HOTELS ET CHATEAUX LOUIS Xin

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HOTELS ET CHATEAUX LOUIS Xin HOTELS ET CHATEAUX LOUIS Xin Bien que huguenots l'un et l'autre, Abraham Bosse, le gra­ veur, et Gédéon Tallemant des Réaux, l'auteur des Historiettes, ne sont point gens de même farine. Dix-sept années d'ailleurs les séparaient, Bosse étant né en 1602 et Tallemant'des Réaux en 1619. Maniant sa pointe avec soin et habileté mais sans grande imagination, assez gourmé et pesant, Bosse relève plutôt de la petite bourgeoisie des Caquets de l'Accouchée. Ce freluquet de Tallemant fréquente aine société plus relevée, qui se pique de lettres. Il n'a plus la lourdeur du bonhomme L'Estoile, bien qu'il appartienne comme lui à une famille de robe, moindre probablement, en dépit des apparences, que celle de son ancien. Il fait débauche avec les élégants, court les ruelles, écrit de petits vers, hante l'hôtel de Rambouillet. Il a décrit, avec beau­ coup plus de véracité qu'on ne l'a cru longtemps, un monde haut en couleurs, pittoresque, assez faisandé en somme. En tous les milieux de tous les temps, il y a toujours eu, pour em­ ployer l'expression de notre auteur, beaucoup « d'honnêtes femmes qui se gouvernent mal ». Mais enfin, la marquise de Rambouillet, qui est inattaquable, donne la faveur de son amitié à Mlle Paulet, la « lionne », qui sort d'assez bas lieu et qui n'est après tout que ce que nos aïeuls appelaient un « demi-castor ». La considération relative dont jouit Marion Delorme, qui ne cache pas son métier, nous surprend, et plus encore l'intimité HOTELS ET CHATEAUX LOUIS XIII 655 de celle qui sera plus tard Mme de Maintenon avec Ninon de L'Enclos. Les écrivains passent de la grossièreté à la préciosité sans rencontrer le moyen terme. Les grands seigneurs sont fort ignorants, et le père du Grand Condé, apprenant que Chapelain a fait La Pucelle, demande si c'est un statuaire, mais on com­ mence à avoir le snobisme des beaux esprits. Lyonne vient avec Ménage faire faire son portrait par Nanteuil. « Venez une autre fois tout seul », dit l'artiste. « Voyez-vous, répond l'autre, cela nous sert dans le monde de mener de ces beaux esprits avec nous. » Les poètes se font voir dans les salons, mais ce sont des poètes crottés. Bref, une société qui manque complè­ tement de style. Ce n'est assurément pas la Cour qui y donne le ton. Talle- mant rapporte que, dès vingt ans, la marquise de Rambouillet ne voulut plus aller aux assemblées du Louvre. « Elle disait qu'elle n'y trouvait rien de plaisant que de voir comme on se pressait pour y entrer, et que quelquefois il lui est arrivé de se mettre en une chambre pour se divertir du méchant ordre qu'il y a pour ces choses-là en France. » La Cour d'Henri IV tenait un peu trop du corps de garde, et celle de Louis XIII, avec un roi chagrin et une reine bigote, manque d'éclat et paraît fort ennuyeuse. La marquise a institué une juridiction mondaine dont les arrêts sont bien plus obéis. Pourtant, en dépit de la haute situation de cette dame qui descend d'une des premières familles d'Italie et qui a épousé un Angennes, la so­ ciété dirigeante n'est pas non plus à prédominance aristocra­ tique. D'abord, qu'est-ce que la noblesse à cette époque ? La noblesse d'épée a terriblement souffert. De la saignée des guerres de Religion. De la grande crise économique du XVI" siècle, con­ sécutive à l'afflux des métaux précieux, et qui l'a ruinée. Sur 59 pairies créées de 1297 à 1642, il n'en subsiste que 24 à l'avè­ nement de Louis XIV, et la plupart récentes, car s'il en avait été fait 22 de 1297 à 1550, le chiffre était de 37 pour la période 1550-1642. En effet, pour remplacer cette noblesse ancienne, il y en a une autre en formation, qui sera en grande partie celle de Louis XIV, mais pour le moment elle est en train de se décras­ ser. Tallemant conte que, quand le roi voyait le carosse de quel­ que nouveau venu, il appelait d'Hozier : « Connais-tu ces gens- là ? — Non, Sire. — Mauvais signe pour cette noblesse. » Dubiae 656 LA REVUE nobilitatis, la formule revient très souvent sous la plume de l'auteur des Historiettes lorsqu'il parle d'un personnage. Aux frontières de la noblesse et de la roture, se crée toute une classe que l'on pourrait appeler, alors, la classe des riches. Elle com­ prend des gens de robe qui ont plus d'un siècle de noblesse, comme les Mesme, les Séguier, les Brûlart, mais aussi d'autres anoblis beaucoup plus récemment, les Le Tellier, les Talon. C'est le dessus du panier. Le président de Vienne, contrôleur général des Finances, conseiller d'Etat de Sa Majesté, on l'a connu « torchecul de mule ». Le président Jeannin était fils de tanneur. Le financier Rocher-Portail est venu à Paris en sabots. Le bonhomme Le Camus, conseiller d'Etat, est arrivé de Reims, pour conquérir la capitale, avec vingt livres. La Bazinière, trésorier de l'Epargne, fils d'un paysan d'Anjou, a commencé par être laquais. Le Ragois, secrétaire du Conseil, appartient à une modeste famille d'Orléans. Méfiez-vous de ce chevalier de Bellegarde, ce n'est que Souscarrière, fils d'une pâtissière et de M. de Bellegarde ; de ce Montauron, qui fait la pluie et le beau temps dans le monde élégant, conseiller du Roi, premier président du bureau des finances de Montauban, c'est Pierre Puget, personnage de très basse extraction. Ils ont tous ceci de commun d'avoir beaucoup d'argent et d'argent récemment gagné dans des charges de finances, ou en prêtant de l'argent au Roi qui leur afferme des impôts, ou encore, « dans les partis », comme on disait alors. Il y eut, en effet, un moment extraordinairement favorable pour édifier des fortunes. Le bonhomme Le Camus était « venu dans le bon temps aux affaires », dit Tallemant. Ne nous demandons pas trop si ces richesses étaient bien ou mal acquises. « Des gens de son métier, nous répondrait L'Estoile, parfois philosophe, à propos de Forget de Fresnes, on n'en voit guère mourir de pauvres. » Et Tallemant, commentant la carrière de Le Ra­ gois : « C'était un assez bonhomme et assez charitable, mais je ne crois pas qu'on puisse gagner légitimement 600.000 livres de rente, comme on dit qu'il avait. » En tout cas, ils allient leur progéniture aux familles les plus hautes. Guyonne Ruel- land, fille de Rocher-Portail, épouse le duc de Brissac. Cathe­ rine Le Tellier, un d'Harcourt. Antoinette Servien et Louise Boyer deviendront respectivement duchesse de Saint-Aignan et duchesse de Noailles. Les mâles, achèteront des terres et se HOTELS ET CHATEAUX LOUIS XIII 657 feront anoblir. Car l'argent a toujours été une des voies assu­ rées pour parvenir à la noblesse. Mais, sous Louis XIII, la mo- leurs, certains bourgeois riches, comme Cornuel, le « souffleur » leurs, certains bourgeois riches, comme Cornuel, le « souffleur » de Claude de Bullion, ne cherchent pas à quitter la bourgeoisie, et les dames Cornuel n'en sont pas moins à la mode pour cela. Quant à Mme Pilou, femme d'un procureur, elle est en réputa­ tion, même à la Cour, par sa façon originale de dire les choses. Ainsi, dans cette société mêlée, où les rangs ne sont pas encore fixés, on passe insensiblement de la noblesse à la bour­ geoisie. C'est d'ailleurs ce qu'enseigne Abraham Bosse. Il n'a pas gravé seulement ses propres compositions mais celles d'un dessinateur beaucoup plus piquant que lui, Jean de Saint-Igny, Normand dont on sait bien peu de choses : Le Jardin de la noblesse française, qui parut en 1629, et la Noblesse française à l'église, deux recueils destinés à montrer les manières de vête­ ments des classes supérieures. Quels hommes fringants, quelles femmes élégantes ! Comme tous ces gens sont loin des person­ nages engoncés de l'époque Henri IV ! Mlle Michèle Beaulieu a consacré une thèse au costume sous le règne de Louis XIII. Elle n'a certes pas perdu sa peine et, ce faisant, elle a, par cette recherche qui peut sembler frivole, apporté une contribu­ tion capitale à l'histoire des mœurs. Or tout le monde est d'ac­ cord : l'auteur inconnu des Caquets de l'Accouchée, notre vieil Abraham Bosse et Mlle Beaulieu : il n'y a point de différence notable entre le costume de la noblesse et celui de la bour­ geoisie. Si quelques scènes du graveur montrent à l'évidence de petites gens, je vous défie de dire si les acheteuses de la Galerie du Palais sont de grandes dames ou des roturières, si les personnages des allégories : Vierges sages et Vierges folles, séductrices de YEnfant prodigue, appartiennent à une classe ou à une autre. *# Avec de tels changements de fortune, avec ces gens qui veulent jouir d'une richesse récemment acquise, il faut plus que jamais construire. Mais ce n'est plus le Roi qui tient les rênes. Il a été remplacé par le spéculateur, et le roi des spécu- 658 LA REVUE lateurs s'appelle Louis Le Barbier. Rien n'est trop vaste pour lui et ce philosophe de la spéculation dédaignera même de se faire anoblir. Il commence sa fortune entre 1610 et 1620 par des achats et ventes de terrains, des affermages d'impôts, des entreprises de travaux publics. On le rencontre pour la première fois dans une énorme opération de lotissement en 1622.
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