Le Wallisien Claire Moyse-Faurie

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Le Wallisien Claire Moyse-Faurie Te lea faka’uvea – Le wallisien Claire Moyse-Faurie To cite this version: Claire Moyse-Faurie. Te lea faka’uvea – Le wallisien. Société Linguistique de Paris. Peeters, 2016. halshs-01477387 HAL Id: halshs-01477387 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01477387 Submitted on 2 Mar 2017 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. A paraître dans la collection « Les Langues du monde », Société de Linguistique de Paris Claire Moyse-Faurie Te lea faka’uvea Le wallisien AVANT-PROPOS Cette publication a pour objectif d'offrir à la communauté scientifique une description cohérente de la langue faka'uvea (wallisienne) et d'être un document de référence pour étayer son enseignement, en attendant la mise au point ou la réactualisation de documents didactiques. Parmi les langues polynésiennes, le faka'uvea est, de fait, l'une des moins bien fournies en documents linguistiques et pédagogiques fiables et accessibles à tout un chacun. Les seuls ouvrages aisément disponibles sont ceux de Karl H. Rensch : le dictionnaire wallisien-français a été publié à Canberra en 1984 et le dictionnaire français-wallisien en 2002. Tous deux sont très largement inspirés des travaux du Révérend Père Pierre Bataillon dont le dictionnaire, édité en 1932, est épuisé. Les études grammaticales de Niko Besnier et Nguyen Ba-Duong sont restées à l'état de manuscrit. Seuls quelques textes de tradition orale ont été publiés (cf. Annexe) mais certains sont soit épuisés soit de diffusion restreinte ; aucun ne comporte de mot-à-mot permettant une identification des unités de la langue et une analyse linguistique. 2 TE LEA FAKA'UVEA Le présent ouvrage prend en compte, à des degrés divers, l'ensemble de ces différents travaux. Cependant, il s'appuie essentiellement sur les séances de travail organisées entre 1999 et 2002 sous la houlette du service culturel de Wallis et de son responsable, Siolesio Pilioko, ainsi que sur les précieuses informations glanées auprès des nombreux locuteurs wallisiens que j'ai eu le plaisir de croiser au cours de mes enquêtes. Beaucoup d'exemples sont extraits d'enregistrements de récits de tradition orale effectués lors de mes missions à Wallis en juillet 1999 et mars 2000, transcrits et traduits avec l'aide de Filihau Asi-Talatini. Un certain nombre d'entre eux sont à connotation religieuse – les Wallisiens sont profondément catholiques pratiquants –, et ce fait culturel n'a pu que transparaître au cours des séances et des enquêtes. Je remercie l'Assemblée territoriale, le Service des Affaires culturelles et l'Association socio-culturelle de Wallis qui ont assuré la plus grande part du financement de mes missions, aux côtés du Centre National de la Recherche Scientifique auquel j'appartiens. Cet ouvrage est le fruit d'un travail collectif effectué sous ma direction auquel ont participé, dans un premier temps, messieurs Tisimasi Heafala, Alepeleto Likuvalu, Malino Nau, Siolesio Pilioko, Kimi Seo, Sosefo Suve. Puis, à Paris, Didier Tiavouane, alors étudiant à l'Inalco. Enfin, pour la phase finale, Filihau Asi-Talatini et Nadia Kavakava que je tiens à remercier vivement pour l'intérêt qu'ilsont porté à ce travail, et la finesse de leurs analyses. Un grand merci à tous les Wallisiens qui m'ont ouvert leur porte lors de la collecte des récits de tradition orale et à tous ceux qui ont patiemment répondu à mes questions. Enfin, j'ai une pensée émue pour le Père Perret, décédé en 2003, qui tenait la maison mariste de Finetomai, sise dans un cadre magnifique propice à mon premier travail de rédaction. Plus de 400 pages ont ainsi été rédigées, qu'il m'a fallu remanier afin de répondre au format de la collection Langues du Monde : contrainte éditoriale délicate à mettre en œuvre, mais destinée à permettre la valorisation du faka'uvea, et sa comparaison avec d'autres langues parlées dans le monde. ABRÉVIATIONS ABSabsolutif - ACCaccompli/perfectif - ANAPHanaphorique - APPappositif - BÉNbénéfactif - CLASclassificateur - COLLarticle collectif - CONTcontinuatif –DÉIC déictique - DUduel - DIRdirectionnel - DISTRdistributif - ÉMOTarticle émotionnelEMPHemphatique - ERGergatif - EXCLexclusif - FUT.IMMfutur immédiat - IMMimmédiat - INCL inclusif - INTintensifieur - INTERRinterrogatif - MOYmoyen (préfixe du) - NÉGnégation - NPASSÉnon-passé/inaccompli - NSPÉCarticle non spécifique - NUMnuméral (marque de) - OBLoblique - ORNsuffixe ornatif - PLpluriel - POSSpossessive (marque) - PRÉDprédicatif - PRÉFpréfixe - PROGprogressif - RÉMrémansif - RESTRrestrictif–RÉSULT préfixe résultatif - SGsingulier - SPÉCarticle spécifique - SUFsuffixe–THÈM thème(marque de) – VAR.variante. INTRODUCTION 1. PRÉSENTATION GÉOGRAPHIQUE L'île de Wallis, de son vrai nom 'Uvea, est située à 13°15 de latitude sud et à 176°10 de longitude ouest, entre les îles Fidji au sud- ouest et les îles Samoa à l'est. Les îles les plus proches sont Futuna, à 230 km au sud-ouest, et Niuafo'ou, à 300 km au sud. Située non loin de l'Équateur, et au milieu de l'océan Pacifique, le climat à 'Uvea est chaud et humide (27°C en moyenne) ; les précipitations annuelles sont abondantes, et l'humidité relative est forte. L'île est parfois victime de cyclones assez violents, mais, contrairement à Futuna, n'est pas menacée par des tremblements de terre. L'île principale (18 km sur 6 km), sur laquelle réside la totalité de la population, est entourée d'une série d'îlots coralliens (voir Carte). C'est une île basse, d'origine volcanique, sans rivières, mais avec plusieurs lacs dont le célèbre lac Lalolalo. Le point culminant de l'île est le Mont Lulu Fakahega (151 m). La forêt primaire ne couvre plus que 15% de l'île. La forêt secondaire, le toafa– sorte de lande herbacée au sol latéritique infertile –, les plantations et les habitations couvrent le reste de l'île.Les principales plantes alimentaires cultivées sont le cocotier (niu) dont l'eau de la noix et l'albumen rentrent dans la plupart des préparations culinaires, le taro cultivé en terrain sec (talopoupou) ou en terrain irrigué (talo tō'oga), l'igname ('ufi), le bananier (fusi), le manioc (mānioka), l'arbre à pain (mei). On cultive aussi le mûrier à papier (tutu), dont la seconde écorce, le liber, sert à fabriquer les étoffes traditionnelles comme le lafi et le gatu. Le kava, plante de la famille des Pipéracées (Piper methysticum) dont les racines servent à préparer une boisson légèrement euphorisante et anesthésiante, est l'essence même de la coutume wallisienne. Toutefois, sa culture est devenue presque inexistante dans l'île et les racines de kava sont importées de Fidji, de Futuna ou de Vanuatu. Les Wallisiens 6 TE LEA FAKA'UVEA distinguent trois saisons, liées à la plantation des ignames : ta'u mu'amu'a (février-mars) au cours de laquelle sont plantés les premiers semenceaux qui seront récoltés en fin d'année ; ta'u lahi, la plus grande période de plantations (juin-août), avec une récolte au cours du premier trimestre de l'année civile ; ta'u muli, plantation d'octobre- novembre, avec récolte en mai-juin-juillet de l'année suivante. 2. RAPPEL HISTORIQUE Les archéologues hésitent encore sur la date du premier peuplement de l'île. Les estimations varient entre –1400 avant J.-C. (Frimigacci, 2000 ; Frimigacci et Vienne, 2006) ou autour de –900 (Sand, 2000). 'Uvea/Wallis a donc vraisemblablement été peuplée au cours du premier millénaire avant J.-C., à peu près à la même époque que Tonga et Samoa. Les fragments de poterie Lapita retrouvés sur le site de 'Utuleve prouvent l'origine austronésienne des Wallisiens. Vestiges archéologiques, traditions orales et comparaison des langues mettent en évidence que les relations avec les îles voisines, Futuna, Samoa, Tuvalu, Fidji, Tokelau, et tout particulièrement Tonga, ont été constantes et fréquentes dès le début du peuplement de l'île. Les Austronésiens, devenus Polynésiens, avaient une telle maîtrise de la navigation que l'insularité ne fut jamais source d'isolement. La découverte de 'Uvea par les Européens a été tardive, puisque c'est seulement en 1767 que le capitaine Samuel Wallis, sur le Dolphin, mouille devant l'île à laquelle il donnera son nom, sans y débarquer lui-même. Le deuxième contact européen a lieu quatorze ans plus tard, lorsque le capitaine Maurelle, sur le Princesse, trouve sur l'île un ravitaillement salvateur qui la lui fait nommer « l'île de la Consolation ». La première mission catholique arrive en Océanie en 1837, avec le Père Pierre Bataillon et le Frère Joseph Xavier. La Mission s'est ensuite majoritairement composée de Diocésains, parmi lesquels Mgr Lolesio Fuahea, devenu en 1972 le premier évêque wallisien, charge qu'il conservera jusqu'en 2005. À la fin du 19ème siècle, les îles de Wallis et Futuna obtiennent le statut de protectorat français, suite au traité signé, pour Wallis, par la INTRODUCTION 7 reine Amélia le 19 novembre 1886, traité ratifié par le gouvernement français le 5 avril 1888. Wallis et Futuna sont alors gérées localement par un résident mais restent rattachées administrativement à la Nouvelle-Calédonie. Après le « oui » de la majorité des Wallisiens et des Futuniens à un changement de statut lors du référendum de 1959, Wallis et Futuna deviennent un Territoire français d'Outre-Mer par la loi du 29 juillet 1961, tout en conservant leur organisation coutumière. Le territoire est représenté au Parlement par un député et un sénateur, et au Conseil économique et social. Un administrateur supérieur (Kōvanā), ayant le titre de préfet depuis 1987, représente l'État français. Durant la Seconde Guerre mondiale, la présence des « marines » américains – il y en aura jusqu'à six mille sur l'île entre 1942 et 1946, les Wallisiens étant à l'époque autour de cinq mille – modifie notablement le mode de vie de l'île.
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