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FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

ANNEXE VI RAPPORT NARRATIF INTERMÉDIAIRE • Ce rapport doit être complété et signé par la personne de contact du coordinateur. • L’information fournie ci-dessous doit correspondre à l’information financière qui apparaît dans le rapport financier. • Veuillez compléter le rapport en utilisant une machine à écrire ou un ordinateur (vous pouvez trouver ce formulaire à l’adresse suivante ). • Veuillez agrandir les paragraphes si nécessaire. • Veuillez vous référer aux conditions particulières de votre contrat de subvention et envoyer une copie du rapport à chaque adresse mentionnée. • L'administration contractante rejettera tout rapport incomplet ou mal complété. • La réponse à chaque question doit couvrir la période de référence telle que précisée au point 1.6.

Programme d'appui à l'AgroSylviculture autour d' (ASA) Décision MG/FED/024-637 10ème Fonds européen de développement Référence : EuropeAid/135-812/DD/ACT/MG

CONTRAT DE SUBVENTION ACTIONS EXTÉRIEURES DE L’UNION EUROPÉENNE FED / 2015 / 358-609 Aménagement et Reboisements Intégrés du district d’ en Bois Energie (ARINA)

Ce rapport a été rédigé par Daniel Verhaegen avec la participation de V. H. Andriamampandry, N. Andriamampianina, V. Andriamifidy, H. Andriatsitohaina, J-F. Bélières, J-P. Bouillet, J-M Bouvet, P. Montagne, R. Rafanomezantsoa, Z. Rafransoa, L. Randriamanantena, A. Rasamindisa, S. Razafimahatratra.

2016 1 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

TABLE DES MATIERES 1 Description ...... 5 1.1 Nom du bénéficiaire du contrat de subvention ...... 5 1.2 Nom et fonction de la personne de contact ...... 5 1.3 Nom du/des bénéficiaire(s) et de l’/des entité(s) affiliée(s) de l’action ...... 5 1.4 Intitulé de l’action ...... 5 1.5 Numéro du contrat ...... 5 1.6 Date de début et date de fin de la période de référence: ...... 5 1.7 Pays ou région(s) cible(s) ...... 5 1.8 Bénéficiaires finaux et/ou groupes cibles (si différents) (y compris le nombre de femmes et d’hommes)...... 5 2 Évaluation de la mise en œuvre des activités de l’action ...... 6 2.1 Résumé de l'action – Année 1 ...... 6 2.2 Résultats et activités ...... 7 2.2.1 R1 : Les organisations de producteurs de Bois-Energie sont organisées et les stratégies des 10 communes du sous-lot 3B sont arrêtées et diffusées aux échelons de responsabilité du projet ainsi qu'aux autorités locales, régionales et nationale...... 8 2.2.2 R2 : Les producteurs et acteurs de la filière B.E d'Anjozorobe disposent d'un environnement favorable et de conditions accessibles aux investissements de manière sécurisée...... 16 2.2.3 R3 : Les productions issues de la filière B.E sont améliorées, en quantité et en qualité dans le sous-lot 3B...... 25 2.3 Pas de changement du cadre logique...... 36 2.4 Plan d’action mis à jour...... 36 2.5 Contrats de services pour les actions extérieures de l’Union Européenne ...... 39 2.6 Gouvernance de l’Action ...... 40 2.6.1 Comité de pilotage ...... 40 2.6.2 Cellule de suivi-évaluation ...... 40 2.6.3 Groupe de responsables d’activités ...... 40 3 Bénéficiaires/entités affiliées et autre coopération...... 40 3.1 Evaluation des relations entre les bénéficiaires/entités affiliées de ce contrat de subvention...... 40 3.2 Evaluation des relations entre votre organisation et les autorités publiques dans les pays de l’action? ...... 41 3.3 Relations avec toute autre organisation prenant part à la mise en œuvre de l’action...... 41 3.4 Liens et synergies mis en place avec d’autres actions...... 42 3.5 Si votre organisation a reçu précédemment d’autres subventions de l’UE ayant comme objectif d’appuyer le même groupe cible, dans quelle mesure cette action a-t-elle pu renforcer/compléter la/les précédente(s)? ...... 42 4 Visibilité...... 42 5 ANNEXES ...... 44

TABLE DES ILLUSTRATIONS Figure 1 : Zonage A Dire d'Acteurs pour le reboisement à Ambogamarina ...... 10 Figure 2 : Localisation des sites des pépinières d'Ambogamarina pour les zones de reboisement ...... 17 Figure 3 : Diagnostic foncier des zones favorables de reboisement à ...... 21 Figure 4 : Principe de fonctionnement du système de suivi-évaluation Arina ...... 23 Figure 5 : Carte des reboisements à Ambogamarina (Année 1)...... 29 Figure 6 : Carte des reboisements à Betatao (Année 1)...... 30

TABLE DES TABLEAUX Tableau 1: Degré de réalisation des objectifs spécifiques du projet Arina (Année 1)...... 7 Tableau 2 : Bénéfices supplémentaires des activités appuyées par Arina, matrice UCP-ASA (en ariary)...... 7 Tableau 3 : Recensement des groupes cibles (Année 1)...... 10 Tableau 4 : Recensement des acteurs formés directement par le projet et utilisant la formation (Année 1)...... 12

2016 2 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Tableau 5 : Production de plants et prix de vente pour les 12 pépiniéristes encadrés...... 18 Tableau 6 : Superficies disponibles pour le reboisement sans risque foncier à Ambogamarina et Betatao...... 21 Tableau 7 : Répartition des superficies disponibles pour le reboisement pour chaque fokontany...... 22 Tableau 8 : Formation des charbonniers (Année 1) ...... 32 Tableau 9 : Rendement pondéral obtenu avec la TAC dans 4 communes...... 33 Tableau 10 : Plan d'action Arina mai 2016 – avril 2017 ...... 39 Tableau 11 : Tâches dévolues aux différents partenaires pour l’année 1 ...... 41

TABLE DES PHOTOS : Photo 1 : Ouverture officielle du projet Arina à ...... 9 Photo 2 : Réunion de sensibilisation à Betatao...... 9 Photo 3 : Création d'une nouvelle pépinière à Ambogamarina ...... 17 Photo 4 : Formation des pépiniéristes à Anjozorobe ...... 18 Photo 5 : Guide pratique pour les pépiniéristes ...... 18 Photo 6 : Point noir routier sur la piste d'Ambogamarina ...... 20 Photo 7 : Formation des reboiseurs à Ambongabe ...... 26 Photo 8 : Meule améliorée à Ambohibary ...... 32

TABLE DES ANNEXES Annexe 1 : Localisation des activités de Arina ...... 45 Annexe 2 : Zone potentielle de reboisement (ZADA) de la commune rurale de Betatao ...... 46 Annexe 3 : Termes de référence des Comités Communaux de Bois Energie ...... 47 Annexe 4 : Cahier des charges et règlement intérieur des CCBE ...... 51 Annexe 5 : Arrêté communal de création du CCBE de la commune d'Ambohibary ...... 56 Annexe 6 : Réunions de création des organisations professionelles de reboiseurs à Andreba et de charbonniers à Ambohibary ...... 60 Annexe 7 : Contrat type des pépiniéristes avec Arina ...... 63 Annexe 8 : Protocole d'accord en discussion entre la DGF et le projet Arina ...... 65 Annexe 9 : Localisation des sites des pépinières de Betatao pour les zones de reboisement...... 67 Annexe 10 : Guide pratique pour les pépiniéristes - Version malgache ...... 68 Annexe 11 : Rapport de mission d’expertise en appui à l’élaboration des Plans de Gestion des Reboisements (PGR)...... 79 Annexe 12 : Draft du PGR en cours d’élaboration en concertation avec le CCBE d'Ambogamarina...... 92 Annexe 13 : Diagnostic foncier des zones favorables de reboisement à Ambogamarina ...... 103 Annexe 14 : Rapport de mission d'expertise pour le démarrage des activités C : reboisements et gestion durable des plantations ...... 104 Annexe 15 : Guide pratique des reboiseurs (version malgache) ...... 132 Annexe 16 : Fiche d'enquête de caractérisation des charboniers ...... 139 Annexe 17 : Fiche de suivi des charbonniers ...... 146 Annexe 18 : Diplôme attribué aux charbonniers ...... 148 Annexe 19 : Termes de référence du contrat de service de l'ONG Hardi ...... 149 Annexe 20 : Termes de référence du contrat de service de l'association LLD ...... 152 Annexe 21 : Compte-rendu de mission d'appui pour le suivi-financier et comptable du projet ...... 156

2016 3 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 LISTE DES ACRONYMES UTILISÉS DANS LE RAPPORT

AF : Administration Forestière (terme générique désignant les personnels qui dépendent de la DGF et des services déconcentrés DREEMF et CEEMF) BDD : Base De Données B.E : Bois Énergie CBA : Comité de Bassin pour le Bois-Energie CCBE : Comités Communaux Bois Energie CEEMF : Cantonnement de L’Environnement, de L’Ecologie de la Mer et des Forêts CIREEMF : Circonscription de L’Environnement, de L’Ecologie de la Mer et des Forêts CFD : Contrôle Forestier Décentralisé CSE : Cellule Suivie et Evaluation DGF : Direction Générale des Forêts DINA : Convention collective entre les membres d’une communauté DREEMF : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Ecologie de la Mer et des Forêts DUEM : Délégation de l’Union Européenne à DVRF : Direction de la Valorisation des Ressources Forestières FA : Foyers Améliorés. FIVA : FItsimbinana ny VAkiniadiana, association des expoitants B.E du district de . HARDI : Harmonisation des Actions pour un Développement Intégré KASTI : Kaomitin’ny Ala Sy ny Tontolo Iainana OP : Organisation Professionnelle OPCI : Organisme Public de Coopération Intercommunale LLD : Leadership for Local Developpement – Fampandrosoana Ifotony PCD : Plans Communaux de Développement PLOF : Plan Local d’Occupation Foncière PNF : Programme National Foncier PGR : Plan de Gestion des Reboisements SAC : Schéma d’Aménagement Communal SGBDF : Service de Gestion des Bases de Données Forestières SIG : Système d’Information Géographique SNGF : Silo National des Graines Forestières TAC : Techniques Améliorées de Carbonisation TTC : Techniques Traditionnelles de Carbonisation UCP : Unité de Coordination du Programme WWF : World Wildlife Fund ZADA : Zonage A Dire d’Acteurs

2016 4 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

1 DESCRIPTION

Centre de Coopération Internationale en 1.1 NOM DU BÉNÉFICIAIRE DU CONTRAT DE SUBVENTION Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD). Dr Daniel Verhaegen, Coordinateur du 1.2 NOM ET FONCTION DE LA PERSONNE DE CONTACT projet Arina. Demandeur CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement. Co-demandeur PARTAGE : 1.3 NOM DU/DES BÉNÉFICIAIRE(S) ET DE L’/DES ENTITÉ(S) AFFILIÉE(S) Association PARTicipation A la Gestion de DE L’ACTION de l'Environnement. Co-demandeur FOFIFA : Centre national de Recherche Agronomique appliquée au Développement Rural. Aménagement et Reboisements Intégrés 1.4 INTITULÉ DE L’ACTION du district d’ Anjozorobe en Bois Energie (ARINA). 1.5 NUMÉRO DU CONTRAT FED/2015/358-609 Début 21/04/2015 1.6 DATE DE DÉBUT ET DATE DE FIN DE LA PÉRIODE DE RÉFÉRENCE: Fin 20/04/2016 1.7 PAYS OU RÉGION(S) CIBLE(S) Madagascar Bénéficiaires : les ménages de la zone d’Anjozorobe et la population urbaine consommatrice de bois-énergie (principalement à Tananarive). 1 1.8 BÉNÉFICIAIRES FINAUX ET/OU GROUPES CIBLES (SI DIFFÉRENTS) Groupes cibles : Les communes, les (Y COMPRIS LE NOMBRE DE FEMMES ET D’HOMMES). comités communaux, les groupements locaux, les organisations de producteurs (pépiniéristes, reboiseurs, chabonniers, artisans) les services forestiers, les services fonciers, le Comité de Bassin bois-énergie.

1 Les «groupes cibles» sont les groupes/entités pour lesquels le projet aura eu un apport direct et positif au niveau de l’objectif du projet, et les «bénéficiaires finaux» sont ceux qui bénéficieront du projet à long terme au niveau de la société ou d’un secteur en général.

2016 5 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 2 EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES DE L’ACTION

2.1 RÉSUMÉ DE L'ACTION – ANNÉE 1

Après les ateliers d’ouverture du projet Arina, dans les communes d’intervention, les activités ont débuté par une sensibilisation et le recensement de tous les acteurs potentiels (Administration Forestière, districts, communes, reboiseurs, pépiniéristes, charbonniers, artisans). Les aspects socio-économiques ont été étudiés pour diagnostiquer et mettre en exergue les opportunités, les contraintes et les facteurs bloquants le développement de la filière bois-énergie avec une responsabilisation de tous les acteurs. Une aide a été apportée aux communes pour établir les procédures de création des Comités Communaux de Bois Energie (CCBE) et aux bénéficiaires pour la formation d’associations. Pour garantir la pérennisation des CCBE, la démarche de création a été basée sur l’application de la loi sur la décentralisation, qui autorise aux communes de mettre en place des commissions de travail pour le traitement de dossiers thématiques. La décision de la création de ces commissions est délibérée en conseil communal. Comme le processus de mise en place diffère selon le rythme de chaque commune, les CCBE seront tous fonctionnels dès l’année 2. Dans la zone de reboisement du projet Arina, 9 nouvelles pépinières ont été créées en complément des 3 pépinières implantées par le SNGF. L’installation de ces nouvelles pépinières sur le terrain a été effectuée en tenant compte de la répartition spatiale des terrains à reboiser, de la sélection des candidats pépiniéristes engagés contractuellement, des sites disponibles, des facilités d’approvisionnement en matériaux. La formation, l’encadrement et le suivi des pépiniéristes ont abouti à une production de plants suffisante pour les reboiseurs. Pour établir Les Plans de Gestion des Reboisements (PGR), les activités ont porté sur la consultation des textes règlementaires existants sur le reboisement, la collecte des informations utiles à la construction du PGR, la concertation et discussions avec les différents intervenants ou acteurs concernés par les activités de reboisement. Un premier draft de PGR dans les communes de Betatao et Ambongamarina est en cours de validation auprès des autorités locales, le CCBE, l’administration forestière et les représentants des reboiseurs. Le diagnostic foncier dans les 4 communes de reboisement a été confié à une ONG (Hardi) après l’établissement d’un contrat de service. La prise en compte de tous les paramètres permet au projet Arina de reboiser dans les zones à moindre risque foncier, sur des propriétés privées non titrées. La base de données est disponible pour le projet AFD de sécurisation du foncier. Toutes les activités sur le reboisement ont été faites en étroite collaboration avec l’Administration Forestière (AF) et ses services déconcentrés, les élus locaux et les chefs de fokontany. Les activités ont débuté par le recensement des candidats reboiseurs puis leur formation théorique et pratique dans 19 fokontany des communes d’Ambongamarina et de Betatao. L’application des recommandations sylvicoles a été régulièrement suivie sur le terrain. Pour cette première campagne, 310 hectares ont été reboisés dans 19 fokontany (11 à Ambongamarina et 8 à Betatao). L’amélioration des rendements de la carbonisation a débuté par le recensement des charbonniers dans les communes d’Ambohibary, Ranovao, et . A l’aide de cette liste, une sélection a été réalisée pour retenir 10 maîtres charbonniers qui ont été formés en théorie et en pratique sur la Technique Améliorée de Carbonisation (TAC). Ces maîtres charbonniers ont à leur tour organisé la formation directe des charbonniers. Au cours de cette année, 217 charbonniers ont été formés et sont suivis sur le terrain par les ingénieurs du projet et par les maîtres charbonniers. Le rendement pondéral de la carbonisation est nettement amélioré par rapport aux techniques traditionnelles. La formation en cascade de 127 charbonniers a été réalisée par les charbonniers formés directement. Les activités sur la production de foyers améliorés ont démarré par l’attribution d’un contrat de service à une ONG (LLD) pour faire une analyse du marché des foyers améliorés sur les zones d’intervention des projets Arina (Cirad) et Afiberia (P-U). Cette étude est en cours, les résultats sont attendus pour le mois de juillet 2016. Le projet a constitué une base de données qui permet un suivi-évaluation précis des activités en cours et qui alimente la base de données ASA.

2016 6 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 UE Veuillez énumérer les indicateurs de l’objectif spécifique et indiquer le degré de réalisation de ce dernier, si cette information est disponible à ce stade: Les indicateurs de l’objectif spécifique et le degré de réalisation de l’année 1 sont présentés dans le tableau 1. Les capacités de production en bois-énergie ont été augmentés d’environ 3% et 9% respectivement pour la productivité en bois et charbon de bois. Les calculs sont basés sur 310 hectares reboisés (voir paragraphe Sous-Sous Activité C2.1) et 144 charbonniers qui appliquent la technique améliorée de carbonisation (voir paragraphe Sous-Sous Activité D1.3).

Objectif spécifique Indicateur d’Objectif Vérifiable Degré de réalisation Année 1 Renforcer durablement les . Les prévisions de récoltes en La productivité en bois sur les 15 capacités de production en bois- bois des 2200 nouveaux prochaines années a été augmentée énergie des populations rurales reboiseurs et 50 volontaires à de 3% = (20%*310ha/2200ha) organisées en collectifs dans les l'enrichissement de parcelles pendant cette première campagne domaines de la plantation malvenantes permettent une de reboisement. forestière, de la carbonisation, de augmentation de la productivité l'efficacité énergétique et de la de 20% sur les 15 prochaines commercialisation des produits années. . Au terme des 4 ans du projet la La production de 750 charbonniers production de charbon de bois de a augmenté de 9,5% = 750 charbonniers a augmenté de (50%*144/750) par rapport a leur 50% par rapport à leur situation situation initiale. initiale.

Tableau 1: Degré de réalisation des objectifs spécifiques du projet Arina (Année 1).

Les bénéfices annuels supplémentaires des activités appuyées par Arina montrent un bilan global satisfaisant pour les 3 groupes cibles des pépiniéristes, des reboiseurs et des charbonniers (environ + 46,5 millions d’ariary). Les résultats sont obtenus selon une matrice de calcul définie par l’UCP-ASA à partir de la base de données Arina (Tableau 2). Les pépiniéristes, les reboiseurs et les charbonniers ont dépassés les prévisions).

Objectif Niveau atteint Catégorie Année 1 Année 1 Pépiniéristes 9 900 000 12 570 280 Reboiseurs* 986 948 559 1 022 741 894 Charbonniers 13 500 000 21 600 000 Total 1 010 348 559 1 056 912 174 Tableau 2 : Bénéfices supplémentaires des activités appuyées par Arina, matrice UCP-ASA (en ariary). * Pour les reboiseurs, il s’agit de bénéfices potentiels calculés sur la base de la productivité en bois sur 15 ans pour les 310 hectares reboisés par le projet au cours de cette première année. Le calcul du bénéfice est réalisé par la matrice Excel élaborée par l’UCP-ASA.

2.2 RÉSULTATS ET ACTIVITÉS Comment évaluez-vous les résultats obtenus jusqu'à présent? Incluez vos observations sur l'exécution et la réalisation des produits, des résultats et de l'impact par rapport à l’objectif spécifique et à l’objectif global et indiquez si l'action a eu des résultats positifs ou négatifs inattendus.

Malgré un délai très court entre la phase de mise en route des équipes de terrain et le démarrage réel des activités imposées par le calendrier cultural forestier, la première année a permis de nombreuses avancées sur les 5 points d’activités proposées dans le narratif de Arina. L’ensemble des acteurs restent motivés et mobilisés à tous les niveaux de la filière bois-énergie. Les résultats obtenus au cours de cette première année sont précis, encourageants et permettent de programmer au mieux la deuxième année du projet. L’impact sur les objectifs spécifiques d’augmentation de la production de bois-énergie (pépinière, reboisement et charbon de bois) est significatif. Il y a eu un résultat inattendu après la formation des charbonniers d’Ambohibary à la technique améliorée de carbonisation. Ces charbonniers se sont cotisés pour acheter une parcelle de bois qu’ils ont carbonisé en appliquant la TAC puis commercialisé à leur profit.

2016 7 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 2.2.1 R1 : Les organisations de producteurs de Bois-Energie sont organisées et les stratégies des 10 communes du sous-lot 3B sont arrêtées et diffusées aux échelons de responsabilité du projet ainsi qu'aux autorités locales, régionales et nationale.

Indicateurs du R1 1.1. 10 CCBE (Comité Communal Bois Energie) sont créés et opérationnels dans les 10 communes de Ambongamarina; ; Anjozorobe; Betatao (reboisement); Ankazondandy; Mangamila; Ranovoa et Ambohibary (TAC) ; et Ambohibao Sud (CFD) au cours de la première année de l'Action.

1.2. Le projet ARINA accompagne la structuration de chacun des 4 groupes cibles : 18 pépiniéristes, 2200 reboiseurs, 1500 charbonniers et 20 artisans. Au terme du projet pour chacun des groupes au moins 1 OP (à l'échelle communautaire, communal, district ou régional) existe et est fonctionnelle (gouvernance effective et service rendu aux membres).

1.3. Au terme des 4 ans, le projet Arina a conçu, mis en place et suivi un dispositif de régulation de la filière bois-énergie (CFD) pour les 10 communes avec l'appui de l'Administration Forestière (AF).

1.4. Les 10 CCBE, l'AF, les OP constitués et les représentants des communes participent chaque année à la réunion de pilotage avec le Comité Bassin bois-énergie Analamanga.

1.5. Au moins 50% des producteurs bénéficiaires du projet ARINA ont reçu des informations sur les prix à Antananarivo des produits Bois-Energie (B.E) dans le mois écoulé précédent l'enquête.

Principaux acquis du R1 sur la période concernée. 1.1. Pour cette première année, 4 CCBE ont été créés et sont actifs (40%). 2 autres CCBE sont en cours de création (20%). Les 6 communes concernées se situent dans la zone de reboisement à Ambongamarina et Betatao et 4 communes dans la zone de carbonisation à Ankazondandy; Mangamila; Ranovoa et Ambohibary.

1.2. Des contrats de partenariat ont été signés avec 12 pépiniéristes (9 Arina + 3 SNGF = 66%). Les réunions avec les reboiseurs et les charbonniers ont permi l’élaboration des statuts d’1 association à Ambohibary de 118 charbonniers (8%) et 11 associations (6 à Ambongamarina et 5 à Betatao) regroupant 737 reboiseurs (33%). La production de foyers améliorés n’a pas démarré.

1.3. La mise en place du CFD n’a pas démarré (0%). Cette activité reste en attente de la décision de l’UCP. Une première réunion avec l’AF et ses services déconcentrés (DVRF, DREEMF, CEEMF, CIREEMF) aboutira à un protocole d’accord de partenariat.

1.4. Aucune réunion de pilotage n’a eu lieu, le Comité de Bassin Bois-Energie n’ayant pas encore été mis en place par l’UCP (0%).

1.5. Les producteurs connaissent les prix pratiqués à Antananarivo, mais aucune information officielle n’a été affichée dans les bureaux et les communes, car les informations n’ont pas été fournies par l’UCP (0%).

2016 8 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Activité A : Institutionnalisation des Organisations. (6 sous activités et 18 sous-sous activités)

Sous activité A1. Identification des zones de production et des groupes cibles.

Sous-Sous Activité A1.1 Action de sensibilisation et mobilisation des acteurs. Les premières activités d’avril à juin 2015 ont été concentrées au niveau des 3 partenaires sur les préparations administratives, les réunions de concertation entre les personnels, le recrutement des agents de terrain, la recherche et la location des bureaux au niveau des communes (Anjozorobe et Ankazondandy) et de la reconnaissance préliminaire de l’état des lieux dans les zones d’intervention (Annexe 1). A partir du mois de juillet 2015, les activités de sensibilisation et mobilisation des acteurs ont été concentrées pour (i) gagner la confiance des populations locales, des élus locaux ainsi que des différents responsables techniques ou autres services, (ii) présenter les activités à réaliser par le projet pendant ses 4 années d’intervention et (iii) présenter les partenaires et les équipes du projet. Au niveau des districts d’Anjozorobe et de Manjakandriana, 2 ateliers de lancement du projet Arina ont été réalisés respectivement les 7 et 9 juillet 2015. Tous les acteurs et groupes cibles du projet ont participé à ces évènements : les représentants du Ministère de l’Environnement, le chargé de Programme Section Développement Rural de l’UE, le responsable de l’UCP, les élus, les responsables locaux, les groupes cibles et l’équipe du projet. Les dialogues et les réponses apportées aux participants ont démontré l’intérêt et la volonté des groupes cibles à participer au projet.

Photo 1 : Ouverture officielle du projet Arina à Ambongamarina.

Un total de 7 réunions de sensibilisation a été fait sur 6 communes d’intervention : Ambongamarina (2), Betatao, Ankazondandy, Mangamila, Ranovao et Ambohibary. Ces réunions ont été menées par les chefs de sites et ingénieurs animateurs de Partage avec la participation des maires, des présidents des fokontany et des bénéficiaires (reboiseurs, pépiniéristes, charbonniers). Il faut noter la forte implication de tous les acteurs, très sensibles aux objectifs visés par le projet et aux activités à mettre en œuvre. Cette phase de sensibilisation communale a duré environ 1 mois. Dans les communes de reboisement de Betatao et Ambongamarina, plus de 20 réunions ont été organisées dans les fokontany pour sensibiliser les pépiniéristes et les reboiseurs. L’objectif était aussi de mobiliser les acteurs potentiels pour débuter la première campagne.

Photo 2 : Réunion de sensibilisation à Betatao.

Sous-Sous Activité A1.2 Recensement des acteurs de la filière B.E par commune. Le recensement des acteurs de la filière bois-énergie s’est fait progressivement avec la collaboration des présidents de tous les fokontany où des fiches d’enquête ont été déposées. Pour garantir la stabilité des actions, seuls les véritables résidents des communes d’intervention ont été recensés, les non-résidents n’ont pas été retenus. Les bénéficiaires potentiels sont venus spontanément pour s’inscrire sur les listes. Les fiches d’enquêtes ont été collectées et transmises toutes les semaines aux responsables de sites et au responsable de suivi-évaluation en vue d’alimenter la base de données. Au total 1987 bénéficiaires potentiels ont été

2016 9 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 recensés au cours de cette première année. Ils se répartissent en 90 pépiniéristes, 922 reboiseurs et 975 charbonniers. (Tableau 3).

Groupes cibles Recensés Pépiniéristes 90 Reboiseurs 922 Charbonniers 975 Total général 1987 Tableau 3 : Recensement des groupes cibles (Année 1).

Sous-Sous Activité A1.3 Analyse des outils de gestion. Les documents disponibles dans les communes ont très facilement été partagés entre les acteurs locaux et les ingénieurs du projet. Cependant ils sont rares et apportent peu d’informations sur le domaine d’intervention bois-énergie du projet (monographies communales et quelques outils de gestion des VOI).

Sous-Sous Activité A1.4 Zonage à dire d’acteurs (ZADA). Cette activité a été contractualisée avec l’ONG Hardy pour 4 communes de reboisement et pour un délai de 8 mois (voir paragraphe 2.5). Compte-tenu du calendrier cultural, la priorité a été donnée aux 2 premières communes de reboisement (Ambongamarina et Betatao). Le ZADA consiste à impliquer directement tous les acteurs sur le terrain pour déterminer des zones à reboiser sur le territoire des communes de travail. Pour définir les zones de reboisement potentielles, plusieurs réunions de concertations à tous les niveaux d’acteurs ont été organisées notamment le service du domaine, le tribunal terrier ambulant, le guichet foncier, le ministère de l’environnement, le ministère de l’agriculture, le district, la commune, le fokontany, la population locale, les personnels du projet. Les zones pré-sélectionnées par chaque acteur ont été associées à des critères techniques favorables au reboisement (notamment la pente) afin d’obtenir au niveau de chaque acteur la version définitive et consensuelle du ZADA. L’activité sur les 2 premières communes a débuté au mois de septembre 2015 et le rapport intermédiaire a été livré en janvier 2016 (Figure 1, Zada Ambogamarina, Annexe 2, Zada Betatao). Le travail sur les 2 autres communes de reboisement (Analaroa et Anjozorobe) est en cours et les résultats finaux seront disponibles au cours du premier semestre 2016.

Figure 1 : Zonage A Dire d'Acteurs pour le reboisement à Ambogamarina

Changements de A1 Le retard de l’évaluation de la proposition complète du Cirad par rapport au calendrier cultural forestier classique à Madagascar a constitué une grosse difficulté pour le démarrage du projet. La note complète a été déposée le 25 août 2014, l’UCP a commencé l’analyse du projet le 23 octobre 2014 pour transmettre la version finale au service Contrats et Finances de l’UE le 7 avril 2015. La signature du contrat est intervenue le 20 avril 2015. L’organisation administrative et financière a nécessité un délai pour établir les contrats entre les partenaires du projet, puis effectuer les recrutements du personnel et l’achat des équipements. Finalement l’installation des équipes de terrain s’est faite en juillet 2015. Le projet Arina a dû accélérer

2016 10 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 considérablement sa mise en place dans une région où aucun des partenaires n’était présent. Le challenge était de sensibiliser les acteurs pour mettre en place le plus rapidement possible les premières pépinières, car celles-ci doivent être prêtes 5 à 6 mois avant le début de la saison des pluies (novembre-décembre). Le projet a dû également faire face au retard dans la mise en place des nouveaux maires et adjoints (fin de l’année 2015). Pour compenser ce manque de temps nécessaire aux premières activités : - Il a fallu réduire les objectifs de reboisement pour la première campagne à deux communes (au lieu de quatre) et à 300 hectares de plantation. Le recensement des reboiseurs s’est concentré sur la liste des inscrits au mois d’octobre 2015. Les reboisements se sont concentrés sur les propriétés privées non titrées des candidats reboiseurs. - Le choix de l’emplacement des pépinières aurait dû être défini en fonction de plusieurs critères (voir paragraphe Sous-Sous activité B1.1 Création de nouvelles pépinières). Or ces informations n’étaient pas disponibles en juillet-août 2015. Le projet a donc été obligé d’anticiper l’implantation des pépinières et le choix des pépiniéristes de manière homogène aux alentours des 2 communes de reboisement en tenant compte des recommandations des autorités locales, maires, présidents de fokontany et notables des communes. - Compte-tenu du report de la décision de mettre en application les activités du CFD, le projet a travaillé en définitive sur 6 communes concernées par le reboisement et la carbonisation (2/4 pour le reboisement, 4/4 pour la carbonisation, 0/2 pour le CFD). - Le recensement des artisans producteurs de foyers améliorés (FA) a été confié à un prestataire de service dont l’activité a commencé en janvier 2016 et dont le résultat sera disponible au plus tard mi- juillet 2016. Le nombre de charbonniers présents dans la zone de carbonisation était inconnu au moment de l’élaboration du narratif de Arina, il a été estimé à 1500 producteurs de charbon. Le premier recensement a trouvé 975 charbonniers dans nos 4 communes d’intervention. La liste pourra être complétée l’année prochaine, mais il n’est pas certain que le chiffre de 1500 charbonniers soit atteint.

Risques de A1 Le décalage d’une année des activités du SNGF par rapport aux opérateurs forestiers a entrainé une défiance de certains pépiniéristes vis à vis du projet. Ces pépiniéristes SNGF étaient cependant fort peu nombreux à Ambongamarina, seulement 3 étant présents dans notre zone. Des réunions ont été organisées et de nombreuses explications données pour regagner la confiance des bénéficiaires étant donné l’incidence financière négative découlant de cette première intervention du SNGF. La méfiance des paysans vis à vis d’un nouveau projet en phase de démarrage a été réduite par la présence et le dialogue permanent des ingénieurs de terrain.

Sous activité A2. Structuration des groupes cibles.

Sous-Sous Activité A2.1. Appui des bénéficiaires de l’Action. Les dossiers des pépiniéristes, des reboiseurs et des charbonniers ont été constitués pour les communes d’intervention de la première année et les données ont été saisies dans la base de données (BDD) Arina. Comme prévu par le projet, la vulnérabilité des ménages a été le critère majeur pour la sélection des pépiniéristes et des reboiseurs, parmi les acteurs recensés. Il n’y a pas eu de véritable sélection des charbonniers et le projet travaille avec la liste établie par le recensement. Pour la première année du projet, 61 séances de formation ont été réalisées dans 42 fokontany au profit de 1082 bénéficiaires dont 93% d’hommes et 7% de femmes (Tableau 4, et détails aux paragraphes C1.1 et D1.2). Différents matériels et appuis ont été distribués par le projet : - pour les pépiniéristes (6,3 kg de semences ; 18 arrosoirs, brouettes et angady ; 3 550 000 sachets plastiques et le paiement de 11 267 000 ariary pour la main d’œuvre occasionnelle), - pour les maîtres charbonniers 10 kits (pelle, fourche, machette, hache) et 28 320 000 ariary d’indemnités. - pour les 737 reboiseurs (407 792 plants, et le paiement de 23 transports par camion ou charrette).

2016 11 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Acteurs formés par ARINA SNGF TOTAL Commune Charbonniers Pépiniéristes Reboiseurs Pépiniéristes

Ambohibary 94 94 Ambongamarina 4 464 3 471 Ankazondandy 42 42 Betatao 5 389 394 Mangamila 42 42 Ranovao 39 39 Total des acteurs formés 217 9 853 3 1082 Total des acteurs utilisant 144 (66%) 9 (100%) 737 (86%) 3 (100%) 893 (83%) la formation* Tableau 4 : Recensement des acteurs formés directement par le projet et utilisant la formation (Année 1). * Les 12 pépiniéristes ont tous appliqué les formations reçues, les pépiniéristes du SNGF ont été suivis par les ingénieurs de terrain. Les formations des reboiseurs et des charbonniers s’étaleront sur plusieurs années.

Sous-Sous Activité A2.2. Mise en place des Comités Communaux Bois Energie. Les procédures de création des CCBE ont été entamées pour chacune des 6 Communes d’intervention du projet. L’idée est de sensibiliser les élus des communes sur l’importance de cette structure et de l’appuyer dans les étapes de sa création. Le CCBE jouera le rôle d’appui-conseil à la coordination et la mise en œuvre des activités pour le développement de la filière bois énergie, en partenariat avec les acteurs de la filière, les services et les autorités compétentes. Les démarches de création des CCBE ont débuté au mois de décembre et ont été décomposées en plusieurs étapes : - Sensibilisation et information des acteurs concernés (Communes, DREEMF, CEEMF, fokontany, KASTI, association des expoitants forestiers du district de Manjakandriana FItsimbinana ny VAkiniadiana (FIVA), représentants des bénéficiaires) durant le lancement des activités du projet et les phases de diagnostic. - Etablissement du terme de référence de la création des CCBE (Annexe 3). - Rencontres et discussions avec le maire de la commune sur l’initiative de création des CCBE. - Présentation des TDR des CCBE en conseil communal, délibération du conseil et approbation par arrêté communal. - Organisation de réunions d’information avec les membres provisoires du CCBE sur le processus de création, les rôles des membres du comité et leurs modalités de fonctionnement. - Etablissement du cahier des charges et du règlement Intérieur des CCBE avec les membres provisoires (Annexe 4). - Election des membres du bureau permanent et constitution des membres définitifs représentant chaque type d’acteur et institution. - Validation officielle de la création des CCBE. Les étapes franchies sont différentes entre les communes. La Commune d’Ambohibary a validé la création du CCBE qui est maintenant fonctionnel (Annexe 5). La Commune de Ranovao organise des réunions auprès des membres provisoires du CCBE pour les informer du processus de création, de leurs rôles au sein du Comité, et des modalités de fonctionnement. Les Communes de Ankazondandy, Mangamila, Ambongamarina et Betatao sont à l’étape présentation des TDR en conseil communal qui ont approuvé la création des CCBE. Les premiers mois de la deuxième année du projet seront consacrés à finaliser toutes les procédures, car ces comités joueront un rôle primordial dans la mise en œuvre des activités et l’identification des facteurs de blocage et des problématiques de la filière bois énergie.

Sous-Sous Activité A2.3. Regroupement et mise en place de la gouvernance des OP. Les procédures de regroupement des bénéficiaires de l’action en organisation professionnelle (OP) ont débuté au niveau des 6 Communes Ambongamarina, Betatao, Ankazondandy, Mangamila, Ranovao et 2016 12 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Ambohibary. L’objectif est de faire réfléchir les acteurs aux sujets qui les préoccupent et dont ils peuvent discuter en assemblée générale et sans aucune directive ou influence du projet (Annexe 6). Cette notion d’organisation a été discutée lors des différentes réunions avec les acteurs et lors des séances des formations dispensées aux bénéficiaires du projet. C’est aussi une demande des bénéficiaires qui se réunissent depuis février 2016 d’une façon régulière pour la création des OP. Ces réunions sont supervisées par les socio-organisateurs de Partage. Durant ces réunions, les bénéficiaires discutent de cette initiative de regroupement en association et des avantages possibles de cette structuration. Les pépiniéristes se sont engagés par contrat pour produire les plants nécessaires aux campagnes de reboisement en respectant les normes techniques acquises pendant les formations. En contre partie, le projet s’engage à acheter les plants produits à 40 ariary l’unité (Annexe 7). Pour les reboiseurs, la création des associations est primordiale en cette fin de première année pour assurer le suivi des activités de reboisement réalisé ainsi que l’organisation et le suivi de la deuxième campagne de reboisement. Ils ont élu des membres d’un bureau provisoire. Pour les charbonniers, cette volonté de s’organiser résulte des problèmes qu’ils rencontrent au sein de la filière B.E. Les charbonniers ont des revenus très faibles et n’ont pas les moyens d’acheter des parcelles afforestées pour travailler à leur propre compte. Ils sont contraints de travailler avec un salaire faible pour le profit maximum des exploitants. Ils demandent donc l’appui du projet dans la mise en place et le fonctionnement de ces OP. D’où la nécessité de professionnaliser le métier de charbonnier, pour une meilleure maîtrise du coût de la main d’œuvre et du prix de vente du sac de charbon. Actuellement, le projet appuie ces bénéficiaires dans l’élaboration et l’enregistrement du statut de ces associations selon le cadre légal et règlementaire existant, en tenant compte des spécificités de chaque commune et de la finalité des associations à créer. L’appui porte également sur l’élaboration des outils de suivi et de gestion adaptés à la finalité des associations.

Changements de A2 Les CCBE constituent des structures d’appui-conseil qui permettent de réduire les risques dans la réalisation des activités du projet (liste des candidats à la formation, la mise en place des sites de pépinières, le ZADA, reboisements, PGR, TAC). Mais les comités n’étaient pas opérationnels au début du projet. L’appui aux bénéficiaires de l’action n’a donc pas pu suivre le protocole chronologique de la création des CCBE, de la structuration des acteurs en OP, puis du recensement des acteurs et des demandes. Pour la première année la formation et l’équipement des pépiniéristes, des reboiseurs et des charbonniers ont donc été réalisés de manière individuelle sur la base du volontariat.

Sous activité A3. Formaliser le partenariat entre les acteurs.

Sous-Sous Activité A3.1. Elaboration d’un accord de partenariat Action-DGF. Un atelier a réuni une délégation de la DGF composée des responsables et collaborateurs de la DVRF, DREEMF Analamanga, CEEMF Manjakandriana et Ankazondandy et tous les membres du projet Arina pour présenter les activités mises en œuvre et les choix techniques du projet. Les discussions ont aussi porté sur l’évolution prévue des activités, notamment le CFD, et la volonté d’établir un protocole d’accord entre la DGF et le projet (Annexe 8). La relation entre l’AF et ses services déconcentrés existe sur le terrain mais il est nécessaire d’officialiser cette relation. Une mission commune a été proposée pour valider les techniques mises en œuvre par Arina. Le protocole d’accord sera particulièrement important pour le démarrage des activités CFD.

Sous-Sous Activité A3.2. Mise en place d’un OPCI (pour mémoire). La mise en place de l’OPCI (prévu sur 10 communes pour Arina) est la base du Contrôle Forestier Décentralisé. Comme toutes les activités directement liées au CFD ont été suspendues dans l’attente de la décision (repoussée plusieurs fois) de l’UCP de réaliser ou non cette activité, le projet a réduit le nombre de communes et ne pouvait pas mettre en place cette activité en année 1.

2016 13 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Sous-Sous Activité A3.3. Etablissement des relations CCBE-CBA-OPCI (pour mémoire). Pas d’activité en année 1. La relation entre les CCBE-CBA-OPCI ne pouvait pas être mise en place en année 1 du fait de la suspension des activités liées au CFD. En effet, 2 CCBE (Ambohitrony et Ambohibao Sud) ne pouvaient pas être crées, le Comité de Bassin Analamanga (CBA) pour le bois-énergie n’a pas été mis en place par l’UCP et l’OPCI est aussi dans l’attente de décision de mettre en oeuvre le CFD.

Sous activité A4. Concevoir et accompagner la mise en place du CFD.

Les 4 sous-activités ci-dessous n’ont pas démarré, elles sont dans l’attente de la décision de l’UCP de réaliser ou non cette activité.

Sous-Sous Activité A4.1 Conception et Mise en place d’un CFD (pour mémoire). Pas d’activité en année 1. Sous-Sous Activité A4.2 Cadre conceptuel de la Base de Données (BDD) (pour mémoire). Pas d’activité en année 1. Sous-Sous Activité A4.3 Validation des CFD et suivi des flux financiers (pour mémoire). Pas d’activité en année 1. Sous-Sous Activité A4.4 Suivi du fonctionnement (pour mémoire). Pas d’activité en année 1.

Risques de A4

La mise en oeuvre du contrôle forestier décentralisé (CFD) est une des conditions indispensables pour obtenir un impact sur la répartition des marges de la filière bois-énergie (voir narratif Arina). Cette activité devrait prendre au minimum 3 ans pour aboutir aux résultats prévus sur la régulation de la filière. Le retard sur la décision de son implantation, avec un démarrage probable des activités en 2017, laissera seulement le temps de concevoir sa mise en place avec un fonctionnement associé à la création d'un OPCI des communes du bassin de Tana (il faudra bien caler la démarche territoriale avec les 2 autres opérateurs) et nécessiterait une "co"conception avec l'administration forestière garante de sa pérénisation après projet. L'autofinancement futur de ce CFD serait préparé par la mise en place d'un prélèvement fiscal (ristournes) à partir de la base de données spécifique gérée par l'OPCI. Le cadre conceptuel de toute cette démarche reste à mettre au point avec l'ensemble des acteurs impliqués dans ARINA. Un an et demi après le début du projet, rien n'a encore été fait et il sera de plus en plus difficile de rattraper ce retard. Une décision rapide quant à la mise en oeuvre de cette activité est indispensable.

Sous activité A5. Développer les capacités de vente de la filière.

Les 2 sous-activités ci-dessous n’ont pas démarré, étant dans l’attente de la création du Comité de Bassin B.E.

Sous-Sous Activité A5.1 Concertations avec les CCBE et le CBA (pour mémoire). Pas d’activité en année 1.

Sous-Sous Activité A5.2 Pertinence d’un signe distinctif (pour mémoire). Pas d’activité en année 1.

2016 14 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Sous activité A6. Diffusion et restitution des informations.

Sous-Sous Activité A6.1 Bilan du Zada. Le diagnostic permet de discuter des choix de la zone à reboiser avec tous les acteurs de chaque commune. La restitution des études socio-foncières est faite pour délimiter d’un commun accord les zones potentielles de reboisement. Le bilan du ZADA a été réalisé par l’ONG Hardi et diffusé pour les communes d’Ambongamarina et Betatao. Il sert de base de discussions auprès des CCBE pour la validation des parcelles à reboiser. Ce bilan est en cours de diffusion pour les communes d’Anjozorobe et Analaroa.

Sous-Sous Activité A6.2 Bilan des flux de bois-énergie La diffusion des prix du charbon de bois et des flux de bois-énergie entrant à Antananarivo est une activité en collaboration avec l’UCP. Cette activité reste en attente de la mise en place du Comité de Bassin Analamanga et la validation du CFD.

Changements de A6 Les difficultés administratives ont retardé les informations de diagnostic foncier qui sont arrivées au moment du démarrage des plantations. Les équipes de terrain ont donc dû identifier les zones potentielles de reboisement à partir d’informations partielles transmises par Hardi lors des réunions communales et des réunions avec les reboiseurs.

Risques de A6 La diffusion des informations doit être claire pour permettre aux bénéficiaires et acteurs d’avoir le même niveau de connaissance et de compréhension des activités du projet. La mauvaise interprétation et la déformation des informations peuvent engendrer différentes modalités d’intervention au niveau local pouvant compromettre la bonne réalisation des activités et ternir à l’image du projet. Les ingénieurs socio- organisateurs font face à ce risque par une présence permanente, en organisant des réunions régulières et des explications renouvelées pour éviter tout malentendu. A Ambongamarina, il existe une ancienne propriété privée coloniale, appelée « Roche plate ». Même si elle est actuellement occupée par un village dont les habitants utilisent les terres, cette ancienne propriété présente le risque de ne pas voir le foncier sécurisé. Le projet a donc décidé de ne pas reboiser sur cette propriété.

2016 15 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 2.2.2 R2 : Les producteurs et acteurs de la filière B.E d'Anjozorobe disposent d'un environnement favorable et de conditions accessibles aux investissements de manière sécurisée.

Indicateurs du R2 2.1. Au total 18 pépiniéristes sont formés et équipés les 2 premières années du projet Arina et fournissent les plants nécessaires au reboisement.

2.2. Sur les 4 campagnes de reboisement 3 360 000 plants sont produits et vendus pour le reboisement par les 24 pépiniéristes accompagnés (18 Arina et 6 SNGF ; au moins 35000 plants par campagne et par pépiniériste).

2.3. L'ensemble des parcelles reboisées pendant une campagne est protégé par des pare-feux, (suivi du kilométrage de pare-feux par rapport au reboisement de la campagne). (NB : Pour un massif très morcelé 400 m de pare-feux sont nécessaire par hectare planté contre 170 m/hectare pour un massif plus compact).

2.4. Au moins 5 PGR sont adoptés pour les 4 communes de reboisement au terme des quatre années du projet.

2.5. Au niveau des communes d'Anjozorobe, Ambongamarina, Betatoa et Analaroa, les points noirs routiers pour accéder aux sites de reboisement sont identifiés en concertation avec les CCBE et les communes et l'information est transmise à l'opérateur en charge du volet infrastructure.

2.6. Clarification de la situation foncière des zones de reboisement dans les 4 communes : Ambongamarina; Analaroa; Anjozorobe; Betatao.

Principaux acquis du R2 sur la période concernée 2.1. Pour cette première année, 12 pépiniéristes (dont 1 femme) ont signé un contrat avec le projet Arina, dont 9 nouveaux pépiniéristes (50%) qui ont été financièrement aidés, équipés et formés aux techniques forestières par le projet et 3 anciens pépiniéristes du SNGF.

2.2. Un total de 414 518 plants (12,3%) a été produit pendant cette première campagne dont 80% d’Eucalyptus robusta, 10% d’Acacia leptocarpa et 10% de Casuarina cunninghamiana, soit une moyenne d’environ 34 550 plants (98,7%) par pépiniériste. Le projet a acheté aux 12 pépiniéristes 407 792 plants bien conformés à 40 ariary l’unité, soit en moyenne 1 359 000 ariary par pépiniériste.

2.3. Le dégagement d’un rayon de 1m autour des plants est en cours, et les reboisements seront protégés par des pare-feux en début de saison sèche (mai 2016). Le kilométrage de pare-feux n’est donc pas encore connu au moment du rapport (0%).

2.4. Deux versions draft de PGR sont disponibles et en cours de validation pour Ambongamarina et Betatao et sont issues des réunions avec tous les acteurs (CCBE, reboiseurs, communes, fokontany). Avancement 0%.

2.5. Les points noirs routiers sont en cours d’identification et seront validés par les communes et les CCBE, puis transmis à l’opérateur en charge du volet infrastructure routière. Une portion de quinze kilomètres entre Anjozorobe et Andreba sur la route Anjozorobe - Betatao empêche l’accès à la commune de Betatao pendant la saison des pluies. Un « lavaka » de vingt mètres de long au point GPS -18.37°S 47.91°E empêche l’évacuation des produits vers la commune rurale Ambongamarina. Avancement 50%.

2.6. Le diagnostic foncier a défini 6927 hectares de parcelles à moindre risque (propriété privée non titrée) pour le reboisement des communes d’Ambogamarina et Betatao (100%). Dans ces communes 2529 hectares, appartenant à 936 familles cibles aux revenus faibles, sont disponibles pour le reboisement. Pour les communes d’Anjozorobe et Analaroa (0%) le diagnostic sera terminé au mois de mai 2016 (année n+2).

2016 16 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Activité B : Sécurisation des investissements. (6 sous activités et 9 sous-sous activités).

Sous activité B1. Mise en place du réseau de pépinière.

Sous-Sous Activité B1.1 Création de nouvelles pépinières. Les 9 localités d’implantation des nouvelles pépinières Arina ont été choisies et validées sur le terrain en fonction de la répartition spatiale des terrains à reboiser aux alentours de la pépinière, des sites disponibles pour l’implantation des infrastructures et des facilités d’approvisionnement en matériaux pour la construction, de la disponibilité en eau et terreau, de la facilité de transport des plants de la pépinière vers les champs et du nombre total de reboiseurs par à Ambogamarina (Figure 2) et Betatao (Annexe 9). La sélection des pépiniéristes a été faite sur la base des enquêtes sociales, leur degré de compétences et des recommandations des notables. Il y a aujourd’hui 9 nouvelles pépinières opérationnelles dont 4 à Ambongamarina et 5 à Betatao.

Figure 2 : Localisation des sites des pépinières d'Ambogamarina pour les zones de reboisement

Pour atteindre les objectifs de production de 315 000 plants, tenant compte des pertes et des regarnis, chacun des 9 pépiniéristes formés a reçu : • Une aide financière pour l’installation de la pépinière : achat de briques, bois rond, sable, fumier et aussi pour payer la main d’œuvre temporaire pour le nettoyage du terrain, le montage des plates bandes, le rebouchage des pots. • Un équipement complet de matériel nécessaire (angady, pelle, arrosoir, brouette, pots). • Les semences achetées au SNGF : Eucalyptus robusta (plus de 400 g), Acacia leptocarpa (117 g) et Casuarina cunninghamiana (13 g).

Photo 3 : Création d'une nouvelle pépinière à Bongatsara Ambogamarina

Sous-Sous Activité B1.2 Formation des pépiniéristes et production de plants. La formation des nouveaux pépiniéristes vise à renforcer durablement les capacités théoriques et pratiques de production en B.E des populations rurales. Une première formation a été organisée par le Fofifa et Partage en collaboration avec le SNGF du 26 au 28 août 2015 dans la commune d’Anjozorobe. La formation vise à donner aux pépiniéristes les connaissances pour créer et gérer une pépinière forestière. Les séances en salle et sur le terrain ont explicité les matériaux nécessaires, leurs utilisations, les différents travaux et techniques de semis, de repiquage et d’entretien des plants. La diversité des espèces et leurs modes d’élevage en pépinière.

2016 17 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Les 9 pépiniéristes formés par Arina ont dépassés l’objectif de 315000 plants à produire, par contre les pépiniéristes du SNGF n’ont pas atteint l’objectif de 105 000 plants. Au total les 12 pépiniéristes ont produit 407792 plants de bonne qualité qui ont été achetés par le projet à 40 Ariary le plant (Tableau 5). Les pépiniéristes du projet ont donc perçu en moyenne 1 359 300 ariary.

Photo 4 : Formation des pépiniéristes à Anjozorobe

Production Plants Formation Pépiniéristes Prix de vente plants vendus Arina RAHARISON Solofonjatovo 36 900 36 800 1 472 000 Arina RASOLOHERISON Jimmy 30 807 30 652 1 226 080 Arina RANDRIAHARIMANGA Grégoire 39 725 39 225 1 569 000 Arina RANDRIANANTOANINA Mamy Eloi 35 219 34 847 1 393 880 Arina RAKOTOVAO Maurice 38 728 38 190 1 527 600 Arina RANAIVOARISOA Ianja 34 894 33 970 1 358 800 Arina RASOARISOA Landy Emilienne 37 681 37 136 1 485 440 Arina SENSALISON Goddat Dit Seno 39 956 39 350 1 574 000 Arina RANJAKAVAHOAKA Jean Paul 24 792 24 087 963 480 SNGF RAZAKAHARISOA Rinasoa 36 345 35 637 1 425 480 SNGF RANDRIAMIALISOLO 35 390 34 548 1 381 920 SNGF RABETANY Michel 24 081 23 350 934 000 Total général 414 518 407 792 16 311 680 Tableau 5 : Production de plants et prix de vente pour les 12 pépiniéristes encadrés.

Sous-Sous Activité B1.3 Elaboration d’un guide pratique pour les pépiniéristes. En collaboration avec le SNGF, un manuel de pépinière respectant les normes techniques a été élaboré et distribué pour aider les pépiniéristes dans leur entreprise afin d’obtenir des plants de qualité pour réussir les reboisements (Annexes 10). Le document résume les diverses étapes à suivre pour mener à bien l’activité d’une pépinière. Les principaux critères concernent le choix du site, l’aménagement de la pépinière, les semis, le repiquage, l’entretien et l’élevage des plants. La formation a aussi porté sur la gestion financière et comptable de la production de plants forestiers.

Photo 5 : Guide pratique pour les pépiniéristes

Changements de B1

Sur les 9 pépiniéristes inscrits en formation, 8 se sont présentés le premier jour et 1 candidat s’est désisté en cours de formation pour des raisons familiales. Ces 2 désistements n’ont pas été comptabilisés dans les acteurs ayant reçus une formation initiale complète. Pour obtenir l’effectif complet des 12 pépiniéristes, le projet a contacté 2 autres candidats pépiniéristes dans les fokontany d’Ambonindriana et de Bongatsara. Les ingénieurs de terrain ont assuré une deuxième formation complète pour ces 2 derniers pépinéristes.

2016 18 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Dans le cadre logique UCP, il était prévu l’installation de 30 pépiniéristes pour le lot 3B (15 SNGF et 15 Arina). Mais au cours de cette première campagne de reboisement, le SNGF a formé et produit des plants avec seulement 3 pépiniéristes dans notre zone d’action. Nous avons donc programmé d’augmenter à 18 le nombre de pépiniéristes Arina. Pour obtenir la quantité de plants nécessaires aux superficies à reboiser 3 procédures seront mises en œuvre (i) une concentration des reboisements sur les communes d’Ambogamarina et Betatao où les 12 premiers pépiniéristes sont présents. Cette concentration est favorisée par le résultat du diagnostic foncier qui montre de grandes superficies favorables dans ces 2 communes. (ii) une répartition géographique des pépiniéristes équilibrée en fonction des disponibilités de terrain. (iii) une augmentation des capacités de production de plants pour les pépiniéristes les plus efficaces et volontaires.

Risques de B1 Certains pépiniéristes ne sont pas propriétaires du terrain de la pépinière et certaines pépinières ne disposent pas d’assez d’espace pour augmenter la production de plants. Cette année ces risques n’ont pas impacté la production de plants mais ils seront mieux pris en compte pour les futures installations et productions de plants.

Sous activité B2. Protection des reboisements

Pour améliorer le taux de survie et protéger les jeunes plants contre la concurrence herbacée et les feux après la plantation, le nettoyage individuel et systématique autour de chaque pied dans un rayon de 1 m a été recommandé pendant la formation et dans le manuel pour les reboiseurs. L’installation des pare-feux d’une dimension minimum de 10 m de large autour des parcelles est demandée auprès des reboiseurs. La mise en place de ces pare-feux est programmée en début de saison sèche (mois de mai). Pour une meilleure efficacité de la lutte contre les feux, les membres des Kasti ont été intégrés aux CCBE et la possibilité d’élaborer une Dina au niveau communal est discutée pour lutter contre les feux et la divagation du bétail.

Risques de B2 Les habitants des deux communes Ambongamarina et Betatao sont des éleveurs de bœufs de type extensif. Lorsque le troupeau passe sur la parcelle de plantation, les bœufs broutent les feuilles et piétinent les jeunes plants. Pour remédier à ce risque et protéger les reboisements, chacun des maires a fait une note aux chefs fokontany interdisant l’introduction des bœufs dans les parcelles de reboisement. Les feuilles de Casuarina cuninghamiana semblent attaquées par des criquets ce qui diminue le taux de réussite de cette espèce. Cette espèce sera remplacée par Acacia dealbata pour les campagnes à venir.

Sous activité B.3 Mise en œuvre des PGR.

Sous-Sous Activité B3.1. Un processus pilote. La mise en œuvre des PGR a été initiée dès le début des activités de terrain, elle a également été appuyée par une mission d’expertise du Cirad (Annexe 11). Les réunions avec les autorités locales et l’administration forestière et les acteurs du reboisement ont pour but d’organiser et de pérenniser les actions de reboisement à travers les PGR pour les communes d’Ambongamarina et de Betatao. Dans un premier temps, il a été nécessaire de consulter les textes règlementaires sur la gestion forestière à Madagascar et en particulier ceux relatifs au reboisement (Décret 2000-383 relatif au reboisement – Arrêté 9398 fixant modalité d’application du décret 2000-383). Une explication des procédures actuelles d’obtention de permis de coupe a été exposée par le chef CEEMF d’Anjozorobe. Cette activité nous a permis de cadrer les aspects législatifs et techniques du reboisement et évaluer la faisabilité des procédures administratives aboutissant à l’acquisition de titre foncier pour les reboiseurs. Trois ateliers de consolidation à différents niveaux d’implication ont été réalisés durant cette première année (Antananarivo le 29/01/16 avec la participation de l’Administration Forestière ; Betatao le 03/04/16 et

2016 19 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Ambongamarina le 07/04/16 avec les conseillers communaux). A l’issu de ces consultations une version améliorée des PGR est disponible (Annexe 12).

Sous-Sous Activité B3.2. Elargissement de la méthodologie aux autres communes. Les PGR des 2 autres communes (Anjozorobe et d’Analaroa) seront élaborés lors de la deuxième année du Projet.

Sous-Sous Activité B3.3. Accompagnement des PGR Les deux années restant du projet serviront à l’amélioration et consolidation progressive des PGR sur les 4 communes de reboisement.

Changements de B3 Le retard dans la finalisation des PGR est lié à l’attente des informations et données nécessaires pour leur construction. L’établissement des PGR dépendait des informations obtenues sur les cartes finales des zones prioritaires de reboisement (novembre 2016) ; les listes définitives des reboiseurs (décembre 2016); la mise en place des CCBE (avril 2016) et les cartes finales des zones effectivement reboisées (en cours de finalisation en avril). Le processus pilote PGR sera étendu aux 2 autres communes de reboisement et ne sera pas étendu au niveau des fokontany. Les PGR communaux englobent en effet déjà la planification, la gestion et le suivi des reboisements pour toutes les entités socio-organisationnelles, territoriales et administratives. Il est ainsi jugé raisonnable de rester au niveau des communes en matière de PGR.

Sous activité B.4 Identification des points noirs routiers.

Les équipes de terrain ont constaté que l’ensemble des pistes reliant les zones de reboisement et de carbonisation est en très mauvais état avec de très nombreux points noirs. Leur identification dans les zones d’intervention du projet a été discutée d’une manière informelle lors des différentes entrevues avec les maires, le conseil communal, et les bénéficiaires. Ce sont les CCBE et les services communaux qui connaissent bien les portions les plus mauvaises et les zones stratégiques où ils ont besoin d’accéder. Les élus et les CCBE semblent réellement intéressés par les travaux de réhabilitation routière pour faciliter l’écoulement de leurs produits.

Photo 6 : Point noir routier sur la piste d'Ambogamarina

Changements de B4 La validation des points noirs routiers est reportée à l’année 2 lorsque les CCBE seront opérationnels et qu’ils auront validés les difficultés de leurs communes.

Risques de B4 Toutes les routes menant aux sites de reboisement sont impraticables avec des véhicules de type 4x4 ou camions. Les déplacements se font donc à moto, en charrette ou à pied. Compte-tenu des choix, des négociations et du temps de travaux, la réhabilitation risque de prendre plusieurs années pour certaines communes, indépendamment de la volonté des opérateurs ASA.

Sous activité B.5 Clarification de la situation foncière.

Etant donné l’ampleur de la problématique du foncier à Madagascar, cette sous-activité a été décomposée en 3 sous-activités. Comme ces activités nécessitent de l’expérience et de la maîtrise du

2016 20 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 domaine de foncier, le projet Arina a établi un contrat de service avec l’ONG HARDI pour sa mise en œuvre (voir paragraphe 2.5).

Sous-Sous Activité B5.1 Diagnostic initial socio-foncier. Il s’agit d’une activité visant à analyser la situation sociale et juridique actuelle de toutes les parcelles pouvant être reboisées. Le Zonage à Dire d’Acteurs (ZADA) a pour objet de délimiter les zones réservées au reboisement selon les connaissances des acteurs et les critères techniques de reboisement (voir Sous-sous activités A1.4 et Figure 1). Chaque zonage permet de positionner les parcelles qui sont ensuite diagnostiquées une à une pour déterminer les propriétaires, les héritiers, le statut du terrain, les superficies, la présence de conflits, la faisabilité du reboisement, …

Ce travail a été réalisé par une analyse de la dynamique foncière auprès des communes avec consultation et analyse des documents relatifs au foncier et le dépouillement des archives auprès des fokontany. La réalisation du cadastre citoyen a nécessité (i) la préparation des outils (fiches d’enquêtes, BD Access, fonds de carte PLOF et images satellites), (ii) la sensibilisation des acteurs pour le recensement parcellaire, (iii) le recensement contradictoire des parcelles. L’équipe sur le terrain était composée de l’agent recenseur, du comité de reconnaissance locale, du président du fokontany, des notables, des propriétaires de parcelles à reboiser. Le diagnostic foncier a défini les parcelles à moindre risque (propriété privée non titrée) pour le reboisement de 2 communes (Betatao Figure 3, Ambogamarina Annexe 13). Les superficies disponibles sont très importantes (6927 hectares). Pour tous les ménages propriétaires et volontaires, il serait possible de reboiser 2354 hectares appartenant à 537 ménages à Betatao et 1254 hectares appartenant à 539 ménages à Ambongamarina. En favorisant les ménages les plus pauvres possédant au maximum 2 parcelles, ces superficies sont réduites à 1642 hectares à Betatao et 887 hectares à Ambongamarina (Tableau 6 et 7).

Figure 3 : Diagnostic foncier des zones favorables de reboisement à Betatao

Superficies disponibles Nombre de Total Caractéristiques des terrains Ambogamarina Betatao Ménages (hectares) Favorables = pas de conflits fonciers et 1752 5175 1523 6927 les terrains ont des pentes < à 12%. Favorables + la participation des reboiseurs ayant déclaré une 1254 2354 1130 3608 superficie disponible. Favorables + participation des 887 1642 936 2529 reboiseurs + ménages faibles Tableau 6 : Superficies disponibles pour le reboisement sans risque foncier à Ambogamarina et Betatao.

Pour les communes de Betatao et Ambogamarina, la base de données du diagnostic foncier est associée à un SIG (10 Go) qui est disponible ainsi que les cartes de relief, d’altitude, de densité de population, de délimitation des fokontany, du Zada, des pentes, des zones prioritaires, des parcelles etc. Pour les communes d’Anjozorobe et Analaroa le diagnostic sera terminé au mois de mai 2016 (année n+2).

2016 21 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Ambongamarina Betatao Fokontany Nombre de Superficie Fokontany Nombre de Superficie ménage ménage Ambohimijery 22 23,39 Ambohimiarina 30 63,30 Ambongabe 18 25,31 Andohala 65 259,48 Ambongamarina 46 57,90 Betatao 170 716,45 Ambonindriaana 37 24,98 80 156,64 Ambononoka 21 21,56 Mahalasitra 30 115,13 Amborompotsy 11 15,34 Mahatsara 22 113,99 Ampamoha 21 48,35 Manakasina 54 101,30 Amparihy 81 282,86 Miakadaza 19 115,28 Andreba 44 73,04 Anosimanarivo 26 78,98 Antanifotsy 86 172,69 Bongatsara 53 63,07 TOTAL 466 887,46 TOTAL 470 1641,58 Tableau 7 : Répartition des superficies disponibles pour le reboisement pour chaque fokontany.

Sous-Sous Activité B5.2 Organisation et moyens pour le reboisement. Les informations recueillies à partir du diagnostic socio-foncier, du ZADA et des CCBE servent à décrire les mesures de gestion (méthodes de reboisement, protection, espèces, formation, sylviculture) à intégrer dans le Plan de Gestion de Reboisements. La répartition des parcelles entre les candidats a été réalisée par l’ONG Hardi. Les résultats des fiches d’enquêtes ont permis d’identifier les besoins en formation, de choisir les espèces de plantation appréciées par les paysans (eucalyptus et acacia).

Sous-Sous Activité B5.3 Accompagnement des CCBE et validation du zonage avec l’AF. Tous les acteurs liés aux reboisements (populations locales, fokontany, maire, district, service du domaine, guichet foncier, tribunal terrier ambulant et administration forestière) ont toujours participé activement aux réunions et aux activités de terrain. A chaque fin du processus, une réunion permet de valider le morcellement du périmètre de reboisement, les vérifications périodiques, les démarches de sécurisation du foncier, la remise à niveau des membres des CCBE, des pépiniéristes, des reboiseurs et des charbonniers. Par ces activités le zonage est validé dans les communes d’Ambongamarina et Betatao et est en cours de validation pour les communes d’Anjozorobe et Analaroa.

Changements de B5 La clarification de la situation foncière concerne les 4 communes de reboisement du projet Arina. En raison du retard de démarrage du projet, le choix de travailler pour cette première campagne de reboisement uniquement sur 2 communes (Ambongamarina et Betatao) permettait à l’ONG Hardi de produire les résultats de diagnostic avant les reboisements. Le diagnostic pour les communes d’Anjozorobe et d’Analaroa se terminera en juin 2016 et les résultats seront disponibles pour la prochaine campagne de reboisement. Le diagnostic foncier a été confronté au décalage d’intervention sur le terrain qui est intervenu dans les communes trois mois après les ateliers de lancement du projet. Ce retard a entrainé des réticences des propriétaires déjà inscrits sur les listes de Partage. Le projet a dû travailler sans la consultation des CCBE qui n’étaient pas encore fonctionnels et sans les PGR qui doivent être validés par les CCBE. Cependant Hardi a présenté avec succès son action dans le cadre de l’aménagement et la gestion du territoire pour reprendre le dialogue avec les fokontany. La présence des ingénieurs de Partage sur le terrain a permis de compléter la sélection des parcelles à reboiser pour cette première campagne. La mise en œuvre des actions de Hardi est tombée dans une période post-électorale qui aurait pu entrainer un manque de prises de décision. Heureusement les hésitations ont simplement entrainé du retard dans des décisions communales et le recensement des parcelles.

2016 22 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Risques de B5 Selon le résultat de diagnostic socio-foncier, les superficies disponibles dans les deux premières communes d’Ambongamarina et Betatao sont largement supérieures (6925 hectares) à la programmation de 2200 hectares de reboisement prévus par Arina. Il y aura une forte limitation des superficies à reboiser par ménage. Cette situation pourrait créer des conflits et du mécontentement des populations qui ne pourront pas bénéficier des reboisements. Le travail réalisé par l’ARSF est donc très attendu pour sécuriser le foncier des 2200 hectares reboisés par Arina. Il faut espérer une poursuite des activités de reboisement financé par l’UE pour sécuriser l’ensemble du massif identifié (6925 ha).

Sous activité B.6 Etablissement d’une base de données pour le suivi-évaluation.

Le système de suivi-évaluation est une activité transversale du projet Arina car il couvre tous les domaines d’intervention du projet. Pour mettre en place la base de données, trois étapes ont été effectuées : - La conception de la base des données a tenu compte des indicateurs du projet. Cette activité a été réalisée en concertation avec les experts de l’UCP, du Cirad et le responsable du suivi-évaluation. - La mise en œuvre de la base a été effectuée sur MS Access et MapInfo. - Les données sont acquises chaque semaine par les ingénieurs de terrain et transmises au responsable du suivi-évaluation. La gestion et la mise en application du système de suivi-évaluation est assurée par le responsable du suivi-évaluation. En avril 2015 avec l’UCP, il a été convenu de travailler uniquement avec les bénéficiaires directs du projet. Le projet n’a donc pas fait le recensement des exploitants forestiers, commerçants et transporteurs. La base de données filière Bois-Energie (BD-FBE) est composée de fiches d’enquêtes des bénéficiaires qui ont été saisies sur MS Access, de données parcellaires issue d’un SIG réalisé avec 2 GPS Trimble et le logiciel MapInfo 12.5 (Figure 4). L’ensemble de la BD-FBE Arina a été transféré à l’UCP ASA. La BD-FBE, a été complétée, sous format Access, par l’expert du Cirad pour déterminer la situation initiale de la filière. Cet outil permettra d’évaluer les impacts de l’action, au niveau des bénéficiaires, à la fin du projet (Figure 4).

Figure 4 : Principe de fonctionnement du système de suivi-évaluation Arina

2016 23 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Risques de B6 Le principal risque pour cette activité est lié au temps nécessaire à la prise de données pour la gestion de la BD-FBE. Ce risque est lié au manque d’outils notamment les 2 GPS Trimble qui ont été achetés en nombre limité en raison de leur coût très élevé. Or ces GPS sont utilisés par 4 ingénieurs de Partage sur 4 communes très vastes. Le risque est aussi lié à l’alimentation de BD par un seul ingénieur. Ces risques n’ont entrainé que du retard dans la collecte des données de reboisement, la saisie et le traitement des données sous Access et MapInfo.

2016 24 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 2.2.3 R3 : Les productions issues de la filière B.E sont améliorées, en quantité et en qualité dans le sous- lot 3B.

Indicateurs du R3 3.1. Le rendement à la carbonisation passe de 10 à 15% pour les 500 charbonniers formés. 3.2. 500 charbonniers sont formés et suivis par l'Action pour l'utilisation des TAC 3.3. 1000 charbonniers sont formés en cascade par les charbonniers formés par l'Action. 3.4. 70% des 500 charbonniers formés adoptent la TAC 3.5. 40% des 1000 charbonniers formés par les charbonniers adoptent la TAC. 3.6. 2200 reboiseurs sont formés et suivi pour l'établissement de 2200 ha de nouvelles plantations de Bois- Energie sur la durée du projet. 3.7. 30 % des reboiseurs sont intégrés dans un PGR pour la réalisation de reboisement et enrichissement sur la durée du projet. 3.8. 50 propriétaires sont formés et conseillés sur le choix des espèces, des méthodes de plantation et de la sylviculture, pour enrichir 200 ha de parcelles peu productives. 3.9. Le taux de reprise moyen des nouvelles plantation un an après l'installation est supérieure à 80% (NB : objectif 950 plants par hectare en densité finale) 3.10. Un classement des performances des FA a été établi après l'étude technique l'année 1 3.11. 20 artisans du sous-lot 3B sont formés et bénéficient d'un appui technique pour la production et la commercialisation de 30 000 FA en 3 ans.

Principaux acquis du R3 sur la période concernée 3.1. Le rendement pondéral moyen des TAC observé au sein des 217 charbonniers formés est de 22% (100%). Le rendement moyen des meules appliquant les TTC est de 13%.

3.2. Le Fofifa a formé 10 maîtres charbonniers (dont 2 femmes) dans 4 communes pour l’application de la Technique Améliorée de Carbonisation (TAC). Un total de 217 (43%) charbonniers (dont 40 femmes) ont été formés directement et sont suivis par les maîtres charbonniers.

3.3. Au cours de cette première année 127 (13%) charbonniers ont été formés en cascade par les 217 charbonniers formés directement.

3.4. En fin de première année 144 charbonniers formés directement (41%) ont adoptés la TAC.

3.5. Le suivi des charbonniers formés en cascade n’a pas été réalisé (0%).

3.6. Au cours de cette première campagne de reboisement 853 (39%) reboiseurs (dont 11 femmes) ont suivi la formation aux techniques de reboisement préconisées par le projet. Un total de 310 hectares ont été reboisés avec des espèces de bois-énergie par 737 reboiseurs (moyenne de 0,42 hectare par reboiseur).

3.7. Le pourcentage de reboiseurs intégrant un PGR reste dans l’attente de la validation des documents par le CCBE, l’AF et les reboiseurs (0%).

3.8. Pas de résultat concernant cet indicateur, l’activité n’a pas été mise en œuvre au cours cette première année par le manque d’intérêt des bénéficiaires de l’action (0%).

3.9. Il faut attendre une année de plantation pour donner le taux de reprise moyen des parcelles reboisées (0%).

3.10. Un contrat de service a été signé pour obtenir des données fiables en juillet 2016 (0%).

3.11. Pas de résultat au cours de cette première année (0%).

2016 25 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Activité C : Reboisement et gestion durable des plantations. (2 sous activités et 4 sous-sous activités)

Sous activité C1 Renforcement des capacités techniques des acteurs du reboisement.

Une mission d’expertise est venue en appui à cette activité de renforcement des capacités techniques des acteurs du reboisement (voir Annexe 14 et Encadré : Principales recommandations pour le reboisement et la gestion durable des plantations).

Sous-Sous Activité C1.1 Formation aux techniques sylvicoles. Pour cette première année, 19 séances de formation ont été réalisées en décembre 2015 dans les deux communes rurales d’Ambongamarina et de Betatao. A Betatao, 9 séances ont été faites pour les fokontany de Ambohimiarina, Andohala, Betatao, Fieferana, Mahalasitra, Mahatsara, Manankasina et Miakadaza. A Ambongamarina, 10 séances ont été données dans les fokontany de Ambongamarina, Ambongabe, Amboanonoka, Amboropotsy, Ampamoha, Andreba, Anosimanarivo, Antanifotsy, Ambonidrina et Bongatsara.

Photo 7 : Formation des reboiseurs à Ambongabe

Chaque séance de formation dure une demi-journée, et se déroule en salle ou en plein air. La formation comprend une formation théorique suivie d’une démonstration pratique sur le terrain. Dans tous les sites on assiste à une faible participation des femmes (inférieur à 10%). Un total de 853 reboiseurs ont suivi les formations aux techniques sylvicoles (389 pour Betatao et 464 pour Ambongamarina). Les reboiseurs ont accepté de suivre les techniques recommandées par le projet : écartement entre les plants de 3m*3m, trouaison aux dimensions de 40cm*40cm*40cm, rebouchage non inversé des horizons de sol, nettoyage individuel autour de chaque plant, plantation des eucalyptus en mélange avec des légumineuses (respectivement 4 pour 1), mise en place de pare-feux parcellaire, en bloc ou collectif selon les cas. Au cours de cette première campagne, aucune demande émanant des propriétaires de parcelles peu productives n’a été enregistrée par le projet, ni sur le choix des espèces pour l’enrichissement, ni sur la conduite sylvicole.

Sous-Sous Activité C1.2 Adaptation de la fertilisation aux conditions de reboisement. Les activités liées à l’adaptation de la fertilisation aux conditions de reboisement ont été réalisées dans les deux premières communes d’intervention de Betatao et d’Ambongamarina et ont fait l’objet d’une mission d’expertise. Les propositions de fertilisation par zone ou sous zone sont issues d’une recherche bibliographique sur la fertilisation des plantations, en particulier de l’Eucalyptus sur les Hautes Terres malagasy et sur les pratiques de fertilisation appliquée avec succès dans d’autres pays ; de l’élaboration de la méthodologique de reconnaissance et d’échantillonnage des sols (152 échantillons prélevés) ; de l’interprétation des résultats d’analyse des sols effectués par le Laboratoire des Radio Isotopes (LRI) d’Antananarivo. Les principaux résultats démontrent la forte marginalité des sols des 2 communes. Les très fortes teneurs en argile et limons (60 à 72%) justifient une trouaison d’au minimum 40 cm x 40 cm x 40 cm pour décompacter les sols et permettre un bon démarrage des plants. Les sols sont très pauvres avec de fortes déficiences en potasse (K) et Phosphore (P). L’application d’une fertilisation starter est vivement conseillée avec un dosage de 120 g par plant pour une formulation N-P-K 11-22-16. L’engrais peut être appliqué autour du plant ou dans 2 poquets mais en restant à 15 ou 20 cm du plant.

2016 26 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Changements de C1 Les parcelles utilisables pour le reboisement sont celles qui sont abandonnées / non mises en valeur par l’agriculture à cause de la grande pauvreté des sols. Les analyses pédologiques ont révélé de très fortes carences en éléments nutritifs et minéraux. Il faudrait un apport d’engrais systématique pour permettre aux plantations d’atteindre un niveau moyen de production de 10 m3/ha/an. En raison de l’insuffisance du budget disponible pour cette action, le projet a prévu d’apporter un complément minimum d’engrais seulement sur 1/6 des surfaces reboisées. Les plantations fertilisées seront déterminées et fixées suivant des critères scientifiques, techniques et économiques. La volonté des paysans sera respectée pour éviter les tensions entre les reboiseurs. Une aide complémentaire de l’UE pourrait être une autre solution pour augmenter considérablement la productivité des plantations.

Risques de C1 La session gratuite des plants destinés au reboisement constitue un risque car les reboiseurs ont tendance à augmenter la densité de plantation, contrairement aux formations sylvicoles. Une augmentation de la densité risque d’entrainer de fortes compétitions pour la nutrition minérale et ainsi augmenter la mortalité. Pour éviter ce risque, un contrat sera établi entre le reboiseur et le CCBE qui comprendra un cahier des charges détaillant l’ensemble des itinéraires techniques à respecter par le reboiseur.

2016 27 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Principales recommandations du rapport d’expertise des activités C : « Reboisement et gestion durable des plantations » La réussite des reboisements du projet Arina passe par le respect des conditions suivantes :

PRODUCTION DE PLANTS EN PEPINIERE . Les plants doivent être de qualité d’une hauteur de 10 à 30 cm. . Il faut éliminer les plants mal conformés et/ou avec un mauvais développement (fourchu, rabougri, multicaule).

TRANSPORT DES PLANTS VERS LE CHAMP . Un arrosage généreux des plants avant leur sortie de pépinière. . Eviter les transports sous le soleil, protéger les plants par une ombrière. . Transporter les plants le jour de la plantation.

PREPARATION DU SOL . Une trouaison indispensable de 40 cm x 40 cm x 40 cm, pour décompacter un volume suffisant de terre permettant de conserver l’humidité et augmenter l’activité biologique pour garantir un bon développement initial du plant. . Eviter le labour animal qui ne décompacte pas suffisamment le sol (10 cm). Les raies de labour peuvent aussi constituer des chenaux d’eau et augmenter l’érosion. De plus le labour n’empêche pas le développement des mauvaises herbes et augmente ainsi les risques de feux et de destruction des arbres.

PLANTATION . Une plantation soignée. Il faut enlever le sachet plastique, rafraichir la base des racines, placer le collet légèrement en dessous de la surface du sol, tasser le sol autour du plant pour éviter les poches d’air. Ajouter une couche de terre fine autour du plant pour éviter l’évaporation de l’eau. . Un écartement de 3m x 3m permettant une disponibilité optimale de nutriment et d’humidité pour chaque plant. Une répartition équilibrée des espèces légumineuses sur la parcelle. Une succession sur la ligne de 4 E. robusta - 1 A. leptocarpa - 4 E. robusta - 1 C. cunninghamiana (ou Acacia dealbata) peut être préconisée. . L’apport de fertilisation starter (120 g/plant de NPK 11- 22-16 au trou de plantation), en fonction de la volonté des reboiseurs et des financements dédiés du projet.

ENTRETIEN DES PLANTATIONS . Pour obtenir une bonne croissance des arbres, des entretiens réguliers sont impératifs dès la plantation puis pendant 2 ans en fonction du développement des graminées. . Désherber périodiquement sur un rayon d’au moins 1 m autour de chaque plant. . Mise en place et entretien des pare feux (au moins 10 m de large) autour de la parcelle.

2016 28 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Sous activité C2 Accompagnement des reboisements

Sous-Sous Activité C2.1 Contrôle des méthodes de reboisement. Le suivi et l’accompagnement permanent et régulier des reboiseurs fait partie de l’une des activités majeures des forestiers et socio-organisateurs de l’Association Partage. Deux ingénieurs de terrain (1 forestier et 1 socio-organisateur) ont été affectés dans chacune des 2 communes de reboisement. Chaque équipe veille sur la sensibilisation des acteurs cibles du projet. Les contrôles portent sur l’inscription des candidats reboiseurs, la sélection des parcelles privées non titrées, le respect de la dimension et écartement des trous de plantation, le type de sol favorable au reboisement, la distribution et le choix espèces, la technique de plantation, la délimitation par GPS de toutes les parcelles reboisées, les collectes des données issues des fiches d’enquêtes, l’évaluation de la plantation, la mise en place des pare-feux et l’intégration des reboiseurs dans les PGR. Un total de 737 reboiseurs ont planté 144 hectares à Ambogamarina et 166 hectares à Betatao (Figure 5 et 6).

Figure 5 : Carte des reboisements à Ambogamarina (Année 1).

2016 29 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Figure 6 : Carte des reboisements à Betatao (Année 1).

Sous-Sous Activité C2.2 Guide pratique du reboisement. Pour la première formation des candidats reboiseurs, un guide pratique initial du reboisement a été élaboré en malgache (Annexe 15). Le guide a été conçu en associant à la fois les principes fondamentaux du reboisement, les résultats de la mission de l’expert Cirad en sylviculture et le niveau d’éducation des paysans. L’objectif est de permettre aux paysans de comprendre facilement les techniques de reboisement. Le guide pratique a été amélioré en fonction des retours du terrain et la version finale du guide est en cours de rédaction. Une version française est également programmée afin que tous les acteurs puissent avoir accès à ce guide.

Changements de C2 Le retard de l’évaluation de la proposition complète du Cirad et la signature tardive du contrat a constitué une grosse difficulté pour le démarrage du projet qui s’est trouvé décalé par rapport au calendrier cultural forestier classique avec un chevauchement entre le calendrier agricole (préparation rizière et repiquage) et la campagne de reboisement. Ce retard a généré un retard du diagnostic foncier dont les résultats étaient essentiels pour le projet. De ce fait, les plantations ont démarré en janvier au lieu de décembre, mais sans conséquence sur la reprise des plants car la saison des pluies s’est prolongée jusqu’en avril 2016. Les résultats sur les densités de plantations sont partiels lors de la rédaction de ce rapport narratif. Les données révèlent une densité de plantation qui varie de 700 à 2000 tiges par hectare. Cette variation s’explique principalement par des erreurs de piquetage, notamment sur les pentes où il aurait fallu tenir compte de la pente moyenne pour calculer l’écartement entre les plants. Cette notion sera prise en compte l’année prochaine pour éviter ces écarts importants. Certains reboiseurs ont voulu obtenir une quantité plus 2016 30 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 importante de plants et ont donc diminué l’écartement entre les plants qui était fixé à 3 m x 3 m. De nouvelles explications sur l’intérêt des techniques sylvicoles recommandées par le projet seront mis en œuvre pour la prochaine campagne de reboisement. L’utilisation des GPS Trimble nécessite un temps de présence très long sur le terrain (prise de mesures, comptage des plants, relevés des attributs des parcelles). Le remplacement d’un ingénieur de Partage par deux techniciens tient compte de cette contrainte. Le transport des plants de la pépinière vers les parcelles de reboisement a été rendu très difficile par le très mauvais état des pistes en saison des pluies. L’entretien autour des plants a pris du retard après la plantation en raison du calendrier cultural. Il a cependant pu être réalisé avant la fin de la saison des pluies.

Risques de C2 Les feux de brousse (accidentels, volontaires, incontrôlés, ...) restent un risque majeur permanent surtout à Betatao. La mise en place des pare-feux en début de saison sèche devrait permettre de diminuer ces risques.

Activité D : Amélioration des rendements de la carbonisation. (3 sous activités et 11 sous-sous activités).

Sous activité D1 Renforcement des capacités techniques des acteurs de carbonisation.

Sous-Sous Activité D1.0 Etablissement du T0 de la situation de la carbonisation. En juin 2015, une fiche d’enquête a été élaborée pour l’établissement du T0 de la situation de la carbonisation dans les communes d’intervention. Cette fiche comprend des informations socio-économiques pour caractériser le bénéficiaire et les détails techniques de la pratique de la carbonisation. Afin d’obtenir des réponses claires et pertinentes, la fiche d’enquête a été testée plusieurs fois auprès des charbonniers et des modifications ont été apportées pour mettre au point la version finale (Annexe 16-1). Les 207 charbonniers formés à la TAC ont répondu à ces enquêtes et la saisie des informations aura lieu après la finalisation de la base de données sur ce sujet.

Sous-Sous Activité D1.1 Sélection et formation des formateurs en carbonisation. La sélection des 10 maîtres charbonniers dans les 4 communes d’intervention a été faite au mois d’août 2015 sur la base des recensements des charbonniers et d’une mission préalable des 3 partenaires du projet. Les sélections ont porté sur différents critères : l’âge du candidat, l’ancienneté dans la pratique de la carbonisation, le sens des responsabilités, la motivation, l’importance de l’activité dans le revenu familial, l’appartenance et la considération de la communauté villageoise, le niveau de connaissance et son aptitude à communiquer, la disponibilité durant presque toute l’année, la compréhension de la problématique du charbon de bois en tant que source d’énergie domestique, l’autonomie en milieu rural, la participation à d’autres projets et la prise en compte de l’environnement. La formation des maîtres charbonniers a été organisée à Antoby dans la commune de Mangamila du 9 au 25 septembre 2015 (17 jours). La formation comporte des explications théoriques en salle, suivies d’applications pratiques de la TAC sur le terrain. Pour une meilleure compréhension des caractéristiques distinctives des TAC par rapport aux techniques traditionnelles de carbonisation (TTC), une comparaison des deux techniques a été organisée pour les maîtres charbonniers. Les pesées de bois lors du montage des meules et de charbon de bois au défournement ont prouvé l’intérêt d’appliquer la TAC. Les modifications apportées par la TAC concernent la nécessité du séchage du bois en tipis, la préparation du site de carbonisation, l’orientation de la meule par rapport aux vents dominants, la technique de chargement et d’empilement du bois, la mise en place et la position de la bouche d’allumage, la disposition des différents évents (allumage, aération et cheminée), le mode de recouvrement de la meule, la conduite, le suivi et la gestion de la carbonisation, les méthodes de refroidissement et de défournement de la meule et l’ensachage du charbon de bois (voir encadré « Technique Améliorée de Carbonisation (TAC) »).

2016 31 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Sous-Sous Activité D1.2 Organisation des formations à la carbonisation améliorée. L’organisation des formations a débuté par le recensement définitif des charbonniers à former, la validation des sites de carbonisation, ainsi que des questions logistiques liées à la formation directe des charbonniers sur le bois à utiliser, l’hébergement, les repas et les déplacements des maîtres charbonniers. Au niveau de chaque commune, les candidats sélectionnés pour la formation sont regroupés en 2 groupes de 20 charbonniers, 2 maîtres charbonniers formant chacun un groupe dans chaque commune. La durée de la formation est de 9 jours qui s'étendent sur 3 semaines à raison de 3 jours par semaine. Les formations se sont déroulées entre les mois d’octobre et de novembre 2015. Le nombre total de charbonniers formés directement est de 217 charbonniers répartis comme suit : 94 à Ambohibary, 42 à Ankazondandy et Mangamila et 39 à Ranovoa (Tableau 8). La formation en cascade des charbonniers est réalisée par les charbonniers formés qui expliquent la TAC tout en mettant en œuvre une meule améliorée. Ils ont ainsi formés 127 charbonniers (24 à Ambohibary, 25 à Ankazondandy, 46 à Mangamila et 32 à Ranovoa).

Nombre de Charbonniers Charbonniers Total des Charbonniers Commune Maîtres formés formés en charbonniers utilisant la charbonniers directement cascade formés TAC* Ankazondandy 2 42 25 67 33 (79%) Mangamila 2 42 46 88 24 (57%) Ranovao 2 39 32 71 18 (46%) Ambohibary 4 94 24 118 69 (73%) TOTAL 10 217 127 344 144 (66%) Tableau 8 : Formation des charbonniers (Année 1) * Seuls les charbonniers formés directement sont comptabilisés, les charbonniers formés en cascade n’ont pas encore été évalués.

Sous-Sous Activité D1.3 Contrôle de l’application des méthodes de carbonisation. Des visites sont programmées avec fiches de suivi, auprès des charbonniers formés directement pour effectuer le contrôle de l’application de la TAC. Le calendrier est établi en fonction de la disponibilité des charbonniers. Des contrôles inopinés sont également effectués par l’équipe de terrain pour vérifier si la technique utilisée est bien maîtrisée ou si les charbonniers utilisent encore la meule traditionnelle. Des fiches de suivi sont utilisées au moment des contrôles et intégrés dans la Base de Données (BDD) Arina. Au cours de cette première année d’activité, 144 charbonniers formés directement ont été contrôlés et ont appliqué la TAC : 69 à Ambohibary, 33 à Ankazondandy, 24 à Mangamila et 18 à Ranovao (tableau 8).

Photo 8 : Meule améliorée à Ambohibary

Les rendements à la carbonisation ont été mesurés sur 26 meules. Les résultats aberrants obtenus pour 2 meules ont été éliminés. Le volume moyen des meules analysées est de 7,4 m3, les rendements de carbonisation varient de 18,3% à 27,6% avec une moyenne de 22,7% (Tableau 9).

2016 32 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Volume de Masse de Masse de Rendement N° Meule la meule charbon bois (kg) (%) (m3) (kg) 1 2 1011 242 23,9 2 6,8 1790 415 23,2 3 5,4 2112 535 25,3 4 4,7 1527 373 24,4 5 8,5 1996 551 27,6 6 5,2 1376 372 27,0 7 5,6 1467 363 24,7 8 5,4 2010 498 24,8 9 5,0 1679 359 21,4 10 9,0 2144 417 19,5 11 9,0 2110 463 21,9 12 5,4 1941 403 20,8 13 5,4 1383 325 23,5 14 9,0 1797 459 25,5 15 5,4 2365 555 23,5 16 5,4 1581 350 22,1 17 9,0 1857 415 22,4 18 9,0 1995 400 20,1 19 5,9 1814 396 22,5 20 6,3 2292 458 21,8 21 19,0 4784 1154 20,0 22 7,6 3115 570 24,1 23 13,5 4789 1065 18,3 24 10,5 2546 525 22,2 Moyenne 7,4 2145 486 22,7% Tableau 9 : Rendement pondéral obtenu avec la TAC dans 4 communes.

Sous-Sous Activité D1.4 Validation de l’application des nouvelles méthodes de carbonisation. Afin de valider l’application des TAC, le projet a défini un certain nombre de critères que les charbonniers doivent respecter. Ils doivent maîtriser la technique et avoir pratiqué la TAC au moins 2 fois, avoir formé d’autres charbonniers en cascade. Les paramètres retenus pour valider l’adoption de la TAC sont le séchage du bois à carboniser, l’orientation de la meule par rapport au vent dominant, le chargement du bois et le recouvrement de la meule, la position de la bouche d'allumage, l’installation et utilisation des évents (allumage, aération et cheminée), le suivi et le contrôle de la carbonisation, le refroidissement et l’extinction de la meule. Les charbonniers qui appliquent correctement la TAC reçoivent un certificat d’aptitude professionnelle (Annexe 17) et un ensemble de matériel (pelle, fourche, machette, hache) pour la production de charbon de bois.

Sous-Sous Activité D1.5 Guide pratique de carbonisation. Les éléments pour la rédaction du guide pratique de carbonisation sont rassemblés progressivement (voir encadré « Technique Améliorée de Carbonisation (TAC) ». Le guide est programmé pour la troisième année du projet).

Changements de D1 La formation de 500 charbonniers n’a pas été atteinte au cours de cette première année en raison du démarrage tardif du projet et à la coïncidence de la période des formations avec la saison de préparation des cultures vivrières. Pour la prochaine année, les formations seront programmées en saison sèche d’avril à novembre.

2016 33 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 La caractérisation des charbonniers devait être réalisée lors de la formation directe des charbonniers, mais les fiches d’enquêtes nécessitent une grande disponibilité des charbonniers et beaucoup de temps. Cette activité a donc été reportée durant la période décembre 2015 – février 2016. Durant la réalisation des enquêtes, la méfiance de certains charbonniers pouvait avoir des répercussions sur les réponses apportées. Des méthodes et/ou stratégies de communication ont été adoptées par l’équipe sur terrain pour mettre en confiance le bénéficiaire et obtenir des réponses fiables. Des réunions spécifiques ont été organisées par les socio-organisateurs du projet pour sensibiliser et motiver le maire, les chefs de fokontany et les charbonniers de la commune de Ranovao sur les avantages de la TAC. Il existe une réelle difficulté à évaluer le rendement précis de la technique de carbonisation traditionnelle, car de nombreux charbonniers utilisent déjà une méthode hybride, notamment au niveau de l’empilement des bois lors du montage de la meule et de la conduite de la carbonisation. Il est prévu de rechercher des sites éloignés pour l’établissement de cette valeur de rendement des meules traditionnelles (t0). Durant la formation des maîtres charbonniers, malgré l’organisation rigoureuse, 2 candidats sélectionnés ne se sont pas présentés dans les communes de Ranovao et Mangamila. L’équipe a dû les remplacer assez rapidement en cours de formation. La formation des charbonniers en cascade se heurte à 3 difficultés : (i) la formation en cascade est peu motivante pour les nouveaux charbonniers car ils ne sont pas traités de la même façon que les charbonniers formés directement, notamment au niveau du paiement de la main d’œuvre (ii) les charbonniers ne travaillent pas pour leur propre compte car ils n’ont pas les moyens d’acheter le bois, (iii) le nombre de charbonnier sur une parcelle est imposé par les exploitants. Il n’y a donc pas de place pour de nouveaux charbonniers à former en cascade. Pour résoudre cette difficulté, le projet fera donc l’effort d’augmenter le nombre de charbonniers formés directement par les maîtres charbonniers, ce qui compensera le plus faible nombre de charbonniers formés en cascade.

Risques de D1 Les charbonniers étaient méfiants et peu disponibles pour la formation car la période chevauchait des travaux de préparation de cultures. L’organisation de réunions communales et de discussions a permis de mieux sensibiliser les charbonniers. Les exploitants imposent aux charbonniers un délai pour la production de charbon de bois afin de faire la livraison à la date exigée par les grossistes d’Antananarivo. Des réunions de sensibilisation sont organisées auprès des exploitants sur l’intérêt commun pour la filière d’utiliser la TAC (augmentation de la quantité et de la qualité du charbon). Les charbonniers réclament la sécurisation du marché afin de les protéger face aux producteurs illégaux et traditionnels. Ce risque sera en partie pris en charge par la structuration de la filière et la création d’organisations professionnelles de charbonniers. C’est cependant le CFD qui pourra réguler de manière plus efficace la filière et redistribuer les bénéfices aux acteurs.

Sous activité D2 Diminution du gaspillage énergétique.

Sous-Sous Activité D2.0. Enquêtes sur la valorisation des sous-produits de la carbonisation. Pas d’activité en année 1. Sous-Sous Activité D2.1. Formation pour la valorisation des sous-produits. Pas d’activité en année 1.

Sous-Sous Activité D2.2. Suivi et validation des méthodes de production des briquettes. Pas d’activité en année 1.

Sous activité D3 Identification de l’origine des charbons.

Sous-Sous Activité D3.1. Appui et suivi du tri des produits de la carbonisation. Pas d’activité en année 1.

Sous-Sous Activité D3.2. Etiquetage des sacs de charbon du sous-lot 3B. Pas d’activité en année 1. 2016 34 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Technique Améliorée de Carbonisation (TAC) L’augmentation des rendements de carbonisation du projet Arina passe par le respect des conditions suivantes :

FORMATION DES CHARBONNIERS . Les maîtres charbonniers sélectionnés sont formés dans les communes aux aspects théoriques et pratiques de la TAC. . La comparaison avec les méthodes traditionnelles de carbonisation (TTC) permet aux maîtres charbonniers d’avoir une base de connaissances pour pouvoir former et convaincre les charbonniers.

SECHAGE DU BOIS . Le séchage du bois contribue à la diminution de l’énergie nécessaire à la carbonisation du bois, donc une augmentation de la charge de la meule à carboniser pour le type de carbonisation à combustion interne (cas des TAC). . Le séchage « en bout renversé » sous forme de tipis ou en déposant le bois coupé le long de la pente est adopté. Une durée de séchage de 3 semaines au minimum est préconisée.

PREPARATION DE LA MEULE . La meule doit être orientée dans le sens du vent dominant. . Pour une bonne circulation et un bon dosage de l’air qui circule dans la meule durant les différentes phases de la carbonisation, il faut : + installer des évents (allumage, aérations et cheminée), la bouche d’allumage doit se situer du côté opposé au sens du vent. + un bon empilement du bois pour éviter les vides. . Le recouvrement de la meule avec des feuilles et des branchages et ensuite des mottes de terre est indispensable pour assurer la bonne étanchéité de la meule.

ALLUMAGE ET CONDUITE DE LA CARBONISATION . L’allumage est réalisé à partir de la bouche d’allumage préparée pendant le montage de la meule. L’allumage commence par le bas en introduisant de la braise à partir de la bouche d’allumage. . La conduite de la carbonisation ainsi que la gestion et le contrôle du feu conditionnent la vitesse de la carbonisation. Le jeu de fermeture et/ou d’ouverture des différents évents d’entrée et de sortie d’air en fonction du régime du vent durant la carbonisation doit être utilisé.

DEFOURNEMENT . Pour éviter la cassure des morceaux de charbon, le défournement n’est réalisé qu’après 2 jours de refroidissement. . L’extinction des braises restantes se fait par étouffement avec de la poussière.

2016 35 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Activité E : Diffusion de foyers améliorés. (3 sous activités et 2 sous-sous activités)

Sous activité E1 Identification des différents modèles de foyers améliorés présents sur le marché malgache.

Sous-Sous Activité E1.1 : Analyse du marché des FA. Cette activité a fait l’objet d’un appel d’offre pour un contrat de services commun avec le projet Afiberia (voir paragraphe 2.5). L’association LLD a 6 mois pour produire les résultats concernant l’analyse du marché des foyers améliorés.

Sous-Sous Activité E1.2 : Potentialité de production des FA. L’association LLD publiera les résultats en juillet 2016.

Sous activité E2 Renforcement technique des producteurs de Foyers améliorés. Cette activité démarrera après la publication de l’étude de marché des foyers améliorés et un nouvel appel d’offre sur le renforcement des capacités techniques des artisans sélectionnés.

Sous activité E3 Programme de vulgarisation des foyers améliorés. Cette activité démarrera après la formation des artisans (pas avant le début de l’année 3 du projet).

2.3 PAS DE CHANGEMENT DU CADRE LOGIQUE. Veuillez énumérer tous les marchés (travaux, fournitures, services) de plus de 60 000 €attribués pour la mise en œuvre de l’action pendant la période de référence, en indiquant, pour chacun d’eux, le montant, la procédure d’attribution suivie et le nom du titulaire.

Sans objet pour Arina. Les deux marchés de service attribués au cours de cette période ont une valeur inférieure à 60 000 euros (voir paragraphe 2.5).

2 2.4 PLAN D’ACTION MIS À JOUR .

Année 2 : 2016-2017 Semestre 1 Semestre 2 Organisme responsable Activité Ma Ju Jt Ao Se Oc No De Ja Fe Ma Av de la mise en œuvre Activité A : Institutionnalisation des Organisations Sous-Activité A1 : Identification des zones de production et des groupes cibles A1.1 Action de sensibilisation Cirad, Fofifa, Partage et mobilisation des acteurs Sous-Sous-Activité A1.2 Recensement des acteurs de la Cirad, Partage, Fofifa, filière B.E par commune Sous-Sous-Activité A1.3 Cirad, Partage, sous- Analyse des outils de gestion traitant foncier A1.4 Zonage à dire d’acteurs Cirad, Partage, Fofifa. Sous activité A2 : Structuration

des groupes cibles A.2.1 Appui des bénéficiaires Partage de l’Action A2.2 Mise en place des Partage, Cirad, Comités Communaux B.E

2 Ce plan couvrira la période financière se situant entre le rapport intermédiaire et le prochain rapport. 2016 36 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 A2.3 Regroupement et mise en place de la gouvernance Partage, Cirad des OP. Sous activité A3 : Formaliser le partenariat entre les acteurs de la filière* Sous-Sous-Activité A3.1 Elaboration d’un accord de Cirad, DGF partenariat Action-DGF Sous-Sous-Activité A3.2 Mise Cirad, DGF/DVRF, en place d’un OPCI DREEF, Partage, CCBE Sous-Sous-Activité A3.3 Cirad, DGF/DVRF, Etablissement des relations DREEF, Partage, UCP, CCBE-CBA-OPCI OPCI Sous-Activité A4 : Accompagner la mise en place d’un CFD* Sous-Sous-Activité A4.1 Cirad, DGF/DVRF, DGF- Conception et Mise en place DSI, DREEF, Partage, d’un CFD OPCI, Sous-Sous-Activité A4.2 Cadre DGF/DSI, DREEF, conceptuel de la BDD Partage, Sous-Sous-Activité A4.3 DGF/DVRF/DSI, DREEF, Validation des CFD et suivi des OPCI, CCBE flux financiers Cirad, DGF/DVRF, Sous-Sous-Activité A4.4 Suivi DREEF, Partage, UCP, du fonctionnement OPCI Sous-Activité A5 : Développer les capacités de vente et mise en marché* Sous-Sous-Activité A5.1 Cirad, DGF/DVRF, DGF/DSI, Concertations avec les CCBE et DREEF, Partage, UCP, OCPI le CBA Sous-Sous-Activité A5.2 Cirad, DGF/DVRF, DGF/DSI, Pertinence d’un signe distinctif DREEF, Partage, UCP, OCPI. Sous-Activité A6 : Diffusion des informations Sous-Sous-Activité A6.1 Bilan Cirad, Partage, Fofifa, du Zada UCP Sous-Sous-Activité A6.2 Bilan DGF/DVRF, DREEF, des flux de bois-énergie Partage, UCP, OPCI

Activité B : Sécurisation des investissements Sous activité B1 : Mise en place Fofifa, Partage , d’un réseau de pépinières Sous-Sous-Activité B1.1 Création de nouvelles Fofifa, CCBE pépinières Sous-Sous-Activité B1.2 Formation des pépiniéristes et Fofifa, CCBE production de plants Sous-Sous-Activité B1.3 Elaboration d’un guide Fofifa pratique pour les pépiniéristes Sous activité B2 : Protection des Partage, Fofifa reboisements Sous activité B3 : Mise en œuvre des PGR. Sous-Sous-Activité B3.1 Un Cirad, Partage, Fofifa processus pilote Sous-Sous-Activité B3.2 Elargissement de la Cirad, Partage, Fofifa méthodologie aux autres communes

2016 37 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Sous-Sous-Activité B3.3 Cirad, Partage, Fofifa Accompagnement des PGR Sous activité B4 : Identification Partage des points noirs routiers Sous activité B5 : Clarification de la situation foncière Sous-Sous-Activité B5.1 Cirad, Partage et Sous- Diagnostic initial socio-foncier. traitant Sous-Sous-Activité B5.2 Cirad, Partage et Sous- Organisation et moyens pour traitant le reboisement. Sous-Sous-Activité B5.3 Accompagnement des CCBE et validation du zonage avec Cirad, Partage l’AF. Sous activité B6 :Etablissement Cirad d’une BDD pour le S-E

Activité C Reboisement et gestion durable des plantations Sous activité C1 :Renforcement des capacités techniques des acteurs du reboisement Sous-Sous-Activité C1.1 Cirad, Partage, Fofifa Formation aux techniques sylvicoles Sous-Sous-Activité C1.2 Cirad, Partage, Fofifa Adaptation de la fertilisation aux conditions de reboisement Sous activité C2 : Accompagnement des reboisements Sous-Sous-Activité C2.1 Contrôle des méthodes de Partage reboisement Sous-Sous-Activité C2.2 Guide Cirad, Fofifa pratique du reboisement

Activité D Amélioration des rendements de la carbonisation Sous-Activité D.1 Renforcement des capacités techniques des acteurs de la carbonisation Sous-Sous-Activité D1.0 Etablissement du T0 de la Cirad, Fofifa situation de la carbonisation. Sous-Sous-Activité D1.1 Terminé Sélection et formation des (Fofifa, Partage) formateurs en carbonisation. Sous-Sous-Activité D1.2 Fofifa, Partage, Eaux et Organisation des formations à Forêts, Communes la carbonisation améliorée. Sous-Sous-Activité D1.3 Fofifa, Partage, Eaux et Contrôle de l’application des Forêts, Communes méthodes de carbonisation. Sous-Sous-Activité D1.4 Validation de l’application des Fofifa, Partage nouvelles méthodes de carbonisation Sous-Sous-Activité D1.5 Guide Fofifa pratique de carbonisation Sous-Activité D.2 Diminution du

gaspillage énergétique

2016 38 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Sous-Sous-Activité D2.0 Enquêtes sur la valorisation Cirad, Fofifa des sous-produits de la carbonisation. Sous-Sous-Activité D2.1 Formation pour la valorisation Fofifa, Partage des sous-produits Sous-Sous-Activité D2.2 Suivi et validation des méthodes de Fofifa, Partage production des briquettes Sous-Activité D.3 Identification de l’origine des charbons Sous-Sous-Activité D3.1 Appui et suivi du tri des Cirad, Fofifa produits de la carbonisation.. Sous-Sous-Activité D3.2 Etiquetage des sacs de Cirad, Fofifa, Partage charbon du sous-lot 3B.

Activité E Diffusion de foyers améliorés Sous-Activité E1 : Identification des différents modèles de Foyers Améliorés présents sur le marché malgache Sous-Sous-Activité E1.1 : Activité sous-traitée Analyse du marché des FA Sous-Sous-Activité E1.2 : Potentialité de production des Activité sous-traitée FA Sous-Activité E2 : Renforcement technique des producteurs de Activité sous-traitée Foyers améliorés Sous-Activité E3 Programme de Activité sous-traitée vulgarisation.

Tableau 10 : Plan d'action Arina mai 2016 – avril 2017 *Les activités liées au CFD sont suspendues à la décision pour le second semestre 2016 de mettre ou non en œuvre cette activité. Ces activités seront décalées de près de 2 ans si la mission d’expertise conclue à la nécessité de réaliser le CFD.

2.5 CONTRATS DE SERVICES POUR LES ACTIONS EXTÉRIEURES DE L’UNION EUROPÉENNE

Deux contrats de service inférieurs à 60 000 euros ont été signés au cours de cette première année.

Suite aux échanges de mail (du 19 et 22 juin 2015) entre la coordination du projet Arina et la Section Développement Rural, une procédure négociée entre le Cirad et l’ONG Hardi a été acceptée par la DUEM le 3 juillet car les domaines d’activités en milieu rural de l’ONG ont un caractère institutionnel (http://www.hardi-madagascar.mg). Un dossier complet a été fourni à la DUEM contenant les TDR de la demande de service (Annexe 18), le rapport de négociation (annexe 10b du prag), le budget négocié (59 683 euros) et le contrat signé le 27 juillet 2015 entre le CIRAD et l’ONG Hardi.

Le contrat de service avec l’association LLD (Leadership for Local Development - Fampandrosoana Ifotony) a fait l’objet d’un appel d’offre dont les TDR ont été diffusés le 19 octobre 2015 à différents consultants et ONG (Annexe 19). Les réponses ont été dépouillées le 1er décembre 2015. Le marché a été attribué à l’association LLD (Leadership for Local Development - Fampandrosoana Ifotony) selon les règles d’éligibilité fixés par l’UE. Le contrat avec le Cirad a été signé le 12 janvier 2016 pour un montant de 59 282 000 ariay (16 930 euros au barême inforeuro).

2016 39 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

2.6 GOUVERNANCE DE L’ACTION

La gouvernance de l’Action est assurée par un comité de pilotage, une cellule de suivi évaluation et les responsables de terrain et d’activités.

2.6.1 Comité de pilotage Le coordinateur et le responsable du suivi-évaluation de Arina, le Chef de Département DRFP du FOFIFA, le président de l’ONG Partage, les responsables d’activités et le responsable de l’UCP ont acceptés de faire partie du comité de pilotage. La première réunion de ce comité est programmée pour le 1er trimestre de l’année 2. Le bilan des activités de la première année sera établi en tenant compte des indicateurs de résultats. Le programme de travail de la deuxième campagne sera établi.

2.6.2 Cellule de suivi-évaluation Un cadre a été recruté par le Cirad pour assurer le suivi-évaluation du projet. Le Cirad a appuyé sa formation à la gestion des bases de données Access et SIG pour ArcGis. Pendant cette première année il a fourni tous les éléments pour l’évaluation par l’UCP de l’impact de l’Action. Un assistant administratif et financier a été recruté par le Cirad pour assurer le suivi budgétaire et financier du projet. Il a été appuyé dans ses fonctions par une mission d’expertise financée par le Cirad sur fonds propres (Annexe 20) et a fourni le rapport financier associé à ce rapport narratif.

2.6.3 Groupe de responsables d’activités

CIRAD Coordinateur : Daniel Verhaegen ; Cellule de Suivi-évaluation : Lovasoa Randriamanantena ; Assistant administratif et financier : Mamy Ramaroson ; Experts : Jean-François Bélières ; Jean-Marc Bouvet ; Jean- Pierre Bouillet ; Pierre Montagne ; Sigrid Aubert ; En appui comptable Cirad : Delphine Marciano et Matthieu Fargeas. Association PARTAGE Président Serge Razafimahatratra ; Spécialiste en organisation paysanne : Zoary Rafransoa ; Responsable du site reboisement : Roger Rafanomezantsoa ; Responsable du site carbonisation : Andoniaina Vatosoa Andriamifidy ; Ingénieurs forestiers : Mamimahefa Rabetokotany, Andry Mahatsangy Razevason, Curie Rosina Randrianasolo, Milantosoa ; Ingénieurs socio-organisateurs : Zo Mampionona Ratsisetraina, Diary Mampianina Rakotobe, Luc Bruno Rakotobe, Aina Tantely Alain Radimbison ; Assistante gestion : Meva Ramanjehimanana FOFIFA / DRFP Chef de Département : Hanitriniaina Sahondra Hary Noro Andrianoelisoa ; Responsable carbonisation : Alain Michel Rasamindisa ; Responsable PGR : Nicolas Andriamampianina ; Responsable pépinières : Hery Rakotondraoelina Andriatsitohaina ; Responsable reboisement : Viviane Hanitra Andriamampandry ; Assistante gestion : Noro Hanitra Ravoniarisoa

3 BÉNÉFICIAIRES/ENTITÉS AFFILIÉES ET AUTRE COOPÉRATION.

3.1 EVALUATION DES RELATIONS ENTRE LES BÉNÉFICIAIRES/ENTITÉS AFFILIÉES DE CE CONTRAT DE SUBVENTION. c.-à-d. ceux qui ont signé le mandat du coordinateur ou la déclaration des entités affiliées) ? Veuillez fournir des informations spécifiques pour chaque bénéficiaire/entité affiliée.

Les relations entre les partenaires CIRAD, FOFIFA et PARTAGE restent excellentes. Chaque partenaire exécute normalement les tâches qui lui sont dévolues (Tableau 11). Des réunions rassemblent régulièrement ces partenaires pour faire des points d’avancement et se remettre en accord relativement à l’exécution du Plan d’action. Des discussions hebdomadaires sont tenues et des échanges de Email permettent le partage d’informations et(ou) la prise de décisions.

2016 40 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 CIRAD . Coordination générale du projet . Gestion administrative et financière . Etablissement des contrats de partenariat . Gestion des appels d’offre des contrats de service . Gestion des missions d’expertises et de consultants. . Gestion de la base de données du Suivi-Evaluation . Suivi et appui technique aux opérateurs . Représentation du projet et actions de visibilité. FOFIFA . Appui technique, formation et suivi des groupes cibles. . Equipement en matériel des pépiniéristes et des charbonniers . Formation des pépiniéristes des reboiseurs et des charbonniers. . Etablissement des plans de gestion des reboisements. . Encadrement d’ingénieurs pour les analyses de référence (productivité, état initial du reboisement et de la carbonisation). . Etablissement des guides techniques et manuels de formations. PARTAGE . Gestion du projet auprès des administrations publiques locales, régionale et nationale. . Etablissement des contrats avec les CCBE, les pépiniéristes, les reboiseurs et les charbonniers. . Etablissement des bases de données terrain du projet. . Appui technique et financier aux groupes cibles. . Suivi des activités du projet par 8 ingénieurs de proximité (un par commune) et 2 superviseur de sites (1 par bureau local). . Appui aux prestataires de services (Hardi et LLD). . Représentations du projet et actions de visibilité. Tableau 11 : Tâches dévolues aux différents partenaires pour l’année 1

3.2 EVALUATION DES RELATIONS ENTRE VOTRE ORGANISATION ET LES AUTORITÉS PUBLIQUES DANS LES PAYS DE L’ACTION? Comment ces relations ont-elles affecté l’action?

Les relations avec les autorités étatiques sont très bonnes aux niveaux régionaux notamment avec les élus et les administrations chargées des forêts. Les maires, les adjoints, les fonctionnaires et les responsables des cantonnements des Eaux et Forêts ont participé, en relation avec les agents du Cirad de Partage et du Fofifa aux ateliers de lancement du projet ainsi qu’aux formations des pépiniéristes, des reboiseurs et des charbonniers. Ils ont pu s’informer dans le détail et poser les questions sur le déroulement du projet et l’amélioration de la production en bois énergie par le reboisement et par l’amélioration des techniques de carbonisation. Les autorités publiques restent disponibles à chaque demande du projet et le dialogue est maintenu régulièrement par la présence des 10 ingénieurs socio-organisateurs et forestiers présents dans les 8 communes d’intervention actuelle du projet Arina. Après le démarrage des activités en mai 2015 avec les élus en place, il n’y a pas eu d’impact négatif sur le projet lors des élections communales, même dans les cas de remaniement de certaines équipes communales en décembre 2015.

3.3 RELATIONS AVEC TOUTE AUTRE ORGANISATION PRENANT PART À LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACTION. • Associé(s) (si existant) • Contractant(s) (si existant) • Bénéficiaires finaux et groupes cibles • Autres tiers concernés (incluant les autres donateurs, autres agences gouvernementales ou unités gouvernementales locales, ONG, etc.).

Les relations avec l’administration forestière qui est considérée comme partenaire associé dans le projet Arina sont régulières, cordiales et contribuent à un travail efficace sur les zones d’activités. Les services déconcentrés DREEMF, CEEMF et CIREEMF ont participés aux ateliers de lancement du projet dans les communes d’Anjozorobe et d’Ankazondandy. Un atelier organisé en février 2016 à Ambatobe est en passe

2016 41 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 d’aboutir à un protocole de collaboration entre Le Directeur Général des Forêts et ses services déconcentrés et le chef du projet ARINA.

La collaboration du Cirad avec l’ONG Hardi est ancienne et a toujours été profitable aux deux entités. L’ONG Hardi a participé à toutes les phases d’élaboration du projet Arina depuis l’appel d’offre jusqu’à la rédaction de la note complète et était donc considérée comme co-demandeur. L’attribution du projet Arina au Cirad par la DUEM a été conditionnée à la réduction du nombre de co-demandeurs. La négociation et les notes explicatives échangées avec le chargé de Programme Section Développement Rural ont permi la signature d’un contrat de prestation de service entre le Cirad et l’ONG Hardi. Le volume et la qualité du travail réalisé par l’ONG Hardi, en parfaite organisation dans les zones de reboisement, a permis la sécurisation des activités pour le projet Arina et démontre les très bonnes relations établies avec tous les partenaires et publics cibles. Le contrat de service avec l’association LLD a fait l’objet de réunions organisées pour des compléments d’information de la réponse technique et la répartition du budget. Ces réunions se sont déroulées dans une parfaite harmonie et réactivité avec l’ensemble des équipes directement impliquées dans le projet Arina. Le rapport intermédiaire a été livré en avril, avec une présentation de tous les responsables de l’association aux membres du projet Arina. L’analyse complète sera livrée en juillet 2016.

Les relations avec les groupes cibles notamment les communes, les comités communaux, mais aussi les acteurs (pépiniéristes, reboiseurs, chabonniers, artisans) sont bonnes. Les ateliers Arina d’Anjozorobe et d’Ankazondandy de juillet 2015 ont clairement démontré la volonté des maires de voir l’installation de nouveaux reboisements et l’amélioration des rendements de carbonisation du bois-énergie. Ils ont réaffirmé cette volonté dans des déclarations conjointes. Ils ont appuyé les équipes du projet lors des ateliers régionaux ainsi que lors des formations des acteurs par la mise à disposition des salles de réunion.

Les relations établies avec le SNGF sont bonnes. Le SNGF a suivi, comme prévu dans son contrat avec la DUEM, directement 3 pépiniéristes dans la zone d’activité de reboisement du projet et a fourni les semences en quantité suffisante pour les 3 espèces forestières utilisées cette première année (E. robusta, A. leptocarpa et Casuarina cunninghamia). Le projet aurait souhaité obtenir aussi des graines de mimosa (Acacia dealbata) car l’espèce est bien adaptée à la zone et la fixation d’azote de cette espèce en plantation devrait augmenter les taux de réussite et la croissance des plantations. Pour cette première campagne, le SNGF ne disposait pas de semences mais s’est engagé à s’organiser pour en récolter pour la prochaine campagne de reboisement.

3.4 LIENS ET SYNERGIES MIS EN PLACE AVEC D’AUTRES ACTIONS.

Sans objet pour Arina

3.5 SI VOTRE ORGANISATION A REÇU PRÉCÉDEMMENT D’AUTRES SUBVENTIONS DE L’UE AYANT COMME OBJECTIF D’APPUYER LE MÊME GROUPE CIBLE, DANS QUELLE MESURE CETTE ACTION A-T-ELLE PU RENFORCER/COMPLÉTER LA/LES PRÉCÉDENTE(S)? (Énumérez toutes les subventions antérieures de l’UE pertinentes).

Sans objet pour Arina.

4 VISIBILITE. Comment la visibilité de la contribution de l’UE est-elle assurée dans l’action? Un plan de communication du projet Arina a été soumis et accepté au premier trimestre 2016 par le service chargé de l'Information et de la Communication, Section Politique, Presse et Information de la DUEM.

2016 42 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Indicateurs Ce plan prévoit 6 activités liées à la communication : 4.1. Affichage lors des réunions, ateliers dans les districts, les communes, les bureaux, lors des formations, des réunions avec la presse 4.2. Achat des autocollants avec les logos de l’UE 4.3 Conception de panneaux d’identification, de banderoles informatives dans les communes, sur la route des bureaux locaux, sur les sites d’action 4.4 Conception de brochures et fiches techniques 4.5 Reportage 4.6 Conception et animation d’un site internet

Principaux acquis année 1: 4.1 Des affiches ont été fabriquées pour les ateliers de lancement du projet Arina dans les communes d’intervention. 4.2. Les autocollants avec les logos de l’UE ont été achetés et collés sur l’ensemble du matériel roulant (motos) et ordinateurs achetés pour le projet. 4.3. Les panneaux d’identification avec les logos sont en cours de fabrication et d’installation dans les bureaux Arina d'Anjozorobe et d’Ankazondandy et pour les sites de pépinières, de reboisement et de carbonisation. 4.4. Les fiches techniques sont en cours de conception. 4.5. Aucune activité en année 1 4.6 L’hébergement du site internet pour le projet Arina avec un nom de domaine.org et pour un espace de 1.5 GB a été confié à la société Tsarabika. Le développement du site sera réalisé par l’ingénieur informaticien de la Direction Régionale du Cirad à Madagascar. Il permettra de rendre disponible l’ensemble des documents édités par le projet. La page d’accueil sera composée des différents logos (bailleurs et partenaires) et de différents onglets pour présenter le projet, les partenaires, les sites d’intervention, les activités, les impacts, les photos, les contacts, les liens etc.

La Commission européenne pourrait souhaiter publier les résultats des actions. Auriez-vous des objections à la publication de ce rapport sur le site Internet d'EuropeAid? Si tel est le cas, veuillez exposer vos objections.

Il n’y a aucune objection de la part du demandeur et des co-demandeurs du projet Arina pour publier les résultats des activités et à mettre en ligne ce rapport sur le site Internet d’EuropeAid.

Nom et fonction de la personne de contact pour l’action: Daniel Verhaegen Coordinateur du projet Arina BP 853 Antananarivo 101 Madagascar [email protected]

Signature:

Localité: Antananarivo

Échéance prévue du rapport: 20/06/2016……………………..

Date d’envoi du rapport: …3/06/2016……………………..

2016 43 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

5 ANNEXES

2016 44 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 1 : Localisation des activités de Arina LES ACTIVITES DU PROJET ARINA

ZONES D'INTERVENTION DU PROJET ARINA ²

ANALAMANGA

ANJOZOROBE

Betatao Poste

Ambongamarina

Anjozorobe !.

Analaroa

Mangamila

Légende

!. Bureau d'implantation !. Route_Nationale Ankazondandy Limite_District RN3 ACTIVITES Carbonisation Ranovao Reboisement+Pépinières Autres_Communes Ambohibary

Source : CIRAD - FTM BD100 et BD200 / Mars 2016 RN2

MANJAKANDRIANA

10 5 0 10 Kilometers Programme financé par l'Union Européenne

2016 45 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 2 : Zone potentielle de reboisement (ZADA) de la commune rurale de Betatao

2016 46 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 3 : Termes de référence des Comités Communaux de Bois Energie

Projet ARINA Aménagement et Reboisements Intégrés du district d’Anjozorobe en Bois Energie

Termes de références pour la création des Comités Communaux de Bois Energie (CCBE)

1. Contexte

A Madagascar, le bois constitue une source d’énergie importante pour la majorité de la population. La fourniture d’énergie domestique est assurée à hauteur de 92% par le bois énergie (bois de feu et charbon de bois), principalement utilisé comme combustible pour la cuisson au niveau des ménages. La consommation annuelle d’Antananarivo peut être estimée à 150 000 tonnes de charbon et 140 000 tonnes de bois de feu. Les prévisions sur le ratio entre l’offre et la demande de bois énergie deviendront rapidement ou seraient déjà déficitaires sans mesures adéquates pour une exploitation durable de ces ressources. D’autant plus que la substitution du bois énergie par d’autres sources, limitées et coûteuses (pétrole, gaz, électricité), n’est pas adaptée au contexte actuel et en particulier au niveau de vie des ménages malgaches. Les populations urbaines et rurales restent consommatrices de bois énergie, et ce encore pour plusieurs décennies. Au-delà de la simple question de compétitivité énergétique, la valorisation du bois énergie apporte également un développement socio-économique durable tant en milieu urbain que rural, en permettant de créer une valeur ajoutée largement répartie entre de nombreux agents et créant ainsi des dynamiques locales, créatrices d’emplois, et source de revenus pour les différents acteurs de la filière. Néanmoins, cet approvisionnement durable des populations en bois énergie fait face à de nombreuses contraintes telles que l’existence d’un marché désorganisé, l’insuffisance des reboisements productifs, la surexploitation des taillis, l’absence de plan de gestion, l’insécurité foncière, et le gaspillage énergétique par l’utilisation de meules traditionnelles avec un rendement faible. En ce sens, le projet ARINA œuvre pour améliorer les revenus des producteurs ruraux de bois- énergie, et de créer les conditions écologiques et économiques favorables à l’approvisionnement en bois-énergie pour aboutir à un marché sécurisé et durable de la filière. D’une manière spécifique, il s’agit de renforcer durablement les capacités de production en bois énergie des populations rurales organisées en collectifs dans les domaines de la plantation forestière, de la carbonisation, de l’efficacité énergétique et de la commercialisation des produits. Pour améliorer la situation des bénéficiaires du projet, la structuration des groupes cibles par leur regroupement en associations ou autres formes contractuelles est primordiale, dans le sens où il serait plus facile de les suivre et d’apporter les appuis nécessaires répondant à leurs besoins en termes de reboisement, d’appui à la carbonisation, de production de foyers améliorés, pour une professionnalisation et pérennisation de leurs activités. Les Comités Communaux de Bois Energie (CCBE) en étroite collaboration avec le projet, joueront un rôle important dans la dynamisation de ces groupements professionnels. Mais aussi tout au long du projet, ils seront responsabilisés et sollicités pour jouer un rôle d’appui- conseil dans toutes les activités à mener. Ces comités seront mises en place et intégrés dans chaque Commune d’intervention du projet, soit dix (10) Comités au total : quatre (4) Comités au niveau de la zone de reboisement (Communes d’Anjozorobe, d’Ambongamarina, de Betatao, et d’Analaroa), quatre (4) Comités au niveau de la zone de carbonisation (Communes d’Ankazondandy, d’Ambohibary, de Ranovao et de Mangamila), et deux (2) Comités dans la zone de production de foyers améliorés (Communes d’Ambohitrony et d’Ambohibao Sud). 2016 47 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

2. Objectifs de la création des CCBE

Les CCBE seront mis en place pour jouer le rôle d’appui-conseil à la coordination et à la mise en œuvre des activités du projet ARINA au niveau local. L’objectif est que les CCBE, mis en place et intégrés dans chaque commune, soient des acteurs clés du développement du secteur bois énergie. Leur création constituera un moyen de favoriser la relation et la collaboration entre acteurs, car les membres seront constitués des représentants de différents acteurs et institutions œuvrant dans la filière.

3. Cadre légal et règlementaire

Les CCBE seront reconnus et institués légalement en étant une sous-commission élargie dans un des Commissions de la Commune, suite à l’approbation et à la délibération du Conseil Communal (cf. Guide du Maire). Il s’agit d’une sous-commission élargie car en dehors des conseillers et membres de la Commission, d’autres personnes représentatives des bénéficiaires du projet et des techniciens qualifiés dans le domaine du bois énergie seront intégrés dans la sous-commission et participeront aux travaux des CCBE (art 28. Loi 94-008 fixant les règles relatives à l'organisation, au fonctionnement et aux attributions des collectivités territoriales). La démarche pour la mise en place des CCBE suit les étapes suivantes : - Sensibilisation et information des acteurs concernés (Communes, DREEF, CEEF, Fokontany, KASTI, FIVA, représentants des bénéficiaires) durant le lancement des activités du projet ; - Renforcement des informations des acteurs et collecte des données nécessaires à la création des comités dans chaque commune durant le diagnostic ; - Organisation d’une réunion d’information dans chaque Commune sur le processus de mise en place des CCBE avec les acteurs concernés, pour la définition du statut, rôles, modalités de fonctionnement et de pérennisation du CCBE ; - Organisation d’une réunion pour l’établissement du Règlement Intérieur des CCBE : ● Droits et obligations des Représentants désignés membres du CCBE ● Réunions des CCBE (périodicité des séances, convocations, ordre du jour, etc.) ● Tenue des séances ● Processus de prise de décision (débats et votes) ● Procès-verbal et Compte-rendu de réunions ● Autres : indemnisations, remplacement de membres, etc. - Renforcement des capacités des membres des CCBE ; - Validation officielle de la mise en place des CCBE

4. Membres

Des CCBE seront créés sur les 10 Communes d’intervention. Les CCBE regrouperont les personnes désignées ou volontaires responsabilisées pour le suivi communal des différentes thématiques techniques du projet (reboisements, exploitation et carbonisation, sécurisation foncière et économies d’énergie).

Chaque CCBE sera composé des membres suivants : - Maire de la Commune concernée - Adjoint au Maire - Secrétaire exécutif - Président du Conseil communal - Membres de la Commission concernée - Chef Cantonnement de l’Ecologie, de l’Environnement et des Forêts - Chef triage forestier 2016 48 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Représentants des Komitin’ny Ala sy ny Tontolo Iainana (KASTI) - Représentants des Tribunaux Terriers Ambulants - Représentants de l’Association des exploitants forestiers FIVA - Représentants des pépiniéristes - Représentants des reboiseurs - Représentants des charbonniers - Représentants des producteurs de foyers améliorés

Les Représentants désignés membres des CCBE disposent des droits d'expression individuelle et collective.

Le CCBE sera présidé par le Maire de la Commune concernée. La désignation des autres membres (vice-président, rapporteur, secrétariat, conseillers) se fera lors des réunions pour la mise en place des CCBE.

5. Activités du CCBE

Les CCBE sont mis en place pour jouer le rôle d’appui-conseil à la coordination et à la mise en œuvre des activités du projet ARINA au niveau local. A titre de rappel, les grandes thématiques du projet sont l’Institutionnalisation des Organisations (activité A), la Sécurisation des investissements (activité B), le Reboisement et la gestion durable des plantations (activité C) et l’Amélioration des rendements de la carbonisation (activité D). Il est important de faire un rappel de ces thématiques auprès des CCBE afin d’harmoniser le niveau de compréhension de chacun, car les CCBE joueront un rôle crucial dans la réalisation de chaque activité. Ci-après sont les principales activités du CCBE. - Valide les dossiers de demande d’appui des bénéficiaires potentiels du projet (appui à la formation, appuis matériels, appui en matière de gouvernance des OP) ; - Facilite la circulation des informations sur la filière, ainsi que la mise en relation des acteurs - En relation avec le CBA et OPCI, le CCBE assure le contrôle du flux de B.E dans sa zone : comptabilisation de l’intégralité des flux de production, mise en place des mesures fiscales (Contrôle Forestier Décentralisé) ; - Valide avec la Commune, l’AF, les OP, les acteurs de la filière et autres institutions, la restitution du Zonage A Dire d’Acteurs (ZADA) pour l’identification des zones potentielles au reboisement dans la Commune ; - Appui à l’organisation des restitutions des activités et information des populations sur la filière bois-énergie, la gestion des ressources ligneuses, au niveau des Communes et des Fokontany via des réunions d’informations, des communiqués radiophoniques et de presse ; - Participe aux discussions et échanges avec le projet pour le choix des méthodes de reboisement, la protection des reboisements, le choix des espèces, la répartition des parcelles entre les candidats, les formations adaptées, les aides apportées aux reboiseurs (élaboration des Plans de Gestion de Reboisement ou PGR) ; - Collabore avec le projet et l’AF pour la vulgarisation des méthodes de reboisement adoptées ; - Appui le projet dans le contrôle de l’application des techniques de reboisement, et la vérification de la mise en œuvre des PGR ; - Collabore avec le projet et l’AF pour le suivi de la reconnaissance des droits d'occupation des terrains au niveau de chaque Commune ; la validation du morcellement du périmètre, la vérification des informations issues des suivis périodiques des démarches de sécurisation foncière des sylviculteurs ; et la sensibilisation des sylviculteurs pour entreprendre la sécurisation de leur terrain de reboisement ; - Fournit les informations nécessaires au projet pour l’identification des points noirs routiers dans la Commune ; - Valide avec le projet et les formateurs la liste des candidats à la formation de carbonisation

2016 49 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 améliorée ; - Appui le projet et les formateurs dans le contrôle de l’application de la TAC.

6. Impacts attendu des actions du projet Le projet ARINA contribuera à l'amélioration globale du fonctionnement de la filière bois énergie par : - Une meilleure organisation des groupes cibles dynamisés par les CCBE et l’OPCI ; - Le renforcement des capacités des reboiseurs, des charbonniers, des artisans constructeurs de foyers améliorées, des pépiniéristes, des agents de l’AF, des élus et responsables des Communes d’intervention ; - La gestion durable des plantations et la production en bois et charbon par l’instauration des PGR ; - Un contrôle des flux liés à la commercialisation des produits forestiers ; - La professionnalisation des producteurs et la pérennisation de leurs activités (accès facilité à la propriété foncière, transparence accrue des marchés, mise en réseau, …) ; - Une augmentation des revenus des bénéficiaires finaux grâce notamment à une amélioration des rendements et une répartition plus équitable de la chaîne de valeur - Un approvisionnement mieux régulé et plus durable de la ville d’Antananarivo en charbon ; - Une contribution à l’évolution du cadre légal et réglementaire sur la gestion et l’exploitation des forêts privées (foncier, contrôle forestier décentralisé, avantages fiscaux et parafiscaux, signes de provenance et de qualité).

2016 50 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 4 : Cahier des charges et règlement intérieur des CCBE

BOKIN’ANDRAIKITRA

FIZARANA VOALOHANY : Famaritana ny Komity

Andininy 1- Ny Komity Ny Komity Kominaly ny Hazo famokarana Angovo na Comité Communal du Bois Energie (CCBE) dia rafitra iray apetraka eo anivon’ny Kaominina handrindra sy hampandeha ny asa eny ifotony mahakasika ny famokarana hazo fanao angovo. Ny fananganana ny Komity dia novolavolaina nandritry ny fotoam-piasan’ny tetik’asa ARINA (2014-2018) eto amin’ny Kaominina Ambanivohitra AMBOHIBARY. Ny fampandehanana ny asa kosa dia hitohy hatrany na tsy eo intsony aza ny tetik’asa satria voafetra ihany ny fotoam- piasany.

Andininy 2- Ny zava-ken dren’n y Komit y Ny CCBE dia ho mpiara miasa akaiky, ho mpanohana sy mpanoro hevitra ny tetik’asa amin’ny famolavolana sy fanatanterahana ny asa fampandrosoana rehetra ho sahanina eny ifotony. Sehatra voalohany hiaingan’ny fampiroboroboana ny famokarana hazo fanao angovo ny CCBE. Ao no hitondrana sy hamahana ireo olana manakana ny fampandrosoana ny làlam- pihariana hazo fanao angovo.

Andininy 3- Ny mpikambana Ny mpikambana handrafitra ny CCBE dia ivondronan’ny solon-tenan’ny olona maromaro nisy nanolotra na nanolo-tena, lahy sy vavy feno 18 taona raha kely, ka handray andraikitra feno amin’ny fampandehanana ny asan’ny Komity. Ivondronana sokajy maromaro ny CCBE, dia ny Kaominina, ny Sefo Fokontany, ny Tompon’andraikitry ny ala sy ny tontolo iainana, ny FIVA, ny mpitrandraka ala sy mpivarotra, ny mpikarama manao saribao/kitay, ary ny mpitatitra. Ny Ben’ny tànana no ho filoha hitarika ny CCBE. Ary hisy fivoriana hifidianana ny biraon’ny CCBE. Ny fitsipika anaty no milaza ny andinindin’ny fifidianana ny birao hitantana ny Komity.

FIZARANA FAHAROA : Famaritana ny andraikitry ny mpikambana

Andininy 4- Andraikitra iombonan’n y mpikamba na Ny mpikambana tsirairay dia - Mandray anjara feno amin’ny fivoriana sy ny fanapahan-kevitra raisina eo anivon’ny Komity - Miara-miasa akaiky amin’ny tetik’asa mandritry ny fotom-piasany - Mitatitra ny asa vita, ny olana hita, ny vahaolana aroso - Manatanteraka ny asa hampiandraiketana azy araka ny tetiandro narafitry ny Komity Ny fitsipika anaty no manazava bebe kokoa ny andinindin’ny fivoriamben’ny mpikambana.

Andininy 5- Andraikitra isan-tsokajy Sokajy 1 : Ny Kaominina - Mamolavola paik’ady hametrahana ireo tamberim-bidy tokony hiditra isan’ambarantongany : Kaominina sy Fokontany - Miara-miasa amin’ny Fokontany sy ny Forêt amin’ny fanomezana ny fahazoan-dàlana hitrandraka ala : ala voamarina fa notsirihin’ny sefo fokontany, eken’ny Kaominina, omen’ny Forêt fahazoan-dàlana. - Manara-maso ny vokatra miditra sy mivoaka ao amin’ny Kaominina, ny laissez-passer amin’ny alalan’ny fametrahana ny barrière économique (fiaraha-miasa amin’ny CFD, CBA) - Mandinika ireo lalàna mifehy ny fitrandrahana ny ala sy ny fomba hampiharana azy ireo - Mamolavola ireo antontan-taratasy fangatahana fanahonana miainga eo anivon’ny Komity

2016 51 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Sokajy 2 : Ny sefo Fokontany - Manentana ny mpitrandraka ala hanaraka ny ara-dàlana : hanao fangatahana alalana hitrandraka manaraka ny ambaratom-pahefana rehetra (Fokontany, Commune, Forêt) - Mametraka dina eo anivon’ny fokontany - Manentana ny mpanao saribao hampihatra sy hanaparitaka ny teknika nohatsaraina - Mitsirika eny ifotony sy mitondra ny olana sedrain’ny mponina mivelona amin’ny fitrandrahana ny ala. - Mitsirika ny ala angatahana hokapaina (manamarina ny velarany, ny fisian’ny ala eo amboniny, ny délimitation an’ilay toerana) - Mampahafantatra ny mponina ny lalàna mifehy ny fitrandrahana ny ala

Sokajy 3 : Ny Tompon’andraikitry ny ala sy ny tontolo iainana - Manome fahefana ny sefo fokontany hanao fitsirihana ny ala angatahana alalana, ary hanao tatitra raha misy tsy fanarahan-dàlana hitany - Mitady vahaolana eo anivon’ny Komity hanenana ny tsy fanarahan-dalàna - Miara-miasa amin’ny Komity amin’ny fanentanana ny mpitrandraka ala sy ny mpanao saribao hanaraka ny ara-dàlana - Manentana ireo mpitrandraka ala mangataka fahazoan-dàlana eny amin’ny biraon’ny Forêt mba hampihatra ny teknika famokarana saribao nohatsaraina.

Sokajy 4 : Ny FIVA - Manamafy ireo endrim-piaraha-miasa amin’ny Forêt, Kaominina, Fokontany - Manentana ny mpitrandraka ala hanaraka ny ara-dàlana : permis sy laissez-passer ara- dàlana - Manentana ny mpanao saribao hampihatra sy hanaparitaka ny teknika nohatsaraina

Sokajy 5 : Ny mpitrandraka ala sy mpivarotra - Manentana ny mpitrandraka hafa hampihatra sy hanaparitaka ny teknika nohatsaraina, ary mampahalala ny tombontsoa azon’ny mpitrandraka - Mitady paik’ady hamehezana ny vidim-bokatra sy ny fanangonam-bokatra eo anivon’ny Kaominina - Mitondra ireo olana eny ifotony mahakasika ny fitrandrahana ala

Sokajy 6 : Ny mpikarama manao saribao/kitay - Manentana ny mpanao saribao hafa mba hampihatra sy hanaparitaka ny teknika nohatsaraina - Mitady vahaolana eo anivon’ny Komity mba hampiakarana ny sandan’ny fanaovana tsangan-gony - Mitondra ireo fangatahana sy hetahetan’ny fikambanan’ny mpanao saribao - Miara-miasa akaiky amin’ny mpitrandraka ala sy mandresy lahatra azy ireo amin’ny famelana ny mpanao saribao hampihatra malalaka ny teknika nohatsaraina hanenana ny doro dedaka

Sokajy 7 : Ny mpitatitra - Manentana ireo mpitatitra namana handeha amin’ny ara-dalàna : fahazoana laissez- passer sy fanefana ireo tamberim-bidy isan’ambaratongany - Mitondra ireo olana sedrain’ny mpitatitra eo anivon’ny Komity - Miara-miasa amin’ny Komity amin’ny izay rehetra ilàna ny solon-tenan’ny mpitatitra

Andininy 6 – Andraikitry ny olom-boafidy 1. Filoha - Mampiantso fivorian’ny mpikambana - Mitarika sy mamarana ny fivoriana - Manao sonia ny fitanana an-tsoratra, ny tetiandro sy ireo fanapahan-kevitra raisina eo anivon’ny fivoriambe na fivorian’ny birao - Misolo tena ny Komity raha misy fivoriana ara-panjakana na fivoriana iarahana amin’ny tetik’asa

2016 52 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 2. Filoha Lefitra - Misolo toerana ny Filoha raha tsy eo na amin’ ny fotoana tsy ahafahany manao izany - Mandrindra ny fotoam-pivoriana (fandraisam-pitenenana) 3. Mpitantsoratra - Mandray an-tsorara ny fizotry ny fivoriana sy ny adihevitra ao - Mandray ny isan’ ny mpivory tonga - Mampandeha ny taratasy fanamarinam-pahatongavana mandritry ny fivoriana - Manomana sy manoratra ny taratasim-pifandraisana rehetra ary mandefa izany - Mitana an-tsoratra ara-potoana ny lisitry ny mpikambana - Mitana ny boky mirakitra ny tahirin-kevitra notapahina - Mitahiry ny antotantaratasy sy ny fitombokase ny komity - Mitahiry ny boky mirakitra ny momba ny mpikambana tsirairay - Manao tatitra am-bava 4. Mpitan-tsoratry ny vola - Mitana ara-potoana ny kaontim-bolan’ ny Komity - Manomana ny vinavinam-bola ho laniana miaraka amin’ ny mpikambana hafa ao amin’ ny Birao - Manao tatita ara-bola 5. Mpanolo-tsaina - Mamolavola miaraka amin’ny birao ny lahadinika entina eo anivon’ny Fivoriambe

FITSIPIKA ANATY MIFEHY NY KOMITY

Manao izao fitsipika anaty manaraka izao ny Komity Kaominaly ny hazo famokarana angovo na Comité Communal du Bois Energie (CCBE) mba handaminany sy hanamafisana ny fifampifehezana anatiny.

FIZARANA VOALOHANY : VOTOATIN’NY FITSIPIKA ANATY

Andininy 1- Fitsipika anaty Ny fitsipika anaty no mamaritra amin’ ny antsipiriany ny rafi-pitantanana anatiny ny Komity.

FIZARANA FAHAROA : NY MPIKAMBANA

Andininy 2 – Famaritana ny Mpikambana Ny mpikambana handrafitra ny CCBE dia ivondronan’ny solon-tenan’ny olona maromaro nisy nanolotra na nanolo-tena, lahy sy vavy feno 18 taona raha kely, ka handray andraikitra feno amin’ny fampandehanana ny asan’ny Komity

Andininy 3 - Ny andraikitry ny mpikambana - Manatanteraka ireo andraikitra rehetra efa voafaritra ao amin’ny andininy faha-4 ao anatin’ny bokin’andraikitra - Mankatoa ny voarakitra ao amin’ny fitsipika anaty mifehy ny Komity

Andininy 4 – Ny mombamomba ny mpikambana tsirairay Ny mpikambana tsirairay dia hameno fisy izay ahitana ireto filazalazana manaraka ireto : - Ny anarana sy fanampin’anaran’ny mpikambana - Ny daty sy toerana nahaterahany - Ny fonenany sy ny adiresiny - Ny laharan’ny kara-panondrony - Ny asa fivelomany - Ny sokajy misy azy ao amin’ny Komity

2016 53 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Ny andraikitra misy azy ao anatin’ny Komity raha toa ka birao

Andininy 5 – N y bokin’n y mpikamban a Arafitra anaty bokin’ny mpikambana ireo fisy ireo ary ny Mpitantsoratra no mitana izany boky izany. Raha misy fiovana mahakasika ny mombamomba ny mpikambana, dia tsy maintsy mampandre ny Mpitantsoratry ny Komity ny olona voakasik’izany.

Andininy 6- N y z on’n y mpikambana - Ny mpikambana dia manan-jo haneho hevitra malalaka amin’ny anarany manokana na amin’ny anaran’ny fikambanana na rafitra misy azy. - Manana ny zo hifidy sy ho fidina ary mitondra vato iray mandritra ny fifidianana izy. - Amin' ny asa iarahana manao eo anivon’ny Komity na ny fivoriambe, dia zon' ny mpikambana ny mandefa solotena iray handimby azy raha misy tsy fahafahany. Tokony ho ampy taona izany olona izany ary afaka manao ny asa ankinina aminy. Ary mitondra taratasy fahazoan-dàlana hisolo ilay mpikambana.

FIZARANA FAHATELO : FIVORIAMBEN’NY KOMITY

Andininy 7- Fama ritana n y fivori amben’n y mpika mbana Ny fivoriambe dia ny fivoriana iarahan’ ny mpikambana rehetra ao anaty Komity.

Andininy 8- Ireo karazana fivoriambe - Fivoriambe ara-potoana : Fiantsoana ataon’ny filohan’ny Komity - Fivoriambe tsy ara-potoana : fiantsoana ataon’ny Filohan’ny Komity noho ny antony manokana

Andininy 9- Fiantsoana fivoriana Ny filohan’ny Komity no mampiantso ny fivoriamben’ny mpikambana na ara-potoana izany na tsia. Raha fivoriambe ara-potoana dia mandefa taratasy fampiantsoana fivoriana ho an’ny mpikambana tsirairay ny filohana ka alefa tapa-bolana mialoha izany. Raha fivoriambe tsy ara-potoana kosa dia alefa herinandro mialoha ny fampiantsoana fivoriana.

Andininy 10- Fotoam-pivoriana Ny fivoriambe ara-potoan’ny Komity dia ferana indray mandeha isan-telovolana, dia ny volana

Andininy 11- Andraikitry ny fivoriambe - Mandray fanapahan-kevitra mahakasika ny lahadinika rehetra entina mandritry ny fivoriana - Mandany ny teti-bolan’ny Komity sy ny Fitsipika anaty - Mangana ny tetiandro isan-telovalana - Mifidy, manala ary manolo ny mpikambana ao amin’ny Birao amin'ny fotoana ilana izany

Andininy 12- Ny fomba fapahan-kevitra anaty fivoriambe Tsangan-tànana no fomba hanapahan-kevitra ao anaty fivoriambe.

FIZARANA FAHAEFATRA : IREO BIRAO HITANTANA NY KOMITY

Andininy 13- Ny fomba fifidianana ny birao Eo anivon’ny fivoriambe no ifidianana ireo birao hitantana ny Komity - Ny filoha (01) - Ny filoha lefitra (01) - Ny Mpitantsoratra (01) - Ny Mpitantsoratry ny vola (01) - Ny Mpanolo-tsaina (03)

2016 54 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Andininy 14- Anjara andraikitry ny olom-boafidy Ny anjara andraikitry ny olom-boafidy dia voafaritra ao amin’ny andininy faha-6 ao anaty bokin’andraikitra. Mandray andraikitra avy hatrany ny olona iray raha vita ny fifidianana azy. Ny birao no manomana tolo-kevitra amin’ireo raharaha mikasika ny Komity atolotra hotapahana eo amin’ny Fivoriambe.

Andininy 15- Fe-poto ana iasan’n y birao Ny fe-potoam-piasan' ny olom-boafidy dia ho ferana ho isan-taona taona.

FIZARANA FAHADIMY - FEPETRA SAMIHAFA

Andininy 16 - Fanalàna olona amin' ny andraikiny Esorina tsy ho birao na mpikambana ny olona iray rehefa tapaka eo anivon ny fivoriambe ary hita fa tsy mitovy fijery tanteraka amin’ny fomba fiasan’ny Komity, na manimbazimba ny anaran’ny Komity.

Andininy 17- Azo ovana na havaozina araka izay tapaky ny Komity ny voarakitra anatin’ny Fitsipika anaty.

Natao teto …………………………….., androany ……………………….

Ny Ben’ny Tanànana Ny Mpitan-tsoratra

2016 55 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 5 : Arrêté communal de création du CCBE de la commune d'Ambohibary

2016 56 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 5 (suite) Arrêté communal de création du CCBE de la commune de Ranovao

2016 57 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 5 (suite) Arrêté communal de création du CCBE de la commune de Mangamila

2016 58 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 5 (suite) Arrêté communal de création du CCBE de la commune d’Ankazondandy

2016 59 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 6 : Réunions de création des organisations professionelles de reboiseurs à Andreba et de charbonniers à Ambohibary

2016 60 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

2016 61 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

2016 62 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 7 : Contrat type des pépiniéristes avec Arina

FIFANEKEM-PIARAHA-MIASA FAMOKARANA ZANAKAZO

Ao anatin'ny tetik'asa fanampiana amin'ny fambolen-kazo famokarana angovo izay iarahana amin'ny Vondrona eoropeana dia manao ity fifanarahana ity :

Andaniny : Tetikasa ARINA izay soloan’Andriamatoa RAKOTONDRAOELINA Hery tena, tompon’andraikitry ny fampiofanana ireo mpamokatra zanakazo SY Ankilany : Mpamokatra zanakazo Atoa/Rtoa: Monina ao : Karapanondro laharana :

Andraikitrv nv Tetikasa ARINA

- Manofana sy manampy ara-teknika ary manaramaso ny famokarana zanakazo ara-kalitao - Mamatsy ara-pitaovana sy kojakoja ary ambioka izay mahasahana famokarana zanakazo : 37 500 isa amin'ny taona voalohany (2015) - Manome fankaherezana 50 000 Ar aorian'ny fahavitan'ny famafazana ary 50 000 Ar aorian'ny - fahavitan'ny fanetsana manaraka ny fenitra ara-teknika. - Manome karama hoan’ireo mpiasa antselika amin’ny fanesehana ny kitaponjanankazo, izay sandaina telo arivo ariary isan’olona hoan’ny kitaponjanankazo dimanjato (3000 Ar/500 pots) - Manome karama hoan’ireo mpiasa antselika amin’ny fanetsana ireo zanakazo, izay sandaina telo arivo ariary isan’olona hoan’ny zanakazo arivo voaketsa (3000 Ar/1000 zanakazo) - Manome torohevitra ny mpamokatra zanakazo amin'ny fivarotana ny vokatra amin'ireo mpamboly hazo izay voafidin'ny Vondrona eoropeana - Mandray ireo zanakazo 37 500 isa amin’ny vidiny efapolo ariary ny iray (40Ar/zanakazo)

Andraikitrv ny mpamokatra zanakazo

- Manaraka sy mampihatra ny teknika rehetra nomena tamin'ny fiofanana - Miandraikitra ny toerana sy mananganana ny tanin-janakazo - Mamokatra ny zanakazo avy amin'ny ambioka vatsian'ny SNGF : 37 500 isa amin'ny taona voalohany (2015) - Mitantana ireo fitaovana sy kojakoja nomena - Mirakitra an-tsoratra ny fizotran'ny asa famokarana ny zanakazo (ao anatin'ny kahie firaketana ny asa an-tanin-janakazo sy ny fisy iraketana ny antontan'isa) - Manao tatitra isam-bolana ny fizotran'ny asa famokarana - Mampiditra mpiasa an-tselika amin'ny fananganana ny tanin-janakazo, fanesehana ny kitapon-janakazo, fanetsana ary fiavana ny zanakazo ka mandrindra sy manaramaso ny asan'izy ireo - Mikarakara ny zanakazo mandrapialany eo amin’ny tannin-janakazo

2016 63 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Samihafa

- Raha mahavokatra zanakazo mihoatra ny 37 500 isa ny mpamokatra zanakazo, dia manana zo feno hivarotra ny ambiny amin’ny vidiny izay hitiavany azy - Marihina anefa fa tsy afaka mivarotra ireo ambin-janakazo ireo ny mpamokatra raha tsy efa miala eo amin’ny tannin-janakazo ny 37 500 tsy maintsy novokarina - Ny mpamokatra zanakazo dia tsy maintsy mifandray sy mampahafantatra ny zanakazo vokatra amin'ireo mpamboly hazo izay voafidin'ny Vondrona eoropeana ao anatin'ny tetikasa - Ny zanakazo vokarina dia omena maimaim-poana ireo mpamboly hazo izay miara-miasa amin'ny Vondrona eoropeana

Ity fanekena ity dia iarahan'ny roa tonta manao sonia.

Natao teto ANJOZOROBE ,androany faha…………………………………………

Ny solo-tenan’ny tetik’asa ARINA Ny mpamokatra zanakazo

RAKOTONDRAOELINA Hery RANDRIANANTOANINA Jean Eloi

2016 64 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 8 : Protocole d'accord en discussion entre la DGF et le projet Arina

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana ------PROTOCOLE DE COLLABORATION Le Directeur Général des Forêts et Le Directeur Régional de L’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts d’une part, Et Le Chef du Projet « Aménagement et Reboisement intégré du district d’Anjozorobe en bois énergie » ou « ARINA », d’autre part, Pour la mise en place des conditions favorables en vue de l’organisation de la filière bois de chauffe et bois énergie, dans le cadre du Programme Agro-Sylviculture autour d’Antananarivo ou « A S A », Il est convenu comme suit : DISPOSITIONS GENERALES Article Premier : La Direction Générale des Forêts travail en étroite collaboration avec l’Union Européenne pour le développement du secteur forestier par la mise en place d’un système de gestion efficace des ressources forestières ; Article 2 : L’Union Européenne, dans le cadre du Programme A S A, alloue le financement nécessaire de l’ordre de …….Euros pour atteindre l’objectif global du projet ARINA qui consiste à renforceer la capacité de production en bois énergie des populations rurales organisées en collectif dans les domaines de la plantation forestière, de la carbonisation, de l’efficacité énergétique et de la commercialisation équitable des produits ; Article 3 : Les zones d’intervention du projet incluent le district d’Anjozorobe, Manjakandriana et Avaradrano ; CHAPITRE I : ROLES ET ATTRIBUTION Article 4 : La Direction Générale des Forêts, à travers le financement octroyé et suivant les cadrages globaux des activités du secteur (politique, orientation, cadre législatif et réglementaire,…), assure l’articulation, la coordination du projet au niveau central. Il est de son ressort de superviser de près, d’encadrer et de faciliter la mise en œuvre des quatre grands chantiers d’activité du projet, à savoir l’institutionnalisation des organisations, la sécurisation des investissements, le reboisement et la gestion durable des plantations et l’amélioration des rendements à la carbonisation ; Article 5 : La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts d’Analamanga et ses Services déconcentrés mettent en œuvre les activités du projet au niveau de la Région en partenariat avec les partenaires. Ainsi, les interventions des acteurs seront harmonisées par les services déconcentrés dans le respect des outils de planification régionaux en vigueur ; Article 6 : Les services forestiers assurent les encadrements nécessaires et les suivis systématiques des activités à entreprendre suivant les normes techniques et administratives établies au niveau central ; CHAPITRE II : DROITS ET OBLIGATIONS Article 7 : La Direction Générale des Forêts s’engage à autoriser les prestataires de service qui travaillent pour le compte du projet à mener leurs actions dans les zones d’intervention dans le respect de la procédure administrative adoptée par les deux parties ; Article 8 : La Direction Générale des Forêts a le plein droit de regard dans les actions menées par quiconque. Ainsi, elle effectue des suivis thématiques et évalue la réalisation sur financement du projet. Dans le cas où l’Administration Forestière ne pourra pas, pour une raison ou d’une autre, mener à bien cette évaluation, il peut la déléguer à une entité à sa place dans le respect de la procédure administrative adoptée par les deux parties. Ainsi, tous les prestataires de service doivent se conformer à la procédure adoptée et rendre compte d’une manière régulière aux clients : L’Administration Forestière et le Chef du Projet ; Article 9 : La Direction Générale des Forêts, à travers le service de contrôle ou par ses émanations au niveau déconcentré doit effectuer des contrôle du respect des textes et des procédures régissant le secteur forestier ;

2016 65 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Article 10 : Le Projet ARINA, par contre, s’engage à appuyer entièrement (institutionnel, financier et technique) la mise en œuvre du projet suivant le cadre et le plan de travail défini et validé au niveau de la Direction Générale des Forêts ; DISPOSITIONS PARTICULIERES Article 11 : Si dans le cas où les zones d’intervention n’ont pas encore de vocation prédéfinie ou en cours de détermination, le projet est invité à appuyer le processus jusqu’à sa finalisation ; Article 12 : Aucune activité n’est autorisée dans les zones d’intervention si elle n’est ni prévue ni découlant d’un commun accord de deux parties et insérée dans le plan de travail validé ; Article 13 : L’une des deux parties peut résilier cette convention unilatéralement s’il constate que l’intérêt et l’intégrité du secteur forestier est en péril. Article 14 : Ce protocole entre en vigueur dès sa signature.

Antananarivo, le

2016 66 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 9 : Localisation des sites des pépinières de Betatao pour les zones de reboisement.

2016 67 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 10 : Guide pratique pour les pépiniéristes - Version malgache

Tetikasa ARINA

Torolalana famokarana zanakazo

Rakotondraoelina Hery/ FOFIFA Ranivomboahangy Fanja/SNGF

Aogositra 2015

2016 68 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 TENY MIALOHA

Ny tetikasa ARINA, ivondronan’ny CIRAD3 sy ny PARTAGE4 ary ny FOFIFA5, dia vatsian’ny Vondrona Eoropeana vola, ao anatin’ny programa ASA6.

Hanatsara ny famatsiana hazo famokarana angovo ny tanànan'Antananarivo sy ny manodidina azy no anirahana azy.

Ny tanjona ankapobeny dia ny hanatsarana ny vola miditra eo amin’ireo mpamokatra hazo famokarana angovo eny ambanivohitra, hametrahana ireo fepetra mahakasika ny tontolo iainana sy ara-toekarena hanamora ny famatsiana ny hazo famokarana angovo ka ahatongavana amin’ny tsena tsara antoka sy maharitra ho an'ny lalam-pihariana hazo famokarana angovo. Ny zava-kendreny dia handrindra sy hanamafy amin’ny fomba maharitra ny fahaiza-mandamina sy ny fahafaha-mamokatra ny mpandray anjara rehetra ao anatin’ny lalam-pihariana hazo famokarana angovo.

Ho fanatanterahana izany dia hamboly hazo sy hanosoka voly hazo mitontaly 2200 ha ao anatin’ny distrikan’Anjozorobe mandritra ny efa-taona ny tetikasa. Kaominina efatra no ho sahanina amin’izany : Anjozorobe, Ambongamarina, Analaroa ary Betatao. Dingana voalohany ahatongavana amin’izany ny fametrahana tambazotra mavitrika mpamokatra zanakazo maharakotra ny faritra iasana, iarahana amin'ny SNGF7.

Ho fanampin’ireo mpamokatra zanakazo nofanin’ny SNGF dia hisy mpamokatra zanakazo valo ambin’ny folo vaovao hofanina ato anatin’ny roa taona voalohany iasana ka atomboka amin’ny kaominina Ambongamarina sy Betatao izany ny taona voalohany ary tohizana amin’ny kaominina Anjozorobe sy Analaroa ny taona faharoa.

Ho fanampiana indrindra ireo mpamokatra zanakazo mandritra ny fiofanana sy ny famokarana no namoahana ity torolalana ity.

3 Foibem-pikarohana frantsay sy iraisam-pirenena momba ny fambolena sy ny fiompiana ho amin’ny fampandrosoana 4 Fikambanana tsy miankina amin’ny fanjakana mandray anjara amin’ny fitantanana ny tontolo iainana 5 Foibem-pirenena momba ny fikarohana ampiharina amin’ny fampandrosoana ny eny ambanivohitra 6 Programa hanampiana ny fambolena sy fiompiana ary ny ala manodidina an’Antananarivo 7 Sampan-draharaham-pirenena momba ny ala misahana ny ambioka sy ny zanakazo 2016 69 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 1-Fampidirana

Ny fahombiazan’ny voly hazo dia miankina indrindra amin’ny kalitaon’ny zanakazo vokarina. Araka izany dia anisan’ny fototra lehibe iaingana amin’ny fambolen-kazo ny famokarana zanakazo manaraka ny fenitra teknika. Ireto manaraka ireto ny kalitao hananan’ny zanakazo vokarina araky ny fenitra teknika : • Zanakazo avy amin’ny voa voafantina • Zanakazo matanjaka tsara (faka matevina, taho sy ravina maroroka) • Zanakazo mirefy 20 sm farafaha-keliny ary manana raviny maitso mavana miisa mihoatra ny 4 amin’ny fotoana amindrana azy eny amin’ny toeram-pambolena. Ny fenitra teknika arahina dia mahakasika ambaratonga samihafa manomboka amin’ny fananganana ny tanin-janakazo ka hatramin’ny fitaomana ny zanakazo ho any amin’ny toerana hambolena. Ny fikirakirana ny ambioka mialoha sy mandrindra ny famafazana, ny fikolokoloana ny fafy, ny fanetsana anaty kitapon-janakazo ary ny fampitomboana ny zanakazo dia tokony hanaraka fenitra teknika avokoa.

2-Fanajariana ny tanin-janakazo

2.1-Fifidianana ny toerana Ireto fepetra manaraka ireto no ilaina amin’ny toerana hanorenana ny tanin-janakazo : - Toerana akaikin’ny faritra hambolena mba ialana amin’ny fitaterana lavitra ny zanakazo, azo ivezivezena mandavan-taona ; - Toerana misy rano mandavan-taona ; - Toerana azon’ny masoandro tsara ; - Toerana tsy be rivotra loatra ; - Toerana tsy mety ho tratrin’ny tondra-drano ; - Toerana voaaro amin’ny biby fiompy ; - Toerana tsy lavitra loatra ny tanana mba ahamora ny fanaraha-maso.

2.2-Fananganana ny tanin-janakazo Famaritana ny toerana hananganana ny tanin-janakazo : Ny velaran-tany ilaina dia arakaraky ny tanjon-pamokarana zanakazo kendrena

Isan’ny zanakazo ho vokarina isan-taona Velarana (ara, m²) 10 000 200 m² 30 000 1 200 m² 120 000 3 500m²

- Fanadiovana : • Ny zavamaniry, ny fakan-kazo, ny vato sy ny fakofako rehetra dia esorina eo amin’ny toerana hanajariana tanin-janakazo. - Fanarenana ny tany : • Harenina ho marina ny tany sady kendrena hanary rano ny fandriany (ialàna amin’ny rano miandrona rehefa tonga ny fotoanan’ny orana). - Famefena : • Fefena ny tanin-janakazo mba ho fiarovana amin’ny biby fiompy - Fananganana ny fatana : Ny fatana dia ny toerana voafaritra hamokarana ny zanakazo : fatana famafazana sy fatana ho an’ny zanakazo. Miendrika mahitsizoro ny fatana (ahafahana manakatra ny ivo avy ankavia sy ankavanana). Mirefy 1m ny sakany ary 4 – 10 m ny halavany arakaraky ny toerana ananana, 1m ny elanelan’ny fatana roa mba ahafahana mivezivezy tsara anelanelany. Atao manaraka ny zotra atsinanana – andrefana ny lavan’ny fatana mba hahazoan’ny fafy sy zanakazo masoandro mandritra ny tontolo andro. Somary ahilana mianavaratra ny fatana raha any amin’ny faritra be orana (ialàna amin’ny mety fiangonan’ny rano).

2016 70 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Ny sisin’ny fatana dia arovana amin’ny biriky, volo (na bararata), hazo boribory na feta-tany arakaraky ny zavamisy any an-toerana sy ny enti-manana.

1 2

Fananganana fatana 1: fatana famafazana; 2: fatana ho an’ny zanakazo voaketsa

- Fanomanana ny fatam-pamafazana

Taharo afahan’ny rivotra mihodina, sy rano mitsika ary tsy manembatsembana ny fitsirian’ny ambioka no ampiasaina. 10-15sm ny hatevin’ny taharo famafazana ka vatokely manana hatevina 5-10sm ny fanambaniny mba hahamora ny fitsikan’ny rano (ialàna amin’ny fahalovan’ny ambioka na ny faka noho ny rano miandrona) ary fasi-drano voasivana na fangaron-tany ny eo ambony. Fasi-drano voasivana tsy misy fangarony ho an’ny ambioka vaventy 3 mm no ho mihoatra ny savaivo (manana tahirin-tsakafo ampy)

1 2 3

4 5

Fananganana fatam-pamafazana 1: fanangaroana ny taharo; 2: sivanina ny taharo hamenoana ny fatana 3, 4:aravona ny taharo ho marindrano ; 5:fanondrahana ny fatana

- Fangaron-tany : 1/3 fasika + 1/3 tany eo an-toerana + 1/3 zezika (fompotra, kompôsta,sns.) voasivana, natapy masoandro na handrarahana rano mangotraka izany fangaro izany (hamonoana ny mikraoba na otrikaretina sy ny atody na zanaka bibikely velona ao anaty harontany) ary nafangaro tsara ireo no hamafazana ny voa madinika toy ny an’ny kininina.

Soloina isan-taona ny taharo ampiasaina amin’ny famafazana.

Ny fatana handraisana ny zanakazo voaketsa dia kajiana ho amin’ny tany marina mba hahafahana mampitombona tsara ny kitapon-janakazo voalahatra.

3-Famafazana

2016 71 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Fananganana trano heva Ilaina ny isian’ny trano heva ao anatin’ny faritry ny tanin-janakazo : - Ialofan’ny mpiasa amin’ny latsak’orana sy ny danik’andro be loatra - Anangonana ny taharo ampiasaina amin’ny fatana (famafazana) sy ny fanesehana ny kitapon- janakazo - Andraisana mpitsidika ny tanin-janakazo

3.1-Fanomanana ny ambioka mialoha ny fafy Manafaingana ny fitsirian’ny ambioka ny fikarakarana mialoha.

Toetry ny ambioka Fanomanana Misy Elatra Fanesorana ny elatra mety mitarika fahalovan’ny Ohatra : Fraxinus uhdeii ambioka Mafy hoditra, mangirana Arotsaka anaty rano mangotraka mivadibadika, Ohatra : Acacia mangium, Acacia leptocarpa, Acacia esorina ambony afo ary avela hilona ao auriculiformis, Dodonea madagascariensis mandritran’ny 24 ora/ 1 andro Marokoroko nefa mafy ny hodiny Alona anaty rano mangatsiaka 1 andro na mihoatra Ohatra : Harungana madagascariensis, Melia arakaraky ny haben’ny ambioka azedarach Vovoka madinika Afangaro amin’ny fasika mitovy fatra aminy ary atao Ohatra : Eucalyptus robusta fafy katrana avy hatrany Voakininina vaventiventy Afafy mivantana anaty kitapon-janakazo, atao Ohatra : Eucalyptus citriodora ambioka 2 na telo isan-kitapo

3.2.-Fikajiana ny fatran’ ny ambioka afafy Amin’ny fikajiana ny fatran’ny ambioka afafy dia tsy maintsy fantatra ny salan’isan’ambioka ao anatin’ny 1 kg (ny SNGF dia mampahalala io amin’ny karazan’ambioka rehetra atolony). Ny fatran’ny ambioka afafy dia miankina amin’ny isan’ny zanakazo ho vokarina. Tsy hary hitsiry avokoa anefa ny ambioka afafy na ho velona daholo ny zanakazo voaketsa ka izany no anampiana tatao (30 %) hitsinjovana ny isan-janakazo tratrarina.

F: Fatran’ny ambioka afafy (Kg) N: Isan’ny zanakazo ho vokarina F(kg) = N + 30 % N t: Isan’ny zanakazo mety ho azo ao anatin’ny ambioka 1 kg t t

F = 1.30 x N (kg) t

3.3-Teknikam-pamafazana Ny famafazana dia azo atao amin’ny fotoana rehetra afa-tsy ny vaninandro ririnina latsaky ny 15°C. Arakaraky ny toetry ny ambioka ny teknikam-pamafazana.

3.3.1- Fafikatrana Ity fomba famafazana ity dia natao ho an’ny ambioka tena madinika : - Afangaro fasika ny ambioka vao afafy (mba tsy ho zakan’ny rivotra); - Atao miparitaka tsara ny ambioka afafy 10 grama isaky ny 1m² no afafy; - Totofana manify dia manify avy eo ny ambioka voafafy ka tsy tokony hihoatra ny in-droan’ny savaivon’ny ambioka nafafy ny tototra; - Tsindrina moramora mba hifandray tsara ny ambioka sy ny taharo; - Tondrahana amin’ny pulverisateur (1 siny fanondrahana isaky / m²)

3.3.2-Famafazana manaraka tsipika 2016 72 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Ity fomba famafazana ity dia natao ho an’ny ambioka antonintoniny sy lehibe (savaivo 3 mm fara- fahakeliny): - Soritana amin’ny tanana manaraka tady voahenjana ny tsipika mielanelana 3-5 sm - Alatsaka ao anaty tsipika ka indroan’ny habeny ny elanelan’ny ambioka 2 ; - Totofana amin’ny fasika manify; - Tsindrina moramora mba hifandray ny ambioka sy ny taharo; - Tondrahana amin’ny pulvérisateur (1 siny fanondrahana / m²)

1 2 3

Famafazana manaraka tsipika 1 : fanaovana tsipika ; 2 : fandatsahana ny ambioka anaty tsipika ; 3 : fanotofana

3.3.3- Famafazana mivantana anaty kitapon-janakazo Atao ity fomba famafazana ity amin’ny ambioka lehibebe sady mora maniry ary ny zanakazo izay tsy mahatanty fanetsana, toy ny kinin’oliva, akasia be ravina sns…: - Fenoina taharo mifangaro atao mifatratra tsara ny kitapon-janakazo mba tsy hisian’ny rivotra ao anatiny; - Lavahana kely eo afoavoan’ny kitapon-janakazo; - Alatsaka ao anaty lavaka ny ambioka 2 na 3 ka atao miendrika telozoro ny fametrahana azy, tandremana mba tsy ho lasa lalina loatra ny ambioka. - Totofana ary tsindrina moramora mba hampifandray tsara ny ambioka amin’ny taharo; - Tondrahana ka 1 siny fanondrahana ho an’ny kitapon-janakazo madinika (8sm x 15sm) miisa 200 ; 2 siny fanondrahana ho an’ny kitapon-janakazo lehibe (13sm x 25sm) miisa 200.

1 2

Famafazana mivantana 1 anaty kitapon-janakazo 2 1: Fandavahana; 2: fametrahana ny ambioka anaty lavaka

3.4-Fikojakojana ny fafy Aorian’ny famafazana dia ilaina ny fikolokoloana azy mba hahatsara faniry ny zanakazo. Ireto avy no atao amin’izany: - Fametrahana etikety hanamarika ny anaran-kazo, ny lanjan’ny ambioka nafafy ary ny daty namafazana; - Fanamandoana mandrakariva ny fafy, tondraka indroa isan’andro (maraina sy takariva) - Fametrahana aro-masoandro mba hialana amin’ny hafanana tafahoatra ka mety hahamaina haingana ny taharo; - Fiavàna 3 herinandro aorian’ny famafazana (alàna ny ahidratsy manelingelina ny fanirin’ny zanakazo).

4-Fanetsana

2016 73 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Ny tanjona hanatanterahana ny fanetsana dia ny anomezana sakafo sy faritra ampy hiroboroboan’ny fakan-janakazo, hamelona ny taho sy ny ravina. Tokony atao ara-potoana (ravina 4, haavo 5 sm eo ho eo) ny fanetsana mba hisorohana ny mety ho fahasimban’ny faka.

4.1-Fanomanana fanetsana Taharo mifangaro sy voasivana no ampiasaina ho sesiky ny kitapon-janakazo: 1/3 fasika + 1/3 tany eo an-toerana + 1/3 zezika (fompotra; kompôsta; sns.). Fenoina mifatratra tsara ny kitapon-janakazo mba tsy hidiran’ny rivotra mety hanamaina ny faka. Tondrahana amin’ny pulvérisateur ny kitapon-janakazo voasesika alohan’ny fanetsana. Karakaraina ny fandomana ny faka ho ketsaina tsy ho maina ary hahazo sakafo (rano mifangaro tany mainty na zezika).

4.2-Teknikam-panetsana -Tondrahana ny tsimoka alohan’ny hangalana ny zanakazo aketsa, raisina ambanin’ny tendrony - Apetraka ao anatin’ilay rano mifangaro tany mainty na/sy zezika efa voaomana teo aloha ny zanakazo haketsa; - Tandremana ny faka mba tsy hiforitra eo amin’ ny fanetsana; - Afatratra tsara ny tany eo amin’ny fanontofana mba tsy ho mainan’ny rivotra ny faka - Ambany aloka sy tsy talaky rivotra ny fanatanterahana ny fanetsana.

1

1 1 Fanetsana 2 1 1: fandavahana; 2: fanetsana2 3 Ny haben’ny kitapon-janakazo ampiasaina amin’ny fanetsana dia arakaraky ny fitombon’ny zanakazo sy ny halavan’ny fotoana hitazonana azy eo amin’ny tanin-janakazo : - Kitapon-janakazo salantsalany mirefy 13 sm x 25 sm ho an’ny zanakazo miadam-paniry ary mety ho ela eo amin’ny tanin-janakazo ; - Kitapon-janakazo madinika mirefy 8 sm x 15 sm ho an’ny zanakazo haingam-paniry tsy mijanona ela eo amin’ny tanin-janakazo.

4.3-Fikolokoloana aorian’ny fanetsana - Fametahana etikety mirakitra ny karazan-kazo, ny daty nanaovana fanetsana ary ny isan’ny zanakazo voaketsa ; - Fametrahana alokaloka mandritra ny 1 volana. - Fanondrahana indray mandeha na indroa isan’andro.

5-Fampitomboana sy fampahatanjahana ny zanakazo Iray volana aorian’ny fanetsana dia ilaina ny fikarakarana ny zanakazo tsirairay mba hampitombo azy ara- dalàna (arakaraky ny toetrandro) ho fanazarana ny zanakazo amin’ny mety tsy ho fahampian’ny sakafo sy rano ary ny danik’andro eny amin’ny toeram-pambolena - Fanalana ahi-dratsy ; - Fanalana tsikelikely ny alokaloka rehefa mihamatanjaka ny zanakazo ary esorina tanteraka izany herinandro alohan’ny hambolena azy; - Fanenàna tsikelikely ny fanondrahana ka atao mielanelana 2 andro ; - Fievoana ny tany anaty kitapon-janakazo amin’ny alalan’ny hazokely maranidoha mba tsy hifatratra sy hahatsara ny fidiran’ny rano sy ny rivotra izay ilain’ny faka ao anaty kitapon-janakazo ; - Fisokajiana ny zanakazo amin’ny fanokanana ara-potoana ireo zanakazo mitovy haavo sy habe mba tsy hanaloka ny kely ny vaventy ;

2016 74 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Famaranana ny faka mba tsy hitomboan’ny faka be loatra (mety hivoaka ny kitapon-janakazo) ka akisaka kely ny zanakazo ary tapahana amin’ny sekatera ny faka mihoatra.

1 2 3

Fikolokolona ny zanakazo voaketsa 1: Fametrahana etikety ; 2: fiavana ; 3: fievoana

Raha sanatria ahitana bibikely manimba ny ravina na ny tahon’ny zanakazo dia atokana malaky izay voa ary tondrahana amin’ny ranon-dravina voandelaka nototoina.

6- Fitantanana ara-teknika ny tanin-janakazo 6.1-Fampitaovana

Fitaovana Asa Angady, lapelina, tsofa, tady, antsy piosy, Fanomanana ny fatana famafazana famaky, serpa, damy, ratao, fourche, borety, Angady, lapelina, ratao, borety, fanivanana, Fanomanana ny taharo siny , koveta anaovana pralinazy Fanivanana, siny , Famafazana Siny, koveta anaovana pralinazy Fanetsana Siny, Borety, hazo kely fiavana, Fikolokoloana ny zanakazo (tondraka, fiavana, fievona)

- Mila fikojakojana ny fitaovana : fanadiovana aorian’ny fampiasana azy, fanamboarana ny simba rehetra raha azo atao, ary fampirimana ny fitaovana amin’ny toerana milamina.

6.2-Mpiasa Pepinierista maharitra iray izay tompon’andraikitra amin’ny asa rehetra : § Famafazana ambioka § Fandaharana sy fandrindrana ny asa § Fitsinjarana sy fanaraha-maso ny fikojakojana ny fitaovana § Fitanana an-tsoratra ao anatin’ny kahien’ny tanin-janakazo ny asa sy ny vokatra rehetra azo § Fitanana an-tsoratra ny tontalin’isan’ny zanakazo an-tànana, lafo, maty

- Ny kahien’ny tanin-janakazo dia mirakitra ny : § Laharana nasionalin’ny ambioka § Karazany § Fikarakarana mialoha ny ambioka § Teknikam-pamafazana § Daty famafazana § Lanjan’ny voa nafafy § Daty volaohany nitsirian’ny voa

2016 75 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 § Daty farany nitsirian’ny voa § Tahan’ny famafazana (isan-jaton’ny voa mitsiry mitaha amin’ny voa nafafy) § Daty fanetsana § Isan’ny zanakazo voaketsa § Daty fikarakarana ny zanakazo voaketsa (ava, evo, fisokajiana, famaranana ny faka, …)

- Ny fisy iraketana ny antontan’isa ny zanakazo dia ahitana ny : § Daty § Karazany § Halehiben’ny kitapon-janakazo § Isan’ny zanakazo § Isan’ny zanakazo nivoaka § Isan’ny zanakazo maty

622-Mpiasa an-tselika : Manampy ny pepinierista amin’ny fanajariana ny tanin-janakazo, fanondrahana, fanesehana ny kitapon-janakazo, fanetsana, ava, evo, fisokajiana ary famaranana ny faka.

Vokatra isan’andro (5 – 8 ora) ataon’ny mpiasa an-tselika

Asa Habetsaky ny asa Fanadiovana 50 – 100 m² Fananganana fatana 1 – 2 Fatana Fanesehana kitapon-janakazo 500 kitapo kely 200 kitapo salantsalany Fanetsana 1 000 – 1 200 zanakazo Fanondrahana 20 - 30 fatana Fisokajiana 2 000 zanakazo Fanalana ahi-dratsy, fievoana 1 000 – 2 000 zanakazo

7.- Fitantanana ara-bola amin'ny famokarana zanakazo 7.1 Fanaovana vinavinam-pandaniana ara-bola isan-taona Kajiana avokoa ny mety ho lany amin’ny asa samihafa hatao manomboka amin’ny fanajariana ny tanin- janakazo, ny fampitaovana, ny akora ilaina (ambioka, kipaton-janakazo, fasika, tany, zezika), ny karaman’ny mpiasa an-tselika amin’ny fanondrahana, fanetsana sy ny fikolokoloana rehetra atao amin’ny zanakazo. Arakaraky ny tanjom-pamokarana (isan’ny zanakazo tiana ho vokarina) no hikajiana izany. Ny SNGF/FOFIFA dia manome ny salam-bidy amin’ny tantsoraka omeny ny mpamokatra zanakazo mandritra ny taona voalohany. Manomboka amin’ny taona faharoa kosa dia ny pepinierista no hampiana hanao ny vinavinam-pandaniana tokony hatao. Toy izao ny ohatra hamaritana ny vinavina:

Karazam- Singa Vidin’ny Isan’ny Totalim- pandaniana singany (Ar) singa ilaina pandaniana (Ar) Karama Mpiasa isan’andro mpanondraka 2 000 20 20 000 Mpiasa isan’andro mpanesika kitapon- 2 000 40 80 000 janakazo Fitaovana Isan’ny hazo boribory (tsatokin’ny 1 000 40 40 000 alokaloka) Akora Saretin-jezika na fasika 6 000 5 30 000

7.2 Fitanana an-tsoratra ny fandaniana atao

2016 76 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Ilaina ho raiketina an-tsoratra isanandro na farafaharatsiny isan-kerinandro ny fandaniana atao, mba hahazahoana mikajy ny mason-karena ao aoriana.

Toy izao ny ohatra hiraketana an-tsoratra ny fandaniana:

Vola lany tamin’ny karaman’ny Vola lany nividianana fitaovana Vola lany nividianana akora Asa Dat mpiasa ata y Vidin’n Isan’n Totali Vidin’n Isan’n Totali Vidin’n Isan’n Totali o Sing y y m-bidy Sing y y m-bidy Sing y y m-bidy a singan singa (Ar) a singan singa (Ar) a singan singa (Ar) y (Ar) ilaina y (Ar) ilaina y (Ar) ilaina

7.3 -Fikajiana ny masonkarena Atambatra avokoa ny fandaniana rehetra ka zaraina amin’ny isan’ny zanakazo vokatra mba hahazoana mikajy ny masonkarena.

Ohatra : Famokarana zanakazo miisa 5000 (ok; Akasia be ravina)

Famaritana Habetsahana Vidin'ny iray (Ar) Vidin'ny rehetra (Ar) Fitaovana (ampiasaina mandritra ny 3 taona) - Hazo 30 isa (fatana 6) 2000 60 000 /3 = 20 000 - Fantsika 1kg 4 000 4 000 /3 = 1 350 - Biriky 400 isa 80 32 000 /3 = 10 700 - Alokaloka bararata 8 isa 8 000 64 000 /3 = 2 1350 - Angady 1 7 000 7 000 /3 = 2 350 - Lapelina 1 7 000 7 000 /3 = 2 350 - Siny 1 16 000 16 000 /3 = 5 350 - Sivana 1 6 000 6 000 /3 = 2 000 - Koveta 1 4 000 4 000 /3 = 1.350 - Boroety 1 50 000 50 000 / 3 = 16 700 Karaman’ny mpiasa - fanadiovana sy fananganana Olona 3 3 000 9 000 - fanesehana kitapo Olona 10 3 000 30 000 - fanetsana Olona 5 3 000 15 000 - fiavana Olona 2 3 000 6 000 Akora - Ambioka 0,100 kg 40 000 4 000 - Kitapon-janakazo (8sm X 15 sm) 5000 isa 18 90 000 - Zezika 2 m3 10 000 20 000 - Fasika 2 m3 10 000 20 000 Totaliny 277 500 Fandaniana ara-pitantanana (10%) 27 750 Totaliny ankapobeny 305 250

è Masonkarena amin'ny zanakazo iray M : 305 250 / 5000 = 61 Ar 7.4 -Fikajiana ny vidy ivarotana VI = M + T 2016 77 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 VI : vidy ivarotana M : Masokarena T : tombombarotra (20 à 50 % ny tontalin'ny masokarena)

Ny tombom-barotra T no azo atokana amin’ny fanampiana ny fiveloman’ny ankohonana. Ny masonkarena kosa dia tokony ho tazamonina mitokana ho enti-manana ny asa famokarana mitohy.

7.5 - Firaketana an-tsoratra ny vola miditra sy mivoaka isam-bolana

Volana / Taona : (ohatra: Janoary / 2015)

Daty Filazana antony Vola miditra Vola mivoaka (Ar) Vola sisa an- (laharan’andro) (Ar) tànana (Ar) 1 Vola an-tànana 15 000 15 000 2 Vidina kitapo 250 5 000 10 000 6 Karaman’ny mpiasa 3 000 7 000 10 Vidin'ny zanakazo 1000 lafo 100 000 107 000 20 Vidin-jezika 10 000 90 700 30 Vidin'ny zanakazo 500 lafo 50 000 147 000 TOTALINY 165 000 18 000 147 000

Azo atao ny manokana avy hatrany ny tombom-barotra rehefa mandray vola vidin’ny zanakazo ka mampiasa izany hanampiana ny fivelomana na mametraka izany ho tahirin’ny ankohonana. Esorina eo amin’ny vola an-tànana avy hatrany izany mba hampifandray marina ny kaonty an-tsoratra sy ny vola ampiasaina ao amin’ny tanin-janakazo.

RAKI-TAHIRIN-KEVITRA • Boky - SNGF, 2014. Manuel technique de pépinière UE (version malagasy). Projet ASA. - H. Randrianjafy, V. Razafimaharo, G. Chaix, A. Rasamindisa, N. Andriamampianina, 2005. Ny famokarana zana-kazo ho an’ny fambolen-kazo antonontonony. Torolalana fambolena zanakazo, FOFIFA/DRFP – CRR Est/CIRAD. - Jean Roussel, 1995. Pépinières et plantations forestières en Afrique tropicale sèche. ISRA, CIRAD, 435p. - UE, 2000. Manuel de vulgarisation de la culture du poivre. • Tranonkala - http:/ /area.burkina.free.fr/docs/manu_pepi_villa/manuel_de_pepiniere_villageoise.pdf Manuel de pépinière villageoise. 2002, JICA - http://www.mandrosoa.org/dossier.php?id=49&#a6 Fambolen-kazo. Centre Mandrosoa - http:/ /outputs.worlagroforestry.org/record/6532/files/MN1447.pdf K.E.Wightman, Bonnes pratiques de culture en pépinière villageoise. World Agroforetry Centre(ICRAF), manuel technique n°2. - https://www.yumpu.com/fr/document/view/38940286/recueil-des-fiches-techniques-pour-la-foresterie- communale-au- CTFC.Recueil des fiches techniques pour la foresterie communale.

2016 78 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 11 : Rapport de mission d’expertise en appui à l’élaboration des Plans de Gestion des Reboisements (PGR).

Délégation de l’Union Européenne à Madagascar, au nom et pour le compte de la République de Madagascar.

Programme d’appui à l’AgroSylviculture autour d’Antananarivo (ASA) Ligne budgétaire : MG/FED/024-637 10ème Fonds européen de développement Référence : Europeaid/135-812/DD/ACT/MG

Rapport de mission d’appui au Projet ARINA Aménagement et Reboisements Intégrés du district d’Anjozorobe en Bois Energie

Jean-Marc Bouvet juin 2015

2016 79 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 1 - Introduction – objectifs de la mission La mission se situe dans le cadre des activités et sous-activités du projet ARINA suivantes (telles quelles sont libellées dans le narratif validé par la Délégation de l’Union Européenne à Madagascar):

Activité B Sécurisation des investissements Sous-Activité B2 : Protection des reboisements. (établissement des pare-feu) Sous-Activité B3 : Mise en œuvre des Plan de Gestion des Reboisements (PGR).

Activité C Reboisement et gestion durable des plantations Sous-Activité C1 : Renforcement des capacités techniques des acteurs du reboisement Sous-Activité C2 : Accompagnement des reboisements et Plan de Gestion des Reboisements.

Selon les TDR l’objectif de la mission était, en relation avec le personnel du projet ARINA (forestiers, socio-organisateurs, responsables du suivi et évaluation) et en concertation avec les responsables des activités de PGR, de reboisement et de pépinière : (i) d’animer une réflexion pour la définition et la mise en œuvre des PGR, (ii) de participer au processus de mise œuvre des opérations sylvicoles ainsi que des formations des reboiseurs et pépiniéristes.

Compte tenu de la période de la mission, c’est à dire en phase de démarrage du projet, et de son déroulement pendant la tenue de l’atelier méthodologique d’ARINA, les objectifs de celle-ci ont été prioritairement axés sur le processus de mise en œuvre des PGR et les actions proposées concernent la première année du projet.

2 - Le Plan de Gestion des Reboisements (PGR) Le responsable de mise en place et suivi des PGR est Nicolas Andriamampianina (Fofifa)

Pour répondre aux attentes de l’appel à projet et expliquer comment l'action sera rendue durable une fois menée à son terme sur les plans financier, institutionnel, politique et environnemental, le projet ARINA propose la mise en place de plans de gestion de reboisement (PGR). Selon le cadre logique, ce processus est caractérisé par : Le résultat R2 : « les producteurs et acteurs de la filière bois énergie (BE) d'Anjozorobe disposent d'un environnement favorable et de conditions accessibles aux investissements de manière sécurisée », - Les indicateurs objectivement vérifiables suivants : « au moins 5 PGR sont adoptés pour les 4 communes de reboisement au terme des quatre années du projet », - Les sources et moyens de vérification suivants : « éléments constitutifs des PGR (contrat, cartes, surfaces plantées, espèces, listes d'acteurs, production etc.), CR des CCBE relatifs aux PGR », - et en fin l’hypothèse : « Soutien des autorités politiques et administratives locales, régionales et nationale au programme ASA ».

21 – Objectif – Principe

Objectifs du PGR Il est d’assurer la production durable des reboisements dont le principal bénéficiaire doit être l’ayant droit (futur propriétaire). Les bénéfices pour l’ayant droit seraient à termes un droit de propriété et une source de revenus durable. En contre-partie, l’ayant droit devrait s’engager à maintenir l’état boisé et le gérer pour la production durable de bois-énergie.

2016 80 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Definition du PGR Le PGR doit être élaboré sous forme de contrat entre un (des) ayant droit(s) et l’administration (forestière, communale, ….) et les CCBE: (i) Qui définit les pratiques de bonne conduite et gestion des reboisements … (ii) Qui donne des droits et des obligations aux ayant droits et à l’administration. (iii) Qui permet un contrôle et suivi de l’administration forestière.

Le PGR doit être replacé dans le cadre de la législation malgache (forestière et autre ?) Le processus du PGR doit être cohérent avec les textes législatifs malgaches. A notre connaissance, le PGR doit être mis en cohérence avec le Décret N°2000-383 relatif au reboisement et l’arrêté inter-ministériel N° 9398, notamment le cahier des charges spécifiques de reboisement. Ces deux textes constituent des éléments essentiels à prendre en considération mais il existe peut être d’autres textes qui doivent être consultés (textes liés à la gestion environnementale, texte sur les groupements professionnels etc…). Cet aspect pourra être analysé au sein du projet avec la consultante chargée de contractualisation pour la structuration des groupes cibles.

Le périmètre du PGR La question se pose de savoir si le PGR concerne uniquement des groupements de reboiseurs, ou aussi des reboiseurs individuels dont la surface à reboiser varie de un à plusieurs hectares. Il semble important dans le cadre d’ARINA de contractualiser avec tous les reboiseurs afin de garantir la pérennité du reboisement et de constituer un élément de preuve que l’ayant droit pourra avancer pour revendiquer à terme son titre de propriété devant les administrations compétentes. Tous les reboiseurs devront avoir un contrat validé par les administrations ; la question se pose de savoir si tous les reboisements pourront ou devront être inclus dans les différents PGR. Ceci est à réfléchir et décider avec les administrations et les représentants des communes.

A ce stade de la réflexion, on peut considérer deux types de reboiseurs : - ceux avec un contrat individualisé mais non intégré dans un PGR (du type cahier des charges techniques de l’Arrêté inter-ministériel N° 9398 qui pourrait être adapté dans le cadre d’ARINA). Ce contrat doit cependant demander au reboiseur de planter et d’entretenir son reboisement selon certaines normes minimales garantissant la pérennité, - ceux qui auront un contrat individualisé mais intégré dans un PGR. Le PGR regrouperait alors plusieurs reboiseurs et entrainerait des obligations plus fortes en matière de cahier des charges de plantations et d’entretien, de suivi et de contrôle. Le fait d’être associé à un PGR devrait aussi conférer des avantages au reboiseur : subvention plus élevée pour l’achat des plants, pour les entretiens, la fertilisation, priorité pour la réalisation des pare feux et subvention pour les pare feux, règlement des points noirs routiers pour les zones de PGR en priorité, appui technique plus fréquent de la part des agents du projet ARINA, etc…

Il serait envisageable pour le PGR de cibler les reboiseurs les plus pauvres qui auront besoin d’un appui financier important et peut être d’un appui technique plus soutenu pour réaliser et suivre leur plantation. Cependant discriminer les reboiseurs sur leur revenu ou leur capital pour attribuer la subvention peut entrainer d’autres problèmes qui doivent être analysés au cours du processus de mise en œuvre du PGR (comment définir le revenu minimum sur le déclaratif, risque de discrimination des groupes générateurs de conflits….etc…).

Quel type de document pour la contractualisation dans le cadre d’un PGR Selon la situation, hors PGR ou au sein du PGR, un formulaire est à créer dans le cadre de la législation malgache qui serve de contrat entre le reboiseur et l’administration et permette le suivi des opérations de reboisement pendant et après le projet. Nous avons proposé lors de l’atelier méthodologique un formulaire pour les reboiseurs dans le PGR, comme première base de réflexion (en annexe 3). Après une présentation rapide, celui-ci a été jugé

2016 81 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 trop complexe. Il sera sans doute nécessaire d’aller vers un document plus simple qui sera validé par les agents du projet ARINA ainsi que par l’administration forestière et les représentant des groupes cibles.

22 - Processus et calendrier de mise en œuvre des PGR

Procédure Comme le montre la figure 1 la mise en œuvre du PGR résulte de celle de 4 activités du projet, ce qui souligne un processus complexe très dépendant du calendrier des autres activités.

Figure 1 : illustration du processus de mise en œuvre des PGR

Arina

et ASA

e législatif

Cadr

La mise en place des PGR nécessite la réalisation des activités A et B qui, selon le narratif ARINA, se déclinent ainsi:

Activité A: Institutionnalisation des Organisations A1 - Identification des zones de productions et groupes cibles ; Action de sensibilisation et mobilisation des acteurs, Analyse des outils de gestion, Recensement des acteurs de la filière B-E par commune, Identification des futurs planteurs (reboiseurs) et pépiniéristes ZADA A2 - Structuration des groupes cibles : Appui des bénéficiaires de l’Action, Mise en place CCBE, Regroupement et mise en place de la gouvernance des OP

Activité B : sécurisation des investissements B5- Clarification de la situation foncière : Diagnostic initial socio-foncier, Organisation et moyens pour le reboisement, Accompagnement des CCBE et validation du zonage avec l’AF.

Il apparaît donc important d’associer au processus le personnel d’Arina impliqué dans les autres activités mais aussi l’administration forestière et les représentants des groupes cibles dans les communes. Le calendrier a donc été conçu de façon à générer une démarche participative.

2016 82 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Les premières étapes consistent à proposer une ébauche de procédure et un ou des versions martyres de formulaires de contractualisation hors et dans le PGR. Comme nous l’avons signalé ci-dessus, une première version de formulaire dans PGR a été jugée trop complexe. Un nouveau document est à élaborer en interne Arina avec le staff des forestiers et socio-organisateurs et devra s’appuyer sur les premiers éléments du zonage à dire d’acteurs (ZADA) ainsi que ceux issus du cadastre citoyen. Il apparaît ensuite crucial d’impliquer l’administration des Eaux et Forêts dans la construction des contrats hors et dans le PGR. Il sera opportun d’engager cette action après les premiers travaux de mise en œuvre d’ARINA sur le terrain et une réflexion tenant compte du ZADA et du cadastre citoyen qui seront fournis par les prestataires.

Il faudra ensuite expliquer la démarche au sein des communes et des fokontany via le CCBE. Enfin une démarche sera nécessaire auprès des reboiseurs pour expliquer le principe des contrats hors et dans le PGR.

Processus pilote ou pas Selon les réflexions de l’atelier méthodologique d’ARINA, il est prévu que parmi les 8 CCBE, 2 soient constitués fin Juillet 2015 pour valider le ZADA, avec des arrêtés communaux après élections Les ZADA des communes Betatao et Ambongamarina seront validés en fin juillet et officialisés fin août 2015. Pour les 2 autres communes à vocation de reboisement, la validation est prévue fin mars 2016.

Plusieurs options sont envisageables, entre autres : - La procédure PGR est considérée comme pilote la première année et l’on expérimente dans une seule commune avec la possibilité de la faire évoluer les années suivantes sur d’autres communes (comme ceci avait été imaginé dans la rédaction du projet) : l’avantage est d’optimiser le processus, l’inconvénient est le risque de complexifier le suivi et d’avoir des contrats différents d’une commune à l’autre voire d’un groupement de reboiseurs à l’autre. - la procédure PGR est mise au point en année 1 et s’applique pour les 4 communes et à tous les groupements au cours du projet ; l’inconvénient sera de disposer d’un seul document à la fois pour le contrat hors et dans le PGR qui ne pourra pas être amélioré, l’avantage sera d’uniformiser la procédure.

Ces deux options seront à discuter avec le staff d’Arina et l’administration forestière dès la première année.

23 – Recommandation concernant la mise en œuvre des PGR

Il apparaît crucial d’associer l’administration forestière au processus de conception du PGR et de contractualisation avec les reboiseurs qu’il s’agisse de reboisement intégrés dans un PGR ou pas. Dans le cadre d’ARINA, l’administration forestière a le statut de partenaire associé, il ne devrait pas poser de problèmes d’établir une convention entre le projet et l’administration forestière. Cette convention pourrait d’ailleurs englober plusieurs activités du projet comme par exemple le contrôle forestier décentralisé même si ce dernier est encore en suspens. Il est prévu l’intervention de l’administration forestière dans le cadre du contrôle forestier décentralisé avec un budget identifié mais cette activité sous décision de mise en œuvre jusqu’en 2016. Il sera nécessaire de disposer d’un budget avant 2016 pour mobiliser les agents de l’administration forestière pour les PGR. Compte tenu de l’intérêt pour le projet, des réajustements de lignes budgétaires d’ARINA seront sans doute nécessaires. Il est important de faire un bilan des textes législatifs se rapportant aux aménagements des espaces forestiers et particulièrement au reboisement en complément des deux textes cités ci-dessus et d’y associer dans la réflexion le consultant spécialiste de la structuration des groupes cibles et de la contractualisation. Ceci permettra de préparer au mieux le processus d’acquisition de la propriété reboisée. Il faut rester flexible sur la mise en œuvre du PGR. Comme ceci a été signalé tous les reboisements ne pourront pas être inclus dans un PGR, par exemple les petits reboisements isolés. Un système trop complexe risque de ne pas pouvoir être mis en œuvre par ce type d’ayant droit. Il faut

2016 83 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 cependant trouver la bonne formule pour aller plus loin qu’un simple certificat de plantation, au moins pour une part significative des reboisements.

3 – Pépinières et formation des pépiniéristes Le responsable de la formation et du suivi de mise en place et production des pépinières est Hery Rakotondraoelina (Fofifa)

31 - Formation 18 pépiniéristes sont à identifier sur les 4 communes où se feront les reboisements. Les futurs pépiniéristes seront identifiés suite au recensement fait par les activités ARINA concernant les groupes cibles : pépiniéristes, reboiseurs, etc… Au cours de la première année 9 pépiniéristes seront formés correspondant aux deux communes ciblées pour la campagne 2015-2016. Ceci étant, il faudra prendre en compte la surface de plantation et les zones réellement prêtes à reboiser pour cette campagne. Par expérience, les projets de reboisement ont besoin d’une année de « rodage » pour rendre efficace le processus et les 500 hectares théoriquement prévus pour 2015-2016 pourraient être revus à la baisse. Pour la mise en place des pépinières Arina va s’appuyer sur l’expérience du SNGF. Selon le SNGF, le processus a été le suivant : - Consultation de la commune pour expliquer le projet, - La commune a désigné les pépiniéristes (car les responsables des communes connaissent les gens qui sont collaboratifs pour ce genre de travaux), Une formation s’est déroulée à Ambatobe et Anjozorobe. Trois jours de formation théorique et pratique : choix du terrain de pépinière, travaux de semis, confection de substrats en fonction des espèces, repiquage et taille des plants, désherbage, suivi phytopathologique, ombrage, etc. Les travaux pratiques ont pu se dérouler grâce à la pépinière du SNGF à Ambatobe - Les différentes espèces de reboisement potentielles ont été présentées (croissance, adaptation) et un choix des espèces a été proposé en fonction de la zone de fertilité. Des fiches techniques ont été élaborées pour les espèces, - Les différentes tâches liées aux activités de pépinière ont été définies pour les travaux de main d’œuvre, - Une formation de base à la comptabilité (entrée et sortie) pour la gestion de la pépinière a été donnée, aspect qui figure aussi dans le manuel de formation, - A la fin de la session un manuel de formation a été délivré.

Le choix des pépiniéristes pourra se faire différemment dans le cadre d’ARINA notamment par la connaissance des acteurs sur le terrain via les études des groupes cibles.

Lors de la réunion du groupe de travail de l’atelier de lancement, la question s’est posée de savoir comment se situe le projet par rapport aux initiatives de pépinière individuelle, situation dans laquelle le reboiseur constitue sa propre pépinière. La question n’a pas été tranchée. Cela dépendra de la façon dont les reboisements seront distribués. Pour les reboisements isolés, une pépinière individuelle paraît envisageable. Un reboiseur expérimenté peu aussi vouloir constituer sa pépinière. Mais dans ce cas, la question se pose de savoir si le reboiseur/pépiniériste bénéficiera d’un appui ? Et si oui, de quel type d’appui ? (Uniquement les fiches techniques et les graines). Ces questions devront être abordées au sein du projet au fur et à mesure de sa mise en œuvre.

32 - Technique de pépinière Les techniques de pépinières des différentes espèces sont à identifier et à renseigner de façon précise pour réussir la production de plants à grande échelle. Il apparaît cependant inefficace pour des questions techniques et financières de se lancer dans l’élaboration de nouvelles fiches techniques et de manuel de formation sans prendre en compte celles élaborées par le SNGF. La fourniture des graines est à préciser dans le cadre d’ARINA : a priori le SNGF devrait fournir les graines selon ses normes commerciales et sa démarche qualité, mais l’importation de

2016 84 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 graines extérieures notamment pour les eucalyptus a été envisagée compte tenu de la controverse sur la qualité des provenances naturalisées malgaches. Une ligne budgétaire a été provisionné pour acheter des graines dans le budget ARINA. Les études montreraient que les provenances naturalisées malgaches ont des performances moyennes (ceci est cependant variable ; de mauvais comme la provenance de Bodana à moyen/bon comme la provenance de Périnet) et que la base génétique est étroite. A la date de rédaction du rapport, il ne semble pas possible de s’approvisionner directement en Australie (selon les dernières informations du CSIRO, la campagne de récolte d’E. robusta ne pourra pas se faire en 2015 à cause d’une mauvaise floraison et fructification. Pour cette année il faudra donc travailler avec les graines du SNGF.

Pour les espèces à planter et les besoins en plants, les enquêtes informelles par les forestiers d’ARINA seront nécessaires pour commencer les pépinières avant de connaître réellement les zones à planter et leur potentiel. En effet il apparaît difficile d’attendre la fin de la définition des zones de reboisement. Le calendrier des actions de pépinière prévoit une période des semis en août et septembre 2015 alors que les actions de reboisement prévoient l’identification des zones définitives de reboisement, avec les espèces potentielles, fin octobre 2015. Une solution serait de réaliser la très grande majorité des reboisements la première année à base d’eucalyptus et de diversifier (éventuellement) les années suivantes quand l’analyse typologique sera menée de façon plus fine. Il faudra bien sûr tenir compte des choix des reboiseurs en matière d’espèce. Ce point, dès la première année, devra être intégré dans le processus de décision des espèces à planter mais risque d’être peu participatif compte tenu du calendrier très serré.

33 - Réseautage Il est prévu de mettre en contact les pépiniéristes pour les échanges d’expérience, les échanges de matériel et l’appui à la fourniture des plants (si une espèce est manquante on pourra s’adresser à un autre pépiniériste). Il s’agit de créer un réseau, mais va–t-on vers la création d’une association informelle ou d’une association formelle au même titre que l’élaboration des autres groupements prévus dans ARINA. Il faut donc analyser la question dans le cadre de l’activité A du projet (Institutionnalisation des Organisations). Une option pourrait être de proposer un réseau incluant les pépiniéristes formés par Arina et ceux formés par le SNGF mais aussi ceux impliqués dans les deux autres lots.

Remarque : lors de a réunion du groupe de travail, il a été fait remarquer que la création d’un groupement pourra entrainer le paiement d’impôt (NIF). Lors d’une réunion de coordination avec l’UCP il a été mentionné que le secteur informel est soumis au 5% qui doit être déclaré et payé par l’acheteur. Il sera nécessaire d’attendre de voir la façon dont le réseau de pépiniéristes fonctionne après la première année pour décider du niveau formel.

4 – Reboisement, sylviculture et formations des reboiseurs La responsable (référent au sein du projet) est Mme Viviane Hanitra Andriamampandry du Fofifa.

41 – Formation des reboiseurs La réflexion sur le module de formation a été réalisée lors des groupes de travail de l’atelier méthodologique ARINA. Nous donnons ici la synthèse des discussions. Il s’agit d’abord de co-construire le module de formation à destination des reboiseurs avec les forestiers du projet (5 forestiers du partenaire Partage seront embauchés). Deux sous modules sont envisagée : (i) les techniques de plantations adaptées aux différentes espèces, (ii) la sylviculture après plantation selon les différentes espèces. Des fiches techniques sont déjà existantes à Madagascar, élaborées lors de précédents projets, qui devront être utilisées ou sinon à rechercher dans des zones/pays similaires. Il faudra produire des fiches techniques simples, illustrées et en malgache pour les reboiseurs.

2016 85 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 La formation des reboiseurs sera assurée par les 5 forestiers du projet avec la responsable du reboisement au niveau des quatre communes où sont prévus les reboisements. Les sessions de formation seront organisées en fonction du programme de reboisement et donc du nombre de reboiseurs identifiés à chaque campagne. Il est prévu dans le cadre logique de former les reboiseurs correspondant à la plantation de 2200 ha. Il faudra donc organiser plusieurs sessions pour la même campagne sachant que pour chaque session 30 à 40 participants sont gérables. Il faudra tenir compte aussi des lieux d’habitation des reboiseurs pour le déroulement des sessions. A cette date, il est impossible connaître le nombre de reboiseurs. Si on prend le principe théorique que chaque reboiseur doit avoir un hectare à planter, il faudra former au maximum 2200 reboiseurs soit 550 par campagne. Ce qui implique autour de 15 cessions de formation par campagne. Ce nombre important souligne la nécessité de prévoir le calendrier de la formation en cohérence avec les opérations de pépinière et de reboisement. Si le nombre à former est très élevé, on peut analyser la possibilité de former des reboiseurs « leader » qui assureront la formation auprès des autres (se pose la question de mesures incitatives vis à vis de ces reboiseurs « leader », voir l’’exemple de l’activité D avec les charbonniers).

42 – Activités liées aux opérations de reboisement et à la sylviculture

Typologie des zones de reboisement Nous nous focalisons ci-après sur les aspects biophysiques, les aspects socio-économiques seront à associer à la définition du parcellaire. A ce stade nous ne pouvons pas donner d’approches méthodologiques précises pour définir la typologie des zones de reboisement. Tout ceci est fortement dépendant de la méthode utilisée pour définir le ZADA.

Plusieurs actions sont cependant à prévoir au cours de l’année à venir : - Il faudra définir les périmètres de reboisement, le parcellaire et analyser le potentiel des zones de reboisement en termes d’accès, de topographie, de réalisation de pare feu et en relation avec l’historique des parcelles (type de culture avant e reboisement). La réalisation de ces différentes actions doit se faire en relation avec les activités A et B (ZADA et Cadastre citoyen). Ces opérations sont à entreprendre par le personnel ARINA, sous la direction des responsables chargés des actions de reboisement et en appui avec les consultants, en forte connexion avec le prestataire devant fournir le ZADA et le cadastre citoyen. Outre les aspects techniques, cette première opération doit se réaliser en concertation avec le groupe des reboiseurs, les représentants des structures locales telles que les Fokontany et les communes, les CCBE et l’administration Forestière. - Il faudra définir des classes de fertilité des zones de reboisement et pouvoir planter la bonne espèce et prédire la production en biomasse en fin de révolution (en se recalant sur les tarifs de cubage déjà élaborés à Madagascar). L’analyse de la végétation existante comme indicateur de fertilité potentielle (la visite de terrain lors de la mission conduit à penser que quelques plantes clefs aideront à marquer le potentiel édaphique), peut s’avérer pertinente dans certaines zones. - Lors de l’atelier méthodologique, il a été proposé d’inventorier des peuplements existants autour des différents ZADA. Un choix pertinent sera à faire pour trouver les peuplements renseignant le mieux sur les classes de fertilité (représentatifs et disposant de données sur les dates de plantation et la sylviculture pratiquée) et mettre en place les placettes compte tenu des budgets disponibles. Normalement, il est prévu que les ZADA des communes Betatao et Ambongamarina soient validés en fin juillet et officialisés en fin aout 2015. Pour les 2 autres communes, la validation est prévue fin mars 2016. Il sera pertinent de définir les classes de fertilité sur l’ensemble des communes dès la première année de façon à couvrir la variabilité environnementale du projet et optimiser l’inventaire pour la définition des classes. L’analyse des sols par sondage devra compléter les inventaires dans les peuplements existants: il faudra que l’échantillonnage soit fait de façon pertinente au sein du projet, en fonction des zones de reboisement. Il est prévu 300 sondages pédologiques soit en moyenne 75 par communes. Ce nombre devra évidemment être adapté à la surface de plantation propre à chaque commune et à la

2016 86 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 variabilité environnementale des zones de reboisement. Un budget a été identifié pour faire les analyses des sols. - Afin d’améliorer l’identification des classes de fertilité et de bien estimer la production de bois en fin de rotation, nous pensons qu’il est avantageux de mettre en place aussi des parcelles permanentes au sein des nouvelles plantations qui permettent de mesurer la croissance des plants sur les années du projet : en fonction du budget, de la variabilité environnementale au sein du ZADA, il sera proposé un réseau de placettes permanentes au sein des plantations pour chaque commune. Ceci permettra d’affiner la définition des classes de fertilité et de mieux prédire la production de bois (et donc de charbon de bois potentiel) au delà du projet, en s’appuyant sur les tarifs de cubage déjà existant pour l’E. robusta à Madagascar. Pour avoir suffisamment de recul, il sera pertinent de se focaliser sur les parcelles de reboisement de l’année 1 voire de l’année 2 (si les classes de fertilité définies l’année 1 sont peu représentatives de celles de l’ensemble des plantations). L’analyse des sols par sondage devra compléter les inventaires dans les nouvelles plantations: il faudra que l’échantillonnage soit fait de façon pertinente au sein du projet, en fonction des zones de reboisement.

Quelques aspects de Sylviculture - En parallèle aux études concernant la fertilité, il faudra mettre au point le processus de fertilisation. Nous pensons, au vue des reboisements actuels montrant la très faible croissance dans certaines zones (par exemple lors de la tournée de terrain il a été observé des plants de 2 mètres de hauteur à Anjozorobe au bout de cinq ans de plantation), qu’une fertilisation initiale peut garantir un meilleur succès de la plantation. Les premières questions à aborder sont : comment se procurer du fertilisant à Madagascar ? Quelles sont les caractéristiques chimiques ? Quels sont les coûts ? Il faudra définir les doses à adopter, la façon de distribuer l’engrais (dans le trou de plantation, autour du plant), la période et analyser l’adéquation entre besoin de fertilisation et des budgets disponibles dans Arina. L’adoption de la fertilisation par les reboiseurs malgaches peut poser plusieurs problèmes sachant que ce n’est pas dans les mentalités et qu’ils ne l’utilisent pas pour les cultures vivrières. Cet aspect pourra être fait lors des formations des reboiseurs. Il faudra mettre au point un système pour vérifier l’utilisation notamment via le PGR. - Les pratiques de peuplements mélangés. L’intérêt peut être d’améliorer la fertilité et de diversifier les produits. Il faudra, sur la base de bibliographie, en tenant compte de la demande des reboiseurs, définir quels types de peuplement en mélange peut être développé dans Arina. Par exemple les peuplements mélangés Eucalyptus robusta - Acacia dealbata ; il existe plusieurs parcelles de peuplements mono spécifiques Eucalyptus robusta - Acacia dealba juxtaposées sur la route Antananarivo Anjozorobe mais nous n’avons pas observé de mélange et la discussion avec le reboiseur rencontré lors de la mission de terrain montre que cette pratique n’est pas répandue. Il existe peut être des peuplements en mélange dans la région qui seraient à visiter et inventorier, ceci étant ils peuvent résulter aussi de l’envahissement par A. dealbata des peuplements d’eucalyptus. Ce mélange pourrait améliorer le sol par la fixation d’azote atmosphérique mais il faut évaluer aussi les problèmes d’envahissement par Acacia. Cette pratique, apparemment peu courante, pourrait intéresser quelques propriétaires expérimentés dans la plantation et désireux de tester de nouvelles formules. Nous avons rencontré un propriétaire à Anjozorobe qui serait prêt à tester les plantations en mélange.

Remarque 1 Nous pensons que l’intégration des données pour la typologie des zones de reboisement et le suivi des plantations dans un SIG, grâce à la géolocalisation des informations attachées aux activités de plantation, de sylviculture, et de suivi/contrôle, va permettre d'améliorer la lisibilité et la gestion de cette activité et de comprendre son interaction avec les autres activités du projet. Il est prévu la mise en place d’un SIG au sein d’Arina qui prenne en compte les informations spatialisées des différentes activités. Nous pensons qu’une prestation de service par un consultant sera nécessaire pour appuyer le développement propre à ARINA, former le référent au sein du projet (il est prévu que ce soit l’ingénieur chargé aussi du suivi et évaluation) qui prenne en compte pour chaque parcelle : les classes de fertilité, les pratiques de plantation, la sylviculture, les suivis d’inventaires, les informations

2016 87 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 issues du PGR etc….Notons que ce SIG devra se mettre en place de façon cohérente avec le SIG du projet ASA que va mettre en place l’UCP.

Remarque 2 Concernant la typologie des zones de reboisement : il apparaît difficile lors de cette première campagne de réaliser le processus évoqué ci-dessus de façon optimale compte tenu du temps imparti à la réalisation de la campagne. Il sera sans doute très difficile de définir de façon précise les classes de fertilité sur l’ensemble des plantations et donc de définir de la meilleure façon les espèces et la fertilisation. Il sera peut être avantageux lors de cette campagne de proposer une sylviculture de façon pragmatique basée sur l’expérience la moins risquée dans le contexte malgache. Ceci est à définir au sein du projet mais par exemple on peut donner les indications suivantes : plantation à forte proportion d’eucalyptus, trou de 0,40 com3, fertilisation engrais complet NPK de 100 g par plant dans le trou, entretien autour du plant de 1 m de diamètre, pare feux de 10 m autour du périmètre.

5 – Relation avec la Cellule de Suivi et Evaluation d’ ARINA Les activités liées au reboisement proprement dit et à la mise en œuvre des PGR vont générer de nombreuses données qui doivent concourir au suivi évaluation du projet et à des analyses diverses (biophysiques sociaux économiques etc..). Plusieurs types de variables doivent être définis pour alimenter les bases de données avec des objectifs précis. D’autres variables pourront être récoltées au cours de la mise en œuvre du projet ; elles ne serviront pas directement le cadre logique mais pourront faire l’objet d’analyses complémentaires par exemple : analyse du potentiel des plantations d’ARINA, stratégie d’acteurs dans le cadre de reboisement etc… Pour le projet ARINA nous donnons ici quelques variables supplémentaires (liste non exhaustive) mais cette liste doit être discutée en interne pour juger de leur pertinence et de leur faisabilité.

6 – Conclusion

Il semble pertinent que la prochaine mission concernant les aspects reboisement/sylviculture et plan de gestion des reboisements se réalise au cours de la première campagne de plantation. En effet ce rapport a abordé plusieurs processus et agendas de façon « théorique ». Il sera souhaitable de redéfinir les différents points évoqués dans ce rapport après les premières confrontations à la réalité du terrain et en fonction de l’agenda des autres activités. La prochaine mission pourrait donc avoir comme objectifs : - de définir de façon plus précise et concrète le processus PGR et contractualisation en fonction des premiers échanges avec l’administration forestière et les différents groupes cibles, - de faire un bilan de la mise en œuvre des premiers modules de formation, - de revoir le processus de défnition de la typologie des zones de reboisement en fonction des premiers éléments concrets du ZADA et notamment la méthodologie d’intégration des données via une approche SIG, - d’améliorer la définition des classes de fertilité des zones de reboisement. En relation avec des analyses de sol et de la végétation existante (e.g Philippia vs graminée) et le suivi longitudinal de la croissance de peuplements autour des différentes ZADA. Ceci implique la définition et la mise en place de plan d'échantillonnage ad hoc. - de mieux définir les méthodologies d’inventaires (dendrométriques et pédologiques) pour les analyses des classes de fertilité que ce soit dans les peuplements existants et dans les nouvelles plantations, - d’affiner la sylviculture préconisée pour les différentes espèces en fonction des classes de fertilité ; discuter les pratiques de reboisement (pour les peuplements mono-spécifiques et en association (e.g E. robusta + A dealbata)), en particulier l'apport de fertilisation (minérale ou organo-minérale), - de recaler les agendas en fonction de la mise en œuvre des autres activités du projet. La prochaine mission devra donc s’appuyer sur plusieurs visites de terrain.

2016 88 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Termes de référence de la mission de l’expert

1 Cadre général de la mission de l’expert ARINA propose un Plan de Gestion des Reboisements (PGR) pour la gestion durable et la pérennisation des reboisements. Il est prévu que le PGR s’appuie sur un document contractuel (associant le CCBE, les reboiseurs organisés en groupements et les autorités administratives concernées). Arina propose aussi d’améliorer les capacités techniques des reboiseurs et de définir différentes options de techniques sylvicoles en fonction des conditions des conditions édaphiques, topographiques etc… La mise en œuvre des PGR et des activités sylvicoles liées au reboisement se déclinent principalement dans deux activités d’ARINA

Activité B : Sécurisation des investissements

Sous-Activité B2 : Protection des reboisements. Les discussions avec les acteurs, les CCBE, les communes permettront de choisir les différentes options possibles. La méthode retenue par Arina concerne l’établissement d’un pare-feux de 10 m de large autour des reboisements. Il faudra établir 400 m/ha de pare-feux pour des parcelles très morcelées (1 hectare) contre 170 m pour un massif plus compact (20 hectares).

Sous-Activité B3 : Mise en œuvre des PGR. Sous-Sous-Activité B3.1 Un processus pilote participatif de mise en place de PGR sera organisé sur deux communes qui une fois testé et validé les premiers six mois, sera décliné à l’ensemble des communes. La description de la méthodologie associée aux PGR est fournie dans le paragraphe 6.1.2.1 ; le renforcement des capacités par des formations adaptées est aussi prévu, paragraphe 6.1.2.4. Sous-Sous-Activité B3.2 : Elargissement de la méthodologie PGR aux autres communes Les PGR seront adaptés en fonction des différentes conditions d’usage (groupements communaux, familiaux,…) et type de territoire (morcelage des parcelles, regroupement, etc….) Sous-Sous-Activité B3.3 : Accompagnement des PGR Le suivi du déroulement et de la mise en œuvre des plans de gestion des reboisements sera poursuivi pendant la durée du projet.

Activité C : Reboisement et gestion durable des plantations

Sous-Activité C1 : Renforcement des capacités techniques des acteurs du reboisement Sous-Sous-Activité C1.1 Formation aux techniques sylvicoles adaptées au reboisement/enrichissement. Formation en sylviculture : techniques sylvicoles pour le reboisement et/ou l’enrichissement (en fonction du contexte local) relatives au choix des espèces, la préparation des terrains (piquetage, trouaison/labour, dispositifs antiérosifs, pare-feux) et la conduite des peuplements (fertilisation, entretiens). Sous-Sous-Activité C1.2 Adaptation de la fertilisation aux conditions de reboisement. Les terrains à reboiser dans le lot 3B sont très peu fertiles et c’est une région avec des collines présentant de fortes érosions. L'Action prévoit de faire des analyses pédologiques par sondage à la tarière et comparaison aux résultats déjà connus sur les différents sites de reboisement afin d'adapter, de manière la plus précise possible, la nutrition minérale et/ou organique aux conditions locales.

2 Activités prévues pendant la mission de l’expert Les actions suivantes sont demandées à l’expert.

21 Etablir une méthodologie de concertation et de travail du groupe concerné par les activités liées aux PGR : Fofifa (2 chercheurs 1 technicien), Partage (1 ingénieur Forestier et 1 socio-organisateur et 1 superviseur de site de Partage de Partage), en concertation avec l’ingénieur responsable du suivi-évaluation et le coordinateur du projet Arina.

2016 89 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 22 Il devra animer une réflexion pour la définition et la mise en œuvre des PGR. Il devra en relation avec le personnel du projet Arina (forestier, socio-organisateur, responsable du suivi et évaluation) : - analyser les textes législatifs se rapportant aux pratiques de reboisement et d’aménagement des reboisements, - s’informer des réunions concernant le Système de Suivi Evaluation définit par l’UCP et ayant des répercussions sur la mise en œuvre des PGR, - élaborer une présentation de la problématique des PGR qui sera présentée et discutée lors de l’atelier de lancement ARINA - participer à l’atelier ARINA, aux séances plénières et aux groupes de travail. Il agira en tant que rapporteur du groupe de travail sur les PGR et reboisement, - coordonner la rédaction du processus et un calendrier de mise en œuvre des PGR dans une phase pilote compte tenu des informations et décisions recueillies lors de l’atelier, - sensibiliser un futur responsable de la mise en œuvre des PGR au sein du projet

23 Il devra aussi, en relation avec le personnel du projet Arina (forestier, socio-organisateur, responsables du suivi et évaluation) et en concertation avec le responsable des actions de reboisement), participer à la réflexion pour la procédure de la mise œuvre des opérations sylvicoles et faire une première synthèse écrite des discussions avec le personnel ARINA sur : - les principes de méthodologie pour définir la typologie des terrains de reboisements - les principes de méthodologie pour la mise en place de parcelles d’inventaire de suivi des reboisements (en relation avec les attendus du SSE UCP-ASA) - les principes de méthodologie et opérationnel pour la préparation du sol, la fertilisation, la plantation en mélange, la réalisation des pare-feu et des entretiens.

24 Il devra participer à la réflexion pour la mise en œuvre des formations des reboiseurs aux pratiques sylvicoles avec le responsable de cette action au sein du projet.

Remarque : A l’issue de la mission, des échanges par Email seront établis avec le groupe de travail et le coordinateur du projet pour contrôler l’application des procédures développées ci-dessus et repréciser les points pour lesquels des ajustements seront nécessaires.

Calendrier de la mission d’expertise Présence à Antananarivo : 12 jours.

Date activité observation 5/05/2015 Voyage Montpellier Antananarivo 6/05 Réunion sur rendu mission SSE ASA avec coordination et cellule SSE Arina 7/05 Préparation ppt atelier Arina 8/05 Réunion avec responsable Arina reboisement et coordination et représentants des codemandeurs 9/05 Préparation atelier 10/05 Préparation atelier 11/05 Atelier Arina 12/05 Atelier Arina 13/05 Atelier Arina 14/05 Déplacement terrain Jour férié 15/05 Réunion avec staff Arina et responsable reboisement 16/05 Réunion avec staff Arina et

2016 90 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 responsable reboisement 17/05 Rédaction rapport de mission 18/05 Voyage Antananarivo Montpellier

Désignation de l’expert

Jean-Marc Bouvet : Expert forestier du Cirad

Rapport narratif et Financier

Un rapport narratif et financier complet traitant des différents points abordés lors de l’expertise sera fourni au coordinateur à l’issu de la mission. Les documents comptables seront fournis au retour de la mission à Montpellier.

2016 91 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 12 : Draft du PGR en cours d’élaboration en concertation avec le CCBE d'Ambogamarina.

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana

MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ECOLOGIE DE LA FORET ET DE LA MER

REGION ANALAMANGA

DISTRICT ANJOZOROBE

Commune : Ambongamarina

PLAN DE GESTION DES REBOISEMENTS

CONTEXTE

Le bois d’énergie, à savoir le bois de chauffe et le charbon de bois, constitue la principale source d'énergie domestique à Madagascar. Plus de 90% de la population utilise les ressources ligneuses comme source d’énergie de cuisson. En particulier pour la ville d’Antananarivo, principale ville d’approvisionnementt de la zone d’Anjozorobe, la consommation annuelle en BE est de 167 562 tonnes de bois soit 1 407 520 m3.

Antananarivo s’approvisionne en BE depuis ses zones périphériques sur un rayon de 70 km. Cependant, à cause de l’accroissement de la population urbaine, les produits ne suffisent plus et on enregistre repétitivement des ainsi que le vieillissement des plantations sont les principales cuases de l’insuffisance. La menace d’une crise energitique à moyen terme est alors à craindre. Le projet ARINA vise à augmenter la superfice de boisement à vocation énergitique, à l’amélioration de la productivité par l’application des techniques de reboisement adaptées et à la durabilité des plantations. Pour ce faire le projet, justifie son intervention et profite des conditions favorables au réboisement actuelles pour mener ses actions.

En effet, l’Etat, conformément à la politique forestière malagasy et aux plans directeurs forestiers nationaux et régionaux, en vue d’augmenter la superficie et le potentiel forestiers (Decret 2000-383 Art.5), devra : - instaurer un environnement favorable aux initiatives en matière de reboisement, - intensifier les actions liées à l’aménagement des bassins versants, - orienter les reboisements en fonction des besoins régionaux et locaux, - assurer la sécurité foncière aux reboiseurs.

De même, dans le cadre de la politique de développement rural (Decret 2000-383 Art.7), les objectifs spécifiques du secteur forestier consistent à : - accroître les superficies boisées, - contribuer par le biais du reboisement à une meilleure protection des bassins versants suivant un plan d’aménagement bien défini, - consolider la mise en application de la réglementation des zones naturelles protégées, - satisfaire la demande en énergie domestique, en bois d’œuvre, bois de service et bois de construction. La réalisation de ces objectifs nécessite l’intensification des opérations de reboisements par la vulgarisation des

2016 92 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 techniques et la multiplication des pépinières forestières et la promotion des reboisements villageois, communautaires et industriels.

L’objectif PGR, est d’assurer l’efficacité des reboisements et de permettre la mise en place de reboisement durable en vue de la production de Bois Enenrgie.

Définition

Le Plan de Gestion des Reboisements est un document d’accompagnement, d’orientation technique, de planification, de gestion et de suivi-évaluation des reboisements réalisés dans le cadre du projet ARINA de l’Union Européenne. Il sert de base à la mise en place de reboisement durable dans les Communes du Districts d’Anjozorobe.

Objectifs

. Assurer la réussite des actions de reboisement . Appuyer les institutions locales pour la gestion des reboisements . Assurer la durabilité des actions de reboisements initiées par le Projet ARINA

Ce document contient : - Le plan de localisatrion des zones de reboisement de la commune - Planification des activités liées au reboisement dans la commune - Orientations techniques

La commune rurale d’Ambongamarina

Carte de localisation de la commune d’Ambongamarina

Caractéristiques de la commune - Distance depuis Anjozorobe : 35 km - Superficie : 10749 ha - Superficie de boisement à vocation BE : ha soit % de la superficie totale

2016 93 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Superficie zone potentielle de reboisement (hors diagnostic foncier) : 5155 ha soit 45 % de la superficie totale

Carte de la Commune : Source Rapport HARDI - 2015

Carte des zones prioritaires de reboisement. Source : Rapport HARDI – 2015.

Superficie par fokontany des zones sans risque foncier pour le reboisement (source Hardi - 2015). Fokontany Surperficie (ha) Amboanonoka 21,56 Ambohimijery 23,39 Ambohinindriana 24,98 Ambongabe 25,31

2016 94 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Ambongamarina 57,90 Amboropotsy 15,34 Ampamoha 48,35 Amparihy 282,86 Andreba 73,04 Anosimanarivo 78,98 Antanifotsy 172,69 Bongatsara 63,07 TOTAL 887,46

PLANIFICATION DU REBOISEMENT

Planification des activités annuelles de reboisement

Activités J A S O N D J F M A M J Formation pépiniériste Mise en place pépinières Piquetage et trouaison Rebouchage Distribution des plants Plantation+ désherbage 1 Fertilisation Désherbage 2 Mise en place pare-feu Comptage Rapport de campagne

Planification quadriennale de superficie (en ha) de reboisement

FOKONTANY Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Total 15-16 16-17 17-18 18-19 Total 1 Amboanonoka ; 2 Ambohimijery ; 3 Ambohinindriana ; 4 Ambongabe ; 5 Ambongamarina ; 6 Amboropotsy ; 7 Ampamoha ; 8 Amparihy ; 9 Andreba ; 10 Anosimanarivo ; 11 Antanifotsy ; 12 Bongatsara.

Graphique de l’évolution du taux de reboisement 2015 – 2020 (à compléter)

LES ORIENTATIONS TECHNIQUES DE REBOISEMENT

Production des plants Le projet ARINA appui la mise en place des pépinières par la formation des pépiniéristes, la fourniture de graines forestières et de matériels. Les reboiseurs s’approvisionnent gratuitement en plantules dans les pépinières appuyées par ARINA.

2016 95 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Préparation du terrain de plantation

+ Trouaison La trouaison est la méthode de travail de sol de recommandée par le Projet - Période au moins un mois avant la plantation - Dimension : 40 cm x 40 cm x 40 cm; - Rebouchage des trous 10 à 20 jours avant la plantation. - Mettre un piquet au milieu de chaque trou - Fertilisation le cas échéant, appliquée à plus ou moins 20cm du plant en deux endroits symétriques. - Dégagement avant toute plantation, les trous seront dégagés des mauvaises herbes sur un rayon de 1 m. Cette opération est effectuée durant la trouaison, pendant la et 1 mois après plantation.

+ Plantation - L’enlèvement des plants en pot dans les pépinières se fait avec beaucoup de précaution le matin précédant la mise en terre après un arrosage copieux effectué la veille. - Le transport des plants se fait dans des caissettes pour de long déplacement, dans des « sobika » ou des sacs en plastique pour des courts déplacements. - La plantation sera suspendue en cas d’interruption prolongée de la pluie. Dans le cas contraire, elle pourra s’effectuer jusqu’au mois de février. - La plantation se fait suivant les courbes de niveau préalablement piquetées

+ Entretien - Regarnissage systématique avant la fin de la saison des pluies de la campagne en cas de dépérissement de plants ou de trouée. - Dégagements des plants : . période avril en juin . surface 1m * 1m (désherbage et binage autour de chaque plant)

+ Pare-feu - Les bandes de pare-feu sont réalisées 2 à 3 mois après plantation soit le mois d’avril ou mai. - Largeur 10m soit 400m pour une parcelle de 1ha - En plus de la bande périphérique délimitant la parcelle, des pare-feu de 3m de large perpendiculaire à la direction du vent dominant doivent être aménagés avec un espacement maximal de 100m entre deux pare- feu.

+ Exploitation - Les reboisements effectués dans le cadre du Projet ARINA ne devront d’être exploité durant les dix premières années de plantation, sous peine de retrait du certificat de reboiseur.

OBLIGATIONS DES PARTIES PRENANTES

De L’administration forestière représentée par le Cantonnement Forestier d’Anjozorobe au niveau local et la DREF au niveau régional ;

L’Administration forestière est représentée par la Direction Régionale de l’Environnement et des Forêts et de la Mer au niveau régional et du Cantonnement de l’Environnement et des Forêts et de la Mer au niveau du District. Les obligations de l’Administration forestière concernent : - L’appui technique en sylviculture - L’appui à la délimitation des zones de reboisement. - L’appui du CCBE et de de l’équipe ARINA en matière de législation forestière - Le suivi et contrôle - L’octroi de « Certificat de reboiseur » - L’appui au Contrôle Forestier Décentralisé

2016 96 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Des autorités communales d’intervention représentées par le Maire

Les autorités locales sont représentées par le Maire au niveau de la Commune et des Présidents des Fokontany au niveau local. Les obligations des autorités locales se portent sur : - La mise en place la CCBE - L’accompagnement de la CCBE dans la réalisation de ses activités - La validation des zones de reboisement - La participation à la reconnaissance des parcelles de reboisement - L’appui administratif dans la procédure d’acquisition d’immatriculation foncière à leur niveau - Le suivi et contrôle

Du Comité Communal de Bois Energie ou CCBE

Le CCBE est une structure locale pour la gestion des reboisements et de bois énergie en général. Elle a pour obligation de : - Valider les zones de reboisement - Valider les listes de reboiseurs - Planifier les activités BE (PTA) avec la concertation des agents du Projet ARINA - Accompagner facilitation de l’acquisition de titre foncier - Suivre et évaluer les activités de reboisement

Des reboiseurs

Les reboiseurs sont constitués soit d’une personne physique soit d’une personne morale issue d’une association ou organisation. Leurs obligations se portent sur : - L’accompagnement de la reconnaissance des parcelles de reboisement - La présence aux séances de formations techniques - Le respect des surfaces à reboiser - Le respect des normes techniques de reboisement dispensées lors des séances de formation. - Signer le contrat de reboisement avec le Projet, l’Administration forestière et le CCBE. - Le respect du cahier de charge

Du Projet Arina

ARINA est un Projet de Reboisement de diffusion des Techniques Améliorées de Carbonisation et de vulgarisation des Foyers Economes, financé par l’Union Européenne. Il est représenté par le responsable du Projet au niveau national. Le Projet ARINA se charge de : - Sensibiliser pour le reboisement - Délimiter les zones de reboisement par Commune d’intervention - Délimiter les parcelles de reboisement annuelles - Dresser les listes de reboiseurs avec l’appui des autorités locales - Mener la reconnaissance contradictoire des parcelles de reboisement - Contribuer à la planification des activités de reboisement communal - Former des reboiseurs - Appuyer techniquement de la production de plantule à l’entretien des plantations - Initier la démarche l’acquisition de certificat foncier. - Mener les activités de suivi et de contrôle

2016 97 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 LISTE DES REBOISEURS ET SUPRFICIES REBOISEES 2015-2016

Fokontany Noms et Prénoms Superficie Amboanonoka

Ambohimijery

Ambohinindrina

Ambongabe

Ambongamarina

Amboropotsy

Ampamoha

Amparihy

Andreba

Anosimanarivo

Antanifotsy

Bongatsara

2016 98 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 CONTRAT DES REBOISEURS

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana

MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ECOLOGIE DE LA FORET ET DE LA MER

REGION ANALAMANGA

DISTRICT ANJOZOROBE

Commune : Ambongamarina

TETIKASA ASA - ARINA

BOKIN’ANDRAIKITRA NY MPAMBOLY HAZO

FAMANTARANA ARA-PANJAKANA NY MPABOLY HAZO

Anarana sy Fanampin’anarana : Kara-mpanondro-mpirenena Laharana faha : ______Nomena taimin’ny______tao______Duplicata tamin’ny______tao______Teraka tamin’ny : ______tao______Anaran’ny Ray ______Anaran’ny Reny______Monina ao : - Tanana :______- Fokontany :______- Commune :______- District :______Laharana finday :______

FAMANTARANA ARA-PANJAKANA NY TOERAM-MPABOLENA HAZO Toerana : - Tanana - Fokontany - Commune : Ambongamarina - District : Betatao Coordonnées géographiques - Latitude Sud :______- Longitude Est______Velarany : ______

2016 99 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Toetra momba ny fananan-tany :______Enregistrement :______Famaritana : - Avaratra ______Andrefana______Atsimo______Antsinana______

TITRE I : FEPETRA ANKAPOBENY

Andininy-1 Atoa - Rtoa………………………………………………………dia manaiky ny fepetra sy ny fifanarahana mikasika ny bokin’andrikitra momba ny fambolena hazo ao anatiny faritra voatokana hambolena hazo na fananany manokana

Andininy-2 Mba ho fanatanterahana ny voly hazony, Atoa/Rtoa :…………………………………………dia manaiky ny hanatanteraka antsakany sy an-davany ny asa rehetra voasoratra ao anatiny andraikitry ny mpamboly hazo voafaritra etsy ambany.

TITRE II : ANDRAIKITRY NY MPAMBOLY HAZO

Andininy 3 : Famatsiana zana-kazo Atoa/Rtoa ……………………..………………………dia afaka mivatsy hazo ao anatin’ny tananin-janakazo tohanan’ny Tetikasa ARINA na mamokatra zanakazo ho an’ny tenany. Izany famokarana izany dia asiana tombony 15% mba hitsinjovana ny fanosohana.

Andininy 4 : Fikarakarana ny toeram-pambolena hazo

Fandavahana sy fanotorana ny lavaka - Lavaka no atao hambolena hazo. - Ny fandavahana dia tanterahina farahaharatsiny 1volana alohan’ny fambolena hazo - Halehibe sy halalin’ny lavaka iray : 40 sm x 40 sm x 40 sm; - Mielanelana 3 m ny lavaka roa - Diovina na sorohina ny bozaka 1m manodidina ny lavaka amin’ny fotoana fandavahana - Fanotorana ny lavaka : 10 ka hatramin’ny 20 andro alohan’ny fambolena hazo. - Manisy zezika avy amin’ny Tetikasa ARINA. Atao eo andaniny roa miala 20cm ny fototry ny hazo :

Fambolena - Ny fakana ny zanakazo avy eo amin’ny tanin-janakazo dia tandremana fatratra mba tsy hanimba azy. Ny maraina no atao izany rahefa avy notondrahana 1 andro mialoha ny fitanterana. - Ny fitanterana ny zanakazo dia atao anaty kesika, na sobika. - Ajanona ny fambolena hazo raha misy fihantonana lava loatra ny rotsak’orana. - Ezahina atao hatramin’ny volana febroary ny fambolena hazo.

Fikojakojana - Ny fanosohana ireo zanakazo maty dia atao alohan’ny fiafaran’ny rotsak’orana - Fandiaovana ny 1m manodidina ny zanakazo. - Fijerena ireo bibikely na aretina mahazo ny zanakazo

Aro afo - Ny aro afo dia atao 2 ka hatramin’ny 3 volana aoriany fambolena hazo (volana aprily na may izany) - 10m ny sakany ary 400 m ny halavany ho an’ny tany mirefy 1hekitara.

2016 100 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Ankoatr’izany dia manao aro afo mirefy 3m ny vavany ka atao mifanohitra amin’ny fiavian’ny rivotra ankapobeny mielanelana 100m eo anelanelan’ny aro afo lehibe roa

Fitrandrahana. - Ny voly hazo natao tao anatin’ny Tetikasa ARINA dia tsy azo trandrahina na tapahina ao anatinin’ny folo taona aorian’ny nambolena azy. Raha tsy izany dia azo esorina ny karatra ny maha mpamboly.

TITRE VI : FITANTANANA NY TANIN-KAZO

Andininy 5 Ny tani-kazo iray nomena mpamboly iray dia tsy azo amidy amin’olo-kafa alohan’ny fahazoana titra. Raha tsy izany dia ny olona nividy ny tany no manatanteraka ny andraikitra sy mizohy izay voalaza ato amin’ity bokin’andraikitra ity.

Ny toream-pambolena iray dia tsy azo saratsarahina (morcellement).

Andininy 6 Ny toeram-pambolena iray dia tsy maintsy volena amin’ireo karazan-kazo voalazan’ny tekinisiana na dia aorian’ny fahazoana titra aza. Raha tsy izany, raha tsapa sy hitan’ny sampan-draharaha ny tontolo iainana sy ny ala fa ny toeram-pambolena iray dia tsy voakarakara nandritra ny 18 volana mifampitohy na mijanona mangadihady ny 50% ny tany mandritra ny 3 taona dia averina amin’ny fanjakana ny tany araka ny lalana manakery.

Andininy 7 Ny karatra ny maha mpamboly hazo dia omena ireo mpisehatra amin’ny voly hazo raha voamarina fa voabevoho ny 80% ny tany nomena, araka ny toromarika ato anatin’ity bokin’andraikitra ity.

Raha izany no tanteraka dia azo atao ny manomboka ny fangatahana fananan-tany amin’ny fampisehoana ny karatra ny maha mpamboly

Andininy 8 Ny fitrandrahana na fikapana hazo ao anatiny faritra voatokana hambolena hazo dia tokony hanaraka ny lalana manan-kery

Natao teto …………………….…………., Hita sy ekena Teto……………….., faha Ny mpamboly

Hita Teto……………….., faha Ny Filohan’ny CCBE

Hita Teto……………….., faha Ny Filohan’ny Fokontany

Hita Teto……………….., faha Ny Ben’ny tanana

2016 101 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

TOVANA

Tovana 1 : Takelam-panarahamaso isan-taona

Tovana 2 : Saritany mampiseho ny toerana hambolena hazo

Tovana 3 : Boky mpanjakana ho an’ireo Fikambanana mpamboly hazo

Taratasy fanamarinana fitsanganana (Récépissé) – Taratasy manonsdro ny solo-tena mahefa ny fikambanana

2016 102 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 13 : Diagnostic foncier des zones favorables de reboisement à Ambogamarina

2016 103 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 14 : Rapport de mission d'expertise pour le démarrage des activités C : reboisements et gestion durable des plantations

Délégation de l’Union Européenne à Madagascar, au nom et pour le compte de la République de Madagascar

PROGRAMME D’APPUI A L’AGROSYLVICULTURE AUTOUR D’ANTANANARIVO (ASA) Ligne budgétaire : MG/FED/024-637 10ème Fonds européen de développement Référence : Europeaid/135-812/DD/ACT/MG

Aménagement et Reboisements Intégrés du district d’Anjozorobe en Bois Energie (ARINA)

Rapport de mission d’expertise pour le démarrage des activités C : « Reboisement et gestion durable des plantations »

Jean-Pierre Bouillet novembre 2015 et avril 2016

Ce rapport a été réalisé avec la participation de FOFIFA : Nicolas Andriamampianina ; Viviane Hanitra Andriamampandry ; Hery Rakotondraoelina Andriatsitohaina PARTAGE : Serge Razafimahatratra ; Roger Rafanomezantsoa CIRAD : Daniel Verhaegen (coordinateur du projet) ; Jean-Pierre Bouillet ARINA (Cirad) : Lovasoa Randriamanantena

2016 104 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 1 - Introduction – Cadre de la mission de l’expert Contexte Les nouvelles plantations de 2200 hectares seront réalisées dans 4 Communes du district d’Anjozorobe (Anjozorobe, Analaroa, Ambongamarina et Betatao). Les surfaces retenues sont majoritairement les sols les plus pauvres, délaissés par l’agriculture. L’action de reboisement vise à maintenir les productions actuelles sur les peuplements en place, voire à les dépasser pour les nouvelles plantations. Mais les candidats au reboisement (notamment les ménages les plus pauvres), même constitués en groupements (Action A) et introduits dans des réseaux (Action B) ne sont pas familiarisés, pour la plupart, avec des techniques simples de reboisement et de sylviculture (choix des espèces d’arbres les plus adaptées, mélange d’espèces, techniques de plantation et d’entretiens…) et de gestion des peuplements (évaluation de la production, rythmicité des coupes, entretien des pare feux, recyclage des résidus d’exploitation). L’obtention pérenne d’une production soutenue des plantations passe donc par l’amélioration de leurs capacités techniques et la fourniture d’un cadre de gestion durable des peuplements, leur permettant d’acquérir une autonomie sur le long terme. Les candidats au reboisement bénéficieront donc de formations de base en sylviculture (potentiel des espèces utilisées en plantation, comment et quand semer, comment et quand planter, comment et quand entretenir, comment évaluer la production…) leur permettant de s’approprier un ensemble de connaissances et techniques simples et efficaces.

Cadre général de la mission de l’expert / Activités prévues pendant la mission de l’expert L’expert est intervenu sur les différents volets des activités de reboisement du projet Arina selon les termes de référence.

Rapport narratif et Financier Un pré-rapport narratif et financier complet traitant des différents points abordés lors de l’expertise sera fourni au coordinateur à l’issu de la mission. Les documents comptables seront fournis au retour de la mission au gestionnaire Cirad du projet Arina à Montpellier. Le rapport définitif devra être fourni avant la 1ère campagne de reboisement.

Publications liées à l’activité Les éléments discutés et validés pendant la mission permettent au groupe de travail sur les reboisements de : 1° Rédiger les supports de formation en sylviculture (notes techniques) 2° D’établir les bases de données liées à la mise en œuvre des reboisements 3° De publier un guide pratique lié au processus (reboisement, espèces, fertilisation, entretiens, pare-feux). 4° Un rapport secondaire sera produit après la publication des analyses pédologiques.

2- Typologie des zones de reboisement Hardi a identifié, dans les communes d’Ambongamarina et Betatao concernées par cette première campagne de plantation, des zones de reboisement à dire d’acteurs ZADA (cf cartes en annexes). Pour chacune d’entre elles, 3 types de stations ont été sélectionnées : les parties sommitales à pente nulle à faible (<5%), les pentes modérées (de 5 à 12%) et les pentes fortes (> 12%). La couverture végétale à base de graminées (Aristida multicaulis,…) apparait comme globalement très homogène (photo 1).

Photo 1. Zone potentielle de reboisement à Dires d’Acteurs (ZADA) sur la commune d’Ambongamarina

2016 105 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Les surfaces de pentes 0-12% et > 12% représentent respectivement 1770 ha et 3880 ha à Ambongamarina et 4140 ha et 3335 ha à Betatao. Les surfaces apparaissent donc suffisantes pour installer l’essentiel des reboisements sur les sommets et les pentes modérées. Au-delà de la facilité opérationnelle, l’exclusion des pentes fortes est cohérente avec le fait que les terrains (majoritairement sur ces pentes) situés jusqu’à 100 m des rizières de bas-fonds sont réservées à de futures extensions agricoles.

3- Echantillonnage des sols Les sols sur les tanety des hauts plateaux sont classiquement plus pauvres sur les parties sommitales, ceux sur pente ayant bénéficié d’un rajeunissement par érosion les plaçant plus près de la roche mère (e.g. travaux de morpho-pédologie de M. Raunet). Les observations faites sur 2 petites fosses creusées à Ambongamarina durant la tournée de terrain (27-29/10/2015) ont montré des différences entre les deux positionnements topographiques ; avec sur le sommet un horizon A1 brun-jaune très superficiel (≈ 5cm vs 10 cm sur les pentes) et un horizon fortement compacté dès 10 cm (au lieu de 30 cm sur la pente). Les sols seront donc échantillonnés par couple « sommets-pente modérée » pour chacun des lieux choisis. Selon la situation géomorphologique locale, pour les deux communes d’intervention, on peut circonscrire quatre sous zones de reboisement dont une (1) à Betatao et trois (3) à Ambongamarina.

Sous zone 1 : Betatao La zone de reboisement de Betatao se situe sur la Surface d’érosion correspondant au Niveau II. Ce Niveau, sur l’ensemble des Hautes terres, a arasé des roches d’altérabilité différente. A Betatao le relief est taillé exclusivement dans du granite. Le relief est constitué de collines aux altitudes subégales et aux versants convexes présentant une concavité basale. Sur les sommets des plateaux, on a des sols de type ferrallitiques rajeunis, enrichis en minéraux peu altérable, à structure dégradée. Les versants sont soumis à une érosion diffuse intense, d’où la faible épaisseur des sols et l’existence en faible profondeur de minéraux de néo-formation (feldspath) issus de l’altération de la roche mère. Vers les bas de pente, on peut rencontrer des recouvrements colluviaux.

Sous zone 2 : Ambonindrina La zone de reboisement de la Commune d’Ambongamarina s’apparente à la surface III. C’est une unité géomorphologique caractérisée par des roches généralement altérables. Au niveau du plateau d’Ambonindrina, le substrat est composé essentiellement par du gabbro (Feuille géologique N°448 – PQ 44- 49 Anjozorobe). Sur pente faible (0-5%), les sols sont de type ferrallitiques rajeunis à structure fortement dégradée. En surface (0-5 cm) on a un horizon faiblement humifère reposant sur un horizon compact B à structure continue. Plus en profondeur avant d’atteindre la zone d’altération B/C on a un horizon rouge plus friable. Sur pente plus forte (>10%), on a le même type de sol mais dont l’horizon compact est de faible épaisseur ou peut disparaître à cause de l’érosion.

Sous zone 3 : Bongatsara Dans la vallée de la Mananto, confluent de la Mananara, se situent des formations dominées par du gneiss. Le relief juxtapose plusieurs unités géomorphologiques, dont : - Les basses collines ou hautes terrasses, constituant un niveau local d’aplanissement faiblement développé. Ce sont de reliefs faiblement ondulés avec de larges vallées peu encaissées. Les sols sont de type ferrallitiques rajeunis rouges, très friables. - Les basses terrasses et terrasses actuelles sont développées le long du cours d’eau principal. Les sols sont de type hydromorphe ancien ou actuel, sablo-argileux.

Sous zone 4 : Ambongamarina Cette sous zone concerne la partie orientale de la Commune d’Ambongamarina. Par sa position, cette partie constitue une transition des hautes terres vers la falaise. Le relief y est accidenté dans sa partie Est et s’apparente au relief d’Ambonindrina (Niveau III) dans sa partie ouest. En raison du couvert forestier actuel ou récemment disparu, les sols de type ferrallitique rajeunis présentent ou héritent des caractéristiques des sols forestiers avec des horizons plus riches en matière organique.

2016 106 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 A cette justification géomorphologique d’échantillonner 3 zones sur Ambongamarina et une seule sur Betatao s’ajoute la plus forte dynamique de reboisement à Ambongamarina et, en corollaire, les risques moins élevés de feux sauvages (qui ont couvert de grandes surfaces depuis 3 ans à Betatao). Il est donc conseillé de reboiser plus intensément à Ambongamarina qu’à Betatao. A chaque sous-zone correspond 10 couples « sommets-pente modérée » choisis sans a priori sur google earth (cartes 1 et 2). Pour chacun de ces couples les horizons 0-10 cm et 10-40 cm seront prélevés à la tarière sur 4 points en croix (2 m entre extrémités de branche). Pour chacun des horizons les 4 points seront ensuite mélangés pour constituer un échantillon composite. Une masse d’au minimum 250 g sera prélevée pour être mise en sac plastique sur lequel seront indiquées les références de l’échantillon (zone, lieu, positionnement, coordonnées GPS, profondeur de l’horizon). Pour cette 1ère campagne seront donc prélevés 4 zones x 10 couples (sommet-pente modérée) x 2 horizons = 160 échantillons. Le même type d’échantillonnage sera réalisé l’année prochaine sur les 2 autre communes de Ranavao et Anjozorobe.

Carte 1. Points d’échantillonnage dans la Commune de Betatao (Sous zone 1)

Carte 2. Points d’échantillonnage dans la Commune d’Ambongamarina (Sous zone 2-3-4)

4- Analyses pédologiques Le missionnaire a rencontré le 30/11/2015 la directrice du Laboratoire des Radio Isotopes (Pr Lilia Rabeharisoa) et la responsable du laboratoire d’analyse de sols (Dr Marie-Paule Razafimanantsoa). Les discussions, très positives, ont permis une réduction importante du coût qui sera supporté par le projet (- 2016 107 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 60% par rapport au prix public) permettant la réalisation de 300 analyses pédologiques à 15€ chacune, conformément au narratif. Seront réalisées sur les 300 échantillons - Texture avec 5 classes : sable grossier, sable fins, limons grossiers, limons fins, argiles - pH eau - Carbone total - N total - K échangeable - P assimilable La Capacité d’Echange Cationique (CEC), au pH du sol, sera mesurée sur la moitié des échantillons. Le temps nécessaire pour la mesure de la texture fait que le laboratoire ne peut passer que 16 échantillons de sol par semaine. Il faudra donc 10 semaines pour analyser les 160 échantillons de cette campagne de prélèvement qui sera menée du 9 au 14/11/2015. Des premiers résultats seront disponibles début décembre. Ils pourront être utilisés par Partage pour des documents pédagogiques montrant aux reboiseurs les différences de fertilité et la nécessité de fertilisation différenciée entre localisations (cf § 6), sans à ce stade donner les doses à appliquer.

5- Analyse bibliographique sur la sylviculture des plantations forestières sur les Hautes Terres

Préambule Une analyse bibliographique a été faite en amont du travail de terrain sur les expériences de sylviculture et particulièrement de fertilisation des plantations d’eucalyptus, E. robusta étant l’espèce qui sera majoritairement plantée dans le projet - dans la région des hauts-plateaux. Remarque. De nombreuses études ont été menées sur Pinus (cf synthèses de Schmitt et al., 1995 pour P. kesiya au Mangoro et de Malvos et al., 1990 pour P. patula à Manankazo). Les résultats ne sont cependant pas présentés dans le présent rapport, la sylviculture et les besoins en nutriments pouvant différer sensiblement entre ces deux genres botaniques (e.g. sensibilité limitée aux adventices et faible réponse à l’azote pour les pins).

Documentation disponible Il faut souligner le très faible nombre de références disponibles sur la sylviculture des eucalyptus sur les hautes terres, et plus généralement à Madagascar. Ceci s’explique par le fait que les reboisements industriels effectivement réalisés – Matsiatra, Fanalamanga – ou restés à l’état de projet – Manankazo – ont concerné les seuls résineux (P. patula, P. kesiya), les eucalyptus étant considérés comme relevant des seuls boisements villageois, et à ce titre, n’ayant pas fait l’objet de recherche d’accompagnement en fertilisation. Le document récapitulatif sur les projets de reboisement sur les hautes terres (Ramamonjisoa, 1999) ne mentionne pas l’application de fertilisations, et ceci pour les différentes espèces plantées (eucalyptus, pins, acacias, calitris, filao…). Cependant des tests ont été réalisés avec de l’urée et du NPK dans le cadre du projet PARV (formulation non précisée) à des doses faibles (visite du projet PARV en 1987-1988). Dans ce projet la plantation était effectuée après trouaison (dimensions non précisées) sur terrasses individuelles, un labour étant effectué sur 20 cm autour de cette terrasse pour améliorer l’infiltration de l’eau (projet d’appui au reboisement villageois, 1986). Les entretiens ultérieurs prévus n’ont été que très partiellement effectués (Gabathuler et al., 2014). Ces auteurs estiment que ce projet mené sur des sols extrêmement pauvres et dégradés a conduit à des reboisements pleinement et moyennement réussis sur respectivement 20% et 30% des surfaces, 50% étant des échecs. Deux essais ont été conduits dans la région du Mangoro par le CTFT-Madagascar et le Fofifa dans le cadre du reboisement de la Fanalamanga qui envisageait une récupération des terrains non plantés en pins (i.e. terrasses et pentes). Les conditions de sol - ferralitique hydromorphe sur dépôts alluviaux récents et ferralitique remanié formé sur migmatites - de température et de précipitations (crachins hivernaux…) différent sensiblement de celles de la zone d’étude. Les résultats ne pourront donc pas être appliqués comme tels. Par contre ils pourront donner une idée du gain de croissance obtenu grâce aux fertilisations par rapport à un témoin n’ayant reçu aucun apport.

2016 108 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Il n’existe donc pas assez de références pour préconiser directement des fertilisations adaptées aux reboisements d’Arina. Il est donc apparu nécessaire de présenter, succinctement, les résultats obtenus dans d’autres pays tropicaux pour montrer la généralité de l’effet de la fertilisation sur la croissance des eucalyptus. Ces informations sont tirées d’une une revue sur la nutrition des eucalyptus (Bouillet et al., 2007) et de documents parus ultérieurement, en premier lieu au Brésil.

Correspondance unités fertilisantes et éléments simples Afin de rapprocher les résultats obtenus à Madagascar des fertilisations appliquées dans d’autres pays, on rappellera les correspondances entre « unités fertilisantes » et « éléments simples ». Azote. Il existe un rapport de 1 avec la formulation d’un engrais ternaire NPK : une unité de N par unité de surface = 1 kg de N par unité de surface Phosphore : Il existe un rapport de 0,4 par rapport au P2O5 tel qu’exprimé dans la formulation d’un engrais ternaire NPK ; une unité de P2O5 par unité de surface = 0.4 kg de P par unité de surface Potassium. Il existe un rapport de 0,8 par rapport au K2O tel qu’exprimé dans la formulation d’un engrais ternaire NPK ; une unité de K2O par unité de surface = 0.8 kg de K par unité de surface

Madagascar Essai Mangoro N°34 (Louppe, 1981) Cet essai a été mis en place sur des terrasses alluviales du Mangoro. Il a testé, séparément ou en association, l’effet sur la croissance d’Eucalyptus 12 ABL (hybride naturel de E. tereticornis) de l’azote (30 g d’ammonitrate/plant = 10 g N/plant soit 11 kg N/ha pour une densité de plantation de 3m x 3m), du phosphore (50 g de supertriple à 36% de P2O5 et 100 g d’hyperphosphate à 35% de P2O5 = 22 g P/plant soit 25 kg P/ha) et du potassium (50g de KCl/plant = 28 g K/plant soit 30 kg K/ha). L’engrais a été appliqué au fond du trou de plantation 1-2 jours avant la plantation. Un sarclage a été effectué avant plantation. A 5 ans la fertilisation NPK induit, par rapport au témoin non fertilisé, un gain de 20% en hauteur (7.3 vs 6.0 m) et 25% en surface terrière (6.41 vs 4.76 m2/ha). Tests sur Eucalyptus (Louppe, 1986) Des tests de croissance sur E. robusta ont été mis en place sur des tanety à fortes pentes dans les trois départements de la Fanalamanga. Ces pentes sont caractérisées par leur extrême pauvreté chimique (Malvos et al., 1983). Les plantations ont été faites sur banquette. Ont été comparés un témoin non fertilisé et des apport en surface à la plantation de 200 g et 400 g de NPK (8-16-24)-Zn (le zinc a été ajouté pour éviter les dessèchements en cime). Les quantités apportées par plant correspondaient respectivement à 16 et 32 g de N, 13 et 26 g de P, 38 et 76g de K. Le pourcentage de la pente n’étant pas précisé, il n’a pas été possible de calculer la quantité apportée par ha. A un an la hauteur moyenne des plants était respectivement de 0.28m, 0.63m et 0.78m montrant un effet net de la fertilisation NPK sur ces sols particulièrement infertiles. Deux autres essais de fertilisation sur eucalyptus ont été installés dans le Vakinankaratra et à Manankazo (tampoketsa d’) mais seuls les rapports de mise en place ont été rédigés.

Brésil Les productions moyennes observées en plantations commerciales sont les plus élevées du monde, en moyenne 45-50 m3/ha/an à 6-7 ans (Gonçalves et al., 2013) et ceci sur des sols dont la fertilité en propre est basse (cf exemple en annexe). Ces fortes productions s’expliquent par : - L’utilisation de matériel amélioré (E. grandis, E. urophylla*grandis…) avec des variétés synthétiques (e.g. famille de demi-frères) ou des clones. - Une préparation du sol (« minimum cultivation ») basée sur une trouaison après sous-solage en 1ère rotation, laissant par la suite les rémanents d’exploitation en place (i.e pas de labour entre les lignes). - Une plantation soignée (e.g arrosage systématique des plants à la mise en place) avec des plants de qualité contrôlée (i.e pas de « fonds de pépinière »). - Des regarnis faits au maximum 1 mois après plantation. - Des entretiens chimiques (application d’herbicide systémique (e.g. glyphosate) avant et après la plantation et de pré-émergent sur la ligne de plantation) pour limiter au maximum la compétition des adventices.

2016 109 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Une fertilisation non limitante pour la croissance des arbres. Les doses varient suivant le matériel végétal utilisé et les conditions écologiques. Les fourchettes suivantes peuvent être données : 50-150 kg N /ha ; 30-60 kg P/ha ; 80-160 kg K/ha. Les gains en volume peuvent atteindre +130% à 6 ans par rapport au contrôle non fertilisé (Epron et al., 2011 ; Silva et al., 2013). - Une protection efficace contre les feux, favorisée par la très faible présence d’adventices (utilisation d’herbicides et rapide fermeture du couvert des arbres empêchant le développement des mauvaises herbes).

Congo Une forte réponse à la fertilisation azotée est observée, sur des sols sableux (Bouillet et al., 2004) dans des conditions de fortes humidités et températures de l’air. Les doses à appliquer par hectare sont de 16 kg N, 7 kg P et 20 kg K à la plantation puis, à 2 ans, de 20 kg N, 9 kg P et 25 kg K. Durant la première rotation de taillis, les quantités à 1,5 ans sont de 40 kg N, 18 kg P et 50 kg P par hectare. En deuxième rotation de taillis, cette fertilisation doit augmenter d’un tiers. Sur replantation, après trois rotations de peuplement, la fertilisation NPK à apporter en starter est 2 fois plus forte que pour la futaie sur savane due à un bilan azoté qui se déséquilibre au fur et à mesure des rotations, lié à l’exportation des troncs. La fertilisation induit alors un accroissement en circonférence de +50% par rapport au témoin non fertilisé.

Australie Des apports jusqu’à 500 kg N / ha par rotation sont nécessaires pour maximiser la production d’E. nitens en Tasmanie (Smethurst et al., 2004). Dans le Sud-Est sur sols à haute productivité, des apports de P sont nécessaires pour une bonne croissance initiale des plantations (Bennett et al., 1996).

Afrique du Sud Une forte réponse d’E. urophylla*grandis à l’apport, séparément ou en combinaison, de N et P est observée sur l’ensemble du Zululand (du Toit and Oscroft, 2003).

Chine Les plantations d’eucalyptus, majoritairement installées sur des sols à forte capacité de sorption du phosphore, nécessitent l’apport de 50 à 200 kg P/ha à la plantation (Xu and Dell, 2002)

Conclusion de l’analyse bibliographique L’étude bibliographique montre que la fertilisation a un impact net sur la production des eucalyptus. Même si ces espèces sont capables de survivre sur des milieux très pauvres via, en particulier, leur très forte capacité de recyclage par le cycle biologique (e.g. Laclau et al., 2010), l’obtention d’une production correcte dépend des quantités de nutriments à disposition des arbres. P et Ca sont accumulés proportionnellement à la production de biomasse au contraire de Mg qui est surtout accumulé dans les premières années du peuplement, N et K présentant un comportement intermédiaire (Laclau et al., 2001). Une fertilisation de type NPK est la plus souvent préconisée, avec cependant des exceptions : cas du Congo où dans les premières rotations l’apport de P et de K n’est pas requis (Bouillet et al., 2004) dû à un sol relativement riche en P et à une substitution partielle du K par Na (Battie-Laclau et al., 2013).

6- Proposition d’une fertilisation pour les plantations du projet Arina L’établissement de fertilisations parfaitement adaptées nécessite des expérimentations spécifiques. En effet des analyses de sol ne permettent pas à elles seules de déduire les quantités de nutriments à apporter aux arbres. Ces dernières dépendent de l’interaction sol x matériel végétal, impossible à estimer sans essais de fertilisation. De telles expérimentations sont ainsi systématiquement mises en place par les compagnies industrielles (Brésil, Indonésie, Afrique du Sud, Chine…) amenées à utiliser de nouveau matériel végétal (changement d’espèce ou d’hybride) et/ou quand elles s’installent dans de nouvelles régions ou sur de nouveaux sols (e.g. extensions actuelles des plantations d’eucalyptus dans le Nord du Brésil). Tel n’est pas l’objectif du projet. Une première estimation de la fertilisation moyenne à appliquer dans les reboisements Arina se basera donc sur les résultats disponibles à Madagascar et sur un calcul fait à partir des fertilisations du Brésil, pays ayant le plus travaillé sur cette thématique pour les plantations d’eucalyptus. Par

2016 110 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 la suite les analyses pédologiques permettront d’adapter ces préconisations, par un apport différencié en fonction de la fertilité des sols. Cette approche a bien sûr ses limites, mais elle nous parait à même de conduire à des fertilisations qui, sans être optimales, seront correctement adaptées au matériel végétal (Eucalyptus de productivité moyenne à faible) et aux conditions édaphiques (sols ferralitiques développés sur différents substrats).

Résultats de Madagascar En se basant sur l’essai 34 au Mangoro - les résultats de la seconde expérimentation sur des sols marginaux sur forte pente étant difficilement utilisables – on pourrait proposer une fertilisation de 11 kg N, 25 kg P et 30 kg K par hectare. Cependant, comme déjà mentionné, cette formulation ne peut être qu’indicative aux vu des différences de conditions écologiques avec celle de la zone d’Arina.

Calcul d’une fertilisation en fonction de celles apportées au Brésil On considère que l’efficience d’utilisation des nutriments (i.e la production par unité de nutriment consommé) est comparable entre différentes productivités de peuplements d’Eucalyptus. On prend comme base les plantations productives (40-50 m3/ha/an) sur sols ferralitiques désaturés et on applique une proportion pour estimer les besoins de celles du projet Arina avec une production de 10 m3/ha/an pour des plantations fertilisées. Cette production est proposée au vu de celle des peuplements de la zone qui ne dépasse souvent pas quelques m3/ha/an, le manque de matériel végétal performant (les semences par le SNGF devant cependant se révéler supérieures au matériel récolté localement) et l’impossibilité de pratiquer une sylviculture optimale, fautes de moyens techniques et financiers. On considère qu’en moyenne la fertilisation apportée au Brésil est, par hectare, de 100 kg N, 45 kg P et 120 kg de K pour une rotation de 7 ans. La production espérée étant 5 fois inférieure et sur une rotation de 5 ans, la fertilisation à la plantation pourrait être réduite dans une proportion de 5*7/5= 7. Soit une quantité par hectare d’environ 14 kg N, 6.5 kg P et 17 kg de K. Sur la base d’un engrais ternaire, les proportions dans la formulation du N-P-K seraient alors de 14-16-21. Les quantités pour P et K diffèrent sensiblement de celles apportées dans l’essai 34, avec 4 fois moins de P et 2 fois moins de K. Au-delà de la difficulté d’extrapoler à partir d’un seul essai ne testant qu’une seule combinaison N-P-K et de la différence de sol entre les sites (l’essai 34 avait été installé sur terrasses alluviales), les quantités de P rapidement disponibles dans cet essai devaient être sensiblement inférieures à celle calculées. En effet l’hyperphosphate, faiblement soluble, joue un rôle de fertilisation de fond, alors que des formes comme le super triple (et celles utilisées au Brésil) permet une libération rapide du P nécessaire au bon démarrage du plant.

Conclusion pour Arina En prenant 14 kg N, 6.5 kg P et 17 kg de K par ha comme moyenne de fertilisation, les quantités théoriquement nécessaires pour la fertilisation des 2200 ha de plantations seraient de 30.800 kg de N, 14.300 kg de P et 37.400 kg de K.

7 - Analyse des propositions commerciales des fournisseurs d’intrants La coordination du projet a prospecté les fournisseurs d’engrais dans la région d’Antananarivo. Six entreprises ont envoyé des devis (cf annexe) Quatre fournisseurs (Guanomad, STOI-Agri, Madacompost, Andriamahatana) proposent des engrais organiques. Ces produits, s’ils présentent l’intérêt d’un apport de matière organique a priori bénéfique sur des sols ferralitiques (amélioration de l’activité microbienne …) sont très peu dosés en éléments nutritifs. Au- delà des difficultés d’acheminement et d’application sur le terrain (plusieurs kilogrammes par trou de plantation), leur achat impliquerait un prix par unité fertilisante très supérieur à celui des engrais minéraux. Deux fournisseurs proposent des engrais minéraux. - Agrivet : NPK (8-22-16) à 2100 Ar/kg ; NPK (18-10-10) à 1900 Ar/kg. - LDCM : NPK (18-10-10) à 1890 Ar/kg La formulation qui semble la plus intéressante est le NPK (8-22-16) d’Agrivet car plus proche de celle précédemment calculée et plus dosée en P et K que le NPK (18-10-10).

2016 111 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Cependant, même s’il est indiqué sur la proposition commerciale que les prix pourront être négociés en fonction des quantités commandées, le budget alloué dans le projet ne permettra pas d’acheter les quantités nécessaires pour fertiliser la totalité des surfaces plantées. En effet sur la base d’un apport par ha de 130 kg NPK (8-22-16) - soit 10.1 kg N, 11.4 kg P et 16.6 kg K à comparer aux 14 kg N, 6.5 kg P et 17 kg de K calculés – la somme totale s’élèverait à 130 * 2200 * 2100 = 600 600 000 Ar. Soient 171 600€ au taux de change de 1€ = 3500 Ar. Or, au mieux, 30 000 € devraient pouvoir être dégagés pour l’achat d’engrais (20 000€ budgétés + 10 000€ économisés sur d’autres postes budgétaires). La fertilisation ne pourra donc être effectuée que sur environ 1/6 de la surface de reboisement soit +/- 1500 m2 par ha. Le mode possible de répartition de cet engrais sera discuté par la suite.

8- Sylviculture préconisée pour les plantations d’Arina Les préconisations sont données plus spécifiquement pour Eucalyptus robusta. Mais elles s’appliquent aussi aux autres espèces (Acacia leptocarpa ; Casuarina cunninghamiana). En particulier, même si ces deux espèces sont fixatrices d’azote, un apport initial de N-P-K favorisera leur développement initial et in fine cette fixation.

Travail du sol Il est impératif de procéder à une trouaison d’un volume suffisant pour permettre le bon développement initial des jeunes plants d’eucalyptus. Il est proposé, conformément aux prescriptions du Service des Eaux et Forêts, des trous de 40 cm x 40 cm x 40 cm même si les observations de terrain montrent que les dimensions sont plus proches de 30 cm x 30 cm x 30 cm. Ce volume de sol décompacté par la trouaison sera exploité par le jeune plant qui pourra commencer à y développer son système racinaire. Il bénéficiera ainsi d’une réserve d’eau utile qui pourra s’avérer déterminante pour passer la première saison sèche. Ceci d’autant plus que cette trouaison peut constituer une cuvette permettant une captation préférentielle de l’eau de ruissellement (photo 2). Photo 2. Trou de plantation (40 cm x 40 cm en surface) formant une cuvette encore visible, 7 ans après la mise en place des arbres (reboisement communal à Betatao).

Plus généralement cette phase est essentielle pour que les racines puissent ensuite explorer les horizons non décompactés et bénéficier des nutriments et de l’eau disponibles en profondeur. Ce point est particulièrement important pour les eucalyptus qui ont la capacité d’explorer très rapidement les horizons profonds (jusqu’à 10 m à 2 ans sur des sols sablo-argileux, Christina et al., 2011). Un bon départ initial des arbres est une condition nécessaire à une bonne production (Goncalvez et al., 2013), le retard pris ne se rattrapant pas. Il faut souligner qu’une trouaison sera nécessaire même dans le cas d’un labour. En effet celui-ci, effectué dans la zone de reboisement par traction animale, ne permet de décompacter le sol que sur une dizaine de centimètres de profondeur. Ce qui insuffisant pour un bon développement des plants (photos 3), voire même un taux de reprise acceptable (photo 4). Par ailleurs il peut y avoir un mauvais contact entre le sol et la terre retournée où est installé le plant, ajoutant encore à la difficulté de reprise et de croissance de ce dernier.

2016 112 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Photos 3. Mauvaise croissance d’E. robusta (âge supposé : >1 an) observé sur plantation en courbes de niveau (commune d’Ambongamarina )

Photo 4. Très forte mortalité d’E. robusta sur plantation en courbes de niveau :commune d’Ambongamarina

De plus quand elles ne sont pas réalisées en courbes de niveaux sur l’ensemble de la surface à reboiser (opération difficile à réaliser sans mécanisation), les raies de labour peuvent jouer le rôle de chenaux d’eau et conduire à une érosion marquée et à un déchaussement partiel des plants (photo 5). Remarque : lors du rebouchage du trou, les reboiseurs devront veiller à remettre les horizons de sol suivant leur ordre originel (terre de surface en surface, …)

Photo 5 Chenal d’eau créé par une raie de labour en légère pente (commune d’Ambongamarina )

2016 113 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Plantation Les plants devront être bonne qualité, ce qui oblige impérativement à écarter les « fonds de pépinière », un tri devant être effectué en amont. Le plant sera planté en s’assurant que le collet soit légèrement en dessous du niveau du sol (1-2 cm de terre rapportée) pour éviter un effet « mèche » augmentant les risques de dessèchement. Cet effet sera aussi limité par un arrosage généreux des plants en pépinière juste avant le transport vers les parcelles de plantation. On veillera aussi à bien tasser la terre autour du plant au moment de sa mise en place afin d’éviter la formation de poches d’air.

Espèces E. robusta sera l’espèce majoritairement plantée. Pour cette première campagne les deux autres seront Casuarina cunninghamiana et Acacia leptocarpa. Le choix final de la répartition entre les espèces reviendra au reboiseur. Cependant il serait avantageux de répartir régulièrement ces deux espèces fixatrices d’azote au sein des lignes d’Eucalyptus. Par exemple, sur la ligne, 4 plants d’E. robusta, 1 plant de C. cunninghamiana , 4 plants d’E. robusta, 1 plant d’A. leptocarpa, ect… Il serait important d’avoir à disposition, à partir de la 2ème année, A. dealbata qu’on trouve spontanément dans la région en association avec les eucalyptus (photos 6).

Photos 6. Présence d’A. dealbata au sein de taillis d’E. robusta (route d’Anzojorobe)

Fertilisation La fertilisation, sur la base de la proposition faite précédemment – correspondant à ≈ 120 g NPK (8-22-16) par plant en moyenne - sera apportée en une seule fois à la plantation. Cette pratique se justifie par les risques limités de perte par lessivage, au vu des doses appliquées, de la croissance rapide du système racinaire des eucalyptus et de sa capacité à prélever les éléments minéraux (Laclau et al., 2013). Par ailleurs elle facilitera le contrôle par les équipes de Partage et évitera un 2ème passage pour le reboiseur. Suivant la réceptivité des reboiseurs et les contraintes opérationnelles de Partage, l’engrais pourra être appliqué suivant différents modes : au fond du trou après mélange avec le sol, dans 2 poquets symétriques à ≈ 15-20 cm du plant, ou en cercle à ≈ 15-20 cm autour du plant après mélange superficiel avec la terre de surface. Cette distance doit être respectée pour éviter tout risque de brûlure des plants. Les deux derniers modes laissent plus de flexibilité pour apporter l’engrais starter durant le premier mois après la plantation, suivant les contraintes de travail des reboiseurs. Comme la quantité d’engrais ne sera pas suffisante, il est proposé que chaque reboiseur qui le désire applique la fertilisation sur environ 1/6 de la surface de sa parcelle de plantation (surface à définir avec précision en fonction de la quantité d’engrais effectivement disponible et du nombre de reboiseurs intéressés par la fertilisation).

Entretiens Les eucalyptus, au contraire des pins, souffrent beaucoup de la compétition des adventices, et en particulier de celle des graminées. Cette observation générale (Goncalves et al., 2004) s’explique en particulier par la forte consommation hydrique des herbacées. Une telle compétition pour l’eau peut s’avérer particulièrement négative en début de rotation, pouvant conduire à la mort des plants la première année. Ou à tout le moins, à des difficultés pour passer la 1ère saison sèche et à une mauvaise croissance initiale. Or 2016 114 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 comme il a déjà été souligné, cette phase est essentielle pour le développement ultérieur des arbres. Dans l’absolu, il serait nécessaire de procéder au sarclage de l’ensemble de la parcelle. Mais, pour des raisons pratiques et d’adoption par les reboiseurs, nous préconiserons un entretien dans un rayon de 1 m autour des plants. Dans le cas d’un labour avant plantation il faudra aussi effectuer ces entretiens sur la zone labourée où les mauvaises herbes peuvent se développer fortement (photo 7).

Photo 7. Développement d’Aristida multicaulis le long de raies de labour (commune de Betatao)

Ce sarclage doit être fait en superficie - arrachage des touffes de graminées par grattage du sol – pour ne pas endommager les racines d’eucalyptus qui prospectent les couches superficielles du sol, les moins pauvres en matière organique et en éléments minéraux (Bouillet et al., 2002). Pare-feux Des pare-feu d’au moins 10 m de large devront être réalisés autour des parcelles de reboisement par sarclage et mise de la végétation à l’extérieur du périmètre. En parallèle un bon entretien des plantations, limitant le développement de la végétation adventice, diminuera le risque de propagation du feu à l’intérieur des parcelles. Mais en tout état de cause, la dynamique sociale de reboisement et l’implication des populations locales, en particulier des reboiseurs, sera essentielle pour limiter les feux qui peuvent être particulièrement destructeurs (photos 8).

Photos 8. Feux sauvages observés sur la commune d’Anjozorobe

Calendrier opérationnel Les opérations de plantation devront se caler sur le calendrier cultural des reboiseurs (tableau 1). Dans cette logique, si les entretiens ne peuvent être effectués avant ou juste après la plantation comme cela est souhaitable, ceux-ci pourraient être réalisés en aout-septembre durant la période creuse de travaux agricoles.

2016 115 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Tableau 1. Calendrier cultural des reboiseurs Activité/mois J A S O N D J F M A M J Riz irrigué 1ère saison (vary aloha) Riz irrigué 2ère saison (vary vaky ambiaty) Riz pluvial (vary an-tanety) Manioc Haricot Patate douce Saonjo Pois de bambara Arachide Maïs Brêde Petit pois Pomme de terre Travaille à la journée semi ou plantation repiquage miava (desherbage) recolte

9 - Facteurs d’adoption/rejet de la fertilisation – stratégie pour en améliorer l’adoption Partage effectuera des enquêtes auprès des reboiseurs, suivant un plan d’échantillonnage aléatoire, afin d’identifier les facteurs limitant l’adoption et l’utilisation de fertilisants. Au-delà du cout et de la disponibilité physique des engrais qui devraient apparaitre comme les facteurs principaux de blocage, une attention particulière sera portée à ce qui, pour les reboiseurs, pourrait conduire au rejet en soi de cette pratique : inutilité (i.e les arbres poussent de la même façon avec ou sans fertilisation) ; augmentation de la mortalité des plants (qui peut arriver avec de fortes doses d’engrais, en particulier azotés, appliqués trop près du plant) ; toxicité en soi (les plants poussent moins bien avec la fertilisation…) ; risque de pollution des sols ; facteurs culturels (il est impossible d’apporter de la fertilisation à des arbres alors qu’il n’y a pas assez d’argent pour en mettre sur les cultures agricoles), ... A la suite de ces enquêtes, une stratégie de réponse sera mise en œuvre. On pourra ainsi s’appuyer sur le réseau de parcelles reboisées pour démontrer l’effet bénéfique sur la croissance des arbres de la fertilisation et, d’une manière générale, d’une sylviculture adaptée. Les reboiseurs pourront comparer sur leur reboisement propre et les parcelles voisines, les productions des parties fertilisées par rapport à celles n’en ayant pas bénéficié. Des visites de terrain seront organisées pour étendre l’information aux personnes intéressées par le reboisement. Du matériel didactique sera élaboré comme support de dialogue avec les reboiseurs. Des fiches / posters incluront des photos des reboisements avec les arbres fertilisés vs non fertilisés. Ce matériel pourra aussi intégrer des photos ou schémas (graphes/courbes de production) correspondant à d’autres pays (Congo, Brésil…). L’utilisation de film/vidéo pourrait : le Cirad se rapprochera de ses partenaires (e.g l’IPEF au Brésil) pour juger de la faisabilité de cette option. Ces actions pourraient conduire à terme, suivant des mécanismes à préciser dans d’autres projets, à la mise en place de crédits / appuis spécifiques pour l’achat d’engrais destinés aux opérations de reboisement.

10 - Renforcement des capacités techniques des reboiseurs Dans le prolongement de l’action précédente, le Cirad sera en interaction forte (fourniture de résultats, de documentation, …) avec Viviane Hanitra Andriamampandry, en charge de la rédaction de fiches et matériel didactique sur les pratiques sylvicoles adaptées aux reboisements villageois dans la zone du projet. Ce renforcement des capacités techniques pourrait également s’appuyer sur la mise en place au niveau des communes de parcelles de démonstration, destinés à montrer et vulgariser ces pratiques. Ceci au-delà des reboiseurs per se : associations de femmes, de parents d’élèves, d’instituteurs, …

11 - Méthodologie de suivi pour démontrer l’augmentation de productivité en Bois-Energie Cette action a commencé au travers de deux travaux de fin d’études d’ingénieur forestiers de l’ESSA-Forêts : Angelina Rondrotsifantenana Rasoarinaivo « Analyse de la situation de référence des plantations artificielles

2016 116 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 dans le District d’Anjozorobe » et Herizo Emmanuel Ravelomanana « Analyse de la potentialité de croissance de l’Eucalyptus robusta dans le District d’Anjozorobe ». Par la suite une attention particulière devra porter sur la comparaison des reboisements d’Arina avec ceux de la région encore au stade de futaie (i.e non encore exploités). En relation avec la cellule Suivi-Evaluation UCP-ASA, un plan d’échantillonnage (région, positionnement sur la topo-séquence, âge) sera mis en place au fur et à mesure de l’installation des reboisements pour le suivi de la croissance des reboisements du projet.

12. Conclusion A la suite de cette mission, un certain nombre de points apparaissent incontournables pour la réussite des reboisements du projet Arina. Ils peuvent être résumés comme suit. - Une production de plants de qualité, écartant systématiquement ceux mal conformés ou et/ou poussant mal (i.e. « fonds de pépinière »). - Un arrosage généreux des plants avant leur sortie de pépinière pour être transportés au champ. - Une trouaison de dimension suffisante (40 cm x 40 cm x 40 cm) permettant au plant de s’installer, passer la première saison sèche et explorer efficacement le sol par la suite. - Eviter le labour qui ne se substitue pas à la trouaison, indispensable dans tous les cas. Si les courbes de niveau sont mal maîtrisées les raies de labour peuvent aussi constituer des chenaux d’eau et augmenter l’érosion. De plus elles n’empêchent pas le développement des mauvaises herbes, augmentant ainsi les risques de feux et de destruction des arbres. - Une plantation soignée - Une répartition équilibrée des espèces légumineuses sur la parcelle. Une succession sur la ligne de 4 E. robusta - 1 A. leptocarpa - 4 E. robusta - 1 C. cunninghamiana peut être préconisée. - L’apport de fertilisation starter, en fonction de la volonté des reboiseurs et des financements dédiés du projet. - Des entretiens réguliers, à la plantation puis en fonction du développement des graminées, condition impérative pour une croissance correcte des arbres. - Une protection efficace contre les feux. Celle-ci passe par la réalisation en périphérie des parcelles de pare feux de largeur suffisante (au moins 10 m de large) et des parcelles présentant le moins de mauvaises herbes possible. Au-delà du respect, à nos yeux impératif, de ces considérations techniques, la réussite du projet passera par une dynamique sociale de reboisement et l’implication des populations locales, en premier lieu des reboiseurs.

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2016 117 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Gonçalves J.L.M., Alvares C.A., Ferraz S.F.B., Lima W.P., Higa AR, Silva L.D., Alfenas A.C., Stahl J., Brancalion P.H.S., Hubner A., Bouillet J.-P., Laclau J.-P., Nouvellon Y., Epron D., 2013. Joining genetic and silvicultural strategies to minimize abiotic and biotic constraints in eucalypt plantations of Brazil. Forest Ecology and Management, 301, 6-27. Laclau J.P., Bouillet J.P., Ranger J. 2000. Dynamics of biomass and nutrient accumulation in a clonal plantation of Eucalyptus in Congo. Forest Ecology and Management, 128, 181-196. Laclau J.P.., Ranger J., de Moraes Gonçalves J.L.M., Maquère V., Krusche A.V., Thongo M’Bou A., Nouvellon Y., Saint-André L., Bouillet J.P., de Cassia Piccolo M., Deleporte P., 2010. Biogeochemical cycles of nutrients in tropical Eucalyptus plantations. Main features shown by intensive monitoring in Congo and Brazil. Forest Ecology and Management, 259, 1771-1785 Laclau J.P., Araújo da Silva E, Lambais G.R., Bernoux M., le Maire G., Stape J.L., Bouillet J.-P., Gonçalves, J.L.M., Jourdan C., Nouvellon Y., 2013. Dynamics of soil exploration by fine roots down to a depth of 10 m throughout the entire rotation in Eucalyptus grandis plantations. Frontiers in Functional Plant Ecology, 4, 243. doi:10.3389/fpls.2013.00243 Louppe D., 1981. Note de synthèse sur l’essai Mangoro N° 34. Fertilisation NPK d’Eucalyptus 12 ABL.. Note DRFP-FOFIFA, N° 471, 23p. Louppe D., 1986. Tests sur Eucalyptus réalisés par Fanalamanga (premiers résultats). Note DRFP-FOFIFA, N° 554, 15p. Malvos C., Bonneau M., Souchier B., 1983. Rôle du potassium et du phosphore sur la croissance des reboisements de Pinus kesiya à Madagascar. Bois et Forêts des Tropiques, 199, 29-42 Malvos C., Louppe D., Bouillet J.P. 1989. Fertilisation forestière sur le Tampoketsa d'Ankasobe. Station de Manankazo Madagascar. Bois et Forêts des Tropiques, 222, 3-26. Projet d’appui au reboisement villageois, 1986. Rapport annuel, seconde campagne, 88p. Ramamonjisoa B. 1999. Rapport de compilation et d’analyse des données existantes sur le secteur des plantations forestières de Madagascar : Etat des plantations villageoises et familiales malgaches d’aujourd’hui. Commission européenne – DG VIII /Développement, 38p. Schmitt L., Bouillet J.P., Rafaly T. 1995. La fertilisation de Pinus kesiya à Madagascar. Bois et Forêts des Tropiques, 245, 45-57. Smethurst, P.J., Baillie, C., Cherry, M., Holz, G., 2003. Fertilizer effects on LAI and growth of four Eucalyptus nitens plantations. Forest Ecology and Management 176, 531–542. Xu, D., Dell, B., 2002. Nutrient management of eucalypt plantations in South China. In: International Symposium on Eucalypt Plantations, Guangdong, PR China. Papers and Abstracts, 139–159.

2016 118 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Rapport complémentaire « Résultats des analyses pédologiques - Fertilisation des plantations »

Objectif du rapport La mission de novembre 2015 avait permis de proposer, à partir de l’analyse des essais de fertilisation des plantations forestières sur les Hautes Terres et des résultats obtenus dans d’autres pays (Brésil…), une fertilisation moyenne de ≈ 120 g NPK (11-22-16) par plant. Ceci sur ≈ 1/6 des surfaces au vu des moyens pouvant être mis à disposition par le projet pour cette action.

Le rapport prévoyait la réalisation d’analyses pédologiques sur les communes du projet. En effet, même si de telles analyses ne permettent pas de définir directement des formulations de fertilisation, celles-ci dépendant de l’interaction du matériel végétal avec le sol (potentiel de croissance et efficience d’utilisation des éléments minéraux de l’espèce, développement racinaire et capacité de prélèvement, cortèges mycorhiziens associés, état hydrique du sol, …), elles doivent permettre d’affiner ces premières préconisations. C’est l’objectif du présent rapport.

Typologie des zones de reboisement Trois types de stations ont été identifiées pour les zones de reboisement : les parties sommitales à pente <5%, les pentes modérées (de 5 à 12%) et les pentes fortes (> 12%). La couverture végétale à base de graminées est globalement très homogène.

Les surfaces de pentes 0-12% et > 12% représentent par exemple 1770 ha et 3880 ha à Ambongamarina et 4.140 ha et 3.335 ha à Betatao. Les surfaces sont donc suffisantes pour installer l’essentiel des reboisements sur les sommets et les pentes modérées. Au-delà de la facilité opérationnelle, l’exclusion des pentes fortes est liée au fait que les terrains jusqu’à 100 m des rizières de bas-fonds sont dédiés à de futures extensions agricoles.

Echantillonnage des sols

Caractéristiques morpho-pédologiques et géomorphologiques Les sols de tanety des hauts plateaux sont classiquement plus pauvres sur les parties sommitales, ceux sur pente ayant bénéficié classiquement d’un rajeunissement par érosion les plaçant plus près de la roche mère et donc de matériaux altérables (e.g. feldspath). Il a donc été proposé d’échantillonner les sols par couple « sommets-pente modérée » pour chacun des lieux choisis. Pour les deux communes d’intervention de cette première campagne, on peut circonscrire quatre sous zones de reboisement dont une (1) à Betatao et trois (3) à Ambongamarina, chacune présentant des caractéristiques géomorphologiques particulières.

Sous zone 1 : Betatao La zone de reboisement de Betatao se situe sur la surface d’érosion de Niveau II. Ce Niveau, sur l’ensemble des Hautes terres, a arasé des roches d’altérabilité différente. A Betatao le relief est taillé exclusivement dans du granite. Le relief est constitué de collines d’altitudes subégales et aux versants convexes présentant une concavité basale. Sur les sommets des plateaux, se trouvent des sols ferrallitiques rajeunis, enrichis en minéraux peu altérables, à structure dégradée. Les versants sont soumis à une intense érosion diffuse entrainant des sols superficiels avec à faible profondeur de minéraux de néo-formation (feldspath) issus de l’altération de la roche mère. Des recouvrements colluviaux peuvent se rencontrer en bas de pente.

Sous zone 2 : Ambonindrina La zone d’Ambongamarina s’apparente à la surface III. C’est une unité géomorphologique caractérisée par des roches généralement altérables. Au niveau du plateau d’Ambonindrina, le substrat est composé essentiellement par du gabbro (Feuille géologique N°448 – PQ 44-49 Anjozorobe). Sur pente faible (0-5%), les sols sont de type ferrallitique rajeuni à structure fortement dégradée. En surface (0-5 cm) s’observe un

2016 119 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 horizon faiblement humifère reposant sur un horizon compact B à structure continue. Plus en profondeur un horizon rouge plus friable est observé avant d’atteindre la zone d’altération B/C. On retrouve sur pente plus forte (>10%) le même type de sol mais avec un horizon compact de faible épaisseur que l’érosion peut cependant faire disparaître.

Sous zone 3 : Bongatsara Dans la vallée de la Mananto, confluent de la Mananara, se situent des formations dominées par du gneiss. Le relief juxtapose plusieurs unités géomorphologiques, dont : - Les basses collines ou hautes terrasses, constituant un niveau local d’aplanissement faiblement développé. Ce sont de reliefs faiblement ondulés avec de larges vallées peu encaissées. Les sols sont de type ferrallitiques rajeunis rouges, très friables. - Les basses terrasses et terrasses actuelles sont développées le long du cours d’eau principal. Les sols sont de type hydromorphe ancien ou actuel, sablo-argileux.

Sous zone 4 : Ambongamarina Cette sous zone concerne la partie orientale de la Commune d’Ambongamarina. Par sa position, cette partie constitue une transition des hautes terres vers la falaise. Le relief y est accidenté dans sa partie Est et s’apparente au relief d’Ambonindrina (Niveau III) dans sa partie ouest. En raison du couvert forestier actuel ou récemment disparu, les sols de type ferrallitique rajeuni présentent ou héritent des caractéristiques des sols forestiers avec des horizons plus riches en matière organique.

Plan d’échantillonnage

Les couples « sommets-pente modérée » ont été choisis sans a priori sur Google Earth (cartes 1 et 2). Pour chacun de ces couples, les horizons 0-10 cm et 10-40 cm ont été prélevés à la tarière sur 4 points en croix (2 m entre extrémités de branche). Pour chacun des horizons les 4 points ont été ensuite mélangés pour constituer un échantillon composite. Une masse d’environ 250 g a été prélevée et mise en sac plastique sur lequel apparaissaient les références de l’échantillon (zone, lieu, positionnement, coordonnées GPS, profondeur de l’horizon). Cette première campagne a permis de collecter 152 échantillons (table 1), le reste (148) étant prélevé en 2016-2017 sur les 2 autres communes de Analaroa et Anjozorobe.

Carte 1. Points d’échantillonnage dans la Commune de Betatao (sous zone 1)

2016 120 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Carte 2. Points d’échantillonnage dans la Commune d’Ambongamarina (sous zones 2, 3 et 4).

Les analyses réalisées au Laboratoire des Radio Isotopes (LRI) d’Antananarivo ont porté, pour l’ensemble des échantillons, sur texture (sable grossier, sable fins, limons grossiers, limons fins, argiles), pH eau, carbone total, N total, K échangeable et P assimilable (P Olsen). La Capacité d’Echange Cationique (CEC) au pH du sol a été mesurée sur la moitié des échantillons.

2016 121 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Table 1 Résultats des analyses pédologiques sur les communes de Betatao et Ambongamarina. (A : argile, LF : limons fins; LG : limons grossiers ; SF : sables fins ; SG : sables grossiers).

N° éch. Zone Localisation Prof. Topo pH eau C N total C/N P Olsen CEC K éch. A% LF% LG% S.F% S.G% g.kg-1 g.kg-1 mg.kg-1 cmol+.kg-1 cmol+.kg-1 % % % % % 1 Betatao Manakasina 0-10cm Sommet 5,22 46,66 2,52 18,55 4,50 2,21 0,056 39,40 12,21 3,48 7,80 37,11 2 Betatao Manakasina 10-40cm Sommet 5,22 15,65 0,90 17,41 1,49 1,20 0,023 45,22 9,36 3,68 8,08 33,66 3 Betatao Manakasina 0-10cm Versant 5,31 40,16 2,15 18,71 3,72 2,29 0,073 46,32 15,73 3,97 7,02 26,97 4 Betatao Manakasina 10-40cm Versant 5,23 19,39 1,08 17,95 1,10 0,85 0,047 50,08 12,07 3,86 7,50 26,49 5 Betatao Manakasina 0-10cm Sommet 5,19 43,10 2,45 17,60 3,66 2,15 0,075 41,19 6,91 2,41 9,40 40,09 6 Betatao Manakasina 10-40cm Sommet 5,31 14,33 0,86 16,60 1,53 2,13 0,017 47,03 8,09 3,05 8,72 33,12 7 Betatao Manakasina 0-10cm Versant 5,14 21,77 1,27 17,16 2,65 1,33 0,034 39,09 11,45 2,28 8,32 38,86 8 Betatao Manakasina 10-40cm Versant 5,21 6,88 0,44 15,73 1,76 1,28 0,012 41,44 10,27 3,70 7,29 37,31 9 Betatao Andohala 0-10cm Sommet 5,48 19,28 1,17 16,43 1,70 2,82 0,247 41,57 1,96 4,15 9,57 42,74 10 Betatao Andohala 10-40cm Sommet 5,18 8,25 0,52 15,77 0,74 1,06 0,049 39,79 8,47 3,86 8,29 39,60 11 Betatao Andohala 0-10cm Versant 5,22 16,79 1,03 16,31 2,35 1,93 0,078 50,19 7,02 2,04 7,82 32,93 12 Betatao Andohala 10-40cm Versant 5,14 9,50 0,62 15,27 1,94 0,90 0,030 54,83 8,10 1,94 7,26 27,87 13 Betatao Andohala 0-10cm Sommet 4,93 29,16 1,84 15,84 2,59 1,77 0,046 47,84 14,16 4,41 8,00 25,58 14 Betatao Andohala 10-40cm Sommet 5,06 17,78 1,03 17,25 1,53 1,49 0,026 57,55 9,22 2,83 7,12 23,28 15 Betatao Andohala 0-10cm Versant 5,16 32,89 1,74 18,93 3,36 1,68 0,069 41,64 12,04 1,17 7,73 37,42 16 Betatao Andohala 10-40cm Versant 5,04 20,16 1,15 17,54 1,68 0,96 0,025 49,78 7,71 0,88 6,92 34,71 17 Betatao Fieferana 0-10cm Sommet 5,13 48,60 2,67 18,23 3,34 2,55 0,054 46,53 10,09 2,29 6,95 34,14 18 Betatao Fieferana 10-40cm Sommet 5,59 27,47 1,37 20,03 1,67 1,83 0,011 54,16 9,33 1,78 7,43 27,29 19 Betatao Fieferana 0-10cm Versant 5,28 31,72 1,69 18,79 2,20 1,47 0,039 57,58 8,81 2,77 8,88 21,96 20 Betatao Fieferana 10-40cm Versant 5,39 17,01 0,89 19,09 1,13 1,33 0,016 55,23 9,27 2,93 8,30 24,26 21 Betatao Fieferana 0-10cm Sommet 5,21 37,34 2,67 13,97 3,69 0,067 47,76 12,30 2,38 7,31 30,25 22 Betatao Fieferana 10-40cm Sommet 5,09 29,63 1,66 17,84 2,76 0,020 55,66 7,23 1,28 6,74 29,09 23 Betatao Fieferana 0-10cm Versant 5,21 39,88 2,23 17,90 2,94 0,059 56,75 6,80 2,69 7,09 26,66 24 Betatao Fieferana 10-40cm Versant 5,17 23,35 1,18 19,75 1,43 0,026 58,46 7,60 2,46 6,93 24,55 25 Betatao Tsimiasa 0-10cm Sommet 5,23 45,98 2,74 16,76 3,65 2,11 0,069 41,29 9,63 2,55 9,70 36,84 26 Betatao Tsimiasa 10-40cm Sommet 5,42 12,16 0,82 14,84 1,53 0,91 0,021 45,86 8,04 2,40 11,01 32,69 27 Betatao Tsimiasa 0-10cm Versant 5,21 29,54 1,79 16,47 3,16 1,26 0,061 32,34 10,20 2,13 11,60 43,72 28 Betatao Tsimiasa 10-40cm Versant 5,38 12,37 0,73 16,99 1,18 0,71 0,051 40,64 8,42 3,06 10,82 37,06 29 Betatao Tsimiasa 0-10cm Sommet 4,98 39,00 2,44 16,01 4,18 0,050 43,77 4,67 3,42 9,86 38,27 30 Betatao Tsimiasa 10-40cm Sommet 5,17 14,83 0,91 16,38 1,48 0,015 41,95 11,75 3,58 9,57 33,14 31 Betatao Tsimiasa 0-10cm Versant 5,18 37,90 2,07 18,29 3,47 0,293 34,10 11,75 1,99 8,68 43,48 32 Betatao Tsimiasa 10-40cm Versant 5,64 10,03 0,60 16,60 1,31 0,022 44,67 13,17 3,83 9,76 28,57 33 Betatao Tsimiasa 0-10cm Sommet 5,16 52,19 3,16 16,49 15,95 0,117 39,63 5,87 2,45 7,65 44,39 34 Betatao Tsimiasa 10-40cm Sommet 5,13 13,12 0,84 15,68 1,49 0,021 47,97 7,79 1,81 8,02 34,40 35 Betatao Tsimiasa 0-10cm Versant 5,36 48,83 2,79 17,49 5,62 0,169 38,35 5,94 1,95 7,00 46,76 36 Betatao Tsimiasa 10-40cm Versant 5,21 12,13 0,75 16,08 1,75 0,032 40,36 11,22 1,91 6,46 40,05 37 Betatao Betatao 0-10cm Sommet 5,06 21,30 1,19 17,93 1,99 0,033 31,63 10,11 3,78 11,86 42,61 38 Betatao Betatao 10-40cm Sommet 4,88 6,74 0,52 13,06 0,87 0,013 30,49 13,06 5,83 9,56 41,07 39 Betatao Betatao 0-10cm Versant 5,55 23,02 1,28 18,01 1,45 0,034 27,95 12,81 4,17 11,00 44,07 40 Betatao Betatao 10-40cm Versant 5,22 6,86 0,46 14,92 0,73 0,016 32,55 11,95 4,19 12,55 38,76 41 Betatao Betatao 0-10cm Sommet 4,43 39,92 2,42 16,49 4,71 2,36 0,065 46,99 10,70 2,82 12,68 26,82 42 Betatao Betatao 10-40cm Sommet 5,02 10,67 0,67 15,86 1,16 1,01 0,024 56,22 9,46 2,45 12,01 19,86 43 Betatao Betatao 0-10cm Versant 4,81 33,53 1,95 17,19 3,80 1,84 0,071 47,27 6,03 2,07 12,81 31,81 44 Betatao Betatao 10-40cm Versant 5,26 10,50 0,55 18,93 1,05 1,62 0,023 52,57 7,90 2,41 9,84 27,28 45 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Sommet 5,45 20,10 1,47 13,64 1,35 2,25 0,259 55,92 20,79 3,31 8,45 11,52 46 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Sommet 5,26 10,35 0,78 13,32 0,77 1,84 0,050 68,20 12,58 3,44 5,86 9,92 47 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Versant 5,28 21,88 1,65 13,24 1,51 2,24 0,104 71,21 8,37 3,61 6,64 10,17 48 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Versant 4,97 9,60 0,67 14,25 0,91 1,99 0,019 69,80 18,00 1,85 3,72 6,63 49 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Sommet 5,06 31,03 2,15 14,46 2,14 2,87 0,151 57,48 6,49 3,13 10,32 22,58 50 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Sommet 5 11,33 0,80 14,17 1,07 2,18 0,027 72,69 2,40 1,84 7,85 15,22 51 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Versant 5,07 21,44 1,52 14,11 1,20 2,08 0,119 59,37 14,17 3,69 9,15 13,62 52 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Versant 5,14 8,92 0,58 15,27 0,63 2,16 0,017 65,70 9,30 1,32 7,68 15,99 53 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Sommet 5,2 31,53 2,04 15,47 3,82 0,189 40,45 15,05 5,77 12,88 25,85 54 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Sommet 5,22 10,33 0,80 12,85 3,73 0,026 56,55 8,51 3,48 8,31 23,13 55 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Versant 5,11 18,57 1,70 10,96 1,61 0,256 49,42 11,47 5,32 16,19 17,60 56 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Versant 5,01 10,17 0,73 13,92 0,90 0,014 62,20 8,95 2,77 11,45 14,63 57 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Sommet 5,09 30,16 2,12 14,23 9,31 0,128 35,66 15,23 5,69 15,65 27,77 58 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Sommet 4,79 12,97 1,00 13,02 5,70 0,035 47,31 9,11 4,66 14,44 24,48 59 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Versant 5 22,34 1,74 12,85 6,24 0,091 38,78 15,37 6,81 18,68 20,35 60 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Versant 5,11 12,02 0,83 14,56 5,07 0,017 50,97 11,52 4,32 14,29 18,90 61 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Sommet 4,79 10,93 0,95 11,55 14,47 3,01 0,048 41,67 14,90 6,69 22,34 14,39 62 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Sommet 5,35 21,09 1,69 12,46 7,33 2,72 0,020 62,46 7,58 3,32 14,33 12,31 63 Ambongamarina Bongatsara 0-10cm Versant 5,06 15,75 1,25 12,62 6,49 3,32 0,070 52,23 13,14 3,72 14,61 16,29 64 Ambongamarina Bongatsara 10-40cm Versant 5,33 10,48 0,77 13,68 6,64 3,01 0,021 69,72 5,41 3,80 8,84 12,22

2016 122 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Table 1 (suite) N° éch. Zone Localisation Prof. Topo pH eau C N total C/N P Olsen CEC K éch. A% LF% LG% S.F% S.G% g.kg-1 g.kg-1 mg.kg-1 cmol+.kg-1 cmol+.kg-1 % % % % % 65 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 4,95 44,09 2,63 16,78 4,28 2,78 0,116 48,05 15,90 6,85 9,64 19,56 66 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 5,12 14,98 0,92 16,33 1,53 2,37 0,023 68,68 3,39 3,59 7,39 16,96 67 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 4,41 32,88 2,00 16,46 2,07 2,18 0,130 50,05 13,52 6,92 9,53 19,98 68 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,11 11,15 0,64 17,37 0,91 1,81 0,019 64,29 9,86 4,41 6,36 15,08 69 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 5,43 38,37 2,41 15,91 3,68 3,31 0,057 51,42 14,46 3,91 9,26 20,95 70 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 5,04 15,22 1,00 15,29 1,04 2,52 0,018 63,72 10,28 2,52 6,75 16,73 71 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 5,34 26,13 1,82 14,36 1,77 2,35 0,078 45,32 15,00 6,44 11,00 22,24 72 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 4,94 13,85 0,86 16,02 1,08 1,91 0,025 60,97 10,97 2,33 6,64 19,09 73 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 5,03 39,44 2,24 17,62 1,09 0,082 49,94 15,52 5,88 11,71 16,96 74 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 5,03 17,11 1,09 15,75 0,96 0,015 61,79 11,24 4,01 8,28 14,68 75 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 5,1 34,92 2,11 16,52 2,56 0,056 56,88 12,03 3,55 10,39 17,16 76 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,19 14,59 1,02 14,25 0,93 0,017 57,56 13,65 2,99 8,16 17,64 77 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 5,16 34,51 2,22 15,55 2,54 2,28 0,130 53,75 12,57 4,43 11,44 17,81 78 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 5,15 12,93 0,80 16,06 0,76 1,97 0,030 55,63 14,88 3,78 9,01 16,69 79 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 4,99 29,23 2,37 12,32 2,03 1,79 0,075 48,74 14,99 6,60 13,00 16,67 80 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,04 9,80 0,77 12,81 0,78 1,75 0,020 53,23 17,67 3,39 9,23 16,48 81 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 5,23 36,65 2,68 13,67 3,28 0,097 58,38 6,37 3,37 9,10 22,77 82 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 5,08 15,67 1,09 14,35 0,96 0,019 62,25 10,92 3,82 7,72 15,28 83 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 5,21 27,44 2,02 13,56 2,23 0,075 55,85 11,94 4,63 10,42 17,16 84 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,16 14,46 1,01 14,30 1,51 0,020 65,99 9,71 1,83 7,09 15,39 85 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 5,09 32,09 2,27 14,11 2,96 0,199 53,44 9,65 3,95 12,23 20,72 86 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 5,12 14,30 1,18 12,12 1,38 0,118 56,30 8,73 3,22 10,21 21,54 87 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 5,12 26,00 2,18 11,91 2,58 0,268 50,90 10,02 4,25 12,02 22,81 88 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,11 12,49 1,05 11,89 1,51 0,033 59,13 7,25 4,43 11,73 17,47 89 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 4,39 30,31 2,50 12,12 5,46 1,88 0,042 39,48 15,52 7,01 13,14 24,86 90 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 4,76 11,72 1,06 11,02 2,32 1,59 0,022 58,48 3,40 6,59 14,22 17,30 91 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 5,18 26,51 1,99 13,31 2,74 1,67 0,101 47,05 13,51 5,56 15,90 17,98 92 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,15 11,56 0,98 11,78 2,11 1,55 0,019 60,29 5,22 4,46 12,80 17,23 93 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 5,23 38,54 2,75 14,01 2,50 2,13 0,089 51,87 9,37 7,46 16,05 15,25 94 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 4,9 12,25 0,97 12,66 1,37 2,34 0,014 63,01 7,56 4,08 10,82 14,53 95 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 5,14 15,93 1,65 9,67 1,79 2,43 0,146 63,59 9,84 4,12 12,01 10,44 96 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,07 9,00 0,73 12,31 1,53 2,28 0,017 64,28 10,83 3,94 10,04 10,91 97 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 4,9 36,64 2,10 17,42 2,48 0,040 45,46 14,81 7,47 15,17 17,09 98 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 4,67 13,27 0,86 15,44 1,28 0,017 53,97 18,70 4,42 10,31 12,61 99 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 4,93 33,73 2,25 14,98 2,28 0,047 38,60 22,02 8,86 16,13 14,39 100 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5 10,80 0,86 12,61 1,21 0,019 61,50 9,17 4,08 12,01 13,23 101 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 5,01 31,64 2,16 14,65 3,15 0,109 54,98 10,44 4,54 14,71 15,33 102 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 5,19 10,58 0,68 15,52 1,35 0,020 65,13 7,36 3,41 12,24 11,86 103 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 5,11 33,30 2,14 15,55 3,93 0,147 53,07 11,35 2,61 12,13 20,84 104 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,47 14,20 0,97 14,61 1,25 0,032 56,66 14,51 2,91 10,91 15,02 105 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 4,68 40,33 3,01 13,41 4,12 2,40 0,065 50,88 13,39 5,09 8,76 21,88 106 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 4,95 15,37 1,10 14,01 1,56 2,19 0,022 44,32 21,80 3,47 8,28 22,12 107 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 4,71 42,51 2,93 14,51 3,93 2,39 0,076 49,54 15,50 5,35 9,91 19,70 108 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 4,91 15,80 1,15 13,71 1,36 1,64 0,023 65,69 3,64 3,67 8,79 18,22 109 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Sommet 4,94 37,88 2,08 18,18 3,45 0,105 55,42 8,61 3,60 11,84 20,53 110 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Sommet 5,25 10,53 0,70 15,10 1,24 0,012 61,82 9,22 2,31 8,37 18,28 111 Ambongamarina Ambonindrina 0-10cm Versant 5,01 23,63 1,35 17,44 1,49 0,065 62,64 5,20 3,29 10,87 18,00 112 Ambongamarina Ambonindrina 10-40cm Versant 5,1 8,98 0,62 14,49 1,06 0,011 64,22 5,91 2,51 8,37 18,98

2016 123 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Table 1 (fin) N° éch. Zone Localisation Prof. Topo pH eau C N total C/N P Olsen CEC K éch. A% LF% LG% S.F% S.G% g.kg-1 g.kg-1 mg.kg-1 cmol+.kg-1 cmol+.kg-1 % % % % % 113 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 5,29 50,47 3,04 16,59 4,00 1,82 0,067 39,55 15,75 4,06 8,57 32,06 114 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,27 13,50 0,96 14,11 1,20 1,35 0,022 53,76 1,70 3,36 9,32 31,86 115 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 5,32 40,33 2,25 17,92 3,31 2,52 0,103 37,37 8,24 2,72 12,05 39,62 116 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,45 8,48 0,57 14,88 0,95 1,33 0,024 39,86 12,02 4,65 11,72 31,75 117 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 5,05 66,84 3,77 17,71 4,15 0,203 52,51 7,92 3,87 11,92 23,78 118 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,35 21,42 1,25 17,17 2,55 0,024 56,57 4,77 3,28 11,60 23,78 119 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 5,26 46,92 2,66 17,61 2,43 0,149 49,69 7,37 3,28 11,38 28,28 120 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,3 13,56 0,87 15,64 0,91 0,024 47,92 15,82 3,31 11,30 21,66 121 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 4,93 61,69 4,16 14,84 5,05 0,101 48,69 5,59 2,16 6,31 37,26 122 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,14 9,95 0,68 14,64 0,89 0,016 50,73 4,86 3,17 6,77 34,47 123 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 4,92 33,38 2,49 13,40 3,63 0,037 31,65 6,35 2,84 10,09 49,08 124 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,23 10,72 0,69 15,63 0,44 0,020 43,35 4,88 2,85 9,37 39,56 125 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 4,99 55,46 3,19 17,37 4,45 0,112 48,67 11,69 3,90 10,82 24,92 126 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,17 19,08 1,12 17,07 1,05 0,028 50,83 9,92 3,75 10,37 25,13 127 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 5,01 39,67 2,54 15,60 3,98 0,095 44,21 10,49 3,07 11,18 31,04 128 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,21 14,76 0,95 15,46 0,88 0,018 48,09 8,02 3,46 10,43 29,99 129 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 5,21 55,55 3,38 16,44 3,42 1,94 0,066 45,39 5,27 2,78 9,93 36,63 130 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,41 22,41 1,34 16,67 2,30 1,45 0,024 48,54 8,70 2,90 11,15 28,71 131 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 5,39 49,40 3,05 16,21 3,50 2,99 0,038 49,05 6,11 2,34 8,76 33,74 132 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,5 20,68 1,22 16,99 1,32 1,30 0,030 46,02 14,71 3,19 9,33 26,74 133 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 5 53,20 2,67 19,89 4,59 0,066 15,40 43,60 4,29 9,03 27,68 134 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,16 18,50 0,99 18,72 1,80 0,033 45,57 14,07 2,81 7,26 30,29 135 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 5,12 22,56 1,53 14,78 1,59 0,042 51,68 6,10 3,92 8,23 30,06 136 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,21 9,21 0,48 19,29 0,90 0,015 50,04 9,04 3,40 7,03 30,49 137 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 4,87 46,33 2,59 17,86 5,28 0,168 39,73 6,47 2,66 7,10 44,04 138 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,36 14,94 0,90 16,66 1,19 0,050 38,56 16,45 2,71 7,49 34,80 139 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 4,98 28,51 1,51 18,93 2,74 0,048 49,75 5,83 3,36 7,50 33,55 140 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,29 11,59 0,69 16,87 1,07 0,026 55,86 6,23 3,70 7,04 27,18 141 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 5,23 39,05 1,27 30,69 3,30 1,97 0,077 55,92 2,34 3,10 9,23 29,42 142 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,32 11,75 0,63 18,56 1,00 1,48 0,012 57,30 8,72 3,26 7,65 23,08 143 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 4,81 38,64 2,22 17,40 3,22 1,94 0,052 55,99 4,09 3,42 9,91 26,59 144 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,48 13,85 0,79 17,64 1,04 0,73 0,016 54,64 7,68 4,94 8,43 24,31 145 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 4,67 58,16 3,28 17,72 5,59 2,19 0,048 53,16 5,19 2,98 9,57 29,10 146 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 4,63 42,87 2,34 18,36 5,52 1,71 0,033 47,08 4,00 2,89 8,55 37,47 147 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 5,42 19,74 0,68 28,95 0,92 2,08 0,015 51,48 3,98 3,20 9,04 32,29 148 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,3 9,31 0,56 16,51 0,74 1,19 0,010 48,90 8,50 2,95 9,34 30,31 149 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Sommet 5,2 30,77 1,85 16,61 2,03 0,044 47,18 8,42 2,90 10,28 31,22 150 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Sommet 5,2 31,28 1,71 18,32 2,32 0,035 49,17 5,43 2,95 10,76 31,69 151 Ambongamarina Ambongamarina 0-10cm Versant 5,36 25,84 1,15 22,48 1,46 0,021 26,48 33,76 3,25 9,24 27,28 152 Ambongamarina Ambongamarina 10-40cm Versant 5,26 18,93 0,93 20,38 1,57 0,026 49,61 8,62 2,89 8,88 30,00

Caractéristiques générales des sols

Les sols sont de texture argilo-limoneuse à argilo-sableuse. La teneur moyenne en argile est de 50,5% (avec seulement 3 valeurs < 30%), celle en limons de 14,9% et en sable de 35,6%. Ces caractéristiques confirment la nécessité d’une trouaison décompactant un volume suffisant de sol (40 x 40 x 40 cm3) pour permettre un développement correct initial du système racinaire des plants, condition nécessaire à leur bonne croissance future.

Les sols sont moyennement acides, la majorité des pH se situant entre 5,0 et 5,6. Le taux de carbone total varie fortement avec des valeurs comprises entre 0,7% et 6.7% pour une moyenne de 2,46%, représentant une teneur non négligeable pour des sols ferralitiques (base de données des sols du Laboratoire des Radio Isotopes). Logiquement, les taux de N total varient aussi beaucoup avec des valeurs comprises entre 0,04 et 0,41% pour une moyenne de 0,15%, les rapports C/N de la matière organique du sol se situant entre 9,7 et 30,7, avec une moyenne de 15,9. Les CEC restent faibles variant de 0,7 à 3,3 cmolc+ kg sol-1 pour une moyenne de 1,93 cmolc+ kg sol-1. Les teneurs en P assimilables (P Olsen) et les quantités de K échangeable sont en moyenne de 2,6 mg kg-1 (0,4 - 16 mg kg-1) et 0,06 cmolc+ kg-1 (0,01 - 0,29 cmolc+ kg sol-1), respectivement.

Ces sols sont globalement très pauvres en P et K. En se référant aux normes proposées par Boyer (1982) on observe que respectivement 70 % et 95 % des échantillons présentent de fortes carences en P assimilable (≤ -1 + -1 3 mg kg ) et K échangeable (≤ 0.2 cmolc kg pour des sols où le pourcentage argile + limons > 45%) (Figures 1 et 2).

2016 124 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Sol [0-40cm] 40

35

30

25

20

Fréquence 15

10

5

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 ou plus... P Olsen (mg kg-1)

Figure 1. Distribution des teneurs en P assimilable (P Olsen) sur 0-40 cm de profondeur de sol. Les sols avec des teneurs ≤ 3 mg kg-1 sont très déficients en P assimilable (d’après Boyer, 1982).

50 Sol [0-40cm]

45

40

35

30

25

20 Fréquence

15

10

5

0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14 0,16 0,18 0,2 0,22 0,24 0,26 0,28 0,3 ou -1 plus... K échangeable (cmolc+ kg ) Figure 2. Distribution des quantités de K échangeable sur 0-40 cm de profondeur de sol. Les sols présentant + -1 des valeurs ≤ 0,2 cmolc kg sont très déficients en K échangeable d’après Boyer, 1982).

La carence en N est sensiblement moins marquée, la moitié des échantillons ne présentant a priori peu ou pas de carence en cet élément (figure 3).

2016 125 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

5,00 Sol [0-40 cm]

4,00

1) Peu à pas de

- 3,00 carences

N total (g kg 2,00 Carences moyennes à faibles

1,00

Carences fortes à très fortes 0,00 4,4 4,6 4,8 5 5,2 5,4 5,6 5,8 pH

Figure 3. Carence potentielle en N des sols sur 0-40 cm de profondeur en fonction de leur pH (adapté de Boyer, 1982).

Comparaison des horizons 0-10 cm et 10-40 cm

Le pH n’évolue que peu entre 0-10 cm et 10-40 cm, avec des valeurs moyennes de 5,1-5,2. La teneur en « argile + limons fins » augmente un peu en profondeur pour passer en moyenne de 58,1% à 63,5%. La richesse organo-minérale des sols diminue par contre sensiblement de 0-10 cm et 10-40 cm. Les taux moyens de C et de N total passent ainsi de 3,47 à 1,43% et de 0,22 à 0,09%, respectivement. Les valeurs de P -1 + -1 Olsen et de K échangeable diminuent de 3,55 à 1,64 mg kg et de 0,10 à 0,02 cmolc kg , respectivement. La fertilité de l’écosystème est donc surtout présente et dans les horizons très superficiels (et la végétation) comme classiquement observé sur les sols ferrallitiques tropicaux. Ces caractéristiques soulignent l’importance de la prévention contre les feux, source importante de perte de minéraux contenus dans les cendres entrainées par le vent ou la pluie, et de l’azote par volatilisation.

Comparaison sommet - versant

Contrairement à l’hypothèse initiale, les versants ne présentent pas de fertilité organo-minérale meilleure + -1 que les sommets. En effet le K échangeable est identique avec des valeurs moyennes de 0,06 cmolc kg sur les deux positions topographiques. Les valeurs moyennes de C, N et P Olsen sont même un peu supérieures sur les sommets que sur les pentes avec des valeurs moyennes respectives de 27,8 et 21,5%, 1,72 et 1,36% et 3,06 à 2,13 mg kg-1.

Outre le fait que les distances maximum entre les sommets et Une explication pourrait être que nous nous situons avant la rupture de pente et donc sans doute avec peu de rajeunissement des horizons dû à l’érosion. Par contre les pluies peuvent entrainer une partie de la matière organique de surface conduisant à des teneurs des sols légèrement inférieures en C et en N. Une application pratique de ces résultats est que pour une localisation donnée, et en l’absence d’expérimentations spécifiques, il ne sera pas nécessaire d’apporter une fertilisation supérieure sur les parties sommitales.

Variabilité des propriétés édaphiques entre communes

Les analyses ne mettent pas en exergue de différences sensibles entre les communes de Betatao et Ambongamarina (Tableau 2). Cependant, on peut noter que les sols de Betatao sont moins argileux, et donc a priori un peu moins compacts. Les taux de carbone étant équivalents entre les deux communes, les sols de Betatao présentent logiquement des CEC légèrement inférieures (mais qui sont faibles dans les deux cas).

2016 126 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Tableau 2. Caractéristiques moyennes des sols sur les communes de Betatao et Ambongamarina Localisation Betatao Ambongamarina Argile (%) 45, 0 52,7 Limons (%) 12,4 14,6 Sables (%) 42,6 32,7 pH 5,19 5,11 + -1 CEC (cmolc kg ) 1,61 2,10 C (g kg-1) 24,9 24,6 N total (g kg-1) 1,50 1,60 C/N 17,0 15,5 P Olsen (mg kg-1) 2,63 2,58 + -1 K échangeable (cmolc kg ) 0,05 0,06 Sur la commune de Betatao, « Fiefiarana » se distingue des autres localisations à la fois par des sols plus argileux et présentant des taux supérieurs de C et N (Tableau 3). Cette richesse relative en N et le pH des sols suggère une réponse faible à une fertilisation azotée. En fonction des possibilités opérationnelles, une fertilisation de type seulement PK pourrait y être préconisée. Le même raisonnement pourrait être tenu pour « Tsimiasa » et « Manansikana », avec cependant plus de prudence.

Tableau 3. Caractéristiques moyennes des sols dans la commune de Betatao Localisation Andohala Betatao Fiefarana Manansikana Tsimiasa Argile (%) 47,9 40,7 54,0 43,7 40,9 Limons (%) 11,2 13,7 11,3 14,1 11,6 Sables (%) 40,9 45,6 34,7 42,2 47,5 pH 5,15 5,03 5,26 5,23 5,26 + -1 CEC (cmolc kg ) 1,58 1,71 1,80 1,68 1,25 C (g kg-1) 19,2 19,1 31,9 26,0 27,4 N total (g kg-1) 1,14 1,13 1,80 1,46 1,64 C/N 16,7 16,6 18,2 17,5 16,5 P Olsen (mg kg-1) 1,99 1,97 2,39 2,55 3,73 + - K échangeable (cmolc kg 0,07 0,03 0,04 0,04 0,08 1) Sur la commune d’Ambongamarina, les sols « d’Ambongamarina » présentent les plus forts taux de C et de N (Tableau 4), en cohérence avec le caractère plus récent de la déforestation (cf § « Echantillonnage des sols »). Cependant, malgré un plus fort taux de matière organique, leur caractère plus sableux conduit à une CEC un peu plus faible que sur « Ambonindrina » et « Bongatsara ». Au vu de cette richesse relative en N et du pH moyen, on peut penser que les arbres plantés sur la partie « Ambongamarina » de la commune d’Ambongamarina pourraient répondre assez peu à la fertilisation azotée. La sous-zone de Bongatsara présente des sols un peu moins carencés, essentiellement pour le phosphore, qui pourrait amener à y diminuer l’apport de P (même si dans l’absolu, ces sols restent très pauvres en cet élément).

Tableau 4. Caractéristiques moyennes des sols dans la commune d’Ambongamarina Localisation Ambongamarina Ambonindrina Bongatsara Argile (%) 46,9 55,9 56,4 Limons (%) 12,7 15,8 15,3 Sables (%) 40,4 28,3 28,3 pH 5,18 5,03 5,11 + -1 CEC (cmolc kg ) 1,75 2,15 2,47 C (g kg-1) 30,0 23,0 17,0 N total (g kg-1) 1,72 1,58 1,26 C/N 17,7 14,5 13,5 P Olsen (mg kg-1) 2,46 2,07 4,04 + -1 K échangeable (cmolc kg ) 0,05 0,06 0,08 2016 127 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Principales conclusions et recommandations

Les analyses effectuées sur les communes d’Ambongamarina et Betatao font apparaître que : - Les sols y sont toujours fortement argileux - avec les plus fortes teneurs observées sur Ambongamarina - et donc potentiellement très compacts. Ce caractère confirme la nécessité d’un travail du sol de type trouaison 40cm x 40 cm x 40 cm décompactant un volume suffisant de sol pour un développement correct initial du système racinaire des plants, condition nécessaire à leur bonne croissance future. - Les sols sont globalement très pauvres avec des CEC faibles et de fortes à très fortes déficiences en K et P indiquant la nécessité d’une fertilisation apportant ces deux nutriments - La richesse organo-minérale des sols diminue rapidement avec la profondeur, la fertilité étant essentiellement contenue dans les horizons de surface. - Les sols de versant n’ont pas une meilleure fertilité que celles des sommets, les deux positions topographiques présentant des caractéristiques sensiblement identiques. Pour des raisons pratiques, une fertilisation différenciée n’y est donc pas préconisée. - Les taux de C et N peuvent être ponctuellement assez élevés, avec potentiellement une minéralisation du N du sol suffisante pour satisfaire les besoins azotés des arbres - Une fertilisation de type NPK est toujours conseillée pour la majorité des terrains. Une fertilisation PK (i.e sans apport de N) peut cependant s’envisager sur la commune de Betatao pour la sous-zone de « Fiefiarana », et dans une moindre mesure celles de « Tsimiasa » et « Manansikana », et sur la commune Ambongamarina pour la sous-zone « d’Ambongamarina ». - L’intérêt d’une formulation NPK fortement dosée en P et K, telle que proposée lors de la première mission (i.e 11-22-16) est confirmée. - Au vu des engrais présents sur le marché et des informations à disposition, l’apport de 120 g par plant de 11-22-16 (proposition commerciale Agrivet) reste préconisé, que ce soit sur les sommets ou les versants. Pour une plantation à 3 m x 3 m (1111 tiges/ha) cette fertilisation correspond à l’apport par hectare de 14,7 kg N, 11.4 kg P et 16.6 kg K - En fonction des propositions commerciales et des possibilités opérationnelles, l’application d’un engrais binaire PK est cependant possible pour un apport équivalent par plant de P et K que le 11-22-16. Ceci sur « Fiefiarana » et d’Ambongamarina, ainsi que sur « Tsimiasa » et « Manasikana ». - Les moyens du projet permettront l’application de l’engrais sur environ 1/6 des surfaces plantées. - Dans l’absolu l’engrais devra être appliqué dès le premier mois qui suit la plantation. Mais, si les contraintes des planteurs ne le permettent pas, même une application plus tardive restera très positive pour la croissance future des arbres. - L’engrais pourra être appliqué en cercle à 15-20 cm autour du plant (i.e à la périphérie du trou de plantation pour une trouaison de 40 cm x40 cm x40 cm) ou dans deux poquets à 15-20 cm du plant. - L’introduction d’arbres fixateurs d’azote - comme C. cunninghamiana et A. leptocarpa - peut amener à terme à modifier la formule de fertilisation, par la fourniture de N2 atmosphérique fixé et une meilleure disponibilité du P organique (production de phosphatases). Cependant, le temps nécessaire pour que la fixation symbiotique fournisse des quantités significatives de N et le très faible niveau de P assimilable (élément nécessaire à cette fixation) dans les sols milite, à ce stade, pour l’application en fertilisation starter de la formulation préconisée (120 g de 11-22-16 / plant), indépendamment de l’espèce.

Bibliographie Boyer, 1982. Les sols ferrallitiques. Tome X. Facteurs de fertilité et utilisation des sols. ORSTOM Editeur, Bondy, 381p.

2016 128 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Termes de référence de la mission de l’expert

1. Contexte

Les nouvelles plantations de 2200 hectares seront réalisées dans 4 Communes du district d’Anjozorobe (Anjozorobe, Analaroa, Ambongamarina et Betato). Les surfaces retenues sont majoritairement les sols les plus pauvres, délaissés par l’agriculture. L’action de reboisement vise à maintenir les productions actuelles sur les peuplements en place, voire à les dépasser pour les nouvelles plantations. Mais les candidats au reboisement (notamment les ménages les plus pauvres), même constitués en groupements (Action A) et introduits dans des réseaux (Action B) ne sont pas familiarisés, pour la plupart, avec des techniques simples de reboisement et de sylviculture (choix des espèces d’arbres les plus adaptées, mélange d’espèces, techniques de plantation et d’entretiens…) et de gestion des peuplements (évaluation de la production, rythmicité des coupes, entretien des pare feux, recyclage des résidus d’exploitation). L’obtention pérenne d’une production soutenue des plantations passe donc par l’amélioration de leurs capacités techniques et la fourniture d’un cadre de gestion durable des peuplements, leur permettant d’acquérir une autonomie sur le long terme. Les candidats au reboisement bénéficieront donc de formations de base en sylviculture (potentiel des espèces utilisées en plantation, comment et quand semer, comment et quand planter, comment et quand entretenir, comment évaluer la production…) leur permettant de s’approprier un ensemble de connaissances et techniques simples et efficaces.

2. Cadre général de la mission de l’expert

L’expert interviendra sur les différents volets des activités C « Reboisement et gestion durable des plantations » prévues dans le narratif de Arina. Plus précisément sur : Sous-Activité C1 : Renforcement des capacités techniques des acteurs du reboisement Sous-Sous-Activité C1.1 Formation aux techniques sylvicoles adaptées au reboisement. Formation en sylviculture : techniques sylvicoles pour le reboisement (en fonction du contexte local) relatives au choix des espèces, la préparation des terrains (piquetage, trouaison/labour, dispositifs antiérosifs, pare-feux) et la conduite des peuplements (fertilisation, entretiens). Sous-Sous-Activité C1.2 Adaptation de la fertilisation aux conditions de reboisement. Les terrains à reboiser dans le lot 3B sont très peu fertiles et c’est une région avec des collines présentant de fortes érosions. L'Action prévoit de faire des analyses pédologiques par sondage à la tarière et comparaison aux résultats déjà connus sur les différents sites de reboisement afin d'adapter, de manière la plus précise possible, la nutrition minérale et/ou organique aux conditions locales. Sous-Activité C2 : Accompagnement des reboisements En concertation avec les CCBE et l’administration forestière, les méthodes de reboisement seront vulgarisées avec l’appui des services techniques spécialisés. Sous-Sous-Activité C2.1 Contrôle de l’application des méthodes de reboisement. Le contrôle de l’application des techniques de reboisement sera réalisé sur le terrain par les forestiers et les socio-organisateurs de l’Action ou les CCBE et permet la vérification de la mise en œuvre des plans de gestion des reboisements. Sous-Sous-Activité C2.2 Guide pratique du reboisement. Un guide pratique en malgache sera produit par l’Action en concertation avec les autres opérateurs forestiers à partir des documents existants et des acquis de terrain avec un co-financement de l’UCP.

3. Activités prévues pendant la mission de l’expert

Cette mission d’expertise sera réalisée en appui aux partenaires du Fofifa (3 chercheurs et 1 technicien) et de Partage (4 ingénieurs Forestiers, 4 socio-organisateurs et 2 superviseurs de site) impliqués directement dans les activités de reboisement (de la pépinière aux plans de gestion des reboisements). Elle a pour but d’établir la meilleure stratégie à appliquer pour les reboisements dans le district d’Anjozorobe, en tenant compte des spécificités humaines, biophysiques et climatiques. Ce travail sera réalisé en étroite collaboration avec l’ingénieur responsable du suivi- évaluation et du coordinateur du projet Arina. 2016 129 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Les activités concernent trois aspects : - Définition de la typologie biophysique des zones de reboisement en complément des activités du Zada réalisé par l’ONG Hardi. - Définition des pratiques sylvicoles à appliquer. - Amélioration des capacités techniques des reboiseurs.

Dans le cadre de cette mission, les actions suivantes sont demandées à l’expert. - Arrêter, sur la base des résultats du ZADA, la typologie des zones de reboisement (e.g. zones de plateaux, pentes,…) en fonction des connaissances de l’équipe sur les zones d’intervention, des observations complémentaires faites durant la tournée de terrain (végétation, sondages pédologiques…) et de la documentation existante (Fofifa, LRI, DEF…). - Définir, sur la base de cette typologie, un protocole d’échantillonnage des sols (nombre et profondeur des horizons à échantillonner, nombre de sous-échantillons à récolter par point d’échantillonnage), adaptées aux 2200 hectares de reboisement, et les analyses physico- chimiques à réaliser (texture, Capacité d’Echange Cationique, …), respectant le narratif de 300 analyses pédologiques pour un coût n’excédant pas 15 € par échantillon. - Initier le démarrage des analyses pédologiques avec le laboratoire sélectionné - Analyser, en collaboration avec le responsable du suivi-évaluation d’Arina, les propositions commerciales des fournisseurs d’engrais afin d’apprécier le rapport qualité/prix des produits (teneurs en éléments minéraux…). L’objectif étant d’appliquer à la plantation la fertilisation la mieux adaptée en tenant compte du budget alloué à cette action. - Afin d’optimiser la productivité en Bois Energie, définir sur la base de la typologie des zones de reboisement, les pratiques et techniques sylvicoles à appliquer (calendrier, travail du sol, choix des espèces, plantation pures vs en mélange, pare-feu, entretiens…). - Contribuer au renforcement de capacité technique des reboiseurs en matière de conception de fiche techniques, de fertilisations, de plantation mixtes et d’entretiens sylvicoles. - Initier la réflexion en relation avec les attendus du Suivi-Evaluation UCP-ASA, sur la méthodologie de suivi des reboisements permettant de démontrer l’augmentation de productivité en Bois-Energie grâce à l’apport des nouvelles plantations de la région d’Anjozorobe. - A la suite de la mission, un deuxième rapport appréciera, sur la base des résultats des analyses pédologiques, les besoins en éléments minéraux nécessaires au bon développement initial des plantations. Pour ce faire l’expert s’appuiera sur la production potentielle espérée au vu des peuplements de la zone et des acquis dans différents pays ayant développé des plantations d’eucalyptus (e.g. Brésil, Congo, Indonésie, …).

Remarque : A l’issue de la mission, des échanges par e-mail seront établis avec le groupe de travail et le coordinateur du projet pour mettre en œuvre et contrôler l’application des procédures développées ci-dessus et préciser les points pour lesquels des ajustements seront nécessaires.

Calendrier prévisionnel de la mission d’expertise

Durée de la mission : 10 jours, voyage France-Madagascar compris Calendrier prévisionnel (en fonction des disponibilités d’avion) arrivée le 25 octobre, discussion avec le groupe des partenaires le 26 octobre, 3 jours de terrain du 27 au 29 octobre ; discussions et travail de groupe le 30 et 31 octobre. Travail de bureau le 1er novembre. Debriefing le 2 novembre. Retour sur Montpellier.

Désignation de l’expert

Jean-Pierre Bouillet : Expert forestier spécialiste sur la sylviculture et le fonctionnement biogéochimique des plantations d’eucalyptus.

Budget de la mission

2016 130 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 La mission de l’expert est budgétisé comme suit : Un billet d’avion France-Madagascar (ligne budgétaire 2.1.1) Les perdiems de la mission (ligne budgétaire 1,3,1) Les déplacements sur le terrain (lignes budgétaires 3.1.2 et 4.1.1)

Rapport narratif et Financier

Un pré-rapport narratif et financier complet traitant des différents points abordés lors de l’expertise sera fourni au coordinateur à l’issu de la mission. Les documents comptables seront fournis au retour de la mission à Montpellier. Le rapport définitif devra être fourni avant la 1ère campagne de reboisement.

Publications liées à l’activité Les éléments discutés et validés pendant la mission permettent au groupe de travail sur les reboisements de : - Rédiger les supports de formation en sylviculture (notes techniques) - D’établir les bases de données liées à la mise en œuvre des reboisements - De publier un guide pratique lié au processus (reboisement, espèces, fertilisation, entretiens, pare- feux). - Un rapport secondaire sera produit après la publication des analyses pédologiques.

2016 131 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 15 : Guide pratique des reboiseurs (version malgache)

Tetikasa ASA/ARINA

Teny Fanolorana

Natao ity torolalana ity mba ho fanampiana antsika tantsaha aty amin’ny faritr’Anjozorobe , Betatao, Ambongamarina sy Analaroa amin’ny teknika fambolena hazo

Torolalana momba ny fambolenkazo

Mpiara miombona antoka : FOFIFA – Partage – CIRAD (MEEMF)

2016 132 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Ny tombontsoa azo avy amin’ny hazo : (ny antony hambolena hazo) Ny tanjon’ny Tetikasa :

Mamokatra oxyzene sy mitahiry ny Ady aminy fahantrana Fiarovana ny tontolo iainanana gazy carbonika Ady amin’ny fiovaovany toetr’andro

Ny tanjon’ny mpamboly hazo :

Voly hazo maniry tsara (90%)

Miaro ny nofon-tany

Miady aminy haitany sy ny fihitarany tany efitra

=> Mamokatra hazo ilaina amin’ny

fiainana andavanadro

2016 133 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Asa fanomanana

Ireo dingana aminy fambolekazo

Fitsirihina ifotony ny velarantany ambolena hazo;

Famaritana ny faritra hovolena; Asa fanomanana Fanadiovana ny toerana hovolena hazo; Fanaovana lavaka Fijerena ny marindrano : raha tany misolampy no toearana hambolena hazo Fitaterana ny zanakazo dia ilaina faritana ny tsipika fototra marindrano hambolena, mielanelana 3m ny tsipika roa ; Asa fambolekazo Fametahana tsatoka : ny tsatoka dia hazo mirefy 50 – 100sm, atao famatarana ny toearana asiana ny Paillage na fandrokofana ny zanakazo lavaka, 3m ny elanelana eo amin’ny tsatoka roa mifanaraka Fanasiana zezika x x x 3m Fikojakojana ny fambolekazo x x x

Fiarovana aminy afo x x x

Karazana voly hazo Famantarana ny isan’ny zanakazo hovolena : atao mifanaraka amin’ny haben’ny tany Fotoana fambolenkazo hovolena ny isan’ny zanakazo ka

=> zanakazo 1100 isa/ha no ilaina

2016 134 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

2016 135 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Fitaterana ny zanakazo Asa fambolekazo

Fanalana ny “kitaponjanakazo”: rovitina amin’ny antsy maranitra zanakazo amin’ny kitaponjanakazo “pot” no ampiasaina na “lame” ny kitaponjanakazo amin’ny tetikasa “ASA/ ARINA”

tondrahana rano ho kotsa tsara ny zanakazo alohan’ny hanesorana azy eny amin’ny taniketsajanakazo

Fambolena: manao lavaka kely amin’ny angady eo afovoany lavakazo efa voatototra dia ambolena ao ny zanakazo sy ny tany miaraka aminy

Fanotofana : totofana tsara amin’ny tanana hatreo amin’ ilay faritra 1/taomina mialoha amin’ny sarety na trakitera na borety eny miloko fotsy manasaraka ny faka sy ny taho ny zanakazo amin’ny faritra hambolena ny zanakazo, ka atoby amin’ny toerana iray

2/ taterina amin’ny sobika ka apetraka eo akaikiny lavakazo efa voatototra alohan’ny fotoana hambolena ny zanakazo

hitsahina amin’ny tongotra manodidina ny fototry ny zanakazo mba hifatratra tsara

2016 136 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Paillage na fandrakofana

Rakofana bozaka maina manodidina ny fototry ny zanakazo mba hiaro amin’ny hafananabe avy amin’ny masoandro sy tsy ho maina- makina

Fanasiana zezika 1 2 “Ny hazo no hovaniko lakana dia ny tany naniriany no tsara”

Ny tany efa karakaina sy ngazana no ilaina asiana zezika

Mandritry ny fanotofana ny lavaka na iray volana aoriany fambolenkazo no manisy zezika

TSY AZO ATONDRAKA EO AMPOTOTRY NY HAZO NY ZEZIKA

3 4

5 6

Alevina 10 sm N Alevina 10 sm manodidina ny A amin’ny toerana zezika roa mifanohitra

Fatra :

8 7 Karazanjezika : NPK, zezikomby, komposta

2016 137 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Fikojakojana ny voly hazo

Fanosohana soloina ireo zanakazo maty taorian’ny fambolekazo (atao alohany volana aprily) Karazana voly hazo

Fiavana sy fanalana bozaka : tsy maintsy diovina avaina tsara voly hazo mifangaro (karazankazo samihafa aminy toerana iray) , iray metatra manodidina ny fototry ny hazo (sary) voly tsotra, ala vadimboly

Fotoana fambolenkazo

Fiarovana aminy afo mandritry ny fotoampahavaratra

Manao tatak’afo 6m-10m ny sakany manodidina ny oktobra novambra desambra janoary febroary marsa aprily X X X X X toerapambolekazo mba ho fiarovana ny voly hazo amin’ny afo

2016 138 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 16 : Fiche d'enquête de caractérisation des charboniers

Numéro de recensement [______]

Projet ARINA Aménagement et Reboisements Intégrés du district d’Anjozorobe en Bois Energie (ARINA) Page 1

CARACTERISATION DES CHARBONNIERS

Date de l’enquête: ……….. Numéro de recensement [______] Agent ARINA qui a fait l’enquête : ………………………… [______]

Informations sur le bénéficiaire

Nom du Charbonnier Prénom du charbonnier Est-il chef de Sexe : 1 Homme, Numéro tél ménage ? 1=Oui, 2 Femme 0=Non

Localisation du charbonnier (lieu de résidence actuel)

District Commune Fokontany Village/Hameau

Origine du charbonnier

Origine [___] 1= Résident, 2= Migrant ; Si migrant origine [___] Codes : 1= Même District; 2= Même Région ; 3= Autre Région. Si autre région notez région d’origine :……………………………….. Depuis quand êtes-vous là (année) [______] Raisons de la migration [______]………………………………………………………………………………………………….. Codes : 1-Accès à la terre, 2-Chercher du travail, 3-Scolarisation enfants, 4-Sécurité, 5-départ à cause sècheresse, 6-départ suite à un cyclone, 6-Meilleur accès infrastructures, 7-Pour rejoindre la famille déjà installée ici, 8=Etudes 9= Autres à préciser, 10 Recherche de forêts à exploiter

Habitation

Etes-vous : [____] 1= Propriétaire 2=Locataire 3=Occupant à titre gratuit 4=Occupant en contrepartie services (avantages en nature) 5=Autre précisez autre 6. N’a pas d’habitation campe sur les lieux d’exploitation

Si propriétaire : [____] 1=Hérité 2=Acheté, 3=Construit par vous-même ou par ascendants 4=Autre précisez

Energie de cuisson dans le ménage Type source d’énergie de cuisson [____] Code : 1. Bois de chauffe, 2. Charbon de bois ; 3. Bois de chauffe et charbon de bois ; 4. Autres (à préciser) Quantité par an par type d’énergie : [____] Kg de bois de chauffe/an, [_____] gros sacs de charbon de bois/an, [_____]……………………. /an Mode d’acquisition [_____] Code: 1. Par ramassage, 2. Achat, 3. Coupe des arbres sur ses parcelles, 4. Ramassage+ Achat, 5. Autres Si achat coût/an: …………………Ariary/an Période d’achat ……………………………………………… Nbre de mois par an I_____I

Appartenance à une association ou une organisation Etes-vous membre d’une association ou d’une OP [___] 0= Non, 1= Oui. Si oui Type d’OP N° Nom de l’association Responsabilité Intérêt principal (1) 1 2 3 4

(1) Types : 1=VOI ; 2=Coopératives et groupements professionnels 3=Association usager de l’eau ; 4=Organismes épargne/crédit ; 5=Organisation religieuse ; 6=Associations socioculturelles 7=Autres organisations

2016 139 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Numéro de recensement [______] Inventaire détaillé de la population du ménage dans lequel vit le charbonnier (si besoin poursuivre en verso) On enregistre tous les membres de la famille/du ménage à partir du Chef de ménage ou chef de famille. Attention vous mettez en numéro 1, le chef de ménage, même si le bénéficiaire n’est pas le chef de ménage, mais un des membres du ménage. Actif ici signifie qui participe aux travaux dans le cadre d’activités productives : agricole, élevage, activités commerciales ou artisanales, employé, etc. (en dehors des activités ménagères pour les femmes) Bénéficiaire Age : 0 Non, Niveau scolaire Actif Si non actif Activité Activité Autres sources de revenus ou Num Nom et prénom Sexe Parenté en 1=Oui *4 pourquoi Principale Secondaire 3ème activité *6

1=Hom En 0=Non Activité *6 Activité *6 ans *1 *3 Atteint *5 code Code Citez et codez 2=Fem cours 1=0ui Nom Nom

1 [___] [___] …………………..[___] …………... …………...

2 [___] [___] ...…………………[___] …………... …………...

3 [___] [___] …………………..[___] …………... …………...

4 [___] [___] …………………..[___] …………... …………...

5 [___] [___] …………………..[___] …………... …………...

6 [___] [___] …………………..[___] …………... …………...

7 [___] [___] …………………..[___] …………... …………...

8 [___] [___] …………………...[___] …………... …………...

9 [___] [___] ………………….[___] …………... …………...

10 [___] [___] …………………..[___] …………... …………...

11 [___] [___] ……………………[___] …………... …………...

12 [___] [___] ……………………[___] …………... …………... *1 Lien de Parenté : elle est établie par rapport au chef de ménage 1=Chef de ménage 2=Epouse (ou conjoint) 3=Fils/fille 4=Neveu/nièce 5= Père/mère 6 =Frère/sœur 8=Marâtre 7=Autre (préciser) *2 Situation matrimoniale : 1=Célibataire 2=Marié(e) 3=Union libre 4=Divorcé/séparé 5=Veuf (ve) 6. Autre, précisez en mettant une phrase et une flèche qui renvoie *3 Bénéficiaire (0=Non, 1=Oui) Notez les membres du ménage qui sont bénéficiaires du projet ASA Foret/Bosi énergie mais aussi pour les autres composantes : pisciculture, maraichage, laitier, etc. *4 Niveau scolaire: 0 n’a pas été à l’école ; Noter le niveau atteint de 1 à 12 ème année (bac), si au-dessus noter 20 pour enseignement supérieur Si Atteint (n’est plus à l’école) notez dans atteint, si en cours notez dans en cours *5 Si non actif (0) pourquoi : 1=Trop vieux; 2= Trop jeune ; 3=Handicapé ; 4= Maladie 5=Autre précisez dans observation *6 Activités et autres revenus écrivez en toute lettre l’Activité puis codes : 0 pas d’activité / chômeur ou inactif ; 1= Agriculteur (cultivateur), 2=Eleveur (éleveur, berger), 3= Pépiniériste, 4= Reboiseur, 5=Charbonnier et/ou bucheron, 6=Exploitant forestier, 7=Producteur FA, 8= Collecte/vente bois énergie et bois COS, 9=Transporteur bois énergi e et bois COS, 10=Commerçant bois énergie et bois COS, 11= Ramasseur bois énergie et bois COS, 12= Collecteur produit autres que bois énergie et bois COS, 13=Transporteur produit autres que bois énergie et bois COS, 14= Commerçant produit autres que bois énergie et bois COS, 15= Pêcheur, 16=Apiculteur, 17=Chasseur, 18=Transformation produits agricoles (décorticage, moulin, séchage fruit, fabrication fromage, etc.), 19=Commerce (boutique, restauration, commerce des produits agricoles, peti t commerce), 20=Artisanat (forgeron, teinturier, maçon, menuisier, etc.) 21=Services (chauffeur, coiffeur, taxi-phone, guérisseur, marabout, etc..), 22=Transporteur humain (propriétaire taxi-brousse, taxi, etc.) ; 23=Ouvrier agricole, 24=Salarié, employé, 25=Fonctionnaire, 26=Profession libérale, 27 =Retraite, 28=Pension, 29= Indemnité reçue en tant que élu local, 30= Indemnité reçue en tant que responsable d’OP, 31=Aide alimentaire, 32=Dons reçus d’une ONG ou autre organisme, 33=Don reçu d'une tierce personne, 34=Location et rente foncière, 35=Location ou rente immobilière (location de maison ou bâtiment) 36=Autres rentes, 37=Etudiant/Elève, 38=Autres à préciser

2016 140 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Numéro de recensement [______]

Quel est selon lui/elle les activités essentielles du ménage (C’est-à-dire celles qui apportent le plus de revenus) Activité Principale : ………………………………………………………..code * [____] Activité Secondaire : ……………………………………………………. code * [____] Activité 3ème : ……………………………………………………………. code * [____] Activité 4 ème : ……………………………………………………………. code * [____] Codes* Activités écrivez en toute lettre l’Activité puis codez 1= Agriculteur (cultivateur), 2=Eleveur (éleveur, berger), 3= Pépiniériste, 4= Reboiseur, 5=Charbonnier et/ou bucheron, 6=Exploitant forestier, 7=Producteur FA, 8= Collecte/vente bois énergie et bois COS, 9=Transporteur bois énergie et bois COS, 10=Commerçant bois énergie et bois COS, 11= Ramasseur bois énergie et bois COS, 12= Collecteur produit autres que bois énergi e et bois COS, 13=Transporteur produit autres que bois énergie et bois COS, 14= Commerçant produit autres que bois énergie et bois COS, 15= Pêcheur, 16=Apiculteur, 17=Chasseur, 18=Transformation produits agricoles (décorticage, moulin, séchage fruit, fabrication fromage, etc.), 19=Commerce (boutique, restauration, commerce des produits agricoles, petit commerce), 20=Artisanat (forgeron, teinturier, maçon, menuisier, etc.) 21=Services (chauffeur, coiffeur, taxi-phone, guérisseur, marabout, etc..), 22=Transporteur humain (propriétaire taxi-brousse, taxi, etc.) ; 23=Ouvrier agricole, 24=Salarié, employé, 25=Fonctionnaire, 26=Profession libérale, 27 =Retraite, 28=Pension, 29= Indemnité reçue en tant que élu local, 30= Indemnité reçue en tant que responsable d’OP, 31=Aide alimentaire, 32=Dons reçus d’une ONG ou autre organisme, 33=Don reçu d'une tierce personne, 34=Location et rente foncière, 35=Location ou rente immobilière (location de maison ou bâtiment) 36=Autres rentes, 37=Etudiant/Elève, 38=Autres à préciser

Si le charbonnier / ou le chef de ménage est aussi paysan : inventaire du foncier pour 2015

Type de Nombre de Superficie Cultures principales Mode d’acquisition N° parcelle parcelles en totales Observations en 2014/2015 (2) (3) (1) ARES 1 [___] [___] [___] [___] 2 [___] [___] [___] [___] 3 [___] [___] [___] [___] 4 [___] [___] [___] [___] 5 [___] [___] [___] [___] 6 [___] [___] [___] [___] 7 [___] [___] [___] [___] 8 [___] [___] [___] [___] 9 [___] [___] [___] [___] 10 [___] [___] [___] [___] (1) Type de parcelle : 1. Rizière avec bonne maîtrise de l’eau 2.Rizière en mauvaise maîtrise de l’eau, 3.Baiboho, 4.Tanety, 5.Marais (zetra) 6.V ergers, 7.Plantation forestière, 8.Paturages. 9. Jachère, 10.Autre (2) Cultures : 1.Riz irrigué, 2.Riz pluvial, 3.Maïs, 4.Arachide, 5.Haricot, 6.Voanjobory, 7.Manioc, 8.Patate_Douce, 9.Taro, 10.Pomme de terre 21.Tomate, 22.Carotte, 23.Choux, 24.Oignon. 25. Autres maraichage, 26. Cultures fruitières à préciser (Manguier, Litchi, Banane, Geville, Agrumes, Autres fruitiers), 27. Plantation forestière, 28. Pâturage, 29.Jachère. (3) Mode d’acquisition : 1. Achat bois sur pied, 2. Héritage, 3. Don, 4. Appropriation par l’angady (mise en valeur), 5. Métayage ou fermage, 6. Prê t, 7. Echange

Si plantation forestière décrire pour chacune des parcelles

Num Superficie Principale Combien de Année 1ere Quand exploitée pour la dernière fois Age minimum en ARES essence plantée pieds au plantation et % exploité avant (1) total Année % exploité exploitation 1 2 3 (1) Principale essence plantée : 1.Eucalyptus, 2.Acacia, 3.Pin, 4. Filao, 5. Frêne, 6. Autres

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2016 141 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Numéro de recensement [______]

Elevage nombre d’animaux au moment de l’enquête

Autres Bœufs de Vache Porcs Porcs Poules Autres bovins Ovins Caprins Autres Observations trait laitières adulte jeunes et poulet volailles

Matériel de plantation, matériel agricole et autres (de transport, de transformation, d’irrigation, divers…)

Hache Antsy be Angady Pelle Fourche Scie Sarcleuse Pulvérisateur Brouette

Attelage Charrette Charrue Antsim- Herse Semoir Epandeur Autre 1 Autre 2 (zioga) bary engrais/pesticide …………. ………….

Tracteur Motoculteur Groupe Vélo Moto Camion Voiture Groupe Panneau Autre 3 (kubota) motopompe électrogène solaire …………

Fréquence activité charbonnage [___] Charbonnier permanent toute l’année [___] Charbonnier saisonnier (régulièrement une partie de l’année) ; précisez période ……………………… soit nombre de mois par an en moyenne [_____] [___] Charbonnier occasionnel / irrégulier (de temps en temps) ; précisez fréquence ……………………… soit nombre de mois moyenne par nombre d’année (par exemple 2 mois tous les 3 ans) [____] mois / [____] années

Types de charbonni er [___] Charbonnier propriétaire de plantations forestières (exploite ses propres plantations) [___] Charbonnier exploitant à son compte (exploite la forêt, ou des arbres qui ne sont pas sa propriété et vend le charbon à des collecteurs) [___] Charbonnier salarié (payé à la journée, à la semaine ou au mois) [___] Charbonnier payé à la tache (au sac de charbon produit ou à la stère de bois bucheronnée) [___] Charbonnier ambulant (charbonnier migrant, campeur sur lieu d’exploitation) [___] Charbonnier associé avec un exploitant (exploitant finance achat bois sur pied, charbonnier produit les charbons et les vend à l’exploitant) [___] Autres types à préciser …………………………………………… [___] Autres types à préciser ………………………………………………..

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2016 142 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Numéro de recensement [______] Connaissances et pratiques du métier de charbonnier Conduite habituelle de la carbonisation a) Depuis quand est-il charbonnier/bucheron ? : ………….. années Décrivez la technique que vous utilisez, étape par étape dans la pratique de la carbonisation

b) A quel âge a t-il commencé ……… I_____I. Num Technique / Etape Code c) Qui lui a appris le métier: ...... ……………….code [___] 1 Code 1=Son père qui était charbonnier, 2=Un autre membre de la famille qui était lui aussi charbonnier, 3=Personne il a appris tout seul, 4=Formation technique par projet ou services 2 forestiers 5=Autre 3 d) Est ce qu’il travaille tout seul ou est ce qu’il fait équipe avec d’autres [____] 1. Tout seul, 2. En équipe. Si en équipe avec qui travaille-t-il………………………………. 4 e) Est-ce qu’il a déjà été formé sur les techniques de carbonisation (améliorée ou non) 5 [___] 0= Non, 1= Oui Si oui, 6 Qui vous a formé ?...... Quand ………………………………………………… 7 Où………… 8

9 10

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2016 143 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Numéro de recensement [______] Activité et Production du charbonnier / bucheron pour l’année écoulée (de Novembre 2014 à Octobre 2015) Procéder en demandant les informations chantier par chantier ou plantation par plantation

N° chantier 1 2 3 4 5 Type Activités (1) Lieu/Commune (2) Espèces (3) Age plantation Plantations / Partie de l’arbre (4) Chantier Superficie en ha Nbre de pieds Pour qui a-t-il travaillé (5) Si exploitant forestier d'où est il (6) Type de bois (7) (carré, rond, bois de feu, etc.) Total de bois produit Production Unités (Nombre, Stère, autre …) bois Rémunération Type (8) Prix unitaire en Ar (précisez unité :HJ / Sac/ Bois/Stère) Montant total gagné en Ar Nombre total de meules Qté totale CdB produite Unités Production Si sacs poids moyen en KG charbon Rémunération Type (8) Prix unitaire en Ar (précisez unité :HJ / Sac/ Bois/Stère) Montant total gagné en Ar Type activité (1.transport, 2.gardiennage, etc.) (9) Autres Rémunération Type (8) activités sur Prix unitaire en Ar (précisez unité :HJ / chantier Sac/ Bois/Stère) Montant total gagné en Ar MONTANT TOTAL Percu en AR Autres avantage en nature (type) coder avec riz, nourriture, matériel, (10) TOTAL Valeur avantage en nature Chantier MONTANT total (Ar + nature) Charges si oui décrivez Valeur charges Marge nette (1) 1. Bucheronnage seulement production de Bois COS, 2. Bucheronnage et charbon de bois, 3. Fabrication charbon de bois seulement, 4.Autres (2) Indiquez la commune en portant le code de la commune. Si hors région Analamanaga code 99 /////// (3) 1.Eucalyptus, 2.Acacia, 3.Pin, 4. Filao, 5. Frêne, 6. Autres /////////// (4) 1. Tsorany, 2. Vodihazo, 3. Autres /////// Ajouter code pour (5) 1.Propriétaire de la plantation. 2. Exploitant forestier qui revend à des collecteur. 3. Exploitant forestier qui vend à des grossistes / détaillant. 4. Autres p récisez …… (6) 1. Habite la commune du chantier, 2. Habite une autre commune du district 3.Habite un autre district de analamanag 4.habite Tana 5 Hors région (7) Type de bois : 1.Carré, 2. Rond, 3.bois de feu, 5. Autres …. (nb si plsuieurs types mettre , entre les codes (8) 1. Payé à la tâche (tsangan-gony). 2. Payé à la journée. 3. Autres (9) Type activité (1 transport, 2 gardiennage, etc. (10) Autres avantage en nature percçu en plus de la rémiunération en AR : 1.Riz, 2. Autre Produits alimentaire. 3. Repas. 4. Materiels. 5. Habits. 6. Autres.

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2016 144 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Numéro de recensement [______]

Raisons du choix de l’activité (charbonnier) ......

Qu’est-ce qui vous décide à rechercher un chantier ...... Comment faites-vous pour trouver des chantiers ......

Problèmes rencontrés par le charbonnier ......

Solutions qu’il préconise ......

Etes-vous toujours motivé pour continuer dans cette activité ? [___] 1= Très motivé, 2= Motivé, 3= Moyennement motivé, 4= Peu motivé, 5= Plus du tout motivé

Remarques/ Observations ......

Notes de l’enquêteur ......

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2016 145 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 17 : Fiche de suivi des charbonniers

FANARAHANA NY FAMPIARANA NY FOMBA FAMOKARANA CHARBON NOHATSARAINA ANKAPOBENY

Commune Fokontany Tanàna Anarana feno (L sa V) Anaran’ny Mpampiofana Daty Groupe Tompony? Mpanofa? Mpikarama? Hafa

1. NY HAZO Fomba fanamainana ajoro? adaboka? faharetany ny fanamainana ny hazo

2. NY TOERANA FAMOKARANA fifidianana ny toerana havoana? lemaka? Pente ? fanadiovana? ny fatana ny fitodiky ny fatana ny habeny: L x l :

3. NY FAMATRARANA NY HAZO/ FANOHOFANA: Mampiasa…..ve ? Appréciations : mety sa ahoana Longerons= daboka, tsikalana, lafintany, landezy Premier lit = faladiany ou lafika Répartition des bois de différents Ø ? Câles ? Bouche d’allumage Habeny fatana voafatra: L x l x H Events Faharetan’ny famatrarana

4. NY FANDRAKOFANA NY FATANA Mampiasa…..ve ? Appréciations : mety sa ahoana Ravina ? Inona ? Bainga tany ? Fomba fandrakofana ? Faharetan’ny fandrakofana

2016 146 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

5. NY FANDREHETANA Inona no ampiasaina Mampiasa ny bouche d’allumage ve ? Fomba fandrehetana? Faharetan’ny fandrehetana

6. NY FITANTANANA NY AFO Impiry no misafo fatana vao masaka ny iray fatana Ireo asa atao Faharetan’ny fanamasahana ny hazo

7. NY FAMONOANA AFO Inona nofamantarana fa masaka Fomba famonoana Faharetan’ny fampangatsiahana ny fatana

8. NY FANDOHARANA NY CHARBON Fomba fandohara Mampiasa rano ? Tany ? Faharetan’ny fandoharana

9. NY VOKATRA HAZO Lanjan’ny hazo

Lanjan’ny saribao

Lanjan’ny potiny

2016 147 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 Annexe 18 : Diplôme attribué aux charbonniers

2016 148 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 19 : Termes de référence du contrat de service de l'ONG Hardi Termes de références du contrat de prestation de service (Contrat de subvention N° FED/2015/358-609)

Intitulé de la prestation de service : Identification des zones de production pour le reboisement et des groupes cibles par un Zonage à dire d’Acteurs puis clarification de la situation foncière par un diagnostic socio-foncier des zones potentielles pour le reboisement dans les communes rurales Anjozorobe, Analaroa, Ambongamarinaet Betato district d’Anjozorobe. Cette prestation de service intervient dans le cadre du Projet Aménagement et Reboisements Intégrés du district d’Anjozorobe en Bois Energie (ARINA) et du contrat . La description complète des activités se trouve dans l’annexe 1.

1 Contexte Pour mettre en œuvre les actions relatives à la filière bois énergie dans les districts d’Anjozorobe et de Manjakandriana appelé lot 3B, l’Union Européenne a mandaté le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (ou CIRAD) par le biais du Projet Aménagement et Reboisements Intégrés du district d’Anjozorobe en Bois Energie (ou ARINA). Dans son intervention CIRAD appui 10 communes rurales incluant dans les 02 districts ci-dessus en intervenant dans sur 05 activités principales, à savoir : (A) institutionnalisation des organisations, (B) sécurisation des investissements, (C) reboisement et gestion durable des plantations,(D) amélioration des rendements de la carbonisation et (E) diffusion de foyers améliorés. A cet effet, en vue de mettre en œuvre les activités principales A et B, le Projet ARINA fait appel à des prestataires de service de afin de soumissionner à cette offre intitulée «Identification des zones de production pour le reboisement et des groupes cibles par un Zonage à dire d’Acteurs puis clarification de la situation foncière par un diagnostic socio-foncier des zones potentielles pour le reboisement dans les communes rurales Anjozorobe, Analaroa, Ambongamarinaet Betato district d’Anjozorobe ».

2 Objectifs de la prestation Cette prestation a 2 objectifs : - Définir conjointement avec les Communes cibles les zones de reboisement potentielles - Réaliser un diagnostic socio-foncier des zones de reboisements potentiels pour clarifier la situation foncière

3 Zones d’intervention Les zones concernées par le présent mandat sont les communes rurales d’Anjozorobe, d’Analaroa, d’Ambongamarina et de Betato dans le district d’Anjorobe, région Analamanga.

4 Modalité d’intervention Durant la période d’intervention de l’équipe prestataire, cette dernière collaborera étroitement avec le Coordinateur du Projet, le Responsable de Suivi-Evaluation, l’équipe de terrain de l’Association PARTAGE et l’équipe de la FOFIFA (notamment les responsables des actions de reboisement et plan de gestion des reboisements, PGR). En fait, le prestataire organisera des réunions de travail afin de mettre au point le planning de travail et les responsabilités et les besoins de chacun dans la mise en œuvre des activités relatives à cette prestation.

5 Activités à réaliser Afin d’atteindre les objectifs susmentionnés, les activités à réaliser par le prestataire sont : - Préparation des autorités locales par rapport à l’objectif de Zonage à Dire d’Acteurs : o Présentation du projet de clarification foncière au niveau des collectivités territoriales o Sensibiliser les autorités locales sur l’importance de la planification territoriale o Définir les indicateurs/critères et planification des interventions avec les autorités locales

2016 149 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Mettre en place une base de données de discussion pour les acteurs par commune o Inventaire des documents de planification disponible au niveau des communes et/ou autres acteurs o Réaliser la transcription spatiale des données liées à la planification des Communes o Constitution des cartes par thème, hydrologie, pente, végétation, densité de population, humaines de base pour le zonage (acquisition et traitement des images satellites, création des couches thématiques, cartographie) o Concevoir les cartes (données de la commune, densité, répartition suivant les données/informations collectées par l’équipe de PARTAGE sur terrain o Constituer les cartes thématiques physiques de base (pour le zonage) et transférer les éléments nécessaires (fichier SIG) au Responsable de Suivi-Evaluation et aux responsables du suivi des reboisements et du PGR du projet. o Collaborer avec le Projet et ses partenaires : PARTAGE et FOFIFA, pour la classification des acteurs pour le Zada - Définir les zones de reboisement potentielles par groupe d'acteur o Identification des acteurs du Zada o Définir les zones de reboisement potentielles par groupe d’acteurs identifiés pour faire le Zada o Elaborer et synthétiser les zonages à dire d'acteurs (ZADA) - Valider le ZADA au niveau des mairies et des conseillers communaux o Précision du zonage par fokontany par une réunion communautaire o Validation du zonage par les Comités Communaux de Bois-Energie mis en place dans les communes et par un arrêté communal. - Analyser la dynamique foncière auprès des Communes concernées par le reboisement o Identification des études de diagnostic foncier déjà entrepris au niveau des Communes o Dépouillement des dossiers auprès des bureaux suivant un système d'échantillonnage, approprié à l’activité. o Analyse et traitement de toutes les informations recueillies pour le diagnostic foncier. - Préparation du recensement d'occupation o Conception des questionnaires/guide d'entretien o Préparation des supports cartographiques de recensement ( scan et édition plan cadastral ; impression fond image) o Montage des guides de formation qui sera utilisé pendant la phase de recensement. o Formation des agents de recensement. o Formation des agents de saisie et agent numérisateur o Conception de la base de données ACCESS et des masques de saisie pour chaque entretien - Réaliser le recensement des occupations au niveau des zones de reboisement potentielles o Sensibilisation et planification des recensements avec les chefs de fokontany o Préparation des Comité de Reconnaissance locale ou comités existants au niveau local à faire le recensement o Opération de recensement contradictoire des parcelles (enquête et traçage sur fond image) o Saisie des informations o Numérisation des parcelles sur SIG o Analyse et traitement des données collectées - Rédiger les rapports d’intervention

6 Calendrier des opérations. Le calendrier détaillé sera fourni par le prestataire. Les résultats sont attendus pour fin décembre 2015 avant la 1ère campagne de reboisement (décembre-février).

7 Résultats attendus Au terme de l’intervention, il sera attendu au prestataire sélectionné qu’il fournira : - Une carte des zones de reboisement potentielle pour chacune des 4 Communes disponible et approuvée par les autorités locales de la zone d'intervention du projet ARINA 2016 150 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Un diagnostic socio-foncier des zones de reboisement pour clarifier la situation foncière pour les 4 communes de reboisement avec répartition du parcellaire aux acteurs. - Un rapport intermédiaire et un rapport final couvrant la méthodologie de travail, les résultats obtenus, les analyses et discussions soient disponibles en version papier et électronique.

8 Produits livrables Le prestataire livrera au Coordinateur du projet du Projet ARINA : - Toutes les fiches de présences et procès-verbaux des réunions réalisés avec les acteurs - Toutes les données cartographiques y compris les fichiers vecteurs et les bases de données dans le cadre de cette prestation - Les retours de questionnaires - Rapport intermédiaire en version électronique - Rapport finale en version électronique et papier

9 Durée de la prestation Maximum 6 mois, livrables attendus fin 31 décembre 2015

10 Profil du prestataire - Groupe de consultants individuels ou ONG ou association ou bureau d’étude ayant des expériences en matières de : o Diagnostics et problématiques fonciers à Madagascar surtout au niveau des zones d’intervention o Cartographie et traitement des données spatiales et alphanumériques o Socio-organisation et textes fonciers de Madagascar

11 Documents à fournir - Une offre technique détaillée suivant la logique des activités à réaliser. - Une offre financière - Une présentation de l’intéressé o CV des membres de l’équipe o Expérience par rapport à l’offre o Documents justifiant sa situation fiscale

L’ensemble des offres sont à déposer ensemble sous plis fermés avec la mention «Identification des zones de production pour le reboisement et des groupes cibles par un Zonage à dire d’Acteurs puis clarification de la situation foncière par un diagnostic socio-foncier des zones potentielles pour le reboisement dans les communes rurales Anjozorobe, Analaroa, Ambongamarinaet Betato district d’Anjozorobe.», à l’adresse suivant : Projet ARINA Immeuble DRFP/FOFIFA Ambatobe Antananarivo 101 ou l’adresse mail du Coordinateur du projet [email protected]

2016 151 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016

Annexe 20 : Termes de référence du contrat de service de l'association LLD Termes de références de prestation de service Contrat de subvention N° FED/2015/358-609 CIRAD Contrat de subvention N° FED/2015/357-195 PU

Intitulé de la prestation de service : « Etude de marché et analyses techniques de la filière des foyers améliorés dans les zones d’intervention des Projets ARINA et AFIBERIA ».

1 Contexte En 2012, une étude du WWF a montré que les besoins énergétiques à Madagascar étaient couverts à 92% par le bois-énergie, 7% par les produits pétroliers et 1% pour les énergies renouvelables. En 2009, pour une population de 17,1 millions d’habitants, la consommation nationale de bois était estimée à 17,5 millions de m3 par an pour l’énergie domestique et à 4,2 millions de m3 par an de bois d’œuvre et de service. En milieu rural, la consommation annuelle de bois de feu est évaluée entre 480 et 945 kg par habitant. En milieu urbain, la consommation annuelle par habitant est estimée à 94 kg de bois de feu et à 110 kg de charbon de bois. La consommation de bois à Madagascar suit approximativement la croissance démographique (2,68%). Aujourd’hui, de graves pénuries d’approvisionnement en charbon de bois et en bois de chauffe issus des plantations sont à craindre si aucune action n’est entreprise tant au niveau de l’augmentation de la production qu’à celui de la réduction de la consommation de bois-énergie. En conséquence de ce constat, la forêt naturelle risque de subir de nouvelles pressions pour l’approvisionnement en bois énergie de la région Analamanga.

Cet appel à prestation de service concerne uniquement la réduction de la consommation en bois-énergie (charbon de bois et bois de chauffe). En effet, la majeure partie de la population a encore un mauvais usage de l’énergie de cuisson en utilisant des foyers moins chers mais consommant beaucoup de combustible. L’utilisation de foyers améliorés (FA) permet de réduire les pertes énergétiques grâce à une augmentation du rendement à la cuisson par rapport aux foyers traditionnels. Les consommateurs malgaches semblent assez réticents à s’approprier ces technologies éprouvées et ils adoptent certains modèles seulement si le coût peut être amorti rapidement.

Plus d’une dizaine de modèles différents de foyers améliorés se trouvent sur les marchés d’Antananarivo. Il existe des modèles en terre, en fer, en brique, des modèles avec ou sans cheminée, avec une zone de cuisson plus ou moins bien adaptée aux marmites. Enfin il est possible de trouver des modèles pour brûler soit du bois, soit du charbon. La durée de vie des foyers améliorés est parfois très limitée et les caractéristiques techniques sont rarement certifiées, notamment celles affichant la réduction de la consommation d’énergie et donc les économies de budget pour les ménages. Enfin les prix de vente des foyers améliorés varient beaucoup et la multitude de modèles, rend le choix très difficile pour le consommateur.

Face à cette problématique, l’Union Européenne a mandaté le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et Planète Urgence (PU) par le biais du Projet Aménagement et Reboisements Intégrés du district d’Anjozorobe en Bois Energie (ARINA) et du Projet Appui à la filière bois-énergie en région Itasy et Analamanga (AFIBERIA). Parmi les interventions prévues, le CIRAD et PU devront appuyer des producteurs locaux de foyers améliorés. L’objectif est de faire produire par des artisans locaux de la région Analamanga des foyers améliorés adaptés aux besoins des utilisateurs et de les commercialiser. Les groupes cibles de cet appel à proposition sont les producteurs de FA, les consommateurs familiaux ou professionnels urbains et ruraux.

2 Objectifs de la prestation

Objectif général : L’objectif de la prestation est de déterminer, pour chacune des zones des projets Arina et Afiberia, le ou les meilleurs modèles de foyers améliorés à produire et commercialiser. Le choix des modèles devra tenir compte du pouvoir d’achat des consommateurs urbains et ruraux.

Objectifs spécifiques - Réaliser une étude de marché des FA dans les régions Analamanga et Itasy en définissant les principales caractéristiques des modèles les plus utilisés et les principaux critères de choix des consommateurs ;

2016 152 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Réaliser une étude de la filière FA dans la même zone (Analamanga et Itasy) pour o Estimer les coûts de production des différents modèles les plus utilisés sur le marché; o Etudier les différents circuits de commercialisation en analysant l’adéquation du réseau avec les besoins et sa pertinence en terme d’emplacement/accessibilité o Identifier les zones de concentration des producteurs dans les zones géographiques d’intervention des 2 projets en fonction des ressources matérielles disponibles et pouvant produire les meilleurs modèles; o Estimer les besoins en formation et équipement des artisans producteurs de FA. - Réaliser une étude technique sur les rendements énergétiques (efficience et efficacité énergétique) des modèles de FA présents et commercialisés sur le marché d’Analamanga. Les principales données techniques obtenues par des tests standardisés sur la durabilité et les économies d’énergie devront faire partie des critères de choix des meilleurs modèles de FA.

3 Zones d’intervention Les zones concernées par le présent mandat sont les communes rurales des districts d’Anjozorobe, Manjakandriana, Arivonimamo, , Atsimondrana, Avaradrano et Antananarivo.

4 Modalité d’intervention Tous les documents sur le sujet, spécifiques à Madagascar, seront regroupés, analysés et toutes les informations complémentaires nécessaires et indispensables pour atteindre les objectifs seront récoltées par le prestataire. Durant la période d’intervention de l’équipe prestataire, cette dernière collaborera étroitement avec les Coordinateurs des deux Projets, les Responsables de Suivi-Evaluation, les équipes de terrain des Associations PARTAGE et AMADESE. En fait, le prestataire organisera des réunions de travail afin de mettre au point son planning de travail et les responsabilités et les besoins de chacun dans la mise en œuvre des activités relatives à cette prestation.

5 Activités à réaliser La mission consiste à procéder à l’étude de la filière des foyers améliorés depuis la production, puis la commercialisation et jusqu’aux enquêtes de satisfaction des consommateurs. Le prestataire devra proposer une méthodologie précise permettant d’atteindre les objectifs spécifiques.

Afin d’atteindre les objectifs susmentionnés, les activités à réaliser par le prestataire sont : 51) Consulter, analyser et synthétiser les données et documents disponibles sur les FA à Madagascar et utiles pour la zone d’Analamanga et Itasy. 52) Réaliser des enquêtes auprès des acteurs clés de la filière. Le prestataire devra clairement définir ses stratégies d’échantillonnage en fonction des cibles visées, expliquer chaque méthodologie et argumenter l’échantillonnage à réaliser pour atteindre les objectifs : - sur la filière de production (zone de production, profil des producteurs, artisans producteurs locaux, capacités de production, besoin en intrants, profits tirés de la commercialisation, difficultés) ; - sur les différents modèles de foyers améliorés, les flux commerciaux de chaque modèle (marchés, grossistes, détaillants), la durabilité, les économies d’énergie, les enquêtes de satisfaction auprès des consommateurs (rapport qualité/prix) etc. - sur la filière de commercialisation (coûts de production, de transport, marges des grossistes, détaillants,..) 53) Le prestataire devra justifier les critères de choix de certains modèles de FA, dans les différentes zones des projets Arina et Afiberia, qui subiront des tests sur la durabilité et les économies d’énergie de chaque modèle étudié. Ces tests devront être réalisés par un laboratoire accrédité et en situation d’utilisation effective des ménages. Le prestataire établira le cahier des charges en accord avec le CIRAD et PU. Ces tests techniques comprendront les sous activités suivantes : - Identification des modèles de foyers existants actuellement au niveau des marchés et identification des modèles auprès des fabricants dans les zones d’action (désagrégation par type de foyers améliorés et en précisant les caractéristiques techniques, rendement, modalités de fabrication, etc.) produits par les artisans locaux et actuellement diffusés sur le marché. - Evaluation de l’efficience et de l’efficacité des foyers améliorés - Traitement des données, analyse des résultats - Recommandation à apporter sur les foyers testés pour l’amélioration de la qualité 54) Elaborer la cartographie des acteurs clés de la filière et leurs caractéristiques suivant les résultats des enquêtes en commençant par les fournisseurs d’intrants, les artisans producteurs, les transporteurs, les grossistes, distributeurs finaux et utilisateurs. Une description avec les liens en termes de flux entre tous les acteurs clés est attendue comme point de départ de l'analyse ; 2016 153 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 55) Décrire et analyser les savoir-faire, contraintes et les opportunités rencontrées par les producteurs de FA issus des zones d’intervention des deux Projets. 56) Identifier le ou les meilleurs modèles de foyers améliorés à diffuser dans le cadre des deux projets tout en considérant les différents paramètres (demande du marché, savoirs faires locaux, disponibilité des matières premières, besoins en formation des artisans, durabilité et rendement énergétique des FA, pouvoir d’achat des consommateurs, potentialités du marché, …) 57) Formuler des recommandations spécifiques pour promouvoir la commercialisation des FA produits par les artisans producteurs issus des zones d’intervention;

6 Budget Le budget maximum attribué à cet appel d’offre est fixé à 87 millions d’ariary. Le Cirad apportera 60 millions d’ariary et Planète-Urgence apportera 27 millions d’ariary. Après la sélection du prestataire et avant la mise en route des activités, deux contrats seront établis : un contrat entre le prestataire et le Cirad et un contrat entre le prestataire et P-U. Ces contrats préciseront, pour chacun des instituts, les budgets et les activités associées de manière à ce que chaque Institut puisse avoir une facture spécifique pour sa comptabilité.

7 Calendrier des opérations La prestation est prévue pour une durée de 5 mois après la date de signature du contrat. Tous les livrables seront ainsi disponibles au 1er semestre 2016.

8 Résultats attendus § Une étude de marché des foyers améliorés précisant pour chaque modèle : - les quantités de la production existante et de la demande actuelle du marché - les données sur les différents types de coûts, le système des prix, l’importance des flux à tous les niveaux et les avantages/désavantages concurrentiels - une analyse de l’offre et des demandes, les tendances du marché, les barrières commerciales (tarifaires et non tarifaires) et d'autres aspects affectant les flux commerciaux par modèle de foyer disponible. § Une étude de la filière des foyers améliorés contenant: - une cartographie et caractérisation des acteurs clés au niveau de la filière des FA précisant les contraintes et des opportunités rencontrées par les producteurs issus des zones d’intervention des deux Projets et tenant compte des zones rurales et urbaines. - Le niveau d’organisation et les liens entre les différents acteurs - La répartition de la valeur ajoutée sur les acteurs de la filière. - Une étude sur les principales caractéristiques techniques de chacun des modèles de FA proposés précisant en outre les économies d’énergie et la durée de vie. Les résultats devront également préciser les potentialités de production des FA tenant compte de la matière première et de la main d’œuvre dans la zone des Projets Arina et Afiberia. Les tests standardisés sur la durabilité et les économies d’énergie devront faire partie des critères de choix des meilleurs modèles de FA ; § Une liste d’actions prioritaires et de recommandations spécifiques pour promouvoir la commercialisation des FA et la performance des producteurs issus des zones d’intervention des deux Projets. En tenant compte : - du souhait des artisans producteurs de FA, des principaux goulots d’étranglement et en proposant les leviers à mettre en œuvre pour augmenter la production de FA - des besoins en appuis techniques, financiers, organisationnels et de formation des artisans dans les zones d’intervention des deux Projets.

9 Produits livrables Le prestataire livrera aux Coordinateurs du Projet ARINA et du Projet AFIBERIA : - 1 rapport intermédiaire en version électronique après 3 mois d’intervention - 1 restitution par Email des états d’avancement de l’étude - 1 rapport final en version électronique et 3 versions papiers pour chacun des projets Arina et Afiberia ; 1 exemplaire pour l’UCP ; 1 exemplaire pour la DUEM - 1 atelier de restitution finale des résultats. - toutes les fiches de présences et procès-verbaux des réunions réalisés avec les acteurs pour les 2 Projets - les résultats techniques de chaque test avec les processus suivis - toutes les données cartographiques y compris les fichiers vecteurs et les bases de données dans le cadre de cette prestation ; - les retours de questionnaires - Un manuel de formation adapté à caque type d’artisan producteur de FA. 2016 154 Annexe VI Rapport narratif interméidiaire Arina FED/2015/358-609 21/04/2015 – 20/04/2016 - Les fiches techniques complètes pour chaque modèle de foyer amélioré retenu pour l’étude. - Les fiches techniques pour fabriquer les foyers améliorés retenus - Les fiches conseils d’utilisation des FA.

10 Profil du prestataire Groupe de consultants individuels ou ONG ou association ou bureau d’étude ayant des expériences: o En étude de marché o Sur l’enquête et le diagnostic socio-économique o La chaine de valeur foyer amélioré o Les zones d’intervention des deux projets o Les données techniques des FA.

Pour répondre à cet appel d’offre, le prestataire peut s’associer avec d’autres partenaires ou éventuellement sous-traité certaines activités. Le détail doit être fourni dans la proposition et les budgets bien définis.

11 Documents à fournir - Une lecture critique des TDR moyennant des propositions argumentées (1 page maximum) : toute remarque relative aux termes de référence, importante pour la bonne réalisation des activités, en particulier des objectifs et des résultats escomptés, montrant le degré de compréhension du marché. Avis sur les principaux sujets relatifs à la réalisation des objectifs principaux du marché et des résultats escomptés (max 1 page). - Une offre technique détaillée suivant la logique des activités à réaliser précisant l’approche méthodologique globale avec la présentation synthétique des phases et des tâches à effectuer (max 1 page) ; - L’approche méthodologique détaillée pour la collecte de données primaires et secondaires. L’approche méthodologique devra préciser le dispositif d’encadrement des enquêtes, le nombre moyen d’enquêtes prévues par jour et par enquêteur et le système de contrôle-qualité des données et des résultats (max 2 pages) ; - Une proposition d’échantillonnage avec une précision du taux d’erreur, une estimation du nombre de ménages à enquêter et le détail du calcul ayant permis d’estimer ce nombre. L’échantillon devra être représentatif des acteurs de la filière des foyers améliorés (max 1 page) ; - un calendrier précis de déroulement de l’étude mettant en évidence les différentes phases de travail, les temps de validation avec les responsables du suivi-évaluation des projets Arina et Afiberia ainsi que la remise des livrables ; - la composition de l’équipe, les CV synthétique des experts clés et des superviseurs mettant en évidence les compétences et expériences pertinentes (max 3 pages par CV) ; - l’organisation de l’équipe (répartition des rôles et identification) et le temps de mobilisation (en HJ) des différents experts clés aux différentes étapes de travail ; - Une offre financière détaillée tenant compte des ressources humaines, des moyens logistiques et les autres coûts ; - Documents justifiant la situation fiscale

12 Evaluation et sélection des réponses

L’ensemble des offres sont à déposer ensemble sous plis fermés avec la mention « Etude de filière foyer amélioré dans les zones d’intervention des Projets et au niveau des marchés d’Antananarivo», à l’adresse suivant : Projet ARINA Immeuble DRFP/FOFIFA Ambatobe Antananarivo 101 avant le 30/11/2015 à 18 heures. Les réponses seront examinées et évaluées par un comité composé d’un membre de chacune des institutions (UCP, CIRAD, PU). Toutes les actions soumises par les demandeurs seront évaluées selon les étapes et critères décrits ci-après. 1ère étape : Ouverture, vérification administrative Si les dossiers sont incomplets et/ou si la date limite n’a pas été respectée, la demande sera automatiquement rejetée. 2ème étape : Attribution des notes d’évaluation. Le comité se réunira pour examiner les propositions à analyser. Chacun des membres analysera, avec une grille commune, les réponses en respectant la notation suivante : - la proposition technique se verra attribuer une note globale sur 80, - la proposition budgétaire se verra attribuer une note sur 20. L’addition de ces 2 notes donne la note de chaque évaluateur, l’addition des notes des 3 évaluateurs fixe la note finale. La meilleure note désignera le prestataire à qui le marché sera attribué.

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Annexe 21 : Compte-rendu de mission d'appui pour le suivi-financier et comptable du projet

1 Cadre général de la mission d’appui La mission s’est déroulée du mercredi 16 au vendredi 25 mars 2016. Ces 8 jours de mission ont été consacré à faire un point avec les gestionnaires du CIRAD, FOFIFA et Partage sur les spécificités d’organisation et de comptabilisation de chaque partenaire, de leur conformité avec les exigences contractuelles et de s’assurer de la bonne maitrise des règles imposées par le contrat. Au cours de cette mission, 2 réunions ont été organisées : Le premier jour, le mercredi 16, une réunion de présentation et objectifs de la mission avec les opérationnels et gestionnaires des 3 partenaires (présentation jointe en copie du mail). Le dernier jour, le vendredi 25, une réunion de restitution de fin de mission avec ces mêmes personnes. J’ai également rencontré avec Daniel Verhaegen, le jeudi 17 la DUEM (entretien avec Monsieur Philippe Dromard et Madame Josiane Debecker. 5 sujets ont été abordés : 1 Nous avons abordé le problème posé par les pertes de change dues à la dévaluation de l’Ariary au cours de l’année (les dépenses justifiées sont converties en euros au taux infoeuro du mois de la dépense alors que l’avance perçue de la subvention a été convertie en Ariary en début d’année). On peut utiliser une ligne du budget et soumettre une demande de prise en charge de ces écarts. 2 La DUEM nous propose d’utiliser la ligne « imprévus » pour des dépenses nouvelles non prévues au budget, mais l’expérience du Cirad montre qu’un financement par cette ligne est toujours délicat. 3 En ce qui concerne l’ajout de lignes supplémentaires, on peut rajouter des numéros dans l’ordre chronologique il faut cependant faire une lettre explicative. 4 Pour le plan de communication il faut informer la DUEM pour modifier le budget. 5 Le remplacement d’un ingénieur par 2 techniciens de Partage a été accepté.

Enfin il nous a été rappelé que nous devons communiquer à la DUEM toute modification de budget, quel que soit le montant. Ces demandes sont centralisées par le coordinateur.

Mardi 22, nous avons rencontré le DAF du FOFIFA accompagné d’Alain Rasamindisa (Fofifa carbonisation). Cette réunion a permis d’avoir quelques précisions sur la mise en place d’un agent comptable pour le FOFIFA. Cette nouvelle organisation ne doit pas avoir d’impact sur le fonctionnement du projet. Par ailleurs, nous avons présenté au DAF la méthode utilisée pour collecter et justifier les dépenses. Nous avons répondu aussi à ses questions sur l’utilisation et la justification de la subvention.

2 Activités réalisées pendant la mission d’appui D’une part, présenter les tableaux à remplir par chaque partenaire et à transmettre au CIRAD pour le rapport financier de chaque année et d’autre part à s’assurer de la bonne mise en oeuvre de la méthodologie à appliquer. On a pu voir comment remplir les tableaux, recouper avec les pièces, contrôler les données saisies.

Les activités de la mission ont concerné plus précisément : - rencontrer les acteurs des 3 partenaires, - former/informer l’assistant comptable récemment embauché à la méthodologie à suivre pour la gestion des dépenses du CIRAD et au contrôle des données communiquées par les partenaires, - superviser les gestionnaires du FOFIFA et PARTAGE pour l’établissement de leur rapport financier à transmettre au CIRAD, - préparer la synthèse des rapports financiers des partenaires avec celui du CIRAD, - rappeler aux partenaires les conditions de versement de la seconde tranche de financement selon le pourcentage d’avancement des dépenses du projet, - consulter les pièces justificatives afin de s‘assurer de la conformité au regard de l’audit financier des dépenses, - répondre aux questions diverses.

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3 Points à améliorer Les journées de travail avec les différents organismes ont permis de mettre en avant des points à améliorer. Notamment : - les pièces comptables doivent être conservées dans les locaux de chacun des partenaires, - les feuilles de temps doivent permettent de calculer les salaires justifiés sur la base des salaires réels, - les honoraires des « consultants internes » considérés comme salaires sont justifiés par facture et un contrat, - informer le coordinateur de toute modification de budget avant de faire la dépense afin de déterminer la méthode à suivre vis-à-vis de la DUEM et s’assurer de la possibilité de faire la dépense souhaitée, - se baser sur la justification jointe au budget (et transmise à chaque gestionnaire) pour imputer correctement les dépenses, - l’unité à renseigner dans le tableau doit être la même que celle de la justification (exemple : le mois pour l’électricité, le litre pour l’essence ; le mois pour les fournitures de bureau…), - fournir les pièces justificatives à l’assistant comptable du CIRAD pour faire un recoupement avec les informations transmises dans les tableaux.

4 Création des lignes budgétaire Les tableaux fournis à chaque gestionnaire intègrent de nouvelles lignes budgétaires. Il s’agit de : 2.2.2 Frais taxi urbain à la demande du CIRAD 3.1.3 Achat de vélo à la demande du FOFIFA 3.1.4 Location moto à la demande de PARTAGE 4.1.5 Carburant groupe électrogène à la demande du FOFIFA 4.4.3 Frais d’envoi courrier à la demande du CIRAD 5.7.3 Location de salle pour formation pépiniéristes à la demande du FOFIFA

Ces lignes ont été demandées au coordinateur par les partenaires. On rappelle que ces demandes doivent être faites avant engagement de la dépense pour validation par la DUEM. Les réponses de la DUEM à la création de ces lignes étant soit ambiguë, soit orale, le CIRAD va demander une confirmation écrite pour l’ajout de toute ces lignes avant production du premier rapport.

5 Dispositif à suivre pour les périodes à venir Tous les mois le tableau des dépenses devra être complété et transmis au coordinateur. Le contrôle des pièces et rapprochement avec les dépenses du tableau seront faits à ce moment sur place. En fin d’année ces tableaux serviront au coordinateur pour établir le rapport annuel. Concernant Partage, il faut trouver une solution pour réduire l’impact des variations de change euro/Ariary. Soit ouvrir un compte bancaire en euro, soit diviser en plusieurs versements l’avance des années à venir.

6 Travaux restant à faire pour le premier rapport annuel Pour rappel, la date limite de remise des informations est le 19 avril 2016. - Finir la saisie des dépenses - Procéder au contrôle et recoupement avec les pièces comptables - Indiquer les montants des lignes budgétaires pour lesquelles il y a une variation - Indiquer les montants des nouvelles lignes budgétaires créées (voir 5. Ci-dessus) - Indiquer les explications de ces modifications - Fournir le budget pour l’année 2

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