Rapport 2012-2013
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Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche RAPPORT 2012-2013 Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Rapport d’activité de l’École française de Rome 2012-2013 Rome Juillet 2013 Rapport 2012-2013 Sommaire Sommaire . 5 Introduction de la directrice I . Rapport de la directrice . 9-19 II . Activités de l'équipe de direction . 19-30 Les programmes scientifiques Axe 1 : Parcours et échanges en Méditerranée . 33-49 Axe 2 : Dynamiques territoriales . 51-60 Axe 3 : Modèles romains . 61-68 Axe 4 : Le laboratoire politique et social italien . 69-81 Axe 5 : Savoirs et innovations techniques . 83-87 Les séminaires périodiques . 89-92 Aide aux travaux archéologiques . 93-100 Diffusion et valorisation de la recherche . 101-106 Ateliers de formation doctorale . 107-114 Encadrement doctoral et post-doctoral I . Les membres . 117-148 II . Les doctorants . 149-181 Les personnels scientifiques séjournant dans l’établissement A . Les personnels mis à disposition de l’établissement . 185-186 B . Les chercheurs résidents . 187-189 La bibliothèque . 191-213 Le service des publications . 215-220 Le service archéologique . 221-226 Le Centre Jean Bérard . 227-268 Annexes Annexe A : Proposition d'interventions des membres . Année universitaire 2012-2013 . 271 Annexe B : Position de l'EFR dans le débat autour de l'Open Access . 272 Annexe C : Enquête ministérielle sur les ressources électroniques, année 2011 . 273 Liste des figures . 275-276 7 Introduction de la directrice Catherine Virlouvet I. Rapport de la directrice En dépit des difficultés de la conjoncture générale, l’École a poursuivi en cette année 2012-2013 une activité soutenue. Elle demeure un lieu d’excellence pour la recherche et la formation à la recherche dans les champs disciplinaires de ses missions. Je commencerai par les contraintes du cadre actuel pour mieux montrer ensuite comment nous cherchons à nous y adapter sans renoncer au rayonnement scienti- fique qui est notre mission. Cependant, je veux rappeler auparavant que l’École, comme toute institution, est d’abord une communauté humaine, une équipe de personnes dévouées à leur mission, et j’ai le plaisir de constater que le personnel dans son ensemble manifeste un réel souci de servir au mieux une « maison » dont il comprend bien le caractère exceptionnel. C’est pourquoi les événements marquant la vie de chacun sont vive- ment ressentis par tous. Je ne peux ouvrir ce rapport sans évoquer une douloureuse nouvelle, celle de la disparition, le 8 juin, de madame Garbin, des suites d’une longue maladie. Catherine Garbin a été durant 33 ans, de 1978 à 2011, secrétaire de la section d’histoire moderne et contemporaine et de sciences sociales. Elle a marqué bien des générations de membres et de collègues par son énergie, sa disponibilité, sa dimension profondément humaine, son courage aussi. Les six directeurs des études dont elle a été la collaboratrice au cours de ces années ont entrepris, avec le plein soutien de l’École, une démarche pour lui rendre hommage à travers ses enfants au cours de l’automne prochain. L’École dans la crise : une nécessaire adaptation aux conditions du temps Les difficultés financières signalées dans le rapport de l’an dernier subsistent. L’augmentation de 1 % de la masse salariale consentie dans le cadre du contrat quin- quennal signé en décembre 2012 est insuffisante pour couvrir les salaires métropoli- tains alors que le montant global versé par l’État pour ces derniers est resté le même depuis 2009 en dépit de l’augmentation de 4,55 % de la masse salariale de 2009 à 2012, dont 3,75 % pour les cotisations patronales de pensions civiles. Il ne nous a pas semblé raisonnable de proposer pour la deuxième année consécutive un budget en déséquilibre. Par ailleurs, il n’est pas tenable à terme de puiser dans le fonds de roule- ment pour assurer les salaires. Nous avons fait voter par le CA, pour l’utilisation du fonds de roulement, un plan pluriannuel d’investissement pour l’entretien et l’amélio- ration des locaux. J’ai donc dû proposer au CA le gel provisoire d’un poste de membre 11 École française de Rome pour l’année 2013-2014. L’École comptera l’an prochain 17 membres au lieu de 18, et une membre à titre étranger. D’autres mouvements ont eu lieu ou sont en cours au sein du personnel de l’EFR. À la bibliothèque, le départ à la retraite d’un agent (Giuseppe Corvino) en janvier et d’une secrétaire (Marisa Stefani) en avril, a conduit à un redéploiement en faveur des fonctions de bureau et de catalogage au sein de la bibliothèque et vers des tâches moins bien couvertes jusqu’à présent (communication et accueil), comme l’explique bien le rapport remis par Madame Coisy responsable de la bibliothèque1. En nombre d’emplois, c’est un emploi seulement qui a été remplacé, celui de M. Stefani, même si ce n’est pas à l’identique, tandis que le volant dégagé par le départ de G. Corvino n’a pas été utilisé en totalité, mais a permis d’augmenter le temps de travail d’un agent bibliothécaire et d’un personnel d’accueil. Au sein des secrétariats scientifiques, le départ à la retraite de Véronique Sejournet début juillet a entraîné, après examen des 67 candidatures reçues et audition d’une dizaine de candidats, le recrutement de Giulia Cirenei, 29 ans, qui vient d’assurer les fonctions d’assistante culturelle auprès du Centre Saint-Louis des Français durant le congé de maternité de la personne titulaire du poste. Francine Gewiss, actuellement assistante de direction, a choisi de regagner en septembre prochain les services administratifs pour venir en appui à Pascale Garcia, fonctionnaire français de rang A, actuelle adjointe du Secrétaire général et de l’Agent comptable. Celle-ci deviendra en effet responsable administrative de l’EFR avec le départ du Secrétaire général qui ne sera pas remplacé pour répondre aux injonctions de la Cour des Comptes suivies par le MESR. Nous avons décidé de publier le poste de secrétaire de direction occupé jusqu’alors par madame Gewiss en le centrant sur des tâches nouvellement identifiées, en particulier celles qui concernent la communica- tion tant externe qu’interne. C’est donc un poste d’assistant(e) de direction chargé(e) de communication qui est actuellement en cours de recrutement pour septembre. Une commission interne examinera début juillet les …150 dossiers de candidatures reçus. Le non remplacement du Secrétaire général se traduit ainsi seulement par l’ajout d’un poste de recruté local dans les services administratifs, poste pourvu en interne par Francine Gewiss. On espère de ce fait récupérer sur la masse salariale une marge qui permette de ne pas prolonger le gel d’un poste de membre décidé cette année, si toutefois le ministère respecte ses engagements de continuer à verser la masse salariale correspondant aux 31 ETP de personnel métropolitain dont dispose l’EFR (plafond d’emploi confirmé par la DGESIP en février 2012), c’est-à-dire si celle-ci est bien considérée à l’égal d’un établissement passé aux RCE pour ce qui regarde sa politique d’emploi. Les efforts financiers nécessaires ont concerné aussi le fonctionnement de l’établis- sement qui a dû, comme tous les EPSCP français, participer à l’effort de redressement des comptes publics. La retenue s’élève à environ 2,5 % du budget global de chaque établissement soit pour l’EFR une somme de 145 978 € qui a été défalquée de la dota- tion ministérielle pour l’année 2013. Cette somme ne pouvant être prélevée sur les salaires, ce sont les différents postes de fonctionnement qui ont participé à cet effort avec une réduction de leurs crédits de 4 % environ. Pour faire face à cette conjoncture, l’EFR accentue un effort entamé depuis plusieurs 1 années, celui d’augmenter ses ressources propres. P. 191-213. Dans cette optique, nous avons décidé de rendre payantes les cartes de lecteurs de la bibliothèque. Avec une contribution de 25 € par an, inférieure à la somme que versent 12 Rapport d'activité 2012-2013 les étudiants pour leur bibliothèque universitaire en France, les lecteurs contribuent désormais concrètement aux améliorations du service en bibliothèque, en permettant à l’EFR de réaliser des projets qu’elle n’a pas les moyens de financer actuellement, tel l’équipement RFID2. Par ailleurs, dans le domaine des publications, la chute des ventes, qui avoisinait les 20 % en 2010 et 2011, semble enrayée en 2012 avec une augmentation de 6 % sur l’ensemble des ventes. Il est trop tôt cependant pour considérer que les résultats de la seule année 2012 sont significatifs d’un changement de tendance. Les recettes d’hébergement ont continué pour leur part à augmenter. Elles ont pratiquement doublé depuis la réouverture de l’immeuble de piazza Navona en 2009. Le taux d’occupation sur l’année est un peu inférieur à 70 % si l’on exclut la période des fêtes de fin d’année, au cours de laquelle le bâtiment est fermé une dizaine de jours, et le mois d’août où le taux de remplissage reste très faible. Cette constatation, mise en parallèle avec les coûteuses dépenses provoquées par l’usage de l’air conditionné dans les mois d’été (plus de 8000 € de facture d’électricité en août 2012) nous ont poussés à décider la fermeture totale du bâtiment durant les deux semaines centrales du mois d’août en 2013. Par ailleurs, le travail d’analyse effectué par l’agence comptable nous permet à présent d’avoir une idée du coût réel des chambres hors salaires soit un peu moins de 30 € par nuit, ce qui nous conforte dans les tarifs votés en CA : sans renoncer à pratiquer des prix très bas pour les boursiers et doctorants, il faut compenser à travers les tarifs appliqués aux collègues participant aux activités scientifiques de l’EFR ou venant pour mener leurs propres recherches.