Cas De La Commune Rurale D'ambohimalaza-Miray
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie DEPARTEMENT SOCIOLOGIE APPROCHE SOCIOLOGIQUE DU DEVELOPPEMENT ET DE LA RURALITE : CAS DE LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIMALAZA-MIRAY Présenté et soutenu par : ANDRIANARISOA Miora-Romy Membres de Jury : Président : Monsieur RAZAFINDRALAMBO Martial Juge : Monsieur SOLOFOMIARANA Allain Rapanoël Directeur de recherche : Monsieur RANAIVOARISON Guillaume Date de soutenance : 01/04/2008 Année universitaire : 2007/2008 APPROCHE SOCIOLOGIQUE DU DEVELOPPEMENT ET DE LA RURALITE : CAS DE LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIMALAZA-MIRAY « Si nous voulons accéder au vrai développement, nous devrons partir de la base, c'est-à-dire du développement rural car Madagascar est un pays à vocation rurale » Source : Inspiration de l’auteur i REMERCIEMENTS La préparation et la rédaction de cet ouvrage ont été menées sur une période de dix mois. Cet ouvrage est l’aboutissement d’un long processus de recherche. Nous devons exprimer notre profonde gratitude et nos plus vifs remerciements à tous ceux qui, ont fais part à l’élaboration de ce modeste travail. D’emblée, nous voudrons remercier plus particulièrement le Dieu créateur, qui nous a donné la force et la santé afin de mener à terme ce travail de mémoire. Nous devons une reconnaissance personnelle très profonde à : Mr RAZAFINDRALAMBO Martial, Président du Jury Vous avez accepté de présider la soutenance de ce mémoire malgré vos lourdes responsabilités. Mr SOLOFOMIARANA Allain Rapanoël Juge, Chef de Département Sociologie Vous avez accepté de juger ce travail de mémoire. Mr RANAIVOARISON Guillaume, Directeur de recherche Vous m’avez accueillie avec bienveillance malgré vos lourdes obligations dans le domaine de l’enseignement. Ensuite, nous ne saurons oublier tous les enseignants du Département de Sociologie. Merci infinement, car vous avez donné le meilleur enseignement à vos étudiants. Particulièrement, je voudrais remercier un certain nombre de personne qui ont joué un rôle déterminant sur la collecte de données. ii Nous citons parmi elles : Mr RADERA RAZAKANDRIANARY LOLO.E, Ancien Adjoint Maire de La Commune Rurale d’Ambohimalaza Miray Mme RAZAKARIMANANA Anna, Délégué de l’arrondissement de de La Commune Rurale d’Ambohimalaza Miray J’ai également le plaisir de remercier les autorités administratives locales, entre autre : -Mr le chef de région Analamanga -Mr le chef disrtict d’Antananarivo-Avaradrano -Mme le Maire, président du conseil communal et les conseillers de La Commune Rurale d’Ambohimalaza Miray -Tous les chefs de Fokontany et leurs proches collaborateurs de ladite Commune. Mes vifs remerciements s’adressent aussi à toute la population de La Commune Rurale d’Ambohimalaza Miray : les paysans, les acteurs socio- économiques, les notables, les salariés… car ils ont accepté de partager leurs avis sur le thème de recherche. Mes vifs remerciements s’adressent également à tous les camarades de notre promotion surtout aux conseils d’amis pour une meilleure documentation. Enfin, je voudrais remercier tous les membres de ma famille plus particulièrement mon fiancé, mes parents, mes frères, ainsi que ma belle famille car ils m’ont supportée moralement et financièrement pour réaliser ce travail de mémoire. A toutes et à tous merci infinement. ANDRIANARISOA Miora-Romy iii SOMMAIRE Introduction Première partie : GENERALITE SUR LE DEVELOPPEMENT ET LA RURALITE Chapitre I : Nouvelle conception du développement Chapitre II : La sociologie rurale Chapitre III : Le développement rural dans divers pays Deuxième partie : LA RURALITE D’AMBOHIMALAZA-MIRAY FACE AU DEVELOPPEMENT Chapitre IV : Approche historico-monographique communale Chapitre V : Etude analytique des réalités socio-économiques Chapitre VI : Paysannerie et valeurs culturelles Troisième partie : APPROCHE PROSPECTIVE Chapitre VII : Les contraintes majeures Chapitre VIII : Quelques suggestions Conclusion Bibliographie Table des matières Liste de tableaux et graphiques Annexes CV+Résumé iv INTRODUCTION Le concept de développement est très connu presque dans toutes les disciplines de sciences sociales. Ici, il ne suffit plus de bien analyser le sous- développement ; il est insuffisant de bien cerner la crise actuelle et la pauvreté dans son ampleur. Il faut réunir toutes les dimensions de la vie sociale, il faut réussir le développement. Il est difficile de s’étendre sur le développement car la politique, l’économie, le social, le culturel, l’idéologie entrent en jeu. Depuis notre indépendance, les élites malgaches se formaient aux quatre coins du monde. Il en résulte des horizons différents, des formations différentes, des choix politiques antagoniques. D’où les élites introuvables, gérant le développement introuvable. Actuellement, notre phénomène de pauvreté engendre des difficultés, en particulier la question de la lutte contre la pauvreté. D’une manière générale, le système nous impose une façon de voir avec une théorie classique. D’où le problème actuel du développement qui va au-delà de la lutte contre la pauvreté et envisage la réalité centrale de ce que fait la force des grandes puissances actuelles. Dans ce sens, nous devons dépasser les approches étroites de développement. Il s’agit d’un combat entre riche et pauvre. D’une manière intelligente, ce fameux développement est à la fois politique, économique, social, culturel, et aussi spirituel. Le développement se déroule dans un aspect très complexe qui est en crise et en devenir. Notre lieu socio-historique d’aujourd’hui est la guerre économique mondiale pour gérer la globalisation de l’économie. Ainsi, le développement se présente comme un combat entre pays riches et pays pauvres. C’est un combat sans merci qui se présente sous forme d’une arme monétaire et une nouvelle occupation post-coloniale : l’hégémonie de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaires International (FMI). Quarante huit ans après l’indépendance, Madagascar reste toujours un pays de promesse politique et un cimetière de projets. Les élites connaissent bien le point faible mental de la population car les Malgaches sont à majorité chrétienne. En matière de développement alors où est ce que nous en sommes aujourd’hui ? 1 Il est toujours frustrant d’entendre dire partout que Madagascar possède un important potentiel en ressources humaines et en ressources naturelles et pourtant, se voit maintenant classé parmi les pays moins avancés. A près de cinq décennies d’indépendance politique, les traits caractéristiques de la situation économique actuelle relèvent actuellement les facteurs déterminant du sous- développement de la nation. L’économie nationale est divisée en deux secteurs : le premier, traditionnel et le second, moderne. On se plaît à dire qu’environ 80% de la population se trouve en milieu rural. Les deux secteurs traditionnel et moderne, coexistent de façon antagoniste. L’un des problèmes fondamentaux à résoudre dans la recherche des voies et moyens de développement, réside donc dans la façon dont le secteur moderne absorbera le secteur traditionnel, c'est-à-dire dans le monde d’intégration de deux secteurs. L’économie extravertie, désintégrée, déséquilibrée,……on pourrait allonger la liste des maux dont souffre ce pays. Ces caractéristiques correspondent aux principaux problèmes d’ordre structurel auxquels il faudrait trouver des solutions dans le cadre d’un processus libéral de développement. D’autres difficultés, plus conjoncturelles, restent à évoquer dont la plus importante est la pauvreté. Il est peut être inapproprié de qualifier de conjoncturel le problème de pauvreté, car Madagascar a toujours été un pays pauvre. Cette situation résulte de la théorie du cercle vicieux de la pauvreté. La Grande île est un pays dont le revenu est faible ; celui-ci donne naissance à une épargne faible. L’offre de capitaux à l’investissement est donc réduit pour engendrer une très faible création de capital nouveau. Et la faiblesse de revenu entraîne celle de la consommation. La pauvreté, qui pèse de plus en plus lourd sur l’environnement socio-économique, est étroitement liée à la désertification, à l’érosion du sol, au déboisement ou à la déforestation. Sur le plan humain, les dépenses par habitat, consacrées à la santé te à l’éducation ont chuté à un point tel que le progrès réalisé risque d’être réduit à néant. Le coût humain est donc énorme et c’est toute une génération qui s’en trouve affectée. La crise de développement qui a entraîné cette nouvelle pauvreté peut s’expliquer par des facteurs externes tels que la chute de prix de produits à l’exportation, la dépréciation de l’Ariary (monnaie nationale malgache en vigueur). 2 Le sous-emploi et le chômage constituent un facteur de démoralisation ; l’absence de travail conduit souvent à la délinquance. La lutte contre le sous-emploi et le chômage devient donc une priorité fondamentale pour écarter la pauvreté. Cette pauvreté dispose une grande place que ce soit en milieu urbain ou en milieu rural. Le développement cohérent et harmonieux nécessite la mise en place d’un plan et d’une stratégie adéquats. C’est la raison pour laquelle l’Etat avait disposé de document de référence. Historiquement et suivant l’évolution du contexte socio politique aussi bien sur le plan national qu’international, voici la liste de documents administratifs de référence adoptés par Madagascar pour la mise en œuvre de son action pour le développement : 5 1975-1991 : Livre rouge (LR) 5 1996-1998 : Document Cadre de Politique Economique (DCPE) 5 1999-2006 : Document de Stratégie pour la Réduction de Pauvreté (DSRP) 5 2007-2012 : Madagascar Action Plan (MAP) D’après les experts en développement, ou plus précisément les développeurs, les contenus de ces documents visent toujours l’amélioration de la situation socio économique et politique de Madagascar mais les problèmes communs résident au niveau de la réalisation. Notons bien que cet accomplissement nécessite la coexistence de trois ressources indissociables à savoir les ressources financières, humaines, et matérielles. Par la force des expériences, plus exactement des expériences vécues, les théoriciens savent bien que ni l’Etat, ni le secteur privé ne peut aller seul dans le cadre du développement de la nation.