2016 20:00 16.12.Grand Auditorium Vendredi / Freitag / Friday Grands rendez-vous

Orchestre Philharmonique du Luxembourg Andrew Manze direction Denis Kozhukhin piano

Backstage 19:00 Salle de Musique de Chambre OPL Inside Out (D): Hélène Boulègue (Flöte), Esra Kerber (Viola)

Ce concert est enregistré par 100.7 et sera diffusé le 11 janvier 2017 dans de cadre de l'émission «Soirée Philharmonique». Joseph Haydn (1732–1809) Symphonie N° 103 Es-Dur (mi bémol majeur) «Mit dem Paukenwirbel» («Roulement de timbales») Hob. I:103 (1795) Adagio – Allegro con spirito Andante più tosto allegretto Menuett – Trio Finale (Allegro con spirito) 27’

Konzert für Klavier und Orchester D-Dur (ré majeur) Hob. XVIII:11 (1784) Vivace Un poco adagio Rondo all‘ungharese: Allegro assai 18’

Carl Nielsen (1865–1931) Symphonie N° 5 op. 50 (1921/22) Tempo giusto – Adagio Allegro – Presto – Andante poco tranquillo 34’ Musek um 100,7

Ambient, Afrobeat, Bebop, Big Bands, Chicago Blues, Barock Psychedelic Rock, Chanson, Swing, Chéier vun der Welt, Oper Symphonie, Free Jazz, Uergel, Romantik, Zäitgenëssesch Klassik

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05273_100K7_ANN_PHILHARMONIE_115x175.indd 1 09/08/2016 10:54 Joseph Haydn : du concerto à la symphonie Frédéric Gonin

Au regard de l’œuvre de Joseph Haydn, le Concerto pour piano en ré majeur Hob. XVIII:11 et la Symphonie Hob. I:103 dite « Roulement de timbales » sont des opus à la fois très différents et complémen- taires. Haydn aborda le genre du concerto et de la symphonie très tôt dans sa carrière, notamment au moment de son entrée au service du prince Esterhazy en 1761, alors qu’il avait à sa disposition un ensemble d’instrumentistes de qualité. Mais il manifesta rapide- ment une nette prédilection pour la symphonie, au détriment du concerto. Nul doute que l’ombre de Mozart fut en cela détermi- nante. En effet, comme Haydn le reconnaissait lui-même, rivaliser avec Mozart n’était pas chose aisée.

C’est pourquoi il semble avoir volontairement adopté une position de repli : il négligea l’opéra et le concerto, genres d’essence dramatique et virtuose dans lesquels Mozart excellait, pour se consacrer au quatuor et à la symphonie, genres davantage propices à l’élaboration d’univers sonores à la fois autonomes et diversifiés que son génie créateur lui inspirait.

De fait, le Concerto Hob. XVIII:11, un des plus célèbres de Haydn, est le troisième et dernier que le compositeur consacra au piano. On ne sait rien des circonstances de sa composition, notamment quand et pour quels musiciens il fut conçu. Son existence est attestée pour la première fois en 1784. Mais il fut sans doute composé bien avant, vers 1780, voire à la fin des années 1770. La composition de ce concerto précède donc la riche période de production de concertos pour piano que Mozart entreprit lors de son installation à Vienne, en 1781.

4 La Tamise et la City de Londres vues depuis Richmond House Canaletto, 1747

L’œuvre n’en est pas moins d’une qualité remarquable qui justi- fie amplement son succès posthume. Contrairement aux concer- tos précédents de son auteur, il repose sur une approche très « mozartienne » des relations qu’entretiennent l’orchestre et le soliste : tutti et solos ne sont pas présentés dans une alternance systématique et contrastante, comme dans la musique dite « baroque », mais oscillent savamment entre opposition et fusion, contraste et complémentarité, à la manière des concertos « clas- siques ». La coupe traditionnelle en trois mouvements de type « vif - lent - vif » est respectée. Les mouvements sont très contrastés, qui per- mettent à Haydn de présenter trois facettes différentes de son art et au soliste de faire montre d’un large éventail de sa virtuosité. C’est d’ailleurs dans ce but que Haydn lui réserve la possibilité d’improviser une cadence à la fin de chaque mouvement. De dimen-sion ambitieuse, le Vivace initial est bâti autour d’épisodes thématiques très développés et diversifiés, tantôt enjoués, tantôt dramatiques, habilement entrecoupés de traits pianistiques vifs et brillants. Le Un poco adagio central repose sur une longue ligne mélodique à la fois chantante, richement ornée et d’une expressi- vité irrésistible. Quant au Rondo final, il est typique du style

5 « à la hongroise » alors très apprécié à Vienne pour la gaîté presque comique qui accompagne ses appoggiatures répétées et ses brusques juxtapositions de tonalités.

Ce concerto est donc une œuvre qui témoigne d’une parfaite maîtrise du genre, quand bien même Haydn n’en fit pas sa priorité, laissant à Mozart le soin d’apporter au répertoire une contribution plus déterminante encore et inégalée à son époque.

Il en va très différemment avec le genre de la symphonie. En dépit de la clause d’exclusivité qui liait Haydn au prince Esterhazy, le compositeur put publier des œuvres et répondre favorablement aux commandes que sa notoriété grandissante suscitait partout en Europe. Toutefois, Haydn était un homme d’un tempérament sédentaire et conservateur. C’est pourquoi il resta fidèle à son prince et, alors que sa musique jouissait d’une large diffusion et était plébiscitée dans les concerts, il ne se décida que très tardivement à entreprendre un voyage qui l’amenât loin de Vienne et de ses environs. Il fallut pour cela attendre la mort en 1790 du prince Nicolas II Esterhazy, dit « le Magnifique ». Peu féru de musique, son fils, Antoine II, qui lui succéda, congédia les musiciens de sa chapelle mais garda Haydn à titre honorifique. Libéré de ses tâches, Haydn s’installa à Vienne dans le but de se consacrer aux genres de prédilections qui avaient assuré son succès international, notam- ment le quatuor et la symphonie. C’est dans ce contexte que le violoniste et impresario Johann Peter Salomon lui proposa de se rendre à Londres pour y animer la saison de concerts qu’il dirigeait depuis 1783. Sensible à la perspicacité de Salomon qui avait fait spécialement le voyage à Vienne pour le rencontrer, mais aussi à son intérêt artistique (Londres était une des capitales les plus en vue en matière de concert public) et financier (Haydn était un fin négociateur en la matière), le compositeur accepta la proposition. C’est ainsi qu’il assura deux saisons de concerts à Londres, en 1790/91, puis en 1794/95. Il composa pour chacune un groupe de six symphonies, les dernières et les plus abouties de sa carrière, qui assirent définitivement son succès international et assurèrent

6 sa pérennité à un genre dont il fut considéré comme « le père ». La Symphonie N° 103 appartient au deuxième groupe des « Sympho- nies londoniennes », pour lequel il disposait de la formation instrumentale la plus large, avec un pupitre de bois complet (flûtes, hautbois, clarinettes et bassons). Comme toutes les symphonies de la maturité de Haydn, elle est composée de quatre mouvements, mais parsemée de surprises qui faisaient le bonheur de ses auditeurs. La première d’entre elles est l’énigmatique roulement de timbales initial qui précède une introduction lente particulièrement sombre. L’Allegro con spirito n’en paraît que plus lumineux jusqu’au retour inattendu du roulement de timbales et de l’introduction, juste avant la coda finale. Le deuxième mouvement, un Andante, est un cycle de variations sur deux thèmes alternés qui, bien que débutant sur une mélodie identique, reposent sur une ambiance opposée, pathétique pour le premier, populaire et presque rustique pour le second. Le Menuet et Trio repose sur des contrastes de même nature. Quant au Finale, il est construit autour d’un unique thème, bref et d’apparence anodine, que Haydn s’est ingénié à décliner sous toutes sortes de combinaisons et d’ambiances sonores, avec une aisance et une fraîcheur d’esprit qui émerveillaient tous ses contemporains et nous enchantent encore aujourd’hui, plus de deux cents ans après sa création.

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BGL BNP PARIBAS S.A. (50, avenue J.F. Kennedy, L-2951 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg : B6481) Communication Marketing Août 2016 L’acmé orchestrale de Carl Nielsen : la Symphonie N° 5

Jean-Luc Caron

Depuis longtemps considéré comme le pivot de la vie musicale danoise, Carl Nielsen, alors âgé de 57 ans, dirigea la création de sa Symphonie N° 5 op. 50 le 24 janvier 1922 à Copenhague, où son public attendait, non sans impatience, de pouvoir découvrir sa toute récente conception orchestrale. L’œuvre avait nécessité un long travail, durée accentuée par une interruption pendant laquelle le créateur avait honoré l’une de ses nombreuses commandes, Printemps en Fionie, qui enthousiasmera, comme rarement auparavant, le public danois. Ce chant élégiaque tout à la gloire des Danois contrastait sensiblement avec la robus- tesse et la haute portée spirituelle de la Symphonie N° 5. Cette dernière avait été précédée par la fameuse Symphonie N° 4 « Inextinguible », devenue, le premier étonnement passé, la plus célèbre de son cycle riche de six réalisations représentatives du meilleur de sa production. Chaque nouvelle étape symphonique démontrait sa volonté et sa capacité de renouvellement tant il avouait sincèrement vouloir éviter, contrairement à beaucoup, les goûts calibrés, les répétitions… moins inspirées et moins inspirantes.

Entre 1920 et 1922, il élabora sa symphonie à la structure peu conventionnelle, comprenant deux mouvements seulement, organisés en deux parties chacun, mais surtout originale par son emploi d’un langage moderne fondé entre autres sur l’opposition fortement contrastée des thèmes et sur une orchestration inouïe. À l’image de sa devancière, écrite dans les années 1914–1916, elle porte les douloureux et profonds stigmates du terrible confit mondial qui ensanglanta l’humanité et transforma brutalement les mentalités et les réalisations artistiques. 9 Le premier mouvement fut écrit à Humlebæk, au Nord de Copenhague, durant l’hiver et le printemps 1921, puis dans sa maison d’été à Skagen, à l’extrême nord de la péninsule du Jutland, au début de l’été et enfin à partir de fin juillet chez de proches amis, à Damgaard, où il s’attela aussi à l’avancement de Printemps en Fionie, interrompant momentanément la symphonie. Il revint vers elle avec le second mouvement en septembre lors des moments de liberté que lui laissait son engagement de chef d’orchestre à Göteborg (Suède). Le 15 janvier 1922, comme indiqué sur la par- tition qui portait une dédicace à ses chers amis Michaelsen, il posait le point final. Fidèle à ses habitudes, le temps lui manqua cruelle- ment pour préparer la première qui eut lieu seulement neuf jours plus tard, à la Société de Musique de la capitale danoise. L’effectif requis exige trois flûtes (et piccolo), deux hautbois, deux clarinettes, quatre cors, trois trompettes, trois trombones, tuba, timbales, cym- bales, caisse claire, célesta et cordes. D’après les indications du créateur lui-même, le premier mou- vement Tempo giusto-Adagio illustre une lutte dramatique entre l’or- chestre puissant et intranquille, et la rebelle caisse claire, en quasi situation d’improvisation, contrainte de se soumettre face à la suprématie incontestable de la masse orchestrale dans les dernières mesures seulement. Ainsi souligne-t-il les contradictions de l’huma- nité dangereusement menacée de destruction. Hans Christian Andersen (1805–1875) évoquait, dans un autre contexte, « le lourd, l’amer chagrin de l’homme » et constatait : « pareille angoisse, jamais je n’ai connue » (dans Poèmes, Les Belles lettres, 2013, traduc- tion de Régis Boyer). Dans le second mouvement Allegro-Presto-Andante poco tranquillo dont les sections permettent de distinguer successivement une exposition, une grande fugue, une fugue lente et une brève coda, le conflit se poursuit avec des éclats d’anxiété et de félicité, des répétitions et digressions aboutissant à la victoire finale, concrétisée par une impressionnante déflagration. On peut y voir une récon- ciliation de l’homme avec lui-même au profit d’un réel épanouisse- ment. « Il n’y a aucun Dieu et l’homme est son prophète », disait J.P. Jacobsen (1847–1885, dans Niels Lyhne, Bibliothèque cosmopo- lite Stock, 1985, traduction de Martine Rémusat), tandis que Andersen proclamait : « Mais dans mes rêves tout est si beau » (dans L’enfant mourant, op. cit.). 10 * Voir détails et conditions de l’offre SCOUBIDO 2 sur www.post.lu www.post.lu Internet Mobile Appels SMS All youneedis Luxembourg Europe + * * La Symphonie N° 5, en dépit de l’absence de titre, véhicule « la seule chose que la musique en fin de compte peut exprimer : les forces au repos en opposition avec les forces en activité », selon les mots du compositeur qui précisa sa pensée en indiquant que son œuvre décrivait « la scission entre l’ombre et la lumière, la lutte entre le mal et le bien », ou encore, si l’on veut, entre les rêves et les actes. Carl Nielsen échafauda génialement une structure résultant de contrastes et d’oppositions assumés pour aboutir, par moments, à une élévation spirituelle confondante de beauté et d’espoir en l’avenir de l’Homme. Moments de grâce enchâssés dans la douleur et ne s’en libérant que pour de courts instants. Comme il l’affirma en une autre occasion, nul individu n’était le même avant et après la Première Guerre mondiale. Cette ère de tourments avait laissé un monde fissuré, menacé d’ensauvagement. Même si, de l’aveu de Nielsen, la symphonie n’appartenait pas à la catégorie des musiques programmatiques, il est aisé d’y percevoir bien des aspects de ce qu’elle représentait à la fois pour l’artiste et l’individu. Le thème du « mal » confié aux bois et aux cordes exacerbe l’agressivité de la caisse claire jusqu’à ce que le thème de la nature pacifiée ne reprenne ses droits, figuré par les cuivres chaleureux, et se confirme avec l’idyllique et consolateur solo de clarinette. Il ne cacha pas sa volonté de traduire « quelque chose de très primitif » dans sa partition dont l’impact psychologique fut souligné par tous les auditeurs.

La réception de la presse professionnelle lors de la création fut globalement positive et bienveillante, surtout en ce qui concerne le premier mouvement. Le critique Axel Kjerulf confia dans Politiken, le principal quotidien du pays : « Carl Nielsen n’a peut- être jamais écrit une musique plus puissante, plus belle, plus fondamentalement saine et authentique que celle-ci ». Un critique du Nationaltidende avança que « les trésors de la symphonie danoise et la production propre de Carl Nielsen ont été enrichis par une œuvre étrange et hautement originale ». Des collègues se montrèrent parfois moins unanimes. Victor Bendix, longtemps défenseur et ami de son compatriote, parla avec quelque démesure de « sinfonie filmatique, de musique de fossé encrassé, de supercherie insolente,

12 Carl Nielsen, 1908 Photographie de Georg Lindstrøm de coup de poing à la face d’un public sans défense, snob et assoiffé de nouveauté, maladivement émoustillé… ». Deux ans plus tard, l’exécution de l’œuvre à Stockholm (le 20 janvier 1924) sous la baguette du réputé chef finlandais Georg Schnéevoigt déclencha un scandale pour cause de radicalisme rejeté. Une grande partie du public quitta la salle face à tant de cacophonie tandis que l'autre ne ménagea pas ses sifflements. La Suède vénérait la musique postromantique traditionnelle encore peu dépoussiérée. La symphonie fut présentée à Göteborg et Berlin (1922), Copenhague (1923 et 1925), Paris et Oslo (1926), Francfort, Amsterdam et Leipzig sous la direction de Wilhelm Furtwängler (1924). Néanmoins, la véritable percée internationale de la Symphonie N° 5 se produira en 1950 lors du Festival d’Édimbourg,

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F4F_femme_FR_115x175_phil.indd 1 27/07/16 11:45 où elle gagna sans conteste une place de tout premier choix dans le registre symphonique du 20e siècle.

Heureusement les temps ont bien changé et la symphonie n’apparaît plus d’un modernisme déplacé ou inacceptable. Elle s’apprécie presque naturellement et représente le zénith de l’art symphonique du plus passionnant compositeur scandinave du premier tiers du 20e siècle, oscillant sans cesse entre tradition et innovation, entre enracinement et fulgurance. Et, in fine, pour citer le Maître de Copenhague, « les longues explications et indications au sujet de ce que la musique représente sont maléfiques ; elles distraient l’auditeur ». Alors, bonne écoute !

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60151-MER-ANNONCE_PHILHARMONIE_CLASSE_E_115x175_PROD.indd 1 29/07/2016 09:40 Zu Joseph Haydn und Carl Nielsen Wolfgang Fuhrmann

In den Symphonien, die er in und für London komponierte, hat Joseph Haydn das Orchester in gewisser Weise neu erfunden, indem er immer wieder einzelne Instrumentalfarben auf unge- wöhnliche Weise herausstellte: etwa die unanständig knarzenden Fagotte im langsamen Satz von N° 93 oder das sul ponticello-Spiel (möglichst nah am Steg) der Streicher im Adagio ma non troppo von N° 97, mit seinem veränderten, flüsternden Klang. Der viel- leicht spektakulärste dieser klangfarblichen Spezialeffekte begeg- net einem zu Beginn der Symphonie N° 103, der vorletzten, die Haydn für London (und überhaupt) komponiert hat: Der erste Satz beginnt mit einem Paukensolo, das der Symphonie ihren Beinamen «mit dem Paukenwirbel» eingetragen hat.

Das war ausgesprochen exzentrisch. Die Pauke war im klassischen Orchester ein reines Begleitinstrument gewesen, meist gekoppelt an die Trompeten. Sie zur unbegleiteten Eröffnung eines Satzes zu verwenden, war zwar im Barock bei bestimmten Anlässen denkbar gewesen – in Bachs Weihnachtsoratorium symbolisiert sie die Herr- schaft Christi, in der Ouvertüre zu Jean-Philippe Rameaus Zais wird damit das Chaos vor der Entstehung der Welt dargestellt. Im London des späten 18. Jahrhunderts aber dürften die Zuhörer erst einmal gestaunt und sich gefragt haben, ob der Paukist nicht womöglich falsch eingesetzt hat. «Die Einleitung erregte die tiefste Aufmerksamkeit», berichtete der Morning Chronicle staunend über die Uraufführung am 2. März 1795 im Londoner King’s Theatre (denn das Londoner Publikum war nicht immer das aufmerk- samste). Auch die folgenden Takte klingen mysteriös: Eine völlig unbegleitete Melodie, zugleich feierlich und unheimlich, erklingt

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in den tiefsten Registern des Orchesters (Streicherbässe und Fagott). Zwar lichtet sich der Klang bald; doch gegen Ende der Einleitung sinkt er wieder in die Tiefe.

Diese Einleitung klingt so bedeutungsvoll, dass sie einen franzö- sischen Musiktheoretiker dazu verleitet hat, dem ganzen ersten Satz eine Geschichte zu unterlegen. Jérôme-Joseph de Momigny hat in seiner Kompositionslehre, dem Cours complet d’harmonie et de composition (1806), für diesen ersten Satz eine Art musiktheatra- lisches Szenario entworfen, das die Themen und ihre Entwick- lung als Momente einer Geschichte deutet. Der Paukenwirbel zu Beginn ist der Donner des Gewitters; die geheimnisvolle Melodie das Gebet der in die Kirche geflüchteten Landbevölkerung. Im neckischen Beginn des Allegros dann hörte Momigny den munte- ren Streit und Spott der Ungläubigen über die abergläubische Furcht der Bauern, als sich das Gewitter verzogen hat; das walzer- artige Schlussgruppenthema deutete er als den Tanz der Hirten und Hirtinnen und so weiter… Die Durchführung verarbeitet zunächst das Hauptthema kontra- Pour nous, le mécénat punktisch, bis sich nach einer überraschenden Pause plötzlich in den Bässen wieder das geheimnisvolle Thema der Einleitung c’est offrir notre soutien à ceux kurz in Erinnerung ruft – nur für einen Moment, fast glaubt man seinen Ohren nicht zu trauen. Aber nach der Reprise, also qui offrent la musique à tous. kurz vor Ende des Satzes bricht im Orchester tatsächlich für ein paar Takte ein Sturm aus – und als dieser verklingt, hören wir noch einmal den Paukenwirbel und die geheimnisvolle Melodie der tiefen Streicher – und darauf setzt in schnellem Tempo der Schluss ein mit einer kleinen Überleitungspassage, die wir bisher La Fondation EME – Ecouter pour Mieux s’Entendre beim Hören kaum beachtet hatten, und die sich nun als nichts donne accès à la musique aux personnes qui en sont généralement exclues. anderes entpuppt als die rhythmisch umgewandelte Fassung En tant que membre fondateur, notre soutien ne se limite pas à un apport financier. jener Melodie. Nos réseaux et les compétences de nos équipes permettent à la Fondation de développer et de pérenniser ses initiatives. In eine ganz andere Welt begeben wir uns mit dem Andante più tosto Allegretto. Es handelt sich um einen von Haydns Doppelvaria- tionssätzen, in dem abwechselnd ein Thema in c-moll und eines in C-Dur variiert wird. Beide Themen zeichnen sich durch ein «exotisches» Intervall aus – ihre vierte Stufe ist erhöht (Fis statt www.banquedeluxembourg.com 18 Tél.: 49 924 - 1

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F), was ihnen eine leicht an ‹Balkan-Musik› erinnernde Färbung verleiht – einerlei, ob die Melodien nun auf die ungarische oder kroatische Volksmusik zurückgehen oder doch von Haydn frei komponiert wurden. Die Themen steigern sich ausdrucksmäßig immer mehr: auf ein bezauberndes Violinsolo in C-Dur folgt – mit plötzlich einfallenden Trompeten und Pauken – eine düster-martia- lische Mollvariation, und die Coda gerät auf harmonische Abwege. Haydns Verfahren, ‹populäres› Material immer stärker differen- ziert zu behandeln, wird im anschließenden Menuett mit seinen Jauchzer- oder Jodler-artigen melodischen Sprüngen in «lombar- dischen Rhythmen» gleich noch einmal angewandt. Und im Finale gibt ein Hornruf wie ein Jagdsignal den Anstoß zu fröhlichem Treiben, bei dem sich ein Motiv mit drei Auftakt-Achteln hervor- tut, das weite Strecken des Satzes beherrscht. Fast möchte man meinen, dass sich ein gewisser Ludwig van Beethoven an dieses muntere Finale erinnerte, als er den noch etwas hartnäckigeren ersten Satz seiner Fünften Symphonie schrieb… 20 «Ich war auf keinem Instrument ein Hexenmeister, aber ich kannte die Kraft und die Wirkung aller; ich war kein schlechter Klavierspieler und Sänger, und konnte auch ein Konzert auf der Violine vortragen.» Das hat Joseph Haydn im Alter seinem Biographen G. A. Griesinger gestanden, und es gibt keinen Grund, diese Selbsteinschätzung für falsche Bescheidenheit zu halten. Als Virtuose ist Haydn zu keiner Zeit bekannt gewesen; als Sänger wie als Geiger war er wohl meist im Tutti tätig, und als Klaviersolist ist er, soweit wir wissen, nie öffentlich aufgetreten. Kein Wunder also, dass von seinen nicht besonders zahlreichen Versuchen im Instrumentalkonzert regel- mäßig nur jene erklingen, deren Instrumente sonst kein reiches Repertoire ihr Eigen nennen: die beiden Cellokonzerte und das späte Trompetenkonzert.

Dass sich daneben auch Haydns drei Klavierkonzerte Hob. XVIII: 3, 4 und 11 zumindest einen gewissen Rang erobert haben, ist bemerkenswert, denn die ‹Konkurrenz› ist hier weitaus stärker. Das D-Dur-Klavierkonzert Hob. XVIII:11 ist Haydns letzter Beitrag zu dieser Gattung. Wohl 1783 oder Anfang 1784 entstanden, ist es vermutlich schon in Kenntnis von Wolfgang Amadeus Mozarts ersten Wiener Konzerten geschaffen worden, von denen allerdings die Gipfelwerke erst später entstehen sollten. Dennoch scheint der Einfluss Mozarts vor allem im tief empfundenen langsamen Satz mit seinen melodisch wie harmonisch ungewöhnlich weit ausgrei- fenden Phrasen unüberhörbar. Die Ecksätze sind dagegen echter Haydn: Der erste entwickelt aus demselben Motiv das Haupt-, Seiten- und Schlussthema, der letzte ist ein übermütiges Rondo im ungarischen Stil voll feuriger Synkopen.

Carl Nielsen ist nicht leicht zu fassen. Der vielleicht bekannteste dänische Komponist steht selbst innerhalb der vielgestaltigen Moderne für sich. Nielsen bekannte sich streng zu einer Kunst, die nichts Bildlich-Malendes oder Philosophisch-Weltanschauliches an sich haben dürfe, sondern primär aus «Intervallen und Rhyth- men» bestehen solle – aber er schrieb Symphonien mit so patheti- schen Titeln wie «Die vier Temperamente» oder «Das Unauslöschliche». Nielsen war ein Verehrer Mozarts und komponierte doch ganz unklassische Formen. Nielsen verachtete alles ‹Romantische› und war doch selbst ein Erbe romantischer Naturverehrung. 21 Genauso widersprüchlich gestaltet sich auch Nielsens Fünfte Sym- phonie (1920/21). Das umfangreichste seiner symphonischen Werke, das vielen Bewunderern auch als sein bestes gilt, bricht mit den Normen und Formen der Symphonie. Es besteht nur aus zwei Sätzen, in denen sich freilich alte Satzfolgen abzeich- nen: Ein Eröffnungssatz, in den ein Adagio non troppo integriert ist, und ein Scherzo. Nielsen selbst erklärte dies in einem Inter- view, das am Tag der Uraufführung in Kopenhagen (24. Januar 1922) erschien, folgendermaßen: «Diesmal habe ich die Form geän- dert, und bin mit zwei Teilen statt der üblichen vier Sätze zufrieden. Ich habe sehr viel darüber nachgedacht – in der alten symphonischen Form sagte man normalerweise schon im Kopfsatz das meiste, was man im Sinn hatte. Dann kam das ruhige Andante, das alsein Kontrast fungierte, aber dann ist es das Scherzo, wo man wieder zu sehr in Fahrt gerät und sich so die Stimmung für das Finale zerstört, wo die Ideen allzuoft schon ausgegangen sind. Es sollte mich nicht wundern, wenn es Beethoven bei der Neunten so gegangen wäre, wo er gegen das Ende hin einige Unter- stützung durch die menschliche Stimme erhielt!»

Ob Nielsen diese Erklärung ernst oder ironisch meinte, steht nicht fest. Und den Kopf können sich die Interpreten auch über seinen Versuch einer programmatischen Deutung dieses Werks zerbrechen: In ihm gehe es, so der Komponist, um «die einzige Sache, die Musik letztlich überhaupt ausdrücken kann: die beharrenden Kräfte gegen die aktiven… Wie soll ich es erklären? Ich rolle einen Stein den Hügel hinauf, verwende die Energie, die ich in mir habe, um den Stein an eine hohe Stelle zu bekommen. Und dort liegt der Stein still. Die Energie ist in ihm gebunden – bis ich ihm einen Stoß gebe, und die selbe Energie wieder freigesetzt wird und der Stein wieder abwärts rollt.»

Hört man die Symphonie unbefangen, so lässt sich der erste Satz beinahe wie eine «unendliche Melodie» wahrnehmen, freilich keine im Stile Richard Wagners; tatsächlich dominiert das melodische Element hier gegenüber dem kontrapunktisch-polyphonen wie in keinem anderen symphonischen Werk Nielsens. Diese Melodien entwickeln sich in jenem naturhaften Sinn, der Nielsen als Ideal vorschwebte: Zellen, die wachsen, sich zu unregelmäßigen, aber

22 By Laure Mackel

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‹organischen› Gebilden entwickeln, in einer schwebenden, archaisch wirkenden Tonalität. Auffallend ist zu Beginn die Idee von Instru- mentenpaaren: Vor dem Hintergrund eines zwischen c und a oszil- lierenden Klangbands der Bratschen stellen zunächst die beiden Fagotte eine herbe Melodie vor, dann gibt es zwischen Hörnern und Flöten eine Art Duett über ein Signal-Motiv (die Passage gleicht auffallend einem Abschnitt in Beethovens «Lebewohl»- Klaviersonate op. 81a). Eine kurze, stürmische Figur in den Brat- schen hat ihren Auftritt, die Nielsen als «das böse Motiv» bezeich- nete. Eine sich fortspinnende Streichermelodie schließt sich an, auf die wieder das Motiv antwortet. Doch mit einem Mal setzt die kleine Trommel mit einem Marschrhythmus ein, der den Satz von nun an über weite Strecken durchzieht. Zu den «natürlich wachsenden» thematischen Entwicklungen steht dieser starre Trommelklang in unversöhnlichem Widerstreit, von vielen Hörern wurde er instinktiv als Echo des gerade zurückliegenden (Ersten) Weltkriegs gedeutet – obwohl es gerade keine Marschmusik ist,

24 die dazu erklingt: «sondern das Natur-Thema wächst in den Blech- bläsern weiter, friedvoll und unberührt» (Nielsen in einem Brief an seinen Schüler Ludvig Dolleris). Darüber erstrecken sich merkwür- dige, oft wie Vogelstimmen klingende lange Girlanden von Flöte und Klarinette, während die Oboe das «böse» Motiv anklingen lässt. Die allmählich ersterbende Bewegung mündet in den langsamen Satz, mit dem sich der Charakter schlagartig ändert: ein voller Streicherklang und eine geradezu hymnische Melodie wirken, als träte die Sonne hervor. «Schließlich muss das Böse weichen, ein letzter Versuch und es flieht, und mit einem Abschnitt in tröstendem Dur endet die Soloklarinette dieses lange Satz-Idyll, ein Ausdruck der bewusstlosen Natur», erläuterte Nielsen.

Im Gegensatz zum ersten Satz ist der zweite nicht nur voller Dyna- mik und Vorwärtsdrang, sondern er enthält als seinen Mittelteil auch zwei ausgedehnte Fugen, eine erste über ein scherzoartiges Thema mit spitzem Quartauftakt, eine zweite, im Charakter ganz gegensätzliche in langsamem Tempo und lyrischem Streichersatz. Nur die geschultesten Ohren werden erkennen, dass dieses lang- same Thema identisch ist mit jenem, das in schnellem Tempo den Satz eröffnet hatte. Überhaupt stellt dieser Satz mit seinen oft dissonanten und aggressiven Texturen weit größere Anforderungen an seine Hörer als der erste – dafür weiß er aber mit einer triumphalen Schlusswendung aufzuwarten, die für das ‹fehlende› Finale entschädigt.

25 Orchestre Philharmonique du Luxembourg

Gustavo Gimeno Sébastien Grébille Directeur musical Quentin Jaussaud Marina Kalisky Valeria Pasternak Konzertmeister Jun Qiang Philippe Koch Ko Taniguchi Haoxing Liang Gisela Todd Xavier Vander Linden Rhonda Wilkinson Premiers violons / Barbara Witzel Erste Violinen NN Fabian Perdichizzi Nelly Guignard NN Altos / Bratschen Michael Bouvet Ilan Schneider Irène Chatzisavas Dagmar Ondracek Bartlomiej Ciaston Kris Landsverk François Dopagne Pascal Anciaux Yulia Fedorova Jean-Marc Apap Andréa Garnier Olivier Coupé Silja Geirhardsdottir Aram Diulgerian Jean-Emmanuel Grebet Bernhard Kaiser Attila Keresztesi Olivier Kauffmann Darko Milowich Esra Kerber Angela Münchow-Rathjen Utz Koester Damien Pardoen Petar Mladenovic Fabienne Welter

Violoncelles / Violoncelli Seconds violons / Aleksandr Khramouchin Zweite Violinen Ilia Laporev Osamu Yaguchi Niall Brown NN Xavier Bacquart Choha Kim Vincent Gérin Mihajlo Dudar Sehee Kim

26 Katrin Reutlinger Cors / Hörner Marie Sapey-Triomphe Miklós Nagy Karoly Sütö Leo Halsdorf Laurence Vautrin Kerry Turner Esther Wohlgemuth Marc Bouchard Mark Olson NN Contrebasses / Kontrabässe Thierry Gavard Choul-Won Pyun Trompettes / Trompeten Dariusz Wisniewski Adam Rixer Gilles Desmaris Simon Van Hoecke Gabriela Fragner Isabelle Marois André Kieffer Niels Vind Benoît Legot Isabelle Vienne Trombones / Posaunen Gilles Héritier Flûtes / Flöten Léon Ni Etienne Plasman Guillaume Lebowski Markus Brönnimann Hélène Boulègue Trombone basse / Bassposaune Christophe Nussbaumer Vincent Debès

Hautbois / Oboen Tuba Fabrice Mélinon Csaba Szalay Philippe Gonzalez Anne-Catherine Bouvet-Bitsch Olivier Germani Timbales / Pauken Simon Stierle Benjamin Schäfer Clarinettes / Klarinetten Olivier Dartevelle Jean-Philippe Vivier Percussions / Schlagzeug Bruno Guignard Béatrice Daudin Emmanuel Chaussade Benjamin Schäfer Klaus Brettschneider

Bassons / Fagotte David Sattler Harpe / Harfe Etienne Buet Catherine Beynon François Baptiste Stéphane Gautier-Chevreux

27 Interprètes Biographies

Orchestre Philharmonique du Luxembourg Gustavo Gimeno Directeur musical L’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) incarne la vitalité culturelle de ce pays à travers toute l’Europe depuis ses débuts éclatants en 1933 sous l’égide de Radio Luxembourg (RTL). Depuis 1996, l’OPL est missionné par l’État. Il entre en 2005 en résidence à la Philharmonie Luxembourg, une salle parmi les plus prestigieuses d’Europe, avec laquelle il forme une seule entité depuis janvier 2012.

L’OPL est particulièrement réputé pour l’élégance de sa sonorité. L’acoustique exceptionnelle de la Philharmonie Luxembourg, vantée par les plus grands orchestres, chefs et solistes du monde, les relations de longue date de l’orchestre avec des maisons et festivals de prestige, ainsi que la collaboration intensive de l’or- chestre avec des personnalités musicales de premier plan contribuent à cette réputation. C’est ce dont témoigne les quelques exemples de prix du disque remportés ces dernières années: Grammy Award, BBC Music Choice, Grand Prix Charles Cros, Diapason d’Or ou encore Preis der Deutschen Schallplatten- kritik.

Cette deuxième saison avec Gustavo Gimeno en tant que directeur musical de l’OPL (après Henri Pensis, Carl Melles, Louis de Froment, Leopold Hager, David Shallon, Bramwell Tovey et Emmanuel Krivine), sera placée sous le signe de la diversité du répertoire qui s’étendra de Haydn à Schumann et de Bruckner à Chostakovitch, Britten, Messiaen et Gubaidulina. S’ajouteront à

28 Orchestre Philharmonique du Luxembourg photo: Johann Sebastian Hänel cela la découverte d’œuvres du 20e siècle comme celles de Rued Langgaard, ainsi que des commandes passées à Peter Maxwell Davies, Jorge E. López, Mark-Anthony Turnage et Francisco Coll.

Cette diversité se reflète également dans la variété des formats de concerts, telle la nouvelle série «L’heure de pointe», les «Lunch concerts», «Aventure+», des productions lyriques au Grand Théâtre de Luxembourg, des ciné-concerts tels que «Live Cinema» avec la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, les soirées «Pops at the Phil» avec des stars comme Dianne Reeves, Angélique Kidjo ou Ute Lemper, ainsi que des concerts en plein air avec des groupes de jazz ou de rock lors de la Fête de la Musique.

29 Mélomane, comme vous.

Toute l’année, la BIL soutient la culture.

Que ce soit par son soutien à la Philharmonie mais aussi à travers sa Fondation Indépendance ou sa Galerie L’Indépendance, la BIL vous permet d’assister à des spectacles et expositions exceptionnels.

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Banque Internationale à Luxembourg SA, 69 route d’Esch, L-2953 Luxembourg, RCS Luxembourg B-6307 (+352) 4590-3000 www.bil.com On compte parmi les partenaires musiciens de la saison 2016/17 les Artistes en résidence Valery Gergiev, Janine Jansen, Stefano Bollani et Jean-François Zygel. L’OPL sera notamment dirigé par les chefs d’orchestre William Christie, Andrew Manze, Eliahu Inbal et Julian Rachlin et jouera aux côtés de solistes comme Ian Bostridge, Diana Damrau, Miah Persson, Jan Lisiecki, Patricia Kopatchinskaja, Håkan Hardenberger, Anoushka Shankar ou encore Nicolas Testé. C’est à la demande commune de l’OPL et de la Philharmonie Luxembourg qu’une médiation musicale innovante est proposée, à destination des enfants et adolescents, à travers un vaste programme d’activités pour les scolaires et d’ateliers. Depuis 2003, l’orchestre s’engage par des concerts pour les scolaires, les enfants et les familles, des ateliers, la production de DVD, des concerts dans les écoles et les hôpitaux. Il fait participer des classes à la préparation de concerts d’abonnements et offre également, dans le cadre du cycle «Dating:», la possibilité de découvrir la musique d’orchestre.

En accord avec son pays, le Grand-Duché du Luxembourg, l’OPL s’ouvre à l’Europe et sur le monde. L’orchestre avec ses 98 musiciens, issus d’une vingtaine de nations (dont les deux tiers viennent du Luxembourg ou des pays limitrophes: France, Allemagne et Belgique) affirme sa présence dans la Grande Région par un large éventail de concerts et d’activités. Invité régulier de nombreux centres musicaux européens, ainsi qu’en Asie et aux États-Unis, les tournées 2016/17 mèneront l’OPL en Espagne, en Allemagne, en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas. Les concerts de l’OPL sont régulièrement retransmis par la radio luxembour- geoise 100,7 et diffusés sur le réseau de l’Union européenne de radio-télévision (UER).

L’OPL est subventionné par le Ministère de la Culture du Grand- Duché et soutenu par la Ville de Luxembourg. Ses sponsors sont la BGL BNP Paribas, Banque de Luxembourg, CACEIS, Mercedes Benz et POST Luxembourg. Depuis décembre 2012, l’OPL bénéficie de la mise à disposition par BGL BNP ­Paribas du violon- celle «Le Luxembourgeois» de Matteo Goffriller (1659–1742).

31

Orchestre Philharmonique du Luxembourg Gustavo Gimeno Chefdirigent Das Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) verkörpert die kulturelle Lebendigkeit des Großherzogtums. Schon seit seinen glanzvollen Anfängen 1933 bei Radio Luxemburg (RTL) ist das 1996 in staatliche Trägerschaft übernommene Orchester europaweit präsent. Seit der Eröffnung der Philharmonie Luxembourg 2005, mit der es seit Beginn 2012 eine Einheit bildet, ist das OPL in einem der herausragenden Konzerthäuser Europas beheimatet.

Die von den den größten Orchestern, Dirigenten und Solisten der Welt geschätzte Akustik seiner Residenz, die lange Verbunden- heit mit zahlreichen renommierten Häusern und Festivals sowie die intensive Zusammenarbeit mit herausragenden Musikerper- sönlichkeiten haben zum Ruf einer besonders eleganten Klang- kultur des OPL beigetragen. Das bezeugt nicht zuletzt die Liste der Auszeichnungen für die in den letzten Jahren erschienenen CDs wie Grammy Award, BBC Music Choice, Grand Prix Charles Cros, Diapason d’Or oder Preis der Deutschen Schallplattenkritik.

In der zweiten Spielzeit unter Gustavo Gimeno als Chefdirigent – nach Henri Pensis, Carl Melles, Louis de Froment, Leopold Hager, David Shallon, Bramwell Tovey und Emmanuel Krivine – wird die Bandbreite des Repertoires besonders großgeschrieben, die von Haydn über Schumann und Bruckner bis zu Schostako- witsch, Britten, Messiaen und Gubaidulina reicht. Hinzu kommen Entdeckungen von Werken des 20. Jahrhunderts wie von Rued Langgaard sowie Auftragskompositionen von Peter Maxwell Davies, Jorge E. López, Mark-Anthony Turnage und Francisco Coll.

Vielseitig zeigt sich das OPL in Konzertformaten wie der neuen Reihe «L’heure de pointe», in «Lunch concerts», «Aventure+», regelmäßigen Opernproduktionen am Grand Théâtre de Luxem- bourg, Filmkonzerten wie «Live Cinema» mit der Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, «Pops at the Phil» mit Stars wie Dianne Reeves, Angélique Kidjo oder Ute Lemper, sowie

32 Villa Vauban – T +352 47 96 49 01 villavauban.lu Musée d’Art de F +352 27 47 84 32 la Ville de Luxembourg lu – di 10h – 18h 18, av. Émile Reuter ve 10h – 21h L-2090 Luxembourg fermé le mardi Espaces d’artistes Donations & acquisitions récentes

30 juillet 2016 > 15 janvier 2017

Joseph Kutter (1894 – 1941), Rue de village à Koerich, vers 1929, huile sur toile Open-Air-Auftritten mit Jazzgruppen und Rockbands bei der Fête de la Musique.

Zu den musikalischen Partnern zählen 2016/17 die Artists in residence Valery Gergiev, Janine Jansen, Stefano Bollani und Jean-François Zygel. Das OPL wird zudem mit Dirigenten wie William Christie, Andrew Manze, Eliahu Inbal oder Julian Rachlin sowie mit Solisten wie Ian Bostridge, Diana Damrau, Miah Persson, Jan Lisiecki, Patricia Kopatchinskaja, Håkan Hardenber- ger, Anoushka Shankar oder Nicolas Testé konzertieren.

Zu den gemeinsamen Anliegen des OPL und der Philharmonie Luxembourg gehört die innovative Musikvermittlung für Kinder und Jugendliche mit einem umfangreichen Schul- und Workshop- programm. Seit 2003 engagiert sich das Orchester in Schul-, Kinder- und Familienkonzerten, Workshops, DVD-Produktionen sowie Konzerten in Schulen und Krankenhäusern, bereitet gemeinsam mit Schulklassen Abonnementkonzerte vor und lädt im Zyklus «Dating:» mit Musikvermittlern zur Entdeckung von Orchestermusik ein.

Mit seiner Heimat, dem Großherzogtum Luxemburg, teilt das OPL eine sehr europäische und weltoffene Haltung. Das Orchester mit seinen 98 Musikern aus rund 20 Nationen (zwei Drittel stam- men aus Luxemburg und seinen Nachbarländern Frankreich, Deutschland und Belgien) ist mit zahlreichen Konzerten und Aktivitäten in der gesamten Großregion präsent. Tourneen füh- ren das OPL darüber hinaus in zahlreiche Musikzentren Europas sowie nach Asien und in die USA. 2016/17 stehen insbesondere Gastauftritte in Spanien, Deutschland, Österreich, Belgien und den Niederlanden auf dem Tourneeplan. Die Konzerte des OPL werden regelmäßig vom luxemburgischen Radio 100,7 übertra- gen und über das Netzwerk der Europäischen Rundfunkunion (EBU) ausgestrahlt.

Das OPL wird subventioniert vom Kulturministerium des Groß- herzogtums und erhält weitere Unterstützung von der Stadt Luxemburg. Sponsoren des OPL sind BGL BNP Paribas,

34 Banque de Luxembourg, CACEIS, Mercedes Benz sowie POST Luxembourg. Seit Dezember 2012 stellt BGL BNP Paribas dem OPL dankenswerterweise das Violoncello «Le Luxembourgeois» von Matteo Goffriller (1659–1742) zur Verfügung.

Andrew Manze direction Andrew Manze est partout célébré comme l’un des chefs les plus inspirés de sa génération. À une connaissance étendue et érudite du répertoire s’ajoutent des dons de communicant remarquables et une énergie inépuisable. Andrew Manze est invité à diriger des orchestres majeurs comme les Münchner Philharmoniker, le Gewandhausorchester Leipzig, le Los Angeles Philharmonic, le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, le Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, le Finnish Radio Symphony Orchestra, le Gothenburg Symphony Orchestra, l’Oslo Philharmonic, le Mahler Chamber Orchestra, la Camerata Salzburg ou encore le Scottish et le Swedish Chamber Orchestra. Il se produit aussi régulièrement au Mostly Mozart Festival de New York. En 2014, Andrew Manze est devenu chef principal de la NDR Radiophil- harmonie de Hanovre. Ensemble, ils ont initié une série d’enre- gistrements sous le label , dont le premier sortira début 2017. Au-delà des concerts en Allemagne, ils ont effectué une tournée en Chine et en Corée du Sud à l’automne 2016 avec, en soliste, András Schiff. Les prochaines saisons, Andrew Manze fera ses débuts avec le Royal Concertgebouw Orchestra, les Bamberger Symphoniker, la NDR Elbphilharmonie et le Melbourne Symphony. Il entretient un lien étroit avec le Royal Liverpool Philharmonic avec lequel il enregistre l’intégrale des symphonies de Vaughan Williams chez Onyx Classics. De 2006 à 2014, Andrew Manze a été chef principal et directeur artistique de l’Helsingborg Symphony Orchestra. Avec cet orchestre, il a gravé la Symphonie N° 3 de Beethoven chez Harmonia Mundi et les symphonies de Brahms chez CPO. De 2010 à 2014, il était chef associé du BBC Scottish Symphony Orchestra et, de 2008 à 2011, principal chef invité du Norwegian Radio Orchestra. Après des études clas- siques à l’University of Cambridge, Andrew Manze étudie le violon et devient rapidement un spécialiste de la pratique

35 Andrew Manze photo: Benjamin Ealovega historiquement informée. Il est nommé directeur associé de l’Academy of Ancient Music en 1996 et occupe le poste de directeur artistique de l’English Concert de 2003 à 2007. Il a publié des disques en tant que violoniste, dont plusieurs ont été récompensés. Andrew Manze est membre de la Royal Academy of Music et Visiting Professor de l’Oslo National Academy. Il a participé aux nouvelles éditions de sonates et concertos de Mozart et Bach établies par Bärenreiter et Breitkopf & Härtel. Il enseigne, édite et écrit sur la musique, de même qu’il intervient régulière- ment à la radio et à la télévision. En 2011, il a reçu le prestigieux Rolf Schock Prize à Stockholm, après György Ligeti, Mauricio Kagel, Kaija Saariaho, Jorma Panula, Gidon Kremer et Anne Sofie von Otter.

Andrew Manze Leitung Andrew Manze gilt als einer der inspiriertesten Dirigenten seiner Generation. Er verbindet herausragende Repertoire- kenntnis mit einem bemerkenswerten Kommunikationsvermögen und unerschöpflicher Energie. Als Gastdirigent wird erregel - mäßig von den großen Orchestern eingeladen, darunter: Münchner Philharmoniker, Gewandhausorchester Leipzig, Los Angeles Philharmonic, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, Finnish Radio Symphony Orchestra, Gothenburg Symphony Orchestra, Oslo Philharmonic, Mahler Chamber Orchestra, Camerata Salzburg oder Scottish und Swedish Chamber Orchestra. Regelmäßig konzertiert er auch beim Mostly Mozart Festival New York. Seit 2014 ist Andrew Manze Chefdirigent der NDR Radiophilharmonie Hannover. Gemeinsam mit dem Klangkörper hat er eine CD-Reihe beim Label Pentatone begonnen, deren erste Anfang 2017 erscheint. Neben ihren Verpflichtungen in Deutschland war Manze mit dem Orchester im Herbst 2016 auf Tournee in China und Süd-Korea mit dem Solisten András Schiff. In den nächsten Spielzeiten wird der Dirigent seine Debuts beim Royal Concertgebouw Orchestra, den Bamberger Symphonikern, NDR Elbphilharmonie und Mel- bourne Symphony geben. Enge Kontakte unterhält er mit dem Royal Liverpool Philharmonic, mit dem er sämtliche Symphonien

37 von Vaughan Williams für Onyx Classics eingespielt hat. Von 2006 bis 2014 war Manze Chefdirigent und künstlerischer Leiter des Helsingborg Symphony Orchestra. Mit diesem Orchester hat er Beethovens Symphonie N° 3 für Harmonia Mundi eingespielt und die Symphonien von Brahms bei CPO. 2010 bis 2014 war er assoziierter Chefdirigent des BBC Scottish Symphony Orchestra und von 2008 bis 2011 ständiger Gastdiri- gent des Norwegian Radio Orchestra. Nach der klassischen Ausbildung an der University of Cambridge, studierte Andrew Manze Violine und wurde schnell zu einem Spezialisten der histo- risch informierten Aufführungspraxis.1996 wurde er zum assozi- ierten Chef der Academy of Ancient Music ernannt; von 2003 bis 2007 bekleidete er die Position des künstlerischen Leiters von The English Concert. Als Geiger veröffentliche er verschie- dene CDs, von denen mehrere mit Preisen bedacht wurden. Andrew Manze ist Mitglied der Royal Academy of Music und Visiting Professor der Oslo National Academy. Er arbeitete an Neuausgaben von Mozart- und Bach-Sonaten und -Konzerten, die bei Bärenreiter und Breitkopf & Härtel veröffentlicht wurden. Er lehrt, schreibt und publiziert über Musik und ist regelmäßig in Radio und Fernsehen zu erleben. 2011 wurde ihm in Stockholm der begehrte Rolf Schock Prize verliehen, mit dem zuvor György Ligeti, Mauricio Kagel, Kaija Saariaho, Jorma Panula, Gidon Kremer und Anne Sofie von Otter geehrt worden waren.

Denis Kozhukhin piano Après avoir remporté en 2010, à l’âge de 23 ans, le premier prix du Concours Reine Elisabeth de Belgique à Bruxelles, Denis Kozhukhin a rapidement acquis une réputation internationale et s’est dès lors produit dans des festivals et sur des scènes de prestige: le Verbier Festival où il a reçu le prix d’honneur en 2003, dans le cadre du projet à Lugano, la Berliner Philharmonie, la Philharmonie Köln, le Klavier-Festival Ruhr, le Rheingau Musik Festival, le Jerusalem International Chamber Music Festival, le Carnegie Hall, le Gewandhaus Leipzig, l’Her- kulessaal München, le De Doelen Rotterdam, le Concertge- bouw Amsterdam, l’Auditorio Nacional Madrid, l’Accademia

38 PARTENAIRE DE LA PHILHARMONIE LUXEMBOURG DEPUIS 2005

KBL epb est fier de soutenir les arts et la culture au Grand- Duché et dans son réseau européen de huit pays R

AMSTERDAM | BRUXELLES | LUXEMBOURG | LONDRES MADRID | MONACO | MUNICH | PARIS

WWW.KBL.LU Denis Kozhukhin photo: Felix Broede

Nazionale di Santa Cecilia de Rome, le Théâtre du Châtelet et l’Auditorium du Louvre à Paris. Au cours de la saison 2016/17, Denis Kozhukhin collabore notamment avec le Royal Concert- gebouw Orchestra dirigé par Jaap van Zweden, le Chicago Sym- phony Orchestra sous la baguette d’Emmanuel Krivine, le Phil- harmonia Orchestra avec Yuri Temirkanov et Stéphane Denève, le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin avec Andris Poga, le Mahler Chamber Orchestra dirigé par Rafael Payare, le San Francisco Symphony avec Andrés Orozco-Estrada, le Frankfurt Radio Symphony Orchestra avec ce même chef, le Czech Philhar- monic et e Royal Stockholm Philharmonic Orchestra dirigés par Joshua Weilerstein, l’Oslo Philharmonic Orchestra avec Vasily Petrenko, le Toronto Symphony Orchestra avec Kristjan Järvi

40 et l’Orchestre de la Suisse Romande. Il donne des récitals cette saison et les prochaines au Concertgebouw Amsterdam, au Wiener Konzerthaus, à la Philharmonie Köln, au Wigmore Hall, au Verbier Festival et aux International Piano Series à Londres, ainsi que des concerts en soliste et de musique de chambre dans le cadre de l’ouverture de saison de la nouvelle salle Boulez à Berlin, aux côtés de Jörg Widmann et Emmanuel Pahud. En 2015, le pianiste a signé un contrat d’exclusivité avec le label Pentatone. Son premier enregistrement, le Concerto pour piano N° 1 de Tchaïkovski et le Concerto pour piano de Grieg avec le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin et a fait l’objet du Gramophone Editor’s Choice et a été couronné disque du mois par Fono Forum et Stereophone. Son prochain disque paraît début 2017 et sera consacré à des œuvres solistes de Brahms. Né à Nijni Novgorod en Russie dans une famille musicienne, Denis Kozhukhin a reçu ses premières leçons de piano de sa mère, à l’âge de quatre ans. Il bénéficie ensuite de l’enseigne- ment de Natalia Fish à l‘École de musique Balakirev. De 2000 à 2007, il étudie à l’École Supérieure de Musique Reina Sofia de Madrid auprès de et Claudio Martínez-Mehner. Il reçoit son diplôme en tant que meilleur étudiant de l’année et fondateur du Trio Cervantes, reconnu à deux reprises comme le meilleur ensemble de musique de chambre, des mains de la souveraine espagnole. Après ses études à Madrid, Kozhukhin est invité à rejoindre l’Académie du lac de Côme où il étudie, entre autres, avec Fou Ts’ong, Stanislav Ioudenitch, Peter Frankl, , et Andreas Staier. Il termine ses études à la Musikhochschule Stuttgart avec Kirill Gerstein. Denis Kozhukhin a remporté le premier prix du concours Vendôme à Lisbonne et le troisième prix de la Leeds International Piano Competition en 2006. Musicien de chambre sollicité, il a notam- ment travaillé avec Leonidas Kavakos, Renaud et Gautier Capuçon, Janine Jansen, Vadim Repin, Julian Rachlin, le Jerusalem Quartet, le Pavel Haas Quartet, Radovan Vlatković, Jörg Widmann et Alisa Weilerstein.

41 HERMÈS GRANDEUR NATURE

06_115X175_OrchestrePhilarmonieLuxembourg_dec_Lux.indd 1 13/09/2016 11:06

Denis Kozhukhin Klavier Nachdem er 2010 23-jährig den ersten Preis des Königin Elisabeth Wettbewerbs in Brüssel gewonnen hatte, errang Denis Kozhukhin schnell internationale Bekanntheit und trat bei vielen renommier- ten Festivals und in den großen Konzerthäusern auf, u. a. beim Verbier Festival, wo er 2003 den Prix d’Honneur gewann, beim Progetto Martha Argerich in Lugano, in der Berliner Phil- harmonie, Philharmonie Köln, Klavier-Festival Ruhr, Rheingau Musik Festival, Jerusalem International Chamber Music Festival, Carnegie Hall, Gewandhaus Leipzig, Herkulessaal München, De Doelen Rotterdam, Concertgebouw Amsterdam, Auditorio Nacio- nal Madrid, Accademia Nazionale di Santa Cecilia Rom, Théâtre du Châtelet und Auditorium du Louvre Paris. In der Spielzeit 2016/17 konzertiert Kozhukhin u. a. mit folgenden Orchestern: Royal Concertgebouw Orchestra unter Jaap van Zweden, Chicago Symphony Orchestra unter Emmanuel Krivine, Philharmonia Orchestra unter Yuri Temirkanov, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin unter Andris Poga,Philadelphia Orchestra unter Stéphane Denève, Mahler Chamber Orchestra unter Rafael Payare, San Francisco Symphony unter Andrés Orozco-Estrada, hr Radiosin- fonieorchester unter Andrés Orozco-Estrada, Czech Philharmonic unter Joshua Weilerstein, Royal Stockholm Philharmonic Orchestra unter Joshua Weilerstein, Oslo Philharmonic Orchestra unter Vasily Petrenko, Toronto Symphony Orchestra unter Kristjan Järvi und Orchestre de la Suisse Romande. Rezitalhighlights dieser und kommender Spielzeiten sind u. a. Wiedereinladungen zur Meisterpianisten-Reihe im Concertgebouw Amsterdam, ins Wiener Konzerthaus, Philharmonie Köln, Wigmore Hall, Verbier Festival und der International Piano Series in London sowie Solo- und Kammermusikabende im Rahmen der Eröffnungssaison des neuen Boulez-Saals Berlin – mit Jörg Widmann und Emmanuel Pahud. 2015 unterzeichnete der Pianist einen Exklusivvertrag mit der Plattenfirma Pentatone. Seine erste CD-Aufnahme für das Label, Tschaikowskys Klavierkonzert N°1 und das Klavierkon- zert von Grieg mit dem Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin und Vassily Sinaisky wurde Gramophone Editor’s Choice und Disc of the month in Fono Forum sowie Stereophone. Seine nächste Aufnahme mit Solowerken von Brahms erscheint Anfang 2017.

43 Geboren in Nizhni Novgorod, Russland, als Sohn einer Musiker- familie, erhielt Kozhukhin seinen ersten Klavierunterricht im Alter von vier Jahren von seiner Mutter. An der Balakirev Musikschule wurde er anschließend von Natalia Fish unterrichtet. Von 2000 bis 2007 studierte er an der Reina Sofía Musikhochschule in Madrid bei Dmitri Bashkirov und Claudio Martínez-Mehner. Sein Diplom als bester Student seines Jahrgangs und Gründer des zweifach als bestes Kammermusikensemble ausgezeichneten Cervantes Trio wurde ihm von der spanischen Königin persönlich überreicht. Nach seinem Studium in Madrid wurde Kozhukhin eingeladen, an der Klavierakademie am Comer See zu studie- ren, wo er Unterricht unter anderem bei Fou Ts’ong, Stanislav Ioudenitch, Peter Frankl, Boris Berman, Charles Rosen und Andreas Staier erhielt. Er schloss sein Studium bei Kirill Gerstein an der Musikhochschule Stuttgart ab. Kozhukhin errang 2009 den ersten Preis des Vendôme Prize Lissabon und den dritten Preis des Leeds International Piano Competition 2006. Gefragter Kammermusiker, spielte Kozhukhin mit u. a. Leonidas Kavakos, Renaud und Gautier Capuçon, Janine Jansen, Vadim Repin, Julian Rachlin, dem Jerusalem Quartet, dem Pavel Haas Quartet, Radovan Vlatković, Jörg Widmann und Alisa Weilerstein.

44 notre point commun ?

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Prochain concert du cycle «Grands rendez-vous» Nächstes Konzert in der Reihe «Grands rendez-vous» Next concert in the series «Grands rendez-vous»

2017 20:00 19.01.Grand Auditorium Jeudi / Donnerstag / Thursday

Orchestre Philharmonique du Luxembourg Gustavo Gimeno direction Sergey Khachatryan violon Ravel: Pavane pour une infante défunte Chostakovitch: Concerto pour violon et orchestre N° 2 Stravinsky: Le Sacre du printemps

47 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

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© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2016 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Rédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: Imprimerie Centrale Tous droits réservés.

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