Remerciements

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Remerciements Remerciements Ma profonde gratitude va en premier lieu à Didier Nativel, qui s’est montré pendant ces deux années non seulement un directeur de recherches toujours présent et d’excellents conseils, mais aussi un soutien sans faille pendant les périodes les plus difficiles de cette recherche et de ma scolarité. Rien ne l’obligeait à accepter un étudiant voulant travailler sur un sujet aussi complexe, mais il m’a toujours accordé une confiance indéfectible. Qu’il en soit sincèrement remercié. Je veux aussi remercier toute la communauté des historien·ne·s et chercheur·e·s de Madagascar, Faranirina Rajaonah pour son aide constante et ses conseils et témoignages précieux, Françoise Raison, pour m’avoir bien souvent aiguillé, m’avoir ouvert l’accès à ses archives, mais aussi pour m’avoir montré beaucoup d’amitié et de soutien lorsque je passais les épreuves d’entrée de l’Ecole des chartes ; Jean Fremigacci, pour avoir accueilli et initié un jeune chercheur à son domaine de recherches, Noël Gueunier, dont j’ai toujours pu profiter de l’érudition, et bien d’autres. Je remercie de même le service des ANOM, et notamment Fabien Bordelès, qui m’a expliqué tous les rouages des archives coloniales de Madagascar. Je remercie tous les membres de l’association Mémoires de Madagascar, qui ont fait progresser cette recherche plus qu’ils ne le pensent, et notamment Marie-Clémence Andriamonta-Paes, qui est devenue une amie à l’issue de ces deux années. Je la félicite pour son film Fahavalo, dont la première a eu lieu à Montréal au début du mois de septembre, et la remercie de m’y avoir fait prendre part. Je remercie aussi mes camarades de Master Alexandre et Raphaël, avec qui les échanges ont toujours été fructueux et émulant, y compris autour d’une bière, et dont la présence était un soutien majeur. Je remercie enfin mes ami·e·s, Adèle, Clémence, Marie et Franco, qui savent combien ils m’ont apporté ces deux dernières années, et mes camarades et ami·e·s de l’Ecole des chartes, Adrien, Alexandre bien sûr, Corentin, Mallaury, Maxime et Simon, qui sont ce que le 65, rue de Richelieu a connu de meilleur. Sans toutes ces personnes, cette recherche n’aurait jamais abouti. 1 Avant-propos Un chercheur européen, jeune de surcroît, doit plus que les autres mesurer ses limites et affirmer son humilité quand il entreprend d’étudier des espaces, des histoires et des peuples qui lui furent jusqu’alors complètement étrangers. Le choix que j’ai fait d’étudier Madagascar dans son histoire la plus sensible, celle de l’insurrection de 1947, était aussi impulsif que déterminé, mais je ne connaissais alors absolument rien de l’île. Je ne m’y étais jamais rendu, je ne connaissais pas un mot de sa langue, et pas plus de son histoire. Je ne savais donc absolument pas à quoi je m’attaquais en voulant reprendre les recherches historiques sur 1947 : mes lectures sur la décolonisation française m’avaient simplement appris, en une maigre page qui contenait l’aveu d’ignorance de son auteur, qu’une insurrection indépendantiste avaient éclaté à la fin des années 1940 à Madagascar, qu’elle avait laissé un souvenir douloureux chez les habitants de l’île, dans la mesure où l’on estimait que sa répression aurait entraîné près de cent mille morts malgaches, un nombre aussi choquant que le peu de place qu’il occupait dans l’historiographie française. Moi, français et formé exclusivement à l’histoire de France, je voyais dans l’histoire de la décolonisation française un moyen d’échapper aux chauvinismes et aux solutions de facilité – qui sont bien souvent la source de recherches obtuses – tout en gardant un pied dans ce que je maîtrisais, l’histoire de la France contemporaine. Etudier la décolonisation de Madagascar m’a immédiatement semblé plus naturel que l’Anjou médiéval. Mais force était de constater que je n’y connaissais rien. Aussi, cette ignorance m’a-t-elle été utile lorsque mon directeur de recherches, Didier Nativel, m’a vivement déconseillé de choisir ce sujet pour une recherche de Master, lui qui, contrairement à moi, se rendait compte de l’ampleur et de la difficulté considérables de la tâche. Buté, j’insistai, et je le remercie aujourd’hui d’avoir accepté malgré cela d’encadrer cette recherche, car s’il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour m’en rendre compte à mon tour, je n’ai jamais regretté mon choix, bien au contraire. Presque plus aucun travail historique ne s’était fait en plus de vingt ans, et alors que les archives s’étaient ouvertes, l’engouement des chercheurs restait limité, ou plutôt, personne ne voulait réellement s’y atteler. Car l’insurrection de 1947, tous les historiens de Madagascar l’ont abordée, même de loin : elle est incontournable et intéresse toute la 2 communauté historienne. Mais pour l’aborder en elle-même et pour elle-même, il semble qu’il faille faire preuve d’une détermination qui relève soit du courage pour mes prédécesseurs … soit de l’inconscience en ce qui me concerne. Mais mon ignorance a eu une seconde vertu, puisque nous avons décidé avec mon directeur de recherches de commencer du début, de reprendre l’historiographie de 1947 et d’en faire un analyse critique, à la fois parce que l’historiographie est pour l’historien un objet d’études à part entière et extrêmement éclairant – la manière dont on écrit l’histoire n’est jamais neutre – et parce que cela devait permettre de déterminer ce qui avait été fait, et ce qu’il restait à faire dans l’histoire de l’insurrection. C’était, à notre sens, la meilleure manière de m’approprier le sujet de façon exhaustive, et de l’aborder avec le recul indispensable pour en renouveler l’étude. Ce mémoire a donc pour titre L’insurrection malgache de 1947 : bilan historiographique et nouvelles pistes de recherches, et ces deux parties sont à associer par un lien de cause à effet. Il ne s’agit pas tant ici de retracer l’état de connaissances sur l’insurrection que d’analyser les contextes dans lesquels ces connaissances ont été produites, de s’intéresser plus à l’auteur qu’à sa production, moins aux faits qu’à leur interprétation et à la mémoire que l’on a gardée d’eux. Ainsi, on trouve aisément les pistes de recherches qui n’ont pas été arpentées, mais également les raisons pour lesquelles elles sont restées vierges. On s’inscrit également soi-même dans l’historiographie. De manière plus terre-à-terre, il me fallait avant toute chose dresser un état des sources disponibles, là aussi en essayant d’en dépeindre un tableau le plus large possible. Ma formation d'archiviste-paléographe m’a naturellement conduit à faire un point sur les archives, moins en recensant les fonds disponibles – ce qu’a déjà très bien fait Jean Fremigacci - qu’en essayant d’expliquer les particularités archivistiques de l’insurrection et de l’île, les mythes et les réalités sur l’accès aux fonds, et leur répartition dans les différents centres ; c’est une partie à la fois technique et historique, qui là aussi se veut expliquer un contexte de production historiographique. Elève de Florence Descamps, je n’ai certainement pas oublié d’aborder les sources orales disponibles pour l’insurrection, en en retraçant l’usage que mes prédécesseurs en ont fait, et en abordant la question, essentielle je pense, des archives orales. Enfin, archéologue de terrain, j’ai voulu me poser la question de la pertinence de la source archéologique pour étudier 1947, et des 3 problèmes qu’elle pose. Je ne me sentais par contre pas assez armé pour dégager des pistes d’étude pertinentes en histoire de l’art, mais elles existent, c’est certain. Ce travail de mémoire est donc une mise-à-plat nécessaire à l’entreprise de nouvelles recherches, à commencer, pour ma part, par une thèse de doctorat qui pourra, je l’espère, être menée dès l’année 2019 à l’université Denis-Diderot. Mais je ne cesse d’en rappeler la nécessité au long des pages qui suivent, il faut que d’autres chercheurs, jeunes, prennent 1947 à bras le corps, et que la recherche se fasse de manière collégiale, car le travail à abattre excède les capacités d’une seule personne. C’est donc aussi en espérant, humblement, encourager des vocations que je conclurai ces remarques liminaires. Pour un tel sujet, une telle histoire et un tel pays, le jeu en vaut la chandelle. 4 Introduction Travailler sur l’insurrection du 29 mars 1947 à Madagascar offre un avantage précieux : le terrain de recherches a été très méthodiquement balisé et l’historiographie de l’évènement est aisément retraçable. Elle compte quelques historiens majeurs1 qui furent suffisamment industrieux pour embrasser dans leurs travaux ses grands enjeux scientifiques aussi bien que ses subtilités historiques, au fur et à mesure que les archives étaient rendues accessibles, et une longue liste de monographies de qualité qui permirent de lui donner de la perspective, et d’affiner une réflexion sur cet évènement pour mettre en relief ses particularités locales. Il faut dire que l’insurrection, qui est l’un des évènements les plus importants de la mémoire nationale malgache, a suscité sa part de vocations historiques, de même qu’elle a contribué à fonder une communauté scientifique dans la Grande Île. Mais l’avantage est à double tranchant, et reprendre la recherche sur un évènement qui n’a pas été réellement dépoussiéré depuis presque vingt ans peut conduire à certains écueils.
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