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REVISE BIMENWELLE 4 septembre (>98 N° 17 f r, 3;70 iu vr •W

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Dimanche 13 sept. Lundi 14 sept.

Aub Dès11h- Dès 15 h. et 20.30 h. ,_ T tI î — Concert-apéritif nÄiÄ JON D V^/R Dès 15 h. et 20.30 h. BâlS n a / V il Entrée libre Bals FAR VA G N Y Entrée libre /n T.'orchestre de toutes les ambiances FAM. C. CRISCI-PITTET Menu et mets traditionnels de Bénichon 0 2 6/411 11 30 Pour midi, il est prudent de réserver!

Je soussigné déclare souscrire à un abonnement d'une année à Chas^ature la revue «Chasse-Nature Diana» et ceci dès l'exemplaire pro¬ chain. Nom: Revue mensuelle fondée en 1883 Prénom: Rue: Organe officiel de la Société suisse des chasseurs «La N° postal: Localité: Diana», du Setter et Pointer-Club suisse (SPCS), de la Date: Signature: Société des chasseurs à l'arrêt dans le canton de Vaud (SCAV), du Club suisse du chien courant (CCC), de Retourner, s'il vous plaît, ce bulletin d'abonnement à la re¬ c l'Amicale suisse des trompes de chasse, de la Fédération vue «Chasse-Nature Diana», /o Imprimerie Fragnière SA, suisse de pêche. Route de la Glâne 31, Case postale 331,1701 Fribourg Sommaire ILLUSTRE N° 17-4 septembre 1998

7 Regards sur... La société des remontées mécaniques années de création. Non loin de là, Moléson-sur-Gruyères a accueilli ré¬ l'Hôtel des Bains de Saillon vous in¬ VVanessa 1N„ lobeobel - cemment les deux wagons de son vite au milieu des vergers et des vi¬ nouveau funiculaire. Une manœuvre gnobles à découvrir le thermalisme, la Secours à l'indigence! spectaculaire à laquelle ont assisté détente, le repos et la culture. La pauvreté, état de dénuement s'étend de plus quelques privilégiés lors de la mise en plus, corrode la société comme la peste et sur rail des deux véhicules. touche actuellement massivement notre pays. 26 Haute Gruyère Le constat s'avère dramatique. Cependant, Samedi 26 septembre prochain, le vil¬ nous avons la possibilité d'éliminer la médio¬ 10 Restauration lage de Grandvillard se mettra à crité, la misère. A Vuillierens, la restauration d'une l'heure du Mountain Bike. Au pro¬ Dans notre Confédération helvétique, tant sur ferme vaudoise du xvme siècle est en gramme: chaleur, réjouissances et vi¬ les plans politique qu'économique, personne voie d'achèvement. Il y a une dizaine site d'une région extrêment belle et n'est à même d'enrayer le mal. On retrouve, en d'années, la ferme abritait encore une sympathique. effet sans cesse, la constante schématisation: quarantaine de bétail, aujourd'hui elle restriction, abolition d'emplois, restructuration s'apprête à vivre une ère nouvelle. etc. Ainsi, on assiste à un enrichissement de certains au détriment d'autres. C'est pourquoi, une question fondamentale interroge notre so¬ ciété. Existe-t-il une solution à la pauvreté? La réponse partielle commence par un plein engagement personnel. Or, s'engager soi- même, demande énormément. Dans un pre¬ mier temps, il faudrait balayer notre insensibi¬ lité et ensuite aider pratiquement les indigents. Cette assistance peut revêtir différentes PHOTO ERIC KOCHER formes: une présence, un regard, une discus¬ 35 Peinture sion, voire un sourire! Il est important d'oser L'artiste Massimo Baroncelli, créatu¬ s'adresser au nécessiteux à l'entrée d'une égli¬ 20 Insitution re haute en couleurs vous dévoile ses se ou au coin d'une rue. Après cette prise de L'institution «Les Golettes», à l'ar¬ beautés artistiques jusqu'au 20 sep¬ conscience personnelle, il s'avère primordial chitecture rigide qui abritent des en¬ tembre prochain au restaurant de d'unir ses forces en commun, bien que ce ne fants handicapés profonds fonctionne l'Hôtel Cailler à Charmey. soit pas simple! Par exemple, en commençant depus 1993. à l'échelle cantonale, voire régionale, par une action commune de solidarité, en fondant un 36 Formation groupe de pression à tous niveaux (politique, 22 Arts Dès le 1er août dernier, Benoît Samson économique, culturel etc.) de plus en plus fort, La Fondation Gianadda à Martigny, a pris le poste de directeur de l'Ecole qui serait à même de lutter contre cette gan- commémore le 150e anniversaire de la de Hosta à Leysin. Présentation de ce graine qu'est la pauvreté. C'est pourquoi, fai¬ naissance de Paul Gauguin et présen¬ nouveau directeur et des nouvelles sons quelque chose, car c'est urgent et pos¬ te une rétrospective couvrant trente perspectives. sible!

Couverture: En ce début d'automne, Rubriques nous vous proposons un éventail culturel et folklorique! Par culturel, on entend la 3 Sommaire et édito 18 Beauté découverte d'une splendide exposition 33 Index des salles 4 Dame Bénichon 21 Santé dédiée à Paul Gauguin dans les locaux de 34 Ellipses 5 Patois la Fondation Gianadda. Et concernant le 23 Cultures et vacances 35 Exposition 6 Economie 24 Social folklore: place à la bénichon de la plaine, 37 Culture 8 Entreprise une tradition locale et fribourgeoise. 25 Vos origines 38 Nouveaux-nés 12 Hors les murs 27 Cuisine 39 Hommage à... 14 Folklore 29 Flash PHOTO FONDATION GIANADDA 42 Roman PHOTO ARCHIVE DU MUSÉE GRUÉRIEN BULLE 16 Regards sur... 30 Automobile 17 Sourire à la vie 31 Découverte

3 Dame bénichon

derniers instants?

La Bénichon de plaine n 'a plus aucune rai¬ son de faire retourner dans sa tombe le digne ancêtre contrarié par nos excès. Car si la fête allie toujours la bonne ripaille au «p'tit dernier avant la route», sa célébration prend inexora¬ blement la poussière. Fan¬ tôme qui hante le lourd ca¬ lendrier des traditions, elle espère retrouver un jour le rang qui lui a été conféré au cours des âges. Mais d'où nous vient cette drôle de Dame qui enivre les plus fervents bénichon- neurs ?

Les ponts de danse qui ont fait la gloire de son passé. «Buvons, rions, chantons, voi¬ GRAVURE MUSÉK ÜRUKRIKN ci la Bénichon !» Et bien, al¬ lons donc à ce rancard retrou¬ ver la Belle. Chaussés de nos petites ballerines de danse, il le. Et notre sympathique Béni¬ tembre. De grandes cérémo¬ aujourd'hui la Belle aguiche nous reste à découvrir les der¬ chon s'essouffle dans un coin, nies et de joyeux festins sont de moins en moins de tidèles. niers ponts qui ont fait la gloi¬ bien esseulée. A moins qu'un organisés, où plaisir et bonne L'on oublierait presque que re de son passé. Mais voilà... vent de seconde jeunesse ne chère sont de mises. Ainsi cet¬ celle qui fit la joie de nos On a beau croire que la société vienne redorer le blason de te coutume remonterait au pre¬ grands-parents a toujours le boulimique n'a pas engloutit cette mal-aimée, elle semble mier siècle avant J.-C.. pouvoir de nous livrer les dé¬ la raison d'être de nos pitto¬ irrémédiablement destinée à n'ayant alors qu'un caractère lices des sens... de l'histoire! resques ponts d'Avignon, la s'évanouir dans l'anonymat purement sacré, voir austère. tradition n'est plus au rendez- d'un calendrier haut en pano¬ Ce n'est que peu à peu qu'elle vous. Du coup, nos chaussons plies de fêtes. Mais ne laissons évoluera vers des réjouis¬ à semelles plates, pied-de-nez pas la poésie s'échapper de ses sances profanes, devenant la Martine Leiser aux compensés, et nos envies origines et faisons un clin fête par excellence des vil¬ de rondes se retrouvent bien d'oeil à son histoire. lages transformés en véri¬ solitaires devant le lapin que La Bénichon. où fête de la bé¬ tables théâtres de danses pour nous a posé l'histoire. Le ren¬ nédiction, est à l'origine l'an¬ l'occasion. Les premiers dez-vous ? - On s'est trompé niversaire de la dédicace d'une concours de tir «des dédi¬ d'époque ! De nos jours, se église. Chaque paroisse amé¬ caces» sont organisés, et l'on sont les festivals en tout genre nage le jour, mais la fête de la retrouve l'origine des stands qui ont revêtu la blanche robe plaine est désormais fixée au des forains toujours présents de tradition et qui attire la fou- deuxième dimanche de sep¬ sur nos places de fêtes. Mais

4 Mè chovinyi dè chèrvucho Le patê d'intche-no ILLUSTRE

(dè Jèvié dou Mu)

Jèvié Tsèrêrc l'è vinyê ou mondo in 1892 a Vôru yô chè parin. Piéro è Mari, iran propriètéro dou hin dou Mu.. Irè le pye viyo di thin j'infan de la famiye dou Mu, dou boué- bo è trè fiyè. Jèvié l'è mouâ kotyè mê dèvan dè povê fi- thâ chè nonant'an. In 1977 chu na trintanna dè pâdzè èkritè a la man in franché. no j'a kontâ ti chè chovinyi dè chèrvucho ke l'a pachû din lè konvoyeu k'on'apalâvè achebin lè chudâ dou trin. L'onhyo Jèvié irè le frârè dè ma dona. Inke chi travô tranchlatâ dou l'ranché pu adap¬ ta... Albert Bovigny

L'èkoula dè rèkruva korchè deché è delé è lè kat- walden, montâ a Lenzerhei¬ On bi matin dou mi dè nié sevindon ke no j'an fê pè ha de, dèchindu dri bâ din le 1912, na fièrta tropa dè Gru- kajêrna è din ti lè j'alintoua. pèrtè dè Tiefenkastel, re- Rèchponchâbyo dè ha pâdze: vèrin d'à pêna vin t'an, d'à Ti hou ke l'an fê lou rèkruva montâ din l'Oberalpstein Albert Bovigny pou pri ti lè velâd/.o de la i chan chin ke l'è. In dè pye tantyè a Savognin yô no chin Rte de Schiffenen 15 Grevire, no modâvan pè le dè l'èkoula dè chudâ, no fayi chobrâ tyind/.è dzoua. Din 1700 Fribourg premi trin dou matin dou onko clionyi è goucrnâ lè ha bala kotse. no j'an aprê a Bulo-Remon. Arouvâ dè tsavo pu intrètinyi è nètèyi lè konyèthre hou montanyè ke boun'àra a Friboua, no chin j'èthrâbyo è bin chur pojâ la fan na korna a l'intoua dè rèdèchindu din ha granta j'ou èkipâ in rêya a l'arche- garda. Du tin ke no j'iran a Savognin. Apri hou duvè konba por'arouvâ le dèvêle¬ nal è i j'inveron dè midzoua Coire no j'avan di bounè chenannè no chin montâ pè né a Ander ke chè tràvè chu no j'an prê le trin po Zurich. vouêrbè dè kondji. La de- ha route dou Julier ke mênè la route dou Spliigen è dou Arouvâ lé. no j'an tsandji dè mindze, no j'alâvan a la mè- din l'Engadine è no no chin Bernardino. Lé, no j'an pu trin po no diridji chu Coire. cha din ha bala katèdrâla pu arèthâ din le dêri velâdzo dè¬ dremi din la grandze di L'è lé in ètè ke keminhyivè le dumidzoua no fajan di ga- van d'arouvâ ou déchu dou j'èthrâbyo a tsavô de la nouthra rèkruva. No l'i chin léjè veryè din lè j'alintoua. kol, a Bivio, a 1800 mètre dè pouchtadou Spliigen. Le lin- chobrâ trè chenannè. le tin hôtyà. No l'i chin chobrâ trè dèman, a la bèka dou dzoua d'aprindre le mihi dè chudâ.. Ou bè dè trè chenannè, no chenannè pu no chin rèmodâ no j'an rèprê la route po dè- Vo vu pà kontâ ti lè chô, lè chin modâ du Coire pè Cliur- chu la drête de la konba, pè chindre pè lè gouârdzè de la le kol dou Stallerberg ke chè Via Mala, pachâ pè Thusis, tràvè a 2570 mètre po rèdè- Bonaduz è la granta pyanna Jèvié è cha föna Mathilde in 1969 chindre a Juf, a 2125 mètre, dè Rossboden yô l'i fajê na le velâdzo le pye hô d'Euro¬ monchtra tanfa. Le dzoua pe ke l'è abitâ to l'an. Chi dèvan no j'iran din la nê. Le galé piti velâdzo fâ partya de dèvêlené, no j'arouvâvan a la kemouna dè Cresta-Avers. Coire po rètrovâ noutrè kan- Lé, no j'an montâ lè tinté po tenèmin, arnâ ma benéje pachâ la né. No j'avan j'à na d'arouvâ diora ou bè. Onko- tota bala dzornâ po pachâ ra kotyè dzoua po no rèbetâ chu lè frithè ma le dèvêlené chu pi, rindre lè tsavô, lè mu- l'i a j'ou on'orâdzo a to frèjâ lè, lè j'èthrâbyo, lè kantenè- è outre la né ch'è betâ a nè- min è to le fourbi. vê. Chu le matin la yê ch'è ehyéria è kan no no chin aba- Apri 77 dzoua dè rèkruva no dâ irè dzalâ è l'i avi a pou pri chin rintrâ a l'othô, noutron trinta chantimêtre dè nê chu chèrvucho irè fournê po l'an nouthrè tinté. No j'iran por- 1912. tan ou mitin dè juiyè. Chin no j'a bayi on lordo travô po to chin démonta. Pu no chin a chiêdre

5 BU ILLUSTRE Economie Ma c Power SA

s'installe à Payerne

L'équipe MacPower SA, compo¬ sée de Michel Phil lot, Rafal Chy- zynski, Déborah Alues De Sousa, Jacques Roulin et Grégory San- sonnens.

ncore toute jeune, cette entreprise d'électricité a déjà su faire preuve de beaucoup de dy¬ namisme. Son principal client, la chaîne de fast- food McDonald's, lui a ainsi confié l'entretien électrique de ses restau¬ rants en Suisse romande. Par ailleurs, MacPower SA vient de créer une so¬ ciété sœur en Pologne.

Payerne compte donc une PME portée sur les fonts baptismaux leurs compétences et surtout leurs prestations à d'autres en¬ de plus! Au début avril de cette en octobre 1996. Mais ses deux leur disponibilité. On a pu, dès treprises ou à des privés aussi année, la société MacPower créateurs, Jacques Roulin et le départ, compter sur eux le bien dans le dépannage que SA a en effet installé ses lo¬ Grégory Sansonnens, avaient jour mais aussi la nuit. Et cela dans l'installation électrique en caux à l'avenue de la Promena¬ déjà eu l'occasion de faire leurs la semaine comme le week- général. de 14. Des locaux qu'elle a preuves pour le compte d'une end», a souligné Pascal Théo- inaugurés mercredi 10 juin der¬ entreprise de Romont, dans doloz, responsable de l'équipe¬ Société sœur en Pologne nier, en présence des collabora¬ l'entretien électrique des ment chez McDo à Crissier, et Et puis, malgré sa jeunesse, teurs de l'entreprise et de quelque 35 restaurants McDo¬ ce dernier de renchérir: «Le fait MacPower SA ne manque pas quelques clients. Lors d'une nald's en Suisse romande. La que MacPower SA dispose au¬ d'ambition et de culot. Avec un petite partie officielle, l'un des chaîne de fast-food américaine, jourd'hui à Payerne de son ami polonais, Rafal Chyzynski deux administrateurs de Mac- N° 1 mon- dial, est par ailleurs propre bureau, doublé d'un dé¬ (retourné au pays après une di¬ Power SA, Grégory Sanson- devenue aujourd'hui leur prin¬ pôt de matériel, ne peut être zaine d'années pas- sées en nens, est revenu sur le parcours cipal client. que profitable pour la suite de Suisse), les jeunes Broyards de l'entreprise broyarde. Plutôt leurs activités.» Tout comme viennent de créer une société réjouissant: après la première McDonald's l'engagement récemment d'un sœur en Pologne. Là aussi l'es¬ année d'exercice, celle-ci a dé¬ comme principal client collaborateur supplémentaire, sentiel des activités concerne jà dégagé un bénéfice. «C'est Lors de l'inauguration des lo¬ Michel Phillot, et d'une secré¬ l'aménagement ou l'entretien assez rare pour être mention¬ caux de MacPower SA, l'ex¬ taire à mi-temps, pourrait-on d'équipements électriques. Et né», a insisté Grégory Sanson- cellente collaboration qui ajouter. l'expérience acquise en Suisse nens, qui a également évoqué règne entre l'entreprise d'élec¬ On l'a dit, l'entreprise broyar¬ romande a déjà permis à la fi¬ l'avenir prometteur de la socié¬ tricité payernoise et McDo¬ de, qui prend gentiment de liale polonaise de travailler té. Notamment une ouverture à nald's Suisse a par ailleurs été l'essor, est chargée essen¬ aussi avec le géant américain l'Est grâce à la récente création relevée. «Depuis 1991 déjà, tiellement. aujourd'hui, de du fast-food, qui fait actuelle¬ d'une filiale en Pologne. Rien avant même que la société soit l'entretien des restaurants ment une forte percée en Po¬ de moins que cela! officiellement créée, nous McDonald's romands. Mais logne. avons eu l'occasion de tra¬ MacPower SA ne veut pas se L'histoire de MacPower SA vailler avec Jacques Roulin, limiter à ce seul mandat. Ses MacPower SA est une société puis Grégory Sansonnens. Et responsables précisent dès lors Texte et photo: encore toute jeune. Elle a été nous avons fortement apprécié qu'ils sont ouverts à fournir Francis Granget

6 Iii Regards sur... ILLUSTRE

Arrivée du funiculaire par transport spécial. PHOTOS OFFICE DU TOURISME DE MOLÉSON

La société des remon¬ Moléson attendait de voir ses tées mécaniques Mo- 12 tonnes hissées sur les rails. léson-sur-Gruyères a ac¬ Par deux fois dans la journée, cueilli le 31 juillet les deux l'imposant dispositif de levage wagons de son nouveau fu¬ et l'habileté des techniciens niculaire. A partir du mois ont permis à cette difficile ma¬ de septembre, il devrait re¬ nœuvre d'être effectuée avec lier Moléson-Village au té¬ précision. Le Président des léphérique de Plan Fran- Remontées mécaniques, Jean- cey, remplaçant ainsi Jacques Glasson, s'est montré l'ancienne télécabine. Une enthousiaste sur l'avancement manœuvre spectaculaire à du chantier. «Mais les tests de laquelle ont assisté sécurité prendront encore une quelques privilégiés lors de quinzaine de jours alors que la mise sur rail des deux l'inauguration est en principe véhicules. prévue pour le début sep¬ tembre». Malgré la matinée pluvieuse, une foule de cu¬ Arrivé par transport spécial le rieux a immortalisé l'instant. matin même, le premier wa¬ Cette manœuvre spectaculaire gon du nouveau funiculaire de a été exécutée par le personnel Le nouveau funiculaire prêt à venir chatouiller les flancs du Moléson. C'est plus de douze tonnes que l'imposante grue soulève. de l'entreprise Von Roll, qui débit horaire pour les deux vé¬ livre les deux véhicules. hicules de 1200 personnes. «Rapidité, sécurité, confort et Ainsi Moléson triple sa capa¬ longévité» sont le créneau de cité de transport. A la vitesse ce nouveau funiculaire, de dix mètres par seconde, les d'après le chef d'exploitation véhicules évolueront sur une Ferdinand Caille. Cette instal¬ pente de trente-deux degrés. lation toute neuve, qui fera Et les toits vitrés permettront aux alentours du début sep¬ aux voyageurs de garder un tembre la navette entre Molé¬ œil sur l'évolution du paysage. son-Village et le téléphérique Paré d'une armure toute neu¬ de Plan Francey, permettra ve, souhaitons au nouveau fu¬ d'atteindre le sommet en dix niculaire de belles années à minutes. Chaque véhicule venir taquiner le liane du Mo¬ pourra accueillir une moyenne léson... de nonante passagers, soit un Martine Leiser

7 ILLUSTRE Entreprise

Les nouveaux locaux de VAFSA dans la zone industrielle de Bulle.

Ôuand on parle «Va¬ cherin» dans le can¬ ^>11111 ton de Fribourg, c'est tout un lot d'émotions patrio¬ tiques qui soudainement s'inclinent face à l'ancêtre à pâte molle. Et lorsque l'on prend le pari de faire un détour à l'époque de sa première conception, pour le retrouver plus de sept- cent ans plus tard dans les caves des «Vacherins Fri¬ bourgeois SA», on constate que sa Grandeur n'a pas La Société des pris une ride. C'est que la société bultoise a su ravir, et dans les règles de l'art, la saveur à la tradition «bien Vacherins Fribourgeois... de chez nous» pour le plus grand bonheur des palais gourmands! Un monde de saveurs Im belle Stizie on l'art d'affiner les fromages.

à découvrir!

L'origine du vacherin est ac¬ Plus tard, le frère Vacarinus compagnée d'une légende qui rentra au pays et travailla com¬ dit qu'en l'année 1265 se trou¬ me chef fromager dans un cou¬ vait dans l'Abbaye du Monser- vent. Grâce à lui, cette fabrica¬ rat, près de Barcelone, un moi¬ tion se répandit dans tout le ne du nom de Vacarinus. Il pays de Fribourg... avait passé sa jeunesse comme gardien de troupeau à Villars- La recette ancestrale entre les-Moines, actuellement en¬ les mains de VAFSA clave bernoise en pays de Fri¬ Les «Vacherins Fribourgeois bourg. où se trouvait un SA» sont devenus dignes re¬ couvent. De son père, le jeune présentants à ce jour de la pré¬ homme avait appris à fabriquer cieuse recette du fromage, dont un fromage excellent, selon l'une des particularités est de une recette qu'il appliqua à voir sa rondeur fondre à moins Monserrat. Le fromage fut ap¬ de cinquante degrés. La socié¬ pelé en son honneur «caseus té. qui naquit en 1983, travaille vacarinus» et devint dans la en collaboration avec une ving¬ langue populaire, «Vacherin». taine de fromageries dispersées

8 dans le canton, à qui elle achè¬ siettes! Entre Bulle et Fribourg, a lancé au mois de juin 97 la assortiment sur le marché. En te des fromages jeunes de une dizaine de personnes assu¬ construction de caves et de bu¬ plus du vacherin Classic, utili¬ quatre semaines. Les vacherins rent administration, promotion reaux à Bulle. Depuis trois se¬ sé typiquement pour la fondue, sont ensuite stockés dans les et caves. Mais c'est Madame maines, elle exploite ses s'ajoutent le Select, agréable¬ caves de Bulle et de Fribourg. Suzie, forte de son expérience, propres locaux, composés ment fruité, l'Extra au caractè¬ Ainsi, le processus d'affinage qui s'attribut la tâche d'affina¬ entre autres de six cellules ca¬ re plus corsé et l'incontour¬ peut continuer, suivi d'ana¬ ge des fromages. Sous cette af¬ pables d'entreposer plus de nable Bio, fabriqué selon les lyses qui s'effectueront à la fectueuse appellation se cache cinquante mille fromages. La normes les plus strictes de huitième semaine. Mais ce un prototype robotisé, véritable société bénéficiait avant l'ins¬ l'agriculture biologique.» n'est qu'au troisième mois de bourreau du travail! tallation de ses propres caves, vie du vacherin qu'ils seront d'un contrat de stockage de Le directeur rappelle cepen¬ vendus aux grossistes et aux Un nouveau logis pour les marchandises chez les sociétés dant que VAFSA n'est qu'un exportateurs, premiers fromages Fromage Gruyère, Fromagerie outil de travail. Pour valoriser maillons d'une chaîne qui trou¬ Afin de moderniser et de ratio¬ Moléson et Cremo Fribourg, et renforcer la protection de ses vera sa destination dans nos as¬ naliser sa production, VAFSA chez qui elle continue à louer produits, l'Interprofcssion du une infrastructure. Et chaque Vacherin fribourgeois a déposé année, plus de mille six cents l'an dernier une demande tonnes de vacherins partent en d'Appellation d'origine voyage dans les quatre coins de contrôlée (AOC). Une com¬ Suisse et à l'étranger. Mais la mission nommée par le Conseil production subit forcément fédéral est chargée d'examiner d'importantes variations sai¬ le cas. sonnières, durant les périodes Au pays du fromage et des chaudes notamment, en n'assu¬ vaches tachetées noir et blanc, rant qu'un minimum de cin¬ les Vacherins Fribourgeois SA quante tonnes de fromages. s'acquittent dignement à pré¬ Alors qu'en hiver, le seuil de server la tradition fromagère... deux cent cinquante tonnes de vacherins peut être atteint, moyennant un chiffre d'affaire annuel de vingt millions de Texte et photos: francs. Martine Leiser

Sa majesté toute en rondeur «Depuis une année, commente le directeur Anton Overney, l'entreprise a lancé un nouvel

9 ILLUSTRE Restauration

A 300 m du Ch⬠teau de Vullie- rens, la restauration d'une ferme vaudoise du XVIIIe siècle est en voie d'achèvement. La bâtis¬ se fait partie intégrante, encore à l'heure actuel¬ le, du domaine du ch⬠teau. Elle a en fait été bâtie sitôt après la re¬ constitution et les ré¬ aménagements de celui- ci dans sa forme actuelle (1712-1745). Son nom «Portes des Iris» lui La ferme du château vient de sa situation ex¬ ceptionnelle: à ses pieds plus de 500 variétés d'iris transforment le paysage durant leur flo¬ de Vullierens raison en une plaine multicolore aux effluves poudrés et délicats. S'il y a une dizaine d'années la ferme abri¬ tait encore une quaran¬ dir la cour, espace d'accueil mières, y font face, ce qui per¬ la splendeur que lui offraient taine de têtes de bétail, des futurs visiteurs. Au milieu met aux visiteurs de com¬ les portes ouvertes, les a ima¬ aujourd'hui elle s'ap¬ de cet espace, l'ancien abreu¬ prendre d'emblée ce lieu dans ginées en verre pour conserver prête à vivre une ère voir du bétail prend sa composition et sa spatialité. un lien fort avec les jardins et nouvelle. aujourd'hui toute son impor¬ Ainsi, deux portes opposées, permettre la vision du paysage tance et officie désormais l'une débouchant sur la cour tout autour. Inspirée par la comme un point d'eau telle d'accueil, l'autre sur l'espla¬ beauté des champs d'iris du En effet, les transformations qu'une fontaine le fait sur une nade arrière, délimitent à l'in¬ printemps ou des héméro- faites vont lui permettre d'ac¬ place publique. Au sol, un ta¬ térieur un espace voué à la cir¬ calles de l'été, l'artiste en a or¬ cueillir toutes sortes de mani¬ pis de boulets bordé de gravier culation des usagers. Trois né chacune des portes. Le tra¬ festations. Expositions, sémi¬ vous guidera vers les trois espaces en résultent, délimités vail a été exécuté en fer forgé naires, assemblées, mais aussi portes voûtées du bâtiment par l'ensemble des six portes. par un artisan siennois, Fabio réceptions et banquets se principal du complexe qui Ces passages fonctionnent Zacchei. Chaque décor est dif¬ dérouleront dans ce lieu repen¬ abritait vaches et chevaux. comme des rues intérieures, férent dans sa forme, mais sé, réaménagé. Adieu veau, Ces ouvertures permettaient, comme un point de départ aus¬ chacun évoque de manière sty¬ vache, cochon, couvée... pla¬ dans un passé pas si lointain, si bien vers l'étage supérieur à lisée un iris, une hémérocalle ce est faite pour la fête! les allées et venues des qua¬ travers les escaliers, que vers ou un oiseau. Il est peut-être drupèdes. Aujourd'hui, elles les surfaces adjacentes sur le utile de préciser ici que les hé- Les six portes, éléments cen¬ vous invitent à pénétrer à l'in¬ même niveau. Pour le traite¬ mérocalles sont des fleurs vi- traux de la ferme... térieur de l'édifice restauré et ment des six portes, le maître vaces rustiques jaunes ou rou- La ferme se compose d'un en¬ constituent les éléments cen¬ d'oeuvre a fait appel à une ar¬ geâtres, et que si les iris semble de quatre ou cinq bâti¬ traux de la ferme. Sur la faça¬ tiste vivant et travaillant à développent leur floraison de ments. La démolition de l'un de opposée, trois autres portes New York, Dorianne Deste- la mi-mai à la fin juin pour re¬ d'entre eux a permis d'agran- semblables aux trois pre¬ nay. Celle-ci, émerveillée par prendre à la fin août, les hémé-

10 rocalles prennent la relève du¬ trouve sa place dans ce pro¬ bien au-dessus, dans le loin¬ rentes. La collection est ouver¬ rant les mois les plus chauds, gramme lié à la fête, à la mani¬ tain, le Mont-Blanc, toit d'Eu¬ te au public et la ferme dans sa soit de juillet et août. festation ou à l'exposition. La rope, coiffera par sa majesté le nouvelle tenue, nettoyée de surface du premier étage reste paysage. C'est ainsi depuis tout foin et toute paille, s'ap¬ Restaurant, auberge, exposi¬ modulable de la même maniè¬ 1951, lorsque le propriétaire prête en grande pompe à rece¬ tions... re que l'est le programme. La des lieux décida de planter des voir ses premiers hôtes. Adieu Du point de vue du program¬ transformation de la ferme iris pour son plaisir. Si, au dé¬ veau, vache, cochon, cou¬ me, le rez-de-chaussée se des¬ n'est aujourd'hui pas encore but, seulement une douzaine vée... le nouveau roi est l'iris! tine à accueillir un restaurant- totalement achevée, elle a en¬ d'espèces furent cultivées, on bar avec une capacité allant core quelques belles heures n'en compte aujourd'hui pas Texte Frédéric Fort jusqu'à 110 personnes. Alors devant elle. Le projet est de moins de 500 espèces diffé¬ Photos Eric Kocher que l'étage modulable, d'une procéder d'ici quelques mois à surface de 550 m2, peut rece¬ l'aménagement de l'auberge, voir jusqu'à 500 visiteurs. avec dans un bâtiment arrière Deux types de cuisine ont été une trentaine de chambres. La ferme transformée permettra d'accueillir toutes sortes de manifesta¬ tions: expositions, séminaires, assemblées, etc. prévus. La première, plus mo¬ L'ancien «boîton» aux co¬ deste, permet à un traiteur de chons devrait, quant à lui, abri¬ répondre à toutes les exi¬ ter un petit magasin, voire une gences de ses clients. La se¬ autre salle d'exposition. conde, beaucoup plus impo¬ sante par sa taille, devrait non Un site majestueux seulement répondre aux exi¬ Côté jardin, une grande espla¬ gences d'une auberge mais nade a été aménagée à l'aide aussi permettre de donner des de 400 camions de terre à l'en¬ cours de cuisine et d'en faire droit où se dressaient les silos. une école. Rien n'est oublié, Ce terrain permettra le monta¬ rien n'est laissé au hasard: des ge d'une tente. Deux mille chambres pouvant desservir le personnes pourront s'y retrou¬ personnel, aux vestiaires en ver et festoyer. Un panorama cas de défilés de mode, à la splendide se présentera à leurs salle de conférence prévue yeux. Au premier plan et pour une douzaine de per¬ quelque peu en contrebas, les sonnes, en passant par les en¬ champs d'iris ne finiront de trées de services pour les li¬ s'épanouir, de flatter leurs na¬ vraisons ou les sanitaires avec rines par leur parfum délicat, table de marbre et lavabos en de titiller leur rétine par leurs céramique décorée d'iris, tout jeux de couleurs... Alors que

1 1 Hors les murs

Le bénévolat n'étant plus de mise,

la bénichon de Montreux a perdu

sa flamme

Et pour quelle raison? dimanche. L'engagement de 50 personnes représentait une Léon Berset qui assume la pré¬ facture de 10 000 francs pour sidence de cette société depuis la section, ce qui a été jugé im¬ 1993 et pour la troisième fois, pensable par les temps qui nous a fait part de la peine courent. Il a donc fallu se qu'il ressentait de n'avoir pu rendre à l'évidence qu'elle ne maintenir cette tradition qui, pouvait envisager une telle dé¬ après cinquante et un ans, a pense pour cette fête, laquelle perdu sa flamme. Pour organi¬ a déjà été sauvée cinq fois gr⬠Le groupe de danse des enfants qui, à une certaine époque, animait la ser une telle fête, dit-il, le co¬ ce à la précieuse collaboration soirée annuelle et les manifestations de la Société. mité doit pouvoir compter sur des Fribourgeois de Prilly. Le quelques soixante bénévoles. comité, précise Léon Berset, a È-j leuron de l'Associa- bon nombre de bonnes volon¬ Pour la 52e du nom, le prési¬ tout tenté pour maintenir cette ML doit Joseph Iiovet tés. Si nous parlons dent a contacté 64 membres tradition que les touristes de avec sa troupe de théâtre, aujourd'hui de cette société aptes à travailler et n'a reçu passage sur la Riviera vaudoi¬ son groupe de danse et son fribourgeoise sur la Riviera qu'une dizaine de réponses se se réjouissaient de vivre choeur-mixte, la Société vaudoise, c'est parce que cer¬ dont seules cinq personnes chaque année, comme des Amis Jribourgeois de tains compatriotes hors les étaient à même de donner un d'ailleurs la population de Montreux et environs qui murs ont constaté avec surpri¬ coup de main durant le week- Montreux. A la bénichon de fut fondée en 1925 et se que la bénichon fribour¬ end. La société a également l'an passé, les organisateurs compte actuellement une geoise organisée traditionnel¬ étudié la solution de rémuné¬ ont servi 780 fondues et utilisé centaine de membres, est lement à tin août au rer à raison de 200 francs ceux 130 jambons, une centaine de aujourd'hui dans une im¬ Marché-Couvert de Montreux, et celles qui étaient d'accord litres de crème de la Gruyère, passe. Pour connaître les avait été supprimée. de collaborer le samedi et le etc. Des Français y venaient raisons qui l'on amenée à cette situation, nous avons rencontré son président actuel, Léon Berset, lequel est entré dans la société en 1969 et se dévoue encore au sein du comité.

Comme toutes les autres sec¬ tions de l'AJB, la Société des Amis frihourgeois de Mon¬ treux vieillit aussi du fait qu'aucun jeune ne vient gros¬ sir les rangs et qui en plus ne dispose d'aucune salle équi¬ pée d'une cuisine en ville de Montreux. D'autre part, pour être à même d'organiser une manifestation telle que la béni¬ chon, elle a besoin de l'en¬ thousiasme des membres et de

12 Hors les murs ILLUSTRE chaque année depuis deux dé¬ l'obligation de supprimer la Comité actuel cennies pour savourer les spé¬ bénichon. laquelle a déroulé RECTIFICATIF cialités du Pays de Fribourg et ses fastes pendant plus d'un Léon Berset, président se distraire un week-end avec demi-siècle. Cela a fait très Jean Borloz, vice-président Dans notre dernière édi¬ les danses et chants du terroir. mal au coeur du président Myette Fragnière, secrétaire tion, nous avons publié un Léon Berset, mais aussi à son Yves Conus, caissier reportage sur la chorale comité qui, depuis mars der¬ Serge Schopfer, membre. «L'Echo des Colom- Des jeunes pour lui redon¬ nier, compte trois jeunes dans bettes» et un texte de Cé¬ ner du venin ses rangs. Arriveront-ils à cile Meyer qui rendait Après avoir perdu sa troupe de donner un nouvel élan à cette hommage à Rose-Marie théâtre il y a quelques années, section et à organiser à nou¬ Bise, ancienne présidente puis le groupe de danse, ce fut veau la bénichon? C'est ce que de cet ensemble vocal, l'an passé au tour du choeur nous leur souhaitons vive¬ Activité alors que la photo était mixte de donner sa dernière ment. Pour l'instant, nous dit du président actuel celle de la présidente du prestation lors de la fête canto¬ le président actuel, la société nale de chant à Estavayer-le- va maintenir une certaine acti¬ 1969: entrée dans la société Lac. Le manque d'effectif a en vité, comme les assemblées, le 1970 - 1973: secrétaire PV effet contraint le directeur et la traditionnel souper, la sortie 1973 - 1976: vice-président société à abandonner la chora¬ annuelle et le pique-nique, ce¬ 1976- 1985: président le. Une décision difficile à ci pour permettre aux 1987 - 1988: caissier prendre et à digérer par ceux et membres fidèles de rester unis 1988 - 1989: président celles qui aiment se retrouver dans une amitié fraternelle 1993 - : président une fois par semaine pour malgré les aléas de la vie. chanter en choeur. Jamais trois sans quatre, puisque cette an¬ née, la Société des Amis fri- bourgeois de Montreux s'est trouvée, malgré elle, dans Gérard Bourquenoud

Rose-Marie Hise, ancienne présidente de «L'Echo des Colombettes». Photo G.lid

Tessinois d'origine, mais choeur-mixte fribourgeois d'Yverdon. Toutes nos ex¬ cuses à Rose-Marie Bise Fribourgeois de sang et pour cette erreur involon¬ taire. FI de cœur

Ils habitent Le Locle depuis cale qui produit des valves leur enfance, ont vécu six ans pour l'hydrocéphalie. à La Chaux-du-Milieu, puis Ce couple très sympa a deux sont revenus dans la ville pré¬ fils de quinze et quatorze ans citée. Bien qu'étant d'origine qui, comme leur père, jouent tessinoise, Patrice Jelmi parti¬ au hockey sur glace dans cette cipe régulièrement aux activi¬ cité horlogère des Montagnes tés du Cercle fribourgeois du neuchâteloises, parce que pas¬ Locle. Il travaille dans une en¬ sionnés par ce sport. A Patrice, treprise médicale qui fabrique Chantai et leurs fils, Fribourg des stimulateurs cardiaques. Illustré exprime ses voeux de Quant à son épouse Chantai bonheur et de santé. née Dumas, originaire de Mé- zières/FR, est également occu¬ pée dans une entreprise médi- Texte et photo G.Bd

13 Hi ILLUSTRE Folklore

Les danses des femmes armé¬ niennes sont gracieuses et douces alors que celles des hommes ex¬ priment ardeur et fierté. PHOTO M. LEISER

Ê j ne fois encore, Fri- bourg n 'a pas failli à sa réputation de grande renommée internationale. Le folklore international Le 18 août dernier, à l'heure où certains ont dé¬ jà pris le chemin de la ren¬ trée, le folklore du monde entier a aligné ses dra¬ «dans le respect de l'autre peaux multicolores dans la cité des /.aehringen. Cette grande farandole de l'ami¬ tié a occupé durant cinq jours le devant de la scène, et de sa différence» réunissant neuf pays des quatre continents. Entre chatoiements de couleurs et rythmes endiablés, les Rencontres du folklore in¬ La troupe marocaine a permis un dépaysement authentique. ternational ont imposé un teur de l'UNESCO, dans l'état large éventail de tour du d'esprit qui fonde les Ren¬ monde... contres folkloriques de 1998: «Bâtissons la paix dans le res¬ pect de l'autre et de sa diffé¬ Le vingt-quatrième coup d'en¬ rence». Ainsi, la soirée d'ou¬ voi des fêtes folkloriques a fait verture a réuni l'ensemble des vibrer la cité des Zaehringen groupes internationaux, pré¬ durant toute une semaine. sentés par le biais de petits C'est sur un air distillant tantôt spectacles. Chaque pays invité du charango argentin ou autre a dérobé des moments forts à cornemuse écossaise, que le sa tradition, mettant en scène grand spectacle d'ouverture a des danses guerrières, de ma¬ participé à la levée des cou¬ riage ou de berger (...) où se leurs de chaque pays, repré¬ sont conjugués gaieté, douleur sentés par les membres des co¬ et héroïsme, car tout est mités respectifs. Le consultant prétexte à la fête ! extérieur des RFI, Cyrill Renz, Comme par le passé, les trois s'est fait porte-parole du direc- spectacles de gala ont consti-

14 ■ Folklore ILLUSTRE

Rythmes fougueux pour les artistes de Panama. PHOTO OFFICE DU TOURISME DE FRIBOURG

tué le plat de résistance des guraient aussi l'Argentine, Rencontres folkloriques. C'est l'Ecosse, le Maroc, le Népal, dans ce cadre que les amateurs la Pologne et la Suisse. de folklore authentique bénéfi¬ Cette année, les organisateurs cient sans doute des meilleures ont intégré plusieurs anima¬ conditions pour approcher les tions dans le programme, des¬ coutumes des pays lointains. tinées aux jeunes et aux fa¬ Et pour la première fois, les milles. Le Village des Nations spectateurs ont pu se familiari¬ a accueilli les enfants pour un ser avec le folklore de pays qui grand concours de dessin sur n'avaient encore jamais en¬ le thème «Image du folklore». voyé d'ambassadeurs de leurs A l'heure où s'achèvent ces traditions populaires à Fri- grandes festivités, il nous reste bourg: l'Arménie, la Répu¬ dans la bouche un goût de «re- blique de Djibouti et le Pana¬ viens-y vite» ! ma. Ils ont complété une vaste farandole internationale où fi¬ Martine Leiser

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de Romont

vue à travers un kaléidoscope

Le maître-verrier lucernois, Christoph Stooss, a imaginé un kaléidoscope à la hauteur de ses songes en verres colorés. Depuis cet été, la cour du Né en 1953 à Lucerne, château de Romont abrite le modèle géant de l'artiste, où se conjuguent de Christoph Stooss s'est formé subtils jeux d'optique et de lumière. Chaque spectateur est invité à s'immerger à l'Ecole Nationale Supérieure des dans une réalité aux images multipliées, jusqu'au premier novembre. Beaux-Arts de Paris, puis en Découverte de cette étrange machine qui invite à rêver les yeux ouverts... Angleterre, en Espagne et en Allemagne. Au cours de ces divers Chacun a pu rêver, enfant, derrière les Christoph Stooss a su composer avec les stages d'apprentissage, l'artiste s'est subtils jeux d'images et de couleurs créés éléments de la cour du château, créant une familiarisé avec la technique du col¬ par un kaléidoscope. Christoph Stoss, réalité toute en nuances. Ainsi les miroirs lage, de la pâte de verre et à l'utili¬ maître-verrier, est allé jusqu'au bout de ont été volontairement éloignés des sation des prismes. On retrouve ces son imagination en créant son propre mo¬ plaques de verre pour intégrer dans matières dans le kaléidoscope pré¬ dèle. Depuis le mois de juillet, l'artiste l'image des morceaux épars du donjon, du senté au château. En 1985. il est invi¬ nous fait découvrir les tours de magie de chemin de ronde ainsi que des géraniums té à participer à l'exposition collecti¬ son kaléidoscope géant installé dans la qui décorent la cour. ve du Musée du Vitrail à Romont, cour du château. Son étrange création in¬ Ce kaléidoscope fera encore, jusqu'au puis récidive en 1987 et 1996. On re¬ vite le spectateur à s'immerger dans l'uni¬ premier novembre, les beaux jours du trouve ses œuvres dans beaucoup de vers surprenant des jeux d'optique, réali¬ château de Romont. De plus, cette œuvre villes de Suisse et parfois en France. sés par l'actionnement d'un cylindre voisine fort bien avec l'actuelle exposi¬ Cette année, sa halte à Romont nous composé de verres colorés. Les miroirs, tion du Musée Suisse du Vitrail, consacrée invite une fois encore à apprécier son placés dans un long tube, permettent de à l'artiste vaudois Pierre Chevalley. talent, mais cette fois-ci, dans la cour plonger le regard dans l'image multipliée du château. et de déguster cette symbiose de lumière et de couleurs en mouvement. Martine Leiser

Un kaléidoscope pour rêver... les yeux ouverts! PHOTO OFFICE DU TOURISME DE ROMONT F

16 Il s'initie à la pêche... au sec! Sourire 1 Allan a fait amener deux bottes de foin pour être à l'aise et à la vie ILLUSTRE s'adonner à son hobby favori: la pêche à la ligne, pour l'instant, dans la grange. Il est le fils de Solange et Francis Monney, Les Ecasseys.

De l'atelier à la table

Je m'apelle Jimmy et je tra¬ vaille dans l'atelier de grand- papa, Jean Caille, à Enney. Je serai peut-être mécanicien quand je serai grand.

Ma petite sœur Marilyn n'a qu'une année mais elle a vrai¬ ment bon appétit, surtout lorsque sa grand-maman lui donne du poulet à ronger! Nous habitons tous deux chez De la musique comme distraction nos parents, à Marsens.

A voir son sourire, Cindy est heureuse de s'amuser avec des balles musicales qui sont sa distraction préférée. Une adorable petite fille qui ne fait que peu de bruit et qui est contente de vivre. Elle est la fille de Nicole et Steve Marilley, à Grolley, où elle vit.

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Page réalisée par Gérard Bourquenoud 17 BEAUTE

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19 GILLARENS 1 ILLUSTRE Institution

«Les Golettes»:

institution pour enfants handicapés

m-^resqueD noyee au mi- Dix éducateurs y travaillent, ment. Les tâches ménagères ment entourer, aimer, rassurer M. lieu des champs de certains à temps partiel, journalières sont partagées tous «nos enfants». La joie sur Gillarens, une grande de¬ d'autres à 100%. Une dizaine entre le personnel et les rési¬ les visages des handicapés en meure surplombe les de résidents, âgés de 5 à 27 dents. En les faisant ainsi par¬ témoigne. Ne pouvant pas fermes avoisinantes. Le ans, sont soignés avec amour, ticiper, dans la mesure de leurs s'exprimer avec des mots, ils calme de la campagne et la patience et compétence. Des moyens, au travail de la mai¬ parlent avec leurs yeux et leur beauté des forêts toutes jeunes gens défavorisés par la son, les patients ne se sentent sourire. proches donnent à l'en¬ vie, puisque atteints d'un han¬ alors pas exclus de la vie nor¬ droit un charme étrange. dicap mental ou physique male. N'étant jamais confinés A dimension humaine L'architecture rigide de la lourd, qui nécessite des soins dans leur chambre en proie à L'établissement «Les Go¬ bâtisse fait un peu penser à tout particuliers. la solitude, les pensionnaires lettes» est immense: il com¬ une école ou à un ancien des «Golettes» sont intégrés prend de nombreuses hôpital, lin fait, derrière Soigner, entourer, aimer, de façon exemplaire à la vie de chambres et salles de bains, les murs clairs des rassurer l'institution. Alban Resin et sa mais aussi un atelier-bricola¬ «Golettes», vivent des en¬ Une atmosphère chaleureuse femme Angélique, les éduca¬ ge, une cuisine spacieuse où fants handicapés profonds. et familiale se dégage des teurs responsables, expli¬ tout le monde mange, une bi¬ L'institution fonctionne lieux. Avec une infinie ten¬ quent: «Nous formons une bliothèque, plusieurs salles de depuis 1993. Cette unité dresse, le personnel soignant équipe formidable, motivée, jeux, une petite piscine inté¬ décentralisée fait partie de prodigue inlassablement des heureuse de pouvoir non seu¬ rieure destinée aux soins spé¬ la fondation Eben-llézer. thérapies propres à l'établisse¬ lement soigner, mais égale- ciaux, ainsi qu'un grand jardin accueillant. De l'espace, beau¬ coup d'espace, où l'on entend souvent résonner le rire joyeux des enfants pensionnaires. La maison des «Golettes» est une institution à dimension humai¬ Xjl/ ne, animée par un personnel expérimenté, qui mérite vrai¬ ment des éloges sincères. Le bâtiment a peut-être des as¬ pects extérieurs austères, mais, par la porte entre-ouver- te, s'échappe un petit nuage invisible, chargé d'amour, de tendresse et d'espoir.

Texte et photo: Marinette Jaquier

«Les Golettes».

20 Problèmes d'estomac -

que faire?

Les maux d'estomac et conseillées en pharmacie. conseiller des médicaments missements, de douleurs à la sont déclenchés prin¬ Pour traiter les douleurs gas¬ appropriés aux problèmes déglutition, de perte de poids cipalement par un excès de triques, il existe des médica¬ d'estomac, pour la pharmacie ou de selles noires ou san¬ production de suc gas¬ ments, par exemple, à base de de ménage ou de voyage. glantes, ou s'ils ne s'amélio¬ trique ou par une vidange plantes qui neutralisent l'aci¬ Si les maux d'estomac sont rent pas après quelques jours, trop lente de l'estomac. Des dité gastrique et stimulent la dus à la prise de médicaments il faut consulter un médecin. mauvaises habitudes ali¬ digestion. Votre pharmacien ou à une maladie, s'ils sont ac¬ mentaires, le tabac, la sera à même de vous compagnés de fièvre, de vo¬ Forum Automédication consommation immodérée d'alcool, mais aussi le stress et la pression psy¬ chique stimulent excessive¬ Les problèmes d'estomac se soignent! ment la sécrétion acide. Les troubles gastriques se manifestent par une sensa¬ tion désagréable de réplé- tion après les repas ou de brûlure douloureuse dans la région gastrique, parfois aussi par des renvois acides, des aigreurs d'esto¬ mac, des nausées ou des vomissements. En général, ces troubles sont bénins.

Conseils Les repas irréguliers pris à la hâte, ou une alimentation in¬ habituelle par exemple en voyage, typiques de notre mo¬ de de vie moderne, sont sou¬ vent à l'origine de problèmes gastro-intestinaux. Outre des mesures préventives comme le renoncement aux repas co¬ pieux et la modération dans la consommation de produits dits stimulants (p. ex. alcool, café, tabac etc.), beaucoup de médecins recommandent de boire des tisanes appropriées

21 HaArts La Fondation Gianadda

commémore le 150e anniversaire

de la naissance de Paul Gauguin

Jusqu 'au 22 novembre techniques utilisées de maniè¬ prochain, la Fonda¬ re novatrice et expérimentale. tion Gianadda à Martigny Ainsi, cette exposition, en plus présente une rétrospective d'une cinquantaine de ta¬ couvrant les trente années bleaux, présentera non seule¬ de création de Gauguin. ment ses éventails, aquarelles Près de soixante tableaux, et dessins, mais également les plus de soixante œuvres onze lithographies sur papier sur papier et une douzaine jaune exposées à Volpini en de sculptures permettent 1889. De plus, cette exposition de retracer le développe¬ Tambourin décoré de fruits vers comportera d'autres mer¬ Te Poipoi (le matin) 1892. ment artistique de l'artiste. 1881. veilles telles que bas- reliefs, Tous les aspects de son ex¬ sculptures, gravures sur bois et au programme culturel à ne pression artistique sont illustre l'évolution du peintre bien d'autres. Une représenta¬ pas manquer! présentés, à l'exception des au cours des douze années sui¬ tion haute en qualité agendée Vanessa Nobel céramiques, même si trois vantes, qui correspondent à sa d'entre elles apparaissent, première période de 1873 à uniquement sur toiles. Au 1885. Mais ce sera seulement Ferme à Osny de 1883 (première période). PHOTOS CATALOGUE FONDATION GIANADDA programme: moments de entre 1886 et 1891 que Gau¬ découverte, révélations in¬ guin trouve sa véritable identi¬ attendues et occasions de té artistique, à la faveur no¬ réviser son jugement face tamment de ses séjours en aux œuvres elles-mêmes... Bretagne, à Pont-Aven et au Pouldu, à la Martinique et à Arles auprès de Vincent Van Gogh (1888). L'actuelle expo¬ sition présente un grand nombre d'œuvres majeures de la phase «synthétiste» ou Scène martiniquaise 1887. «cloisonniste». contemporai¬ ne, dont le style émergea d'une collaboration étroite L'exposition Gauguin est véri¬ avec Emile Bernard et d'autres tablement et résolument ré¬ peintres. trospective: en effet, le nom Gauguin est à tel point syno¬ Souvenirs des mers du Sud nyme de Tahiti et de son pré¬ Les séjours de Gauguin dans tendu paradis tropical que le les mers du Sud entre 1891 et reste de son œuvre est trop 1893, en 1895 et 1903 sont souvent resté sous silence. illustrés par un florilège L'artiste a commencé à d'œuvres connues et moins peindre au début des années connues. Les amateurs d'art 1870: notamment le premier pourront ainsi admirer l'au¬ tableau de l'exposition est un thenticité de l'idylle tropicale, paysage de 1873. Une sélec¬ observer la prolifération des tion d'œuvres ( portraits, pay¬ talents décoratifs de Gauguin sages et natures mortes) et apprécier la multiplicité des

22 Station Thermale Suisse 1 Cultures et vacances ILLUSTRE

Hôtel des Bains de Saillon -ALU.-J»!1*

UN PARADIS DE

CURES ET DE

VACANCES

Voilà ce que vous trouverez à Saillon, au cœur du Valais, entre S ion et Martigny à 460 m d'altitude, au milieu des vergers et des vignobles, là où la vallée du Rhône se fait large et accueillante. Si vous voulez ajouter à vos vacances les bienfaits d'une cure thermale ou agrémenter votre cure d'une ambiance de vacances, Saillon vous offre tout ce que vous cherchez: repos, détente, culture, nature et, à proximité immédiate, un choix de sports et d'excursions.

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23 m ILLUSTRE Social Année fructueuse

pour Y UNICEF

Chaque jour des enfants meurent basses) ont toutefois failli de¬ de malnutrition. voir interrompre leur travail après le premier cycle de cinq geable. Il s'agissait avant tout ans. Mais, grâce à l'engage¬ d'un apport en biscuits High- ment des parrains et marraines Energy pour sauver les enfants suisses, un second cycle a pu en danger de mort; du matériel démarrer en 1997; et le finan¬ de premier secours - dont des cement en est assuré pour les comprimés pour purifier l'eau, trois prochaines années. du savon, des médicaments et En 1998. l'UNICEF ne relâche des anesthésiants pour les pas ses efforts pour l'amélio¬ hôpitaux - a également été ration à long terme des condi¬ livré. La situation en Corée tions d'existence des enfants du Nord reste précaire, et dans le besoin. Comme l'édu¬ UNICEF Suisse y poursuit ses cation et l'entremise du déve¬ Grâce surtout au efforts. loppement de l'artisanat se généreux soutien Un autre projet a été soutenu sont révélées efficaces pour de lu population suisse, directement par la Suisse; ce¬ combattre la misère des en¬ l'UNICEF a pu agir effi¬ lui de mettre un terme au tra¬ fants, UNICEF Suisse veut cacement au cours de vail des enfants de la province renforcer son appui dans ces l'année 1997. Le Fonds de Barabanki, au nord de l'In¬ domaines-là. Concrètement, des Nations Unies pour de. Les parrains et marraines ['UNICEF soutient des projets l'enfance a notamment suisses se sont mobilisés pour de formation en Afrique du engagé des moyens parti¬ assurer le maintien des écoles, Sud et au Brésil. Et si la volon¬ culiers pour faire face à permettant ainsi à des milliers té de venir en aide des Suisses la situation catastro¬ 1997, pour atteindre la somme d'enfants de continuer à suivre continue d'être ce qu'elle est, phique en Corée du de 17,36 millions de francs. Si un enseignement régulier. nul doute que ces projets pour¬ Nord, où les enfants l'on ajoute à cette somme la Pour des raison financières, les ront être menés à bon port! souffrent de carences vente des articles, les rentrées écoles de la province de Bara¬ alimentaires graves. Au d'argent ont passé de 25,71 banki (fondées par des UNICEF chapitre de ce qui ne millions en 1996 à 28,49 mil¬ membres des castes les plus et VN saurait attendre: il y au¬ lions en 1997 - soit une aug¬ rait aussi à soutenir fi¬ mentation de 2,78 millions de nancièrement des projets francs. de formation dans divers La situation de plusieurs cen¬ pays. taines de milliers d'enfants en Corée du Nord a été particuliè¬ rement préoccupante en 1997; En 1997, UNICEF Suisse a pu en effet, à la suite de deux remplir son rôle de défenseur inondations et d'une période de l'enfance en détresse avec de sécheresse, ces enfants ont efficacité, ainsi que le montre souffert de graves carences le Rapport annuel qui vient de alimentaires. Nombre d'entre paraître. Les appels du Fonds eux ont été affaiblis au point des Nations Unies pour l'en¬ de ne plus pouvoir se tenir sur fance ont en effet amené la po¬ leurs jambes... L'UNICEF, pulation suisse à faire des dons grâce au soutien de la popula¬ exceptionnels au cours de tion suisse, leur a apporté une l'exercice 1997. Ceux-ci (d'un aide d'uruence non nésli- montant de 13.07 millions de francs en 1996) se sont accrus Offrons une éducation aux en¬ de 4,29 millions de frans en fants. PHOTOS UNICEF

24 Vos origines

Dessibourg,

de Sybourg,

Desybourg

Cette famille est mentionnée Certains rameaux se sont gouverneur et syndic; Boni- à Saint-Aubin dès 1300. Par établis à l'étranger. Ainsi face (+ 1801), chapelain de la suite on y trouve Pierre et Jean-Claude fut libéré de sa Saint-Aubin, puis vicaire de Girard Desibor en 1435, bourgeoisie de Saint-Aubin Nuvilly; Jacques-Antoine Udriset Desiborg en 1541 et en 1961 pour pouvoir être (1769), greffier, notaire, juge Albin de Sybor en 1546. naturalisé en France et Véro¬ au tribunal de la préfecture Ce patronyme nous indique nique (1848) s'établit à Ro¬ de Montagny et membre du que cette famille serait origi¬ me. En 1985 Paul Dessi¬ Grand Conseil; François naire du lieu «En Sibourg», bourg tenait un restaurant à (1804), caporal au service de situé à Saint-Aubin. Ce nom New York. Naples de 1826 à 1830; Jules de lieu viendrait de l'anthro- (28. 02.1861 -09. 10. 1923), ponyme germanique féminin Quelques personnages prêtre, vicaire à La Chaux- Sigeburgis. Au fil des siècles Parmi les nombreux person¬ de-Fonds en 1888, profes¬ on rencontre différentes gra¬ nages de cette famille nous seur en 1890, puis directeur phies pour ce nom: Dessi- avons relevé: Jacques, mem¬ de l'Ecole normale à Haute- bourg, de Sybor, de Sybour bre du clergé de Bulle en rive en 1895 et enfin direc¬ alias Grassod, Desibourg, Variante 1: 1602 et curé de Bottens en teur au Séminaire diocésain Desibor, etc... «De gueules à une aigle d'or 1627; Jean-François (+ en 1923; André (1915, +), li¬ posée sur un .. ?.. d'argent» 1773), notaire et curial de cencié en sciences de l'Uni¬ Leurs armoiries (Vers 1828-1846) Saint-Aubin et Delley, puis versité de Fribourg, com¬ mandant de corps et professeur ETH. De Saint-Aubin, la famille Aujourd'hui ils sont repré¬ s'est divisée en différentes sentés, entre autres, par branches et rameaux qui sont Claude, docteur en médeci¬ aujourd'hui bourgeois de ne, spécialiste FMH en neu¬ Saint-Aubin, Chancy, Genè¬ rologie à Fribourg; Jean- ve, Rueyres-les-Prés, Cudre- Marcel, agriculteur à fin, Villars-le-Grand (1541), Saint-Aubin; Joseph, doc¬ Epagny (1548), Payerne teur ès sciences à Fribourg; (1785), Chancy (1930), Ge¬ Patrick (1968), ébéniste à nève (1934), Rueyres-les- Genève; et Biaise, ingénieur Prés (1943) et Forel (1943). ETS à Saint-Aubin. Certaines branches, au¬ jourd'hui éteintes, furent «De sinople à deux losanges ressortissantes de Bulle Variante 2: affrontés de gueules et ac¬ (1326), Payerne (1444) et «D'argent à la herse (ou à compagnés de deux étoiles Villarvolard (1472); toute¬ une barrière de sable, au d'argent, l'une en chef et fois il est possible que les chef de sable chargé d'une l'autre en pointe» Dessibourg de Bulle aient eu étoile d'argent» (1731) une origine différente. (Vers 1800) B. de Diesbach Belleroche

25 11 La Grandvillardi ne ILLUSTRE Haute Gruyère

a grandit

Samedi 26 septembre prochain, la belle course de l'Intyamon va franchir un nouveau cap, puisque le nouveau par¬ cours a prévu une traver¬ sée inédite dans le village médiéval de Gruyères. Nous en serons à la 9e édition. Chaque année aux portes de l'autom¬ ne, Grandvillard se met à l'heure du Mountain Bike et ce village si ty¬ pique, que certains militaires connais¬ sent bien, a su s'im¬ poser comme un Des chemins sinueux pour les passage annuel pri¬ participants. vilégié des passion nés de VTT.

Open Bike en Haute Gruyère, la santé!

Un comité d'anciens tout neuf! Proche des populaires C'est l'équipe de base que l'on Petit passage dans le village L'infrastructure centrale que retrouve à la tête de l'Open Bi¬ de Gruyères. j les habitués connaissent reste ke de Haute Gruyère, celle qui en place, il y aura une belle a donné l'impulsion à ce qui animation comme toujours à ne devait être en 1990-1991 Grandvillard, mais la course qu'une animation complémen¬ principale sera modifiée par taire aux mordus de ski de l'adjonction de la boucle fond qui, par manque de neige, supplémentaire traversant devaient par la force des Gruyères. Les finances d'ins¬ choses découvrir que le vélo criptions ont été aussi revues à de montagne est un sport telle¬ l'attention des populaires, ce ment populaire. Les Daniel qui ne déplaira pas du tout aux Raboud, Francis Maillard et petites bourses. L'horaire éga¬ consort ont retrouvé le virus lement plus convivial permet¬ pour prendre les commandes tra une remise des prix plus tôt du bateau Grandvillardine et afin que ceux venus de plus déjà comme par enchantement loin puissent encore discuter le les bonnes idées fusent: «Et si coup bien après la proclama¬ l'on passait par le Village my¬ tion des résultats, dans une thique de Gruyères»? Il n'en ambiance détendue et cordia¬ fallut pas plus pour que la le. Déjà les anciens-nouveaux Grandvillardine retrouve une dirigeants de l'Open Bike de deuxième vigueur, elle qui Haute Gruyère savent que leur longtemps a fait partie inté¬ course sera un succès et se grante de la coupe Wheeler, préparent aussi à fêter le jubilé avec à la clé des vainqueurs du 10e pour 1999. d'envergure d'Outre-Sarine. Ch. Perler

26 Le céleri,

dél icieux

Qu'est le céleri? Dominique Gapany, gérant et chef de cuisine du restaurant Le céleri, cette plante bisan¬ «La Chope» à Fribourg, est inspiré par la cuisine convi¬ nuelle de la famille des om- viale: notamment en hiver la cochonnaille, spécialité de la bras¬ bellifères possède des racines serie, en automne la chasse, au printemps les asperges et salades fribreuses et charnues, des et, en été, on lui confère une renommée pour les plats proven¬ feuilles divisées ainsi que de çaux. Tous ces mets sont accompagnés de succulents crus d'ori¬ larges pétioles, creusés en gines française ou suisse. La brasserie très accueillante est déco¬ gouttières. Historiquement rée par des peintures ainsi que par une mosaïque originale de utilisé dans sa forme sauvage Jacques Césa, artiste fribourgeois, représentant l'enseigne du par les Romains, il a été amé¬ restaurant: une chope. Dans cette ambiance chaleureuse de la lioré pour les cultures dès le brasserie «La Chope», en hiver, la cuisine est bourgeoise alors XVIe siècle. A l'heure actuel¬ qu'en été elle dénote des origines italiennes, voire du sud-ouest le, le céleri compte plusieurs de la France. Rencontre de «Fribourg Illustré» avec ce jeune types de variétés: le céleri-ra¬ chef, gruérien d'origine et père de famille, à propos d'un ombel- Dominique et Denise Gapany gè¬ ve, le céleri maraîcher, le céle¬ rent avec adresse, depuis trois lifère: le céleri. ri à côtes et bien d'autres ans le Restaurant-brasserie «La sortes encore. De plus ce légu- Chope».

Magret de canard parfumé à la braise de romarin, céleri-rave

et tubercule en purée et jardinière de légumes

4 personnes Assaisonner de sel et poivre 20 minutes de cuisson, ajouter Accompagner d'une jardinière les deux côtés des magrets. les pommes de terre et pour¬ de légumes. Faire saisir le magret côté suivre encore 20 minutes. Magret de canard graisse dans la moitié du beur¬ Egoutter. Passer au moulin à Bon appétit! ■ Deux magrets de canard du re, laisser mijoter uniquement légumes. Incorporer le beurre sud-ouest de la France du côté graisse de façon à ce et la crème fraîche et fouetter d'environ 450 g que le magret cuise à 90% sur bien pour obtenir une purée lé¬ Vins d'accompagnement: ■ 50 g de beurre sa graisse uniquement (envi¬ gère. Saler légèrement et poi¬ - Château Pignon de M. Reynaud ■ 1 belle branche de romarin ron 6 à 7 minutes à feux doux) vrer. Dresser avec un sac à - Syrah valaisanne de la mai¬ frais puis retourner juste 30 se¬ douille. son Mauron ■ Sel et poivre. condes avant de retirer et lais¬ ser reposer environ 5 minutes au four à 80°. Purée de céleri-rave Ciseler finement le canard et ■ 300 g de céleris-raves dresser en éventail. Au mo¬ ■ 250 g de pommes de terre ment de servir, mettre le feu à ■ 40 g de beurre la branche de romarin. Servir ■ 30 cl de crème fraîche immédiatement, la branche en ■ Sel et poivre braise sur le plat.

Purée de céleri Magret de canard Eplucher les céleris et les Inciser la graisse jusqu'à la pommes de terre, puis les cou¬ chair en procédant avec un pe¬ per en quartiers. Mettre les tit couteau et de manière à des¬ céleris dans une casserole siner un damier. d'eau bouillante salée. Après

27 me contient une multitude de de canard parfumé à la braise vitamines: A, B et C ainsi de romarin, céleri rave et tu¬ qu'une quantité de sels miné¬ bercule en purée» (recette pro¬ raux et d'oligo-éléments tels posée et détaillée). D'autres que le fer pour le sang, le cal¬ spécialités crues, telles que jus cium pour les os, le magné¬ ou crudités sont possibles et sium et le phosphore pour les remarquables. Mais quelle nerfs, etc. A vrai dire, on ne merveille, le céleri préparé en compte plus ses propriétés. Il purée, comme celle de purifie le sang, élimine les pommes de terre, en accompa¬ ACTIVE SECURITY SERVICES toxines et il est conseillé gnement d'une viande. Alors, Centrale de réception d'alarmes Systèmes de surveillance vidéo contre la goutte, la rétention en branche, cru, cuit, en purée, Installations systèmes d'alarmes Systèmes contrôle d'accès Conseils en sécurité d'eau, la fatigue générale et râpé le céleri ravi de plus en bien d'autres maux en géné¬ plus le palais des plus fins i\ini il icoi ! i ral. connaisseurs! i luurcnu i

En cuisine, simplement divin! Vanessa Nobel IDERL POUR RPPRRTEHErtTS. VILLRS. Non seulement purificateur en BURERUX ET PETITS COMIERCES profondeur de tous les organes vitaux, le céleri est inimitable HOME-ALARM dans le bouquet garni, pour parfumer un potage, un riz ou IIÏSTRLLRTIOIÏ D'Ufl SUSTEflE D'RLRRflE une sauce. Dominique Gapa- Restaurant «La Chope» RUEE TRRHSF1ETTEUR TELEPHONIQUE. ny, passionné de cuisine et de Dominique et Denise Gapany Route de Tavel 4 sports en plein air nous FR5 B490.-VA conseille quelques spécialités 1707 Fribourg à base de ce légume santé: Tél. 026/481 29 29 «Un fonds de veau, bouquet Tel. (Fribourg) 026 323 39 49 garni», un «carpaccio de boeuf» ou encore un «magret TEL. (NEUCHÂTEL) 032 721 12 21

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Le Marché Centre Primo de Broc:

précieux mélange de convivialité

et d'originalité

La famille Hornung a inau¬ guré en septembre les nou¬ veaux locaux de son maga¬ sin d'alimentation. Ancien¬ nement situé au centre de Broc, celui-ci se retrouve un peu à l'écart du village, ce qui n'a pas empêché aux ha¬ bitués de répondre présent. Car si le commerce attire une fidèle clientèle, c'est bien par l'accueil chaleureux des patrons et du personnel. En effet, François Hornung se déplace volontiers pour des livraisons à domicile. De plus, le magasin recèle des spécialités toutes citadines Le commerce de la famille Hönning où régnent chaleur et convivialité avec son bar à café. Et sa sta¬ tion service «permet à Mon- ! sieur de faire le plein, pen- propriétaires en exploitant le dises. En plus de cela, Berna¬ de père en fils puisqu'Alain, i dant que Madame remplit le matériel rattaché au lieu. dette Hornung fait de la 14 ans, flirte déjà avec une caddie». Ou le contraire, Ainsi le mobilier de la récep¬ télé! Depuis le début de toute autre passion, celle de tiens! Mais ce qui donne un tion est devenu un bar amé¬ l'année, elle est devenue la musique. Et le premier CD charme particulier à l'en¬ nagé, une aile du garage speakerine de charme pour du groupe gruyérien «The droit. ancien garage Dusa, s'est transformée en entrepôt un spot publicitaire des ma¬ Darks» fait toute la fierté de c'est le trésor d'ingéniosité facile d'accès pour le dé¬ gasins Usego. Mais le com¬ son père... qu'ont déployé les nouveaux chargement des marchan¬ merce ne se transmettra pas Martine Leiser

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29 Hi Essai de la nouvelle ILLUSTRE Automobile «Polo Variant»

Avec la nouvelle Deux moteurs multipoint de Lorsque «davantage et Polo» appuie-tête réglables, ce qui re¬ «Polo Variant», li¬ 1,6 litres de cylindrée dispo¬ s'associent présente un gage de voyage vrable en Suisse depuis dé¬ sant de 75 ch ( voiture testée) «Polo Variant» c'est aussi da¬ sans fatigue. Et, finalement, la but 1998, VW cherche à ainsi que de 100 ch, viennent vantage de modularité. Par ce¬ «Polo Variant» associe «da¬ nouveau à étendre sa série parfaire la palette d'offres des la, on parle d'une galerie adap¬ vantage de sportivité (équipée séries de petites voitures. moteurs à benzine. De plus, il table aux besoins et d'une de très jolies jantes en alliage) Ce nouveau break cinq ne faut pas oublier le moteur banquette rabattable, qui vous et de sécurité» ! portes vient parfaire l'offre 1,9 litres de 90 ch, très flexible garantissent plus de possibili¬ de la Polo, à un prix plus et surtout fort économique! tés de transport. Ce break re¬ Vanessa Nobel que léger! «Fribourg Illus¬ présente également «davantage tré» l'a soumise à un test et Particulièrement de confort», par ses sièges et Photo Amag Import voici ce qui frappe particu¬ sécurisante! lièrement concernant cette L'intérieur tout comme la car¬ Polo: modularité, confort, rosserie de cette Volkswagen sécurité et sportivité! plaisent énormément par la place, l'espace qu'elle offre et La «Polo Variant» est dispo¬ pour le volume bagages de nible en quatre différentes mo¬ grandeur variable. De plus, elle torisations ainsi qu'avec une est richement équipée comme boîte à cinq vitesses de série. d'ordinaire. Direction assistée, Le premier modèle de la gam¬ antidémarrage, parre-chocs de me Polo correspond à un mo¬ la couleur de la carrosserie, etc, teur 1,4 litres à injection multi¬ font en outre partie de l'équipe¬ point d'une puissance de 60 ch. ment de base.

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l'île des contrastes

L'origine du nom de l'île: Céphalonie est la plus «Céphalonie» grande et la plus En fait il existe beaucoup de montagneuse des îles Io¬ points de vues sur l'origine du niennes. D'une étendue de nom de l'île. Le point de vue 688 km2, elle se situe au prédominant est que le nom sud de Lefkada et d'Ithaki vient de «Kéfalos», roi my¬ et au nord de Zakynthos. thique. Il existe également une Les quelques minuscules autre vue, celle que, «Cépha¬ plaines se trouvent dans les lonie» est la plus grande des régions de Kranea, Sami, îles Ioniennes, dont elle repré¬ Livadio et Paliki. Céphalo¬ sente la tête, ce qui signifie en nie est également appelée grec «kéfali». Et, finalement il l'île des contrastes. En ef¬ existe une dernière vision, fet, elle possède des plages c'est-à-dire que «Céphalonie» calmes (Myrtos en particu¬ serait à l'origine du nom du lier) situées à l'abri du peuple ancien «Kéfallines» ou hôtels particuliers imposants, endroits intéressants: char¬ vent, elle est verdoyante «Kéfallani». Les suppositions tous dotés d'une décoration mants clochers d'églises, de mais elle détient également sont vastes, mais elles existent extérieure exquise ainsi que style de «Céphalonie», sans des côtes abruptes qui pro¬ et perdurent... d'un intérieur de très bon oublier le musée archéolo¬ voquent le vertige. Quant goût. Actuellement on peut gique, le musée d'art populai¬ au climat, il est en principe Les endroits à découvrir encore y visiter de nombreux re et la Bibliothèque. tempéré avec des caracté¬ ristiques du climat dit «mé¬ Argostoli, capitale de Recette diterranéen», où l'été est «Céphalonie» Pelez les pommes de terre et «Psari sec et l'hiver doux et plu¬ Argostoli, est l'une des plus les oignons. Coupez-les en vieux. Visite de cette île anciennes et pittoresques rondelles de 2 mm d'épais¬ aux mille facettes et de ses villes de Grèce. Elle est égale- seur. Coupez les tomates en environs... mement la capitale de «Cé¬ plaki» rondelles. phalonie» depuis 1757. Avant le tremblement de terre de Préchauffez le four à 220°C, 1953, la ville possédait des 6 personnes thermostat 6, four chaud. Dans un grand plat à four, étalez les Préparation 45 min pommes de terre. Salez et poi¬ vrez. Fiscardo, port le plus septentrional de l'île. ■ 1 daurade grise de 2 kg PHOTO OFFICE DU TOURISME DE FISCARDO ■ 1 kg de pommes de terre Incisez la daurade de trois en¬ ■ 4 tomates tailles profondes sur chaque ■ 3 oignons face. Salez et poivrez. Posez- ■ 0.5 dl d'huile d'olive la sur les pommes de terre. ■ 0.5 dl d'eau Recouvrez la daurade de ron¬ ■ 3 citrons delles de tomates et d'oignons. ■ Sel, poivre, origan, Arrosez avec l'huile d'olive et 2 feuilles de laurier le jus de citron. Versez l'eau sur le côté du plat. Café-Restaurant Grec «Les Maréchaux» Cuisez dans le four 45 mi¬ P. Ioannou nutes. Vérifiez la cuisson des Rue des Chanoines 9 pommes de terre qui doivent 1700 Fribourg être fondantes. Tél. 026/322 33 33 Servez chaud.

31 Ithaque, la plus petite île aux lieux les plus pittoresques de la mer Ionienne de l'île, ils sont nombreux. Les D'une superficie de 96 km2, plus enchanteurs sont le villa¬ elle se situe au nord-est de ge de «Vathi», chef-lieu «Céphalonie» dont elle est sé¬ construit au cœur de la baie parée par un détroit de 3 à 5 encastrée et «Frikès», petit km de large. Il s'agit non seu¬ port situé à 21 km de Vathi. lement de la patrie légendaire d'Ulysse, mais aussi d'une île Fiscardo, ville au charme fou! montagneuse assez verdoyan¬ Fiscardo est une petite ville te et possédant une côte très avec le port le plus nordique découpée par de magnifiques de «Céphalonie». Son nom criques encastrées. Ithaque est provient de la déformation de une île calme et historique, qui l'aventurier «Robert Guis- possède quelques infrastruc¬ card», chef des Normands qui tures touristiques, des baies mourut à «Céphalonie» pen¬ PARIKOS pittoresques bordées d'eau dant sa dernière invasion en limpide, et ceci à seulement 1085. Un village à découvrir, une petite heure de bateau de plein de charme, ayant gardé REISEN l'île de «Céphalonie». Quant sa couleur locale!

Conseils pratiques Das umfassende Ferienangebot in Esco Reisen/Parikos Reisen, organisateurs pour la Grèce, pro¬ Griechenland und auf Zypern. posent des offres spéciales sur l'île de «Céphalonie» jusqu'au 24 septembre prochain. Vol avec Olympic Airways au départ Kataloge, Informationen und Reservationen in Ihrem Reisebüro oder direkt bei de Zurich via Athènes (du lundi au jeudi), première nuit à Parikos-Reisen in Basel Athènes à l'Hôtel Phénix, puis à l'Hôtel Cephalonia Palace à Xi Lixouri ( catégorie A), en chambre double, demi-pension, 061/277 277 8 tous transferts et taxes d'aéroports inclus, au prix de Fr. 1433.- pour une semaine et Fr. 1811.- pour deux semaines par personne. A partir du 25 septembre et cela jusqu'au 8 oc¬ tobre, le prix pour une semaine est de Fr. 1556.- et pour deux NOUVEAU DANCING semaines Fr. 1962.-. Pour tous renseignements, s'adresser à MOTEL Le premier établissement Esco Reisen/Parikos Reisen, Dufourstrasse 9, 4010 Bâle, tél RESTAURANT .LA POULARDE du canton ouvert 061/277 27 78. 24/24 et 7/7 IROMONT 026/652 27 211

POTERIE POUR ENFANTS Congé pendant les vacances et jours fériés Septembre Age minimal: avoir commencé l'école enfantine 3 enfants au min. pour qu'un cours ait lieu Lieu des cours: rte du Soleil 2, 1752 Villars-sur-Glâne culturel Bus n°2, arrêt Moncor Inscriptions au 026/401 35 10, Mireille Cuendet Octobre à décembre 1998 cTEstavayer-le-Lac Période du 21.09.1998 au 15.12.1998 Lundi de 16 h 45 à 18 h 15 Fr. 225.- Mardi de 10 h 15 à 11 h 15 Fr. 150.- Mardi de 16 h 45 à 18 h 15 Fr. 225.- Concours du Jeudi de 10 h 15 à 11 h 15 Fr. 150.- Jeudi de 16 h 45 à 18 h 15 Fr. 225.- «Chevalet à la Rose» Janvier à mars 1999 Du 4.01.1999 au 18.03.1999 Mêmes jours et horaires qu'octobre Mars à juin 1999 Du 12.04.1999 au 19.06.1999 Le premier concours de peinture organisé à Estavayer-le- Mêmes jours et horaires qu'octobre Lac ayant comme sujet «Estavayer-le-Lac et ses proches abords» tiendra ses assises le dimanche 13 septembre pro¬ ADULTES Octobre à décembre 1998 Période du 21.09.1998 au 15.12.1998 chain. Ce concours est ouvert à tous et sera doté de prix Mardi de 8hà10h Fr. 360.- pour tous les participants. Pour tous renseignements, Jeudi de 8hà10h Fr. 360.- veuillez vous adresser à l'Office du Tourisme d'Esta- Jeudi de 20 h à 22 h Fr. 360.- vayer-le-Lac, Place du Midi. 1470 Estavayer-le-Lac, tél. idem janvier à mars idem mars à juin 026/663 12 37. INDEX DES SALLES - PAYS GOURMAND Exclusivité A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès - Concerts - Théâtre FRIBOURG ILLUSTRÉ E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires

LIEU TEL. JOUR DE I SALLE MENU RAISON SOCIALE FAX FERMETURE|NBREPLACES I CODE SPECIALITES DU JOUR

GLANE

Iromont It. 026/652 27 21 - 1 10 à 240 places 1A-B-C- 1 Spécialités de saison Oui I 1 Restaurant de la Poularde |F. 026/652 14 72 | N-S ■SIVIRIEZ IT. 026/656 13 31 1 30 à 250 places [ A - B - C - 1 Spécialités de saison, [Auberge du Lion-d'Or [F. 026/656 16 62 Lundi [ E-N-S |menu traditionnel et gastronomique Oui 1

VEVEYSE

ILECRET |T. 026/918 5142 | I Hôtel de la Croix-Fédérale F.- Lundi | Jusqu'à 300 places | Jambon de campagne Oui

GRUYERE

CHARMEY T. 026/927 62 62 - Jusqu'à 260 places A-B-C- Suggestions gastronomiques Oui 1 Hôtel Cailler F. 026/927 62 63 E-N-S CRÉSUZ T. 026/927 12 86 Mardi, Jusqu'à 250 places A-B- Tournedos Vieux-Chalet Oui 1 Hôtel du Vieux-Chalet F. - sauf juillet-août C-N ÉCHARLENS T. 026/91515 15 Dimanche soir 1 | 120 places I Cuisses de grenouilles Oui Auberge de la Croix-Verte F. 026/915 17 70 et lundi v.v Spécialités de saison GRUYÈRES T. 026/921 83 00 Dimanche soir et lundi 200 places A-B-C- Suggestions gastronomiques Non Hostellerie St-Georges F. 026/921 83 39 Fera, annuelle déc.-fév. E-N-S MORLON T. 026/912 71 58 Mardi 10 à 120 places A-B- Filet de sandre du lac Oui Café Gruyérien F. 026/912 16 84 Accès chaise roulante N-S SALES T. 026/917 81 12 Lundi Jusqu'à 250 places A-B- Petit menu gastronomique Oui Hôtel de la Couronne F.- N-S VUADENS T. 026/919 60 63 - 10 à 200 places A-B-C- Fondue 10 fr. - Pizza dès 5 fr. Oui Chalet des Colombettes F. 026/919 60 69 E-N-S Buffet au fil des saisons dès 35 fr.

S ARINE

A-B-C- Steak sur ardoise FARVAGNY T. 026/411 11 30 Mercredi 60 à 500 places Oui Restaurant du Lion-d'Or F. 026/411 11 45 E-N-S Baisse de prix A-B- Fondue bourguignonne Oui LOSSY T. 026/475 12 44 100 places Café-Restaurant Le Sarrazin F. 026/475 42 44 - N-S à volonté sur demande T. 026/439 93 53 A-B-C- Buffet (campagnard) dès 35 fr. MARLY - 10 à 140 places Oui Hôtel-Rest. Croix-Blanche F. 026/439 93 50 E-N-S Service traiteur ■ Crevettes à l'espagnol A-B-C- Röstis TREYVAUX T. 026/413 11 53 Lundi 20 à 300 places Oui Auberge-Rest.-Pizzeria-Bar F.- E-N-S 30 sortes de pizzas ENVIRONNEMENT VOYAGE

«La forêt» Florence, cité étrusque

et colonie romaine... Jusqu'au 20 septembre pro¬ chain, le Musée d'histoire na¬ turelle de Fribourg vous pré¬ sente sa nouvelle exposition temporaire sur le thème de «La forêt». Cette exposition composée de 2466 photogra¬ phies a pour but de montrer dans leur splendeur et sous tous leur aspects les plantes, les animaux et les humains. Ce n'est Une bonne leçon de sensi¬ qu'au XlIIe bilité à la richesse, mais siècle que aussi à la fragilité, des mi¬ Florence de¬ lieux forestiers! vient com¬ mune, puis Exposition jusqu'au 20 république et septembre prochain, au qu'elle com¬ Musée d'histoire natu¬ mença à s'en¬ relle à Fribourg, ouvert tous richir et deve¬ les jours de 14 h à 18 h. nir ainsi un Filtrée libre. centre interna- la peinture florentine, mais tionnal de culture. Berceau de aussi par l'élégance et la vie la Renaissance, Florence commerçante qui fourmille rayonnera rapidement i dans dans les rues et ruelles de la toute l'Italie grâce aux oeuvres ville d'art et d'histoire! d'artistes de renommée tels que Dante, Boccace, Giotto, Pour tous renseignements, EXPOSITION Donatello, Léonard de Vinci et veuillez consulter Géo-Décou¬ bien d'autres encore. Le voya¬ verte. spécialiste des voyages Musée de Pully geur sera subjugué et enchanté en Italie, 12-14 Rue des Cen¬ non seulemnent par les chefs- driers, 1211 Genève, tél 022/ d'œuvre de l'architecture et de 716 30 (X)

MUSIQUE

«La Traviata» géniaux, témoins de différentes La fameuse marque de CD époques, les CASCAVELLE vous convie à artistes rete¬ découvrir les plus beaux airs nus sont des de la Traviata, qui fut applau¬ personnages die par quelques 40000 spec¬ Jusqu'au 25 octobre prochain, de renom: tateurs lors du 3e Festival le Musée de Pully présentera Marius Bor- d'opéra d'Avenches 1997. l'exposition «Collections», un geaud, Raoul Domenjoz, Vio¬ Avec ce CD revivez les mo¬ magnifique éventail de ri¬ lette Milliquet et bien d'autres ments les plus forts de ce fes¬ chesses artistiques régionales. encore. tival. Au programme: enchan¬ Cette exposition permet de dé¬ tement de vos oreilles par la couvrir des sélections desti¬ Une exposition à découvrir de merveilleuse musique de Gui- Un produit disponible chez nées à la postérité. Créateurs toute urgence! seppe Verdi ! Disques Office à Fribourg.

Page réalisée par Vanessa Nobel 34 ★ ★ ★ ★ 11 Peinture ILLUSTRE

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Les monts colorés

du peintre Baroncell

Ê a montagne du Cailler» a décor qui s'achève en un flamboiement Rime, Cesa etc. Né à Savona en Italie, M-^Jde quoi susciter des pen¬ solaire sur le Moléson. L'aboutissement l'artiste Massimo Baroncelli vit à La sées gourmandes. Mais elle n 'a rien du cycle d'une nuit s'esquisse devant un Tour-de-Trême où depuis vingt-trois ans d'une montagne coiffée de neige en superbe lever de soleil. il manie l'art des couleurs. A l'occasion chocolat. Sous cette appellation se La division en triptyque, imposée par les de l'inauguration de sa peinture murale, cache une peinture monumentale contingences techniques a été exploitée le peintre expose une quinzaine d'es¬ imaginée par l'artiste Massimo dans l'oeuvre de l'artiste. La peinture re¬ quisses et de maquettes qui permettent Baroncelli, qui aura cet automne les couvre une découpe de plâtre, d'où sa de suivre l'évolution de son travail. honneurs du Musée Gruérien. Cette forme déterminée à l'avance, qui barre Celles-ci seront exposées jusqu'au 20 création haute en couleurs est à dé¬ l'espace entre deux pièces vitrées. Cette septembre alors que «la montagne du guster jusqu 'au 20 septembre au res¬ découpe a été installée lors de l'agran¬ Cailler» sera présente encore deux ans taurant de l'Hôtel Cailler à dissement du restaurant et pour des rai¬ dans le restaurant, avant d'atteindre son Charmey. sons de sécurité, il a été exclu de l'ôter. sommet sur les paliers de l'hôtel... L'hôtel a décidé de la confier aux mains d'artistes fribourgeois dont Reichlen, Martine Leiser

Le coup de pinceau de Baroncelli honore la montagne. Le peintre gruyérien n'a pas économisé son capital d'idées. Après avoir participé à de nombreuses expositions telles que les «Anges» au Musée Gruérien à Bulle, «les tarots» et «le zodiaque» au château de Gruyères, il revient avec une nouvel¬ V le création originale. Inspirée du cirque montagneux qui entoure l'Hôtel Cailler, l'artiste offre une palette de couleurs et un coup de pinceau qui honore la mon¬ V tagne. Dans ce paysage stylé s'entrecroi¬ sent les éléments d'une Gruyère pleine de contrastes où l'on découvre l'eau et la roche dans un jeu de reflets, la chaleur persistante que distillent les tons oran¬ gés, le froid du bleu et blanc. Cette iftt oeuvre que l'artiste a voulu façonner à la v manière d'un livre, nous plonge dans un 1 È', â%t

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Hôtel Cailler - CH-1637 Charmey (Gruyère) Site internet: www.hotel-cailler.ch Tél. 026/927 62 62 - Fax 026/927 62 63 E-mail: [email protected]

35 directeur

à Leysin!

mFI m eux mois après l'accord de gestion passé entre le Centre Inter¬ national de Glion et Hosta - ayant pris effet le Ier juillet dernier - Monsieur Benoît SAMSON occupe, le poste de directeur de l'Ecole de HOSTA à Ley¬ sin, dès le 1er août dernier. Cet accord doit permettre à l'Ecole de bénéficier du sa- voir-faire de Glion en ma¬ tière de marketing et d'un complément d'études au niveau «Bachelor of Science». Ainsi, les diplô¬ més de HOSTA pourront rejoindre le cycle supé¬ rieur des études du CIG à Bulle-en-Gruyère.

Benoît Samson, directeur de Hosta depuis le 1" août dernier. PHOTOS: ECOLE DE HOSTA

L'Ecole de Hosta à Leysin. avec, notamment, la tés d'expertise pour l'industrie Un directeur de qualité présence de deux des voyages et du tourisme. Monsieur Benoît Samson, âgé autres écoles: une ja- Les récents changements poli- de 40 ans, est diplômé de ponnaise et une amé¬ tico-économiques entraînent l'Ecole hôtelière de Lausanne ricaine, créant ainsi une une mobilité croissante des et possède une carrière inter¬ dynamique pour la région. personnes et des biens, favori¬ nationale. Il a notamment diri¬ l'n peu d'histoire Créé en 1962, le CIG, a pour sant ainsi le développement gé durant quinze ans plusieurs Fondée en 1959, l'Ecole hôte¬ objectif de former les nou¬ hôtelier et touristique à travers hôtels de renom, comme par lière HOSTA dispense un en¬ velles générations de cadres le monde. C'est pourquoi le exemple le Grand Hôtel Ex¬ seignement sur trois ans, en supérieurs pour une industrie CIG a décidé de renforcer sa celsior de Territet. Il apportera anglais, alliant théorie et pra¬ en constante évolution et à position de leader, en augmen¬ un nouveau souffle au centre tique, atout indispensable dans haut potentiel de développe¬ tant sa capacité, se rappro¬ de formation. l'industrie hôtelière et touris¬ ment: l'hôtellerie et le touris¬ chant ainsi de l'Ecole Hôteliè¬ A l'occasion de sa nomina¬ tique. me international grâce à un re de Lausanne. Le nouveau tion, Benoît Samson déclare HOSTA, possède un environ¬ programme de formation sur 6 CIG groupe sera constitué de avoir comme principaux ob¬ nement favorable au futur dé¬ semestres. 875 étudiants répartis sur les jectifs la mise en commun de veloppement souhaité, une Son département Consulting, campus de Glion, Bulle et à compétences et la construction image de station sportive et un basé au Glion Management HOSTA! d'une synergie gagnante. rayonnement international Centre à Bulle offre des activi¬ Vanessa Nobel

36 Swissaid fait son tour

du monde en Helvétie...

A l'occasion de son cinquantième anni¬ versaire, Swissaid est par¬ tie à la rencontre des habi¬ tants du pays. En escale le 31 juillet dans la capitale fribourgeoise, l'associa¬ tion a planté son Palais du Monde itinérant en forme de coquille d'escargot sur la Place Georges-Python, théâtre représentatif d'une quantaine de chômeurs en pro¬ neuf pays d'Asie, d'Afrique et avant de rallier la suite des vaste exposition itinérante a gramme d'occupation. Une d'Amérique latine. Elle prête dix-huit villes prévues au fait son chemin, réunissant des formidable occasion pour main forte aux paysans, aux programme. Rencontre cultures venues des quatre chaque citoyen, explique groupes de femmes ainsi qu'à avec cette jubilaire aux coins du globe. En escale dans Giancarla Zanetti, responsable diverses petites organisations senteurs de tour du monde, la capitale fribourgeoise, l'as¬ de la section suisse allemande, locales dont elle stimule l'ini¬ en visite dans sa huitième sociation humanitaire a posé de partager un moment festif tiative. Afin que les popula¬ ville-étape. sa coquille multiculturelle du¬ avec des artistes d'ici et tions du Tiers-Monde assurent rant trois jours, puis a repris la d'ailleurs. L'opportunité est le maintien de leur cadre de Le «Palais du Monde» a com¬ route pour rallier les dix-huit aussi de présenter le travail de vie, elles sont soutenues par me un goût de conte oriental et villes de Suisse prévues à son Swissaid. En effet, depuis cin¬ des projets qu'elles initient Mille-et-une-nuits de rêves. programme. L'organisation de quante ans, la fondation privée elles-mêmes. C'est que Swissaid doit accu¬ cette ballade, qui a débuté au apporte un soutien aux peuples Entre panneaux d'informa¬ ser cette année son demi-siècle mois de mai et qui se termine¬ les plus défavorisés. Ainsi tions et gradins, la scène fri¬ d'existence! L'idée de trans¬ ra en octobre, repose sur l'en¬ l'organisation helvétique est bourgeoise a accueilli une di¬ former un palais de toiles en gagement de plus d'une cin¬ aujourd'hui présente dans versité de spectacles aux rythmes des couleurs du mon¬ de. Les quatre saxophonistes du groupe «Safe Sax» en fu¬ rent la spécialité locale. Le Pa¬ lais du Monde de Swissaid de¬ vint durant trois jours la latitude qui mêla le connu à l'inconnu, éveilla l'intérêt pour l'autre et montra que la peur et la méfiance peuvent fa¬ cilement céder la place à la créativité et à l'ouverture. Do¬ minique de Buman, syndic de Fribourg, conclut lors de la soirée d'ouverture «que grâce à Swissaid notre pays peut continuer d'espérer dans son rôle phare, celui de la dignité humaine»... Martine Leiser

Un souffle unique pour les quatre saxophonistes du groupe «Safe Sax». PHOTO FOURNIE PAR LE GROUPE

37

l'Hôpital Paler sV %/?* A 8 vous présentent ,4

><•/

Jade, Juliette L die le 3 août le 12 août

D. Koker et M. et F. W. Eymann Dorthe

Avenches Nierlet- Les-Bois

Carmen Lucie 3ryan le 13 août le 15 août Robin le 19 août (Marie-Ang le 1Ô août B. et P. E. Fragnière et A. et P. le 13 août Mettraux 0. Charrière N.etD. Silva Lopes M. Wolf Viel et Godel Bulle Fribourg Rossens A. Viel Domdidier Marly

Patrick Jeanne Samantha le 20 août le 21 août le 23 août

V. et L. M.etE. A. Bielmannet Jaunin Clerc D. Sturny Belfaux Fribourg Cottens Benjamine Savary IIK FRIBOURG Hommage à... LLUSTRE Fille d'Alfred Murith, qui fut syndic de Gruyères de 1893 à 1908 et décéda en 1914, Benjamine, née en 1906, resta au domaine Paul Thalniann familial avec sa maman Félicie, ses quatre FRIBOURG frères et sa sœur, tout en travaillant à la fa¬ brique de chocolat Cailler durant vingt-cinq Enlevé à l'affection des siens à l'âge de 80 v ans. ans, Paul Thalmann, dit Pauli, tut toute sa En 1932 elle vint s'établir à Broc avec son mari, Raymond Savary, vie durant un passionné de musique. Après qui occupait alors la fonction de gérant des coopératives. Dévouée, l des études à Engelberg et Fribourg, il fut minutieuse et parfaite maîtresse de maison. Benjamine était très ; responsable de l'enregistrement (droit des attachée à la Gruyère qu'elle avait profondément ancrée dans son successions) du canton de Fribourg. Avec cœur, même si elle habitait Fribourg avec sa famille depuis 1947. son épouse Germaine dont il fut le tendre époux durant 48 ans, il eut Mère de deux enfants, Eliane et Michel, ce dernier étant syndic le bonheur d'avoir trois enfants. d'Onnens, Benjamine eut le réconfort d'être entourée par eux et par Consacrant la majorité de ses loisirs au piano et à la musique en gé¬ sa sœur Sophie depuis son veuvage en 1966. Tous trois pleurent au¬ néral, il joua au sein de la Concordia, avec le Trio 54 et les Veilleurs jourd'hui cette femme exemplaire qui résidait depuis dix ans au de nuit. Il a également accompagné le Quatuor de La Roche et dif¬ Foyer Jean-Paul II. férents groupes folkloriques. Il ne dédaignait pas non plus se mettre à l'orgue d'église lors de mariages et autres cérémonies. Cocteau di¬ sait «Le virtuose ne sert pas la musique, il s'en sert». Cette maxime s'applique parfaitement à Paul Thalmann qui laisse le souvenir d'un Catherine Tinguely musicien de talent mais aussi celui d'un homme bon et généreux. MARLY

Le passage, beaucoup trop bref, de Catheri¬ Georgette Bardet-Jacot ne sur cette terre fut placé sous le signe de V1LLARS-LE-GRAND l'amour. Un mot qui résonnait juste dans la bouche de celle qui vouait une grande ten¬ Georgette s'en est allée à l'âge de 77 ans, dresse envers ses proches. plongeant sa famille dans la peine. Fille Catherine aimait la vie, et les années pas¬ d'agriculteur de Delley, elle seconda Au¬ sées au milieu des personnes qui lui étaient chères ont été marquées guste, son papa, jusqu'à son mariage avec du sceau de l'affection et de la compréhension. Ses grandes qualités Alfred Bardet en 1942. Le couple eut cinq de cœur étaient très appréciées par tous ceux qu'elle côtoyait. enfants à qui elle consacra sa vie. Elle Ht Restée célibataire, elle adorait les enfants, pour qui elle était un peu ménage commun avec la famille de son fils Jean-Jacques durant une «maman-gâteau». plus de 20 ans. Dix fois grand-maman, elle chérissait ses quatre ar- Un matin du mois de novembre de l'année dernière elle se rendit à rière-petits-enfants. Aimant la campagne, elle fut une travailleuse l'hôpital pour y subir une intervention chirurgicale qui, malheureu¬ infatigable, aidant son fils aux cultures maraîchères. sement, lui fut fatale. Elle n'avait que 36 ans à l'heure de la sépara¬ Consacrant ses loisirs à tricoter des couvertures pour les missions, à tion. jouer au loto ou à regarder la télévision, elle resta très liée avec ses Toutes les personnes qui ont eu le privilège de la connaître ne pour¬ frères et soeurs. Hospitalisée à plusieurs reprises, elle a séjourné à ront l'oublier dans leurs pensées et leurs prières. l'EMS d'Avenches avant d'être hospitalisée à Payerne où elle est décédée. Elle s'en est allée entourée de l'affection de ceux qu'elle aimait.

CHAPELLE FUNÉRAIRE DE CHANTEMERLE René Ramuz Route de Chantemerle 37A - 1763 Granges-Paccot LA ROCHE •M C'est à l'âge de 69 ans que René Ramuz a to chapelle peut accueillir quitté cette terre pour un monde dit une soixantaine de personnes assises meilleur. Ouvrier agricole durant toute sa et permet d'y célébrer le dernier adieu Vos croyances spirituelles ne s'accomodent vie. il privilégiait le contact humain. Pas¬ en toute intimité. pas d'une chapelle mortuaire paroissiale. sionné de loto, de cartes et de randonnées en Vous voulez retrouver un endroit conçu un peu montagne. René savait créer autour de lui comme à la maison, pour y vivre plus l'enthousiasme nécessaire au partage de ses hobbies. intimement Discret et plutôt réservé, il faisait preuve d'une grande amabilité les instants d'une séparation. avec ceux qui l'approchaient. Tous garderont de lui l'image d'un Pour tous renseignements sur le fonctionnement, la location homme dont la fréquentation apportait beaucoup sur le plan humain. ou une visite, contactez-nous en toute confiance à: Une courte maladie a eu raison de sa santé et l'a ravi à ceux qui l'ont Bd de Pérolles 27 -1700 Fribourg - Tél. 026/322 41 43 connu et unanimement apprécié.

39 René Kilchoer S BONNEFONTAINE ILLUSTRE Hommage à... Fils de paysan et aîné de la famille, il tra¬ f> vailla dès la fin de sa scolarité comme gar¬ çon de ferme. Ouvrier de l'entreprise Vial (-* Charpentes, il y passera son permis de Bernard Musy conduire de camion et sera de longues an¬ DOMPIERRE nées le chauffeur de cette entreprise. 11 quitta ensuite cette maison pour travailler chez sa sœur, transportant surtout Après un apprentissage de mécanicien, Ber¬ des longs bois jusqu'à sa retraite et même au-delà lors de remplace¬ nard Musy a été engagé à l'aérodrome de ments ou engagements temporaires. . « - _ --m Payerne dont il devint, quelques années plus A sa véritable retraite, alors qu'il avoisinait les 70 ans, René consacra tard, chef du service technique. Chef de beaucoup de temps aux travaux de la forêt. De caractère vif mais très groupe, spécialisé dans l'entretien et la ré- serviable et jovial, il participa à de nombreuses sociétés auxquelles il paration des Mirages III, il a oeuvré durant donna le meilleur de lui-même. Père d'un enfant, il s'est éteint en¬ 32 ans au sein des forces aériennes. touré de l'affection de ses proches alors qu'il était âgé de 76 ans. Membre de nombreuses sociétés à Dompierre (tir, musique, choeur- mixte), il joua au sein de l'équipe de football locale avant de la pré¬ sider et fonda également le ski-club dont il assuma la fonction de caissier durant 18 ans. Homme disponible et généreux Bernard ai¬ mait tout particulièrement la vie de famille et les moments passés Alexis Thürler entre amis, Dévoué, disponible et généreux il appréciait par dessus LAUSANNE tout les parties de pétanque et les instants consacrés à sa petite-fille. S'occupant de sa maison dès que son emploi du temps le lui per¬ Né à Bellegarde en 1922, Alexis était le sep¬ mettait, il menait une vie très active. Il a été ravi à l'affection des tième enfant d'une famille qui en comptait siens à l'âge de 53 ans. 10. Imprimeur de profession, il travailla dès 1959 chez Jean Genoud à Epesses et il y res¬ ta jusqu'à l'heure de la retraite en 1988. Courageux, travailleur infatigable, très dur avec lui-même mais dévoué à son entourage, il avait plaisir à parta¬ ger ses images et souvenirs de voyage, de chasse et de bricolage. Marcel Zumwald Passionné de photo, il n'avait de cesse de partager ce hobby avec TORN Y-LE-GR AND ceux qui le côtoyaient. Gravement atteint dans sa santé au début de cette année il fut hospi¬ Né en 1932, Marcel Zumwald a grandi avec talisé à deux reprises avant d'intégrer un établissement médico-so- ses 12 frères et sœurs dans la ferme la plus cial où il entreprit son dernier combat pour lequel il a souhaité rester éloignée du village d'Avry-sur-Matran côté seul. Alexis a vécu ses derniers instants à l'image de ce que fut sa Seedorf. Dans sa jeunesse, à pied ou à vélo, vie: solitaire et volontaire. Sa mdesse apparente cachait difficile¬ Marcel prêtait souvent ses services à ment une grande sensibilité et une tendresse évidente. d'autres paysans »voisinants et même à ceux des villages aux alentours. Bon chanteur, il donna de la voix au sein de la chorale villageoise pendant de nombreuses années. En 1964, il épousa Louise Andres qui oeuvra à ses côtés au train agricole. Elie Hefti Dix ans plus tard, les époux quittèrent Avry pour reprendre en fer¬ AVENCHES mage un domaine à Torny-le-Grand où ils travaillèrent jusqu'à cette année. Né à Avenches en 1920, il fit son apprentis¬ Une terrible maladie eut malheureusement raison de la santé de Mar¬ sage de boulanger-pâtissier à Bâle. C'est là cel; en quelques mois et malgré de nombreuses interventions chirur¬ qu'il rencontra Hedwige qui devint son gicales et divers traitements, sa santé déclina et Marcel s'est finale¬ épouse et tous deux eurent le bonheur ment éteint, entouré de l'affection de son épouse. d'avoir un fils et une fille. De retour à Avenches en 1947, il acheta une boulange- rie-pâtisserie qu'il exploita jusqu'en 1974. Entretemps, en 1968. il eut la profonde tristesse de perdre son épouse. Durement frappé par la maladie, il fit plusieurs séjours à l'hôpital mais avec le soutien et le réconfort de sa compagne Berthe Stern et FLEUR A FLEUR de ses deux enfants, il garda un moral d'acier. Dur de caractère mais Centre commercial doté d'une grande sensibilité, il réservait toujours un accueil chaleu¬ 1726 FARVAGNY reux. franc et amical à ses nombreux amis et connaissances. La ma¬ tr 026/411 37 86 ladie a eu raison de sa santé mais a mis fin à ses souffrances suppor¬ tées depuis plusieurs années avec une dignité et un courage OUVERT TOUS LES DIMANCHES DE 10 H À 12 H exemplaires.

40 Marie-José Berset AVRY-SUR-MATRAN Hommage à... Mère de deux enfants et épouse de Roland Berset, ancien syndic d'Avry et sous-direc¬ teur de la Banque Cantonale Fribourgeoise, Marie-José et sa famille habitaient Avry- sur-Matran depuis 1973. Membre de plu¬ Marinette Rouiller sieurs sociétés et ayant de nombreux inté¬ BROC rêts culturels, elle aimait avant tout partager ses goûts et hobbies avec autrui, autant par la participation active que par la discussion. Passant son enfance à Fribourg, elle tra¬ Durant trois années, elle s'est battue avec force contre le cancer vailla quelques temps aux Condensateurs. avant que celui-ci n'ait eu raison d'elle alors qu'elle n'était âgée que Elle avait 17 ans quand elle unit sa destinée de 52 ans. Sa famille et ses amis l'ont affectueusement soutenue du¬ à Roger Rouiller. Toute la famille partit rant cette pénible épreuve. Ils se rappelleront toujours des bons mo¬ s'établir à Fontaines (NE) où elle vécut 18 ments passés avec elle dont l'humour et la convivialité étaient ans. Elevant ses cinq enfants, elle revint en¬ contagieux. Elle aimait la vie, elle aimait les autres. Tous le lui ont suite s'installer à Broc avant de vivre quelques mois dans la ferme largement rendu. qui avait appartenu au père de Marinette à Cormérod. Marinette eut toutefois le malheur de perdre son mari en 1991. Elle ne se remit jamais de cette épreuve et perdit le goût de vivre. Sa seu¬ le distraction était de passer ses week-ends chez ses filles. Elle trou¬ vait également un peu de réconfort en compagnie de ses six petits- Sœur Ida-Georgette Maillard enfants. DE SAINT-MARTIN A tous ceux qui l'ont connue et appréciée, Marinette laissera le sou¬ venir d'une femme travailleuse et exemplaire qui aura consacré tou¬ Née en 1933, elle était la 7e enfant d'une te son énergie à sa famille. fa grande famille profondément enracinée dans la foi et engagée dans l'Eglise. A 16 t ans, elle entra dans l'Oeuvre de Saint-Paul. Sa vive intelligence et ses dons variés furent i/MÀ / mis largement à contribution: au service de l'administration à l'Imprimerie Saint-Paul, à Bar-le-Duc (France), à l'Imprimerie Saint-Paul, à Dakar (Sénégal), à CINEDIA, à Fri- bourg, à l'Imprimerie Saint-Paul, à Fianarantsoa (Madagascar) et à la charge d'Assistante générale de la Congrégation. Une pénible maladie eut raison de son courage et de son énergie. Réconfortée par la présence de Celui qu'elle a toujours cherché et aimé, elle s'endormit dans la paix. Elle était dans la 65e année de son âge et la 48e année de sa profession religieuse.

;;j tfSf Paul Berret Gaston Dougoud ' CORNOI. CMATONNAYE ? > , Décédé à l'âge de 83 ans, Paul Berret était le Issu d'une famille de cinq enfants, Gaston sixième d'une famille de huit enfants. Très vit le jour à Lausanne où il passa ses deux attaché à son coin de terre, il passa toute sa premières années. En 1955, il unissait sa vie dans son village natal. Dans les années destinée à Madeleine Joye avec laquelle il 40. il reprit l'atelier de menuiserie construit eut le bonheur de créer une famille de six il par son père et exerça son activité durant enfants. Très tôt cependant, ils subirent la plus de trente ans. Divers accidents de travail le contraignirent tou¬ douloureuse épreuve de perdre deux d'entre eux. Agriculteur dans tefois à changer d'activité et il termina sa vie active à l'usine du vil¬ l'âme, il travailla durement la terre qu'il transmit plus tard à son fils. lage. Doté du sens de l'humour, il aimait beaucoup la musique qu'il pra¬ En 1939, il épousa Marie-Louise Girardin et ils eurent le bonheur tiqua pendant 44 ans au sein de la fanfare de Châtonnaye où il était d'avoir cinq garçons et trois filles. Paul était l'heureux grand-papa fort apprécié. Il donna beaucoup de son temps au conseil de parois¬ de onze petits-enfants et de dix-sept arrière-petits-enfants qu'il ta¬ se et à diverses sociétés villageoises. quinait volontiers. En 1990. une courte maladie emporta son épouse Très attaché à ses quatre petites-filles, il cultivait également l'amitié et Paul continua de s'occuper de Marie-Thérèse, sa fille handicapée. et l'art de recevoir. Atteint dans sa santé, il supporta l'épreuve de la Atteint dans sa santé, il s'est éteint paisiblement au home Bon-Se- maladie avec un rare courage. Entouré de sa famille, il s'est éteint à cours, à Miserez. l'âge de 75 ans, laissant l'image d'un homme bon et loyal.

41 - C'est un peu facile, ça...» sion au fond de la poitrine. Intuiti¬ 11 Les volutes dans l'air font leurs ve, elle n'appelle pas. Car elle a Fondé en 1945 ILLUSTRE secrètes alliances, mais la braise l'intuition de ne pas appeler. A Rte de la Glâne 31 Roman Hi 1701 Fribourg au coin des lèvres féminines neuf ans, on ressent parfois des ILLUSTRE semble sans complaisance. choses. «Il faut que tu arrêtes de t'api- Et puis, elle chuchote quand mê¬ Objet noir profond, déifié, dési¬ toyer sur toi-même. Même an¬ me. Doucement, en espérant mê¬ Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le pre¬ rable, dont les étincelles peuvent cien brûlé, même soûl, tu es res¬ me une petite rebuffade, en tout mier et le troisième vendredi de jaillir à peine touchées par les ponsable. cas un «dodo!» impératif pour chaque mois. Organe officiel de pulpes. Nœud gordien de cet ap¬ - Tu es dure avec moi, Ginette. ponctuer la nuit, la sertir d'une l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs». partement de musicienne. - Cette femme, tu l'as brûlée, présence. «Dodo...» tout seul «Que s'est-il passé? Tu t'es battu? comme tu as été brûlé toi-même suffirait, bien qu'une main chau¬ Rédaction et administration: On t'a battu? il y a quelques années. de et un regard ne soient jamais Route de la Glâne 31 - Si peu...» - C'est un accident. un luxe, dans l'obscurité. Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026/422 25 25 L'homme s'affaisse sur le cana¬ - Oui, mais tu es parti et c'est là « A neuf ans, malgré tout, on peut Fax 026/424 32 44 pé de cuir, en pleine terre d'asile. ta lâcheté, tu l'as laissée seule. encore avoir ses exigences. Et des «Si peu, je suis un salaud.» - Très vite, les secours sont ve¬ codes secrets, à deux, avec Rédactrice en chef: Les images défilent dans sa tête nus, je crois. maman, même si cela ne se dit Vanessa Nobel et les mots sur ses lèvres, avec - Les secours, oui, mais pas toi! pas, même si Flore dort profondé¬ Correspondantes: un goût d'éphémère. Samuel ra¬ - J'y vais. ment («elle dort toujours, celle- Gérard Bourquenoud conte, fragile au fond de lui-mê¬ - Non, maintenant, c'est sûre¬ là...»). On est grande fille, pour Marinette Jaquier me, confronté à l'essentiel. Il ra¬ ment trop tard, il te faut un avo¬ sûr, de jour en tout cas; la nuit a Jacqueline de Saint-Bon Albert Bovigny conte encore: cat: Ben. toujours une excuse, tiédie par la Paul W. Tekadiozaya «Elle a dû brûler! - Non, pas lui! mollesse des rêves...» Jérôme Crausaz - Qui? - Et pourquoi pas? Carole s'est donc réveillée, com¬ Jean Marie Rolle - La femme à la Renault. me souvent, à trois ou quatre Service des abonnements: - Tu crois? heures du matin. Elle sait que sa Alexandra Martins - Complètement. Claude Luezior mère est là, seule et que papa est Tél. 026/422 25 25 - Et tu peux rester au chaud pen¬ là ou pas, ou peut-être en bas, ou dant qu'elle brûle dans l'acci¬ chez un ami, un collègue de tra¬ Abonnements (TVA incluse): dent que tu as provoqué?» Y.\ vail, bien sûr. Annuel: Fr. 79.50 Le moelleux de l'appartement Elle va se rendormir, parce qu'el¬ Semestriel: Fr. 40.50 devient rapidement insuppor¬ '•Mil le est raisonnable et que le feu de Etranger: Fr. 91.50 Par avion: Fr. I 17.- table. Ciinettc frotte une allumet¬ l'adolescence est à l'orée et que Vente au numéro: Fr. 3.70 te et rougit une cigarette: les braises de l'enfance peu à peu CCP 17-2851-7 «Il faut demander conseil à se taisent. «Je n'ai plus besoin de Ben.» Elle ensemence l'air maman, la nuit. De même que Tirage: 6500 exemplaires d'arabesques. Ses alvéoles se Flore, plus petite que moi et telle¬ M Kditcur: nourrissent de nicotine, puis se ment ridicule dans son pyjama TERRE D'EXILS Imprimerie Fragnière SA détendent un peu. rayé... Vite une goutte d'eau et ce Route de la Glâne 31 Pour le frère, la situation est ir¬ sera fini!» Carole se lève et titube 1701 Fribourg respirable. - Pas mon frère, je n'ai pas envie parmi les poupées dégingandées, Publicité: «Je vais me livrer aux tlics tout d'être jugé deux fois.» en direction du lavabo commun. Carol Rich de suite, Et là, elle ressent à nouveau l'ab¬ Responsable et conseillère - Non, il te faut un avocat XII sence du lien. Depuis longtemps, en publicité Route de la Glâne 31 d'abord: je téléphone à Ben! L'APPEL les fillettes ont évité de tiraille¬ 1701 Fribourg - Non. ments avec leur père élusif et ta¬ Tél. 026/422 25 25 - Pourquoi pas? Pendant ce temps-là, les enfants pageur. Depuis longtemps, elles Natel 079/408 76 01 - Parce que je n'en ai pas envie. ont ronronné leurs rêves patauds. ont toutes deux fait l'économie de Pierre Nuoffer - Et pourquoi donc? Mais au bout de l'un deux, un ré¬ cette souffrance-là, au profit du Tél. 026/422 25 25 - Parce que je ne suis pas en état. veil pas comme les autres: celui cordon infiniment maternel. Le - En état de quoi? où l'on ne sent pas la louve de lien encore plus sensible pendant Mise en page et graphisme: Michel Brodard - De me livrera Ben... l'autre côté de la paroi. Cet étran¬ la nuit, entre la louve et ses petites - Il ne s'agit pas de te livrer, mais ge sentiment de ne plus être dans femelles. Délai de réception des annonces: de te défendre. le cercle magnétique, dans le 15 jours avant la parution. - J'ai surtout besoin de me dé¬ monde éternellement utérin de la fendre contre moi-même. mère. La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire - C'est pour cela que tu es venu? Carole s'est réveillée, comme ça. qu'avec l'autorisation de la ré¬ - Un peu. Pour m'empêcher de pour rien, vers quatre heures du daction. Celle-ci n'assume aucu¬ me brûler définitivement. J'ai matin, sans raison apparente, sans ne responsabilité concernant les manuscrits et photos non com¬ l'impression d'être encore plus gémissement d'oiseau nocturne. mandés. rôti que ma victime. Comme ça. Avec une vague ten¬ (A suivre)

42 Hôtel de la Croix-Fédérale LE CRET Restaurant Samedi 12 septembre, dès 20 h 30: bal des Arbognes Dimanche 13 septembre, dès 11 h: concert-apéritif 1774 Montagny-les-Monts , - 15 h et 20 h 30:

GRANDE Grande Bénichon Samedi-Dimanche 12-13 septembre 98 BÉNICHON Menu traditionnel Menu de circonstance Complet: Fr. 40.- avec orchestre tyrolien Simple: Fr. 34- Prière de réserver au Menée par l'excellent orchestre COMBO 026/918 51 42 - Famille Rey Réservation souhaitée: 026/660 24 84

-Nappes — serviettes de table Grand choix de spécialités de bénichon Conseil et idées de décoration Pour mieux vous servir, centre commercial Les nouvelles Galeries-Marly -Cafés Beaud-Ruffieux spécialité maison Ouvert le dimanche

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1723 MARLY Rte de la Gruyère 8 Tél. 026/439 93 53 Fax 026/439 93 50 Réouverture par Antoinette et Prosper, Le Grand menu de bénichon le 4 septembre Cuchaule, moutarde et motte de beurre A cette occasion grand bal * * * Soupe aux choux * * * «Les Daktary» Trésors de la borne: Jambon, saucisson, choux Pomme de terre nature * * * Gigot d'agneau Apéritif d'ouverture de 18 h à 19 h Pomme purée Haricots verts au beurre Animations Foraines Poires à Botzi * * * Pose du Sapin par la société de Jeunesse Desserts: Crème au baquet, pain d'anis Meringues, beignets, bricelets Cuquettes Corbeille de fruits I730 Ecuvillens Tél.026/4II 0I I0 Menu complet: Fr. 40.- Avec 1 plat principal: Fr. 32.- Fermeture Dimanche soir et le lundi Assiette: Fr. 24.- RMEZ KOLLY

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