Frédéric Mistral Sa
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Frédéric Mistral Sa vie Frédéric Mistral est né à Maillane le 8 septembre 1830. Il est le fils de François Mistral, propriétaire du Mas du Juge et d' Adélaïde Poulinet, fille du maire de Maillane. A l'âge de 7 ans, Frédéric Mistral va à l'école de Maillane. En 1839 il est inscrit au pensionnat de Saint Michel De Frigolet où il ne reste que deux ans. Ensuite, il va au pensionnat de Millet d'Avignon puis au Collège royal. A ce moment là, il loge au pensionnat Dupuy où il fait la connaissance d'un professeur nommé Joseph Roumanille, de Saint Rémy de Provence, avec lequel il restera lié jusqu'à la mort de celui-ci. Il passe son baccalauréat en 1847 à Nîmes. Vers la révolution de 1848 il écrit son premier livre: «li messoun» (les moissons): un poème géorgique* en quatre chants. De 1848 à 1851 il va à la Faculté de droit d'Aix en Provence où il obtient une Licence de Droit. Son père se faisant vieux et presque aveugle, Frédéric va aider avec sa mère et son demi-frère à la gestion du Mas*. Il passe son temps libre à écrire et une force intense le pousse à chanter la Provence, ses gens, ses bêtes, ses traditions. Le 21 mai 1954, jour de la Sainte Estelle, le Félibrige* naît. En 1855 son père meurt à 82 ans: il s'installe avec sa mère dans la maison dite du Lézard où il finira d'écrire son premier chef- d'œuvre (Mirèio) publié en 1859 aux éditions Roumanille. En 1858 Frédéric, en voyage à Paris, avait rendu visite à Alphonse Dumas, vieil ami des Mistral qui lui avait fait rencontrer Lamartine; celui-ci avait été enchanté par la lecture de Mirèio. En 1876 il épouse une bourguignonne Marie Rivière qui a 27 ans de moins que lui avec laquelle il n'aura pas d'enfants. Ils s'installent alors dans une maison qu'il vient de faire bâtir juste à côté de celle du Lézard. Il poursuit son oeuvre. En 1891 il crée un Journal « l'aioli »: il en confie la direction à un ami camarguais Folco Baroncelli. Vers la fin du siècle, l'électricité, le chemin de fer, l'automobile font leur apparition; cela inquiète Mistral et il commence à ce moment là à récupérer, rénover, acheter, étiqueter des outils, des costumes, des ustensiles et de la vaisselle de table. Tous ces objets réunis témoignent de la Provence du IXième siècle et sont exposés aujourd'hui dans le premier musée arlésien né en 1896. Le 17 novembre 1904, Mistral reçoit le Prix Nobel de Littérature: soixante-quatorze années d'amour vouées à la Provence sont ainsi récompensées; Le 14 octobre 1913, le Président de la République Raymond Poincaré en visite dans les provinces françaises vient personnellement saluer Frédéric chez lui, très ému. Frédéric Mistral meurt le 25 mars 1914 à 84 ans. Mes sources Moussu Frederi Clichés d'un Poète de Gérard Baudin Wikipédia et Notre Provence V.Q Les œuvres de Frédéric Mistral Dates Mirèio:mireille 1859 Coupo Santo: Coupe sainte et 1867 Calendau: le pêcheur d'anchois de Cassis Lis Isclo D'or: les iles d'or 1875 Lou Trésor Dou Félibrige ou dictionnaire provençal-français 1879 Nerto 1884 La Rèino Jano 1890 Lou Pouèmo Dóu Rose 1897 Moun espelido, Memòri e Raconte Discours e Dicho 1906 La genèsi traducho en provençau 1910 Lis óulivado 1912 Proso d'Armana (à titre posthume) 1926 1927 1930 Lexique Le félibrige C'est une association littéraire fondée le 21 mai 1854 par sept personnes qui «voulaient refaire la Provence»: Anselme Mathieu, Jean Brunet, Paul Giéra, Frédéric Mistral, Théodore Aubanel, Joseph Roumanille et Alphonse Tavan. Les objectifs de cette association étaient de restaurer le provençal en lui donnant une orthographe et une grammaire un peu perdues durant les siècles. Le Félibrige aura son journal : «l'Armana prouvençau»(ouvrage officiel du Félibrige et écrit uniquement en provençal). Il servait à communiquer les manifestations, les fêtes mais surtout à raconter l'histoire de la Provence. géorgique: Qualifie un ouvrage qui a un rapport avec la culture de la terre Mas: ensemble de locaux d'habitation, de bâtiments agricoles et de champs dans le Midi de la France.