Lettres & Manuscrits Autographes
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ALDE ALDE 28 avril 2014 28 avril Lettres & Manuscrits autographes Lettres & Manuscrits autographes www.alde.fr 114 lundi 28 avril 2014 Couv Alde 280414dos75.indd 1 31/03/14 09:50 Beaux-Arts, Musique et Spectacle nos 1 à 28 Littérature nos 29 à 238 Histoire et Sciences nos 239 à 399 Expert Thierry Bodin Syndicat Français des Experts Professionnels en Œuvres d’Art Les Autographes 45, rue de l’Abbé Grégoire 75006 Paris Tél. 01 45 48 25 31 - Facs 01 45 48 92 67 [email protected] 7, rue Drouot - 75009 Paris Tél. 01 53 34 55 00 - Fax 01 42 47 10 26 [email protected] - www. rossini.fr présentera les nos 57, 58, 139, 221, 245, 298 et 358 Ceux-ci sont signalés par un R dans le catalogue Exposition privée chez l'expert Uniquement sur rendez-vous préalable Exposition publique à la Salle Rossini le lundi 28 avril de 10 heures à midi En première de couverture no 116 (détail) En quatrième de couverture no 393 Couv Alde 280414dos75.indd 2 31/03/14 09:50 Beaux-Arts, Musique et Spectacle nos 1 à 28 Littérature nos 29 à 238 os MaisonALDE de ventes spécialisée Histoire et Sciences n 239 à 399 Livres & Autographes Expert Thierry Bodin Lettres & Manuscrits autographes Syndicat Français des Experts Professionnels en Œuvres d’Art Vente aux enchères publiques Les Autographes 45, rue de l’Abbé Grégoire 75006 Paris Tél. 01 45 48 25 31 - Facs 01 45 48 92 67 Le lundi 28 avril 2014 à 14 h 00 [email protected] Salle Rossini 7, rue Rossini 75009 Paris Tél. : 01 53 34 55 01 7, rue Drouot - 75009 Paris Commissaire-priseur Tél. 01 53 34 55 00 - Fax 01 42 47 10 26 [email protected] - www. rossini.fr Jérôme Delcamp présentera les nos 57, 58, 139, 221, 245, 298 et 358 Ceux-ci sont signalés par un R dans le catalogue Expert Thierry Bodin Syndicat Français des Experts Professionnels en œuvres d’Art Exposition privée chez l'expert Uniquement sur rendez-vous préalable Les Autographes 45, rue de l’Abbé Grégoire 75006 Paris Tél. 01 45 48 25 31 - Facs 01 45 48 92 67 Exposition publique [email protected] à la Salle Rossini le lundi 28 avril de 10 heures à midi EALDE Maison de ventes aux enchères 1, rue de Fleurus 75006 Paris En première de couverture no 116 (détail) Tél. 01 45 49 09 24 - Facs. 01 45 49 09 30 - www.alde.fr En quatrième de couverture no 393 Agrément n°-2006-583 Couv Alde 280414dos75.indd 2 31/03/14 09:50 5 13 Beaux-Arts, Musique et Spectacle 1. ALBUM d’AUTOGRAPHES. Album d’une centaine de P.A.S. ou signatures et 9 dessins, pour Marcel Layous, barman à l’Escorial puis au Ciro’s, 1945-1950 ; vol. in-8, rel. demi-chagrin vert à bande et parchemin avec le nom peint de Marcel Layous, tranches dorées. 500/600 Dédicaces de gens du spectacle, sportifs, etc. : André Baugé (avec dessin), Lucienne Boyer, Jean-Roger Caussimon (avec autoportrait), Aimé Clariond, André Dassary, René Dary, Victor Francen, Pierre Fresnay et Yvonne Printemps, Marcelle Géniat, Roland Gerbeau, Louis Jouvet et Monique Mélinand, Serge Lifar (avec dessin), Jean Marais, la Môme Moineau (avec autoportrait), Roger Nicolas (avec autoportrait), Giselle Pascal, Jacques Pills, Jo Privat, Eddy Rasimi, Jean Rigaux (avec autoportrait), Jean Sablon, Jean-Paul Sartre, Suzy Solidor, Erich von Stroheim, etc. 2. Jane AVRIL (1868-1943) célèbre danseuse du Moulin Rouge, modèle de Toulouse-Lautrec. 2 L.A.S., [1936], à son amie la mime et danseuse Bella Reine ; 1 page in-12 avec adresse et 1 page in-4 (trous de classeur). 400/500 12 juin [1936]. Elle craint de ne pouvoir se rendre à Châtillon dimanche ; elle y sera peut-être « aux entours des Catacombes […] Sinon c’est que je n’aurai pu m’échapper ». Elle lui joint une invitation afin qu’elle puisse s’y rendre avec son mari… 24 octobre. Elle a été peinée d’apprendre que sa sœur est très malade. Mais sa lettre lui a malgré tout procuré « aussi de la douceur, celle de voir que malgré vos ennuis vous avez la bonté de penser à moi ; ce dont je ne saurai assez vous dire combien je suis sensible à votre marque d’amitié ». Elle a déjeuné chez José dimanche dernier, en compagnie de deux de ses amies : « Nous avons déploré que vous ne soyez pas des nôtres mais José n’avait plus de chaises »… Elle partage sa peine et espère avoir de bonnes nouvelles bientôt. « Pour ce qui est de moi je n’ai pas cessé d’être en proie à mille et une petite misères… Qu’il est pénible et souvent douloureux de vieillir ! » Rare. 3. BEAUx-ARTS. 13 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XIXe siècle. 100/150 François Consonove (lettre et prospectus relatifs aux fêtes du cinquième centenaire de Pétrarque, et feuille signée aussi par Mistral, Roumanille, etc.), le chevalier de Laurencel (2 quittances pour des achats de tableaux), Hippolyte Lazerges (8). 4. BEAUx-ARTS. 11 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 250/300 Camille Clère, Auguste Clésinger (à Ledru-Rollin), Achille Devéria (dessin à la plume sur une page d’album, portrait de Charles Quint), Auguste Gorguet (5, à Forgues), Théodore Gudin, Henry Monnier (2). On joint le début d’un manuscrit sur les Physiologies de Gavarni (2 p.). 5. Hector BERLIOZ (1803-1869). Manuscrit autographe signé, Cinquième concert du Conservatoire, [1840] ; 4 pages in-4 avec ratures et corrections (marques de plis). 8.000/10.000 Bel article de critique musicale sur Weber et la NEUVIÈME SYMPHONIE de Beethoven. Rendant compte d’un concert donné au Conservatoire le 8 mars 1840, il a été publié dans la Revue et Gazette musicale de Paris du 15 mars 1840. « On nous a fait entendre de nouveau la magnifique ouverture de Léonore de Beethoven ; je suis convaincu que le public serait heureux de l’applaudir une troisième fois avant la fin de la saison, et de se dédommager ainsi d’avoir attendu pendant douze ans que ce chef-d’œuvre parût sur le programme de la Société des Concerts. L’exécution a été irréprochable ». Puis il évoque un air avec chœur d’Euryanthe de Carl-Maria von Weber, chanté par Mlle Lavoye, « morceau plein de naïveté et d’une fraîcheur délicieuse », et « l’une des plus charmantes compositions de Weber », assez mal accueilli deux ou trois ans auparavant, mais qui fut « fort goûté et assez applaudi dimanche dernier. Allons, c’est bien heureux ! » La chanteuse, Mlle Lavoye, « possède un soprano assez étendu, d’un timbre doux, un peu voilé, mais flexible et expressif. Elle a une propension à chanter trop haut contre laquelle elle fera bien de se tenir en garde »… Berlioz fait cependant des réserves sur l’exécution du chœur des chasseurs d’Euryanthe : « Les premiers Tenors ont à se reprocher deux ou trois sons criés d’un assez mauvais effet ; je trouve aussi que le fameux ré bémol n’étant pas soutenu autant que sa valeur l’indique perd beaucoup de sa puissance ; une telle manière de couper le son, au lieu de le prolonger avec force pendant toute la durée déterminée par le compositeur, décolore la modulation en affaiblissant le retentissement de cette vigoureuse clameur jettée à travers les bois par les jeunes Chasseurs ». Il a jugé « un peu monotone » le solo de violon de Giuseppe Grassi : « Tout ce que je puis dire du talent de l’artiste italien, c’est que je l’ai entendu plusieurs fois exécuter d’une manière remarquable, sous tous les rapports, le premier violon des grands quatuors de Beethoven, et que je connais même un quatuor de sa composition d’un style fort distingué, tant par le choix des harmonies que par des dessins mélodiques pleins de verve et d’originalité. Toute la seconde moitié du feuilleton est consacré à la Neuvième Symphonie de Beethoven. « Que dire de neuf de la Symphonie avec chœurs ? rien, sinon que cette colossale composition a fait fuir une trentaine d’habitués des premières loges, lesquels, au dire de certaines gens d’ordinaire bien informés, auraient rendu leurs coupons pour cette séance, seulement parce qu’on y devait entendre le chef-d’œuvre de Beethoven. Si le fait est vrai, il faut reconnaître à cette manifestation le mérite de la franchise. On devrait inviter ces braves amateurs à un concert monté uniquement pour eux, et dont le programme se composerait de l’ouverture des Prétendus, de trois cavatines italiennes dues à la verve des petits maîtres modernes, d’une douzaine de variations pour le basson sur Pair au clair de la Lune, et de quelques symphonies de Lachnitz. En attendant, rendons justice à l’intelligence et au sentiment musical d’une grande partie de l’auditoire, qui a manifesté d’une façon éclatante son admiration pour l’ensemble et les détails de cette œuvre merveilleuse. L’adagio surtout a fait naître de profondes émotions. … /… 3 Parmi les beautés de l’exécution de ce morceau il faut signaler le solo de cor, rendu par M. Rousselot avec une telle pureté et tant d’égalité dans les sons, qu’il devenait fort difficile de s’appercevoir que cette phrase, écrite pour l’exécutant en la bémol, contient par conséquent une grande quantité de notes bouchées, dont l’intonation, comme on sait, n’est pas toujours sans danger pour la justesse ». Les quatre chanteurs avaient bien travaillé et n’ont « presque pas laissé apercevoir l’énorme difficulté de leurs rôles » ; quant aux chœurs, ils ont été « exécutés aussi bien que possible.