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Musée des documents français. Ancien fonds.

Inventaire analytique de la sous-série AE/II

d'après les inventaires établis par Alfred Maury (1872) et Léon Lecestre (1896). Mis à jour par Stéphanie Maillet-Marqué.

Première édition électronique

Archives nationales () Pierrefitte-sur-Seine 2020

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https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_057573 Cet instrument de recherche a été rédigé dans le système d'information archivistique des Archives nationales.

Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales.

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INTRODUCTION

Référence AE/II/1-AE/II/1578

Niveau de description pièce

Intitulé Grands documents de l'histoire de France. Ancien fonds.

Date(s) extrême(s) 625-1815

Importance matérielle et support 514 pièces

Localisation physique

Conditions d'accès Les documents sont librement communicables sous réserve des restrictions apportées par leur état matériel.

Conditions d'utilisation Selon les termes de la loi du 15 juillet 2008.

DESCRIPTION

Présentation du contenu Le musée des Archives nationales connaît ses prémices avec le « Musée sigillographique » de Jean Antoine Letronne (Garde général des Archives de 1840 à 1848), qui expose dans la salle des gardes, à partir de 1847, quelque 13000 empreintes de sceaux. Dès 1861, à l’instigation du nouveau directeur des Archives, Léon de Laborde, une commission est constituée afin de sélectionner des documents produits par des institutions ou des personnalités françaises et concernant exclusivement le territoire national. Le choix des pièces de ce « Musée français », qui constitue l'ancien fonds des AE/II décrit dans cet inventaire, répond à deux considérations : présenter un « abrégé de l’histoire de France » à travers les « monuments écrits de la Patrie » et rendre sensible l’évolution de l’écriture, des supports et des conventions diplomatiques. Pour créer ce parcours de visite, Laborde et ses collaborateurs travaillent au repérage et à la sélection des documents. Il faut 46 séances, échelonnées sur six ans, pour réunir plus de 1800 documents qui sont installés au premier étage de l’hôtel de Soubise, dans les appartements de la princesse restaurés à cet effet. Le 19 juillet 1867, le musée des Archives est inauguré. Les documents sont présentés au public selon un ordre strictement chronologique, des Mérovingiens jusqu’à Napoléon Ier. Par la suite, les réaménagements successifs tendent d’une part à la réduction du nombre de pièces, et d’autre part à l’introduction de l’histoire contemporaine. Sauf mention contraire, les documents sont en langue française.

Langue des documents • Français

Institution responsable de l'accès intellectuel

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Archives nationales de France

ENTREE ET CONSERVATION

Modalités d'entrée Documents extraits de leur série d’origine en vue de créer une collection de documents rattachés au musée.

Historique de la conservation À l’origine, l’ancien fonds forme une suite chronologique continue depuis les Mérovingiens jusqu'au 26 octobre 1795 (AE/II/1 à 1444) qui correspond à l’inventaire, publié en 1872, sous le titre :AE/II : Musée des documents français. Ancien fonds. Musée des Archives nationales. Documents originaux de l'histoire de France exposés dans l’Hôtel de Soubise. Ce noyau d'origine a été complété, dès 1896 par Léon Lecestre, par une suite chronologique de documents [1795-1815] qui correspond aux cotes AE/II/1445 à 1579. Au fil des temps, un grand nombre de documents ont réintégré leur série d'origine. C’est ainsi que dès 1891-1893, une première réduction affecte le nombre d'actes présentés : sur les 1800 numéros de la présentation originelle, on n'en garde que 600, les autres retrouvent leur cotation dans les séries K, J, L, etc. On retiendra également le cas de la restitution à l'Espagne, en 1941, des archives de la couronne d'Espagne (archives de Simancas) transportées en France en 1810 et cotées en fin de série K (K//1385 à 1711), et dont certaines pièces étaient doublement cotées en AE/II. Seuls les actes encore conservés au musée sont mentionnés dans cet inventaire.

SOURCES ET REFERENCES

Sources complémentaires • AB/XII/4 : Rapports des séances de la Commission d’étude du Musée. 1861 à 1866. • AE/II/2874 : Série de coupures de journaux (Le Figaro, Le Moniteur, Paris nouveau illustré, Le Progrès, Le Journal des Débats, etc...) sur le musée des Archives et le marquis de Laborde, 1867-1868. • AE/II/2874, pièce 17 : Discours d’ouverture pour l’inauguration du musée des Archives de l’Empire par Léon Gautier, 19 juillet 1867. Imprimé. • AE/II/3849 : Prospectus annonçant la publication du catalogue du musée : « Souvenirs du musée des Archives » avec les signatures et monogrammes des empereurs et des rois et présentation de nouveaux inventaires des archives et du musée, 1872, diffusé par l’éditeur Plon, 1872.

Autres instruments de recherche • AE/II : Musée des documents français. Ancien fonds. Musée des Archives nationales. Documents originaux de l'histoire de France exposés dans l’Hôtel de Soubise, introduction par Alfred Maury, Paris, Pion, 1872, 812 p. • Catalogue publié par Alfred Maury en 1872, mais préparé par le marquis Léon de Laborde en 1867 sous le titre : « Musée des Archives de l'Empire. Documents originaux de l'histoire de France et autographes des hommes célèbres». • Consultable en ligne au format PDF • On consultera utilement cet ancien inventaire même si un grand nombre de pièces décrites ont depuis réintégrées leur série d'origine. • Le numéro de chaque notice correspond à la cote en AE/II. • Il comprend une description détaillée des documents, des renseignements sur les faits historiques auxquels ils se rattachent, les personnages dont ils émanent et des indications paléographiques signifiantes. • Il est par ailleurs richessement illustré de fac-similés des passages les plus représentatifs des actes (exemples d'écriture les plus caractéristiques, lettrines, seings de notaire, et, à partir du quinzième siècle, des autographes de personnages célèbres). • AE/II/1445 à 1579 : Ancien fonds du musée des Archives.Première partie (suite) (1795-1815).Inventaire analytique manuscrit, commencé par Léon Lecestre en 1896.

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Bibliographie • GAUTIER Léon,Le Musée des Archives de l’Empire, Discours d’ouverture, Paris, Typographie A.D. Lainé et J. Havard, 1868. • GUIFFREY Jules,Catalogue sommaire du musée des Archives nationales, précédé d’une notice historique sur le palais des archives, avec gravures et fac-similés, Paris, Librairie Charles Delagrave 1893. • GUIFFREY Jules,Catalogue sommaire du musée des Archives nationales, précédé d’une notice historique sur le palais des archives avec deux plans, Paris, Auguste Picard éditeur, Librairie des Archives nationales, 1922. • GUIFFREY Jules,Catalogue sommaire du Musée des Archives Nationales, Paris, Henri Didier, 1930 (éd. Revue et augmentée). • BABELON Jean-Pierre,Musée de l’histoire de France, t. II : Salle du Moyen Âge ; t. III : Salles consacrées aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ; t. IV : Salle de la Révolution française, par Jean-Pierre Babelon, Paris, 1958-1965. Catalogues périmés (ne correspondent plus à l'aménagement des salles). • BABELON Jean-Pierre,Centenaire du Musée de l’Histoire de France : l’œuvre du marquis de Laborde aux Archives nationales, 1867-1967, Paris, Archives nationales, 1968. • Mémorial de l’histoire de France, Paris, Archives nationales, La Documentation française, 1980. • BABELON Jean-Pierre, "Le Musée de l'Histoire de France aux Archives nationales à Paris". In :La Gazette des archives, n°139, 1987. pp. 260-265. • JAMES-SARAZIN, Ariane. « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » : 1867, le marquis de Laborde et le Musée des Archives In :Archives et nations dans l’Europe du XIXe siècle[en ligne]. Paris : Publications de l’École nationale des chartes, 2004. Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/enc/682>. ISBN : 9782357231191. DOI : 10.4000/books.enc.682. • Grands documents de l’histoire de France, catalogue réalisé à l’occasion de l’expositionFlorilège, 50 documents qui ont fait la France, organisée par les Archives nationales, présentation et choix des textes par Ariane James-Sarazin et Elsa Marguin-Hamon, Hôtel de Soubise, salle des Gardes, 17 octobre 2007 - 14 janvier 2008, in-8°, 125 p. • DESPONDS Sylvaine,Le musée des Archives nationales 1867-2005, École du Louvre : mémoire de recherche en muséologie sous la direction de Mme Cécilia Hurley-Griener, 2014, 152 p.

5 Archives nationales (France) Inventaire analytique de la sous-série AE/II

AE/II/1 - AE/II/30 Mérovingiens 625-750 Les plus anciens documents conservés aux Archives nationales datent de l'époque mérovingienne. Écrits sur du papyrus d'origine sicilienne, ils proviennent des archives des grandes abbayes, Saint-Denis notamment.

Importance matérielle et support 30 pièces

Autres instruments de recherche • Cartons des rois : K//1/1-K//17/5 (actes de 528 à 986).

Bibliographie • Nielen Marie-Adélaïde, "Le corpus des documents mérovingiens et carolingiens des Archives nationales ; de l'étude à la valorisation". In :Le sceau dans les Pays-Bas méridionaux, Xe-XVIe siècles. Entre contrainte sociale et affirmation de soi, nov 2014, Bruxelles-Namur, Belgique. • Bardies-Fronty Isabelle, Denoel Charlotte, Villela-Petit Inès (sous dir.),Les Temps mérovingiens, Trois siècles d'art et de culture (451-751), éditions RMN-Grand Palais, 2016.

AE/II/1 Cote d’origine : K//1/7/1 Confirmation par Clotaire II, roi de Soissons, de Neustrie, d'Austrasie et de Bourgogne, d'une donation faite à l'abbaye de Saint-Denis par un certain Dagobert. Étrépagny. 14 juin-1er juillet 625 • Clotaire II confirme, à la demande de Dodo, abbé de Saint-Denis, la donation faite précédemment à l'abbaye par levir inluster(homme illustre)Daobercthus, d'un terrain situé à l'intérieur de l'enceinte de Paris. • Le support et l'écriture étant très dégradés, le texte n'est que partiellement lisible. L'avant-dernière ligne se termine par la signature et le monogramme du roi, suivis de l'invocation "in Christi nomine". • Il s'agit du plus ancien acte émané d’un roi de France dont l'original soit conservé et du plus ancien document des Archives nationales.

Importance matérielle et support • 32,5 x 76,5 cm • papyrus

Langue des documents Latin

Historique de la conservation • Le support et l’écriture étant très dégradés, le texte n’est que partiellement lisible. • Cet acte a été réuni à une autre pièce (cotée AE/II/10), pour former une longue feuille de papyrus, au verso de laquelle on a transcrit, au XIe siècle, un privilège d'immunité accordé par Dagobert à l'abbaye de Saint-Denis (AE/II/4).

Archives numérisées

6 Archives nationales (France)

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AE/II/2 Cote d’origine : K//1/4 Confirmation par Clothaire II, roi des Francs, des donations faites à l'abbaye de Saint-Denis par un marchand nommé Jean. Étrépagny. 28 septembre 584-30 septembre 628 • Clotaire II, à la demande de Dodo, abbé de Saint-Denis, confirme les donations faites dans son testament par un marchand nommé Jean, en faveur de Saint-Denis et d'autres églises des environs de Paris ainsi que de plusieurs membres de sa famille. • Ce diplôme n'est pas daté.

Importance matérielle et support • 34 x 60 cm • papyrus

Langue des documents Latin

AE/II/3 Cote d’origine : K//1/9 Confirmation par Dagobert Ier, roi des Francs, à Ursinus et à Beppolenus du partage de biens légués par leurs parents. 20 octobre 629-637 • Dagobert confirme à son fidèle Ursinus et au frère de celui-ci, Beppolenus, le partage des biens sis à Ferrarias, àLeubaredovillareetEudoneovillaprovenant de l'héritage de leur père Chrodolenus et de leur oncle Chaimedes ainsi que celui des biens légués par leur mère dans le Rouergue. • Ce diplôme n'est pas daté.

Importance matérielle et support • 25 x 70 cm • papyrus

Langue des documents Latin

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AE/II/4 Cote d’origine : K//1/7/2 Immunité accordée par Dagobert Ier, roi des Francs, à l'abbaye de Saint-Denis. Copie du XIe siècle (?). 29 juillet 633-1099 • Par ce diplôme, adressé à tous les évêques, abbés, ducs, comtes, centeniers et autres agents du pouvoir, Dagobert soustrait l'abbaye de Saint-Denis à la juridiction commune et l'exempte de tous les droits perçus par le fisc. • Pseudo-original.

7 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 32 x 77 cm • papyrus

Langue des documents Latin

Historique de la conservation Cet acte est au verso des actes cotés AE/II/4 et AE/II/10.

AE/II/5 Cote d’origine : K//3/1/1 Abandon à l'abbaye de Saint-Denis par Landry, évêque de Paris, des droits et privilèges épiscopaux sur le territoire de cette abbaye. Copie du XIe siècle (?). 1er juillet 653-1099 • Landry, évêque de Paris, accorde, à la demande de Clovis ll, aux ecclésiastiques habitant dans l'enceinte de l'abbaye de Saint-Denis, l'exemption de tous les droits payés habituellement à l'évêque ou à ses délégués pour les tournées pastorales. Il accorde, en outre, à l'abbé et aux religieux la connaissance de tous les crimes et délits qui pourraient être commis, contre les prêtres ou les clercs, sur le territoire de l'abbaye, et abandonne tous les droits qu'il aurait à exercer à cette occasion. • Pseudo-original.

Importance matérielle et support • 153 x 31 cm • papyrus

Langue des documents Latin

AE/II/6 Cote d’origine : K//2/3 Clovis II, roi des Francs, confirme le privilège accordé à l'abbaye de Saint-Denis par l'évêque de Paris Landry. Clichy. 22 juin 654 Par cet acte, Clovis II, fils de Dagobert Ier, réaffirme les privilèges concédés à l'abbaye de Saint-Denis, assurant ainsi l'indépendance et la protection des religieux et de leurs biens. L'acte s'achève par la souscription de nombreux évêques dont celle de Landry, évêque de Paris, et de Éloi (ELIGIUS), évêque de Noyon et par un monogramme royal au nom du roiCHLOdius.

Importance matérielle et support • 34 x 93 cm • papyrus

Langue des documents Latin

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8 Archives nationales (France)

AE/II/7 Cote d’origine : K//2/4 Confirmation par Clovis II, roi des Francs, des biens d'une dame nommée Amanchildis. 20 janvier 639-650 Entre le 20 janvier 639 et 649/650.

Importance matérielle et support • 34 x 93 cm • papyrus

Langue des documents Latin

Historique de la conservation La seconde moitié de l'acte est au dos d'une autre pièce (AE/II/8), chacun des deux diplômes ayant été coupé en deux et joints l'un à l'autre.

AE/II/8 Cote d’origine : K//2/5 Confirmation par un fils de Clovis II à l'abbaye de Saint-Denis de la possession de plusieurs "villae" situées dans le pagus de Beauvais. 12 octobre 657-30 octobre 690 Le roi, à la suite de son père Clovis II et de sa grand mère Nanthilde, confirme à la basilique de Saint- Denis la possession de plusieursvillaesituées dans le Beauvaisis, qui lui avaient été données par Dagobert Ier. Le diplôme authentique de la donation faite par Dagobert a disparu. La date de cet acte est manquante.

Importance matérielle et support • 44 x 70 cm • papyrus

Langue des documents Latin

Historique de la conservation Ce diplôme est mutilé. La seconde moitié de l'acte est au dos d'une autre pièce (AE/II/7), chacun des deux diplômes ayant été coupé en deux et joints l'un à l'autre.

AE/II/9 Cote d’origine : K//2/7 Jugement de Clotaire III, roi des Francs, relatif à la succession d'Ermelenus. 660-11 mars 673 Ce diplôme est un des plus anciens jugements rendus à la cour du roi qui nous soient parvenus. Clotaire III condamne Beracharius, évêque du Mans, à restituer à l'abbaye de Saint-Denis les biens provenant de l'héritage d'Ermelenus qu'il retenait injustement. Le roi, conformément aux conclusions du comte du palais, rapporteur de l'affaire, donne gain de cause à l'abbaye contre les héritiers d'Ermelenus, et principalement contre Beracharius, évêque du Mans.

9 Archives nationales (France)

L'acte n'est pas daté.

Importance matérielle et support • 32 x 91 cm • papyrus

Langue des documents Latin

Historique de la conservation Ce diplôme est très mutilé ; la première moitié de chaque ligne a disparu.

AE/II/10 Cote d’origine : K//1/7/3 Jugement de Clotaire III, roi des Francs, dans un procès entre l'abbaye de Saint-Denis et Chagliberctus. 660-11 mars 673 Clotaire III rend un jugement dans un procès entre la basilique Saint-Denis et Chagliberctus au sujet de biens légués par Ermelenus et situés dans lepagusde Rennes et dans celui de Vimeu.

Importance matérielle et support • 32 x 77 cm • papyrus

Langue des documents Latin

Historique de la conservation Cet acte a été réuni à une autre pièce (cotée AE/II/1), pour former une longue feuille de papyrus, au verso de laquelle on a transcrit, au XIe siècle, un privilège d'immunité accordé par Dagobert à l'abbaye de Saint-Denis (AE/II/4).

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AE/II/11 Cote d’origine : K//2/10 Charte de dame Clotilde. Lamorlaye. 10 mars 673 Clotilde installe sa nièce Mummola comme première abbesse dans le monastère qu'elle a fondé à Bruyères-le-Châtel et dote cette abbaye des biens situés à Bruyères-le-Châtel, Le Plan et Fontenay-les- Briis.

Importance matérielle et support • 37 x 42 cm • parchemin

Langue des documents Latin

10 Archives nationales (France)

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AE/II/12 Cote d’origine : K//2/12 Donation par Thierry III, roi des Francs, au diacre Chaino de divers domaines. Mâlay-le-Petit. 12 septembre 679 Thierry III concède au diacre Chaino des biens situés à Sancy, Montceaux et Aulnoy (?), ayant appartenu à Detta, veuve de Chrodobert.

Importance matérielle et support • 51 x 33 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/13 Cote d’origine : K//2/11 Précepte de Thierry III, roi des Francs, envers Chramlinus qui s'était emparé de l'évêché d'Embrun. Malay-le-Petit. 15 septembre 679 Thierry III, en se référant aux conclusions d'une assemblée de grands laïcs et ecclésiastiques, ordonne la déposition de Chramlinus qui s'était emparé de l'évêché d'Embrun sans titre et au mépris du droit canon. Il lui accorde de terminer sa vie comme moine à l'abbaye de Saint-Denis et de disposer librement de ses biens.

Importance matérielle et support • 43 x 30 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/14 Cote d’origine : K//2/13 Acte par lequel Thierry III, roi des Francs, maintient Amalgarius dans la possession de sa terre située à Bailleval et revendiquée par une dénommée Acchildis. Luzarches. 30 juin 682 Thierry III, après un premier procès à Compiègne, rejette définitivement la plainte d'Acchildis concernant lavillade Bailleval sur laquelle il reconnaît qu'Amalgarius a prouvé son droit de propriété.

11 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 43 x 24 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué en cire naturelle sur lequel on peut encore lire [THEVDE]RICVS REX.

Langue des documents Latin

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AE/II/15 Cote d’origine : K//3/1/2 Testament du fils d'Idda. Arthies. 650-699 Testament par lequel ***, fils d'Idda, fait différents legs en faveur de membres de sa famille et de plusieurs églises et monastères de la région de Paris.

Importance matérielle et support • 153 x 31 cm • papyrus

Langue des documents Latin

AE/II/16 Cote d’origine : K//3/3 Jugement de Clovis III, roi des Francs. Chatou ou Châtenay. 12 août 691 Clovis III, avant de prononcer un jugement définitif, ordonne à Chunebercthus de présenter dans un délai de quarante jours l'acte prouvant que le diacre Chrotcharius lui a vendu différents domaines dont ce dernier se prétend toujours propriétaire.

Importance matérielle et support • 35 x 26 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/17 Cote d’origine : K//3/4 Jugement de Clovis III, roi des Francs. Nogent-sur-Marne. 5 mai 693

12 Archives nationales (France)

Clovis III, après une tentative infructueuse du tribunal de l'évêque de Paris, Sigofredus, condamne l'abbé Ermenoald à payer une amende à Saint-Denis pour n'avoir ni utilisé ni restitué un gage.

Importance matérielle et support • 42 x 25 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/18 Cote d’origine : K//3/7 Jugement de Clovis III, roi des Francs. Valenciennes. 28 février 694 • Clovis III juge le procès déjà plusieurs fois traité entre le diacre Chrotcharius représentant Ingramno, orphelin de Chaldedramno, et Amalberctho ; ce dernier est condamné à restituer à Ingramno la localité de Bayencourt-sur-Matz et toutes ses dépendances qui avaient appartenu au père d'Ingramno. • Ce jugement nous fait connaître la composition du tribunal du palais, les titres et le nombre des grands dignitaires qui le formaient. On y voit figurer dix évêques, douze optimats, huit comtes, huit grafions, quatre domestici, quatre référendaires, deux sénéchaux, et le comte du palais, qui joue le rôle de rapporteur.

Importance matérielle et support • 56 x 27 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/19 Cote d’origine : K//3/8 Donation par Childebert III, roi des Francs, à l'abbaye de Saint-Denis. Compiègne. 13 décembre 694 Childebert III donne à la basilique de Saint-Denis unevillasituée à Nassigny, dans lepagusde Bourges, à condition qu'elle renonce à une rente annuelle de deux centssolidiqui lui était versée par le fisc et à une autre rente de centsolidiprovenant des douanes de Marseille.

Importance matérielle et support • 46 x 56 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents

13 Archives nationales (France)

Latin

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AE/II/20 Cote d’origine : K//3/9 Jugement du roi Childebert III confirmant à l'abbaye de Saint-Denis la possession de la terre de Hodenc- l'Évêque en Beauvaisis. Compiègne. 23 décembre 694 Childebert III confirme à l'abbaye de Saint-Denis la possession d'une partie de lavillade Hosdinio en Beauvaisis ainsi que des églises construites sur ce terrain, jadis remises en gage à l'abbé Chaino par le défunt Ibbo à la suite du prêt d'une somme de six centssolidi.

Importance matérielle et support • 48 x 26 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/21 Cote d’origine : K//3/11 Charte d'Ageradus, évêque de Chartres. Chatou. 6 mars 696 Ageradus, évêque de Chartres, accorde à un monastère fondé sur les bords de la Loire, en l'honneur de la Vierge, par Sadreberctana et son fils Déodat, qui en confient l'organisation au diacre Chrotcharius, un privilège par lequel il précise ses liens avec le diocèse, sa condition juridique et économique, le mode d'élection des abbés, la discipline et les règles d'exercice de sa vie spirituelle. Les premières lignes de cet acte ont en partie disparu, et le nom du monastère en faveur duquel l’évêque Ageradus avait fait rédiger cet acte est inconnu.

Importance matérielle et support • 60 x 37 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/22 Cote d’origine : K//3/12/1

14 Archives nationales (France)

Jugement de Childebert III, roi des Francs. Compiègne. 14 mars 697 Childebert III condamne levir inluster(homme illustre) Drogon, fils de Pépin, maire du palais, à restituer au monastère de Tussonval la villa de Noisy-sur-Oise qu'il détenait illégalement et à réparer les dommages causés dans ce domaine.

Importance matérielle et support • 44 x 33 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/23 Cote d’origine : K//3/12/2 Charte d'Adalricus. Bougival. 25 avril 697 L'abbé de Saint-Germain des Prés, Uualdomarus et levir inluster(homme illustre) Adalricus échangent des domaines à Marly. Les parties contractantes se soumettent, en cas d’infraction au contrat, tant pour eux que pour leurs héritiers, à des dommages et intérêts d’une somme égale au préjudice causé, et à payer une certaine somme au fisc.

Importance matérielle et support • 32 x 18 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/24 Cote d’origine : K//4/1/1 Testament d'Erminethrude. [637] La testatrice, Erminethrude lègue des terres et des serfs à ses parents et à diverses églises de Paris et des environs. Ce testament est rédigé dans la forme prescrite par le droit romain. Les premières lignes de cette pièce, où se trouvait la date, ont disparu.

Importance matérielle et support • 143 x 33 cm

15 Archives nationales (France)

• papyrus

Langue des documents Latin

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AE/II/25 Cote d’origine : K//3/14 Jugement par lequel Childebert III, roi des Francs, confirme la vente faite par Leodefridus à un clerc nommé Audoinus, de deux domaines situés en Talou. Crécy-en-Ponthieu. 8 avril 709 • Childebert III ordonne que Leodefridus cède définitivement au clerc Audoinus ses biens sis à Childriciaecas et Taxmedas dans lepagusTellaus, biens dont il a déjà reçu le prix. • Légende du sceau : Childebertvs rex francorum.

Importance matérielle et support • 46 x 32 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/26 Cote d’origine : K//3/15 Jugement de Childebert III, roi des Francs, attribuant à l'abbaye de Saint-Denis la totalité des droits de la foire de Saint-Denis. Montmacq. 13 décembre 709 Grimoald, maire du Palais et comte de Paris, réclamait la moitié des droits de la foire de Saint-Denis. Childebert III ordonne que l'abbaye de Saint-Denis reçoive tous les droits perçus sur les marchands qui participent à la foire de la Saint-Denis, à Saint-Denis même ou dans les environs de Paris, sans aucune retenue de la part du fisc.

Importance matérielle et support • 72 x 42 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

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16 Archives nationales (France)

AE/II/27 Cote d’origine : K//3/17 Confirmation par Chilpéric II, roi des Francs, de tous les droits d'immunité accordés par ses prédécesseurs à l'abbaye de Saint-Denis. Compiègne. 29 février 716

Importance matérielle et support • 44 x 66 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/28 Cote d’origine : K//3/18 Confirmation par Chilpéric II, roi des Francs, d'un privilège accordé par Dagobert Ier à Saint-Denis et renouvelé par plusieurs de ses successeurs. Compiègne. Mars 716 Chilpéric II confirme un privilège en vertu duquel l'abbaye bénéficiait d'une rente annuelle de 100solidi sur les revenus du fisc de Marseille à laquelle était jointe une exonération de droits de péage.

Importance matérielle et support • 48 x 26 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/29 Cote d’origine : K//4/3/1 Précepte de Chilpéric II, roi des Francs. 28 février 717 Chilpéric II concède à à l'abbaye de Saint-Denis la forêt de Rouvray et le forestier Lobicinus ainsi que le manse que celui-ci exploitait à Uetus Clippiacus.

Importance matérielle et support • 51 x 28 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

17 Archives nationales (France)

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AE/II/30 Cote d’origine : K//4/7 Jugement de Pépin, maire du palais. Attigny. 20 juin 751 • Pépin le Bref, maire du palais, ordonne la restitution à l'abbaye de Saint-Denis de biens situés à Corbery, à la suite d'un procès intervenu entre ce monastère et son abbé Fulrad d'une part, et celui de Sept-Meules et son abbesse Ragana de l'autre, et après vérification des titres. • Cet acte présente une innovation importante. Le jugement n'est pas rendu au nom du roi, mais au nom du maire du palais Pépin.

Importance matérielle et support • 24 x 28 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/31-AE/II/83 Carolingiens 753-982 Les documents d’époque carolingienne proviennent des fonds des abbayes de Saint-Denis, Saint- Germain-des-Prés, Saint-Maur-des-Fossés, de Notre-Dame de Paris et du Trésor des Chartes.

Importance matérielle et support 51 pièces

Autres instruments de recherche • Cartons des rois : K//1/1-K//17/5 (actes de 528 à 986).

Bibliographie • Marie-Adélaïde Nielen. "Le corpus des documents mérovingiens et carolingiens des Archives nationales ; de l'étude à la valorisation". In :Le sceau dans les Pays-Bas méridionaux, Xe-XVIe siècles. Entre contrainte sociale et affirmation de soi,Nov 2014, Bruxelles-Namur, Belgique. {hal-01945200}

AE/II/31 Cote d’origine : K//5/2 Confirmation par Pépin le Bref, roi des Francs, des privilèges accordés par ses prédécesseurs à l'abbaye de Saint-Denis. 8 juillet 753 Y compris l'abandon des droits prélevés par le fisc sur les marchands à la foire.

18 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 54 x 59 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/32 Cote d’origine : K//5/7 Donation d'Adalhard à l'abbé Fulrad et à l'abbaye de Saint-Denis de biens situés dans le Beauvaisis, l'Amiénois et le Vendelais. Ansauvillers. 25 novembre 766

Importance matérielle et support • 54,5 x 25 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué (?)

Langue des documents Latin

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AE/II/33 Cote d’origine : K//5/9 Donation de Pépin le Bref, roi des Francs, au monastère de Saint-Denis. Saint-Denis. Septembre 768 Pour le repos de son âme, Pépin le Bref donne au monastère de Saint-Denis, une partie de la forêt d'Yveline à l'exception de ce qui a été donné précédemment à Saint-Germain-des-Prés, Saint-Maur-des- Fossés, Saint-Benoît-sur-Loire, Notre-Dame de Chartres, Argenteuil et Saint-Pierre de Poitiers.

Importance matérielle et support • 50 x 63 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/34 Cote d’origine : K//5/12 Donation de Charlemagne, roi des Francs, à Fulrad, abbé de Saint-Denis, d'un monastère à Saint-Dié dans les Vosges. Aix-la-Chapelle.

19 Archives nationales (France)

13 janvier 769

Importance matérielle et support • 26 x 61 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/35 Cote d’origine : K//5/11/2 Confirmation par Carloman, roi des Francs, des immunités accordées par ses prédécesseurs au monastère de Saint-Denis. Samoussy. Janvier 769 Diplôme signé d'une croix par Carloman, et scellé d'un sceau ovale représentant une tête de femme de profil, levée et tournée à gauche, les cheveux noués derrière la tête.

Importance matérielle et support • 37 x 68 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/36 Cote d’origine : K//5/12/2 Charte par laquelle Aegefredus et Archesidana, son épouse, vendent à Nautlindo une partie de leur propriété située dans la "villa" Pociollus, en Pincerais. 5 juin 769

Importance matérielle et support • 11 x 38 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/37

20 Archives nationales (France)

Cote d’origine : K//5/13 Donation de Grimulfridus et d'Adalvuara, sa fille, au monastère de Saint-Denis de leurs biens situés dans le Beauvaisis et le pays de Senlis. Janvier 770

Importance matérielle et support • 35 x 25 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué (?)

Langue des documents Latin

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AE/II/38 Cote d’origine : K//6/3/1 Donation par Charlemagne, roi des Francs et des Lombards, au monastère de Saint-Hippolyte construit par Fulrad, abbé de Saint-Denis, d'une partie de la forêt de Kinzheim en Alsace. Düren. 14 septembre 774 • Charlemagne témoigne de l'intérêt qu'il porte à la puissante abbaye de Saint-Denis où son père Pépin le Bref avait été sacré, puis inhumé. L'abbé Fulrad ayant fondé en Alsace un monastère devenu bientôt un prieuré dépendant de Saint-Denis, Charlemagne lui octroie une partie de la forêt voisine de Kintzheim pour subvenir à l'entretien des moines. • Le sceau plaqué est un des mieux conservés de l'empereur que l'on connaisse.

Importance matérielle et support • 46 x 58 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué (sous forme d'une intaille antique)

Langue des documents Latin

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AE/II/39 Cote d’origine : K//6/7 Diplôme par lequel Charlemagne, roi des Francs, reconnaît en plaid les droits de l'abbaye de Saint-Denis sur le monastère de Notre-Dame et Saint-Pierre de Plaisir, à l'encontre des prétentions de Herchenrad, évêque de Paris. Düren. 28 juillet 775

Importance matérielle et support • 36 x 64 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents

21 Archives nationales (France)

Latin

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AE/II/40 Cote d’origine : K//7/1/a Testament de Fulrad, abbé de Saint-Denis, en faveur de l'abbaye de Saint-Denis. Herstal. Octobre 777 • Fulrad donne tous ses biens, situés en Alsace et en Lorraine, à cette abbaye. • Acte muni d'un fétu, symbole franc de la transmission de propriété. • Il s'agit d'une copie.

Importance matérielle et support • 71,5 x 48 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/41 Cote d’origine : K//7/9/1 Lettre de Maginarius, abbé de St-Denis, dans laquelle il rend compte d'une mission en Italie que Charlemagne lui avait confiée. 788

Importance matérielle et support • 25 x 90 cm • papyrus

Langue des documents Latin

AE/II/42 Cote d’origine : K//7/15 Restitution par Charlemagne, roi des Francs et des Lombards, au comte Theudoaldus, absous de l'accusation de crime, de biens confisqués. Aix-la-Chapelle. 12 avril 797 En 768, à la mort du premier roi carolingien Pépin le Bref, le royaume franc est à nouveau divisé entre les deux fils du souverain défunt : Charlemagne, qui hérite de la partie occidentale du royaume, et Carloman, roi d'Austrasie. En 771, la mort de Carloman permet à Charlemagne de réunir les deux parties historiques du royaume. Il ne cesse par la suite d'étendre son territoire à l'est du Rhin, en Bavière, Saxe et Frise, au nord de l'Espagne, en Bretagne, ainsi qu'en Lombardie. Les intérêts divergents de seigneurs séditieux ou de parents mécontents se heurtent maintes fois à l'autorité de Charlemagne.

22 Archives nationales (France)

L'accusé, Theudoaldus, fait partie d'un des complots fomentés contre son père par Pépin le Bossu, fils naturel de Charlemagne, qui sera exilé à l'abbaye de Saint-Gall, puis à celle de Prüm, où il mourra. Theudoaldus quant à lui, comme d'autres grands du royaume impliqués dans le complot, parviendra à se laver de sa condamnation par le jugement de Dieu, qui consiste en une épreuve physique ou en un combat imposé à l'accusé

Importance matérielle et support • 28 x 46 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/43 Cote d’origine : K//7/16 Donation du comte Theudoaldus à l'abbaye de Saint-Denis de biens situés dans le pays de Chambly, à Bruyères, à Bernes, au Lis, à Goye et à Villiers-Adam. Bruyères. 20 décembre 797

Importance matérielle et support • 46 x 26 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/44 Cote d’origine : K//7/14 Donation par Gisèle, soeur de Charlemagne, abbesse de Chelles, à l'abbaye de Saint-Denis de "villae" situées dans le nord de la France. Aix-la-Chapelle. 13 juin 799 Touchée par quelques paroles de saint Augustin, citées dans cette charte, sur la vanité des choses du monde et l'utilité de l'aumône, elle donna à l'abbaye de Saint-Denis, alors gouvernée par Fardulf, un domaine situé dans l'Artois avec toutes ses dépendances, et divers biens dans le Vermandois, l'Amiénois et le Cambrésis. Cette pièce porte la signature de la donatrice, qui consiste en une croix accompagnée des mot :Signum Ghysile nobilissima filia Pippim regis, écrits par le chancelier. Trois fils de Charlemagne, Charles, Pépin et Louis, ont souscrit cette donation.

Importance matérielle et support • 57 x 31 cm

23 Archives nationales (France)

• parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/45 Cote d’origine : K//7/17/2 Donation d'Étienne, comte de Paris, et d'Amaltrude, sa femme, à l'église de Paris. Bonneuil. 811 Par l'intermédiaire d'Inchad, son évêque, le comte de Paris, et sa femme donnent des biens qu'ils possédaient dans le Parisis, à Sucy, Noiseau, Boissy, et dans d'autres lieux.

Importance matérielle et support • 60 x 35 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/46 Cote d’origine : K//7/18 Jugement de l'empereur Charlemagne contre Tingulfe. Aix-la-Chapelle. 8 mars 812 Tingulfe n'ayant pas comparu à la citation adressée par Salacus, est condamné par défaut. Aix-la- Chapelle.

Importance matérielle et support • 22 x 31 cm ; le sceau mesure 3 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/47 Cote d’origine : K//8/3/3 Exemption accordée par Louis le Pieux, empereur, à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, de tous les droits de péage et de circulation. Aix-la-Chapelle. 20 juin 816

24 Archives nationales (France)

À la demande du comte Bégon, Louis le Pieux accorde à l'abbaye l'exemption de tous les droits de péage et de circulation, par voie de terre et par voie d'eau.

Importance matérielle et support • 36 x 64 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/48 Cote d’origine : K//8/7 Ratification par Louis le Pieux, empereur, d'un échange de serfs conclu entre Hilduin, abbé de Saint- Denis, et un nommé Garamanus. Aix-la-Chapelle. 1er mai 819

Importance matérielle et support • 37 x 48 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/49 Cote d’origine : K//8/11/1 Ratification par Louis le Pieux, empereur, d'un échange de terres situées à "Linconovilla" dans le Vexin. Thionville. 6 novembre 821 Cet échange de terres est conclu entre Hilduin, abbé de Saint-Denis, et un personnage nommé Richbotus.

Importance matérielle et support • 61 x 41 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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25 Archives nationales (France)

AE/II/50 Cote d’origine : K//9/2 Échange de serfs entre Théodrade, abbesse d'Argenteuil, et l'abbé Eginhard. Argenteuil. 27 janvier 825

Importance matérielle et support • 38 x 27 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/51 Cote d’origine : K//9/3/1 Confirmation par Louis Le Pieux et Lothaire, empereurs, d'un échange de terres situées dans le Parisis et le Beauvaisis. Aix-la-Chapelle. 26 février 828 Cet échange est conclu entre Hilduin, abbé de Saint-Denis, et un personnage nommé Lantfredus.

Importance matérielle et support • 44 x 60 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/52 Cote d’origine : K//9/3/2 Donation de Pépin Ier, roi d'Aquitaine, à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés de divers biens. Aix-la- Chapelle. 5 mars 829 À charge pour l'abbaye de payer annuellement cinq sous de cens.

Importance matérielle et support • 39 x 63 cm ; le sceau mesure 4 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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26 Archives nationales (France)

AE/II/53 Cote d’origine : K//9/5 Fragment d'une lettre de Hilduin, abbé de Saint-Denis, par laquelle il institue une mense conventuelle pour une congrégation de cent cinquante moines. Saint-Denis. 21 janvier 832

Importance matérielle et support • 71,5 x 37 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/54 Cote d’origine : K//9/7 Fragment d'une charte par laquelle les évêques de Sens et de Reims réunis en concile approuvent la décision par laquelle Louis le Pieux confirmait la vie monastique et la réintégration des moines fugitifs. 830

Importance matérielle et support • 53 x 35 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/55 Cote d’origine : K//9/6 Confirmation par Louis le Pieux de la réforme introduite d'après ses ordres dans l'abbaye de Saint-Denis. Saint-Denis. 26 août 832 • L'abbé Hilduin avait demandé l'appui de l'empereur et des archevêques de Sens et de Reims pour rétablir ses moines dans la règle primitive. • Le monogramme, construit autour d'un H (Hludovicus) s'accompagne des motsSignum Hludovici serenissimi imperatoris. • Sur le sceau, qui est très bien conservé, on voit un buste de profil, tourné vers la droite, la tête couronnée de laurier.

Importance matérielle et support • 76 x 61 cm

27 Archives nationales (France)

• parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/56 Cote d’origine : K//10/4 Donation par Lanfroy et Teutgildis, son épouse, de cinq serfs et des biens situés dans le "pagus" de Paris à l'abbaye de Saint-Denis. 9 février 840

Importance matérielle et support • 53 x 38 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/57 Cote d’origine : K//10/2 Charte par laquelle Lothaire, empereur, accorde à Hilduin, abbé de Saint-Denis, d'établir un marché. Soissons. 7 octobre 833 Lothaire autorise l'abbé de Saint-Denis à établir àHaenohim,au bord du lac de Côme, un marché. Il exempte en outre de tout tribut douze hommes attachés à ce domaine, et défend aux agents du fisc de percevoir aucune droit sur ce marché, dont les revenus sont abandonnés aux religieux.

Importance matérielle et support • 22 x 43 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/58 Cote d’origine : K//10/7/1 Donation par Charles le Chauve, roi des Francs, à son fidèle Gailenus, du fisc royal de Cormeilles-en- Vexin que le comte Reginaldus tenait du roi en bénéfice. Vernantes.

28 Archives nationales (France)

18 février 843 Le fisc de Cormeilles-en-Vexin qui, comme tous les domaines désignés par ce nom, devait comprendre plusieurs villages avait été donné en bénéfice à un comte nommé Reginaldus. Le roi ayant repris cette terre pour des motifs que le diplôme ne mentionne pas, la concéda à Gailenus en toute propriété avec le pouvoir de la vendre, de l'échanger ou d'en disposer de toute autre manière.

Importance matérielle et support • 52 x 70 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué portant sur sa bordure le nom du roi "KAROLUS GRATIA DEI REX"

Langue des documents Latin

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AE/II/59 Cote d’origine : K//11/4/a Donation par Charles le Chauve, roi des Francs, de l'abbaye de Saint-Éloi à l'église de Paris. Servais. 12 mai 872 • L'abbaye de Saint-Éloi, qui se trouvait dans l'île de la Cité, est placée sous l'autorité de l'évêque de Paris Angelwin. La donation est faite sous condition pour l'évêque et ses successeurs de prier pour les parents du souverain Louis le Débonnaire, l'impératrice Judith, mère de Charles le Chauve, et sa femme Richilde. • Au bas de ce diplôme se trouve le mot LEGIMUS écrit lettres de cinabre. Cette formule paraît empruntée aux usages de la chancellerie des empereurs de Constantinople.

Importance matérielle et support • 59 x 49 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/60 Cote d’origine : K//11/6/1 Donation par Frodgarius, fils de Frodobertus, à l'abbaye de Saint-Denis. 1er mars 848 Il s'agit d'un manse, d'un pré et d'une vigne situés à Montericus dans le Parisis.

Importance matérielle et support • 49 x 19 cm • parchemin

29 Archives nationales (France)

Langue des documents Latin

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AE/II/61 Cote d’origine : K//11/7 Charte par laquelle Ercanfridus et Gabilo échangent avec Louis, abbé de Saint-Denis, des terres situées dans le Parisis. Chambly. 17 juin 848

Importance matérielle et support • 72 x 36 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/62 Cote d’origine : K//12/2/1 Échange de terres entre Foulques, vassal de l'abbaye, et Louis, abbé de Saint-Denis. Bruyères. 30 mai 852 Il s'agit de deux terres situées à Bruyères et à Nesles, dans le pays de Chambly.

Importance matérielle et support • 60 x 31 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/63 Cote d’origine : K//12/4/2 Ratification par Charles le Chauve, roi des Francs, d'un échange de terres entre la reine Ermentrude, abbesse de Chelles, et Eginhard, abbé de Saint-Maur-des-Fossés. Verneuil. 16 décembre 854 Il s'agit de terres situées à Bussy et Douvres dans le Parisis.

Importance matérielle et support • 43 x 59 cm

30 Archives nationales (France)

• parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/64 Cote d’origine : K//10/6/2 Donation de la comtesse Warinburgis, veuve du comte Hardouin, et de son fils Eudes, à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. Abbaye de Maroeuil. 13 janvier 859 Il s'agit du domaine de Bouillancourt-en-Séry sur la Bresle, situé en Talou et en Vimeu.

Importance matérielle et support • 69 x 43 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/65 Cote d’origine : K//12/6a Donation de Charles Le Chauve, roi des Francs, à l'abbaye de Saint-Denis. Compiègne. 31 août 860 Charles le Chauve donne le domaine de Marnay, dans le comté de Hurepoix, un manse à Boissy, un autre manse à Hauterive, et le droit de pêche et de chasse dans la forêt dépendant de ce domaine.

Importance matérielle et support • 51x 65 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/66 Cote d’origine : K//13/2 Donation de Lothaire, roi de Lotharingie, à l'abbaye de Saint-Denis. Valenciennes. 26 janvier 860 Lothaire II donne une terre située sur l'Escaut dans le pays de Famars, dépendant du domaine royal de Valenciennes.

31 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 43 x 58,5 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué très dégradé

Langue des documents Latin

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AE/II/67 Cote d’origine : K//13/7/1 Jugement de Charles le Chauve, roi des Francs, contre les habitants de Mitry. Compiègne. 1er juillet 861 Charles le Chauve condamne les habitants de Mitry à rendre à l'abbaye de Saint-Denis les services auxquels ils sont tenus, et donne satisfaction à Dieudonné, moine de Saint-Denis, et au maire de lavilla.

Importance matérielle et support • 23 x 50 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/68 Cote d’origine : K//13/5 Confirmation par Charles le Chauve, roi des Francs, d'un échange de serfs entre Louis, abbé de Saint- Denis, et Herradus, son vassal. 845

Importance matérielle et support • 55 x 34 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/69 Cote d’origine : K//13/10/2 Charte du concile de Soissons. 862

32 Archives nationales (France)

Les évêques, réunis en synode à Soissons, confirment le partage des biens de l'abbaye de Saint-Denis entre l'abbé et les religieux.

Importance matérielle et support • 83 x 58 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/70 Cote d’origine : K//7/12/1 Charte de Geilo et des grands du royaume. Rouy. 9 avril 868 Le comte Geilo et les grands du royaume, à la requête d'Electradus, avoué de Saint-Denis, décident qu'Angalvinus doit faire les services qu'il doit à l'abbaye de Saint-Denis.

Importance matérielle et support • 26 x 41 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/71 Cote d’origine : K//7/12/2 Notice de Charles le Chauve, roi des Francs, relatant le jugement qui a condamné Ingelvuinus à s'avouer solennellement serf de l'abbaye de Saint-Denis. Rouy. 9 avril 868

Importance matérielle et support • 28 x 55 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/72

33 Archives nationales (France)

Cote d’origine : K//14/12/1 Restitution par Charles le Chauve, empereur, à l'abbaye de Saint-Denis de la "villa" de Silvarouvres, dans le Barrois, donnée par une dame nommée Aglena. Langres. 21 juillet 877

Importance matérielle et support • 81 x 54 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

Langue des documents Latin

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AE/II/73 Cote d’origine : K//15/1/1 Donation de Louis le Bègue, roi des Francs, au comte Aletramnus, son parent. Uriau fisco. 1er janvier 879 • Uriau fisco (non identifié). • Il s'agit desvillaede Roubais et Autreppes dans lepagusde Laon.

Importance matérielle et support • 69 x 57 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/74 Cote d’origine : K//15/1/3 Confirmation par Charles le Gros, empereur, des privilèges du monastère de Saint-Maur-des-Fossés. Paris. 6 novembre 886 Charles le Gros, empereur, confirme au monastère de Saint-Maur-des-Fossés la protection accordée par ses prédécesseurs, concède aux moines le choix de leur abbé et l'exemption du service militaire, et confirme leurs possessions.

Importance matérielle et support • 52 x 59 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

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34 Archives nationales (France)

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AE/II/75 Cote d’origine : K//15/2 Donation par le roi Eudes à l'abbaye de Saint-Denis. Saint-Denis. 2 mai 894 Le roi Eudes, à la requête de Reriman, trésorier de l'abbaye de Saint-Denis, concède un manse dépendant du domaine royal de Sarcelles, deux moulins, l'un sur le Rosne, l'autre sur le Crould, et deux terrains situés près de la porte de Paris. Le Rosne est un ruisseau qui traverse Sarcelles pour rejoindre le Croult près de Bonneuil, tandis que celui-ci est une rivière canalisée, qui prend sa source à Louvres et se jette dans la Seine. On sait par des documents postérieurs que ces cours d'eau faisaient tourner de nombreux moulins, dont certains devaient être en place depuis une époque très ancienne comme le suggère cet acte royal de la fin du IXe siècle qui mentionne l'existence de deux d'entre eux.

Importance matérielle et support • 59 x 59 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/76 Cote d’origine : K//16/1 Confirmation par Charles III le Simple, roi des Francs, des droits des religieux de Saint-Denis dans l'enceinte de la ville. Saint-Denis. 8 février 898 Charles III le Simple accorde à l'abbaye de Saint-Denis l'immunité pour les dépendances construites à l'intérieur de la nouvelle enceinte, et lui donne la forêt de Coye.

Importance matérielle et support • 68 x 57 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué (fragmentaire)

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AE/II/77 Cote d’origine : K//16/2 Confirmation de Charles III le Simple, roi des Francs, de la donation du vicomte Grimoard, son fidèle, à l'église Saint-Christophe de Paris. Verberie. 24 avril 900 Il s'agit d'une donation de quinze manses situés à Créteil.

35 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 57 x 60 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/78 Cote d’origine : K//16/7/a Confirmation par Charles III le Simple de l'immunité du cloître de Notre-Dame de Paris et des franchises de ses chanoines. Changy. 17 juin 911 L’immunité accordée par le roi comportait essentiellement l’exemption d’impôts et le droit d’asile pour tous ceux qui habitaient dans l’enceinte du cloître ; le roi interdisait par là même à tous ses officiers d’y pénétrer.

Importance matérielle et support • 60 x 52 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/79 Cote d’origine : K//16/9/2 Confirmation par Charles III le Simple, roi des Francs, des privilèges de l'abbaye de Saint-Denis. Compiègne. 22 avril 921 Charles III le Simple prend l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés sous sa protection, permet aux religieux de choisir leur abbé parmi eux, et confirme l'union de l'abbaye de Saint-Maur-sur-Loire, en Anjou, à celle de Saint-Maur-des-Fossés.

Importance matérielle et support • 55 x 65 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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36 Archives nationales (France)

AE/II/80 Cote d’origine : K//17/1 Donation par Amauri et son épouse Sénégonde à l'abbaye de Saint-Denis. Août 943 Il s'agit d'une terre située à Mansigny avec une chapelle et d'autres dépendances.

Importance matérielle et support • 49 x 54 cm • parchemin

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AE/II/83 Cote d’origine : K//17/5 Confirmation par Lothaire et son fils Louis V, rois des Francs, des différents avantages consentis par eux- mêmes et par l'évêque de Paris au chapitre de Notre-Dame. Compiègne. 2 mars 986 À la prière d'Elisardus, évêque de Paris, Lothaire et Louis V confirment la donation faite par ce dernier aux chanoines de la cathédrale de Paris du domaine d'Épône avec l'église Saint-Béat et du domaine de Mézières, et renouvellent les diplômes de leurs prédécesseurs relatifs aux biens et privilèges desdits chanoines.

Importance matérielle et support • 72 x 56 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/84-AE/II/333 Capétiens 988-1328

Importance matérielle et support 93 pièces

AE/II/84 Cote d’origine : K//18/1 Donation par Hugues Capet du domaine de Maisons-Alfort à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés.

37 Archives nationales (France)

20 juin 988 • Ce domaine de Mansiones (Maisons-Alfort) était unmansus indominicatusc’est-à-dire une terre libre de toute inféodation qui faisait directement partie des possessions d’Hugues Capet, comte de Paris, avant de devenir roi de France ; il contenait des prés, des terres arables, des moulins, des cours d’eau, ainsi que des familles de serfs attachés à l’exploitation. • Ce diplôme est le seul acte original d’Hugues Capet conservé aux Archives nationales.

Importance matérielle et support • 33 x 69, 5 cm • parchemin anciennement scellé d'un sceau plaqué (trace)

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AE/II/86 Cote d’origine : K//18/1/2 Renonciation par Robert II aux exactions que les veneurs et fauconniers royaux commettaient au préjudice de l'abbaye de Saint-Denis. [Vers l'an 1000]. Sans date Le roi Robert II, à la prière de l’abbé Odilon de Saint-Denis, et pour le salut de sa mère Adélaïde, renonce aux mauvaises coutumes qu’il exerçait injustement à Fericy, Villepinte, Rueil ; il interdit aux veneurs et aux fauconniers d’user du droit de gîte dans ces lieux, et renonce aux mauvaises coutumes perçues sur le chemin public, sur le sentier de saint Martin et aux environs de la ville de Saint Denis.

Importance matérielle et support • 62 x 54 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué (fragmentaire)

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AE/II/89 Cote d’origine : K//18/2/9 Confirmation par Rainaud, évêque de Paris, d'une donation de prébende de chanoine en l'église de Notre-Dame de Paris. 30 avril 1006 Cette donation avait été faite à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés par feu Enée, évêque de Paris.

Importance matérielle et support • 50,5 x 45 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué représentant un évêque (fragmentaire)

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38 Archives nationales (France)

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AE/II/96 Cote d’origine : K//18/5 Restitution par Robert II des biens jusqu'ici détenus injustement par le comte Dreu, avoué, à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Poissy. 1030 Ce diplôme est authentifié par le monogramme royal et la légende du sceau. L'empreinte en navette suit les contours de la figure du roi Robert, représenté de face, en pied.

Importance matérielle et support • 59 x 44 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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Historique de la conservation Fragile, le sceau plaqué de cire blanche fut jadis protégé sous un morceau de parchemin cousu.

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AE/II/98 Cote d’origine : K//19/1/2 Confirmation par Henri Ier des privilèges de l'abbaye de Sainte-Geneviève de Paris. [Après le 20 juillet 1035]. 1035 • Comporte des souscriptions autographes de Giraud et de Raimbaud, légats du pape en 1035, ainsi que des croix autographes de Henri Ier. • Le sceau rond de cire brune plaqué représentant le roi vu de face assis sur le trône est le premier exemple de représentation sigillaire qualifiée de sceau de majesté.

Importance matérielle et support • 62 x 45 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/101 Cote d’origine : K//19/5/2 Exemption par Henri Ier des habitants de Moisenay et de Courceaux du droit de prise sur le bétail. Melun.

39 Archives nationales (France)

12 juillet 1054 Le roi défend à ses cuisiniers de contraindre les habitants des villages de Moisenay (Mosiniaco) et Courceaux (Curciolis) appartenant à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, à leur vendre des bœufs pour la table royale. Il renonce ainsi au droit de prise sur ce bétail.

Importance matérielle et support • 51 x 27 cm • parchemin originellement scellé

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AE/II/104 Cote d’origine : K//20/1 Donation de Philippe Ier à l'abbaye de Saint-Denis. Senlis. [1060] Adèle, la tante du roi, le prie de confirmer la donation qu'elle faisait de la terre de Courcelles, dans le Parisis, à l'abbaye de Saint-Denis.

Importance matérielle et support • 43,5 x 21 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/105 Cote d’origine : J//879/7 Acte de foi et de fidélité et hommage prêté par Roger Ier, comte de Foix, à Perron, évêque de Carcassonne. [1062] L'acte comprend des mots d'occitan.

Importance matérielle et support • 37 x 15 cm • parchemin

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40 Archives nationales (France)

AE/II/109 Cote d’origine : K//20/3bis Confirmation par le prieur Hugues des coutumes établies à la Chapelaude. 1er janvier 1073 Les droits et devoirs de chacun sont énumérés. Le prieur a le droit de faire loger chez les bourgeois les hôtes importants qu'il recevra, il obtient un crédit de quatorze jours pour payer les objets qu'il achètera, le même délai étant accordé aux étrangers, hôtes des moines. La valeur marchande sera fixée par deux ou trois hommes, ceux qui vendront plus cher aux étrangers qu’aux moines seront condamnés à une amende.

Importance matérielle et support • 56 x 55 cm • parchemin scellé du sceau (cassé) pendant de Richard, archevêque de Bourges

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AE/II/115 Cote d’origine : K//20/6/13 Confirmation de l'affranchissement de deux serves dépendant de l'abbaye de Saint-Denis par Foulques, évêque et seigneur de Beauvais. [1089-1095] Foulques intervient dans cet acte en temps que seigneur de Beauvais pour confirmer l’affranchissement de deux femmes qui vendaient leur maison pour racheter leur servage à l’abbaye de Saint-Denis dont elles dépendaient. Les deux femmes, en dépit de leur condition, avaient le droit de posséder un bien propre, mais la maison étant grevée d’un cens annuel, Foulques devait valider la transmission de propriété. Le nouveau propriétaire serait toujours redevable envers lui de la somme de quinze sous par an.

Importance matérielle et support • 51,5 x 37 cm • parchemin scellé du sceau ogival de l’évêque de Beauvais, dont la matrice a été frappée à l’envers

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AE/II/122 Cote d’origine : J//210/1/1 Confirmation par Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie et roi d'Angleterre, des décrets du concile de Lillebonne. [Vers 1107].

41 Archives nationales (France)

Sans date Les décrets promulgués par Guillaume le Conquérant, au concile de Lillebonne, tenu le 31 mai 1080, établissent en Normandie la trêve de Dieu, interdisent aux clercs d'avoir une femme et règlent les rapports entre le pouvoir civil et le pouvoir ecclésiastique.

Importance matérielle et support • 63 x 35 cm • parchemin scellé d'un sceau (fragmentaire) sur double queue de parchemin

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AE/II/123 Cote d’origine : K//21/1 Autorisation donnée par Louis VI le Gros aux serfs de Notre-Dame de Paris de témoigner en justice contre des hommes libres. 1108 Louis VI fait savoir que le chapitre de Notre-Dame de Paris est venu se plaindre à lui du mépris professé par les laïques pour les serfs de l'Église. Il accorde donc aux serfs des chanoines le droit de témoigner contre les hommes libres en justice et de se battre avec eux en champ clos.

Importance matérielle et support • 55,5 x 40,5 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/131 Cote d’origine : K//21/8/A Fondation par Louis VI de l'abbaye Saint-Victor de Paris. Châlons-en-Champagne. 1113 Le roi de France fonde l'église de Saint-Victor, près de Paris, pour y installer des chanoines réguliers. Il octroie aux chanoines le droit d'élire librement leur abbé, auquel l'évêque de Paris ne pourra pas refuser la consécration, et leur cède différents biens et bénéfices.

Importance matérielle et support • 58 x 70 cm • parchemin

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42 Archives nationales (France)

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AE/II/132 Cote d’origine : K//21/13/4 Confirmation par Louis VI le Gros de l'échange de deux serves entre le chapitre cathédral de Notre-Dame de Paris et les chanoines de l'abbaye de Sainte-Geneviève. 1118 Il était interdit à un serf d'épouser la serve d'un autre seigneur sans le consentement de celui-ci.

Importance matérielle et support • 21 x 20 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/138 Cote d’origine : L//966/4 Rouleau funéraire du bienheureux Vital, abbé de Savigny. Octobre 1122-1123 La mort d’un grand personnage, au Moyen Âge, implique l’envoi d’une circulaire, sous forme de rouleau, où les églises en relation avec le défunt lui rendent hommage. Le soin de rédiger le texte est alors confié au poète le plus habile de la communauté, et la copie au meilleur calligraphe. La qualité des textes et des ornements qui en résulte est par conséquent disparate. Le bienheureux Vital, abbé de Savigny (Manche), meurt le 16 septembre 1122. À la circulaire publiée pour l’occasion ont répondu deux cent six établissements religieux, occasion pour le messager porteur du rouleau d’un long périple à travers la Normandie, le Vexin, l’Ile-de-France, la Champagne, et bien d’autres régions du nord de la Loire. Le rouleau a en outre traversé la Manche pour être porté dans divers couvents anglais : Coventry, York, Norwich, l’abbaye de la Bataille, à Nottingham, Bath, Malmesbury, Lincoln, Winchester, Salisbury etc. Les lettres ornées l’attestent, la calligraphie anglaise étant caractérisée par sa richesse et son style ornemental singulier. Notons la présence sur ce rouleau d’un poème, offert par l’abbaye des femmes de Notre-Dame- d’Argenteuil, et que Leopold Delisle (1846) attribuait à Héloïse, femme du philosophe Pierre Abélard, qui se retira en 1119 au monastère d’Argenteuil avant de rejoindre le Paraclet. Cette attribution n’était pas sans vraisemblance, attendu la qualité de ces sept distiques, bien supérieurs aux autres poèmes du rouleau. Cependant la rédaction des titres n’était généralement pas dévolue aux moniales mais au chantre ou à l’armariusde l’église : Héloïse n’est donc probablement pas l’auteur du texte. Le rouleau du bienheureux Vital est un des plus curieux monuments paléographiques conservés, comme en témoigne l’extrême variété des modes d’écriture et d’ornementation employés.

Importance matérielle et support • 950 x 2,2 cm

43 Archives nationales (France)

• parchemin (15 feuillets de parchemin cousus entre eux)

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Bibliographie • Delisle L. (éd.),Rouleaux des morts du IXe au XVe siècle, recueillis et publiés pour la Société de l'histoire de France, Paris, 1866 (éd. pp. 281-344). • Delisle L., "Des monuments paléographiques concernant l'usage de prier pour les morts", dans Bibliothèque de l'École des chartes, série 2, tome 3 (1846-1847), pp. 361-411. • Delisle L. (éd.),Rouleau mortuaire du bienheureux Vital, abbé de Savigny..., éd. phototypique, Paris, 1909. • Dufour J. (éd.),Recueil des rouleaux des morts (VIIIe siècle – vers 1536), Paris, vol. I, 2005, pp. 514- 586.

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AE/II/140 Cote d’origine : K//22/4/5 Privilèges accordés par Louis VI le Gros aux habitants de la ville de Compiègne. [1108-1126] • Le roi accorde aux habitants de Compiègne de nouveaux privilèges (concession de terres défrichées dans la forêt) mais interdit de nouveaux défrichements à l’avenir ; les habitants forment une « association » et se doivent aide mutuelle. • Monogramme royal.

Importance matérielle et support • 72 x 57 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué (fragmentaire)

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AE/II/141 Cote d’origine : K//22/5 Confirmation par Louis VI le Gros des privilèges accordés aux chanoines de l'église cathédrale de Paris. 1127 • Le roi s’engage à n’autoriser aucun changement dans la constitution du chapitre cathédral et jure de protéger les chanoines. Le serment fut prononcé pendant une vacance du siège épiscopal de Paris avec lequel le chapitre avait de fréquentes querelles. Les chanoines tenaient tellement à ce diplôme qui constatait leurs droits qu’une mention du XIVe siècle « Istud est nimis periculosum extrahere a capitulo » nous apprend qu’il était interdit de l’extraire de la salle capitulaire. • Il porte en vermillon les monogrammes du roi et de son fils aîné Philippe qui disparut avant la mort de son père. Les deux croix tracées à droite du sceau sont probablement de leur main.

44 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 66 x 45 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué

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AE/II/142 Cote d’origine : K//22/5/2 Donation d'Étienne, comte d'Aumale au prieuré de Saint-Martin-des-Champs. [1090-1127] Le comte d'Aumale donne à Dieu et à Saint-Martin des Champs tout ce qu'il possède dans les églises d'Arènes. Cette donation fut faite pour le rachat de son âme, de celles de sa femme, de son beau-père et de feu Milesende, sa belle-mère.

Importance matérielle et support • 7 x 31 cm • parchemin scellé d'un sceau pendant sur simple queue de parchemin (fragmentaire)

Langue des documents Latin

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AE/II/145 Cote d’origine : K//22/9/7 Testament de Suger, abbé de Saint-Denis. 17 juin 1137 Le célèbre abbé de Saint-Denis fut le ministre éclairé des rois Louis VI et Louis VII ; c’est à lui que ce dernier laissa le royaume lors de la seconde croisade. Suger mourut en 1152. Il promet dans son testament, après avoir déploré son ingratitude vis-à-vis de la bonté du Créateur, de faire dire chaque jour de son existence une messe du Saint-Esprit ; puis il règle la célébration de sesobit(anniversaires de son décès) et la distribution de nombreuses aumônes. Suivent sur huit colonnes, les souscriptions des moines et de quelques dignitaires ecclésiastiques. De nombreux témoins ont souscrit l'acte, parfois sans doute a posteriori, comme en témoigne le sceau archiépiscopal de Samson de Mauvoisin, archevêque de Reims en 1140.

Importance matérielle et support • 44 x 60 cm • parchemin ; trace de sceaux pendants sur dix lacs en cuir, reste un seul sceau fragmenté (celui de l’archevêque de Reims, Samson)

Langue des documents

45 Archives nationales (France)

Latin

AE/II/146 Cote d’origine : K//23/A/2/3 Donation par Guillaume, châtelain de Saint-Omer, et Oston, son fils, aux Templiers, des églises de Slype et Leffinge. 1137 Guillaume et son fils donnent les églises de Slype et Leffinge (Belgique), et leurs dépendances, aux chevaliers du Temple, qui, avec le conseil du patriarche Warmond et des barons, s'étaient consacrés à la défense de la Terre sainte et à la protection des pèlerins. Ils confirment cette donation entre les mains du patriarche Guillaume et de Robert, maître de la milice du Temple.

Importance matérielle et support • 24 x 18, 5 cm • parchemin scellé d'une bulle de plomb pendue sur lacs de soie jaune et bleue

Langue des documents Latin

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AE/II/147 Cote d’origine : K//23/A/2 Exemption de redevance accordée par Louis VII pour une maison et un four bâtis à Paris. 1137 • Le roi exempte Adélaïde la Gente, femme noble, qui avait fait bâtir un four au Marché neuf, au lieu dit du Champeau. • Monogramme royal.

Importance matérielle et support • 40,5 x 18 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire brune pendant sur flot de soie verte

Langue des documents Latin

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AE/II/148 Cote d’origine : K//23/A/3/ 2 Renonciation par Adam, vicomte de Melun, à des redevances qu'il percevait sur les terres de l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. Ferrières. 24 mai 1138 Dès 1085, Ours, vicomte de Melun, avait reconnu n’avoir aucun droit sur les terres de Moisenay et de Courceaux (Seine-et-Marne) appartenant à Saint-Maur des Fossés. Pourtant son successeur, le vicomte Adam voulut y lever la taille, ce qui amena l'abbé Ascelin à se plaindre au roi. Louis VII convoqua les

46 Archives nationales (France) parties à l'abbaye de Ferrières, et le vicomte, n'ayant pu se justifier, dut donner à l'abbé, un denier provinois symbolique qui fut percé et appendu à la charte.

Importance matérielle et support • 37 x 24,5 cm • parchemin scellé d'un denier provinois attaché par des fils rouges en guise de sceau

Langue des documents Latin

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AE/II/149 Cote d’origine : K//23/A/3 Confirmation par Louis VII le Jeune des donations de prébendes de chanoines faites à l'abbaye de Saint- Victor de Paris par l'évêque Étienne de Paris. 1138 • Louis VII confirme la concession faite à l'abbaye de Saint-Victor de Paris par Étienne, évêque de cette ville, de cinq prébendes de chanoine dans les églises de Notre-Dame de Paris, de Saint-Marcel, de Saint-Cloud, de Saint-Germain l'Auxerrois et de Saint-Martin de Champeaux, et par Étienne, doyen de Sainte-Geneviève, d'une prébende dans cette dernière abbaye. • Monogramme royal.

Importance matérielle et support • 31 x 26 cm • parchemin scellé d'un sceau en cire rouge pendant à une lanière de cuir blanc

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AE/II/154 Cote d’origine : K//23/A/11 Édit de Louis VII le Jeune banissant du royaume les juifs relaps sous peine de mutilation ou de mort. [1144-1145] Lerelapsest le terme par lequel l'autorité religieuse désigne un chrétien retombé dans une hérésie à laquelle il avait précédemment renoncé.

Importance matérielle et support • 22,5 x 18 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire brune pendant sur lanière de cuir blanc, et portant le monogramme royal

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47 Archives nationales (France)

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AE/II/155 Cote d’origine : K//23/A/12/6 Accord entre Suger, abbé de Saint-Denis, et le comte de Roucy en présence des évêques délégués du Saint-Siège au sujet des exactions exercées par les gens du comte sur les terres de Saint-Denis à Concevreux. Soissons. 1145 La première ligne débute par le Chrisme, monogramme du Christ constitué par les deux premières lettres de son nom en grec et par l’invocation «in nomine Patris Filii et Spiritus Sancti». Les évêques signataires de cet acte d’arbitrage, établi sous forme de chirographe dont un exemplaire a été remis à chacune des deux parties, sont figurés sur les trois sceaux en navette dans une attitude hiératique et coiffés d'une mitre. Le chirographe (ou charte partie) est utilisé depuis le XIe siècle lors d'accords bilatéraux dont les actants veulent conserver un trace écrite, infalsifiable. Transcription : Saurson, archevêque de Reims, Goslin, évêque à Soissons, et Barthélemy, évêque de Laon, notifient à Suger, abbé de Saint-Denis, et à Hugues, comte de Roucy, que ledit abbé et ledit comte ont fait en présence desdits prélats, commissaires nominés par l'évêque d'Ostie, légat du Saint-Siège, un accord au sujet des exactions que les gens du comte exerçaient sur les terres de Saint-Denis à Concevreux. Désormais, le comte se bornera à lever la taille suivante : il exigera de chaque homme qui cultivera avec un cheval, deux sous et un muid de vin ; de celui qui n'emploiera qu'un âne, douze deniers et un muid ; de celui qui n'emploie ni cheval ni âne dans ses travaux agricoles, six deniers et un muid de vin par an . Autant on emploiera de chevaux, autant de fois on paiera l'impôt.

Importance matérielle et support • 27 x 52 cm • parchemin scellé de trois sceaux en cire rouge pendant sur des lanières de cuir blanc

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AE/II/159 Cote d’origine : K//23/a/23/6 Donation de Conan de Châteaugiron d'une terre à l'abbaye de la Sainte-Trinité de Savigny. 1148-1154 Conan de Châteaugiron fait savoir à tous les fidèles de la sainte Église que, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et descendants, avec le consentement de ses fils Jacques, Giron et Guillaume, il donne en aumône perpétuelle à l' église et aux moines de la Sainte-Trinité de Savigny une terre sise entre le chemin de Rennes et la Noë Juikel, et entre le Tremblay et Borriande. Cette donation fut approuvée par les vassaux de Conan, qui étaient propriétaires des terres dont la seigneurie était concédée à Savigny. Pour obtenir leur consentement, Conan leur fait remise de deux sous de service dus par la terre dite la

48 Archives nationales (France) masure Juikel ; de douze deniers pour le repas du chevalier, et de douze deniers de taille. La donation fut faite en 1148, la confirmation en 1154 . Suivent les noms des témoins, de Conan et de ses trois fils, et au- dessous de chacun de ces quatre derniers noms, une croix qui paraît autographe.

Importance matérielle et support • 31,5 x 31 cm • parchemin scellé d'un sceau à cuvette, en cire rouge, de type équestre, appendu sur lacs de soie multicolores

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AE/II/160 Cote d’origine : K//23/b/23/2 Charte par laquelle Hugues, archevêque de Rouen, accorde à la demande de l'abbé de Saint-Denis, Eudes, la protection de l'Église à ceux qui fréquenteront le marché établi par le roi à -sur-Epte. 1154 La justice ecclésiastique frappera les malfaiteurs qui nuiront à ce marché.

Importance matérielle et support • 27 x 11,5 cm • parchemin scellé d'un sceau en cire brune pendant sur une cordelette de chanvre

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AE/II/164 Cote d’origine : S//5222/8/15 Confirmation par Baudoin, évêque de Noyon, de la donation d'une terre faite par Raoul de Vermandois aux Hospitaliers établis à Éterpigny (Somme). 1158 • La donation du comte de Vermandois n’était elle-même que la confirmation d’une donation précédente faite par un certain Mathieu de toute sa terre ; Mathieu s’en était seulement réservé l’usufruit, sauf pour quelques novales (terres nouvellement mises en friches) que les Hospitaliers avaient aussitôt occupées pour y bâtir oratoire et habitations, s’obligeant eux-mêmes à lui fournir sa subsistance si ses récoltes étaient victimes d’un orage ou d’un incendie. • Il s'agit d'un chirographe (ou charte partie) utilisé depuis le XIe siècle lors d'accords bilatéraux dont les actants veulent conserver un trace écrite, infalsifiable.

Importance matérielle et support • 20,5 x 26 cm

49 Archives nationales (France)

• parchemin ; trace de sceau pendant sur la lanière de cuir blanc

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AE/II/165 Cote d’origine : K//24/a/3/2 Confirmation par Louis VII le jeune d'une vente de dîme au profit de l'abbaye de Saint-Victor de Paris. Dammartin. 1159 • Le roi Louis VII le jeune confirme par cet acte que les religieuses d'Yerres ont cédé aux chanoines de Saint-Victor de Paris le tiers de la grosse dîme d’Athis que Jean, fils d’Ives Mouton et Helvise, sa mère, leur avaient vendue. L’abbaye bénédictine de Notre-Dame d’Yerres était de fondation récente : c’était une des abbayes auxquelles les rois avaient accordé la dîme du pain consommé dans l’hôtel royal à Paris. L’abbaye de Saint-Victor, important centre d’études et de théologie, connut au XIIe siècle un fort rayonnement. • L’acte porte le monogramme royal : « HLVDOVICUS ».

Importance matérielle et support • 27 x 20 cm • parchemin scellé d'un sceau pendant sur lanière de cuir blanc

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AE/II/168 Cote d’origine : K//24/a/10/4 Charte par laquelle Galeran II, comte de Meulan, énumère les donations faites au prieuré de Gournay, dépendant de Saint-Martin-des-Champs. Beaumont. 1165 Le comte donne au prieuré Notre-Dame de Gournay un muid de sel à prendre à Meulan et cinq mille harengs à prendre à Pont-Audemer.

Importance matérielle et support • 25 x 33 cm • parchemin ; sur les quatre sceaux d'origine en cire verte ne subsistent que deux sceaux abîmés, l'un à l'effigie de la comtesse Agnès, épouse de Galeran de Meulan, et l'autre à celle de Robert, leur fils.

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AE/II/180 Cote d’origine : K//25/b/7 Confirmation par Louis VII d'un arrêt rendu par la cour royale déboutant Guillaume de Mello de sa prétention au droit de gîte dans le village de Lagny-le-Sec. Senlis. 1175 L’arrêt qui déboute Guillaume de Mello de sa prétention à exercer un droit de gîte sur un village appartenant à une abbaye est un des premiers où il soit fait mention de « la cour du roi». Cette formule indique que le roi siégeait entouré de ses fidèles, grands officiers de sa maison ou de conseillers (curiales). Traduction : Au nom de la sainte et indivise Trinité, amen. Louis, par la grâce de Dieu, roi de France. Nous faisons savoir à tous, présents et à venir, que Guillaume de Mello et les autres co-seigneurs de Dammartin prétendaient avoir un droit de gîte dans le village de Lagny-le-Sec. Pour cette raison, en présence de nous et de nos barons, on a lu à haute voix le privilège donné par le comte Pierre, feu comte de Dammartin. Ceci rapporté et les arguments de chaque partie entendus et connus, il a été jugé, publiquement et légalement, dans notre cour tenue à Senlis, que le susdit Guillaume et ses co-seigneurs n’avaient aucun droit à ce gîte et que le susdit village resterait absolument libre de tout gîte. Quant à nous, ratifiant le jugement de notre cour, nous avons décrété que ledit village devait resterait à toujours libre de ce gîte. Afin que cette décision ne puisse être détruite par l’oubli ni révoquée en quelque façon, nous avons fait valider la présente charte de l’autorité de notre sceau et de la marque ci-dessous tracée du nom royal. Fait en public à Senlis, l’an de l’Incarnation du Verbe 1175, lorsqu’étaient en notre palais ceux dont les noms et souscriptions sont ci-après apposés. Souscription du comte Thibaud, notre sénéchal. — Souscription de Guy, bouteiller.— Souscription de Renaud, chambrier. — Souscription de Raoul, connétable. En la vacance [monogramme] de l’office de chancelier. Le monogramme se lit HLVDOVICVS

Importance matérielle et support • 29 x 27,5 cm • parchemin scellé d'un sceau en cire verte pendant sur lanière de cuir

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AE/II/181 Cote d’origine : J//168 Charte par laquelle Matthieu, comte de Beaumont, fait un échange de terres avec l'abbaye de Saint- Martin de Pontoise. 1177 • Très bel exemple de chirographe figuré, d'autant plus remarquable que l'autre partie, celle revenant à l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, a été conservée (Archives départementales du Val-d'Oise). Le chirographe ou charte partie est utilisé depuis le XIe siècle lors d'accords bilatéraux dont les actants

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veulent conserver un trace écrite, infalsifiable. L'usage se perfectionne et donne lieu à des ornementations plus fines au XIIe siècle. • Les actants sont Matthieu de Beaumont et sa femme, Éléonore de Vermandois, d'une part, l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et son abbé Geoffroy, d'autre part. Avec les terres échangées sont accordés aux moines la justice, le past (pastum), les couettes (culcitram), et les linceuls (linteamina), c'est-à-dire le droit de se faire fournir gratuitement, au jour fixé par la coutume, à dîner et à coucher dans un lit garni de matelas et de draps.

Importance matérielle et support • 20,5 x 53 cm • parchemin scellé de deux sceaux de cire aux armes de Matthieu et d'Éléonore de Beaumont

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Bibliographie • Pierre Bureau,Couper le corps du Christ en deux : sens et fonctions symboliques d'un chirographe figuré du XIIe siècle, Paris, Le Léopard d'or , 2012. • Laurent Morelle, Pierre Bureau, "Une devise figurée sans pareille pour un acte bien ordinaire. Le chirographe passé entre le comte Mathieu de Beaumont et les moines de Saint-Martin de Pontoise"in Une mémoire partagée. Recherches sur les chirographes en milieu ecclésiastique (France et Lotharingie, Xe-mi XIIIe siècle), Droz, 2019, pp.495-516. • Exposition en ligne des Archives départementales du Val d'Oise : CIRO GRAPHUM, une charte exceptionnelle de 1177

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AE/II/189 Cote d’origine : S//2233/33 Fondation d'un village par Raoul, comte de Clermont, et Guillaume, abbé de Saint-Denis. Saint-Denis. 1183 Guillaume le Mire arriva à l'abbaye de Saint-Denis à la fin de l'abbatiat de Suger, peut-être après un premier voyage en Orient. En 1173, il devint abbé de Saint-Denis, mais fut démis par Philippe Auguste en 1186. Il fait connaître que Raoul, comte de Clermont, son ami et féal, lui a demandé de lui permettre de fonder un village sur les terres de Saint-Denis situées entre Liancourt et Verderonne. L'abbé y a consenti, à condition que la moitié des revenus et droits dudit village lui revienne.

Importance matérielle et support • 19 x 48,5 cm • parchemin ; fragment de sceau équestre de cire blanche pendant sur double queue de parchemin

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AE/II/191 Cote d’origine : S//2165/14 Confirmation d'une vente de prés à l'abbaye de Saint-Victor de Paris par Maurice de Sully, évêque de Paris. 1185 Tiboud le Riche,Dives, et sa femme Perronelle vendent à l'abbaye de Saint-Victor, moyennant quarante livres parisis, pour payer les dettes de leur fils Philippe, archidiacre de Paris, cinq arpents et un quart de prés dans la censive de Sainte-Opportune ; Saint-Victor payera le cens accoutumé.

Importance matérielle et support • 13,5 x 21,5 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire rouge pendant sur double queue de parchemin

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AE/II/197 Cote d’origine : J//233/6 Diplôme par lequel Philippe II Auguste bannit du royaume de France deux habitants de Laon, jugés parjures. 1202 • Le roi bannit deux habitants de Laon, jugés parjures à la communauté de cette ville. Si ces deux bannis sont capturés en France, ils seront mis en prison jusqu'à la fin de leur vie, à moins qu'ils n'accomplissent un pélerinage en Terre sainte. • Monogramme royal.

Importance matérielle et support • 26 x 24 cm • parchemin scellé d'un sceau rond en cire verte pendant sur lacs de soie rouge et jaune

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AE/II/199 Cote d’origine : J//213/8 Capitulation de Rouen. Rouen. 1er juin 1204 Pierre de Préaux et d'autres chevaliers normands, ainsi que le maire, les jurés et la commune de Rouen, concluent un accord avec le roi de France, qui prévoit la reddition de Rouen au roi Philippe Auguste si, au bout de trente jours, Jean sans Terre, roi d'Angleterre, n'a pas conclu la paix avec ce dernier.

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Importance matérielle et support • 42 x 23 cm • parchemin ; fragments de deux sceaux (des assiégés) pendants sur double queue de parchemin

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AE/II/200 Cote d’origine : S//2333/24 Rachat par Henri, abbé de Saint-Denis, d'une hypothèque à des juifs de Pontoise. 1204 • Achetant à un nommé Batelle le four d'Herblay (Val d'Oise), l'abbé de Saint-Denis règle les dettes contractées par ce dernier vis-à-vis des juifs de Pontoise, celles-ci venant se défalquer du prix du four. Philippe Auguste avait ordonné que pour être valable, toute transaction passée avec un juif fût scellée d'un sceau royal spécial, dit sceau des juifs. Chaque ville importante en possédait un conservé entre les mains de deux prud'hommes qui veillaient à ce que les contrats par eux enregistrés et scellés ne fussent pas usuraires. • Sceau royal des juifs de Pontoise.

Importance matérielle et support • 7,5 x 16,5 cm • parchemin ; moitié de sceau rond pendant sur double queue de parchemin

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AE/II/202 Cote d’origine : S//2165 Reconnaissance d'abandon d'hypothèques signée de deux prêteurs juifs de Bray-sur-Seine. 20 mai 1206 • Les frères Deodat et Élie, juifs, habitants de Bray-sur-Seine (Braia), abandonnent en 1206 au chapitre de Saint-Victor de Paris la terre et la masure que Jean de Fontenay avait à Aubervilliers et qui leur avaient été remises à titre de gage. L'abbaye de Saint-Victor, en faisant l'acquisition des biens de Jean de Fontenay, avait voulu racheter le gage. • Au dos de l'acte figure une quittance en hébreu écrite de la main des frères.

Importance matérielle et support • 18,5 x 23 cm • parchemin scellé du sceau royal rond de cire verte sur double queue de parchemin

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Hébreu

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AE/II/204 Cote d’origine : J//232/1 Charte de commune de la ville de Péronne octroyée par Philippe Auguste. Paris. 29 mars-31 octobre 1209 Monogramme royal.

Importance matérielle et support • 50 x 41 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire verte pendant sur lacs de soie rouge et verte

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AE/II/205 Cote d’origine : K//27/b/27 Donation à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés par Philippe Auguste d'une poterne des murs de Paris. 1209 • Une note inscrite au dos apprend qu'il s'agit de la porte de Bussy ou Saint-Germain. • Le roi donne ici à Jean, abbé de Saint-Germain-des-Prés, la poterne des remparts de Paris nouvellement construite sur la route de l’abbaye, à charge pour lui de la couvrir de merrains et de tuiles pour l’entretenir. En échange, l’abbaye pourra percevoir taxes et tonlieux sur le trafic passant par cette poterne. Le monogramme de Philippe Auguste authentifie l’acte.

Importance matérielle et support • 19 x 18 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire verte pendant sur des flots de soie rouge et verte

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AE/II/207 Cote d’origine : J//890/6 Coutumes de l'Albigeois. Pamiers. 1er décembre 1212 Après la conquête des pays de langue d’oc, Simon de Montfort et les barons de la croisade contre les hérétiques albigeois « réglementent » les coutumes du pays conquis sur le modèle de l’Ile-de-France, avec l’accord des évêques locaux. La règle de droit, même imposée par la conquête, est ainsi ratifiée par

55 Archives nationales (France) des représentants des états.

Importance matérielle et support • 39 x 43,5 cm • parchemin autrefois scellé de dix sceaux autrefois appendus dont il ne reste que six pendants sur double queue de parchemin ; une petite charte est attachée à la grande par le sceau de Simon de Montfort

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AE/II/208 Cote d’origine : J//532/3 Garanties données au roi Philippe Auguste par Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, après la bataille de Bouvines. 24 octobre 1214 Le comte de Flandre, Ferrand de Portugal, s’était lié à la coalition anglo-germanique ; il fut fait prisonnier à Bouvines, ramené à Paris et enfermé au Louvre. Son épouse Jeanne, qui était la fille du comte Baudouin IX devenu empereur de Constantinople (1204), chercha à s’interposer pour faire rendre la liberté à son mari. C’est ainsi qu’elle dut promettre de livrer au roi, à Péronne, le fils du duc de Louvain, de faire raser les fortesses de Valenciennes, Ypres, Audenarde et Cassel, et de ne rien changer à l’état actuel des autres forteresses flamandes. Ces conventions parurent si dures aux bourgeois flamands qu’ils ne les ratifièrent pas.

Importance matérielle et support • 12,5 x 13 cm • parchemin autrefois scellé de quinze sceaux, dont il ne reste plus que douze

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AE/II/209 Cote d’origine : J//890/18 Hommage de Simon de Montfort à Philippe Auguste pour les provinces du Midi. Pont-de-l’Arche. 10-30 avril 1216 Ce diplôme comporte le monogramme du roi et les souscriptions des grand officiers de la couronne. Au XIIe siècle, la doctrine cathare, née en Bulgarie au Xe siècle, gagne le midi de la France et fait beaucoup d’émules dans la population, et particulièrement parmi les oligarchies urbaines à Toulouse et Albi. Elle se fonde sur une mise en cause radicale des structures ecclésiastiques, amenant les autorités religieuses en place à multiplier les offensives pour lutter contre ce mouvement en pleine expansion. Pour Raymond VI, comte de Toulouse, embrasser la foi des cathares est un moyen d’affirmer son indépendance face au souverain pontife et au roi de France. Son hérésie sert aussi de prétexte à Philippe

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Auguste pour lancer, contre lui et les provinces du midi situées dans sa sphère d’influence, la « croisade des Albigeois », menée à partir de 1209 par Simon de Montfort. Cet hommage est rendu après la conquête du duché de Narbonne, du comté de Toulouse, de la vicomté de Béziers et de Carcassonne, qu’attribua Innocent III à Simon de Montfort à l'issue du concile de Latran de 1215. Il inaugure, en rappelant la suzeraineté royale, l’emprise nouvelle de la royauté française sur les provinces du sud-ouest. Cependant, moins d’un an plus tard, Raymond VI reconquiert ses territoires perdus, et Simon de Montfort meurt, en 1218, au siège de Toulouse.

Importance matérielle et support • 21, 5 x 19 cm • parchemin scellé d'un sceau rond en cire verte sur lacs de soie rouge et verte représentant le roi en majesté

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AE/II/213 Cote d’origine : J//153/2 Pièce de procédure relative à un procès entre le roi Philippe Auguste et Guillaume [de Seignelay ?], évêque de Paris, au sujet des droits que le roi possédait au Clos Bruneau, situé dans l'enceinte de Paris. 1er mars 1221

Importance matérielle et support • 12 x 41,5 cm • parchemin scellé à l'origine de vingt trois sceaux dont il ne reste que seize

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AE/II/214 Cote d’origine : J//403/1 Testament olographe de Philippe Auguste. Saint-Germain-en-Laye. Septembre 1222 Il s'agit du plus ancien testament d’un roi de France qui nous soit parvenu. L’écriture irrégulière, tirant sur la cursive et penchée à gauche, fait supposer qu’il est autographe. C’est un testament mystique, c’est- à-dire que son texte n’a pu être connu qu’après la mort du roi, lorsque l’on a rompu le sceau réunissant les bandes de parchemin qui passaient par des incisions et le maintenaient clos. Philippe Auguste mourut à Mantes le 14 juillet 1223, dix mois après avoir écrit ce texte. Le roi lègue d’abord à son fils, le futur Louis VIII, une certaine somme (dont le montant a été gratté) pour défendre le royaume de France, puis il donne 10 000 livres à sa très chère femme, Ingeburge de Danemark ; ensuite ce sont des legs pieux, notamment au roi de Jérusalem, aux Hospitaliers et aux Templiers ; enfin, sont abandonnées à l’abbaye de Saint-Denis, où il sera enterré, les couronnes d’or enrichies de pierres précieuses et les

57 Archives nationales (France) joyaux.

Importance matérielle et support • 33 x 25 cm • parchemin

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Bibliographie Élisabeth Lalou, « Les testaments des rois capétiens »,Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 31 | 2016, mis en ligne le 03 août 2019, consulté le 03 janvier 2020. URL : http://journals.openedition.org/crm/14005 ; DOI : 10.4000/crm.14005

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AE/II/216 Cote d’origine : P//1189/1 Tarifs de péages de Sens. 1222-1224

Importance matérielle et support • 81 x 14,5 cm • parchemin

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AE/II/217 Cote d’origine : J//427/5 Ordonnance de Louis VIII interdisant l'usure aux juifs et annulant certaines créances. Paris. 8 novembre 1223 Évêques, archevêques, comtes, barons et chevaliers du royaume approuvent cette décision par apposition de leurs sceaux. Les sommes prêtées par les juifs ne produiront plus d'intérêts ; les créances antérieures à cinq ans seront annulées.

Importance matérielle et support • 12, 5 x 39, 5 cm • parchemin scellé de 16 sceaux pendants sur double queue de parchemin très fragmentés sur les 26 d'origine

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58 Archives nationales (France)

AE/II/220 Cote d’origine : J//310/43 Cession par Amaury de Montfort à Louis VIII et à ses héritiers de tous les droits accordés par l'Église à feu son père Simon de Montfort sur le comté de Toulouse et la terre d'Albigeois. 24 février 1224 À la suite de la croisade contre les Cathares menée dans le Sud de la France par les barons du Nord, le pape Innocent III confisqua les fiefs du comte de Toulouse, Raymond VI, suspect d’hérésie et les attribua à son vainqueur, Simon de Montfort. Celui-ci en fit foi et hommage à son suzerain, Philippe Auguste. À la mort de Simon en 1218, le duché de Narbonne, le comté de Toulouse, les vicomtés de Béziers et de Carcassonne revinrent à son fils, Amaury, qui les céda six ans plus tard au roi de France. Une nouvelle croisade contre les Albigeois scella la réunion définitive de ces terres méridionales au domaine royal, soit directement pour les sénéchaussées de Beaucaire et de Carcassonne, soit indirectement par transmission de Raymond VII à son gendre Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, puis par le décès de ce dernier en 1271.

Importance matérielle et support • 8, 5 x 14, 5 cm • parchemin scellé d'un sceau pendant (fragmentaire) sur double queue de parchemin

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AE/II/223 Cote d’origine : J//403/2 Testament de Louis VIII. Juin 1225 La forme adoptée est celle du testament mystique, clos au moyen d'un système d'entailles ménagées dans le parchemin afin d'y faire passer les bandes repliées du support, sous le sceau (disparu) : l'ouverture du document suppose de ce fait la destruction du système de clôture. Ce dispositif imite celui utilisé pour le testament de Philippe Auguste (AE/II/214). Ce testament a été dicté par le roi. Le roi lègue à son fils aîné la terre que possédait Philippe Auguste, et prévoit de vastes apanages au profit de ses fils cadets, dont ils ne jouiront qu’à leur majorité. À cette date, Louis VIII est encore dans la région parisienne. Il fait alors ses préparatifs pour une expédition militaire contre les hérétiques albigeois qui va prendre la succession de la croisade de Simon de Montfort. Il mourra de la dysenterie au retour de celle- ci, à Montpensier, le 8 novembre 1226.

Importance matérielle et support • 39 x 23 cm • parchemin

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59 Archives nationales (France)

Bibliographie Élisabeth Lalou, « Les testaments des rois capétiens »,Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 31 | 2016, mis en ligne le 03 août 2019, consulté le 03 janvier 2020. URL : http://journals.openedition.org/crm/14005 ; DOI : 10.4000/crm.14005

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AE/II/226 Cote d’origine : S//5189/b/41/10 Concession par Philippe Hurepel, comte de Boulogne et de Clermont, aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de quarante-huit arpents de terre à défricher près de Saint-Souplet (Seine-et-Marne). Pont- de-l'Arche. Mars 1226 Les frères restitueront au comte douze des arpents ainsi défrichés et conserveront les autres sans payer aucune redevance. Philippe Hurepel est le fils naturel de Philippe Auguste.

Importance matérielle et support • 19 x 17 cm; le sceau mesure 8 cm • parchemin scellé d'un sceau rond pendant sur flot de soie rouge et verte

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AE/II/227 Cote d’origine : J//363/5 Lettre circulaire aux évêques et aux barons du royaume pour les inviter à assister au couronnement de Louis IX à Reims. Novembre 1226 Prélats et grands du royaume parmi les plus fidèles envoient une circulaire à l’archevêque de Rouen et à ses suffragants pour les avertir que, le 3 novembre 1226, le roi Louis VIII, sur son lit de mort leur a fait jurer de prêter hommage, dès son décès, à son fils aîné et de le faire couronner à Reims dans le plus bref délai.

Importance matérielle et support • 12,5 x 23 cm • parchemin autrefois scellé de 14 sceaux dont ne reste que 8 fragments de sceaux pendants sur double queue de parchemin

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Bibliographie

60 Archives nationales (France)

Saint Louis, exposition organisée par la direction des Archives de France, avant-propos par A. Chamson, introduction par P. Deschamps, catalogue par J.-P. Babelon, Paris, Sainte-Chapelle, mai-août 1960, in 8°, 112 p., 236 numéros, 33 planches. (Microfilm 181 Mi).

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AE/II/230 Cote d’origine : J//305/60 Ratification par Raymond VII, comte de Toulouse, du traité de Meaux-Paris. 12 avril 1229 Avec la pacification du royaume, l’œuvre la plus bénéfique de la minorité de Louis IX fut incontestablement la conclusion du traité de Meaux-Paris, résultat des tractations habiles et patientes du cardinal de Saint-Ange. C’est lui qui avait vigoureusement pris en main la continuation de la guerre contre l'Albigéisme, commencée autrefois sous les ordres de Simon de Montfort en 1209. Le comte de Toulouse, Raymond VII, devant la poursuite des hostilités qui ravageaient ses états, se décida à traiter. En avril 1229, il vint à Paris faire amende honorable et répudier l’hérésie ; des négociations s’engagèrent alors pour la réorganisation du Languedoc. C’est ainsi que le Carcassès et la partie rhodanienne du Languedoc furent entièrement cédés au domaine royal et devinrent les sénéchaussées de Beaucaire et de Carcassonne ; mais d’autre part, comme Raymond VII n’avait qu’une fille, la succession toulousaine fut prévue selon les intérêts du roi : la fille de Raymond, Jeanne de Toulouse, déclarée héritière des états de son père (Toulousain, Agenais, Rouergue, parties du Quercy et de l’Albigeois) serait mariée à l’un des frères de Louis IX, (ce fût Alfonse de Poitiers), et si Jeanne et son époux décédaient eux-mêmes sans enfants, toutes ces régions reviendraient à la Couronne. C’est ce qui se produira en 1270. Ainsi pour la première fois la dynastie capétienne prenait pied dans le Midi.

Importance matérielle et support • 66 x 52 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire verte appendu sur lacs de soie verts

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AE/II/231 Cote d’origine : J//241/5 Sentence rendue par les barons de France contre Pierre Mauclerc, comte de Bretagne, coupable de rebellion. Au camp devant Ancenis. Juin 1230 Les barons lui enlèvent son comté et délient les barons de Bretagne du serment de fidélité qu'ils lui ont prêté. Pierre Mauclerc avait intrigué contre la régente Blanche de Castille, livré les principales villes de Bretagne et rendu hommage au roi d'Angleterre.

Importance matérielle et support • 19 x 32, 5 cm

61 Archives nationales (France)

• parchemin autrefois scellé de 30 sceaux dont ne restent que 17 sceaux (fragmentaire), en cire verte pendants sur double queue de parchemin

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AE/II/234 Cote d’origine : J//350/3 Lettre des barons de France au pape Grégoire IX pour se plaindre du clergé du royaume qui refuse de répondre en matière temporelle devant la cour du roi. Saint-Denis. Septembre 1235 Convoqués à Saint-Denis par le roi, les barons protestent contre les agissements du clergé, et notamment contre l’archevêque de Reims, l’évêque de Beauvais, l’archevêque de Tours, et se promettent de ne plus tolérer de tels abus.

Importance matérielle et support • 25 x 48 cm • parchemin autrefois scellé de 41 sceaux (seuls 17 sceaux pendants sur double queue de parchemin subsistent)

Langue des documents Latin

Bibliographie Saint Louis, exposition organisée par la direction des Archives de France, avant-propos par A. Chamson, introduction par P. Deschamps, catalogue par J.-P. Babelon, Paris, Sainte-Chapelle, mai-août 1960, in 8°, 112 p., 236 numéros, 33 planches. (Microfilm 181 Mi).

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AE/II/239 Cote d’origine : J//403/3 Promesse de Marguerite de Provence, femme de Louis IX, de se conformer au testament du roi. Saint- Germain-en-Laye. Avril 1241-1242 Au moment de partir en guerre en Saintonge, le roi avait rédigé un testament où les attributions politiques de sa femme après son départ ou son décès étaient probablement fort réduites.

Importance matérielle et support • 5,5 x 19,5 cm • parchemin scellé d'un sceau ogival de cire jaune (fragment de sceau de Marguerite de Provence) en navette sur double queue de parchemin

Langue des documents

62 Archives nationales (France)

Latin

Bibliographie Saint Louis, exposition organisée par la direction des Archives de France, avant-propos par A. Chamson, introduction par P. Deschamps, catalogue par J.-P. Babelon, Paris, Sainte-Chapelle, mai-août 1960, in 8°, 112 p., 236 numéros, 33 planches. (Microfilm 181 Mi).

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AE/II/244 Cote d’origine : J//178/20 Déclaration des nobles de l'Anjou et du Maine précisant à la demande de Louis IX certains articles de la coutume féodale. Mai 1246 Toutes ces coutumes féodales étaient orales ; aussi lorsqu’on voulait préciser un point de droit, réunissait-on la noblesse locale qui précisait sa doctrine et la faisait transcrire (« enquête par tourbe »). Louis IX voulait savoir qu’elle était la coutume de l’Anjou et du Maine touchant le droit de bail (tutelle d’enfants nobles mineurs) et le droit de rachat (de mutation). L’âge de la majorité des femmes n’étant pas déterminé par la coutume, le roi le fixa de sa propre autorité à quinze ans.

Importance matérielle et support • 23 x 42 cm • parchemin scellé de 19 sceaux pendants en cire verte, sur 22 à l'origine (nombreux fragments)

Langue des documents Latin

Bibliographie Denise Pipon, “Quand l’Anjou écrit sa coutume ou les seigneurs du Maine et de l’Anjou présentant leur coutume à saint Louis”, dansArchives d’Anjou, n° 2 (1998), p. 39-50.

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AE/II/246 Cote d’origine : S//2292/32 Confirmation d'une vente de bois à l'abbaye de Saint-Denis par le comte de Champagne et roi de Navarre, Thibaut IV le chansonnier. Coulommiers. 31 juillet 1247

Importance matérielle et support • 12,7 x 22 cm • parchemin scellé du sceau rond royal de Thibaut IV en cire verte, pendant sur lacs de soie verte (manque 1 fragment)

Langue des documents Latin

63 Archives nationales (France)

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AE/II/247 Cote d’origine : KK//376 Registre des recettes et des dépenses d'Alphonse, comte de Poitiers, frère de Louis IX. 1243-1248 • Ce registre est le plus ancien document sur papier de coton des Archives nationales. • On y trouve des renseignements sur les divisions administratives, les ventes aux enchères de prévôtés, les gages d’officiers, le produit des amendes, etc. Comme la Normandie, le Maine et l’Anjou, le Poitou était revenu à la couronne après que Philippe Auguste eut confisqué, à titre de commise, les fiefs Plantagenêts que le roi d’Angleterre tenait de lui dans le sud-ouest du royaume. Ces fiefs avaient ensuite été constitués en apanage au profit des fils cadets de Louis VIII. Le Poitou était échu à Alphonse qui continua de l’administrer selon les principes de gestion du domaine royal.

Importance matérielle et support • 18,5 x 14,5 x 5 cm • papier de coton ; reliure en basane gauffrée avec des ombilics d'étain

Langue des documents Latin

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AE/II/254 Cote d’origine : J//311/69 Consultation juridique donnée à la demande d'Alphonse de Poitiers par les principaux jurisconsultes du Midi touchant la validité du testament de Raymond VII comte de Toulouse. 28 mai 1251 Les jurisconsultes appelés déclarèrent le testament non valable parce qu’il n’avait pas été insinué devant une juridiction royale. Ce texte fait allusion à l’une des attributions que s’était données sous l’influence de la renaissance du droit romain, l’administration royale : la charge d'insinuer, c’est-à-dire de contrôler, d’enregistrer, de publier les actes privés. En fait, cette insinuation royale n'a guère laissé de traces avant le XVIe siècle. Dans le cas présent, l'invalidité invoquée est surtout un prétexte ; la véritable raison était que le roi, n’ayant laissé en 1229 à Raymond VII que l’usufruit de son comté de Toulouse (cf. AE/II/230), ne voulait pas lui reconnaître le droit de disposer de ce qui ne lui appartenait plus.

Importance matérielle et support • 25 x 30 cm • parchemin scellé de 16 petits sceaux pendants sur simple queue (certains sont fragmentés)

Langue des documents Latin

64 Archives nationales (France)

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AE/II/255 Cote d’origine : MM//128 Censier du Temple à Paris. 1252-1253 Dans ce registre sont inscrits, pour les années 1252-1253, les cens payés par les maisons situées dans la censive du Temple à Paris. On procède par rues, et dans chaque rue par maison.

Importance matérielle et support • 16 x 12 x 3 cm • registre en parchemin ; reliure moderne en basane jaune

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AE/II/257 Cote d’origine : J//428/1 Projet de bulle du pape Innocent IV sur la poursuite de l'hérésie par l'inquisition sur les terres d'Alphonse de Poitiers. Au dos de l'acte, de la même main qui a écrit l'acte, est une note :Hec est forma secundum quam debet inpetrari littera apostolica contra hereticoset un dessin à la plume représentant un hérétique livré aux flammes.

Importance matérielle et support • 20 x 23,5 cm • parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/258 Cote d’origine : J//1168 Comptes de l'hôtel du roi. Tablettes de cire de Jean Sarrazin, chambellan de Louis IX. 1256-1257 Ces quatorze tablettes étaient initialement liées entre elles en une forme de carnet, de codex, par une charnière faite de lanières de parchemin. Hérité de l’Antiquité, l’usage de la tablette de cire est encore vivace au XIIIe siècle. C’est ainsi que le chambellan du roi Jean Sarrazin y consigne les dépenses de l’hôtel du roi, dont nous conservons deux années, 1256 et 1257. Il s’agit de pièces exceptionnelles d’une grande rareté car ces tablettes, recopiées sur registres, étaient destinées à resservir, et donc à être régulièrement effacées. En témoigne le trait qui raye la totalité du texte gravé dans la cire, et qui rend l’écriture d’autant plus difficile à lire. Il n’en existe

65 Archives nationales (France)

que sept exemples similaires, mais tous postérieurs à celui-ci. Les tablettes de Jean Sarrazin constituent une sorte de relevé du compte que le roi avait chez les Templiers où était déposé son trésor. Elles gardent la trace des retraits et des paiements effectués par les clercs du souverain auprès des six métiers de l’hôtel royal : paneterie (boulangerie), échansonnerie (cave), cuisine, fruiterie, écurie et chambre (garde-meubles et garde-robes). Chaque métier disposait d’un compte séparé et des bilans étaient établis régulièrement. On trouve aussi, dans l’ordre alphabétique des prénoms, les comptes que des particuliers avaient, à des titres divers (équipement, gages, aumônes), auprès des services du roi : du chevalier au barbier, en passant par les quatre chambellans et le garde du trésor. Ces tablettes, par-delà un aperçu unique sur les pratiques financières d’un monarque soucieux de réformer l’administration de sa maison, nous offrent des renseignements extrêmement précieux sur son train de vie, son entourage, sa vie quotidienne et ses déplacements.

Importance matérielle et support • 20,4 x 47,5 x 1,5 cm • 14 planchettes de bois d’érable enduites de cire gravée

Bibliographie Élisabeth Lalou,Les comptes sur tablettes de cire de Jean Sarrazin, chambellan de saint Louis, Brepols, 2003. Monumenta Palaeographica Medii Aevi, Gallica, SGAL 4. VIII+206 p. / 54 ill. n. et b., 4 ill. coul. / 30,5 x 44 / rel. ISBN 2-503-51191-0.

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AE/II/259 Cote d’origine : J//385/9 Compte rendu au roi Louis IX des recettes et des dépenses de la commune de Rouen, pour l'année 1259. 1259 Louis IX témoin de la mauvaise administration financière des principales communes du royaume, ordonna à chaque ville de transmettre tous les ans à la chambre des comptes le budget de ses recettes et de ses dépenses.

Importance matérielle et support • 40 x 25 cm • parchemin scellé d'un sceau animalier rond pendant sur double queue de parchemin en cire verte

Langue des documents Latin

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AE/II/260 Cote d’origine : J//396/7 Acte par lequel Louis IX octroie une rente annuelle de cinquante livres parisis au jurisconsulte Pierre de Fontaines, chevalier, en récompense de ses bons services.

66 Archives nationales (France)

Décembre 1259

Importance matérielle et support • 15,5 x 21 cm • parchemin scellé du sceau de Louis IX en cire verte sur lacs de soie jaune et rouge

Langue des documents Latin

Bibliographie Saint Louis, exposition organisée par la direction des Archives de France, avant-propos par A. Chamson, introduction par P. Deschamps, catalogue par J.-P. Babelon, Paris, Sainte-Chapelle, mai-août 1960, in 8°, 112 p., 236 numéros, 33 planches. (Microfilm 181 Mi).

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AE/II/261 Cote d’origine : J//365/7 Acte par lequel Louis IX énumère les aumônes qui doivent être distribuées chaque année par les rois de France pendant le Carême. Paris. Septembre 1260 Un ancien usage voulait que chaque année, pendant le Carême, les rois de France fissent distribuer 2119 livres parisis, 63 muids de blé et 68 000 harengs aux monastères pauvres, aux hôtels-Dieu, léproseries et autres maisons pieuses ainsi qu’aux indigents. Les aumônes quotidiennes étaient augmentées durant ces quarante jours de 100 sous parisis. Saint Louis codifie cet usage et y astreint par anticipation tous ses successeurs.

Importance matérielle et support • 45 x 44 cm • parchemin scellé d'un sceau royal rond (fragmentaire) pendant sur flots de soie rouge et verte

Langue des documents Latin

Bibliographie Saint Louis, exposition organisée par la direction des Archives de France, avant-propos par A. Chamson, introduction par P. Deschamps, catalogue par J.-P. Babelon, Paris, Sainte-Chapelle, mai-août 1960, in 8°, 112 p., 236 numéros, 33 planches. (Microfilm 181 Mi).

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AE/II/268 Cote d’origine : J//726/31 Quittance délivrée par Henri Renier et André Chatelein, marchands d'eau, à Pierre de La Broce, chambellan du roi. 2 octobre 1269

67 Archives nationales (France)

Quittance relative à une somme de trente livres tournois, qu'ils avaient prêtée en son nom au prévôt de Nogent.

Importance matérielle et support • 6 x 23 cm • parchemin

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AE/II/271 Cote d’origine : J//403/6 Premier codicille ajouté par Louis IX à son testament. À bord du vaisseau royal au large des côtes de Sardaigne. Juillet 1270 Partant pour la huitième croisade, le roi s’inquiète du sort de l’expédition s’il vient à mourir. Il en confie à l'avance le commandement à son fils aîné Philippe, lui lègue l’argent et les joyaux dont il n'a pas encore disposé, la flotte, les approvisionnements, et lui enjoint de continuer la guerre. Il lui recommande aussi de veiller sur deux de ses jeunes frères, Jean-Tristan, comte de Valois et Pierre, comte d’Alençon.

Importance matérielle et support • 26 x 18 cm • parchemin scellé du sceau royal de cire jaune rond pendant (fragmentaire) sur double queue de parchemin

Langue des documents Latin

Sources complémentaires J//403/5 : Testament de saint Louis, léguant tous ses livres, sauf ceux à l'usage de sa chapelle. 1270

Bibliographie • Saint Louis,exposition organisée par la direction des Archives de France, avant-propos par A. Chamson, introduction par P. Deschamps, catalogue par J.-P. Babelon, Paris, Sainte-Chapelle, mai- août 1960, in 8°, 112 p., 236 numéros, 33 planches. (Microfilm 181 Mi). • Élisabeth Lalou, « Les testaments des rois capétiens », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 31 | 2016, mis en ligne le 03 août 2019, consulté le 03 janvier 2020. URL : http://journals.openedition.org/crm/14005 ; DOI : 10.4000/crm.14005

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AE/II/272 Cote d’origine : J//403/7 Dernier codicille au testament du roi Louis IX. Au camp devant Carthage. Août 1270 Le roi est atteint par la peste qui décime l’armée chrétienne cantonnée sous les murs de Carthage. Deux des exécuteurs testamentaires nommés au précédent codicille (Bouchard de Vendôme et Guillaume de

68 Archives nationales (France)

Rampillon) étant morts, Louis IX doit en désigner d’autres, Guy, doyen de Saint-Martin de Tours et P., archidiacre de Dunois. Cette charte est probablement le dernier acte du roi qui mourut le 25 août.

Importance matérielle et support • 10 x 19 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire jaune (fragmentaire) pendant sur double queue de parchemin

Langue des documents Latin

Bibliographie Élisabeth Lalou, « Les testaments des rois capétiens », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 31 | 2016, mis en ligne le 03 août 2019, consulté le 03 janvier 2020. URL : http://journals.openedition.org/crm/14005 ; DOI : 10.4000/crm.14005

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AE/II/275 Cote d’origine : LL//79 Livre des serments de l'Église de Paris. 1168-1498 On a transcrit dans ce manuscrit pendant près de trois siècles les formules des serments prononcés par les dignitaires de Notre-Dame de Paris ainsi que les statuts et règlements les concernant. C'était sur ce volume qu'évêques et chanoines prêtaient serment en entrant en exercice. On y trouve le commencement de chacun des quatres Évangiles, puis trois grandes miniatures en pleine page exécutées vers 1250 et qui représentent la Vierge et l'Enfant, la Crucifixion, le Christ assis bénissant.

Importance matérielle et support • 35,5 x 25 x 5,5 cm • registre en parchemin ; reliure moderne en parchemin

Langue des documents Français

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AE/II/277 Cote d’origine : J//727/51 Charte par laquelle Philippe III le Hardi augmente un legs fait par feu son père Louis IX au chambellan Pierre de La Broce. Au camp devant Carthage. Septembre 1270 Après la mort de Louis IX, le 25 août, son fils Philippe III le Hardi reste quelque temps au camp devant Carthage, et revient en France au mois de novembre. Dès la mort de son père, le roi se fit faire sur place un sceau ; c’est celui qui apparaît ici, il se ressent de la hâte de son exécution. De retour en France, le roi s’en fit faire un second mieux gravé.

69 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 20 x 30 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire vierge sur double languette de parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/278 Cote d’origine : J//475/77bis Quittance délivrée aux officiers du roi par Enguerran de Bailleul, chevalier, pour le paiement des gages qu'il a reçus à l'occasion de la croisade. Au camp devant Carthage. 1er octobre 1270 L’enthousiasme n’était pas grand au départ de la huitième croisade et le roi s’embarqua contre le conseil de tout son entourage. Aussi fallut-il promettre des gages à tous ceux qui l’accompagneraient.

Importance matérielle et support • 5 x 17,5 cm • parchemin scellé du sceau d’Enguerran de Bailleul en cire brune sur queue de parchemin

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AE/II/282 Cote d’origine : J//295 Résiliation du marché de construction des remparts d'Aigues-Mortes. Montpellier. 3 mars 1275 Marseille étant terre d’Empire, Louis IX qui voulait disposer d’un port sur la Méditerranée, en particulier pour l’embarquement de la croisade, avait décidé d’aménager une des embouchures du Rhône ; le port d'Aigues-Mortes fut peuplé grâce à des franchises accordées à ceux qui viendraient y habiter. Dans les premières années du règne de Philippe III le Hardi, l’entrepreneur Guillaume Bocca Nigra [Boccanegra ?] s’était engagé à construire les remparts ; sa mort obligea sa veuve et ses enfants à résilier, moyennant cinq mille livres, le marché de construction ; les remparts furent d’ailleurs construits peu après. L’acte a été dressé par le notaire Jean Pommier qui a apposé son seing manuel (« et signo meo signavi inferius annotato ») qui a la forme d’un rameau feuillu.

Importance matérielle et support • 43 x 36 cm • parchemin scellé de sept sceaux (des contractants et des témoins) en cire verte et brune sur cordonnets de soie jaune et rouge et traces d’attache d’un huitième sceau perdu

Langue des documents Latin

Archives numérisées

70 Archives nationales (France)

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AE/II/284 Cote d’origine : J//729/b/183 Bail à ferme pour des terres situées à Charnelles (Normandie) par Pierre de La Broce, chambellan de Philippe III le Hardi. [Verneuil]. Juillet 1276 L’acte présente, outre ceux du bailli et du vicomte de Verneuil qui cautionnent la reconnaissance de bail, les sceaux des onze fermiers qui se partagent pour 102 livres 10 sous par an, les terres du chambellan : Guillaume prévôt de Charnelles, Roger le Prévôt, Gilebert Belot, Roger, Guillaume et Simon de la Métairie, Denis, Mathieu, Gilebert, Nicolas et Richard de Perchependue. Ceux-ci, comme il est fréquent en Normandie où le servage a pratiquement disparu depuis le XIIe siècle, sont arrivés à une telle liberté et à une telle aisance qu'ils se sont tous fait graver des sceaux où la représentation d’une fleur de lys, d’une étoile, d'une croix, d’un rameau, remplace les armoiries.

Importance matérielle et support • 42 x 51 cm • parchemin scellé de treize sceaux en cire verte retenus par des flots de soie verte et rouge

Langue des documents Latin

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AE/II/293 Cote d’origine : K//35/15 Donation faite par Philippe IV le Bel aux chapelains et marguilliers de la Sainte-Chapelle de Paris. Février 1286 • Le roi décide que les offrandes et aumônes reçues à la Sainte-Chapelle à l'occasion du culte des reliques de la Passion seront affectées aux chapelains et marguilliers sous forme d'une distribution de vin dont le maître chapelain aura double part. En contrepartie, ceux-ci doivent célébrer une messe chaque année lors de l'anniversaire de la mort du roi Philippe III le Hardi et de son épouse Isabelle d'Aragon. • L'acte comporte six lettres ornées.

Importance matérielle et support • 34 x 35 cm • parchemin scellé du sceau royal de cire verte (fragmentaire) pendant sur lacs de soie rouge et verte

Langue des documents Latin

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AE/II/294

71 Archives nationales (France)

Cote d’origine : K//36/a/4 Diplôme par lequel Philippe IV le Bel achète la cité et le comté de Chartres à sa tante Jeanne de Châtillon, comtesse d'Alençon et de Blois. Juillet 1286 • La vente est faite moyennant une rente annuelle de trois mille livres tournois. • Monogramme royal.

Importance matérielle et support • 37,5 x 34,5 cm • parchemin scellé du sceau de Philippe IV en cire verte pendant sur lacs de soie rouge et verte

Langue des documents Latin

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AE/II/296 Cote d’origine : J//459/9 Ordonnance de Philippe IV le Bel par laquelle le roi annonce une altération du poids et de l'aloi des monnaies. Mai 1295 Sous Philippe le Bel, d’importants progrès sont réalisés dans l’administration et dans l’organisation judiciaire, et la monarchie impose davantage son autorité centralisatrice. Mais le roi ne dispose pas de moyens financiers à la hauteur d’une politique de plus en plus ambitieuse et doit multiplier les expédients. En 1295, au début de la guerre de Guyenne et à la veille de la guerre de Flandre, le roi précise qu’il a décidé de frapper une monnaie qui « pourrait être inférieure en poids et en aloi » à celle de ses prédécesseurs. L’opération est faite pour couvrir une banqueroute déguisée qui permet au roi de rembourser ses dettes en monnaie faible et de retirer des bénéfices du monnayage lui-même.

Importance matérielle et support • 20 x 32 cm • parchemin à l'origine scellé de deux sceaux dont il ne reste que le sceau royal en cire verte pendant sur lacs de soie rouge et verte

Langue des documents Latin

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AE/II/299 Cote d’origine : J//468/4 Certificat donné par les nobles et les bourgeois de la sénéchaussée de Beaucaire attestant que dans cette sénéchaussée et en Provence, les bourgeois peuvent recevoir et porter les insignes de chevalier. 3 juin 1298

72 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 17 x 26,5 cm • parchemin scellé de 22 sceaux en partie détruits

Langue des documents Latin

AE/II/300 Cote d’origine : K//1155/17 Acte par lequel Gautier de Joinville octroie une charte de franchise à la ville de Vaucouleurs. Septembre 1298 Au dos de la charte, Jean de Joinville, oncle de Gautier de Joinville, historiographe du roi Louis IX et sénéchal de Champagne, confirme cet acte par la mentionCe fu fait par moy.

Importance matérielle et support • 51 x 46 cm • parchemin scellé à l'origine de trois sceaux dont seuls celui de Gautier de Joinville et celui de sa femme subsistent, pendants sur cordon tressé de soie verte

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AE/II/302 Cote d’origine : KK//283 Rôle de la taille de Paris. 1296-1300 Un rôle est un cahier ou une série de cahiers contenant la liste nominative des contribuables dits ici « taillables », accompagnée des cotes d’imposition et terminée en principe par une liste des exempts. L’impôt dont il est question était une taille de 100 000 livres exigible par annuité : il s'agissait d'un don gratuit accordé au roi par la ville de Paris, à condition que les habitants fussent dispensés du paiement de la « maltôte », un impôt indirect d’un denier pour livre portant sur les objets de consommation. Le rôle répartit la taille par quartiers, puis à l’intérieur de chaque quartier par rues ; dans chaque rue, on a donné l’identité des contribuables, leur profession, ainsi que le rang qu’occupe leur maison. Le registre fournit donc une nomenclature complète des rues de Paris ; il apporte des renseignements d’ordre anthroponymique et généalogique.

Importance matérielle et support • 43 x 31 x 15 cm • registre de parchemin ; reliure moderne en veau, dos en maroquin rouge

AE/II/308/A Cote d’origine : J//155/2 Fondation par Jeanne, reine de France et de Navarre, du collège de Navarre à Paris. Vincennes. 25 mars 1305

Importance matérielle et support • 62,5 x 49 cm • parchemin scellé de trois sceaux pendants (fragmentaires) sur queue de parchemin et petit sceau de cire rouge

73 Archives nationales (France)

Langue des documents Latin

AE/II/308/B Cote d’origine : J//155/2 Charte par laquelle Philippe le Bel déclare que son fils aîné a juré d'observer la volonté de sa mère. 25 mars 1305 Cette petite charte est jointe à l'acte de fondation du collège de Navarre (pièce A).

Importance matérielle et support • 11 x 29,5 cm • parchemin scellé du sceau royal sur double queue

Langue des documents Latin

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AE/II/309 Cote d’origine : JJ//21 Recueil de pièces concernant la juridiction municipale à Toulouse. Mai-juin 1305 Œuvre de Raymond Bernard de Nempze, notaire public, ce registre est une compilation de trente-sept actes s’échelonnant de 1141 à 1246. Il s’agit de privilèges accordés par les comtes de Toulouse, de règlements et de jugements consulaires ou municipaux. Avant la rédaction officielle de la coutume, les consuls de Toulouse étaient chargés d’interpréter la loi quand elle était douteuse et de rendre des sentences de règlement quand elle était muette. L’utilisation du vélin et le soin apporté dans le rendu des lettres initiales (tantôt rouges, tantôt bleues) indiquent que nous sommes en présence d'un manuscrit de prestige et non pas seulement d'un instrument de travail.

Importance matérielle et support • 24 x 17,5 x 4 cm • registre en vélin ; reliure moderne en maroquin rouge

Langue des documents Latin

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AE/II/311 Cote d’origine : J//413/25 Interrogatoire des Templiers par les commissaires royaux et inquisiteurs de la foi. Carcassonne. 13 novembre 1307 Ce cahier constitue le procès-verbal des interrogatoires menés, un mois après l’arrestation générale des frères de l’ordre, par Géraud de Hlumaco et Philippe de Falgosio, dominicains et lieutenants de l’inquisiteur de l’hérésie en France, sur les Templiers livrés par le sénéchal de Carcassonne (Jean

74 Archives nationales (France) d’Aunay) et le viguier de Béziers. L’ordre du Temple, fondé en 1118 pour défendre la chrétienté en Terre Sainte, est devenu au début du XIVe siècle l’un des plus riches et des plus puissants de l’occident chrétien. Ses statuts lui confèrent une grande indépendance – les Templiers sont notamment exemptés de justice épiscopale. En outre, les dons et revenus dont il bénéficie, ainsi que les activités banquières qu’il pratique ont fait des souverains européens, et particulièrement du roi de France, ses principaux débiteurs. C’est dans ces conditions que Philippe le Bel fait arrêter, le 13 octobre 1307, l’ensemble des Templiers de France. En ces temps de difficultés budgétaires, il entend ainsi effacer la lourde dette contractée auprès de l’ordre et accessoirement faire main basse sur ses biens. Mis devant le fait accompli, le pape Clément V accepte d’entériner l’arrestation en ordonnant à l’Inquisition de mener une enquête sur les faits prétendus d’hérésie sur lesquels se fonde le roi de France. À l’issue d’un procès au cours duquel nombre d’accusés reviennent sur des aveux obtenus sous la torture, cinquante-quatre dignitaires sont brûlés en 1310. En 1312, l’ordre est dissous par Clément V, mais ses biens transmis à l’ordre des Hospitaliers. Le grand maître Jacques de Molay, revenant lui aussi sur ses aveux, périt sur le bûcher en 1314, victime de l’alliance à laquelle le roi contraint une papauté sans lui chancelante. Les interrogatoires des membres de l’ordre du Temple, menés selon des méthodes restées tristement célèbres, donnent lieu à des confessions toutes bâties sur le même modèle, et dont témoigne ce document. Les Templiers avouent avoir profané plusieurs fois les symboles chrétiens et s’être livrés à diverses pratiques alors réputées sataniques ou contre nature. Cependant, les conditions d’extorsion de ces aveux outrepassent, dans le cas présent, les pouvoirs conférés aux enquêteurs, au point que les procédures sont cassées par le Pape. Il demeure que Philippe le Bel usera de « témoignages » semblables pour obtenir la condamnation des Templiers et la suppression de l’ordre.

Importance matérielle et support • 27 x 19 cm • cahier en papier de coton

Langue des documents Latin

Bibliographie L'affaire des Templiers : du procès au mythe: [exposition], Paris, Archives nationales, 2 mars-16 mai 2011 / [commissariat scientifique Ghislain Brunel], Paris : Archives nationales, 2011.

Liens : Liens annexes : Consulter le livret de visite • L'Affaire des Templiers

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AE/II/312 Cote d’origine : J//266/49 Requête adressée au pape par le clergé de la province de Lyon pour le prier d'approuver le traité conclu entre le roi de France et l'archevêque de Lyon accordant au roi la suprématie sur cette ville. Février-mars 1308

75 Archives nationales (France)

Dès 1er mai 1271, la ville de Lyon s'est placée sous la protection du roi Philippe le Hardi. Lyon était depuis le partage de Verdun de 843, théoriquement du moins, sous suzeraineté impériale. Cette domination comptait cependant de peu comparée au pouvoir de l'archevêque et du chapitre cathédral, dont les querelles émaillèrent l'histoire de la ville durant le XIIIe siècle. Pressée de s'affranchir de cette double tutelle, la bourgeoisie, enrichie par le commerce et l'artisanat, en appela à l'arbitrage du Saint- Siège et du roi de France. Elle obtint de celui-ci le droit de se constituer en commune, se dotant d'un sceau pour marquer de son indépendance nouvellement conquise. La mainmise royale sur Lyon s'affirme de manière plus claire sous le règne de Philippe le Bel. Elle est l'occasion pour lui de démontrer au Saint-Siège que le haut clergé français est tout dévoué à son souverain.

Importance matérielle et support • 42 x 81 cm • parchemin scellé de quarante sceaux sur lacs de soie ou de fil

Langue des documents Latin

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AE/II/313 Cote d’origine : J//413/8 Nomination par le clergé du diocèse de Bourges de députés aux états généraux convoqués par Philippe le Bel pour juger les Templiers. 19 avril 1308 L'ordre du Temple, fondé en 1118 pour défendre la chrétienté en Terre Sainte, est devenu au début du XIVe siècle l'un des plus riches et des plus puissants de l'occident chrétien. Ses statuts lui confèrent une grande indépendance - les Templiers sont notamment exemptés de justice épiscopale. En outre, les dons et revenus dont il bénéficie, ainsi que les activités banquières qu'il pratique ont fait des souverains européens, et particulièrement du roi de France, ses principaux débiteurs. C'est dans ces conditions que Philippe le Bel fait arrêter, le 13 octobre 1307, l'ensemble des Templiers de France. En ces temps de difficultés budgétaires, il entend ainsi effacer la lourde dette contractée auprès de l'ordre et accessoirement faire main basse sur ses biens. Mis devant le fait accompli, le pape Clément V accepte d'entériner l'arrestation en ordonnant à l'Inquisition de mener une enquête sur les faits prétendus d'hérésie sur lesquels se fonde le roi de France. À l'issue d'un procès au cours duquel nombre d'accusés reviennent sur des aveux obtenus sous la torture, cinquante-quatre dignitaires sont brûlés en 1310. En 1312, l'ordre est dissous par Clément V, mais ses biens transmis à l'ordre des Hospitaliers. Le grand maître Jacques de Molay, revenant lui aussi sur ses aveux, périt sur le bûcher en 1314, victime de l'alliance à laquelle le roi contraint une papauté sans lui chancelante.

Importance matérielle et support • 59 x 46 cm • parchemin autrefois scellé de 40 sceaux dont il ne reste que 15 (des églises et couvents) en sur queue de parchemin

Langue des documents Latin

76 Archives nationales (France)

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AE/II/318 Cote d’origine : J//356/1 Acte par lequel les consuls de Cahors nomment des procureurs pour accorder à Philippe le Bel un subside à l'occasion du mariage de sa fille, Isabelle, avec Édouard II d'Angleterre. 27 septembre 1309

Importance matérielle et support • 13 x 29,5 cm • parchemin scellé d'un sceau rond de cire brune sur lacs de fils de couleur

Langue des documents Latin

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AE/II/319 Cote d’origine : JJ//5/30 Registre du Trésor des Chartes renfermant la copie de traités et de négociations des rois Philippe le Hardi et Philippe le Bel avec l’Angleterre, Lyon, la Flandre et l’Écosse. Copié vers 1309. Sans date Ce registre contient 129 actes pour les années [1271], 1295-1299, [1300], [1302], 1304-1309. L’inventaire que dresse Gérard de Montagut, garde du Trésor des Chartes sous Charles V, décrit ce registre comme « pulcherrime scriptus et illuminatus » (écrit et enluminé de la plus belle façon). Il comprend des rubriques, lettres ornées polychromes et or, miniatures sur vignettes très soignées. Afin de garder la trace de leurs décisions, les rois de France prescrivent, à partir du XIIIe siècle, la conservation matérielle des actes originaux dans leur palais, à Paris. À la fin du siècle, on prend l’habitude de copier ces actes dans des registres, dont le décor est particulièrement soigné.

Importance matérielle et support • 35,5 x 24,5 x 5,5 cm • registre sur parchemin (136 feuillets) relié à l’époque moderne de maroquin rouge

Langue des documents Latin

Langue des documents Français

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AE/II/322

77 Archives nationales (France)

Cote d’origine : J//434/7 Charte d'union de la noblesse et du tiers état de Vermandois, Beauvais, Artois et Picardie avec les trois ordres du duché de Bourgogne pour s'opposer à la levée abusive de certains impôts. 1er décembre 1314 En août 1314, Philippe le Bel croit pouvoir compter sur l’adhésion des villes et augmenter considérablement les impôts pour la guerre de Flandre sans consulter les trois ordres de l’État. La résistance à leur perception naît probablement en Picardie avant de gagner d’autres provinces par des ligues de protestations. Spontanément se constituent des ligues des trois états pour s’opposer à la politique fiscale. Ce mouvement insurrectionnel met en échec la politique royale.

Importance matérielle et support • 47 x 26 cm • parchemin scellé de 27 sceaux sur cordons de soie rouge ou verte

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AE/II/325 Cote d’origine : J//388/4 Ordonnance de Philippe le Long sur la fabrication et l'exportation des draps et tissus en Languedoc. 24 février 1318

Importance matérielle et support • 86 x 66,5 cm • parchemin scellé d'un sceau en cire verte sur lacs de soie rouge et verte

Langue des documents Latin

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AE/II/327 Cote d’origine : JJ//57 Registre des ordonnances de l'Hôtel du roi. Copié vers 1320. 1261-1320 • Ce registre contient les prescriptions édictées par Louis IX, Philippe le Bel et Philippe V pour la tenue des différents services de la Maison royale. • Une miniature représente Louis IX portant les attributs de la royauté (fol. 10 r°).

Importance matérielle et support • 32,5 x 24 x 3 cm • registre en parchemin ; reliure moderne en maroquin rouge

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78 Archives nationales (France)

AE/II/329 Cote d’origine : J//682/1 Procédures intentées par Charles IV le Bel devant les commissaires apostoliques pour faire annuler son mariage avec Blanche de Bourgogne. 4 février-31 mars 1322 En 1313, les femmes des trois fils de Philippe le Bel, Marguerite, Jeanne et Blanche de Bourgogne, sont arrêtées sous inculpation d’adultère. Lorsque Charles IV le Bel accéde au trône (1322), il cherche à obtenir l’annulation de son mariage avec Blanche, toujours enfermée au Château-Gaillard. L’ayant obtenue, il se remarie avec Marie de Luxembourg puis avec Jeanne d’Évreux.

Importance matérielle et support • 228 x 42 cm • rouleau de 4 feuilles de parchemin cousues bout à bout et réunies par les cordelettes qui retiennent les sceaux des trois juges ecclésiastiques ; deux notaires ont apposé leur seing aux points de jonction des feuilles

Langue des documents Latin

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AE/II/331 Cote d’origine : J//468/6 Ordonnance de Charles IV le Bel réglementant le commerce de l'épicerie à Paris. Février 1322

Importance matérielle et support • 43 x 53 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire verte sur lacs de soie rouge et verte

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AE/II/333/A, AE/II/333/B Cote d’origine : J//404/29-29bis Testament et codicille de Charles IV le Bel. Octobre 1324-Janvier 1328 • Le testament, rédigé en 1324, est écrit sur une grande feuille de parchemin, scellée de cire verte sur flots de soie rouge et verte. • Le codicille, rédigé en 1328, est écrit sur une plus petite feuille de parchemin, les flots du sceau passent dans la grande charte, liant les deux actes.

Importance matérielle et support 23 x 39,5 cm

Archives numérisées

79 Archives nationales (France)

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AE/II/340-AE/II/739 Valois 1332-1589

AE/II/340 Cote d’origine : P//1362/2/1069 Accord entre la commune de Gaillefontaine (Bourbonnais) et Thomas de la Fontaine et sa femme Marguerite pour l'administration d'une maladrerie. 15 septembre 1332

Importance matérielle et support • 30 x 26 cm • parchemin

AE/II/342 Cote d’origine : K//1209/1 Engagement conditionnel de se croiser pris par Guy de Châtillon, comte de Blois. Saint-Germain-des- Prés. 2 octobre 1333 Pierre Roger, archevêque de Rouen qui deviendra pape en 1342 sous le nom de Clément VI, donne les insignes de la croisade à Guy de Châtillon, comte de Blois, qui s'engage à accompagner le roi de France en Terre sainte, si ce dernier accomplit ce voyage dans les trois années à venir.

Importance matérielle et support • 15,5 x 27,5 cm • parchemin scellé du sceau ovale de l'archevêque de Rouen, en cire rouge sur double queue de parchemin

Langue des documents Français

Langue des documents Latin

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AE/II/343 Cote d’origine : P//463/3178 Anoblissement et octroi d'armoiries par le duc Louis Ier de Bourbon. Château de Bourbon- l'Archambault. 22 février 1334 • Le petit-fils de Louis IX octroie les armoiries des anciens sires de Bourbon (d’or au lion rampant de gueules, à un orle de coquilles d’azur) chargées debrisurestirées de ses propres armes, à deux frères, Jean et Guy, surnommés de Bourbon, qu’il anoblit et qu’il dote afin d'acheter un fief en Bourbonnais.

80 Archives nationales (France)

• Acte dressé par le notaire apostolique, Pierre de Brenas.

Importance matérielle et support • 37, 5 x 47 cm • parchemin

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AE/II/347 Cote d’origine : K//1213/8bis Rôle de la montre des gens d'armes à cheval et à pied du bailliage d'Amiens qui devront se tenir prêts à défendre le roi et le royaume, en vertu du service d'ost. Septembre 1337 • Reçu par Guérard de Picquigny, Bernard de Moreuil et Regnaud d'Aubigny, chevaliers, en vertu d'une commission de Philippe de Valois. • Liste des personnes sur deux colonnes. • Dialecte picard.

Importance matérielle et support • 744 x 32,5 cm • rouleau de parchemin composé de 12 feuilles d'inégale longueur cousues bout à bout

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AE/II/352 Cote d’origine : J//279/4 Traité conclu entre Philippe VI, roi de France, et Humbert II, dauphin de Viennois, pour la dévolution du Dauphiné. Au bois de Vincennes. 23 avril 1343 • Le Dauphiné de Viennois n’avait plus qu’un lien théorique avec l’Empire. Humbert II, endetté et sans enfants, se tourne vers le roi de France pour obtenir des subsides et disposer de son domaine. Cette première convention spécifie qu’en aucun cas le Dauphiné ne pourra être réuni au royaume, mais qu’il sera la propriété d’un membre de la famille royale. En cédant son dauphiné de Viennois et toutes ses baronnies à l’un des descendants de Philippe VI contre une rente viagère de 10 000 livres et le paiement de 100 000 florins, Humbert II introduit la France en terre d’Empire, sur la rive gauche du Rhône. • L’acte a été rédigé par la chancellerie royale qui use d'initiales remplies de torsades à l’ancienne mode, tout en magnifiant les emblèmes de souveraineté, lis et couronne à trois fleurons telle qu’elle est apparue sur les sceaux de régence.

Importance matérielle et support • 123 x 58 cm • parchemin scellé du sceau de Philippe VI en cire verte pendant sur lacs de soie rouge et verte, du sceau d’Humbert II en cire rouge pendant sur lacs de soie verte tressée ; dessin à l’encre

81 Archives nationales (France)

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AE/II/360 Cote d’origine : P//1366/1 Codicille au testament d'Édouard Ier de Beaujeu, maréchal de France. 6 avril 1347 Les quelques dispositions qui s’ajoutent au testament fait le 27 mars précédent sont authentifiées au verso par les attestations de six témoins et du testateur lui-même disposées comme les rayons d’une demi-circonférence. Certains ont ajouté à leur souscription un emblème grossièrement dessiné. Ce sont dans l’ordre : Johannes de Jo, licencié ès lois, Hugo de Marziaco, chevalier (tête de chien), Stéphanus de Lure, chevalier, Edduardus domihus Bellijoci, le maréchal lui-même (tête encadrée), Girardus de Cheintriaco, chevalier (blason), Guillelmus de Molone, chevalier (blason), Johannes de Theliz, chevalier. Le maréchal de Beaujeu fut tué à Ardres-en-Calaisis dans un combat contre les Anglais en 1352.

Importance matérielle et support • 30 x 46,5 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire brune et six traces de sceaux sur doubles languettes de parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/361 Convocations par Philippe VI de Valois d'une assemblée des trois états de la province de Reims, à Montdidier. 15 septembre 1347 À la suite de l'entrée d'Édouard III d'Angleterre à Calais et de l'avancée des troupes anglaises au sud de la Loire, des représentants des trois états réclamèrent une consultation générale ou provinciale. Philippe VI convoqua les états de Champagne à Montdidier pour le mardi 25 septembre, mais une trêve intervenue entre les belligérants fit annuler la réunion.

AE/II/361/A Cote d’origine : K//44/12/bis Lettres patentes par lesquelles Philippe VI de Valois convoque une assemblée des trois états de la province de Reims, à Montdidier. 15 septembre 1347

Importance matérielle et support • 17,5 x 31 cm • parchemin initialement scellé du sceau rouge du secret qui a disparu

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82 Archives nationales (France)

AE/II/361/B Cote d’origine : K//44/12/ter Convocation par Philippe VI de Valois d'une assemblée des trois états de la province de Reims. Amiens. 15 septembre 1347 Ce mandement, délivré sous le sceau secret, et signé :Par le Roy, Verrière, fut aussi adressé à l'archevêque de Reims, à l'évêque de Beauvais, et à tout le clergé de la province ecclésiastique de Reims.

Importance matérielle et support • 32 x 14 cm • parchemin scellé du sceau secret en cire rouge

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AE/II/361/C Cote d’origine : K//44/12/quater Convocation par Philippe VI de Valois des prélats de la province de Reims à venir se joindre aux représentants de la noblesse et du tiers états pour traiter des affaires urgentes du royaume. Amiens. 15 septembre 1347

Importance matérielle et support • 25 x 12,5 cm • parchemin scellé du sceau du secret en cire rouge sur queue de parchemin

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AE/II/373 Cote d’origine : K//948/39 Acte par lequel le dauphin Charles donne à Jean d', conseiller du roi et bourgeois de Paris, une maison dite "maison aux Piliers", sise place de Grève à Paris. Octobre 1356 Deux ans plus tard, cette maison sera achetée par Étienne Marcel pour y loger la municipalité parisienne auparavant installée auParloir aux Bourgeois, près du Châtelet.

Importance matérielle et support • 26 x 38 cm • parchemin scellé du grand sceau royal en cire verte (fragmentaire), pendant sur lacs de soie verte et rouge

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83 Archives nationales (France)

AE/II/376 Cote d’origine : K//948/40 Mandement par lequel Charles, régent du royaume, demande à Jean de Duison, grand prieur de France, capitaine de la ville et de la vicomté de Paris, de faire abattre toutes les forteresses non garnies qui pourraient nuire au royaume et à la ville de Paris, notamment celle de Bolon. Au Louvre. 17 mars 1359

Importance matérielle et support • 10 x 31 cm • parchemin scellé d'un sceau équestre en cire jaune sur simple queue

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AE/II/380 Cote d’origine : J//361/2 Ordonnance de Jean II le Bon annexant au domaine royal le duché de Bourgogne, les comtés de Champagne et de Toulouse. Au Louvre. Novembre 1361

Importance matérielle et support • 43 x 34 cm • parchemin

Langue des documents Latin

AE/II/383 Cote d’origine : J//154/5 Charte de Charles V faisant défense d’aliéner l’hôtel Saint-Paul. Hôtel Saint-Paul. Juillet 1364 Depuis Philippe Auguste, le Louvre, juste en retrait de la muraille par laquelle le souverain a fait fortifier Paris, est le principal bastion défensif de la ville. Aux XIIIe et XIVe siècles, le développement urbain à l’extérieur de l’enceinte change le positionnement du château, qui perd par conséquent son rôle de place forte et de vigie. En 1364, Charles V fait transformer le Louvre en un somptueux palais, plus propice à la vie de cour, et élargit le tracé des murailles entourant Paris. Il décide par ailleurs de se doter d’une résidence hors de l’enceinte de Philippe Auguste : ce sera l’hôtel Saint-Paul, acquis en 1361. La situation géographique de cette demeure, dont l’environnement rural est favorable à la santé fragile du roi, explique qu’il ait choisi d’en faire sa résidence principale. Son emplacement est d’autre part stratégique, sur la route entre le Louvre et Vincennes, autre demeure royale où Charles V fait réaliser d’importants travaux. Par cet acte, le roi unit inséparablement l’hôtel Saint-Paul au domaine de la couronne de France. Décor : • Initiale C historiée représentant le roi en majesté (tenant la main de justice à main gauche et un long sceptre à double motif floral à main droite) assis sur un trône orné d’avant-corps de dauphins recouverts de draperies, ses pieds reposant sur deux lions couchés. • Dans l’écoinçon inférieur : un sergent d’armes et un lévrier.

84 Archives nationales (France)

• Dans l’écoinçon supérieur : deux anges présentant une fleur de lis et la couronne royale à la bénédiction de Dieu. Dans le coin opposé, un oiseau nourrissant ses petits. • Sur le haut de la lettrine H : un troisième ange agenouillé et jouant des timbales. • Lettrines ornées du prénom Charles, dont un L fleurdelisé ; lettrine S (du mot Savoir) à décor de torsade. Trois fleurs de lis (très effacées) dessinées avec la même encre que le texte et disposées en triangle, deux sur les orifices de passage des attaches du sceau disparu et la troisième en dessous des deux précédentes. Désormais réalistes, les représentations de la personne royale dépassent, sous Charles V, le cadre de la simple ornementation, telle qu’on pouvait l’observer dans les chartes de ses prédécesseurs immédiats. Au portrait du roi vient ici s’ajouter tout une emblématique, développée depuis la fin du siècle précédent, comme la fleur de lys, ou spécialement promue par Charles V, comme les dauphins ornant ici le trône. Le soin et la virtuosité qui caractérisent la réalisation de ces motifs, exécutés le plus souvent à l’encre brune et noire et à la grisaille, sont tout à fait remarquables, et très certainement l’œuvre d’un véritable artiste, distinct du notaire qui a calligraphié le texte. Notons que c’est la seule représentation du roi en majesté dans une charte.

Importance matérielle et support • 42,5 x 51 cm • parchemin anciennement scellé

Bibliographie • Estelle Guerber,Le quartier de l'hôtel Saint-Paul à Paris (1360-1550), Étude topographique, économique et sociale. Thèse de l'École des Chartes soutenue en 2001. • Ghislain Brunel,Images du pouvoir royal. Les chartes décorées des Archives nationales, XIIIe-XVe siècle, introduction par Olivier Guyotjeannin. Paris : Centre historique des Archives nationales, Somogy, 2005. In-4°, 255 pages, ill. coul., pp. 125-129.

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AE/II/385 Cote d’origine : J//463/53 Charte du doyen et du chapitre de la cathédrale de Rouen, promettant de célébrer trois messes solennelles pour Charles V. 20 juillet 1366 • En raison de la permission que leur a accordée le roi de France d’acquérir une rente annuelle et perpétuelle de 360 livres tournois dans le duché de Normandie, pour les besoins du culte, le doyen [Nicole Oresme] et le chapitre de la cathédrale de Rouen promettent de célébrer trois messes solennelles pour le roi, une du Saint-Esprit, une de la Vierge Marie et une de saint Denis, qui seront converties en anniversaires après son décès. • U initial représentant le roi agenouillé, les mains jointes, devant la Vierge et l’Enfant Jésus bénissant, dans une chapelle au fond semé de fleurs de lis et aux montants fantastiques sur le sommet desquels se tiennent deux lions, l’un tenant l’écu de France, l’autre l’écu écartelé de France et de Dauphiné. - Lettrine D contenant un visage vu de profil, tourné vers la droite. - Lettrine S constituée d’un serpent à tête de dragon.

Importance matérielle et support

85 Archives nationales (France)

• 34 x 47 cm • parchemin

Langue des documents Latin

Bibliographie Ghislain Brunel,Images du pouvoir royal. Les chartes décorées des Archives nationales,XIIIe-XVe siècle, introduction par Olivier Guyotjeannin. Paris : Centre historique des Archives nationales, Somogy, 2005. In-4°, 255 pages, ill. coul., pp. 136-141.

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AE/II/386 Cote d’origine : K//49/a/34/3 Lettre de Charles V à son trésorier Pierre Scatisse au sujet de la rançon de Bertrand Du Guesclin. 7 décembre [1367] • Le roi demande à son trésorier de lui envoyer pour Noël une somme de vingt-deux mille cinq cents francs ; de compter au duc d'Anjou les douze mille francs qu'il lui a donnés pour l'aider à payer l'achat du comté de Forez ; de se préparer à payer au prince de Galles trente mille doublons d'Espagne pour la rançon de du Guesclin. • Cette lettre comporte le plus ancien autographe royal conservé aux Archives nationales.

Importance matérielle et support • 22,5 x 28,5 cm • papier

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AE/II/387/A Cote d’origine : J//381/8/A Lettre close par laquelle Charles V fait payer la rançon de Bertrand Du Guesclin à son trésorier Pierre Scatisse. Melun. 5 mars 1368 Le roi mande à son trésorier Pierre Scatisse de payer à Poitiers quinze mille doubles d'Espagne dans les trois mois après la délivrance de Bertrand du Guesclin, suivant l'engagement qu'il a pris avec le prince de Galles. Il écrit de sa propre main : Gardez que en se n'ait fautey comant quy soit. Quer il touche notre oneur trez grandemant. Escrit de notre main. Charles.

Importance matérielle et support • 16 x 35 cm • parchemin

AE/II/387/B

86 Archives nationales (France)

Cote d’origine : J//381/8/B Lettre de Pierre Scatisse à Jean Perdiguier, receveur des impositions en Languedoc. Nîmes. 31 mars 1368 • Lettre par laquelle le trésorier annonce au receveur l'envoi des lettres closes du roi, et l'autorise à payer sur les deniers de sa recette la somme de quinze mille doubles d'or d'Espagne au prince d'Aquitaine et de Galles. • Cette lettre était jointe à la précédente (AE/II/381/8/A).

Importance matérielle et support • 6,5 x 32 cm • parchemin scellé d'un sceau de cire rouge

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AE/II/393 Cote d’origine : J//185/6 Charte par laquelle Charles V certifie à son frère Jean, duc de Berry, qu'il lui a fait présent d'un morceau de la vraie croix conservée à la Sainte-Chapelle de Paris pour le garder ou le donner, selon son jugement, pour la propagation de la Foi. Paris. Janvier 1372 • Charles V précise qu'il a lui même coupé le morceau de ses mains et que son frère l'a reçu avec humilité et dévotion, en rendant grâce à Dieu. • K initial représentant le roi couronné, tenant de la main gauche un ange jouant de la vièle et offrant de la main droite la croix au duc de Berry, agenouillé devant lui, et lettres de la première ligne formées par des parchemins déroulés.

Importance matérielle et support • 35 x 53,5 cm • parchemin autrefois scellé (subsistent les lacs de soie rouge et verte)

Langue des documents Latin

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AE/II/394/A , AE/II/394/B Cote d’origine : K//49/76 Charte de la reine Blanche de Navarre pour l'abbaye de Saint-Denis. Juin 1372 En mémoire de son époux le roi Philippe VI et de leur fille Jeanne, la reine Blanche octroie à Saint-Denis une rente annuelle de 200 livres pour faire dire deux messes quotidiennes en la chapelle Saint- Hippolyte, ainsi qu’une messe d’anniversaire le jour de la mort de son mari (22 août). La charte solennelle (en deux exemplaires) qu’elle établit à cette fin sert à rappeler son destin royal : initiales B sommées d’une couronne fleurdelisée et d’une couronne fleuronnée ; la reine Blanche, le roi Philippe VI et leur fille Jeanne sont présentés au Christ, à saint Pierre, saint Paul et saint Denis par saint Hippolyte.

87 Archives nationales (France)

Grotesques, poissons, singe, évêque égaient la première ligne des deux exemplaires.

Importance matérielle et support • Pièce A : 60 x 56 cm ; pièce B : 54 x 56 cm • parchemin ; grisaille

Bibliographie Ghislain Brunel,Images du pouvoir royal. Les chartes décorées des Archives nationales, XIIIe-XVe siècle , introduction par Olivier Guyotjeannin. Paris : Centre historique des Archives nationales, Somogy, 2005. In-4°, 255 pages, ill. coul., pp. 192-199.

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AE/II/395 Cote d’origine : J//401/6a Ordonnance de Charles V fixant la majorité des rois à quatorze ans et règlant l’ordre de succession au trône Août 1374 • K initial à fond d’azur semé de fleurs de lis d’or, sommé d’une couronne à huit fleurons. • Lettrine A à fond d’azur et fleurdelisé orné de deux griffons.

Importance matérielle et support • 59 x 62 cm • parchemin scellé du sceau royal de cire verte pendant sur lacs de soie rouge et verte

Langue des documents Latin

Bibliographie Ghislain Brunel,Images du pouvoir royal. Les chartes décorées des Archives nationales, XIIIe-XVe siècle , introduction par Olivier Guyotjeannin. Paris : Centre historique des Archives nationales, Somogy, 2005. In-4°, 255 pages, ill. coul., pp. 200-211.

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AE/II/398 Cote d’origine : P//1338/469/2 Don du château de Cachan au duc d'Anjou par Bertrand du Guesclin. . 8 juillet 1377 Cette pièce fournit un des très rares exemples de la signature autographe du connétable.

Importance matérielle et support • 21 x 37,5 cm • parchemin

AE/II/399

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Cote d’origine : P//1377/1/2865 Ordre de paiement délivré par Charles V pour les gages d'une compagnie de gens de guerre. Senlis. 8 avril 1378 Sur ce mandement adressé par le roi à ses généraux conseillers sur les aides (impositions ordonnées pour le fait de la guerre), a été apposé, outre le grand sceau aujourd’hui disparu, le sceau du secret, cachet de cire plaqué ; il porte l’empreinte d’une pierre gravée représentant une tête couronnée et barbue avec la légende + SCEL SECRET.

Importance matérielle et support • 12,5 x 30,5 cm • parchemin autrefois scellé ; cachet de cire rouge plaqué

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AE/II/401/A, AE/II/401/B Cote d’origine : L//624/1/A et B Charte de fondation de la Sainte-Chapelle de Vincennes par Charles V, roi de France. Montargis. 1379 • Initiale K : le roi couronné par deux anges remet la charte de fondation aux chanoines. • Le château de Vincennes joue un rôle important dans le programme architectural et artistique de Charles V qui multiplie l’insertion de son effigie sculptée dans les bâtiments. Cela va de pair avec la piété manifeste d’un souverain soucieux de placer son œuvre sous la protection divine. C’est dans cette optique qu’il y crée une Sainte-Chapelle en 1379. L'acte de fondation, conservé en double exemplaire, magnifie l’autorité et le caractère sacré du roi de plusieurs manières : par la couronne que deux anges déposent sur sa tête, par la supériorité visuelle qu’il conserve en comparaison des religieux, enfin par la présence de la Trinité (partie supérieure droite) à laquelle est dédiée la chapelle.

Importance matérielle et support • pièce A : 69,5 x 94,5 cm ; pièce B : 68 x 109 cm • parchemin

Langue des documents Latin

Sources complémentaires Inventaire sommaire des cartons L618 à 629 par Bruno Galland

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AE/II/406 Cote d’origine : J//382/9 Charte par laquelle Jean, duc de Berry, s'engage au retour de son apanage à la Couronne à défaut d'héritier mâle. L'Écluse (Belgique). 4 novembre 1386 • Sans héritiers mâles, les duchés de Berry et d'Auvergne, le comté de Poitou et toutes les terres qui lui appartiennent seront réunis à la couronne de France, sauf le comté d'Étampes et la châtellenie de

89 Archives nationales (France)

Dourdan, qu'il a donnés en cas de décès à son frère le duc de Bourgogne. • Les trois premières lettres du nom Jehan sont ornées. Le J et le H sont fleurdelisés et élégamment ornés de fleurons. La lettre E est figurée par une sorte de dragon qui se mord la queue, et disposée de façon à faire pendant à la panse de la lettre H.

Importance matérielle et support • 61 x 49 cm • parchemin

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AE/II/408 Cote d’origine : MM//406 Registre contenant les titres de fondation du collège de Hubant. 1346-1541 • Ce registre contient, après un sommaire occupant les premiers feuillets (ff. 3r°-5v°), dix pages (ff. 6r°- 11v°) illustrées de dessins à l’encre rehaussés de gouaches polychromes décrivant la vie quotidienne des pensionnaires, suivies d’un registre des élèves pour la période 1343-1347, de copies d’actes relatifs à la fondation et à la dotation de l’établissement, puis des statuts tels qu’ils furent refondus par Pierre d’Ailly en 1387 (ff. 66v-68r), près de soixante ans après la création du collège, et divers documents, dont la liste des livres appartenant au collège. L’essentiel du registre a été copié en 1387. Seuls les derniers feuillets sont des ajouts du XVe (1430) et du XVIe siècles (1541). • La multiplication des structures d’enseignement élémentaire et des étudiants à Paris au XIIIe siècle aboutit, à partir des années 1250, à la création d’établissements dotés par des fondateurs riches et puissants pour pourvoir à l’éducation et au logement d’enfants et de jeunes gens issus d’horizons divers. Le collège de Hubant, dit aussi de l’Ave Maria, est fondé en 1327 par Jean de Hubant, conseiller du roi, pour accueillir, dans ses bâtiments du haut de la montagne Sainte-Geneviève, six élèves boursiers, peut-être destinés au canonicat régulier. Cet établissement, en tant qu’il avait notamment pour fonction de préparer de futurs étudiants de la faculté des arts, était soumis au contrôle du recteur de la dite faculté. Les enfants qui y étudiaient avaient entre 8 et 16 ans : un maître était chargé de leur apprendre la grammaire latine, puis la logique. Les élèves disposaient en outre d’une bibliothèque et devaient avoir en propre un petit livre contenant les prières essentielles à dire quotidiennement, ainsi que les psaumes. Le collège ainsi que d’autres attenant aux dépendances de Sainte-Geneviève furent réunis au lycée Louis- le-Grand en 1767, et supprimés à la Révolution. Le registre illustre avec force détails extrêmement réalistes les différentes tâches qui scandent la vie des écoliers : dévotions quotidiennes, aumônes, célébrations diverses.

Importance matérielle et support • 27 x 19 cm • registre (73 feuillets) sur parchemin relié de veau fauve sur ais de bois, estampage à froid ; reliure en veau fauve gaufré ornée de médaillons

Langue des documents Français

Langue des documents

90 Archives nationales (France)

Latin

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AE/II/410 Cote d’origine : V/2/1 Ratification par Charles VI des statuts des secrétaires notaires du roi. Paris. 24 mai 1389 Il s'agit de la première lettre patente des Archives nationales signée de la main du roi. Cette signature est tracée à gauche sur le repli :Charles. Plus tard il fut d'usage de l'apposer au bas de la pièce et sous le repli.

Importance matérielle et support • 39 x 55 cm • parchemin scellé du sceau de Charles VI en cire jaune sur double languette de parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/411 Cote d’origine : J//1105/8 Traité de mariage de Jean, duc de Berry, et Jeanne de Boulogne. Riom. 5 juin 1389 • Le comte de Boulogne donne à sa fille en dot son comté d'Auvergne avec les villes de Lunel et de Gallargues, pour les posséder après la célébration du mariage, et son comté de Boulogne pour en jouir après son décès, s'il ne laisse pas d'autres enfants légitimes. Le duc de Berry assigne en douaire à sa future épouse en cas de prédécès le comté de Montpensier pour quatre mille livres de rente et la libre possession de ses joyaux ou vingt mille francs comptant. Si ladite Jeanne vient à mourir sans enfants, le duc de Berry ou ses héritiers mâles retiendront le comté d'Auvergne, sauf à payer aux héritiers de Jeanne de Boulogne cent cinquante mille francs. • Lettre A initiale ornée : Jean de Berry et Jeanne de Boulogne se donnent la main droite au-dessous de feuillages. Deux écus sont placés entre les deux personnages, l'un de France à la bordure engrêlée de gueules qui est Berry, et l'autre de Berry mi-parti avec le gonfanon d'Auvergne.

Importance matérielle et support • 69 x 55 cm • parchemin scellé du sceau royal en cire jaune sur lacs de soie

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AE/II/412/A Cote d’origine : X/Ic/59

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Accord passé par les juifs de langue d'oc établis en France avec ceux de langue d'oïl. 6 août 1389

Importance matérielle et support • 57,5 x 36 cm • parchemin

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AE/II/412/B Cote d’origine : X/1c/59 Quittance par laquelle Jean Chanteprime, trésorier des guerres du roi, déclare avoir reçu des juifs du royaume la somme de 10 000 francs. 6 août 1389

Importance matérielle et support • 20 x 35 cm • parchemin

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AE/II/414 Cote d’origine : Y//10531 Premier registre criminel du Châtelet de Paris. 1389-1392 • Les derniers feuillets manquent, car le feuillet 285, qui est le fragment sur parchemin d'une sentence criminelle, ne peut être considéré que comme une feuille de garde. Le premier feuillet est une portion de table renvoyant à quelques affaires notables du registre. • Lettres ornées à figures de poisson ou à profils grimaçants.

Importance matérielle et support • 38,5 x 28 x 9 cm • papier ; reliure en parchemin moderne

Modalités d'entrée Longtemps possédé par la bibliothèque Mazarine, le volume a été cédé en 1864 aux Archives de l'Empire.

Bibliographie Ce registre publié pour la première fois par la Société des bibliophiles françois est consultable sur Gallica : Registre criminel du Châtelet de Paris, du 6 septembre 1389 au 18 mai 1392par la Société des bibliophiles françois ; observations préliminaires signées H. D.-A. [Henri Duplès-Agier] - Paris : C. Lahure, 1861-1864, 2 vol. (XXVIII-567, 6254 p.) ; in-8.

AE/II/414

92 Archives nationales (France)

Folio 1 à 164

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AE/II/414 Folio 165 à 285

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AE/II/415 Cote d’origine : J//495/1 Instructions données par Charles VI à l'évêque de Noyon et au seigneur de Coucy afin d'informer Clément VII des efforts tentés par les partisans d'Urbain VI auprès du comte de Vertus, seigneur de Milan, pour le gagner à leur cause. 24 janvier 1393 • Les conditions dans lesquelles est élu en 1378 le pape Urbain VI, et l'autoritarisme de ce dernier, coalisent contre lui l'ensemble des cardinaux de France. Ceux-ci élisent à Fondi la même année un antipape en la personne de Robert de Genève, qui prend le nom de Clément VII, et qui règne à Avignon, sous la protection du roi de France, jusqu'à sa mort en 1394. • Signature autographe du roi.

Importance matérielle et support • 50 x 33 cm • parchemin scellé d'un sceau plaqué en cire rouge très abimé

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AE/II/419 Cote d’origine : MM//898/2 Abrégé d'Histoire universelle des origines à la fin du XIVe siècle. Anonyme. XIVe siècle Ce long rouleau couvre, sous formes d’arbres généalogiques juxtaposés, l’histoire de l’homme, depuis la création du monde jusqu’au Christ, puis l’histoire des empereurs (jusqu’en 1399), des papes (jusqu’en 1352), des rois de France (jusqu’en 1378) et d’Angleterre (jusqu’en 1399), depuis Jésus Christ jusqu’à la fin du XIVe siècle. Le choix duvolumen, le rouleau à l’antique, de préférence au livre, le codex médiéval, est de nature à matérialiser une certaine conception du temps : il ne s’agit plus du temps cyclique des Anciens, ni même du temps des annalistes et des chroniqueurs, mais du plan divin, qui se déroule de part et d’autre de l’Incarnation. C’est l’engendrement, le continuum généalogique plus que l’événement qui produit l’histoire, cette conception servant de caution au pouvoir politique. Pour la royauté française, il importe de montrer sa légitimité par l’appropriation de l’héritage troyen, selon un mythe apparu en France dès le VIIe siècle. La ligne centrale met en évidence cette prétendue continuité : Noé engendre Japhet, ancêtre des princes Troyens, parmi lesquels Francion, qui, après la chute de la ville, fonde la mythique Sicambre.

93 Archives nationales (France)

De Francion descend l’imaginaire Pharamond, dit ici « premier roy de France » et aïeul de Clovis. Le lien depuis Adam jusqu’à Charles VI est donc ininterrompu. Il importe aussi, et surtout, au pouvoir en place, d’affirmer la suprématie d’une transmission en ligne mâle qui conforte la position des rois de France de la branche des Valois. Ceux-ci sont en effet engagés dans une guerre contre l’Angleterre, qui revendique la couronne de Philippe le Bel, puisque la fille de ce dernier, Isabelle de France, est la mère du souverain anglais Édouard III. Le document comporte de belles illustrations, dont le portrait de Philippe VI de Valois.

Importance matérielle et support • 1100 x 56 cm • rouleau de parchemin (12 feuilles collées bout à bout)

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AE/II/420 Cote d’origine : S//3788/4 Lettres d'amortissement de Charles VI des rentes versées par son frère, Louis d'Orléans, à plusieurs monastère des Célestins. Paris. 8 octobre 1400 • Charles VI informe ses gens des comptes et ses trésoriers de Paris qu’il amortit les 2 000 livres parisis de rente perpétuelle que son frère Louis d’Orléans souhaite distribuer à des établissements religieux déjà existants ou à fonder, afin d’honorer la mémoire de leurs parents et d’obtenir des prières perpétuelles à leur intention. La liste des dons, contrôlée par les gens des comptes au fur et à mesure des attributions, est inscrite au verso du document. • Initiale K (du nom Karolus) tracée en bleu et relevée par des fleurons en couleur sur fond d’or, surmontée des armes et de la couronne de France ; armes du duc l’Orléans (de France au lambel d’argent de trois pendants) suspendues au bas et au haut du K ; lettres d’or sur la première ligne.

Importance matérielle et support • 47 x 57 cm • parchemin scellé du sceau de majesté en cire verte pendant sur lacs de soie rouge et verte

Langue des documents Latin

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AE/II/421 Cote d’origine : J//365/9 Concession d'eau à prendre sur la fontaine de l'hôtel Saint-Paul, faite par Charles VI au couvent des Célestins. Vidimus du 8 novembre 1402. 26 avril 1402 Le conseiller et chambellan, garde de la Prévôté de Paris, Guillaume de Tignonville, vidime l'acte par lequel le roi Charles VI accorde aux Célestins de Paris le droit d'utiliser l'eau de la fontaine des jardins de l'hôtel Saint-Paul, à charge pour eux de faire poser les tuyaux nécessaires. L’hôtel Saint-Paul, résidence préférée de Charles V et de Charles VI, était situé à l’est de l’actuelle rue

94 Archives nationales (France)

Saint-Paul. Les Célestins étaient le couvent voisin qui fut fondé par Charles V. Des échantillons du tuyau de plomb concédé (avec l’ouverture permise) et un double de la clef étaient attachés à l’acte original, ainsi qu’il en est fait mention à la fin du texte.

Importance matérielle et support • 28,5 x 34 cm • parchemin ; fragment du sceau de la prévôté de Paris en cire verte sur double languette de parchemin

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AE/II/422 Cote d’origine : J//188/65 Charte de Lubert, abbé de Saint-Barthélemy de Bruges, faisant de Jean, duc de Berry, son confrère. 13 décembre 1402 En associant Jean de Berry à leurs prières et en s’engageant à célébrer les anniversaires de sa mère défunte, l’abbaye a voulu satisfaire aux goûts esthétiques du prince et elle a commandé à l’artiste, probablement flamand, un décor historié pour l’initiale U d'Universis. Représenté assis, en grand habit rouge et coiffé d’une toque, le duc reçoit la charte (réplique exacte de l’original) de l’abbé agenouillé, tenant sa crosse : le fond fleurdelisé de son trône rappelle son origine royale. Sur le modèle des manuscrits enluminés, l’exécution se distingue des pratiques de la chancellerie royale par l’usage qui y est fait de la couleur. L'extrême qualité du travail transparaît autant dans le modelé délicat des chairs des visages que dans la représentation des drapés.

Importance matérielle et support • 26,3 x 41 cm • parchemin scellé de deux sceaux de cire marron pendant sur rubans verts

Langue des documents Latin

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AE/II/426 Cote d’origine : K//55/36 Acte par lequel Isabeau de Bavière, reine de France, Jean, duc de Berry, et Louis, duc d'Orléans, signent une alliance défensive et un engagement réciproque de se maintenir au pouvoir. Paris. 1er décembre 1405

Importance matérielle et support • 23 x 37 cm • parchemin autrefois scellé de trois grands sceaux rouges, celui de la reine a disparu.

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95 Archives nationales (France)

AE/II/434 Cote d’origine : KK//1007 Registre des ordonnances de la prévôté des marchands de Paris. 1371-1547 En tête, l'ordonnance rendue à Paris en février 1416 par Charles VI codifiant les règles, statuts et ordonnances que doit observer la prévôté des marchands et l'échevinage de la ville de Paris en matière de commerce des blés, farines et grains, vins, bois et charbons, sel, foin, plâtre, grés, fruits, poissons etc. Il s’agit en général du commerce fait par eau sur la Seine, l’Oise et l'. À la suite sont transcrits les ordonnances et arrêts du et les statuts relatifs à l’exercice de la juridiction de la prévôté des marchands.

Importance matérielle et support • 31,5 x 25 x 5 cm • parchemin, reliure en maroquin rouge aux armes de la ville de Paris

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AE/II/435 Cote d’origine : J//963/7 Manifeste de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, pour appeler les sujets du roi à se joindre à lui contre les conseillers traîtres et déloyaux. Hesdin. 25 avril 1417 Le duc de Bourgogne annonce son intention de se mettre en campagne pour délivrer Charles VI de ses mauvais conseillers (les Armagnacs) traîtres et déloyaux, qu’il accuse d’avoir empoisonné successivement les deux fils du roi, le dauphin Louis puis le dauphin Jean.

Importance matérielle et support • 49 x 67 cm • parchemin autrefois scellé d'un sceau pendant sur double queue de parchemin

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AE/II/440 Cote d’origine : J//646/22 Capitulation de Vitry-en-Perthois (Maine) et des forteresses voisines. 4 octobre 1424 Parmi les commissaires représentant le duc de Bedford qui commande en France au nom du tout jeune roi Henri VI d’Angleterre, se trouve l’évêque de Beauvais Pierre Cauchon qui, sept ans plus tard, dirigera le procès de Jeanne d’Arc, tandis que le capitaine forcé d’évacuer la ville au nom du roi de Bourges, se trouve être Étienne de Vignoles dit « La Hire », futur compagnon d’armes de la pucelle.

Importance matérielle et support • 62 x 55,5 cm • parchemin ; 25 cachets en cire rouge plaqués de la Hire et de ses hommes d'armes

96 Archives nationales (France)

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AE/II/442 Cote d’origine : J//933/4 Attestation de la coutume du duché de Lorraine. 13 décembre 1425 Cinquante-sept seigneurs lorrains s’engagent sous la foi du serment à reconnaître les filles du duc Charles comme ses seuls vrais héritiers. Le Bret dans sonTraité sur la Souverainetécondamnera au XVIIe siècle cet acte si opposé aux interprétations de la loi salique et aux lois fondamentales, précisées vers 1420 par Jean de Terre-Rouge qui condamne justement la succession par les femmes et le traité de Troyes (1420) par lequel Henri V Plantagenêt gendre du roi est reconnu héritier de la couronne.

Importance matérielle et support • 34 x 47 cm • charte en parchemin scellé sur ses quatres côtés de 59 sceaux de cire brune attachés par des bandelettes de parchemin

AE/II/443 Cote d’origine : P//1372/2 Contrat de mariage entre Louis de Bourbon et Jeanne Dauphine d'Auvergne 9 octobre 1426 Charles de Bourbon, comte de Clermont, Robert Dauphin, évêque de Chartres, Jaquette Dauphine, abbesse de Saint-Menoux et Bertrand seigneur de la Tour d'Auvergne règlent les conditions du mariage.

Importance matérielle et support • 60 x 46 cm • parchemin jadis scellé de trois sceaux plaqués de cire rouge

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AE/II/447 Cote d’origine : X/1a/1481 Registre du Conseil du Parlement de Paris. 12 novembre 1428-18 avril 1436 Ayant coutume, comme son prédécesseur, d’inscrire dans son registre les principaux événements politiques de son temps, le greffier du Parlement de Paris, Clément Fauquembergue a inséré, entre deux délibérations du Conseil sur les affaires portées devant le Parlement, un récit du siège d’Orléans, en mai 1429, par Jeanne d’Arc et ses compagnons. Il l’accompagne d’une effigie de la pucelle, armée et tenant une bannière sur laquelle figure l’abréviation « IHS » (c’est-à-dire les trois premières lettres grecques du nom de Jésus) - au folio 12 (image numérique 24) -. Une trentaine de feuillets plus loin, à la date du 30 mai 1431, il relate le supplice de Jeanne d’Arc au bûcher. Ce document présente le seul « portrait » de Jeanne d’Arc (l’auteur n’en connaissait très probablement pas le modèle) exécuté de son vivant.

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Extrait : « Mardi, Xe jour de may [1429], fu rapporté et dit à Paris publiquement que, dimenche derrain passé, les gens du Dauphin, en grant nombre, aprez pluiseurs assaulz continuelment entretenuz par force d’armes, estoient entrez dedens la bastide que tenoient Guillaume Glasdal et autres capitaines et gens d’armes anglois de par le Roy, avec la tour de l’yssue du pont d’Orléans par delà Loyre, et que, ce jour, les autres capitaines et gens d’armes tenans le siege et les bastides par deçà Loyre, devant la ville d’Orleans, s’estoient partiz d’icelles bastides et avoient levé leur siege pour aler conforter ledit Glasdal et ses compagnons et pour combatre les ennemis, qui avoient en leur compagnie une pucelle seule ayant banière entre lesdiz ennemis, si comme on disoit »

Importance matérielle et support • 36 x 30 cm • registre sur parchemin (122 feuillets), couvrure de parchemin (XVe siècle).

Bibliographie Jeanne d'Arc et son temps, commémoration du Ve centenaire de la réhabilitation de Jeanne d'Arc, 1456- 1956, avant-propos par Ch. Braibant, textes par P. Doncœur, J. Dupic et Ch. de Maleyssie-Melun, catalogue par R. Pernoud, 12 octobre-18 novembre 1956, Hôtel de Rohan, in 8°, 80 p., 240 numéros, 32 planches. (Microfilm 137 Mi).

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AE/II/450 Cote d’origine : K//64/26 Lettre de Charles d'Orléans aux ecclésiastiques vivant sur ses domaines pour l'aider à payer sa rançon. Londres. 16 juillet 1438 Prisonnier des Anglais depuis la bataille d'Azincourt, Charles d'Orléans demande aux gens d’église de son duché d’Orléans et des deux comtés de Blois et de Dunois, d’obtenir à titre de prêt seulement leur renoncement pur et simple, un an durant, à tout ce qu’ils pouvaient retirer de leurs bénéfices, tant en nature qu’en argent, cela « en considération de la paix et en affection de sa totalle délivrance ». Signature autographe du duc d'Orléans.

Importance matérielle et support • 18 x 30 cm • parchemin ; trace de cachet de cire rouge

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AE/II/452 Cote d’origine : K//1721/2bis Lettre par laquelle Charles d'Orléans adresse à son chancelier la liste des seigneurs autorisés à porter son ordre. Londres. 8 mars 1438 Pour se faire une clientèle, les grands seigneurs, comme le roi, créèrent des ordres de chevalerie : le duc de Bourgogne, la Toison d’or ; René d’Anjou, l’ordre du Croissant ; Louis d’Orléans fonda l’ordre du

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Porc-Epic et Charles, son fils, celui du Camail. On ne sait ici s’il s’agit du premier ou du second.

Importance matérielle et support • 9 x 32 cm • parchemin ; trace de signet rouge

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AE/II/454 Cote d’origine : K//65/13 Quittance d'une somme reçue par Tanguy Duchâtel pour être appliquée à la défense des places de Beaucaire et d'Aigues-mortes. 2 août 1440 • Signature autographe. • Tanguy dit Tanneguy Duchâtel reconnaît avoir reçu d'Étienne de Bonnay, receveur général des tailles imposées au Languedoc, la somme de 537 livres 18 sols 8 deniers tournois, formant partie de celle de 2 000 livres que Charles VII lui avait accordée par lettres du 12 février 1439. Cette somme devait servir à la garde et défense des places de Beaucaire et d'Aiguesmortes, commandées par Tanneguy, ainsi qu'à l'entretien de son état.

Importance matérielle et support • 10 x 35 cm • parchemin autrefois scellé

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AE/II/461 Cote d’origine : J//476/16/7 Lettre de Charles VII demandant au garde du Trésor des Chartes de chercher dans les archives les pièces utiles au procès que Catherine d'Alençon, duchesse de Bavière, a intenté au duc d'Alençon son petit- neveu. Romorantin. 30 octobre [1454] • Signature autographe du roi. • Ce procès concerne la succession de Pierre II, comte d'Alençon, mort en 1391.

Importance matérielle et support • 20,5 x 22,5 cm • papier

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AE/II/464 Cote d’origine : K//72/8bis

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Lettre de Jean, bâtard d'Orléans, comte de Dunois, au duc d'Orléans. Notre-Dame-de-l'Ile-Barbe. 28 juin [1462] Suspect à Louis XI, Jean Dunois avait été envoyé avec une troupe d'armes en Italie. Cette mission était un exil déguisé que Dunois fit cesser en réconciliant sans combat le duc de Milan avec le roi. Dans cette lettre vraissemblablement adressée à son frère le duc d'Orléans, il parle d'un possible mariage entre sa fille Marie et le marquis de Saluces, de la disposition où est le roi de secourir Henri VI, roi d'Angleterre, et des moyens que le duc d'Orléans pourrait adopter pour obtenir quittance de ce qu'il doit encore aux Anglais. Il ajoute qu'il n'a pas reçu d'argent pour payer sa compagnie.

Importance matérielle et support • 29 x 21 cm • papier

AE/II/465 Cote d’origine : X/1a/9317, folio 12 Lettre de Charles de Bourgogne au Parlement de Paris. 30 octobre 1462 Charles de Bourgogne, comte de Charolais, seigneur de Châteaubelin et de Béthune, écrit au Parlement de Paris, pour lui recommander de juger le plus promptement possible le procès pendant entre Huguet Aimery d'une part, et Pierre du Hamel, archidiacre d'Ostrevant, Gilles Flameng et autres, d'autre part.

Importance matérielle et support • 22 x 24,5 cm • papier

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AE/II/466 Cote d’origine : X/1a/9317, folio 26 Lettre de Marie d'Anjou, veuve de Charles VII, au Parlement de Paris, pour prier la cour de hâter l'expédition d'un procès. Saint-Jean-d'Angely. 8 juin 1463 Cette lettre en forme de mandement, est précédée de la formulede par la Royne. Signature autographe de la reine.

Importance matérielle et support • 20 x 20 cm • papier

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AE/II/467 Cote d’origine : J//176/12 Contrat par lequel Hardouin de Maillé, chambellan de Louis XI, reconnaît avoir vendu au roi les château et seigneurie de Montilz-les-Tours. Passé devant la cour du roi à Tours.

100 Archives nationales (France)

15 février 1464 La lettre initiale de la première ligne est ornée et peinte, ce qui devient rare à cette date en France ; elle représente un S formé par deux animaux fantastiques qui semblent se mordre, et dont les corps se terminent par des queues enroulées. La panse de l'S est occupée par un grand écusson compris dans la hauteur de la lettre ; cet écusson, portant les trois fleurs de lis d'or sur champ d'azur, est surmonté d'une couronne royale peinte en or.

Importance matérielle et support • 61 x 39 cm • parchemin

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AE/II/474 Cote d’origine : J//1021/87 Lettre de Jean Balue, évêque d'Évreux, annonçant au chancelier le départ de l'ambassade destinée aux Liégois. 1er mai 1465 Signature autographe.

Importance matérielle et support • 31 x 22 cm • papier

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AE/II/478 Cote d’origine : K//951/2 Édit de Louis XI confirmant les privilèges des bourgeois de Paris. Octobre 1465

Importance matérielle et support • 25 x 40,5 cm • parchemin scellé du sceau royal pendant sur lacs de soie rouge et verte

AE/II/481/A Cote d’origine : P//338 Aveu rendu à René, roi de Jérusalem et de Sicile, duc d'Anjou, pair de France, duc de Bar, comte de Provence, de Forcalquier et de Piémont, par Jean de Montespedon, dit Houaste, baron de Beaupréau, seigneur de Beauvoir, de Basoges et de Montis, conseiller et chambellan du roi et son bailli de Rouen, pour sa terre de Beaupréau située en Anjou. 15 mai 1466 • Sur le première page, dans l'encadrement figurent notamment les armes des seigneurs de Beaupréau et dans la lettre initiale D, celles du roi René qui réunit les armes d'Anjou, d'Anjou-Sicile, de Bar, de Hongrie et la croix de Jérusalem.

101 Archives nationales (France)

• Signatures de Houaste et de Guillaume Aubry, son clerc et secrétaire.

Importance matérielle et support • 30 x 21 x 2 cm • cahier de parchemin ; le sceau, qui n'existe plus, était suspendu à l'acte au moyen de lacs qui passaient dans un trou rond pratiqué au bas de chaque feuillet de parchemin, et qui tenaient assemblés les quarante feuillets dont la pièce se compose ; reliure moderne en parchemin

Bibliographie Splendeur de l'enluminure, le roi René et les livres, sous la direction de Marc-Édouard Gautier avec les conseils scientifiques de François Avril. Catalogue de l'exposition présentée au Château d'Angers (3 oct. 2009 - 3 janv. 2010), Actes sud, 2010. 416 p., 300 illustrations couleur, relié.

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AE/II/481/B Cote d’origine : P//338 Aveu rendu à René, roi de Jérusalem et de Sicile, duc d'Anjou, pair de France, duc de Bar, comte de Provence, de Forcalquier et de Piémont, par Jean de Sainte-Maure, seigneur de Montgauguier et de Nesle, baron de La Haie-Joullain, et par Charles, son fils, pour la baronnie de La Haie-Joullain en Anjou. 15 février 1469 Le premier feuillet de ce registre comporte une grande vignette peinte représentant le roi René trônant et recevant l’hommage de son vassal. La peinture est due au maître du psautier de Jeanne de Laval (laquelle était la seconde femme de René d’Anjou), mais aussi duMortifiement de Vaine Plaisance, actif à Angers dans la seconde moitié du XVe siècle. Son style est éclectique, combinant l’influence, notable, de Jean Fouquet, mais aussi certainement de Barthélémy d’Eyck, très actif en Anjou sous le règne de René. La présence à Angers du maître du psautier de Jeanne de Laval, proche d’une cour qui draine des artistes de toutes origines, permet en partie d’expliquer la diversité de ses sources.

Importance matérielle et support • 30 x 21 x 2,5 cm • parchemin ; le sceau, qui n'existe plus, était suspendu à l'acte au moyen de lacs qui passaient dans un trou rond pratiqué au bas de chaque feuillet de parchemin, et qui tenaient assemblés les soixante feuillets dont la pièce se compose (120 pages) ; reliure moderne.

Bibliographie • François Avril et Nicole Reynaud,Les manuscrits à peinture en France 1440-1520. Publié à l’occasion de l’exposition « Quand la peinture était dans les livres : les manuscrits en peinture, 1440-1520 », organisée par la Bibliothèque nationale de France, du 16 octobre 1993 au 16 janvier 1994. Paris, 1993, pp. 126-127. • Splendeur de l'enluminure, le roi René et les livres, sous la direction de Marc-Édouard Gautier avec les conseils scientifiques de François Avril. Catalogue de l'exposition présentée au Château d'Angers (3 oct. 2009 - 3 janv. 2010), Actes sud, 2010. 416 p., 300 illustrations couleur, relié.

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102 Archives nationales (France)

AE/II/483 Cote d’origine : J//393/13 Procès-verbal des états généraux tenus à Tours par Jean Leprévost, notaire et secrétaire du roi. 6-14 avril 1468 Nés tardivement en France du besoin de conseil élargi du souverain, les états généraux, formés de députés de tout le royaume, furent très rarement réunis par le pouvoir royal dans la seconde moitié du XVe siècle. Le 6 avril 1468, Louis XI les convoqua afin de le dispenser de remettre en apanage à son frère Charles la Normandie et d’entériner sa politique contre les ducs de Bretagne et de Bourgogne ; les états approuvèrent tous les désirs royaux.

Importance matérielle et support • 36,5 x 33 cm • cahier de parchemin

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AE/II/486 Cote d’origine : K//70/56 Lettres de grâce données par Louis XI en faveur de Bertrand de la Tour. Amboise. Novembre 1469 Louis XI, après requête de son cousin Bertrand, comte de Boulogne et d'Auvergne, accorde à celui-ci une lettre d'abolition, lui pardonnant ainsi son insoumission pendant la guerre du Bien Public et le prémunissant de toute poursuite éventuelle ; la charte est adressée sous forme de lettres patentes à tous les officiers royaux, les enjoignant d'interrompre les poursuites qui ont pu ou peuvent être engagées contre la personne de Bertrand ou contre ses biens.

Importance matérielle et support • 27,5 x 50,2 cm • parchemin

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AE/II/493 Cote d’origine : S//543 Censier des biens du chapitre de Notre-Dame de Paris. 1474 Les registres de cens, ou censiers, dressent l’inventaire des biens immobiliers sur lesquels le ou les propriétaires perçoivent cens, rentes et revenus. Le premier feuillet de ce registre comporte un dessin à l’encre représentant un donjon censément celui du château de "Vicestre" (Bicêtre) en réalité celui de Vincennes. C’est cet édifice, jugé exemplaire au point de constituer, en cette fin du XVe siècle, un idéal d’architecture défensive et princière à la fois, que le dessinateur a choisi de représenter, en marge, après la rédaction du texte. Signature en monogramme d'Étienne Ruffi (copiste du registre, peut-être l'auteur du dessin). Le duc de Berry fit don du château de Bicêtre au chapitre de Paris en 1416. Par la suite, la jouissance du

103 Archives nationales (France) bien fera l’objet de procédures et de règlements successifs entre le chapitre et l’autorité royale, pour laquelle il s’agit d’un apanage qui doit faire retour à la couronne sans que l’apanagé, après sa mort, puisse en transmettre le bénéfice. En 1474, pourtant, le domaine revient en possession du chapitre, qui tient à le consigner par écrit.

Importance matérielle et support • 40 x 30 x 3,5 cm • registre sur papier (46 feuillets) et parchemin (2 feuillets et 2 gardes) ; reliure en basane moderne

Bibliographie F. Meunier,Le renouveau de l'architecture civile sous Charles VI, de Bicêtre à l'hôtel de Bourbon, dans "La création artistique en France autour de 1400", actes des XIXèmes rencontres de l'École du Louvre tenues à Paris et Dijon en juillet 2004, éd. de l'École du Louvre

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AE/II/494 Cote d’origine : K//71/40 Lettres de naturalité accordées par Louis XI à Michel Friburger, Ulrich Gering et Martin Crantz, imprimeurs allemands établis à Paris. Février 1475 • Signature du roi :Loyssous le repli. • Enregistrées à la Chambre des comptes le 31 juillet 1476. • Mention en latin hors texte, sur le repli : on parle alors de "mention hors teneur". Ce type de mention signifie l'enregistrement et l'approbation par les gens des comptes de la decision royale. • C'est vers 1456 que le mayençais Gutenberg inventa les caractères mobiles et la presse à bras. La première imprimerie parisienne fut fondée en 1470 dans un petit local de la Sorbonne. Le premier livre imprimé fut une édition desEpistolaede Gasparin de Bergame. Jean Heynlein (ou "Jean Ade la Pierre"), prieur de la Sorbonne et Guillaume Fichet, professeur de rhétorique, avaient fait venir les trois typographes allemands mentionnés ici. Trois ans plus tard cette imprimerie fut installée rue Saint- Jacques, à l'enseigne du Soleil d'or.

Importance matérielle et support • 39 x 52 cm • parchemin autrefois scellé du sceau royal sur lacs de soie rouge et verte

Langue des documents Français

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AE/II/498 Cote d’origine : X/1a/9316 Lettre par laquelle Louis XI enjoint le Parlement de Paris d'expédier promptement les procès que l'archevêque de Tours soutient devant cette juridiction. Le Plessis-du-Parc (Indre-et-Loire).

104 Archives nationales (France)

17 janvier [1478] La dernière ligne « Réservé le procès de monsieur Saint Martin, dont je suis abbé » et la signature sont de la main du roi.

Importance matérielle et support • 21 x 23 cm • papier

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AE/II/499 Cote d’origine : X/1a/9317/92 Lettre par laquelle Louis de La Trémoille demande au Parlement de Paris de convoquer les chambres afin d'examiner le procès qu'il a intenté à Philippe de Commynes pour recouvrer les terres de Talmont. Selles en Berry. 4 avril 1478 Signature autographe.

Importance matérielle et support • 18,5 x 22 cm • papier

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AE/II/501 Cote d’origine : X/1a/9317 Lettre d'Anne de France, fille de Louis XI, au Parlement de Paris, pour appuyer une requête de son mari Pierre de Beaujeu. La-Neuville-en-Hez. 7 juin 1478 Signature autographe.

Importance matérielle et support • 19,5 x 21,5 cm • papier

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AE/II/504 Cote d’origine : X/1a/9318 Lettre par laquelle René, roi de Jérusalem et de Sicile, duc d'Anjou, pair de France, duc de Bar, comte de Provence, de Forcalquier et de Piémont, demande au Parlement de Paris d'expédier le plus promptement possible son procès contre Georges de la Trémoille, comte de Ligny. Tarascon. 1er avril 1479

105 Archives nationales (France)

Signature autographe.

Importance matérielle et support • 22 x 30 cm • papier

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AE/II/510 Cote d’origine : X/1a/9318 Lettre d'Olivier Le Dain au Parlement de Paris pour lui enjoindre de recevoir un huissier nommé par le roi. Meung-sur-Loire. 23 juillet [1482] Transcription : Messieurs, je me recommande humblement à votre bonne grâce en vous priant que receviez Nicolas Rousselin en l’office de huissier de Parlement, ou lieu de feu Jehan Musnyer, que le Roy le vous a escript. Et vous prie oultre que ne me donnez point de paine de luy en plus parler, car, pour vous advertir, le Roy veult estre maistre de ses offices, et ne sera pas content du délay que fairez audit Rousselin. Et aussi il en a receu son argent, et veult qu’il ait ledit office et non aultre. » La suite est de la main d’Olivier le Dain« A Dieu, messieurs, qui doint bonne vie et longue. Le tout vôtre O. le Dain. »

Importance matérielle et support • 14 x 15,5 cm • papier ; trace de cachet au verso

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AE/II/512 Cote d’origine : J//573/8 Traité d'Arras conclu entre les ambassadeurs de Louis XI et les députés des villes flamandes représentant l'archiduc d'Autriche Maximilien. 23 décembre 1482 • Conséquence de l'effondrement de l’état bourguignon après la mort de Charles le Téméraire en 1477, la paix d’Arras tente de régler le partage des terres du « grand duc d’Occident » entre le roi de France et l’héritière du Téméraire, sa fille Marie, qui a épousé Maximilien de Habsbourg. S’il renonce à la Flandre et aux pays du Nord, Louis XI conserve le duché de Bourgogne et la Picardie et peut espérer, par le mariage prévu de son fils, Charles, et de l’héritière de Maximilien, Marguerite, voir l’Artois et la Franche-Comté revenir un jour à la France. Mais Charles VIII préférera épouser Anne de Bretagne ; l’Artois et la Franche-Comté resteront donc aux mains de la maison d’Autriche qui ne les cédera à la France qu’en 1659. • Transcription : Que les contez d’Artois, de Bourgogne et les terres et seigneuries de Masconnoiz, Aucerroiz, Salins, Bar sur Saine, Noyers soient le partaige, dot et portement du mariage de madite damoiselle avec mondit seigneur le daulphin pour en joyr par eulx, leurs hoirs masles et femelles qui ysseront dudit mariage

106 Archives nationales (France) héritablementet a tousjours, et, en faulte d’iceulz, retourneront audit Philippe ou a ses hoirs.

Importance matérielle et support • 24 x 61 cm (replié) • parchemin scellé de 23 sceaux sur double queue (des quatre ambassadeurs de Louis XI et des dix-neuf ambassadeurs de Maximilien - députés des villes de Flandres -, en cire rouge sur doubles languettes de parchemin

AE/II/513 Cote d’origine : LL//627 Histoire de la Sainte-Chapelle par le chanoine Jean Mortis. [vers 1483] Ce volume, composé par un chantre de la Sainte-Chapelle à l'usage de ses collègues, retrace l'histoire de la Sainte-Chapelle depuis sa fondation par Louis IX.

Importance matérielle et support • 32,5 x 22,5 x 3 cm • registre de papier ; reliure en veau fauve de la fin du XVe siècle ornée sur les plats de deux fers représentant la Résurrection et les saintes femmes au tombeau ; majuscules rehaussées d'encre jaune

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AE/II/522 Cote d’origine : K//73/1 Lettre par laquelle le cardinal Jean Balue entretient Étienne de Vesc des négociations secrètes dont il est chargé. Rome. 17 octobre [1489]

Importance matérielle et support • 30 x 22 cm • papier

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AE/II/522/B Cote d’origine : K//73/1bis Lettre par laquelle le cardinal Jean Balue annonce l'arrivée en France de Zizim, frère du sultan Bajazet. Rome. 21 octobre [1489]

Importance matérielle et support • 30 x 22 cm • papier

Archives numérisées

107 Archives nationales (France)

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AE/II/523 Cote d’origine : KK//889 Registre des ordonnances de la Chambre des comptes, de 1443 à 1463. Sans date • Ce registre a été exécuté probablement vers 1490, sous le règne de Charles VIII, pour réunir les diverses ordonnances rendues par Charles VII, puis Louis XI, en vue d’organiser les finances et de réglementer la juridiction de la Chambre des comptes. Certains des actes les plus solennels le composant sont précédés de pleines pages peintes représentant le roi. Ainsi figure en tête de l’ordonnance de Nancy du 10 février 1445 une planche montrant Charles VII présidant une séance de la chambre. On y voit également les présidents et les conseillers assis autour d’une table où les « jetons » servent à l’audition des comptes. Les autres planches ornant le registre (trois au total) représentent le roi en majesté sous un dais. • Miniatures : au folio 17 (image numérique 34) ; au folio 40 (image numérique 80) ; au folio 59 (image numérique 118) et au folio 67 (image numérique 134).

Importance matérielle et support • 30 x 25 x 7cm • parchemin ; reliure en maroquin rouge aux armes, avec barrettes et fermoirs de fer et cuivre doré

Langue des documents Français

Langue des documents Latin

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AE/II/525 Cote d’origine : T//189/6 Procuration par laquelle Anne de Bretagne donne pleins pouvoirs à son chancelier Philippe de Montauban et à quatre autres personnes de confiance, pour conclure une alliance et confédération perpétuelle avec Henri VII, roi d'Angleterre. Rennes. 15 février 1490 Signature autographe.

Importance matérielle et support • 32,5 x 59 cm • parchemin scellé du grand sceau de la duchesse Anne en cire rouge sur simple queue de parchemin

AE/II/528 Cote d’origine : M//69/A/12/2 Protestation adressée au pape Innocent VIII par l'Université de Paris contre la levée d'une décime imposée par les légats sur les bénéfices ecclésiastiques. 13, 18 et 20 septembre 1491. Septembre 1491

108 Archives nationales (France)

Ce placard est le premier exemple d'un acte public imprimé.

Importance matérielle et support • 30 x 21,5 cm • papier imprimé

Langue des documents Latin

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AE/II/532 Cote d’origine : L//17/1/17 Affiche du grand pardon de l'Hôtel-Dieu de Paris. [Avril 1492] Le maître et les frères de l'Hôtel-Dieu fixent les jours où les malades pourront être confessés et totalement absous de leurs péchés, s'ils font un don à l'hôpital.

Importance matérielle et support • 43 x 29 cm • imprimé sur papier

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AE/II/546 Cote d’origine : J//951/9 Promesse conclue entre Anne de Bretagne et Louise de Savoie pour le mariage de Claude de France avec François de Valois, duc d'Angoulême. Au château de Blois. 31 mai 1505 En 1488, le duché de Bretagne est aux mains de la duchesse Anne que la diplomatie royale a marié à Charles VIII. À la mort de ce dernier sans enfants survivants, le nouveau roi Louis XII, son cousin, répudia sa première femme pour épouser Anne de Bretagne veuve. Leur fille aînée, Claude, est promise dès son plus jeune âge à l’héritier présomptif François d’Angoulême, futur François Ier. Le mariage aura effectivement lieu le 18 mai 1514 et la réunion définitive de la Bretagne à la France sera effective en 1532 (lettres patentes signées à par François Ier). Dans cet acte, Louise de Savoie et Anne de Bretagne s’engagent sous serment entre les mains du cardinal d’Amboise, légat du Saint Siège, et en présence du roi, Louis XII, à faire célébrer le mariage de leurs enfants, dès que Claude sera en âge « compectant pour contracter mariage ». Il annule le traité déjà conclu en 1503 à l’instigation d’Anne de Bretagne, par lequel Claude avait été promise à Charles d’Autriche, duc de Luxembourg et dont la conséquence aurait été la réunion de la Bretagne aux domaines de la maison d’Autriche. Sur les instances du cardinal d’Amboise, le roi Louis XII était revenu sur ce premier traité considéré comme allant contre la promesse faite au sacre de préserver l’intégrité du royaume. L’acte porte en souscription les signatures du roi, de Louise de Savoie et d’Anne de Bretagne.

109 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 25,5 x 50,5 cm • parchemin

AE/II/550 Cote d’origine : J//951/31 Ratification par le maire et les échevins d’Abbeville du serment prêté par les députés aux états généraux de Tours relatif au traité de mariage de Claude de France et de François de Valois. 7 juillet 1506 Par l'intervention du cardinal d'Amboise et avec l'approbation de Louis XII, le mariage de Claude de France et de François de Valois avait été décidé et juré le 31 mai 1505 entre Anne de Bretagne et Louise de Savoie (cf. AE/II/546). Pour décourager toute opposition de la part de la reine Anne, qui ne renonçait pas encore à l'union de sa fille avec Charles d'Autriche (futur Charles Quint), et aussi afin d'empêcher que la divulgation du pacte secret du 31 mai n'amenât des complications avec Maximilien, Ferdinand et Philippe des Pays-Bas, père et grands-pères de Charles d'Autriche, Louis XII résolut de donner au projet de mariage de Claude et de François le caractère d'une manifestation nationale. À cet effet les états généraux réunis à Tours vinrent, dans une démarche solennelle, supplier le roi de « donner Madame Claude à Monsieur François ci- présent, qui est tout Francois. » Le roi ayant consenti, les députés jurèrent en leur nom et en celui de leurs commettants de faire conclure et consommer ce mariage dès que les futurs époux seraient arrivés à l'âge nubile. Ils jurèrent en même temps de reconnaître François comme roi de France, si Louis XII venait à mourir sans héritiers males. Cet acte renferme la ratification par le corps de ville d'Abbeville du serment prêté à cette occasion par les députés aux états de Tours. La session se termine par les fêtes de fiançailles et par le serment des députés qui jurent de « faire exécuter de tout leur pouvoir jusqu’à y exposer corps et biens le mariage qui venait d'être conclu par le commun avis ». Ce même serment doit être prêté par les maires et échevins et renvoyé au roi. L’indivisibilité du royaume, son unité et l’hérédité monarchique sont ainsi affirmées.

Importance matérielle et support • 22 x 43 cm • parchemin scellé du grand sceau de la communauté d'Abbeville sur lacs de soie rouge

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AE/II/552 Cote d’origine : S//3634/3/1 Lettre de reconnaissance d'un échange entre Philippe de Commines et le couvent des Augustins. Paris. 1er février 1509 • Philippe de Commines, seigneur d’Argenton, qui avait donné une somme de 800 livres tournois au couvent des Augustins, reconnaît avoir repris 500 livres sur cette somme, et avoir donné en échange un moulin près de Dreux. • Transcription : Moy Phelipes de Comynez, seigneur d'Argenton, confesse avoir repris du Couvent et frères des Augustins la somme de Vc livres tournois des VIIIc livres tournois que leur avois baillié pour fere sertain service, et en se lieu leur ay baillié ung molin que j'avois autrefois aquis prez ville de Dreux. Fet à Paris le premier jour de fevrier l'an mil Ve et huit. Commynes

110 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 16,5 x 19 cm • papier

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AE/II/565 Cote d’origine : J//941 Lettres patentes ordonnant l'enregistrement au Parlement de Paris du Concordat conclu entre François Ier et le pape Léon X. Paris. 13 mai 1517

Importance matérielle et support • 325 x 56 cm • six feuilles de parchemin collées bout à bout et retenues sur le côté droit à chaque point de jonction par le contre-sceau royal

Langue des documents Latin

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AE/II/570 Cote d’origine : LL//1080 Terrier de Meudon établi par l'abbaye de Saint-Germain des Prés. 17 décembre 1518-1er mars 1519 • Contient le dénombrement des terres du village et territoire de Meudon. • Registre décoré à chaque division et en tête de chaque déclaration de lettres ornées ; six pages sont entourées d'un encadrement d'enluminures et d'armoiries, et beaucoup de lettres initiales possèdent à l'intérieur un sujet peint en miniature. Sur la première page, la première lettre forme un cadre dont la peinture représente l'Annonciation. Dans le fond, à travers une colonnade, on aperçoit l'église de Saint-Germain-des-Prés, avec les deux tours du chevet et celle de l'entrée de la nef. Sur le premier plan, saint Germain et saint Vincent présentent trois moines agenouillés devant la Vierge.

Importance matérielle et support • 35 x 29 x 4 cm • parchemin

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AE/II/571 Cote d’origine : J//952/17

111 Archives nationales (France)

Lettres patentes par lesquelles François Ier confère aux électeurs de Trèves et de Brandebourg la qualité de plénipotentiaires pour promettre la reconnaissance des privilèges de l'Empire dans le cas où il serait élu roi des Romains. 12 mai 1519 À la mort de Maximilien, François Ier veut empêcher le petit-fils de celui-ci, Charles, déjà roi d’Espagne, de recevoir la couronne impériale et se présente comme candidat. Il est battu et c'est Charles Quint qui est élu le 28 juin 1519. C’est le début du long conflit qui opposera les deux souverains en Italie puis en France.

Importance matérielle et support • 60,5 x 38,5 cm • parchemin scellé du grand sceau royal en cire jaune sur double queue de parchemin

Langue des documents Latin

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AE/II/576 Cote d’origine : J//910/10 Lettres patentes par lesquelles François Ier confirme la régence du royaume à Louise de Savoie, sa mère, pendant la campagne entreprise pour recouvrer le duché de Milan. 17 octobre 1524

Importance matérielle et support • 22,5 x 52 cm • parchemin scellé sur double queue du grand sceau royal en cire jaune

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AE/II/579 Cote d’origine : J//1037/12/6 Mandement rendu par Antoine du Prat pour la publication des bulles de Clément VII accordant au roi de France, François Ier, une décime sur les biens du clergé pour la guerre contre les Turcs. Saint-Germain- en-Laye. 7 janvier 1527 Cet exemplaire est adressé à l'évêque d'Amiens. Antoine Duprat, juriste auvergnat, devint chancelier de France à l'avènement de François Ier, puis cardinal et légata latereen France en 1527. Ce décime était en réalité un moyen pour le clergé d'aider les finances royales à supporter le désastre de Pavie.

Importance matérielle et support • 54 x 48 cm • parchemin imprimé en caractère romain ; l'adresse, la date et la souscription sont manuscrites et l'initiale A est ornée

112 Archives nationales (France)

Langue des documents Latin

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AE/II/581 Cote d’origine : MM//247 Registre contenant les statuts et conventions particulières de la faculté de théologie de l'Université de Paris. [1426-1530] Statuts et conventions ont été copiés à la fin des années 1530.

Importance matérielle et support • 24,5 x 18 cm • parchemin

Langue des documents Français

Langue des documents Latin

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AE/II/583 Cote d’origine : LL//1491 Inventaire des titres du couvent des Frères de la Charité Notre-Dame. 1530 • L'Ordre des Frères de la Charité Notre-Dame fut fondé en Champagne vers 1286. Un couvent fut installé par Philippe le Bel sur l'emplacement de la maison du juif qui le 12 avril 1290, ayant acheté d'une servante une hostie consacrée, l'aurait jetée dans une chaudière d'eau bouillante. Le juif arrêté fut condamné à être brûlé vif et ses biens saisis et sa maison rasée et remplacée par le couvent des Frères de la Charité Notre-Dame, dit des Billettes (plus tard des Carmes déchaussés) qui existe encore au 22 rue des Archives. • Page 1 : miniature représentant le sacrilège du 12 avril 1290.

Importance matérielle et support • 34,5 x 30 x 6 cm • registre de parchemin

Bibliographie • A. Pontier (éd.), Le mistere de la saincte hostie, nouvellement imprimé à Paris, Aix-en-Provence, 1817. • G. Dahan G., "Il y a sept cents ans à Paris (1290), L'affaire des Billettes ", dansCommunauté Nouvelle, 58 (décembre 1991), pp. 72-84.

Archives numérisées

113 Archives nationales (France)

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AE/II/587 Cote d’origine : J//246/126 Lettres patentes de François Ier confirmant le dauphin François comme duc de Bretagne et proclamant la réunion perpétuelle du duché de Bretagne à la couronne de France. Nantes. Août 1532 À la requête des états de Bretagne, le titre de duc de Bretagne est confirmé au dauphin. La Bretagne, possession personnelle de la duchesse Anne, était passée nominalement à sa fille Claude, femme de François Ier et mère du dauphin.

Importance matérielle et support • 57 x 56 • parchemin scellé d'un sceau de cire verte

AE/II/591 Cote d’origine : J//934/16 Articles du mariage de Henri d'Orléans et de Catherine de Médicis. Marseille. 27 octobre 1533 • Signature de Thomas, évêque de Vaison, représentant du pape Clément VII, et de Breton et Gilbert Bayard, secrétaires d'État du roi de France. • Le mariage est célébré le 28 octobre.

Importance matérielle et support • 50 x 45 cm • parchemin scellé du grand sceau de France en cire verte pendant sur lac de soie rouge et verte ; la bulle en plomb de Clément VII scellée sur cordonnet de soie rouge et jaune, est détachée et conservée à part.

Langue des documents Italien

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AE/II/601 Cote d’origine : J//965/5/14 Lettre de François Ier pressant le chancelier Du Bourg d'envoyer à la Mirandole des fonds pour payer la levée de 11 600 hommes de pieds et 530 chevaux. 21 août 1536 Signature autographe du roi.

Importance matérielle et support • 29 x 22,5 cm • papier

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114 Archives nationales (France)

AE/II/605 Cote d’origine : J//966/34 Lettre de François Olivier, chancelier du duché d'Alençon, rendant compte au chancelier Du Bourg des difficultés créées par les baillis et les prévôts à l'exécution de l'édit de Crémieux réglementant leurs charges. 27 février [1537] L'édit de Crémieux rendu le 19 juin 1536 tendait à simplifier l'exercice de la justice. Il ne fut enregistré au Parlement de Paris que le 16 avril 1537.

Importance matérielle et support • 30 x 21 cm • papier

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AE/II/606 Cote d’origine : J//966/4/4 Lettre du cardinal-évêque de Paris, Jean du Bellay, au chancelier de France Du Bourg. Au camp devant Hesdin. 1er avril 1537 Cette lettre fait état des difficultés rencontrées lors de la nomination de l'abbesse de Caen ; les bulles pontificales étant contestées par le chancelier Du Bourg.

Importance matérielle et support • 28 x 19 cm • papier

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AE/II/607 Cote d’origine : J//966/30/7 Lettre de Pierre Lizet, premier président du Parlement de Paris, au chancelier de France Du Bourg, au sujet de la publication du "Cymbalum Mundi" et de quelques livres hérétiques et blasphématoires. Paris. 16 avril 1537 Publié vers 1537-1538, leCymbalum Mundiest l'oeuvre de Bonaventure Desperiers. Cet opuscule jugé subversif, que le parlement soumit pour avis à la faculté de théologie, valut à son éditeur une condamnation royale. La lettre mentionne les poursuites exercées contre les hérétiques génevois Jean et André Philippes et contre le libraire Jean Morin ainsi que le supplice de son confrère Delagarde.

Importance matérielle et support • 31 x 22 cm • papier

115 Archives nationales (France)

Bibliographie Fenoglio Irène, Delegue Yves (introduit et annoté par), "Le Cymbalum Mundi de Bonaventure Des Périers". In :Langage et société, n°74, 1995. pp. 95-100. Consultable en ligne : www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1995_num_74_1_2721

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AE/II/609 Cote d’origine : J//964/1 Lettre de Charles d'Angoulême rendant compte à François 1er de l'armement de la frontière picarde. 19 janvier 1538 Le troisième fils du roi fait allusion aux pourparlers avec Charles Quint qui aboutirent à la trève de Nice et à l'entrevue d'Aigues-mortes.

Importance matérielle et support • 29,5 x 21 cm • papier

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AE/II/611 Cote d’origine : J//966/3/6 Lettre de Lazare de Baïf, commissaire royal en Provence, demandant au chancelier Du Bourg le payement de ses frais de mission. Fréjus. 5 juin 1538

Importance matérielle et support • 28,5 x 20 cm • papier

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AE/II/613 Cote d’origine : J//966/13/5 Lettre de Louis Caillaud, président au Parlement de Paris, rendant compte à Antoine Du Bourg, chancelier de France, d'une enquête qu'il a menée sur l'impression à Paris d'une traduction anglaise de la Bible. 22 octobre 1538 • Souscription et signature autographes. • Caillaud avait été chargé, à la demande de l'ambassadeur d'Angleterre, de produire un rapport sur une bible traduite en anglais et éditée par l'imprimeur François Regnault. La réponse de Caillaud est subtile, et s'il concède qu'il y a quelques points hétérodoxes, il a pris soin de ne pas divulguer l'affaire, et de ne pas saisir les théologiens. Il insiste sur le fait que la lecture du texte dépend étroitement de l'intelligence et de l'état d'esprit du lecteur.

116 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 32 x 22 cm • papier

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AE/II/624 Cote d’origine : M//71/125 Lettre de François Ier interdisant la Faculté de Théologie de Paris de condamner la Bible imprimée par Robert Estienne. Moret. 27 octobre 1546 Cette bible avait déjà été condamnée par la faculté de théologie de Louvain, et celle de Paris s'apprêtait à l'imiter. Le roi se contenta d'imposer des corrections.

Importance matérielle et support • 29 x 21cm • papier

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AE/II/628 Cote d’origine : M//71/118 Lettre de Henri II ordonnant à la Faculté de Théologie de Paris d'inscrire la Bible imprimée par Robert Estienne au catalogue des livres condamnés. Saint-Germain-en-Laye. 25 novembre 1548 • Dès son avènement, Henri II réagit contre la politique tolérante de son père François Ier et décide de poursuivre partout l'hérésie des Réformés. Il invite ici les théologiens à condamner les trois bibles (dont l’une en hébreu), publiées par Robert Estienne qui sera ensuite obligé de s’expatrier à Genève. En 1546, François Ier leur avait au contraire interdit de condamner la bible d’Estienne qui avait été censurée à Louvain (AE/II/624). • Signature autographe du roi.

Importance matérielle et support • 30 x 20,5 cm • papier

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AE/II/630 Cote d’origine : M//71/119bis Lettre de Marguerite de Navarre recommandant à la faculté de théologie, Antoine de Belly, religieux jacobin, au grade de bachelier. Paris. 12 juillet 1549

117 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 25,5 x 21,5 cm • papier

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AE/II/631 Cote d’origine : L//618/61 Lettres du cardinal de Tournon, transmettant aux trésoriers et chanoines de la Sainte Chapelle les indulgences pour le jubilé accordées par le Pape à cette église. Rome. 14 novembre 1550

Importance matérielle et support • 24,5 x 39 cm • parchemin autrefois scellé sur cordon rouge

Langue des documents Latin

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AE/II/634 Cote d’origine : PP//95 Registre des titres et privilèges de la Chambre des Comptes de Paris. 1552 Issue comme le Parlement de laCuria Regis, la Chambre des Comptes a pour mission, outre celle de recevoir les aveux et dénombrements dûs au roi, d’installer les officiers comptables des finances et de recevoir leur serment, de contrôler la régularité de leur gestion en vérifiant leurs comptes. Sur la miniature qui ouvre le registre, les présidents et les maîtres des comptes, assis autour d’une table dans la grande salle du bâtiment qu’ils occupaient dans la cour de la Sainte-Chapelle, vérifient les comptes au moyen de jetons, alors que deux greffiers écrivent sur une petite table. Les jetons de valeurs variées leur servent à reproduire et totaliser les sommes indiquées.

Importance matérielle et support • 32 x 32,5 x 5,5 cm • parchemin

Langue des documents Français

Langue des documents Latin

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118 Archives nationales (France)

AE/II/642 Cote d’origine : K//92/1ter Lettre de Paul de La Barthe au cardinal de Tournon, ambassadeur du roi de France à Rome. Au camp sous Coni (Piémont). 12 juin 1557

Importance matérielle et support • 30,5 x 21,5 cm • papier

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AE/II/646 Cote d’origine : J//680/63 Traité de mariage entre le dauphin François II et Marie Stuart, reine d'Écosse. Château du Louvre. 19 avril 1558 Signatures du roi Henri II, de la reine Catherine, de Marie Stuart et de François II.

Importance matérielle et support • 32,5 x 27,5 cm • cahier de parchemin

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AE/II/662 Cote d’origine : K//674/4 Ordonnance d'Orléans sur les remontrances des états généraux. Janvier 1561 • Signature de Charles IX. • Œuvre de Michel de L'Hospital nommé chancelier en 1560, elle est le fruit des doléances faites à Charles IX par les députés des états réunis à Orléans en décembre 1560 quelques jours après la mort de François II. Dans la séance du 1er janvier 1561 aux états d’Orléans, les orateurs des ordres répondirent au chancelier. Le tiers état et la noblesse réclamaient la réformation de l’Église. Le seul point sur lequel les trois ordres s’étaient entendus concernait le refus d’impôts nouveaux. Le jour de la clôture, était promulguée l'ordonnance d’Orléans, qui reprenait certains vœux : réforme du clergé, promesse de suppression de la vénalité des charges, élection des évêques par les chapitres, des abbés par les moines, discipline ecclésiastique. L’ordonnance resta lettre morte, mais les persécutions furent arrêtées et les prisonniers élargis.

Importance matérielle et support • 34 x 28,5 cm • cahier de parchemin

Archives numérisées

119 Archives nationales (France)

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AE/II/666 Cote d’origine : J//969/3 Dépêche secrète, écrite sur toile, adressée par Louis de Bourbon, prince de Condé, aux habitants de Rouen, à Montgomery et à Briquemault, au sujet des mesures à prendre en vue du siège imminent de Rouen par l'armée catholique. Orléans. 24 septembre 1562 Condé et Coligny étaient bloqués à Orléans, tandis qu’une armée catholique se dirigeait vers la Normandie où les Anglais allaient débarquer pour occuper Le Havre (5 octobre) en application du traité d’Hampton Court. Rouen, qui est tenu par les chefs protestants Briquemault et Montgomery, risque d’être assiégé rapidement. Condé envoie alors des émissaires secrets dont les pourpoints renferment dans leurs doublures des instructions pour les troupes protestantes :Nos ennemis font leur desseing de vous aller assaillir et de faict, pour ceste occasion, ont faict partir de Paris vingt canons qui descendent par eau... Notre Seigneur les fera eulx mesmes lumber en la fosse où ils tachent de vous précipiter et manifestera en brief l’exaltation de sa gloire... Signature de Louis de Bourbon.

Importance matérielle et support • 35 x 36 cm • tissu

Bibliographie Coligny. Protestants et catholiques en France au XVIe siècle, exposition nationale organisée à l'occasion du quatrième centenaire de la mort de l'amiral de Coligny par le ministère des Affaires culturelles, direction des Archives de France, introduction par G. Duboscq, textes par F. Braudel, P. Chaunu et J. Delumeau, catalogue par J.-P. Babelon, Hôtel de Rohan, octobre 1972-janvier 1973, in 8°, 144 p., 564 numéros, illustrations. (Microfilm 345 Mi).

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AE/II/667 Cote d’origine : J//969/pièces a,b et c Trois dépêches et instructions secrètes de Gaspard de Coligny, seigneur de Chastillon, amiral de France, sur doublure d'un pourpoint en toile, adressées à Montgomery et à Bricquemault au moment du siège de Rouen par l'armée catholique. Orléans. 25 septembre 1562 • Les dépêches ont la forme et l'échancrure des pourpoints sur lesquelles elles ont été cousues. Elles étaient écrites en plusieurs exemplaires, afin que les nouvelles passent même si un messager était intercepté. Orléans avait été prise par les protestants, qui avaient fait de la ville leur quartier général. Rouen fut assiégée par les troupes royales le 28 septembre. Au cours des opérations, Antoine de Bourbon roi de Navarre qui commandait l'armée royale fut blessé. La ville fut prise d'assaut le 26 octobre et pillée pendant dix jours. • Un autre message fut envoyé aux mêmes de la même manière par Condé le 24 septembre 1562 (AE/II/666).

120 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 25 x 42 cm • tissu

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AE/II/676 Cote d’origine : KK//948 Procès-verbal d'arpentage de la forêt de Longbouel. Novembre 1565 Les ordonnances royales du 24 janvier 1564 et du 29 octobre 1565 prescrivent la tenue de registres faisant état des « forestz, arpentage, mesurage et description » du domaine royal. Un état de diverses forêts normandes avait déjà été ordonné en 1541, par François Ier. Lui succède un arpentage plus détaillé, dressé par les commissaires du roi sur l'état des forêt, et illustré de trois grands plans cavaliers à la gouache représentant la forêt de Longbouel, dans le diocèse de Rouen.

Importance matérielle et support • 34, 5 x 30,5 x 3 cm • registre sur parchemin (49 feuillets)

Bibliographie • Michel Devèze,La vie de la forêt française au XVIe siècle. Paris 1961. Paris, S.E.V. P. E, N., 1961. 2 Vol. • Histoire de forêts, la forêt française du XIIIe au XXe siècle, exposition organisée par le Centre historique des Archives nationales, avec la participation du Groupe d’histoire des forêts françaises et le soutien de l’Office national des forêts en concertation avec le Service historique de la Marine, Vincennes, avant-propos d’A. Erlande-Brandenburg, textes de P. Arnould, J. Boissière, J. Buridant, A. Corvol-Dessert, S. Cueille, C. Dugas de la Boissony, M. Guillot, A.-S. Leclerc, R. Noël, O. Nougarède et L. Simon, Hôtel de Rohan, 15 octobre 1997-19 janvier 1998 in 8°, 158 p., illustrations, Éditions Adam Biro.

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AE/II/677 Cote d’origine : K//94/5 Quittance d'Henri de Guise pour le payement de ses appointements de capitaine de cinquante hommes d'armes. Nantes. 27 novembre 1565

Importance matérielle et support • 18,5 x 30 cm • parchemin ; trace de cachet de cire rouge plaqué

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121 Archives nationales (France)

AE/II/685 Cote d’origine : M//231/13 Lettre de Michel de L'Hospital, chancelier de France, annonçant à Charles IX qu'il lui renvoie les grands sceaux de France, comme le roi le lui a demandé, pour les donner à Brulart de Sillery, secrétaire des Finances. Au château du Vignay. 7 septembre 1568

Importance matérielle et support • 31,5 x 21 cm • papier

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AE/II/692 Cote d’origine : J//1037/33 Lettres de rescription adressées à Odet de Coligny, cardinal de Châtillon, par Henri, prince de Navarre, Henri de Bourbon, prince de Condé, et Gaspard de Coligny, amiral de France, au sujet du payement des reîtres conduits par le duc de Deux-Ponts. Au Camp d'Auriac. 12 février 1570 • Signatures d'Henri de Navarre, Henri Ier de Condé et de Gaspard de Coligny. • Cet ordre est suivi de cinq quittances de paiements, du 12 septembre 1570 au 24 janvier 1571, copiées sur le recto et le verso du document.

Importance matérielle et support • 35,5 x 25 cm • papier

Bibliographie Coligny. Protestants et catholiques en France au XVIe siècle, exposition nationale organisée à l'occasion du quatrième centenaire de la mort de l'amiral de Coligny par le ministère des Affaires culturelles, direction des Archives de France, introduction par G. Duboscq, textes par F. Braudel, P. Chaunu et J. Delumeau, catalogue par J.-P. Babelon, Hôtel de Rohan, octobre 1972-janvier 1973, in 8°, 144 p., 564 numéros, illustrations. (Microfilm 345 Mi).

AE/II/697 Cote d’origine : J//1037/33/1 Lettre de Gaspard de Coligny à Pioche, général des Finances, à propos du payement des reîtres. La Chapelle-Blanche. 7 septembre 1571 • En vertu du traité de Saint-Germain, la cour de France s'était chargée de solder partiellement les sommes dues aux héritiers du duc de Deux-Ponts pour la solde des reîtres engagés par le parti huguenot (1 200 000 livres). Partie fut payée par le roi en septembre 1750. Coligny, de son côté, leva des taxes sur les Églises réformées. • Signature et post-scriptum autographe de Coligny.

Importance matérielle et support

122 Archives nationales (France)

• 34,5 x 23,5 cm • papier

Bibliographie Coligny. Protestants et catholiques en France au XVIe siècle, exposition nationale organisée à l'occasion du quatrième centenaire de la mort de l'amiral de Coligny par le ministère des Affaires culturelles, direction des Archives de France, introduction par G. Duboscq, textes par F. Braudel, P. Chaunu et J. Delumeau, catalogue par J.-P. Babelon, Hôtel de Rohan, octobre 1972-janvier 1973, in 8°, 144 p., 564 numéros, illustrations. (Microfilm 345 Mi).

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AE/II/727 Cote d’origine : M//355/727 Lettre de Henri de Bourbon, roi de Navarre, ordonnant à La Bourlie, de se mettre à la disposition du vicomte de Turenne qui lève une armée en Gascogne. Mont-de-Marsan 10 octobre 1585 Les hostilités entreprises par la Ligue contre les protestants s'étaient rallumées après la bulle d'excommunication de Sixte Quint contre Henri de Navarre, et à la suite du refus des Huguenots de rendre les places de sûreté qu'ils possédaient en vertu du traité de 1577. Tandis que Condé tenait dans l'Ouest, le roi de Navarre préparait en Gascogne la réunion de ses forces. C'est dans ces circonstances que le Béarnais écrivit à l'un des gentilshommes protestants de son armée cette lettre : Monsieur de la Bourlie, envoyant mon cousyn monsieur le vyconte de Turenne par della pour y assembler mes servyteurs, je vous ay voullu fere ce mot pour vous pryer vous trouver au lyeu qu'yl vous mandera et au temps que vous scaurés. Il vous dyra aussy comme j'espère vous voyr en bref et dhonner tel achemynement à mes aferes que je m'asseure en voyr en bryef l'yssue avec autant d'utyllyté et contantement que scauryons desyrer, à quoy partycyperont tous les gens d'honneur qui m'assystent en sy juste cause. L'asseurance que j'ay que ferés ce que vous dyra mondyt cousyn, comme derechef je vous en prye, me fera après vous avoir asseuré de mon amytyé, pryer Dyeu, monsieur de la Bourlie, qu'yl vous ayt en sa garde : c'est Du Mont de Marsan ce Xème octobre 1585 Votre byen afetyoné amy Henry.

Importance matérielle et support • 27 x 19,5 cm • papier

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AE/II/729 Cote d’origine : H/1882 Lettre de René de Villequier, gouverneur de Paris, demandant aux prévôt des marchands et échevins de Paris d'accélérer l'établissement d'un bac au port de Créteil ordonné par Henri III qui séjournait à Saint- Maur. Saint-Maur.

123 Archives nationales (France)

9 juin 1586

Importance matérielle et support • 35,5 x 23 cm • papier

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AE/II/736 Cote d’origine : M//72/22 Édit de Henri III sur l'union de ses sujets catholiques suivi de l'acte d’adhésion de la Faculté de théologie de Paris à la Sainte Ligue catholique. 21 juillet-22 août 1588 • L' "Edict du roy sur l'union de ses subjects catholiques" est donné par Henri III à Rouen le 21 juillet 1588. Il est suivi de l'acte d'adhésion de la faculté de théologie de Paris à la Sainte Ligue catholique, du 22 août 1588, rédigé en latin. • Parmi les signataires : Guillaume Rose, évêque de Senlis, les curés des paroisses de Saint-Germain L'Auxerrois et de Saint-Séverin.

Importance matérielle et support • 71 x 64 cm • parchemin, encadrement doré, titre en lettres bleues

Langue des documents Français

Langue des documents Latin

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AE/II/739 Cote d’origine : K//101/78(2) Lettre de François de La Noue au duc de Montpensier au sujet de l'assassinat du duc de Guise à Blois. Sedan. 8 janvier 1589 La Noue, l’un des plus fidèles compagnons d’Henri IV, était occupé à guerroyer contre les Lorrains lorsqu’il eut connaissance des événements de Blois. Il s’abstient de se prononcer sur la moralité de cette exécution, tout en la considérant comme une manifestation de la justice divine. Il encourage le duc de Montpensier à profiter de la disparition du duc de Guise pour relever la puissance de sa maison.

Importance matérielle et support • 33 x 21,5 cm • papier ; deux cachets de cire rouge

Archives numérisées

124 Archives nationales (France)

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AE/II/744-AE/II/1060 Bourbons 1589-1788

AE/II/744 Cote d’origine : V/3/187/21 Minute par laquelle Henri IV ordonne que le corps de Jacques Clément soit écartelé puis brûlé. Saint- Cloud. 2 août 1589 Henri IV, après instruction du procès contre feu Jacques Clément, assassin d'Henri III, par le prévôt de l'Hôtel, ordonne que le corps du régicide soit écartelé puis brûlé et ses cendres jetées à la Seine. Signée d'Henri IV.

Importance matérielle et support • 31 x 20,5 cm • papier

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AE/II/745 Cote d’origine : K//104/9 Lettres patentes adressées par Charles, cardinal de Bourbon, sous le nom de Charles X, à la Cour des Monnaies de Paris, pour lui ordonner de faire figurer sur les monnaies son effigie et une nouvelle devise. Paris. 15 décembre 1589 Le duc de Mayenne et le Parlement ligueur refusèrent de reconnaître un roi protestant et attribuèrent la couronne au cardinal de Bourbon, oncle d'Henri IV. Celui-ci était prisonnier de son neveu à Fontenay-le- Comte, aussi tous les actes faits en son nom émanaient-ils, en réalité, du duc de Mayenne qui les signait comme lieutenant général. Charles X substitue sur les monnaies d’or et d’argent en circulation, à partir du 1er janvier 1590, la légende « CAROLUS DECIMUS, DEI GRATIA FRANCORUM REX », à celle de « HENRICUS TERTIUS, DEI GRATIA FRANCORUM ET POLLONIE REX».

Importance matérielle et support • 29 x 54 cm • parchemin

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AE/II/748 Cote d’origine : H/1882

125 Archives nationales (France)

Lettre par laquelle Michel Marteau de la Chapelle, maître ordinaire en la chambre des comptes, remercie Alexandre Farnèse, duc de Parme, d'avoir sauvé Paris assiégé par Henri IV. 15 septembre 1590 C'est comme prévôt des marchands que Michel Marteau de la Chapelle, l'un des plus ardents ligueurs, remercie Alexandre Farnèse, gouverneur des Pays-Bas, d'avoir contré Henri IV pendant le siège de Paris, avec l'aide d'une armée espagnole.

Importance matérielle et support • 36,5 x 23,5 cm • papier

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AE/II/755 Cote d’origine : K//105/19 Sauf-conduit du Charles de Lorraine, duc de Mayenne, en faveur du frère François Petit, maître des Mathurins de Paris et vicaire général de l'ordre. 26 octobre 1592

Importance matérielle et support • 31 x 20,5 cm • papier ; sceau plaqué sur papier, aux armes de Mayenne

AE/II/758 Cote d’origine : K//105/52/2 Ordre donné par Henri IV à la chambre des comptes de Blois d'entériner les lettres de jussion obtenues par Claude de Boisgaultier, receveur des gabelles en Berry. Paris. 17 mars 1595

Importance matérielle et support • 34,5 x 23,5 cm • papier

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AE/II/763 Cote d’origine : J//943/2 Édit d’Henri IV pour la pacification des troubles religieux dit édit de Nantes. 13 avril 1598 • Mentions d'enregistrement au Parlement, à la Chambre des comptes, à la Cour des aides et au Châtelet de Paris. Signatures d'Henri IV et de Pierre Forget de Fresnes, secrétaire d'État. • L'édit de Nantes est enregistré le 25 février 1599 par le Parlement de Paris ; les autres suivent au cours de l'année et au début de 1600. Le parlement de Rouen ne le fait qu'en 1609, mais l'édit est appliqué dans son ressort. Le 1er août 1589, dans une France déchirée par les guerres de religion, Henri de Navarre succède à Henri III son cousin. Malgré l’opposition conjointe de la Ligue, conduite par le duc de Mayenne, et de

126 Archives nationales (France) l’Espagne, il parvient à s’imposer par les armes, avant d’abjurer la religion protestante en 1593. Il est sacré en 1594, peu avant son entrée triomphale dans Paris. Les années qui suivent marquent l’essouflement du parti ligueur. L’édit de Nantes vient définitivement clore l’épisode sanglant des guerres de religion. Signé par Henri IV en avril 1598, immédiatement après la pacification de la Bretagne, il est le résultat d’âpres négociations, amorcées en 1596, entre les commissaires du roi et l’assemblée protestante, réunie à Loudun. Il établit la liberté du culte pour les réformés auxquels sont attribuées plusieurs places fortes en France. Il doit beaucoup aux nombreux édits de pacification qui se succèdent durant les trente-cinq années précédentes de conflits religieux. Notons l’usage d’un procédé servant à atténuer l’aigreur de cours souveraines comme le Parlement de Paris, largement anti-protestant, et qui consiste à traiter dans des articles particuliers, ou secrets, voire dans des brevets, manifestations de la grâce royale échappant à tout contrôle, les clauses les plus favorables aux réformés.

Importance matérielle et support • 32,5 x 27,5 cm • cahier de parchemin (16 feuillets) scellé du grand sceau de France de cire jaune sur lacs de soie rouge et verte

Bibliographie Bernard Barbiche,L'édit de Nantes et ses antécédents (1562-1598), École nationale des chartes, 2003. Consultable en ligne : http://elec.enc.sorbonne.fr/editsdepacification/src/,

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AE/II/767 Cote d’origine : J//934/1 Bulle du pape Clément VIII annulant le mariage d'Henri IV et de Marguerite de Valois pour cause de parenté spirituelle entre les deux époux. Rome. 24 septembre 1599 Pour procéder à l’annulation du mariage du roi avec Marguerite de Valois, un empêchement catégorique plus solide que celui du mariage non consommé entre une princesse galante et un roi passionné pour les femmes est nécessaire. Le cardinal d’Ossat eut l’idée de suggérer l’interdiction canonique de « parenté spirituelle » (relations parrain-filleul) pour le mariage, abolie certes par le Concile de Trente en 1564, mais sans effet rétroactif. Or, en 1554, Henri de Navarre avait eu à son baptême comme parrain le roi de France, Henri II ; il était donc de ce fait le frère spirituel de la princesse Marguerite devenue sa femme. Le pape Clément III, harcelé par les représentants ecclésiastiques et laïcs de la France, accepte, après l’enquête menée par ses commissaires, d’annuler le mariage le 24 octobre 1599.

Importance matérielle et support • 42,5 x 63,5 cm • parchemin scellé d'une bulle de plomb

Langue des documents Latin

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127 Archives nationales (France)

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AE/II/769 Cote d’origine : E//3 Remontrances des trésoriers de France à Limoges données lors du tenu pour ses finances. Paris. 24 décembre 1601 Ce document contient les remontrances des trésoriers de France à Limoges données lors du conseil du roi. La note s'accompagne d'un ajout marginal de la main de Sully, qui les réprimande sévèrement.

Importance matérielle et support • 36 x 23 cm • papier

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AE/II/778 Cote d’origine : X/1b/899 Délibération des chambres assemblées du Parlement de Paris à la nouvelle de la mort de Henri IV, et déclaration de la régence. Paris. 14 mai 1610

Importance matérielle et support • 34,5 x 22 cm • papier

Bibliographie « Le roi est mort ! vive le roi ! 1610 : autour de l’assassinat d’Henri IV ». Exposition dossier, Paris, Archives nationales, 15 avril - 7 juin 2010.

Liens : Liens annexes : Consulter le livret de visite • Le roi est mort ! vive le roi ! 1610 : autour de l’assassinat d’Henri IV »

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AE/II/781 Cote d’origine : G/8 Ratification par François de Sales, évêque de Genève, de l'élection du frère Maximien de Moulins, capucin, député par le clergé du bailliage de Gex aux états généraux. Nessi, en Genevois. 31 juillet 1614

Importance matérielle et support

128 Archives nationales (France)

• 28 x 20 cm • papier

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AE/II/782 Cote d’origine : C/147/226 Procès-verbal de l’érection de la statue de Henri IV sur le terre-plein du Pont-Neuf à Paris. 23 août 1614 Quatre ans après la mort du roi, sa statue équestre, en bronze, fut élevée sur le môle du Pont-Neuf. Elle reposait sur un piédestal de marbre que décoraient cinq bas-reliefs et quatre esclaves de bronze enchaînés ayant sous leurs pieds des armes antiques. Le cheval et la statue avaient été faits à Florence par le sculpteur Jean de Bologne. Les bas-reliefs représentant les batailles d'Arques et d'Ivry, la prise de Montmélian, celle d'Amiens et l'entrée de Henri IV à Paris en 1594, ainsi que les esclaves, étaient l'oeuvre de Pierre de Francheville qui mourut en 1615 avant de les avoir terminés. La statue fut érigée avec pompe le 23 août 1614 en présence des premiers présidents du Parlement et de la Chambre des Comptes, du procureur général et des trésoriers généraux de France, tous commissaires ayant l'intendance de la construction du Pont-Neuf, assistés du Prévôt des marchands, de Pierre de Francheville, premier sculpteur de Leurs Majestés, et de Francisco Bordoni leur sculpteur ordinaire. Avant de sceller le bronze sur sa base, on disposa dans les flancs du cheval un procès-verbal, écrit sur parchemin et enfermé dans un étui de plomb. La statue fut renversée à l'époque révolutionnaire. L'étui contenant le procès-verbal fut offert par la section Henri IV (qui changea son nom en section du Pont- Neuf) au mois d'août 1792 à l'Assemblée Législative. Quelques parties du piédestal et les esclaves de Francheville furent sauvés de la destruction et déposés au Louvre.

Importance matérielle et support • 50 x 35 cm • vélin

Sources complémentaires • AE/VIa/100 : Étui en plomb ayant renfermé le procès-verbal d'érection de la statue de Henri IV sur le terre-plein du Pont-Neuf à Paris, le 23 août 1614. • AE/I/15/bis/1 à 5 : Boîtes, documents sur parchemin et médailles retrouvés dans la statue d’Henri IV au Pont-Neuf, Paris. Août 1818.

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AE/II/787 Cote d’origine : KK//1355/81 Lettre de Louis XIII à Armand Jean du Plessis de Richelieu. Fontainebleau. 15 juin 1617 • Minute avec surcharges et ratures, entièrement écrite par le secrétaire des commandements du roi, Henri Auguste de Loménie, seigneur de la Ville-aux-Clercs, signature autographe du roi. • Richelieu, que la faveur de la reine mère Marie de Médicis avait fait entrer au conseil du roi en 1616, fut disgracié après l’assassinat du favori Concini ; il suivit sa protectrice en exil à Blois, où Marie de

129 Archives nationales (France)

Médicis le garda auprès d’elle avec le titre de surintendant de sa maison ; mais la présence d’un tel conseiller ne tarda pas à inquiéter les autres courtisans de la reine mère, qui résolurent de l’éloigner d’elle. Le marquis de Richelieu, averti de ce projet, en fit part sans tarder à son frère, alors évêque de Luçon. Ce dernier demanda à la reine mère la permission de quitter Blois et de se retirer quelque temps à Coussay, prieuré qu’il possédait en Poitou. Il n’eut pas lieu de regretter cette décision, car à peine arrivé, il reçut cette lettre de Louis XIII, qui l’assurait de sa bienveillance à son égard.

Importance matérielle et support • 24 x 22,5 cm • papier

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AE/II/789 Cote d’origine : KK//1355/115 Lettre de Louis XIII à sa mère, Marie de Médicis. Paris. 21 mars 1618 • Autographe de Louis XIII. • La lettre définitive, réellement envoyée à Marie de Médicis à Blois, fut recopiée d’après cet original en tenant compte des corrections qui y furent portées à l’instigation du duc de Luynes par le secrétaire d’État La Ville-aux-Clercs. • La mort brutale d’Henri IV, assassiné en 1610, amène au trône un roi mineur, Louis XIII, sur lequel pèse l’autorité de sa mère, Marie de Médicis. Celle-ci est chargée d’assurer la régence jusqu’à la majorité du roi en 1615, mais par-delà cette date, continue de gouverner le royaume, imposant au souverain effacé une influence quasi despotique. À la tête du pays, Marie rompt rapidement avec la politique étrangère de son époux défunt et se rapproche de l’Espagne catholique au détriment de l’alliance protestante voulue par Henri IV. Elle s’entoure de nouveaux conseillers, dont le très impopulaire Concini, qu’elle fait marquis d’Ancre. Cette impopularité, qui s’ajoute au mécontentement croissant du roi, écarté des affaires, et de la noblesse française, que la régente entend mettre au pas, entraîne en 1617 l’assassinat de Concini et l’exécution de sa femme, Leonora Galigaï, accusée de sorcellerie. Marie de Médicis est exilée à Blois, où la tient sévèrement recluse le favori du roi, le duc de Luynes. La reine envoie plusieurs demandes à son fils pour obtenir sa clémence. La plupart restent sans réponse. Louis XIII consent pourtant ici à répondre à sa mère, et malgré toute la réserve dont la lettre originale était empreinte, Luynes, soucieux de maintenir la reine en lisière, a cependant cru bon de faire biffer les rares formules révélant l’affection filiale du roi pour sa mère.

Importance matérielle et support • 29 x 20 cm • papier

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AE/II/792 Cote d’origine : K//112/2/34

130 Archives nationales (France)

Lettre de Louis XIII au duc de Vendôme pour requérir la présence de la duchesse de Vendôme au sein du cortège devant accompagner Chrétienne de France en Piémont. Orléans. 11 mai 1619

Importance matérielle et support • 29 x 20 cm • papier

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AE/II/793 Cote d’origine : KK//1355/40 et 41 Lettre d'Élisabeth de France, princesse des Asturies, à son frère Louis XIII. Madrid. 15 juin [1616-1621] Tout enfant encore et mariée par procuration au prince des Asturies, Élisabeth de France entre en Espagne le 9 novembre 1616. Sa correspondance avec Louis XIII révèle sa tristesse loin de son frère et de sa mère : âgée de moins de treize ans, la jeune princesse semble réclamer aide et protection. Deux cachets de cire rouge fermaient cette lettre autographe où seuls le mois et le quantième sont indiqués. En l'absence de datation précise, on peut penser qu'elle fut écrite entre son arrivée à la cour d'Espagne et la mort du roi Philippe III (31 mars 1621) auquel il est fait allusion.

Importance matérielle et support • 30 x 21 cm • papier

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AE/II/795 Cote d’origine : KK//1355/385 Lettre par laquelle Roger de Saint-Lary, duc de Bellegarde, fait part à Henri-Auguste de Loménie, seigneur de la Ville-aux-Clercs et gouverneur de Bourgogne et de Bresse, des lenteurs du siège de Montauban. Bellegarde. 6 novembre 1621

Importance matérielle et support • 31,7 x 22,5 cm • papier

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AE/II/798 Cote d’origine : K//112/5 Préliminaires de la paix de Montpellier négociés entre Louis XIII et Sully. Castillon.

131 Archives nationales (France)

22 mai 1622 Ce traité intitulé "Propositions et demandes faictes au roy par Monsieur le duc de Sully, pair de France" vise à mettre un terme à la révolte des protestants dont Sully est le chef. Il s'engage à remettre au roi les places fortifiées du Quercy, Figeac, Capdenac et Cardaillac, sous certaines conditions, notamment l'amnistie générale avec liberté de conscience pour les habitants de ces villes et diverses charges et indemnités pour lui, sa famille et ses alliés. Les observations et réponses de Louis XIII sont portées dans la marge. Signé de Louis XIII et de Phélypeaux, secrétaire d'État.

Importance matérielle et support • 34 x 22,5 cm • papier

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AE/II/799 Cote d’origine : KK//1355/89 Lettre par laquelle Marie de Médicis exprime à Louis XIII sa joie d'apprendre la conversion au catholicisme du duc de Lesdiguières que le roi a résolu d'élever à la charge de connétable. Pougues. 23 juillet 1622 Marie de Médicis qui accompagnait son fils Louis XIII à Montpellier tombe malade à Nantes le 12 avril. Elle laisse le roi continuer son voyage vers le midi. Après lui avoir donné rendez-vous à Lyon, elle prend les eaux à Pougues, station thermale très renommée. Cette lettre sert de prétexte à la reine, écartée du pouvoir, pour engager Louis XIII à lui rendre un rôle dans le gouvernement.

Importance matérielle et support • 21 x 33 cm • papier

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AE/II/802 Cote d’origine : M//232 Lettre de Richelieu à Pierre de Bérulle relative à la négociation entre le Saint Père et l'ambassadeur de France pour le mariage de la princesse Henriette de France avec Charles Stuart, futur Charles Ier d'Angleterre et d'Écosse. Saint-Germain-en-Laye. 12 septembre 1624 Il s'agissait de convaincre Urbain VIII de l'intérêt de ce mariage entre une catholique et un protestant qui laissait espérer une heureuse influence d'Henriette de France en Angleterre.

Importance matérielle et support • 33,4 x 22,2 cm • papier

132 Archives nationales (France)

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AE/II/804 Cote d’origine : M//74/27 Lettre du cardinal de Richelieu, proviseur de la Sorbonne, aux docteurs du collège de Sorbonne, relative à la mort du théologien Philippe de Gamaches. Courances. 26 juillet 1625 Philippe de Gamaches, abbé de Saint-Julien de Tours, passait à l’époque pour l’un des meilleurs théologiens de l’université de Paris ; ses commentaires sur saint Thomas d’Aquin étaient fort estimés. Reçu docteur en 1598, il enseigna la théologie à la Sorbonne pendant plus de 25 ans, et mourut le 21 juillet 1625. Richelieu, qui séjournait alors en convalescence au château de Courances, près de Fontainebleau, fut aussitôt informé de cet événement et le 26 juillet, répondit aux docteurs de Sorbonne. Il y déplore la perte d’un membre si éminent et demande que l’on attende son retour pour élire un nouveau professeur.

Importance matérielle et support • 33 x 22 cm • papier

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AE/II/818 Cote d’origine : K//114/a/22/1 Information relative à la guérison miraculeuse de la mère prieure des Ursulines de Loudun par Jean Martin, baron de Laubardemont, intendant de justice dans les provinces de l'Ouest. Loudun. 13-14 février 1637

Importance matérielle et support • 34 x 22 cm • papier

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AE/II/821 Cote d’origine : KK//1215/291 Lettre par laquelle Henri d'Escoubleau de Sourdis, archevêque de Bordeaux, lieutenant général du roi en son armée navale, donne au cardinal de Richelieu, des nouvelles du siège de Fontarabie. Bordeaux. 16 juin 1638 Le prélat donne également des indications sur l'armement du vaisseau amiralLa Couronnesorti des chantiers de la Roche-Bernard.

Importance matérielle et support • 32 x 22,5 cm

133 Archives nationales (France)

• papier

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AE/II/822 Cote d’origine : KK//1215/324 et 325 Lettre de Richelieu félicitant Henri de Sourdis de sa victoire contre la flotte espagnole dans le golfe de Gascogne. Ham. 1er septembre 1638

Importance matérielle et support • 30 x 21 cm • papier

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AE/II/823 Cote d’origine : KK//1215/12 Lettre par laquelle Henri de Bourbon, prince de Condé, fait part à François Sublet de Noyers, secrétaire d'État de la guerre, de ses revers lors du siège de Fontarrabie. Bayonne. 11 septembre 1638

Importance matérielle et support • 31 x 21 cm • papier

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AE/II/825 Cote d’origine : K//114/b/39/3 Lettre du chancelier Séguier demandant conseil à Henri de Bourbon, prince de Condé, sur le choix d'un intendant d'armée en Guyenne. Paris. 28 juin 1640 Il le félicite également sur les brillants succès de son fils, le duc d'Enghien, en Flandre.

Importance matérielle et support • 27,5 x 20 cm • papier

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AE/II/827

134 Archives nationales (France)

Cote d’origine : K//540/2/1 Contrat de mariage de Louis de Bourbon, duc d'Enghien, avec Claire-Clémence de Maillé. Paris. 7 février 1641 Ce contrat est signé au Louvre, en présence du roi et de la reine, entre le duc d’Enghien (futur Grand Condé), et une nièce du cardinal de Richelieu. On lit les signatures, entre autres, du roi Louis XIII, de la reine Anne d’Autriche, de Gaston, duc d’Orléans, frère du roi, de sa fille, la duchesse de Montpensier (connue sous le nom de la Grande Mademoiselle), et du cardinal de Richelieu.

Importance matérielle et support • 36,5 x 25 cm • huit feuillets de papier attachés par deux cordons de soie rose

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AE/II/832 Cote d’origine : KK//1071/101-102 Lettre par laquelle Henri de la Tour, vicomte de Turenne, sollicite les bons offices du , en faveur de son frère, le duc de Bouillon, compromis dans la conspiration de Cinq-Mars. Du camp devant Perpignan. 7 juillet 1642 La conspiration de Cinq-Mars fut dirigée directement contre le cardinal de Richelieu, premier ministre de Louis XIII, et indirectement contre ce dernier, qui soutenait son ministre. Mazarin était depuis deux ans l'un des secrétaires de Richelieu. Le duc de Bouillon racheta sa tête en cédant sa principauté de Sedan.

Importance matérielle et support • 22,5 x 16,5 cm • papier

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AE/II/836 Cote d’origine : J//906/1 Ordre donné par Louis XIII à Pierre Forest, écuyer, premier valet de chambre, de remettre à Mazarin la somme de 136 430 livres pour des oeuvres pies. Saint-Germain-en-Laye. 12 mai 1643 Ce billet a été rédigé deux jours avant la mort du roi. La signature autographe est peut-être la dernière qu'il ait donnée.

Importance matérielle et support • 33,5 x 22 cm • papier

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135 Archives nationales (France)

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AE/II/837 Cote d’origine : KK//1071/107 Lettre par laquelle Louis de Bourbon, duc d'Enghien, annonce au cardinal Mazarin la victoire de Rocroy et en rend hommage à son lieutenant Gassion. Rocroy. 19 mai 1643 Cette lettre est écrite au soir même de la victoire qui inaugurait le règne de Louis XIV.

Importance matérielle et support • 23 x 17 cm • papier

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AE/II/839 Cote d’origine : J//906 Quittance délivrée à Pierre Forest, valet de chambre de Louis XIII, par Vincent de Paul, supérieur général de la Congrégation des prêtres de la Mission. 6 juillet 1643 Cette quittance est établie en contrepartie de la somme remise sur ordre du feu roi par son valet au religieux, pour ses oeuvres en faveur des captifs français des Barbaresques. Le document est signé par Vincent de Paul et par les notaires de Beaufort et de Beauvais.

Importance matérielle et support • 22 x 29 cm • parchemin

Bibliographie Vincent de Paul,exposition organisée par l'administration générale de l'Assistance publique à Paris et la direction des Archives de France en commémoration du troisième centenaire de sa mort, 1660-1960, avant-propos par A. Chamson, introduction par X. Lechainche, catalogue par B. Mahieu, Paris, Musée de l'Assistance publique, 1960, in 8°, 192 p.

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AE/II/844 Cote d’origine : KK//1083 Lettre de Nicolas Foucquet, intendant de la généralité de Paris, au cardinal Mazarin au sujet du gouvernement de Dieppe, alors sous les ordres du marquis du Plessis-Bellière. 1650 Nicolas Fouquet prend le parti du marquis du Plessis-Bellière, gouverneur de Dieppe. Il rappelle à son correspondant que le marquis s'est acquitté de sa charge malgré les appointements que le trésor royal ne lui a pas réglés.

136 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 22,5 x 17 cm • papier

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AE/II/849 Cote d’origine : KK//1072/313 Lettre de Louis de Bourbon, prince de Condé, annonçant à M. de Saint-Romain qu'il vient de s'emparer du château-Porcien. Du camp devant Rethel. 15 janvier 1653 Condé, récemment nommé généralissime de l'armée d'Espagne, après avoir vainement tenté de contrer les troupes de Turenne à Villeneuve-Saint-Georges, informe son correspondant qu'il a pris la ville de Château-Porcien et qu'il s'apprête à le rejoindre. Il fait dire au comte de Fuensaldagne de l'attendre près de Vervins. Intercepté, ce billet n'attint pas son correspondant et se trouva par la suite conservé dans les papiers du cardinal Mazarin (correspondances conservées par lui pendant la Fronde et concernant les affaires de Champagne).

Importance matérielle et support • 26,5 x 16,5 cm • papier

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AE/II/857 Cote d’origine : K//899/10 Mémoire sur les travaux de Versailles, adressé à Louis XIV par Jean Baptiste Colbert, contrôleur général. 1665 Colbert exprime son hostilité à tout projet de quelque ampleur.

Importance matérielle et support • 31,5 x 21cm • papier

Bibliographie Colbert, 1619-1683, avant-propos par E. Pauly, introduction par I. Murat, textes par Chr. Amalvi, J. Belaubré, D. Bloc, L. Bourgenot, J.-L. Bourgeon, J.-Cl. Boyer, D. Feldmann, N. Felkay, Ch. Gastinel- Coural, M. Grivel, G. Guilleminot, M. Hamon, J. Jacquiot, J. de La Gorce, M. Le Moël, J. Melet-Sanson, M.-Chr. Moine, G. Poisson, B. Saule, J.-P. Samoyault et E. Taillemitte, Paris, Hôtel de la Monnaie, 4 octobre-30 novembre 1983, in 8°, 544 p.

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137 Archives nationales (France)

AE/II/863 Cote d’origine : K//899/4 Mémoire de Colbert à Louis XIV sur les finances royales. 1670 Titre exact :Mémoire adressé à Louis XIV sur l'État des finances et la nécessité de réduire les dépenses à soixante millions.

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

Bibliographie Colbert, 1619-1683, avant-propos par E. Pauly, introduction par I. Murat, textes par Chr. Amalvi, J. Belaubré, D. Bloc, L. Bourgenot, J.-L. Bourgeon, J.-Cl. Boyer, D. Feldmann, N. Felkay, Ch. Gastinel- Coural, M. Grivel, G. Guilleminot, M. Hamon, J. Jacquiot, J. de La Gorce, M. Le Moël, J. Melet-Sanson, M.-Chr. Moine, G. Poisson, B. Saule, J.-P. Samoyault et E. Taillemitte, Paris, Hôtel de la Monnaie, 4 octobre-30 novembre 1983, in 8°, 544 p.

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AE/II/865 Cote d’origine : K//120/a/93 Instructions de Louvois, secrétaire d'État de la Guerre, pour l'incarcération à la citadelle de Pignerol de Fouquet et du comte de Lauzun. 26 novembre 1671 Instructions données par François Michel le Tellier, marquis de Louvois, secrétaire d'Etat de la Guerre, à Bénigne d'Auvergne, sieur de Saint-Mars, gouverneur de la citadelle de Pignerol, concernant les conditions de détention du comte de Lauzun à Pignerol. Ces instructions furent remises au gouverneur par Charles d'Artagnan, capitaine de mousquetaires, qui conduisait le prisonnier. Il y est précisé que pour accueillir ce nouvel hôte, le gouverneur devra déménager la chambre de Fouquet.

Importance matérielle et support • 32 x 21 cm • papier

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AE/II/867 Cote d’origine : L//842 Lettre de Jean-François de Gondi, cardinal de Retz, à son intendant, Monsieur de la Fons. Commercy. 5 novembre 1672 • Monsieur de la Fons, contrôleur des restes à la Chambre des comptes de Paris, était chargé de la gestion de tous les biens patrimoniaux et de l'administration temporelle de tous les bénéfices du prélat. • Transcription :

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J'ai receu vostre letre du 5 qui me fait veoir que je m'estois trompé dans mon calcul touchant les mandemants, et j'en suis très aise. Je ne le suis pas tant de la perte des deux cent mil livres, et je sçai bien mesme à qui en est la faulte. Si tout cela avoit passé par nos mains, je ne les aurois pas perdues. Je suis très aise de l'offre que vous avés faite à l'abbé d'Aurat. C'est un fou avec qui je n'aurai de ma vie commerce. Je suis absolument à vous et du meilleur de mon coeur. Le Cardinal De Rais.

Importance matérielle et support • 23 x 16,5 cm • papier ; cire rouge

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AE/II/869 Cote d’origine : K//119/b Lettres patentes de Louis XIV conférant à Louis de Bourbon, prince de Condé, le commandement en chef de l'armée d'Allemagne. Versailles. 2 août 1675 • Signature autographe. • Ce document entérine une décision royale prise après la mort de Turenne, maréchal de France et stratège précieux en pleine guerre de Hollande. Il est urgent de désigner un successeur à l'illustre maréchal. Le 1er août 1675, Vaubrun et Lorges repoussent les Impériaux à Altenheim (Bas-Rhin). Vaubrun meurt dans la bataille. Face à un ennemi supérieur en nombre, Lorges juge prudent de se replier et passe le Rhin dans la nuit du 3 au 4 août. Cette retraite sauve l'armée royale et lui permet d'attendre l'arrivée imminente du Grand Condé. Ces lettres patentes le désignent pour diriger les opérations.

Importance matérielle et support • 33,5 x 65 cm • parchemin scellé sur double queue de parchemin d'un grand sceau en cire jaune (le sceau de majesté est appendu sur la droite et non pas au milieu du repli) ; contre-sceau : écu royal

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AE/II/870 Cote d’origine : K//119/b Instructions de Louis XIV aux religieux de l'abbaye de Saint-Denis sur les honneurs funèbres à rendre au corps de Turenne. Versailles. 25 août 1675 Louis XIV s'associe ici à la douleur que cause dans toute la France la mort du vicomte de Turenne tué à Salzbach au cours de la campagne d'Alsace, le 27 juillet 1675. Le document signé par le roi accorde à Turenne des honneurs funèbres semblables à ceux qui avaient été décernés autrefois au connétable du Guesclin (1320-1380). Le maréchal devra être enseveli à Saint-Denis dans la nouvelle chapelle que Louis XIV avait l'intention de construire pour la sépulture des Bourbons. En attendant l'achèvement de cet édifice, le corps a été déposé dans la chapelle Saint-Eustache, où le cardinal et le duc de Bouillon élevèrent à leur oncle un monument provisoire. Les moines de l'abbaye

139 Archives nationales (France) doivent se conformer à l'envoyé du roi, le " Sieur Saintol, maistre des cérémonies ". Cette lettre close est signée " Louis ", et contre-signée par le secrétaire d'État, Jean-Baptiste Colbert, intendant et contrôleur général.

Importance matérielle et support • 36 x 24,5 cm • papier ; sceau aux armes de France plaqué sur papier

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AE/II/873 Gratifications reçues par Racine et Boileau pour leurs travaux d'historiographes du roi. 1677 De longue date, les rois de France avaient attaché à leur service des hommes de lettres pour écrire l'histoire de leur règne. Au Moyen Âge, les moines de Saint-Denis, sous Charles V, le chancelier Pierre d'Orgement, furent chargés de cet office ; mais le titre officiel n'apparaît qu'au XVIe siècle. Le premier à le porter fut Pierre Pascal en 1563. Le dernier, J. N. Moreau, perdit le sien au début de la Révolution. Racine et Boileau furent nommés en 1677. De leurs travaux d'historiographes, il ne reste que des fragments de la campagne de Hollande, à la rédaction de laquelle Racine prit la plus grande part. En 1683, Louvois les fit entrer tous deux à l'Académie des inscriptions et médailles. Racine faisait partie de l'Académie française depuis 1672. Boileau n'y entra qu'en 1683.

AE/II/873/A Cote d’origine : K//119/b/36/14 Ordre donné par Louis XIV à Gédéon Berbier du Metz, conseiller du roi et garde du trésor royal, de payer comptant à Nicolas Boileau-Despréaux et à Jean Racine la somme de douze mille livres. Dicté à Fontainebleau. Paris. 11 septembre 1677 Le roi accorde une gratification de six mille livres à chacun des deux écrivains. L'acte est un « acquit patent » où les noms des bénéficiaires sont spécifiés ainsi que la cause du paiement. Il porte deux signatures de Louis XIV et est contresigné par Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des finances. La première signature du roi correspond à l'expédition de l'acte au trésorier, elle a été biffée une fois le paiement effectué avec la mention "Bon" au moment de la vérification des comptes en conseil des finances.

Importance matérielle et support • 17 x 24 cm • papier

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AE/II/873/B

140 Archives nationales (France)

Cote d’origine : K//119/b/36/15 Quittance de paiement à Nicolas Boileau Despréaux pour la somme de six mille livres. 19 septembre 1677 Cette quittance signée de "N. Boileau" a été délivrée par-devant les notaires Étienne Thomas et Jean Nera.

Importance matérielle et support • 17 x 24 cm • parchemin imprimé et timbré

AE/II/873/C Cote d’origine : K//119/b/36 Quittance de paiement à Jean Baptiste Racine pour la somme de six mille livres. 19 septembre 1677 Cette quittance signée de "Racine" a été délivrée par-devant les notaires Étienne Thomas et Jean Nera.

Importance matérielle et support • 17,5 x 4,5 cm • parchemin imprimé et timbré

AE/II/874 Cote d’origine : M//232 Lettre par laquelle Bossuet entretient le supérieur général de l'Oratoire, Abel-Louis de Sainte-Marthe, de la condamnation portée contre l'ouvrage théologique du père Richard Simon. Saint-Germain. 16 avril 1678 Richard Simon (1638-1712), prêtre de l'Oratoire, publie en 1678, sous le titre d'Histoire critique du Vieux Testament, un traité complet d'exégèse biblique. Le confesseur de Louis XIV, le père de la Chaize, promet de solliciter du roi la permission de lui dédier l'ouvrage. Cette réflexion théologique s'avère délicate à une période de tensions religieuses. L'imprimeur du livre, afin de favoriser la vente, fait imprimer séparément les différents chapitres et met en circulation la table des matières. Bossuet, prévenu, en avertit Michel Le Tellier (1603-1685), chancelier de France depuis un an. Le 7 avril 1678, l'ouvrage est saisi par Nicolas de La Reynie (1625-1709), lieutenant de police, et bientôt mis au pilon. À la nouvelle de cette saisie, l'Oratoire exclut Richard Simon. Le père Abel-Louis de Sainte-Marthe (1621- 1697), supérieur général de l'ordre depuis 1696, demande à Bossuet des explications. Le précepteur du Dauphin lui envoie cette réponse. Selon lui, Richard Simon n'a "pas assez veu la conséquence de sa doctrine qu'il a enseignée". Il conclut qu'il "faudra procéder à nouvel examen". La polémique est d'autant plus dangereuse pour l'Oratoire que cette compagnie de prêtres séculiers a pour vocation essentielle l'instruction publique des clercs. Elle avait été instituée canoniquement par le pape en 1613. Richard Simon quitte Paris et se retire en 1679 à la cure de Bolleville (Seine-Maritime). Les négociations avec Bossuet, nommé évêque de Meaux (1681), n'aboutissent finalement pas. Les rares exemplaires échappés au feu servent à imprimer les éditions parues en Hollande quelques années plus tard.

Importance matérielle et support • 22,5 x 17 cm • papier

141 Archives nationales (France)

Bibliographie Bossuet et l'Histoire,notes par Ch. Braibant, suivies du catalogue de l'exposition par B. Mahieu, Hôtel de Rohan, 1955, in 8°, 38 p., 353 numéros, 6 planches, Fédération des sociétés d'écrivains du Nord et de l'Est. (Microfilm 118 Mi).

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AE/II/876 Cote d’origine : K//119/b/40/26 Ordre de Louis XIV à Gédéon Berbier du Metz, garde du Trésor royal, de payer comptant au porteur la somme de cent soixante-deux mille livres pour affaires secrètes. Fontainebleau. 20 septembre 1679 Colbert a ajouté de sa main :sur l'ordinaire des revenus casuels 1680et Louis XIV :je sait lemploy de cette somme. Sa signature biffée atteste la vérification de cette dépense par le conseil des finances.

Importance matérielle et support • 25 x 38 cm • papier

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AE/II/879 Cote d’origine : G/8/664/a/943-950 Déclaration des quatre articles du clergé de France sur la puissance ecclésiastique. 19 mars 1682 Les positions régalienne et ultramontaine s'affrontent au sein de l'Église de France sous le règne de Louis XIV. Le pape Innocent XI (1611-1689) est élu en 1676. Bien que favorable à une union des souverains catholiques face aux protestants, le souverain pontife reproche au roi de France son manque d'engagement et ses relations diplomatiques avec les Turcs. En 1673, le roi de France étend son droit de régale à tous les diocèses de France, ce qui lui permet de nommer les évêques et de prélever les bénéfices des évêchés vacants. Toute extension de la régale avait été pourtant interdite en 1274 par le concile de Lyon. Le concordat de Bologne de 1516 rendait seulement possible la nomination des évêques par le roi investis ensuite par le pape (AE/II/565). En 1675, le roi demande à tous les évêques de France de faire enregistrer leur serment de fidélité, faute de quoi leur temporel sera saisi. Le diocèse déclaré vacant sera soumis à la régale. Tous les évêques acceptent cette formalité, sauf Pavillon (1597-1677), évêque d'Alet (actuelle Aude), et Caulet (1610-1680), évêque de Pamiers (actuel Ariège). Joseph de Montpezat de Carbon (1675-1687), archevêque de Toulouse, casse l'ordonnance de Caulet. L'évêque de Pamiers en appelle au pape. Louis XIV convoque alors à Paris une assemblée extraordinaire du clergé qui met en place plusieurs commissions de travail. Chaque province ecclésiastique est représentée par deux prélats et deux députés du second ordre. Les soixante-douze membres de cette assemblée se réunissent dans le couvent des Augustins, en octobre 1681. Le 11 décembre, le rapport de l'archevêque de Reims et frère de Louvois sur le droit de régale est entendu. L'assemblée établit par une déclaration solennelle les positions de l'Église de France sur les documents ultramontains. François Harlay de Champvallon (1625-1695), archevêque

142 Archives nationales (France) de Paris, et Gilbert de Choiseul (1613-1683), évêque de Tournai, se montrent disposés à contredire ouvertement les théories de la Cour de Rome tandis que Charles Maurice Le Tellier (1613-1683), archevêque de Reims, insiste au contraire pour que l'on ménage le Saint-Siège. Jacques Bénigne Bossuet (1627-1704) a été récemment nommé à l'évêché de Meaux. Il rédige, en grande partie, ce document connu comme la Déclaration des Quatre Articles. Ces propositions sont délibérées pendant quatre jours et acceptées le 19 mars 1682, sous le titre:Cleri gallicani de ecclesiastica potestate declaratio. Après la faculté de théologie en 1663, elles défendent les particularités françaises du pouvoir temporel face à celui de Rome et posent les grands principes du gallicanisme. Les soixante-huit prélats, ainsi que les députés, apposent leur signature au bas de cet acte célèbre. Aux côtés de ces prestigieux intervenants, il y a aussi Daniel de Cosnac (1627-1708), évêque de Valence, Louis d'Anglure de Bourlémont, archevêque de Bordeaux depuis 1680 ou Hyacinthe Serroni, archevêque d'Albi depuis 1678. Les signatures de l'archevêque de Besançon et l'évêque de Viviers et celle d'un représentant des provinces de Reims et de Tours manquent. Le lendemain, Louis XIV expédie un édit qui impose les Quatres Articles aux universités, écoles, professeurs et prédicateurs du royaume. À Rome, Innocent XI reste inflexible. Pour éviter une rupture frontale de l'Église de France, Louis XIV invite les évêques à regagner leurs diocèses "pour quatre mois". L'assemblée se clôt en juin 1682 au moment même où les troupes turques remontent le Danube vers Vienne. Le souverain pontife refuse les bulles d'institution canonique aux députés de l'assemblée que Louis XIV nomme pour l'épiscopat. Le conflit s'envenime encore avec la "querelle du quartier", le 7 mai 1685, qui limite les bénéfices des ambassades à Rome. Innocent XII sera mieux à même de restaurer avec la France la pleine harmonie par une formule d'accord (1693).

Importance matérielle et support • 34,5 x 23 cm • cahier de papier

Langue des documents Latin

Bibliographie Bossuet et l'Histoire, notes par Ch. Braibant, suivies du catalogue de l'exposition par B. Mahieu, Hôtel de Rohan, 1955, in 8°, 38 p., 353 numéros, 6 planches, Fédération des sociétés d'écrivains du Nord et de l'Est. (Microfilm 118 Mi).

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AE/II/887 Cote d’origine : J//943/3 Édit de Louis XIV portant révocation de l'édit de Nantes dit édit de Fontainebleau. Octobre 1685 Lorsqu’est établi l’édit de Fontainebleau, l’édit de Nantes est déjà, de droit ou de fait, sérieusement mis à mal : les places fortes accordées en 1598 aux protestants leur sont retirées dès 1629, puis, à partir de 1660, le pouvoir royal encourage les missions et les dragonnades, intrusion militaire dans les foyers visant à harceler les populations et forcer leur conversion au catholicisme. La révocation de l’édit de Nantes marque un durcissement dans la politique religieuse de Louis XIV. Celui-ci veut renforcer son image de défenseur de la chrétienté pour faire pièce à la gloire de l’empereur Léopold, vainqueur des Turcs en 1683, et pour amadouer le pape Innocent XI. En outre, l’absolutisme

143 Archives nationales (France) croissant de la monarchie française s’accommode mal de la cohabitation avec une religion dissidente, au nom du principe alors plus que jamais affirmé : « Un roi, une foi, une loi ». Inspiré par Louvois et le père La Chaise, et probablement rédigé par le chancelier Le Tellier, l’édit de Fontainebleau ordonne la suppression des privilèges accordés aux protestants par Henri IV et Louis XIII, la démolition des temples, l’expulsion des ministres du culte et l’interdiction des assemblées religieuses. Seul l’exercice secret du culte est toléré. Après la révocation, les protestants du royaume ont à choisir entre l’exil et la clandestinité. L’exode massif qui s’ensuit – le royaume perdant alors nombre de manufacturiers et artisans – a des répercussions très graves sur l’économie française. L'édit est signé par le roi le 17, et expédié aussitôt aux gouverneurs et aux intendants des provinces. Il est présenté au Parlement de Paris une première fois le 22 octobre, puis une seconde fois le 28 novembre. Le chancelier Le Tellier (1603-1685) après avoir appliqué le sceau apposa d'une main défaillante son visa au bas de l'édit et mourut quelques jours après.

Importance matérielle et support • 34 x 26,5 cm • cahier de parchemin (6 feuillets) ; grand sceau de cire verte sur lacs de soie rouge et verte, représentant le roi en majesté ; sceau et seing au bas de l’édit du chancelier Le Tellier

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AE/II/890 Cote d’origine : K//121/a/4/1-2 Lettre de Louis XIV à Maximilien-Henri de Bavière-Leuchtenberg, archevêque électeur de Cologne, relative à la désignation de son successeur. Marly. 20 novembre 1687 De tous les princes allemands alliés de la France, l'électeur de Cologne est celui dont le roi de France a le plus à se louer. En 1672, au moment où commençait la guerre de Hollande, il avait laissé un corps de six mille Français s'établir sur les terres de ses deux principautés de Liège et de Cologne, et leur avait ouvert une de ses places d'armes, la ville de Nuys, ou Neuss, située à quelque distance du Rhin, près de Düsseldorf. Ces dispositions favorables étaient dues à l'influence de son ministre, le prince Guillaume de Fürstemberg. Pensionné par Louis XIV, celui-ci avait su maintenir son maître dans l'alliance française, malgré la défection successive de toutes les petites cours d'Allemagne : aussi avait-il soulevé contre lui, au-delà du Rhin, de vifs ressentiments, et en 1674, aux conférences de Cologne, il fut enlevé à main armée par ordre de l'Empereur, et retenu prisonnier en Autriche jusqu'à la paix de Nimègue. En 1682, après la mort de son frère Égon, évêque de Strasbourg, il entra dans les ordres, se fit donner l'évêché vacant, et par la protection de Louis XIV obtint le chapeau de cardinal. Cependant, la santé chancelante de Maximilien Henri faisait prévoir sa fin prochaine, et les autres princes de l'Empire, unis par la ligue d'Augsbourg, montraient alors trop d'hostilité envers la France pour que le roi ne fit pas tous ses efforts afin d'assurer la nomination d'un électeur dévoué à sa politique. II résolut alors de faire donner Fürstemberg pour coadjuteur à l'archevêque. L'envoyé de France, M. de Gravelle-Marly, travailla activement à faire réussir ce projet. Dans cette lettre autographe, Louis XIV écrit lui-même à Maximilien, en lui demandant de déployer toute son influence pour obtenir au cardinal la majorité des voix dans le chapitre de Cologne. Il lui fait même entendre que le prix de ce service serait la remise d'une dette de quatre cent mille livres, autrefois contractée par l'électeur : Mon frere, je vous ay cy devant fait sçavoir par le sr Gravel, mon envoyé extraordinaire auprès de vous,

144 Archives nationales (France) que, tant qu'il plairoit à Dieu vous conserver au gouvernement de l'electoral de Cologne, je voulois bien, par les sentimens d'affection que j'ai pour vous, empescher qu'il ne vous fust rien demandé de ma part des 400m (livres), qui vous ont esté prestés lorsque mes troupes sont entrées dans Nuits, et des arrerages qui en sont deus. Je vous ay mesme temoigné que, si j'estois assuré que vous eussiés quelque jour un sucesseur qui eust d'aussi bonnes intentions que vous, et en qui je pusse prendre la mesme confiance, je me desisterois avec plaisir de cette dette ; et comme j'aprens que vous avés deja donné vostre consentement et toute la disposition necessaire à l'election du cardinal de Furstemberg pour vostre coadjuteur, vous ne devés pas douter qu'un choix qui m'est si agreable, estant suivy de la pluralité des sufrages du chapitre, ne vous attire bientost toutes les sûretés que vous pouvés desirer, pour cette marque de l'estime et de l’amitié que j'ai pour vous. Cependant je prie Dieu qu'il vous ayt, mon frere, en sa sainte et digne garde. A Marli, le 20e de novembre 1687. - Vostre bon frere. Louis. Fürstemberg fut élu coadjuteur, mais le Pape cassa l'élection, et, après la mort de Maximilien Henri, le 3 juin 1688, il proclama archevêque de Cologne le prince Clément de Bavière, qui n'avait obtenu dans le chapitre que la minorité des voix. Quelques semaines plus tard, la guerre de la ligue d'Augsbourg commençait par le siège de Philipsbourg.

Importance matérielle et support • 22 x 16 cm • deux feuillets de papier initialement scellés sur fil de soie bleue par deux cachets de cire rouge aux armes de France et de Navarre

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AE/II/891 Cote d’origine : M//825/152 Lettre d'Armand-Jean Bouthillier de Rancé, abbé de Notre-Dame de la Trappe, en réponse à une demande d'engagement auprès de la communauté de Saint-Victor de Paris. 17 avril 1688 Armand Le Bouthillier de Rancé (1626-1700) était, entre autres, bénéficiaire de l'abbaye de La Trappe, en Normandie, depuis ses onze ans. Il s'y rend en 1660 et constate que les lieux tombent en ruine. Décidé à les reconstruire, il en devient abbé quatre ans plus tard. Il est considéré comme le réformateur spirituel de l'ordre connu par la postérité sous le nom de Trappistes. Ces derniers sont reconnus par le Pape Innocent XI en 1678 sous l'appellation d'ordre cistercien de la stricte obédience. Dans cette lettre, l'abbé de La Trappe, célébré pour son ascétisme, répond au courrier d'une personne qui souhaite rentrer au sein de la congrégation de l'abbaye de Saint-Victor de Paris. L'abbé de La Trappe y est favorable : "Ce me semble une véritable consolation de vous unir à eux par les liens et par les engagements d'une charité sainte."

Importance matérielle et support • 17 x 22 cm • papier

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145 Archives nationales (France)

AE/II/892 Cote d’origine : T//144/4 Lettres patentes portant érection de la terre et seigneurie de Beaufort en duché pour Charles François Frédéric de Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry. Versailles. Mai 1688 À cet acte sont jointes les lettres patentes d'octobre 1689, par lesquelles le roi, après avoir donné le nom d'Enghien au duché de Montmorency, appartenant au prince de Condé, transporte le nom de Montmorency au duché de Beaufort.

Importance matérielle et support • 54 x 84 cm • parchemin ; le sceau, qui a disparu, était appendu sur lacs de soie rouge et verte ; initiales ornées de rinceaux bleu et or

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AE/II/896 Cote d’origine : K//121/4/7 Lettre par laquelle Louis XIV annonce à Claude Le Peletier, ministre et conseiller d'État, surintendant des postes, son retour à Versailles après avoir assisté à la capitulation de la citadelle de Namur. Laon. 10 juillet 1692 Pendant le siège de Namur, Louis XIV écrit plusieurs lettres à Le Peletier. Le 3 juillet, la capitulation de la citadelle constitue l'un des derniers sièges du souverain âgé de 54 ans. Louis XIV quitte l'armée pour rentrer à Versailles. Le 10 juillet, il fait étape à Laon. De cette ville, il adresse à son surintendant un billet pour lui annoncer son prochain retour prévu pour le 16 de ce mois. Il confirme avoir reçu les papiers que "Barrere a apportés" et "espère que la prise de Namur pourra contribuer à ce grand ouvrage". Il insiste auprès de Le Peletier sur l'importance de l'envoi des papiers urgents "pour le bien de l'Estât" : "despeschés moy aussi tost, afin que je profite sans perdre de temps des advis que je pourrois avoir."

Importance matérielle et support • 22,5 x 16,5 cm • papier

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AE/II/899 Cote d’origine : G/7/541a/1 Lettre de Philippe de France, duc d'Orléans, à Louis Phélypeaux, comte de Pontchartrain, relative à la défense de Saint-Malo. Vitrey (Vitré). 11 juin 1693 • Louis Phélypeaux (1643-1727), comte de Pontchartrain, est contrôleur général des finances depuis 1689. Un an plus tard, il reçoit le secrétariat d'État à la Marine. Le 11 juin 1693, depuis Vitré, Philippe de France fait rédiger son compte rendu à Pontchartrain en réponse au courrier du 4 reçu à Saint-Malo. Il lui donne les résultats de sa visite des batteries de la ville portuaire.

146 Archives nationales (France)

• Note autographe du duc d'Orléans à la fin du courrier.

Importance matérielle et support • 22,5 x 16,5 cm • papier ; deux cachets de cire rouge aux armes du prince, scellés d'un fil de soie bleue

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AE/II/902 Cote d’origine : V/2/37 Requête par laquelle Jean-Baptiste Racine demande aux procureurs syndics de la compagnie des secrétaires du roi, que l'on procède à son égard à l'information de bonne vie et moeurs. Sans date • Enregistrée le 13 février 1696. • En 1696, Racine fait l'acquisition d'une des charges de secrétaire du roi récemment créée. En février, il présente sa requête aux syndics pour demander qu'ils procèdent à son égard à l'information "des vie, mœurs et religion du suppliant, et de sa fidélité et affection au service de Sa Majesté".

Importance matérielle et support • 34 x 23,5 cm • papier

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AE/II/903 Cote d’origine : V/2/37 Déposition de Nicolas Boileau devant les secrétaires du roi commis pour informer des vie et moeurs de Jean Racine. 16 février 1696 Seule la signature est autographe.

Importance matérielle et support • 33 x 22,5 cm • papier

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AE/II/908 Cote d’origine : MM//841 Armorial de l'ordre du Saint-Esprit. [1662-1684] Ce registre est composé des armoiries des membres de l’Ordre des chevaliers du Saint-Esprit : le roi, le grand Dauphin, Philippe d’Orléans, puis les blasons des ecclésiastiques ornés de la cravate bleue ; ceux des princes du sang, des ducs etc... ornés du collier selon l’ordre de nomination.

147 Archives nationales (France)

Créés pour maintenir les traditions chevaleresques dès le Moyen Âge, les ordres prirent un développement accru à partir du XVe siècle. L'ordre du Saint-Esprit est créé par Henri III en 1578. Les chevaliers du Saint-Esprit, décorés de la croix au ruban bleu avaient le privilège d’appartenir aussi de droit à l'ordre de Saint-Michel, créé par Louis XI en 1469. Le roi, le jour de son sacre, prononçait un serment, en tant que grand maître de cet ordre, dont il signait le procès-verbal le lendemain.

Importance matérielle et support • 27 x 22 x 7 cm • registre de parchemin (181 ff.), blasons coloriés ; reliure de maroquin rouge

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AE/II/931 Cote d’origine : G/7/541/1 Lettre du duc d'Orléans demandant à Nicolas Desmaretz, intendant des finances, les fonds nécessaires à la campagne d'Espagne. Madrid. 19 mars 1708 • Le futur régent et le maréchal de Berwick aidaient Philippe V à résister aux entreprises du candidat autrichien, Charles III, aidé par l'escadre anglaise. • Philippe d'Orléans (1674-1723) a hérité de son titre depuis la mort de son père, frère de Louis XIV, en 1701. Militaire brillant, il débute aux côtés de Louis XIV pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697). En 1693, il se distingue à Mons sans s'épargner de critiques vis-à-vis de la stratégie de l'armée de Flandre. Quelque temps disgracié, il est rappelé lors des campagnes difficiles de la Guerre de Succession d'Espagne.

Importance matérielle et support • 30 x 21,5 cm • papier

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AE/II/937 Cote d’origine : K//122/20/8 Acte de renonciation de Philippe V à la couronne de France. Madrid, Buen Retiro. 7 novembre 1712 • Le duc d’Anjou, petit-fils de Louis XIV, devient roi d’Espagne en 1700 en acceptant la succession de Charles II son grand-oncle ; absent du royaume, il conserve, pour lui-même et sa descendance, ses droits à la succession au trône de France, et fait enregistrer des lettres patentes par le Parlement. Devant les Cortès, Philippe V renonce cependant à ce droit, et Louis XIV fait enregistrer cet acte par le Parlement ainsi que la renonciation des ducs de Berry et d’Orléans au trône d’Espagne. Ces renonciations interdisent l’union des deux royaumes. • Cet acte signé de Philippe V a été rédigé par Don Manuel de Vadillo y Velasco, son secrétaire. Il est contresigné par le secrétaire du roi et porte mention de l'enregistrement au Parlement de Paris, le 15 mars 1713. Les mots "Yo el Rey" sont seuls de la main de Philippe V.

148 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 30,5 x 21 cm • cahier de papier ; cordelette de soie rouge et jaune ; scellé d'un sceau plaqué sur papier aux armes d'Espagne

Langue des documents Espagnol

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AE/II/943 Cote d’origine : K//136/1 Édit de Louis XIV appelant à la succession au trône les princes légitimés. Juillet 1714 Le 29 juillet 1714, la cour est à Marly. Le roi, âgé, a éprouvé plusieurs deuils au sein de sa nombreuse descendance. Son fils aîné, Louis de France (1661-1711), Grand Dauphin, a trouvé la mort en avril 1711 suivi de quelques mois par son fils aîné, Louis de France (1682-1712). Le petit-fils du roi, Philippe V de Bourbon (1683-1743), roi d'Espagne, vient de signer les traités d'Utrecht en juin 1714. Il met un terme à la guerre de Succession d'Espagne (cf AE/II/931). En contre-partie, le fils du Grand Dauphin renonce à ses prétentions à la couronne de France (cf AE/II/937). Charles de France (1686-1714), duc de Berry et dernier fils du Grand Dauphin, vient de disparaître. Le futur Louis XV (1710-1774), arrière-petit fils de Louis XIV, n'a que cinq ans et commence son instruction. Louis XIV décide alors de déclarer ses enfants adultérins héritiers du trône à défaut de la ligne légitime. La nouvelle est confirmée par cet acte législatif émanant du souverain. Dans cet acte, le roi de France revient sur les privilèges successivement accordés à ses deux fils et leurs descendants au même titre que les princes du sang. Pour la "tranquillité de notre Royaume", Louis XIV souhaite désigner des successeurs "qui soient déjà fortement attachez par leur naissance". La couronne de France reviendrait donc au comte du Maine ou à celui de Toulouse "s'il arrivoit qu'il ne restât pas un seul prince légitime du sang et de la maison de Bourbon".

Importance matérielle et support • 33,5 x 25,5 cm • cahier de parchemin

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AE/II/944 Cote d’origine : G/7/541/a/1 Lettre de Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon, recommandant à Nicolas Desmaretz, contrôleur général des finances, Jean-Claude de la Poype de Vertrieu, évêque de Poitiers. 8 octobre [1714] La marquise sollicite les faveurs du trésorier pour l'ancien chanoine du chapitre de l'église de Lyon. Ce dernier demande "une somme de deux mil livres de la coupe de quelques balivaux pour mestre sa maison en seureté." La marquise note bien que "les règles sont contre luy". Effectivement, la coupe de ce jeune bois souhaitée par l'évêque est contraire aux prescriptions de l'ordonnance sur les eaux et forêts de 1669.

149 Archives nationales (France)

Les ecclésiastiques avaient longtemps abusé de leurs exploitations et encouraient maintenant pour cela des amendes.

Importance matérielle et support • 16,5 x 11 cm • papier

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AE/II/952 Cote d’origine : G/7/845 Billets de la banque de Law. 1719-1720 • Quatre billets au porteur : - Pièce a : mille livres (14 juin 1719), - Pièce b : cent livres (1er janvier 1720), - Pièce c : dix livres (1er juillet 1720), - Pièce d : cinquante livres (2 septembre 1720). • Pour remédier à la situation financière catastrophique (la dette s'élevait à plus de 3 milliards et demi), le Régent fait appel à l'Écossais Law, qui, par l'application de son « Système », va essayer de rétablir les finances. Pour accélérer les progrès de la production et de l'échange, Law préconise l’emploi du papier monnaie, plus maniable que les espèces d’or et d’argent. Les billets étaient émis d’abord par une banque privée, la Banque générale (1716), qui fut transformée par le Régent, le 4 décembre 1718, en Banque Royale. « La Compagnie d’Occident », que Law avait fondée en 1717 pour l'exploitation de la Louisiane, prit en 1719 le nom de « Compagnie perpétuelle des Indes ». En juillet, la Compagnie des Indes reçoit le monopole de l'émission de la monnaie en France, et en octobre, les recettes générales de la France. a désormais la mainmise sur l'ensemble du commerce extérieur de la France (Sénégal, Indes, Chine, Antilles, Mers du Sud) et sur son système fiscal. En janvier 1720, la Banque Royale et la Compagnie des Indes fusionnent et John Law est nommé Contrôleur Général des Finances. Il cherche alors à remplacer la monnaie par les billets émis par la Banque Royale. La Compagnie des Indes avait un capital constitué par actions en partie payables en numéraire. Une spéculation effrénée se fit sur ces actions qui atteignirent des cours très élevés (40 fois leur valeur initiale). Par rapport aux derniers cours, les bénéfices distribués furent très faibles. La panique gagna les spéculateurs, une banqueroute s’ensuivit. Law, ruiné, dut quitter la France. Les frères Paris, banquiers opposés au Système de Law, furent chargés de sa liquidation. Ces billets sont payables à vue et en espèces. Les lettres tronquées BAN[que] ROY[ale] ainsi que les arabesques que ces billets portent à gauche, se raccordaient aux autres fragments de lettres et à des arabesques portées sur la souche d’un carnet conservé à la banque. Ce système devait prévenir les fraudes.

Importance matérielle et support • 10,5 x 16 cm ; 17 x 11 cm • papier

Historique de la conservation

150 Archives nationales (France)

Les pièces b et d sont manquantes depuis 1982.

Bibliographie Gilbert Doreau,Les billets de Lawsuivi deHistoire de Law par Adolphe Thiers, Paris, Les Chevau-Légers, avril 2014. La première partie de l'ouvrage est un catalogue exhaustif des billets émis entre 1718 et 1720 par la Banque générale de Law.

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AE/II/955 Cote d’origine : K//1712/26bis Mémoire de Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, sur les prérogatives que les ducs ont perdues depuis la Régence "et de quelques autres qui leurs ont été ostées sur la fin du règne de Louis quatorze", présenté au régent Philippe d'Orléans. [1722] Le duc énumère les prérogatives que les ducs ont perdu depuis la régence de Philippe d'Orléans et celles qui leur ont été retirées à la fin du règne de Louis XIV. La perte de ces prérogatives anéantit totalement, selon lui, la dignité de duc.

Importance matérielle et support • 37 x 24 cm • papier

Historique de la conservation Document lacunaire dans sa partie inférieure.

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AE/II/958 Cote d’origine : K//139/b/24/12 Lettre par laquelle le duc de Noailles rend compte à Stanislas Leczinski, roi de Pologne, du voyage et de l'arrivée de sa fille Marie, future épouse de Louis XV, à la cour. Fontainebleau. 6 septembre 1725

Importance matérielle et support • 32,5 x 21,5 cm • papier

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AE/II/964 Cote d’origine : K//139/24/14 Mémoire adressé par Stanislas Leczinski, roi de Pologne et duc de Lorraine, à sa fille Marie Leczinska, épouse de Louis XV.

151 Archives nationales (France)

1738

Importance matérielle et support • 21 x 33,5 cm • papier

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AE/II/966 Cote d’origine : K//1009/97 Le char de Lutèce. Dessin aquarellé pour les fêtes organisées par la ville de Paris à l'occasion du second mariage du dauphin. 21 décembre 1746

Importance matérielle et support • 65 x 47,5 cm • papier

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AE/II/978 Cote d’origine : K//545/43 Contrat de mariage entre Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, et mademoiselle de Rohan- Soubise. Conclu à Versailles, devant le roi. 2 mai 1753 Signatures de la famille royale.

Importance matérielle et support • 37 x 24,5 cm • cahier de papier

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AE/II/990 Cote d’origine : K//144/17/1 Mémoire adressé à Louis XV par le dauphin Louis Ferdinand sur le gouvernement et les parlements. 1757 Le dauphin Louis Ferdinand, père du futur Louis XVI, conseille au roi de se faire obéir du Parlement, qui manifeste de plus en plus son désir d'indépendance politique et prend prétexte de la querelle janséniste pour contester les décisions royales.

Importance matérielle et support • 21,5 x 16,5 cm • papier

152 Archives nationales (France)

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AE/II/999 Cote d’origine : K//723/17 Lettre par laquelle Voltaire assure le comte de Saint-Florentin, secrétaire d'État à la Maison du roi, de l'innocence de la famille Calas. Villa Les Délices (Genève). 2 juillet 1762 Le rôle joué par Voltaire dans l'affaire de l'infortuné Jean Calas, négociant toulousain protestant, supplicié en mars 1762, est resté célèbre. Alors qu'il avait voulu dissimuler le suicide d'un de ses fils, Calas fut accusé de l'avoir tué pour l'empêcher de se convertir au catholicisme. Soumis à la question sur ordre des capitouls de Toulouse, il fut condamné par le Parlement à être roué, étranglé et brûlé. Un autre de ses fils, en exil à Genève, plaida auprès de Voltaire l'innocence de son père et le gagna à sa cause. Cette lettre inaugure les démarches faites par le philosophe auprès du Conseil du roi en faveur de la famille du condamné. Elles aboutiront à la réhabilitation posthume de Calas, par un arrêt du Conseil du roi de 1765.

Importance matérielle et support • 22, 7 x 18, 3 cm • papier

Sources complémentaires La plupart des documents originaux concernant le procès Calas sont conservés aux archives départementales de la Haute Garonne (ADH-G). Les archives nationales possèdent également une copie de l'instruction : V/4/1478, pièces 108-301.

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AE/II/1002 Cote d’origine : K//147/10/1 Testament et codicille de la reine Marie Leszczynska. Versailles. 24 juin 1767-15 janvier 1768 Testament olographe du 24 juin 1767 et codicille du 15 janvier 1768.

Importance matérielle et support • 37 x 25 cm • papier

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AE/II/1010/bis Cote d’origine : R/5/*/30 État du régiment de Provence.

153 Archives nationales (France)

1er janvier 1772 En-tête ornée d'un dessin de Gabriel de Saint-Aubin.

Importance matérielle et support • 26 x 20 cm • papier

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AE/II/1014 Cote d’origine : H/1610/14 Lettre de Lavoisier, membre de l'Académie des sciences, concernant une machine à faire remonter les cours d'eau aux bateaux, inventée par le sieur Lacroix. 16 novembre 1774

Importance matérielle et support • 21,5 x 16,5 cm • papier

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AE/II/1015 Cote d’origine : K//163/1 Lettre de Turgot, contrôleur général des finances, à Louis XVI, relative à la nomination du prévôt des marchands de Lyon. Versailles. 26 février 1776

Importance matérielle et support • 22 x 16,5 cm • papier

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AE/II/1018 Cote d’origine : K//1364/57 Lettre du marquis de La Fayette demandant à Dubois-Martin, secrétaire du comte de Broglie, l'approbation de son maître pour un coup de main sur les Antilles anglaises. Camp de White Marsh. 23 octobre 1777

Importance matérielle et support • 20 x 16 cm • papier

Bibliographie

154 Archives nationales (France)

La Fayette, exposition organisée par les Archives nationales avec le concours du Comité national français pour la célébration du bicentenaire de la naissance de La Fayette, préface par Ch. Braibant, introductions par L. Gottschalk, M. Reinhard et H. Pouthas, catalogue par Ch. de Tourtier-Bonazzi et J.-P. Babelon, Hôtel de Rohan, 1957, in 8°, 180 p., 607 numéros, XII planches. (Microfilm 147 Mi).

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AE/II/1027 Cote d’origine : K//163/2/1 Testament de Madame Sophie, fille de Louis XV. Fait à Versailles. 13 janvier 1781 Sophie de France (1734-1782).

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1028 Cote d’origine : C/II/160 Lettre par laquelle , directeur général des finances, adresse sa démisson à Louis XVI. 19 mai 1781

Historique de la conservation En déficit depuis 1956.

Importance matérielle et support 21,5 x 16,5 cm

AE/II/1033 Cote d’origine : F/7/4548 Lettre par laquelle le prince de Condé, gouverneur de Bourgogne, se plaint à Louis XVI des agissements du baron de Breteuil, secrétaire d'État à la Maison du roi. 10 avril 1784

Importance matérielle et support • 31 x 20 cm • papier

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AE/II/1036 Cote d’origine : C/223/160

155 Archives nationales (France)

Lettre par laquelle le cardinal de Rohan remet à Louis XVI sa démission de la charge de grand aumônier de France. 2 juin 1786 Pour tenter de gagner les bonnes grâces de sa souveraine, le cardinal de Rohan, premier prélat du royaume, se laissa berner par une aventurière, la comtesse de La Motte, qui le persuada d’acheter secrètement, pour le compte de la reine, un collier de diamants qu’elle aurait vivement désiré. Le scandale découvert, un procès fût intenté au crédule prélat qui fut cependant acquitté par le Parlement. Le roi l’exila dans son abbaye de la Chaise-Dieu, mais l’affaire avait éclaboussé le trône, et l’impopularité de la reine s’accrut.

Importance matérielle et support • 23,5 x 18,5 cm • papier

AE/II/1060 Cote d’origine :K//679/15 Mémoire adressé à Louis XVI par les trois ordres du Dauphiné. Romans. 8 novembre 1788 Les premiers mois de l'année 1788 furent marqués par une effervescence politique entretenue en province par les Parlements. Le 5 juillet, Brienne promit de convoquer des états généraux, décision confirmée le 8 par le roi qui fixa leur ouverture au 1er mai 1789. C'est en Dauphiné que l'agitation de 1788 prit sa forme la plus audacieuse. D'abord causée par l'exil des parlementaires de (journée des Tuiles, 7 juin), elle en vint à mobiliser l'opinion sous la pression de la bourgeoisie éclairée pour obtenir la convocation d'états provinciaux du Dauphiné et d'états généraux du royaume. Le 21 juillet eut lieu au château de Vizille une assemblée de cinquante ecclésiastiques, cent soixante-cinq nobles et deux cent soixante-seize représentants du tiers état. La "déclaration de Vizille" qu'ils élaborent, s'élève au-dessus du particularisme local pour chercher les voies de l'unité nationale ; elle fut très admirée. Les états du Dauphiné présentent ici au roi leurs principales réclamations :l'égalité du nombre entre les députés du premier et du second ordre réunis et ceux des communes, les élections libres et le vote par tête dans les délibérations.

Importance matérielle et support • 33 x 21cm • papier

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AE/II/1061-AE/II/1444 Régime constitutionnel. République française. 1789-1799

Bibliographie • La Révolution française, catalogue, par M. Garrigues, Paris, 1982, in 8°, 98 p. (Archives nationales, Musée de l'Histoire de France).

AE/II/1061

156 Archives nationales (France)

Cote d’origine : B/a/I/4/3 Lettre pour la convocation des États généraux adressées par Louis XVI aux gouverneurs des provinces, et règlement de 51 articles pour leur exécution. Versailles. 24 janvier 1789

Importance matérielle et support • 26,5 x 21 cm • papier ; imprimé

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AE/II/1068/BIS Cote d’origine : C/*/I/2 Relation de la séance royale d'ouverture des États généraux. Versailles. 5 mai 1789 • Comprend : - le discours du roi - le discours de M. le garde des sceaux - le rapport du directeur général des finances. • Les six cent quinze bailliages et sénéchaussées députèrent à Versailles deux cent quatre-vingt-onze ecclésiastiques (parmi lesquels plus de deux cents curés libéraux), deux cent soixante-dix nobles (dont quelques grands seigneurs partisans de réformes), cinq cent soixante-dix-huit députés du tiers (exclusivement bourgeois ; deux cents avocats). L’ouverture, prévue pour le 27 avril, fut repoussée au 5 mai. Le 2, les députés furent présentés au roi ; le 4, il y eut procession du saint Sacrement suivie d’une messe ; enfin le 5, eut lieu la séance royale, dans l’hôtel des Menus Plaisirs. Les discours du roi, du garde des sceaux Barentin et de Necker, directeur général des Finances, déçurent profondément les députés du tiers ; dès le lendemain ils décidaient de prendre le nom de « Députés des Communes » : le conflit avec les ordres privilégiés était ouvert.

Importance matérielle et support • 21 x 13 cm • papier ; cahier imprimé ; 127 p.

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AE/II/1077 Cote d’origine : C/27 Lettre de l'abbé Grégoire, député du clergé de Nancy, à Bailly, président de l'ordre des Communes, pour lui annoncer qu'il est décidé à défendre la vérification des pouvoirs en commun. 13 juin 1789 Dès le 6 mai, le tiers état avait proposé que la vérification des pouvoirs de chaque député se fasse en commun, ce qui entraînerait par la suite la réunion des trois ordres et la majorité aux membres du tiers dans les votes. En vain, le 12 au soir, le tiers fit commencer l’appel. Le 13, quelques curés répondaient à l’appel de leurs noms tandis que l’abbé Grégoire envoyait son adhésion écrite qui fut aussitôt suivie d’autres.

157 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 21 x 16,5 cm • papier

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AE/II/1080 Cote d’origine : C/27 Motion de Jérôme Legrand, député du Berry, pour proposer aux représentants des trois ordres de se constituer en "Assemblée Nationale". Versailles. [16 juin 1789]

Importance matérielle et support • 22 x 17 cm • papier

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AE/II/1090 Cote d’origine : C/27 Arrêté de l'Assemblée nationale déclarant inviolable la personne des députés. 23 juin 1789

Importance matérielle et support • 30 x 24,5 cm • papier

AE/II/1101 Cote d’origine : C/28/224/26 Projet d'adresse de l'Assemblée à Louis XVI, rédigé par Mirabeau, pour protester contre la concentration des forces armées autour de la Capitale. Versailles. 8 juillet 1789 S’étant proclamée Assemblée nationale constituante le 5 juillet, l’Assemblée commença à discuter un plan de constitution tandis que Louis XVI, à l’instigation de ses frères et de Marie-Antoinette, concentrait près de 20 000 soldats autour de Versailles, prétextant des troubles populaires et la peur d’un complot aristocratique.

Importance matérielle et support • 19 x 24 cm • papier

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158 Archives nationales (France)

AE/II/1104 Cote d’origine : C/185/123/9 Lettre de Louis XVI invitant Necker, directeur général des finances, à quitter le royaume. 11 juillet 1789 Pour lutter contre l’Assemblée, le roi décida le renvoi du seul ministre populaire, Necker, qui lui conseillait la « condescendance extrême » envers les États généraux. Louis XVI appela au ministère un réactionnaire déclaré, le baron de Breteuil.

Importance matérielle et support • 18 x 11 cm • papier

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AE/II/1105 Cote d’origine : C/185/123/13 Lettre de Necker informant Louis XVI de son départ. [11 juillet 1789] Le 11 juillet, Louis XVI renvoie Necker qui le jour même se conforme aux ordres en partant seul sans passer par Paris et en faisant preuve de discrétion. Il demande au roi « le même secret ». Le lendemain, il est à Arras, se dirigeant vers Bruxelles avec l’intention de se rendre en Suisse en passant par l’Allemagne.

Importance matérielle et support • 31 x 20 cm • papier

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AE/II/1108 Cote d’origine : C/185/123/10 Lettre de Louis XVI à Necker pour l'engager à revenir au ministère. Versailles. 16 juillet 1789 • Ce projet de lettre est minuté de la main du comte de Provence, les trois derniers mots et la date sont de celle du roi. • Après avoir appris les évènements parisiens, le roi décida de temporiser ; le 15, il se rendit à l'Assemblée annoncer le renvoi des troupes rassemblées autour de Paris et, le 16, rappela Necker.

Importance matérielle et support • 18 x 11,5 cm • papier

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159 Archives nationales (France)

AE/II/1109 Cote d’origine : C§1/204 Lettre par laquelle le duc de Broglie annonce au président de l'Assemblée le renvoi des troupes rassemblées autour de la capitale. Versailles. 16 juillet 1789 Le maréchal de Broglie, qui avait dû abandonner le ministère de la Guerre, avait la direction de l'armée réunie entre Paris et Versailles.

Importance matérielle et support • 20 x 16 cm • papier

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AE/II/1111 Cote d’origine : C/134/1/4/1 Arrêté du Comité permanent assemblé à l'Hôtel de ville ordonnant la démolition de la . Paris. 16 juillet 1789 • Les membres du Comité permanent étaient Ethis de Corny, procureur du roi et de la ville, Vergne, Rouen, Sageret, échevins, Boucher, Fauchet, Tassin, Duveyrier, Hion, Bancal des Issarts, de Leutre, Legrand de Saint René, Jannin; Veytard, greffier en chef ; Garran de Couon, vice-président. Les députés présents à cette séance étaient le marquis de Lafayette, nommé la veille commandant général de la milice parisienne, Target, Duport, le duc de la Rochefoucauld, le comte de Clermont-Tonnerre, le comte de Tracy, le marquis de la Coste et le comte de Latour-Maubourg. • Pour se procurer des armes, la foule se rua aux Invalides, puis à la Bastille, ancienne forteresse médiévale devenue prison. Là, elle se heurta à une tentative de résistance de la garnison (quatre-vingts invalides et trente suisses) qui excita sa colère. Finalement, le gouverneur de Launay, ayant essayé de parlementer, fit baisser le pont-levis que les insurgés menaçaient de canonner. La foule s’engouffra dans la forteresse, se saisit de Launay et le massacra peu après. La démolition de la Bastille commença dès le 14 juillet ; le Comité permanent, constitué par l’assemblée des électeurs de Paris en attendant l’élection d’une municipalité régulière, en chargea l’entrepreneur Palloy sous la direction des architectes Jalliers de Savault, de la Poisse et Montizon.

Importance matérielle et support • 32,5 x 21,5 cm • papier ; cachet de cire rouge aux armes de la ville

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AE/II/1114 Cote d’origine : C/28/124/38 Lettre de Lafayette informant le président de l'Assemblée nationale des mesures prises pour rétablir la tranquillité dans la capitale et aux environs. Paris. 20 juillet 1789

160 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 21,5 x 17 cm • papier

Bibliographie La Fayette, exposition organisée par les Archives nationales avec le concours du Comité national français pour la célébration du bicentenaire de la naissance de La Fayette, préface par Ch. Braibant, introductions par L. Gottschalk, M. Reinhard et H. Pouthas, catalogue par Ch. de Tourtier-Bonazzi et J.-P. Babelon, Hôtel de Rohan, 1957, in 8°, 180 p., 607 numéros, XII planches. (Microfilm 147 Mi).

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AE/II/1117 Cote d’origine : K//163/14 Lettre de Louis-Henri-Joseph de Bourbon, prince de Condé, informant Louis XVI de son départ en Angleterre. [27 juillet 1789] La sanction donnée par le roi à la rebellion parisienne alarma la noblesse réactionnaire. Les plus engagés de ses membres commencèrent dès lors à s'expatrier.

Importance matérielle et support • 21 x 17 cm • papier

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AE/II/1129 Cote d’origine : A/70/209/bis Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Assemblée nationale. 30 septembre 1789 • Collation d’après la minute originale des XVII articles, établie par le président et les secrétaires de l’Assemblée nationale pour être présentée au roi. Visa manuscrit du roi :Accepté pour être exécuté. Signé :Louis. Contre-signé :de Saint-Priest. • Il s'agit du texte définitif qui avait été adopté, article par article, du 20 août au 26 août par l'Assemblée nationale. Le 1er octobre, l’Assemblée décida de l’apporter au château de Versailles à l’acceptation du roi en même temps que les IX premiers articles de la Constitution. Le président de l’Assemblée s’y rendit probablement le 4 octobre, car, le 5 au matin, il rendait compte à l’Assemblée de la réponse assez ambiguë du roi qui refusait de signer sur le champ. Dans une nouvelle séance, le 5 au soir, on décida que le roi devait répondre et accepter les textes immédiatement et sans ambiguïté, les événements l’exigeant. Le président et une députation retournèrent alors vers le roi et obtinrent sa signature, grâce à la pression de l’émeute venue de Paris (5 octobre).

Importance matérielle et support • 31, 5 x 20, 5 cm • papier

161 Archives nationales (France)

Historique de la conservation Inscrit sur le Registre Mémoire du Monde de l'Unesco en 2003.

Sources complémentaires - AE/II/1629 : Lettres patentes de Louis XVI du 3 novembre 1789 promulguant différents décrets votés par l'Assemblée constituante, du mois d'août au mois de novembre 1789, et notamment l'abolition des droits féodaux (4-11 août), la Déclaration des droits de l'homme et les premiers articles constitutionnels, etc. - AE/II/2982 : Texte de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen extrait des procès-verbaux de l'Assemblée nationale collationné par le président en exercice Mounier et les six secrétaires, et présenté au vote de l'Assemblée le 2 octobre 1789. - AE/II/2983 : Billet autographe de Louis XVI acceptant la constitution et la déclaration des droits de l'homme. 5 octobre 1789. – AE/I/10/1 : Constitution française de 1791 : décret de l'Assemblée nationale du 3 septembre 1791, précédé de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Exemplaire manuscrit collationné sur l'original. En marge du premier feuillet figure la mention d'acceptation " J'accepte et ferai exécuter. 14 7bre 1791.", signée : Louis.

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AE/II/1132 Cote d’origine : C/31/236/6 Observations adressées par Louis XVI à l'Assemblée sur la Déclaration des droits de l'homme et les premiers articles de la Constitution. Versailles. 4 octobre 1789 Le 27 août 1789, l'Assemblée Nationale vota la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui servirait de base à la Constitution. Le 4 octobre 1789, Louis XVI informe le président de l'Assemblée de son acceptation des principes énoncés : Ainsi dans la confiance que les premiers articles constitutionnels que vous m'avez fait présenter unis à la suitte de vostre travail, rempliront le vœu de mes peuples et assureront le bonheur et la prospérité du Royaume, j'accorde selon vostre désir mon accession à ces articles, mais à une condition positive et dont je ne me départirai jamais, c'est que par le résultat général de vos délibérations le pouvoir exécutif ait son entier effet entre les mains du Monarque. Une suitte de faits et d'observations dont le tableau sera mis sous vos yeux, vous fera connaître que dans l'ordre actuel des choses, je ne puis protéger efficacement ni le recouvrement des impositions légales, ni la libre circulation des subsistances, ni la sûreté individuelle des citoyens. Je veux cependant remplir ces devoirs essentiels de la Royauté, le bonheur de mes sujets, la tranquillité publique et le maintien de l'ordre social en dépendent".

Importance matérielle et support • 20 x 16 cm • papier

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162 Archives nationales (France)

AE/II/1133 Cote d’origine : C31/261a/1 Lettre signée de Louis XVI s'engageant à soutenir les efforts de la municipalité pour l'approvisionnement de Paris. 5 octobre 1789 Le refus du roi de sanctionner les décrets d’août rendit plus âpres les discussions de l’Assemblée sur le droit de « veto absolu », qui, préconisé par les « Monarchiens » (Mounier, Lally-Tollendal), aurait permis au roi de s’opposer catégoriquement aux décisions du pouvoir législatif. Le 11 septembre, l’Assemblée n’accorda finalement au roi qu’un « veto suspensif ». Les difficultés économiques, chômage et manque de pain, avaient sensibilisé toute la population. L’incident du banquet des gardes du corps, où la cocarde tricolore fut foulée aux pieds, déclancha instantanément une nouvelle journée révolutionnaire. Le 5 octobre, 6.000 femmes se rendirent à Versailles pour réclamer du pain. Louis XVI promit de laisser circuler librement les grains puis, croyant contenter la foule, il notifia son acceptation des décrets du mois d’août.

Importance matérielle et support • 22,5 x 18 cm • papier

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AE/II/1140 Cote d’origine : C/30/246/2 Décret de l'Assemblée nationale mettant les biens du clergé à la disposition de la Nation. 2 novembre 1789 • Le décret est signé Camus, président ; Barnave, Thouret, Rostaing, Thibault, Target, Alexandre de Lameth, secrétaires. • Le marasme financier de la monarchie s’étant encore aggravé, les impôts n’étant plus payés, successivement, la vaisselle du roi, puis certains trésors d’argenterie superflus des églises furent envoyés à la fonte. Le 10 octobre, l’évêque d’Autun, Talleyrand, proposa de mettre à la disposition de la Nation les biens du clergé dont ce dernier n’était d’ailleurs que l’administrateur selon le droit canon ; l’État s’engagerait alors à assurer les frais de l’exercice du culte, le traitement des desservants, l’entretien des hôpitaux, écoles et œuvres charitables. Cette suppression des biens du clergé, après celle de ses ressources (la dîme fut abolie le 4 août) entraînait une nécessaire réorganisation de l’Église.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier

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AE/II/1161 Cote d’origine : C/37/315/17 Lettre par laquelle Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans, adresse au président de l'Assemblée nationale son serment de fidélité. Londres.

163 Archives nationales (France)

13 février 1790 • ... Je jure d'être fidèle à la nation, à la loi, au Roy, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l’assemblée nationalle et acceptée par le Roy, L.P.J. d’Orléans, Député à l’assemblée nationalle. • Alors que l’Assemblée délibérait sur les articles de la constitution, Louis XVI s’y rendit avec ses ministres le 4 février et promit de défendre la liberté constitutionnelle. On décida alors que tous les députés prononceraient à la tribune le serment civique.

Importance matérielle et support • 23,5 x 19 cm • papier

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AE/II/1163 Cote d’origine : A/3/70 Lettres patentes sanctionnant les décrets des 15 janvier, 16 et 26 février 1790 sur la division de la France en 83 départements. Paris. 4 mars 1790

Importance matérielle et support • 32 x 25 cm • imprimé sur parchemin scellé du grand sceau royal de cire verte sur lacs de soie verte et rouge

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AE/II/1166/C Cote d’origine : C/35/298/6/9 Liste des prisonniers enfermés à la Bastille du 1er au 14 juillet 1789. Juillet 1789 • Copie conforme signée Delessart. • Suivie de la liste des "dépenses extraordinaires" pendant les quatorze premiers jours du mois de juillet 1789.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier

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AE/II/1185 Cote d’origine : A/70/579 Décret de l'Assemblée nationale portant constitution civile du clergé.

164 Archives nationales (France)

12 juillet 1790 Votée le 12 juillet 1790 par l'Assemblée constituante, la loi sur la constitution civile du clergé institue un corps de prêtres rémunérés par l'État. Cette constitution prévoit qu'en dehors des prêtres attachés à des paroisses ou des fonctions "utiles", c'est-à-dire éducatives ou charitables, les autres bénéfices cléricaux seront supprimés. Parallèlement, couvents et abbayes sont démantelés et leurs biens saisis. La réforme prend pour base une carte diocésaine redécoupée en 83 circonscriptions, à la tête desquelles se trouve un évêque élu par l'assemblée des fidèles. Sous sa responsabilité se trouvent les paroisses dont les prêtres titulaires sont également élus. Ce mode de désignation porte un coup fatal à l'autorité du pape sur le clergé français. Louis XVI approuve sous la pression le texte en décembre 1790. Dans le courant du mois de janvier 1791, les députés du clergé, ainsi que l'épiscopat français, sont sommés de prêter serment à la constitution. Les évêques refusent très majoritairement de prêter serment, de même que la moitié des prêtres, encouragés en cela par la bullequod aliquantumpubliée par le pape le 10 mars 1791, et qui condamne vigoureusement la constitution. Les " réfractaires " sont nombreux à gagner alors la contre-révolution. Plus largement, cette mesure entraîne chez les catholiques acquis aux idéaux révolutionnaires une méfiance durable à l'égard des orientations de l'Assemblée.

Importance matérielle et support • 31 x 20, 5 cm • papier

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AE/II/1186 Cote d’origine : C/42/373 Procès-verbal de la fête de la Fédération. 14 juillet 1790 • Procès-verbal rédigé par la fédération générale, signé par le président et les secrétaires de l'Assemblée nationale. • Depuis plusieurs mois, à travers toute la France, les "patriotes" se rassemblaient de villes en villes, de provinces à provinces, pour affirmer l'union des forces révolutionnaires. De grandes fêtes civiques, ou fédérations, avaient eu lieu dans certaines régions (la première eut lieu près de Valence à Étoile le 28 novembre 1789). On se réunissait auprès d'un autel de la Patrie, et l'on exaltait les sentiments de fraternité qui devaient désormais unir tous les Français. Afin de donner à ce mouvement toute sa signification, la Commune de Paris conçut l'idée de réunir dans la capitale, en une vaste Fédération nationale, les délégués de toutes les gardes nationales de France, le 14 juillet 1790. Cette manifestation, qui fut comme l'apothéose de la concorde nationale et du nouveau régime, se tint sur le Champ de Mars en présence du roi et de l'Assemblée. Les quatre-vingt-trois départements avaient envoyé des députations à cette fête ; un grand nombre de villes célébrèrent ainsi le même jour l'anniversaire de la prise de la Bastille et plusieurs d'entre elles adressèrent à l'Assemblée le procès- verbal de la cérémonie.

Importance matérielle et support • 35,5 x 23 cm • papier

165 Archives nationales (France)

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AE/II/1187/A Cote d’origine : C/35/298/1/2 Plan de la Bastille offert par Palloy à l'Assemblée nationale lors de la fête de la Fédération. 14 juillet 1790

Importance matérielle et support • 57 x 41,5 cm • gravure aquarellée ; cachet

AE/II/1187/B Cote d’origine : C/35/298/1/2/B Tableau des citoyens vainqueurs de la Bastille et reconnus d'après la vérification qui en a été faite par les commissaires nommés à cet effet. 14 juillet 1790 À la suite d’une pétition adressée par les vainqueurs de la Bastille à l’Assemblée nationale en février 1790, une commission vérifie, entre le 22 mars et le 16 juin 1790, le titre des vainqueurs. Elle arrête à 954 le nombre des vainqueurs de la Bastille. Lors de la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790, on leur réserva une place d'honneur.

Importance matérielle et support • 67 x 102 cm • papier

Sources complémentaires • AE/II/1857 : Diplôme de vainqueur de la Bastille délivré à Louis François Bègues. • AE/II/3641 : Diplôme de vainqueur de la Bastille décerné à Étienne Benoist. • AE/II/3707 : Diplôme de vainqueur de la Bastille décerné à Claude Fournier. • F/1dIII/29 à 32/1 : Récompenses honorifiques des vainqueurs de la Bastille. • T//514/1 : listes de vainqueurs de la Bastille, avec des certificats.

Bibliographie "Rapport par M. Camus concernant les vainqueurs de la Bastille, lors de la séance du 19 juin 1790", In : Archives Parlementaires de 1787 à 1860 - Première série (1787-1799), Tome XVI - Du 31 mai au 8 juillet 1790. Paris : Librairie Administrative P. Dupont, 1883. p. 371 ; https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1883_num_16_1_7235_t1_0371_0000_3

AE/II/1190 Cote d’origine : C/187/135/40 Lettre du marquis de Bouillé à Louis XVI pour protester de son dévouement et lui annoncer le rétablissement de l'ordre à Nancy. [Septembre 1790] L'esprit patriotique avait pénétré dans l’armée, se heurtant aux opinions réactionnaires des officiers. Des mutineries se déclenchèrent, notamment dans la garnison de Nancy. Le marquis de Bouillé, commandant des Trois Évêchés, de l'Alsace et de la Franche-Comté, réprima énergiquement la rébellion et envoya aux galères un certain nombre de suisses du régiment de Château-Vieux.

166 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 20 x 16 cm • papier

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AE/II/1204 C/129/440/51 Lettre de Marie-Thérèse Levasseur, veuve de Jean-Jacques Rousseau, au président de l'Assemblée, au sujet de l'hommage rendu à son mari. Le Plessis-Belleville. 3 janvier 1791

Importance matérielle et support • papier • 32,5 x 20,5 cm

AE/II/1204/BIS Extrait du procès-verbal de l'Assemblée nationale accordant une pension à Marie-Thérèse Levasseur, veuve de Jean-Jacques Rousseau. 3 janvier 1791

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier

AE/II/1218 Cote d’origine : C/187/1135/1 Déclaration de Louis XVI adressée aux Français à sa sortie de Paris. 20 juin 1791 Cette déclaration retrace les principaux événements du règne de Louis XVI depuis le 14 juillet 1789. Elle fut d'abord remise à l'Assemblée puis communiquée à la Commission des vingt et un le 14 décembre 1792, en exécution du décret du 9 du même mois.

Importance matérielle et support • 18 x 15 cm • cahier de papier

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AE/II/1219 Cote d’origine : A/85/3001 Décret de l'Assemblée nationale retirant provisoirement le pouvoir exécutif au roi pour le confier aux ministres. 21 juin 1791 • Signé par Alexandre de Beauharnais, président de l'Assemblée nationale et par Lecartier, Merle et Grenot, secrétaires de l'Assemblée nationale.

167 Archives nationales (France)

• Paris et l’Assemblée furent frappés de stupeur par la nouvelle de la disparition du roi (fuite à Varennes). Pour lui retirer le pouvoir d’agir, l’exécutif fut immédiatement confié aux ministres.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier ; scellé du sceau de l'Assemblée, plaqué, en cire rouge.

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AE/II/1223 Cote d’origine : C/71/702 Lettre des officiers municipaux de Sainte-Menehould (Marne) annonçant à l'Assemblée que le roi, ramené de Varennes, va être conduit à Châlons par les gardes nationales. Sainte-Ménehould. 22 juin 1791

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1227 Cote d’origine : BB/52 Lettre de Pastoret, procureur général du département de Paris, à Duport-Dutertre, ministre de la Justice, lui annonçant le projet de cérémonie pour la translation des restes de Voltaire au Panthéon. 9 juillet 1791

Importance matérielle et support • 31 x 20 cm • papier

Sources complémentaires C//75/736-737 : Procès-verbaux, délibérations, pétitions et lettres concernant divers événements qui se sont produits à Paris en juillet 1791 dont la cérémonie de la translation de Voltaire.

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AE/II/1242 Cote d’origine : C//77/2/769 Lettre de Louis XVI informant l'Assemblée des motifs qui l'ont déterminé à accepter la Constitution. 13 septembre 1791 Le texte définitif de la constitution fut voté le 3 septembre 1791 et présenté aussitôt au roi. Ce dernier fit connaître son "acceptation" le 13 septembre et prêta le lendemain le serment prévu.

168 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 23 x 18 cm • papier

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AE/II/1243 Cote d’origine : C/77/2/769 Serment de fidélité à la Constitution prêté par Louis XVI devant les représentants. 14 septembre 1791 Le 14 septembre, le roi se rendit à l'Assemblée pour prononcer l'acceptation solennelle et le serment de fidélité.

Importance matérielle et support • 18 x 11,5 cm • papier

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AE/II/1247 Cote d’origine : A/122/2 Décret de l'Assemblée législative enjoignant aux ecclésiastiques non assermentés de prêter le serment civique, et déclarant suspects les réfractaires. 29 novembre 1791 • Dans la marge, la formule du veto royal : « Le Roi examinera. 17 décembre 1791 », signature du roi. • Signé du président Ducastel, de Lémontey, député du Rhône, et de Guadet, député de Gironde. • La Législative entreprit la lutte contre le clergé réfractaire, persécution à laquelle Louis XVI refusa de s’associer en opposant son veto aux décrets de l’Assemblée.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier ; sceau de l’Assemblée en cire rouge, plaqué

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AE/II/1259/A Cote d’origine : C/146/210/1 Discours prononcé par Louis XVI à l'Assemblée nationale pour proposer la guerre contre l'empereur François II. 20 avril 1792

Importance matérielle et support • 18,5 x 15 cm

169 Archives nationales (France)

• papier

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AE/II/1261 Cote d’origine : F/17/1290/5/21 Lettre par laquelle Jacques-Louis David annonce au président de l'Assemblée qu'il renonce au prix qu'elle lui a attribué pour ses travaux, en faveur de plusieurs jeunes artistes. 2 mai 1792 Renvoi au pouvoir exécutif signé par Giraud, secrétaire de l'assemblée.

Importance matérielle et support • 25 x 19 cm • papier

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AE/II/1265 Cote d’origine : A/122 Décret de l'Assemblée législative condamnant à la déportation les ecclésiastiques non assermentés. 27 mai 1792 • Collationné à l'original par le président et les secrétaires de l'Assemblée nationale. • Les ecclésiastiques qui ne conformeraient pas au décret seront déclarés réfractaires. En marge est écrite la formule du "veto" :Le Roi examinera, 19 décembre 1791.

Importance matérielle et support • 31,9 x 20,6 cm • cahier de papier assemblé par ruban et scellé sur soie tricolore

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AE/II/1267 Cote d’origine : A/122/3 Décret de l’Assemblée législative ordonnant la formation d’un camp de 20 000 hommes, recrutés dans les départements, et qui devront se réunir dans la capitale le 14 juillet, pour la fête de la Fédération. 8 juin 1792 • Formule du veto royal datée du 19 juin 1792, signé du roi et de Duranthon. • Par la faiblesse des effectifs, par la scission politique entre les soldats et les officiers, et par la médiocrité du commandement, l’armée était impuissante à réaliser l’offensive dont rêvaient les Girondins et Dumouriez, ministre de la Guerre. Dénonçant le « comité autrichien » de Marie- Antoinette qui organisait la défaite, l’Assemblée décida de dissoudre la garde constitutionnelle du roi et de recruter dans les départements 20 000 gardes nationaux qui viendraient à Paris célébrer la Fédération (d’où leur nom de fédérés) et formeraient sous la capitale un camp prêt à intervenir en cas d’invasion ennemie ou de trahison des généraux et de la Cour.

170 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 32 x 21 cm • papier ; sceau de l’Assemblée sous papier, pendant sur ruban tricolore.

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AE/II/1271 Cote d’origine : C/152/269 Pétition d’une députation du faubourg Saint-Antoine demandant à être admise à la barre de l’Assemblée pour célébrer l’anniversaire du serment du Jeu de Paume. 20 juin 1792 En juin 1792, Louis XVI eut un sursaut de résistance : il maintint son veto contre les décrets sur les prêtres réfractaires et sur le camp des fédérés, et renvoya, le 13, les ministres brissotins. Dumouriez, qui lui avait conseillé l’acceptation des décrets, donna sa démission du ministère le 16 avril et partit pour l’armée du Nord. La journée du 20 juin fut aussitôt organisée pour forcer la main du roi tout en célébrant l’anniversaire du Jeu de Paume et de l’échec de la fuite à Varennes. Le brasseur Santerre mena le faubourg Saint-Antoine aux Tuileries, qui furent envahies, mais le roi refusa de revenir sur ses décisions.

Importance matérielle et support • 21,5 x 16,5 cm • papier

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AE/II/1272 Cote d’origine : C/358/1899/5 Lettre de La Fayette à l'Assemblée réclamant la punition des instigateurs des violences commises le 20 juin aux Tuileries et la dispersion du club des Jacobins. [23 juin 1792]

Importance matérielle et support • 20 x 15,5 cm • papier

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AE/II/1282/B Cote d’origine : C220/160 (143)/72b Déclaration du duc régnant de Brunswick et de Lunebourg "commandant les armées combinées de leurs majestés l'empereur et le roi de Prusse" aux habitants de France. Quartier général de Coblence. 25 juillet 1792 Par ce texte, les puissances coalisées sommaient le peuple français de rendre au roi sa liberté, et menaçaient de détruire Paris si des violences étaient commises contre la famille royale. Il fut connu à Paris le 1er août, et aussitôt les sections parisiennes multiplièrent les pétitions demandant la déchéance

171 Archives nationales (France) du roi.

Importance matérielle et support • 17,5 x 16 cm • papier ; imprimé ; 8 pp.

Modalités d'entrée Exemplaire découvert dans l'armoire de fer des Tuileries.

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AE/II/1283 Cote d’origine : C/184/116 Lettre par laquelle Radix de Sainte-Foy, attaché aux Affaires étrangères, annonce à Arnaud de La Porte, intendant de la liste civile, que le faubourg Saint-Antoine marche avec des canons sur les Tuileries et que le roi a l'intention de se rendre à l'Assemblée pour se mettre en sûreté. 9 août 1792 Daté deMercredy(lapsus, pour vendredi 10 août 1792 ?]

Importance matérielle et support • 22 x 17,5 cm • papier

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AE/II/1287 Cote d’origine : C/157/322/19 Délibération des "Commissaires de la Majorité des sections de Paris" réclamant l'arrestation de Louis XVI. [Hôtel de ville]. 10 août 1792 Les commissaires se constituèrent au milieu de la nuit en Commune insurrectionnelle et destituèrent l’ancienne Commune. Puis ils votèrent l’arrestation de Louis XVI pour intimider l’Assemblée et lui forcer la main.

Importance matérielle et support • 26 x 20 cm • papier ; papier à en-tête

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AE/II/1289 Cote d’origine : A/114/688 Décret de l'Assemblée nationale du 10 août 1792 prononçant la suspension de Louis XVI. 10 août 1792

172 Archives nationales (France)

• Signé du président Gensonné et des secrétaires. • Mention exécutive des nouveaux ministres Roland et Danton, datée du 10 août. En même temps que la suspension du roi (et non pas sa déchéance, pourtant réclamée par les sections), l’Assemblée décidait sa propre dispersion puisque la Constitution devenue caduque devait être remplacée. Ce décret prévoit donc l’élection par la nation d’une nouvelle Constituante, la « Convention nationale », et la formation d’un nouveau ministère chargé provisoirement de l’exécutif.

Importance matérielle et support • 31,5 x 21 cm • papier ; timbre plaqué sur cachet de cire et carré de papier

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AE/II/1300 Cote d’origine : C/157/318 Projet de décret présenté par Guadet à l'Assemblée législative pour conférer le titre de Citoyen français à certains étrangers. 26 août 1792 À l’heure même où les armées prussiennes pénétraient en France (19 août), s’emparaient de Longwy (23 août), puis de Verdun (2 septembre), l’Assemblée chercha, sous la pression des Girondins, à universaliser son message de liberté. Certains étrangers qui « ont consacré leurs bras et leurs veilles à deffendre » la cause de la Révolution, sont ainsi nommés citoyens français avant les élections à la Convention (ce qui les rendait éligibles) : Priestley, Payne, Bentham, Washington, Anacharsis Cloots, Pestalozzi, Klopstock, Kosciuszko, etc.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 • papier

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AE/II/1314 Cote d’origine : A/120/1473 Décret de l'Assemblée législative déterminant le mode de constatation de l'état civil des citoyens. 20 septembre 1792 Achevant d’ôter à l’Église ses prérogatives, la Législative lui enleva la tenue de l’état civil pour la confier aux municipalités. Article 1er : « Les municipalités recevront et conserveront à l’avenir des actes destinés à constater les naissances, mariages et décès ».

Importance matérielle et support papier ; sceau sous papier de l'Assemblée

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173 Archives nationales (France)

AE/II/1315/A Cote d’origine : AF/II/281/2346/5 Relation de la Bataille de Valmy par le général Kellermann. 20 septembre 1792 Titre :Mémoire historique de la Campagne militaire de 1792 par les armées de Sarre, de Sarre et Rhin et du Centre, commandées par le général en chef Kellermann. La nouvelle du 10 août avait encore ajouté au désarroi des armées françaises. La Fayette, après avoir tenté en vain de faire marcher ses troupes sur Paris, se résolut à passer lui-même dans les lignes ennemies. Dumouriez, son successeur, qui défendait l’Argonne après la chute de Verdun, laissa libre la route de Paris sur laquelle le corps autrichien de Clerfayt s’engagea. La Commune et l’Assemblée firent un immense effort pour provoquer des engagements volontaires, équiper et armer de nouvelles troupes. L’alsacien Kellermann qui commandait l’armée de Metz put rejoindre Dumouriez le 19 septembre. Brunswick, qui pensait faire plier aisément l’armée républicaine groupée sur les hauteurs de Valmy, se retourna dans sa marche vers Paris pour l’attaquer, mais sa canonnade ne vint pas à bout des sans- culottes. Après des tractations, Dumouriez laissa l’armée prussienne battre en retraite, abandonnant Verdun puis Longwy.

Importance matérielle et support • 13,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1316 Cote d’origine : A/123/1/222 Décret de la Convention national abolissant la royauté. 21 septembre 1792 • Signature du président de la Convention (Pétion) et des secrétaires (Brissot et La Source). • Mention exécutive signée de Monge et Danton en date du 22 septembre. • Après la suspension du roi, le 10 août 1792, sous la pression des sections populaires de Paris révoltées par le manifeste de Brunswick qui menaçait de détruire la capitale si des violences étaient commises contre la famille royale, le premier souci de la Convention, réunie le 20 septembre pour la première fois, est d’abolir la royauté.

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier ; sceau de l’Assemblée sous papier

AE/II/1333 Cote d’origine : C/182/89/5 Manuscrit de la défense de Louis XVI prononcée par son avocat, Romain de Sèze, assisté de Malesherbes et Tronchet. 26 décembre 1792 Signé de Louis XVI et de ses défenseurs.

174 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 28,5 x 19,5 cm • papier

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AE/II/1334 Cote d’origine : C/182/89/4 Discours prononcé par Louis XVI devant la Convention nationale après la lecture de sa défense par Romain de Sèze. [26 décembre 1792]

Importance matérielle et support • 20 x 16 cm • papier

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AE/II/1336/BIS Cote d’origine : C/243/314 Appels nominaux des députés à la Convention pour se prononcer sur la sentence de condamnation de Louis XVI. 16-17 janvier 1793 Les noms des députés sont classés par départements. En face de chaque nom est mentionnée la teneur du vote du député. Le comptage des voix est porté dans la marge de gauche. Première page, relative aux députés de Paris et à une partie des députés du Pas-de-Calais. Les trois questions posées aux 749 députés sont : 1°Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique et d’attentats à lasûreté de l’État ? 721 députés présents : 692 oui, 29 abstentions de vote (mais avec motivations de cette abstention) ; 2°Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera-t-il soumis à la ratification du peuple ?720 députés présents : 424 non, 287 oui, 9 abstentions de vote (mais avec motivations) ; 3°Quelle peine sera infligée à Louis Capet ?Danton avait fait décrété que l’arrêt serait rendu à la simple majorité. 721 députés votants (majorité absolue : 361) : 288 votèrent la détention ou le banissement, 46 la mort avec sursis, 26 la mort en demandant la discussion sur le sursis, et 361 la mort immédiate. À la suite de cette réponse, on ajouta le 19 janvier une quatrième question ; 4°Y aura-t-il un sursis, oui ou non, à l’exécution du décret qui condamne Louis Capet ?Sur 690 votants, il y eut 380 non et 310 oui.

Importance matérielle et support • 35,5 x 23,5 cm • papier

AE/II/1338 Cote d’origine : C/182/103/7

175 Archives nationales (France)

Lettre par laquelle Louis XVI demande à la Convention un délai de trois jours afin de se préparer à la mort, et la permission de communiquer librement avec sa famille. La Tour du Temple. [20] janvier 1793 Le verdict de l’Assemblée, aussitôt rendu, fut notifié à Louis XVI par Carat, président du Conseil exécutif provisoire, par Lebrun et par Crouvelle. Le délai de trois jours lui fut refusé, mais on acquiesça à son désir de faire ses adieux à sa famille et d’être entendu en confession par un prêtre insermenté, l’abbé Edgeworth de Firmont.

Importance matérielle et support • 21,5 x 17 cm • papier

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AE/II/1342 Cote d’origine : C/182/103/3 Procès-verbal de l'exécution de Louis XVI rédigé par les commissaires du département de Paris et du Conseil exécutif provisoire. 21 janvier 1793 Signatures des commissaires Lefèvre, Momoro, Sallais, Bernard, Ysabeau et Jacques Roux.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1351 Cote d’origine : A/129/27/1218 Décret de la Convention nationale portant établissement d'un tribunal criminel extraordinaire. 10 mars 1793 • Signature du président (Gensonné) et des secrétaires. • Mention exécutive de Garat et Clavière en date du 12 mars 1793. • Inquiets des défaites françaises en Belgique dans les premiers jours de mars, les Montagnards proposèrent un certain nombre de décisions de salut public, difficilement arrachées à la Gironde, ennemie de toute mesure illégale ou dictatoriale. Le 10 mars, sur la demande des sections de Paris présentée par le procureur de la Commune Chaumette, fut décrétée la formation du « Tribunal révolutionnaire » (il ne portera officiellement ce nom qu’au 8 brumaire an II -29 octobre 1793-), juridiction destinée à juger rapidement « tous attentats contre la liberté, l’égalité, l’unité, l’indivisibilité de la République, la sûreté intérieure et extérieure de l’État [...] ». « Soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être » déclara Danton, auteur principal du projet.

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier ; sceau de la Convention sous papier

176 Archives nationales (France)

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AE/II/1352/BIS Cote d’origine : C/359/1906(IV)/29 Lettre de Carnot, commissaire de l'Armée du Nord, informant la Convention de la trahison de Dumouriez. Douai. 2 avril 1793 Dumouriez qui s’était imprudemment lancé à la conquête de la Hollande en février 1793, fut forcé de se replier en Belgique à la suite des victoires autrichiennes. Il négocia finalement avec Cobourg sur la base d’un rétablissement d’une monarchie constitutionnelle au profit de Louis XVII. Le 1er avril, il fit emprisonner puis livra aux Autrichiens les envoyés que lui avait dépêchés la Convention (le ministre de la Guerre Beurnonville et les commissaires Camus, Lamarque, Quinette et Bancal) pour enquêter sur sa conduite et tenta en vain de lancer ses troupes sur Paris. Le 5, réitérant le geste de La Fayette, il franchit les lignes autrichiennes avec un de ses lieutenants, le fils de Philippe-Égalité, le futur Louis-Philippe. La trahison de Dumouriez suscita à l’Assemblée des accusations très vives contre Danton qui avait soutenu trop longtemps le général ; l’habile orateur sut retourner l’accusation contre la Gironde qui se trouvait, elle aussi, compromise par son intimité avec Dumouriez.

Importance matérielle et support • 32,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1353 Cote d’origine : A/130/33/13 Décret de la Convention organisant le Comité de salut public. 6 avril 1793 • Signé du président (Thuriot) et des secrétaires. • En marge est écrit : "En vertu du décret du 10 août 1792, le 11 avril 1793, l'an second de la République Françoise, au nom de la République. Signé : Gohier, président". • L’idée de remplacer le Comité de défense générale par un organisme énergique faisant la liaison entre l’Assemblée et le Conseil exécutif fut exposée par Barère le 18 mars et adoptée. Le 21, des comités de surveillance révolutionnaires furent institués dans chaque commune ou chaque section. Dès le 26, le Comité de salut public commença à siéger, mais il fut aussitôt réorganisé par le décret du 6 avril qui limita ses membres à 9 renouvelables tous les mois. Ceux-ci furent autorisés « à prendre dans les circonstances urgentes des mesures de deffense générale extérieure et intérieure ». Parmi ces premiers membres, tous ralliés à la Montagne, on comptait Barère, Cambon, Danton et Treilhard. La Gironde protesta avec énergie contre ce que Marat appelait « le despotisme de la liberté ». Pour compléter cette mesure, on décréta le 9 avril que les représentants du peuple seraient envoyés en mission aux armées.

Importance matérielle et support • 31 x 20 cm

177 Archives nationales (France)

• papier ; sceau de la Convention sous papier

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AE/II/1358 Réquisitions adressées par Fouquier-Tinville au commandant de la Force armée pour l'escorte des condamnés à mort. 21 mai 1793-26 juillet 1794

Modalités d'entrée Provenance : AF/II/48

Historique de la conservation En déficit à date ancienne

AE/II/1360 Cote d’origine : W/294/227 Lettre de Marie-Jeanne Roland à la Convention nationale contestant la légalité de son arrestation. Paris, prison de l'Abbaye. 1er juin 1793 Manon Philipon, qui avait épousé en 1780 Roland de la Platière, joua un rôle politique important dès le début de la Révolution. En 1791, son salon de la rue Guénégaud était le pôle d'attraction du parti girondin, et elle inspira plus d’une fois les actes de son mari ou de ses amis. Elle fut guillotinée le 18 brumaire an II (8 novembre 1793).

Importance matérielle et support • 22 x 17 cm • papier

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AE/II/1361/A, AE/II/1361/B Cote d’origine : F/7/4436 « Protestation des 75 ». Lettre signée par les soixante-quinze membres de la Convention au sujet des attentats commis les 31 mai et 2 juin 1793 envers la représentation nationale. 6 juin 1793 Leur attitude modérée dans le procès de Louis XVI, leur opposition aux mesures d’exception et leurs rapports amicaux avec Dumouriez avaient peu à peu rendu les Girondins suspects de tiédeur révolutionnaire aux yeux des extrémistes. Le recul des troupes sur les frontières et l’explosion de l’insurrection vendéenne précipitèrent la crise au mois de mai. Maladroitement, les Girondins déférèrent Marat, président des Jacobins, au Tribunal révolutionnaire où il fut acquitté triomphalement, puis s’attaquèrent à la Commune de Paris et à son substitut Hébert (24 mai). Le lendemain, à la tribune des Jacobins, Robespierre demanda au peuple d’intervenir pour obtenir leur exclusion de l’Assemblée. La manifestation du 31 mai n’aboutit qu’à faire supprimer la Commission des Douze créée pour épurer la Commune. Alors, le 2 juin, un comité insurrectionnel fit bloquer la Convention par Henriot, commandant de la garde nationale, qui menaça de canonner les députés. Ceux-ci se soumirent et

178 Archives nationales (France) décrétèrent l’arrestation de vingt-neuf députés et deux ministres girondins.

Importance matérielle et support • 33,5 x 21,5 cm ; 11,5 x 13,5 cm • papier (4 ff.) et une petite feuille où est totalisé le compte des signatures

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AE/II/1362 Cote d’origine : D/XLII/3 Lettre de Cathelineau demandant aux officiers du Conseil de Beaupréau le transfert de troupes de Saint- Florent à la Jumellière. Le Pin-en-Maugé. 16 juin 1793 Jacques Cathelineau, né au Pin-en-Mauges le 17 janvier 1759, exerçait la profession de colporteur. Il devint le chef de l'insurrection qui éclata à Saint-Florent-le-Vieil le 12 mars 1793 après le décret de la levée en masse de 300.000 hommes. Il combattit les troupes républicaines à Dallais, Chemillé, Cholet et prit part notamment aux combats de Beaupréau et Thouars. Après la victoire de Saumur (6 juin 1793), les chefs vendéens le nommèrent généralissime de "l'armée catholique et royale". Cathelineau fut blessé à l'attaque de Nantes le 29 juin 1793 et mourut des suites de ses blessures le 4 juillet 1793.

Importance matérielle et support • 20,5 x 16 cm • papier

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AE/II/1366 Cote d’origine : AF/II/22 Arrêté du Comité de salut public ordonnant que le dauphin Louis Charles soit séparé de sa mère, Marie- Antoinette, pour être placé dans un appartement isolé et mieux défendu de la Tour du Temple. 1er juillet 1793 Signé entre autres de Hérault de Séchelles, Cambon, Jean Bon-Saint-André, Couton, Barère, Danton.

Importance matérielle et support • 34 x 22,5 cm • papier

AE/II/1367/BIS Procès-verbal du département de police de la Commune de Paris relatant l'arrestation de Charlotte Corday et son transfert à la prison de l'Abbaye. 13 juillet 1793 • Signé entre autres de Drouet, commissaire au Comité de sûreté générale. • Charlotte Corday, petite nièce de Corneille, avait été, à Caen, en relation avec des députés girondins réfugiés en Normandie, Buzot, Pétion et Barbaroux, pour qui Marat, maître de l’opinion des sans-

179 Archives nationales (France)

culottes par son journal, était le principal adversaire. Elle vint à Paris le 11 juillet exécuter son attentat, assassina Marat le 13 et fut guillotinée le 17.

Importance matérielle et support • 33 x 22 cm • papier

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AE/II/1368 Cote d’origine : W/277 Lettre d'adieu de Charlotte Corday à son père après son incarcération à l'Abbaye. 16 juillet 1793 • Paraphé le 17 juillet par le tribunal criminel révolutionnaire. • Charlotte Corday, petite nièce de Corneille, avait été, à Caen, en relation avec des députés girondins réfugiés en Normandie, Buzot, Pétion et Barbaroux, pour qui Marat, maître de l’opinion des sans- culottes par son journal, était le principal adversaire. Elle vint à Paris le 11 juillet exécuter Marat et fut guillotinée le 17. Elle rappelle ici à son père ce vers de Corneille « Le crime fait la honte et non pas l’échafaud ».

Importance matérielle et support • 23 x 19 cm • papier

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AE/II/1375 Lettre par laquelle Toussaint-Louverture engage les habitants du Cap-Français à déposer les armes. 25 août 1793 Le Cap-Français est aujourd'hui Cap-Haïti.

Importance matérielle et support • 23 x 19,5 cm • papier

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AE/II/1385 Cote d’origine : AF/II/239/2054/38 Lettre de Lazare Carnot annonçant au Comité de salut public la victoire de Wattignies. Avesnes, le 6e jour de la 3e décade du 1er mois de l'an II. 17 octobre 1793 Grâce aux nouvelles mesures de salut public, l’armée compta en juillet 650.000 hommes, et les problèmes de subsistances et d’armement furent résolus par une mobilisation des énergies et des

180 Archives nationales (France) intelligences au service de la Patrie (Monge, Berthollet, Vandermonde). Pourtant le commandement se révélait incapable de repousser l’invasion qui pressait les frontières. Le Comité de salut public, qui suivait de près la conduite de la guerre et avait délégué spécialement deux de ses membres aux questions militaires, Carnot et Prieur de la Côte-d’Or, pratiqua alors une politique de « Terreur aux armées », en guillotinant les généraux Houchard et Custine. Pour faire obstacle à la guerre de siège entreprise par les Anglais et les Autrichiens, Carnot, « l’organisateur de la Victoire », lança Jourdan contre Cobourg à Wattignies, et Maubeuge fut sauvée. Puis Hoche contre-attaqua dans l’Est, fit lever le siège de Landau et occupa Spire (décembre). La situation se trouvait rétablie par la nouvelle génération de chefs militaires : Jourdan, Hoche, Pichegru, Kléber.

Importance matérielle et support • 33,5 x 21 cm • papier

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AE/II/1389 Cote d’origine : W/292/204 Jugement du Tribunal criminel révolutionnaire condamnant à mort vingt-et-un députés girondins. 9 brumaire an II. 30 octobre 1793

Importance matérielle et support • 35,3 x 23,5 cm • cahier de papier

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AE/II/1393/BIS Lettre adressée à la Convention par Carrier, représentant en mission à Nantes, sur un succès remporté à Légé contre les forces vendéennes et sur la noyade, à Nantes, de cinquante-huit prêtres réfractaires. Nantes, 20 frimaire an 2. 10 décembre 1793 • Apostille de Marie-Joseph Chénier. • La Terreur régna à Paris d’octobre à décembre 1793. Dans les départements, sa virulence varia selon la personnalité des représentants en mission. À Bordeaux, en Provence, à Lyon, elle fut particulièrement sanglante, ainsi qu’à Nantes où 2 à 3000 personnes périrent dans les noyades de la Loire autorisées par Carrier. Au même moment s’achevait la première guerre de Vendée : l’ancienne garnison de Mayence envoyée dans l’Ouest avec Marceau et Kléber fut victorieuse des royalistes à Cholet (17 octobre) puis à Granville, à Angers, au Mans (13-14 décembre) enfin à Savenay (23 décembre) où les rebelles furent dispersés.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier

181 Archives nationales (France)

AE/II/1394/B Cote d’origine : F/10/256 Lettre de Parmentier adressant à la commission des subsistances un mémoire relatif à la culture et aux usages de la pomme de terre. Paris, le 24e frimaire l'an 2e de la République. 14 décembre 1793 La Commission des subsistances, instituée le 22 octobre 1793, devait permettre au gouvernement de disposer de toutes les ressources du pays.

Importance matérielle et support • 23,5 x 18 cm • papier

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AE/II/1401 Cote d’origine : F/7/4435/3/9 Arrêté des Comités de salut public et de sûreté générale ordonnant l'arrestation des Dantonistes. Paris, le 10 germinal an II. 30 mars 1794 Les Comités de Salut public et de Sûreté générale arrêtent que Danton, Delacroix, du département d'Eure et Loire, Camille Desmoulins et Phelippeaux, tous membres de la Convention nationale, seront arrêtés et conduits dans la maison du Luxembourg pour y être gardé séparément et au secret; charge le maire de Paris de mettre sur le champ le présent arrêté à exécution. Les représentants du peuple(suivent leurs signatures : Billaud-Varenne, Carnot, Collot d’Herbois, Robespierre, Barère, Couthon, etc.). Les Dantonistes, accusés d'avoir conspiré pour rétablir la monarchie, furent guillotinés le 16 germinal an II (5 avril 1794).

Importance matérielle et support • 39 x 26 cm • papier

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AE/II/1406 Cote d’origine : A/150/117/53 Décret de la Convention transformant la procédure du Tribunal révolutionnaire. 22 prairial an II. 10 juin 1794 En annexe, la copie d’un rapport sur le Tribunal révolutionnaire de Couthon en forme d’instruction sur le décret.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier ; sceau de la Convention sous papier

182 Archives nationales (France)

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AE/II/1408 Cote d’origine : F/17/1117 Lettre de Méhul à Payan, membre de la commission d’instruction, lui demandant ses instructions sur la musique à composer pour l’hymne de Desaugiers à l’Être suprême. 29 prairial an II. 17 juin 1794 Avec Gossec, Méhul fut l’un des compositeurs qui mirent leur art au service du sentiment patriotique et du civisme républicain en écrivant la musique d’hymnes chantés aux grandes fêtes nationales.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1415 Cote d’origine : F/7/4433/2/4 Procès-verbal de la séance du Conseil général de la Commune de Paris tenue le 9 thermidor an II. 27 juillet 1794

Importance matérielle et support • 36,5 x 24,5 cm • papier

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AE/II/1416 Cote d’origine : F/7/4436/4/180 Ordre du général Hanriot, commandant de la garde nationale, à l'adjudant général de la 6e légion de délivrer la Convention « de l’oppression des contre-révolutionnaires ». 9 thermidor an II. 27 juillet 1794

Importance matérielle et support • 21,5 x 18 cm • papier

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AE/II/1417 Cote d’origine : F/7/4436/A/4/181

183 Archives nationales (France)

Billet adressé par Saint-Just et les deux Robespierre à Couthon pour lui mander de venir les rejoindre à l'Hôtel de Ville. 9 thermidor an II. 27 juillet 1794 Depuis 1793, les députés démocrates de la Montagne ont mis sur pied un gouvernement d’exception pour lutter contre les ennemis de l'extérieur et de l’intérieur. Ce règne de la Terreur jacobine tombe sous les coups conjugués de tous les opposants affirmés de Robespierre et de ses amis. Le 9 thermidor, un décret d’accusation est lancé contre lui et ses partisans. Délivré par trois mille hommes des sections, Maximilien se retrouve à l’Hôtel de Ville avec son frère, Saint-Just, Lebas puis Hanriot. C’est là qu’ils écrivent un billet à Couthon pour qu’il les rejoigne. N’ayant pas osé cependant utiliser les contingents des sectionnaires contre l’Assemblée, ils sont arrêtés (à l’exception de Lebas qui se tue et d’Augustin Robespierre qui se jette par la fenêtre) par les forces de la Convention et guillotinés, sans procès, le lendemain.

Importance matérielle et support • 20 x 16 cm • papier

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AE/II/1419 Papiers saisis chez Robespierre le 10 thermidor. 27 juillet 1794

Historique de la conservation • Cote d'origine : F/7/4436/A, pl. 4, n°130 • Les pièces B, C et E ont été réintégrées dans leur série d'origine

Bibliographie • Robespierre, catalogue par J.-P. Babelon, Musée de l'Histoire de France, 3-12 juillet 1958, 21 p. • Delphine Dubois et Régis Lapasin, « Le 9 thermidor », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 30 octobre 2019. URL : http://www.histoire-image.org/fr/etudes/9-thermidor

AE/II/1419/A Carnet de notes. Carnet sur lequel Robespierre inscrivait les mesures ou projets qu'il se proposait de soumettre à la Convention. Le dernier feuillet qui est écrit à la date du 7 nivôse contient les notes suivantes : Dévoiler la double intrigue. - Statuer sur Gérard. - Rapport sur le Tribunal révolutionnaire. - Accusateur public à nu. - Affaire de l'Orient. - Panthéon pour le jeune hussard, pour Gasparin et Bayle. - Rapport du Décret en faveur des femmes des conspirateurs.

Importance matérielle et support • 17 x 11,5 x 1 cm • papier

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184 Archives nationales (France)

AE/II/1419/D « Liste des "mesures générales : déportations, étrangers, nobles, déserteurs et prisonniers, gendarmerie"... ».

Importance matérielle et support • 22 x 17 • papier

AE/II/1419/F « Liste des hommes sûrs aïant de la tête et du coeur ».

Importance matérielle et support • 20 x 16 cm • papier

AE/II/1420 Cote d’origine : W/500/63 Mémoire présenté par Fouquier-Tinville à l'appui de sa défense, 16 thermidor An II. 3 août 1794

Importance matérielle et support • 38 x 25,5 cm • papier

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AE/II/1420/BIS Cote d’origine : F/7/1197/2/10 Lettre de Talma relative à un pied de marbre antique, 11 fructivor An II. 3 août 1794

Importance matérielle et support • 22,5 x 19,5 cm • papier

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AE/II/1421 Cote d’origine : AF/II/220/1900/9 Arrêté du Comité de salut public autorisant Chappe à établir des ateliers de machines télégraphiques. 26 fructidor An II. 12 septembre 1794 Le projet de construction du télégraphe aérien de l'ingénieur Chappe, qui devait permettre une transmission rapide des dépêches par le moyen de postes construits de distance en distance et de signaux conventionnels, fut adopté par la Convention le 26 juillet 1793. Le 4 août, fut ordonnée la construction de

185 Archives nationales (France) la première ligne Paris-Lille. Le 17 août 1794, fut transmis le premier message officiel annonçant la prise de Quesnoy par les Français.

Importance matérielle et support • 23 x 17 cm • papier

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AE/II/1424 Cote d’origine : W/493/479/1ère partie Protestation de Carrier contre ses juges. Paris, à la Conciergerie, le 6 frimaire An III. 26 novembre 1794 Ce représentant en mission fut traduit devant le tribunal révolutionnaire le 3 frimaire an III (23 novembre 1794) et fut condamné le 26 (16 décembre) pour avoir, en particulier, ordonné les noyades de réfractaires (AE/II/1393/BIS).

Importance matérielle et support • 25,5 x 20 cm • papier

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AE/II/1426 Cote d’origine : F/7/4276/1 Lettre de Gracchus Babeuf adressant au Comité de sûreté général le dernier numéro de son journal "Le Tribun du peuple" où il se disculpe des accusations portées contre lui. 21 pluviôse an III. 9 février 1795 François-Noël Babeuf, qui avait adopté en venant à Paris le prénom révolutionnaire de Gracchus, était le fondateur du « Journal de la Liberté de la Presse », intitulé ensuite « Le Tribun du peuple », où il célébrait en Thermidor l’abandon de la dictature robespierriste et souhaitait la mise en place d’un gouvernement vraiment démocratique et l’égalisation des ressources des citoyens. Rapidement, il comprit que la réaction triomphait, et il en vint à prêcher l’insurrection du « peuple sans-culotte » contre le « peuple doré », ce qui motiva son arrestation le 20 pluviôse. Il reprendra son action sous le Directoire.

Importance matérielle et support • 22,5 x 17,5 cm • papier

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AE/II/1429/BIS

186 Archives nationales (France)

Cote d’origine : AB/XIX/313 Procès-verbal d'autopsie de l'enfant mort au Temple le 20 prairial an III. 9 juin 1795 • Dressé par les médecins Dumangin, Pelletan, Lassus et Jeanroy, le 21 prairial an III. • Isolé au second étage de la Tour du Temple depuis juillet 1793, le dauphin y vécut d’abord avec son geôlier Simon, puis dans un terrible isolement de janvier 1794 à juin 1795. On remarquera les termes intentionnellement vagues des auteurs de ce procès- verbal : « Nous avons trouvé dans un lit le corps mort d’un enfant qui nous a paru âgé d’environ dix ans, que les commissaires nous ont dit être celui du fils du défunt Louis Capet, et que deux d’entre nous ont reconnu pour être l’enfant auquel ils donnaient des soins depuis quelques jours. » • Un portrait gravé de Louis XVII est joint au document.

Importance matérielle et support • 23 x 18 cm ; 8,5 x 13 cm (portrait) • papier

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AE/II/1431 Cote d’origine : C/346/1736 Lettre du général en chef Hoche annonçant au Comité de salut public la victoire de Quiberon. 4 thermidor an III. 22 juillet 1795 Le 27 juin, l’amiral anglais Warren débarquait sur la presqu’île de Quiberon un contingent d’émigrés sous les ordres d’Hervilly et de Puisaye, puis de Sombreuil. Hoche cerna les royalistes dans le fort de Penthièvre, et les obligea à se rendre (22 juillet) ; 748 rebelles pris les armes à la main furent exécutés.

Importance matérielle et support • 25,5 x 20 cm • papier

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AE/II/1432/A Cote d’origine : AF/II/202/1702/25 Note adressée par Bonaparte au Comité de salut public pour protester contre sa radiation du nombre des officiers généraux d’artillerie. 18 thermidor an III. 5 août 1795 À Marseille, le 7 mai 1795, Bonaparte avait appris qu’il était rayé des cadres de l’artillerie et affecté au commandement d’une brigade d’infanterie en Vendée avec ordre de rejoindre l'armée de l’Ouest sous les ordres de Hoche. Il revint à Paris avec Junot et rencontra le ministre de la Guerre Aubry, le 26 mai, pour protester, mais n’obtint pas satisfaction. Il se fit alors mettre en congé de maladie puis de convalescence.

Importance matérielle et support • 31,5 x 21 cm

187 Archives nationales (France)

• papier

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AE/II/1432/B Cote d’origine : AF/II/202/1702/25 Rapport présenté au Comité de salut public par Benezech, commissaire aux armées, chargé de l’artillerie et du génie, sur la requête du citoyen Bonaparte concernant son exclusion du nombre des officiers généraux d'artillerie. Paris, 7 fructidor an III. 24 août 1795 • Le rapport est suivi des états de service des commandants Campagnol, Durtubie, Valcin, Lemaire, Debelle et Bonaparte. • En fructidor, le Comité de salut public décida de s’attacher la personne de Bonaparte dont il avait reconnu la compétence. Il était attaché au bureau topographique du ministère de la Guerre dès le ler, et devint le 4 une sorte de conseiller militaire du Comité.

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

AE/II/1436 Cote d’origine : AF/II/64/475/75 Note du général Bonaparte adressée au Comité de salut public pour demander une mission en Turquie. [Août-septembre 1795] • Bonaparte demande à être envoyé en mission en Turquie pour perfectionner l’armement de la Sublime Porte, et en particulier son artillerie, afin de répliquer à l’alliance de la Russie et de l’Autriche. Pièce non autographe, signéeBuonaparte. • En marge, deux recommandations élogieuses et favorables de Doulcet [de Pontécoulant] datée du 13 fructidor et de Jean Debry du 27 fructidor an II [erreur pour an III]. (30 août et 13 septembre 1795).

Importance matérielle et support • 31,5 x 21 cm • papier

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AE/II/1437 Cote d’origine : AF/II/202/1702/26 Arrêté du Comité de salut public rayant le général Bonaparte du tableau des officiers généraux employés, attendu son refus de se rendre au poste qui lui a été assigné. 29 fructidor an III. 15 septembre 1795

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

188 Archives nationales (France)

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AE/II/1439 Cote d’origine : AF/II/202/1702/36 Arrêté des Comités de salut public et de sûreté générale réunis décrétant que le général Bonaparte sera employé dans l'armée de l’intérieur sous les ordres du représentant du peuple Barras, général en chef de cette armée. 13 vendémiaire an IV. 5 octobre 1795 • Signatures de Merlin de Douai, P. Barras, Le Tourneur, Collombel de la Meurthe, Daunou. • Soutenu par Barras, il sera ensuite nommé, le 24 vendémiaire (16 octobre), général de division et, le 4 brumaire (26 octobre), général en chef de l’Armée de l’intérieur.

Importance matérielle et support • 20,5 x 16 cm • papier

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AE/II/1444 Cote d’origine : AF/II/202/1689/25 Arrêté du Comité de salut public nommant le général de division Bonaparte, général en chef de l'Armée de l'intérieur. 4 brumaire an IV. 26 octobre 1795 Signé Le Tourneur de la Manche, Gourdan, Merlin, A. C. Thibaudeau, Lesage, Boissy, T. Berlier, L. M. Revellière-Lépeaux.

Importance matérielle et support • 21,5 x 17,5 cm • papier

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AE/II/1446-AE/II/1578 Supplément 1795-1815 Cet intervalle de cotes correspond aux documents, non réintégrés dans leur série d'origine, de l'inventaire commencé par Léon Lecestre en 1896, intituléInventaire du musée. Première partie (suite) [1795- 1815].

Importance matérielle et support 63 pièces

189 Archives nationales (France)

AE/II/1446 Cote d’origine : C/388/104/2 Lettre par laquelle Barras annonce au Conseil des Cinq-Cents qu'il accepte de faire partie du Directoire exécutif. Paris, le 11 Brumaire an IV. 2 novembre 1795

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1451 Cote d’origine : AF/III/327/1352 Attestation de remise de Madame Royale au gouvernement autrichien. Bâle. 26 décembre 1795 • Attestation signée du prince de Gavre, au nom de l'empereur François Ier d'Autriche. • Marie-Thérèse Charlotte, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, avait quatorze ans lorsqu’elle fut enfermée au Temple. Elle y resta seule après l’exécution de sa tante Madame Élisabeth (10 mai 1794). Le Directoire se servit d’elle comme monnaie d’échange pour libérer les commissaires de la Convention (Camus, Quinette, etc.) livrés par Dumouriez aux Autrichiens le 1er avril 1793. Elle vécut à Vienne d’abord, puis suivit son oncle Louis XVIII à Mittau, où elle épousa son cousin Louis-Antoine, duc d’Angoulême, fils du comte d’Artois (1799), ensuite à Varsovie et en Angleterre. Revenue en France avec la Restauration, elle connut un nouvel exil en 1830 et mourut à Frohsdorf en 1851.

Importance matérielle et support • 33 x 23,5 cm • papier

Bibliographie H. Becquet,Marie-Thérèse-Charlotte de France (1778-1851).Représentations, sensibilités et politique, Thèse, École des Chartes,2004).

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AE/II/1452 Cote d’origine : AF/III/350/1604/6 Arrêté du Directoire exécutif portant réorganisation de l'École polytechnique. 1er ventôse an IV. 20 février 1796 Ce document est signé par La Réveillière-Lepeaux, un des cinq directeurs du nouveau régime organisé par la Constitution de l'an III. Il est chargé de l'instruction et de la religion, par Carnot, responsable de l'armée, et Reubell, de la diplomatie. Le Directoire a hérité de l'important travail engagé par le Comité de salut public en faveur de l'enseignement. Les écoles centrales ont remplacé les collèges (une par département) tandis que les grandes écoles se constituent : l'École normale (supérieure) le 30 octobre 1794, l'École centrale des travaux publics, le 28 septembre 1794. Cette dernière prend le nom de "Polytechnique" en septembre

190 Archives nationales (France)

1795.

Importance matérielle et support • 35,5 x 23 cm • papier

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AE/II/1455 Cote d’origine : AF/III/42/159/9 Message du Directoire exécutif adressé au Corps législatif lors de la découverte du complot de Babeuf. 21 Floréal an IV . 10 mai 1796 • Signé de La Revellière-Lépeaux, Letourneur et Barras. • Devant l'incapacité gouvernementale à enrayer la misère, François-Noël dit Gracchus Babeuf constitua la "Conjuration des Égaux". Cette dernière était destinée à imposer un nouveau système économique basé sur l'égalité et l'abolition de la propriété. Le 21 floréal an IV (10 mai 1796), le Directoire fait arrêter les idéologues Babeuf, Buonarroti, et quelques jacobins ralliés à la conjuration, tel Lindet. Ce document, abondemment remanié, semble avoir été rédigé dans la précipitation. Adressé aux "citoyens législateurs", il a dû être lu sinon envoyé au Conseil des Cinq-Cents. Si le danger de l'"horrible complot" a été déjoué, l'objet principal de la lettre portait sur l'implication possible du député Drouet. Retenu captif par les Autrichiens, il avait regagné la France en 1795 à la faveur d'un échange de prisonniers. Celui qui avait reconnu le roi lors de sa fuite jusqu'à Varennes en 1791 était maintenant "pris en flagrant délit" et accusé d'avoir participé à la conjuration. Les trois directeurs demandent au Conseil la démarche à suivre : le directoire exécutif peut-il "mettre le scellé (sic) sur [l]es papiers" de Drouet ? En septembre 1796, la tentative de soulèvement de l'armée au camp de Grenelle en faveur des babouvistes échoue. Le procès qui se veut exemplaire s'ouvre à Vendôme (Loir-et-Cher) l'année suivante. Il se solde par des condamnations à mort, notamment pour Babeuf, et des déportations, notamment pour Buonarroti. Drouet était parvenu à s'enfuir.

Importance matérielle et support • 22,5 x 18,5 cm • papier

Sources complémentaires AF/III/42-AF/III/43 : Pièces de la conspiration de Babeuf. AE/V/42 - AE/V/55 : Affaire Babeuf et autres, an V.

Bibliographie Sur le procès : P. Riviale,L'impatience du bonheur. Apologie de Gracchus Babeuf, Paris, Payot et Rivages, 2001

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191 Archives nationales (France)

AE/II/1457 Cote d’origine : F/17/1279/3/72 Lettre de Chérubini à Larevellière-Lépeaux, directeur général de l'instruction publique, relative à la bibliothèque du Conservatoire de musique. 14 messidor an IV. 2 juillet 1796 Chérubini est alors inspecteur de l'enseignement au Conservatoire de musique de Paris créé en 1795. Le musicien florentin s'adresse à son supérieur de tutelle, chargé de l'enseignement au sein du Directoire exécutif. Il propose que "la musique profite [...] du succès" militaire français et de rapatrier certains ouvrages de musique conservés à Bologne pour la bibliothèque du Conservatoire de musique.

Importance matérielle et support • 22,5 x 18 cm • papier

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AE/II/1462 Cote d’origine : F/17/1279 Lettre de Napoléon Bonaparte, général en chef de l'armée d'Italie, adressée au ministre de l'Intérieur au sujet du manuscrit du Josephe provenant de la bibliothèque de Milan. "Quartier général" de Mont[e]Bello (Italie), le 18 prairial an V. 6 juin 1797 • Lettre paraphée les 26 et 27 prairial sans doute lors de sa réception à Paris. • Bonaparte s'enquiert ici de l'arrivée à Paris d'un "manuscrit de Josephe" provenant de la bibliothèque ambrosienne de Milan. Il s'agit probablement des "Antiquités judaïques" (Antiquitates judaicae) de Flavius Josèphe rédigées en grec vers 100 après J.-C. La bibliothèque lombarde, fondée en 1609 par le cardinal Federico Borromeo, renfermait une riche collection de textes anciens. Le général ne manque pas de souligner l'intérêt de ce manuscrit : "le seul sur papier papyrus (sic)". Souhaitant qu'on le prévienne lors de la réception du document à la Bibliothèque nationale de France, il ajoute : "il est très intéressant qu'il ne se perde pas". Le caractère unique du manuscrit conduit à en augmenter sa valeur.

Importance matérielle et support • 38 x 24 cm • papier

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AE/II/1462/BIS Cote d’origine : F/17/1279 Réponse du ministre de l'Intérieur au général Bonaparte lui confirmant que le manuscrit de Josèphe est parvenu à la Bibliothèque nationale. Paris, le 29 prairial an V. 19 juin 1799 Ce brouillon répond pour l'essentiel à la lettre du général Bonaparte envoyée depuis l'Italie, théâtre des combats que mène le Directoire contre l'Autriche (AE/II/1462). En juin 1797, le général corse demandait

192 Archives nationales (France)

à être prévenu lors de la réception par la Bibliothèque nationale d'un manuscrit provenant de la bibliothèque ambrosienne de Milan. L'auteur du courrier, rattaché à la "5e division, bureau des musées" et bibliothèques, tente d'expliquer ce retard : "Le sujet de vos craintes vient sans doute de ce que ce manuscrit n'a pas été encaissé avec les autres. Il a été trouvé avec quatre autres manuscrits dans l'une des caisses des imprimés." Le rédacteur ajoute toute sa reconnaissance aux soins apportés pour l'expédition de ces "objets précieux".

Importance matérielle et support • 17,5 x 22 cm • papier

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AE/II/1473/A Lettre par laquelle Beaumarchais recommande à François de Neufchâteau, ministre de l'Intérieur, le citoyen Scott, auteur d'un mémoire sur la navigation aérienne. Paris, le 1er fructidor an VI. 18 août 1798

Importance matérielle et support • 24,5 x 19 cm • papier

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AE/II/1473/B Lettre par laquelle Beaumarchais recommande à François de Neufchâteau, ministre de l'Intérieur, l'invention du citoyen Scott, auteur d'un procédé de navigation aérienne. Paris, 4 fructidor an VI. 21er août 1798

Importance matérielle et support • 24,5 x 19 cm • papier

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AE/II/1476 Cote d’origine : F/17/1099 Lettre de Gaspard Monge informant Fourier, secrétaire général de l'Institut d'Égypte, de la prise de Jaffa et de la découverte à d’El-Harich, d’un monument hiéroglyphique. Jafa, le 20 ventôse an VII. 10 mars 1799 Élève de l'école normale, Joseph Fourier avait été recruté par Gaspard Monge pour participer à l'expédition d'Égypte de 1798. La conquête du pays allait se tranformer en aventure exploratrice et scientifique. Au Caire, Napoléon Bonaparte désigne Fourier secrétaire perpétuel de l'institut d'Égypte. L'institution savante est créée sur le modèle parisien. Monge, qui avait participé à la fondation de l'École

193 Archives nationales (France) normale et de l'École polytechnique en France, en devient le président.

Importance matérielle et support • 29 x 19 cm • papier

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AE/II/1480 Cote d’origine : AF/III/79/326 Lettre par laquelle le général Masséna annonce au Directoire exécutif sa marche sur Zurich. 12 fructidor an VIII. 29 août 1799 La politique de propagande révolutionnaire et d’annexions du Directoire mécontenta l’Europe au point de reformer la coalition : au printemps 1799, le front de la guerre allait de la Hollande à l’Italie du sud. En quelques mois, toute l’Italie fut perdue, à l’exception de Gênes. Mais profitant de dissenssions entre les Russes et les Autrichiens, Masséna attaqua victorieusement près de Zurich (25-26 septembre), tandis que plusieurs victoires remportées en Hollande permettaient à l’automne l’évacuation du pays par les coalisés.

Importance matérielle et support • 39 x 23,5 cm • papier

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AE/II/1481 Cote d’origine : AF/III/637/4422 Décret du Conseil des Anciens transfèrant à Saint-Cloud la résidence du Corps législatif. 18 brumaire an VIII. 9 novembre 1799 Après la journée parlementaire du 30 prairial, l’anarchie empira. Pour faire pièce aux insurrections royalistes, des mesures révolutionnaires furent décrétées sous la pression des néo-jacobins, ce qui inquiéta la bourgeoisie au pouvoir. Aussi, soutint-elle Sieyès, résolu pour réviser la constitution dans le sens d’un exécutif stable et fort, à faire un coup d’État. L’exécution en fut confiée à Bonaparte qui arrivait d’Égypte. Le plan des conjurés était de transférer les conseils à Saint-Cloud, sous prétexte de complot terroriste, et là de leur faire accepter sous la pression des troupes, la révision de la constitution. Le 18 brumaire, le transfert fut voté par le Conseil des Anciens.

Importance matérielle et support • 32,5 x 20 cm • papier

Archives numérisées

194 Archives nationales (France)

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AE/II/1482 Cote d’origine : AF/IV/1092/1/2 Instructions de Napoléon Bonaparte au général Moreau concernant le commandement de l'armée du Rhin. Frimaire an VIII. Novembre 1799

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1484 Cote d’origine : AF/IV/861/107 Lettre de Napoléon Bonaparte exprimant au général Moreau ses souhaits et sa confiance au moment de l'ouverture de la seconde campagne d'Italie. Ventôse an VIII. Mars 1800

Importance matérielle et support • 31 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1492 Cote d’origine : AF/IV/1679/1/49 Lettre de Lucien Bonaparte exposant au Premier Consul Bonaparte le projet d'abdication du duc de Parme. 10 ventôse an IX. 1er mars 1801

Importance matérielle et support • 30,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1494 Cote d’origine : AF/IV/1314/1/10 Lettre de Fouché informant le Premier Consul du rétablissement de l'ordre dans le département du Puy- de-Dôme. 14 germinal an IX.

195 Archives nationales (France)

4 avril 1801

Importance matérielle et support • 23,5 x 18,5 cm • papier

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AE/II/1496 Cote d’origine : AF/IV/862 Lettre de Bonaparte exprimant au pape Pie VII, ses sentiments à l’égard du gouvernement pontifical. 8 thermidor an IX. 27 juillet 1801 • Minute avec corrections et additions autographes. Bonaparte a notamment corrigé la tournure de style, passant de la troisième à la deuxième personne. • Bonaparte assure le pape de l’appui du gouvernement français s'il veut bien mettre au rang de ses premiers devoirs de prêcher les maximes tendant à raffermir la paix, les bonnes mœurs et l’obéissance au pouvoir civil.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1499 Cote d’origine : AF/IV/43/246/1 Arrêté des Consuls ordonnant de faire placer pour la fête du 18 brumaire le diamant "le Régent" sur la poignée du sabre du Premier Consul. 18 vendémiaire an X. 10 octobre 1801

Importance matérielle et support • 23,5 x 18,5 cm • papier

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AE/II/1501 Cote d’origine : AF/IV/59/337 Projet de loi promulguant le Concordat passé entre le pape et le gouvernement français ainsi que les articles organiques relatifs aux cultes catholique et protestant. 15 germinal an X. 5 avril 1802 • Minute originale extraite du registre des délibération du Conseil d'État.

196 Archives nationales (France)

• Signature de Bonaparte sur la première page.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 x 0,5 cm • papier

Sources complémentaires • AE/II/2213 : Loi du 18 germinal an X, relative à l'organisation des cultes, signée par Bonaparte le 28 germinal an X (18 avril 1802).

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AE/II/1502 Cote d’origine : AF/IV/62/355/31 Minute de l'arrêté relatif à l'élection de Bonaparte comme consul à vie. 20 floréal an X. 10 mai 1802 Signé Cambacérès.

Importance matérielle et support • 23 x 18 cm • papier

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AE/II/1503 Cote d’origine : AF/IV/62/357/3 Projet de loi du Conseil d'État portant création de la Légion d'Honneur, 25 floréal an X. 15 mai 1802

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1504 Cote d’origine : AF/IV/1049/1/28 Rapport de l'Institut national des Sciences et des Arts sur la fondation par le Premier Consul d'un prix destiné à récompenser les découvertes relatives à l'électricité et au galvanisme, 11 messidor an X. 30 juin 1802 Exprimant sa gratitude aupremier consul qui, même au milieu des soins de la guerre a fait prospérer les sciences, le rapporteur cite la lettre de Bonaparte qui exprime son désir de donnerune médaille de trois mille francs pour la meilleure expérience qui sera faite dans le cours de chaque année sur le fluide galvanique[...]et une somme de soixante mille francs a celui qui, par ses expériences et ses découvertes, fera faire à l’électricité et au galvanisme un pas comparable à celui qu’ont fait faire à ces sciences

197 Archives nationales (France)

Franklin et Volta.

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1504/BIS Cote d’origine : AF/IV/1049/1/27 Lettre de l'Institut national des Sciences et des Arts remerciant le Premier Consul pour la création d'un prix pour l'application de l'électricité et du galvanisme. 12 messidor an X. 1er juillet 1802 Signée par Cuvier et Haüy.

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1507 Cote d’origine : AF/IV/1317/118 Renvoi par Napoléon Bonaparte au ministre de l'Intérieur d'un règlement pour la fête de Jeanne d'Arc à Orléans. 24 ventôse an XI. 15 mars 1803

Importance matérielle et support • 31, 5 x 20 cm • papier

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AE/II/1508 Cote d’origine : AF/IV/1049/2/17 Lettre de Vivant Denon, directeur du Musée des Arts, annonçant au premier consul Bonaparte l'arrivée d'une statue de Vénus destinée à ce musée. Paris, le 25 messidor an XI. 14 juillet 1803

Importance matérielle et support • 32,5 x 20 cm • papier

Bibliographie

198 Archives nationales (France)

• Jean Chatelain,Dominique Vivant Denon et le Louvre de Napoléon. Paris, Perrin, 1999, 383 p., ill. en noir. • Dominique-Vivant Denon. L'oeil de Napoléon.Catalogue de l'exposition du Louvre, 30 octobre 1999-17 janvier 2000. Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1999, 540 p., 23 x 30,5 cm, ill. en noir et en couleurs.

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AE/II/1515 Cote d’origine : AF/IV/1679/2/3 Lettre de Junot annonçant à Napoléon Ier son arrivée à Madrid et lui rendant compte de son entrevue avec le roi d'Espagne. 10 germinal an XIII. 31 mars 1805 Remarqué par Bonaparte au siège de Toulon en 1793, Junot (1771-1813) devint son aide de camp et le suivit en Égypte. En 1801, il fut nommé général de division et, en 1804, grand officier de l’Empire et gouverneur de Paris. Mais ses humeurs, sa prodigalité, ses désordres, déterminèrent Napoléon à l’éloigner de la capitale. C'est pourquoi, il le nomma, en 1805, ambassadeur à Lisbonne à la place de Lannes. Ayant reçu l’instruction secrète de passer par Madrid et de se présenter au roi Charles IV, à la reine Marie-Louise et au favori Godoy, prince de la paix, Junot devait s'attacher surtout à renforcer l'alliance frano-espagnole contre l'Angleterre. Il relate dans cette lettre cette mission dont il s'acquitta parfaitement, prenant le pas sur l'ambassadeur en place Beurnonville.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier

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AE/II/1516, AE/II/1516/BIS Cote d’origine : AF/IV/176/17 et 18 Minute du décret portant réunion de la flottille à Boulogne. 12 fructidor an XIII. 30 août 1805 • Pièce cotée BIS : duplicata. • Signature autographe de Napoléon Ier sur l'original.

Importance matérielle et support • 25 x 20 cm (original) ; pièce BIS : 30,5 x 20 cm • papier

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AE/II/1518

199 Archives nationales (France)

Cote d’origine : AF/IV/1038/5 Lettre d'Hortense de Beauharnais à Napoléon Ier lui soumettant un projet de Mme Campan pour une maison d'éducation de jeunes filles, 14 frimaire an XIII. 5 décembre 1805

Importance matérielle et support • 17 x 13,5 cm • papier

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AE/II/1519 Cote d'origine : O/3/841 Lettre de Mme Campan relative au plan d'éducation des élèves de la maison de Saint-Germain-en-Laye. 17 février 1806

Importance matérielle et support • 20,5 x 15,5 cm • papier

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AE/II/1520/A Cote d’origine : AF/IV/197/1280/8 Lettre d'Eugène de Beauharnais informant Napoléon Ier de l'effet produit à Milan par le décret du 30 mars relatif à la réunion de la Vénétie au royaume d'Italie. 7 avril 1806

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1520/B Cote d’origine : AF/IV/197/1280/9 Rapport d'Eugène de Beauharnais sur le décret du 30 mars 1806 relatif à la réunion de la Vénétie au royaume d'Italie. 7 avril 1806

Importance matérielle et support • 32,5 x 21 cm • papier

200 Archives nationales (France)

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AE/II/1524 Cote d’origine : AF/IV/1683/1/3 Lettre de Louis Bonaparte donnant à Napoléon Ier des renseignements sur les troupes françaises en Hollande. 15 juillet 1806

Importance matérielle et support • 24 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1528 Cote d’origine : AF/IV/1042/2/30 Lettre de félicitation du Conseil d'État à Napoléon Ier à l'occasion de la prise de Dantzich. [juin 1807]

Importance matérielle et support • 31 x20,5 cm • papier

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AE/II/1530 Cote d’origine : AF/IV/298/2123/2 Minute du décret de Napoléon Ier portant création de titres de noblesse héréditaires. Palais des Tuileries. 1er mars 1808 Dès le Consulat, Bonaparte avait songé à récompenser ceux de ses sujets qui s’étaient distingués, avec les armes d'honneur pour sanctionner les vertus militaires (arrêté du 25 décembre 1799), puis le 19 mai 1802 avec la Légion d’honneur. Les membres de cet ordre jouissaient de droits spéciaux, d’un traitement et de privilèges honorifiques mais ne pouvaient les transmettre à leurs descendants. En 1803, un nouveau pas vers le rétablissement de l’aristocratie est fait avec les sénatoreries, sortes de fiefs pris sur les domaines nationaux, accordés à des agents du pouvoir, inspecteurs ou policiers, à ceci près que l’hérédité n’est pas prévue. L'ultime étape est franchie sous l’Empire : les décrets du 1er mars 1808 reconstituent une véritable noblesse, associée à la fonction à laquelle on accède librement : un ministre, un sénateur, un archevêque sont comtes, un président de collège électoral, baron. Mais les titres, repris à l’Ancien Régime, sauf ceux de vicomte et de marquis, supprimés, restent viagers s’ils ne sont pas liés à l’existence d’un majorat acquis ou concédé.

Importance matérielle et support • 32 x 20 cm

201 Archives nationales (France)

• papier

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AE/II/1536 Cote d’origine : AF/IV Lettre de Pauline Bonaparte, princesse Borghèse, par laquelle elle demande à Napoléon Ier l'autorisation de venir à Aix-les-Bains pour des raisons de santé. 9 juin 1808

Importance matérielle et support • 22,5 x 18 cm • papier

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AE/II/1538 Cote d’origine : AF/IV/1611/1/23 Lettre de Joseph Bonaparte, roi d'Espagne, faisant part à Napoléon Ier de son entrée à Madrid. 20 juillet 1808

Importance matérielle et support • 23 x 19 cm • papier

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AE/II/1540 Cote d’origine : AF/IV/1613/6/31 Lettre du général Ney au maréchal Berthier l'informant de la marche de l'armée française en Espagne. 28 novembre 1808

Importance matérielle et support • 29,5 x 20 cm • papier

AE/II/1543 Cote d’origine : AF/IV/1622/1/9 Lettre de Lannes, duc de Montebello, informant Napoléon Ier de l'attaque dirigée contre Saragosse. 28 janvier 1809

Importance matérielle et support • 29,5 x 21 cm • papier

202 Archives nationales (France)

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AE/II/1544 Cote d’origine : AF/IV/1622/2/7 Capitulation de Saragosse. 20 février 1809

Importance matérielle et support • 25,5 x 21 cm • papier

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AE/II/1548 Cote d’origine : AF/IV/378/2773/1 Décret de Napoléon Ier ordonnant la réunion des États du pape à l'Empire français. 17 mai 1809

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1549 Cote d’origine : AF/IV/1695/2/34 Lettre d'Élisa Bonaparte, grande duchesse de Toscane, à Napoléon Ier, relative à la présence du pape à la chartreuse de Florence. 7 juillet 1809

Importance matérielle et support • 32,5 x 21 cm • papier

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AE/II/1556 Cote d’origine : AF/IV/1623/a/2/12 Lettre de Jérôme Napoléon, roi de Westphalie, à Berthier le priant de demander à l'empereur de faire rentrer dans son royaume le corps de troupes westphaliennes qui sert en Espagne. 6 février 1810

203 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 24,5 x 20 cm • papier

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AE/II/1557 Mariage de Napoléon Ier et de l'archiduchesse Marie-Louise. 22 mars 1810

Historique de la conservation Les pièces A et B ont été réintégrées en AF/IV/1675.

AE/II/1557/C Cote d’origine : AF/IV/1675/9/45 Liste approximative de la valeur des presens [sic] ou gratifications que S.M. le prince de Neuchatel a laissé à Vienne aux personnes qui l'ont servi. Sans date

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1557/D Cote d’origine : AF/IV/1675/9/47 État de la répartition des cadeaux à tout le cortège autrichien qui a accompagné l'impératrice à Braunau. Sans date

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1557/E Cote d’origine : AF/IV/1675/9/45 Rituel de la bénédiction du mariage de Napoléon et de l'archiduchesse Marie-Louise. Vienne. 22 mars 1810

Importance matérielle et support • 23 x 19 cm

204 Archives nationales (France)

• papier

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AE/II/1558/A, AE/II/1558/B Cote d’origine : AF/IV/1630/2/9, AF/IV/1630/2/10 Notes du général Foy sur la campagne du Portugal. 27 novembre 1810-28 novembre 1810

Importance matérielle et support • 36 x 23 cm • papier

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AE/II/1559 Cote d’origine : AF/IV/1685/2/223 Lettre de Caroline Bonaparte, reine de Naples, à Napoléon Ier le priant de l'excuser de ne pouvoir se rendre au baptême du roi de Rome. Naples. 16 mars 1811

Importance matérielle et support • 22,5 x 19 cm • papier

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AE/II/1564 Cote d’origine : AF/IV/896/34 Minutes d'une lettre de Napoléon Ier au duc de Bassano dictée après le passage de la Bérézina. 29 novembre 1812 Dépêche chiffrée, traduite à sa réception, envoyée par Napoléon à Maret, duc de Bassano, ministre des Affaires étrangères, pendant la retraite de Russie, après le passage de la Bérézina. Une dizaine de milliers d'hommes seulement atteignirent Vilna sur les 600.000 hommes qui composaient la Grande-Armée (55.000 hommes se trouvaient sous un autre commandement).

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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205 Archives nationales (France)

AE/II/1565/1 Cote d’origine : AF/IV/719/5775/179 Concordat conclu entre Napoléon Ier et le pape Pie VII dit Concordat de Fontainebleau. Fontainebleau. 25 janvier 1813

Importance matérielle et support • 31 x 19,5 cm • papier

Bibliographie Pie VII face a : la tiare dans les serres de l'Aigle : Rome, Paris, Fontainebleau 1764-1814: [exposition] Chateau de Fontainebleau, 28 mars-29 juin 2015. Fontainebleau (Seine-et-Marne) : Chateau de Fontainebleau ; Paris : Reunion des musees nationaux-Grand Palais : Fondation Napoleon, 2015.

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AE/II/1567 Cote d’origine : AF/IV/1033/2/93 Décret de Napoléon Ier ordonnant la levée de 280 000 conscrits. 9 octobre 1813

Importance matérielle et support • 36,5 x 24 cm • vélin

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AE/II/1569 Cote d’origine : AF/IV/1670/1/6 Lettre du maréchal Grouchy au général comte Belliard l'informant que les armées ennemies se portent sur Soissons et dans la direction de Lizy-sur-Ourcq. 1er mars 1814

Importance matérielle et support • 30 x 19,5 cm • papier

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AE/II/1570 Cote d’origine : AF/IV/1670/1/55 Rapport de Drouot à Napoléon Ier sur la composition des trois divisions de la jeune garde. 4 mars 1814

206 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier

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AE/II/1570/BIS Cote d’origine : AB/XII/5 Les Adieux de Fontainebleau. 20 avril 1814 À la suite de la campagne de France, Napoléon Ier signe le 6 avril 1814 son acte d'abdication et obtient pour toute compensation la souveraineté de l'île d'Elbe où il doit être exilé. Le jour de son départ, le 20 avril, il s'adresse pour la dernière fois à la garde dans la cour d'honneur du château de Fontainebleau. Les "Adieux de Fontainebleau" ont été recueillis par le duc de Bassano, le baron Fain, le général Gourgaud, officier d'ordonnance de l'empereur, et M. Jouanne, auditeur du Conseil d'État.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20.5 cm • papier

Bibliographie Lentz Thierry, « Le texte des Adieux de Fontainebleau », Napoleonica. La Revue, 2014/1 (N° 19), p. 25- 34. DOI : 10.3917/napo.141.0025. URL : https://www.cairn.info/revue-napoleonica-la-revue-2014-1- page-25.htm

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AE/II/1571 Cote d’origine : AF/IV/859/6/6946/7 Décret de Napoléon Ier enjoignant aux troupes de la 23e division militaire de reprendre leurs aigles. 24 février 1815

Importance matérielle et support • 25 x 20 cm • papier

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AE/II/1572 Cote d’origine : AF/IV/859/6/6946/15 Décret de Napoléon Ier portant promotion des officiers de marine commandant le bâtiment qui le ramène de l'Ile d'Elbe. 27 février 1815

207 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 21 x 31 cm • papier

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AE/II/1573 Cote d’origine : AF/IV/859/6/6946/1 Bataillon de l'île d'Elbe. Adresse aux généraux, officiers et soldats de l'armée. 1er mars 1815

Importance matérielle et support • 42 x 27 cm • papier

AE/II/1574 Cote d’origine : AF/IV/859/7/6956/1 Décret de Napoléon Ier appelant sous les armes tous les anciens sous-officiers et soldats. 28 mars 1815

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1575 Cote d’origine : AF/IV/859/9/6970/36 Décret de Napoléon Ier relatif à l'organisation de la garde nationale. 10 avril 1815

Importance matérielle et support • 31 x 20 cm • papier

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AE/II/1576 Cote d’origine : AF/IV/859/9/6973 Décret de Napoléon Ier portant admission dans la vieille garde des gendarmes qui ont fait la campagne de 1814. 13 avril 1815 Le décret est au dos d'une lettre du duc de Rovigo, datée du 13 avril 1815, proposant à Napoléon cette admission.

208 Archives nationales (France)

Importance matérielle et support • 31,5 x 20,5 cm • papier

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AE/II/1577 Cote d’origine : AF/IV/859, plaquette 6989, pièce 17 Acte additionnel aux constitutions de l'Empire. 22 avril 1815 Minute originale signée par Napoléon Ier et scellée du sceau de l'Empire en cire rouge.

Importance matérielle et support • 31,5 x 20 cm • papier

Sources complémentaires Une expédition imprimée de ce document existe sous la cote AE/I/29/7.

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AE/II/1578 Cote d’origine : AF/IV/859/6/6948 Lettre de Carnot, ministre de l'Intérieur, soumettant à Napoléon Ier deux projets de décrets destinés à rétablir le calme dans Paris et dans les départements. 4 mai 1815

Importance matérielle et support • 32 x 20,5 cm • papier

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