Médiagraphie MALI
Bibliothèques d’Amiens Métropole Bibliothèque Louis Aragon - Espace Image et Son MUSIQUES et MUSICIENS du MALI Médiagraphie proposée à l’occasion du Festival d’Amiens, Musiques de jazz et d’ailleurs 26-29 septembre 2013 « Le Mali est l’un des poumons musicaux de notre planète. Qu’ils chantent, pincent des cordes ou caressent la peau d’un tambour, ses musiciens sont écoutés et admirés de leurs pairs à travers le monde depuis de nombreuses années. Certains d’entre eux, comme Rokia Traoré, Ballake Sissoko, Boubacar Traoré, Mamani Keita, ou Salif Keita ont écrit les plus belles pages de notre festival. Les projets joués cette semaine sont tous inédits à Amiens et témoignent de l’incroyable culture musicale d’un pays en voie de cicratisation. » Extrait du programme du Festival LE MALI, pays d’Afrique de l’Ouest, se trouve entre le monde arabe au nord et les peuples noirs au sud. Cette situation géographique en fait un pays d’une grande richesse ethnique et musicale. La tradition qui domine encore aujourd’hui est celle des Mandingues : leur empire (XIIIe – XVIIe siècle) connut son apogée au XIVe siècle. Il s’étendait entre le Sahara et la forêt équatoriale, l’océan Atlantique et la Boucle du Niger, soit sur les actuels Mali, Burkina Faso, Sénégal, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie et une grande partie de la Côte d’Ivoire. Il laisse un puissant héritage musical, source intarissable d’inspiration pour les musiciens modernes. Perpétué et enrichi par la caste des « djeli » (griots), attachée à celle des « horon » (nobles) – pour qui les griots sont les musiciens, généalogistes et conseillers – le fonds musical mandingue est un trésor raffiné de mélodies, de contes épiques accompagnés, selon les régions par divers instruments : n’goni (harpe), kora (harpe-luth), bala (xylophone), xalam (harpe), djembé (tambour à membrane), etc… Cette tradition ancestrale se transmet de père en fils – ou de mère en fille - dans les familles de griots comme les Kouyaté, les Diabaté et les Sissoko.
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