FOE 2019 Dossier Presse
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Dossier de presse Festival Offenbach d’Etretat 2019 DU 2 AU 10 AOUT 2019 www.etretat-festivaloffenbach.fr Renseignements et billetterie Office du tourisme d'Etretat - Office du tourisme de Fécamp L’association des Amis d’Offenbach en partenariat avec la ville d’Étretat présente Bon anniversaire M. Offenbach ! 14ème édition du Direction artistique Yves Coudray Dossier de Presse Sommaire L’édito du directeur artistique Le mot du président Pourquoi un festival Offenbach à Etretat ? Offenbach, un autoportrait La programmation Les biographies des artistes du Festival 2019 Bon anniversaire M. Offenbach ! Offenbach a 200 ans ! Son nom seul suffit à évoquer, partout dans le monde, la joie de vivre, met le sourire aux lèvres et provoque une furieuse envie de danser le cancan - même s’il n’est pas de lui. Comment ne pas saisir cette aubaine pour nous réunir et célébrer celui auquel nous consacrons nos étés depuis 14 ans ? Pour cette occasion toute spéciale, nous vous invitons à retrouver avec nous l’esprit de la fête qu'Offenbach lui-même insufflait à chacun de ses séjours à Etretat. La ville entière et ses alentours résonneront de sa musique : des concerts, des représentations, des bals, et… des surprises ! A événement exceptionnel, programmation exceptionnelle ! C’est le biographe Jean-Philippe Biojout qui ouvrira les festivités en retraçant la vie et la carrière d’Offenbach, puis c’est Benoît Duteurtre qui nous parlera des compositeurs qui ont suivi les traces du maestro depuis Lecocq, jusqu’à Yvain. Puis nous irons à Gonneville pour y donner un grand concert lyrique nommé : Best Off… enbach. La mezzo Yete Queiroz, en hommage à l’un des personnages les plus offenbachien qui soit, nous entraînera dans un voyage musical au Brésil - le vrai ! Autre occasion de se réjouir : le retour de Sébastien Hurtaud pour un récital de violoncelle à l’église d’Etretat où Offenbach aura la part belle. Enfin, le festival mettramettra «« lesles petitspetits platsplats dansdans lesles grandsgrands »» avecavec unla spectaclecréation d'un original, spectacle chantant original, les arts chantant de la tableles arts et de lala bonnetable et chère, de la surbonne les rythmeschère, sur endiablés les rythmes de nombreuxendiablés d’extraitsextraits dede LaLa VieVie Parisienne,, d’Orphée aux enfers, de La Périchole et autres chefs-d’œuvre, connus ou oubliés ! Il sera mené tambour battant par une copieuse troupe d’artistes ayants marqués les représentations du festival depuis ses débuts : une véritable brigade de marmitonsmarmitons-musiciens musiciens pourpour composercomposer lele plus beau des repas d’anniversaire en l’honneur de notre cher Jacques. Comme une évidence, le dernier jourjour dudu festival Festival commencera commencera chez chez lui, lui, villa villa Orphée, Orphée dont, dont le jardin le jardin sera ouvertsera ouvert aux spectateurs aux spectateurs qui souhaitent qui le souhaitent se joindre pour à nous.trinquer avec nous. A n’en pas douter, 2019 sera un beau millésime pour notre festival. Venez donc fêter avec nous les 200 ans d’un éternel jeune homme ! Yves Coudray directeur artistique Offenbach, un festival 2019 pour tous ! Ce bicentenaire sera célébré partout en France et en Europe. Etretat figurera en tête des destinations des aficionados de la musique d’Offenbach et des curieux. Né le 20 juin 1819 à Cologne, naturalisé français en 1860, Jacques Offenbach séjourna avec sa famille à Etretat presque chaque été jusqu’à sa mort en 1880. A cette occasion, nous souhaitons que le Festival puisse témoigner, plus que jamais, de notre ferveur à partager les œuvres mais aussi de l’esprit d’Offenbach. Parfois décrié pour son audace, sa fantaisie, son ironie ou son côté subversif, mais toujours admiré pour son génie créatif et vif, Jacques Offenbach fut plus qu’un très grand musicien. Il fut, jusqu’à la fin de ses jours, un esprit libre et jeune. Plein de gaité, boute-en-train, il incarne une forme d’ascension formidable et d’intégration exceptionnelle à la société française, construite grâce à son talent, mais surtout à son travail, son plus grand vice disait-il, et sa volonté acharnée de réussir. Etretat fut un lieu d’inspiration privilégié pour Jacques Offenbach. Ses concerts improvisés, ses bals costumés, ses salons littéraires qu’il institua ou qu’il encouragea chez lui dans sa villa ou sur la plage, ses soirées théâtrales produites par des amis, des enfants, des artistes, des amateurs, des journalistes et intellectuels, jouant ou discutant pour s’amuser et distraire, sont des clins d’œil, comme pour nous dire que le Festival Offenbach existait déjà à son époque. C’est cet esprit, cette conception de la Vie et de l’Art intimement mêlés, que nous voudrions maintenir et rappeler à toutes les générations, aux habitants, aux touristes de passage et aux 4.000 festivaliers et mélomanes venant de toute le France et du monde entier, que nous attendons à l’occasion de ce bicentenaire. Cette année sera donc une année exceptionnelle pour Etretat et pour son festival. Jean-Baptiste Renié Président Offenbach, un autoportrait… En 1864, Gustave Bourdin, gendre de Villemessant, demande une note biographique à Jacques Offenbach pour une revue qu’il vient de lancer : l’Autographe. Voici sa réponse : « Mon cher Bourdin, Vous me demandez quelques détails sur ma vie, pour l’Autographe ; les voici : Je suis venu au monde à Cologne : le jour de ma naissance, je me rappelle parfaitement qu’on me berçait avec des mélodies. J’ai joué toutes sortes d’instruments, un peu, du violoncelle, beaucoup. Je suis arrivé à Paris à l’âge de 13 ans. J’ai été au Conservatoire comme élève, à l’Opéra-Comique comme violoncelliste, plus tard au Théâtre Français comme chef d’orchestre. J'ai frappé avec courage, mais vainement, pendant une dizaine d'années à la porte de l'Opéra Comique pour me faire recevoir un acte. J’ai créé alors, le théâtre des Bouffes-Parisiens : dans l’espace de sept ans, je me suis reçu, monté et joué une cinquantaine d’opérettes. J’ai abdiqué, comme directeur, il y a deux ans. Comme compositeur, j’ai commencé par Les Deux Aveugles et je viens de finir par Les Géorgiennes. Il me sera beaucoup pardonné parce que je me suis beaucoup joué*. Je suis Français depuis trois ans, grâce à l’Empereur qui a daigné m’accorder mes lettres de grande naturalisation : j’ai été nommé chevalier de la Légion d’honneur, il y a deux ans. Je ne vous parle ni de mes nombreux succès, ni de mes quelques chutes : le succès ne m’a jamais rendu fier, la chute ne m’a jamais abattu. Je ne vous parlerai pas de non plus de mes qualités ni de mes défauts. J'ai pourtant un vice terrible, invincible, c'est de toujours travailler. Je le regrette pour ceux qui n’aiment pas ma musique, car je mourrai certainement avec une mélodie au bout de ma plume. Bien et toujours à vous. Jacques Offenbach » 24 mars 1864 * à sa mort, Offenbach laisse au moins 650 opus, dont plus de 110 œuvres théâtrales. POURQUOI UN FESTIVAL OFFENBACH À ETRETAT ? Trouville était déjà à la mode quand Étretat fut révélé au monde par Alphonse Karr grâce à son roman « Histoire de Romain d’Étretat ». Le Tout-Paris s’y intéressa soudain, et avec lui Hyppolite de Villemessant, directeur du Figaro, qui s’empressa de montrer la direction des falaises à Jacques Offenbach. Dès 1856, le compositeur séjourne dans la ville balnéaire - son casino n’était pas le moindre de ses attraits. Mais ce n’est qu’en 1859, grâce au succès faramineux de son Orphée aux enfers et aux droits qui en résultèrent, qu’Offenbach acquiert un terrain sur lequel il fait construire une maison qu’il nomme en toute logique… Villa Orphée ! Heugel, son éditeur, qui n’avait voulu payer la partition d’Orphée que 300 francs, fit amende honorable en offrant un piano pour la nouvelle demeure. Offenbach, lui, heureux de sa villégiature, commande un immense char à banc dans lequel il promène famille et amis depuis la villa jusqu’à la plage, pour la plus grande joie des autochtones. Le 3 août 1861, tout le monde est à table quand une bonne au fort accent allemand interrompt le dîner. : « Matame, la maison prule ! ». Tout le monde croit d’abord à une nouvelle plaisanterie de Jacques, mais devant l’insistance de la bonne, il faut se rendre à l’évidence : l’incendie fait rage. On sauve, avec l’aide des étretatais accourus pour prêter main-forte, ce qui peut être sauvé… c’est-à-dire presque rien. Tandis que son épouse Herminie prend soin de tous et console les domestiques, le maître de maison fait installer un fauteuil pour contempler le désastre en cours, disant calmement : « Le spectacle me coûte assez cher, je veux en profiter ! » Très vite, la villa est reconstruite – c’est celle que nous connaissons aujourd’hui. Tous les succès du maestro y ont leur place : Les deux aveugles et Les deux pêcheurs ont leurs allées dans le jardin et chaque chambre est également baptisée du nom d’un de ses ouvrages – ils sont peint dans l’encadrement des portes. Ainsi les visiteurs, aussi nombreux qu’illustres, peuvent-ils dormir chez La Belle Hélène, La jolie parfumeuse, Belle Lurette, Barbe Bleue, La Périchole, la Fille du Tambour-Major ou Fleurette… Étretat tiendra une place à part dans la vie d’Offenbach et ce, jusqu’à la fin de ses jours, en 1880. Il s’y repose des fatigues de sa vie trépidante, y compose, reçoit et organise les fêtes les plus joyeuses ; il y marie même sa fille Pépita avec Prosper Brindejont, qui deviendra plus tard maire de la ville.