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~ANISTÈRE- DES AFFAIRES INTERGOUVER- NEMENTALES Québec, 1973 Direction générale de l'Édition A monsieur Gérard-D. Lévesque, ' Ministre des Affaires intergouvernementales, Hôtel du Gouvernement, Québec.

Monsieur le ministre, J'ai l'honneur de vous présenter le rapport an- nuel du ministère des Affaires intergouvernemen- tales pour l'exercice financier 197 7-72. Veuillez agréer, monsieur le ministre, I'expres- sion de ma considération.

Le sous-ministre, Arthur Tremblay Québec,

,M. Jean-Noël Lavoie, - Président de l'Assemblée Nationale, Hôtel du Gouvernement, Québec.

Monsieur le président, J'ai l'honneur de vous présenter le rapport du ministère des Affaires intergouvernementales pour la période du ler avril 1971 au 31 mars 1972. Veuillez agréer, monsieur le président, I'expres- sion de mes sentiments respectueux.

Le ministre, Gérard D. Lévesque Québec

Table des matières \

1. Mener à bien toutes ses relations avec les autres gouvernements / 9 - Affirmation et épanouissement uu Québec ' 11 - Le bilan du ministère 12 2. Titulaire des fonctions de direction 15

3. Direction Générale des Relations fédérales- provinciales et inter-provinciales 4. Direction Générale des Relations Internationales - Les Délégations générales à I'étranger - La Délégation générale du Québec à - La Délégation générale du Québec à Paris - La Délégation générale du Québec à Londres - Les Bureaux économiques du Québec - La présence du Québec à I'étranger 5. - Coopération avec l'extérieur - Coopération avec la France - lnformatech - Quéfratec - Coopération avec l'Ontario 6. Services administratifs ~nnexes

Mener à bien toutes ses relations avec les autres gouvernements Les affaires intergouvernementales en lWI-lW2

Affirmation et épanouissement du Québec moderne Affirmation et épanouissement du. Québec, voilà fondamental de toute société moderne d'appuyer qui symbolise bien le ministère des Affaires in- ses efforts de développement interne sur les tergouvernementales. Sous la responsabilité im- échanges avec I'extérieur. médiate du ministre, M. Gérard D. Lévesque, et en collaboration étroite avec les autres ministè- C'est ainsi que les activités du ministère por- res québécois, le ministère des Affaires intergou- tent sur deux grands secteurs: les relations fédé- vernementales a pour mandat général, selon les rales-provinciales et les relations avec l'étranger. termes de la Loi, sanctionnée le 14 avril 1967, de A l'échelle canadienne, le Québec a manifesté sa coordonner toutes les activités du gouvernement présence en se faisant le promoteur d'une revi- du Québec à I'extérieur du Québec ainsi que cel- sion de la constitution pour en moderniser la les de ses ministères et organismes. structure et les méthodes. Les transformations En instituant un ministère des Affaires inter- rapides qu'il a connues l'ont amené à rechercher gouvernementales, le gouvernement du Québec a au [sein de la Confédération canadienne, une place voulu assurer la cohérence des aspects fédéraux- favorable à son épanouissement économique et / provinciaux et internationaux de sa politique. En culturel. Cette évolution récente de la société effet, au cours des dernières années, le Québec. québécoise a été à l'origine de son affirmation à a connu un développement progressif qui lu>a per- l'intérieur du fédéralisme. C'est pourquoi le mi- mis d'affirmer sa personnalité au sein du,Xanada nistère des Affaires intergouvernementales s'oc- et d'assurer sa présence sur la scène interna- cupe des négociations constitutionnelles, fiscales / tionale. Grâce au ministère des Affair,es intergou- et administratives avec le gouvernement fédéral vernementales, le Québec a démontré le besoin et les gouvernements des autres provinces. . Au cours des dernières années, le Québec s'est ports fédéraux-provinciaux et interprovinciaux que donc acheminé vers la maturité à un rythme ja- dans I'ordre des rapports internationaux. Après mais connu auparavant. Ce processus de déve- quelque cinq années d'activités dans ce secteur loppement l'a conduit à s'intéresser aux activités vital pour la collectivité québécoise, il est apparu internationales dans des domaines qui relèvent essentiel de faire le point. Aussi, le premier mi- de sa souveraineté interne. Tout en continuant nistre Bourassa, alors titulaire du ministère des d'agir comme Etat membre de la Fédération cana- Affaires intergouvernementales, a demandé, à dienne, le Québec est déterminé à s'associer l'automne 1971, au nouveau sous-ministre, M. Ar- plus intimement au développement international thur Tremblay, de faire un relevé des activités du en mettant à contribution ses ressources institu- ministère, afin de dresser le bilan de l'ensemble tionnelles et humaines. En ce sens, le ministère de nos relations intergouvernementales. planifie et coordonne les relations internationales Ce bilan se réalise en deux phases nettement du Québec, notamment en administrant les délé- distinctes. gations et les bureaux du Québec à l'étranger ain- La première est celle du relevé des matériaux si que les services qui en dépendent. En collabo- ( 1 requis et de la mise en ordre des dossiers où le ration étroite avec le ministère de 1"Education et Québec est engagé soit avec le gouvernement celui des Affaires cuItureIIes, Gi-est égaiement fédéral ou avec les gouvernements des autres responsable de l'administration des ententes que provinces, soit encore avec d'autres pays. Cette le Québec a signées. phase initiale a fourni les éléments nécessaires à Bref, le ministère des Affaires Intergouverne- la seconde phase du bilan, la plus décisive et la mentales a été formé pour regrouper certains ser- plus déterminante pour l'avenir du Québec, celle vices qui auparavant étaient rattachés à différents qui permettra de poser un diagnostic sur l'état de ministères. nos relations intergouvernementales et de définir En raison de l'importance accrue des relations les orientations à prendre pour I'avenir. du Québec avec l'extérieur, la préoccupation du ministère consiste donc à améliorer constamment Le travail d'inventaire et de mise en ordre des données s'est effectué avec la collaboration étroi- les relations fédérales-provinciales de même que ,J les relations qui peuvent exister avec d'autres te de tous les/ministères et organismes impliqués dans des/

Le troisième programme, la gestion interne, ré- pond à des besoins évidents de soutien adminis- tratif des autres programmes. Son objectif est de permettre au ministère non seulement le maintien du bon fonctionnement administratif, mais aussi la réalisation de ses programmes opérationnels. La réalisation des objectifs assignés aux deux programmes dont le ministère assume la gestion requiert manifestement une insertion plus gran- de de sa part dans le contenu des relations inter- provinciales alors qu'il a eu tendance à se limiter à leur aspect, formel. La confection du bilan a aussi révélé la nécessité d'établir des relations plus étroites avec les ministères sectoriels. C'est en satisfaisant à cette double exigence que le ministère entend, au cours de l'année 1972/73, mettre' en oeuvre des orientations qui seront définies au cours de la deuxième phase du bilan. Titulaires des fonctions de direction

Ministre M.

M. Gérard D. Lévesque (à compter du 2/2/72)

Ministre d'État M.

Sous-ministre M. Claude Morin

M. Arthur Tremblay (à compter du 1/10/71)

Commissaire général à la Coopération M. Yves Michaud

Sous-ministre adjoint M. Jules Brière

Secrétaire du ministère M. Marc Saint-Jean

Directeur des Relations internationales M. Denis Vaugeois

Directeur de la Coopération avec l'extérieur M. Denis Vaugeois (par intérim)

Directeur de l'Administration et du Personnel M. Alfred Tremblay ONTARIO v Direction générale des relations fédéral es-provinciales et interprovinciales

La Direction générale des Relations fédérales- a déjà dénombré plus de 150 comités fédéraux- provinciales et interprovinciaies créée en septem- provinciaux, et un grand nombre de ces comités bre 1967, s'occupe de tout le secteur des relations discutent de questions qui ne sont pas d'ordre pu- entre le Québec, le gouvernement fédéral et les rement technique. (1) gouvernements des provinces canadiennes. Du point de vue du gouvernement du Québec, la De façon générale, la constitution prévoit un cohérence et l'orientation générale des relatiqns partage de pouvoirs entre I'Etat central et les fédérales-provinciales et interprovinciales deman- Etats membres de la fédération et ce partage dent qu'un organisme central ait la responsabilité amène des responsabilités sectorielles qui sont du développement et de la coordination des rela- ou exclusives à un ordre de gouvernement ou con- tions intergouvernementales et, dans certains cas, currentes aux deux ordres de gouvernement. Pour. de l'application d'accords ou de projets de coopé- que le Québec atteigne les fins qu'il poursuit dans ration. la Fédération canadienne et que la constitution /ceci nécessite I'organisation de relations sui- fonctionne de façon efficace, il est nécessaire que., vies avec chacun des ministères et organismes du les deux ordres de gouvernement entretie~neht gouvernement du Québec, la préparation de con- des relations étroites. Ces relations s'expriment férences, I'organisation de relations suivies avec en pratique par des réunions officielles'et offi- cieuses entre les fonctionnaires et les,/ministres; (1) Voir annexe 1 pour calendrier des réunions fédérales- seulement au niveau des réunions officielles, on provinciales et interprovinciales 1971- 1972. 19 tous les gouvernements du Canada, l'institution premiers ministres qui s'est tenue à Victoria du

\ et l'administration de délégations auprès de ces 14 au 16'juin 1971. gouvernements. ~ors'de cette conférence. un projet de Charte Pour traiter les relations du Gouvernement du constitutionnelle fut présenté aux premiers minis- Québec avec tous les autres gouvernements du tres du Canada pour acceptation. Ce projet avait Canada, la Direction générale des Relations fédé- . ,- été mis au point après des consultations bilaté- rales-provinciales et interprovinciales comprend rales avec les procureurs généraux des provinces un Service de coordination qui groupe un certain et lors de la conférence des procureurs généraux / nombre d'agents responsables d'un secteurl parti- qui s'est tenue les 31 mai et ler juin 1971. culier- de l'activité gouvernementale. L'agent de coordination a pour fonction prin- Ce projet, intitulé ((Charte constitutionnelle ca- cipale d'assurer la liaison entre les divers minis- nadienne 197b comportait essentiellement des tères et le nôtre de facon à ce que l'un et l'autre dispositions, relatives aux sujets suivants: soient mieux informés des politiques qui doivent - rapatriement du pouvoir d'amendement; être suivies. II coordonne donc les activités inter- - droits linguistiques; gouvernementales des ministères de son secteur - la Cour Suprême du Canada; et agit comme conseiller auprès de ceux-ci. - les cours fédérales; L'agent de coordination participe aussi à la pré- - la sécurité du revenu; paration et à la tenue des rencontres intergouver- - les inégalités régionales; nementales de son secteur et à la solution des - la consultation fédérale-provinciale; problèmes courants qui peuvent surgir dans les - la procédure de modification de la Constitu- relations de ces ministères avec le gouvernement tion; du Canada et/ou celui des autres provinces. - la modernisation de la Constitution. Le ministère des Affaires intergouvernementa- les ne vise pas à se substituer de la sorte aux Les provinces devaient, au plus tard le 28 juin autres ministères dans leurs rapports avec les 1971, faire savoir au secrétaire de la Conférence divers gouvernements puisque les échanges con- constitutionnelle si elles acceptaient ou non cette tinuent de se faire directement entre les minis- charte. Le 23 juin 1971, le premier ministre du tères compétents; il se tient cependant au cou- Québec informait le Secrétariat de la réponse né- rant de ces échanges et y prête son concours, à gative du gouvernement du Québec. l'occasion. à titre de conseiller. Selon le premier ministre Bourassa, les raisons qui ont motivé la décision du gouvernement du Affaires constitutionnelles Québec arelèvent de la nécessité qu'il y a de con- Dans le domaine des affaires constitutionnelles, venir dans toute la mesure du possible de textes l'année 1971 fut marquée par la Conférence des constitutionnels Iclairs~et précis, évitant ainsi de La Conférence constitutionnelle de Victoria (14-16 juin 1971)

2 1 transporter au pouvoir judiciaire une responsabi- poursuivant trois activités précises: l'élaboration lité qui appartient avant tout au pouvoir politi- de politiques au sein de la Commission de négo- que.. M. Bourassa ajoutait en outre que les tex- ciations des Affaires indiennes; l'harmonisation tes traitant de la séprité du revenu laissent sub- des lois fédérales et provinciales appliquées aux sister une incertitude qui cadre mal avec les ob- Indiens et aux Esquimaux; la mise en marche de jectifs inhérents à toute idée de révision consti- pourparlers avec l'Association des lndiens du tutionnelle. .Si cette incertitude était éliminée, Québec et le ministère des Affaires Indiennes et déclarait le premier ministre, notre conclusion du Nord canadien. pourrait être différente.. L'élaboration de politiques au sein de la Com- (Voir annexe Il pour la réponse du premier mi- mission de négociations des Affaires indiennes a nistre Robert Bourassa concernant la Charte de surtout consisté en l'étude critique du rapport de Victoria.) la Commission d'étude sur l'intégrité du territoire portant sur le domaine indien. Rappelons que la Les affaires économiques et financières Commission de négociations des Affaires indien- nes est un comité interministériel québécois rat- Au cours de l'exercice 1971-72, le ministère a taché au ministre des Richesses naturelles. continué de participer activement aux travaux du Comité permanent fédéral-provincial sur les ques- L'harmonisation des lois fédérales et provincia- tions économiques et fiscales. les réfère principalement à l'application de la Loi Parmi les sujets qui ont retenu l'attention du de l'aide sociale du Québec, de la Loi de la com- Comité, on doit noter en particulier: a) la réforme mission scolaire du Québec et des règlements fiscale fédérale et son incidence sur les revenus sur l'exemption fiscale sur la taxe de vente. provinciaux, b) les accords fiscaux 1972-77, c) les La mise en marche de pourparlers entre le gou- accords fédéraux-provinciaux touchant les pro- vernement du Québec d'une part, et l'Association grammes de santé de même que ceux portant sur des indiens du Québec et le ministère des Affai- le financement de l'enseignement post-secondaire, res indiennes et du Nord canadien d'autre part, d) le programme fédéral visant à stimuler la créa- vise spécifiquement la question des réclamations tion d'emplois. Au total, ces différentes questions territoriales des Indiens. La direction y est repré- ont fait l'objet d'une dizaine de réunions ou con- sentée en la personne d'un chargé de mission. Ce férences de niveau ministériel ou sous-ministériel. dernier dirige une mission technique qui prépare les dossiers nécessaires au négociateur nommé Affaires indiennes par le gouvernement du Québec. Du premier avril 1971 au 31 mars 1972, la direci Affaires sociales tion générale des relations fédérales-provinciales a fait oeuvre de coordination et de recherche en La direction générale des relations fédérales- Les Premiers ministres du Canada réunis lors de la Conférence fédérale-provinciale de Victoria provinciales et interprovinciales a participé à deux a assisté aux nombreuses rencontres Québec-Ot- types d'activités distincts: la préparation des ren- tawa qui ont eu lieu tant au niveau ministériel contres intergouvernementales institutionnalisées qu'à celui des fonctionnaires au cours de l'année et l'élaboration de dossiers lors des discussions 1971-72. sur des sujets particuliers. II a collaboré à l'étude et à la constitution de En ce qui concerne les rencontres intergouver- dossiers qui ont fait l'objet de discussions lors nementales institutionnalisées, la direction a pris de ces rencontres intergouvernementales et dont part à quatre conférences ministérielles: la con- les principaux portaient sur les sujets suivants: férence fédérale-provinciale des ministres du bien- la radiodiffusion éducative, la câblodiffusion. les être (juin 1971); la conférence interprovinciale des télécommunications par satellite, la téléphonie, ministres de la santé (juin 1971); la conférence la téléinformatique, les réseaux hertziens. I'audio- interprovinciale des ministres de la santé (sep- visuel, l'information gouvernementale. tembre 1971); et la conférence fédérale-provincia- Le ministère a par ailleurs participé à quelques le des ministre de la santé (décembre 1971). rencontres interprovinciales de fonctionnaires sur Quant aux discussions informelles, sur des su- la téléinformatique ainsi qu'à celles qui ont porté jets particuliers. la direction. de concert avec sur les modalités de collaboration intergouverne- tous les ministères intéressés et particulièrement mentale en matière de communications. celui des Affaires sociales, a élaboré six princi- , paux dossiers ayant trait au réaménagement du ré- Culture gime des rentes du Québec et du régime de pen- sions du Canada; à l'harmonisation des régimes Dans le domaine de la culture, il y a eu plusieurs fédéral et québécois des allocations familiales; à réunions entre les autorités fédérales et québé- la mise à jour du programme fédéral de formation coises pour en arriver à une coordination satis- professionnelle des adultes conformément aux in- faisante au sujet des subventions aux institutions

térêts du Québec; à l'application de la Loi de l'ai- ,, et aux personnes demeurant au Québec. Même de sociale du Québec aux Indiens et aux Esqui- si aucun accord formel n'est intervenu, les pour- /' maux; au réajustement du financement de la san- parl.et-s continuent très sérieusement à ce sujet. té (programmes d'assurance-hospitalisation et ,//Mais il continue d'exister un manque de coordi- d'assurance-maladie); à l'examen préliminaire d'un= nation et la priorité réclamée par le Québec en secrétariat interprovincial de la santé d'après4a matière de culture n'a pas recu toute l'attention suggestion du Manitoba. / voulue par le fédéral. De plus, l'entente Canada-Québec pour l'Est du Communications ,/ Québec a été. comme on le sait. renouvelée pour \ les années 1971-1975. Dans cette entente, un bud- Le ministère des Affaires intergouvernementales get culturel de l'ordre de 10 millions de dollars a été prévu pour la période indiquée. ment des arrangements fiscaux sur I'enseigne- + Des problèmes se posent aussi au sujet des ment post-secondaire. droits d'auteur, étant donné le caractère bilingue Le ministère a par ailleurs été consulté à plu- et biculturel du Canada. sieurs reprises par le ministère de l'Éducation au sujet de questions aux incidences intergouverne- Développement régional mentales, notamment dans le domaine du bilin- guisme. Le ministère des Affaires intergouvernementa- les est représenté par un de ses fonctionnaires Immigration sur les Comités Québec-Canada suivants: Notre ministère a suivi de très près les impli- - le comité de liaison de I'entente sur le déve- cations pratiques des trois dossiers suivants: for- loppement du Bas St-Laurent, de la Gaspésie mation professionnelle des adultes-immigrants, et des îles-de-la-~adeleine; entente fédérale-provinciale sur les cours de lan- - le comité d'orientation de I'entente ARDA et gues, entente fédérale-provinciale sur les manuels de I'entente sur les zones spéciales. de langue (cette dernière entente ayant été signée Au cours de l'année, le représentant du minis- le 7 juillet 1971). tère a participé à deux réunions du Comité de Liai- Quant au programme fédéral du multiculturalis- son (Fort Prével, août 1971; Ottawa, octobre 1971) me annoncé par le Premier Ministre du Canada le et à deux réunions du Comité d'orientation de la 8 octobre 1971, M. Bourassa a répondu à M. Tru- zone spéciale de Montréal (Montréal, décembre deau, le 4 novembre 1971, en déclarant entre au- 1971 et mars 1972). tre que le multiculturalisme, tel que proposé par L'éducation le fédéral .paraît difficilement compatible avec la réalité québécoise S. Le ministère des Affaires intergouvernementales a assisté aux trois réunions du Conseil des minis- Jeunesse loisirs et sports tres de l'Éducation qui ont eu lieu en 1971-72. Pour ce qui a trait aux programmes fédéraux de II a participé aux travaux et aux discussions du Perspectives-Jeunesse et des Jeunes Voyageurs, i C.M.E. qui ont porté principalement sur les sujets un certain accord a été rejoint entre les autorités suivants: les moyens d'enseignement, les politi- ,,/'québécoises et les autorités fédérales. Mais le ques de main-d'oeuvre, l'enseignement post-se-. Québec n'a pas obtenu un droit de veto à ce su- condaire. jet. Même si sa participation à ces deux program- En outre, le ministère a participé aux nombreu-/' mes est devenue plus active et plus importante. ses rencontres fédérales-provinciales eYcinterpro- Pour ce qui a trait au sport amateur, les pro- vinciales, tenues tant au niveau des mi,nistres qu'à blèmes demeurent toujours les mêmes au sujet celui des fonctionnaires, en vue du renouvelle- des subventions fédérales à ce titre. Le Québec croit qu'une coordination à cet effet est néces- mai 1971) saire et que la priorité doit lui appartenir. Des - la réunion des ministres et des gouverneurs problèmes de coordination ont surgi au sujet des des Grands Lacs (Mackinac Island. États-unis, programmes fédéraux «Sports 71 et 72. et ~Cara- août 1971) vane 71 et 72.. La coordination et la consultation -/la réunion du Comité Québec-Canada sur l'eau se sont avérées de solution difficile. ,,' (Québec, août 1971) - la réunion des fonctionnaires responsables du Protection de la personne et de la priorité, - satellite ERTS (Ottawa, septembre 1971) Les quelques problèmes pratiques qui ont éte SOLI- - la réunion des coordonnateurs et la réunion levés à ce sujet se réfèrent à llassistanCfe

Transport aérien - le transport aérien dans le nord-ouest québé- cois - I'affaire dlAlitalia et l'avenir de l'aéroport de Ste-Scholastique Direction générale des relations internationales

La direction générale des relations ihternationales

Les relations internationales du Québec ont connu Depuis lors, de semblables bureaux ont été inau- deux périodes dont le point tournant est la loi de gurés successivement à Chicago (1969) et Düs- 1939 autorisant l'ouverture d'agences gouverne- seldorf (1970). mentales en dehors du territoire. Entre 1871 et Des conseillers économiques ont été affectés cette date,-des bureaux d'immigrants et de com- à Boston, Dallas et Los Angeles pour y ouvrir des merce existèrent d'une facon plus ou moins sui- bureaux du Québec.. Dans le prolongement de la vie à Paris, Londres et Bruxelles parfois au nom délégation de New York, un chargé de mission du Québec, parfois en collaboration avec le gou- était détaché à Lafayette donnant suite aux ac- vernement canadien. cords Québec-Louisiane intervenus en 1969, pour Les premières agences gouvernementales du promouvoir les rapports culturels et économiques. Québec furent ouvertes à Ottawa (1940) et à New Le développement des Affaires internationales York (1943). La première délégation générale du est justifié par la nécessité d'avoir des relations €Québecfut inaugurée à Paris en 1961. La seconde, directes et privilégiées avec les pays de la com- à Londres, fut ouverte en 1962. L'année suivante, munauté francophone internationale, sans exclure l'agence de New York était élevée au rang de dé- les communautés et pays non francophones. légation générale. C'est un moyen nécessaire si le gouvernement Lorsque le ministère des Affaires intergouver- du Québec veut répondre aux besoins d'échanges nementales fut créé, en 1967, le Québec avait et de contacts de sa' population, dans le cadre donc trois délégations générales à I'étranger rele- d'ententes et d'initiatives dont la responsabilité vant jusque là de la Direction générale des agen- ne peut être pleinement assumée que par le gou- ces à I'étranger au ministère de l'Industrie et du vernement lui-même. Commerce. Relevait également de cette direction, Dans cette perspective, le ministère des Af- le Bureau Économique de Milan ouvert en 1965. faires intergouvernementales est appelé à jouer, 3 1 à l'intérieur de l'administration québécoise, un rô- Les délégationsgénérales à l'étranger le d'initiative et de coordination, à la fois dans I'or- i ganisation de la représentation à I'étranger et La délécjhon générale du Québec à New York dans les opérations de coopération qui sont en grande partie centralisées. ~n,phs de poursuivre son rôle de promotion éco- momique, industrielle et commerciale du Québec, La négociation et le financement des projets . et ententes de coopération doivent être coordon. la Délégation générale du Québec à New York a nés efficacement et l'organisation du réseau. de assumé un rôle très important dans les domaines relations doit tendre vers une représentation/ co- touristique et culturel. Une dizaine de réceptions ont été organisées hérente et officielle des intérêts du Québec. , Les besoins prioritaires du programme des af- par la Délégation à l'occasion de manifestations de faires internationales ont été, au cours de I'an- nature économique, culturelle et touristique. Ces née, d'ordre culturel, économique, éducatif, et réceptions ont permis d'établir de nouveaux con- technique. Les objectifs particulièrement visés en tacts et de resserrer les liens déjà établis avec 1972173 sont: continuation du bilan des affaires les représentants de différents pays de même internationales, établissement d'une maison à Bru- qu'avec les milieux de la finance, de l'industrie xelles et d'un bureau à Tokyo, développement de et du commerce. la coopération internationale particulièrement Les services administratifs de la Délégation ont dans les secteurs économiques, étude d'une par- collaboré avec des représentants du ministère des ticipation accrue du Québec au développement Finances et de la Trésorerie de IIHydro-Québec de l'Afrique francophone. au sujet des emprunts à court terme et de dében- tures, soit du Gouvernement du Québec, soit de IIHydro-Québec. Du 22 février au 22 avril 1972, un court film de cinq minutes sur le Québec et ses possibilités touristiques était présenté soixante-quinze fois chaque soir sur l'écran géant de Bulova à Times Square. Le premier ministre, M. Robert Bourassa et quelques autres personnalités québécoises ap- paraissaient sur ce film. La Délégation a collaboré avec le Consulat du Canada pour organiser un colloque sur l'éducation au Canada qui a été présenté aux Nations-Unies le 7 octobre 1971. Mentionnons que M. Claude Beauregard, sous-ministre adjoint au ministère de La Délégation générale du Québec à New York est située au 17 west, 50th Street. Vue de l'intérieur de la Délégation du Québec à New York. l'Éducation, faisait partie du jury chargé d'instrui- Films Inc. pour distribuer des films du Québec aux re les membres du Secrétariat des Nations-Unies États-Unis. qui désirent envoyer leurs enfants étudier dans Lors du Festival du film'québécois tenu au MU- les universités du Québec. ,/ sée d'Art Moderne de New York. du 8 au 14 fé- Le service de l'information a répondu aux de,: vrier 1972, la Délégation a participé directement à mandes de renseignements les plus variees/' au l'organisation d'une réception qui groupait pluç rythme d'environ 150 à 200 par mois. Ces 'deman- de 75 membres de la presse parlée et écrite amé- des portaient sur ricaine. mariage, le divorce, l'adoption, Le sous-ministre des Affaires culturelles ssest ture, l'éducation, le tourisme, etc. ! rendu à New York spécialement pour cette cir- Dans le domaine touristique, une promotion sur constance. le Québec a eu lieu à Cincinnati, Ohio, du 15 oc- En collaboration avec différentes maisons d'édi- tobre au 8 décembre 1971. Lors de' l'ouverture of- tion du Québec, qui ont fourni environ 600 volu- ficielle de cette promotion, le Québec était repré- mes, la Délégation s'est préoccupée de la diffusion senté par le Délégué général. La Délégation a aussi du livre québécois à l'étranger et PIUSParticuliè- collaboré avec le ministère du Tourisme, de la rement sur le marché américain. Les livres sont Chasse et de la Pêche, dans I'organisation d'ex- prêtés à des expositions, clubs, associations, col- positions à caractère touristique dans les villes lèges et à tout organisme susceptible de parti- de osto ton, Détroit, Hartford, Washington et New ciper à la diffusion du livre québécois aux États- York. Unis. La Délégation a participé à la-préparation de quelques visites au Québec, notamment de jour- nalistes et de professeurs. D'autre part, des visiteurs québécois ont éte recus à la Délégation. Durant l'année 1971/72, 3031 prêts de films ont

:. été faits à des institutions d'enseignement, des

' groupements religieux, des stations de télévision et des cluhs sportifs. Pas moins de 115,196 per- sonnes ont été atteintes par cette information. La Délégation a aussi collaboré avec des repré- sentants de l'Office du Film du Québec à la négo- ciation d'une entente avec I'Associated Sterling La Délégation générale du Québec, située ave Pergolèse à Paris La délégation générale du Québec à Paris rière et de boursiers, assurant ainsi la mise en oeuvre de nombreux programmes de coopération Créée en 1961 à des fins économiques et cultu- ,en matière d'éducation élaborée lors des sessions la Délégation générale du Québec à Paris / de la Commission permanente. n'a cessé d'étendre son action et de diversifier ,,/ Le service a continué à entretenir des relations son activité dans tous les secteurs. À l'heure ac-//' suivies avec les organismes internationaux s'inté- tuelle, elle comprend dix services qui coyrent ressant à I'éducation tel que l'UNESCO et l'OCDE. des domaines aussi variés que l'économie,' l'édu- II en fut de même en ce qui concerne la coopéra- cation, la coopération scientifique q/technique, tion avec les pays en voie de développement, en les affaires culturelles, la presse ep'l'information. particulier ceux de l'Afrique francophone, tant à la documentation, l'immigration, le'tourisme, I'ac- l'occasion des réunions des ministres de ~'Édu- cueil et l'administration. cation que dans les contacts continus avec les Sur le plan économique, le service responsable représentants de plusieurs de ces pays. Enfin, si- a particulièrement mis l'accent cette année sur gnalons que la section a maintenu et renforcé ses le développement des fabrications sous licence et relations avec l'Agence de Coopération Culturelle des associations d'entreprises par contrat, sans et Technique qui, dans le cadre de ses principales négliger la promotion des ventes de produits qué- activités, est appelée à mettre de l'avant divers bécois sur le marché français. À cette fin. il a programmes de caractère éducatif. organisé de nombreux séminaires d'information Le service de coopération scientifique et tech- économique et prêté son assistance à plusieurs nique, qui a pour but de matérialiser les objectifs participants québécois aux expositions régionales prioritaires définis lors des sessions de la Corn- qui ont eu lieu en France. La poursuite d'implan- mission permanente, a organisé plusieurs mis- tations industrielles au Québec a visé particuliè- sions et stages tant dans le cadre des programmes rement le secteur des industries secondaires; de de I'ACTIM que dans celui des diverses sous-com- nombreuses missions ont été pilotées ou aiguil- missions de la Commission permanente établie lées par la Délégation; dans ce contexte, la Cham- par l'entente de février 1965 entre la France et le bre de Commerce France-Canada a été et reste Québec. -- un interlocuteur privilégié. II a aussi réalisé plusieurs échanges dans le Comme par les années passées, le service de domain% de la coopération technique proprement I'éducation a veillé à la bonne marche des échan- dite, telles les missions de travailleurs et d'ex- ges dans le domaine de l'enseignement et de la perts. II n'est pas sans intérêt de signaler à ce ti- recherche. En étroit contact avec les services tre, les missions de l'Office de la langue fran- compétents du ministère de l'Éducation Nationale çaise qui ont été organisées dans le but d'établir, de France, il s'est notamment occupé des échan- avec le concours d'experts français, des lexiques ges de jeunes maîtres, de professeurs de car- techniques. Les échanges de stagiaires de part et 3 7 d'autre dans le domaine médical ont recu un nou- vail par le Centre de documentation de la Déléga- vel élan. tion qui entretient des relations suivies avec les / De son côté, la section des affaires culturelles grandes bibliothèques francaises ou européennes, a réalisé un certain nombre de tournées de pro- ,en particulier celles de Paris. de Londres, de Bru- motion et de prospection auprès des centres cul-.,..-- xelles, de Genève et de Fribourg, avec lesquelles turels et des musées francais. Toutes les p9nc'i- d'ailleurs un système de prêts et d'échanges de pales villes de France ont été visitées.,Elle a volumes a été institué. Le centre apporte son as- aussi participé à la réalisation de divergés mani- sistance aux chercheurs, soit par le moyen de la festations culturelles (concerts et expositions) et salle de lecture qui est mise à leur disposition, à la mise sur pied des jurys littéraires de sélec- soit par d'autres moyens de communication tom- tion pour l'attribution des prix France-Québec et me par exemple, l'audio-visuel et la correspon- France-Canada. Enfin, la section s'est efforcée dance. Enrichi au cours de I'année de quelques tout au cours de I'année de maintenir les contacts 4,500 volumes, livres ou brochures, sans compter avec les principales universités, bibliothèques et une grande quantité de disques et de bandes ma- autres institutions cukurelles françaises. gnétiques. D'autre part, tout en poursuivant ses activités Comme c'est le cas depuis sa création, il y a régulières de liaison avec la presse, le service près de trois ans, le service d'immigration s'est d'information a contribué à l'organisation de sta- efforcé d'informer, de sélectionner et d'orienter ges de journalistes et à la réalisation de revues les candidats susceptibles d'immigrer au Québec. et bulletins de presse périodiques. II a aussi par- À cette fin, il s'est appliqué à mieux faire connaître ticipé à plusieurs expositions, foires ou festivals aux Français, par des tournées systématiques en sur le territoire francais, distribuant de la docu- province, le milieu québécois d'aujourd'hui, soit mentation sur le Québec, organisant des séances le plan socio-économique ou, tout simplement de projection, apportant à l'occasion son soutien sur le plan de la vie quotidienne. Des efforts du aux organismes franco-québécois qui cherchent à même genre ont d'ailleurs été déployés par le mieux faire connaître le Québec. Responsable service du tourisme de la Délégation qui a cher- d'un certain nombre de publications destinées aux ché tout au cours de I'année à montrer les diffé- étrangers, le service s'est enfin employé de fa- rents visages du Québec contemporain et à y atti- con particulière cette année à l'amélioration de rer, avec succès, un nombre croissant de touristes. la conception de la revue .Québec Aujourd'hui., Quant au service d'accueil, il a continué à s'oc- qui a été largement diffusée dans les milieux fran- cuper des multiples aspects qui entourent habi- cais, ainsi qu'à la préparation des revues de pres- tuellement l'arrivée et le séjour des étudiants, se francaise qui ont été régulièrement expédiées stagiaires ou enseignants québécois en France. II aux intéressés à Québec. a notamment maintenu à jour l'enregistrement et Le service de presse est secondé dans son tra- le recensement de plus de 2,500 personnes au 38 Vue du hall d'entrée de la Délégation générale du Québec à Paris cours de l'année, tout en tâchant de leur apporter M. François Cloutier, ministre des Affaires cul- le secours le plus efficace pour l'agencement de turelles, est venu à Paris en visite officielle du 5 leur vie matérielle et scolaire. Le service est quo- au 9 octobre 1971. 11 s'est entretenu avec son tidiennement mis à contribution pour informer et homolo'gue, M. Jacques Duhamel, et a aussi été / conseiller les nombreux québécois, étudiants ou recu par M. Joseph Fontanet, ministre du Travail, non, qui arrivent en France. Les services rendus be8'~mploiet de la Population, en sa qualité de

concernant l'organisation de programmes de mis- *a,.-L ministre responsable de l'Immigration. C'est à sions, les réservations d'hôtels ou dlavions,,la l'occasion de ce séjour qu'a été inaugurée, au distribution de documents de toutes sortes,/els Grand Palais, l'importante exposition ~Borduaset qu'attestations, laissez-passer, listes, aide-mé-/ les Automatistes». moire, etc. M. , ministre d'État chargé de Le service administratif qui, outre la gestion du l'Environnement, s'est arrêté à Paris en janvier personnel de la Délégation [environ soixante per- 1972 lors de son voyage en Afrique pour I'inaugura- sonnes) et ses responsabilités en matière budgé- tion d'un centre de rééducation à Yaoundé. II a taire, a eu à s'occuper de la disposition des édi- rencontré M. Robert Poujade, ministre délégué fices occupés jadis sur les rues Aubert et Barbet- auprès du premier ministre, chargé de la protec- deJouy. Parallèlement, il a dû veiller au réaména- tion de la nature et de l'environnement. gement de l'immeuble principal, rue Pergolèse, M. , ministre ,des Affaires poùr y installer tous les services ayant eu leurs sociales, a été recu en visite officielle en France quartiers en ces endroits. C'est ainsi qu'aujour- du 12 au 21 février 1972. 11 a eu des entretiens d'hui tous les services de la Délégation sont re- avec M. Joseph Fontanet, ministre du Travail, de groupés dans une seule maison. l'Emploi et de la Population, M. Robert Boulin, Au cours de l'année, un certain nombre de vi- ministre de la Santé publique et de la Sécurité sites ministérielles québécoises en France ont été sociale et M. Francois-Xavier Artoli, ministre du effectuées : Développement industriel et scientifique et pour M. Robert Bourassa, premier ministre, est venu cette occasion, accompagné par M. Francois Clou- en visite officielle en France du 19 au 22 avril tier, membre avec lui du Comité interministériel 1971. Recu à LIElysée par le président de la Répu- sur la politique scientifique du Québec. blique, M. Georges Pompidou; il a aussi rencontré M. , ministre de l'Agriculture, M. Jacques Chaban-Delmas, premier' ministre, M. au cours de sa visite en France, du 25 février' au 5 Robert Schumann, ministre des Affaires étrangè- mars 1972, a participé à un colloque international . res, M. Valery Giscard D'Estaing, ministre de sur l'agriculture. II a aussi rencontré à cette occa- l'Économie et des Finances et M. François-Xavier sion M. Michel Cointrat, ministre de I'Agriculture ,. Ortoli, ministre du Développement industriel et et M. Bernard Pons. secrétaire d'État auprès du scientifique. ministre de l'Agriculture. 40 Immeuble abritant la Délégation générale du Québec à Londres

4 1 Par ailleurs, il convient de signaler que la Délé- générale que spécifique à des résidents anglais gation a apporté son concours à l'organisation de qui désirent mieux connaître le Québec. Cette deux importantes visites ministérielles françaises information est réalisée sous forme de films, dé- au Québec: celle de M. Maurice Schumann, minis- pliants touristiques et-publicitaires. tre des Affaires étrangères, qui a effectué une es Québécois de passage ou qui font un séjour visite officielle au Québec à I'invitation de M. , /en Angleterre peuvent recevoir l'aide de la Délé- .* - Robert Bourassa, premier ministre, du 30 septem: gation tant au sujet de l'accueil et du logement bre au 2 octobre 1971; celle encore de MiPierre que de tous les renseignements utiles pour faci- Billecocq, secrétaire d'État auprès du mcnistre de liter leur séjour en Angleterre. La Délégation ac- l'Éducation nationale, qui est venu au Québec à corde une attention particulière aux Québécois qui I'invitation de M. Guy Saint-Pierre. min-istre de vont étudier dans ce pays et elle collabore active- l'Éducation, du 6 au 11 octobre dê la même année. ment avec l'Association des étudiants québécois en Angleterre. La délégation générale du Québec à Londres En plus de s'intéresser aux problèmes d'inscrip- Durant l'année administrative 1971-72, la Déléga- tion de Québécois dans les universités, collèges, tion générale du Québec à Londres s'est particu- ou autres institutions anglaises, la Délégation s'oc- lièrement intéressée à la promotion industrielle et cupe pour la troisième année, de I'échange d'étu- commerciale pour laquelle son action s'étend, en diants entre l'université de Birmingham et les plus des îles Britanniques, à l'Irlande, la Hollande, universités québécoises. L'an prochain, on prévoit le Danemark, la Norvège, la Suède et la Finlande. doubler le nombre de ces échanges et favoriser La Délégation a aussi assumé un rôle dans les I'échange de professeurs avec d'autres institu- domaines de I'information, l'accueil, I'immigration, tions anglaises et plus particulièrement l'Atlantic l'éducation et la culture. College. A la suite de la visite du premier ministre, M. Le service de I'immigration a augmenté son Robert Bourassa, le 15 avril 1971, les conseillers volume d'information aux personnes qui s'inté- économiques et industriels ont intensifié leur ac- ressent au Québec et qui demandent à la Déléga- tion, afin de favoriser les échanses commerciaux, tion des renseignements sur la vie québécoise. la venue d'investissements, et plus spécialement Le responsable du service s'est rendu à Bir- l'implantation de nouvelles industries au Québec. mingham, Manchester et Glasgow, afin de pour- A ces fins, les conseillèrs économiques et in- suivre la collaboration entreprise avec les bureaux dustriels ont assuré la présence du Québec à cinq du gouvernement du Canada à ces endroits. Le exhibitions internationales pour y faire connaître service a aussi apporté sa collaboration à des les produits québécois ainsi que les avantages de firmes québécoises qui recherchaient des candi- la main-d'oeuvre. dats pour répondre à certains besoins très spéci- La Délégation a transmis de I'information tant fiques de leur entreprise. 4 2 Intérieur de la Délégation générale du Québec à Londres.

4 3 Les bureaux économiques du Québec que le directeur du Bureau a participé à I'organi- ,' sation du Festival interculturel de Manchester qui s9est4enu durant la semaine du 20 mai 1971 et a as,sisté aux cérémonies d'ouverture. Le bureau de Boston Le 6 juin, le directeur était le conférencier in- En plus de son rôle économique et commercial,.,- vité au Festival français de New Bedford organisé dont le rapport annuel du ministère de I'lndustfie par la Société historique de la Nouvelle-Angle- /' et du Commerce fait état, le Bureau de(Boston terre. II a de plus prononcé une conférence à la est présent dans les milieux franco-américains et réunion annuelle de l'Association des professeurs participe fréquemment à leurs activités. , franco-américains le 16 octobre 1971 dont les Le Bureau a répondu à de nbmbreuses demandes discussions portaient sur le Canada français- de renseignements de la part d'Américains qui Les 24 et 25 octobre 1971, le directeur du Bureau s'intéressent à l'aspect économique, industriel, représentait le Québec à la réunion annuelle du commercial, politique et touristique de la vie Conseil de la Vie française en Amérique qui s'est québécoise. Les demandes d'information touris- tenue à Waterburg, Connecticut. tique sont cependant de beaucoup plus nom- Le Bureau a de plus, durant le mois d'août 1971, breuses que les autres. A ce sujet, plusieurs participé à l'organisation de rencontres entre des voyages d'étudiants américains au Québec ont hommes d'affaires américains, des fonctionnaires été favorisés par le ~ureau. du Québec, des dirigeants de stations de télé- Le directeur du Bureau a participé très active- vision et des promoteurs d'émissions françaises ment à la vie des organismes et il ne s'est pas télévisées en Nouvelle-Angleterre. passé de mois sans qu'il ne soit invité à prendre la Rappelons que pour assumer son rôle de pro- parole lors de réunions de ces organismes tant motion économique, industrielle et commerciale de nature économique que culturelle. du Québec, le Bureau répond chaque jour à de Durant I'ann-ée, le Bureau a apporté sa collabo- nombreuses demandes d'information et de rensei- ration à la tenue de six expositions de nature gnements divers, reçoit des visiteurs, accorde des commerciale et industrielle (International Fair of entrevues et rend visite à des hommes d'affaires Boston, Exhibition of Manufacturing, International américains pour les intéresser à investir au Fair of Manchester) ou culturelle (exposition de Québec. New Jersey, le Canada visite Boston), afin d'assu- mer une présence du Québec et de mieux faire connaître ses possibilités et sa culture spécifique. Le bureau a aussi apporté sa contribution active à différentes manifestations culturelles de Franco- Américains de la Nouvelle-Angleterre. C'est ainsi Les Délégués des Bureaux économiques en réunion

45 Le bureau de Lafayette pement du français en Louisiane, organisme de l'État de la Louisiane. C'est ainsi qu'a été préparé Durant l'année 1971-1972, l'action du bureau de le ~o?,&ès international des Amériques franco- Lafayette a porté de façon dominante sur les phon.es dont la tenue est prévue pourles 3, 4 et 5 domaines culturel et industriel. av,r.i'i 1972 à Lafayette.

Depuis le mois de janvier 1972, le bureau s'est ,+.,--'* Le 21 octobre 1971, le ministre des Richesses assuré d'une collaboration nouvelle en établissant naturelles, M. Gilles Massé a visité des industries des liaisons constantes avec le Service de liaison et industriels dans le secteur des hydro-carbures. des projets bilingues francais-anglais. C1e$t un Durant la même semaine, une mission québécoise, organisme qui s'intéresse très directement à , composée de fonctionnaires du MRN et du MAIG, I'enseignement bilingue. Cet organisme a préparé a fait un séjour en Louisiane, afin de susciter l'in- et tenu la "North Americdn French Bilingual Con- térêt de l'industrie pétrolière du sud des États- ference" à Lafayette, les 11, 12, 13 et 15 janvier Unis envers les hydro-carbures du sous-sol qué- 1972. Les buts de cette conférence, à laquelle le bécois, de promouvoir le rôle de SOQUIP comme bureau a apporté sa collaboration, étaient de dres- structure québécoise d'accueil et d'encourager les ser un bilan des expériences de I'enseignement échanges techniques et culturels en francais entre bilingue, de discuter de la valeur de méthodes la Louisiane et le Québec: pédagogiques et d'évaluer les programmes expé- II faut aussi souligner que le ministère envoie rimentaux chez les enfants. II convient de souli- régulièrement des imprimés français, afin de fa- gner qu'il existe huit institutions d'enseignement voriser l'expression culturelle québécoise ' en qui enseignent le francais dont deux en Louisiane ~ouisiane.Le, chargé de mission du bureau de et six en Nouvelle-Angleterre. Ces institutions re- Lafayette assure une présence québécoise cons- coivent du gouvernement américain des subven- tante en Louisiane et assiste à toutes les réunions tions à cette fin. du CODOFIL et d'autres organismes intéressés Toujours dans le domaine de l'enseignement, le à la diffusion du .français en Louisiane. Le bureau bureau a organisé un stage d'enseignement du assume aussi un rôle d'information dans les do- français au CEGEP de Jonquière durant l'été 1971. maines culturel, économique, industriel et com- Ce stage d'une durée de cinq semaines, entière- mercial. ment financé par le MAIG, s'adresse à des étu- diants et à dès professeurs ayant déjà des notions Le bureau de Düsseldorf de francais. Le nombre de stagiaires était de . . . , soixante-six en 1971 alors qu'il était de cinquante- L'activité du bureau de Düsseldorf a une dpmi- quatre en 1970. nante à caractère nettement économique. Cepen- Le bureau collabore de façon constante avec 'dant, durant l'année 1971-1972, son action a aussi CODEFIL, c'est-à-dire le Conseil pour le Dévelop- touché les aspects politique et culturel. Au plan politique, l'événement le plus impor- , des possibilités industrielles et commerciales du tant est sans aucun doute, la visite au mois d'avril Québec avec le ministre' M. Hundt, membre du du premier ministre, M. Robert Bourassa. i' Conseil de Direction .de DaunlerBenz. M. Bourassa a rencontré, lors d'un déjeuner Le bureau a aussi répondu à de nombreuses de- offert en son honneur par l'Ambassadeur duCana- mandes de renseignements de nature économique, da, dix-huit industriels et banquiers ajlemands. Le industrielle, commerciale, et culturelle .sur le Qué- premier ministre a aussi offert une'réception au bec. /" cours de laquelle il a eu l'occasion de rencontrer i Le bureau de Milan quatre-vingts représentants des secteurs indus- triel et financier. M. Bourassa a,de plus accordé Le 15 avril 1971, M. Robert Bourassa, premier des entrevues à la Westdeutscher Rundfunk, la ministre du Québec, a visité le bureau de Milan à Suddeutscher Rundfunk, aii-isi qu'aux réseaux fran- l'occasion d'un voyage en Europe. Cette visite du cais et anglais de la télévision de Radio-Canada. premier ministre à Rome et à, Milan a permis de Ces entrevues furent visionnées par environ consolider les relations avec des hommes d'af- l5,OOO,OOO de téléspectateurs allemands. faires importants d'ltal ie. Le directeur du bureau Le bureau a facilité la venue, lors de la Foire a fait pas moins de 180 visites industrielles et de Hanovre qui s'est tenue du 22 au 30 avril 1971, autres durant l'année, afin de mieux faire con- de deux missions d'industriels québécois, compo- naître le Québec et ses possibilités industrielles sées d'une vingtaine de personnes. II s'agissait et commerciales. des premières missions de grande importance Le bureau a distribué environ deux mille impri- dans le domaine de la prospection industrielle en més par mois sur la vie québécoise. Cette informa- Europe. tion porte sur les aspects économique, touristique Du 16 au 23 septembre 1971, lors du Salon inter- et culturel. national du Plastique de Düsseldorf, une mission Notamment dans le domaine culturel, le bureau québécoise organisée par la Société de Plastique a contribué à faire mieux connaître en Italie, des Industrielle du Canada a été recue au bureau et artistes québécois en collaborant étroitement avec mise en contact avec des industriels allemands. les autorités municipales de Milan, Gênes, Turin et En janvier 1972, le bureau a participé activement Rome à l'organisation de galeries d'art. à la préparation de l'exposition de meubles de Dans le domaine de I'immigration, le bureau a fabricants du Québec lors du Salon international étudié près d'une centaine de nouvelles demandes du meuble qui a eu lieu à Cologne. de la part d'Italiens qui désirent venir résider au Du 5 au 7 octobre, le ministre de l'industrie et Québec. II convient de souligner que depuis le du Commerce, M. Gérard-D. Lévesque a visité mois de mai, le gouvernement du Québec a un l'Allemagne et a rencontré des hommes politiques agent à Rome et le bureau de Milan ne s'occupe et des industriels. Entre autres, il a pu discuter donc plus directement de I'immigration. 47 La présence du Québec à l'étranger \ A Rome, le.Premier ministre est recu par le Saint- Père. Le bureau du Québec à Milan organise des ,rendez-vbus pour le Premier ministre avec trois C'est à la Direction générale des Relations inter- / grand,es sociétés. La mission se termine à Paris où nationales qu'il appartient de favoriser et d'assu- le i?remier ministre rencontre le' président de la rer la présence du Québec à I'étranger, afin de ,~é/publi~ue,monsieur Pompidou, le ministre des faire connaître le mieux possible ses possibilités , Affaires étrangères, M..Maurice Schumann et M. économiques, industrielles, commerciales et tou-' Jacques Chaban-Delmas, premier ministre. La ristiques, et ses particularités politiques et cu~6u- tournée européenne du premier ministre avait relles. I/' pour but le développement économique du Québec. Ces relations internationales sont assumées par ' des hommes politiques québécois en mission offi- b) Mission du ministre de l'Éducation en France. cielle ou par la participation de Québécois, fonc- tionnaires, indùstriels, hommes d'affaires, scienti- Le ministre de l'Éducation se rend à Paris, du fiques et artistes à des rencontres internationales. 10 au 13 mai 1971, dans le cadre de la Conférence des ministres de l'Éducation des pays d'expres- Durant l'année 1971-72, cette direction générale, sion francaise d'Afrique et de Madagascar. avec la collaboration du service du protocole a soutenu l'organisation des voyages officiels sui- c) Mission du ministre de la Voirie et des Travaux vants: * publics en Roumanie a) Tournée européenne du premier ministre. Le ministre de la Voirie et des Travaux publics se rend en Roumanie du 3 au 12 juin 1971, afin de Le premier ministre effectue une tournée euro- conclure une entente avec une firme gouverne- péenne du 7 au 22 avril 1971. Il se rend d'abord mentale. Avant de se rendre à Bucarest, le mi- à Bruxelles où des rencontres sont organisées nistre et les autres membres de la mission s'arrê- avec des banquiers, des industriels ainsi qu'avec tent à Vienne, en Autriche. le président de la Fédération des industries belges. À Londres, le premier ministre donne une confé- d) Le ministre des Communications à la Confé- rence de presse à la Maison du Québec. II s'entre- rence sur la jeunesse au Sénégal. tient avec monsieur Heath, premier ministre, mon- sieur Noble, ministre du Commerce ainsi qu'avec Conférence des ministFes de la Jeunesse et des de nombreux hommes d'affaires. La tournée se Sports, à Dakar au Sénégal, du,: 14 au 17 juin 1971, poursuit à, Düsseldorf où un cocktail est offert. où le ministre des communications préside la dé- Banquiers, industriels, journalistes y. participent. légation canadienne. Le Premier ministre du Québec reçu à L'Elysée par le Président de la République Française, M. Georges Pompidou. e) Le premier ministre aux États-unis. verture du Centre de rééducation pour les handi- capés de ,Yaoundé le 15 janvier 1972. 11 est accueil- Le premier ministre se rend aux États-unis les li, lors,d'une courte visite à Abidjan. par le mi- 2 et, 3 août 1971, 'afin de rencontrer les frères ni-stre'Lorougnon. La mission se termine à Paris où Rockfeller pour le projet de la Baie ame es. uriidéjeuner est offert. f) Le ministre des Affaires culturelles'en France. j) Le ministre de l'Agriculture en France. Du ler au 10 octobre Wl. le mieistre des ~ffk Visite en France du ministre de l'Agriculture à res culturelles effectue une visite .officielle en l'occasion de la Semaine internationale pour France." Outre' l'inauguration de l'exposition 'mBor- . .' . . l'Agriculture en janvier 1972. duas et'les Automatistes. au Grand Palais eï une conférence au collège de France, 'le ministre qué- Budget de subventions bécois a plusieurs entretiens avec son homologue français et les hauts fonctionnaires des Affaires La Direction générale des Relations internatio- culturelles et du Quai d'Orsay. nales administre un budget de subventions de S'ordre de $359,136.00 pour aider des organismes g) Le ministre des Affaires Sociales en France. internationaux ou des groupements de Québécois à l'extérieur ou intéressés aux problèmes inter- Du 12 au 21 février 1971, le ministre des,Affaires nationaux et qui assurent une présence du Qué- sociales du Québec se rend en France en visite bec à l'étranger. officielle. II s'entretient avec les ministres Schu- Pour I'année 1971-72, des subventions ont été mann, Fontanet, Boulin, Ortoli et plusieurs person- accordées aux organismes suivants: , nalités francaises. II prononce une conférence à 1) Les organismes internationeux l'Académie des Sciences morales et politiques. - L'Agence de Coopération culturelle et tech- nique. h) Le ministre de l'Éducation a Tananarive. Cette agence intergouvernementale a reçu la Le ministre de l'Éducation assiste à la confé- somme de $84,000.00 qui correspond à 50% rence des ministres de l'Éducation des pays d'ex- de la participation canadienne au budget de pression francaise d'Afrique et de Madagascar, à fonctionnement et à 5% de la contribution canadienne au budget des programmes de , Tananarive, du 21 au 26 février 1972. I'agence. Le Québec a versé, à titre de.gouver- nement participant, pour l'année 1971-72, envi- il Le ministre de l'Environnement au Cameroun. ron 4.6% du budget total de I'agence. Le ministre d'État responsable de la qualité de Le statut de gouvernement participant au l'Environnement se rend au Cameroun pour I'ou- sein de cette agence fait que le Québec est représenté au sein de toutes les instances de Bruxelles, Québec), un index des revues, des l'agence, qu'il a le droit de parole et le droit , travaux en terminologie et toponymie et des de veto pour les matières qui relèvent exclusi- ,1 expériences en didactique. Les Québécois vement de sa juridiction. , jouent un rôle très actif au sein de ce Comité L'agence a pour but de fav0rise.r par diffé7' international. rents programmes, la coopération culturelle et technique entre les pays francophonqs.' 2) Les associations québécoises à vocation inter- - L'Association des universités partiell/ement ou nationale. entièrement de langue francaise. / - Association France-Canada Le ministère a accordé à cette association un L'aide financière du gouvernement permet de soutien financier, afin de lui permettre de pour- couvrir une partie des frais d'administration de suivre ses buts qui consistent à favoriser le programmes d'accueil des Francais au Québec. développement de la coopération internatio- - Association France-Québec nale dans l'enseignement supérieur et la re- L'Association a recu une subve.ntion, afin de lui cherche entre les universités partiellement ou permettre de poursuivre la réalisation de ma- entièrement de langue francaise. Cette asso- nifestations culturelles et sociales en France. - ciation a été fondée le 13 septembre 1961, et L'Association s'occupe d'accueil de Québécois son siège social est à Montréal. en France et d'échanges entre la France et le - Le Fonds international de la Coopération uni- Québec. Elle publie aussi des imprimés, afin ' versitaire. de mieux faire connaître le Québec. Pour l'année 1971-72, cet organisme a, recu une - Institut' Canadien des Affaires internationales. aide financière, afin de supporter 'des pro- Une subvention a été accordée à cet institut, grammes de coopération universitaire interna- afin de lui aider à réaliser des programmes re- tionale qui sont réalisés en collaboration latifs aux relations internationales, tels l'étude étroite avec l'Association des universités par- des relations commerciales entre le Québec et tiellement ou entièrement de langue francaise. les États-unis sur les problèmes des res-

- Le Comité international des historiens et géo- sources ' énergétiques entre le Québec et les graphes de langue francaise. États-unis, la rentabilité économique et cul- Ce comité groupe un nombre important de spé- turelle des programmes de coopération entre cialistes de ces deux disciplines. Son rôle pays francophones et la diffusion d'informa- consiste à créer des liens entre les géographes tion sur ces sujets. de 'langue francaise et les historiens des pays - Association internationale des étudiants en de langue francaise et à favoriser une meil- sciences économiques et commerciales. leure compréhension mutuelle. II a réalisé L'Association internationale des étudiants en - des échanges de documentation [Bordeaux, sciences économiques et commerciales a recu 5 1 un soutien financier pour lui aider dans I'orga- Service du protocole nisation de stages d'été, afin de perfectionner ses membres. Ce programme permet à des Les visites politiques et les missions techniques québécois de parachever leur formation à l'étranger et de travailler au sein d'entreprises Il ,appartient à la Direction générale des Relations situées en pays étrangers. Cette action est 'internationales, principalement par son Service complémentaire à celle du ministère. de Protocole, d'accueillir les groupes ou les per- /". sonnalités étrangères qui tiennent des congrès 3) Les organismes ou a'ssociations de québ/écois officiels au Québec ou qui viennent rencontrer à l'étranger. des membres de l'administration gouvernementale. - Maison des étudiants canadiens à Paris. Le Service du Protocole a deux fonctions prin- La Maison des étudiants canadiens à Paris, qui cipales; celle de servir de lien entre le gouverne- - recoit environ 120 étudiants réguliers dont la ment québécois et ses divers ministères et les majorité est québécoise, a reçu une assistance représentations 'de gouvernements étrangers éta- financière pour payer en partie, le coût de blies au Québec ou y ayant juridiction et celle l'administration de cette résidence, qui permet d'assumer la coordination des visites officielles au aux étudiants québécois de se regrouper à Québec de chefs d'États, de chefs de gouverne- Paris. ments, de gouverneurs, de ministres et d'autres - Association générale des étudiants québécois personnages importants étrangers, ainsi que I'or- en France. ganisation des missions officielles des membres Cette association s'est vue verser une aide fi- du gouvernement québécois à l'extérieur du pays, nancière, afin de disposer d'un local et d'un en collaboration étroite avec les ministères inté- secrétariat permanents. En plus d'un centre de ressés. documentation, l'association offre différents 1 - En tant qu'agent de liaison entre le gouverne- services aux étudiants québécois en France. ment et les représentations étrangères, le Service du Protocole s'est occupé d'intervenir 4) Aide spéciale à un pays étranger. auprès des services -administratifs intéressés - Université du Rwanda. et de leur transmettre les requêtes concer- Une aide financière a été accordée à I'Univer- nant les demandes de rendez-vous avec les sité Nationale du Rwanda, afin de lui aider à membres du gouvernement, de rembourse- compléter le montage de la bibliothèque uni- ments de taxes, d'exemptions de l'impôt fon- versitaire française de ce pays. de l'Afrique cier, de permis de conduire. de plaques d'im- Centrale, et s'inscrit conséquemment dans le matriculation dans les séries diplomatique cadre de la politique d'aide du gouvernement et consulaire et celles ayant trait aux arres- du Québec aux pays de l'Afrique francophone. tations de ressortissants étrangers, aux,infrac- tions au code de la route, à l'obtention des des visites requiert, entre autres, la prépara- bénéfices de la Régie de ['Assurance-maladie , tion des programmes, l'accueil des visiteurs. du Québec ... l'accompagnement de ceux-ci dans leurs dé- placements, l'organisation des réceptions, dé- 2 - Commeresponsable des visites officielles au,, jeuners et dîners officiels et en collaboration Québec des personnalités étrangères et ,,de avec tous les ministères intéressés, la coordi- celles des membres du gouvernemept-'qué- nation de l'ensemble de tous les éléments bécois à l'étranger, le Service du Prbtocole a pour constituer un programme cohérent. eu à organiser 50 visites au ,< et 16 visites en dehors du pays. N.B. Voir annexe III pour listes des visites II convient de rappeler que I.'orgariisation officielles au Québec.

Coopération avec l'extérieur

Historique niques en France (ASTEF), en vue .du progrès technique, scientifique et économique.. Le ministère des Affaires intergouvernementales, , institué en avril 1967, a pour mandat de prendre' 1965, le 24 février: des mesures nécessaires pour faciliter la coopé- Entente de coopération dans le domaine de I'édu- ration intergouvernementale et favoriser le-rayon- cation, signée à Paris par M. Paul Gérin-Lajoie, ministre de l'Éducation du Québec, et M. Christian nement du Québec.. /'- Cette coopération intergouvernementale est Fouchet, ministre de l'Éducation nationale de fondée sur des accords intervenus depuis 1964 France. L'entente avait pour but d'organiser un avec d'autres gouvernements. Le minist'ère des système d'échanges dans le domaine de I'éduca- Affaires intergouvernementales en collaboration tion, à tous les niveaux. avec les ministères et organismes québécois se 1965, le 24 novembre: doit de concevoir et de réaliser les politiques et Entente de coopération culturelle, signée à Québec les programmes d'échanges avec l'extérieur. II par M. pour le gouvernement du bénéficie en outre des services qu'offrent les Québec et M. François Leduc au nom du gouver- maisons du Québec à l'étranger. nement français. L'entente avait pour but la pro- Voici, dans l'ordre chronologique, la liste des motion et la diffusion du français de même que accords intervenus depuis 1964: les échanges culturels entre les deux commu- 1964, le 1er avril: nautés. Accord de coopération technique intervenu entre 1967, le Il août: M. Paul Gérin-Lajoie, ministre de la Jeunesse du Déclaration commune du président du Rwanda, Québec, et M. Marcel Demonque, président de M. Grégoire Kayibanda, et du premier ministre du l'Association pour l'organisation des stages tech- Québec, M. Daniel Johnson, en vue d'intensifier les échanges culturels entre le Rwanda et le Jacques Bertrand, premier ministre du Québec, Québec. annoncant l'intention des deux gouvernements .d'intensifier les relations entre la Louisiane et 1967, le 14 septembre: le ~uegecm. Protocole d'accord établi le 14 septembre 1967 entre M. Daniel Johnson, premier ministre du Qué- 1969', le 18 décembre: bec.et M. Alain Peyrefitte, ministre de l'Éducation Accord de coopération et d'échanges en matière nationale de France pour .élargir et renforcer 1.a d'éducation, de culture et de communications en- coopération entre la France et le Québec.. tre le.gouvernement du Québec et le gouverne- 1967, le 3 octobre: ment' du Nouveau-Brunswick, signé à Fredericton par le premier ministre, M. Louis-J. Robichaud, Entente entre la documentation française et I'im- pour le Nouveau-Brunswick. primeur de la Reine du Québec, signée à Québec par M. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, pour la partie 1. La coopération avec la France francaise, et M. Roch Lefèbvre, pour le Québec, dans le but de favoriser respectivement la diffu- La Commission permanente de coopération fran- sion des publications officielles de part et d'autre. co-québécoise se réunit deux fois l'an, afin de 1968, le 9 février: recevoir et d'étudier les projets que lui soumet- Protocole signé à Paris par M. Jean-Marie Morin, tent les représentants de la France et du Québec. ministre d'État à l'Éducation pour le gouvernement La onzième session de cet organisme s'est te- du Québec et M. Francois Missof, ministre de la nue à Québec du 7 au 10 juin 1971, afin de faire Jeunesse, et des Sports, au nom du gouvernement le point des échanges en cours et de se saisir francais, en vue de créer l'Office franco-québécois des principaux projets pour l'année 1972. Ces pro- pour la jeunesse. jets firent l'objet de la douzième session de la Commission permanente tenue à Paris du 30 no- 1969, le 4 juin: vembre au 3 décembre, 1971. Accord de coopération et d'échanges en matière Les services de la coopération avec l'extérieur d'éducation et de culture entre le gouvernement du MAlG servent d'agent de coordination pour du Québec et le gouvernement de l'Ontario, signé tous les échanges pratiqués entre les ministères à Québec par les premiers ministres des deux et organismes québécois et le gouvernement fran- États membres de la Fédération canadienne, MM. cais. Parmi les plus importants: John P. Robarts et Jean-Jacques Bertrand. ' Missions de travailleurs 1969, le Il septembr,e: Au cours de Ilannée financière 1971-1972, la Communiqué conjoint émis à Québec par M. John coopération franco-québécoise attacha une impor- McKeithen, gouverneur de la Louisiane, et M. Jean- tance particulière à l'élargissement des program- mes visant à faire du français la langue de travail. en France, afin d'étudier le fonctionnement de Chacune de ces missions regroupe deux repré- de'ux centres résidentiels spécialisés en éducation / sentants patronaux, deux permanents syndicaux, syndicale et en éducation populaire. ' deux ouvriers et un chef de mission. Au cours de Enfin, dans le cadre de la Coopérative d'écono- l'exercice, ces missions se réalisèrent dans les mie des travailleurs réunis du Québec, un groupe secteurs suivants: de responsables de l'implantation de cette caisse et de la formule V.V.F. et de responsables de chocolat services coopératifs s'est rendu en France pour produits pharmaceutiques étudier certains aspects d'organisation de ces aéronautique activités. manutentionnaires de ports gaz naturel Atelier audio-visuel franco-québécois pâtes et papiers L'inauguration officielle et la mise en fonctionne- tabac ment de l'atelier audio-visuel franco-québécois produits électro-ménagers dans les locaux de Radio-Québec devrait permet- matériel lourd tre un support intéressant aux divers programmes sidérurgie prioritaires réalisés par la coopération tels: ensei- électricité gnement, français, langue de travail. plomberie Fonction publique automobile En plus de réserver 15 bourses de perfectionne- imprimerie ment aux membres de la Fonction publique québé- ajustage de pièces mécaniques. coise, la Commission permanente offre des bour- À ce titre, 147 travailleurs choisis en collabora- ses de stages à des finissants de l'École Nationale tion par le Conseil des dirigeants d'entreprises, la d'Administration de Paris, et treize bourses de Confédération des Syndicats nationaux, la Fédé- stages de perfectionnement aux finissants de ~'Éco- ration des travailleurs du Québec, l'Office de la le Nationale d'Administration Publique du Québec. langue francaise et les services techniques du Agriculture ministère effectuèrent des missions en France. En plus de favoriser la réalisation d'une étude D'autre part, les dirigeants de la F.T.Q. se sont sur les pi.oblèmes d'élevage dans la région de la rendus en France, afin d'étudier et de s'informer Beauce, la coopération franco-québécoise a permis sur les réalisations francaises en matière de pla- aux coordonnateurs régionaux du ministère de nification et de développement régional, d'exami- l'Agriculture de réaliser des missions en France, ner les causes des expériences qui ont réussi et en vue d'étudier les questions d'élevage des bo- de celles qui ont moins bien fonctionné. vins et ovins, des productions céréalières, de drai- Une équipe de travail de la C.S.N. s'est rendue nage et d'irrigation. 59 Affaires municipales mes soulevés par la couverture de la sécurité so- Des experts en urbanisme et aménagement du ter- ciale des /ressortissants québécois et francais ritoire du ministère des Affaires municipales se participant aux échanges franco-québécois. La sont rendus en France, afin de s'informer des commission a constitué un groupe restreint qui lui / questions suivantes: fera,rapport et verra à mettre au point un accord 1 - problèmes touchant l'urbanisme et I'aménage- d"evant être signé autant que possible en 1972. ment du territoire en vue de l'élaboration d'un*/ La commission a de plus examiné des projets re- loi cadre. / latifs à la prévision et stimulation de l'aide sociale, - rénovation de l'habitat. / à la politique sociale et à la planification finan- De plus, des échanges sont intervenus entre'des cière. experts de la Commission de développement ré- Institutions financières gional de Montréal, le Centre de Recherches ur- Des échanges d'experts ont permis d'étudier les baines et régionales et des experts d'organismes questions suivantes: le fichier des entreprises, homologues francais. le système boursier et la protection du consomma- Tourisme teur. Ces missions ont permis de rencontrer les La Société générale d'organisation scientifique présidents des principales banques et autres or- a complété l'action d'i nformation et de promotion ganismes financiers, les dirigeants des commis- entreprise auprès des agences européennes de sions d'opération ainsi que des hauts fonction- voyage. naires. Terres et forêts Industrie et commerce Les expériences d'aménagement de fermes popu- Les actions entreprises au début de 1971 favo- licoles (culture du peuplier) se poursuivent dans risant l'organisation de la recherche à la Direction la région du bas du fleuve. Par ailleurs, la collabo- générale des pêcheries se sont poursuivies. Elles ration entreprise en 1971 entre le ministère des ont entraîné la venue au Québec de techniciens Terres et Forêts et la Station forestière de I'lnsti- francais et l'envoi en France d'un expert québé- tut National de la Recherche agronomique de cois. Nancy est renforcée. D'autre part, la section d'étude des migrations D'autre part, la visite de quelques "arboreta" humaines a complété en France, l'inventaire des a permis de prendre connaissance des techniques travaux concernant l'étude de la répartition géo- utilisées et d'en dégager les possibilités d'appli- graphique de la Cette expertise fran- cation au Québec. caise avait pour but de doter le Québec d'un ins- Affaires sociales trument utile à son développement économique. La Commission permanente, à sa session de Caisse d'Economie des Travailleurs novembre, 1971, a pris connaissance des problè- Afin de contribuer au développement de Villages/ Vacances/Familles accessibles aux travailleurs Les activités de ce comité au cours de I'exercice québécois. des échanges de courte durée furent furent consacrées aux sujets suivants: organisés impliquant les promoteurs québécois - traitement biologique des eaux résiduaires; et les responsables d'organismes correspondants techniques microbiologiques impliquées. pour en France. l'isolation et l'étude d'une flore bactérienne; études des lacs: le rôle écologique des, vita- Justice mines, des micro-éléments, des phosphates et Une mission groupant des responsa,i6s de la du carbone; Commission de Police du Québec et#e la Sûreté - simulation mathématique des processus de la du Québec s'est rendue en France 'pour éfudier fonte de la neige et de la reconstitution des les méthodes de recrutement, les programmes de débits; formation professionnelle et les méthodes uti- - étude d'un modèle mathématique. simulant ' la lisées . réponse des bassins versants aux précipita- tions; Ministère du Travail - discussion sur l'élaboration et la mise en oeu- Une mission s'est rendue en France, afin de faire vre de 'la politique francaise de I'eau tant au l'analyse des tâches des professions de gestion, niveau national qu'au niveau des, bassins. de même que des connaissances générales et Étude des principes fondamentaux et des tech- particulières requises à I'exercice de ces profes- niques de détermination des divers prix de sions. I'eau. Par ailleurs, la venue d'experts francais au Québec a permis d'avoir un aperçu des Richesses naturelles travaux préparatoires à l'instauration du Secré- L'année 1971 fut marquée par la création d'un tariat permanent français en 1964 et du fonc- comité franco-québécois de l'énergie. Ce comité tionnement du secrétariat actuel; de discuter a tenu sa première réunion à l'automne 1971, et du fonctionnement du haut-comité pour la pro- les projets étudiés et soumis par la suite à I'ap- tection de l'environnement; de compléter des probation de la Commission permanente concer- études sur les propriétés médicinales des naient principalement les hydrocarbures, la plani- eaux minérales et d'élaborer une'politique de fication portuaire, la pétroléochimie, la législation mise en marché favorisant la consommation et la fiscalité. d'eau minérale au Qliébec; de nouer des con- D'autre part, le comité franco-québécois d'hy- tacts entre chercheurs francais et québécois drologie devenait le comité franco-québécois de travaillant dans le domaine de la limnologie. I'eau. Cette décision avait pour but de marquer Par ailleurs, les études géologiques et minières que ses préoccupations n'étaient pas seulement concernant en particulier, les magnétites vanadi- d'ordre scientifique. fères de Chibougamau sont sorties du cadre de 6 1 la coopération étant donné leur caractère devenu étude du volcanisme et métallogénie; utilisa- commercial. Les prolongements économiques pré- tion de la géochimie en recherche pétrolière. - VUS sont susceptibles d'intéresser de grandes La Sous~co~missio~aux Affaires sociétés francaises. / La sous-commission aux Affaires médicales a été Les activités de ce comité pour l'exercice en créée,,p,&r la Commission permanente de coopéra- Cours furent consacrées aux questions suivantes: tiqn'franco-québécoiçe pour administrer plus par- - recherche en métallurgie extractive; étude .. .-ticulièrement les échanges dans le domaine mé- des équipements nécessaires à la recherche//" dical. Au cours de I'exercice 1971-1972. 53 ex- laboratoire en vue de développer un ~entie perts québécois se rendirent en France alors que i de Recherches minérales au ministère des 73 experts francais étaient reçus au Québec. Le Richesses naturelles; analyse des équipe- tableau ci-après,fait état de la forme qu'emprunta ments utilisés pour le traitement des silicates: ce séjour d'experts tant en France qu'au Québec:

Qué bec-France France-Québec

101 mois/ , 26 mois/ STAGES 19 stagiaires 13 stagiaires

RÉSIDENCES- INTERNATS (1 an)

MISSIONS 61 semaines/ 81 semaines/ [enseignement 19 professeurs 26 professeurs et recherche]

INVITATIONS 18 semaines/ 13 semaines/# (enseignement] 9 professeurs 7 professeurs Les spécialités de ces experts s'exercent dans La sous-commission à la Recherche les domaines suivants: scientifique et technologique

microbiologie La sous-commission à la recherche scientifique et virologie technologique a été créée par la Commission per- immunopathologie manente en vue de coordonner les échanges psychiatrie scientifiques en matière de recherche et d'inten- stéréo-électro-encéphalographie sifier la collaboration entre le Québec et la Fran- neurologie ce dans le domaine scientifique et technologique. anesthésie-réanimation Le principal moyen qu'utilise la sous-commission ergothérapie pour favoriser ces échanges est l'attribution de kinébalnéothérapie bourses post-doctorales et de bourses de soutien. hématologie L'examen des échanges par discipline révèle néphrologie . que parmi les bourses accordées pour des stages recherche conjointe post-doctoraux, la chimie tient de loin la premiè- pédiatrie re place, suivie par la physique et les sciences cinédensigraphie appliquées. La chimie précède encore chez les ophtalmologie bénéficiaires des bourses de soutien, les mathé- pathologie matiques, la physique, la biologie, et les sciences cardiologie appliquées. Au cours de I'exercice, les échanges histologie réalisés par la sous-commission l'ont été en te- cancérologie nant compte des orientations nouvelles notam- urologie ment en matière d'échanges entre la recherche La sous-commission a tenu deux réunions con- universitaire et la recherche appliquée, ainsi que jointes au cours de I'exercice pour prendre con- des contacts qui ont été pris en vue de favoriser naissance des échanges réalisés et faire des re- les échanges de chercheurs entre Centres de re- commandations à la Commission permanente sur cherche appliquée. les échanges à venir. La sous-commission s'est également intéressée à la collecte et à la diffusion de l'information tech- De plus, sous l'égide de la sous-commission, nologique. deux recherches conjointes furent réalisées: Au cours de I'exercice, la sous-commission a régulation, synthèse et transport du R.N.A. ri- formé un groupe de travail sur les transmissions bosomique chez les eucaryotes; par satellite, dans le but d'examiner les condi- - ultra-structure des complexes -DNA-RNA; po- tions de réalisation de quelques programmes ex- lymérase et DNA-RNA du phage du lambda. périmentaux, en communication instantanée, des- tinés à préparer des transmissions régulières ul- gées le furent dans les secteurs suivants de la vie térieures. économique: - 30 personnes furent échangées dans le domai- ne des,t-essources naturelles et de l'industrie La Coopération technique par I'intermédiaire primaiie: - 221,-"personnes au niveau des industries se- de I'ACTIM /

+, +, - condaires;

L'agence pour la coopération technique. industriel- ,,- "- 16 personnes au niveau des services; le et économique (ACTIM) bénéficie des mêmes" - 8 personnes au niveau des transports aérien, attributions qui étaient réservées à I'ASTEF (re- maritime et terrestre. lative à l'emploi des fonds publics consacrés à Afin d'accroître le rendement des échanges, une la coopération technique par le ministère français brochure publiée à la fin de 1971 permet de mieux de l'Économie et des Finances. faire connaître les moyens mis à la disposition du Tous les échanges réalisés par I'intermédiaire monde de l'entreprise. de cette agence font l'objet d'une révision et d'une analyse bi-annuelle par la commission mixte de coopération franco-québécoise créée en 1964. Au cours de l'exercice, 275 personnes dont 202 Québécois profitèrent des avantages et des moyens que réservent I'ACTIM et le ministère des Affaires intergouvernementales à la petite et moyenne entreprise. Ces moyens prennent la for- me de stage d'apprentissage technique effectué afin de permettre à des ingénieurs ou à des tech- niciens de s'initier à des techniques nouvelles; de stag,es d'enseignement technique effectués à la demande d'entreprises favorisant I'enseigne- ment de techniques nouvelles à des ingénieurs ou à des techniciens appartenant à cette entre- prise; de sessions d'études groupées permettant à des experts du plus haut niveau d'étudier en commun avec des experts de divers pays des pro- blèmes qui sont communs aux 'sociétés les plus évoluées. Au cours de l'exercice, les 275 personnes échan- Marine Industries construit, sous licence Alsthom-Neyrpic, des turbines, des alternateurs et des compensateurs synchrones de grande puissance.

La roue Francis, un des 5 groupes de 648 000 H.P., 500 BVA que M.I.L. Un des quatre compensateurs de 250 MVAR 900 tr/mn. construit construit pour l'usine souterraine de Churchill Falls. à Sorel pour I'Hydro-Québec. Le premier rotor d'alternateur de l'un des huit groupes de 170 MVA que M.I.L. a construit pour le barrage de Manicouagan 5. La coopération technique franco-québécoise apporte quelques nouveautés du domaine cul inaire. Un nouveau produit connu sous le nom de crème CHANTILLY ...

C'est après avoir parcouru la France, grâce à I'ACTIM, que M. Henri Cayer. propriétaire de la Laiterie de Chez Nous, signa une entente avec la maison Les Fromageries d'Oc et qu'il ramena au pays, M. Roger Cap de Pont, le créateur des fromages "Gournay et de la crème Chantilly". ... Et un nouveau fromage de type "GOURNAY"

Le fromage diététique, fait de lait écrémé, le fromage Bonne Mère, au poivre et le fromage aux fines herbes, appelé Baron de Caravet, tous des délices fabriqués par la Laiterie de Chez Nous à Saint- Raymond de Portneuf. La Compagnie Bermatex est une usine de texturation de fils continus synthétiques comme par exemple Poluamide (Nylon) et Polyester (Fortrel Dacron, Trevira) etc. Ces fils servent au tricotage de vêtements modernes.

Nouvel établissement montrant les installations de la Maison française "SOTEKA". Résultat d'une mission d'études organisée par ACTIM. Fabrication conjointe de matériels de remontées mécaniques dans les stations de sport d'hiver, sous licence avec les Etablissements Neyrpic, la Société Montaz-Mautino et les Industries Samson Inc. de Lévis. Informatech. anciens stagiaires du gouvernement du Québec L'accord conclu en 1964 avec I'ASTEF contenait et de I'ASTEF. SOUSun nom formé par la contrac- tion de Ouébec-France technique, l'Association une clauseportant sur la création dgun Centre de / diffusion de la documentation scientifiqueet tech- Quéfratec groupe les anciens stagiaires québécois nique française en vue de familiariserpartiCulie- en p rance et les ressortissants français au Que- rement les industriels et les scientifiques que- +,bec5 titre destagiaires, de spécialistes, de bour- becois avec les innovations de la science, et de.,,/ siers ou de coopérants. Les structures de cet or- la technique française; ce centre est connu sou6 ganisme ont fait I'objet d'une' nouvelle définition / l'appellation de ~InformatechFrance-Québec. et il au cours de I'exercice. Un effort particulier a été est situé dans le centre-ville montréalais à la Pla- fait pour transformer cette association en un con- ce Bonaventure. La Commission mixte lors de'sa seil consultatif de coopération franco-québécoise. réunion s'est réjouie que' le Centre ait définitive- Les structures de même que cette nouvelle orien- ment trouvé la voie correspondante au dessin qui tation de l'association feront I'objet d'un examen a inspiré sa fondation en 1966 en vue de la diffu- par - la commission mixte . lors de sa prochaine sion des techniques francaises dans les milieux session. industriels du Québec. Les activités réalisées du- Au c'ours de l'exercice, le Québec a reçu un rant l'année écoulée sont en progression cons- contingent de 216 coopérants au titre des volon- tante ainsi que le nombre des bénéficiaires des taires du service national. Ceux-ci furent affectés services du Centre qui s'élevait à au-delà de 5,000 à des domaines d'activités qui se rattachent à la le ler avril 1972. coopération franco-québécoise. C'est ainsi que 140 La publication courante des bulletins a Référen- d'entre eux furent versés à des programmes rele- ce, Parutions et Innovations. a suscité durant la vant de la mission éducative et culturelle, que 47 période écoulée la reproduction d'un important vo- d'entre eux furent rattachés à des programmes lume de documents [au-delà de 50,000) et l'entrée relevant de la mission économique, 23 à la mis- de si nombreuses demandes d'information (au-delà sion sociale, et 6 à la mission gouvernementale et de 9,000) que le conseil d'administration a auto- administrative. risé le Directeur du centre à tenter de valoriser II La coopération avec l'Ontario ses services auprès des grandes sociétés ou ins- - titutions en leur faisant payer le coût de la repro- Au cours de l'exercice, la commission de coopéra- duction des textes fournis à leur demande. tion Québec-Ontario s'est réunie et a examiné les programmes réalisés. Bien que l'accord de coopé- Quefratec ration signé entre le Québec et l'Ontario le 4 juin En 1966, fut fondée, dans le cadre des échan- 1969, prévoyait principalement des échanges en ges franco-québécois réalisés avec le concours matière d'éducation et de culture entre les deux de I'ASTEF, l'Association franco-québécoise des gouvernements, la commission a constaté que, de, 70 lnformatech France-Québec: un centre de diffusion de documentation scientifique et technique

lnformatech France-Québec recoit plus de 400 revues scientifiques et techniques francaises. 71 plus en plus, les échanges intervenus entre le d'été dans l'administration publique a permis à 21 Québec et l'Ontario étaient variés. C'est ainsi Québécois et à 26 Ontariens de prendre une ex- qu'au cours de l'exercice, des échanges eurent périence/dans l'autre communauté. Les représen- lieu dans le domaine de la Voirie, des Richesses tants ,des gouvernements du Québec et de l'On- naturelles, des Affaires municipales. de ~'Éduca- ta~o/se sont félicités lors de la dernière session tion, de la Fonction publique, du Trésor et des Af- ,, de leur commission mixte des résultats obtenus faires intergouvernementales. De plus. un pr* jusqu'à maintenant et du développement de cette gramme spécial permettant l'échange d'emplois coopération interprovinciale. Services administratifs

1 Les services administratifs opt la responsabi- - Système PPB lité de coordonner toutes les activités a,dministra- A la suite d'études et de rencontres avec les chefs tives du ministère. Ils doivent élaborer et appli- service, on a fait: quer les procédés administratifs appropriés à cha- que service, le tout en conformité avec les direc- l'inventaire et l'analyse des activités du mi- tives et règlements des organismes centraux. nistère; Ils coordonnent la préparation des estimations préparer un projet de structure de programme budgétaires ainsi que le contrôle du budget et pré- qui a été approuvé par la Direction du minis- parent des rapports à l'intention des autorites du tère; ministère et du Conseil du Trésor. Ils assurent à tous les gestionnaires du minis- convertir le budget conventionnel 1970-71 en tère les moyens matériels propices à l'efficacité budget-programme. des opérations de chaque unité de travail. Ils as- Projet MOBEC sument à cet effet la responsabilité du fonction- nement de l'accueil, de l'information, de I'appro- Ce travail terminé, on devait reprendre cette visionnement, de l'aménagement, de la polycopie, procédure pour établir le budget-programme 1971- de la messagerie et de la gestion des documents. 72 et, par la suite, celui de 1972-73. Budget-programme Ce projet fait suite à la décision du gouvernement ' L'objectif de ce service est d'implanter et de faire de procéder à la mécanisation de ses opérations fonctionner un système de planification, program- budgétaires et comptables, afin d'en améliorer I'ef- mation, budgétisation et mécanisation des opéra- ficacité et de bénéficier des meilleurs instruments tions budgétaires et comptables en vue d'une de gestion disponibles. Un ordinateur central est meilleure gestion des activités du ministère. utilisé pour produire des statistiques et fournir Depuis sa formation et sa mise en place, [le 22 une gamme d'informations nécessaires à la ges- septembre 1970)' le service a eu la responsabilité tion du gouvernement du Québec et de chacun des de préparer le budget 1971-1972 en plus d'implan- ministères et organismes. Ce projet devrait se ter le système PPB et le projet MOBEC. réaliser au cours de l'année 1972. 75 Service du personnel compte principalement: des fonctions exercées Le rôle du service du personnel est de conseiller par l'employé, de facon principale et habituelle, les autorités du ministère en tout ce qui touche au moment1 de l'intégration, ainsi que du dossier la gestion du personnel dont les effectifs en fonc- personnejide I 'employé, c'est-à-dire de sa scola- tionnaires et professionnels s'élèvent à 224 pos- rité et,de son expérience à l'extérieur et à I'in- tes. Ses principales fonctions sont les suivantes: tériyr de la fonction publique. embauche du personnel, sélection, promotion, avancement, administration des bénéfices margi- Gomptabilité naux, notation du personnel, perfectionnement du// Ce service relève du ministère des Finances. Le personnel, relations de travail, etc ... ministère des Affaires intergouvernementales lui Le service du personnel a collaboré à l'élabora- 'fournit tout le matériel de bureau nécessaire: ma- tion de nouvelles structures du ministère et à la chines à écrire, machines à additionner, papeterie, répartition des effectifs de facon aussi rationnelle formules, etc ... que possible. Le chef comptable collabore étroitement avec Effectifs les services administratifs et les autres services Les effectifs du ministère des Affaires intergou- du ministère. II est membre du comité des C.T. et vernementales au ler avril 1972 comportaient les est toujours disponible pour fournir à l'occasion postes suivants: tous les renseignements nécessaires sur les pro- Cadres: 31 cédures administratives, les règlements en vi- Professionnels: 44 gueur, ainsi que toute information concernant les Fonctionnaires: 149 crédits des différents services. De ces 224 postes, 195 étaient occupés. Service de l'information Intégration Le service de I'information est chargé de faire con- L'intégration a pour but d'effectuer le classement naître au public les services ainsi que les .activi- des employés concernés dans la nouvelle classi- tés du ministère. Un autre de ses rôles consiste fication, conformément aux règles établies, selon à renseigner les Québécois en poste à I'étranger l'entente signée le ler mars 1972, par le gouver- ainsi que le personnel des délégations et des bu- nement du Québec et le syndicat des fonctionnai- reaux du Québec à I'étranger. Enfin, le service de res provinciaux du Québec (unité: fonctionnaires). I'information s'occupe de renseigner le personnel Le gouvernement, avec l'aide de tous ses ges- du ministère sur les événements et les opinions tionnaires, détermine le nouveau classement de reliés aux activités du ministère. chaque employé visé, soit son nouveau corps, sa nouvelle classe, son coefficient d'expérience, son L'activité du service de I'information s'étend grade (le cas échéant) et son échelon, en tenant donc à trois secteurs: 76 1) I'information vers I'étranger; Dans le but de renseigner le public et les mi- 2) I'information au Québec et au Canada; et lieux gouvernementaux sur les programmes de co- 3) I'information au sein du ministère; opération établis par le Québec avec I'étranger, le service de l'information rédige un bulletin bi- 1 ) L'information vers I'étranger mestriel intitulé «LA COOPERATION AVEC L'EX- Le service de I'information répond quotidienne- TERIEUR .. ment à des demandes de renseignements et de En collaboration avec informatech France-Qué- documentation provenant des délégations et des bec, le ministère a également collaboré à la publi- / bureaux du Québec à I'étranger. C'est ainsi que cation d'une brochure sur la coopération technique durant l'année 1971-72, le service a répondu à f ranco-québécoise. près d'un millier de demandes de'ren~ei~nements. Enfin, le service de l'information a répondu, soit soit par poste, soit par télex, concernant des su- par téléphone, soit par lettre, à de nombreuses jets les plus divers. demandes de renseignements et de documenta- Le service rédige également un bulletin de tion concernant le ministère. nouvelles envoyé chaque jour par télex aux Qué- bécois en poste dans les délégations de Londres, 3) L'information au sein du ministère New York, Paris. L'information interne du ministère se fait princi- En collaboration avec la délégation générale du palement par la revue de presse quotidienne qui Québec à Paris, le ministère publie, à l'intention traite des événements et des opinions reliés aux des milieux gouvernementaux et universitaires du domaines des relations fédérales-provinciales, des monde francophone, la revue .QUEBEC AUJOUR- relations internationales et. de la coopération avec D'HUI., qui traite de l'activité québécoise dans les I 'extérieur. domaines politiques, économiques et culturels. En outre, le ministère envoie aux Québécois en Accueil poste à I'étranger, (coopérants, professeurs, mis- Au cours de l'année 1971, le servi.ce de I'informa- sionnaires, etc.), une revue de presse hebdoma- tion a accueilli une trentaine de visiteurs pour des daire traitant de I'actualité québécoise. périodes allant de un jour à deux mois.

2) L'information au Québec et au Canada En plus de collaborer à la publication du rapport annuel du ministère, le service a organisé plu- sieurs conférences de presse et a émis 55 com- muniqués de presse qui ont été expédiés à tous les journaux, postes de radio et de. télévision via les services .du ministère d.es Communications. Annexe I Calendrier Réunions fédérales provinciales et interprovinciales

AVRIL DATE RÉUNION 'LIEU NIVEAU 1 er Comité mixte sur la main-d'oeuvre Montréal Fonctionnaires 5-6 Cinquième réunion du sous-comité Ottawa ' Fonctionnaires des langues officielles ( 19 Réunion d'information en affaires Montréal Fonctionnaires indiennes 19 Réunion publique du comité mixte sur Montréal Députés & Sénateurs la constitution du Canada (à titre d'observateur) 21 Conférence des sous-ministres du Ottawa Fonctionnaires Travail sur 0.1.J. 22-23 Conférence des ministres du Travail Ottawa Ministériel 26 Réunion du sous-comité sur les Ottawa Fonctionnaires données financières 26 au 30 Réunion publique du comité mixte Ottawa Fonctionnaires sur les données économiques 27 Réunion du sous-comité sur les Ottawa Fonctionnaires données économiques 27-28 Réunion du comité permanent sur les Ottawa Fonctionnaires affaires économiques et fiscales MAI DATE RÉUNION LIEU NIVEAU 1-2-3 Conférence des ministres des Ottawa Ministériel transports 7 Réunion du conseil des ministres Montréal Ministériel de l'Éducation 10 Participer aux travaux de la Toronto Fonctionnaires commission mixte de coopération Québec-Ontario 18-19-20 Réunion des coordonnateurs du Ottawa Ministériel conseil canadien des ministres des ressources 26-27 Réunion du sous-comité technique Ottawa Fonctionnaires sur la péréquation 31 mai Conférence des ministres de la Ottawa Ministériel & ler Justice Premier ministre du juin Québec et ministre de la Justice

DATE RÉUNION LlEU NIVEAU 2 Rencontre fédé&le-provinciale sur Québec Ministériel les télécom'6unications au Québec ~onférenGefédérale-provinciale des Ottawa Ministériel ministrks du ~ie"-Être(pas de représentation ,de notre ministère) Conférence Canada-États-Unis sur Washington Ministériel la pollution des Grands Lacs Conférence constitutionnelle des Vi,ctoria Ministériel Premiers ministres Réunion d'information sur la Ottawa Fonctionnaires réforme fiscale Rencontre fédérale-provinciale sur les Québec Fonctionnaires télécommunications au Nouveau-Québec Réunion du comité .permanent sur les Ottawa Fonctionnaires affaires économiques et fiscales

JUILLET DATE RÉUNION LlEU NIVEAU 7 Réunion d'information sur la Ottawa Fonctionnaires réforme fiscale Réunion des ministres des Finances Ottawa Ministériel Rencontre fédérale-provinciale Québec ' Fonctionnaires sur les télécommunications au Nouveau-Québec Conférence fédérale-provinciale Québec Fonctionnaires sur la culture Conférence des Premiers ministres Ottawa Ministériel du Canada et des provinces Rencontre fédérale-provinciale Ottawa Fonctionnaires sur les télécommunications au Nouveau-Québec Réunion du sous-comité sur les Montréal Fonctionnaires droits successoraux AOÛT DATE REUNION LIEU NIVEAU 12 Rencontre fédérale-provinciale Québec Fonctionnaires sur les télécommunications au Nouveau-Québec 15 Réunion des ministres et des Mackinac Ministériel gouverneurs des Grands Lacs islayi/' U:S.A. 18 Rencontre entre représentants du Québec Fonctionnaires Québec et du Fédéral au sujet de* / futures négociations en affaires indiennes 23 Rencontre entre représentants du , Québec Fonctionnaires Québec et du Fédéral au sujet de l'Éducation dans le Nouveau-Québec 24 Réunion du comité Québec-Canada Québec Fonctionnaires sur l'eau 25 Comité de négociations fédérales- Fort Prével Fonctionnaires provinciales (Gaspésie-Bas-St-Laurent) 29 Réunion du comité sur l'enseignement Toronto Fonctionnaires post-secondaire du conseil des ministres de ['Éducation SEPTEMBRE DATE REUNION LlEU NIVEAU 3 Rencontre des fonctionnaires, Ottawa Fonctionnaires responsables du satellite ERT'S 11 Réunion de l'association canadienne Victoria Fonctionnaires des administrateurs de législation ouvrière Réunion des coordonnateurs du Montréal Fonctionnaires C.C.M.R. Rencontre fédérale-provinciale Québec Fonctionnaires sur les subventions dans le domaine culturel Réunion sur la coordination Québec onction na ires fédérale-provinciale dans le domaine de la culture Réunion du conseil des ministres de Montréal Ministériel l'Éducation Réunion du conseil canadien Régina Ministériel des ministres des Ressources 23 Réunion d'information pour Povungnituk Fonctionnaires l'institution d'un gouvernement régional du Nouveau-Québec 24 Rencontre fédérale-provinciale Montréal Fonctionnaires sur la main-d'oeuvre 26 Réunion des coordonnateiirs des Victoria Fonctionnaires voyages de jeunes.. 30 Rencontre soys-ministérielle Montréal Fonctionnaires en affaires sociales OCTOBRE DATE RÉUNION' LlEU NIVEAU 4 Réunion du sous-comité sur les Ottawa Fonctionnaires données économiques 8 Rencontres de hauts fonctionnaires Ottawa Fonctionnaires en affaires sociales 19 Réunion du comité permanent sur les Montréal Fonctionnaires questions économiques et fiscales 20 Rencontre fédérale-provinciale sur la Montebello Fonctionnaires téléinformatique 25 Conférence fédérale-provinciale des Montréal Fonctionnaires sous-ministres de l'Agriculture 27 Comité de liaison fédéral-provincial Ottawa Fonctionnaires (Gaspésie et Bas St-Laurent) 3 1 Conférence des ministres du Travail Montréal Ministériel 31 Conférence des ministres du Travail Montréal Ministériel du Canada NOVEMBRE DATE REUNION LlEU NIVEAU .

' ler ' Réunion des ministres des Finances Ottawa Ministériel 9 Conférence Québec-Canada-Ontario Ottawa Fonctionnaires sur la rivière Outaouais . . 12 Rencontre du ministre de Montréal Ministériel l'environnement du Québec et de l'Ontario

14 Conférence des Premiers ministres Ottawa Ministériel l 17 Rencontre entre MM. Pelletier et Québec Ministériel St-Pierre sur le programme Perspectives-Jeunesse 17 Rencontre entre MM. L'Allier, Québec Ministériel Pelletier et Stanbury, pour discuter le contentieux fédéral-provincial en matière de communications DATE RÉUNION LlEU ' NIVEAU 23 Réunion du comité d'orientation Montréal Fonctionnaires fédéral-provincial (zone spéciale du nord de Montréal) Réunion Québec-Ontario sur ~ontré/al Fonctionnaires I 'Outaouais JANVIER 4 Réunion Québec-Ontario sur Montréal Fonctionnaires l'Outaouais Négociation du transfert du ! Montréal Fonctionnaires Camp Bouchard Réunion du comité mixte sur'la Montréal Fonctionnaires main-d'oeuvre Conférence des ministres des Jasper Ministériel Finances FÉVRIER DATE RÉUNION LlEU NIVEAU 9 Conférence Québec-Canada-Ontario Ottawa Fonctionnaires sur l'Outaouais Conférence des ministres de Ottawa Ministériel l'Agriculture Conférence fédérale-provinciale sur Montréal Fonctionnaires le bilinguisme Rencontre interprovinciale sur la Toronto Fonctionnaires téléinformatique Rencontre interprovinciale sur la . ~oronto Fonctionnaires téléinformatique

MARS DATE REUNION LlEU NIVEAU 9 Comité d'orientation fédérale- Montréal Fonctionnaires provinciale (zone spéciale de. Montréal) Réunion du comité mixte sur la Montréal Fonctionnaires main-d'oeuvre Rencontre sous-ministécielle Québec- Ottawa Sous-ministres Ottawa sur la Régie des Rentes du Québec et le Régime des Pensions du Canada Annexe II Texte de la réponse du premier ministre Bourassa concernant la Charte de Victo'ria, le 23 juin 1971. .Le fédéralisme constitue pour /l'es Québécois le politiques et linguistiques, le statut de la Cour meilleur moyen d'atteindre leers objectifs écono- Suprême, etc ... miques, sociaux et culturels. Dans l'état actuel du dossier de la réforme constitutionnelle, le gouvernement du Québec ne Les Québécois ont appuyé cette option du gou- peut toutefois pas faire une recommandation po- vernement du Québec lors des dernières élections sitive à l'Assemblée nationale en ce qui a trait à générales. l'acceptation du présent projet de Charte consti- Soucieux de respecter cette. volonté clairement tutionnelle. exprimée par la population du Québec, le gouver- Cette décision relève de la nécessité qu'il y a nement s'applique à renforcer le fédéralisme ca- de convenir dans toute la mesure du possible de nadien. Dans cet esprit, il estime que ce fédéra- textes constitutionnels clairs et précis, évitant lisme doit être décentralisé pour refléter la diver- ainsi de transporter au pouvoir judiciaire une res- sité des régions de, notre pays. Ce fédéralisme ponsabilité qui appartient avant tout au pouvoir doit ainsi garantir aux provinces la liberté d'action politique, c'est-à-dire aux élus du peuple. Ainsi, nécessaire pour qu'elles assument pleinement les textes traitant de la sécurité du revenu lais- leurs r.esponsabilités à l'égard de leurs citoyens; sent subsister une incertitude qui cadre mal avec ce fédéralisme doit aussi permettre au gouverne- les objectifs inhérents à toute idée de révision ment du Québec d'assurer l'avenir culturel. de la constitutionnelle. Si cette incertitude était élimi- majorité de sa population. , née, notre conclusion pourrait être différente. La révision constitutionnelle est .précisément la Ainsi, le gouvernement du Québec entend-il si- voie qui doit nous donner ce type de fédéralisme. gnifier au secrétaire de la Conférence constitu- Les travaux des trois dernières années ont permis tionnelle qu'il ne peut accepter ce projet de Char- aux Canadiens de progresser dans cette voie. La te constitutionnelle. récente Conférence des Premiers ministres du Ca- Cette décision du gouvernement du Québec fait nada a constitué un pas en avant dans cette direc- appel à la capacité d'innovation et à la détermina- tion; des progrès importants ont pu être réalisés tion de tous les Canadiens et les incite à poursui- en ce qui concerne le mécanisme de rapatriement vre la tâche qu'ils ont entreprise pour donner au et de modification -de la construction, les droits Canada une constitution vraiment moderne.. Annexe III Les principales visites politiques et missions techniques qui ont été accueillies par le ministère au cours de l'année 197&

DATE à Québec d'une mission d'industriels japonais au-

2 avril 1971: . . quel assistaient huit ministres québécois. Déjeuner en I'honneur de la mission française [de 12 juin 1971: sélection des jeunes maîtres québécois. Lors de sa visite au Vermont, le président Sen- 26 mai 1971: ghor du Sénégal fait escale à Montréal. II est salué L'ambassadeur de Roumanie, Son Excellence mon- à l'aéroport de Dorval par le ministre des Affai- sieur Bucur Schiopu rencontre le premier ministre res culturelles qui se rend lui-même au colloque Bourassa et M. Pinard. Un déjeuner suit les en- afro-canadien de littérature à l'Université du Ver- tretiens. mont. 30, 31 mai 1971: 21 juin, 1971: Visite du Très Honorable Michael Noble. minis- Visite à Montréal et à Québec du sous-ministre tre de l'Industrie et du Commerce de Grande-Bre- du Commerce de Puerto Rico, M. Gérard-A. San- tagne. terre. 2 au 6 juin, 1971: 23 au 26 juin, 1971: Le ministre francais Comiti vient au Québec pour Sa Majesté Impériale Farah Pahlavi Shabbanou de CO-présider avec M. L'Allier la réunion du Conseil I'lran vient à Montréal, à l'invitation du maire de d'administration de I'0.F.Q.J. au CEGEP de Jon- Montréal. Le premier 'ministre le recoit à un dé- .quière. jeuner officiel. Le lieutenant-gouverneur représen- 3 juin, 1971: te le gouvernement aux autres manifestations. Visite à Québec du représentant de Grande-Bre- 30 juin, 1971: tagne à Montréal, M. Paul Scott. Le ministre de l'Éducation du Sénégal rencontre 4 au 7 juin, 1971: son homologue québécois à Québec. Visite d'une mission. tchécoslovaque. 2 juillet, 1971: 7 au 9 juin, 1971: . Le président du Niger vient terminer son voyage Xle session de la Commission permanente de co- inachevé en 1969... 11 mentionne à nouveau son in- opération franco-québécoise. térêt pour l'aide du Québec à son pays. II juin, 1971: 16 juillet, 1971: Déjeuner de 75'couverts en l'honneur de la venue Visite à Québec du premier ambassadeur du Rwan- 84 'da au Canada avec résidence à Ottawa. Visite àQOuébecdu ministre de la Côte d'Ivoire,

22 juillet, 1971: . M. J.-G. Lorougnon. Pour marquer le don d'un totem du gouvernemeny 6 au 10 octobre, 1971: de la Colombie-Britannique au gouvernement q,&- Visite officielle au Québec du secrétaire d'État a bécois, une cérémonie a lieu en présence,.,du/ mi- l'Éducation nationale de France, M. Pierre Bille- nistre du Travail de la ~olombie;~ritanniqueet du cocq, invité du ministre de l'Éducation: revue gé- ministre d'État aux Affaires intergouiernementa- nérale de la coopération dans le secteur de llÉdu- les du Québec. cation, afin de lui donner une impulsion nouvelle. 6 au 8 août, 1971: II au 16 octobre, 1971: Visite à Roberval du chef de cabinet du secrétai- La deuxième partie de la Deuxième conférence gé- re général de d'ONU accompagné par M. Yvon a nérale de l'Agence de coopération culturelle et Beaulne, ambassadeur du Canada à l'ONU. technique se déroule à Québec. À cette occasion, 17 au 20 septembre, 1971: le Québec recoit officiellement les chefs de délé- Venue à Montréal d'une délégation italienne dans gations ministérielles de 21 États francophones. le secteur de l'immigration. Le chef de la mission 22 octobre, 1971: était M. Alberto Bemporad. Invité par le premier ministre à visiter le Canada, 21 septembre, 1971: M. Alexis Kossyguine exprime le désir de voir Visite à Québec du nouvel ambassadeur de Belgi- Montréal. II y rencontre le premier ministre du que au Canada,. M. Marcel Rymenans. Québec. 25 septembre, 1971: 5 et 6 novembre. 1971: Le ministre-président de Rhénanie-Palatinat, M. Visite à Québec du président Tito de Yougoslavie. Helmut Kohl, rencontre le premier ministre à 17 au 19 novembre, 1971: Québec. Visite d'une mission soviétique à Montréal (dans 30 septembre, 1971: le domaine de l'Éducation). En réponse à l'invitation officielle du Premier mi- 18 novembre, 1971: nistre des Affaires étrangères de,France, M. Mau- Le consul général du Chili, M. Roberto Duran ren- rice Schumann et son épouse viennent à Québec. contre le ministre Francois Cioutier. 18 au 19 novembre, 1971: 30 septembre et ler octobre, 1971: Venue à Québec d'une mission japonaise du do- M. Bourassa sientretient avec M. Schumann en maine de l'industrie minière. tête-à-tête; après quoi a lieu une réunion impor- 30 novembre, 1971: tante avec les principaux fonctionnaires concer- Le nouveau consul général du Japon à Montréal, nés par la coopération franco-québécoise. M. Yutaka Tamura, rencontre le premier ministre. 6 au 10 octobre, 1971: 9 décembre, 1971: 85 Visite de I'attaché culturel au Haut-Commissariat de Grande-Bretagne à Ottawa, chez. le ministre des Affaires culturelles. 20 janvier, 1972: Visite à Québec de Son Excellence, M. Christian Hardy, ambassadeur du Canada en Algérie. 24 au 26 janvier, 1972: Visite officielle à Québec de. l'ambassadeur de' Cuba au Canada, M. José Fernandez de Cossio. 7 au 9 février, 1972: Visite à Québec de Son Excellence, M. Alfonso David Lebon, ambassadeur du Chili au Canada.

14 au 16 février, 1972: . Visite à Québec de l'ambassadeur des Pays-Bas au Canada, M. Theodorus H. Bot. 14 au 17 février, 1972: Nouvelle visite à Québec de l'ambassadeur de Belgique, M. Marcel Rymenans. Annexe IV La coopération franco-québécoise 1971172

MISSION... Français ÉDUCATIVE ET Langue de COO& Autres CULTURELLE Travail rants Recherche A.C.T.I.M. Autres total O.F.Q.J. $ 000 F'QF F OF QF OF QF Q 1 2 3" ÉDUCATIVE ET / 1300 1102 CULTURELLE /'8 22 140 24 37 474 595 646 654 570 532 ÉDUCATION /' 126 24 37 468 503 618 540 236 166 33 Éducation permanente ' 4 6 6 4 100 14 Élément. & secondaire 233 257 233 257 37 46 Colléaial 66 47 66 47 Sup6rieur 100 24 37 165 193 289 230 99 106 26 26 CULTURE 8 22 14 6 92 28 114 98 117 99.823 10 Loisirs & Sports 236 249

... ÉCONOMIQUE 628 1318 140 47 73 202 47 166 166 462 646 672 21 RESSOURCES NATURELLES & INDUSTRIES PRIMAIRES 26 21 9 32 30 79 39 253 242 INDUSTRIES SECONDAIRES 94 12 50 171 15 90 77 355 255 93 Communication et 6 2 14 35 7 49 130 295 Services instit. fin.. tourisme commerce RESSOURCE Immigrat. 1 3 4 42 HUMAINE main d'oeu. & Emp. aérien TRANSPORTS maritime 3 7 8 315 8 terres.

... SOCIALE Sécurité du revenu 127 220 Santé et socialit6 23 4 8 47 45 74 53 84 136 ... GOUV. & ADM. Affaire urbaines Fonction 6 12 38 56 241 publique protection de la 18 38 75 166 personne et de la propri6té planification du dév. \ FRANÇAIS 8 216 28 73 580 905 1375 ouÉ~Écois 116 45 202 844 1207 1506 F & Q 124 216 73 275 1424 21 12 2881 99.8 23 204 '1. Manifestations, Exposition, Spectacle, Foire, Colloque, Congrès, Autres, Commission et sous-commission. - 2. Audio- visuel. Documentations, livres, revues, édition et CO-édition.- 3. subvention et aide financière. Annexe V

Bourses attribuées du ler avril 1971 au 31 mars 1972

1) BOURSES MOIS/ POST-DOCTORALES CHERCHEUR a) Québécois NOMBRE 1971 1972

b) Français

TOTAL: 15 67 78

2) BOURSES SEMAINES/ DE SOUTIEN CHERCHEUR NOMBRE 1972

a) Québécois 28 10

b] Français 19 59 18

TOTAL: Annexe VI Effectifs

Les effectifs du ministère des Affaires intergou- vernementales comportaient, au 1 er avcii- 1972, les postes suivants:

CADRES 3 1

PROFESSIONNELS: ' 44 ., FONCTIONNAIRES: . -149 TOTAL: 224

De ces postes au nombre de 224, 195 étaient occu- pés. ADMINISTRATION: 5 1 DIRECTION GÉNÉRALEDES RELATIONS FÉDÉRALES- PROVINCIALES: 25

. DIRECTION GÉNÉRALE DE LA COOPÉRATION AVEC

DIRECTION GÉNÉRALE DES RELATIONS INTERNATIONALES: 112

Québec: 18 Düsseldarf: 3 Beyrouth: 1 Lafayette: 2 Milan: 5 Londres: 11 Tokyo: 1 Los Angeles: 1 Boston: 1 New York: 20 Chicago: 1 Paris: 47 Dallas: 1 Annexe VI1

État du budget des dépenses pour l'année financière

Dépenses du ler avril Disponibilités Initial Modifié au 31 mars A B 1972 Traitements Autres

ADMINISTRATION 812.9 837.3 789.5 12.9 34.9 RELATIONS FÉD.-PROV. COOPÉRATION AVEC L'EXTÉRIEUR ADMINISTRATION PROGRAMME

REMBOURSEMENT RELATIONS INTERNATIONALES

SOUS-TOTAL

REMBOURSEMENT 125.0 125.0 115.9 Annexe Vlll Délégations du Québec à I'étrangei

NEW YORK PARIS Monsieur Guy POLlQUlN Monsieur Jean CHAPDELAINE Délégué général Délégué général Délégation générale du Québec Délégation générale du Québec 17 west, 50th St., 66, rue Pergolèse New York 10020 Paris 751 16 U.S.A. France Tél.: 581-0770 (212) Tél.: 727-61-39 Télex: 00 12-6405 Télex: 62401

LONDRES MILAN Monsieur Jean FOURNIER Monsieur Marcel BERGERON Délégué général Directeur Délégation générale du Québec Bureau du Gouvernement du Québec 12, Upper Grosvenor St., Via Manzoni 16 London W. 1 Milano England ltalia Tél.: Mayfair 4155 Té I. : 79-56-73 Télex: 261618 Télex: 34555

BOSTON DALLAS Monsieur Jean-Maurice TREMBLAY Monsieur F. A. DANSEREAU Quebec Government Office Directeur Park Square Building Quebec Government Office Ch. 409 1714, Adolphus Tower 31 St. James Ave. 1412, Main St., Boston Dallas Mass. 021 16 Texas 75202 Té1 .: 426-2660 (617) Té1 .: 214-742-6095- OU 9663 Télex: 0094-0112 Télex: 0073-0112 LAFAYETTE LOS ANGELES Monsieur Léo LEBLANC Monsieur a au ri ce R. LALONDE Box 401 1 Directeur:/ Lafayette Quebec"Government Office Louisiana 70501 510 w/est, sixth St., U.S.A. Xos Angeles Tél.: 234-4011 OU 3868 Cal. 90014 Télex: 111 Tél.: 680-9156 OU 9157 Télex: 006712 CHICAGO on sieur Guy BRASSARD DUSSELDORF Directeur Monsieur Patrick HYNDMAN Quebec Government Office Bureau du Gouvernement du Québec 72 west Adams St., Ko-Center Chicago Konigsallee 30 Illinois 60603 4, Dusseldorf TéI .: 31 2-726-0681 Allemagne Télex: 002512 Tél.: (211) 139 52, 53, 54 Télex: 038-587-659 ATHÈNES . Monsieur René MARLEAU BEYROUTH a/s Ambassade du Canada Monsieur Roger THÉRIAULT Bureau des visas Agent d'Orientation du Gouvernement 4, lonnou Ghennatiou Ypsilantou du Québec Athènes a/s Ambassade du Canada Grèce C.P. 2300, Beyrouth Liban ROME Monsieur Jacques LA RIVIÈRE Agent d'Immigration du Gouvernement du Québec a/s Ambassade du Canada Bureau des visas 30, Via Zara Rome Italie COTE D'IVOIRE Monsieur Jean-Marie LEPAGE Conseiller en Éducation du Québec Ambassade du Canada B.P. 21 194 Abidjan Côte d'ivoire BRUXELLES Monsieur Paul LUSSIER Conseiller économique 15, rue de la Loi Bruxelles Belgique