Poser La Problématique
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DISSERTATION Titel der Dissertation La vision de l’espace littoral sur l’île Wallis et l’atoll Rangiroa dans le contexte du changement climatique Une analyse anthropologique de la perception des populations locales. verfasst von Mag. Elisabeth Worliczek angestrebter akademischer Grad Doktorin der Philosophie (Dr.phil.) Wien, 2013 Studienkennzahl lt. A 092 307 Studienblatt: Dissertationsgebiet lt. Kultur- und Sozialanthropologie Studienblatt: (im Rahmen einer Cotutelle de thèse) Betreut von: ao. Univ.-Prof. Mag. Dr. Hermann Mückler Université de la Universität Wien Nouvelle Calédonie Institut für Kultur- und Ecole doctorale du Pacifique Sozialanthropologie PPME Thèse de Doctorat de Anthropologie Culturelle et Sociale intitulée : La vision de l’espace littoral sur l’île Wallis et l’atoll Rangiroa dans le contexte du changement climatique. Une analyse anthropologique de la perception des populations locales. Présentée par : Elisabeth WORLICZEK Thèse dirigée par : Michel Allenbach, Professeur Hermann Mückler, Mag. Dr., ao. Univ.-Prof. Déposé en Mai 2013 Jury : Michel Allenbach, Professeur Hermann Mückler, Mag. Dr., ao. Univ.-Prof. Nancy Pollock, Professeur émérité Bernard Rigo, Professeur Serge Tcherkezoff, Professeur Patrick Nunn , Professeur Avant-propos Cette thèse est née de circonstances qui ne suivent pas spécialement un enchainement classique. D’origine autrichienne, j’ai passé une année au sein de l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) dans le cadre de mes études de master en anthropologie culturelle et sociale à l’Université de Vienne. C’est pendant cette année que l’idée d’un travail de thèse sur l’impact du changement climatique, problématique environnementale des plus actuelles, a vu le jour au cours d’une discussion que j’ai eu avec Michel Allenbach. Ce dernier est un géologue, non spécialiste de l’anthropologie, mais praticien du terrain océanien, et à ce titre il était convaincu de l’intérêt de croiser la vision de sa spécialité avec celle des sciences sociales, pour mieux appréhender les faits qu’il constatait dans son rôle de conseil en aménagement littoral. La discussion et le défi pluridisciplinaire qu’elle sous entendait a motivé le géologue et l’étudiante anthropologue. Aussi, après avoir terminé mon master en Autriche, je suis revenue en Nouvelle Calédonie pour relever le défi et pour commencer une thèse en co-tutelle entre les deux universités. Le chemin administratif a été long, la signature du contrat de co-tutelle a mis onze mois ! De nombreux challenges étaient à surmonter : l’apprentissage du français en tant que langue scientifique, la recherche de financements, l’obligation de travailler dans un environnement « sciences dures », la difficulté de communication inhérente à ce type d’approche pluridisciplinaire où les approches et les schémas de pensée peuvent avoir des sens et des significations différents, l’exigence de répondre à la fois aux critères de ces derniers et de l’anthropologie. Par ailleurs, la thématique du changement climatique n’ayant guère été abordée dans les sciences sociales des îles francophones du Pacifique et la Nouvelle- Calédonie étant un petit territoire, ce travail a du également se faire dans un environnement intellectuel local assez « étroit ». Les moments d’échanges disciplinaires ont été limités du fait du manque de spécialistes anthropologues sur place et l’absence d’un directeur de thèse anthropologue à Nouméa a été souvent ressentie comme difficile à gérer, mais néanmoins, au bout de quatre ans, le travail de thèse est arrivé à son terme 1 avec la rédaction finale de ce mémoire grâce à de nombreuses personnes qui ont contribué à ce cheminement. D’abord, je veux remercier mon directeur de thèse géologue, Michel Allenbach, professeur à l’UNC qui a accepté le défi d’accompagner une thésarde ne travaillant pas dans la même logique que les sciences dures. L’échange des visions sur le sujet a été très formateur, et aujourd’hui, on peut considérer que ce travail de thèse est une preuve de la faisabilité des démarches pluridisciplinaires. L’environnement est éminemment pluridisciplinaire. Les instances universitaires plaident pour la pluridisciplinarité, mais peu la pratiquent car grandes sont les difficultés à la mettre en œuvre. Ce travail est une contribution au nécessaire rapprochement entre sciences dures et sciences humaines. L’homme fait partie de l’environnement et il contribue par son action à fortement le modeler. Pourquoi serait-il absent des débats scientifiques sur le sujet ou son rôle confiné à des études spécifiques monodisciplinaires ? Je remercie également Michel Allenbach pour avoir veillé soigneusement à ce que ce travail corresponde également aux attentes des sciences dures, car ceci était un grand défi pour quelqu’un ayant une formation de base en sciences sociales. Je le remercie encore pour la mise à disposition des financements de mes séjours de terrain qui n’auraient pas été possibles autrement. Il s’est, par ailleurs attaché, sans trahir ou déformer mes idées à corriger l’orthographe et la grammaire des textes écrits en français, l’un des challenges de départ de cette co- tutelle, et dans ce contexte il est incontournable de remercier également Claire Mancel qui a été la dernière instance de contrôle d’écriture. Je remercie également mon autre directeur de thèse anthropologue, Hermann Mückler, professeur à l’Université de Vienne, pour m’avoir laissé travailler avec autant de liberté dans un contexte pluridisciplinaire assez novateur pour la spécialité. L’échange à distance n’a pas toujours été évident, mais il a toujours été ouvert à mes idées et il s’est efforcé de se rendre disponible pour m’accompagner dans ce travail réalisé bien loin de l’Autriche Je tiens à exprimer également mes plus vifs remerciements à Pierre-Yves LeMeur, anthropologue à l’IRD, qui m’a accompagné bénévolement pendant ces années et qui a toujours été prêt à me donner des conseils techniques très constructifs avant, pendant et 2 après mes séjours de terrain. Il a été mon « relais anthropologie » à Nouméa. Qu’il en soit remercié ici. A Wallis, je garde un souvenir inoubliable de la famille Magoni de Vailala et la remercie de m’avoir accueillie avec une telle hospitalité et de m’avoir laissé participer à leur vie de famille pendant mes deux séjours de terrain. Je remercie également la famille Magoni à Nouméa (Christine et Lole), car c’est grâce à eux que cette aventure de thèse a pu débuter. J’ai par ailleurs beaucoup de gratitude pour Fania Toa qui a pris la patience de m’expliquer beaucoup de choses, en faka uvea et sur la vie à Wallis en général. Je regrette le départ prématuré de son mari, Kusitino, qui était pour moi un visionnaire et qui demeure maintenant en paix. Le Service de l’Environnement de Wallis m’a soutenu dans mes démarches, surtout d’un point de vue logistique. De plus, je veux exprimer ma reconnaissance en particulier à Pele Halagahu, Mikaele Tui et Belinda Tagatamanogi, ainsi qu’à toutes les autres personnes qui m’ont accueillie avec beaucoup de chaleur et qui m’ont fait découvrir leur île et ses habitants. En Polynésie Française, je tiens à remercier Nanu’a Tamaehu et sa famille à Rangiroa pour m’avoir accueillie. Les échanges se faisaient avec une telle simplicité que je me suis très vite sentie à l’aise. Merci également à Lydie Vallet, qui m’a beaucoup motivée et qui m’a fait découvrir son île, et à Pascale, Elisa, Carmel, Hans, Rowina, Temari‘i, Mauari’i,…et tant d’autres personnes qui m’ont reçue sur leur atoll. Merci également à Kape qui m’a éclairci les idées sur des aspects intellectuels de la vie paumotu. Mes remerciements vont également à la commune de Rangiroa et ses agents qui m’ont laissé participer à des réunions et excursions, ce qui a beaucoup contribué à la compréhension du terrain. A Tahiti, je remercie les familles Peretau et Maro pour leur accueil qui m’a fait découvrir la vie à Pape’ete. Merci également à Tamatoa Bambridge qui m’a mis en contact avec les bonnes personnes et qui a contribué financièrement à mes séjours de terrain avec les moyens 3 du CNRS. Même à distance, il a par la suite suivi mon travail, et j’apprécie beaucoup son expertise anthropologique. Je tiens également à remercier les membres du PPME à l’UNC qui m’ont gentiment accueillie pendant quatre ans, et ceci malgré de mon statut « d’extra -terrestre anthropologue » au sein d’une équipe de recherche sciences dures. Un grand merci aux thésards du PPME, qui ont toujours été prêt à me fournir des traductions et expressions en français. Cette thèse a été évaluée par deux rapporteurs aux compétences reconnues dans leurs champs d’expertise et que je veux tout particulièrement citer dans cet avant- propos pour avoir pris le temps d’analyser mon travail sous l’angle de leurs spécialités respectives. Patrick D. Nunn, Directeur de la « School of Behavioural, Cognitive and Social Sciences » de l’University of New England, géographe de formation, est un des spécialistes reconnus au niveau mondial du changement climatique. Dans ce rôle, il est membre du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), lauréat du Prix Nobel en 2007. C’est un grand honneur qu’il m’a fait en acceptant d’être le rapporteur de mon travail et de siéger à mon jury de thèse et je l’en remercie. Serge Tcherkezoff, Directeur d’études EHESS (Paris, Marseille) et Directeur du Pôle EHESS à l’Australian National University est un anthropologue reconnu pour son expertise sur le Pacifique, en particulier sur la région polynésienne. Sa connaissance du contexte français, des terrains traités dans ce travail de thèse et également son rôle d’expert de l’anthropologie culturelle et sociale font de lui une autorité incontournable.