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Les Grandes Productions Françaises de PATHÉ- CONSORTIUM - CINÉMA La Bâillonnée

de M. Pierre DECOURCELLE ! SÉRIE POPULAIRE EN SEPT ÉPISODES

Production de la Société d'Éditions cinématographiques Mise en scène (le M. Charles BURGUET

E tous les écrivains favoris du grand public, celui qui atteint le plus profondément le cœur de la foule est incontestablement PIERRE D DECOURCELLE. Une nouvelle œuvre de PIERRE DECOURCELLE, c'est pour le spectateur une promesse d'intérêt poignant, d'émotion captivante, de larmes douces et pénétrantes. GIGOLETTE est un des plus grands succès que le cinématographe ait enregistrés... LA BAILLONNEE est assurée du même triomphe !... LA BÂILLONNÉE !... Titre évocateur s'il en fût !... Malgré la superbe évolution sociale accomplie depuis cent ans, il sub- siste encore trop de familles où les préjugés de naissance dominent les sentiments, et imposent silence aux appels les plus éloquents de l'amour et du cœur. , LA BÂILLONNÉE, c'est la lutte d' une ouvrière délicieuse et coura- geuse fille du peuple, contre une de ces familles-là. La destinée lui met sur la bouche un BAILLON que tous ses efforts ne parviennent pas à arracher, et qui l'étoufferait, si dans le combat qu'elle soutient, l'enfant dont on la séparée n'accourait à son secours. Tout le monde pourra voir LA BÂILLONNÉE. Si passionnantes qu'en soient les _ péripéties, aucun détail n'en choquera personne. Dans tous les milieux, dans tous les classes, on y sourira, on y palpitera, on y frémira, on y pleurera... COLLECTION "LES GRANDS ROMANS P.INFMA Les Billets de " Cinémagazine " Volumes parus DEUX PLACES 0 s a BARRABAS LE TOURBILLON 8 à Tarif réduit par MAURICE LEVEL 8 par GUY m TÉRAMOND 8 Valables du 28 Avril au 4 Mai io22 cl Louis FEUILLADE Un fort volume .... P i 3 f , S r x : r> Le volume 2 fr. 75 En aucun cas il ne pourra être perçu Ce Billet ne peut être vendu avec ce billet une somme supérieure -> à 1 Ir. 75 par place pour tous droits. LES DEUX GAMINES 8

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C IN ÉM A-PATH É. —; Les Parias de l'Amour DIJON. — VARIÉTÉS, 49, rue Guillaume-Tell. OYONNAX. — CASINO THÉÂTRE. Grande Jeudi, matinée et soirée, dimanche en soirée. 'LbUXOR, 170, boul. Magenta.— Pathé-Journal. (4e épis.). La Douleur d'Aimer. La Mort du Soleil. Rue. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, Marguerite Clark dans Restez, Mademoiselle. FONTENAY-SOUS BOIS. — PALAIS DES DOUAI. — CINÉMA PATHÉ, 10, rue Saint- veilles et jours de fêtes. Attraction : Rachclly, chanteuse à Voix. Les FETES, rue Dalavrac. Vendredi et lundi soir. Jacques. Tous les jours, excepté samedis, di- POITIERS. — CINÉMA CASTILLE, 20, place e Dents du Tigre. Parisetle (9 épisode : L'Impasse). IVRY. — GRAND CINÉMA NATIONAL, manches, veilles et jours de fêtes. d'Armes. Tous les jours, excepté samedis, di- 116, boul. National. Vendredi et lundi en soirée. DUNKERQUE. — SALLE SAINTE-CÉCILE, manches, veilles et jours de fêtes. Pour les Etablissements Lutetin, il sera perçu place du Palais-de-Justice. Tous les jours, excepté 1 fr. 50 par place, du lundi au jeudi en matinée et LEVALLOIS. — LEVALLOIS-CINÉMA-PATHÉ FORTETS (Gironde). — RADIUS CINÉMA. samedis, dimanches, veilles et jours de fêtes. Dimanche soir. soirée. Les vendredi et samedi en matinée. Jours 82, rue Fazillau. Tous les jours excepté samedis, ELBEUF. — THÉATRE-CIRQUE OMNIA, rue et veilles de l'êtes exceptés. dimanches, veilles et jours de fêtes. RAISMES (Nord). — CINÉMA CENTRAL. TRIOMPHE-CINÉ, 148, rue Jean-Jaurès. — Solférino. Tous les jours, excepté samedis, Dimanche en matinée. Tous les jours, sauf dimanches et fêtes. dimanches, veilles et jours de fêtes. RENNES. — THÉÂTRE OMNIA, place du ALEXANDRA, 12, rue Chernoviz. — Pathé- MALAKOFF. — FAMILY-CINÉMA, place des ÉPERNAY. — TIVOLI-CINÉMA, 23, rue de Calvaire. Tous les jours, excepté samedis, di- Journal. Quand les Femmes sont jalouses, com. Ecoles. Samedi et lundi en soirée. l'Hôpital. Lundi, sauf lundis fériés. manches, veilles et jours de fêtes. Le Cabinet du Dr Caligari, en exclusivité. POISSY. — CINÉMA PALACE, 6, boul. des GRENOBLE. — ROYAL CINÉMA, rue de ROANNE. — SALLE MARIVAUX (D< Paul Chariot pompier. Tous les jours matinée et soirée, Caillois. — Dimanche. France. En semaine seulement. Fessy), rue Nicolas. Jeudi, vendredi et samedi. sauf samedis, dimanches et fêtes. SAINT-DENIS. — CINÉMA-THÉATRE, 25, rue HAUTMONT. — KURSAAL-PALACE, le mer- ROUEN. — OLYMPIA, 20, rue Saint-Sever. Tous ARTLSTTC-CINÉMA-PATLIÉ, 61, rue de Douai, Catulienne, et 2, rue Ernest-Renan. Jeudi en credi, sauf les veilles de fêtes. les jours, sauf samedis, dimanches et jours fériés. Du lundi au jeudi. matinée et soirée et vendredi en soirée, sauf LE HAVRE. — SELECT-PALACE, 123, boul. THÉÂTRE OMNIA, 4, place de la République. CINÉM A-PATHÉ-CLUNY, 60, rue des Ecoles. veilles et jours de fêtes. de Strasbourg. Tous les jours, excepté samedis, Tous les jours, excepté samedis, dimanches, — Le Coffret de Jade, conte oriental. Pariseltc e s SAINT GRATIEN. — SELECT-CINÉMA. Di- dimanches, veilles et jours de fêtes. veilles et jours de fêtes. (9 épis.). L'Empereur des Pauvres (U chap.). manche en soirée. ALHAMBRA-CINÉMA, 75, rue du Pt-\Vilson. ROYAL-PALACE, J. Bramy (face ThéAtrc-des- L'Aiglonne' (11e épis.). SAINT-MANDÉ. — TOURELLE-CINÉMA, 19, LE MANS. — PALACE-CINÉMA, 101, avenue Arts). Du lundi au mercredi et jeudi mat. et soir. CINÉMA DÂUMÉSNIL, 216, avenue Daumesnil. rue d'Alsace-Lorraine. — Dimanche soir. Thiers. Tous les jours, sauf samedis et dimanches. TIVOLI-CINÉMA DE MONT-SAINT-ÀIGNAN. Du lundi au jeudi en soirée et jeudi en matinée. SANNOIS. — THÉÂTRE MUNICIPAL. Di- Dimanche matinée et soirée. CINÉMA DU .GHATEAU-D'EAU, 61, rue du LILLE. — CINÉMA PATHÉ, 9, rue Esquermoise. manche en soirée. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, ROYAN. — ROYAN-CINÉ-THÉATRE. Di- Chateau-d'Eau. — Du lundi au jeudi inclus, sauf TAVERNY. — FAMILIA CINÉMA. Dimanche soir. manche en matinée. jours fériés. veilles et jours de fêtes. VINCENNES. — ED EN, en face le Tort. Ven- WAZEMMES CINÉMA PATHÉ, 24, rue de SAINT-CHAMOND. — SALLE MARIVAUX, CINÉMA DU PANTHÉON", 13, nie Victor- dredi et hindi en soirée. 5, rue Sadi-Carnot. Tous les jours, excepté sa- Cousin (Rue Soufflot). — Du lundi au vendredi Wazemmes. Tous les jours, excepté samedis, dima'nches, veilles et jours de fêtes. . médis, dimanches, veilles et jours de fêtes. en soirée, jeudi en matinée. SAINT-ETIENNE. — FAM ILY-THÉATRE, LIMOGES. — CINÉ-MOKA. Du lundi au jeudi. CINÉ-THÉÂTRE LAMARCK, 91, rue Lamarck. DÉPARTEMENTS 8, r. Marengo. Tous les jours, excepté samedis. Lundi, mardi, mercredi et vendredi. LORIENT. — SELECT-PALACE, place Bisson. dimanches, veilles et jours de fêtes. CINÉMA SAINT-MICHEL, 7, place St-Michcl. ANGERS. — S1ÏLECT-CINÉMA, 38, rue Saint- Tous les jours, excepté samedis, dimanches, Laud. Mercredi au vendredi et dimanche lre mat. SAlNT-MALO; — THÉÂTRE MUNICIPAL. Matinées et soirées : places à 1 fr. 50 et à 1 fr. 25. veilles et jours de fêtes. Samedi en soirée. Du lundi au jeudi. ANZIN. — CASINO-CINÉ-PATHÉ-GAUMOXT. CINÉMA OMNIA. Cours Chazclles. Tous les jours, Lundi et jeudi. SAINT-QUENTIN. — KURSAAL OMNIA, DANTON-PALACE, 99, boulevard St-Gefmàin. excepté samedis, dimanches, veilles et jours de ARCACHON. — FANTASIO-VARIÉTÉS-CIXÉ- 123, rue d'Islc. Tous les jours, excepté samedis, Du lundi au jeudi, en matinée et. en soirée. fêtes. dimanches, veilles et jours de têtes. FLANDRE-PALACE, 29, rue de Flandre. Du MA(D. G. Sorius). Jeudi et vendredi, sauf veilles et jours de fêtes. LYON. — BELLECOUR-CLNÉMA, place Léviste. SAUMUR. — CINÉMA-PALACE, 13, quai lundi au jeudi. IDÉAL-CINÉMA, 83, avenue de la République. Carnot. — Dimanche soir. FOLL'S BUTTES CINEMA, 16, avenue Mathurin- AUTUN. — EDEN-CINÉMA, 4, pl. des Marbres. Samedis, dimanches et fêtes en soirée. MAÇON. — SALLE MARIVAUX, rue de Lyon. SOISSONS. — OMNIA PATHÉ, 9, rue de Moreau. Samedi (soirée), dimanche (matinée et MAJESTIC-CINÉMA, 77, rue de la République. l'Arquebuse. Tous les jours, excepté samedis, soirée), lundi (soirée), jeudi (matinée). BELFORT. — ELDORADO-CINÉMA. —- Toutes séances, sauf représentations extraordinaires. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, dimanches, veilles et jours de rêtes. GAMBETTA-PALACE, 6, rue Belgrand (place veilles et jours de fêtes. SOUILLAC. — CINÉMA DES FAMILLES, rte Gambetta). Tous les jours sauf samedis, di- BELLEGARDE. — MODERN-CINÉMA. — Dimanche matinée et soirée, sauf galas. MARMANDE. — THÉÂTRE-FRANÇAIS. Di- Nationale. Jeudi, samedi, dimanche mat. et manches, veilles et jours de fêtes. soirée. GRAND CINÉMA DE GRENELLE, 86, avenue BÉZ1ERS. — EXCELSIOR-PALACE, avenue manche en matinée. Saint-Saëns. Du lundi au mercredi, jours et MARSEILLE. — GRAND CASINO, 54, allées STRASBOURG. — BROGLIE-PALACE, place Èmilc-7-ola. Du lundi au jeudi, sauf représen- Broglie. Matinées tous les jours à 2 heures. Soirées tation théâtrale. veilles de fêtes exceptés. de Meilhan. Tous les jours, excepté samedis, BIARRITZ. — ROYAL-CINÉMA. 6, av. du dimanches, veilles et jours de fêtes. à 8 heures. Le plus beau Cinéma de Strasbourg,. GRAND ROYAL, 83, avenue de la Grande-Armée. Samedis, dimanches et fêtes exceptés. IMPERIA, 71, rue do Passy. — L'Empereur des Maréchal-Joffre. — Toutes représentations ciné- THÉÂTRE DU GYMNASE. Tous les jours, Pauvres (10° chap.). Le Signe de Zorro, com. matographiques, sauf galas, a toutes séances ;: excepté samedis, dimanches, veilles et jours U. T. — La bonbonnière dé Strasbourg, rue des d'aventures. Anniversaire mouvementé, com. vendredi et dimanche exceptés. RTde fêtes. Francs-Bourgeois. Matinées et soirées tous les Pallié-Journal. Pathé-Revue. Tous les jours mat. BORDEAUX. — CINÉM A-PATH É, 3, cours THÉÂTRE DES VARIÉTÉS. Tous les jours, jours. Samedis, dimanches et fêtes.exceptés. et soirée, saut samedis et dimanches. de l'Intendance. — Tous les jours mat. et soirée excepté samedis, dimanches, veilles et jours de TÀRBES. — CASINO-ELDORADO, boul. Ber- PALAIS DES FETES, 8, rue aux Ours. Tous les sauf samedis, dim., jours et veilles de fêtes. fêtés. trand-Barrère. Jeudi et vendredi. jours en matinée et en soirée dans les deux salles. SAINT-PROJET-CINÉMA, 81, rue Sainte-Cathe- TRIANON-CÏNÉMA, 29, rue de la Darse. Tous TOURCOING. — SPLENDID CINÉMA, 17, rue PYRÉNÉES-PALACE, 129, rue de Ménilmon- rine. Du lundi au jeudi. les soirs, sauf samedi. des Anges. Toutes séances, sauf dimanches et tant. — Tous les jours en soirée, saut: samedis, BREST. — CINÉMA ST-MARTIN, passage MELUN. — EDEN. — J'accuse, d'Abel Gance. jours fériés. dimanches, veilles et jours de têtes. St-Martin. Tous les jours, excepté samedis, L'Aiglonne (5e épisode). HIPPODROME. Lundi en soirée. VICTORIA, 33, rue de Passy. — Faliu cabotin, dimanches, veilles et jours de fêtes. MENTON. — MAJESTIC CINÉMA, avenue de VALLAURIS (Alpes-Maritimes). — CINÉMA com. L'Aiglonne < 10* énis.). Un beau Joueur, com. THÉÂTRE OMNIA, 111, rue de Siam. Tous les la Gare. Tous les jours, sauf samedi, dimanche place de l'Hôtel-de-Ville. Toutes les séances. dram. '/Agoto et le Péril Jaune, com. Tous les jours jours, excepté samedis, dimanches, veilles et S et jours de fêtes. VICHY. — CINÉMA PATHÉ, 15, rue Sornin. mat. et soir., sauf samedis, dimanches et fêtes. jours de fêtes. MILLAU. — GRAND CINÉMA PAILHOUS. Toutes séances sauf dimanches et jours fériés. CÀHORS. — PALAIS DES FETES. — Samedi. Toutes séances. VILLENAVE-D'ORNON (Gironde). Samedi. CAEN. — CIRQUE OMNIA, avenue Albert- BANLIEUE Sorel. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, MONTLUÇON. — VARIÉTÉS CINÉMA, 10, rue ETRANGER ASNIÈRES. — KDEN-THÉATRE, 12, Grande- veilles et jours de fêtes. ,__dela République. Tous les jours, excepté samedis, ANVERS. — THÉÂTRE PATHÉ, 30, avenue dimanches, veilles et jours de fêtes. Rue. Vendredi. SELECT-PALACE, rue de l'Engamicrie. Tous les de Hevser. — Du lundi au jeudi. AUBERVILLIERS. — FAMILY-PALACE, place jours, excepté samedis, dimanches, veilles et SPLENDID-CINÉMA, rue Barathon. Tous les BRUXELLES. — QUEEN'S-HALL-CINÉMÂ, de la Mairie. Vendredi et lundi en soirée. jours de fêtes. jours, excepté samedis, dimanches, veilles et 10. Chaussée d'Ixelles. Tous les jours saul jours de fêtes. dimanches et fêtes. 2e Année. N° 17 28 Avril 1922. L Numéro 1 fr — e (Tnémagazine- L'EXPOSITION DU CINÉMA l'Exposition en attendant que M. Dior vienne lui- Cinémagazine AUX ARTS ET MÉTIERS même se rendre compte de son excellente organisa- tion. Hebdomadaire illustré paraissant le Vendredi (Du 20 ou 30. avril.) Parmi d'autres questions traitées, M. Guillet a Cette exposition marquera une réelie étape fait valoir la nécessité d'utiliser les projections dans le développement du film documentaire et fixes animées dans l'étude de la mécanique. ABONNEMENTS JEAN PASCAL et ADRIEN MAITRE ABONNEMENTS d'enseignement. M. A. Bruneau a poursuivi ardemment son exposé Étranger Un an 50 fr. Des tendances apparaissent dans la construction de l'Education artistique et de l'Information du mnce Un »n 40 fr. Directeurs des appareils, dans la fabrication des films, leur — Six mois... 28 fr. Goût par la vision. _ Six mois 22 fr. 3, Rue Rqssini, PARIS (0/). Tél. : Outenberg 32,32 exécution et leur édition. — Trois mots. 15 fr. La 2" Section s'est transportée rue d'Amsterdam Trois mois— 12 fr. Les appareils de projection sont complètement pour une démonstration d'atelier concernant lès — Un mois... 6 fr. au point : résistance mécanique, rendement lu- _ Un mois..... * fr. Les abonnements partent dut" de chaque mois rapports de la Photographie et du Cinéma avec Paiement par mandat-carte international mineux, simplicité de manœuvre, sécurité dans la Mécanique (Syndicat des Mécaniciens). Chèque postal N° 309 08 (La Publicité est reçue aux Bureaux du Journîl) Ta projection. Des constructeurs se sont spécialisés dans l'appareil très robuste et d'un prix assez élevé; d'autres, ont créé des échelonnements de modèles d'une solidité semblant largement suf- Voici la liste des correspondants étrangers qui PETIT RECENSEMENT ARTISTIQUE ET SENTIMENTAL fisante et répondant mieux aux différents cas ont été exceptionnellement autorisés par la Com- d'utilisation ; d'autres encore présentent des mission d'organisation à prendre part au Congrès : Cette enquête a pour but de renseigner nos lecteurs sur leurs artistes favoris en donnant la parole aux modèles avec des dispositifs absolument inédits Académie cinématographique de Belgique, dépu- intéressés eux-mêmes Nousavons déjà publié les réponses de Régina Badet, Gaby Morlay, Marcel Léyesque, dont le principe se généralisera peut-être. Enfin, tation permanente de Mons, Ligue nationale S= wartrfaika AileSandra Milowanofî, Huguette Duflos, Léon Mathot, René Creste, Georges il taut noter un gros effort dirigé nettement vers belge pour la Défense du Cinématographe, Œuvres &^^m^Lf^aS^^^SSSi Mafnerbe, Ginette Archambault, Baron fils, Georges l'appareil d'un prix permettant une large diffusion sociales belges. Université du Travail belge, Ins- Mauïov GlnaReUy, JeanDax, Geneviève Félix, Edouard Mathé .Georges Melchior, Nadette Darson et devant rendre de grands services aussi bien dans titut J.-.I.-Rousseau, de Genève (Suisse). ESd Jouïé Simone Vaudry, Jeanne Desclos, Charles Vanel, Stacia de Napierkowska, Fernand l'enseignement que dans l'industrie, dans les M^ûy^nac, Clause Mérelle, Elmire Vautier, Andrée. Brabant œuvres post-scolaires ou la famille que dans le SSL ^'S™*^*** ' laboratoire, pour l'orientation professionnelle que Claude Fance, Suzanne Bianchetti, Sabine Landray, Pierre Ma^er p^ratt" Kancnrt ïrma^d- Le vendredi 21 et le samedi 22, se continuèrent Aimâ Simon-Girard, Fernande de Beaumont, Alfred Saint-John, dit « Picratt », ±-iancnet Armana pour l'éducation artistique. le travail dans les sections, discussion des rapports Bern^rd^o^rfa^^^^ Monique Chryses, Laurent Morlas, particuliers, communications et démonstration par vS^S^S^^^^'^uanB Mussey, Larry Semon (Zigoto) et Geneviève Chrysxas. le film. Le samedi 22 avril, l'après-midi, dans le Après l'inauguration, les personnages officiels grand Amphithéâtre C, des Arts et Métiers, eut se rendirent a l'Hôtel de Ville, où ils furent reçus lieu la présentation des films de concours par les par M. César Caire et le Conseil municipal. Le soins de la Maison Aubert. Les différentes firmes Conseil général était alors représenté par M. Marin, cinématographiques de Paris avaient tenu à assurer, LISE NELLY président, et M. Brisson, vice-président. durant le Congrès qui se termina dimanche 23 avril Parmi les personnalités présentes : MM. Dous- à midi, le service d'appareillage des divers Amphi- sàin, Leféburé, Georges Fiant, Albert Bérard, théâtres A. B. C. des Arts et Métiers. Tour à tour Vos nom et prénom habituels ? — Lise Nelly. Deslandres, Fiquet, M. Roëland, Lecorbeiller, ont défilé les marques Bancarel, Aubert, Mollier, conseillers municipaux, M. Aucoc, syndic; M. Paul Gaumont, Pathé... Lieu et date de naissance? — A'ice. Pastur, député permanent de la Province du La clôture du Congrès a eu lieu, en réunion riainaut, délégué de la Province de Charleroi ; des Quel est le premier film que vous avez tourné ? plénière, le dimanche matin 23 par la présentation — « Le Pardon des Cloches ». délégués suisses ; M. Falçon, directeur des Beaux- par la Maison Pathé, dans l'Amphithéâtre C, des Arts de la Ville de Paris ; M. Florent-Matter, films de concours retenus parle jury del'Art àl'Ecole. Da tous vos rôles, quel est celui que vous secrétaire du Conseil municipal ; M. Delsol, vice- L'après-midi de ce dimanche 23, une suite de préférez? — Carmencita. président ; M.. Aubanel, secrétaire général de la séances récréatives furent données dans l'Am- Aimez-vous la critique? — Quelquefois. Préfecture de la Seine, remplaçant le Préfet ; le phithéâtre C par toutes les Maisons de films ayant Avez-vous des superstitions? — V... oui / colonel Yvert, M. Druot, inspecteur général de pris part au Congrès qui a eu, au point de vue l'Enseignement technique ; M. Lefebvre, directeur cinégraphique, une importance considérable, et Quel est votre fétiche ? — Un rat femelle. de l'Enseignement ; M. Hourticq, professeur à prépare utilement l'Exposition Nationale de 1924 l'Ecole nationale des Beaux-Arts ; nos confrères Quelle nuance préférez-vous ? — Le rouge. où s'affirmera notre Cinéma français. Quelle est la fleur que vous aimez ? — La Moreau, Conte, J. Sellier, Belleville; G. Foùrnier de Complimentons particulièrement MM. Riotor, Vlllemandy, etc. A.Bruneau.Perrot, Collette, Belleville.Conté, Barret, violette de Parme. L'exposition du Cinématographe, avec ses sec- Guillet, Gaumont, et tant d'autres, de s'être Quel est votre parfum de prédilection ? — tions du Film documentaire et d'Enseignement se si complètement dévoués à cette tâche délicate de L'Heure Bleue. continue jusqu'au 30 avril 1922. faire comprendre et aimer un peu plus le grand Fumez-vous ? — Non. Il faut féliciter l'organisateur, M. Louis Mestre, Art de l'Ecran, qui constitue à la minute présente de ses initiatives heureuses et du légitime succès mieux qu'une aimable distraction. Aimez-vous les gourmandises ? — Beaucoup. qu'il a remporté. Lesquelles? — Toutes. ROBERT MARCEL-DESPREZ. Votre petit nom d'amitié ? — Celui que l'on DES JEUNES me donne : Zize. ON DEMANDE PREMIERS Votre devise ? — Semper. Quelle est votre ambition ? -1- Etre toujours rATTENTION heureuse. Quel est votre héros? — Napoléon. LE CONGRÈS DE L'ART A L'ÉCOLE A "qui accordez-vous votre sympathie ? —- Aux Le jeudi 20 avril, à 9 h. 30, le Congrès a été ouvert Si Vous aimez ce journal, si animaux. sous la présidence de M. Henri Gabelle, directeur Avez-vous des manies ? — Quelques-unes. du Conservatoire des Arts et Métiers, représentant vous voulez le voir prospérer et se le sous-secrétaire d'Etat de l'Enseignement tech- Etes-vous... fidèle? — Heu ! nique, assisté de M. Léon Riotor, secrétaire du développer, abonnez-vous, recom- Si vous vous reconnaissez des défauts, quels Conseil municipal de Paris, de M. Léon Robelin, mandez-le à vos amis. sont-ils? — Mon miroir vous le dira. secrétaire général de la Ligue de l'Enseignement Si vous vous reconnaissez des qualités, quelles et de l'Union des Grandes Associations, de M. Fé- Si vous ne pouvez vous abonner, sont-elles? — J'ai les qaalilés de mes défauts. vrier, conseiller municipal de Lyon, délégué de la achetez-le toujours au même mar- ville de Lyon, de M. Guillet, professeur à l'École Quels sont vos auteurs favoris : écrivains, Centrale des Arts et Manufactures. chand. En procédant ainsi, vous musiciens ? — Jacques Villon, La Fontaine, M. Gabelle remit quelques distinctions hono - permettez au marchand de régula- Crébillon fils, Baudelaire, Anatole France, Beethoven, Wagner. rifiques. Dans une improvisation heureuse, il riser sa vente et vous nous évitez définit le rôle de la Société française de l'Art a Quel est votre peintre préféré ? — Waltea 11 l'Ecole et de la Cinématographie dans l'Ensei- les retours de numéros invendus. Boucher, Willette, Jack Abeillé. gnement. Le règlement intérieur a été définitivement arrêté Quelle est votre photographie préférée ? — et les sections se sont mises aussitôt au travail. Celle-ci. A 2 h. 30, le chef de cabinet du ministre du Commerce est venu rendre visite au Congrès à MERCI Cjnemagazine- 110

plaindre ; la combinaison peut gêner un tantinet ses recettes ! J NOS LECTEURS NOUS ÉCRIVENT j Et après ? Le Cinéma est un art, à ce que jecrois.i ALBERT MONT HZ. Monsieur, A PROPOS DES CINÉ-ROMANS Voici plusieurs informations que je lis, dans divers journaux de cinéma, concernant le nouveau film «On pourrait croire en voyant le nombre toujours de M. Diamant-Berger, Vingt ans après. Et je croissant de romans-cinémas, plus communément m'aperçois avec terreur que les si parfaits créateurs appelés a films à épisodes » que ce genre plaît à tous : des héros de Dumas, dans les Trois .Mousquetaires, pourtant la vérité est bien différente, et je ne sais n'interpréteront probablement pas les mêmes si parmi les lecteurs de Cinémagazine, il y en a rôles de Vingt ans après ! Cependant, les héros de beaucoup qui vont au cinéma pour « voir la suite Dumas, dans la suite des Trois Mousquetaires, sont Il est fantastique de voir le nombre de ciné- bien peu changés, bien peu différents et ne peuvent, romans qui ont été « fabriqués » depuis les fameux il me semble, être interprétés par d'autres que ceux Mystères de New-York. qui leur ont donné la vie. Jevous envoie copie d'une Je comprends que le succès de ce film ait tenté lettre, que je viens d'adresser à M. Diamant-Berger, nos metteurs en scène, mais voilà déjà sept ans au nom d'un groupe d'amis et de moi-meme : que le genre dure, et beaucoup penseront - avec « 'Monsieur, moi que c'est bien trop. « Nous sommes un groupe très nombreux d'ad- Alors que certains de nos producers ne nous mirateurs de votre beau film I.cs Trois Mousquetaires. donnent qu'un, quelquefois deux films par an — les Nous apprécions particulièrement le choix que vous Abel Gance, les Pierre Caron, et les Marcel L'Her- avez fait d'interprètes répondant si bien aux per- bier - - d'autres ' nous sursaturent de trois et sonnages du roman. Vous avez réellement créé quelquefois quatre films de douze épisodes. Si les types de ces héros légendaires. c'est un moyen de gagner de l'argent que de faire • Pouvez-vous vraiment penser à changer ces du métrage excessif, je l'admets, mais, dans ce cas, interprètes qui incarneraient encore parîaitement qu'on ne vienne pas nous dire que le cinéma est ces mêmes rôles de Vingt ans après. Faudra-t-il un art ! Nos deux'principaux producteurs de ciné- due le public qui les a connus et aimés dans Les romans font quelquefois d'assez jolies choses ; Trois Mousquetaires ne les retrouve plus dans votre mais leur défaut capital est de répéter dans un nouveau film ? sériai, à peu de chose près, ce qui se passe dans le - Tels vous avez créé ces héros, tels vous vous sériai précédent. devez de nous les restituer. Ce serait trahir votre Ce qui a plu, dans les premiers sériais d'Amérique première œuvre, que de changer ceux qui ent si bien c'est, avec la mise en scène luxueuse et l'éclai- incarné les personnages de Dumas. rage, le mouvement. o Est-il donc impossible d'avoir de nouveau Simon : « Il faut que ça grouille », disait récemment Cirard dans d'Artagnan ? Henri Rollan peut-il LÉON BÀRY ET BASLEY KING DANS LES RÔLES DE NAVARRO ET LAMPLOUY DU CINÉROMAN « RAVENGAR» M. Lucien Doublon à propos d'un filandreux jouer Mordaunt, quand tous se souviennent de film italien ; et c'est vrai. Les Américains ont néan- lui en ? Ne pouvez-vous faire interpréter moins abusé de ce genre, mais, à côté de leurs films Mordaunt par Dullin, qui fut si remarquable sous on trouve bien froid et soporifique les douze les traits d'un autre scélérat, Smerdiakoff, des UN « STAR » FRANÇAIS A LOS ANGELES épisodes pendant lesquels on . verra une blonde Frères Karamazofï ? Et qui remplacera , le prpheline, soupirer, rêver, soupirer, pleurer, sou- si parfait Aramis des Trois Mousquetaires, si peu pirer, etc.. changé dans les Vingt ans après de Dumas, et qui D'un autre côté, pourquoi se croit-on obligé de le sera tant, sans doute, dans votre film ? Allez- donner douze épisodes, de deux parties de trois vous imposer le rôle du coadjuteur à De Max qui LÉON BARY cents mètres chacune ? Là, nous touchons au serait encore plus parfait Mazarin qu'il n'a été métrage des films en général. Tl me semble que Richelieu? II a le type du rôle, alors qu'un Ver- UOrpheline aurait pu être avantageusement éditée moyal a celui du coadjuteur. en trois ou quatre fois, comme on l'a fait pour « Le public connaît et apprécie les héros que I^E hasard, qui fait quelquefois bien les dinaires, ils méprennent tous pour un Amé- L'Assommoir. Qu'aurions-nous dit si on nous avait vous avez créés, après Dumas. Vous les avez ricain ; même les journalistes parisiens donné U Atlantide en six épisodes, par exemple ? doués d'une forme ; cette forme est devenue fami- choses, a voulu que mon bungalow à Le Cirque d'Hiver, à Paris, a donné l'exemple en pré- lière à votre public, pour tous les rôles, mfn e secon- Hollywood soit directement voisin de m'écrivent en anglais et vous me parlez sentant en une seule fois Maihias Sandorf. Pour- daires des Trois Mousquetaires. Laissez donc, je aussi dans cette langue... Mes dix ans de quoi a-t-on divisé L'Empereur des Pauvres en vous en prie, leurs rôles à vos si excellents inter- celui de M. Léon Bary. Je ne connaissais six époques et douze chapitres? Les six époques prètes ; ils méritent votre confiance, car ils vous oui cet artiste que de réputation et j'avais eu théâtre à Pans ont été bien vite oubliés... auraient fait meilleure figure. bien secondé et ont aidé à la gloire de votre film. : Décidément, le poète Haraucourt avait rai- A ce propos, que l'on me permette d'ouvrir une Mais que pourra une lettre, pour gagr.er une l'occasion d'admirer son talent pour la der- parenthèse sur les autres films ; je prends L'Agonie cause bien juste, ce me semble ! Que faudrait-il nière fois dans les Trois Mousquetaires, film son : « Partir, c'est mourir un peu !... » des Aigles. Ce film qui devait avoir quatre époques faire pour que M. Diamant-Berger garde les créa- Je m'excusai auprès de notre compa- a été ramené à 3.300 mètres. Pourquoi n'a-t-on teurs des rôles dans les rôles mêmes ? On fait un dans lequel il interprétait brillamment le pas donné ces 3.300 mètres en une fois. De cette référendum pour d'Artagnan, mais ne serait-il pas rôle d'Athos, aux côtés de Douglas Fair- triote et lui assurai que j'ignorais complè- manière, l'action ne serait pas désagréablement nécessaire d'insister pour que tous les créateurs dis- tement qu'il était français, sans quoi je ne coupée par l'entr'acte forcé d'une semaine. ponibles reprennent leurs incarnations ? banks. A L..., on nous a montré Tristan et Yseult en Le film Vingt ans après, suite des Trois Mous- Il se trouva qu'un soir nous dînâmes à l'eusse pas omis dans mon dernier article une fois (environ 3.500 mètres). Quatre-vingt-treize quetaires, décevra bien, s'il n'est pas joué par ceux sur les Français d'Hollywood. également. Cette année Le Cœur Magnifique qui ont incarné les héros de Dumas. des tables voisines au fameux restaurant (3.400 mètres). C'est bien plus agréable pour le Croyez, Monsieur, à mes sentiments distingués. français Frank, d'Hollywood Boulevard. —- « Bah ! le malheur est réparé, me spectateur. Evidemment, l'exploitant pourra se UNE LECTRICE ASSIDUE. Le hasard y mettant encore une fois du répondit aimablement le sympathique artiste. sien, nous partîmes en même temps pour A l'occasion, rendez-moi le service de rap- = UNE EXCELLENTE AFFAIRE EN NORMANDIE = regagner nos homes respectifs. La curiosité peler aux amis de Paris que je suis tou- professionnelle l'emportant toujours, même jours français et dites-leur bien que lors- VÉRITABLE PALACE en dépit des règles de la plus élémentaire qu'ils m'écrivent ils peuvent le faire dans CINEMA-THEATRE , , 6oo Places politesse, je me permis d'adresser la parole notre langue maternelle. Vous pensez que je ne devais pas laisser Installation parfaite, scène, fauteuils, à mon célèbre voisin. Dans un anglais déplo- échapper une si belle occasion de me docu- 8 décors superbes, bail 18 ans. SEUL DANS LE PAYS de 8.00D hab. Logement de3 pièces. rable je lui manifestais mon admiration, et menter, et lorsque Léon Bary m'invita à Loyer 2.000 fr. Bénéfices annuels : 35.000 fr. ON TRAITE AVEC 35.000 FRANC J quel ne fut pas mon étonnement quand il visiter son bungalow, je ne me fis pas Écrire au seul vendeur : GUILLARD, 66, rue de la Rochefoucauld - PARIS (IXe) me répondit dans un français des plus pur : prier. Téléphone : TRUDAINÉ 12-60 -Ah r mes compatriotes sont extraor- Qncmagazîne 112 (Jcmagazine En entrant dans le salon, une photo- « Au fait comme vous n'êtes pas très au en scène, j'abandonnai un jour les bords aboutir que quelques mois plus tard, graphie me sauta de suite aux yeux, elle courant de ma carrière théâtrale, je vais, de la Seine pour ceux de la Tamise. Pendant j'acceptai les offres de Gasnier et quelques représentait Grâce Darmond et Léon si cela ne vous ennuie pas trop, vous résumer deux ans je tournai une vingtaine de jours plus tard je commençai à tourner Bary dans une scène d'un film certainement brièvement tout ce que .j'ai fait avant de ancien... Le passé artistique de Léon Bary bandes dont The Lady oj Lyons, TheLure tourner les films à épisodes de notre com- of London, Married for Money, etc. A la me revint alors tout d'un coup à l'esprit patriote Louis Gasnier. veille de la guerre, j'étais sur le point de par la simple vue de cette photographie... « J'ai fait mes études et mon conserva- — «Ravengar», lui dis-je... Vous avez signer un contrat très intéressant qui m'as- toire à Paris, puis, pendant dix ans, j'ai surait la place de super-viseur et metteur joué « Ravengar » ?... joué la comédie et le drame dans divers Léon Bary éclata de rire. en scène principal d'une importante Com- théâtres parisiens, entre autres chez Ré- pagnie qui venait de se fonder. Je crois que — Mais oui, je fus Ravengar, il y a jane, au Théâtre des Arts avec l'ami Durée; quelques années; j'ai raté là la « chance de ma vie », comme à propos, que fait-il mais quelle impor- l'on dit ici ; la guerre brisa contrats et donc maintenant, engagements et je partis comme tout le tance attachez-vous Durée ? à cela ? monde. Libéré du service militaire en — Mais, mon — Comment 1916, je vins en Amérique et à New-York, Dieu ! du cinéma j'eus plusieurs propositions assez intéres- quelle importance ? comme vous et moi. mais, cher mon- santes pour faire de la mise en scène, — Ils y viendront sieur, vous ne pou- malheureusement je n'avais pas beaucoup tous.. J'ai joué aussi vez pas savoir ce le temps d'attendre et je désirais vivement au Théâtre Impé- que Ravengar évo- travailler. rial, et chez Sarah que pour moi de « Je trouvai à New-York Louis Gas- Bernbardt, j'étais souvenirs... Raven- nier qui était metteur en scène chez Pathé même de la création gar, ce sont les prë- et grand maître du ciné-rôman ; il avait de l'Aiglon (comme miers jours des déjà exécuté Les Mystères de New-York et le temps passe!). ciné-romans qui me autres séries avec Pearl White et Creighton C'est également reviennent à l'es- Haie. Louis Gasnier me proposa de jouer avec Sarah Bern- prit : Les Mystères le heavy (traître) dans The Shielding hardt que je suis Shadow {Ravengar) ; comme mes propo- de New-York, Le venu pour la pre- Masque aux Dents sitions de mise en scène ne devaient mière fois aux Etats- blanches, Les Ex- Unis. ploits d'Hélène, Le «C'était en 1910, Mystère de la Dou- nous promenâmes ble Croix. Sheldon LÉON BAKY ET MOLLY KING son répertoire dans Lewis, Arnold Daly, dans « Le Mystère de la Double Croix ». toutes les villes des Creighton Haie, Etats-Unis et plu- T Pearl White, Molly le rôle de l'antipathique Navarro dans The LÉON BARY, dans « Suzanna » sieurs centaines de King, Grâce Dar- Shielding Shadow. J'étais loin de me douter fois je fus l'Armand à cette époque que Ravengar allaitTTme mond, Ruth Roland : la foule se pressant Duva de la grande Sarah. Rentré à donner une aussi grande popularité et le vendredi dans les cinémas pour voir Paris, je jouai encore avec Jane Hading, je vous assure que je ne me « cassai rien » si la fille du banquier enfermée dans Réjane, Sarah Bernhardt, créai différentes pour interpréter ce premier rôle. Malgré le tonneau de ciment armé sera jetée pièces, lorsqu'un jour je fus intéressé par mon long séjour à Londres je connaissais dans le Niagara ou si les aligators le cinéma et débutai à Vincennes dans fort peu la langue anglaise et me trouvai dévoreront son amant, ces gens héroïques cette vieille et sympathique rue des Vigne- souvent embarrassé, car Gasnier était obligé qui échappaient à la mort tous les dix rons, chez Pathé. de diriger sa mise en scène en anglais mètres du film ! Mais vous ignorez donc « Je n'abandonnai pas pour cela le rour que les autres artistes comprennent. le succès qu'obtinrent ces premiers ciné- théâtre, mais ces deux métiers exercés en romans... » J'ai gardé un excellent souvenir des cama- même temps étaient véritablement érein- rades de cette époque. Pearl White, Creigh- — Vous êtes bien enthousiaste pour tants. Songez qu'il me fallait être au studio ton Haie, Molly King, Grâce Darmond, ces films, interrompit Léon Bary ; à sept heures du matin, l'après-midi j'allais Arnold Daly, etc., furent pour moi des croyez bien que, pour ma part, je ne tire au théâtre pour répéter quatre actes (à amis charmants. A vrai dire, aucun de nous aucun orgueil d'avoir collaboré à la fabri- cette époque nous répétions Ma Gosse, de n'avait une confiance très grande dans cation de ces bandes en série, et que si les Willy, à l'Impérial), puis, le soir je jouais l'avenir des sériais. Il m'est souvent arrivé, circonstances ne m'y avaient pas un peu jusqu'à minuit... et cette existence dura au huitième ou au treizième épisode d un obligé, je n'aurais jamais été ni Ravengar, ainsi pendant des mois et des mois. Je film, de me demander ce qu'était au juste ni le traître de la Double Croix, ni l'em- pris une résolution et comme une des le scénario de l'histoire que je tournais, pêcheur de danser en rond des jeunes grandes compagnies cinégraphiques de mais seuls Dieu et Gasnier devaient le premiers des Sept Perles. PAULINE FREDERICK ET LÉON BARY Londres me demandait de mettre des films dans « Lure of Jade » savoir... Je venais au studio, recevais mes Qnemagazine< 114 Qpmagazine instructions, apprenais si je devais enfermer bien d'autres et je vous jure que je DE LA PEINTURE AU FILM la jeune fille dans la chambre où se trouvait n'étais pas plus rassuré que cela quand l'araignée à la piqûre mortelle ou bien nous nous battions sur les gratte-ciel new- RENÉ CARRÈRE mettre le jeune premier ligoté sur la voie yorkais avec Creighton Haie... Combien ferrée au moment du passage de l'express de fois aussi ai-je dû sauter d'un train VELTE, élégant, lèvres rases et front dégagé, de la couleur, — car il estime que la photo d'un en marche ou me précipiter du haut d'un 748... et ainsi de suite... Les spectateurs S l'œil vif, la bouche narquoise et fine, tel est le film a aussi sa couleur, — il résolut de composer s'enthousiasmèrent pour ce genre de films pont dans le fleuve pour les besoins de portrait que mentalement je trace du portrai- lui-même des scénarios, dont il serait l'animateur et lorsque après avoir encore tourné Les l'écran ! tiste René Carrère, tandis qu'il va, vient, vire et l'éditeur. Sept Perles et Le Mystère de la double croix, — Que comptez-vous faire maintenant ? dans son atelier aux lambris masqués par les Mettre cette résolution en pratique fut, pour avec Molly King et Creighton Haie, je partis — J'aurais beaucoup de plaisir à retour- toiles et les esquisses, par les soieries d'Extrême- pour mon plaisir en Amérique du Sud, les ner en France, mais, d'après ce que l'on Orient aux colons vibrants encore que délicats. C'est d'un voyage au pays de Madame Chry- Argentins, les Brésiliens, les Guatéma- m'a dit, les conditions du travail cinégra- santhème que l'artiste a rapporté ces richesses. phique ne sont pas des plus favorables en liens, Mexicains, etc., me firent de chaleu- Pour l'instant, très affairé, ayant posé sa reux accueils. ce moment, de sorte que je resterai encore palette, il se partage entre les exigences du télé- « En arrivant dans je ne me souviens en Californie où je vais faire mon possible phone et celles de visiteurs curieux, comme moi, plus quelle ville, quel ne fut pas mon pour m'onenter de nouveau vers la mise de détails sur la nouvelle firme cinématographique étonnement d'entendre un contrôleur en scène... Voilà ! qui vient de se fonder ; car voici René Carrère, au- du train s'écrier en me voyant : « Raven- Telle est l'histoire de Léon Bary qui est teur, metteur en scène et éditeur de films. Les visiteurs partis, nous parlons de l'avenir gar, Ravengar ! ! ! » et tous les voyageurs un des rares stars français de Los Angeles. et aussi du passé. de rne considérer en disant : « El signor Elle valait la peine d'être contée. Tout enfant, dès qu'il eut conscience de la Navarro, Ravengar ». J'étais très gêné de . ROBERT FLOREY. ligne et de la couleur, René Carrère portraitura ces manifestations de popularité qui s'adres- ses petits camarades. Devinant chez leur fils saient surtout aux traîtres que j'avais incar- P.-S. — Je n'avais pas oublié que Léon Bary d'admirables dons en réserve, ses parents jugè- dans mon article consacré aux « Français nés avec Gasnier... rent sage de le pousser vers la voie où la na- d'Hollywood ». J'ai appris depuis que le star « J'ai essayé de fonder une compagnie ture elle-même l'engageait. comique des Warner Brothers Studios, le bon cinégraphique au Brésil, mais l'affaire Dès qu'il eut l'âge requis, on le fit entrer à comique Monty Banks, est Niçois ? Que le célè- l'Ecole des Beaux-Arts, où ses études se pour- traîna trop longtemps et je revins en bre Rudolph Valentino, « l'as des as » de chez suivirent brillantes durant quelques années. Amérique du Nord. Cette fois-ci je mis le Paramount Lasky est également né dans cette Puis il devint le disciple favori de Benjamin cap sur Los Angeles et vous voyez, j ai ville ? La semaine dernière, chez Lasky, Constant. tourné ici un bon nombre de films qui ont Rudolph Valentino commençait à tourner une Le sentant de force à voler de ses propres plu au public, du moins je le crois. » nouvelle bande espagnole, et il se trouva soudain ailes, le maître engagea l'élève à se spécialiser — Excusez-moi de vous interrompre, que tout le monde parlait français sur le plateau. dans le genre où il excellait : le portrait. René Georges Fitzmaurice, qui est le plus parisien mais je serais heureux que vous me donniez Carrère suivit le conseil ; il fixa tour à tour sur des metteurs en scène américains, Paullribe;le le titre de quelques-uns de vos films. la toile les effigies de tous les acteurs en vogue. directeur artistique de chez Lasky, Rudolph Très remarquées aux expositions, les œuvres — Avec Fanny Ward j'ai tourné The Valentino, le comte Jean de Limur, et bien du peintre lui valurent de nombreuses récom- Yellow Ticket puis, avec Louis Gasnier RENE CARRERE DANS SON ATELIER. d'autres encore, se trouvaient réunis comme penses, et ses confrères eux-mêmes le désignèrent encore, j'ai joué un des bons rôles de par hasard dans le studio, et pendant un bon bientôt comme membre du jury de la Société lui, l'affaire de peu de jours. Avec le précieux Kismet (1) chez Robertson Cole. Ensuite j'ai moment on se serait cru sur les grands Nationale des Beaux-Arts. concours de M. Chemel, épris aussi de cet art interprété Athos dans Les Trois Mous- Boulevards de Pans. Le cinéma ne pouvait laisser indifférent ce neuf, il vient de fonder la société des « Films quetaires avec Douglas Fairbanks, Lure of Adolphe Menjou, qui joua le Roi dans les pur artiste. Blessé dès le début de la guerre, Carrère et Cie», dans laquelle il se propose de Mousquetaires de Fairbanks, est Français ; seu- Jade avec Pauline Frederick, Call of home René Carrère, obligé d'interrompre ses travaux tourner surtout des comédies sentimentales, lement il a quitté la France il y a plus de vingt- hommages à la grâce de la Parisienne, pages avec Irène Ritch, et enfin je tourne actuel- de peinture, se tourna vers l'écran ; mais un scru- cinq ans. pule lui vint : pouvait-on juger sans avoir appris ? délicates de la vie mondaine, avec, comme fond lement le traître dans Suzanna, avec Mabel Rizard, l'opérateur de Charles Ray ; Barlattier C'est pourquoi, tout d'abord, il voulut voir de décor, ce grand et superbe Paris, si négligé Normand. Ce dernier rôle me plairait qui tourna Les Morts nous frôlent et qui travaille ce qui se passait dans les coulisses de la ciné- jusqu'ici à l'écran... assez sans le nombre considérable de scènes maintenant à Universal-City ; Max Dupont, qui graphie. Ses dons de portraitiste le servant à Pour réaliser de tels projets, il a engagé équestres qu'il m'attribue. Je ne suis pas un enregistra Les Trois Mousquetaires de Max Lmder ; merveille, il perfectionna l'art de se grimer et Mlle Geneviève Chrysias, blonde ingénue, de très brillant cavalier et ne peux certaine- Lucien Andriot, le chef opérateur de Emmet consentit à interpréter en amateur plusieurs qui le charme et la joliesse sont appelés à faire ment pas rivaliser d'adresse avec les cow- Fliynn chez Fox Studios ; Georges Renoit, 1 opé- rôles de composition. Le dernier, Maypur, sensation, et Mlle Pauline Pô, brune Corse aux rateur que l'on a surnommé « Le Roi de la boys professionnels qui passent leur vie dans Pour don Carlos, près de Musidora, fut yeux bleus et profonds, beauté remarquable qui Double Exposure », sont actuellement à Los une révélation, pour le metteur en scène aussi fut primée au récent concours d'un quotidien sur le dos d'un cheval... Angeles les opérateurs qui ont la meilleure bien que pour le public. du matin. — Il y a, en effet, une certaine diffé- réputation... Et ils sont tous Français. Mais René Carrère se souciait peu des nou- Dans une huitaine commencera la mise en rence entre le rôle d'Armand Duval et L'actrice parisienne Rose Dionne qui vient velles créations qu'on lui proposa. Familiarisé train du premier film. Son titre J'ai promis celui d'un chef de bandits mexicains... de finir Salomé avec Nazimova vient d être maintenant avec l'appareil de prises de vues, le secret. Mais tenez pour certain que la firme — Que voulez-vous ! c'est le cinéma. réengagée par « Goldwyn Pictures ». ^ avec la mise en scène, avec toutes les ressources Carrère et Cie, grâce à l'acquis et à 1 art Dans les romans à épisodes j en ai vu déclairage dont on dispose dans les studios, il consommé du directeur-auteur, . deviendra ■iiiiiiniiiiiti iiitiiiim i i iI I I I I l l I l I I l I 1 1 I I I " i i ' = 1 n eut plus qu'une pensée : être son maître. Afin rapidement un des astres les plus brillants du Abonnez- de pouvoir donner libre cours à son tempérament firmament cinématographique. (1) Kismet va être édité en France par les Éta- vous à Cinémagazine de peintre amoureux de la forme, du mouvement, ANDRE BENCEY. blissements Gaumont. 11 7 ^A/V^-^^V.V^V^VWW^-JW^WWWJWVWVVVW (înémagaziM

films et de détérioration de la pellicule, talent. De tels artistes renouvellent pour c'est-à-dire fît exécuter pour son propre notre joie l'art de la forge, et maîtres d'une compte les films d'enseignement propre- technique qui ne fut jamais dépassée font ment dit. L'État ne l'a point fait, mais la œuvre originale, contribuent pour leur Ville de Paris : nous avons Le Fer forgé part au décor de la vie moderne et s'em- et nous aurons bientôt l'Histoire du Costume. ploient à fixer ce qui représentera, dans Le premier de ces films est actuellement l'avenir, le style de ce temps. dans les écoles professionnelles. Il a été Ainsi ce film n'est plus un documentaire conçu avec une méthode pédagogique attachant, mais plus ou moins complet ; précise, c'est-à-dire en relation étroite c'est une œuvre définitive conçue et réalisée avec la démonstration pratique et l'ensei- uniquement en vue d'initier les élèves à gnement théorique, après de minutieuses la technique du fer forgé, en imposant préparations. la force de C'est un do- la démons- cumentaire tration par vraiment l'image ani- complet et mée, tandis son métrage que se pour- GRILLE DE FERMETURE, EXÉCUTÉE A L'ECOLE DORIAN. (1.200 mètres suit la dé- environ) in- monstration orale du maî- LE PREMIER FILM D'ENSEIGNEMENT dique [assez qu'on n a tre. Du reste, rien négligé qui ne com- pour cela. prend que Le Fer forgé Sans doute certains tours semblera-t- il de main exé- inférieur cutés rapide- ment ne sont IL y a quelques mois, j'ai étudié, pour les impossible en raison de la hausse considé- dans une di- » lecteurs de Cinémagazine, la question rable du prix de revient et, aussi, parce que, zaine d'an- vraiment sai- du cinémaà l'école et du film d'enseignement, si un tel film est établi de manière à pouvoir nées, mais ce sissables que question qui a, depuis «passer» dans les salles sera surtout grâce au ci- longtemps, retenu l'at- comme « documen- parce que, Panneau de rampe d'escalier, exécuté à l'Ecole Dorian néma au ra- tention de tous ceux taire », c'est inévita- alors, on aura lenti ? Rien qui s'intéressent aux blement aux dépens trouvé d'autres moyens d'expression propre- ne peut plus échapper à l'élève des mou- possibilités inouïes de de sa bonne adapta- ment cinématographiques (en dehors du ra- vements subtils de la main expérimentée 1 écran comme auxi- tion aux besoins de lentisseur) qui permettront—puissance de la qui exécute un travail difficile, utilise un liaire de l'enseignement l'enseignement. Un technique — de donner à la démonstration outil pour un détail de technique parti- et dont l'importance bon film d'enseigne- visuelle d'un mouvement plus de clarté culièrement ardu, tandis que le maître n a pas échappé au ment ne saurait être encore et plus de force. Tel.il est aussi par- explique. Aucun effort d'imagination n'est public. J'ai exposé, à un compromis de cette fait qu'on pouvait espérer. plus nécessaire pour suggérer la représen- ce moment, le pro- sorte. De plus, en Il a été établi par M. Jean Benoît-Lévy, tation du fait. Èt même sur la démons- blème à la solution admettant même que sous la direction d'un des apôtres du cinéma tration réelle et pratique — et décomposée duquel est attachée, cet amortissement fût à l'école, M. Ad. Bruneau, inspecteur de — le cinéma a l'avantage, grâce au pos- dans l'avenir, toute la possible, il est certain l'enseignement artistique de la Ville de sible ralenti, de conserver au mouvement réforme. que les industriels ne Paris et professeur à l'École des Arts Déco- complet son unité et sa rigoureuse pré- Cette solution, on voudraient pas courir ratifs, dont les « Amis du Cinéma » ont cision. s en souvient, pré- le risque de voir se si vivement apprécié la récente conférence J'insisterai peu sur un autre aspect du sentait au point de détériorer les copies, sur l'initiation à l'art et au dessin par le résultat : l'orientation professionnelle. Il vue industriel deux le support actuel étant cinéma. a pourtant une très grande importance en un difficultés : l'amortis- d'un prix fort élevé. Le Fer Forgé a été « tourné » pour sa partie temps où on a surtout désappris de solides sement et le prix très J'ajoutais, alors, technique dans les ateliers de l'École pro- métiers qui loin d'être les ennemis de la élevé du support dont qu'il y aurait bien à fessionnelle Dorian, à Paris, et les appli- mécanique, comme on le croit, lui emprun- les risques de dété- ce problème une solu- cations artistiques ont été empruntées aux tent des beautés nouvelles. Là aussi, comme, rioration restent très t i o n certaine c'est œuvres des maîtres ferronniers Robert, de plus en plus, dans tous les arts, technique nombreux. L'amor- que l'État consentît à Raymond Subes, Szabo et Edgar Brandt commande. M. Clouzot, dans sa très com- tissement du film d'en- prendre à sa charge dont les expositions des décorateurs au plète étude sur Le Travail du Métal qui seignement est, en Panneau de porte d'entrée d'une villa, exécuté les risques de non- Pavillon de Marsan et au Salon d'Automne vient de paraître dans la collection de « 1 art français depuis vingt ans », dit fort juste- effet, actuellement par les élèves de l'Ecole Dorian\ amortissement des nous ont permis déjà d'admirer tout le L'EMPEREUR DES PAUVRES 37 (pmagazine- 118 ment : « Dans ■ l'intérieur moderne, le fer de quoi les impressionner et les retenir. forgé est de tous les métaux celui qui se Et ce serait-un retour d'affection, dont nous prête le mieux a la légèreté dii décor tout en offrant le maximum de solidité. Il peut former une ossature très résistante, avec des ajourages, des évidements, des pleins, des vides qui n'ont pour ainsi dire de limite que la fantaisie du décorateur ». Car grâce aux progrès constants de la science, le fer d'aujourd'hui rend possible des formes qui étaient interdites aux ferronniers du XVIIE siècle. Aussi imagine-t-on l'influence d'un film comme Le Fer Forgé représenté dans les écoles, sur le désir qu'ont les enfants de se choisir un beau métier d'artisan ? Les résultats du travail, représentés par les œuvres des maîtres et des élèves, ont

Silvetfe au milieu de ses chers blessés. Et cependant, cette entrevue si redoutée arriva. CINQUIÈME ÉPOQUE Marc, à peine guéri, était accouru à Paris et il était près d'elle, épris comme L'ORAGE aux premiers jours, lui offrant de l'épouser,

E avant de repartir au front. 10 CHAPITRE — Ma Silvette, ma petite... te voilà !... Un mois après la bataille de la Marne, comme autrefois ?... II me semble que ce le lieutenant Marc Anavan, qui était tom- n'est pas possible !... Une bonté divine nous bé, grièvement blessé, avait enfin la permis- a donc protégés pour que nous soyons au- sion de se lever. Après des semaines doulou- jourd'hui réunis ?... reuses, pendant lesquelles il avait failli plu- Elle ne pouvait répondre, ayant la gorge sieurs fois succomber, il était hors de dan- serrée, le coeur étreint par la joie et l'inquié- Porte d ascenseur exécutée à l'Ecole Dorian. ger, et l'énorme blessure de sa tête, en vo e tude. Elle pensait à la chose épouvantable de guérison, il pouvait revoir, en plein air, la qu'il ne savait pas. Et, honteuse, écrasée, serions heureux, au magnifique travail de par un souvenir trop lourd, un souvenir ter- ■b'J iM Û^ji Lîriil ■■ \ lumière vivifiante du jour. la forge. rible, poignant, ainsi qu'un cauchemar, elle Les illustrations du présent article sont Or, Silvette après des épreuves longues et tragiques, avait regagné la demeure de n'osait pas relever la tête. toutes empruntées à des travaux exécutés — Pourquoi ne me dis-tu rien ?... Tu par les élèves mêmes de l'Ecole Dorian. Jean Sarrias, à Paris. Elle avait connu la plus douloureuse des aventures, et son âme pleures ?... C'est de bonheur, n'est-ce pas, Jamais le fer forgé n'a été plus habilement ma Silvette chérie ? Moi aussi, vois-tu, j'ai asservi aux besoins pratiques aussi bien était empoisonnée de honte. Après l'ignoble attentat dont elle avait envie de pleurer... Cette minute est trop qu'aux nécessités décoratives. émouvante... C'est là un effort qui méritait d'être été victime, elle avait cru mourir. Un mo- ment même elle avait eu la pensée du sui- — Oh ! Marc, mon Marc '!,.. signalé et auquel il faut attacher toute l'im- Silvette se sentait défaillir. Allait-elle portance qu'il mérite. Le Fer Forgé est une cide. Jamais, après la souillure subie par son. corps; elle n'oserait reparaître devant tout dire ? Cacherait-elle la honte qu'elle date importante dans l'histoire du film avait subie, la salissure qui lai marquait, Marc. Porte d'escalier exécutée à l'Ecole Do d'enseignement. LÉON MOUSSINÂC.

(Photos Palhé-Consortium-Cinéma). 10 L'EMPEREUR DES PAUVRES L'EMPEREUR DES PAUVRES 39 38 L'EMPEREUR DES PAUVRES

Il avait été convenu que 1' « enfant pour elle, indélébilement, et dont la révéla- Puis, Sarrias dit : — Marc, pardon ! Pardon ! Tu vas tion pouvait le désespérer ?... Parler ?... — Veux-tu me conduire dans mon ate- du crime » serait confié à l'Assistance Pu- m 0r r à tC CaU SeT une rande , Q - * P^ne blique. Elle se tordit les mains avec désespoir,' et Vfct iilvett-1 e rougissante de honte lui fit lier ? Elle le mène par la main, comme un en- Clémence, avant de livrer le petit être cette douleur, que rien ne justifiait, étonna 1 épouvantable aveu... fant, et le dirige. C'est l'atelier, son atelier, à la femme qui allait l'emporter, s'adresse ses outils sont là, bien rangés à leur place, à Silvette : Il en touche quelques-uns, avec précaution, —• Vous ne voulez pas le voir, avant prenant garde de ne pas se couper : jamais qu'on l'emmène. Il est joli, et robuste, si plus il ne pourra s'en servir, manier ses vous saviez... Mais Silvette farouche, tournée contre le amis. Clémence, immobile, consternée par les mur, ne voulait pas répondre. Elle fit un pensées qu'elle devine et lit sur le visage de l'aveugle, lui dit : — Viens ! Quitte cet atelier ! Tu te fais du mal. Il baisse la tête sur sa poitrine et mur- mure : — Je ne peux plus ! Je ne peux même plus pleurer. * * * Silvette allait être mère. Ils entrèrent dans la chambre, éclairée fai- blement d'une veilleuse rose, Clémence, pré- cédant Marc Anavan, Silvette ne vit pas l'officier. Lui alors, s'approchant d'elle, et la voix très douce, pour qu'elle ne souffrît pas d'une émotion trop brusque : — Ma Silvette ! Ma chère petite... — Marc, mon chéri... Tu es venu !... embrasse chastement, et elle paraît heureuse. Un moment ils causent, à voix basse presque se tenant les doigts, une dou- leur profonde en leurs regards. Lorsque Marc quitta la chambre de Sil- Marc, pardon ! Pardon ! ... dit Silvette à genou vette, pour se rendre dans la sienne, il aper- çut Sarrias assis dans un fauteuil. On lui avait laissé ignorer, dans les let- Marc, si fort, qu'il s'écria soudain, malgré Marc, à présent, se prenait la tête à deux lui : tres qu'on lui adressait au front, pour ne mains, tandis que Silvette pleurait convul- pas aggraver sa peine, l'infortune de son ami. Sarrias, devenu aveugle, se conduisait en tâton- — Aurais-tu cessé de m'aimer ?... sivement, et il pensait à l'horrible nouvelle Anavan s'avança, la main tendue. Ne se nant de ses mains... — Oh ! Marc. Tu ne peux pas me qui lui était révélée. voyant pas payé de réciprocité, il s'arrête comprendre !... Je t'aime !... Je t'adore !... * et attend. Sarrias, qui le sent près de lui, signe de la main pour commander à Clé- Si tu t'en vas, je serai la première à cherche, à tâtons, la main de sou ami qu'il mence de s'éloigner. mourir !... Descendant du taxi-auto, rue des Archi- saisit bientôt et qu'il étreint. Anavan re- Or, à cet instant l'enfant se mit à pleurer « Mais je ne veux pas être ta femme. ves, devant la demeure où, depuis trente ans, garde attentivement les yeux de Sarrias, très fort. On eût dit que le geste cruel de la A ce moment, Clémence entra. Marc il avait tant travaillé, Jean Sarrias recevait comprend et s'écrie : mère, qui l'écartait à jamais, déchaînait son l'interrogea : les félicitations des concierges, le père et désespoir. — Silvette refuse de m'épouser. Vous — Aveugle ? la mère Constant, des femmes du voisinage, Sarrias, avec un sourire résigné, fait Alors Silvette n'y tint plus. Un instinct, savez pourquoi ? accourus pour voir le héros du quartier, lentement : oui, de la tête. Alors, étroite- plus fort que toutes les volontés, la fit se Clémence répondit gravement : l'antimilitariste farouche, en pantalon rouge, ment Marc l'embrasse. Puis, il gémit : retourner ; ce qui pleurait à côté d'elle, — Elle a ses raisons, que je ne puis aveugle. — Qu'est mon infortune auprès de la c'était, après tout la chair de sa chair. Et, blâmer. Revoici le pauvre homme dans la salle à vôtre ? les yeux inquiets, tournés vers la petite chose Marc Anavan, la figure douloureuse, manger où Clémence le fait asseoir. humaine que Clémence tenait, emmaillotée, * s'approcha de Silvette, et lui prit les poi- Il tend ses bras hésitants, et, de ses mains * * elle sentait, en elle, se livrer un affreux gnets : qui tâtonnent, cherche à reconnaître, à L'enfant naquit le lendemain. Il y eut, combat. — Clémence affirme que tu as une rai- toucher, sans les renverser, les objets qui lui ce jour-là, sur Paris, Un resplendissement Soudain : son... Dis-la moi. sont familiers. magnifique de printemps. — Donne-le-moi, Clémence !... 4(1 L EMPEREUR DES PAUVRES

— Ah ! je savais bien... avait-il le droit, d'ailleurs ?... Pouvait-i!, Vite, elle confia son fardeau à celle qui, en ce jour de printemps, quand s'affirmait, selon sa morale très simple, avait le devoir dehors, partout, le triomphe de la vie, em- de le garder. pêcher que la Vie fût la Vie ?... Il sentait A cet instant, Marc Anavan entra, et la nécessité de s'incliner, de souffrir peut- V^_^ Actualités l'aveugle le suivait. Tout de suite, ayant être, mais d'être bon.

Conférence de Gênes. Pauline Frederick a refusé de Un film vécu tient en ce mo- Les bandes de cette sensation- si«ner un engagement dont une ment beaucoup de place dans les nelle actualité montrent enfin un clause prévoyait la résiliât on au ournaux... Très américain, il ne bolcheviste en grande tenue : cas où sa vie privée serait 1 objet manque rien au scénario poui Tchitchôrine. Il n'a pas de couteau de scandales. Vous verrez qu on "voir un grand succès et pour que arrivera à exiger un cértificaMe R. public ne pense pas trop a la entre les dents, mais un magni- bonne vie et mœurs ou le certiticai fique " gibus " sur l'occiput . de bonne conduite

Donne-le-moi, Clémence ! dit Silvette. A l'Institut Marcy ^ progrès On ne saurait trop recommander En Amérique il existe des dis- est particulièrement rapide. On contemplé la scène, il comprit. Et, les yeux uix ieime; gens qui désirent se tributeurs automatiques de tickets. tourne à raison de 50.000 images Il s'approcha, gravement, sans colère. Plus de caissières ! A quand la ba ssés, réfléchissant, il se demandait ce créer une position, d'apprendre le par seconde. — Merci !... fit la jeune mère, en ser- métier d'opérateur. On voit ici que suppression des placeuses, contrô- C'est l'agitation poussée a son qu'il allait faire. leurs, opérateurs, musiciens, etc., rant contre elle son enfant. même sans monter en avion Us par des automates ? Ah! progrès ! paroxysme. Mais son hésitation fut courte. L'attitude pourraient avoir l'occasion d occu- Mais, comme elle trahissait une angoisse, per une position élevée ! de Silvette, le bonheur, aux reflets doulou- une peur sincère, il la rassura d'une voix reux, qu'il surprenait dans ses yeux, le ren- douce, généreuse* mais qui tremblait un seignait sur les désirs de la mère. Pourquoi, peu : en cette minute d'épreuve, se montrerait-il — Garde-le, Silvette... Il est à toi... cruel, rebelle au pardon, pourquoi renierait- Gardons-le. il tout son passé, toute sa religion ?... En

_ On dit que le film comique _ Un journal américain publie Fatty est enfin acquitté. Lé la bible en feuilleton, et voilà que VaJe3eaneecro ais pas qu'il avait jury a mis six minutes cette lois y pour arriver ù un accord. Griffith va tourner lia ,vie de Cette fois au moins nous pou- Jè ^Savons assez vu de fllms — Vous verrezlque '.les 'enfants dramatiques qui nous ont lait vons dire sans crainte de nous finiront par apprendrellle caté- tromper que Fatty n'a pas pesé rire. lourd... chisme au Cinéma ! :(jnémagazine- 120 121 L'Affaire Paliser, elle interprète le rôle de Gra- T-ITI LA SAUVAGEONNE. — Dans ce film ziella avec une grande simplicité d'expression LES FILMS DE LA SEMAINE l Mabel Normand a campé un petit cow-boy qui rend merveilleusement les sentiments que des plus amusants et vraiment sympathique. peut éprouver le personnage. DARISETTE (9«) épisode: L'Impasse). - Orpheline, Titi, curieuse jeune fille pleine — une cheville très... photogénique — que nous d'excentricité, bouleverse le foyer de son père Cogohn s est enfui dans la campagne. Il commençons à connaître l'héroïne de la pièce aperçoit le père Lapusse, l'interpelle, l'accuse adoptif, qui s est engagé às occuperd'elle jusqu'au Puis, une histoire d'héritage, celles d'un gamin | PAR^^ d être 1 auteur du crime de Neuilly et le et d un gentleman douteux, servent de prétexte jour de son mariage. précipite du haut d'une falaise. Les poli- Malgré les quelques invraisemblances qu'il a illustrer un voyage autour du monde, qui nous I ES DENTS DU TIGRE {d'après les Aven- ciers, toujours à ses trousses, parviennent à contient, le scénario de cette comédie a le don rappelle celui que fil jadis notre petit compa- tures extraordinaires d'Arsène Lupin, de 1 arrêter et le conduisent devant le commissaire. de mettre en gaîté le public. Et c'est une qualité triote parisien. Maurice Leblanc, scénario de Roy Sommer- fort appréciable, ne trouvez-vous pas ? I ES ROQUE- ■ L VILLARD.- II n est pas né- cessaire, je pense, de vous rappeler le roman d'Henry Bordeaux. Les amours de Mau- rice Roquevillard et de la femme du notaire Frasno, la fuite des amants en Italie, le retour de Maurice accusé de détournement par le mari bafoué, son incarcération, les efforts du père —avocat détalent — pour sauver l'honneur du nom et celui de la race, autant de pages que vous avez "î « i (TninHiuiii!niiiiiiMiiiiMiiiii| ,777777777?77J77j|j appréciées comme N(lltl moi. Cliché Gaumont e L'adaptation à Une scène de « Parisetle » (9 épisode). l'écran débute par Là, Cogolin dénonce le père Lapusse et indique un panoramique, pris de la carlingue d'un avion, qui nous 1 endroit où I on pourra retrouver son corps montre ainsi, de façon originale, le merveilleux btetan a trouvé les papiers qui lui apprennent pays où vivent les personnages. le secret de sa femme, et, rendu à la villa, il a L'histoire de la famille Roquevillard a été confirmation de ce secret par le marquis de Lostabella. adroitement mise en scène. Cependant, j'avoue que les apparitions des ancêtres (celle qui s'opère sur le coteau surtout) ne m'ont pas enthousiasmé. Cliché Paramount TELLA LUCENTE. — Encore un drame !... On aurait pu les supprimer sans nuire à l'œuvre ; S drame d'amour cette fois. Il est tiré d'un c est long et un peu grotesque. Une scène des "Dents du Tigre». roman d'Albert Erlande, qui doit être intéres- Le rôle du père-avocat est tenu avec un art ville). — Dans sa retraite des environs de Paris, sant à lire, mais dont l'intrigue, dans le film, I 'AFFAIRE PALISER. — Après cette comédie consommé par Desjardins : celui de Maurice, Paul Sernine (David Powell), qui n'est autre traîne en longueur. Peut-être l'action, plus " divertissante, le programme jugea sage de fils coupable, est interprété par Melchior, trop qu Arsène Lupin, recevait un jour de Paris une condensée, aurait-elle fait mieux ressortir les calmer notre hilarité en nous offrant la vue qualités de l'œuvre. sec dans son jeu et pas assez épris pour faire lettre de son ami Fauville le mandant auprès de comprendre son oubli de l'honneur du nom. d'un drame. lui en son hôtel du boulevard Suchet. L'ingé- Venise et ses coins pittoresques ont fourni de Celui-ci met en scène Graziella, fille d'un C'est Van Daële qui a composé le type du nieur Henry Fauville (Joseph Herbert) était merveilleux décors naturels au metteur en scène, marquis ruiné. Pour éviter la misère à son père, notaire Frasno ; il l'a fait avec trop peu de sim- arrivé à ce degré de neurasthénie qui fait voir lui ont donné l'occasion de réunir dans son film Graziella consent à épouser Monty Paliser, plicité. des ennemis partout; aussi avait-il fait appel, une belle collection de vues de la Cité des Doges. homme sans scrupule qui se moque d'elle. On est un peu surpris de voir, dans le film, ' pour organiser autour de sa personne une sur- Au cours d'une représentation théâtrale, Paliser Maurice Roquevillard vagabonder en Italie veillance serrée, à son ami le détective amateur I E TOUR |DU MONDE D'UN GAMIN est assassiné. On arrête un certain Lennox, ami pendant un an, et vivre luxueusement avec la Paul Sernine et à M. Desmalions (Charles Mac IRLANDAIS: — Voici une aventure qui d enfance de Graziella, qui avait juré de la maigre somme qu'il a à sa disposition: 3.000 francs Donald), directeur de la Sûreté générale, qui débute à l'écran de façon amusante. De son venger. La jeune femme s'accuse pour sauver prêtés par sa sœur au moment du départ, et mettait aussitôt à sa disposition le détective atelier, situé dans un sous-sol, un plombier Lennox ; mais, coup de théâtre, on apprend que 1.200 autres francs qu'elle lui envoie en l'invitant officiel Mazeroux (Riley Hatch). Ce dernier, observe les chevilles des passants (des passantes, le coupable n'est autre que le père de Graziella. au retour. Mais, bah ! vous savez que j'ai l'esprit avant d'entrer dans la police avait été le colla- surtout !) et nous assistons à tout un défilé de Aimez-vous Pauline Frédérick ? Moi, je critique. Le film est bon et vous plaira sûre- borateur dévoué d'Arsène Lupin. pieds qui n'est pas banal. Et c'est par la cheville ment. trouve son jeu à la fois sobre et très vivant. Dans (pmagazine— ^■.V/.V.V^VWAV-V.-J^'.VI."^ |22- Qnémagazine 123

Malgré toutes les précautions prises, l'in- vélique des chevaliers de la pince monseigneur coupable a expié son crime. Marie-Anne Fau- mrnédiatement à celle qui avait osé lui donner génieur Fauville, gardé de nuit par Sernine et Annabel avait pu avertir a ville, son deuil terminé, a épousé Gaston Sauve- une leçon méritée et gratuite. Elle allait repartir ? ^^^l Mazeroux, était trouvé le lendemain affalé sur ber

ROSEfiYIIG - UNIVERS \ | LOCATION I

i ES AVENTURES DE L ROBINSON CRUSOÉ. — L'œuvre légendaire de Daniel de Foé devait évidemment attirer quelque jour l'attention des adapteurs. La très active jirme Monat-Film vient de faire tourner la célèbre aventure de Robinson, avec un soin, un

souci et un art absolument remarquables. Tous, petits et grands, vou- dront voir vivre le 1 héros » et son fidèle Vendredi au cours de cette adaptation précise de Le- prieur. M. Dani incarne Robin- son d'une façon impressionnante. Mme Claude Mérelle n'y porte pas la robe, ni le col de den- telle de Milady. Au fait, est-il vrai qu'elle avait perdu le ma- nuscrit de son rôle ?

'Clichés Monal-Filmj.

1 E JOUEUR INCONNU.— Un drame, encore le veux bien. Mais être camelot dans la vie ne " un drame pénible, bien fait pour donner à prouve pas que l'on est bon camelot à l'écran. tous l'horreur du jeu. Je conseille d'aller voir Je sais cependant bien des spectateurs qui pren- ce film. L. D. dront plaisir et s'attendriront à l'histoire du petit Grain de Son qui aime bien sa mère, et /"iRAIN DE SON. — Les personnes que qui est le bon génie de toute une histoire fort Jackie Coggan, phénomène dans The Kid compliquée où vous reverrez des Chinois et le et mauvais cabot dans Le Gosse Infernal, aura quartier chinois de New-York (souvenirs des séduites pourront aller voir Grain de Son, dans romans-cinémas où triomphait Pearl White !), lequel un autre « prodige » leur apparaîtra. de braves gens, des fripons, etc. Grain de Son « tournait » jadis avec Mary C'est un peu lès Mystères de New-York en Pickford et nous le vîmes à ses côtés, étonnés, un épisode, avec un môme, et sans Claret ni charmés, ravis. De même Jackie Coggan aux Elaine Dodge ! côtés de Chariot nous apparut tel un miracle. Mais « Grain de Son » tourne aujourd hui tout seul, et il a subi le sort de son plus jeune camarade : il a perdu tout son talent.Voici deux petites lanternes que nulle lumière n'éclaire Si vous ne pouvez vous abonner à plus. Les deux grands artistes qui leur avaient comme insufflé un peu de leur génie ayant disparu, les voici tout nus... et tout seuls, ayant (jncmagazinc perdu leur naïveté, leur sincérité, étant devenus de minuscules acteurs prétentieusement ridi- ACHETEZ-LE TOUJOURS cules. »• m Grain de Son s'appelleWesley Barry. On dit que au même marchand, et faites-le connaître à c est un authentique petit crieur de journaux. Je vos amis qui deviendront de fidèles lecteurs. (pmagazine- 128

de M. Bérenger ne vienne jamais rôder dans les salles qui vont le passer. Etablissements L. AUBERT J Le charme d'Annette Kellermann, et même les Pourquoi le Cinéma n'a-t-il pas son Académie? charmes, ne sont pas faits pour eux. A tous les ANSEUSE D'ORIENT. - Un scénario D autres, je conseille d'aller voir la splendide « na- Cette simple question va certainement suivant l'exemple que lui offrent ces hum- plus intéressant. Cette danseuse d'Orient geuse» dans ce film qui est une joie pour les yeux. bles et intéressants groupements provin- est I hternelle dame fatale dont on meurt peur déchaîner une douce joie et faire naître Son thème est simple, bien conduit et joyeux. nombre de boutades ironiques et dédai- ciaux. Et si ce projet se réalise, croyez bien Vous entendez, oneuses dans les rangs de ceux qui ne que ce ne sera pas le travail qui manquera voici un film gai veulent pas admettre que le Cinéma puisse aux nouveaux Académiciens. Ici même, il y et joli. Vous n'y être un art. Je crois entendre déjà l'un a quelques semaines, notre directeur, verrez ni acroba-1 d'eux s'exclamer avec un gros rire : « Les M. Jean Pascal, souhaitait que fut enfin tes, ni animaux constitué le vocabulaire du Cinéma. Idée dressés. Simple- marchands de peaux de lapins et les raccom- modeurs de faïence et de porcelaine ont-ils excellente et qui vient à son heure, ainsi ment une belle que le prouvent les nombreuses appro- fille sage, qui leur Académie ? >' épousera à la fin Encore qu'il soit facile de répondre à si bations qu'elle a rencontrées dans la Presse, un comte épris lourde ironie, peut-être vaut-il mieux la mais idée qui ne peut être utilement exploi- de sa beauté. ! saluer d'un haussement d'épaule et passer tée que dans un groupement comme celui Ce comte n'est pour ne s'arrêter qu'aux objections que ne que constituerait une Académie du Cinéma ! pas un comte de manqueront pas de faire ceux qui ayant Et cet exemple est, suivant la formule, fée... mais l'his- devant les yeux et la pensée la seule Aca- pris entre mille, car j'imagine volontiers toire de Les Sports démie qui compte, celle du bout du qu'une Académie du Cinéma pourrait, et Cupidon vaut en maintes circonstances, jouer un rôle Peau d'Ane. Pont-des-Arts, la Française ne manqueront pas de reprocher au Cinéma l'audace dont éminemment actif et bienfaisant. Mais, il faudrait que cette Académie C A LOMÉ. il fait preuve en voulant, en dépit de son r groupât des représentants de toutes les ^ Une magis- jeune âge, dresser en face de la Coupole du trale évocation. quai Malaquais, une coupole rivale et sa formes de l'activité cinématographique ; Une mise en prétention à celui qui s'imagine qu'il va des inventeurs et des scientifiques comme scène fabuleuse. pouvoir comme ça, rien qu'en se haussant Lumière et Labrély, le Professeur Richet Des acteurs sin- sur la pointe des pieds, recueillir quelques et le Docteur Commandon, P. Noguès et cères. Et Théda miettes de la Gloire de Richelieu, fon- Bull, des constructeurs, des pédagogues et Bara, qui n'est dateur et protecteur de l'illustre Assemblée. des vulgarisateurs comme Demaria, Pathé, Cliché Aubert pas, qui na rien Gaumont, Benoît Lévy, Colette et Bru- Une scène de « Danseuse d'Orient » de Salomé... La gloire de Richelieu laisse bien indif- férent celui qui a cru et croit fermement neau, des hommes d'affaires et des hommes politiques comme Aubert, Bokanowski, Léon l'avoir aimée. Elle finit, elle-même, cependant, ILORD L'ARSOUILLE. - Est-ce un film que le Cinéma est, dès à présent, en situa- par être assassinée. L'intérêt de ce film réside M américain ? Le brio avec lequel il est inter- tion d'avoir son Académie et la Coupole n'a Riotor ; des metteurs en scène et des ar- en son interprète principale, la danseuse Dourga, prêté le prouverait. Est-ce un film français ? surgi devant ses yeux que pour lui faire tistes comme Baroncelli, Gance, L. Poirier, petite chose exquise de grâce et de souplesse L'héroïne, fabricante de coffres-forts, répond au Signoret, Toulout, A. Nox, Emmy Lynn, félines. redouter les comparaisons inévitables. joli nom de Eve Fichette ?... Evidemment, l'Académie du Cinéma, S. Desprez... mais ils sont trop, des critiques Quoi qu'il en soit, l'idée en est, sinon vrai- et des journalistes comme Vuillermez, ï ES SPORTS ET CUPIDON. - Je supplie si un jour elle existe, ne sera de longtemps semblable, assez plaisante, et cette histoire de Louis Forest et bien d'autres... M. de Lamarzelle de ne pas aller voir ce cambriolages amusera sans difficulté. assez lourde de gloire pour prétendre à Cinémagazine demande donc à tous ceux film — ce film honnête. Je souhaite que l'ombre Lucien DOUBLON. concurrencer celle dont M. Frédéric Masson est le secrétaire perpétuel. Mais il n'est qui s'intéressent au Cinéma français, et pas d'Académie que la Française. N'y a t-il à son avenir, de lui désigner les cent vingt pas dans certaines villes de province des personnalités qui leur paraissent les plus Vient de paraître : Académies modestes qui ignorent les can- dignes d'appartenir à cette Académie du didatures tumultueuses des maréchaux et Cinéma, et ce sera le public, le grand des anciens présidents du Conseil, les public, à qui seront présentées, d'une façon = COMMENT ON A TOURNÉ = réceptions recherchées des grandes coquettes pittoresque et avec le concours d'une grande de la Comédie-Française et des duchesses maison d'édition cinématographique, ces du Faubourg Saint-Germain et qui n'en cent vingt personnalités, qui aura à choisir " L'EMPEREUR DES PAUVRES" font pas moins besogne utile ! Tel ouvrage les quarante premiers membres de cette nouvelle Académie. Par BOISYVON célèbre d'Histoire, de Critique ou d'Archéo- logie dont l'auteur a son nom dans le Cinémagazine, en collaboration avec quel- et Quelques Opinions sur Félicien CHAMPSAUR ques personnalités du monde cinémato- (Larousse !) ne doit-il pas précisément son existence et le meilleur de lui-même aux tra- graphique, s'occupe dès à présent, de Brochure de 32 pages avec 30 illustrations, d'après photographie des coulisses du vaux des membres de telle Académie, obscure formuler dans leurs moindres détails, les film, couverture en deux couleurs, in-8° raisin Prix : Un franc et laborieuse, de Saint-Lô ou de Chambéry ? conditions de cette élection et de rédiger le règlement de l'Académie dont il aura été Adressez les commandes à CINÉMAGAZINE, , rue Rossini Le Cinéma n'a pas d'autre prétention pour 3 le parrain. RENÉ JEANNE. son Académie que de^vivre^et de travailler LE COURRIER DES "AMIS" dcmagazine .wvw | Q 3 r Vivement réservé à nos Abonnés et aux Membres de l'Association. (Le prix de là Cotisation des Amis Exdaswemenijeserve^ ^ payables par semestre, trimestre, ou mensualités de 1 franc.) l2 francs> soins de son écran privé, car Emmanuel aime que l'on projette devant la famille royale des films par- R. P. 14. — C'est par erreur que nous avons ticulièrement de documentation historique. Monte-Cristo. — 1° Gisel Wassenne (La Gouine) ; annoncé dans notre numéro 11 que la mise en S. M. le Roi d'Espagne possède un cinéma pour Brunell (Arthur Bonnet Picard) ; Madeelins scène de La Maison du Mnstèrc était confiée a. les infants. Erickson (Mme Bonnet Picard) ; Hieronimue MM. Etiévant et Tourjansky. C'est M. Yolkort qui En Scandinavie, il n'y a que le Roi Haakon (Julien). se charge de ce travail. Jacques Guérin, à Nanlcrre. — Vous êtes tout qui voit le Cinéma d'un œil sympathique et le R. G. S. 8. Bruxelles. — Il y a, à Paris, une excusé. Mais, à l'avenir, accordez-nous une quin- cinquantaine de maisons d'édition de films dont Roi de Suède qui ne peut se rassasier de contempler zaine pour vous répondre. 1° Le rôle d'Adrienne nous donnons la liste dans notre Almanach du surtout les bandes de chasse et de sport. Lecouvreur, dans le film de ce nom, était inter- Cinéma. 11 est difficile de vous en signaler une en ON DEMANDE DES JEUNES PREMIERS Nous serions heureux d'apprendre qu'il existe prété par Bianca Bellincioni ; 2° Les trois prin- particulier. Toutes, ou presque, sont susceptibles à l'Elysée un cinéma, «ce Théâtre de la Démocratie^ cipaux rôles féminins de Lord Arthur Savile sont d'acheter un bon scénario. Le mieux serait encore Voir dans notre prochain numéro comment comme l'appelait Jean Jaurès. tenus par Mmes Catherine Fontenay, Monique de vous adresser à un metteur en scène qui se CINÉMAGAZINE se propose d'organiser un Chrysès et Miss Olive Sloane ; 3° Quand l'occasion chargerait du placement, si l'idée traitée lui plaît. concours de JEUNES PREMIERS. Propagande. s'en présentera, nous parlerons d'eux. Votre sym- A. A. C. 1170. — Cet artiste ne tourne plus en pathie me touche, croyez-le. France. Voici la seule adresse que je possède de lui: .4mouren.se d'Arthomis. — 1° Avons fait le « Don Juan et Faust ». Griffith deviendra-t-il metteur en scène pro- Union cinégraphique italienne, Via Macerata, 51, pagandiste ? Un groupe de pasteurs l'ont sollicité nécessaire pour les scènes de L'Empereur des Rome. Pauvres. Votre étourderie est réparée ; 2° Rien Récemment a eu lieu, à l'usine des Etablisse- pour qu'il tourne un film sur la vie de Jésus, et, Nliîl étoilée. — Encore l'Aiglonne ! Ciprian de définitif encore quant à l'interprétation de Gilles: l'Aiglonne ; Clairnet : Joséphine; Suzie ments Gaumont, dans le plus strict huis clos, la d'autre part, des Chinois voudraient qu'il les Vingt ans après. Je comprends votre étonnement Prim Comtesse de Navaille ; Seymon {mère, putative, présentation, pour l'administration et les colla- aidât, par une étude appropriée, dans leur lutte au sujet d'Aimé Simon-Girard et d'Henri Rollan ; de l'Aiglonne) ; Gunthy : Marie-Louise ; Drain : borateurs immédiats.du film, de la dernière œuvre contre l'opium. peut-être Diamant-Berger, devant les protestations Napoléon ; Marnay : Fouché ; Bras : Général Malet ; de Marcel L'Herbier. de tant de fidèles admirateurs de sa réalisation des Poggi : Grippe-Sols ; Brunelle, Prad, Gauvin, Le Cinéma Educateur. Accédant au désir exprimé par l'auteur, le Trots Mousquetaires, reviendra-t-il sur sa déci- Morlas, etc. ; 2° Geneviève Félix est née en 1901 ; titre définitivement adopté est: Don Juan et Dans toutes les prisons d'Italie, les dimanches sion ; 3° Je suis très heureux de votre apprécia- 3° En effet, Damita tient un rôle dans Maman tion sur Geneviève Félix dans Hantise ; 4° Voici Faust, aventure romanesque. et tous les jours de fêtes, on projettera des films Pierre. C'est un oubli de ma part d'avoir omis son la distribution de ce film : Hélène Cartier : Gene- dans le but éducateur; l'expérience tentée à la nom dans la distribution donnée. Je m'en excuse. D'ici une huitaine, sans doute les Etablissements viève Félix ; Madeleine Cartier : Dolly Davis ; Flirteuse. — M'importuner ?... Mais non ! Vous .prison « Regina Cœli » a été concluante. Gaumont donneront-ils une présentation ol'li- Jean Villermain : Félix Ford ; Billg Johnson : êtes trop aimable pour cela. 1° Je n'ai pas encore cielle de cette œuvre importante comportant deux Pourquoi n'essaierait-on pas ce moyen de mora- André Roanne ; Harrg Burnsied : Gaston Jacquet. connaissance du film dont vous parlez. Mais je époques, qui déjà suscite tant d'intérêt et pour lisation dans les Centrales de France ? Lantaume à Montpellier. — Inutile d'envoyer doute que le roman, tel qu'il est écrit, puisse être un compte-rendu. L'artiste fait actuellement une laquelle ils prévoient, à la rentrée, une exploi- mis à l'écran ; 2° Vous >.e m'empêcherez pas de « Le Tout Cinéma ». grande tournée et nous serions amenés à signaler tation tout à t'ait spéciale. trouver charmante Geneviève Félix, j'imagine ! Notre confrère Filma nous prie d'informer les son passage dans chaque ville, ce qui nous entraî- 3° Pour Jacques Roussel, écrivez aux bons soins De toutes faeons, la projection sur l'écran intéressés que l'édition 1922 de son annuaire nerait trop loin. du » Film d'Art », 14, rue Chauveau, à Neuilly ; sera alors accompagnée d'une partition sympho- LTne admiratrice. — Nous avons publié déjà la Le Tout Cinéma est à la veille d'être épuisée. 4°, 5°... etc. Vous avez deviné juste, je ne suis pas- nique originale dont la composition est déjà distribution complète de tous les rôles des Trois marié. Je ne suis pas non plus choqué de voir des prévue; Ceux qui désirent posséder cet ouvrage unique, Mousquetaires. Pour ne pas vous faire rechercher artistes s'embrasser à l'écran... Je ne crois pas contenant tous les noms, toutes les adresses, tous dans la collection, voici les noms des artistes qui pouvoir aller à Bordeaux avant longtemps (mal- vous intéressent: Louis XIII: Rieffler ; M. de Voici la distribution contp'àte de Don Juan et les renseignements indispensables aux cinégra- heureusement, car cette ville me plaît beaucoup). Faust : phistes du monde entier, doivent donc se hâter T: (ville : Desjardins; Buckingham : F. Brunelle ; Je raffole des poupées fétiches, et crois qu'aujour- Lord de Winter : Gaston Jacquet; De Rocheforl : pour passer leur commande aux Publications d'hui vous serez satisfaite ! Dan Juan. . . . . JAQUE C.VTELAIN. Henri Baudin ; Bazin : Staequet ; Mousqueton : Lianette. — 1 ° Je suis ravi que cet article vous Filma, 3, boulevard des Capucines, Paris (2e). Faust VANNI MARCOUX. Marcel Vallée ; Grimaud : Pré Fils. ait plu. Pour ceux qui suivront, je ne puis rien Prix du volume (reliure de luxe) : 30 francs. Duchesse de Chcvreuse. — 10 Aucun truquage Colochon. . ■ LERNER. vous dévoiler encore ; 2° Je ne connais E. Mathé que dans cette scène ; 2° Nous ne pouvons encore vous sous ce nom. Croyez-moi très heureux de pouvoir Wagner PHILIPPE HÉRIAT. Le Cinéma au Vatican. donner satisfaction. Taire plaisir à mes aimables lecteurs chaque fois Le Commandeur de distille DENEUBOURG. La chose est officielle. Nous l'avions annoncé les Lucie Tourne. — 1 ° Faisons le nécessaire auprès que la chose est possible. M. Jucvès MARCEL VALLÉE. premiers. des directeurs orléannais ; 2° Nous publierons André Ramallg. — 1° Vous êtes inscrit au nombre Dona Ana MARCELLE PRADOT. certainement une biographie de Blanche Montel. des « Amis du Cinéma » ; 2° Les emboîtages et Pie XI, qui se souvient de la sympathie de Pour Jane Rollette, probablement ; 3° Greyjane Dona Etoile...... JOHANNA SUTTER. tables de Cinémagazine, ainsi que l'insigne des feu Benoit XV pour l'Ecran et n'a pas oublié le tbnt, dans Parisette, le rôle de Juliette Stêphah ; « A. A. C. », ont été expédiés ; 3° On annonce que Duchesse Isabeld. ... CLAIRE PRÉLIA. plaisir éprouvé par le Cardinal Ratti aûx projec- 4° Nous vov.s avons envoyé le numéro de Ciné- La Roue, avec Sévcrin-Mars, seraéditéepoiiroctobre Jacinthe , MADELEINE GEOFFROY. tions documentaires, vient de créer, à Rome, une magazine demandé. Mais rien de certain encore. Et dans des rôles de moindre importance, section officielle ecclésiastique de Cinéma au Madonnina délia Novo. — Merci pour votre Lumière du Monde. — Je n'ai pas le titre amé- citons les-artistes suivants: Vatican et d'en charger un prélat de sa Maison. charmante carte. Recevez tous mes vœux, tar- ricain de ces deux films; ils sont édités chez difs mais sincères. ' Harry, 158 ter, rue du Temple. Adressez-vous à André Daven (Vélasquez) : Michel Duran Et c'est pour l'Ecran une conquête nouvelle dont Francinc Miïssey. — Croyez-nous heureux de cette firme. (Deogracias), Galip (L'Aubergiste), Cyril Hamsley les conséquences mondiales ont besoin d'être votre joie et lisez la réponse faite à R. P. 1.4. Alice Liber}. — Sessuc Hayakawa et. Pearl (Le Danseur de Chaeonne), Roger Rigaut (Le Fi h soulignées. Sglvette. — 1° Nous n'avons pas de photos de White dans notre numéro 14, année 1921, pages ces films. Adressez-vous à la Maison Erka, 38 bis, 9, 10 et 11. Tsuru-Aoki, numéro 28, liage 20. Nous d'Isabela), Saint-Ober (El Sanlnrron, l'aveugle). Une Amicale des Opérateurs. Et : Noémie Seize (Annita), Danielle Verna avenue de la République, peut-être pourra-t-elle tenons les numéros à votre disposition; Nous avons, depuis le jour de Pâques, une Amicale vous les faire parvenir; 2° Lisez la réponse faite Filleule d'Iris (Passionnée de l'Art muet). — (Tisbéa), Edith Rhéal (La Camerera Mayor), la de plus. Elle groupe les opérateurs de cinéma qui à Amoureuse d'Arthomis ; 3° Mais si, jeune premier ! Enchanté de ce parrainage! 1" Lou Tellengen est danseuse Siria (La Danseuse de Iota), Jeanne se proposent : 1° de défendre les intérêts généraux Regardez-le à l'écran, il est très jeune d'aspect. Ne né à Athènes. Impossible vous dévoiler son âgé. Cadix (La jeune fille au balcon), Lise d'Ajac (La le comparez pas à Wallace Reid... aucun rapport ! Je le préfère dans La Femme et le Pantin, rôle de et professionnels de tous ses adhérents; 2° d'assurer Marquise de Goyana), Carmen Santos, petite 4° J'aime beaucoup votre appréciation sur Plan- Don Mateo Diaz. Je pense qu'il vous enverra sa ] \ sécurité publique dans les salles; 3°de rechercher paysanne de Ségoviè (La Fillette), Raphane che! ; Armand Bernard est un excellent artiste. photo ; 2° Non, je ne crois pas ; Pierrette Madd sera (La Danseuse élue). et appliquer tous les perfectionnements propres J'ai eu maintes fois l'occasion de dire ce que je bien dans ce rôle. Voyez réponse faite à Amoureuse à améliorer la projection. pensais de l'interprétation A'Athos par Henri d'Arthomis ; 3" Je suis de votre avis quant à la Rollan, de A'Artaqnnn par Aimé Simon-Girard ; « La Dame de Montsoreau ». En passant, les opérateurs protestent contre la déformation des Trois Mousquetaires par les responsabilité qu'on leur impute de faire passer vous ne devez pas l'ignorer. ' Américains ; 4° Que vous soyez volage, peu m'im- On dit tpie Louis Aubert se propose de faire .4 tous les " Amis du Cinéma ». — Sur présenta- porte ; le principal est que vous soyez fidèle à Ciné- les films à trop grande vitesse. tourner le célèbre roman d'. Tl tion de votre carte de sociétaire, Deschamps Jeune magazine et à... Tris. confierait l'exécution de l'œuvre à Baroncelli, qui Ce sont, disent-ils, les spectateurs qui trouvent tailleur, 37, rue Gaudot-de-Mauroy, vous fera une Lieutenant de Sainl-Avil. — 1° Très bien, voire toujours les programmes trop courts et obligent remise de 10 0 /0 sur le montant des commandes chanson. J'ai eu infiniment de plaisir à la lire et commencerait le travail sitôt que Roger-la-Honte sera terminé. les Directeurs à corser leurs métrages. que vous lui confierez.

Ecrans Royaux. Le Cinéma au Japon. m _ Adressez-vous y I AAT

Dans notre dernier numéro, nous avons parlé soutennf e mpPOnneexige «™>la Projection soit E à d'un Cinéma qui serait en projet à la Cour d'An- 5 PIMPM A HENRY I AOOt ie^h^ ^^^:^^ V" suit P S U SCénari R gleterre. Nous apprenons que S. M. le Roi d'Italie de ces n n r °- L^l'^Wiïïanrt vient de confier au Commandeur Pessine les de ces conférences qui sont confiées à des hommes U 1 SI L III H 9, Rue Mogador (Louvre 24-26/ VaIeUr- IYNX 133 (pmagazine (pmagazine- 132

ne doute pas qu'elle ait produit un bon effet sur est commencé depuis quelques jours ; 4» En effet S1B0 B ceux qui l'entendirent. Merci de me l'avoir fait Nox est marié et père de famille. C'est, en niên» B B connaître. Merci aussi pour votre photo et son temps qu'un bel artiste, un charmant homme vous B aimable dédicace. 2° Je ne puis vous donner de 1 avez fort bien jugé ; 5- Nous avons édité la 'nhotn a renseignement sur ce film dont l'édition remonte de Pierre de Guingand. Dans le cas où vous ne à 1917. Peut-être sera-t-il réédité un jour. Attendez. ALMANACH DU CINEMA B pourriez l'obtenir de lui-même, nous en tenons un B B Excelsior. — 1° Certainement. Nous publierons exemplaire à votre disposition contre 1 tr ' v\ si à son tour le petit recensement de Lucien d'Alsace ; B plus 0 tr. 50 de frais de poste. ' S liMn—— pour 1922 WÊÊ^^^m^^^^mm B 2° La date de ce concours n'est pas encore fixée, Ami 1398. — 1» Pas énormément à Douai B s mais elle est très attendue, je le vois chaque jour. encore ; 2" Aucun avantage que celui de nous aider S INDISPENSABLE AUX PROFESSIONNELS ET AUX AMATEURS Mariette. — 10 Je préfère aussi ce pseudonyme à a a faire prendre à la cinégraphie française la place B B l'autre ; il me semble qu'il vous va mieux. Je suis qu'elle mérite ; 3» J'ignore si cette listé sera publiée B très flatté, très touché aussi, d'être compté au B Quand l'occasion se présentera, oui; 4° Pour corres- H SOMMAIRE : Adresses des principaux Artistes de l'écran français et étran- B nombre de vos amis ; 2° Des nécessités d'impression pondre avec « Amis », donnez-nous votre nom et B nous ont obligés à ce léger changement. Jusqu'à ['■I gers. Auteurs-scénaristes, Costumiers, Décorateurs, Fabricants d'appareils. B votre adresse ; nous les publierons dans un pro- Maisons d'édition, Presse cinématographique, Studios, etc. : : : : : : ; B présent, nos lecteurs ne l'ont pas trouvé mauvais ; chain courrier ; '5° Votre commission est faite S s 3° Publier des recensements dans la langue mater- auprès de la direction de Cinémagazine ; 6° Non. 1-1 Le Ginèitwtographe en France de 1915 à 1920, par V. GLILLAUMK-DANVEBS ; nelle des artistes ? Nous intéresserions peut-être Le Bilan du Cinéma américain, par Robert FtoRBY ; Etre Directeur de Cinéma, a certains lecteurs, mais notre but est d'être compris a S par Lucien DOUBLON; Le Cinéma américain, par Max LINDEH; La Critique ciné- de tous ; 4° Très ingénieuse votre façon d'agir IRIS B a matographique, par NOZIÈRE ; Le Rôle du cinématographe, par Edmond HARAU- pour obtenir les photos de vos artistes préférés ! 8 a : : : : : : a Je ne puis vous affirmer que Geneviève Félix B " COURT. : ; : • • : ; : • . • v.'r-* a consentira à vous recevoir. Cette artiste travaille Pour correspondre entre "Amis B L'Année cinématographique, Catalogue complet de tous les films présentés en beaucoup et dispose de peu de temps. Essayez B 1921 avec, pour chacun, indication du genre, de la firme éditrice et du métrage. a toujours de lui demander un rendez-vous, mais, je B a Fantaisies, Contes et Nouvelles: Un film sensationnel, par Maurice DEKO- a doute qu'elle puisse vous donner satisfaction ; B. Arnaud, 27, rue Villefranche, Cette (Hérault). B BUA ; COLETTE 5° Nous avons en effet pas mal de lecteurs à Arras. [-1 Petit Manuel de l'aspirant:scénaristc, par ; L'Homme-Réponse a Faites-nous de la publicité pour en augmenter 1-1 par luis : l.a Cinématologic de M. Oroume, par HÉMARD ; Con/ldeiices a B a encore le nombre. Maintenant, de grâce, employez, d'Artistes, par Yvette ANPHÉVOB, etc., etc. :::::::::::: a pour m'écrire, une autre encre ou un autre papier. lil Nombreuses biographies d'artistes avec portraits. Ayez pitié de mes yeux qui ont tellement besoin l.l a d'y voir ! B a Ami n° 134. — Nous communiquons les noms B Un volume grand in-8u de 160 pages sous couverture tirée en couleurs a et les adresses des « Amis » qui demandent à corres- B a pondre entre eux; mais nous ne pouvons leur garan- B BROCHÉ : 5 Irancs «?•- RELIÉ : 10 francs a tir qu'ils recevront les réponses qu'ils espèrent. Pour H a Fellov/. — 1° En effet, c'est Gaston Jacquet qui les B a tient le rôle de Lord Winler dans Les Trois Mous- Bl quetaires et M. Burnslied dans Hantise ; 2° Dames L'artiste dont vous m'entretenez n'a pas encore assez de métier ; il se perfectionnera sûrement. La ÉCOLE Professionnelle d'Opérateurs cinégraphie est loin d'être un art facile pour l'interprète, ainsi qu'on est souvent tenté de le 66, Rue de Bondy - Nord 67-52 Il Faut Lire croire ; il faut travailler beaucoup pour arriver au r-ROJECTION ET PRISE DE VUES résultat souhaité ; 3° Très juste votre observation sur la scène de cambriolage. Nous avions également dans le texte complet remarqué l'erreur. Hygiène n II II F II n D 1 I T Grand Matériel et Arnaud, à Cette. —1° Nous avons déjà un corres- et UN VtNUnAII Clientèle , tournées pondant dans votre ville. Merci de votre offre ; ■HMBBMiMM artistiques cinéma In- 2° Nous publierons certainement une biographie Esthétique graphiques, dans riche département Midi. Automo- d'Harry Pollard. C'est un excellent artiste, qui bile, projecteur, accessoires neufs. Alise au courant. L'EMPEREUR DES PAUVRES plaît, en général, et sa série des « Beaucitron • est sûreté „ Prix incroyable 25.000 tr.Kcrirc " Guillbt Agence ", suivie avec intérêt. Son adresse : 406 Court Street, la magnifique Épopée sociale Los Angeles (Californie) ; 3° Gina Relly sera ravie de vous lire. Vous lui ferez un plaisir énorme. DE Aimé, de Thiers. — Voyez la réponse faite à ce A partir du l"Mai l'Académie du Cinéma sera sujet à Amoureuse d'Arthomis. Nous sommes con- vaincus qu'en Belgique, comme en France, le public Gillette transférée salleHertz, 27,rue des Petits-Hôtels (place a apprécié le talent des interprètes choisis par hajagettej. — Un cours de danse et un cours de dic- FELICIEN CHAMPSAUR Diamant-Berger pour incarner les personnages " Milady décolletée " tion seront ouverts. Le cours de danse aura lieu le de Dumas dans / es Trois Mousquetaires. jeudi et le samedi soir de 9 h. à 11 h. — Pour tous Filmé* en 8 Époque* Sa Sainteté. — 1» Cela dépend. Quelquefois Ayez toujours le dessous des bras blanc renseignements, s'adresser à Mme RENÉE CARL, les prises de vues ont lieu en pleine nature avec (Pathé Consortium Cinéma) du matériel sacrifié d'avance, mais le plus souvent et velouté. Rasez-vous sans aucun danger 7, rue du29-Juilie< et n partir du l"Mai, 27, rue au studio, avec des décors appropriés ; 2° Non, de coupure. îles Petits-Hôtels. Mélro : gare del' Est, Poissonnière. 1" Livre : LE PAUVRE 000 elle n'est pas une étoile de ciné. Cela viendra peut- Le GILLETTE " Milady décolletée " être ; pour l'instant, elle n'est qu'une artiste de appareil doré dans son coffret façon Ivoire, 2» Livre : 0 0 LES MILLIONS second plan ; 3» Taille : 2 m. 50 ; poids : 25 gram- =- Films actualités, o fr. ao le mètre. = mes... Qu'est-ce que cela peut bien faire à Sa a. sa place sur la table-coiffeuse de toutes Expédition depuis 15 m. Millier, 21, Fg. Poissonnière 3« Livre : Sainteté ? les élégantes. LES FLAMBEAUX o Fervent de Mathot. — 1° Armand Tallier, oui, du moins, je le crois ; 2» Il ne tourne pas pour le 4« Livre : 0 LES CRASSIERS moment ; 3° Je sais Georges Carpentier fort ai- TOUS LES SAMEDIS, LISEZ mable et pense que vous pouvez lui écrire. Je 5» Livre : L'ORAGE 0000 serais fort surpris si votre lettre restait sans réponse; 4° Je vais rechercher le nom de l'interprète et Le Journal Amusant 6» Livre : ooeo FLORÉAL vous l'indiquerai dans un prochain « courrier ». Jean Pascal, directeur Anglais. — 1° Aima Taylor : c/o Hepworth Stu- dios, Walton-on-Thames, Angleterre; 2° Vous Chaque volume f» rjff êtes inscrit au nombre des « Amis du Cinéma » ; 3" formant on tout D If. I O Pour les réponses, donnez-moi une quinzaine. ant hnl francs des • volume! pour 43 Franra Mouette. — 1" Nous vous avons expédié votre On demande carte pour 1922 ; 2" Très heureux que cet article f^t^ de YAlmanach vous ait intéressée. Croyez-moi aussi Références sérieuses exigées. Esfêit fiSqDELLE, tfltw, rira, Itw «ï CrmlU, U | largement récompensé de ma peine par l'amabilité S'adresser à CINÉMAGAZINE. et les marques de sympathie de mes fidèles lecteurs GILLETTE SAFETY RAZOR, SU An"" Fr" 8 r. Scribe, PARIS et lectrices; 3» Le classement des feuilles de concours ^IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH^ 5 (jnémagazine

I | III II I I I l'li| .llli'i:|i|i.|i|i.lll.:M'lii|lil

._ TOUT; Mariages, Baptêmes, etc. LISTE DES PHOTOGRAPHIES mmons N ï> TOUS, petits et grands, jeunes et vieux, amateurs et professionnels.

i. Alice Brady 27. Norma Talmadge, en buste 52. Thomas Meighan Nos opérateurs vont PARTOUT. 2. Catherine Calvert 28. Norma Talmadge, en pied 53. Gabrielle Robinne 3. June Caprice (en buste) 29. Constance Talmadge 54. Gina Relly (Silvettede iiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiitiiiiiniiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiw 4. June Caprice (en pied) 30. Olive Thomas « l'Empereur des Pau- 5. Dolorès Cassinelli 31. Fanny Ward vres *) 6. Chariot (à la ville) 32. Pearl White (en buste) 55. Jackie Coogan (Le Gosse) 7. Chariot (au studio) 33. Pearl White (en pied) 56. Doug et Mary (le couple 8. Bébé Daniels 34. Andrée Brabant Fairbanks-Pickjord) photo CINÉMA POUR TOUS 9. Priscilla Dean 35. Irène Vernon Castle de notre couverture n° 39). 10. Régine Dumien 36. Huguette Duflos 57. Harold Lloyd (Lui) 11. Douglas Fairbanlcs 37. Lilian Gish 58. G. Signoret, dans le 12. William Farnum 38. Gaby Deslys « Pire Goriot » SUPER-PHEBUS 13. Fatty 39. Suzanne Grandais 59. Geneviève Félix 14. Margarita Fisher 41. Musidora 68. Nazimova (en buste) .. .. Nouvel appareil de Salon .. .. 15. William Hart 42. René Navarre 70. Max Linder pour Familles, Institutions, Patronages 16. Sessue Hayakawa 43. André Nox (sans chapeau) APPAREIL LE : SEUL: 17. Henry Krauss 44. Mary Pickford 71. Jaque Catelain. plus Simple Permettant la projection 18. Juliette Malherbe plus Robuste animée et fixe du film 45. France Dhélia 72. Biscot plus Précis sans risque d'incendie 19. Mathot (en buste) 46. Emmy Lynn 73. Fernand Hermann plus Fixe ef sans diminution 20. Tom Mix 47. Jean Toulout 74. Georges Lannes plus Economique comme d'intensité lumi- consommation de cou- neuse 21. Antonio Moreno 48. Mathot 75. Simone Vaudry rani Permet la projection 22. Mary Miles dans « L'Ami Fritz » 76. Fernande de Beaumonl Meilleur marché pas- des clichés photogra- 23. Alla Nazimova 49. Jeanne Desclos 77. Max Linder sant tous les films .. phiques 24. Wallace Reid 50. Sandra Milowanoff, (avec chapeau) Seul appareil ne nécessitant aucune mise au point pour l'éclairage, le centrage de la lampe étant automatique et 25. Ruth Rolland dans « L'Orpheline » constant, de ce fait aucun apprentissage à faire et aucune 26. William Russel 51. Maë Murray déperdition de lumière. Seule lampe d'une cousu action nouvelle non survoltée, ayant une durée de projection inconnue à ce jour, fonctionnant directement sur le courant du secteur sans résistance. Meilleur marché que les appareils d'avant-guerre LES ARTISTES DES "TROIS MOUSQUETAIRES" puisque ce poste vaul 565 Francs Vendu avec Facilités de Paiement 40. Aimé Simon-Girard 63. Germaine Larbaudière 66. Martinelli () (D'Artagnan) (en buste) (Duchesse de Che vreuse) 67. Henri Rollan (Athos) Pour tous renseignements, s'adresser à la 69. Aimé Simon-Girard Société des Appareils Cinématographiques " PHÉBUS " 60. Jeanne Desclos 64. Pierrette Madd 41 bis et 43, me Ferrari, MARSEILLE - Téléphone : 5:1-81 La Reine) (Mad ame Bonacieux) (à cheval) Agences dans les principales villes 61. DeGuingan)e Guir d(Aramis) Î 65. Claude Mérelle BUREAU de PARIS : M. de Bont, 51, rue de Paradis 62. A. Bernard (Planchet) () Téléphone : LOUVRE 43-00 . Appareils cl acéttsotres toujours en stock

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