Vedettes N°43, 06/09/1941
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% * % .fa ■TA/ TOUS LES -.SAMEDIS 6 SEPTEMBRE 1941 49 AVI s'JE D'IÉN ALON A PARIS^AVEC MAURICE CHEVALIER j "Vedettes" CANÇRE l Dans « Le Premier Rendez-Vous », Danielle Darrieux, BONJOUR PARIS s'adressgnt à un jeune collégien, Monsieur de..., le traite vous propose un nouveau jeu : de cancre. Le scénariste avait choisi un nom imaginaire. Or, ce nom imaginaire existait, et son porteur, s'esti- mant lésé par le qualificatif, écrivit à la firme pour lui LA COURSE demander de changer le nom en question. La chose sou- S'ÉCRIE... levant trop de difficultés, le plaignant n'eut pas satis- faction. Et c'est un procès en perspective. Ce n'est pas A LA VEDETTE la première fois que pareille rencontre de noms patro- nymiques arrive, et la jurisprudence est, en général, fort sévère sur ce point. * GRAVEY SE RETIRE Etre à la fois acteur à la scène et à l'écran est un Aujourd'hui samedi, vous, fidèle dur métier. A peine après avoir quitté le studio, on a *L lecteur qui venez d'acheter votre juste le temps de courir se remaquiller dans sa loge de théâtre pour |a représentation du soir. " Vedettes ", hâtez-vous de Aussi plusieurs artistes qui cumulaient ont décidé de consacrer leurs efforts à une seule branche. C'est mal- venir à nos bureaux : heureusement le théâtre qui en souffrira, car le cinéma paye mieux et les directeurs de théâtre commencent à 49, avenue d'Iena (métro avoir beaucoup de mal pour réunir une interprétation convenable. C'est ainsi qu'après Alerme, Fernand Gravey Étoile, George V ou Boissière). semble décidé à ne plus vouloir faire de, théâtre, le cinéma lui suffisant amplement pour vivre. C'est du Les douze premiers lec- moins ce qu'il a annoncé l'autre jour, à la cantine du Paramount, où il jouait au pocker d'as entre deux teurs, porteurs de ce numéro, qui prises de vues de « Histoire de Rire ». se présenteront, recevront une carte VA d'invitation pour venir ce soir : CONTRAINTE PAR CORPS samedi à 18 heures, prendre l'apé- Suzy Prim n'en menait pas large, jeudi dernier, en ritif à notre bar : " Iéna 49", en rentrant au studio de la Victorine. ANS le cadre élégant et pittoresque du « Saint-James.», M. et — Il faudra changer le tableau de travail la semaine compagnie de la charmante Jacque- prochaine, mes enfants, dit-elle, je n'y serai, hélas ! Mme Tuai recevaient vendredi dernier leurs amis, la presse et pour .personne !... D tous ceux qui s'intéressent aux choses du cinéma, pour fêter les — Mais vous êtes folle, vous tournez chaque jour ! premiers tours de manivelle de Le Pavillon brûle. Ce film adapté d'après Après un profond soupir, la blonde vedette exhuma de son_ sac un papier bleu et, le tendant sans commen- la pièce de Steve Passeur est mis en scène par Jacques de Baroncelli, et taires à son metteur en scène, intéressé : « Faute d'avoir réunit une distribution éclatante avec Pierre Renoir, Jean Marais, acquitté une amende infligée à son chien qui « s'ou- Michèle Alfa, Elina Labourdette, Jean Marchât, Marcel Herrand et blia » au coin de la place Masséno, sans souci de la présence d'un agent casqué et ganté de blanc, elle est Bernard Blier. avisée qu'elle s'expose à une contrainte par corps », qui D'innombrables amis avaient répondu à l'invitation des sympathi- risquerait de |ui faire abandonner pour quelques jours ques dirigeants de la production Synops et une foule très dense se l'étouffante atmosphère du plateau pour l'ombre plus pressait et se bousculait dans la salle « Martiniquaise » du Saint- fraîche de la prison. Espérons que tout s'arrangera. James, qui s'avérait trop petite en la circonstance. On remarquait au hasard, parmi les invités, M. Galey, délégué gé- néral de l'Information à la vice-présidence du Conseil; MM. Ploquin, Henri Clerc, Ribadeau-Dumas, Desbrosses, Le Lorrain. La haute couture était représentée par Marcel Rochas, M. et Mme Fath, Mme Agnès, Gilbert Orcel; le théâtre et le cinéma avec nos grandes vedettes : Edwige Feuillère, Jacqueline Delubac, Arletty, Odette Joyeux, Michèle Alfa, Elina Labourdette, Yvonne de Bray, Gabrielle Dorziat, Ariette Marchai, Micheline Presle, Jacqueline Figus, Marcel Herrand, Jean Marchât, Roger Duchesne, Jean Murât, Jean Marais, etc.. Etaient également présents de nombreux producteurs et metteurs en scène : MM. Paulvé, Borderie, Guerlais, Harrispuru, Le Pelletier, Van- L'HEBDOMADAIRE dal, Mme Josette France, MM. Jacques de Baroncelli, Tourneur, Marcel DU CINEMA, DU THEATRE Carné, Christian Jaque, Marcel L'Herbier, Léo Joannon, Jean de Limur, Jean Boyer, etc.. ET DE LA VIE PARISIENNE Enfin, Mme Bourdet, la femme du célèbre auteur-romancier, Mme PARAIT TOUS LES SAMEDIS M. L. Bousquet, Mme Wilhelme, Michel Détroyat, Charles Détroyat et Jean Cocteau avaient aussi tenu à honorer de leur présence cette élégante manifestation où la presse cinématographique était largement représentée par ses membres les plus éminents. Une mention toute spé- Directeur : ROBERT RÉCAMEY ciale est à adresser à notre sympathique confrère Georges Moyon qui, Rédacteur en Chef : A-M. JULIEN avec un inlassable dévouement, se surpassa en cette occasion afin de 49; AVENUE D'IfNA - PARIS 16* satisfaire tout le monde, ce qui permit aux nombreux invités d'emporter Tél. : KLÉber 41-64 (3 lignes groupées) un agréable souvenir de cette soirée. J- £• P- CHÈQUES POSTAUX '• PARIS 1790-33 CINEMA POUR LA ZONE NON OCCUPÉE » LU D BUREAUX : 63, rue de la République, LYON PHOTO STUDIO HARCOURT Édité à Paris, VEDETTES ne a Revue du Cinéma, l'Écran vous fera connaître dans le détail les attri- peut pas être mis en vente butions et les fonctions que remplissent parle " vous présente aujourd'hui line Delubac, qui, de plus, leur publique en zone non occupée. L samedi un programme très varié. chacun des artisans de la création d'un Vous entendrez tout d'abord à 17 heures, film. C'est ainsi que vous avez entendu dédicacera sa photographie. ABONNEMENTS par la POSTE EXCLUSIVEMENT > la semaine dernière l'interview d'un sur l'antenne de Radio-Paris, la présen- Hâtez-vous donc i En route tation des films de la semaine et en par- régisseur, Monsieur Genty. De votre fauteuil, vous pourrez entendre pour la " Course à la vedette " ! ticulier celle du " Miroir de la vie ", PRIX DE L'ABONNEMENT la dernière production de la grande comé- ensuite les actualités cinématographiques ,.,El samedi prochain, participez de la semaine, réalisation de Zakarow. UN AN > 180 FRANCS dienne Paula Wessely, que vous pourrez à notre seconde course dont vous écouter dans plusieurs scènes émou- Et avant le concours hebdomadaire de la vantes du film. " Revue du Cinéma ", " Le jeu de Ve- lirez le thème dans notre prochain Puis les réalisateurs de la " Revue du dettes ", vous rirez — nous l'espérons La reproduction de tous textes ou documents pho- MAURICE* numéro. Cinéma", François Mazeline et Maurice du moins — en écoutant les cinq minutes tographiques, paraissant dans " VEDETTES ", est Remy, vous emmèneront dans les studios de gaité et de loufoquerie de l'interview- strictement interdite sauf autorisation de la Direction et vous pourrez suivre la mise en chan- surprise. tier grâce à notre rubrique " Les nou- Les résultats de notre concours des velles corporatives ". " Jeux radiophoniques " présentés au Vous entendrez encore une interview cours de l'émission de Radio-Paris du CHEVALIER de vedettes, puis " Ceux du Ciné ", samedi 30 août, paraîtront dans notre suite d'interviews professionnels, vous numéro du samedi 13 septembre. 3 temcnt du reste — se blaguer lui-même dans ous vous souvenez de eette ehunsoii d'une philosophie opti- son tour de chant... Rappelez-vous sa phrase miste, créée par Maurice Chevalier au Casino de Paris ? célèbre : « Quand on a un petit vernis d'édu- On est comme on est, « on est beau on est laid », mais lui, cation. » Cette fois, il se moque avec humour notre Maurice, comment est-il ? de la valeur littéraire de ses chansons. V Vedette internationale ? Vous plaisantez ! Maurice est au Il reprend en somme le « gag » de Wille- tond de l'Aine et du cœur le plus Parisien dos Parisiens. Si l'Amérique nietz dans sa délicieuse parodie des Mirlitons. l'a adoplé pendant quelques années, c'est qu'il représentait tout l'esprit Vous commisse!! l'histoire : le célèbre fantai- de Paris, sa gouaille, sa légèreté, son amour des romances sentimen- siste avait demandé Un jour à Willemetz de tales, sa gaieté malicieuse, c'est que les étrangers retrouvaient dans lui écrire. « une chanson littéraire » alors en ses refrains le ciel changeant de Paris, l'odeur de nos faubourgs, la manière de blague, le directeur des Bouffes lui fantaisie de Gavroche et cet émoi que donnent au coin des carrefours, apporta cette chanson des Mirlitons, que Mau- k l'heure où tombe le soir, ces chanteurs entourés d'un cercle d'audi- rice commentait d'une façon irrésistible : leurs recueillis, qui semblent exhaler dans le crépuscule l'âme même Mais où donc fabtiqtit-t-on les mirlitons ?, de la foule. Les mirlitons ? ton ton ton laine Son talent est peut-être international, mais malgré ses longs séjours Mais où donc fabrique-t-on les mirlitons? k l'étranger il est resté de chez nous, il en a conservé l'esprit et la Les mirlitons, les mirlitons mesure, la fantaisie et la malice. Où les fabrique-t-on ? Ton ton I Ce qui est le plus remarquable en Maurice Chevalier, c'est sa natu- relle simplicité. Rien de moins compliqué que ce charmant garçon, qui Les paroles de la chanson sont volontaire- passe pour être triste, misanthrope, neurasthénique... C'est une légende ment idiotes. Interprétées par Maurice Che- ridicule que l'on prête souvent aux grands fantaisistes..