Dimanche 7 Juin 4E Biennale D
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Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Dimanche 7 juin Dans le cadre de la 4e Biennale d’Art Vocal Du dimanche 31 mai au samedi 13 juin 2009 Le concert de 20h30 est filmé par Little Tribeca en vue d’une retransmission en différé sur Mezzo et d’une diffusion en direct sur le site Internet www.citedelamusique.fr, où il restera disponible Dimanche 7 juin gratuitement pendant un mois. | ÊTRE FIDÈLE À LA MUSIQUE Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Biennale d’Art Vocal Biennale d’Art e 4 7-06.indd 1 02/06/09 16:21 4e Biennale d’Art Vocal DU dimANCHE 31 MAI AU SAmedi 13 JUIN DIMANCHE 31 MAI, 15H MARDI 2 JUIN, 20H30 JEUDI 4 JUIN, 20H30 SAMEDI 6 JUIN, 20H30 Œuvres de John Rutter, George Emils Darzins Antonio Caldara Ludwig van Beethoven Gershwin, Annie Cordie, Hector Sapnu taluma Symphonie en la mineur Symphonie n° 9 Berlioz… Cianas berni Biagio Marini Naru dziesma Passacaglio in sol La Chambre Philharmonique Chœur d’Enfants Sotto Voce Lautzas priedes Claudio Monteverdi Les Eléments Scott Alan Prouty, direction Gustav Mahler/Clytus Gottwald Pianto della Madonna sur le Lamento Emmanuel Krivine, direction Richard Davis, piano Scheiden und meiden d’Arianna Sinéad Mulhern, soprano Die zwei blauen Augen Antonio Vivaldi Carolin Masur, mezzo-soprano Entrée libre Ich bin der Welt abhanden gekommenn Concerto madrigalesco Dominik Wortig, ténor Richard Strauss en ré mineur RV 129 Konstantin Wolff, basse Zwei Gesänge op. 34 / Der Abend - Hymne Sonate en mi bémol majeur RV 130 Joël Suhubiette, chef de chœur DIMANCHE 31 MAI, 16H30 Traumlicht « Al Santo Sepolcro » Deutsche Motette op. 62 Francesco Conti Joseph Haydn Sento già mancar la vita DIMANCHE 7 JUIN, 15H Symphonie n° 104 « Londres » Accentus Johann Georg Pisendel Harmoniemesse Latvijas Radio Koris Sonate en do mineur Giovanni Battista Pergolesi Laurence Equilbey, direction Sigmund Leopold Weiss Stabat Mater Orchestre Philharmonique Prélude et fugue en mi bémol majeur de Radio France pour luth Maîtrise des Hauts-de-Seine/Chœur Hélène Collerette, violon solo JEUDI 4 JUIN, 19H Antonio Vivaldi d’enfants de l’Opéra National de Paris Chœur de Radio France Symphonie en si mineur RV 169 Gaël Darchen, direction Ton Koopman, direction Musique au féminin Giovanni Battista Ferrandini Katharine Fuge, soprano Il Pianto di Maria, cantata da cantarsi Marie-Claude Chappuis, alto Œuvres de Claude Arrieu, Mel dinanzi al Santo Sepolcro DIMANCHE 7 JUIN, 16H30 Topi Lethipuu, ténor Bonnis, Kaija Saariaho, Lily Boulanger, Klaus Mertens, basse Maurice Durufléet Makiko Kinoshita Il Giardino Armonico Claudio Monteverdi Stefan Parkman, chef de chœur Giovanni Antonini, direction L’Incoronazione di Poppea Le Groupe Vocal Opéra Junior Bernarda Fink, mezzo-soprano Valérie Saint-Agathe-Tiphaine, La Venexiana MARDI 2 JUIN, 19H direction Claudio Cavina, direction Kaoru Ohto, piano SAMEDI 6 JUIN, 19H Paola Reggiani, mise en espace The Waste Land Emanuela Galli, Poppea Entrée libre Œuvres de Felix Mendelssohn, Roberta Mameli, Nerone Œuvres de Ralph Vaughan Williams, Robert Schumann, Franz Schubert, Claudio Cavina, Ottone Thierry Lancino et Herbert Howells Johannes Brahms Ian Honeyman, Arnalta Xenia Meijer, Ottavia Le Jeune Chœur de Paris Maîtrise de Paris Makoto Sakurada, Nourrice d’Ottavia Geoffroy Jourdain, Laurence Patrick Marco, direction Matteo Bellotto, Seneca Equilbey, direction Christine Lajarrige, piano Letizia Calandra, la Fortune/Une Demoiselle d’honneur/Venus Entrée libre Entrée libre Francesca Cassinari, la Vertu/Drusilla Pamela Luccarini, l’Amour/Valetto 7-06.indd 2 02/06/09 16:21 4e Biennale d’Art Vocal DU dimANCHE 31 MAI AU SAmedi 13 JUIN JEUDI 4 JUIN, 20H30 SAMEDI 6 JUIN, 20H30 Andrea Favari, Mercure/un Licteur/un SAMEDI 13 JUIN, 20H30 Consul/un Tribun Antonio Caldara Ludwig van Beethoven Giovanni Caccamo, Liberto, Soldati Luca Francesconi Symphonie en la mineur Symphonie n° 9 Pretoriani Sirènes (commande de l’Ircam-Centre Biagio Marini Mario Cecchetti, Lucano/un Soldat Pompidou, création) Passacaglio in sol La Chambre Philharmonique prétorien Luciano Berio Claudio Monteverdi Les Eléments Coro Pianto della Madonna sur le Lamento Emmanuel Krivine, direction d’Arianna Sinéad Mulhern, soprano MARDI 9 JUIN, 20H30 Brussels Philharmonic-The Orchestra Antonio Vivaldi Carolin Masur, mezzo-soprano of Flanders Concerto madrigalesco Dominik Wortig, ténor Luis-Fernando Rizo-Salom Chœur de la Radio Flamande en ré mineur RV 129 Konstantin Wolff, basse Trois Manifestes (commande de Michel Tabachnik, direction Sonate en mi bémol majeur RV 130 Joël Suhubiette, chef de chœur l’Ircam-Centre Pompidou et de Radio Bo Holten, chef de chœur « Al Santo Sepolcro » France, création) Grégory Beller, réalisation Francesco Conti Luciano Berio informatique musicale Sento già mancar la vita DIMANCHE 7 JUIN, 15H Passaggio, pour soprano, deux chœurs Johann Georg Pisendel et instruments Sonate en do mineur Giovanni Battista Pergolesi Sigmund Leopold Weiss Stabat Mater Ensemble intercontemporain Prélude et fugue en mi bémol majeur Cappella Amsterdam pour luth Maîtrise des Hauts-de-Seine/Chœur Le Jeune Chœur de Paris Antonio Vivaldi d’enfants de l’Opéra National de Paris Susanna Mälkki, direction Symphonie en si mineur RV 169 Gaël Darchen, direction Julia Henning, soprano Giovanni Battista Ferrandini Daniel Reuss, chef de chœur Il Pianto di Maria, cantata da cantarsi Geoffroy Jourdain, chef de chœur dinanzi al Santo Sepolcro DIMANCHE 7 JUIN, 16H30 Robin Meier, réalisation informatique musicale Ircam Il Giardino Armonico Claudio Monteverdi Giovanni Antonini, direction L’Incoronazione di Poppea Bernarda Fink, mezzo-soprano VENDREDI 12 JUIN, 20H30 La Venexiana Claudio Cavina, direction Georges Aperghis SAMEDI 6 JUIN, 19H Paola Reggiani, mise en espace Wölfli-Kantata Emanuela Galli, Poppea Œuvres de Felix Mendelssohn, Roberta Mameli, Nerone Neue Vocalsolisten Stuttgart Robert Schumann, Franz Schubert, Claudio Cavina, Ottone SWR Vokalensemble Stuttgart Johannes Brahms Ian Honeyman, Arnalta Marcus Creed, direction Xenia Meijer, Ottavia Maîtrise de Paris Makoto Sakurada, Nourrice d’Ottavia Patrick Marco, direction Matteo Bellotto, Seneca Christine Lajarrige, piano Letizia Calandra, la Fortune/Une Demoiselle d’honneur/Venus Entrée libre Francesca Cassinari, la Vertu/Drusilla Pamela Luccarini, l’Amour/Valetto 7-06.indd 3 02/06/09 16:21 DIMANCHE 7 JUIN - 15H Rue musicale Giovanni Battista Pergolesi Stabat Mater Maîtrise des Hauts-de-Seine/Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris Gaël Darchen, direction Fin du concert vers 15h40. 4 7-06.indd 4 02/06/09 16:21 DIMANCHE 7 JUIN - 15H Giovanni Battista Pergolèse (1710-1736) Rue musicale Stabat Mater 1. « Stabat Mater dolorosa ». Grave 2. « Cujus animam gementem ». Andante 3. « O quam tristis et afflicta ». Larghetto 4. « Quae moerebat et dolebat ». Allegro moderato Giovanni Battista Pergolesi 5. « Quis est homo, qui non fleret ». Largo. Allegro Stabat Mater 6. « Vidit suum dulcem natum ». Tempo giusto 7. « Eja Mater fons amoris ». Andantino 8. « Fac ut ardeat cor meum ». Allegro 9. « Sancta Mater, istud agas ». Tempo giusto 10. « Fac ut portem Christi mortem ». Largo 11. « Inflammatus et accensus ». Allegro non troppo 12. « Quando corpus morietur ». Largo Composition : à Naples puis à Pouzzoles, en 1736. Commande de la Confrérie de la Salute, Naples (ou de la Confraternité Saint-Louis du Palais). Maîtrise des Hauts-de-Seine/Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris Durée : environ 43 minutes. Gaël Darchen, direction Pergolèse, un météore qui n’a vécu que vingt-six ans – dont cinq années seulement de carrière compositionnelle –, a suscité bien des légendes par ses dons, sa fécondité et son impact, à tel point que plusieurs éditeurs peu scrupuleux lui ont attribué, pour mieux les vendre, nombre d’œuvres qui ne sont pas de lui ! Auteur de pages religieuses, le jeune maître s’est également illustré dans l’opéra-bouffe, en particulier La Servante maîtresse, qui a déclenché à Paris l’un des débats musicaux les plus violents de l’histoire, la Querelle des bouffons. L’écriture simple, directe et vivante de Pergolèse s’affranchit des conventions du baroque et annonce l’expression plus souple, plus personnelle, du style classique. Malade des poumons depuis l’enfance, Pergolèse était condamné. Il a vécu ses dernières semaines aux bains de Pouzzoles ; bien qu’entouré d’affection par les moines franciscains qui l’hébergeaient et dûment protégé par le duc de Maddaloni, il savait bien, en honorant cette commande d’un Stabat Mater, qu’il écrivait en quelque sorte, comme Mozart plus tard, son requiem. Il est certain en tout cas que ce motet, sur les vingt-huit publiés sous son nom dont douze tout à fait abusivement, est bien de sa main… L’effectif à deux voix solistes et cordes était exigé par les commanditaires. L’ouvrage se présente en une succession de douze pièces, cinq chantées en solo et sept en duo. La douleur de la Vierge Marie y est dépeinte avec beaucoup de noblesse et de sobriété, en particulier dans les morceaux aux tempi lents, aux dissonances bien placées et intenses, aux trilles qui évoquent les larmes. D’autres mouvements sont énergiques, à la manière extravertie des Italiens dont Vivaldi, contemporain de Fin du concert vers 15h40. Pergolèse, fera aussi la preuve dans son répertoire sacré très enlevé. 5 7-06.indd 5 02/06/09 16:21 En fait, la prière de Jacopone da Todi (XIIIe siècle) qui constitue le texte du Stabat Mater se Giovanni Battista Pergolesi subdivise en deux parties : la première décrit le désespoir de Marie au pied de la croix ; la seconde, Stabat Mater rédigée à la première personne (à partir du numéro 7, « Eja, Mater ») s’adresse à elle, avec humilité et désir de la servir. Pour Pergolèse, les six premiers numéros sont majoritairement affligés, et I. se voient presque toujours pourvus d’importants préludes d’orchestre, très expressifs. C’est Stabat Mater dolorosa, ainsi que le beau grave initial laisse cheminer des basses résignées, sur lesquelles deux lignes Juxta crucem lacrimosa, de violons gémissent en amère dissonance l’une par rapport à l’autre ; l’entrée des deux voix Dum pendebat filius.