Universite D'antananarivo ************* Faculte De Droit

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Universite D'antananarivo ************* Faculte De Droit UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ************* FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE ************* DEPARTEMENT DROIT ************* DROIT PUBLIC ET SCIENCE POLITIQUE ************* 4Eme Année Présenté par : RAHARITSIMBA Manantenasoa Hervé Landry Date de soutenance : 06 Novembre 2009 Année universitaire : 2008-2009 INTRODUCTION L’objet d’étude et de développement dans le sujet « L’armée et le pouvoir » seront centré sur l’analyse des relations d’autorités et de forces entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire dans un Etat démocratique. Une armée peut être définie comme l’ensemble des moyens humains et matériels destinés au combat, à la défense du territoire National et de l’intérêt d’une Nation. C’est l’ensemble des militaires et des armes. Donc une armée est un ensemble organisé pour accomplir un but précis. C’est aussi un ensemble de moyen destiné à détruire et à maîtriser une autre force Les moyens Humains d’une armée sont formés par les personnalités militaires de tout grade hiérarchisé. Ce sont ceux qui commandent et ceux qui exécutent. Les soldats sont les éléments essentiels de l’armée, du moins avant l’apparition des techniques et des technologies de combat avancé. Ces soldats ont reçu des formations rigoureuses pour l’accomplissement de leur mission. Les moyens matériels sont formés par les différentes armes de combat comme les fusils, les véhicules de toute sorte, les aéronefs et les différentes sortes de bombes. Pour notre étude, le terme « armée » sera pris dans son sens d’un ensemble de force et de pouvoir appelé le pouvoir militaire. Selon la définition de WEBER, « le pouvoir est la chance de faire triompher au sein d’une relation sociale, sa propre volonté même contre la résistance d’autrui. » Sans exclure cette définition de WEBER, ce qui nous intéresse ici, c’est un sens plus organique du terme. Le pouvoir, c’est l’Etat, l’ensemble des autorités constitutionnelles de cet état. Il s’agit donc du « pouvoir politique ». Le pouvoir peut aussi être pris comme une place, un organe à laquelle les politiciens concours pour l’avoir, peut aussi être prise comme une Force qui a la Faculté de s’imposer et d’imposer. Le choix de l’étude du présent sujet a été suscité par les situations actuelles du pays, plus particulièrement les relations existant entre l’armée, le pouvoir politique et la politique lui-même. Ces relations, avec des spécificités particulières, n’ont plus un caractère de nouveauté. A chaque situation de crise, l’armée surgit de son sommeil et tend à prendre une place voyante. Ainsi, la présente étude permettra d’éclaircir et d’énumérer les principes et règles qui devraient régir ces relations. 1 Dans un système politique, l’armée et le pouvoir entretiennent principalement des rapports de Force, ces rapports de Force entraînent parfois des tensions. L’un peut se présenter comme une menace pour l’autre mais peut aussi être un complément. Alors la question principale qui se pose est de savoir comment concilier ces deux Forces ? Ou existent-ils des systèmes qui pourraient régir et organiser ces rapports de Forces ? La solution à ce problème se trouve dans les principes régissant les rapports de ces deux Forces. Ainsi le développement portera sur l’énumération et l’étude des principes régissant les relations de l’armée d’abord avec le pouvoir qui est l’Etat (chap. I) ensuite avec l’exercice du pouvoir étatique (chap. II), et enfin une analyse spécifique sur les relations « armée – politique - pouvoir » à Madagascar (chap. III). 2 Chapitre I : L’armée et l’Etat Dans le cadre général de l’Etat, l’armée a une signification précise (Section I) et un rôle de principe (Section II) Section 1 : La signification de l’armée pour un Etat L’armée a une double signification: la souveraineté (Paragraphe I) et l’ordre (Paragraphe II) Paragraphe 1 : La souveraineté La création et l’existence d’une armée dans un Etat symbolisent l’existence d’une souveraineté qu’il faut montrer et sauvegarde. La conception de l’armée marque de la souveraineté varie selon qu’on est dans le tiers monde (A) ou parmi les Grandes puissances (B) A. Souveraineté et indépendance des pays du tiers monde Le caractéristique principale et ressemblante de tout les pays de tiers monde est leur situation de « colonie ». Après l’acquisition de l’indépendance et la formation d’un Etat, ces Etats se sont efforcés de créer une institution militaire propre destinée à symboliser à montrer et à préserver l’indépendance ainsi que leur souveraineté, le principe de base était qu’une nation indépendante ne peut se passer d’une Armée, l’Armée étant un attribut de l’indépendance et aussi, pour la nation elle-même, l’Armée était la preuve de l’authenticité de l’Etat. L’Armée c’est la souveraineté nationale et territoriale. A côté de la souveraineté nationale, l’Armée symbolise aussi la souveraineté internationale dans le cadre des relations entre Etat, l’Armée pour montrer aux autres Etat qu’ils ont leur propre volonté et peuvent assurer l’autonomie de cette volonté. De même pour montrer la souveraineté et l’existence d’une armée, l’Etat fait une contribution armée pour renforcer les troupes militaires de l’ONU et dans certaine organisation politique régionale. B. La suprématie pour les grandes puissances L’Armée, pour les grandes puissances, symbolise la souveraineté comme tout Etat. Mais, plus particulièrement la leur serve à montrer et à symbolise la suprématie depuis toujours. Cette suprématie pour eux, doit être maintenu et assuré aussi longtemps que possible. C’est la raison 3 pour laquelle, dans ces Etats, l’Armée est fortement entretenu et promu même dans une époque où les conflits armées sont rares. Cette suprématie, militaire en l’occurrence, leur permettrait de justifier une certaine intervention militaire dans d’autre Etat soit disant comme un gendarme international (le messianisme) Paragraphe 2- L’ordre et la sérénité Nationale Dans un Etat, le rôle pour maintenir l’ordre et attribuer par les lois aux autorités administratives au moyen des Forces publiques dont l’armée est partie avec les autres institutions « paramilitaires » comme la police, la gendarmerie,… L’Armée se distingue de ces institutions, l’armée, on l’a définit comme une ensemble destinée spécialement dans le défense de l’Etat en cas de conflit armé. Tandis que les institutions paramilitaires sont des institutions destinées principalement à assurer l’ordre interne. Il est à remarquer que l’Armée a pour rôle la sécurité Nationale, et les institutions paramilitaires, l’ordre et la sérénité interne. La compétence de chacun est bien définit. Mais en tant que force publique de l’Etat, il arrive que les Forces militaires soient appelés à maintenir l’ordre et aider les polices nationales, par exemple en temps de circonstances exceptionnelles, en temps de crise. L’Armée symbolise l’ordre et la sérénité Nationale dans la mesure où elle assure à ce qu’aucune force étrangère ne menace l’Etat. Ainsi, la sécurité interne engendre l’ordre interne et sérénité nationale. Section 2 : Rôle de l’armée dans un Etat Le principal rôle de l’armée est la défense Nationale (par 1) mais cela ne lui empêche pas l’accomplissement d’autre mission (par 2) Paragraphe 1. L’armée et la défense Nationale Dans le cadre d’un Etat, la défense Nationale est une mission de principe et cela même dans l’Histoire. Le concept de la défense Nationale peut être définit sous l’angle : matérielle et organique mais l’appréhension des concepts a connu 4 A. Principe de la Défense nationale L’article premier de la loi n° 94-018 définit la défense par son objet : « la défense a pour objet d’assurer en tout temps en toute circonstance et contre toutes les formes d’agression, la sécurité et l’intégrité du territoire, la sauvegarde de patrimoine national ainsi que la protection de la population dont elle tend à développer la capacité matérielle, intellectuelle et morale de résistance ». Goodman. L, dans son œuvre, affirme que les missions de l’armée doivent rester strictement à la défense de l’Etat contre toutes menaces extérieures. Alors, dans un Etat, la mission principale de l’Armée est de servir l’Etat, de défendre la nation. L’exécution de cette tâche était toujours l’essence de l’existence de l’armée ce qui veut dire qu’une armée n’a lieu d’existé que d’assumer à l’Etat et à son peuple la sérénité, éventuellement contre tout risque d’attaque venant de l’extérieur. En tout cas tel était son rôle principal du temps où les risques de guerres et de conflit pourraient compromettre l’existence et la sécurité de la nation. Aujourd’hui cette mission ne se sent plus, sûrement du faite que le cas ou la tentation d’appropriation d’un territoire ou de colonisation ne se remarque. B. Historique de la Défense Nationale 1. Dans la société Primature et l’Antiquité Dans les sociétés quasi-primitives, la Défense consistait en une simple Défense de la communauté et de la terre de chasse, ainsi que des pâturages face aux autres tribus voisines. Le combat était isolé, les soldats étaient les chasseurs. La notion d’une armée organisée en vue de cette tâche n’y était pas encore. C’est en Mésopotamie, vers 3200 avant J.C qu’apparaissent les premières armées permanentes munies d’arcs et de lances. Au V siècle avant J.C face aux assauts chaotiques des barbares, les cités Grecques opposèrent une union organisée de leurs milices respectives, formant ainsi une seule armée usant de la stratégie. Au IV siècle, Alexandre le Grand organisa le premier système d’approvisionnement militaire et mit en place l’infanterie légère avec l’utilisation d’archers, de catapultes et autre.
Recommended publications
  • Madagascar and SADC: the 15Th Member?
    THE SOUTH AFRICAN INSTITUTE OF INTERNATIONAL AFFAIRS 9/1999 Madagascar and SADC: The 15th Member? in 1997, the Southern African Development Community (SADC) broke its self-imposed moratorium on membership by inviting the newly-created Democratic Republic of Congo (DRQ and Seychelles as the 13th and 14th members. At the time there was speculation that Uganda and Kenya might also be invited to join. Now the Republic of Madagascar is believed to want membership. This raises a number of questions: First, what does Madagascar's membership offer the SADC? Second, what are the costs and benefits of SADC membership? And third, how will this impact on bilateral relations between South Africa and Madagascar? Madagascar: A Background government formally permitted multiparty democracy, and the Forces vives (FV) front led by The world's fourth-largest island, Madagascar lies Albert Zafy comprising 16 opposition factions was only 500 kms from mainland Africa, though it has a formed. A general strike organised by the FV distinct history and cultural identity. The Malagasy followed, and the President was forced to bow to people are of a mixed Malay-African origin, while demands to a new pluralist constitution (the Third the influence of France has been continuous since Republic) in 1992. the first settlement in 1643. France's control altered with the conferring of 'overseas territory status' in Zafy decisively defeated Ratsiraka in the Presidential 1946 and, following a bloody nationalist uprising, elections in 1993. However, the new President's full independence on 26 June 1960. populist sentiments clashed with the The first President, Philibert "A split apparently austere IMF/World Bank economic Tsiranana, maintained close military liberalisation measures supported by and economic co-operation with exists within the much of his Cabinet.
    [Show full text]
  • Madagascar, D'une Crise À L'autre : Ruptures Et Continuités
    Mireille Razafindrakoto, François Roubaud et Jean-Michel Wachsberger (dir.) Madagascar, d'une crise l'autre: ruptures et continuité KARTHALA - IRD MADAGASCAR, D'UNE CRISE L'AUTRE: RUPTURES ET CONTINUITÉ KARTHALA sur internet: www.karthala.com (paiement sécurisé) Couverture: Alakamisy Ambohimaha, 2007, © Pierrot Men. Éditions Kartha/a, 2018 ISBN Karthala: 978-2-8111-1988-1 ISBN IRD: 978-2-7099-2640-9 DIRECfEURS SCIENTIFIQUES Mireille Razafindrakoto, François Roubaud etJean-~icheIVVachsberger Madagascar, d'une crise l'autre: ruptures et continuité Édition Karthala IRD 22-24, boulevard Arago 44, bd de Dunkerque 75013 Paris 13572 Marseille À tous ceux qui ont contribué à la formation et au partage des connaissances pour le développement de Madagascar. À Philippe Hugon. INTRODUCfION GÉNÉRALE La trajectoire de Madagascar au prisme de ses crises Mireille RAzAFiNDRAKOTO, François RouBAuD et Jean-Michel WACHSBERGER Deux représentations de Madagascar sont aujourd'hui concurrentes. La première, héritée d'une longue histoire, est celle d'un quasi-eldorado. Dès le xvu" siècle, la description apologétique, par Étienne de Hacourt (1661), des richesses du pays, des savoir-faire des populations et de leur malléabilité avait abondamment nourri l'imaginaire colonial. Plus tard, dans les années 1930, c'est la propagande du gouverneur Cayla qui avait contribué à propager l'idée d'une «Île heureuse» (Fremigacci, 2014). Aujourd'hui, de nombreux récits de voyage et livres de photos présentent le pays comme un Éden à préserver: beauté époustouflante des paysages, gentillesse et douceur des habitants, diversité de la faune et de la flore. La banque de photographie Shutterstock sur Madagascar, où la Banque mondiale a puisé en 2016 les illustrations d'une publication sur la pauvreté (Banque mondiale, 2016), traduit à merveille ce capital imaginaire.
    [Show full text]
  • Download File
    Detailed timeline: Madagascar Rick de Satgé This timeline provides additional information to the Land Portal profile on Madagascar. Land related content is shaded in green and tagged using Landvoc metadata categories. Version 1.0 last updated 1 June 2021 Year Event Context Landvoc metadata tags 700CE Mariners from Indonesia settle in Madagascar has only had human settlement for 1300 years. Language Madagascar and culture derived from Indonesian origins although there is debate Afro Arab settlers inhabit the coasts before about how the first settlers came to the island and a precise settlement 1000 CE chronology has yet to be reliably established. 1000 CE “Slaves probably made an important part of the population of Madagascar as early as in the 10th century”. 1 1 (Regnier and Somda 2018) Year Event Context Landvoc metadata tags Madagascar has a fragmented population made up of 20 ethnic groups. The island was visited by Diaz Portuguese navigator in 1500 Figure 1: Encyclopaedia Britannica2 1600 to Portuguese navigators trade and raid Afro 1625 Arab coastal towns 1642 The French invade and establish Port Dauphin in the south-east which they maintain until 1674 1810 - 1861 Formation of the Kingdom of Madagascar In this period Andriana Merina expand their The economy of the Merina kingdom was dependent on domestic influence to control much of the island. slavery supplemented by the import of slaves from the African mainland.3 1810 Radama I rises to head what became known Radama 1 the Merina sovereign (1810-28) allied himself with the British as the Merina kingdom. governor of Mauritius. 2 (Kent 2020) 3 (Campbell 1981) Year Event Context Landvoc metadata tags 1820 British-Merina treaty of I820 in which Radama I signs the agreement with Farquhar the British governor – Radama I, the Merina sovereign, pledged to himself the owner of the largest slave run plantation in Mauritius.
    [Show full text]
  • Madagascar's 2009 Political Crisis
    Madagascar’s 2009 Political Crisis Lauren Ploch Analyst in African Affairs May 18, 2009 Congressional Research Service 7-5700 www.crs.gov R40448 CRS Report for Congress Prepared for Members and Committees of Congress Madagascar’s 2009 Political Crisis Summary Political tensions on the Indian Ocean island of Madagascar between President Marc Ravalomanana and Andry Rajoelina, the former mayor of the capital city, escalated in early 2009, culminating in the President’s forced removal from office. In preceding weeks, over 135 people had been killed in riots and demonstrations. Under intensifying pressure from mutinous soldiers and large crowds of protestors, Ravalomanana handed power to the military on March 17, 2009. The military then transferred authority to Rajoelina, who has declared a transitional government. Days prior to President Ravalomanana’s resignation, the U.S. Ambassador to Madagascar had expressed concern that the country could face civil war; some believe that may still be a possibility. Rajoelina’s “inauguration” as president of the transitional authority was followed by days of protests by thousands of supporters of Ravalomanana. Several more recent demonstrations have led to violent clashes with security forces. The political uncertainty has strained relations between international donors and Madagascar, which was the first country to sign a U.S. Millennium Challenge Account compact, worth an estimated $110 million. Following coups in Mauritania and Guinea in 2008, the African Union, the United States, and the European Union, among others, warned against an unconstitutional transfer of power on the island nation and have threatened sanctions and a suspension of foreign aid. The African Union and the Southern African Development Community have suspended Madagascar until constitutional order is restored.
    [Show full text]
  • Policy & Practice Brief
    ISSUE # 021 Policy & Practice Brief February Knowledge for durable peace 2013 The troubled road to peace: Reflections on the complexities of resolving the political impasse in Madagascar By Lesley Connolly1 Madagascar was thrown into political crisis in 2009 by an unconstitutional change in leadership which replaced Marc Ravalomanana with Andry Rajoelina as head of state. Over the past four years this crisis deteriorated into a firmly-imbedded political impasse. This stalemate seemed to have eased slightly when both Ravalomanana and Rajoelina declared, in December 2012 and January 2013 respectively, that they would not stand in the May 2013 elections.2 Notwithstanding these pronouncements, however, speculation and uncertainty still persist around the implications of these statements on efforts to resolve the political impasse and whether the country will be able to finally move forward. This Policy & Practice Brief examines two key issues impeding the peace process in Madagascar: the Southern Africa Development Community (SADC) Roadmap, an agreement initiated and signed in September 2011 by SADC to lay the road to peace in Madagascar, and the question of elections. It discusses the implications of the recent announcements made by the two protagonists on efforts to break the impasse and provides recommendations to support Madagascar’s progress towards long- term peace and stability. Jacoline Prinsloo South Africa’s Deputy Minister of Foreign Affairs Marius Fransman (far right) with Seychelles President James Michel (left) and Madagascar leaders Andry Rajoelina (far left) and Marc Ravalomanana (right) office to Andry Rajoelina, who was at that time Introduction the mayor of Antananarivo. Rajoelina had led On 17 March 2009, Marc Ravalomanana, then a series of opposition protests in the capital president of Madagascar, handed power to the highest-ranking officer in the armed forces, asking which had culminated in Ravalomanana stepping that a military directorate be set up to rule the down from office.
    [Show full text]
  • Madagascar's Political Crisis
    Madagascar’s Political Crisis Lauren Ploch Analyst in African Affairs Nicolas Cook Specialist in African Affairs June 18, 2012 Congressional Research Service 7-5700 www.crs.gov R40448 CRS Report for Congress Prepared for Members and Committees of Congress Madagascar’s Political Crisis Summary Madagascar, an Indian Ocean island country, ranks among the world’s poorest countries, is the world’s fourth largest island and is extremely biologically diverse, with thousands of unique species of flora and fauna. It has experienced political instability since early 2009, initiated by tensions between the country’s last elected president, Marc Ravalomanana, and an opposition movement led by Andry Rajoelina, then the mayor of the capital city, Antananarivo. Mass protests in early 2009 and eventual military support for the ouster of President Ravalomanana culminated in his forced resignation from office. Rajoelina then seized power and, with other leaders, formed an interim self-declared transitional government, the High Transitional Authority (HAT, after its French acronym). Ravalomanana now lives in exile in South Africa. Periodic protests by Ravalomanana supporters after the takeover led to violent clashes with security forces. Negotiations between the parties led to the signing of an agreement in 2009 in Maputo, Mozambique to establish an inclusive, transitional government, but Rajoelina subsequently appointed a cabinet seen to be primarily composed of his own supporters. Southern African leaders and Madagascar’s opposition parties rejected the proposed government, and negotiations resumed. Two later agreements also failed to result in a unified transitional process. The unconstitutional change of power and resulting political impasse have negatively affected economic growth and development efforts and strained Madagascar’s relations with international donors.
    [Show full text]
  • Madagascar’S Democratization Process
    May 01 Issue FINAL 1 4/10/01 5:22 PM Page 226 (Black plate) “President Ratsiraka is trying to reverse the gains that have been made during Madagascar’s democratization process. Campaigning on the slogan of freedom with development, he has successfully moved the country back toward the autocracy of the Second Republic. If the highest leadership is not seeking democracy, then who is?” Madagascar: Legitimizing Autocracy RICHARD R. MARCUS adagascar is viewed as democratic by the of Malagasy are politically marginalized—muted by international community because, as the the opaque system created by aggressive political MUnited States Department of State has put actors. What is left in Madagascar is a carefully it, this island nation off the eastern coast of Africa crafted shell of electoral democracy. “completed its transition from 16 years of authori- tarian Socialist rule with the free and fair election THE RETURN TO DEMOCRACY of Albert Zafy as president in 1993.” Indeed, in con- In 1989 President Ratsiraka, Madagascar’s undis- trast to the political situation ten years ago, it would puted autocratic leader since the military took over appear that democracy has flourished: not only in 1975, faced three major problems. The economy have regular elections been held, but people also was in tatters, a debt crisis had erupted after foreign exercise their rights to free speech and assembly, donors bailed out of Ratsiraka’s experiment in practice the religion of their choice, and publish nationalization, and his patron state, the Soviet newspaper articles criticizing both the system and Union, was on the brink of collapse.
    [Show full text]
  • Madagascar Epr Atlas Madagascar 1030
    epr atlas 1029 Madagascar epr atlas madagascar 1030 Ethnicity in Madagascar Group selection Experts are divided on weather Madagascar should be considered an ethnically homogenous or heterogeneous country. Those arguing that Madagascar is homogenous consider all indigenous residents as Malagasy, since they all share mixed Southeast Asian and African ancestry, all speak dialects of the Malagasy language and many share common costumes with regard to dress, religion, social organization and other matters. For those that see Madagascar as an ethnically heterogeneous country suggest that there are as many as 20 different ethnic groups that view themselves as distinct social groups. The five most populous groups are the following. The largest of these 20 groups are the Merina (about 27% of the population). While their original homeland is the central highlands, the spread of the Me- rina Kingdom from 1810 until 1895 has left Merina people employed in many occupations across Madagascar. The second largest group is the Betsimisaraka (about 15% of the population), which live on the east cost and are mainly farmers. The third largest group is the Betsileo (about 13% of the population), which live in the southern central highlands. The fourth largest group is the Sakalava (about 5%), which live in the west and herd cattle. Finally, the fifth largest group is the Tandroy (about 8%), which live in the south of the is- land. As we will see below, those groups by themselves do play a dominant political role. Rather a twofold socially constructed com- bination of groups (the highlanders and costal people) is politically salient (2562; 2563, 121-129; 2564, 146-147; 2565) The political history 2562 [Metz, 1994] of Madagascar since independence from France in 1960 can roughly 2563 [Allen, 1995] 2564 be categorized in three periods.
    [Show full text]
  • Power Struggles and Conflict Recurrence: an Examination Of
    POWERS fRUUGLES AND CONFLICT RECURRENCE: AN EXAMINATION OF POIXI !CAL COMPETITION IN MADAGASCAR By Sawyer Lee Blazek Submitted to the Faculty of the School oflnternational Service of American Umvers1ty Ill Partwl Fulfillment of the Requ~rcments Cor the Degree of rvla::,ter or Arts In InterncltJOnal Poht1c:-, Cha.r:~-­ Dr. Boa:z Atzilt / ~" '• - -~"'" ;.-:> <'~~·~-""' > -~ ------- --- >-y-- ;,;;..~--- ..,....-- ~:~ Dr. Kwaku Nuamah / w ~A__ ~---------- ---- Dean of the Sehoul of InternatiOnal Service -~_l __ ~ :2<J J I Date ~y 2011 American Umvers1ty Washmgton, D.C. 20016 AMERICAN UMVERSITY UBRMY I q12 \ ' UMI Number: 1504737 All rights reserved INFORMATION TO ALL USERS The quality of this reproduction is dependent upon the quality of the copy submitted. In the unlikely event that the author did not send a complete manuscript and there are missing pages, these will be noted. Also, if material had to be removed, a note will indicate the deletion. UMI ___.Dissertation Publishing..___ UMI 1504737 Copyright 2011 by ProQuest LLC. All rights reserved. This edition of the work is protected against unauthorized copying under Title 17, United States Code. Pro uesr ProQuest LLC 789 East Eisenhower Parkway P.O. Box 1346 Ann Arbor, Ml48106-1346 (()COPYRIGHT by Sawyer Lee Blazek 2011 ALL RIGHTS RESERVED POWER STRUGGLES AND CONFLICT RECURRENCE: AN EXAMINATION OF POLITICAL COMPETITION JN MADAGASCAR BY SAWYER LEE BLAZEK ABSTRACT This study examines the extent to which political power struggles have an effect on the recunence of conflict in a state. l create a model to examine the process of a political power struggle for the legitimate control of a state to measure the impact of particular events on an actor's political support.
    [Show full text]
  • RP Mada Sept 2009 Bis.Doc Page 1 Sur 67 30/09/2009 Constitue La Première Entorse À L'esprit De Maputo
    MADAGASCAR Revue de Presse septembre 2009 SOMMAIRE Page La crise politique .............................................................................................................................. 01 01/09/09 : tentative avortée de relance des négociations par Albert Zafy. Andry Rajoelina fait défection.................................... 01 04/09/09 : Andry Rajoelina résiste à la communauté internationale ; l’armée refuse de participer à la nouvelle transition ....... 04 05-06/09/09 : les chefs de mouvances rejettent l’appel de la HAT à participer à un gouvernement de consensus....................... 06 08/09/09 : formation du nouveau gouvernement Roindefo, dont la représentativité a été aussitôt rejetée par la SADC............ 10 10/09/09 : l’UA condamne le nouveau gouvernement et envisage des sanctions............................................................................. 16 11/09/09 : échec de la manifestation des anti-HAT. Monja Roindefo rejette le nouvel appel d’Albert Zafy à négocier............... 20 12-13/09/09 : arrestations en cours et annoncées, ultimatum à Rajoelina, alliance entre les 3 mouvances anti-HAT................... 21 15/09/09 : imbroglio constitutionnel. Le porte- parole du TIM placé sous mandat de dépôt. Débats au sein de l’armée............ 25 18/09/09 : l’armée, sollicitée par la société civile et des représentants des 4 mouvances pour une médiation.............................. 32 19-20/09/09 : la communauté internationale prend l’initiative d’une rencontre. Monja Roindefo pressé de démissionner.......
    [Show full text]
  • Histoire Politique De Madagascar
    HISTOIRE POLITIQUE DE MADAGASCAR DE L’ANNEXION FRANCAISE AU DEBUT DU VINGT-ET-UNIEME SIECLE 1895 - 2002 1 Quelques commentaires d’historien Hubert DESCHAMPS Professeur à la Sorbonne, ancien administrateur colonial à Madagascar dans les années 30 Caractéristiques de la vie politique de Madagascar ; dans la préface de « Madagascar, cinquante ans de vie politique : de Ralaimongo à Tsiranana » Alain Spacensky, dépôt légal 2ème trimestre 1970. Pour la ma multiplicité et la confusion des partis, Hubert Deschamps avança trois raisons : · Les 18 tribus : J’ai autrefois critiqué ce terme et montré qu’il s’agissait de peuples et même, plus précisément, d’anciens ensembles historiques, rassemblant chacun des clans d’origines diverses. Il n’en est pas moins vrai que cette division a joué dans l’histoire de l’île un rôle essentiel. Les conquêtes Merina au dix-neuvième siècle ne l’ont pas fait disparaître ; elles ont institué dans les autres tribus, et à degrés divers, un régime colonial. Des répressions atroces, comme celles dont le peuple Antaisaka a été victime sous Ranavalona 1ère, ont laissé des rancœurs. Le secrétaire de la Reine, Raombana, dans son journal secret, en exprima son indignation ; il aurait voulu, au contraire, une politique d’apprivoisement pour créer effectivement à la longue une nation malgache. Andrianampoinimerina, tout en conquérant, avait su amorcer une telle politique. Radama II tenta d’y revenir ; elle fut étranglée avec lui. De là des oppositions entre Merina et Côtiers, que reflètent partis et politique après 1945. · La christianisation : la lutte d’influence entre protestants et catholiques, sans revêtir la virulence du dix-neuvième siècle, se prolonge sous des formes diverses, et notamment par des partis plus ou moins engagés.
    [Show full text]
  • Overview of Madagascar 2003‐2009 2003 2004
    OVERVIEW OF MADAGASCAR 2003‐2009 Madagascar is the 4th largest island in the world, with a population of roughly 20.7 million. It is subject to a cyclone season that annually sees death and destruction, and around 75% of the population lives on less than $1 a day. It is generally peaceable, although presidential elections tend to see spikes in violence. There is a strong tradition of protest, and it has become a powerful tool in the political sphere, particularly with regard to presidential candidates and incumbents. Having been on the brink of civil war in 2001‐2, violence again flared in 2009 as Andry Rajoelina challenged Marc Ravalomanana’s authority, denouncing him as a tyrant. Currently, there is an interim administration with elections due next autumn (2010). 2003 2003 proved to be relatively Quiet in the aftermath of political turbulence in 2001‐2 due to disputed presidential elections, which were eventually won by Marc Ravalomanana. There were scattered opposition demonstrations countrywide, but the violence that characterised the previous two years was far less. An oil workers’ strike disrupted oil supply for a short period in October, and students rioted and protested in March‐April over poor conditions. A grenade attack in January bore the hallmarks of similar attacks that plagued the country throughout 2004. 2004 Army reservists (‘Zanadambo’) held a series of protests against President Ravalomanana due to what they considered to be inadeQuate compensation for their backing during the political crisis of 2001‐ 2. In June, 32 people were injured during clashes with the police on such a march.
    [Show full text]