Diaspora Rapanui (1871-2015) L'île De Pâques, Le Chili Continental Et La Polynésie Française. Une Ethnographie Historiqu
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ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES École doctorale de l’EHESS 286 Formation doctorale : Sciences Sociales (EHESS-Marseille) Diego MUÑOZ AZÓCAR Centre de Recherche et de Documentation sur l’Océanie (CREDO UMR 7308) Maison Asie-Pacifique (AMU/CNRS/EHESS) DIASPORA RAPANUI (1871-2015) L’île de Pâques, le Chili continental et la Polynésie française Une ethnographie historique de la mobilité dans une société transnationale Thèse de doctorat en anthropologie sociale et ethnologie Directeur de Thèse: M. Serge TCHERKEZOFF Jury: M. Christopher BALLARD (Australian National University et Université de la Polynésie française) Mme Irène BELLIER (Centre National de la Recherche Scientifique) M. Adriano FAVOLE (Université de Turin) M. Patrice GODIN (Université de la Nouvelle-Calédonie) M. Alexander MAWYER (University of Hawaii at Manoa) M. Grant McCALL (University of Sydney) M. Bernard RIGO (Université de la Nouvelle-Calédonie) Rapporteurs: M. Tamatoa BAMBRIDGE (Centre National de la Recherche Scientifique) M. Bernard RIGO (Université de la Nouvelle-Calédonie) 22 juin 2017 Diaspora rapanui (1871-2015) L’île de Pâques, le Chili continental et la Polynésie française Une ethnographie historique de la mobilité dans une société transnationale Diaspora Rapanui (1871-2015). L’île de Pâques, le Chili continental et la Polynésie française Remerciements La recherche en anthropologie ne se réalise jamais en solitaire, et la rédaction d’une thèse, ainsi que l’apprentissage des réalités sociales diverses, sont une entreprise collective, car sans vie sociale, pas d’anthropologie, pas de connaissance, pas d’humanité non plus. En finissant ce travail, qui s’est étendu pendant plus de 10 ans, entre les enquêtes de terrains, l’analyse des données et la rédaction du manuscrit, plusieurs personnes m’ont accompagné de près comme de loin. Au fil de cet écrit apparaissent incessamment les dialogues avec des amis et amies rapanui, sur l’île de Pâques, dans la métropole chilienne et à Tahiti. Je parle d’eux en les nommant soit par leurs noms complets, soit de manière collective ou juste par leur prénom. Je leur suis infiniment reconnaissant de m’avoir accueilli et accompagné par leur amitié, en me laissant bien des fois partager leur intimité. Ces interlocuteurs sont devenus des amis proches et je leur suis extrêmement redevable de m’avoir enrichi et entouré par tant de liens chaleureux. Je suis particulièrement reconnaissant de la confiance qu’ils m’ont accordée. Je leur suis d’autant plus redevable que tous, individuellement, m’ont expressément autorisé à citer tous les propos qui traversent cette thèse, mais aussi à intégrer le résultat de mes recherches dans leurs histoires de famille, dans leurs généalogies proches et lointaines, et même dans les histoires de terre qui sont si importantes pour eux, et parfois si conflictuelles, et cela dans les trois lieux qui constituent leur diaspora. Chaque information sur la parenté, les liens de voisinage, la tenure foncière est citée ici avec leur autorisation explicite. Merci aux familles Atan Paoa, Atan Hito, Hereveri Pakarati, Haoa Pakomio, Laharoa, Terongo, Huke Atan, Pont Hill, Hotus Tuki, Ika Pakarati, Teao Terongo, Rapu Haoa, Rapu Tuki, Pakarati Rossetti. Plus personnellement, merci à Juan Atan et Eliana Hito, à Salvador, Petero, Mireya, Hugo, Juan ; un grand merci à Lenky, qui parlait de moi comme son poki varua [fils spirituel]. Merci à Carlos, Carla, Mahani, Mareva, Paori et Tamara Rapu pour tous ces moments partagés à Santiago et à Rapa Nui et pour m’avoir aidé à comprendre ce que signifie être rapanui au XXIe siècle. Merci aussi à Cristian Salinas Ika, Sergio Tepano, I Diaspora Rapanui (1871-2015). L’île de Pâques, le Chili continental et la Polynésie française Hans Hey Riroroko, Juan Zamora, José Tuki, Mai Osorio, Carolina Rapu, Meherio Rapu, Honiti Paoa, Rafael Rapu. Merci encore à mon ami John Tuki Pakarati et María Eugenia Villablanca, Anakena Rapu Tepano, Desirée et Beatriz Tuki. Un grand merci à Vitorio Haoa Avaka, Petero Avaka, Vanessa Teao, Eufemia Teao Terongo, Reina Teao, Andrea Moraga Teao, Salomon Teao Terongo, Leopoldo Ika Pakarati, Edmundo Pont, Elena Hey, Luis Hey, Tiare Aguilera, Pedro Hito et Marisol Hito. Merci à Cristián Moreno Pakarati pour nos discussions passionnantes sur l’histoire de l’île, merci à Paula Rossetti, Ana María Arredondo et Benedicto Tuki. À Sebastián et Nicolás Yankovic Pakarati, Fernando Haoa et Javier Hereveri. Je tiens aussi à adresser un mot de remerciement à Francisco Torres, Lilian López, Valeska Chávez et Flora Vázquez Pakomio du « Museo Antropológico Padre Sebastián Englert »; et à Paulina Torres, Jimena Ramírez, Camila Zurob, Merahi Atam López, Vai Atam du « Secretaría Técnica de Patrimonio Isla de Pascua ». Je suis vivement reconnaissant envers les sages de l’île, tout particulièrement Alberto Hotus Chávez, Valentín Riroroko Tuki, Alfonso Rapu Haoa, Miguel Hereveri Pakarati, Graciela Huke Atamu, Joël et Petero Huke, Leonardo Pakarati et Judith Hereveri Pakarati. Que ce soit au Chili, à Rapa Nui ou à Tahiti, ils ont répondu avec enthousiasme à toutes mes questions en m’apprenant beaucoup. J’adresse également ma reconnaissance et gratitude à mes interlocuteurs de Tahiti, pour leur confiance et leur soutien. Cette thèse est une partie de votre histoire, et c’est vous-mêmes qui m’avez aidé à la reconstruire : Moisés et Judith Hereveri, María Rapanui Haoa, Regino Tuki, Matias Hotus, Hernan Tupua et sa mère Verónica Paoa, Viviana Hereveri, Temanu et Dayana Hotus. Merci aussi aux familles descendantes des Rapanui qui m’ont aidé à comprendre comment elles ont conservé une mémoire sur l’origine : merci à Elvina et John Robson, Mamafina Tikare, Jeanne Tekurarere et Véronique Make. Je tiens à remercier aussi frère Gaspar, archiviste de l’évêché de Papeete, pour avoir ouvert les vieux dossiers concernant les terres de Pamatai, les livres de baptême, de mariages et les listes de décès. Un grand merci également à Gustave Carlson, prêtre de la paroisse de Pamatai pour nos discussions intéressantes. Je suis reconnaissant du soutien de Sylvie Bessert, de la Direction des Affaires Foncières de la Polynésie française, qui a plongé avec moi dans ces vieux dossiers, parfois poussiéreux, de l’État civil et des inscriptions hypothécaires. Enfin, j’adresse un remerciement particulier à Gilles Bordes pour son enthousiasme, son amitié et ses mots d’encouragement. II Diaspora Rapanui (1871-2015). L’île de Pâques, le Chili continental et la Polynésie française Toute ma reconnaissance et mon respect vont à mes interlocuteurs qui ont rejoint Hiva le monde des tupuna : Clemente Hereveri Teao (qui est parti bien trop tôt), Diego Pakarati Atamu, Lázaro Hotus Ika, Matías Hotus Hey, Ofelina Pakarati Tuki, Miguelina Hotus Pakarati, Mateo Pont Hill, Adriana Laharoa, Ana Laharoa, Noemi Pakarati Tepano, Magadalena Hito Atamu, Toteva Rapu Tuki. Je tiens à exprimer toute ma gratitude à Serge Tcherkézoff pour ses innombrables conseils, pour toutes les heures qu’il a consacrées à corriger ce manuscrit, en me posant de nombreuses et minutieuses questions, qui n’ont cessé d’enrichir ma pensée. Serge, mille mercis pour ton enthousiasme chaleureux et ton soutien constant qui m’ont accompagné toutes ces années et ont profondément animé mon travail ces derniers mois d’effort. Un grand merci aux rapporteurs et membres du jury d’avoir accepté de lire et d’évaluer ce travail de recherche : Christopher Ballard, Tamatoa Bambridge, Irène Bellier, Adriano Favole, Patrice Godin, Alexander Mawyer, Grant McCall, Bernard Rigo. Je suis très reconnaissant envers Jean-José Mesguen à qui j’exprime toute ma gratitude pour son temps consacré à la relecture et à la correction de cet écrit. Merci pour tes remarques si fines, ta curiosité sans limites et ton extraordinaire générosité. J’exprime aussi toute ma gratitude à mon amie et camarade de thèse Alice Fromonteil, toujours attentive à l’état du développement de cette recherche. Merci beaucoup pour nos conversations passionnantes et merci encore de m’avoir aidé à la correction de plusieurs passages de cet écrit. J’adresse mes remerciements aux membres du Centre de Recherche et de Documentation sur l’Océanie (CREDO) pour toutes les discussions intéressantes que nous avons partagées au cours du séminaire ou autour d’une table. Merci aussi de m’avoir aidé à financer mes trajets entre la France, l’île de Pâques et Tahiti. C’est une grande chance pour moi que d’avoir pu intégrer ce laboratoire de recherche, ce qui n’aurait jamais eu lieu sans l’aide du programme de développement de capital humain du CONICYT et de l’ambassade française au Chili qui m’a octroyé la bourse « Master 2 et Doctorat » (2009-2013). Je remercie aussi l’EHESS pour les aides à la rechercher octroyé au cours de mes enquete de terrain (aide à la mobilité 2012 et aire culturelle 2013). Je remercie l’ensemble des chercheurs du CREDO pour leurs conseils toujours avertis: Pascale Bonnemère, Lorenzo Brutti, Anne Di Piazza, Laurent Dousset (merci pour nos discussions passionnantes sur la parenté), Sebastien Galliot, Pierre Lemonnier (merci pour le dossier sur l’île de Pâques que vous m’avez offert), Isabelle Merle (merci de III Diaspora Rapanui (1871-2015). L’île de Pâques, le Chili continental et la Polynésie française m’encourager à continuer), Simonne Pauwels, Sandra Revolon, Véronique Rey, Monika Stern et Marc Tabani. Je remercie aussi Véronique André, Caroline Cavallesca, Émilie Courel, et Florence Renaud pour leur présence et leur sympathie au sein du laboratoire. Un grand merci à Judith Hannoun pour m’avoir aidé sans relâche à trouver des documents de toutes sortes, des fonds d’archive et des publications difficiles à saisir qui s’avèrent, pour la plupart, centrales pour ma recherche. Merci de m’avoir appris une autre manière d’aborder les archives, ton aide a été très précieuse. J’exprime aussi mes remerciements aux membres de la Maison Asie Pacifique (MAP) pour tous ces moments chaleureux partagés ensemble : Rosemarie Cano, Christophe Caudron, Isabelle Dupeuble, Joël Jimmy, Mathilde Lefebvre, Christian Paris, Louise Pichard-Bertaux.