Scyclies, M. Scythes.. 13 21
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Biblioteka U. M. K. Toruń 193049 'j r i : c » / i; Ą : r CHOIX D E S I E S POLONAISES r t t PRECEDE ' - : ■ t D’UN DISCOURS'SUR L’ORIGINE DE LA POLOGNE, SUR LA LANGUE ET LA POESIE DE CETTE NATION: SUR LES IDIOMES' SLAVES. ET SURt LA, GEO-I GRAPHIE ANCIENNE DU NORD. RECUEILLI, ECRIT ET TRADUIT E N FRANÇAIS ** * * * P A R O --------------!--------------- ---------------- — ----- --- Parce...................et propius res aspice nostras., A e n e i d . I. 530. GOTTINGÜE, CHEZ VANDENHOECK ET R u FREGHT. i 8 1 6. AUX MANES DE SAMUEL WHITEBREAD M e m b r e d e l a c h a m b r e d e s ç o m m u h e s . ï_Jorsque je consacrai mes veilles au tra vail que j’ose rendre public, je formai le projet d’en faire hommage à l’illustre ora teur qui par les généreux discours qu’il a prononcés au sein du Parlement, s’intér essa' le plus vivement au sort de la Polo gne. Mais avant que mon ouvrage fut terminé, je l’ai baigné de mes larmes à la triste nouvelle que ce généreux défen seur de ma patrie était devenu par sa mort l’objet de la douleur publique. Ilelas ! fallait - il que le flambeau d’une vie si chère à toute l’humanité fut éteint par une désolante précipitation! Orateur vertueux, sur lequel toute une parti du joug honteux la patrie de Solon, de genre humain fixait avec joie ses regards Licurgue, et celle d’ Epaminondas, étant attendris, devais - tu abandonner la carrière poursuivi par les satellites ftroces d’ un ty où l’honneur et les vertus sociales t’ac ran barbare, abandonna sa dépouillé mot- compagnaient sans cesse ? Fils d’une patrie telle au pied des autels profanés Non il aussi illustre que fortunée, sur la quelle n’était pas dans la déplorable situation du veille un Prince, élevé dans le berceau d’une > dernier des Romains libres qui trop noble sage liberté, tu n’ as vu au-tour de toi que pour servir d’ornemens au char triomphal le bonheur’, en vivant sous les loix que de l’ambitieux César et du dissolu Marc- l'Humanité paraît seule avoir dictées. Antoine, alla joindre les mânes de Socrate et de Platon dont le génie lui avait indiqué Pardonne, aine généreuse, ce n’ est pas un avenir plus consolant. a. moi a juger lesn^otiis qui t’ ont eleve au- dessus des terreurs des hommes ordinaires. Ces âmes divines auront sans doute re Souvent l’enveloppe grossière destinée à la çu avec respect l’ombre plaintive de Samuel mort, meme dans le sein maternel, n’est Whitebread: il surpassa Caton etDémoftlie- que trop étroite pour les âmes sublimes que nes en quittant librement tout ce qui flatte s’ elanceut hors de cette sphère environnée les âmes attachées à la terre. Samuel White d’ élemeus ténébreux où l’on n’ entend que bread ne respirant que l’amour de 1 huma les gemissemens de P infortune, ou le rire nité et celui de sa patrie, voyant inutiles d’ une joie sauvage. Oui, trop souvent le ses nobles efforts en faveur de la Patrie de coeur se brise sous la main de fer du sort Sobiesld, de Doria et des enfants de Witi- impitoyable. hind, abandonna la terre et laissa des milli ers d’ hommes reconnaissans dans le cÎeuil L ’Orateur du Sénat d’Albion n’é et dans les larmes. Ses vues politiques et tait pas dans la douloureuse alternative tous ses voeux pour le genre humain < tal de son modèle de ce grand orateur de la ent dignes d’un Anglais : il desirait que sa Grèce, qui ayant vu tomber sous un « ■ * sîi pallie ioitunee au milieu cle son bonheur fit pencher en faveur des “opprimés le poids de la supériorité qu’ elle avait justement ac quise; et tout illustre sénat a honoré sa mé moire. v i - - '' , Mânes de Samuel Whitebread recevez TABLE DES MATIERES. cet hommage que je déposé avec vénération sur le tombeau où repose sa cendre re spectable. DISCOURS. PREMIERE PARTIE. O.... Polonais ■»■»•>■ I. Dénomination primitive de la Pologne. II. La Nevride et la Scythie. III. La Nevride au Sud et les rivières de ce pays. IV. La Nivride an Nord et la guerre de Darius, roi de * i Perse contre les Scythes. V. Marche des troupes alliées et celle des Perses, VI. Continuation du sujet, touchant la Nevride au Nord. Vil. Renseignemens tirés d’ Ovide, de Virgile, d’ Horace, de Denik le Periégète, de Strabon et d’autres auteurs. VIII. La Nevride d’ après des écrivains Romains, la riviè re Neris ou Wiiia: Pa-neris en Lithuanien. Lechos ou Lech. , 1 II.III.IV.V.VI.*VIII.IX.X. IX. La Nevride à l’Ouest. Les Nevridiens et les Germains: Les Polonais et les Allemands, X. Sur la langue Polonaise et les dialectes de la langue Slave ou slavonne. XI. Continuation du même sujet. Les traductions de la Sainte Ecriture en idiome Lusacieu, Bohémien, Ca- rinthien, Slavique parlé en Hongrie, en Roxolano- Slavicfue, Busse, Lithvanien: Lettique, Estonien et Polonais. Poésies du Professeur Palkovic. XII. Antiquité des idiomes slaves, leur analogie, leur dif férence, leur point central. XIII. Idiomes Slaves sur les bords d’ Odey. Strabon. Na tions des Luii, des Butones, du Mugilones , des lier- DISCOURS PRELIMINAIRE. munduri et c. c. d apres Strabon et Philippe- Cluver. - .. , Albis, Wedtava, Hercynie, inonts carpates. PREMIERE PARTIE. XIV. Veleius Paterculus. Albis, Marcomans, Hercynie d’après cet historien. Pomponius Mêla: Limite entre la Germanie et la Sarmotie, d’après ce Géographe. Visula, Vistula. Bisula d’après Mêla et Amrnien Mar L ’origine, la langue et la Poësie d’un cellin. , ( peuple ont entr’ elles une liaison écessaire. XV. C. Pline et C.Tacite, — .Séries (Reihe) établies par M. Elles s’éclairent l’une par l’autre et toutes les Bredow. Semnons, Longobardi. Hermunduri, Albis trois contribuent à faire connaître une na- Weltava. Marsigni, Gothini, Burii, Osi, leurs Noms slaviques. tion. Tel est le sujet de ce discours pré XVI. Peucini, ou Bastarnae, Venedi et Fenni. liminaire relativement à la Pologne, XVII. Sur les voyages dés Anciens dans le Nord par l’O céan septentrional. Histoire de Pline, relative à ce I r » _________ —— _____ sujet, N v XVIII. Claude Ptoloméc et sa Cosmographie. Périple de C h a pitr e I. Marcian Héracléote par Hudson. Mot Velikon kolpon, mal corrigé et changé en Venedikon kolpon par DENOMINATION PRIMITIVE Hudson, 1 DE LA POLOGNE. • — -.... , L a ge'ographie de l’ ancienne Grèce présente deux noms sur lesquels on prend la liberté de fixer l’attention, On voit \ io CuÀpiter I. Chapitre I. 11 dans le sinus de Corynthe.un port, nom embrassé la religion chrétienne, deux prin me par Pline „Lee h a e u m navale— et ces de la famille des Piastes , portèrent le 'A exatov entveiov par Claude Ptôlom e. même nom: on ne le trouve cependant On trouve aussi dans l’ancienne Istrie, sur pas dans la légende ecclésiastique et on rie la mer Adriatique, une ville, appellee Pola le donnait pas à des particuliers. On peut dont Pomppnius Mêla fait mention en ces faire aussi la même remarque à l’ égard de termes. — „Ultra s un t A p o 1 I o n ta S o- Pola, ancienne ville d îstrie. lona, sinus Polaticus et Pola, quon- ' Il est vrai que les mots latins Polo d a ni a C o 1 c h i s, ut f e r u n t h a b i t a t a nia, Polo nus, Polo ni paraissent diffé in quantum res transeunt! nu ne rer de celui de Pola, Polaticus Pola- B o m a n a c o 1 o n i a”. — Ces deux noms sont tici. - Mais aussi dans la langue du pays singulièrement remarquables pour l’histoire le nom Polonus, Poloni est Polak au nom de la Pologne. En effet, il est difficile de ' bre singulier et Polacy- ou Polaki au plu- découvrir pourquoi un de ses chefs qu’on rier, comme s’ils étaient précisément les icgarde comme le premier, se nommait habitans de Pola. De même ceux qui ha Le ch us, Le ch os ou Lecli par une a- bitent la ville de Kracovie s’appellent Iüa- breviatiôn, usitée dans la langue du pays. kowiak, Krakowiacy. Les liabitans de la Ce fût lui qui, selon une tradition géné Lithvanie qu’on nomme en Polonais Lit- ralement reçue fit bâtir la ville, appellée w a, sont Litwak, Litwacy. Il est vrai que Gniez.no ou Gnesne, autrefois capitale de l’on dit bien au singulier Krakowianin, Lit- la Pologne. Dans les siècles qui suivirent win: Krakowianie Litvvini au pluriel; mais 1 epoque de ce Lechos, deux souverains, on ne dit vguère Polanin, Polanie. portèrent ce même nom dont on ne voit Le nom que les habitans de Pologne d analogie dans ancune langue, pas même donnent à leur pays est Polska, comme dans l’idiome Polonais, excepté dans la si c’était îe nom adjectif, dérivant du sub langue Grecque. Lorsque la nation eut stantif Pola. Cependant plusieurs auteurs . JHT.1 . -V. } - ! j 12 Chapitre I. Chapitre. I9 15 assignent pour origine à la dénomination On dit aussi, particulièrement dans le de Pologne le terme Pôle qui veut dire: style poétique ou plus élevé , Lechita pour cliamp ou terroir à cultiver: mais de le Polo 11 us, Lecliici, Lecbitovvie pour ce nom ne peut jamais venir Polak, Po- les Polo ni: Lechia en place de Polska, lacy, Polska.