Congo Brazza

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Articles

Pays 1 Congo (fleuve) 1 République du Congo 6

Armoirie du Congo 16 Armoiries de la République du Congo 16

Ethnies 17 Bobangis 17 Kongos 18 Pygmée 21 Tékés 24

Langue 26 26

Capitale 42 Brazzaville 42

Pointe- Noire (Congo) 49

Arrondissement de Brazzaville 57 Bacongo 57 Makélékélé 58 Moungali 58 Ouenzé 58

Poto- Poto 59 Talangaï 60

Region Congolaise 61 Bouenza 61 Cuvette (région) 62

Cuvette- Ouest 63 Kouilou 64 Likouala 66 Lékoumou 67 Niari 68 Plateaux (région) 69 Pool (Congo) 70 Sangha (région) 72

Les grandes ville Congolaise 73 Nkayi 73 Dolisie 73 Impfondo 76 Kinkala 77 Ngabé 77 Ouésso 78 Owando 78

Rappeur Congolais 79 Abd al Malik (chanteur) 79 Antilop Sa 82 Baloji 84 BD Banx 85

Ben- J 87 Bisso Na Bisso 87 Kamini 88 Kayse 91 Kaysha 91 Lexxus Legal 93 Marshall Dixon 93 Mystik 94 96 100 Tony Sad 103 Youssoupha 104 Ärsenik 107 Références Sources et contributeurs de l'article 114 Source des images, licences et contributeurs 116 Licence des articles Licence 117 1

Pays

Congo (fleuve)

Coordonnées géographiques: 6° 04′ 45″ S 12° 27′ 00″ E

Congo

Lever de soleil sur le Congo près de Mossaka.

Carte du cours et du bassin du Congo. Caractéristiques

Longueur 4700 km

Bassin 3680000 km2

Bassin collecteur Congo (R.D. du Congo, R. centrafricaine, R. du Congo, Angola, Zambie, Tanzanie, Burundi, Rwanda)

Débit moyen 41800 m3⋅s-1

Régime Pluvial équatorial

Cours

Origine Chambeshi, puis Luapula

· Localisation Fin des chutes Boyoma, Kisangani, R.D. du Congo

Embouchure Océan Atlantique

Géographie Congo (fleuve) 2

Pays traversés R.D. du Congo République du Congo Angola

Principales Kisangani, Mbandaka, , Brazzaville, Matadi, Boma villes

Le fleuve Congo est le second fleuve du monde après l'Amazone (fleuve) pour son débit. Il sert de frontière naturelle entre la République démocratique du Congo et la République du Congo.

Histoire

De 1971 à 1997, Mobutu avait renommé le fleuve « Zaïre », du nom donné au XVIe siècle par les Portugais, et s'en était servi pour renommer son pays. Le Congo tire son nom de l'ancien royaume du Kongo situé à l'embouchure de la rivière. La République démocratique du Congo et la Le fleuve Congo à Matadi République du Congo, les deux pays situés le long des rives du fleuve, en ont hérité le nom. Entre 1971 et 1997, le gouvernement du Zaïre (depuis 1997, à nouveau République démocratique du Congo) l'avait également renommé fleuve Zaïre. Il fut anciennement appelé Barbila à une époque plus reculée, et le haut du fleuve est appelé Lualaba.

Exploration L'embouchure du Congo fut explorée par les Européens en 1482 par le portugais Diogo Cão, et en 1816 par une expédition britannique commandée par James Kingston Tuckey qui remonta le fleuve jusqu'à Isangila. Henry Morton Stanley a été le premier européen à naviguer le long du fleuve et il rapporta que le Lualaba n'était pas la source du Nil, comme cela était parfois suggéré à l'époque.

Rôle économique Bien que les chutes Livingstone empêchent l'accès depuis la mer, le Congo est navigable par sections, en particulier entre Kinshasa et Kisangani. Les chemins de fer contournent maintenant les trois grandes chutes, et une grande partie du commerce de l'Afrique centrale passe le long du fleuve, y compris le cuivre, l'huile de palme, le sucre, le café et le coton. Le fleuve est également une source potentielle d'énergie hydroélectrique, et les barrages d'Inga au bas de Pool Malebo sont les premiers à exploiter ce potentiel. En février 2005, la compagnie d'électricité nationale d'Afrique du Sud, l'Eskom, annonce une proposition visant à accroître la capacité d'Inga de façon spectaculaire grâce à l'amélioration des infrastructures existantes et la construction d'un nouveau barrage hydroélectrique. Selon les concepteurs, le projet aurait permis de porter la production maximale de l'installation à 40 GW, soit le double de celle du barrage des Trois Gorges en Chine[1] . Congo (fleuve) 3

Géographie Fleuve d'Afrique centrale, le second[2] au monde par son débit (75 000 m³/s maximum) et le second plus long d'Afrique après le Nil. Son cours est navigable par sections : il est entrecoupé par des rapides en amont avant Kisangani et en aval entre Kinshasa et l'Atlantique. Avec la rivière Chambeshi, sa longueur totale est de 4700 km (2922 miles), ce qui en fait le deuxième plus long fleuve d'Afrique après le Nil. Le Congo et ses affluents traversent la deuxième plus grande forêt tropicale humide au monde[3] . Ce fleuve possède également le second débit le plus élevé au monde, derrière le fleuve Amazone, et le deuxième bassin versant en termes d'importance. Une grande partie de ce bassin se trouvant de part et d'autre de l'équateur, le débit est stable, il y a toujours au moins un cours d'eau connaissant une saison des pluies[4] . Le fleuve Congo prend sa source dans les montagnes du grand rift est-africain, tout comme les lacs Tanganyika et Moero, qui alimentent le Lualaba, qui devient le Congo en aval des chutes Boyoma. La rivière Chambeshi, en Zambie, est généralement considérée comme la source du Congo conformément à la pratique qui veut qu'on prenne pour source l'affluent le plus long, comme c'est le cas pour le Nil. Le Congo s'écoule généralement vers l'ouest à partir de Kisangani, juste au bas des chutes, puis prend peu à peu des virages vers le sud-ouest, en passant par Mbandaka, se joignant à l'Ubangi, et se précipitant dans le Pool Malebo (Stanley Pool). Kinshasa (anciennement Léopoldville) et Brazzaville sont situés sur les rives opposées du fleuve au niveau du Pool Malebo, où le Congo se rétrécit et tombe à travers un certain nombre de cataractes créées par de profonds canyons et collectivement connues sous le nom de chutes Livingstone. Il s'écoule ensuite en direction de Matadi et Boma, puis se jette dans l'océan au niveau de la petite ville de Muanda.

Affluents majeurs Lualaba — de la source jusqu'à Kisangani : considéré comme le cours supérieur. Sur ce cours, le fleuve est souvent étroit, tortueux et coupé de chutes ou rapides à cause des montagnes et des hauts plateaux qu'il traverse. • Lubudi • Lufira • Luapula puis Luvua • Lukuga (rivière), exutoire du lac Tanganyika • Luana • Elila • Lowa • Tshopo Cours moyen: il comprend le Haut Congo et le Moyen Congo. Sur ce parcours, le fleuve congolais traverse l'immense plaine centrale du pays. Son parcours est paisible et parsemé d'îles et bancs de sable. Sa largeur peut atteindre de 25 à 30 km, à Makanza. Congo (fleuve) 4

Haut Congo — de Kisangani à Mbandaka : • Lomami • Lukombe • Ituri puis Aruwimi • Moliba • Itimbiri • Mongala • Ebola et Dua • Giri • Lulonga; issu de la réunion de la Maringa et la Lolopori • Maringa • Lopori Le Congo, son Bassin versant, et les pays limitrophes. • Ikelemba Moyen Congo — de Mbandaka à Brazzaville/Kinshasa : • Ruki • Tshuapa • Lomela • Momboyo • Ubangi ou Oubangui (en République du Congo); issu de la réunion de l'Uele et du Mbomou • Uele • Mbomou • Sangha • Kadeï Carte topographique du Bassin versant du Congo. • Ngoko • Likouala • Lokoro • Nkéni • Léfini • Kasaï ou Rio Casai (en Angola). Kwa entre le confluent avec la Fimi et le Congo • Fimi • Kwilu • Kwango • Wamba • Sankuru • Lulua • Tshikapa • Lukaya • Nsele • Ndjili • Fula • Gombe Bas Congo ou cours inférieur — de Brazzaville/Kinshasa à l'embouchure : il se partage en deux parties. Congo (fleuve) 5

• De Kinshasa à Matadi (350 km), le fleuve traverse les Monts du Bangu et compte 32 chutes qui rendent la navigation impossible. • De Matadi à l'Océan (137 km), le fleuve calme laisse remonter les bateaux de mer. Entre Boma et Banana, des îles basses et marécageuses divisent le fleuve en de multiples bras. • Inkisi • Mpozo • Bundi

Principales îles • Esumba • Sumba • M'Bamou

Principales villes • Boma • Bumba • Brazzaville • Kinshasa • Kisangani • Matadi • Mbandaka

Hydrométrie - Les débits à Kinshasa Le débit du fleuve a été observé pendant 81 ans (1903-1983) à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo située à quelques 3937 kilomètres de sa source et à 480 kilomètres de son embouchure dans l'océan [5] . À Kinshasa, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période a été de 39 536 m³/seconde pour une surface prise en compte de plus ou moins 3 475 000 km², soit près de 95% de la totalité du bassin versant du fleuve. La lame d'eau écoulée dans l'ensemble du bassin atteint ainsi le chiffre de 359 millimètres par an. Le Congo est sans doute un des fleuves les plus réguliers d'Afrique et de la planète, très abondant et fort bien alimenté en toutes saisons. Le débit moyen mensuel observé en août (minimum d'étiage) atteint 31.086 m³/seconde, soit plus de la moitié du débit moyen du mois de décembre au débit moyen le plus élevé, ce qui est remarquable. Sur la durée d'observation de 81 ans, le débit mensuel minimal a été de 22.351 m³/seconde, tandis que le débit mensuel maximal s'élevait à 80.832 m³/seconde. Débits moyens mensuels du Congo (en m³/seconde) mesurés à la station hydrométrique de Kinshasa Données calculées sur 81 ans

Annexes

Voir aussi

• Le Pool Malebo

• Géographie de la République démocratique du Congo • La forêt du Bassin du Congo Congo (fleuve) 6

• Le parc marin des Mangroves • Les barrages d'Inga • Le barrage Grand Inga • Le chemin de fer Matadi-Kinshasa • L' emphytéose Moanda • Le canal du Congo • La liste de fleuves dans le monde classés par continents

Lien externe • Congonline Hydrographie [6]

Notes et références • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « [7] River Congo River » (voir [[|la page de discussion]]). [1] Http://www.guardian.co.uk/congo/story/0, 12292,1425023,00. Html [2] Le premier en débit est l'Amazone (200 000 m³/s).

[3] (The Rainforest Foundation, « A fresh step towards the first indigenous rights law in Republic of Congo (http:/ / www.

rainforestfoundationuk. org/ s-News?fcpage=News& offset=6) ». Mis en ligne le 2001-06-21 [4] Http://rainforests.mongabay.com/congo / Congo_river.html

[5] GRDC - Le Congo à Kinshasa (http:/ / www. grdc. sr. unh. edu/ html/ Polygons/ P1147010. html)

[6] http:/ / www. congonline. com/ geo/ hydrogra. htm

[7] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Congo

République du Congo

République du Congo (fr)

(Détails) (Détails)

Devise nationale : Unité, travail, progrès

Langues officielles Français (Le kikongo et le lingala ont le statut de langues nationales)

Capitale Brazzaville 4°14′0″S 15°14′50″E

Plus grande ville Brazzaville

Forme de l’État République - Président Général Denis Sassou-Nguesso République du Congo 7

Superficie Classé 64e - Totale 341 821 km2 - Eau (%) Négligeable

Population Classé 129e - Totale (2008) 3903318 hab. - Densité 8,5 hab./km2

Indépendance de la - Date 15 août 1960

Gentilé Congolais, Congolaise

Monnaie Franc CFA (XAF)

Fuseau horaire UTC +1

Hymne national La Congolaise

Domaine internet .cg

Indicatif +242 téléphonique

Le Congo, ou République du Congo, est un pays d'Afrique, situé à cheval sur l'équateur. Ses voisins sont le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo - de laquelle il est séparé, en partie, par le fleuve Congo puis l'Oubangui - et le Cabinda (Angola).

Le Congo s’étend sur 1300 km du nord au sud, de l’océan Atlantique à la frontière centrafricaine toujours le long du fleuve Congo. Les ressources (eau, forêt, minerais) sont nombreuses mais mal exploitées en raison du faible peuplement.

Le Congo est parfois appelé Congo-Brazzaville pour éviter de le confondre avec la République démocratique du Congo aussi appelée Congo-Kinshasa. Le Congo a aussi été connu sous le nom de République populaire du Congo Carte du Congo (1969-1992).

Histoire

Histoire ancienne Les Pygmées Mbuti sont les premiers habitants du Congo. Le pays a ensuite été touché par la grande migration des Bantous, venus du nord en longeant la côte et les cours d'eau. Plusieurs royaumes se succèdent, dont on ne connaît pas encore bien les origines : le royaume Téké au nord dans les terres ; plusieurs royaumes Kongo, sur la côte et dans le massif du Mayombe. Les Bantous introduisent le travail du fer et construisent un réseau commercial dans le bassin du Congo. République du Congo 8

Schématiquement, les structures géopolitiques précoloniales congolaises peuvent se simplifier en deux catégories : les sociétés sans État, fondées sur des chefferies qui sont autant de micro-nations que des conditions géographiques et démographiques difficiles ont maintenues dans un relatif isolement, ceci dans la moitié Nord du pays, terres Mboshi, Makaa etc; les sociétés à État organisé, dans la moitié Sud, autour de trois pôles essentiels: l'État Teke, fondé peut-être dès le XIIIe siècle, la province nord de l'ancien empire Kongo, ou province de Nsundi, et sur la côte, le très vieux royaume de Loango des Vili, centré sur sa capitale, Bwali, près des gorges de Diosso. Des vestiges, ténus certes, mais assez nombreux, attestent de cultures assez avancées sur l'actuel territoire congolais, bien avant ces États que nous connaissons : poteries, vestiges de fours à métaux, de grands travaux (tunnel sous le mont Albert près de Mouyondzi…) remontent à avant le XIIIe siècle, parfois avant l'an mille.

Colonisation Les premiers contacts avec les Européens ont lieu au XVe siècle, et des échanges commerciaux sont rapidement établis avec les royaumes locaux. La région côtière est une source majeure durant la traite d'esclaves transatlantique. Lorsque celle-ci prend fin au XIXe siècle, les pouvoirs bantous s'érodent pour laisser place au colonialisme. En 1482, après les premières reconnaissances effectuées par des navigateurs portugais, l'explorateur Don Diego Cao atteint l'embouchure du Congo. Les contacts avec le royaume du Kongo suscitent des tensions. La traite opère une grande ponction démographique et déstabilise considérablement les entités politiques et les sociétés d'Afrique centrale en général. La pénétration française débute vers 1875 avec Pierre Savorgnan de Brazza ; il atteint le Congo en 1879 en remontant le cours de l'Ogoué, jusqu'à l'embouchure de l'actuelle Île Mbamou. En 1880, il fait signer un traité de souveraineté au Makoko, le roi, des Tékés à Mbé (100 km au Nord de Brazzaville), et fonde le poste de Mfoa, en référence à une rivière qui dessert la ville, et qui deviendra plus tard Brazzaville. Dans le même temps, le lieutenant de vaisseau Cordier explore la région du Kouilou et du Niari, et fait signer au Maloango, chef principal des Vilis appartenant à la mouvance Kongo, un traité qui reconnaît la souveraineté de la France sur le royaume de Loango, et fonde à son tour en 1883 Pointe-Noire, dont la gare ferroviaire CFCO est inspirée de celle de Deauville en France. En 1885, le Congo devient l'un des quatre États de l'Afrique Équatoriale Française, et Brazzaville, la capitale de l'A.E.F. La colonie du Congo français est créée en 1891, l’actuel territoire gabonais en fait partie jusqu’en 1904. Dès 1899, le territoire est cédé à des compagnies concessionnaires, qui versent un impôt à l’administration française. Ces compagnies exploitent majoritairement le caoutchouc. Elles reçoivent pour trente ans, d’immenses domaines variant entre 200 000 et 14 millions d’hectares. Lesdites compagnies doivent verser 15% de leurs bénéfices comme impôts à l’administration française. Elles exploitent les ressources naturelles de la colonie comme le sucre, le caoutchouc, l’ivoire ou le bois précieux. Le principal défenseur de ce système économique est Eugène Étienne, alors sous-secrétaire d’État aux colonies. Un autre sous-secrétaire d’État aux colonies, Théophile Delcassé, accorde discrètement, sans publication officielle du contrat, une concession de 11 millions d’hectares (soit 1/5 de la France), située dans le Haut-Ogooué. Puis, de mars à juillet 1899, le ministre des Colonies Guillain accorde, par décret, quarante concessions au Congo français. De nombreuses compagnies concessionnaires sont aux mains de nombreux actionnaires, dont Léopold II de Belgique qui achète des actions sous un faux nom. Ce fait découvert après la mort du souverain belge choque beaucoup les autorités françaises de l’époque, qui doivent constater que leur colonie est exploitée par un pays étranger.

Voie de l'indépendance En 1926, André Matsoua fonde une amicale chargée de venir en aide aux tirailleurs (anciens combattants qui ont participé aux côtés de l'armée française à la première guerre mondiale). Les conditions d'exploitation de la colonie expliquent que le nationalisme se soit vite développé au Congo. Cette amicale devient vite un mouvement de protestation, l'administration coloniale prend peur, et fait incarcérer Matsoua, qui meurt en prison en 1942, dans des conditions restées obscures. Le mouvement se transforme alors en une église qui recrute surtout dans l'ethnie République du Congo 9

d'origine. Le nationalisme congolais prend réellement corps après la deuxième guerre mondiale. En 1945, les Congolais élisent le premier député congolais, Jean-Félix Tchicaya, à l'assemblée constituante de . Celui-ci fonde en 1946 le Parti progressiste congolais (PPC), section congolaise du Rassemblement démocratique africain (RDA). Tchicaya s'oppose à Jacques Opangault. L'un et l'autre sont pris de vitesse par l'abbé Fulbert Youlou, fondateur de l'Union Démocratique de Défense des Intérêts Africains (UDDIA), qui remporte avec éclat les élections municipales de 1956. En 1958, le référendum sur la Communauté française obtient 99 % de « oui » au Moyen-Congo. Le Congo devient une république autonome, avec Fulbert Youlou pour Premier ministre. En 1959, des troubles éclatent à Brazzaville et l'armée française intervient : Youlou est élu président de la République, et, le 15 août 1960, le Congo accède à l'indépendance.

Géographie La République du Congo est située en Afrique centrale. Ses voisins limitrophes sont le Gabon (Ouest), le Cameroun (Nord-Ouest), l'Angola et l'enclave du Cabinda (Sud), la République Centrafricaine (Nord) et la République Démocratique du Congo (RDC) (Est). Le fleuve Congo, deuxième fleuve du monde en puissance après l'Amazone, forme une partie de la frontière entre la république du Congo et la RDC. L'équateur traverse le Congo à Owando (Centre du pays). Le pays possède une façade maritime sur l'Atlantique Sud.

Population Le Congo est un pays faiblement peuplé avec environ, en 2008, 3 847 191 habitants (estimations basées sur dernier RGPH de 2007). La majeure partie de sa population est urbaine (62,2 % de la population) et est essentiellement concentrée dans les principales villes du pays (Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Dolisie) situées dans la partie Sud du pays. Groupe Kongo • Bémbé • Dondo • Kamba • Hangala • Kongo Boko • Nkuni • Lari • Manyanga • Mikéngé ou N'Kéngé • Suundi • Vili • Yombé Groupe Téké • Batéké Alima • Tyo • Batsangi • Bakukuya • Batéké Lali ou Balali • Bangangulu ou Bangòngòlò • Banzébi • Bakota République du Congo 10

• Bandassa • Bambâmba • Mbéti • Mbomo Groupe Ngala • Amboshi • Kouyous (ou Kuyu ou Koyo) • Ngaré ou Ngati • Mondzombo • Mboko • Likouba • Likouala • Bouegni • Mbondzo Échira • Babwisi • Bapunu • Balumbus Bayaka • Yaka • Téké de Zanaga et de Komono Oubanguiens • Babomitaba Pygmées • Bambenga ou Bambongo Mbochi • boudji • mbovo

Politique La constitution du Congo[1] , adoptée par référendum le 20 janvier 2002, établit un régime présidentiel. Le général d'armée Denis Sassou Nguesso est arrivé au pouvoir à la faveur d'une guerre civile (en réalité par coup d'Etat en 1997) dont il est à l'origine, et qui fut soutenue par des puissances étrangères. Il la remporte au détriment du premier et seul président démocratiquement élu Pascal Lissouba. Denis Sassou Nguesso est, depuis, le président de la République du Congo. Le 12 juillet 2009 il est réélu dès le premier tour avec 78% des voix. Le taux de participation officiel est de 66%, un chiffre peu crédible au regard des observateurs internationaux. • Romain Bedel Soussa • Modeste Boukadia - Candidat d'union Nationale • Mathias DZON - Candidat de l'ARD • Marcel Guitoukoulou • Guy Romain Kifoussia • Rigobert Ngouolali - président de l'A.r.c (Action pour la renaissance du Congo/Mwana Congo Telema) • Denis Sassou-Nguesso actuel président • Ange Edouard Poungui République du Congo 11

Subdivisions Le Congo est divisé en 12 Départements : • Bouenza 12 260 km² chef-lieu Madingou, • Cuvette 74 850 km² chef-lieu Owando, • Cuvette-Ouest chef-lieu Ewo, • Kouilou 13 650 km² chef-lieu Pointe-Noire(Congo), • Lékoumou 20 950 km² chef-lieu Sibiti, • Likouala 66 044 km² chef-lieu Impfondo, • Niari 25 925 km² chef-lieu Dolisie, • Plateaux 38 400 km² chef-lieu Djambala, • Pool 33 955 km² chef-lieu Kinkala, • Sangha 55 795 km² chef-lieu Ouesso; • Brazzaville, • Pointe-Noire à 510 km de Brazzaville (Chemin de fer); et les communes urbaines sont : • Dolisie à 110 km de Pointe-Noire, • Nkayi à 70 km de Dolisie, • Mossendjo, • Ouesso, • Owando. Celles-ci sont elles-mêmes divisées en 86 sous-préfectures. Brazzaville est composé de 7 communes qui sont : (Arrondissement) 1- Makélékélé; 2- Bacongo ; 3- Poto-Poto ; 4- Moungali ; 5 Ouenzé ; 6- Talangai ; 7- Mfilou

Économie Le Congo est un pays en développement, inclus dans l'Initiative pays pauvres très endettés (IPPTE) [2] . L'économie congolaise repose principalement sur une agriculture de subsistance et l'artisanat, ainsi que sur un secteur industriel s'appuyant largement sur les hydrocarbures. La majorité de la population vit de l’agriculture vivrière. Cependant, l’économie du pays dépend aussi de l’exportation de ses ressources naturelles : pétrole, bois, potasse, zinc, uranium, cuivre, phosphate, gaz naturel... Les deux piliers de l’exportation sont le bois et le pétrole tout deux exploités, principalement, par des compagnies françaises qui versent en contre partie des devises très importantes à l’État. Le bois représente une part importante des exportations du Congo : acajou, okoumé, limba, etc. L'activité industrielle repose sur la production de biens de consommation : le tabac, ciment, textile, savon, boisson alcoolisée, chaussures, etc. Plus de 95% du commerce est aux mains d’étrangers ou de personne d’origine étrangère.

Revenus pétroliers Les ressources pétrolières du Congo sont gérées par une compagnie pétrolière d’État (la Société nationale des pétroles du Congo ou SNPC), dirigée en 2008 par Denis Gokana. Depuis 1976, le raffinage du pétrole est effectué à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Il fournit 90% des recettes de l'État, et constitue le même pourcentage des exportations. Avec une croissance annuelle du PNB de 5%, l'un des taux les plus forts d'Afrique, au début des années 1980, la forte croissance des revenus pétroliers a permis au Congo de financer des projets de développement à grande échelle. Par la suite, la chute des cours du brut a réduit de moitié le PNB La dévaluation de 50% du franc CFA, le 12 janvier 1994, a provoqué un taux record d'inflation de 61% la même année. République du Congo 12

Globalement, la situation s'est empirée entre 1992 et 1997 par des dettes lourdes engagées alors par les autorités sur les ressources pétrolières, dans le but de financer les guerres tribales. Les revenus pétroliers de la république du Congo se chiffrent à 4 milliards USD, soit 1200 USD par personne (2005). La moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de 1 dollar US par jour. L'enlisement dans la mauvaise gouvernance et le manque de stratégie conséquent pour le développement économique et social ont fait inscrire le Congo, malgré la richesse et la diversité de ses ressources, à l'initiative de Pays Pauvre Très Endetté (PPTE).

Synthèse économique Richesses : Pétrole (4e producteur africain), bois, manganèse, gaz naturel, or, fer, diamant, plomb, cuivre, potasse, zinc... Agriculture : le manioc (tapioca) représente 90% de la production alimentaire, sucre, riz, blé, arachides, légumes divers, café, cacao... Exportations : 4 milliard de dollars (2004) : pétrole brut (93%), bois, sucre, café, diamants... Partenaires commerciaux : Italie, France, Espagne, Pays-Bas, États-Unis, Taïwan, Chine, Japon, Thaïlande... et les pays de l’UDEAC Importations : 390 millions de dollars (2004) : produits intermédiaires, produits manufacturés, matériaux de construction, produits agro-alimentaires, produits dérivés du pétrole... Monnaie : Franc CFA (Communauté Financière Africaine). Code ISO : XAF Taux de change fixe : 1 EUR (EURO) = 655,957 XAF Chiffres : PIB : 6,452 Mds $ us PIB par habitant : $ 1,698 Taux d'investissement : 23% du PIB Importations : 374,6 milliards de FCFA Exportations : 2463,4 milliards de FCFA dont hydrocarbures : 2274 milliards de FCFA Structure du PIB : Agriculture : 11% Industrie : 48,5% Services : 40,5% (source : BEAC, 1999) République du Congo 13

Démographie

Réfugiés au Congo

Selon le World Refugee Survey 2008 [3] publié par le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants [4] , la République du Congo abritait environ 44,000 réfugiés et demandeurs d'asile à la fin de 2007. Près de 33,800 provenaient de la République Démocratique du Congo (Congo-Kinshasa) mais environ 18,800 ont pu retourner chez eux au cours de l'année 2007[5] . Les autres réfugiés et Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants. demandeurs d'asile au Congo proviennent du Rwanda et de l'Angola.

Culture

Le Congo, par la disposition même de son territoire, possède une grande variété de paysages naturels, des savanes de la plaine du Niari aux forêts inondées du Nord, de l'immense fleuve Congo aux montagnes escarpées et forestières du Mayombe et aux 170 km de plages de la côte atlantique. La présence de nombreuses ethnies et jadis de diverses structures politiques (Empire Kongo, royaume de Loango, royaume Teke, chefferies du Nord) a doté le pays actuel d'une grande diversité de cultures traditionnelles et d'autant d'expressions artistiques anciennes : « fétiches à clous »Vili, statuettes bembe si expressives qui atteignent malgré leur petite taille à une sorte de monumentalité, masques étranges des Punu et des Kwele, reliquaires Kota, fétiches Teke, cimetières curieux, avec leurs tombeaux monumentaux, du pays Lari. Il faut y ajouter un patrimoine architectural colonial considérable, que les Congolais redécouvrent aujourd'hui comme faisant partie de leur héritage historique (et de leur capital touristique) et restaurent plutôt bien, du moins à Brazzaville. Le tourisme demeure pour l'instant au Congo une ressource très marginale, faute d'infrastructures d'accueil hors de Pointe-Noire et Brazzaville, et faute d'un réseau de communications suffisant et cohérent. Beaucoup de sites sont difficiles à atteindre et, paradoxalement, le Sud plus peuplé et plus développé est souvent le moins accessible : le massif du Chaillu par exemple est presque impossible à parcourir.

Fêtes et jours fériés

Date Nom Remarques

1er janvier Jour de l'an Sainte Marie, mère de Dieu (Circoncision de Jésus-Christ, avant le Concile Vatican II)

Lundi suivant le dimanche de Pâques Lundi de Pâques Pâques est le premier dimanche qui suit la première pleine Lune de printemps.

1er mai Fête du Travail

Jeudi 40 jours après Pâques Ascension Jésus ayant rassemblé ses fidèles rejoint son Père aux Cieux

Septième dimanche après Pâques et Pentecôte (et Lundi de Pentecôte) Descente du Saint-Esprit parmi les apôtres le lundi suivant

10 juin Fête de la commémoration de la conférence nationale souveraine République du Congo 14

15 août Fête nationale & Assomption Fête de l'indépendance - Anniversaire des 3 Glorieuses (13, 14, 15 août 1960)

1er novembre Toussaint Fête de tous les saints

25 décembre Noël Naissance de Jésus-Christ

Divers Population : 3 847 191 habitants (en 2008). 0-14 ans : 41,73%; 15-64 ans: 55,06%; + 65 ans: 3,22% Superficie : 342 000 km² Densité : 11,2 hab./km² Frontières terrestres : 5504 km (République démocratique du Congo 2410 km; Gabon 1903 km; Cameroun 523 km; République centrafricaine 467 km; Angola 201 km) Littoral : 169 km Extrémités d'altitude : 0 m > + 1000 m Espérance de vie des hommes : 54,27 ans (en 2008) Espérance de vie des femmes : 56,90 ans (en 2008) Taux de croissance de la population : 2,08% (en 2008) Taux brut de natalité : 34,40 ‰ (en 2008) Taux brut de mortalité : 11,22 ‰ (en 2008) Taux de mortalité infantile (moins d'un an) : 69,09 ‰ (en 2008) Taux de fécondité : 4,39 enfants/femme (en 2008) Taux de fécondité des filles de 15-19 ans : 111,29 naissances pour 1000 filles (en 2008) Taux net de migration : -2,40 (en 2008) PIB/habitant: 950 $ us (en 2005) Indice de développement humain (IDH) (valeur de 0 à 1) : 0,548 (en 2005) Rang de l'Indice de développement humain (sur 177 pays) : 139 ième (en 2005) Pourcentage de la population vivant dans la pauvreté : 50,1% (en 2005) Prévalence de la malnutrition : 60,04% de la population totale (en 2005/06) Taux de prévalence du VIH/SIDA : 5,3 % de la population âgée de 15-49 ans (en 2005/06) Indépendance : 15 août 1960 (ancienne colonie française) Lignes de téléphone : 22 000 (en 1997),15'000 (en 2005 avec env. 10'000 personnes en attente) Téléphones portables : 1000 (en 1996), 500'000 (en 2005), 2'000'000 (en 2007), réparti entre trois opérateurs, Zain,MTN et Warid Telecom Postes de radio : 341 000 (en 1997) Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en 2000) Routes : 12 800 km (dont 1571 km goudronnés) (en 2004) Voies ferrées : 894 km (en 2000) Voies navigables : 1120 km Nombre d'aéroports : 12, dont 2 Internationaux (Brazzaville et Pointe-Noire)(en 2008) Internet : congo-internet.com République du Congo 15

Codes La République du Congo a pour codes : • CF, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2, • CG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2, • CGO, selon la liste des codes pays du CIO, • COG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3, • COG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3, • FC, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports, • RCB, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques, • TN, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,

Voir aussi Liste des peuples de la République du Congo

Bibliographie • Hervé Brisset-Guibert, Histoire de Brazzaville, identité coloniale identité nationale, Maîtrise, Université de Poitiers 1988 257 p. ; Urbanisation et renouvellement des élites au Congo, DEA, Université de Poitiers 1989, 93 p. ; • Marcel Soret, Histoire du Congo-Brazzaville, Berger-Levrault 1978 ; • Rémy Bazanguissa-Ganga, Les voies du politique au Congo, Paris. • Philippe Moukoko, Dictionnaire général du Congo-Brazzaville, L'Harmattan, 1999 ;

Références

[1] copie de la constitution Texte de la Constitution (http:/ / droit. francophonie. org/ df-web/ publication. do?publicationId=4356) [2] Décret n° 2009-735 du 18 juin 2009 portant publication de l'accord de consolidation de dettes entre le Gouvernement de la République

française et le Gouvernement de la République du Congo, signé à Paris le 11 décembre 2008 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ affichTexte.

do?cidTexte=JORFTEXT000020764559& dateTexte=& categorieLien=id), Légifrance

[3] http:/ / www. refugees. org/ article. aspx?id=2114& subm=179& area=Investigate

[4] U.S. Committee for Refugees and Immigrants (http:/ / www. refugees. org)

[5] U.S. Committee for Refugees and Immigrants. 2008. "World Refugee Survey 2008." Disponible sur le Web http:/ / www. refugees. org/

article. aspx?id=2114& subm=179& area=Investigate 16

Armoirie du Congo

Armoiries de la République du Congo

Armoiries du Congo-Brazzaville

Détails Adoption 1960 Timbre Couronne ouverte d'or à sept branches portant le cri. Écu Coupé d'or en 1 et 2 à la fasce ondée de sinople brochant sur la partition, un lion rampant de gueules armé et lampassé de sinople aussi tenant une torche de sable à la flamme encore de gueules posé sur le tout. Supports Deux éléphants de sable adossés et posés sur une terrasse de gueules. Devise Unité - Travail - Progrès Cri République du Congo Usage Présidence de la République Gouvernement

Les armoiries de la République du Congo, sont composées d'un champ d'or, coupé par une vague de sinople. Au centre du blason, on voit un lion (symbole de protection) portant une torche. Dans la partie supérieure du blason, on peut lire la dénomination officielle du pays : République du Congo. Deux éléphants soutiennent le blason. Dans la partie inférieure, sur une ceinture on peut lire la devise nationale : Unité, Travail, Progrès. 17

Ethnies

Bobangis

Bobangis

Populations

Autre

Langue(s) bobangi, lingala

[1] modifier

Les Bobangis, parfois appelés Bangala (pluriel de Ngala), sont une ethnie congolaise partagée entre la République démocratique du Congo et la République du Congo, originaire de la région entre le fleuve Congo et l’Ubangi en République démocratique du Congo (RDC). Ils étaient dans le passé de grand piroguiers et pêcheurs mais aussi des commerçants ou redoutables pirates. Toute leur vie tournait autour des fleuves et rivières. Ngala est un ancien mot pour « pirate ». Ils contrôlaient le commerce fluvial au nord du Pool Malebo durant la période précoloniale. Ils parlent le bobangi, le lingala classique ou d’autres langues et dialectes apparentés. Le lingala a largement dépassé les limites de la communauté bangala, et est parlé de Kisangani à Kinshasa. Il a considérablement évolué depuis ses origines, étant devenu une langue véhiculaire. Aujourd’hui le lingala est une langue très importante au Congo-Kinshasa et Brazzaville. La musique congolaise en lingala est très renommée. Les Bobangis sont assimilés au Bangala.

Histoire Les Bobangis sont originellement de Bobangi Esanga, et ont en partie émigré et se sont établis à Lukolela, Bolobo, Tchumbiri et Missongo. Certains villages de ces régions partagent leurs noms avec des villages de Bobangi Esanga. Dans la tradition orale, ces 5 groupements de villages partagent le même héros fondateur, Botoke. D'autres régions ou groupements de villages sont proches culturellement et linguistiquement, Bokonzi, Irebu, Likuba et Moye, mais leur appartenance au groupe bobangi est parfois contestée. Ces villages-ci ne possèdent leurs propres héros fondateurs dans leur tradition orale : le héro Ngobila pour Moye et Likuba ; Ekanda pour Irebu ; et Nkombo pour Bokonzi. [2]

Voir aussi • Lingala • Bangala • Moyi

Bibliographie • (en) Robert Wayne Harms, Competition and capitalism : the Bobangi role in Equatorial Africa's trade revolution, ca. 1750-1900, University of Wisconsin, 1978, 325 p. (thèse) • (en) James Stuart Olson, « Boubangui », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 110-111 (ISBN 9780313279188) Bobangis 18

Références

[1] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Bobangis

[2] Oral Tradition and Ethnicity (http:/ / links. jstor. org/ sici?sici=0022-1953(197922)10:1<61:OTAE>2. 0. CO;2-0), Robert Harms, Journal of Interdisciplinary History, Vol. 10, No. 1 (Summer, 1979), pp. 61-85

Kongos

Les Kongos (également connus sous le nom de Bakongos, qui est le pluriel de N’Kongo en kikongo) vivent sur la côte de l'océan Atlantique de l'Afrique Pointe-Noire, (République du Congo) jusqu'à Luanda (Angola) au Sud et jusque dans la province du Bandundu (République démocratique du Congo). À la fin du XXe siècle, ils sont évalués à environ 10 220 000 individus. Ils parlent des divers dialectes du kikongo, et kituba, qui est un créole kikongo, simplifié et véhiculaire.

Ethnies Kongos En République du Congo : • Bémbé • Dondo • Kamba • Kamba • Hangala • Kongo M'Boko • Kugni • Lari • Manyanga • Mikéngé ou N'Kéngé • Suundi • Bavili • Yombé En RDC : • Manyanga • Ndibu • Ntandu • Yombé • Zombo • Mbata • Besi-Ngombé • Solongo Au Cabinda : • Yombé • Woyo • Kotchi • Lindji En Angola : (à compléter) Kongos 19

Histoire

Les Bakongos migrèrent vers le IIIe siècle en provenance du sud, après une migration en spirale, sous la conduite de leurs dirigeants (Tuti Dia tiya, Kodi Puanga, etc.) et s’établirent près des berges d’un grand fleuve Nzadi ou (Zaïre en portugais. En 1482, les Portugais atteignirent les côtes sous la conduite de Diogo Cãole royaume Kongo était alors à son apogée grâce à la culture de l’igname, le traitement du fer et l’échange de houes contre de l'ivoire avec les peuples de l’intérieur. Les Kongo établirent des relations diplomatiques, qui prévoyaient également l'envoi d'une délégation à la cour royale du Portugal en 1485. Les relations d’abord égalitaires se transformèrent en une mainmise des Portugais. Les dirigeant kongo furent rapidement convertis au christianisme par les missionnaires européens. De plus, certains voulurent importer les mœurs et rites portugais, ce qui déplut à la plus grande partie du peuple. Qui plus est, vers 1452, un prophète, Ne-Buela Muanda, prédit l'arrivée des portugais et la mise en esclavage physique et spirituel de beaucoup de Kongo. Crucifix en alliage de cuivre du Il en résulta des tensions entre adeptes du Christianisme et les adeptes des XVIIe siècle (RDC) religions kongo. En 1526, les Portugais furent expulsés, mais ils s'allièrent contre les Kongo à des chefs militaires kongo rebelles de la province de Yaka : Jagas (Bayaka) en 1568. Le Royaume kongo ne retrouva jamais sa grandeur passée. Les années suivantes virent les Kongos se battant alternativement contre et avec les Portugais, les Néerlandais et les Espagnols pour finalement être colonisés en 1885. Le parti politique kongo, l'Alliance des Bakongo (ABAKO), après les communautés kimbanguiste et Bundi dia Kongo joua un rôle important dans l'indépendance de la République démocratique du Congo en 1960.

Le royaume levait des taxes, établit le travail obligatoire de ses citoyens pour financer sa stabilité sociale. En effet, la prise en charge de la frange la moins favorisée de la société était le devoir principal du roi. Le roi pouvait être un homme comme une femme. Quand c'était un roi, son épouse était la première dame du pays, et pouvait choisir et répudier son mari, le destituer, lever l'armée etc. Les jours de travail étaient réglementés, de sorte qu'un jour de repos tous les sept jours était accordé à chaque personne, mais par roulement selon les provinces et les clans. La semaine Kongo est constituée de quatre jours, le mois de 28, et on compte quatre jours de repos par mois (1 tous les 7 jours). Contrairement à nombre de sociétés non-africaines de la même époque, le système social est plus favorable aux moins nantis, dans la mesure où : les propriétaires de terrains, les employeurs et toute la classe aisée devaient prendre en charge les plus démunis, sous peine de déshonneur. Par exemple, il était obligatoire qu'un employeur fasse travailler ses employés le matin et leur laisse l'après-midi pour produire pour leur famille et leur bien personnel. Tout manquement pouvant s'accompagner de discrédit social. Quant au roi, il était le responsable de toutes ces franges de la société. Il était élu par un groupe de gouverneurs, habituellement des chefs de parties importantes et par la suite par les officiels portugais. Les villes étaient généralement dirigées par des chefs de village, devant qui ils étaient responsables. Tous les membres du gouvernement étaient investis dans leurs fonctions sous des conditions de compétence, de respect des mœurs et avec l'aval des autorités spirituelles.

Culture La religion Kongo considère le monde comme multidimensionnel. Le monde matériel et le monde spirituel sont deux espaces qui se croisent en certains points de l'univers. Les humains sont cantonnés en dimensions inférieures (3) ou avancées (hauts prêtres, etc... : 4 et plus). Les esprits évoluent dans une sous-partie de cet univers d'au-moins 8 dimensions. Dans le monde des esprits se trouve la cité des ancêtres : Mpemba. Au-delà de ces mondes, se trouve Kalunga Nzambi ya Mpungu Tulendu. Les ancêtres font office d'intermédiaires entre le divin et l'homme. Le divin Kongos 20

est perçu comme la Cause primaire de toute chose, l'essence vitale de toute chose ainsi que la destination finale de toute chose. C'est ainsi que Kalunga est à la fois le lieu où se dirigent les esprits, dont ils sont issus et Dieu Lui-même (Nzambe), source de ces esprits. Kalunga est aussi la mer primitive dont tout est sorti, l'auto-créé, le Ka qui règne sur toute chose (ka : essence vitale; lunga : accomplir, concrétiser et régner). La spiritualité est aussi à la base de l'organisation politique et sociale. L'intersection entre les deux mondes a une forme de croix, d'où l'importance de ce symbole dans la pensée Kongo. De plus, le personnage de Ne-Kongo (dont vient le nom Kongo) est supposé être cette intersection de Kalunga avec le monde humain, donc un être divin sous forme humaine, symbolisé aussi par la croix. Ce sont ces similitudes avec le christianisme qui en ont facilité l'infiltration. La descendance est matrilinéaire, et l'ensemble du peuple Kongo est regroupé autour de 11 clans, que l'on retrouve aussi dans les dénominations de nombreux peuples d'Afrique noire (ex.: les Mbenza chez les Sérères, Wolofs, etc. ; ou encore les Muyabis, descendants de Nzinga, chez les Duala, Mossi, etc.).

Céramique et teinture végétale

Statue de pierre (région de Poignée de chasse-mouche en Objet funéraire Boma) ivoire

Agriculture Les Kongo cultivent le manioc, la banane, le maïs, la patate douce, l'arachide, les fèves, et le taro. Les sources de revenu sont le café, le cacao, la banane, et l'huile de palme. La pèche et la chasse sont toujours pratiquées dans certaines campagnes, mais beaucoup de Kongo vivent, travaillent et commercent dans les villes.

Voir aussi

Articles connexes • Empire Kongo • Clans du peuple kongo Kongos 21

Bibliographie • Lapika Dimomfu, L'art de guérir chez les Kongo du Zaïre : discours magicale ou science médicale ?, Centre d'étude et de documentation africaines, 1984, 71 p. • Dominique Ngoie-Ngalla, Les Kongo de la vallée du Niari : origines et migrations XIII-XIXe s. : Bakamba, Badondo, Bakunyi, Basundi, Babeembe, Presses universitaires de Brazzaville, 1981, 163 p. • Marcel Soret et André Jacquot, Les Kongo nord-occidentaux, L'Harmattan, 2005, 144 p. (ISBN 9782747586177)

Liens externes • (en) Kongo Information [1] (Arts & Life in Africa, The University of Iowa) • (fr) Portail Kongo [2]

Références

[1] http:/ / www. uiowa. edu/ ~africart/ toc/ people/ Kongo. html

[2] http:/ / www. nekongo. org/

Pygmée

Un pygmée (du grec πυγμαιος, pygmaios, haut d'une coudée) est d'une façon générale un homme de petite taille, par exemple un nain. Par extension, on peut l'appliquer à des animaux tels que les manchots pygmées. Pygmoïdes est un terme anthropologique qui désigne certaines ethnies d'humains d'Afrique ou d'Asie de petite taille.

Les Pygmées dans l'Antiquité Les Grecs ont appelé Pygmée des êtres, probablement fantastiques, hauts d'environ 70 cm et vivant aux alentours de l'Inde. Pline l'Ancien, dans son Histoire naturelle, fait le récit d'une rencontre avec ces Pygmées. Aristote mentionna l'existence de tels êtres, supposés habiter dans des grottes souterraines. Pygmée était aussi une divinité que les Carthaginois représentaient à la proue de leurs navires pour effrayer leurs ennemis. [1]

Les Pygmées d'Afrique et d'Asie D'un point de vue anthropologique, un Pygmée est un membre des tribus chasseresses vivant dans les forêts équatoriales africaines ou asiatiques, caractérisés par leur petite taille,qui s'estimait entre 1.20m pour les plus petits et 1.50m pour les plus grands. On retrouve des Pygmées en Afrique centrale, et également quelques-uns en Asie du Sud-Est (Négritos).

Afrique Pygmée 22

Les Pygmées sont des êtres humains de petite taille. C'est une adaptation aux conditions environnementales et au climat, essentiellement due à leur régime alimentaire. Le groupe le mieux suivi est celui des Mbuti de la forêt d'Ituri (en République démocratique du Congo), qui a été étudié par l'anthropologue britannique Colin Turnbull[2] . Le terme Bayaka est également utilisé pour désigner les Pygmées, terme qui se réfère au peuple plus qu'à sa taille.

• Les Tumandwa, hommes à peau rougeâtre, aux cheveux bouclés roux. Distribution des Pygmées en Afrique • Les Batwa, à la peau plus sombre et aux cheveux plus crépus. • Les Bakunda se mélangent aux Batwa pour former les Bazimba. Entre autres groupes, on trouve les Aka, les Babenzi, les Baka, les Binga, les Efé et les Twa. Les pygmées et les bantous auraient une origine commune ancienne de 70 000 ans selon l'étude de l'ADN mitochondrial[3] ou 60 000 ans d'après une autre étude basée sur l'ADN nucléaire [4] ,[5] . Les différents groupes de pygmées africains se seraient eux-mêmes différenciés voilà environ 20 000 ans, peut-être suite à la fragmentation de leur habitat forestier lors du dernier maximum glaciaire. Il a en effet asséché le climat africain et ainsi entraîné une régression des forêts pluviales[5] . Dans la grande forêt équatoriale, en Afrique centrale (République démocratique du Congo et République centrafricaine), 50 000 pygmées conservent un mode de vie nomade à base de cueillette et de chasse comme à la fin du paléolithique : ils ne pratiquent ni la culture ni l'élevage. Jour et nuit, de petits feux couvent sous leurs huttes, les lobembes, qui constituent le campement temporaire pour des bivouacs provisoires, toujours près d'un ruisseau et sous des arbres atteignant 50 mètres, ou les mongulus d'occupation plus longue. Conçu pour une famille, Danseurs Baka chaque campement comprend des logis pour les ménages et d'autres destinés aux célibataires. Jeunes gens et jeunes filles vivent séparés. Œuvres des femmes, les huttes tiennent leur rigidité d'un treillis de branchettes ancré en terre et arqué de force en forme de tonnelle. Cet assemblage élastique peut supporter le poids de la femme qui pose des feuilles de marantacées comme des tuiles, agrafées par leurs pétioles incisés. Des lames d'écorce servent de matelas. La fumée stagnante préserve les hommes des insectes, les vivres et objets usuels du pourrissement.

Les pygmées jouent de la musique avec un instrument ressemblant à un peigne à vibrations que l'on retrouve sous des noms variés, dans diverses régions d'Afrique. Pygmée 23

Un peuple menacé

Les populations pygmées d'Afrique connaissent des changements dans leur mode de vie traditionnel. De nombreuses tribus pygmées quittent aujourd'hui le milieu forestier, pour se sédentariser ou gagner les milieux citadins, et parfois chassées par l'exploitation forestière. Faute de papiers d'identité qui ne leur ont pas été délivrés à la naissance pour cause de refus d'enregistrement, ils n'ont pas la possibilité d'accéder aux soins de base. L'éducation, le travail, la justice sont également d'accès difficile ou impossibles pour les ethnies pygmées. Les pygmées sont considérés par les autres ethnies comme des êtres inférieurs. Maisons de Pygmées, en République du Congo Aucun pays africain concerné n'est signataire de la Convention numéro 169 de l'Organisation internationale du travail relative aux peuples indigènes et tribaux. Si les États intéressés venaient à ratifier ledit texte, ils s'engageraient alors à reconnaître comme autochtone le peuple pygmée. Dans le cadre du processus de reconnaissance des droits des "Pygmées", la République du Congo a organisé du 10 au 15 avril 2007, le premier Forum International des Peuples Autochtones des forêts d'Afrique Centrale (FIPAC). Cet événement a réuni à Impfondo (département de la Likouala), délégués autochtones, représentants étatiques et institutions internationales venus de tous les pays de la sous région. Au terme des travaux, des projets de déclaration et de plan d'action ont été élaborés. Ils ne sont aujourd'hui plus que 50 000 en République Démocratique du Congo

Voir aussi

Articles connexes • Nanisme • Simha Arom

Liens externes • (en) Les Pygmées Baka [6] Culture, photos et notes ethnographiques

Références [1] Jorge Luis Borges, Le livre des êtres imaginaires, p.183, L'Imaginaire, Gallimard, 1967. [2] The Forest People, 1962

[3] Le Monde.fr : Bantous et Pygmées se sont séparés il y a 70 000 ans - Environnement, Sciences (http:/ / www. lemonde. fr/

sciences-et-environnement/ article/ 2008/ 02/ 12/ bantous-et-pygmees-se-sont-separes-il-y-a-70-000-ans_1010284_3244. html)

[4] Le monde.fr : Les Pygmées racontés par l'ADN (http:/ / www. lemonde. fr/ planete/ article/ 2009/ 04/ 17/

les-pygmees-racontes-par-l-adn_1181992_3244. html)

[5] (en) PLoS Genetics (http:/ / www. plosgenetics. org/ home. action), 10 avril 2009, « Inferring the Demographic History of African Farmers

and Pygmy Hunter–Gatherers Using a Multilocus Resequencing Data Set (http:/ / www. plosgenetics. org/ article/ info:doi/ 10. 1371/ journal.

pgen. 1000448) »]

[6] http:/ / www. pygmies. info/ Tékés 24 Tékés

Tékés

Le Makoko avec sa cour, vers 1907 Populations

Population totale 800000

République du Congo

République démocratique du Congo

Gabon

Autre

Langue(s) Téké eboo, ibali

Groupe(s) relié(s) Kongos, Yakas, Sukus

[1] modifier

Les Tio, souvent appelés Tékés (Batéké en kikongo ou Teke selon l’orthographe africaniste), forment un peuple bantou partagé entre l'ouest de la République démocratique du Congo (ex-Zaïre), le sud du Congo et, minoritairement, le sud-est du Gabon. • Les Téké sont minoritaires au Gabon, 54000 se trouvent dans la région de la province du Haut-Ogooué. Feu le Président Omar Bongo et l'actuel président Ali Bongo sont Téké. • En République du Congo, les Téké forment 18% de la population et se trouvent dans la région des Plateaux, de la Cuvette ouest (où ils sont appelés Mbéti et Tégué), du Niari (où ils sont nommés nzabi), de la Bouenza et la région du Pool. • En République démocratique du Congo, 267 000 Téké sont situés dans la province du Bandundu, district des Plateaux, et la ville-province de Kinshasa. Selon les mythes fondateurs, ils descendraient de Nguunu, ancêtre de la plupart des populations du sud Congo. Successeurs des pygmées dans l'occupation du Congo-Brazzaville, ils sont fondateurs du grand royaume Téké, rival du royaume Kongo. Leur roi, connu dans l'histoire sous l'appellation de Makoko, signa le 3 octobre 1880 à Mbé, capitale

de son royaume, un accord avec l'explorateur français Pierre Récipient téké en céramique (République du Savorgnan de Brazza. Congo) Tékés 25

Histoire Les Téké eurent des contacts avec les Portugais qui exploraient la région côtière à partir du XVIe siècle. Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, le royaume Téké a participé à la traite d'esclaves et au commerce entre l'Afrique, l'Europe et les colonies européennes en Amérique. Le royaume est tombé en 1880 suite au exploration de Pierre Savorgnan de Brazza pour le compte de la France quand leur roi, Illoy Ier conclut un traité, dit « traité Makoko », avec celui-ci afin de placer son royaume sous la protection de la France. Ceci permit un établissement français à Nkuna qui devint par la suite Brazzaville.

Voir aussi • Makoko de Mbé

Bibliographie • L'organisation sociale et politique chez les Yansi, Teke et Boma : rapports et compte rendu de la IVe Semaine d'études ethno-pastorales, Bandundu (Zaïre), 1968, Centre d'études ethnologiques, Bandundu, 1970, 194 p. • Raoul Lehuard, Statuaire du Stanley-Pool : contribution à l'étude des arts et techniques des peuples téké, lari, bembé, sundi et bwendé de la République populaire du Congo, Arts d'Afrique noire, Villiers-le-Bel, 1974, 184 p. • Ebiatsa-Hopiel-Opiele, Les Teke, peuples et nation, Montpellier, 1990, 81 p. (ISBN 2-9501472-1-6) • Eugénie Mouayini Opou, Le royaume Téké, L'Harmattan, Paris, 2005 • Eugénie Mouayini Opou, La reine Ngalifourou, souveraine des Téké : dernière souveraine d'Afrique noire, L'Harmattan, Paris, 2006, 238 p. (ISBN 9782296013100) • Alain Roger, L'art Téké, analyse ethno-morphologique de la statuaire, Université de Paris 7, 1991 (thèse)

Liens externes • (es) Pueblo Bateke [2]

Références

[1] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ T%C3%A9k%C3%A9s

[2] http:/ / www. ikuska. com/ Africa/ Etnologia/ Pueblos/ bateke/ 26

Langue

Lingala

Lingala lingála

Parlée en République démocratique du Congo, République du Congo, et de moindre façon en Angola et en République centrafricaine

Nombre de locuteurs Première langue : 20 millions Seconde langue : 10 à 36 millions

Classement entre la 150e et 200e langue

Typologie SVO

Classification par famille

• - langues nigéro-congolaises • - langues atlantico-congolaises • - langues voltaïco-congolaises (hypothétique) • - langues bénoué-congolaises

• - langues bantoïdes (en) • - langues bantoïdes méridionales (en) • - langues bantoues

• - groupe bangi-ntomba (en) • - lingala

Statut officiel

Langue officielle de République du Congo

Codes de langue

ISO 639-1 ln

ISO 639-2 lin

ISO 639-3 [1] (en) lin type : L (langue vivante)

étendue : I (langue individuelle)

IETF ln

Échantillon

[2] Article premier de la Déclaration des Droits de l'Homme (voir le texte en français ) Eténi ya yambo Bato bánsɔ na mbótama bazalí nsɔ́mí mpé bakokání na limɛmya mpé makoki. Bazalí na mayɛ́lɛ mpé basɛngɛ́lí kofánda na bondeko o káti na bangó.

[3] modifier

Le lingala est une langue bantoue parlée en République démocratique du Congo, en République du Congo, et dans une moindre mesure en République centrafricaine. On compte plus d’une dizaine de millions de locuteurs (36562000 Lingala 27

en 2005 selon Encyclopædia Britannica), en langue maternelle ou seconde.

Histoire Au XIXe siècle, le bobangi était la langue véhiculaire dans le pays Ngala, sur les bords du fleuve Congo, depuis l’embouchure de la rivière Kasaï à celle de l’Ubangi, le long de celui-ci jusqu’à l’embouchure de la Ngiri. Après 1880, la langue fut appelée bangala par les Occidentaux. C’est dans cette région que fut établie la Station Bangala, qui laissa place au port de la Nouvelle-Anvers, aujourd’hui Makanza, l’un des premiers postes établis sur le fleuve par l’Association internationale africaine de l’État indépendant du Congo, à mi-distance entre Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa) et Stanleyville (aujourd’hui Kisangani). Ces trois postes ont d’ailleurs été les premiers à accueillir au-delà du Bas-Congo une mission catholique dès 1899. En 1900, le nom lingala était généralement utilisé pour désigner la langue. Le nom bangala est maintenant celui d’une autre langue plus à l’est, dans la province Orientale. Le lingala est aujourd’hui largement répandu, en Congo-Kinshasa (RDC) et au Congo-Brazzaville, où il est devenu une langue régionale, largement utilisée dans les médias, l’armée, les discours officiels, mais également dans la chanson populaire. Outre le français, c’est l’une des quatre langues nationales du Congo-Kinshasa, à côté du kikongo, du swahili et du tchiluba. Le lingala a progressivement supplanté le kikongo à Kinshasa, où ce dernier était pourtant la langue véhiculaire d’origine. Le succès et l’expansion du lingala au cours de la seconde partie du XXe siècle, et en particulier à l’époque du Zaïre, sont notamment dus au fait qu’il a été largement promu par Mobutu Sese Seko, natif de la région lingalaphone. Le lingala fut notamment la langue principale de l’armée zaïroise, et aujourd’hui elle l’est aussi de l’Armée Congolaise malgré le swahili apporté par Laurent-Désiré Kabila vers 1997. C'est aussi la langue dans laquelle chantent de nombreux artistes originaires ou installés à Kinshasa, et exportant leur musique à travers toute l'Afrique, tels Papa Wemba, ou Werrason.

Classification Le lingala appartient à la famille des langues bantoues. Le terme désignait à l’origine la langue d’une ethnie, mais il a désigné dès la fin du XIXe siècle une langue véhiculaire, proche d’une langue dénommée lobangi ou bobangi, et est issue d’un mélange entre plusieurs langues bantoues parlées par les habitants de la région du fleuve Congo, elle donc généralement considérée comme langue inter-ethnique. • Classification de Guthrie : C.36d, groupe C.30 • Classification Bastin/Coupé/Mann : c.36 Lingala 28

Répartition géographique

Le lingala est parlé comme langue maternelle dans les deux Congo, la majeure partie des locuteurs étant dans le Congo-Kinshasa. Avec son statut de langue véhiculaire, le lingala est aussi parlé en Angola et en République centrafricaine. Étant donné que la musique congolaise est populaire en Afrique centrale, il est possible d’entendre des paroles en lingala des deux côtés de l’Afrique centrale, du Kenya au Cameroun.

Statut officiel

Le lingala a le statut de langue nationale véhiculaire comme le kitubà au Congo-Brazzaville. Au Congo-Kinshasa, le lingala a un statut de Distribution géographique de la langue. Vert langue nationale au côté du kikongo, du kiswahili et du tchiluba. Le foncé: langue maternelle. Vert clair: usage français est la langue officielle dans ces deux pays. occasionnel.

Dialectes Le lingala possède plusieurs dialectes, recouvrant un territoire linguistique large et divisé par des frontières administratives ou de longues distances. Bokamba et Bokamba divisent les différents dialectes de lingala de la façon suivante : • lingala standard, dit classique ou littéraire, ou encore lingala de Makanza • lingala parlé, dit populaire • lingala de Kinshasa • lingala de Brazzaville • mangala ou bangala — considéré comme langue dérivée car souvent mutuellement inintelligible avec les autres dialectes de lingala • il y a aussi le Lingala Argot parlé par la plupart des jeunes surtout à Kinshasa

Lingala classique Le lingala classique est la variété utilisée dans plusieurs institutions de l’éducation et d’informations tant au niveau national qu’au niveau régional. Cette variante provient des traductions, dont une de la Bible, et des efforts de standardisation de l’Église catholique. Le lingala classique se dénote des autres dialectes par son nombre de voyelles, sept voyelles [a], [e], [ɛ], [i], [o], [ɔ], [u], par une harmonie vocalique obligatoire et par l’utilisation de tous les suffixes grammaticaux.

Lingala parlé Le lingala parlé est une variante comptant autant de préfixes nominaux que le lingala classique, mais moins d’accord grammaticaux entre ceux-ci et les autres suffixes. L’accord sujet-verbe est maintenu mais réduit à 10 classes, tandis que l’accord substantif-adjectif est simplifié à 2 classes. Les sept voyelles sont aussi utilisées, mais l’harmonie vocalique n’est pas appliquée. Son développement est principalement dû aux différentes missions protestantes, dont une traduction de la Bible. Cette variante du lingala est probablement la forme la plus parlée à travers les régions lingalaphones des deux Congo, même dans leurs capitales. C’est la forme de lingala la plus parlée dans la vie de tous les jours. Bien que cette forme soit la plus répandue, le lingala classique conserve le titre de lingala standard. Les deux dialectes sont parfois utilisés dans des contextes différents. Par exemple le lingala classique est utilisé dans les réunions officielles, dans certains médias ou dans les situations formelles, mais le lingala parlé est utilisé dans les situations informelles. Une majorité des chansons populaires en lingala, entre 60 et 65 %, utilisent le lingala parlé. Lingala 29

Lingala de Kinshasa Le lingala de Kinshasa est le dialecte utilisé au quotidien à Kinshasa, souvent utilisé dans les divertissements à la télévision ou à la radio. Cette forme de lingala comporte beaucoup d’emprunts au français et est parfois considérée comme un créole mais ces emprunts peuvent aussi être des alternances codiques faites par des personnes bilingues. Par exemple : — Est-ce que likambo yangó ya sɔ̂lɔ́ tǒ lokúta ? (Mamou, chanson de Franco Luambo Makiadi) Est-ce que cette histoire est vraie ou fausse ? — Oyébi yě bien ! Tu la connais bien ! — En tout cas, nasepélí míngi. En tout cas, je me réjouis beaucoup. — Vraiment nǎzokámwa ! Je suis vraiment étonné !

Langues dérivées Le bangala, parlé plus à l’Est du territoire du lingala, est généralement considéré comme une langue à part entière. Le frangala, une forme de lingala répandue parmi la diaspora et dans certains centres urbains, ressemble fortement à une langue créole avec beaucoup de mots de vocabulaire du français, et est caractérisée par des accords grammaticaux limités à deux ou quatre classes nominales.

Écriture Le lingala étant plus une langue orale qu’une langue écrite, ses locuteurs utilisent plusieurs systèmes d’écriture. La plupart sont non standardisés. Parce que l’ensemble des locuteurs lingalaphones a un bas taux d’alphabétisation en lingala, l’orthographe populaire est très souple et varie d’un Congo à l’autre — au Congo-Brazzaville, le taux d’alphabétisation en lingala comme langue maternelle est entre 10 % et 30 %, alors que celui du français est plus élevé. Assez souvent l’orthographe est influencée par l’orthographe française : avec le double S, « ss », pour transcrire [s] ; « ou » pour [u] ; I avec tréma, « aï » pour [ai] ; E accent aigu, « é » pour [e] ; « e » pour le son [ɛ], O accent aigu, « ó » pour [ɔ] et parfois [o] à l’inverse de « o » pour [o] ou [ɔ]; I ou Y pour [j]. Un même mot peut se retrouver avec autant d’orthographes que les prononciations régionales, par exemple : « nyonso », « nyoso », « nionso », « nioso » sont tous des orthographes populaires de nyɔ́nsɔ. En 1976, la Société zaïroise des linguistes a adopté un système d’écriture conventionnel pour les langues zaïroises, dont le lingala. Ce système est basé sur l’Alphabet international africain (AIA), une orthographe presque phonétique, avec le e ouvert « ɛ » et le o ouvert « ɔ » pour transcrire les voyelles [ɛ] et [ɔ], ainsi qu’une utilisation sporadique des accents pour indiquer les intonations. Malheureusement pour cette convention orthographique, il n’y a pas de système d’entrée, ni claviers ni machines à écrire, permettant d’utiliser les lettres ɛ et ɔ, et les accents. Cette convention a standardisé l’usage des lettres dans les milieux académiques, mais laisse les intonations au bon vouloir des personnes. Le manque de standardisation dans l’accentuation n’est pas un problème majeur grâce au contexte des mots dans les phrases et paragraphes. Les orthographes populaires ont pris un pied d’avance sur l’orthographe conventionnelle car elles peuvent être tapées sur un clavier français ou anglais. Beaucoup de livres, de dissertations, la traduction lingala de la Déclaration universelle des droits de la personne et plus récemment, des forums, des listes de diffusion et des sites internet, comme Google en lingala, n’utilisent pas les caractères propres au lingala (ɛ et ɔ). Lingala 30

Ordre alphabétique L’alphabet lingala est organisé de façons différentes selon les écoles ou les linguistes. Certains utilisent seulement les lettres monogrammes, d’autres reconnaissent pleinement les digrammes et trigrammes en tant que graphèmes à part. Selon les linguistes du CELTA, les digrammes ont chacun un ordre spécifique, par exemple : « mǐso » doit être classé avant « mba » parce que le digramme « mb » suit la lettre « m ». Les lettres « r » et « h » sont utilisées pour les mots empruntés. Les digrammes « mv », « mf » sont très rares. Le lingala académique a 39 lettres, digrammes ou trigrammes.

Valeur des graphèmes Les accents indiquent les tons des voyelles auxquels ils s’attachent, l’accent aigu indique un ton haut, l’accent circonflexe indique un ton variant descendant et l’accent antiflexe (circonflexe inversé) indique un ton variant montant.

tons valeur exemples phonétique

a A á â ǎ [a] nyama (animal), matáta (difficulté), sâmbóle (énigme), libwǎ (neuf);

b B [b] bísó (nous)

c C [tʃ] ciluba (tchiluba)

d D [d] madɛ́su (fèves)

e E é ê ě [e] komeka (essayer), mésa (table), kobênga (appeler)

ɛ Ɛ ɛ́ ɛ̂ ɛ̌ [ɛ] lɛlɔ́ (aujourd’hui), lɛ́ki (cadet), tɛ̂ (non)

f F [f] lifúta (récompense)

g G [ɡ] kogánga (crier)

gb Gb [ɡ͡b] gbagba (passerelle)

h H [h] bohlu (bohrium)

i I í î ǐ [i] wápi (où), zíko (erreur), tî (thé), esǐ (distant);

k K [k] kokoma (écrire)

kp Kp [k͡p] kpia (oryctérope), kpála (roseau)

l L [l] kolála (se coucher)

m M [m] kokóma (arriver)

mb Mb [ᵐb] kolámba (cuisiner)

mf Mf [ᵐf] mfúlu (écume, bave)

mp Mp [ᵐp] límpa (pain)

mv Mv [ᵐv] mvúama (riche)

n N [n] líno (dent)

nd Nd [ⁿd] ndeko (frère, soeur)

ng Ng [ᵑɡ] ndéngé (façon)

ngb Ngb [ᵑɡ͡b] engbunduka (train)

nk Nk [ᵑk] nkámá (cent)

ns Ns [ⁿs] nsɔ́mi (libre) Lingala 31

nt Nt [ⁿt] ntaba (chèvre)

ny Ny [ɲ] nyama (animal)

nz Nz [ⁿz] nzala (faim)

o o ó ô ǒ [o] moto (être humain), sóngóló (monsieur), sékô (définitivement)

ɔ Ɔ ɔ́ ɔ̂ ɔ̌ [ɔ] sɔsɔ (punaise), lɛlɔ́ (aujourd’hui), sɔ̂lɔ (vraiment), mɔ̌kɔ; (un)

p p [p] pɛnɛpɛnɛ (à côté)

r R [r] malaríya (malaria)

s S [s] kopésa (donner)

t T [t] tatá (père)

ts Ts [t͡s] etsutsela (accord)

u U ú [u] butú (nuit), koúma (attendre)

v V [v] kovánda (siéger)

w W [w] káwa (café)

y Y [j] koyéba (savoir)

z Z [z] kozala (être)

Écriture Mandombe Le lingala est aussi transcrit avec le mandombe au lieu de l’écriture latine dans les communautés kimbanguistes.

Prononciation

Voyelles

Antérieur Postérieur

Fermé i u

Mi-fermé e o

Mi-ouvert ɛ ɔ

Ouvert a

Dans certains dialectes ou variations du lingala, les voyelles /ɛ/ et /ɔ/ sont sonorisées avec leurs formes fermées [e] et [o], le plus souvent sous l’influence des langues des locuteurs.

Consonnes Lingala 32

Bilabial Labio- Alvéolaire Post- Palatal Vélaire dental alvéolaire

Occlusif p b t d k ɡ

Nasal m n ɲ

Fricatif f v s z (ʃ) (ʒ)

Spirant j

Spirant latérale l

Dans certaines variétés du lingala : • [ʒ], [d͡ʒ] et [d͡z] sont allophones de /z/

Prénasalisation Le lingala contient plusieurs consonnes occlusives prénasalisées :

Consonnes b d ɡ p t k

Prénasalisation ᵐb ⁿd ᵑɡ ᵐp ⁿt ᵑk

Les consonnes occlusives sourdes prénasalisées sont souvent substituées par leurs équivalents non prénasalisés — excepté en lingala classique : • /ᵐp/: [ᵐp] ou [p] e.g.: mpɛmbɛ́ni est prononcé [ᵐpɛᵐbɛ́ni] mais parfois [pɛᵐbɛ́ni] • /ⁿt/: [ⁿt] ou [t] e.g.: ntɔ́ngó est prononcé ⁿtɔ́ⁿgó mais parfois [tɔ́ⁿgó] • /ᵑk/: [ᵑk] or [k] e.g.: nkanya est prononcé [ᵑkaɲa] mais parfois [kaɲa] • /ⁿs/: [ⁿs] or [s] e.g.: nyɔnsɔ est prononcé [ɲɔ́ⁿsɔ] mais parfois [ɲɔ́sɔ] Les consonnes occlusives sonores prénasalisées, /ᵐb/, /ⁿd/, /ᵑɡ/, /ⁿz/ ne varient pas en général.

Coarticulation Les consonnes coarticulées /ɡ͡b/, /ᵑɡ͡b/ et /k͡p/ sont rares et proviennent peut-être d’emprunts ou de contacts avec les langues soudanaises. Celles-ci sont prononcées comme telles dans les dialectes des régions d’origine du lingala, mais sont souvent remplacées par /gʷ/, /ᵑɡʷ/ et /kʷ/ dans les autres régions. Par exemple le mot engbunduka (train) est prononcé [eᵑɡ͡buⁿduka] à Makanza et [eᵑɡwuⁿduka] à Kinshasa. Cette transformation se retrouve aussi dans l’orthographe. La différence de prononciation est simplement la fermeture des lèvres : [ɡ͡b] est prononcé avec les lèvres initialement fermées tandis que [gʷ] les a initialement ouvertes. Les consonnes /bʷ/, /mʷ/, /ᵐbʷ/, /ᵐfʷ/, /nʷ/, /ⁿdʷ/, /ᵑgʷ/, /ᵑkʷ/, /ⁿsʷ/, /ⁿtʷ/, /ⁿzʷ/, /pʷ/, /sʷ/, /zʷ/ sont des formes de consonnes prononcées avec les lèvres initialement arrondies. Lingala 33

Phonologie

Harmonie vocalique En lingala classique, les mots suivent un synharmonisme. Les voyelles semi-fermées /e/ et /o/ ne se trouvent pas dans des mots contenants les voyelles semi-ouvertes /ɛ/ et /ɔ/. Par exemple : ndɔbɔ (crochet de pêche) et ndobo (attrape-souris) existent mais *ndɔbo et *ndobɔ n’existent pas. L’harmonie vocalique peut aussi s’appliquer aux préfixes morphologiques ; celle-ci n’est pas indiquée dans l’orthographe académique, le préfixe ne change pas d’orthographe. Lorsqu’un préfixe nominal, et l’infinitif, sont attachés à un mot ils ne sont généralement pas soumis à cette règle, cependant l’harmonie vocalique est parfois appliquée aux préfixes de nom commun uniquement dans certains dialectes récents de lingala. Par exemple mokɔlɔ est prononcé [mɔkɔlɔ] dans ces dialectes, mais comme dans le lingala standard, komɔ́nɔ restera prononcé [komɔ́nɔ]. Les suffixes verbaux sont sujets à ce synharmonisme, le plus souvent entre le /a/ et /ɛ/. Par exemple, le suffixe -ákí, devient -ɛ́kí avec le verbe kokɛndɛ et ɔ́kí avec le verbe komɔ́nɔ : Bakɛndɛ́kí wápi ? — Oú sont-ils partis ? Bamɔ́nɔ́kí níni ? — Qu’ont-ils regardé ? La désinence de l’infinitif subit aussi cette harmonie vocalique, mais n’est pas toujours obligatoire. Par exemple komɔ́nɔ et komɔ́na, ou kokɛndɛ et kokɛnda sont tous utilisés.

Prosodie

Spectrogramme de [motaⁿɡo ma basodá]. La ligne bleue représente fréquence du ton.

En plus de l’accent tonique, les tons haut et normal, le lingala possède des accents dynamiques, de durée et d’intensité, qui sont bien marqués et tombent sur la première syllabe du radical. Lorsque qu’il y a plus de deux autres syllabes après cette syllabe initiale du radical, la syllabe penultième, l’avant-dernière, reçoit un accent accessoire. Par exemple : • sálá : [ˈsá.lá] • likambo : [liˈka.ᵐbo] • bakopalanganisa : [ba.koˈpa.la.ᵑɡaˌni.sa] Lingala 34

Évolution phonétique Le lingala étant une langue ayant largement évolué au cours du siècle dernier, elle présente beaucoup de variations. En plus de son exposition à de nombreuses autres langues bantoues ou européennes, la langue évolue encore beaucoup à l’heure actuelle.

Mutation vocalique Le lingala parlé à Kinshasa présente une mutation vocalique de voyelles semi-ouvertes vers des voyelles semi-fermées, [ɔ] devient [o], et [ɛ] devient [e]. Un Kinois prononcera « mbɔ́tɛ » [ᵐbóte] au lieu d’une prononciation plus traditionnelle [ᵐbɔ́tɛ].

Grammaire La grammaire du lingala varie selon le registre de langue utilisé. L’ordre grammatical est généralement le même entre les différents dialectes mais les accords varient selon le dialecte, ou le sociolecte. Le lingala classique est la variation avec le plus de règles d’accords grammaticaux. Ces accords concernent la classe des noms et de leurs adjectifs ou des verbes dont ils sont les sujets, ou dont ils sont les objets en langage soutenu.

Classes Le système de noms communs lingala est basé sur un ensemble de classes nominales organisées en paires singulier-pluriel, ou marquant des noms invariables de noms collectifs ou de noms abstraits. • mo-/ma- (1-2) • mo-/mi- (3-4) • li-/ma- (5-6) • e-/bi- (7-8) • n-/n- ou m-/m- (9-10) • lo-/n- (11-10) • bo-/ma- (14-6) La classe 6 ma- est utilisé pour beaucoup de liquide ou de matière qui n’ont pas de forme singulier : mái, « eau », mafúta, « huile », etc. Le préfixe nominal s’attache au nom commun ; le préfixe pronominal s’attache à l’adjectif accordé avec celui-ci ; le préfixe verbal s’attache au verbe ; l’infixe pronominal s’accroche directement au radical du verbe

• molakisi molái yangó abíkí (CL1.instructeur CL1.grand qui CL1:guérir) Ce grand instructeur est guéri. • bato bakúmisa Nkómbó ya Yɔ́(CL2.personnes CL2.louer nom de toi) (Que) ton Nom soit loué (extrait du Notre Père) Le lingala classique possède un système complexe de préfixes. En général, dans le lingala courant, seuls les préfixes nominaux sont utilisés selon les règles. Les préfixes pronominaux sont simplifiés, ainsi que les préfixes verbaux de la 3e personne simplifiés à « a- » et « ba- » pour les personnes ou animés et « e- » et « bi-» pour les inanimés. La tendance actuelle est de simplifier le système de classes, beaucoup de formes de pluriel traditionnelles sont remplacées par l’usage du « ba- » de la classe 2. Par exemple, beaucoup de termes désignant des objets de la maison font partie de la classe 9 au singulier et 2 au pluriel, par exemple : lutu > balutu « cuillère », mesa > bamesa « table », sani > basani « assiette ». Lingala 35

Morphèmes des classes

classe préfixe préfixe préfixe infixe exemple traduction nominal pronominal verbal verbal (sujet) (objet)

1 mo- o- a- -mo- mokonzi chef

1a Ø o- a- -mo- diabulu diable

2 ba- ba- ba- -bá- bakonwi chefs badiabulu diables

3 mo- mo- mo- -mo- mokíla queue

4 mi- mi- mi- -mí- mikíla queues

5 li- li- li- -li- liloba mot

6 ma- ma- ma- -má- maloba mots

7 e- e- e- -e- elɔ́kɔ chose

8 bi- bi- bi- -bí- bilɔ́kɔ choses

9 n-/m- e- e- -e- ntaba mouton

10 n-/m- i- i- -í- ntaba moutons

9a Ø e- e- -e- sánzá lune, mois

10a Ø i- i- -í- sánzá lunes, mois

11 lo- lo- lo- -lo- lolému langue

14 bo- bo- bo- -bo- bosɔtɔ saleté

15 ko- o-/e- e- - kotála regarder

Les infixes pronominaux ne sont quasiment pas utilisés en accord avec la classe en lingala parlé, mis à part dans certaines régions de la province de l’Équateur. Ils sont utilisés dans le lingala dit classique ou littéraire. Les classes 9 et 10 ont un préfixe nasal, qui est en fait une prénasalisation de la consonne qui le suit, et donc peut être « m- » ou « n- », par exemple mbata et ntaba. Les préfixes pronominaux e- pour le singulier et ba- ou i- pour le pluriel de non-animé sont couramment utilisés à la place de ceux indiqués dans ce tableau. Ceux présentés dans le tableau étant encore une fois limités au lingala classique ou littéraire. L’infixe -mí-, pour indiquer le réflexif, est utilisé à la fois dans le lingala parlé et le lingala littéraire. Le préfixe ko- est utilisé pour l’infinitif des verbes. Le lingala littéraire, possède un préfixe supplémentaire pour l’infinitif, no-, qui s’emploie comme complément circonstanciel de but. Par exemple :

Tokoya nosála mosála. — Nous viendrons travailler. Lingala 36

Tokoya nosála mosála.

1PL-FUT-venir-FUT INFBUT-sál-INF travail

Nous viendrons pour faire le travail.

Préfixes et infixes

Préfixes verbaux (sujet)

personne préfixe exemple traduction verbal (sujet)

1 sg. na- nabɛ́tí je frappe

2 sg. o- ozwí tu reçois

3 sg. a- alobí il parle animé

3 sg. e-(1) ezalí c’est inanimé

1 pl. to- tobɛ́tí nous frappons

2 pl. bo- bozwí vous prenez

3 pl. ba- balobí ils parlent animé

3 pl. e-/i-(1) ezalí/izalí ce sont inanimé

1. Le préfixe verbal de la 3e personne inanimée est accordé selon la classe du sujet en lingala littéraire. En lingala parlé, la classe de l’inanimé est quasi tout le temps ignorée par simplification.

Infixes verbaux (objet) Seul l’infixe réflexif « -mí- » est utilisé en lingala parlé. Il est utilisé indépendamment de la personne ou du nombre. En lingala littéraire :

personne infixe littéraire parlé traduction verbal (objet)

1 sg. -m-/-n-(1) ambɛ́tí abɛ́tí ngáí elle me frappe

2 sg. -ko- akobɛ́tí abɛ́tí yɔ̌ elle te frappe

3 sg. -mo- amobɛ́tí abɛ́tí yě elle le frappe animé

1 pl. -ló- alóbɛ́tí abɛ́tí bísó elle nous frappe

2 pl. -bó- abóbɛ́tí abɛ́tí bínó elle vous frappe

3 pl. -bá- abábɛ́tí abɛ́tí bangó elle les frappe animé

3 sg./pl. (2) inanimé Lingala 37

1. -m- ou -n- en accord avec la consonne qui suit, par exemple : mb ou nd ; et -nz- devant une semi-voyelle par exemple : yamba (recevoir, accueillir), banzambí (ils m’ont reçu, ils m’ont accueilli) 2. l’infixe est en accord avec la classe du mot, voir la table des classes. En lingala parlé et littéraire :

personne infixe exemple traduction verbal (réflexif)

réflexif -mí- amíbɛ́tí il se frappe

Infixes sémantiques Il y a plusieurs infixes sémantiques en lingala. Ceux-ci permettent de modifier le sens des verbes, et parfois le mode ou le temps de conjugaison. Ceux-ci s’attachent directement à la suite de la racine du verbe, précédant ainsi la désinence. Par exemple le verbe kokanga, « saisir, lier, fermer », à la racine -kanga (-kang- et la désinence -a) et sa forme réversive est kokangola, « délier, ouvrir », à la racine kokangola (-kang-, le réversif -ol- et la désinence -a). • applicatif -el- • causatif -is- • statif -an- • passif -am- • réversif -ol-/-w- • statif -al- • répétition, habitude -ak-

Conjugaison Les verbes lingala se conjuguent en ajoutant des préfixes et suffixes à la racine. Certains suffixes de temps modifient le ton des préfixes du verbe, ou les suffixes sémantiques rattachés à celui-ci. Dans les tableaux qui suivent, les préfixes na- (1 sg.) ou ba- (3 pl.), et le suffixe -ak- (habituel) portent parfois le ton haut suite à l’inflexion. Le lingala utilise plusieurs modes : l’indicatif, l’impératif, le subjonctif et l’infinitif. En lingala classique, les suffixes sémantiques se rattachant au verbe, comme -ak- dans les tableaux, suivent une harmonie vocalique avec la voyelle de la racine du verbe. Par exemple pour le verbe kokɛndɛ : ko + kɛnd + ak + a → ko + kɛnd + ɛk + ɛ = kokɛndɛkɛ, prononcé [kokɛⁿdɛkɛ]. En lingala parlé, la forme restera souvent [kokɛⁿdaka].

Mode indicatif

temps nuance exemple exemple (régulier) (irrégulier)

passé antérieur nalobá nakɛndɛ́

historique nalobákí nakɛndɛ́kɛ́

récent nalobí nakɛí Lingala 38

présent général nalobaka nakɛndɛkɛ

continuatif nazalí koloba nazalí kokɛndɛ

(1) nǎkoloba nǎkokɛndɛ

(1) naza koloba naza kokɛndɛ

(1) nazoloba nazokɛndɛ

momentané nákoloba nákɛndɛ

futur immédiat naloba nakɛndɛ

éloigné nakoloba nakokɛndɛ

(1) : raccourcissement présent dans certaines variations du lingala parlé (lingala de Kinshasa ou de Brazzaville). Avec l’infixe -ak- habituel

temps nuance exemple exemple (régulier) (irrégulier)

passé antérieur habituel nalobáká kokɛndɛ́kɛ́

présent général habituel nakolobaka nakokɛndɛkɛ

continuatif habituel nazalí kolobaka nazalí kokɛndɛ

momentané nákolobaka nákokɛndɛkɛ habituel

futur éloigné habituel nakolobaka nakokɛndɛkɛ

Le passé antérieur habituel est souvent utilisé avec un verbe auxiliaire, par exemple nazaláká koloba au lieu de nalobáká.

Mode impératif

nuance exemple exemple (régulier) (irrégulier)

momentané singulier lobá kɛndɛ́

pluriel lobáni kɛndɛ́ní bóloba bókɛndɛ

habituel singulier lobáká kɛndɛ́kɛ́

pluriel bólobaka bókɛnɛkɛ

Au pluriel l’impératif est exprimé par le subjonctif, et parfois par l’impératif singulier momentané auquel est suffixé la particule -ni à ton bas.

Mode subjonctif Lingala 39

nuance exemple exemple (régulier) (irrégulier)

postériorité immédiate náloba nákɛndɛ

postériorité habituelle nálobaka nákɛndɛkɛ

Mode infinitif

nuance exemple exemple (régulier) (irrégulier)

ordinaire kosála kokɛndɛ

habituel kosálaka kokɛndɛkɛ

antérieur kosálá kokɛndɛ́

antérieur habituel kosáláká kokɛndɛ́kɛ́

Lexique

Exemples

Mot Traduction Prononciation standard

terre mabelé /ma.be.lé/

ciel likoló /li.ko.ló/

eau mái /mái/

feu mɔ́tɔ /mɔ́.tɔ/

homme (être humain) moto /mo.to/

homme mobáli /mo.bá.li/

femme mwǎsí /mʷǎ.sí/

manger kolíya /ko.lí.ja/

boire komɛlɛ /ko.mɛ.lɛ/

grand -nɛ́nɛ /mo.nɛ́.nɛ/, etc.

petit -kɛ́ /mo.kɛ́/, etc.

nuit butú /bu.tú/

jour mói /mói/ Lingala 40

Bibliographie • Alende, Régine K.T. (2000) L’expression de la joie et de la peur en anglais et en lingala : essai d’analyse cognitive. (PDF [4]) • Ashem-Tem, Kawata (2004) Bagó ya lingála mambí ma lokóta : Dictionnaire lingala. Karthala. ISBN 2845864949 • Ashem-Tem, Kawata (2004) Lingála/Falansé - Français/Lingala Dictionnaire. Karthala. ISBN 2845865686 • Edema, Atibakwa Baboya (1994) Dictionnaire bangála - français - lingála. Agence de Coopération Culturelle et Technique SÉPIA. ISBN 2907888579 • Bokamba, Eyamba George et Bokamba, Molingo Virginie (2004) Tósolola na lingála. NALRC Press, Madison, Wisconsin. ISBN 096795875X • Guthrie, Malcolm (1939) Grammaire et dictionnaire de lingala / La langue actuellement la plus parlée sur les deux rives de la partie centrale du fleuve Congo / Avec un manuel de conversation français-lingala, La Librairie évangélique au Congo, Kinshasa. • Meeuwis, Michael (1998) Lingala. (Languages of the world vol. 261). München : LINCOM Europa. ISBN 3895865958 • Mbulamoko, Nzenge (1973) Verbe et personne - Les substitus et marques de la personne verbale en latin, espagnol, français, allemand, lingála, et ngbandi. Tübingen : Tübinger Beiträge zur Linguistik. ISBN 3878080360 • Les Cahiers du RIFAL n° 23, novembre 2003 [5]

Voir aussi Yamakasi, qui vient du Lingala ( et non pas du japonais ).

Articles connexes • Witkionnaire, français–lingala • linguistique • liste de langues • langues par famille • langues nigéro-congolaises • langues atlantico-congolaises • langues voltaïco-congolaises • langues bénoué-congolaises • langues bantoues • langues par zone géographique • langues d'Afrique • liste Swadesh du lingala • Mandombe Lingala 41

Liens externes • Nombres en lingala [6] • Pourquoi des caractères spéciaux? [7] (avec exemples sonores) • Lingala en ligne [8]

Dictionnaires et lexiques • Dictionnaire lingala–français/français–lingala, leçons [9], Le portail web Kasaflo.net [10] • Dictionnaire pan-africain du sport (français, hausa, lingala, mandenkan, kiswahili) [11] • Dictionnaire lingala–français/français–lingala [12], magazine Súka-Époque [13] • Dictionnaire lingala–français/français–lingala [14] Freelang • Lexique Info-traitements sur le VIH/sida [15]

Cours • Cours d’initiation au lingala [16], avec dictionnaire • Cours de lingala [17] • Cours de lingala [18] en espagnol (traduction du livre de Bwantsa-Kafungu) • Portail-Lingala.com [19], cours, etc.

Références

[1] http:/ / www. sil. org/ iso639-3/ documentation. asp?id=lin

[2] http:/ / www. un. org/ fr/ documents/ udhr/ #a1

[3] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Lingala

[4] http:/ / www. nlc-bnc. ca/ obj/ s4/ f2/ dsk3/ ftp04/ MQ60694. pdf

[5] http:/ / www. rifal. org/ 3_information. html

[6] http:/ / www. bantu-languages. com/ fr/ outils/ lingala. php

[7] http:/ / www. bantu-languages. com/ fr/ charaspe. html

[8] http:/ / lingalaenligne. ifrance. com/

[9] http:/ / www. kasaflo. net/ lingala/ lingala. htm

[10] http:/ / www. kasaflo. net/

[11] http:/ / www. btb. gc. ca/ btb. php?lang=fra& cont=456

[12] http:/ / www. suka-epoque. de/ SukaE-B-dictionaire%20lingala. htm

[13] http:/ / www. suka-epoque. de/

[14] http:/ / www. freelang. com/ dictionnaire/ lingala. html

[15] http:/ / languages. catie. ca/ glossary/ Glossary. asp?FirstLanguageID=11

[16] http:/ / perso. orange. fr/ pascal. grouselle/

[17] http:/ / www. congoplus. com/ phpBB2/ viewtopic. php?t=325

[18] http:/ / ikuska. com/ Africa/ Lenguas/ lingala/

[19] http:/ / www. portail-lingala. com/ 42

Capitale

Brazzaville

Ville / Commune de Brazzaville

Pays République du Congo

Capitale Brazzaville

Gouverneur M. Benoît Moundélé-Ngolo

Langue officielle Français

Langue nationale Lingala, munukutuba

Superficie 100 km²

Population estimée 1 370 612 h. hab. (2009)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

Coordonnées géographiques: 4°16′4″S 15°16′31″E Brazzaville est la capitale politique et administrative de la République du Congo. Elle se situe dans le sud du Congo, sur les rives du fleuve Congo, sur la rive nord du Stanley Pool[1] . La ville a été fondée le 3 octobre 1880 à l'emplacement des anciens bourgs précoloniaux globalement désignés par le nom de Nkuna et dont les principaux étaient Mpila et Mfa, ou Mfoa. Elle tire son nom de l'explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza, et compte aujourd'hui 1370612 habitants, les Brazzavillois.

Histoire Le Pool et les environs de Brazzaville en particulier avait été un carrefour africain pendant des siècles. Dans la langue lari, les régions de Mfoa et de Mpila étaient connues sous le nom de Mavula, ou « l'endroit pour devenir riche ». Le nom s'utilise encore de nos jours par les Laris pour désigner Brazzaville. Cependant, la langue Lari n'est pas reconnue comme une langue nationale par la constitution, bien que parlée par la plus grande partie de la population brazzavilloise. Cependant cette acception, Mavula, est anachronique : en 1880 les Laris n'étaient pas encore installés au Pool, et le site de Brazzaville était de peuplement Téké. Les premiers témoins s'accordent sur le nom de Nkuna pour désigner la rive nord du fleuve où s'élèvera la future capitale. La ville, prenant de l'importance, est érigée en commune en 1911 ; la première mairie est bâtie en 1912. Elle sera remplacée en 1962-63 par l'hôtel de ville actuel[2] . Brazzaville reçoit son premier plan d'urbanisme cohérent en 1929 sous le gouverneur général Antonetti. Brazzaville 43

Devenue capitale de la France libre en 1940, Brazzaville accueillit, en 1944, la Conférence de Brazzaville des forces de la France libre avec à sa tête Charles de Gaulle et des représentants des colonies africaines françaises, à l'ouverture de laquelle le Discours de Brazzaville fut prononcé. Ce dernier avait pour but de redéfinir les relations entre la France et les colonies africaines après la Seconde Guerre mondiale. Pour la première fois, la question de l'émancipation fut alors évoquée. Les discours du général de Gaulle, en 1944 et 1958, prélude à l'indépendance de l'Afrique noire française, furent prononcés à Brazzaville. En 1980, la commune de Brazzaville est séparée de la région du Pool, et obtient un statut similaire à celui des régions.

Arrondissements Les sept arrondissements de la ville sont :

Makélékélé C'est le premier arrondissement de Brazzaville, le plus peuplé et le plus grand en surface. Il couvre la périphérie sud de la ville sur les deux rives du Djoué. Un pont (dit Pont du Djoué) permet aux habitants de passer d'une rive à l'autre. L'actuel maire s'appelle Maurice Maurel Kiwoundzou.

Bacongo Vieil arrondissement, l'un des tous premiers avec Poto-Poto, il héberge le plus grand marché de la ville : le Marché Total. Il comporte le vieux Bacongo (quartier Dahomey) et des quartiers plus récents (comme Bacongo-moderne ou Mpissa). Bacongo est le quartier où est née la SAPE, avec l'avenue Matsoua comme « Couloir de la Mode ». Ses rues et ses avenues sont nommées selon les noms des grands hommes français : Augagneur, Surcouf, Guynemer, et d'autres. L'Avenue des 3 Francs rappelle le tribut que payaient les colonisés aux colons il y a plus d'un siècle. Bacongo abrite la « Case de Gaulle », qui fut la résidence du président français Charles de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui cette superbe bâtisse qui surplombe le fleuve Congo, entourée de grands jardins, est la résidence de l'ambassadeur de France au Congo. Bacongo abrite encore les églises Saint-Pier Claver, et Notre-Dame-du-Rosaire qui sont des chefs-d'œuvre de l'architecture franco-congolaise. Bacongo a aussi été au centre de tous les troubles ethno-politiques qu’a connu Brazzaville depuis le début des années 1990. Fief de Bernard Kolélas et des Ninjas (sa milice) pendant les conflits de 1993 et de 1997, il a connu une des destructions à grande échelle, des massacres de population, et tend à une homogénéisation ethnique de sa population. L'actuel administrateur-maire s'appelle Raymond Kouba.

Poto-Poto Troisième arrondissement de la ville, et l'un des plus anciens. Il a été fondé vers 1900 à la place des marais peu salubres et de la localité pré-coloniale d'Okila. Il est planifié en 1911 par les administrateurs Latapie et Butel, avec un plan en damier caractéristique et des lotissements modèles pour "Africains". Autour de la Maison Commune (1943, Erell arch.) subsistent quelques cases de cette époque en briques et toits de tôles de quatre pans. À la fois populaire par sa population hétéroclite venue de tous les horizons (maliens, sénégalais, kinois) et des ethnies du Nord-Congo, Poto-Poto couvre aussi le centre-ville, siège des administrations et des Affaires. Depuis 1980 et les désastres de la guerre civile de 1997, des immeubles élevés apparaissent dans la partie la plus ancienne, autour du Rond-Point de la France Libre inauguré par Jacques Chirac en 1996. Non loin, la basilique Sainte-Anne du Congo, restaurée après les dégâts causés par les combats, fut inaugurée en 1949. Elle est le symbole architectural de la ville, à côté du stade Félix Éboué dont la superbe tribune monumentale Brazzaville 44

(1944) est l’œuvre du même architecte, Roger Erell (1907-1986). Dans Poto-Poto, a été fondée en 1951 par Pierre Lods, l'École des Peintres de Poto-Poto, qui vit éclore de nombreux talents picturaux congolais, comme Zigoma, Gotène, Iloki, Malonga… Cette école eut dès 1952 une audience internationale et une influence notable sur celles de Dakar et de Lubumbashi. Après une période d'effondrement elle tend à renaître aujourd'hui avec de nouveaux talents. Le Vieux Poto-Poto, autour de la rue Mfoa, a été magnifiquement évoqué par l'écrivain congolais Tchicaya U Tam'si dans son roman Ces fruits si doux de l'arbre à pain. L'administrateur-Maire actuel de Poto-Poto est Adolphe Elemba.

Moungali Quatrième arrondissement de la ville. Très commerçant, il est pavé de multiples bars, discothèques et nganda, surtout le long de l'Avenue de la Paix. Il comprend les quartiers O.C.H, Marché Moungali, Plateau des 15 ans, Batignolles et la zone de l'aéroport Maya-Maya. L'actuelle mairesse de Moungali est Mme Célestine Kouakoua.

Ouenzé Cinquième arrondissement de Brazzaville. Son actuel maire est Marcel Ganongo.

Talangaï C'est le sixième arrondissement de Brazzaville, dans la périphérie Nord de la ville. Par l'importance de sa population, il vient au deuxième rang après Makélékélé. L'un de ses quartiers : Nkombo, héberge la Télévision publique. Talangaï est un mélange de villas neuves construites par les nantis du régime de Sassou-Nguesso et de logements précaires et insalubres, surtout dans les quartiers Simba-Pelle et Ma-Mboualé. Son administrateur-maire s'appelle Privat Ndeke. Talangaï, en Lingal, veut dire Regarde moi. Tala=Regarde, Ngai=moi. Brazzaville 45

Mfilou Septième arrondissement de la ville. Il couvre la périphérie nord-ouest de la ville. Il a été, pendant le mandat de Pascal Lissouba, l'un des fiefs des miliciens Cocoyes, Zoulous et Mambas, acquis à Pascal Lissouba. Son administrateur-maire actuel est Albert Samba. Le district de Ngamaba est passé de la commune de Brazzaville à la Région du Pool en 1984.

En face de Kinshasa

En face, sur la rive gauche du fleuve, se situe Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Pour bien différencier les deux pays ayant « Congo » dans leur nom, on appelle parfois la République du Congo « Congo-Brazzaville » ou « ex-Congo-Français », par opposition à « Congo-Kinshasa » ou « ex-Congo-Belge », la République démocratique du Congo, appelée « Zaïre » de 1971 à 1999, dont la capitale est Kinshasa.

Ces deux villes sont les capitales les plus proches au monde à raison

d'une distance de 5 à 6 kilomètres seulement (hormis Rome et le Vue sur Kinshasa Vatican). La taille des deux capitales est cependant bien différente : Kinshasa a une population environ trois fois plus importante que celle du Congo-Brazzaville tout entier, et la seule commune kinoise de Kimbanseke atteint pratiquement le million d'habitants, soit la taille de Brazzaville.

Politique Le maire de la ville est actuellement Hugues Ngouélondélé.

Transports

Le principal moyen de transport est le bus. Coaster ou Hiace, ils sont exploités par des opérateurs privés. Le taxi, selon la distance, pour une course, se négocie de de 700 à 1500 CFA (1 à 2€). Il existe aussi des taxis collectifs, dits 100-100. Ils effectuent des aller-retour sur certains trajets, et leur tarif est de 150 CFA. Les taxis et les bus, ainsi que les véhicules de transport de marchandises, sont facilement reconnaissables. Tous ces véhicules sont

de couleur verte sur le bas et blanche sur le haut. Les taxis représentent Taxis sur piste à Brazza environ 70% des véhicules circulant sur les routes de Brazzaville. Pour tout déplacement en véhicule privé, il est fortement conseillé d'utiliser un véhicule 4x4. Brazzaville est desservie par l'aéroport de Maya Maya (code AITA : BZV). Brazzaville est à 512km de Pointe-Noire, seconde ville congolaise, par la route. Brazzaville connait actuellement de nombreux travaux de reconstruction et de développement. Brazzaville 46

Éducation L'Université Marien-Ngouabi est la seule université de tout le pays.

Religion • Archidiocèse de Brazzaville • Cathédrale de Brazzaville

Principaux monuments et sites historiques de Brazzaville

Depuis sa fondation en 1880, Brazzaville a accumulé une quantité exceptionnelle d'édifices historiques d'une qualité architecturale certaine, et, contrairement à la plupart des capitales africaines, a su les préserver, conservant par là le paysage d'une vraie capitale où se stratifient peu à peu les phases de l'histoire congolaise. Les travaux de Bernard Toulier et Hervé Brisset-Guibert ont aidé à dresser un inventaire du patrimoine historique et architectural de Brazzaville.

• Quartier de Poto-Poto • Basilique Sainte-Anne du Congo (1949), œuvre de Roger Erell. • Stade Félix-Eboué : inauguré en 1944 par Charles de Gaulle, il Mausolée de Brazza présente une superbe tribune monumentale de 9 arcades géantes en briques remplies d'un treillis de ciment reproduisant des formes géométriques issues du cercle et du carré; le sculpteur B. Konongo réalisa les gargouilles en pierre ornant les douves. En 1957, on posa devant la statue de Félix Éboué par le sculpteur Jonchère, grand prix de Rome.

• Quartier de l'Aiglon • Cathédrale de Brazzaville (1892). • Palais Episcopal : superbe maison coloniale à vérandas qui évoque les Antilles, il fut élevé par Mgr Augouard en 1893 ; c'est une des plus anciennes maisons de la ville. • Quartier Mpila • Port des Pêcheurs de Yoro : site de l'antique bourg précolonial teke de Mpila. Le chef Mbankwa en fut le seigneur officiel sous la suzeraineté du Makoko de Mbé, de 1884 à 1916. Il est enterré avec ses prédécesseurs selon les rites anciens près des anciens chantiers navals Chacona, site oublié de tous. Autrefois ce bourg Tour Nabemba était célèbre pour la qualité de ses poteries traditionnelles, travail avant tout féminin et, là encore, tombé dans l'oubli. Yoro vient de Yero Thiam, un Sénégalais propriétaire de ces terrains vers 1950. • Cimetière des Hollandais : situé à Mpila, ses quelques tombes sont dispersées au milieu d'un bosquet de très vieux manguiers. Là reposent les agents morts prématurément (fin du XIX°s) de la compagnie hollandaise NAHV, dirigée à l'époque par Anton Gresshoff. La plus vieille tombe remonte à 1893, date très ancienne ici. • Quartier de La Plaine Brazzaville 47

• Fresque de l'Afrique : réalisée en 1969-1970 par un collectif d'artistes locaux, souvent issus de l'École des Peintres de Poto-Poto, elle évoque l'histoire du Congo des origines aux années 1960. Chef-d'œuvre de l'art pictural local depuis l'indépendance, posé sur le fronton d'un ancien marché couvert de 1950. • Mausolée de Pierre Savorgnan de Brazza : réalisé en 2005-2006. Contient les corps de l'explorateur et de ses proches. Édifice néo-classique sans caractère architectural. • Quartier du Plateau • Palais du Peuple (1901, palais présidentiel). • Marché du Plateau : le Plateau bénéficie d'un marché dès 1900 environ, et d'un marché couvert, situé vers les actuels Bureaux présidentiels, en 1905. En 1938 il est déplacé sous la halle actuelle, avenue De Gaulle. Lieu très animé et encadré de très anciens édifices coloniaux. • Quartier de la Plaine • Case Tréchot : la plus ancienne maison privée de Brazzaville, construite en 1888 et agrandie jusqu'en 1905. Ancienne résidence des frères Tréchot, fondateurs de la CFHBC (Compagnie française du Haut et Bas-Congo, compagnie concessionnaire). Actuelle Ambassade de Russie. • Tour Nabemba : gratte-ciel de 30 niveaux inauguré en 1990.Siège d'Elf-Congo. • L'hôtel de ville : inauguré en 1963 à l'emplacement de la première mairie et du bourg précolonial de Mfa ou Mfoa, c'est un bel exemple d'architecture climatique développant une fausse asymétrie très étudiée. • Ex-cinéma Le Vog : construit au cœur de la ville en 1953 par Charles Cazaban-Mazerolles, il est caractéristique des années cinquante avec son auvent audacieux aux lignes pures et sa décoration intérieure. C'est le premier cinéma congolais à avoir associé salle de projection et café (ex-Entracte). • Poste Centrale : très belle construction de style Art déco (1931). • Case des Messageries Fluviales : cette très jolie case coloniale à pilotis, escaliers à double révolution, volets à persiennes et galeries remonte à 1905. Elle abritait les bureaux des Messageries fluviales fondée par Alphonse Fondère en 1900. Elle a par la suite hébergé les bureaux de l'ATC. Elle pourrait devenir le très beau cadre d'un hypothétique Musée National digne de ce nom… • Quartier Tchad • Place du Sacrifice Suprême : créée en 1980 à la place d'un ensemble de style colonial, elle est ornée en son centre d'une statue du président Ngouabi (Marien), assassiné dans sa résidence de l'état-major, juste en face, le 18 mars 1977. • Le palais de Justice : chef-d'œuvre de l'architecte Normand, inauguré en 1955, il est un sommet de l'architecture climatique adaptée aux pluies, aux vents dominants, à la lumière. • L'immeuble "Air-France" : aujourd'hui très délabré, il est achevé en 1952 par l'architecte Hébrard, qui adapte les principes de Le Corbusier au milieu équatorial. Cette "Cité Radieuse" congolaise, qui offrait 63 appartements, était surmontée d'un jardin suspendu avec arbres et jets d'eau. Le mobilier créé à l'époque par Jean Prouvé a été pillé et revendu à l'étranger depuis quelques années. • Palais de l'état-major : construit en 1913, il abrita durant la Seconde Guerre Mondiale les travaux de De Gaulle et Leclerc préparant la reconquête. Belle architecture coloniale trop remaniée en 1982 pour accueillir l'Assemblée Nationale populaire. • Couvent Javouhey : le plus ancien établissement religieux féminin de Brazzaville a été fondé dès 1892 par les sœurs de Cluny dirigées par la mère Marie Dédié, première blanche à venir sur les rives du Congo. En 1895, environ sont achevés les beaux édifices visibles aujourd'hui au fond d'une impasse cachée par le trop massif lycée Lumumba. • Quartier de Bacongo • Case de Gaulle : conçue en 1942 par Roger Erell et s'inspirant des principes qui avaient présidé à la construction du palais de Chaillot à Paris, c'est un remarquable édifice en grès mauve tiré du lit du fleuve Congo, décoré par des artistes et ébénistes locaux. Il abrite la résidence de l'ambassadeur de France. Brazzaville 48

• Lycée Savorgnan de Brazza : achevé en 1951 sur les plans de Roger Erell, ce très bel édifice est une adaptation du courant climatique à l'architecture du mouvement "moderne". À côté, l'ancien Institut technique, devenu Faculté de Droit, et construit par le même architecte à la même époque, est une immense construction organisée autour de cloîtres et centrée sur un beffroi. Le tout est malheureusement délabré faute d'entretien et dénaturé par des modifications abusives. • Église Notre-Dame du Rosaire : édifice dû à Jean-Yves Normand (1963) à la structure originale, avec clocher en forme de ngongui, cloche qui servait jadis à convoquer les villageois aux palabres officielles en pays kongo. • Aux environs : • Mission de Linzolo. • Sites de Mbé et de Ngabé. • Île Mbamou. • Kinkala • Falaises d'Inoni.

Jumelage • Reims (France) • Dresde (Allemagne) • Kinshasa (République démocratique du Congo) • Dakar (Sénégal) • Washington (États-Unis)

Voir aussi

Liens externes • IZF - Plan de Brazzaville [3]

Références • G. BALANDIER, Sociologie des Brazzavilles noires, Fo. Nationale des Sciences Politiques, rééd. 1985; • R. BAZANGUISSA-GANGA, Les Voies du politique au Congo, Ed. Karthala, 1997; • H. BRISSET-GUIBERT, Histoire de Brazzaville identité coloniale identité nationale, Université de Poitiers, 1988, 257p; Brazzaville petit guide historique, en ligne sur presidence.cg, 82 p. • G. HOULET, Guide bleu Afrique centrale, Ed. Hachette, 1962; • P. M. MARTIN, Loisirs et société à Brazzaville pendant l'ère coloniale, Ed. Karthala, 2005, 308 P.; • M. PETRINGA, Brazza, A Life for Africa, Ed. AuthorHouse, 2006. • M. SORET, Histoire du Congo-Brazzaville, Ed. Berger-Levrault, 1978; • B. TOULIER, Brazzaville la Verte, Images du Patrimoine n°62, Paris, 1996, 48 p.; • R. FREY, Livre d'or du Centenaire de Brazzaville, Brazzaville, 1980, 354p. Brazzaville 49

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville

ےلوازارب:pnb

Références [1] Nommé Malébo au Zaïre à l'époque Mobutu [2] L'artitechte sera J.-Y. Normand

[3] http:/ / www. izf. net/ izf/ documentation/ cartes/ centreVille/ Brazzaville. htm

Pointe- Noire (Congo)

Pointe-Noire (Congo) Administration

Pays République du Congo

Province Kouilou

Arrondissement VI

Maire Roland Bouiti Viaudo (2008)

Géographie

Superficie 114400 ha = 1144 km²

Démographie

Population 900000 hab. (2007)

Densité 786.7 hab./ km²

Pointe-Noire est une ville de la République du Congo, située au centre-ouest de l'Afrique, sur la façade atlantique. La ville est le débouché naturel d'un axe de communication prépondérant pour l’Afrique centrale, et représente pour le Congo, du fait de l'activité pétrolière et de son port en eau profonde, le poumon économique. Avec plus de 900 000 habitants, Pointe-Noire, aussi appelé Ponton ou Nzinzi, est la capitale de la région du Kouilou. La ville compte six arrondissements, et est jumelée avec la ville du Havre en Haute-Normandie. Depuis le début des années 1980, Pointe-Noire n'a cessé de croître et d'attirer de nouveaux habitants, du fait surtout de l'activité pétrolière de Total (ancien Elf Congo), d'ENI et d'autres groupes pétroliers, et de la quiétude qu'offre la ville. Pointe-Noire (Congo) 50

Géographie et Climat Pointe-Noire bénéficie d'un climat assez doux le jour (environ 23,8° à 30° dans l'année, indépendamment des saisons) et d'une température encore plus douce le soir (environ 22° à 26°). La ville est située à 510 kilomètres à l'ouest de Brazzaville, la capitale du pays. La ville est située sur plateau entrecoupé de vallons marécageux.Son altitude est de 20 mètres au dessus du niveau de la mer. Ses coordonnées sont 4°47 et 11,20°.

Démographie La population de la municipalité de Pointe-Noire est d'environ 900 000 habitants, répartis sur six communes. La population congolaise y représente environ 75 % de la population, le reste étant constitué de ressortissants de la RDC, de Ouest-africains, Libanais et expatriés européens. La ville compte 48 % d'habitants de moins de 20 ans et 33 % de chômeurs. La langue la plus parlée est le Kikongo suivie du Français, langue officielle du pays. La population de la ville se déclare majoritairement chrétienne (58 %) contre 27 % d'athées ou d'agnostiques, 11 % d'églises africaines diverses, et 2 % de musulmans.

Organisation administrative En 2007, la ville de Pointe-Noire comptait 6 arrondissements dont 4 fonctionnels : Lumumba, Mvoumvou, Tié-Tié, Loandjili. Mongo-Poukou encore rattaché à l'arrondissement n°4 Loandjili. Projet de création. Ngoyo encore rattaché l'arrondissement n°3 Tié-Tié. L'immeuble qu'occupera la Mairie est en construction et inachêvé. La ville de Pointe-Noire englobe aujourd'hui de nombreuses localités auparavant autonomes, comme Ngoyo, Siafoumou, Loango...

Histoire C'est en 1883 que le capitaine français Cordier fonde la ville de Pointe-Noire (de son nom portugais Punta Negra) sur les terres du royaume Vili de Loango. Cependant, aucune agglomération digne de ce nom n'apparait avant les années 1910, et la ville ne "décolla" qu'avec la construction du CFCO, Chemin de Fer Congo-Océan. Afin de construire un chemin de fer et permettre ainsi l'évacuation des matières premières des territoires de l'AEF sans trop de difficultés, et compte tenu du manque d'eaux profondes à Libreville, l'administration coloniale française choisit le tracé vers Punta Negra le 13 juillet 1914. Le décret autorisant la construction du chemin de fer et de ses deux ports : Brazzaville sur le fleuve et Punta Negra sur la mer, fut ainsi signé. En 1921 est donné le premier coup de pioche des travaux de la construction du chemin de fer Congo-Océan et de ses ports par le gouverneur général Victor Augagneur. En 1922, compte tenu du choix du site de Punta Negra, de la nature des transports et des considérations de conquêtes coloniales, le décret créant la ville de Pointe-Noire est signé le 22 mai. À partir des années 1950, et ce jusqu'en 1959, Pointe-Noire devient capitale du Moyen-Congo, en abritant le siège du gouverneur, du chef du territoire et de l'assemblée territoriale et des services administratifs. Pointe-Noire (Congo) 51

En novembre 1958, à la suite de la loi-cadre de Gaston Defferre de 1956, le territoire du Moyen-Congo devient la république autonome du Congo, et non indépendante. Le 21 novembre 1959 ont lieu les premières élections législatives, à la suite d'événements que l'on peut qualifier de rocambolesques et de dramatiques en même temps, l'abbé Fulbert Youlou est élu premier ministre de la république du Congo, battant de ce fait Jean-Félix Tchicaya, le premier et unique député congolais à l'assemblée française dès 1946. Suite aux incidents ayant émaillés les élections législatives, les députés de l'UDDIA, étant restés seuls dans la salle, décident du vote de l'acte constitutionnel, dans la même nuit, transfèrent sans débat et consultation la capitale du Congo à Brazzaville, lieu plus rassurant pour les fameux vainqueurs de ces élections. Pointe-Noire cesse de ce fait d'être la capitale du Congo. Pointe-Noire : de 1959 à 1992 Pointe-Noire ayant cessé d’être la capitale du Congo au plan politique, va garder sa place de première ville économique du pays avec ses usines, son port, ses ateliers du chemin de Fer Congo - Océan. Au niveau de l’administration, cette ville va perdre son autonomie, toutes les décisions en ce qui la concerne vont émaner des autorités de Brazzaville. Croissance et consommation de l’espace Depuis sa fondation, Pointe-Noire a connu un très fort taux d'accroissement de sa population, 4,5 dans les premières années jusqu'en 1990. Cette croissance fulgurante est simplement due à une évolution démographique de 2000 habitants à sa création, la ville compte aujourd’hui près d’un million d’habitants. La caractéristique essentielle de Pointe-Noire est son développement urbain extensif qui a pour conséquence la consommation incontrôlée de l'espace. Cette forte consommation de l'espace, est aussi due au mode de construction qui privilégie l'extension en horizontal, pour la grande partie de la ville, c'est-à-dire toute la partie Est. La ville, en moins de 50 ans, a grandi de façon exponentielle. Elle a consommé toutes ses terres et elle est sortie de ses limites originelles. Cette croissance se fait en plusieurs étapes, surtout pour les quartiers de la cité. Pour le centre la consommation de l'espace est équilibrée. Pointe-Noire de la fondation à 1931 Lorsque la ville est fondée en 1922, elle n'est pas encore une agglomération, car pour l'heure, l'essentiel du trafic avec l'extérieur, se fait encore avec Loango, à une quinzaine de kilomètres de là. Pointe-Noire ne doit son implantation qu'à la perspective de la construction du port et du chemin de fer ; en fait, ce n'est encore qu'un camp de chantier. Les chantiers du port et du chemin de fer viennent à peine de débuter les travaux. Il n'y a pas encore d'implantation définitive des populations, mais dès l'année 1923, on commence à penser à l'aménagement de la ville. C'est ainsi que dès 1924, Pointe-Noire va avoir son premier plan directeur de développement. Ce plan va consacrer la division en deux de la ville : la zone européenne et la zone indigène. Dans ce premier plan, seule la partie européenne a véritablement le visage d'une cité. La gestion foncière est réglée par les dispositifs du code foncier noir dans les colonies 1920 ; ce code foncier va reconnaître le droit coutumier, sur la base de la notion que la terre non fertile n'appartient à personne individuellement mais à toute la communauté. Toute la partie du centre-ville actuelle étant une zone des marécages et peu fertile, vide de populations (sauf le petit village Ndjindji), Les colonisateurs français avaient pris le soin de ne pas entrer en conflit avec les autochtones. La division de la ville était justifiée, le développement de la partie européenne autour du port et du chemin de fer (avec la gare centrale), le développement des africains à partir des villages en l'occurrence celui de Tié-Tié (première gare du chemin de fer au kilomètre 15). En cette période, la ville se cherche encore, commençant son peuplement démographique. Au départ, ce sont les travailleurs pour les deux grands chantiers (le CFCO et le port), la population atteint 3 000 habitants en 1928. Pointe-Noire en 1931 Selon Pierre Vennetier, Pointe-Noire est encore un semis de constructions éparses parmi le quadrillage des rues en terre que l'on commence à empierrer. Pour notre part si l'on regarde la carte de Pointe-Noire de cette année, on voit Pointe-Noire (Congo) 52

très bien que la ville était tout simplement constituée du centre-ville actuel pour l'essentiel et la ville se terminait à l'actuel rond point du marché central. On pourrait dire que la ville (actuel centre-ville) était seulement la ville européenne. La ville était complète dans son organisation, c'est-à-dire les zones de production et les zones résidentielles avec écoles, terrains de sport. Le port n'étant pas encore achevé. Pointe-Noire en 1936 Avec l'achèvement du port et du chemin de fer en 1934, et l'installation de la société coloniale d'électricité, la ville va connaître une certaine vitalité dans ces activités. Avec l'arrivée des populations du pays, cette période sera celle du développement de la cité. L'hôpital sera construit, le marché s'agrandit, c'est la formation de la première couronne. Le premier quartier à être loti sera le Camp Chic, fait des maisons de la SCIC. Ces maisons sont construites sur des parcelles d'environ 250 m². Elles comprennent pour l'essentiel deux chambres à coucher, un petit séjour, une douche, un W-C. et une cuisine. Le centre-ville va connaître une relative densification par l'occupation des terrains vides contenus dans le tracé directeur. Le quartier Nzinzi va se densifier le long des grands axes, il n'y a pas des nouvelles voies. Les constructions sont encore sommaires, peu de constructions à plusieurs étages. Au niveau du paysage urbain, on note peu de changement dans la physionomie de la ville. Par contre, le développement économique se traduit par la densification du quartier du port. On poursuit la progression de la ville vers l'Est, par la construction du chemin de fer Kouilou, cela pour joindre Loango. La construction de l'hôpital général sur l'un de grands axes, va introduire dans la ville le découpage en îlot. Il va y avoir la quatrième avenue du quartier de l'évêché. Le développement spatial de cette partie va se faire désormais de l'est vers l'ouest. Pointe-Noire de 1936 à 1945 En 1936, on pense que la ville a atteint ses limites, et que le développement devra désormais se faire à l'intérieur. Mais la ville reste essentiellement européenne. C'est au tour du village africain de connaître son développement, avec l'installation définitive des travailleurs des deux chantiers du CFCO et du port (1934 pour le premier, 1942 achèvement de la digue intérieure). Ceux-ci vont se convertir dans d'autres métiers de services et de manutention. Le développement du village africain va se faire lui aussi dans les limites fixées dans le plan directeur de 1924, c'est-à-dire à l'intérieur de sept voies pénétrantes qui sont en partant en arc de cercle depuis la place de Brazza, et d'ouest à l’est : l’avenue Raymond-Paillet, qui devrait rejoindre le Nord et la route de Brazzaville. L'avenue Émile-Gentil, elle aussi en partance pour le nord. L'avenue Monseigneur-Derouet, l’avenue de Ma Loango, la voie départageant les deux parties du village comme une ligne de démarcation ethnique c'est-à-dire, tous les quartiers des originaires du Kouilou-Niari à l'ouest et les autres à l'Est. C'est dans cette moitié Ouest que l'on a les quartiers Mayumba et MvouMvou. L'avenue Shoelcher, qui rejoindra plus tard la mission des sœurs. L'avenue Moe-Pratt, L'avenue de France, comme limite à l'Est. Le village africain est entouré dans le flanc Ouest par la rivière Tchikobo et le flanc Est par la rivière Tchinouka, et que son développement ne pouvait se faire que vers la Nord. À cette époque le village africain sera limité au Nord par l'actuelle avenue Félix-Tchicaya, cette avenue joignait deux camps militaire, le camp colonel Genin (actuel camp 31 juillet) et le camp Saint Pierre qui n'existe plus aujourd'hui. Le marché central sera installé de la deuxième ligne à la troisième ligne entre l'avenue Monseigneur-Derouet et l’avenue Schoelcher. Cet emplacement a été choisi pour créer une dynamique centrifuge. La trame urbaine de ces quartiers sera basée sur le modèle d’une disposition radiale. À l'intérieur de sept voies, l'aménageur va disposer des voies secondaires, pour donner un découpage urbain en îlot à quatre côtés. Tandis que la logique ne sera pas respectée à l'intérieur de chaque îlot, en effet les rues seront parallèles aux voies secondaires. Ce découpage était fait pour permettre à l'administration coloniale de mieux contrôler les mouvements des populations, surtout en cette période de guerre. La liaison entre les deux parties de la ville se faisant par un seul point, le pont sur la Tchinouka donnant sur l'avenue du général de Gaulle. Pointe-Noire de 1945 à 1950 Il y a apparition de la première occupation dite illégale du sol. C'est le quartier du Kilomètre 4, situé au sud des ateliers du CFCO, cela malgré les interdictions des autorités. Ce quartier connaîtra un développement fulgurant Pointe-Noire (Congo) 53

rendant son aménagement presque impossible sans déplacement des habitants. L'architecture des habitations du village et du quartier Kilomètre 4 est sommaire, c'est-à-dire des constructions en matériaux bruts non traités, comme la tôle ondulée, des planches de bois ou des déchets de l'industrie. La croissance urbaine de la ville va se poursuivre selon les directions des voies principales. À partir des années 1950, le village va sortir de ses limites initiales, et va s'étendre jusqu'à l'avenue de l'Indépendance. Le découpage sera le même, mais la taille des îlots sera plus grande, à la limite où pourrait dire que la mode îlot n'était plus respecté. Cet aménagement se fera sans intervention de l'administration coloniale. La surface spatiale du village va bientôt rejoindre celle de la partie européenne. On assiste à la naissance des quartiers Roy, Mawata, et l'extension du quartier Mvoumvou. La population de deux parties commence à s'équilibrer à l'avantage du village. Pointe-Noire de 1950 à 1955 Le village va continuer à s'agrandir plus rapidement qu'avant, et cela plus que le quartier européen du fait de l'ambiguïté des lois coloniales à propos du foncier. Le développement de la partie africaine de la ville sera de la volonté des propriétaires terriens. En effet, leurs droits sont reconnus dans le code foncier noir des colonies. Le quartier européen va poursuivre sa densification au gré des activités économiques et de l'arrivée des Européens ; cette partie de la ville est exclusivement réservée aux blancs. Le quartier du Losange va connaître un deuxième développement, par la construction de nouveaux bâtiments, quelques routes et avenues vont être créées dans cette partie. Le village africain va abandonner définitivement la logique de l'îlot du type haussmannien. C'est la division en petites ruelles non rectilignes qui prévaut, les surfaces des parcelles sont différentes les unes des autres. On constate une absence de places publiques ou des terrains libres dans le village africain. Ce sont les quartiers Matende, la dernière partie de Mvoumvou. Pointe-Noire de 1955 à 1960 Le quartier Mvoumvou va se développer en direction du Nord vers la rivière Songolo, et se densifier en population. À cette même période va apparaître le deuxième quartier dit illégal de la ville, c'est le quartier Planches, avec son église (après) en planches de bois de couleur blanche. Comme toujours dans pareille situation, l'occupation des terres se fera anarchiquement. Ce quartier n'aura pas assez de surface, car coincé entre la route de Brazzaville et la rivière Tchikobo. Plus tard, il y aura un nouveau découpage. Le cimetière de la ville qui devait se trouver hors de la ville, sera totalement entouré par un nouveau quartier. À la fin de 1960, Pointe-Noire avait consommé ses meilleures terres, il ne restait que des terres marécageuses. Le développement de la ville ne pouvait se faire que par une densification des quartiers, c'est ce qui se passa à partir de 1960. Pointe-Noire de 1960 à 1970 1960 sera un tournant dans l'évolution de la ville ; c'est l'année de l'indépendance, même si elle n'est pas encore réelle. Par contre les rapports sociaux ont changé, c'est-à-dire que les forces conservatrices vont redevenir fortes. Ainsi, ce développement spatial de la ville que l'on croyait atteint va se poursuivre avec une vitesse inouïe, c'est-à-dire que l'on va franchir les limites naturelles qu'étaient les rivières et les forêts. Ce sera la naissance des quartiers Culotte, Makaya-Makaya (qui veut dire en langue locale feuilles-feuilles, cela pour signifier que c'est une forêt très touffue), Mbota, Mbota-Louissi, (respectivement du nom des rivières, petits affluents de la Songolo) et Nkouikou. Le centre va se densifier, ce sera le début de l'aménagement de la partie située au-delà de la rivière Tchinouka. C'est la naissance du quartier OCH (Office congolais de l'habitat, qui est un organisme d'État). Entre l'avenue de la Révolution (ex-avenue de France) et le quartier OCH se trouve une zone marécageuse, et comme la nature a horreur du vide, en dépit des interdictions de construire frappant cette zone, celle-ci va être occupée, par des populations originaires pour la plus grande part des pays du Niari (Bouenza, Lékoumou et Niari), et on peut connaître l'ordre d'arrivée par la toponymie des nouveaux quartiers : d'abord ceux du Niari par les quartiers Dibodo et Cocotier du Niari; après ceux de la Lékoumou par le quartier Pont de la Lékoumou, et enfin Mouyondzi et Pont de la Bouenza, pour ceux originaires de la Bouenza. L’ordre de la lecture devra se faire dans le sens Rond point Lumumba (Ex place Pointe-Noire (Congo) 54

de Brazza) vers Tié-Tié. Le découpage de ces quartiers est différent des autres quartiers de la ville, très peu de rue et de grande avenue, c'est le village total. La taille des parcelles dépend de la force humaine ou des moyens financiers des habitants. Ces populations ont été attirées par les activités portuaire et pétrolière en plein essor de la ville. Pointe-Noire de 1970 à 1990 Avec les découvertes du gisement pétrolier et minier de potasses, la ville va connaître un boom économique entre 1970 et 1985, attirant encore une forte migration. Cette migration sera le fait des populations congolaises, africaines et européennes. Une étude socio-urbaine d'Urbanor en 1980 va démontrer que le centre-ville va connaître une forte augmentation, c'est-à-dire pour le centre avant 1960- 38,20% après 1975- 15,17% pour le quartier périphériques avant 1960 -32,83% après 1975- 7,46% Cette période sera celle de la densification relative en construction de la partie européenne, ainsi les sociétés minières et de service vont lotir dans des sortes de ZAL (zone d'aménagement libre). Ce sont les habitations de la COMILOG, (Compagnie minière de l'Ogoué du Gabon), ELF-Congo, CPC (Compagnie des Potasses du Congo) et d'autres. Dans la partie Est (village) ce sont les quartiers périphériques qui vont se développer, en poursuivant la deuxième phase de densification et l'amorce d'une mise en valeur réelle. Pointe-Noire de 1990 à 1992 Cette période sera surtout celle d'un autre développement, du fait de la crise économique frappant le pays depuis la fin 1985, la ville s'est tournée sur elle-même, pour créer son économie. On verra naître les petits métiers du secteur dit informel. La physionomie de la ville ne va pas changer. La ville va connaître une forte croissance démographique.

Pointe-Noire pendant les guerres civiles, fin des années 1990 Pointe-Noire, étant le poumon économique du Congo, est épargnée des destructions des guerres civiles. Lorsque le pays est en proie à plusieurs luttes internes, divers intervenants agissent pour préserver la ville, ainsi que les intérêts pétroliers qu'elle abrite, car dit-on «Si Pointe-Noire brûle, le Congo meurt.» En octobre 1997 par contre, Denis Sassou-Nguesso a fait appel à l'armée angolaise pour prendre la ville, sans combats.

Économie L'activité petrolière constitue toujours le secteur principal de l'économie pontenegrine. Elle emploie une forte main-d'oeuvre et une forte activité de sous-traitance. La présence du port, l'essor des services, ainsi que la construction d'un aéroport international, a fait de Pointe-Noire, une cité de première importance pour le commerce africain et mondial. La ville de Pointe-Noire assure 83 % des recettes budgétaires du Congo. Son industrie est un peu diversifiée: production de gaz, textile, alimentation, chimie... Depuis le début des années 90, l'économie informelle, faite de multiples commerces et services s'y est developpée en réponse au chômage soudain qui touche les diplômés du système éducatif. Pointe-Noire (Congo) 55

Tourisme Pointe-Noire est une ville où il fait bon vivre. Comparée à Brazzaville, le banditisme y est plus rare. Le centre-ville compte de nombreux édifices qui rappellent le passé colonial: la Gare CFCO, chef d'oeuvre des années 1930, et d'autres édifices remarquables des années 1930 à 1955, comme la Cathédrale Notre-Dame (architecte Alazard, 1953) ou la belle Chambre de Commerce de style Arts-Déco, ou encore la Poste Centrale. Et la plage de Loango ou de la Pointe-Indienne sont des lieux de détente de toute beauté. Les gorges de Diosso ou le lac Nanga à la sortie sud sont aussi des lieux à visiter. Au centre-ville, on peut trouver un marché de produits d'artisants comme statuettes, masques, peintures, etc.

Transports À Pointe-Noire, comme à Brazzaville, le transport en commun est le fait des opérateurs privés qui exploitent des bus, des taxis ou des taxis-communs. Ainsi, un nombre significatif des résidents de la ville dépend de ces taxis ou minibus informels de la ville. Le chemin de fer sert surtout au transport vers l'hinterland et Brazzaville. Pointe-Noire est reliée à toutes les villes du pays par voie aérienne, ferrovaire, ou par routes. L'aéroport Agostino Néto est un aéroport international, desservi par de multiples compagnies aériennes, dont Air France.

Éducation On trouve à Pointe-Noire plusieurs lycées et écoles internationales, comme Victor Augagneur, Poaty Bernard, Charlemagne, ainsi que des écoles privées. Plusieurs centres privées offrent des études de BTS, mais malgré une population de 900 000 habitants et une industrie pétroliere essentielle à l'état, la ville n'abrite aucune université.

Autres noms de Pointe-Noire Pointe-Noire est surnommée Ponton par ses habitants, ou Ndjindji, en référence à l'ancien village de pêcheurs sur lequel on a bâti la ville.

Évêché • Diocèse de Pointe-Noire • Cathédrale Notre-Dame de Pointe-Noire

Voir aussi

Liens internes • Stade de Pointe-Noire

Liens externes • Le portail de Pointe-Noire [1] - www.pointenoirealive.com • histoire de Pointe-Noire [2] - Le Pangolin • Google maps [3] Pointe-Noire (Congo) 56

Références

[1] http:/ / www. pointenoirealive. com/

[2] http:/ / lepangolin. afrikblog. com/ archives/ 2006/ 01/ 22/ 1255479. html

[3] http:/ / maps. google. com/ maps?t=k& ll=-4. 680626,11. 819057& spn=0. 058683,0. 080509 57

Arrondissement de Brazzaville

Bacongo

Bacongo est l'un des plus anciens arrondissements de Brazzaville.

Points géographiques particuliers Il existe le vieux Bacongo (quartier Dahomey, etc.) et des quartiers plus récents comme Mpissa.

Case de Gaulle Bacongo abrite la « Case de Gaulle », qui fut la résidence du président français Charles de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui cette superbe bâtisse qui surplombe le fleuve Congo, et qui est entourée de grands jardins est la résidence de l'ambassadeur de France au Congo. La case de Gaulle a connu des affrontements à ses abords lors des événements de 1998[1] .

Quartiers et rues Les rues et les avenues sont nommées selon les noms des grands hommes français : Augagneur, Surcouf, Guynemer, et d'autres. L'Avenue des « 3 Francs » rappelle le tribut que payaient les colonisés aux colons il y a plus d'un siècle. Le quartier Bacongo est desservi par la ligne de bus à sens unique depuis "Rond-Point-Makélékélé", "Commission".

Églises Bacongo abrite encore les églises Saint-Pierre-Claver, et Notre-Dame-du-Rosaire qui sont des chefs-d'œuvre de l'architecture franco-congolaise.

Marchés Le marché Total est le plus grand de la ville. Citons également le Marché Commission.

Histoire Un char de Pascal Lissouba, détruit, traîne sur le bord de la route à quelques mètres du Marché Commission. Bacongo a été le fief des ninjas de Bernard Kolélas pendant le conflit civil de 1997, qui a organisé son ravitaillement par Kinshasa via de petits ports informels reliés par des pirogues, comme celui de la Main Bleue port ou de la Case de Gaulle. S'ils ont perdu leur essence initiale, ceux-ci sont aujourd'hui encore fonctionnels et alimentent à la fois trafic informel de marchandises légales, et trafic de contrebande de produits prohibés, comme des munitions pour armes. Bacongo est le quartier où est née la SAPE. avec l'avenue Matsoua comme couloir de la mode. Les jeunes viennent de partout pour montrer leur capacité à marier les couleurs et l'élégance. Bacongo 58

Administration L'actuel administrateur maire s'appelle Gomez de Makanda.

Voir aussi

Références

[1] article « Il y a dix ans, les tueries de la Case de Gaulle, à Bacongo », par J-P. Loulendo-Ngo, le 5 mars 2008 (http:/ / www. mwinda. org/

index. php?option=com_content& task=view& id=202& Itemid=1)

Makélékélé

Makélékélé est un arrondissement de Brazzaville. C'est le plus grand arrondissement en surface, et il s'étend jusqu'à 17 km depuis le centre (jusqu'après le Pont du Djoué). L'actuel maire s'appelle Maurice Maurel Kiwounzou.

Moungali

Moungali est le quatrième arrondissement de Brazzaville.

Ouenzé

Ouenzé est le cinquième arrondissement de Brazzaville. Il est situé au Nord de la ville, entre les arrondissement 4 (Moungali), 3 (Poto-Poto) et 6 (Talangaï). On y trouve notamment les quartiers de Mpila (à cheval sur les arrondissements 5 et 6), Texao La Tsiémé (également à cheval sur les 2 arrondissements précédemment cités). Il est traversé en partie par la rivière Madukutsékélé qui la sépare par endroit de l'arrondissement 4. Le mot wɛnzɛ signifie marché en lingala. Poto-Poto 59

Poto- Poto

Poto-Poto est l'un des plus anciens quartiers populaires centraux de Brazzaville. Fondé vers 1900 à la place de marais peu salubres et de la localité pré-coloniale d'Okila, il est planifié en 1911 par les administrateurs Latapie et Butel, avec plan en damier caractéristique et lotissements modèles pour "Africains". Autour de la Maison Commune (1943, Erell arch.) subsistent quelques cases de cette époque en briques à toit de tôles de quatre pans. Avec ses extensions de Moungali, Ouenzé, Talangaï ou Moukondo, Poto-Poto est une immense zone de brassage des ethnies du Nord-Congo chassées vers Brazzaville par l'exode rural. A partir de 1942 et de l'entrée des autochtones dans la gestion des zones dites "africaines", ce quartier a bénéficié de l'œuvre de quelques politiques locaux remarquables, comme Raphaël Gambali. Depuis 1980 et les désastres de la guerre "civile" de 1997, des immeubles élevés apparaissent dans la partie la plus ancienne, autour du Rond-Point de la France Libre inauguré par Jacques Chirac en 1996. Non loin, la basilique Sainte-Anne du Congo, le monument le plus important de Brazzaville, très touchée par les combats, attend une restauration qui tarde. Inaugurée en 1949, elle est le symbole architectural de la ville, à côté du stade Félix Eboué dont la superbe tribune monumentale (1944) est due au même architecte, Roger Erell (1907-1986). Dans ce quartier est fondée en 1951, par Pierre Lods, l'École des Peintres de Poto-Poto, qui vit éclore de nombreux talents picturaux congolais, comme Zigoma, Gotène, Iloki, Malonga… Cette école eut dès 1952 une audience internationale et une influence notable sur celles de Dakar et de Lubumbashi. Après une période d'effondrement elle tend à renaître aujourd'hui avec de nouveaux talents. Le Vieux Poto-Poto, autour de la rue Mfoa, a éré magnifiquement évoqué par le grand écrivain congolais tchicaya U Tam'si dans son roman "Ces fruits si doux de l'arbre à pain". A lire aussi "Le soleil est parti à M'Pemba" de Sylvain Bemba. L'administrateur-Maire actuel de Poto-Poto est Adolphe Elemba. Talangaï 60 Talangaï

Talangaï est le sixième arrondissement de Brazzaville. 61

Region Congolaise

Bouenza

Région de la Bouenza

Pays République du Congo

Capitale Madingou

Gouverneur

Langue officielle Français

Langue nationale français,

Superficie 12 266 km²

Population estimée 205 986 hab. (est. 1990)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La région de la Bouenza est une des régions de la République du Congo, situé dans le Sud du pays. Elle est limitrophe des régions de la Lékoumou, du Niari, et du Pool. Elle a aussi une frontière avec la République démocratique du Congo et la région du Cabinda de l'Angola. Sa capitale est Madingou.

Districts • Boko-Songho • Kayes • Kingoué • Loudima • Mabombo • Madingou • Mfouati • Mouyondzi • Tsiaki • Yamba • Nkayi • Bouansa Bouenza 62

Personnalités • Jean-Léonard Touadi, député italien (Italie des valeurs), élu à Rome en 2008. • Martin Mberi,ancien ministre de l intérieur sous Pascal Lissouba • Christophe Moukoueke,ancien secrétaire général de l'UPADS • Claudine Munari,ancienne directrice de cabinet de Pascal Lissouba, actuellement députée indépendante et ministre du Commerce • Moungounga Kombo Nguila, ancien ministre des Finances de Pascal Lissouba, actuellement en exil • Victor Tamba Tamba, ancien ministre de Pascal Lissouba et membre de l'UPADS • Luc Adamo Mateta, ancien ministre de Pascal Lissouba

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville

Cuvette (région)

Région de la Cuvette

Pays République du Congo

Capitale Owando

Gouverneur

Langue officielle Français

Langue nationale français, lingala

Superficie 41800 km²

Population estimée 144 427 hab. (est. 1990)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La région de la Cuvette est une des région de la République du Congo, situé dans la partie centrale du pays. Elle est limitrophe avec les régions de la Cuvette-Ouest, de Likouala, des Plateaux et de Sangha (région), ainsi qu'avec la République démocratique du Congo à l'Est et le Gabon à l'Ouest. La capital de la région est Owando. Cuvette (région) 63

Districts • Boundji • Loukoléla • Makoua • Mossaka • Ngoko • Ntokou • Owando • Oyo • Tchikapika

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville

Cuvette- Ouest

Région de la Cuvette-Ouest

Pays République du Congo

Capitale Ewo

Gouverneur Gilbert Mouanda-Mouanda

Langue officielle Français

Langue nationale français, lingala

Superficie 27200 km²

Population estimée hab. ()

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La région de la Cuvette-Ouest est une des régions de la République du Congo, situé dans la partie ouest du pays. Elle est limitrophe avec les régions de la Cuvette et de la Sangha, ainsi qu'avec le Gabon. La capitale de la région est Ewo. Cuvette-Ouest 64

Districts • Etoumbi • Ewo • Kéllé • Mbama • Mbomo • Okoyo

Voir aussi • Ebola (virus).

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville

Kouilou

Région de Kouilou

Pays République du Congo

Capitale Pointe-Noire

Gouverneur Fidèle Dimou

Langue officielle Français

Langue nationale français

Superficie 13500 km²

Population estimée 78870 hab. (1984)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La région de Kouilou est une des régions de la République du Congo, situé sur la côte ouest du pays. Elle est limitrophe avec la région de Niari, ainsi qu'avec le Gabon et l'enclave de Cabinda de l'Angola. La capitale de la région est Pointe-Noire. Pointe-Noire est également la capitale économique du pays. Kouilou 65

Géographie La région du Kouilou se compose de deux ensembles de reliefs: la plaine côtière composée essentiellement de la savane, et une chaîne de montagne, essentiellement forestière, le Mayombe.

Ethnolinguistique La population du kouilou est essentiellement de trois ethnies: les Vilis, les Bayombés et les Balumbus ; chacune des ces ethnies parlant une langue: le tchivili, le kiyombé et le kilumbu. La répartition des langues de la région du Kouilou coïncide a peu près avec le milieu naturel: le kiyombé est parlé dans le Mayombe (montagnes), le tchivili est parlé sur le littoral (150 km de long et 50 de large). Enfin le kilumbu se situe a cheval sur les deux ensembles géographiques.

Districts • Hinda • Kakamoéka • Madingo-Kayes • Mvouti • Nzambi • Tchamba Nzassi

Voir aussi • Loango

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville Likouala 66 Likouala

Région de Likouala

Pays République du Congo

Capitale Impfondo

Gouverneur

Langue officielle Français

Langue nationale français

Superficie 66 044 km²

Population estimée 61 358 hab. (est. 1990)

Densité 1,07 hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La Région de Likouala est une des régions de la République du Congo, situé dans le nord du pays. Elle est limitrophe avec les régions de Sangha et de la Cuvette, ainsi qu'avec la République centrafricaine et le Congo (Kinshasa). La capitale de la région est Impfondo.

Districts • Impfondo • Dongou • Epéna • Enyellé • Bétou • Liranga • Bouanéla Likouala 67

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville

Lékoumou

Région de Lékoumou

Pays République du Congo

Capitale Sibiti

Gouverneur

Langue officielle Français

Langue nationale français

Superficie 20 950 km²

Population estimée 71 248 hab. (est. 1990)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La Région de Lékoumou est une des régions de la République du Congo, situé dans l'ouest du pays. Elle est limitrophe avec les régions de Niari, de Bouenza, du Pool et des Plateaux (région), ainsi qu'avec le Gabon. La capitale de la région est Sibiti.

Districts • Bambama • Komono • Mayéyé • Sibiti • Zanaga Lékoumou 68

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville

Niari

Région de Niari

Pays République du Congo

Capitale Dolisie

Gouverneur

Langue officielle Français

Langue nationale français

Superficie 25 940 km²

Population estimée 197 700 hab. (est. 1990)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La Région de Niari est une des régions de la République du Congo, située dans l'ouest du pays. Elle est limitrophe avec les régions de Kouilou, de Bouenza et de Lékoumou, ainsi qu'avec la République du Gabon et le Congo démocratique. La capitale de la région est Dolisie.

Districts • Banda • Divénié • Kibangou • Kimongo • Londéla-Kayes • Louvakou • • Makabana • Moungoundou Nord Niari 69

• Moungoundou Sud • Moutamba • Mayoko • Nyanga • Yaya

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville

Plateaux (région)

Région des Plateaux

Pays République du Congo

Capitale Djambala

Gouverneur

Langue officielle Français

Langue nationale français,

Superficie 38 400 km²

Population estimée 114 629 hab. (est. 1990)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La région des Plateaux est une des régions de la République du Congo, situé dans le centre du pays. Elle a pour régions voisines les régions de Lékoumou, de la Cuvette (région), et du Pool (Congo). Elle a aussi un frontière avec la République démocratique du Congo et le Gabon. La capitale de la région est Djambala Plateaux (région) 70

Districts • Abala • Allembé • Djambala • Gamboma • Lékana • Makotipoko • Mbon • Mpouya • Ngo • Ollombo • Ongoni

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville

Pool (Congo)

Région du Pool

Pays République du Congo

Capitale Kinkala

Gouverneur

Langue officielle Français

Langue nationale français,

Superficie 33 955 km²

Population estimée 188 285 hab. (est. 1990)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La région du Pool est une des régions de la République du Congo, située dans le Sud du pays. Il a pour régions voisines les régions de la Lékoumou, de la Bouenza, et des Plateaux (région). Elle a aussi un frontière avec la Pool (Congo) 71

République démocratique du Congo. La capitale de la région est Kinkala Avant le conflit politique de 1997,lors d'un Discours,l'ancien président de la République du Congo Pascal Lissouba avait déclaré que "le Pool est la locomotive du Congo".

Districts • Boko • Goma Tsé-Tsé • Igné • Kindamba • Kinkala • Kimba • Louingui • Loumo • Mayama • Mindouli • Mbandza-Ndounga • Ngabé • Vindza • Madzia • Kibouende • Kinkembo • Loulombo • Kibossi • Linzolo

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville Sangha (région) 72 Sangha (région)

Région de Sangha

Pays République du Congo

Capitale Ouesso

Gouverneur

Langue officielle Français

Langue nationale français,

Superficie 12 266 km²

Population estimée 205 986 hab. (est. 1990)

Densité hab./km²

Localisation

Communes et Territoires - Villes - Régions

La région de Sangha est une des régions de la République du Congo, situé dans le Nord du pays. Elle a pour voisines les régions de la Cuvette (région), de la Cuvette-Ouest, et de Likouala. Elle a aussi un frontière avec le Cameroun, le Gabon et la République centrafricaine. La capitale de la région est Ouesso

Districts • Mokéko • Ngbala • Pikounda • Sembé • Souanké

Régions de la République du Congo

Bouenza • Cuvette • Cuvette-Ouest • Kouilou • Lékoumou • Likouala • Niari • Plateaux • Pool • Sangha Capitale (commune) : Brazzaville 73

Les grandes ville Congolaise

Nkayi

Nkayi est la ville principale de la région de la Bouenza, dans le centre sud de la République du Congo, à environ 250 km de la capitale Brazzaville. Située à mi parcours du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), Nkayi est un des plus grands centres agro-industriels du pays grâce à sa compagnie sucrière, la S.A.R.I.S. De sa création au milieu du XXe siècle au début années 1970, la ville s'est appelée Jacob, du nom du colon français qui la fonda. Quatrième ville du pays, Nkayi est en pleine expansion du fait notamment de l'exode rural. Sa population est estimée à environ 50000 habitants.

Dolisie

Dolisie, anciennement appelée Loubomo (jusqu'à la conférence nationale de 1991) est la troisième ville de la République du Congo, située au centre de l'axe Pointe-Noire - Brazzaville. Elle se situe dans la province du Niari. La ville est reliée par la route nationale 1 ainsi que par le chemin de fer Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) aux villes Brazzaville et Pointe-Noire, tout comme au Gabon qui se trouve quelques kilomètres au nord. Son maire actuel est Paul Adam Dibouilou, qui a succédé à Jean-Michel Mavoungou-Ngot. Créée en 1934 et nommée d'après Pierre Dolisie un ancien compagnon de Pierre Savorgnan de Brazza à la suite de leur mission d’exploration qui aboutit à faire du Congo une Colonie Française, la ville de Dolisie anciennement appelée Loubomo (jusqu'à la conférence nationale de 1991) est située dans la partie Sud du Congo à plus de 350 km de Brazzaville, la capitale politique du pays. Elle est le chef-lieu du Département du Niari. La ville de Dolisie est bâtie sur une partie de la plaine qu’entourent les forêts très denses aux essences variées, la forte densité des domaines agricoles qui jouxtent les plaines alluvionnaires de la grande vallée du Niari et les monts Mbelo au Sud-ouest. Dolisie offre un pôle d’aménagement des pays du Niari prometteur et un visage souriant qui annonce à une centaine de kilomètres, la proximité de Pointe-Noire, ville qui a le plus grand port en eau profonde en Afrique Centrale, capitale économique du Congo, à l’extrême sud et le Département côtier du Kouilou, ainsi qu’à 90 km de la ville sucrière de Nkayi à l’Est dans le département de la Bouenza où sont concentrées les principales activités agro-industrielles du Congo. Elle est le point de jonction de plusieurs civilisations ethnolinguistiques. Elle constitue par sa position géographique, une ville « Frontière » principale entre trois pays : Le Gabon à l’ouest à près de 300 km, l’enclave du Cabinda (en République Angolaise) à l’est à 50 km et la République Démocratique du Congo au Nord-est à 140 km environ. Sa superficie peut atteindre environ 90 à 100 km2, soit 0,03 % du territoire national. De par son fonctionnement stratégique Dolisie est une ville de transit et de passage de marchandises destinées à l’intérieur du Congo et à d’autres pays de la C.E.M.A.C (R.C.A, TCHAD, CAMEROUN, etc.). Des atouts importants s’offrent aux opérateurs économiques et au développement des systèmes urbains (aménagement des espaces urbains, architecture et bâtiments, espaces culturels et industries culturelles, aménagement des systèmes d’alimentation en eau potable et assainissement urbain, etc.) et des systèmes industriels de production. CLIMAT – VEGETATION – HYDROGRAPHIE r Climat : Dolisie 74

La ville de Dolisie appartient au domaine du climat tropical bas congolais caractérisé par : - Des températures constantes de l’ordre de 24 ° C ; - Une fertilité du sol argileux qui favorise les activités agricoles et l’élevage pouvant assurer l’essentiel des besoins alimentaires ; - Des précipitations abondantes comprises entre 1400 mm et 2000 mm avec une longue saison sèche qui dure de mai à septembre chaque année. r Végétation : La forêt qui couvre la grande partie du département du Niari dans le Sud-Ouest, avec des espèces très recherchées (tels l’Okoumé, le Kambala, le Limba, l’Acajou, le Bois noir, le Bois blanc, le Niové, etc.) et exploitées par les sociétés privées à fait de la ville de Dolisie, Chef-lieu du département et centre principal de stockage et de transformation, la Capitale de l’or vert. La terre argileuse qui recouvre la totalité du territoire de La Commune de Dolisie possède des propriétés intéressantes pour la fabrication des matériaux de bâtiment et de construction des matériaux destinés à l’aménagement des chaussées et systèmes d’assainissement préfabriqués, carreaux, briques, etc.). r Hydrographie : La Commune de Dolisie bénéficie d’une position géographique particulièrement privilégiée en raison de son réseau hydrographique dense. La Commune de Dolisie s’inscrit dans trois bassins hydrographiques de moindre importance : celui de Loubomo, rivière. La Commune de Dolisie au département du Nairi à cinq (5) km des pieds des massifs du Mayombe, sur près de 40 km. Ce bassin qui côtoie la périphérie de la ville de Dolisie sur sa longueur, draine la majeure partie de l’Est et du Sud ; elle fournit l’essentiel d’eau potable destinée à l’alimentation de la population ; et au Nord-ouest de la ville à plus de Sept (7) km du Centre-ville ; ce bassin qui contient plusieurs lacs attire la grande partie des activités agricoles, celui de Pinaré, ruisseaux et lacs au centre de La Commune à l’Est. Ils constituent des ressources en eau renouvelantes internes pouvant fournir en saison de pluies jusqu’à 1.200.000 m3 par an. Ses ressources en eaux souterraines ou nappes phréatiques sont nombreuses et abondantes ; elles ne sont pas pratiquement utilisées ni économiquement exploitées.

PEUPLEMENT – DEMOGRAPHIE :

Une ville à féminité dominante. En 2006 on estimait la population de la ville de Dolisie 80.000 habitants répartie entre 13.440 ménages de la manière suivante : - Hommes ………………………………… 32.000 environ, soit 40 % - Femmes …………………………………. 48.000 environ, soit 60 % Cette population est en augmentation constante et atteindre 100.000 à 120.000 en 2009 avec les flux migratoires intenses. Cette population est concentrée dans les quartiers urbains et périurbains suivant l’appartenance ethnolinguistique ou socioculturelle, développant ainsi le communautarisme urbain. Les quartiers suburbains (ou irréguliers) où les infrastructures de base vitales sont quasi inexistantes, sont assez densément peuplés. La Commune de Dolisie est une collectivité cosmopolite pluriculturelle peuplée entièrement par toutes les ethnies du Congo et les ressortissants de la C.E.M.A.C ainsi que des ressortissants de la C.E.D.A.O, du Maghreb et de l’Union Européenne. Elle est pluri langue. Les langues nationales et étrangères véhiculaires utilisées sont : - Langues nationales : KITUBA et LINGALA - Langues étrangères : Français RESSOURCES NATURELLES PROMETTEUSES ET ACTIVITES DE L’ECONOMIE COMMUNALE RESSOURCES NATURELLES PROMETTEUSES r L’Agriculture : L’agriculture constitue l’activité principale de La Commune de Dolisie. La Commune de Dolisie bénéficie à cet effet, des conditions favorables et d’une situation privilégiée. L’économie agricole de La Commune de Dolisie associe cultures vivrières et cultures commerciales. Les cultures vivrières sont essentiellement de substance et produits par des paysans (75 % de la population urbaine de la ville de Dolisie sont des paysans et vivant de l’agriculture) dans la quasi-totalité des zones de la Commune. Elles comprennent le manioc, aliment de base, cultivé sur l’ensemble du territoire urbain et suburbain de la Commune, l’igname, le tarot et la patate douce auxquels s’ajoutent la banane plantain, le haricot, les corps gras (arachides, palmiers à huile), et la production fruitière (mangues, agrumes, ananas, bananes, safous (atangas), avocats, mangoustans, etc.). Less cultures de vente Dolisie 75

sont essentiellement constituées des excédents des productions vivrières (manioc roui, chikwangue, tomate, production fruitière, etc.). ACTIVITES PRINCIPALES DE L’ECONOMIE DE DEVELOPPEMENT r Agriculture : Activité encore traditionnelle, l’agriculture vivrière largement pratiquée dans La Commune de Dolisie produit du manioc, igname, arachides, oignons, tomates, patates douce, haricot, petits poids, banane plantain et les filières fruitières (mangues, safous, mangoustans, ananas, etc.). Les travaux sont traditionnellement répartis entre les hommes et les femmes. Les techniques culturales utilisées dans La Commune de Dolisie restent essentiellement rudimentaire : elles utilisent un outillage simple. On peut distinguer deux principales techniques culturales utilisées : - La culture itinérante sur brûlis (très répandue et régulièrement pratiquée dans la Commune) ; - L’écobuage pratiqué par les femmes dans les cultures du manioc, des ignames et des tarots pour diminuer la période de jachère. L’objectif de la politique et de la stratégie municipale de développement est de moderniser et mécaniser ce secteur pour accroître la population afin de subvenir aux besoins de la Commune en plein essor. r Elevage : L’élevage des ovins, des caprins et des porcins ainsi que l’élevage avicole sont pratiques dans La Commune de Dolisie de façon quasiment traditionnelle. En dehors de SALA – NGOLO, la forme exploitée par la congrégation catholique de Dolisie de façon semi moderne, quelques concitoyens de la ville possède du petit bétail (volailles, moutons, cabris, porcs, etc.). Cependant cette activité encore marginale, ne couvre à peine que 2 à 5 % des besoins de la consommation en viande dans la Commune. L’approvisionnement des marchés en produits de viande dans la ville de Dolisie est assuré par la fourniture des produits de viande de bovin et de petits ruminants, des produits de chasse provenant des zones rurales du département ainsi que des produits importés d’Europe. r La pêche : La pêche en eau douce dans La Commune de Dolisie est encore très marginale et très peu pratiquée malgré la présence de rivières et des lacs poissonneux. C’est un créneau à promouvoir et à développer. r Artisanat : L’artisanat qui utilise un outillage simple contribue essentiellement à l’approvisionnement de la population urbaine en produits de première nécessité. Dans La Commune de Dolisie l’artisanat est extrêmement marquée dans le secteur alimentaire, la vannerie, le bois, la couture et l’outillage agricole traditionnel. ORGANISATIN ADMINISTRATIVE DE LA COMMUNE DE DOLISIE ET LES ACTIVITES DE SERVICE r Organisation administrative : L’organisation administrative de La Commune de Dolisie est structurée conformément à la loi no 3-2003 du 20 janvier 2003 portant organisation administrative territoriale, selon les principes de la déconcentration et de la décentralisation. Elle divise le territoire communal en : - Arrondissements ; - Quartiers ; - Zones (ou brigades) ; - Blocs. La Commune de Dolisie est à la fois une circonscription administrative et une collectivité locale décentralisée. Elle comprend : - 2 Arrondissements (Arrondissement 1 et Arrondissement 2) ; - 28 quartiers (15 quartiers pour l’Arrondissement 1 et 13 quartiers pour l’Arrondissement 2) ; - 90 zones (25 pour l’Arrondissement 1 et 27 pour l’Arrondissement 2) ; - 141 blocs (65 pour l’Arrondissement 1 et 76 pour l’Arrondissement 2). La répartition de la population par arrondissement se présente de la manière suivante (données 2007) : Arrondissement 1 : Hommes : ……………… 19.000 habitants environ Femmes : ………………….. 26.000 habitants environ TOTAL : ………………...….. 45.000 habitants Ménages : ……………..….. 8.846 Administrateur Maire actuel : Jean DECKOUS Dolisie 76

Arrondissement 2 : Hommes : ……………… 13.000 habitants environ Femmes : ……………….…. 22.000 habitants environ TOTAL : ………………...….. 35.000 habitants Ménages : ………………….. 4.594 Administrateur Maire actuel : Gilbert AWANZA La Commune de Dolisie est placée sous l’autorité d’un Maire élu. Maire actuel : Paul Adam DIBOUILOU

(Paul Adam Dibouilou, Maire de Dolisie)

L’arrondissement est une subdivision de la Commune qui s’assure le relais de l’action gouvernementale dans la Commune. Il est placé sous l’autorité d’un Administrateur Maire nommé par décret du Président de la République (Article 17 de la loi 3-2003). Le quartier est l’entité administrative de base d’un arrondissement de la Commune. Il est crée par Arrêté du Préfet du Département sur rapport (motivé du Maire de la Commune ou de l’Administrateur Maire. Cet arrêté définit les limites et la dénomination. Le quartier est placé sous l’autorité du Chef du quartier nommé par arrêté du Préfet. La zone (ou brigade) est une subdivision du quartier. Elle est constituée d’un ensemble de blocs et placées sous l’autorité d’un Chef de zone (ou brigade). Le bloc est une subdivision de la zone (ou brigade). Il est constitué d’un ensemble de parcelles, délimité par au moins deux voies et éventuellement par une limite naturelle (cours d’eau, ravin, etc.) et est placé sous l’autorité d’un Chef de bloc.

Impfondo

Impfondo est une ville et un district de la Likouala dans le Nord-Est de la République du Congo. La ville compte près de 20 000 habitants et se situe sur la rivière Oubangui. Elle possède un aéroport et peut joindre Brazzaville ou Bangui par bateau. Le district d'Impfondo se distribue avec les districts de Dongou, Liranga et Bétou, les villages situés sur la rive droite du fleuve Congo et de la rivière Oubangui. La ville d'Impfondo compte 6 quartiers: Moungoungui (01), Bakandi (02), centre ville (03) , Angola libre (04), Tossangana (05) et Bohona (06). Les originaires de la ville d'Impfondo sont les Mbondzo. Il y règne un climat équatorial avec principalement 2 saisons: une saison sèche, de décembre à mai, et une saison de pluies, de juin à novembre. La ville d'Impfondo est traversée par la route Dénis Sassou Nguesso, longue de 135 km; route qui relie les villes de Dongou, Impfondo et Epéna. Axe Dongou-Impfondo 50 km et Impfondo-Epéna 85 km. Kinkala 77 Kinkala

Kinkala est la préfecture du Pool en la République du Congo. La ville, tout comme le département, a été profondément touchée par une succession de guerres civiles (1993-94, 1997-98, 2002-2003) entre d'une part les forces armées gouvernementales et alliées et d'autre part les Ninjas et Cocoyes (rebelles obéissant à Bernard Kolélas, puis au Pasteur Ntumi). Aujourd'hui la population de Kinkala est estimée autour de 25 à 30000 habitants. La ville était reliée par la Nationale 1 (N1), une route asphaltée jusqu'à Brazzaville. À l'époque où la route était entretenue, on comptait entre 45 minutes et 1 heure pour se rendre en véhicule à la capitale. Depuis la guerre, l'entretien ne s'est plus poursuivi, des crevasses ont ravagé la route, le sable l'a enlisée, des ponts ont été détruits, et de fait, Kinkala se retrouve isolé, entre 4 à 6 heures de route de la capitale, uniquement par des gros camions ou des véhicules 4x4. La ville est fournie épisodiquement en électricité entre 18h et 21h par la Société nationale d'électricité (SNE). Le reste du temps, ses habitants doivent utiliser des générateurs personnels. Kinkala est la ville d'André Matswa, initiateur d'un mouvement messianique qui prospéra après sa mort en déportation en 1942 au Tchad. Préconisant l'assimilation (et non l'indépendance), il fut l'objet de poursuites systématiques de certains groupes de pression coloniaux locaux après des troubles à Brazzaville. Sa statue orne la cité. La ville abrite aussi le petit Musée Croix-Koma. La ville se trouve à 4 °21' Sud et 14 °45' Est.

Ngabé

Ngabé est une petite localité située sur la rive droite du Congo à l'endroit dénommé "couloir" C'est un lieu d'histoire. Depuis au moins deux siècles la tradition en fait le lieu dévolu à la reine Teke. Elle s'y est faite inhumer, comme la reine Ngalifourou décédée en 1956. Ouésso 78 Ouésso

Coordonnées géographiques: 1°37′N 16°03′E Ouésso est une ville du nord de la République du Congo, située au bord de la rivière Sangha, un affluent du Fleuve Congo, et entourée par la forêt équatoriale. La ville est désservie par une liaison aérienne réguilière depuis Brazzaville et est connue pour être située dans une région peuplée de Pygmées.

Owando

Owando est la capitale de la région de la Cuvette. Anciennement appelée Fort Rousset, la ville d'Owando est essentiellement habitée par les populations Kouyous (97%). Cette ville connait depuis 2007 une modernisation spectaculaire. Elle a accueilli en août 2007, la fête de l'indépendance du Congo-Brazzaville.

Liens externes • Le blog de la ville d'Owado [1]

Références

[1] http:/ / owando-ville. skyrock. com/ 79

Rappeur Congolais

Abd al Malik (chanteur)

Abd al Malik

Nom Régis Fayette-Mikano

Naissance 14 mars 1975 Paris, France

Profession(s) Rappeur, slammeur, compositeur de musique

Genre(s) Rap, slam

Années actives Depuis 1988

Label(s) Atmosphériques

[1] Site Web Site officiel

Entourage N.A.P, Wallen

Abd al Malik, né Régis Fayette-Mikano à Paris dans le 14e arrondissement le 14 mars 1975 est un rappeur, slammeur et compositeur français d'origine congolaise.

Biographie Abd al Malik est né à Paris d'un père haut fonctionnaire congolais. Entre 1977 et 1981, il vit avec sa famille à Brazzaville. À son retour en France, il grandit dans une cité HLM du quartier du Neuhof à Strasbourg. Après le divorce de ses parents, c'est sa mère seule qui l'élève avec ses six frères et sœurs. Il est entrainé très jeune dans la petite délinquance (vol à la tire et vente de drogue)[2] . Grâce notamment à une enseignante qui l'oriente vers le collège privé Sainte-Anne à Strasbourg, il poursuit ses études. Il est admis au lycée Notre-Dame des Mineurs, puis intègre l'Université Marc Bloch dans un double cursus philosophie et lettres classiques. Il fonde à cette époque avec son grand frère Bilal et son cousin Aissa le groupe de rap N.A.P.. Abd al Malik choisit son nom de scène en référence à son propre nom de naissance. En effet, son prénom « Régis », qui signifie « roi » en latin, se dit « Malik » en arabe. Il se marie en 1998 avec la chanteuse Wallen, avec laquelle il a un garçon en 2001. Il devient en 1999 disciple du maître spirituel marocain Sidi Hamza al Qâdiri Boutchichi. Abd al Malik (chanteur) 80

Oeuvre musicale Son œuvre s'inspire de l'islam soufi auquel il s'est converti au cours de son adolescence. Abd al Malik milite depuis pour la paix et pour un « vivre ensemble » [3] . Son style musical mélange rap, jazz et slam au ton volontiers "sérieux". Il n'hésite pas à faire référence à d'autres chanteurs de langue française, comme Jacques Brel dont il reprend la chanson Ces gens-là. Ses chansons cherchent à mettre en valeur un texte fort de sens et d'émotion, chanté ou récité, accompagné d'une musique qui doit appuyer l'intensité des paroles. La ligne de conduite esthétique pour la création de son second album Gibraltar était « déconstruire dans la forme la notion même de rap tout en restant hip hop ». Il se met à penser que, dans le slam comme dans l'islam, il avait une posture de paraitre et non d'être parce que trop inquiet de la réaction du public, préoccupé par les opinions des gens. « Il m'a fallu déconstruire pour reconstruire. Mais rien de bon ne peut sortir hors de l'amour et hors de l'acceptation de l'autre » résume-t-il en évoquant son cheminement, « même si cela n'est pas toujours facile »[4] .

En novembre 2007, il présente un nouveau projet, le collectif Béni-Snassen composé de New African Poets (NAP), Wallen, Bil'in, Hamcho, Matteo Falkone et lui-même, engagé contre l'illettrisme[5] . En 2008, le collectif sort un album intitulé "Spleen et Idéal". Le 27 janvier 2008, il est décoré chevalier dans l'ordre des Arts et Lettres par la ministre de la Culture Christine Albanel, lors du Marché international de l'édition musicale (MIDEM). En mai 2008, il participe à l'album Last Night de Moby sur le titre La même nuit (version française du titre Alice). En 2009, suite à sa collaboration musicale avec Gérard Jouannest, compositeur attitré de Jacques Brel et époux de Juliette Gréco, il écrit plusieurs textes pour la chanteuse.

Écriture Il est l'auteur d'un livre paru en 2004, Qu'Allah bénisse la France (éd. Albin Michel), dans lequel l'homme explique son cheminement, il y défend un islam réfléchi, fait de tolérance et de désir d'intégration. L'ouvrage est salué[Par qui ?] et obtient le prix Laurence Trân en Belgique.

Polémique La pensée consensuelle ou facilement récupérable politiquement par la gauche et/ou la droite est le point de départ de l'article de Jacques Denis dans le Monde Diplomatique de septembre 2008 [6] . Le journaliste écrit que l'« extrême prévisibilité du verbe d'Abd Al Malik ne saurait faire taire l'orage qui menace au delà du périphérique » et qu'« il ne constitue en fait que la face audible de minorités devenues visibles ». Ainsi sans le désigner nommément, l'occurrence « faux révoltés » (de l'industrie du disque) est accolée par certains à Abd al Malik perçu comme une « face admissible du rap français ». Abd al Malik (chanteur) 81

Discographie

Récompenses • 2004 : Prix Laurence Trân en Belgique pour le roman Qu’Allah bénisse la France. • 2006 : Prix Constantin et Prix de l'Académie Charles-Cros pour l'album Gibraltar. • 2007 : Trophée hip-hop Europe 2 du meilleur slameur 2006. • 2007 : Victoires de la musique, catégorie "Musiques urbaines" pour l'album Gibraltar. • 2007 : Prix Raoul Breton décerné par la Sacem pour l'album Gibraltar. • 2007 : Trophée meilleur album, décerné par les césaires de la musique pour l'album Gibraltar • 2008 : Décoré Chevalier des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture Christine Albanel • 2008 : Victoires de la musique, catégorie "Artiste interprète masculin de l'année". • 2009 : Victoires de la musique, catégorie "Musiques urbaines" pour l'album Dante

Annexes

Articles connexes • Rap français • Slam

Liens externes • Son site officiel [1]

Bibliographie • Qu'Allah bénisse la France, Abd al Malik (2004, éd. Albin Michel) • L'évolution de l'image d'Abd al Malik dans les médias par Éric Macé. • « Les 100 personnalités de la diaspora africaine : Abd Al Malik », in Jeune Afrique, no 2536-2537, du 16 au 29 août 2009, p. 59

Références

[1] http:/ / www. abdalmalik. fr/

[2] Le regard critique d'anciens sauvageons devenus artistes (http:/ / www. lefigaro. fr/ actualite/ 2006/ 05/ 10/

01001-20060510ARTFIG90053-le_regard_critique_d_anciens_sauvageons_devenus_artistes. php)

[3] Soufisme : une porte musulmane vers la modernité ? (http:/ / www. nouvellescles. com/ article. php3?id_article=662) [4] Entretien avec le parolier Pierre Delanoë sur France Inter, juillet 2006.

[5] Interview de Abd al malik (http:/ / www. 5styles. com/ PDF/ 5s52web. pdf), 5styles, nov.2007

[6] Rap domestiqué, rap révolté (http:/ / www. monde-diplomatique. fr/ 2008/ 09/ DENIS/ 16290) Antilop Sa 82 Antilop Sa

Antilop Sa est un rappeur français faisant partie du collectif de rap parisien ATK. Il a entamé depuis une carrière solo.

Carrière Antilop Sa (pour Anti salope, le terme "salope", en argot signifie mouchard [1] ), de son vrai nom Tony Locko, est un artiste né en 1979 au Congo, et qui est arrivé en France à l'âge de 3 ans. Il a grandi à Paris dans le 20e arrondissement. Le groupe ATK sort son premier album, Heptagone, en 1998. ATK participe à la première compilation du label Nouvelle Donne et Antilop Sa devient un des membres actifs de ce label en 2000. Avec le réalisateur Jaaos, qui compose pour d'autres artistes du label, il prépare un projet solo. Parallèlement Sens le son, en featuring avec Jango Jack sort en 2003. L'album solo L'encre en guise de larmes paraît début 2004. Distribué par Barclay (Universal), il bénéficie d’une vaste campagne d’affichage dans le métro parisien. Il est produit par Jaaos à l’exception de l’Attaque A Mic Armé 2 lancée avec Zoxea, les membres d’ATK et les Sages Poètes de la Rue qui est produit par Kris Parks. On y relève la présence de plusieurs artistes : Ablaye M’Baye, Mag, Kainry, Kazkami, Singuila, Jerry Dafunkyla et 16AR de l'skadrille, les featuring de Faada Freddy (Fredy K ?) et Daara J. ainsi que le retour en duo de Jango Jack (Project factor X - Nouvelle Donne) avec "L’Eté Sera Chaud" et Kamnouze au refrain de Rage Et Raison. Cet album n'a pas connu un franc succès[réf. nécessaire] en termes de ventes. Dans celui-ci, Antilop Sa aborde des thèmes de société tels la paternité, les familles monoparentales, la douleur de perdre un proche, la mort, le suicide, le handicap. Le morceau Douleurs profondes est une compilation de tous ces thèmes. Par ces différents thémes abordés avec aisance, il est considéré par beaucoup comme une référence dans le rap.

Discographie • 1996 : Microtest (album vinyl) (ATK) • 1997 : Phonographe (album dont il est le parainl) (ATK) • 1998 : Heptagone (ATK) • 2004 : L'encre en guise de larmes (Album solo) • 2009 : FK pour toi- Hommage à Fredy K (Le collectif ATK)

Apparitions • 2000 Antilop Sa Feat Diam's - Avec des si sur la mixtape Nouvelle Donne 2 • 2001 Antilop Sa Feat Factor X - Non non non sur la mixtape Sachons dire NON 2 Antilop Sa Feat Jango Jack - Sens le son sur la mixtape Nouvelle Donne Collector Vol.2 • 2002 Factor X Feat Antilop Sa - Embrasse le ciel sur l'album du Factor X, Entretien avec un empire • 2004 Mass Feat Antilop Sa & Layone - Violence gratuite sur le Street CD de Mass, Ouais ouais style • 2005 Antilop Sa 83

Antilop Sa Feat Jango Jack & Raiss - Jeune Du Ghetto sur la mixtape Tolerance Zero Antilop Sa - Rimes Aiguisées sur la mixtape De la poudre au Rap Antilop Sa - Mes larmes et mon son sur la mixtape Ma conscience Samat Feat Antilop Sa - Bienvenue dans ma rue sur le Street CD de Samat, Samat Feat Hip Hop de rue Antilop Sa - Nostalgie sur la compile Opinion sur rue Vol.2 • 2006 Adès Feat Antilop Sa - Inch'Allah au paradis sur l'album d'Adès, Chasse à l'homme Antilop Sa Feat Kamel L'ancien - Ecoute le style sur la mixtape Phonographe Antilop Sa Feat Adl & Sake - La brutalite sur la mixtape Phonographe Antilop Sa - Sensation brave sur la mixtape Têtes Brulées Vol.2 • 2007 Antilop Sa - Béton, ronce et orties et je donne mon opinion le freestyle avec Faf larage Combinaisons 2 sens et d savoir....sur la compilation OPINION SUR RUE 3

Liens • interview d’Antilop Sa [2] • la nouvelle donne [3] • Hip hop mp3 downloads [4] • son myspace [5]

Références

[1] (http:/ / www. afrik. com/ article7019. html)

[2] http:/ / www. afrik. com/ article7019. html

[3] http:/ / www. nouvelledonne. com/ site/ main. html

[4] http:/ / www. usamusicinfo. com/ HipHop/ index-hiphop. php

[5] http:/ / www. myspace. com/ antilopsamusic Baloji 84 Baloji

Baloji Naissance 12 septembre 1978 (31 ans) Lubumbashi, Congo-Kinshasa

Profession(s) Chanteur Auteur-compositeur

Genre(s) Rap Hip-Hop Soul Jazz

Années actives De 1998 à 2004 et 2006 à maintenant

Label(s) Hostile Records

[1] Site Web Baloji.com

Baloji[2] , aussi connu comme MC Balo au sein du groupe Starflam, est un rappeur belge d’origine congolaise.

Biographie Baloji est né le 12 septembre 1978 à Lubumbashi au Congo. Né d'une liaison illégitime, il quitte sa mère à 3 ans et embarque avec son père pour la Belgique, qui s'installe d'abord à Ostende. Baloji se sent étranger à son entourage. Il s'éloigne du milieu familiale et quitte la maison à 16 ans. En maison pour jeunes, il s'investit dans le rap, fait la rencontre de jeunes rappeurs et forme avec eux le groupe Starflam. Suite à des divergences au sein du groupe, Baloji quitte le navire en 2004 et tourne le dos à la musique. C'est une lettre de sa mère, qu'il n'a plus vue depuis 1981, ainsi qu'un concours de poésie gagné à Paris qui le poussent à revenir dans le milieu. Son premier album-solo, Hotel Impala, est ainsi une réponse à la lettre de sa mère, où il raconte l'histoire de sa vie.

Discographie • Hotel Impala, 2008 • Kinshasa Succursale, 2010 Voir aussi: Starflam

Liens externes • Baloji.com [1] • Baloji sur MySpace [3] • Biographie [4] par Pascal De Gendt Baloji 85

Références

[1] http:/ / www. baloji. com [2] En tchiluba, baloji est le pluriel de muloji qui signifie sorcier.

[3] http:/ / www. myspace. com/ baloji

[4] http:/ / allaccess. lalibreblogs. be/ tag/ baloji

BD Banx

BD Banx Nom Ndeka Badibanga

Naissance 7 janvier 1981 Bruxelles, Belgique

Genre(s) Hip-Hop

Années actives 1995 (LPC), 2006 en solo

Label(s) Delazic

Site Web www.myspace.com/bdbanx

De son vrai nom Ndeka Badibanga, BD Banx, né le 7 janvier 1981 à Bruxelles de parents congolais, est un artiste du Hip-hop belge.

Biographie BD Banx fait ses débuts en 1995 au sein du groupe rap LPC (Les Présumés Coupables), avec K2MJ, R-Lyk, M-A et Dj Dusky. Leur premier EP, sorti en 2001 et intitulé Le Chant des loups, leur permit d'atteindre une certaine notoriété, notamment grâce à un featuring du Ménage à 3 (Monsieur R, Youssoupha, Philo) de Paris. Très vite rejoint par le groupe Soleil Nocturne (Akela et Ziggy) et O.R.I.O.N., LPC devient un collectif, sous le nom de « Chant D. Loups ». Le crew sort alors l'album L'Allégorie du ghetto, dont BD Banx est le directeur artistique ; l'album marque la scène belge tant de par sa qualité au niveau des sons que par les textes, qui sont forts, engagés et revendicateurs. On notera également de beaux featurings de Youssoupha, Sefyu ou James Deano. Cet album installe le collectif à l'avant de la scène belge, ce qui permet à BD Banx de contribuer à de nombreux projets de rap en Belgique[1] ,[2] . C'est ainsi que BD Banx produit différentes mix-tapes et autres compilations (Sports de Sang, Versus, Fais Tourner Vol. 1 et 2), ce qui lui fait prendre conscience de son potentiel de management, et qui le pousse à créer la structure Delazic, afin de combler un vide par rapport au développement des artistes en Belgique. Il met ainsi en pratique son côté « Jeune Black Entrepreneur » qu'il prône depuis ses débuts. Il produit alors la compilation r'n'b Musique de l'âme avec entre autres Peguy Tabu, Mervyn... Un concert suit la sortie du CD et sera un franc succès sur Bruxelles. B.D Banx décide alors de se lancer en solo, en 2006, avec son premier maxi 3 titres C'Est Comme Ça Que C'Est. C'est une réussite, le clip est tourné dans la foulée ; il est lauréat du concours PureDemo (sur la radio Pure FM) avec son morceau Pour l'Histoire[3] . La même année, il place en téléchargement gratuit sa net-tape La Ligne du temps, qui retrace son parcours artistique. Claque des doigts sort en 2007, et l'installe définitivement dans les radios Hip-Hop tant en Belgique qu'en France. Mais, par dessus tout, BD Banx a une envie : celle de sortir son premier album. Il retourne donc en studio, s'entourant des meilleurs producteurs (Hot Trak, Stromae...). Il travaille ses lyrics, et demande de peaufiner les sons, afin que le résultat soit à la hauteur de ce qu'il veut donner à son public. BD Banx 86

Il sort le single Donne-moi ma money en septembre 2008, précurseur de la mix-tape Club de rue (dans un concept : « Club » pour la forme, « Rue » pour le fond) sortie le 15 janvier 2009, en téléchargement légal sur Believe. L'accueil est très favorable. BD Banx est ravi, d'autant qu'à la première Nuit du Hip-Hop en Belgique, il est consacré « Meilleur Artiste Underground »[4] . Son album est prévu pour septembre 2010, où sans fioritures il rappe son histoire, son passé, ses forces et ses faiblesses, toujours sur les meilleures productions. Cet album sera également disponible en téléchargement légal. D'autre part, et pour donner suite à la création de sa structure Delazic, BD Banx produit d'autres artistes (rap, r'n'b) dont les sorties sont attendues pour les mois à venir.

Discographie • 2001 : EP Le Chant des loups - LPC • 2002 : album L'Allégorie du ghetto - Chant D. Loups • 2003 : mix-tape Nik le monde - Chant D. Loups • 2004 : street-album L'Équipe qui gagne - Chant D. Loups • 2006 : maxi C'est comme ça que c'est - BD Banx, et net-tape La Ligne du temps - BD Banx • 2007 : single Claque des doigts - BD Banx • 2008 : single Donne-moi ma money - BD Banx, et mix-tape Club de rue - BD Banx

Voir aussi

Liens externes • MySpace de B.D Banx [5] • Skyblog officiel de B.D Banx [6] • Believe.fr [7]

Références

[1] Compilation Lezarts urbains volume 2 (http:/ / www. lezarts-urbains. be/ art-chives/ volume2ok. php)

[2] Compilation Lezarts urbains volume 2 (http:/ / www. lezarts-urbains. be/ art-chives/ volume3ok. php)

[3] Site MySpace officiel (http:/ / www. myspace. com/ bdbanx) [4] Grande réussite pour la première Nuit du hip hop, 9 octobre, Benoît Delhauteur, La Dernière Heure, 2008

[5] http:/ / www. myspace. com/ bdbanx

[6] http:/ / bd-banxofficial. skyrock. com

[7] http:/ / www. believe. fr Ben-J 87

Ben- J

Benji (ou Ben-J) est l'un des deux membres, avec Jacky, du groupe de rap français Nèg' Marrons, originaire de Garges-Sarcelles. Le groupe fait partie du Secteur Ä, qui a vu l’éclosion des rappeurs Passi, Stomy Bugsy et Doc Gynéco, entre autres. En solo, Benji a sorti deux disques : • 1999 - Bisso Na Bisso - Racines • 2000 - Bisso Na Bisso Live

Ben J à Savigny sur Orge en 2008.

Bisso Na Bisso

Bisso Na Bisso est un collectif franco-congolais de musique de rap français. Sur l’album, le groupe collabore avec des grands musiciens et chanteurs africains (du Congo-Kinshasa, du Congo-Brazzaville, du Sénégal et de Côte d’Ivoire) ou antillais (France et Cuba) : Monique Séka, Ismaël Lo, Lokua Kanza, Papa Wemba, Koffi Olomide, Tanya Saint Val, Jacob Desvarieux de Kassav', et Roldán Gonzalez Rivero du groupe Orishas. En 2007, Passi a déclaré clairement qu'un projet Bisso na Bisso 2 serait en préparation pour fêter les 10 ans du collectif en 2008. L'organisation pour réunir les huit artistes a mis le temps mais depuis le début du mois d'avril 2009, nous pouvons de nouveau entendre les voix de ces rappeurs et de la chanteuse d'origine congolaise avec le titre "Show ce soir". La sortie de l'album est prévue pour la fin du mois de juin. Des dates de tournée en Afrique vont certainement arriver tant le groupe est lié au continent de leurs parents. Bísó na bísó signifie « entre nous » en lingala.

Membres • D.O.C. TMC (Landry Mahoukou) des 2Bal' Niggets (membre du collectif Ménage à 3 et ex-2Bal 2Neg) jusqu'à son incarcération en 1999 (condamné jusqu'en 2014, il est sorti en janvier 2006) • G-Kill (Frédéric Mahoukou) des 2Bal' Niggets (membre du collectif Ménage à 3 et ex-2Bal 2Neg) • (Gaëlino M'Bani), d’Ärsenik • Calbo (Calboni M'Bani), d’Ärsenik • Ben-J (Fabien Loubayi), des Neg' Marrons • Mystik (Gyslain Loussingui) • M'Passi, de Melgroove (cousine de Passi) • Passi Balende Bisso Na Bisso 88

Discographie • 1999: Racines • 2009 : Africa

Voir aussi

Liens externes

• Site officiel: http:/ / www. bisso-na-bisso. com/ • Bisso na Bisso : les enfants du pays [1], afrik.com CONO

Références

[1] http:/ / www. afrik. com/ article3175. html

Kamini

Kamini Naissance 8 décembre 1979 Le Nouvion-en-Thiérache, France

Profession(s) Chanteur

Genre(s) RapHip Hop

Années actives 2007-présent

Label(s) RCASony BMG

[1] Site Web www.kamini.fr

Kamini[2] Zantoko[3] , né le 8 décembre 1979 au Nouvion-en-Thiérache, est un rappeur français. Il est connu pour être l'auteur de Marly-Gomont, clip qui est devenu un phénomène sur Internet.

Biographie

Enfance Fils d'un médecin généraliste originaire du Congo, il passe son enfance dans le bourg du Nouvion-en-Thiérache. À 14 km, le petit village de Marly-Gomont, dans l'Aisne, lui inspire plus tard une chanson. Après son baccalauréat scientifique, il quitte la Picardie pour aller vivre à Lille et étudier à la faculté de médecine où il échoue. Il entre par la suite à l'IFSI de Calais où il obtient son diplôme d'infirmier.

Carrière musicale En 2006, il écrit et tourne avec des amis la chanson rap Marly-Gomont[4] qui raconte avec humour l'ennui des jeunes dans le monde rural et la difficulté d'appartenir à la seule et unique famille de noirs du village. Son clip, envoyé à plusieurs « majors » de l'industrie musicale le 12 septembre 2006 est refusé, mais amuse les employés des labels qui le font circuler jusqu'à en faire un véritable succès populaire. Kamini 89

Le clip est rapidement relayé par les médias : la chanson passe sur Fun Radio, Skyrock et Contact FM. Kamini est également invité à de nombreuses émissions à commencer par Cauetivi où Cauet décide de le lancer. Puis vient le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut, Le Grand Journal, La Méthode Cauet, On a tout essayé, Star Academy le 1er décembre 2006, la chaîne Direct 8 le 24 novembre 2006[5] , etc.). Il est même cité parmi les quinze personnalités « nées sur le web » choisies par Time Magazine comme personnalité de l'année[6] . Étonné et ravi du succès de son rap rural, Kamini n'envisage cependant pas de quitter son actuel emploi d'infirmier en psychiatrie. Sa notoriété l'a obligé à délaisser un moment son emploi. Son single est sorti le 13 novembre qui atteindra, plus tard, les 480 000 singles vendus partout en France.[réf. nécessaire] Kamini sort en mars 2007 un nouveau titre : J'suis Blanc[7] , qui parle avec humour de la situation des noirs en France, en inversant la situation, c'est-à-dire en imaginant sa propre transformation en blanc et en pointant du doigt les différences qui surviennent. En mai 2007, il sort finalement son premier album nommé Psychostar World. En juin 2007 commence la série de concerts de Kamini, par des show-cases d'abord, puis très vite, par des grosses scènes. Le 21 juin 2007 Marly-Gomont est certifié disque de platine (durée d'obtention : 7 mois).[8] Le 2 juillet 2007 Psychostar World est certifié disque d'or (durée d'obtention : 1 mois).[9] Un nouveau titre sort en juillet 2007 : Un Ptit Coup De Motherfuck[10] , qui se moque des rappeurs américains et ceux les imitant (notamment K-Maro), ainsi que de leur vulgarité excessive. Maintenant apparaissent de nombreux extras sur Kamini comme le karaoké[11] ou le making of du clip[12] . Le 21 septembre 2007 pour la première fois, Kamini devient animateur télé en présentant Toute la Picardie vous ouvre les portes de la formation, une émission sur demain.TV dans le but d'aider les jeunes à se former à des métiers qui recrutent. Fin octobre 2007, il anime "Scooby-trouille", une émission spéciale à l'occasion d'Halloween pour "Toowam", la case jeunesse de France 3[13] (rediffusé en octobre 2008). En novembre 2007, Kamini prête sa voix à un personnage principal de Classe of 3000 (de la chaîne Cartoon Network). Il joue le rôle de Sunny Bridges[14] , doublé en anglais par André 3000 (du groupe Outkast). Selon les chiffres 2007 de la SNEP, son single "Marly-Gomont" se place 3e du top 100 et "J'suis Blanc" 85e, son album se classant à 74e place des ventes de l'année et au 33e rang en termes de téléchargement légal. Kamini sort un second album, le 27 Novembre 2009, intitulé « Extraterrien ». Cet opus succéde à Psychostar World, paru en 2007, qui s'était écoulé à plus de 85000 exemplaires.

Vie privée Seyolo Zantoko, médecin de profession, père de Kamini est décédé le dimanche 30 août 2009 dans un accident de la route[15] à Marle, dans l'Aisne[16] .

Discographie

Singles • 2006 : Marly-Gomont • 2007 : J'suis Blanc • 2007 : Psychostar Show • 2007 : Un Ptit Coup De Motherfuck • 2009 : Parce qu'on est con Kamini 90

Récompense • Meilleur clip vidéo aux Victoires de la musique 2007 pour Marly-Gomont

Voir aussi

Lien externe • (fr) Site officiel [1]

Références

[1] http:/ / www. kamini. fr/ [2] Son prénom, d'origine congolaise, signifiant « défenseur »

[3] Kamini, roi du buzz, sur rfimusique.com (http:/ / www. rfimusique. com/ musiquefr/ articles/ 083/ article_16644. asp)

[4] Marly-Gomont (http:/ / www. kamini. fr/ home. html)

[5] http:/ / staracademy. tf1. fr/ staracademy/ news/ 0,,3361585,00-duos-prime-. html

[6] « Person of the year: Power to the People », Time Magazine, 13 décembre 2006, « Kamini - Straight Outta Cowtown » (http:/ / www. time.

com/ time/ magazine/ article/ 0,9171,1570730,00. html)

[7] J'suis Blanc (http:/ / www. kamini. fr/ home. html)

[8] (http:/ / www. disqueenfrance. com/ fr/ page-259165. xml?year=2007& type=9)

[9] (http:/ / www. disqueenfrance. com/ fr/ page-259165. xml?year=2007& type=8)

[10] Un Ptit Coup De Motherfuck (http:/ / www. kamini. fr/ home. html)

[11] karaoké (http:/ / www. kamini-fan. net/ Kamini-Karaoke. html)

[12] making of du clip (http:/ / www. kamini-fan. net/ Kamini-making-of-clip. html)

[13] (fr) « Kamini dans un dessin animé sur France 3 » (http:/ / www. tele7. fr/ tv/ news-tele/ kamini-dans-un-dessin-anime-sur-france-3/ (gid)/ 107586) sur le site officiel de Télé 7 Jours, 24 septembre 2007

[14] Kamini prête sa voix pour un nouveau dessin animé de Cartoon Network (http:/ / www. tele7. fr/ tv/ news-tele/

video-kamini-heros-d-un-dessin-anime/ (gid)/ 160290)

[15] (fr) (http:/ / www. lunion. presse. fr/ index. php/ cms/ 13/ article/ 349035/ Accident_mortel_du_pere_de_Kamini__Le_procureur_veut_connaitre_la_verite)

[16] (fr) http:/ / ma-tvideo. france3. fr/ video/ iLyROoafMCiW. html Kayse 91 Kayse

Kayse, musicien d'origine congolaise, est l'ancien chanteur du groupe Reciprok. Il a entamé depuis une carrière solo en sortant l'album Contre vent et marée en 2001.

Kaysha

Kaysha

Naissance 22 janvier 1974

Profession(s) chanteur

Genre(s) hip-hop - rumba - zouk - calypso - R'n'B - Coupé-décalé.

Années actives 1998 à aujourd'hui

[1] Label(s) Sushiraw

[2] Site Web www.kaysha.com/kaysha

Kaysha, né Edward Mokolo Jr, est un producteur, chanteur et un rappeur congolais de musique afro-caribéenne, né le 22 janvier 1974. Kaysha est d'abord compositeur amateur, et suite à un concours de beauté gagné, il se retrouve sur scène. Son style est un mélange de kizomba, rumba, zouglou, zouk, calypso, R'n'B de hip-hop et de Coupé-décalé. Né en 1974 au Kinshasa, Zaïre. Kaysha a toujours eu une certaine facilité pour la musique, le dessin et c'est ce qu'il a toujours voulu faire. Dès sa plus tendre enfance Kaysha commence à faire le tour du monde, ainsi à 9 mois il se retrouve à New York, ensuite c'est la Chine, puis la Polynésie, le Sahara, Los Angeles, le Japon et bien d'autres pays. Ce qui justifie le fameux "World Wide Chico". C'est en 1981 qu'il atterrit en France, car son père doit y travailler. En 1986 sa mère lui offre un authentique Synthétizer, ce qui le pousse à faire de la musique. À l'époque il reproduit les génériques des téléfilms, tels que Supercopter. En 1988, il commence à rapper, il apprend également à parler l'anglais et l'espagnol couramment du fait de ses voyages fréquents entre Paris, Kinshasa et New York. C'est donc tout naturellement qu'il se met à rapper en anglais ainsi qu'en Espagnol. À cause de sa timidité il commence à se produire en Belgique au lieu de Paris. Ce n'est qu'après avoir surmonté cette peur qu'il connaît le succès à Paris. En 1993, les choses commencent à prendre de l'ampleur du fait de l'émergence du rap. À l'époque son groupe se compose de E-Komba, sa sœur et d'un rappeur, de Killian un chanteur de RnB, du groupe Organiz deux chanteurs RnB (aujourd'hui très connus). Ils se produisent beaucoup et se font remarquer sur Paris. En 1997, il décide de faire un peu le tour du monde et en passant par New York, il se fait de nombreux contacts. Il part en tournée dans la Caraïbe avec son ami Jean-Michel Rotin. Ensemble Ils réalisent un titre "TOUR" sur l'album X-TAZ. C'est à cette époque qu'il décide de faire son premier album solo: "I'm Ready", un mélange de Hip-Hop, de RnB, de Zouk, de Kaysha 92

Salsa et de rythmes Africains. Le résultats de tous ses voyages autour du monde. Kaysha est très connu pour son premier tube international “Bounce Baby” qui utilise un sample de Kassav (”Oulé”): “Bounce Baby”, c’est la chanson qui l’a fait découvrir à des milliers de fans à travers le monde. L’année d’après pourtant, il change encore de style avec “Worldwidechico”, un album plus urbain avec notamment un duo avec Killah Priest du Wu-Tang-Clan. Son dernier hit en date est “On dit quoi”, un gros tube dans toute l’Afrique, tiré de l’album “It’s all love” premier disque à sortir sur son label Sushiraw. Kaysha est un producteur couronné de succès. Il a composé pour les plus connus de la scène Afro-Caraibéenne, comme Passi, Solaar, Jacob Desvarieux, Soumia, Lynnsha, Elizio, Ludo, etc… Kaysha s’est fait un nom et à glané des fans à travers le monde en faisant littéralement des milliers de shows cases entre l’Afrique, les Antilles et partout où il a mis les pieds… À la base timide compositeur, c’est après un concours de beauté en Belgique qu’il se retrouve sur scène micro à la main. Depuis ce jour, et après 6 ans de tournées autour de l’Europe et de compositions pour les grands noms de la musique frenchy, tout commence pour Kaysha quand il part suivre un ami aux Antilles agacé par le fonctionnement frustrant des majors. Et la, tout commence… Kaysha a sorti plusieurs album solo et il possède son prope label "Sushiraw entertaiment".

Discographie • 1998 : I'm Ready • 1999 : World Wide Chico • 2002 : Caribbean Soul • 2003 : It's All Love • 2004 : African Bohemian • 2005 : Grand Maquis • 2006 : Legendary • 2009 : Forever Young (double album)

Liens externes • Label Sushiraw [1] de Kaysha. • Courte biographie [3] sur cdbaby.com • Courte biographie [4] sur zoukfoto.com • Kaysha : sex-symbol ou symbole d’une génération ? [5], interview sur griooworld.com.

Références

[1] http:/ / www. sushirawlife. com

[2] http:/ / www. kaysha. com/ kaysha

[3] http:/ / cdbaby. com/ cd/ kaysha2

[4] http:/ / www. zoukfoto. com/ kaysha. htm

[5] http:/ / www. griooworld. com/ article. php3?id_article=1264 Lexxus Legal 93 Lexxus Legal

De son vrai nom Alex Dende, Lexxus Legale est un rappeur congolais leader et membre du groupe "PNB" (Pensée Nègre Brut) groupe Kinois créer en 1999, figure emblématique du hip hop congolais, Il impose son rap sur les scènes congolaise et Internationales, artiste revendiquant les droits du peuple face à ses gouvernants sans user de la poésie. En outre que son statut de rappeur et sa carrière d'artiste Lexxus Legal est le pilier du style hip hop au sein de son organisme Racine Alternative et façonne des événement tels que la sélection du Gabao Hip Hop, et de festivals Mimi Sud et Cœur d'Afrique. Album en Solo 2006: Artiste Attitude 2009: L'art de la Guerre

Marshall Dixon

Jean-Paul Nsungu, plus connu sous le nom d'artiste Marshall Dixon, est un rappeur congolais du Congo-Kinshasa. Ancien membre du groupe de rap kinois Keep Quiet, il débute sa carrière solo avec succès en sortant son premier album Amour Suprem et collabore notamment avec Koffi Olomide.

Voir aussi

Liens externes • Marshall-dixon.com [1] • Aides aux Musiques Innovatrice : Marshall Dixon (RDC/Kinshasa) [2]

Références

[1] http:/ / www. marshall-dixon. com/

[2] http:/ / www. amicentre. biz/ web-ami/ diffusion/ mimisud-Marshall. html Mystik 94 Mystik

Biographie Mystik, de son vrai nom Ghislain Loussingui, est un rappeur français de Meaux. Il est un ex-membre du collectif Bisso Na Bisso et est proche du Ménage à 3 et du Noyau Dur. Il est né au Congo, il arrive en France durant son adolescence. Il commence sa carrière musicale après avoir échoué aux sélections d'entrée à Clairefontaine en formant un groupe du nom de Unit Technic avec ses potes de Meaux. Il rejoint le collectif congolais Bisso Na Bisso en compagnie de Passi, Ben-J, Ärsenik ou encore 2Bal et ils sortent l'album Racines en 1999. Il sort ensuite son premier EP, Le chant de l'exilé d'où il a samplé un titre de Cyndi Lauper, True Colours en duo avec K-Reen Le Fruit Défendu, un très bon premier essai. Sort ensuite son deuxième album, Naturel Mystik en 2002 puis un Street CD nommé Gonflé à bloc en 2005. Il coproduit en compagnie de DJ H, la compilation Dans les rues de Marseille sur laquelle posent Soprano, Keny Arkana, Bouga ou encore Beretta le groupe de Kalash L'afro. Il prépare un nouvel album, annoncé par le morceau Les ailes brisées. Le tribunal correctionnel de Marseille l'a condamné pour enlèvement et séquestration à 2 ans de prison ferme . Selon le journal La Provence, Mystik avait tenté de se faire justice lui-même dans la nuit du 28 au 29 septembre 2009... Une connaissance lui devait 1 000 euros et il a voulu les récupérer par la force ; il a alors roué de coups la victime, qui a néanmoins réussi à s'échapper Le nouvel album qu'il prépare s'apelle Magnitude 9, une production signé MELDEK music, qui verras la lumière dés sa sortie de la prison des baumettes.

Discographie • 1999 : Racines (Bisso Na Bisso) • 2000 : Le Chant De L'exilé (Album solo) • 2002 : Naturel Mystik (Album solo) • 2005 : Gonflé à bloc (Street CD) • 2006 : Dans Les Rues De Marseille (Co-producteur) • 2008 : Mystikamente Collector (Collector) • 2009 : Magnitude 9 (A paraître)

Clips • 1997 : La sédition Feat 2Bal • 2000 : Mobébissi Feat Zao réalisé par John Gabriel Biggs • 2000 : Le fruit défendu

Apparitions • 1996 Rockin' Squat Feat Mystik, Prodige Namor & Doudou - L'undaground s'exprime Chapitre 2 • 1997 Mystik Feat 2Bal - La sédition sur la B.O. du film Ma 6-T va cracker Mystik - Trop dur sur la B.O. du film Ma 6-T va cracker Arco Feat Mystik - La roue tourne sur la B.O. du film Ma 6-T va cracker Mystik 95

Mystik Feat 2Bal - Le temps de opprimés sur la B.O. du film Ma 6-T va cracker Mystik Feat IAM, Assassin, Passi, Stomy Bugsy, Fabe... - 11'30 contre les lois racistes sur le maxi 11'30 contre les lois racistes • 1998 Mystik Feat Ménage à 3 - Sachons dire Non sur la compile Sachons dire NON Vol.1 Mystik - L'empreinte de mes pas sur la compile Cercle rouge Mystik - Ainsi va la vie sur la compile Cercle rouge Mystik - Dans l'impasse sur la compile Cercle rouge • 1999 Mystik Feat , Pit Baccardi & Neg'Marrons - On fait les choses sur la compile Première classe Vol.1 Mystik Feat Fonky Family, Sinistre, KDD, Akhenaton, Chiens de Paille, Prodige Namor, Soldafada, 2Neg, Yazid & Endo - 16'30 contre la censure sur le maxi 16'30 contre la censure Mystik Feat Ménage à 3 - Sachons dire non sur la compile Le Groove prend le maki Ménage à 3 Feat Mystik - Combat de rue sur le maxi du même nom • 2000 Mystik - L'État ne m'a pas fait naitre sur la compile Les militants Monsieur R Feat Mystik, G'Kill & Lino - Quoi ma gueule sur l'album de R, Anticonstitutionnellement Mystik Feat Alonso, Sinistre, Snell & L'âme 2 Razwar - Mon pire ennemi sur la compile Ghett' Out Vol.1 • 2001 Bastos Feat Mystik - Voilà le résultat sur le maxi de Bastos, J'peux pas me taire • 2002 Monsieur R Feat Mystik, Tandem, Sniper, Le Rat Luciano, Lino, Youssoupha, Ol' Kainry, Kamnouze etc. - La lutte est en marche sur la compile Sachons dire NON Vol.3 • 2003 Ritmo Feat Mystik - Fais-le sur l'album de Ritmo, L'arme a l'œil • 2004 Sinistre Feat Mystik - On clôt le débat sur l'album de Sinistre, Zone sinistrée G'Kill Feat Mystik & Ritmo - Faut que je me range sur le Street CD de G'Kill, Naufragé du temps • 2005 Mystik Feat Soprano & Mino - Je reste au front sur la compile Hematom résurrection Noyau Dur Feat Mystik - Instinct de survie sur l'album du Noyau Dur, ND Dernier Pro Feat Mystik - Éteins ta radio sur l'album de Dernier Pro, Vision Ritmo Feat Mystik - Fais-le sur le maxi de Ritmo, L'arme à l'œil K.ommando Toxic Feat Mystik - On fait les choses sur le Street CD du K.ommando Toxic, Retour vers le futur Alibi Montana Feat Mystik & Seydina - 77 93 94 sur le Street CD d'Alibi, Toujours ghetto Vol.2 • 2006 Mystik - Meldek sur la compile Independenza labels Mystik - Résurrection sur la compile Les yeux dans la banlieue Mystik 96

Moubaraka Feat Mystik, Sefyu, Alino, Bastos & Friz - La rage de vaincre sur le Street CD de Moubaraka, L'envie de percer • 2007 Mystik - Jusqu'à quand ? sur la compile Ecoute la rue Marianne Stomy Bugzy Feat Mystik, Alpha 5.20, Lino & Tekila - Sois hardcore Remix sur l'album de Stomy Bugzy, Rimes passionnelles Layone Feat Mystik - L'ennemi du Rap sur l'album de Layone, Les écrits restent Mystik Feat Has du 20'77 - Balles sur la compile Block Story Black Marché Feat Mystik - La loi de la jungle sur le Street CD de Black Marché, Au quart 2 tour Kalash L'afro Feat Mystik & Lino - La rage Vs la machine sur l'album de Kalash, Cracheur de flammes RCFA Feat Mystik - Je veux du gras sur l'album d'RCFA, Clem Vol.1 Alpha 5.20 Feat Mystik - Vie d'artiste sur la mixtape 2025 avant rakailles 4 • 2008 Gooki Feat Mystik - Normal sur l'album de Gooki, Trop de choses à dire Haks Feat Mystik - Raconte-moi sur la mixtape de Haks, L'arme du crime Vol.1

Papa Wemba

Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit Papa Wemba est un chanteur et compositeur congolais, un des artistes-musiciens africains les plus populaires depuis plusieurs années. Papa Wemba est né en 1949 à Lubefu dans le Sankuru, province du Kasaï-oriental, en République démocratique du Congo. Dès sa tendre enfance, il cultive une voix ténor particulière et devient chantre en suivant les traces de sa mère, une pleureuse professionnelle. Au milieu des années 1960, il est élève à l'École Pigier à Kinshasa et fait de la chorale religieuse, en dehors de l'école. Puis, après la mort de ses parents, il s'oriente vers la musique populaire Kinoise dans son quartier Matonge, le berceau de la musique Congolaise, sous le pseudonyme de Jules Presley.

Histoire musicale

Les débuts chez En décembre 1969 à Kinshasa, avec Nyoka Longo Jossart, Félix Manuaku Waku (Pépé Felly), Evoloko, Mavuela Siméon et d’autres jeunes musiciens, il participe à la naissance de Zaïko Langa Langa, un des groupes les plus populaires au Zaïre (aujourd'hui RD Congo) et en Afrique des années 1970 à 90. Au tout début des années 1970, le Zaïko Langa-Langa est un jeune groupe, très innovateur, qui essaye de nouveaux trucs dans la Rumba Congolaise: la batterie et des rythmes plus accélérés font leur apparition au détriment des instruments à vent, qui sont délaissés. Le Zaiko Langa-Langa va atteindre le summum de sa gloire en 1974 avec des tubes a succès comme "Mété La Verité", "Chouchouna" (Papa Wemba), "Eluzam", "Mbeya Mbeya" (Evoloko), "BP Ya Munu" (Efonge Gina), "Zania" (Mavuela). En décembre 1974, Papa Wemba quitte le Zaïko Langa-Langa et crée le Isifi Lokole avec Evoloko, Mavuela et Bozi Boziana. C'était l'époque de l'Authenticité Zaïroise et le Isifi Lokole ajouta, au rythme Zaïko, le lokolé, un Papa Wemba 97

instrument africain à percussion. La chanson " Amazone " de Papa Wemba domine les hit-parades sur les rives du Congo en 1975. Puis, en novembre 1975, il quitte Evoloko et Isifi Lokole, et s'en va créer le Yoka Lokole avec Mavuela Somo et Bozi Boziana. L'attaque-chant de Yoka Lokole, qu'on appelle à l'époque " The Fania All-Stars ", devient encore plus redoutable lorsque le bouillant Mashakado Mbuta les rejoint en Mars 1976, après avoir claqué les portes de Zaïko Langa-Langa. Des chansons phares comme " Matembelé Bangi " (Papa Wemba), " Maloba Bakoko " (Mavuela) font la joie des mélomanes au Zaïre et en Afrique Centrale en 1976.

Création de son label Enfin, en février 1977, il crée son propre orchestre le Viva La Musica, un label qui va l'accompagner durant toute la suite de sa carrière. Il forme son nouveau groupe autour de jeunes talents comme les chanteurs Kisangani Espérant, Pépé Bipoli, Jadot le Cambodgien et Petit Aziza, les guitaristes Rigo Star, Bongo Wendé, Syriana et Pinos, le batteur Otis. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître; le succès est foudroyant avec des tubes comme "Mère Supérieure", "Mabele Mokonzi", "Bokulaka"", "Ekoti ya nzube", ", "Aïssa na Zoé". Les deux premières années de Viva la Musica, sont celles de la collaboration de Papa Wemba avec Koffi Olomidé, alors étudiant. Celui-ci écrit les paroles de certaines chansons de son ainé et s'initie au chant et la scène à ses cotés. Il enregistre également ces premières chansons sous le label Viva : "Asso", "Princesse Ya Sinza", "Samba Samba", "Anibo". Comme Fela qui avait fondé Kalakuta Republic, Papa Wemba créa en 1977 dans sa cour familiale de Matonge, à Kinshasa, Le Village de Molokaï, une sorte de copie d'un village africain, avec ses règles et ses codes, dont il s'intronisa lui-même symboliquement chef coutumier. Mais, sa démarche n'était pas politiquement comparable à celle de Fela au Nigeria car il n'a jamais fait de l'activisme politique contre le régime autoritaire de Mobutu. De 1979 à 1980, Papa Wemba intègre le groupe Afrisa International de Tabu Ley, son idole de toujours. Il s'agit d'une collaboration temporaire souhaitée par les deux artistes. Il participe à une tournée européenne de l'Afrisa et enregistre deux chansons avec son mentor : "Ngambo moke" et "Levres roses". Au début des années quatre-vingts, sa poularité atteint des sommets au Zaïre et au Congo-Brazzaville. Il devient alors une véritable icône pour la jeunesse sur les deux rives du fleuve Congo. Il est le principal leader du mouvement de la SAPE. Sur le plan musical, il enregistre alors certains de ses plus grands succès : "Signorina", "Analengo", "Mea Culpa", "Melina la parisienne", "Santa", "Matebu". C'est également la période des défections au sein de l'orchestre. Tour à tour, Rigo Star, Kisangani Espérant, Dindo Yogo, Djanana, Emeneya, Bipoli, Debaba quittent Viva la Musica. Suite à ces départs, il enrôle de nouvelles têtes, Maray Maray, Reddy Amisi, Lidjo Kwempa, Awilo Longomba, etc. Vers la fin des années 1980, Papa Wemba s'installe en Europe, sort successivement les albums "L'Esclave", "Mfono Yami", "Le voyageur", "Foridoles", "Malimba", et arpente avec succès les échelons de la World music. Au milieu des années 1990, il fait la connaissance de l'homme qui va donner un second souffle à sa carrière: Peter Gabriel. L'album " Emotion " le consacre comme une des grandes figures de la World Music. Encore plus mystique après son passage en prison en 2003 où dit-il « Dieu lui serait apparu », il a retrouvé la scène le 25 octobre 2003 au Zénith de Paris avec l'orchestre Viva Tendance.

Collaborations musicales Homme solidaire et bon "team player" durant sa longue carrière, Papa Wemba n'a pas hesité à collaborer avec Tabu Ley Rochereau et son groupe Afrisa, Martin Meissonier (producteur de King Sunny Adé et de Ray Lema), Peter Gabriel, Ray Lema, Manu Dibango, Koffi Olomidé, Youssou N'Dour, Pepe Kalle, le vieux Wendo Kolosoy, Lutumba Simaro, Kwamy Mussy, et ses vieux copains de Zaiko (Evoloko Jocker, Bozi Boziana, Efonge Gina, Mavuela Somo) les quatuors du Clan Langa Langa, Alpha Blondy, Aretha Franklin participe à l'album Emotion Fa Fa, Lokwa Kanza, Angélique Kidjo, Alpha Blondy, Salif Keïta et JB Mpiana.et selon certaines sources il fera un featuring avec Nathalie Makoma(ex chanteuse du groupe chretien Makoma)dans l'album Notre Pere Papa Wemba 98

Anecdotes en marge de sa carrière

Acteur de cinéma En 1987, il est l'acteur principal du film belgo-zaïrois La vie est belle de Ngangura Dieudonné Mweze et Benoît Lamy. Il compose une bonne partie de la musique originale de ce film. Il apparaît également en 1997 dans Combat de fauves de Benoît Lamy. Les acteurs principaux du film sont Ute Lemper et Richard Bohringer.

Un des initiateurs de Kitendi version zairoise de la SAPE Il est également un des précurseurs et animateurs de kitendi la version zaïroise de la SAPE, la Société des ambianceurs et des personnes élégantes, le mouvement d'habillement et de mode qui a pris naissance, avec l'arrivée de Monsieur Christian LOUBAKI dit enfant MISTER, à BRAZZAVILLE en 1976 c'est lui le concepteur du mot sape, qui habilla Papa Wemba lors de sa venue à Paris en 1979 mais ce dernier déclinera une version zairois de la sape appelé KITENDI, inspiré par STREVOS NIARCOS qui est tres proche des congolais de Brazzaville et ami d'enfance de KOKO WAYA. Le mouvement KITENDI et la Sape pris de l'ampleur et une large diffusion à travers de sa musique. Le KITENDi n'est rien d'autre que la sape révolutionée. Un concep vestimentaire à tendance japonaise, mais aussi chic et rebelle, vertige des années 1980, avec les couturiers Francais , italiens et japonais comme Gaultier, Gabanna, GFF, yohji yamamoto, miyake etc. Toujours vers ces années 80 un groupe des jeunes Zairois de Paris formerent un groupe nommé Firenze avec comme tête d'affiche Modogo Gian franco et découvrirent pas mal des couturiers et tendances. Papa wemba restera le seul artiste musicien africain qui à travers sa musique et son style, avoir porté tout haut les granges marque japonaises et européenne dans la communauté noire. Aujourd'hui il essaiye tant bien que mal à faire découvrir à sa communauté et au monde des jeunes styliste africains comme kassamoto.

« Affaire des visas » En 2003, Papa Wemba est suspecté d'être au cœur d'une affaire de trafic de visas et d'aide à l'immigration clandestine, à travers ses tournées musicales entre son pays, la République démocratique du Congo, la France et la Belgique. Le 17 février 2003, il est interpellé à Paris et maintenu en détention pendant trois mois et demi. Le 16 novembre 2004 le tribunal correctionnel de Bobigny (France) le condamnera à trente mois de prison, dont quatre fermes déjà purgés en 2003, et 10 000 euros d’amende pour « aide au séjour irrégulier de clandestins sous couvert de ses activités musicales »[1] .

Discographie • Pauline (1970, ) • L'amoureux Decu (1972, Zaiko Langa Langa) • Mete la Verite, Chouchouna (1973, Zaiko Langa Langa) • Liwa ya Somo (1973-1974, Zaiko Langa Langa) • Ainsi Va La Vie, Amazone (1975, Isifi Lokole) • Matembele Bangi, Lisuma ya Zazu (1976, Yoka Lokole) • Mere Superieure, Bokulaka, Mabele Mokonzi, Muana Molokai (1977) • Princesse ya Senza, Fleur Betoko, Zonga-Zonga (1978) • Anibo, Ata Nkale (1979) • Levre Rose (1979, avec Rochereau et l'Afrisa) • Telegramme (1979, avec Simaro et l'OK Jazz) • Analengo (1980), Amena (1980, duo avec Pepe Kalle) Papa Wemba 99

• Santa, Matebu (1980, premier album a Paris) • Melina La Parisienne, Ufukutano (1981) • Evenement, Rendre A Caesar (1982) • Eliana, Bukavu Dawa (1983) • Proclamation (1984, a Paris avec Ngashie Niarchos) • Destin ya Moto (1985) • L'esclave, Papa Wemba – Au Japon (live) (1986) • Papa Wemba Ekumani (1987) • M'fono Yami (1989) • Biloko ya Moto-Adidas Kiesse (1991) • Le Voyageur (1992, Real World) • Foridoles (1994) • Emotion (1995) Real World n°52) • Pôle Position (1996) • Wake Up (1996, duo avec Koffi Olomide) • Nouvelle Écriture (1997) • Molokaï (1998, Real World n°71) • Nouvelle Écriture dans L (1998) • Fula Ngenge (1999) • Muana Matebu(1999) • A La Une (2000) • Zea (2001) • Bakala Dia Kuba (2001) • Somo Trop (2003) • Muana Molokaï (2004) • Ba Zonkion (2005) • Bravo l'Artiste (2006) • Ye te oh ! (2006) • Nkunzi Lele (2007) • Kaka yo (2008)

Notre Pere(Sortie en Debut 2010)Album World Kemafumbe(Sortie en Juin 2010)

Liens externes • Site officiel [2] Video • Documentaire 52': Zaiko Langa Langa [3]

Références

[1] Article sur Afrik.com, Papa Wemba condamné, mais libre,16 nov. 2004 (http:/ / www. afrik. com/ article7878. html)

[2] http:/ / www. papawemba. fr

[3] http:/ / www. documen. tv/ asset/ Zaiko_Langa_Langa. html Passi 100 Passi

Passi Nom Passi Ballende

Naissance 21 décembre 1972 à Brazzaville (Congo)

Profession(s) Chanteur

Genre(s) Rap français

Passi (Passi Ballende) est un rappeur franco-congolais né le 21 décembre 1972 à Brazzaville (Congo).

Biographie

L'arrivée en France La première jeunesse de Passi s'est déroulée entre les villages d'origine de ses parents dans le sud du Congo (Dolisie) et Brazzaville. Il est le sixième d'une famille de sept enfants. En 1979 alors agé de 7 ans il arrive en France, en banlieue parisienne, à Sarcelles. Passi était depuis son plus jeune âge attiré par le rap, mais aussi le basket-ball qu'il pratiqua de 9 à 16 ans[1] . Avec son frère ainé Christian, il est scolarisé au collège Chantereine de Sarcelles tout comme Gilles Duarte (qui prendra plus tard le pseudonyme de Stomy Bugsy). Sa mère souhaite qu'il obtienne un bac général avant de commencer une carrière musicaleréf. à confirmer : [2] . Après son bac général, il prend une orientation de technicien supérieur en agronomie.

Parcours musical Révélé au sein du Ministère A.M.E.R. aux côtés de Stomy Bugsy, Passi a ensuite entamé une carrière solo, avec notamment le morceau Je zappe et je mate sur l'album Les Tentations : pour la première fois dans le rap français un album devient disque d'or en trois semaines[1] . Il crée son label Issap productions en 1998 et sort quelques temps plus tard, deux albums du collectif franco-congolais Bisso Na Bisso dont un live enregistré au Zénith de Paris. La même année, on retrouve Passi aux cotés de Doc Gynéco, Stomy Bugsy, Ärsenik, Pit Baccardi, les Neg' Marrons et bien d'autres au sein du collectif Secteur Ä pour deux concerts à l'Olympia, d'où sera extrait un album live. Ils sortent par la suite la compilation Secteur ä All Stars en janvier 2000. La même année, sort l'album Genèse. Ce deuxième projet solo résume des thèmes récurrents de l'artiste : la situation de l'individu face aux inégalités (Ce qu'il veulent), à la religion (Dieu créa Einstein) ou encore l'industrie du disque (Rap business), des textes relatant les difficultés d'intégration des immigrés ou français issus de l'immigration en général en France ainsi que dans leur pays d'origine. En 2002, il produit et participe à Dis l'heure 2 Rimes qui sera le premier d'une série de cinq compilations (jusqu'à aujourd'hui), abordant divers styles musicaux. Il y aura Dis l'heure 2 Zouk en 2003, Dis l'heure 2 Ragga Dancehall en 2004, Dis l'heure 2 afro-zouk (vol. 1) en 2005, et pour finir, Dis l'heure 2 Hip-Hop Rock en 2006. C'est en 2004 avec Odyssée, que Passi finit sa « trilogie » (comprenant Les Tentations, Genèse et Odyssée). En 2005, sort Paris on fire, sur les émeutes d'octobre 2005. Il inaugure également un musée de l'immigration, et constate l'absence du Président de la république ou du premier ministre[réf. nécessaire]. En octobre 2007, il sort son nouvel album solo intitulé Évolution avec des titres comme Électrique. Ce nouvel opus fait suite à son Street Album Révolution, sorti en avril de la même année, dans lequel Passi revient aux sources avec un style beaucoup plus dur ou comme il dit « barbare » lors de ses débuts avec le Ministère A.M.E.R.[3] , avec des titres dans la lignée des Flammes du mal ou de Émeutes (présents sur l'album) tels que Dent pour dent, premier titre sorti en radio. On notera la présence sur ces deux albums du talentueux Wyclef Jean déjà remarqué dans le clan Passi 101

Secteur Ä aux cotés de Mohamed Dia pour sa ligne Refugees. Passi a fait partie du jury des primes de la saison 7 de la Star Academy sur TF1, aux cotés de Pascal Nègre, le patron d'Universal Music-France et d'Yvan Cassar, musicien et arrangeur.

Ligne de vêtement Passi crée sa marque de vêtements streetwear Gab's Wear.

Discographie

Ministère A.M.E.R • 1991 : Pourquoi Tant de Haine • 1994 : 95200

Solo • 1997 : Les Tentations • 2001 : Genèse • 2004 : Odyssée • 2007 : Révolution (Street album) • 2007 : Évolution

Bisso Na Bisso • 1998 : Racines • 1999 : Le 15 mai 1999 (Live) • 2009 : Africa

Dis l'heure (producteur) • 2002 : Dis l'heure 2 Rimes • 2003 : Dis l'heure 2 Zouk • 2004 : Dis l'heure 2 Ragga Dancehall' • 2005 : Dis L'Heure 2 Afro Zouk Vol.1 • 2006 : Dis L'Heure 2 Hip Hop/Rock

Apparitions & Inédits • 1996 • Doc Gynéco feat. Passi : Est-ce que ça l'fait ? sur l'album de Gyneco, Première Consultation • Ministère AMER : Sacrifices de poulets sur la B.O du film La Haine • 1997 • Passi : Les flammes du mal sur la B.O. du film Ma 6-T va crack-er • Passi feat. IAM, Mystik, Assassin, Stomy Bugsy, Fabe, Kabal, Arco, Yazid & Rootsneg : 11'30 contre les lois racistes sur le maxi 11'30 contre les lois racistes • Kheops feat. Passi : Les meufs du Show-Biz sur la compilation Sad Hill • Passi : L'engreneur (Remix) sur le maxi L'engreneur • Passi : Le jardin du diable sur le maxi Je zappe et je mate • 1998 Passi 102

• Ärsenik feat. Passi : Par où t'es rentré, je t'ai pas vu sortir sur l'album d'Ärsenik, Quelques gouttes suffisent • Passi feat. Akhenaton (IAM) : Le monde est à moi sur le maxi Le monde est à moi • Passi feat. Akhenaton (IAM) : Le monde est à moi (Remix) sur le maxi Le monde est à moi • Passi feat. Ambersunshower : J'entends des mères pleurer sur le maxi J'entends des mères pleurer • Passi : Le week end sur le maxi J'entends des mères pleurer • 1999 • Passi feat. Oxmo Puccino : Black December sur la compile Premiere Classe Vol.1 • 2000 • RCFA feat. Passi : Hallucinations sur la compile Hostile 2000 Vol.2 • Ministère AMER : Nègres de la pègre sur la compile Secteur Ä All Stars • Passi feat. JMi Sissoko & Jacky (Nèg' Marrons): De 79 à 99 (Remix) sur le maxi 79 à 99 (Remix) • Passi feat. Oxmo Puccino : Nautilus sur la compile Le Flow 2 • Pit Baccardi feat. Passi : Si on flambe sur l'album Ghetto Ambianceur • Julie Zenatti feat. Passi : Le couloir de la vie sur l'album Fragile • 2001 • Hamed Daye feat. Passi : Rennaissance sur l'album L'or noir • Passi feat. Karlito : Tomber sur la compile Sur un air positif • 2002 • Passi : Respecte ma rime, On ne peut pas... et Tourner des pages sur la compile Dis l'heure 2 Rimes • Passi feat. TNT - L'art du samouraï sur la compile Samouraï • Orishas feat. Passi : La vida pasa sur l'album Emmigrante • 2003 • Ol' Kainry feat. Busta Flex, Passi, Lino & Le Rat Luciano : Qui veut remix sur l'album Au delà des apparences • 2004 • Wyclef Jean feat. Passi : La Vie Ghetto (français) sur l'album Welcome to Haiti : Creole 101 • Wyclef Jean feat. Passi : Festival sur l'album Welcome to Haiti : Creole 101 • Calogero feat. Passi : Face à la mer sur l'album Calog3ro • Rita Marley feat. Passi : Africa Jamaica sur l'album Sunshine After Rain • 2005 • Passi feat. Les sales gosses : Qui contrôle sur la compile Rap Performance • Passi feat. Pete Rock & CL Smooth : Who is This ? sur la compile The Basement • Les Sales Gosses feat. Passi & Guy Waku : Tout pour elles sur l'album 12 ans d'age • Les Sales Gosses feat. Passi : À feu et à sang sur l'album 12 ans d'age • 2006 • Passi feat. Les Sales Gosses : Issap sur la compile Independenza Labels • 2007 • Passi : Marianne et Mamadou sur la compile Écoute la rue Marianne Passi 103

Au cinéma Passi fera ses débuts au cinéma en interprétant le rôle d'un inspecteur véreux à la poursuite de deux jeunes skaters, dans le film de Miguel Courtois Skate or Die. Passi jouera également dans le film du réalisateur ivoirien Owell Brown intitulé NO WAY en 2008. Il fera aussi une petite apparition dans Ma 6-T va crack-er.

Voir aussi

Bibliographie • (fr) « Les 100 personnalités de la diaspora africaine : Passi », in Jeune Afrique, no 2536-2537, du 16 au 29 août 2009, p. 59

Liens externes • Site officiel [4] • Biographie sur RFI musique [5]

Références

[1] Biographie sur rap2france.com, extraite du site officiel passi.eu (http:/ / www. rap2france. com/ biographie-passi. php) [2] Source: Tv : par Passi lui même

[3] « Le 12 novembre 1997 sort la dernière bombe rap française, Passi », sur RFI Musique, le 12 février 1998 (http:/ / www. rfimusique. com/

musiquefr/ articles/ 060/ article_14280. asp)

[4] http:/ / www. passi. eu/

[5] http:/ / www. rfimusique. com/ sitefr/ biographie/ biographie_8918. asp

Tony Sad

Tony Sad est un artiste d'origine zaïroise, actuellement République démocratique du Congo. Il y est né et y a vécu 17 ans avant de découvrir la France et sa ville lumière, Paris. Depuis Kinshasa, ses choix artistiques ont toujours été en contradiction avec la culture locale. Fils d'une mère congolaise et d'un père d'origine brésilienne, pas étonnant que son rap propose des mélanges sonores assez variés. En 1990, à 15 ans à peine, il fonde son premier groupe de rap avec une bande de copains. Il s'agit du groupe "YO!ULTEAM". Une superbe aventure qui ne durera que deux ans. Tony Sad et son groupe sont parmi les précurseurs du rap au Congo. Ils y ont cumulé pas moins de 150 représentations live. Pour vous donner un exemple c'était un peu à l'image des célèbres "The roots". Son premier pied se pose en Europe d'abord en Belgique (Forêt), et quelques mois plus tard il s'en va vivre en banlieue parisienne chez son oncle. Il y découvre "LE 92" Bagneux. À peine arrivé en France il essaye d'imposer sa personnalité et son style. Mais hélas l'opinion un peu trop ghetto des rappeurs français ne lui convient que très peu. Il dit dans un magazine africain : Ce qu'on appelle ghetto en France s'appelait appartement de luxe au Congo (Zaïre). Et quand on vient du plus grand ghetto du monde qui est l'Afrique, la France c'est le paradis. Quelques années plus tard il rencontre un monstre de la chanson africaine "Papa Wemba". Le courant passe très vite et donne naissance au titre "O'koningana" en distribution chez "Next music" et vendu à plus de 150.000 exemplaires. Ce succès lui offre la chance de participer à la tournée européenne de l'album "Fula nguéngué". Il enchaine Olympia, Zenith de Paris, Madeleine, Forêt national, etc... Deux ans plus tard Tony Sad sort son premier single solo "Mario", repris d'un très célèbre chanteur congolais "Franco". Le succès est immédiat. Tête des charts africains avec près de 100.000 disques écoulés. Déjà producteur doué après l'élaboration de ce succès, il décide de s'envoler pour les États-Unis par le billet d'une Tony Sad 104

incroyable rencontre : Jack Kabamba. Il découvre ainsi la ville de Miami et ses magnifiques plages où réside cet américain d'origine congolaise. Tony Sad s'intègre très vite dans le milieux très paillette du hip hop américain. Il y reste un an et décide de s'associer au label J money entertainment de Jack. Un an d'expérience, un an de travail pour devenir un des plus polyvalent beatmaker de sa génération. Le label s'étend et fonde un siège en France sous la charge de Nasse, manager français (Garge). Tous les trois mois, Tony Sad se rend à Miami afin de parfaire son talent et de l'importer vers l'Europe et plus particulièrement vers l'hexagone. Le label Jmoney collabore actuellement avec "Blow" de l'incontournable beatmaker D Cool.

Discographie • 2002: Mario • 2008: Mami

Sources • [1]

http:/ / www. myspace. com/ jmoneyentertainment

http:/ / www. tonysadmusic. com/

Références

[1] http:/ / www. africahit. com/ news/ index-mod-article-cat-rap-article-4475. htm

Youssoupha

Youssoupha Naissance 29 aout 1979 à Kinshasa

Pays d’origine République démocratique du Congo

Profession(s) Rappeur

Genre(s) Rap

Années actives Depuis 2002

Label(s) Bomayé Music/Hostile Records/EMI

[1] Site Web www.youssoupha.com/

Youssoupha est un rappeur français né le 29 aout 1979 à Kinshasa d'origine sénégalo-congolaise.

Biographie C'est l'un des fils de Tabu Ley Rochereau alias Seigneur Ley" (musicien africain). Après être né et avoir grandi au Congo Kinshasa, il arrive très tôt à Bruxelles , dès 10 ans, où il grandi avant de partir s'installer chez sa tante à Paris. Venu dans l'hexagone pour y poursuivre sa scolarité, il réside à Cergy jusqu'à sa rentrée en seconde où sa famille et lui déménagent à Sartrouville dans les Yvelines. Il passe son bac et obtient la meilleure note de l'académie de Versailles en français, il s'oriente ensuite vers des études littéraires avec son ami de toujours Julien Paterlini. C'est après un cursus universitaire à la Sorbonne Nouvelle (Paris III) qu'il se consacre pleinement à la musique. Youssoupha 105

Son premier groupe est celui des Frères Lumières monté avec deux amis avec qui il sort un maxi. Après plusieurs projets dont l'album Tendance du groupe Bana Kin (avec Sinistre et Philo), il sort fin 2005 un Street DVD : Éternel recommencement puis signe chez Hostile. Après avoir fait les premières parties de plusieurs rappeurs américains renommés: 50 Cent, Snoop Dogg, Busta Rhymes, Nas, Method Man, Redman, il sort son premier album solo en Mars 2007 sous le nom de A chaque frère alors qu'il avait d'abord envisagé de le nommer Négritude. L'album comporte des featurings tels que Diam's, Kool Shen, S'Pi & Mike Génie. En 2007, il participe, en tant que professeur d'écriture, à l'émission de télé réalité musicale Popstars, sur M6, qui a vu gagner Sheryfa Luna. Son dernier album Sur les chemins du retour est sorti le 12 Octobre 2009.

Discographie • 1999 : Né quelque part / Né à Kinshasa • 2005 : Eternel Recommencement • 2006 : Mixtape Avant L'album • 2007 : À Chaque Frère • 2009 : Sur Les Chemins Du Retour

Apparitions • 2001 Ménage à 3 Feat Youssoupha - Front contre front sur la compile Sachons dire NON Vol.2 • 2002 Monsieur R Feat Youssoupha, Ol' Kainry, Kamnouze, Tandem, Diam's etc. - La Lutte est en marche sur la compile Sachons dire NON Vol.3 • 2005 Youssoupha - Éternel recommencement sur la compile La Nocturne (émission rap français de skyrock - fred musa ) • 2006 Poison Feat Youssoupha & Sinistre - Noir sur le Street CD de Poison, Gangsta Rap Youssoupha - Scénario sur la compile Hostile 2006 Youssoupha - Le rapporteur sur la compile Unity Youssoupha - Éternel recommencement sur la compile Unity Youssoupha Feat Bakar & Despo'Rutti - Connard sur la compile Insurrection Youssoupha - Vous avez demandé la police sur la compile Police Youssoupha Feat Sams - Ça me tient à cœur sur la compile Interdit en radio Vol.2 Monsieur R Feat Youssoupha & Original Illegal Click - Passion du crime sur l'album de Monsieur R, Black album Monsieur R Feat Youssoupha - Révolutionnaire sur l'album de Monsieur R, Black album Dany Boss Feat Youssoupha - Les rues de nos vies sur le Street CD de Dany Boss, Street life Youssoupha Feat S'Pi - Un singe en hiver sur la compile Talents fâchés 3 Youssoupha - Pas venu pour perdre sur la compile Les yeux dans la banlieue Youssoupha 106

Poison Feat Youssoupha, Escobar Macson & Despo Rutti - Etrangers en mission sur la mixtape de Poison, Première injection Youssoupha - Bomayé music sur la mixtape Mixtape evolution Youssoupha Feat Krys - Réunis sur la compile Duos de choc Vol.2 Youssoupha - Trop lourd sur la mixtape Poésie urbaine Vol.2 Apash Feat Youssoupha - Va dire sur le Street CD d'Apash, Du bon son pour une bonne cause • 2007 Youssoupha Feat S'Pi - Une place dans ce pays sur la compile Ecoute la rue Marianne Monsieur R Feat Youssoupha, , Seth Gueko, Sefyu & Alibi Montana - Unissons nos voix sur la compile Traffic Youssoupha - Les apparences nous mentent sur la mixtape Street francais Vol.4 Kheimer Feat Youssoupha - Art du bitume sur l'album de Kheimer, ADN Criminel Passi Feat Youssoupha & Alibi Montana - Le frolot vener sur l'album de Passi, Evolution Youssoupha Feat Dany Boss - Dans les rues sur la compile Premier combat Vol.1 Sheryfa Luna Feat Youssoupha - Quelque part Saloon Feat Youssoupha, Bona Rock & Soul - Pour les petits sur l'album de Saloon, Le 4e singe Heckel & Geckel Feat Youssoupha, Salif, Mac Tyer, James Izmad, Despo'Rutti, Seth Gueko, Ben-J, Toma, Dosseh, Pit Baccardi etc. - On ne sait pas abandonner (en hommage à l'émission Couvre Feu) Kozi Feat Youssoupha - Insomniaque sur le Street CD de Kozi, 2 en 1 • 2008 Youssoupha - Balle lyricale sur la compile One beat Youssoupha - 3éme underground sur la compile Galactik beat Yazou Feat Youssoupha - Les yeux des frères sur l'album de Yazou, Jusqu'ici tout va bien Saloon Feat Youssoupha, Bona Rock & Soul - Pour les petits sur l'album de Saloon, Le 4ème singe Youssoupha - Classique sur la compile Original Bombattak Vol.2 S'Pi Feat Youssoupha - Air de famille sur le Street CD d'S'Pi, Révélation Dosseh Feat Youssoupha & Médine - Pulsions meurtrières sur la compile Bolide Vol.2 • 2009 Youssoupha - La vie est speed sur la B.O. du film Fast & Furious 4 Poison Feat Youssoupha - Partis de rien sur l'album de Poison, Vue d'ici Youssoupha - Intense brailleur sur la compile Puissance Rap Français 2009 Sam's Feat Youssoupha - Génération crash test sur le Street CD de Sam's, Un nouveau jour un nouveau billet

Lien externe • Site officiel [1]

Références

[1] http:/ / www. youssoupha. com/ Ärsenik 107 Ärsenik

Ärsenik Pays d’origine Congo Brazza = France

Genre(s) Rap

Années actives 1995-[jusqu'à aujourd'hui]

Label(s) Hostile Records

Membres Lino Calbo

Anciens membres Tony Truand (de 1993 à 1996) Réty Bon Ap'

Entourage Secteur Ä & Ghetto Superstar

Ärsenik est un duo de rap français originaire de Villiers-le-Bel dans le Val-d'Oise. Fondé en 1992, Ärsenik est composé de 2 frères d'origine congolaise : Lino (Gaëlino M'Bani) et Calbo (Calboni M'Bani).

Biographie Le groupe se forme en 1992, au départ nommé Art Sonic trop de confusion de la part de certaines personnes qualifiant ce dernier d'Arsenik, par la suite les frères préfèreront donner raison à l'erreur. Le groupe commence avec 3 membres, Calbo, Lino et Réty Bon Ap' a.k.a. le Cuisto. L'incarcération de celui-ci bouleverse les projets des 3 compères et leur cousin Tony Truand intègre alors le groupe. Il fait partie du groupe jusqu'en 1997, quand lors d'un retour au pays (Le Congo), il est bloqué sur place pendant 3 ans pour un problème de papier. Il pose d'ailleurs sur le tout premier titre du projet Bisso Na Bisso (C.O.N.G.O.), disponible en édition limitée sur le premier album du collectif (Racines...) sorti en 1999. À son retour en France, une brouille entre les frères et leur cousin met un terme définitif à leur collaboration. Ils font leur première apparition en 1996 sur la compilation Hostile Hip Hop, avec le titre "L'enfer remonte à la surface" et toujours la même année sur la compilation L'art d'utiliser son savoir et rencontrent Djimi Finger qui réalisera 15 des 16 titres de l'album Quelque gouttes suffisent. En 1998, leur 1er album Quelques gouttes suffisent devient double disque d'or[réf. nécessaire]. Le deuxième album Quelque chose a survécu sort en 2002. Un nouvel album était prévu pour 2005, mais les deux frères préfèrent reporter le projet et se concentrer sur leurs albums solos. Lino sort alors son premier opus Paradis Assassiné en 2005, dont le titre est d'ailleurs repris d'une chanson solo de leur 2e album. En 2007, le groupe sort un disque intitulé S'il en reste quelque chose sur lequel sont regroupés les meilleurs morceaux des 2 frères comme L'enfer remonte à la surface, Rime & chatiments et Sexe, pouvoir & biftons.Un nouvel album des deux frères est attendu à fin de l'année 2009 qui sera ensuite suivit d'un album Solo de Lino selon Skyrock. Ärsenik 108

Discographie

Ärsenik • 1998 : Ärsenik - Quelques gouttes suffisent... • 1999 : Bisso Na Bisso - Racines (collectif regroupant Passi, Mystik, Ben-J (Nèg Marrons), 2Bal, Ärsenik, M'Passi) • 2002 : Ärsenik - Quelque chose a survécu... • 2005 : Lino - Paradis assassiné • 2005 : Noyau Dur - ND (album du groupe regroupant Ärsenik, Neg'Marrons & Pit Baccardi) • Inconnu : Ärsenik - Quelques doutes subsistent...

Titres inédits • 1995 Ärsenik - Balltrap sur la compile L'art d'utiliser son savoir • 1996 Ärsenik - L'enfer remonte à la surface sur la compile Hostile Hip Hop Stomy Bugsy Feat Ärsenik, Passi, Hamed Daye, Oxmo Puccino, Hifi & Pit Baccardi - Un reup qui fait reup sur l'album de Stomy Bugsy, Le calibre qu'il te faut • 1997 Ärsenik - Rimes et châtiments sur la compile L 432 Neg'Marrons Feat Ärsenik, Hamed Daye & Doc Gyneco - Tel une bombe sur l'album des Neg'Marrons, Rue case nègres Ärsenik Feat Stomy Bugsy, Passi, la Rumeur, La Clinique & Hamed Daye - J'avance pour ma familia Doc Gynéco Feat Ärsenik - Arrête de mentir sur la compile Delabel Hostile Rap 2Bal Feat Ärsenik - Je veux en mettre Doc Gyneco Feat Ärsenik - Arrête de mentir sur le single de Doc Gyneco, Né ici Ärsenik - Freestyle sur la mixtape Opération coup de poing • 1998 IPM Feat Ärsenik - Mortel poison sur l'album d'IPM, La galerie des glaces Stomy Bugsy Feat Ärsenik, Passi, Hamed Daye, La Clinique & La Rumeur - J'avance pour ma familia sur l'album de Stomy Bugsy, Quelques balles de plus pour le calibre qu'il te faut Stomy Bugsy Feat Ärsenik, Nèg'Marrons & Hamed Daye - Quand Bugsy et son gang dégomment sur l'album de Stomy Bugsy, Quelques balles de plus pour le calibre qu'il te faut Ärsenik Feat Tony Truand & Skalo - Gardiens de la pègre Hamed Daye Feat Lino - Independance daye sur la compile Hostile Hip Hop 2 Davina Feat Ärsenik - So good Remix Oxmo Puccino Feat Lino - La loi du point final sur l'album d'Oxmo, Opéra Puccino Hamed Daye Feat Lino - Independance daye sur la compile du secteur Ä Live à l'Olympia Ärsenik - Boxe avec les mots sur la compile du secteur Ä Live à l'Olympia Ärsenik Feat Passi - Par où t'es rentré sur la compile du secteur Ä Live à l'Olympia Ärsenik Feat Doc Gynéco & Leeroy Kesiah - Affaires de famille sur la compile du secteur Ä Live à l'Olympia Ärsenik 109

Doc Gynéco Feat Ärsenik - Arrête de mentir sur la compile du secteur Ä Live à l'Olympia Ärsenik - Zing-zang sur la compile Une spéciale pour les halls Doc Gyneco Feat Ärsenik - Dans ma ruche sur l'album de Gyneco, Liaisons dangereuses Doc Gyneco Feat Lino & Awax - L'oiseau se cache sur l'album de Gyneco, Liaisons dangereuses Doc Gyneco Feat Lino, Pit Baccardi & Jacky Brown - Menuet sur l'album de Gyneco, Liaisons dangereuses Fdy Phenomen Feat Lino - Tous du même zgeg Hamed Daye Feat Ärsenik - Le jugement dernier X-Clusives Feat Lino - Oh ! DJ Remix Davina Feat Ärsenik - So good sur l'album de Davina Donya Feat Ärsenik - Eternel combat sur l'album de Donya, 100 regrets Lunatic Feat Ärsenik - Sang d'encre sur la compile Sang d'encre • 1999 Big Red Feat Ärsenik - Sur la parole sur l'album de Big Red, Big Rédemption Ärsenik Feat Stomy Bugsy & Jane Fostin - On ira tous au paradis sur la B.O. du film Trafic d'influence Ärsenik Feat Akhenaton & Pit Baccardi - L'art de la guerre sur la compile Première classe Vol.1 Lino Feat Le Rat Luciano & Don Choa - Atmosphère suspecte sur la compile Première classe Vol.1 Pit Baccardi Feat Ärsenik - Comme à l'ancienne sur l'album éponyme de Pit Baccardi Ärsenik Feat Oxmo Puccino - Ghetto Superstar La Brigade Feat Ärsenik - Apocalypse demain sur l'album de La Brigade, Le testament Les 10 Feat Lino - Tu crois qu'on sait rien foutre Ärsenik Feat Joëlle Ursull - A chacun son vécu sur la compile Djamatik connections Calbo Feat S.N. - Dur d'être un homme sur la compile Indigo version R'N'B Lino Feat Leah - L'avenutura Lino sur la compile Indigo version R'N'B • 2000 Calbo Feat K.ommando Toxic - Rrrap 2000 sur la compile Hostile 2000 Vol.1 Ärsenik - Leur programme sur le Street CD d'Mc Janik, Combines Ärsenik Feat Doc Gyneco - Affaires de famille sur la compile Rap millenium Ärsenik Feat Def Bond - Tous veulent le succès sur la compile Sad hill impact Calbo Feat Guerriers Psychopathes - 2 dans le mil sur la compile Hostile 2000 Vol.2 Rety Bon'Ap Feat Lino - Trip à la mode de chez nous sur la compile Hostile 2000 Vol.2 Ärsenik Feat RZA - Shaolin / 6e chaudron sur la compile Le flow 2 Mystik Feat Lino, Sinistre, Ritmo & Bab - Spé6men rares sur l'album de Mystik, Le chant de l'exilé Lino - Symphonie en sous-sol sur la compile 24 heures de nos vies TNT Feat Lino - On est plein dans ce cas sur la compile Les militants Ärsenik Feat Stomy Bugsy - On ira tous au paradis sur la compile Secteur Ä all stars Noyau Dur - Le public respecte sur la compile Secteur Ä all stars Monsieur R Feat Mystik, G'Kill & Lino - Qu'est-ce qu'elle a ma gueule sur l'album de Monsieur R, Anticonstitutionnellement Lino Feat Fonky Family - Atmosphère suspecte sur la compile Une spéciale pour les halls Ärsenik Feat Mc Janik & Pit Baccardi - Leur programme sur la compile Une spéciale pour les halls Ärsenik 110

• 2001 Ärsenik - Mauvais sang sur la compile Sur un air positif Ärsenik Feat Ghetto Superstar - Ghetto Superstar sur la compile Sachons dire NON Vol.2 Wallen Feat Ärsenik - Rester moi même sur l'album de Wallen, A force de vivre Lino Feat Rohff - L'œil du tigre sur la compile Première classe Vol.2 Calbo Feat Sat - Etroite surveillance sur la compile Première classe Vol.2 Lino Feat Sinik & Fdy Phenomen - J'emmerde les modes sur la compile Mission suicide Akhenaton Feat Lino, Rohff & Pit Baccardi - Akh version H sur le maxi d'Akh, Akh version H F.B.I. Feat Lino - Constate les dégâts Akhenaton Feat Lino - Teknishun sur l'album d'Akh, Sol invictus Ol' Kainry Feat Lino - Pulsions meurtrières sur l'album d'Ol' Kainry, Au-delà des apparences Ol' Kainry Feat Lino, Busta Flex, Le Rat Luciano & Passi - Qui veut Remix sur l'album d'Ol' Kainry, Au-delà des apparences Lino Feat Le Rat Luciano & Don Choa - Atmosphère suspecte Remix sur la compile 15 balles perdues Ärsenik - Une spéciale pour les halls sur la compile 15 balles perdues • 2002 3 degrés Est Feat Lino Enhancer, Watcha, Mass Hysteria, L'esprit du clan & Pleymo - La lutte est en marche Radio Edit Rock sur la compile Sachons dire NON Vol.3 Monsieur R Feat Lino, Tandem, Sniper, Scred Connexion, Ol' Kainry, Kamnouze, Youssoupha etc. - La lutte est en marche sur la compile Sachons dire NON Vol.3 Passi Feat Lino - Respecte ma rime sur la compile Dis l'heure 2 rimes Fdy Phenomen Feat Lino - Je gagne tant que je respire Oxmo Puccino Feat Lino & Mc Janik - Avoir des potes Remix Vibe Feat Pit Baccardi, Lino & Ol'Kainry - Boxxon Remix Ascension & Anekdott Feat Lino & Chris'n'co - Le chant des lames Fdy Phenomen Feat Lino & Djama Keita - J'gagne tant que j'respire sur le Street CD de Fdy, Ca d'vait arriver • 2003 Lino - Punchline sur la compile Fat taf Lino Feat Tandem & Pit Baccardi - Les bal des meurtriers sur la compile Hematom concept Neg'Marrons Feat Ärsenik & Pit Baccardi - Dead sur l'album de Neg'Marrons, Héritage Ärsenik Feat Lara - Gotta drive sur la B.O. du film Taxi 3 Ärsenik Feat Les Spécialistes - Au nom de la foi sur la compile Néochrome Bisso Na Bisso - Le buzz Rocca Feat Lino - Jour de paie sur l'album de Rocca, Amour suprême Singuila Feat Lino & Kazkami - Moi et mes gars Starflam Feat Ärsenik - Dans la spirale Lino Feat Jacky Brown - Secoue ton boule F.B.I. Feat Lino - Constate les dégâts sur l'album éponyme du F.B.I. Calbo Feat Jo Popo - Dingue sur la compile Dont sleep 2 Ärsenik Feat Tekila - Balltrap 2 Ärsenik 111

• 2004 G'Kill Feat Ärsenik - Je veux en mettre sur le Street CD de G'Kill, Naufrage du temps Ärsenik - Balltrap 2 sur la compile Une spéciale pour les halls Vol.2 Ärsenik Feat Neg'Marrons & Pit Baccardi - Enragés Lino Feat Xzibit - Chaud bouillant Lino - Délinquante musique sur la B.O. du film Banlieue 13 Pit Baccardi Feat Ärsenik & K.Ommando Toxic - Le rugissement du tigre Kery James Feat Big Brother Hakim, Lino, A.P., Kamnouze, Blacko, Disiz La Peste, Manu Key, Passi, Habibah, Eloquence, Pit Baccardi, Jacky, Busta Flex, Le Rat Luciano, Teddy Corona, Diam's, Leeroy, Ol'Kainry, Matt & Kool Shen - Relève la tête sur la compile Savoir & vivre ensemble Lino - Bon baiser Abysse Feat Lino - La nuit Layone Feat Lino, Kamnouze, Diam's & K'Fear - Un monde meilleur sur le Street CD de Layone, Un monde meilleur Zoxea Feat Sinik, Nysay, Dany Dan, Lino & Jacky - King de Boulogne Remix Lino Feat Jamadom - Tops des tops Wallen Feat Lino - Qu'est ce que je suis supposée faire ? sur l'album de Wallen, Avoir la vie devant soi Armaguedon Feat Pit Baccardi, Lino, Le Rat Luciano & Ol'Kainry - Armaguedon arrive Calbo Feat Dontcha - Street lourd sur la compile Street lourd hall stars Lino Feat Rim'K - Haute criminologie sur la compile Street lourd hall stars Lino - Plus le temps de reculer sur la mixtape Têtes brulées Vol.1 K.ommando Toxic Feat Ghetto Superstar - J't'emmerde Remix sur la mixtape du K.ommando Toxic, Microphone massacre K.ommando Toxik Feat Lino - Le rap est dead sur la mixtape du K.ommando Toxic, Microphone massacre K.ommando Toxic Feat Lino - Punchline sur la mixtape du K.ommando Toxic, Microphone massacre K.ommando Toxic Feat Ghetto Superstar - Phone game sur la mixtape du K.ommando Toxic, Microphone massacre • 2005 Alibi Montana Feat Calbo - Ceux qu'on aime sur l'album d'Alibi, Numéro d'écrou Ärsenik Feat PMD - B Boy stands sur la mixtape The basement Tandem Feat Lino, Diam's, Tunisiano, Faf La Rage, Kery James & Kazkami - Le jugement sur l'album de Tandem, C'est toujours pour ceux qui savent Jacky Brown Feat Lino - Pour les bad boys sur la mixape de Jacky, Jacky Brown & the family Vol.1 Lino - Au-dessus des lois sur la compile Illicite projet Noyau Dur - Besoin d'ennemis sur la compile Illicite projet Mystik Feat Lino, Le Rat Luciano, Monsieur R & Sinistre - La radio du peuple sur le Street CD de Mystik, Gonflé à bloc Medine Feat Lino - Poussière de guerre sur l'album de Medine, Jihad, le plus grand combat est contre soi-même Monsieur R Feat Lino - Pouvoir Remix sur l'album de Monsieur R, Politikment incorrekt Lino - La révolte sur la compile Patrimoine du ghetto Ärsenik 112

Lino Feat Matinda - Rechargé à block sur la compile Rap performance Lino Feat Dontcha - Danger sur la compile Funky Maestro all stars Dany Boss Feat Lino - Le train de ma peine sur l'album de IV My People, IV My People mission La Brigade Feat Lino, Pit Baccardi & Ol' Kainry - Qui peut... sur la mixtape Rapocalypse Vol.1 • 2006 Kazkami Feat Lino - North star sur le Street CD de Kazkami, Tempête providentielle Ghetto Super Star - Qu'ils viennent sur le Street CD de Kazkami, Tempête providentielle Ghetto Super Star - Ghetto Superstar sur le Street CD de Kazkami, Tempête providentielle Kazkami Feat Lino & Swan - Kaz Lino Swan sur le Street CD de Kazkami, Tempête providentielle Lunatic Feat Ärsenik - Fusion sur le Black Album de Lunatic Samat Feat Lino & Larsen - Bienvenue dans ma Rue sur l'album de Samat, Juste milieu Singuila Feat Lino - Ghetto compositeur sur l'album de Singuila, Ghetto compositeur Alpha 5.20 Feat Lino & Iron Sy - Mon crack sur l'album d'Alpha, Vivre & mourir à Dakar Lino & Mac Kregor - Emeutiers sur la compile Insurrection Noyau Dur - Secteur Ä sur la compile Independenza labels Larsen Feat Lino & Samat - Bienvenue sur le Street CD de Larsen, Dark album: en parallèle • 2007 Lino - Mille et une vies sur la compile Ecoute la rue Marianne K.ommando Toxic Feat Lino - Argent dormant 2 sur le Street CD du K.ommando Toxic, Cocktail explosif K.ommando Toxic Feat Ärsenik - J't'mmerde sur le Street CD du K.ommando Toxic, Cocktail explosif Ärsenik - Soumission sur la B.O. du film Scorpion Pit Baccardi Feat Lino, Hamed Daye, Stomy Bugzy, Dosseh & Hamed Daye - Come back Remix sur le collector de Pit, Collector 1997-2007 Kalash L'afro Feat Lino & Mystik - La Rage Vs la machine sur l'album de Kalash, Cracheur de flammes Stomy Bugzy Feat Lino, Alpha 5.20, Mystik & Tekila - Sois hardcore Remix sur l'album de Stomy Bugzy, Rimes passionnelles Lino Feat J-Mi Sissoko - Enfants du ghetto sur la compile Spéciale dédicace au rap français Lino Feat K.ommando Toxic - Arrête avant d'avoir commencé sur la compile Rimes & batiments • 2008 Kayliah Feat Lino, Alibi Montana, D.O.C., Intouchable & Jacky - L'hymne du ghetto sur l'album de Kayliah, Caractère Lino - Ma France sur la compile Fat taf 2 Lino - Chargeur vide sur la compile One beat K.ommando Toxic Feat Ärsenik - On est Lino Feat Escobar Macson - Ce que j'ai gagné en chiffres sur la compile Self défense Lino Feat K-I-2F - Les épreuves nous endurcissent sur la compile Code Urb1 Dieudonné Feat Lino, , Stomy Bugzy, Hamed Daye etc. - Code noir Maréchal Feat Lino - Lardus sur l'album de Maréchal, Barbare Maréchal Feat Calbo - Lettre aux présidents sur l'album de Maréchal, Barbare Journal' East Feat Lino - Entre ciel et terre sur le prochain album de Journal' East Ärsenik 113

Ärsenik - Guerre sur la compile La Fnac en mode Rap français Neg' Marrons Feat Ärsenik & Pit Baccardi - Nouvelle époque sur l'album des Neg' Marrons, Les liens sacrés Lino Feat Rim-K - L'instinct de mort sur la B.O. du film Mesrine Ghetto Superstar - Pour nos blocs sur la compile Département 95 Seth Gueko Feat Lino, Salif, Despo'Rutti & Médine - Le fils de Jack Mess Remix sur la mixtape de Seth Gueko, Le fils de Jack Mess • 2009 Ärsenik - Mic Machette Bastos feat. Lino "Condamné à briller" feat Lino et Rim-k "Le son du ter-ter" (remix) K.Ommando Toxik feat Ärsenik et Kazkami "S'arracher de l'étau" K.Ommando Toxik feat Lino - "Agents dormants" S.killa feat Lino "Parce que"

Liens • Interview d'Ärsenik de 2002 [1]

Références

[1] http:/ / www. abcdrduson. com/ interviews/ 18-arsenik. html Sources et contributeurs de l'article 114 Sources et contributeurs de l'article

Congo (fleuve) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=46414441 Contributeurs: Antonov14, ArséniureDeGallium, Badmood, Barbe-sauvage, Bel Adone, Boogie Boy, Cham, Clem23, CommonsDelinker, DODO-JULES, Dhatier, DonCamillo, Esprit Fugace, Fafnir, Fluti, Herve s, Inisheer, Jdresse, Jmax, Jtanganyika, Kelson, Lacurne, Lilyu, Litlok, Moyogo, Oasisk, Olybrius, Oursbleu11, Oxam Hartog, Papa6, Philippe rogez, Ploum's, Polmars, Poulpy, Sebjarod, Semnoz, Ste281, Steff, Stéphane33, Thedreamstree, Vanrechem, Vberger, Vivarés, Xmlizer, Yann, Zhonghuo, Σ:-ζ)ξ, 27 modifications anonymes

République du Congo Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=48128687 Contributeurs: (:Julien:), ADM, Aaker, Adn, Adrien66, Ahbon?, Akarige, Alain Caraco, Alakazou1978, Alex, Aliman5040, Antaya, Aoineko, Apc005, Apyseg, Archibald, Arnaudh, ArnoLagrange, Arolión Yolenda, Arts-primitifs, Ayack, Aymeric78, Azizm, Badmood, Barbe-sauvage, Baronnet, Bcordelier, Bertranditt, Binam, Bob08, Boretti, Bouette, BrightRaven, Buzz, CR, Camico, Cara82, Carthae, Cham, Chardy2109, CheepnisAroma, Chrono1084, CommonsDelinker, Congoinfos, Croquant, Crouchineki, Céréales Killer, Darkoneko, Djiboun, Dominique natanson, DonCamillo, DoucF, Dreoven, Elfix, Emirix, Emmanuel Cattier, En passant, Esprit Fugace, Fbriere, Former user 1, Francis88, Gatien Couturier, Gede, Ghost dog, GillesC, Goku, H. BRISSET-GUIBERT, Hbbk, Hégésippe Cormier, Hémant, Ilunga Shibinda, Inisheer, Jdresse, Jeffdelonge, Jgremillot, Ji-Elle, Jiri Pragman, Jivé, Jovar93, Kassus, Kiaaata, Kinengue, Knightelf, Koko90, Kolossus, Labrede, Laddo, Le squal, Leag, Legacongo, Like tears in rain, Litlok, Looxix, Ludo29, Luna04, Marc Mongenet, Marcel1977, Matth97, Maximini1010, Moyg, Moyogo, Muganga guillaume, Naturals, Netchimp, Nicolas Ray, Noel.guillet, Nono64, Nouill, Numbo3, Olesechka, Olivierkeita, Ollamh, Orthogaffe, Oursbleu11, Oxam Hartog, PV250X, Pal, Panda rouge, Papa6, Patroklis, Petrusbarbygere, Phe, Phenomenum, Piku, Pippobuono, PoM, Poleta33, Pontauxchats, Poppy, Prométhée918, Pylambert, Romanm, Romu92, Royno, Ryo, Rémih, Sam Hocevar, Samyra008, Sanao, Sbrunner, Schilo, Sebjarod, Sebpedot, Shaihulud, Sherbrooke, Sonusfaber, Speculos, Spooky, Stanlekub, Sting, Tavernier, Thaly, Tibauk, Togui, Tokerboy, TouristeCatégorisant, Treanna, TroisiemeLigne, Valérie75, Vargenau, Verdy p, Vev, Virgile1991, WALL STREET, Wiki-User03, Yann, Zerly, script de conversion, 244 modifications anonymes

Armoiries de la République du Congo Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=47674699 Contributeurs: CommonsDelinker, Cyril-83, Goku, Moyogo, Naturals, Zorlot

Bobangis Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=47489698 Contributeurs: Bbullot, Croquant, David Berardan, Dhatier, Ji-Elle, Léo Mutombo, Moyogo, Oxam Hartog, PoM, Rhadamante, Vberger, 2 modifications anonymes

Kongos Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=47809374 Contributeurs: Apokrif, Bbullot, Bob08, Bouarf, Croquant, Dhatier, FreeCorp, Greudin, Herve s, Hégésippe Cormier, Ii3, Ilunga Shibinda, Inisheer, Jfblanc, Ji-Elle, Leag, Moyogo, Netchimp, Nezumi, Nykozoft, POY, PetetheJock, Phe, PoM, Rhadamante, Selvejp, Spooky, Sunnyboy, TwoWings, Vberger, Verdy p, ZeroJanvier, 19 modifications anonymes

Pygmée Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=48078397 Contributeurs: Apokrif, Arnaudus, Aymeric78, Azzopardi, Barraki, Bill Vesé, BrightRaven, Chatsam, Christophe cagé, Herr Satz, Herve s, Humboldt, Huronoi, Jastrow, Ji-Elle, Joron, Juju foot, Kirochi, Laurent Maget, Lilyu, Manuguf, Maraichin, Marc Mongenet, Milean Creor, Mmenal, Moyogo, NicoRay, Nono64, Nostradamus, Oblic, Oxam Hartog, Papydenis, Petite étoile, Phe, Philippe Giabbanelli, PieRRoMaN, Sniff, Stanlekub, Stefan Ivanovich, Surfnico, Surréalatino, Tooony, Vincnet, Vlad2i, 81 modifications anonymes

Tékés Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=47796709 Contributeurs: Bbullot, Dhatier, Hégésippe Cormier, Inisheer, Ji-Elle, Marseille92, Moyogo, Ollamh, Ouicoude, Oursbleu11, Papa6, Popo le Chien, Punx, Rémih, Wikifrédéric, Zouavman Le Zouave, 11 modifications anonymes

Lingala Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=48207375 Contributeurs: Alphabeta, Amibe, Aoineko, Apokrif, Ardus Petus, Badmood, Bel Adone, Bratta, BrightRaven, Btw, Cantons-de-l'Est, CassisMungala, Croquant, Dhatier, EDUCA33E, Esprit Fugace, Fluti, Former user 1, FvdP, Henry Salomé, Huster, INyar, Kokoyaya, Lmaltier, Looxix, Ludo29, Malta, Maximini1010, Med, Moyogo, Nataraja, Ndeko, Nykozoft, Orthogaffe, Panda rouge, Papa6, Patricia.fidi, Patrinet, Phe, Ploum's, Ranveig, Romanc19s, SharedX, Tarap, Tatoute, Underneuf, Urhixidur, Vberger, Visite fortuitement prolongée, ZeroJanvier, Zorion, 74 modifications anonymes

Brazzaville Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=47832766 Contributeurs: (:Julien:), ADM, Aoineko, Aymeric78, Baronnet, Bel Adone, Benjism89, Bob08, CR, CommonsDelinker, Coyau, Cthulhu22, DRAPATUNI, Deansfa, Deelight, Dhatier, Erasmus, Francis88, Francky Dicaprio, Ghost dog, Ginko, Guérin Von Eickern, H. BRISSET-GUIBERT, Hebr138, Herve s, IAlex, Ibou02, Ilunga Shibinda, Inisheer, Joker-x, Kango, Kelson, Kolossus, Korrigan, LPLT, Linan, Litlok, Lynch, MaTT, Manuel Trujillo Berges, Marc Mongenet, Marcel1977, Marcelus77, Massimo Macconi, Mikefuhr, Mouyabi Rody, Moyogo, Nataraja, Nono64, Ouicoude, Oursbleu11, Oxam Hartog, Pamputt, Papa6, Peiom, Pj44300, Ploum's, Poulpy, Roffetn2, Sam Hocevar, Sebjarod, Speculos, Spooky, Stéphane33, Sylvain05, Wardynska, Wikifrédéric, Wikix, Woww, Xmlizer, Yf, Ylaluna, 180 modifications anonymes

Pointe- Noire (Congo) Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=47629918 Contributeurs: ADM, Aroche, Benotu, Bob08, Camico, Carthae, CommonsDelinker, ComputerHotline, David Berardan, Gdgourou, Inisheer, Kango, Kelson, Korrigan, Leag, Litlok, Moumou82, Moyogo, Netchimp, Ouicoude, Oursbleu11, Oxo, POY, Papa6, Phe, Pline, Polmars, Popo le Chien, Rémih, Sherbrooke, TwoWings, Urban, Vev, Wikifrédéric, Yves30, 28 modifications anonymes

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