Cavaillon… Lala Traditiontradition Les Rendez-Vous Dede L’Arbrel’Arbre Du Printemps
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Ménerbes, Des centaines de propriétaires pour un bout de terre Page 12 Le journal Printemps 2011 du Luberon N°55 Printemps 2011 - Luberon - Pays des Sorgues - Monts de Vaucluse - Pays d’Aigues édité à 40 000 exemplaires - Abonnement : 30 Euros Joucas.Joucas. SiSi lele plataneplatane BeautéBeauté cachéecachée nousnous étaitétait conté…conté… enen LuberonLuberon Pages 33 et 34 Pages 3 et 4 Photo Danielle Cobetto L’Isle sur la Sorgue, Les Taillades, Lumieres, Gordes, Bonnieux, Cucuron.Cucuron. Apt, Gargas, Mérindol, Lauris, Lourmarin, Cavaillon… LaLa traditiontradition Les rendez-vous dede l’arbrel’arbre du Printemps dede maimai Page 18 Pages 2, 36, 38, 40, 42, 44 Page 10, Roussillon, Histoires et légendes d’ocres… Page 41, Apt & Gargas, Le Luberon Jazz Festival 2 Le journal du Luberon Baux-de-Provence Festival Quand le Nu inspire… le talent e Festival Européen de la photo de Nu donne rendez-vous aux Baux-de-Provence et à Arles, du 7 au 15 L e mai. Pour sa 11 édition, et la troisième année consécutive aux Baux de Provence les ren- contres intensifient leurs ani- mations. Aux côtés des expo- sitions, sont proposés dans dif- férents lieux du village, des work- Edito Par Nicolas Coissard shops happening, des ate- liers et des stages. “Ce festi- val s’ancre davantage enco- re aux Baux de Provence”, sou- Le feu tricolore, ligne Laurent Ferrat, conseiller municipal en charge de la cul- ture. Avec pour volonté que la culture soit créatrice de lien, comme symbole de rencontre et de partage, la cité des Baux a adopté le fes- raverser Oppède, Ménerbes, Gordes, tival de la photo Nu… pour Bonnieux, Saint-Pantaléon, l’expression de ces talents. En effet, ce festival invite les plus nier, c’est au tour de Gérard l'agence Rapho depuis plus de teur du festival. Cabrères, Saignon, Viens, Lioux, grands photographes européens, Uféras d’être l’invité d'honneur. 15 ans, Gérard Uféras a long- “Les Baux de Provence ont la T Murs, Joucas, Roussillon,Saumane, ayant “un regard sur le corps”. Co-fondateur de “l'agence temps travaillé dans les cou- volonté de pérenniser ce fes- Après Jacques Renoir, l’an der- Vu” et membre éminent de lisses de l'opéra et de la tival”, reprend Laurent Ferrat, Fontaine de Vaucluse… sans jamais être mode. “Il a toujours préféré citant en symbole de cette syner- stoppé par un feu tricolore n’est-il pas un l'ombre chatoyante des cou- gie l’accueil en résidence du lisses du métier à la lumière photographe Anton Solo- signe de civilisation. Comme un symbole trop crue d'une “vedettarisa- moukha qui présentera une expo- d’une civilisation. Au rythme de la croissan- tion” contraire à son éthique. sition très originale sur “Le petit ce démographique et citadine, un jour ou Tout respire chez lui en prio- chaperon visite… Tchernobyl” rité un savoir-faire qui sacri- démonstration que le talent des l’autre, chaque village sera contraint de pas- fie le paraître à son amour du photographes marie la prise de ser au rouge, orange et vert. beau”, met en exergue Bruno vue et l’imaginaire. En attendant, profitons de cette civilisation Redarès, président et fonda- qui n’a pas fait de l’arrêt brutal… une fata- FESTIVAL EUROPÉEN DE LA PHOTO DE NU lité mais au contraire laisse libre le pilote de Du 7 au 15 mai aux Baux de Provence Renseignements Office de Tourisme ralentir, de laisser passer un congénère, de Tél. : 04 90 54 34 39 - wwwlesbauxdeprovence.com faire signe à un piéton… en toute prudence Le programme aux Baux-de-Provence et en grande Exposition et atelier de prise de vues Jean Turco “Un modèle, des regards” à l’Hôtel de Manville. courtoisie. Comme si cette Exposition Anton Solomoukha et projections Vlada Krassilnikova à la Citerne civilisation L'Ukrainien Anton Solomoukha est invité en résidence dans la cité baussenque et y expose ses œuvres sur le thème “Le Petit Chaperon visite... Tchernobyl”. était aussi celle de la La russe Vlada Krassilnikova présente des projections à l'auditorium de l'Espace culturel pour une métaphore d'un civilité. quotidien exalté au plus haut point. Cette plongée photographique dans le monde du paraître dévoile les étapes du changement de personnalité essentiel à ces créatures féeriques. Teasing montre ainsi la réalité d'un travestisse- NC ment aussi bien dicté par les lois du spectacle que par celles du social. Exposition et Workshop Happening Igor Gaidai “Triple Vues”, Galerie de la Cure. Igor Gaidai est l'un des artistes ukrainiens invités en résidence. Pour cette nouvelle édition du festival, il propose avec “Triple Vues”, un déclanchement de trois images. Le public est invité à se faire photographier dans l'atelier installé à La Cure. Couples, frères sœurs, amis... les modèles sont photographiés simultanément par plusieurs appareils photo (de face, profils droit et gauche), selon leur propre Le Journal du Luberon liberté. Le résultat donne un étonnant triptyque d'un instantané sous trois angles différents. Directeur de la publication, gérant : Nicolas Coissard Rédaction : Anne-Sophie Sourd, Eric Morichaud Crédits photos : Max Fontaine (Studio 121), DR, OT Gordes. Impression : Rotimpress Publicité et communication : Nadine Marseille 06 09 08 91 42 Le Journal du Luberon Le Journal du Pays Salonais et de l’Etang de Berre, le Journal des Alpilles, 44 rue Lafayette 13300 Salon de Provence sont édités par la SARL de presse Aurélia Editions, au capital de 1500 euros. RCS B 419 512 918 RÉDACTION : 06 09 98 67 49 PUBLICITÉ : A découvrir également les expositions et Workshop Happening de Gérard Uféras à l’Îlot Post Tenebras Lux et de 06 09 08 91 42 Gérard Vallet, à l’Hôtel de Manville. 3 Provence Faune et flore SiSi lele plataneplatane nousnous étaitétait conté…conté… La longévité du platane en Provence a donné une grande fixité à notre paysage quotidien. Le bel arbre ombrage avenues, parcs et jardins ainsi que les places des villages. Pourtant, il n’est pas éternel : il est atteint d’une maladie mortelle… Par Claude Darras Planté au cœur de l’ancien parc du château, le platane ’arbre écoute”, me d’érable (acerifolia, en latin). DES HYBRIDES parmi les plus grands poussant blique”. Mais un des mythes commun de Lamanon convainc l’écrivain Platanus x acerifolia (le x indique EN MAJORITÉ le long des grands fleuves amé- les plus cités est certainement mesure quelques 25 m, Jules Mougin (1912- qu’il s’agit d’un hybride), est ricains. Le platane commun de celui de l’enlèvement de la dées- développe une frondaison 2010). “Il suffit qu’on issu du croisement entre Pla- “Nos analyses d’ADN, écrit le Lamanon, quant à lui, planté se Europe par Zeus, émerveillé de 1250 m2 et un tronc L prenne le temps d’être tanus orientalis et Platanus occi- chercheur dans “Le Platane au cœur de l’ancien parc du par sa beauté et qui s’était trans- de 8 m de circonférence attentif et de communiquer avec dentalis, les deux autres – Portrait, botanique, mala- château mesure quelque 25 m, formé en un jeune et beau tau- (© Danielle Cobetto, lui”, estime-t-il quand, à mon espèces autrefois plantées en dies développe une frondaison de reau blanc afin de l’approcher. ” (Édisud, 2007), ont 2 décembre 2005). invitation, l’ami de Jean Giono Angleterre et peut-être en aussi permis de mettre en évi- 1250 m et un tronc de 8 m de L’ayant ainsi charmée, il et de Louis Calaferte découvre France. Ledit croisement a été circonférence. Arbre remarquable, l’emmena sur son dos, à la nage, e dence l’occurrence au milieu près de Salon-de-Provence effectué au XVII siècle, du XVIIe siècle non pas d’un il a été classé le 26 février 1918 jusqu’en Crète où, ayant l’imposant platane de Lama- semble-t-il, au cœur des jar- - comme l’ont argumenté les en qualité de “Site et monu- retrouvé son apparence nor- non. Dès lors, séjournant l’été dins botaniques royaux de Kew, botanistes anglais - mais de ment naturel de caractère male et calmé la frayeur de la à Lambesc, le facteur-poète ren- à Londres. Ingénieur agrono- plusieurs croisements effectués artistique”. Un autre P. x ace- jeune fille, il s’unit à elle sous dait rituellement visite à cet arbre me et directeur de recherches dans des pays différents”. rifolia a atteint 44 m, à un magnifique platane. Il est âgé de plus de deux siècles : spécialisé dans l’étude des patho- Les platanes de notre quoti- Bryanston (comté de Dorset), même rapporté que c’est il posait alors le front sur le logies végétales à l’Institut natio- dien sont pratiquement en tota- en Angleterre. depuis cet événement que les tronc de son ami et se reliait nal de la recherche agronomique lité des hybrides parce que plus “C’est surtout l’espèce orien- platanes de Crète conservent aux racines de la terre… (Inra) de Montpellier, André rustiques et vigoureux que leurs tale qui offre les individus les leurs feuilles en hiver ! À Gor- Le platane de Provence ou pla- Vigouroux et ses collègues géné- géniteurs. Déjà, au tout début plus vieux qui dépassent 500 tyne, un platane porte enco- tane commun n’est cependant ticiens ont confirmé à la fin de du XIXe siècle, une épidémie ans, énonce André Vigouroux. re une inscription pour rap- pas un arbre indigène, c’est un la décennie 1990 l’origine hybri- d’anthracnose (maladie du On crédite celui de l’île peler l’événement.” hybride que les scientifiques de du platane commun au moyen feuillage et des rameaux due grecque de Kos de plus de 2000 Spécialiste de botanique et des ont appelé platane à feuilles de la biologie moléculaire.