UNIVERSITE D’ Faculté des Sciences Domaine : Sciences et Technologies Mention : Chimie Parcours : Licence d’Ingénierie en Sciences et Techniques de l’Eau (L.I.S.T.E)

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de Licence d’Ingénierie en Sciences et Techniques de l’Eau Intitulé : REALISATION DES INFRASTRUCTURES ET ANALYSES DEL L’EAU POUR UN

SYSTEME AEPG DANS LE FOKONTANY AMBOLOTARABE, COMMUNE , DISTRICT , REGION

MANORINTSOA

Présenté le : 29 Janvier 2018 Par : MANOLODINA Fanomezantsoa Tsilavina MIORANIZOTO Sarindramirado Nathalie

Devant les membres du jury: Président du Jury : Monsieur RABESIAKA Mihasina, Professeur à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo Encadrant : Monsieur RAVELONA Andry Judicaël, Assistant d’ESR à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo Examinateur : Monsieur RAMALANJAONA Maminiaina Andriantsoa, Assistant d’ESR à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo

Année Universitaire : 2016-2017

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO Faculté des Sciences Domaine : Sciences et Technologies Mention : Chimie Parcours : Licence d’Ingénierie en Sciences et Techniques de l’Eau (L.I.S.T.E)

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de Licence d’Ingénierie en Sciences et Techniques de l’Eau Intitulé : REALISATION DES INFRASTRUCTURES ET ANALYSES DEL L’EAU POUR UN

SYSTEME AEPG DANS LE FOKONTANY AMBOLOTARABE, COMMUNE TSARAMASOANDRO, DISTRICT ANKAZOBE, REGION ANALAMANGA

Manorintsoa

Présenté le : 29 Janvier 2018 Par : MANOLODINA Fanomezantsoa Tsilavina MIORANIZOTO Sarindramirado Nathalie

Devant les membres du jury: Président du Jury : Monsieur RABESIAKA Mihasina, Professeur à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo Encadrant : Monsieur RAVELONA Andry Judicaël, Assistant d’ESR à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo Examinateur : Monsieur RAMALANJAONA Maminiaina Andriantsoa, Assistant d’ESR à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo

Année Universitaire : 2016-2017

TABLE DE MATIERE REMERCIEMENTS ...... I LISTE DES FIGURES ...... II LISTE DES TABLEAUX ...... III LISTE DES ABREVIATIONS ...... IV LISTE DES ANNEXES ...... V GLOSSAIRES ...... VI INTRODUCTION ...... 1 PARTIE I : ETUDES BIBLIOGRAPHIES ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE I-1- Généralité ...... 2 I-1-1- Présentation de l’Association Manorintsoa ...... 2 I-1-2- Activités ...... 2 I-1-3- Partenaires et financement ...... 2 I-1-4- Organigramme ...... 3 I-2- Présentation de la zone d’étude ...... 4 I-2-1- Localisation ...... 4 I-2-2- Climat ...... 4 I-2-3- Végétations et relief ...... 7 I-2-4- Hydrographie ...... 8 I-2-5- Démographie ...... 9 I-2-6- Activités ...... 10 I-2-7- Scolarisation ...... 10 I-2-8- Santé ...... 10 I-2-9- Assainissement et hygiène ...... 10

PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ET CONSTRUCTIONS DES INFRASTRUCTURES POUR L’AEPG DE LA FOKONTANY AMBOLOTARABE II-1- Etude et donné de base ...... 11 II-1-1- Etude sur terrain ...... 11 II-1-2- Besoin en eau de la population ...... 13 II-2- Descriptions des ouvrages ...... 14 II-2-1- Ouvrage de captage...... 15 II-2-2- Station de traitement ...... 16 II-2-3- Réseaux d’amenée ...... 17 II-2-4- Réservoir ...... 18 II-2-5- Réseau de distribution ...... 19 II-3- Calcul hydraulique et coût estimatif du projet ...... 23 II-3-1- Calcul hydraulique ...... 23 II-3-2- Coût estimatif du projet ...... 25 PARTIE III : ANALYSES DE L’EAU, PERENNISATION DES RESEAUX AEPG ET PERSPECTIVES III-1-Analyses de l’eau ...... 27 III-1-1- Résultats et interprétations avant traitement ...... 27 III-1-2- Traitement de l’eau des deux sources avant distribution ..... 29 III-1-3- Résultats et interprétations après traitement ...... 29

III-2- Pérennisation ...... 27 III-2-1- Gestion communautaire des systèmes AEP ...... 27 III-2-2- Protection des ouvrages ...... 29 III-3- Perspectives ...... 34 III-3-1- Causes de la contamination de l’eau ...... 34 III-3-2- Luttes contre la contamination de l’eau ...... 35 III-3-3- Solutions proposées ...... 36 CONCLUSION ...... 38 REFERENCES BIBLIOGRAPHIE ...... 39 ANNEXES ...... i

REMERCIEMENTS Avant de commencer, nous adressons nos premiers remerciements à Dieu tout puissant pour sa bonté en nous donnant la santé et le temps pour la réalisation du présent mémoire. Nous tenons aussi à exprimer ici nos sincères remerciements :  Monsieur RAMANOELINA Panja, Professeur Titulaire et Président de l’Université d’Antananarivo pour sa noble conviction pour tous les étudiants qui suivent cette formation de bonne voie ;  Monsieur RAHERIMANDIMBY Marson, Professeur Titulaire, Doyen de le Faculté des Sciences et Responsable du Domaines Sciences et Technologies ;  Monsieur RALAMBOMANANA Dimby, Maitre de Conférences et Responsable de la mention Chimie ;  Monsieur RAZANAMPARANY Bruno, Professeur Responsable de la formation ISTE à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo ;  Madame RAVAOMANARIVO Harimisa, Maître de Conférences à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo, responsable de la formation LISTE.

Tous les membres de jury :  Monsieur RABESIAKA Mihasina, Professeur à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo, vous nous faites un grand plaisir honneur de présider ce jury de soutenance ;  Monsieur RAVELONA Andry Judicaël, Assistant d’ESR à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo, encadrant de ce mémoire, qui nous a encouragés pour la réalisation de ce mémoire et ainsi que ses conseils precieux, malgré ses lourds responsabilités, ses occupations et avec toute sa conscience professionnelle, il a toujours eu le temps de faire le suivi de notre travail ;  Monsieur RAMALANJAONA Maminiaina Andriantsoa, Assistant d’ESR à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo, pour avoir bien voulu apporter la valeur de ses jugements à ce travail et siéger parmi les membres de jury.

Nous tenons à remercier tous les enseignants de la formation LISTE pour leur enseignement qui a été d’une grande importance durant la réalisation de ce mémoire. Nous remercions l’Association Manorintsoa de nous avoir acceptées comme stagiaires en particuliers Monsieur RAKOTONDRAMAZAVA Hery Tiana, coordinateur de Manorintsoa pour son aide, qui avec leur considération, nous avons accepté pleinement comme leurs collègues et nous facilité l’accès à certains endroits du site, à SOLOFONISAINANA Fanomezantsoa, technicien qui nous a été une aide précieuse pour la descente sur terrain, aux maçons de l’Association Manorintsoa, ainsi qu’au Président du Fokontany Ambolotarabe et à tous ces habitants. Et enfin, nous remercions également nos parents, notre famille et nos amis qui nous ont soutenues moralement et financièrement pendant la préparation de ce mémoire. I LISTE DES FIGURES Figure 1 : Organigramme de l’Association Manorintsoa ...... 3 Figure 2 : Localisation du Fokontany d’Ambolotarabe commune Tsaramasoandro ...... 4 Figure 3 : Diagramme climatique d’Ambolotarabe ...... 6 Figure 4 : Courbe de temperature d’Ambolotarabe ...... 7 Figure 5 : Couverture végétale ...... 8 Figure 6 : Rivière Telomita du Fokontany Ambolotarabe ...... 8 Figure 7 : Captage par mini-barrage ...... 15 Figure 8 : Captage par drainage ...... 16 Figure 9 : Station de traitement d’Ambolotarabe ...... 17 Figure 10 : Réseau d’amené ...... 17 Figure 11 : Réservoir ...... 18 Figure 12 : Réseau de distribution d’Ambolotarabe en forme arborescente ...... 19 Figure 13 : Exemple de borne fontaine fait avec l’Association Manorintsoa ...... 20 Figure 14 : Exemple de bloc sanitaire fait avec l’Association Manorintsoa ...... 21 Figure 15 : Exemple des vannes ...... 21 Figure 16 : Exemple des coudes ...... 22 Figure 17 : Exemple des tés ...... 22 Figure 18 : Exemplaire de manchon ...... 23 Figure 19 : Exemplaire de mamelon ...... 23 Figure 20 : Organigramme du Comité de Point d’Eau ...... 31 Figure 21 : Réalisation du pare-feu et des fosses de garde ...... 33 Figure 22 : Méthode SODIS ...... 37 Figure 23 : Méthode par chloration ...... 37

II

LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Tableau climatique d’Ambolotarabe ...... 5 Tableau 2 : Répartition par tranche d’âge et sexe du Fokontany d’Ambolotarabe ...... 9 Tableau 3 : Besoin en eau estimatif d’Ambolotarabe en 2017 ...... 13 Tableau 4 : Dimensionnement de réservoir en béton ...... 18 Tableau 5 : Récapitulation du coût de projet AEPG Ambolotarabe ...... 26 Tableau 6 : Analyses organoleptiques des deux sources ...... 27 Tableau 7 : Analyses physiques des deux sources ...... 27 Tableau 8 : Analyses chimiques des deux sources ...... 28 Tableau 9 : Analyses bactériologiques des deux sources ...... 28 Tableau 10 : Analyses organoleptiques de l’eau de robinet ...... 29 Tableau 11 : Analyses physiques de l’eau de robinet ...... 29 Tableau 12 : Analyses chimiques de l’eau de robinet ...... 29 Tableau 13 : Analyses bactériologiques de l’eau de robinet ...... 30

III LISTE DES ABREVIATIONS AEP: Adduction d’Eau Potable AEPG: Adduction d’Eau potable par Gravitaire AMM: Association Manorintsoa BF: Borne Fontaine BS: Bloc Sanitaire CEG: Collège d’Enseignement Générale CPE: Comité de Point d’Eau DAL : Défécation à l’Air Libre DLM: Dispositif de Lavage des Mains DN: Diamètre Nominale CSB I: Centre de Santé de Base niveau I EPP: Ecole Primaire Publique PEHD: PolyEthylène à Haute Densité pH: Potentiel Hydrogène PVC: PolyChlorure de Vinyle RH: Ressources Humaines TA: Taux d’Accroissement TL: Technicien Local TM: Taux deMortalité TN: Taux deNatalité WC: Water Close

IV LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Station de traitement ...... A Annexe 2 : Barrage de captage ...... B Annexe 3 : Captage par drain ...... C Annexe 4 : Plan captage bac collecteur ...... D Annexe 5 : Plan BF ...... E Annexe 6 : Plan de fondation bloc sanitaire ...... F Annexe 7 : Réservoir cylindrique ...... G Annexe 8 : Calcul hydraulique Ambolotarabe ...... H Annexe 9 : Levé topographique Ambolotarabe ...... I

V

GLOSSAIRES

Assainissement : ensemble des techniques d’évacuation des eaux usées et de traitement des eaux usées et de boues résiduaires. Bassin versant : surface où toutes précipitations qui tombent à l’intérieur de laquelle affluent vers un seul point appelé exutoire. Conductivité électrique: capacité d'un matériau à laisser passer et conduire le courant électrique.

Eau gravitaire : eau du sol sur laquelle l’action de la gravité est prépondérante et qui est mobilisable par gravité.

Latrine : endroit aménagé de telle sorte qu’un être humain puisse s’y soulager de ses déjections corporelles. Fokontany : subdivision administrative de base malgache. Il comprend soit des hameaux, des villages, des secteurs ou des quartiers.

VI INTRODUCTION

L’eau est indispensable à la vie et au développement social et économique d’un pays. L’accès à l’eau potable contribue largement au développement d’une zone ou d’une commune. Dans le secteur d’approvisionnement en eau potable et assainissement, une grande partie de la population malgache n’a pas accès aux services d’améliorés. Cette situation est encore plus manifeste en milieu rural où 87% (1) de la population sont privées de l’eau potable et 75% ne dispose pas d’accès à des infrastructures d’assainissement améliorés. Les habitants ruraux s’alimentent dans la plus part des cas de l’eau de source naturellement non aménagée ni protégée, ou encore l’eau de surface tout en ignorant sa qualité. Cet état de dénuement explique la prévalence de maladie hydrique. Conscient de l’impérieuse nécessité d’améliorer la fourniture de ces services de base, l’Association Manorintsoa, dans des études et travaux de réalisation du projet AEP, assainissement et Hygiène, financé par Water Aïd Madagascar a apporté leurs soutiens à la disposition d’adduction d’eau potable de meilleure condition Notre étude intitulé «Réalisation des infrastructures et analyses de l’eau pour un système AEPG dans le fokontany Ambolotarabe, commune Tsaramasoandro, district Ankazobe, région Analamanga», a pour objectif d’améliorer les conditions de vie de la population de ce village. A l’horizon 2032, pour le secteur de l’eau et de l’assainissement en milieu rural, cette stratégie vise à satisfaire les besoins de la population. Ce mémoire comprend trois parties dont la première partie est consacrée à l’étude bibliographie et la présentation de la zone d’étude, la seconde partie basée sur la réalisation de l’infrastructure utilisée pour l’AEP, et la dernière partie concerne la pérennisation et perspective.

1 PARTIE I : ETUDES BIBLIOGRAPHIES ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

I-1- Généralité

I-1-1- Présentation de l’Association Manorintsoa

L’association Manorintsoa, est une association à but non lucratif régie par la loi 60-133 du 03 Octobre 1960. Elle a été créée en juillet 1997. Son siège est à Ankadifotsy-Befelatanana Antananarivo au Lot IVN 81 Bis. Elle a pour objectif l’appui au développement humanitaire, particulièrement l’acquisition, la réalisation et le suivi d’une Adduction d’Eau Potable (AEP), d’assainissement et d’hygiène dans les milieux ruraux, en organisant des actions pour les populations en difficultés.

I-1-2- Activités

L’association Manorintsoa est une association évoluant dans un contexte rural, où la majorité de la population vit encore sous le seuil de la pauvreté et dont les activités principales sont axées dans l’agriculture et l’élevage. Des zones rurales où plus de la moitié de la population recensée n’a pas encore accès à l’eau potable, et dont les droits fondamentaux de chaque individu ne sont pas encore assimilés par tous les acteurs. Ses activités concerne principalement l’adduction d’eau potable ; l’assainissement et hygiène ; l’information éducation communication ; la micro réalisation ; la promotion de l’hygiène et la protection de l’environnement.

I-1-3- Partenaires et financement

Pour réaliser les activités définies dans le document de projet, en sa qualité de partenaire, l’association Manorintsoa appuie les codemandeurs suivants : association Tsarafara d’Ambohimiadana et association Atome d’Ambalavao Atsimondrano.

D’autres OSC dénommées affiliées, telles que les associations Vonona d’Ambohimiadana Andramasina, le comité régional Diorano-WASH Analamanga bénéficient également de cet appui.

Le Projet intervient dans trente communes des quatre districts de la région Analamanga dont : Ankazobe (avec 8 communes), Antananarivo Atsimondrano (8 communes), (7 communes) et Andramasina (7 communes).

2 L’association Manorintsoa est soutenue financièrement par Water Aïd Madagascar pour son apport bénéficiaire. La durée du projet est de 36 mois allant du 1er Mars 2014 au 28 Février 2017.

I-1-4- Organigramme La figure 01 illustre la hiérarchie et les postes auprès de l’association Manorintsoa :

Système Information Suivi Evaluation Comptable

Caissier Finance R & D

Directeur Communication Excecutif Développement Assist-admin (DE) Logistique Administratif + RH

RH

Coordinateur de Projet

(CP)

Responsable technique Responsable Responsable de Zone de Zone Responsable de Zone HARD SOFT HARD SOFT (Technicien ) (Animateur) HARD SOFT ( Figure 01: Organigramme de l’association Manorintsoa

3 I-2- Présentation de la zone d’étude

I-2-1- Localisation

Ambolotarabe est l’un des fokontany qui constitue la commune rurale de Tsaramasoandro, dans le district d’Ankazobe, région Analamanga. Son point kilométrique est de 192 dont 180 km se situe dans la route nationale n°4, qui relie Antananarivo-Mahajanga et le 12 km reste, une route secondaire. Ambolotarabe est délimité au nord par Antanambao, au sud par Tsiazokoranana, à l’est par la commune Tsaramasoandro et à l’ouest par Vohitsara avec une latitude Sud de 17°52’59.9988 et une longitude Est de 41°10’0.0012 avec une altitude de 949 m.

La figure 02 montre la localisation du Fokontany Ambolotarabe.

Figure 02: Localisation du Fokontany Ambolotarabe, commune Tsaramasoandro (a)

I-2-2- Climat

Un climat tempéré chaud est présent à Tsaramasoandro. Tsaramasoandro est une ville où les précipitations sont plus importantes en été (a). La température moyenne est de 21,3°C à Tsaramasoandro.

4 On ne compte que deux saisons, la saison sèche correspond à l’hiver qui s’étend du mois de mai au mois d’octobre ; et la saison des pluies correspond à l’été qui s’étend du mois de novembre au mois d’avril.

En moyenne, l'amplitude des précipitations est de 376mm chaque année. Une différence de 5,7°C existe entre la température la plus basse et la température plus élevée sur toute l’année. . Avec une température moyenne de 23,4°C, le mois de décembre est le plus chaud de l’année. Le mois de juillet est le plus froid de l’année.

Ces données sont présentées dans le tableau qui suit.

Tableau 01: Tableau climatique d’Ambolotarabe Mois Température moyenne (°C) Précipitations Janvier 23 380 Février 23 309 Mars 22,9 250 Avril 22,4 50 Mai 20,3 10 Juin 18,6 4 Juillet 17,7 5 Aout 18,7 6 Septembre 20,2 10 Octobre 22,3 49 Novembre 23,2 175 Décembre 23,4 315

I-2-2-1- Pluviométrie

Les précipitations sont les plus importantes en été dans cette ville. Chaque année, les précipitations sont en moyenne de 367 mm.

En janvier, les précipitations sont les plus importantes de l'année avec une moyenne de 380 mm et le mois le plus sec de l'année est le juin, qui est de 4 mm.

5 La figure ci-dessous montre le diagramme climatique d’Ambolotarabe :

P T R E E M C P I E P R I A T T A U T R I E O E N

MOIS

Figure 03: Diagramme climatique d’Ambolotarabe

I-2-2-2- Température

La température annuelle moyenne d’Ambolotarabe est de 20°C. Le mois le plus chaud de l’année est le mois de décembre avec une température moyenne de 23,4°C. Le mois le plus froid de l'année est le Juillet avec une température moyenne de 17,7 °C.

6 La figure suivante montre la courbe de la température annuelle d’Ambolotarabe :

T T E M P E R A T U R E

MOIS Figure 04: Courbe de température d’Ambolotarabe

I-2-3- Végétations et relief

Ambolotarabe fait partie du vaste ensemble des Tampoketsa (2), surface d’érosion monotone, uniforme, interrompu par de larges et longues vallées suivies par des rivières au fond plat et bordées de forets galeries.

La couverture végétale couvre un rôle primordial dans le domaine hydraulique car elle intercepte une grande partie de précipitation et de toute pluie faible en général ; protège le sol contre l’érosion.

En général, les prairies dominent le bassin versant du fokontany d’Ambolotarabe. L’exploitation abusive des feux de brousse entraine une dégradation de l’érosion et la disparition des forets. 7 La figure ci-après montre la végétation ainsi que le relief de ce fokontany

Figure 05: Couverture végétale

I-2-4- Hydrographie

Ambolotarabe possède plusieurs sources souterraines quasiment propres qui coulent le long des bassins versant, et se dirigent dans les champs ; s’écoule au fond des vallées et émerge vers la rivière principale. Cette rivière est nommée Telomita.

Elle est présentée à la figure ci-dessous :

Figure 06: Rivière Telomita du fokontany Ambolotarabe 8 I-2-5- Démographie

La démographie est l’étude quantitative de population humaine et de leurs dynamiques à partir de leurs composantes : fécondité, conjugalité, migration, vieillissement et mortalité.

Dans la présente étude, avec l’équipe de l’Association Manorintsoa, le recensement est toujours à jours.

Le tableau 02 montre la classification de la population par tranche d’âge et sexe.

Tableau 02: Répartition par tranche d’âge et sexe du fokontany d’Ambolotarabe en 2017 Sexe 0-5ans 5-18ans 18 et + Effectif par sexe Masculin 97 224 254 575 Féminin 125 195 264 584 TOTAL 1159

Ce tableau montre que la population d’Ambolotarabe est une population fortement jeune, avec un nombre d’habitant égale à 1159. Son taux de natalité est très élevé : TN=9,32% , contrairement à celui du taux de mortalité, avec TM= 0,43% dont le taux d’accroissement est de 8,89%

I-2-6- Activités

Comme les habitants ruraux, l’élevage et l’agriculture sont les principales activités de la population de la fokotany d’Ambolotarabe.

D’une part, l’agriculture occupe une place incontournable dans cette zone. . La culture vivrière (riz, maïs), les cultures de canne à sucre fournissent la principale source de revenue de cette population.

D’autre part, l’élevage est combiné avec l’agriculture. Elle consiste à la fois un capitale et un épargne pour la population. Elle contribue à la formation du revenue et à la couverture des besoins vitaux du zone rurale après la vente de l’animale.

9 I-2-7- Scolarisations

Ambolotarabe possède un EPP avec un effectif total de 248 élèves et un CEG dont la totalité des étudiants est de 79 élèves. Le nombre total des élèves ayant l’accès à la scolarisation est de 327. L’absence du lycée amène les étudiants de continuer leurs études à Ankazobe. Face à la différence de niveau de vie de la population, le taux de scolarisation au niveau secondaire est très bas.

I-2-8- Santé

Ambolotarabe ne possède qu’un seul hôpital, le CSB1. Cet hôpital comporte 5 salles à part les deux douches et les 3 latrines : une salle d’attente et salle de consultation, une salle de vente de médicament (pharmacie), une salle d’accouché, une salle d’accouchement. Un seul médecin y travail dont les nombres de patient bénéficières est plus de 2000. Les maladies les plus fréquentes dans ce fokontany sont la diarrhée et le paludisme.

I-2-9- Assainissement et hygiène

L’assainissement et l’hygiène sont remarquablement négligés par la population. Les habitants d’Ambolotarabe ont leur tendance de jeter leurs eaux d’égouts et leur ordure par tout dans la cours. Beaucoup de ménage ont à l’accès limité à l’eau potable et la défécation à l’air libre est largement pratiquée. L’assainissement reste un défi majeur, 90% de la population n’a pas accès à l’eau potable et a l’assainissement ; l’accès à de latrine amélioré est seulement de 10%.

Quant à cela, l’équipe de l’association Manorintsoa a fait des efforts sur l’information, l’éducation et la communication sur l’utilisation de douche, de WC ainsi que le lavage de main avec de savons.

10 PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ET CONSTRUCTIONS DES INFRASTRUCTURES POUR L’AEPG DE LA FOKONTANY AMBOLOTARABE

II-1- Etude et donnée de base

Les études de bases comprennent plusieurs volets : identification de la source, dotation de la population et ses besoins en eau.

II-1-1- Etude sur terrain Lors de la descente sur terrain, on a amené des paysans munis de pelles, de seau d’eau pour identifier la source appropriée. L’étude relative à une source débute par la prospection en procédant à la fouille d’observation, consistant à des travaux de débroussaillage, dégagement de l’arrivée d’eau et enlèvement des terrains superficiels (sol, alluvions, remblais etc…) Cette prospection a également pour but de localiser le véritable point d’émergence souvent situé en amont de l’émergence visible (3). Une bonne estimation du débit d’une source nécessite un suivi sur une assez longue période, qui ne doit pas être inférieur à une année. Vu les contraintes imposées par la gestion des projets d’aménagement d’infrastructure AEPG, il est souvent impossible de disposer du temps aussi large durant la phase d’étude. Dans la pratique, l’estimation du débit d’une source est réalisée en suivant deux méthodes complémentaires :  Enquête auprès des riverains pour recueillir le maximum d’information permettant d’estimer le débit disponible en période d’étiage et en période de crues ;  Mesure in situ.

Les enquêtes sont réalisées pour collecter les informations sur des indicateurs directs permettant d’apprécier l’écoulement et la variation saisonnière du débit. Ces indicateurs sont ceux qui définissent :  La largeur de la ligne d’émergence et d’affleurement ;  La hauteur moyenne de la lame d’eau ;  Pérennité de la source : localisation et durée de la période d’étiage et les indicateurs permettant d’apprécier le débit d’étiage durant ces périodes (largeur de la ligne d’émergence et d’affleurement) ; 11  Vulnérabilité de la source par rapport aux menaces climatiques : cyclone, inondations et glissement de terrain.

La mesure in situ est réalisée dans l’objectif d’avoir un débit approximatif en relation avec les indicateurs physiques visibles. Les mesures sont approximatives et réalisées avec des outils simples incluant un récipient et un chronomètre. Le volume du récipient doit être calculé de telle manière que la durée de remplissage se situe entre 30 et 60 secondes. Plusieurs mesures sont nécessaires pour permettre de calculer une valeur moyenne.

L’idéal est de pouvoir réaliser sur plusieurs périodes de l’année, notamment aux environs de l’étiage et des périodes des crues. Etant donné que ce n’est pas toujours possible dans la pratique, il convient d’estimer les débits d’étiage et des crues à partir des indicateurs obtenus des enquêtes et du débit mesuré durant la période d’étude, en procédant par de calculs de proportionnalité simple.

D’après une recherche menée, trois sources peuvent être exploitable pour l’alimentation en d’eau potable. Elles se trouvent dans le bassin versant d’Ambohitsakarivo, en amont du village dont avec une capacité de débit suffisant. Elles se présentent sous forme d’eau ruisselée venant du haut de la montagne en suivant la ligne de talweg. Elles se situent à 1600 -1 m du village d’Ambolotarabe. La source Q1 équipé pour un débit de 0,33 L.s et une autre Q2 -1 -1 équipé pour un débit de 0,50 L.s , une autre source Q3 de débit 0,30 L.s ;

Le débit est important pour définir la quantité d’écoulement de l’eau. Il se mesure par la méthode de remplissage d’une capacité de récipient à un certain temps donnée. Sa formule est donnée par la relation suivante :

푽 Q= (1) 풕

Avec Q : débit de la source (L.s-1)

V : volume d’un récipient (L)

t : temps de remplissage de récipients (s)

12 II-1-2- Besoin en eau de la population

II-1-2-1- Dotation

D’après l’enquête, l’estimation de besoin en eau est délicate, car ceux-ci peuvent varier d’une région à l’autre, ou même au sein de la même agglomération en fonction du temps (heure de pointe, jour de pointe,…) cette estimation en eau dépend des plusieurs facteurs (l’augmentation de la population, équipement sanitaire, niveau de la population, ….)

En effet, c’est l’évaluation de la consommation journalière moyenne d’un homme pour chaque type d’agglomération, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui la dotation. Celle-ci n’est pas attribué seulement à l’être humain mais aussi aux animaux domestiques (bovins, volailles, …) et aux équipements de proximités (écoles, hôpitaux), son unité est variable selon les consommateurs.

Le tableau suivant montre le besoin en eau estimatif de la population d’Ambolotarabe :

Tableau 03: Besoin en eau estimatif

CONSOMMATEUR NORME DE DOTATION UNITE

Population 20 L.j-1.hab-1

Animaux domestique (bovin) 40 L.j-1.tête-1

Culture à l’échelle du village 60 m3.j.ha-1

II-1-2-2- Nombre d’habitants

C’est un horizon de dimensionnement et la date jusqu’à laquelle les ouvrage seront en mesure de satisfaire les besoins.

Pour satisfaire le besoin actuels et futur de la population d’Ambolotarabe, le projet d’AEPG fait avec l’ASSOCIATON MANORINTSOA a été dimensionné de 15ans d’année. Cette exigence est difficile à satisfaire car les besoins évoluent. Leur évolution suit deux facteurs :

 La croissance de la population d’Ambolotarabe  L’augmentation de la consommation en eau par usagée

L’évaluation du nombre d’habitant se fait sur la base du taux d’accroissement de la population selon la relation suivante :

n N=N0 (1+TC) (2)

13 Avec N : population future (à l’horizon 2032) (hab.) N0 : population actuelle (hab.)

TC : taux d’accroissement (à dimensionnel) n : horizon futur de calcul II-1-2-3- Consommation

Pour calculer la consommation totale du projet, on calcule la consommation de chaque ménage et équipement en se référant à la dotation arrêtées pour le projet et au nombre d’habitant adopté pour chaque logement et en appliquant par la suite la relation :

Cj=C JN=N x xdotation Dotation x x1,1 1,1 (3)

-1 Avec Cj : consommation journalier (L.s ) N : population future (à l’horizon 2032) Dotation : besoin en eau journalier (L .j-1.hab-1) 1,1 : majoration de 10%

II-2- Description de l’ouvrage

Le système AEPG est caractérisé par le captage de source située à une altitude plus haute par rapport aux sites à desservir. Au niveau de conception, l’ouvrage AEPG comprend les éléments suivants :  Captage  Station de traitement  Réseau d’amené  Réservoir  Réseau de distribution

II-2-1- Ouvrage de captage

Le système de captage varie selon le type de la source existante. Pour le cas d’Ambolotarabe, cet ouvrage comporte deux types :  Captage par mini-barrage ou captage directe ;  Captage par drainage

14 II-2-1-1- Captage par mini-barrage La première source est captée directement par un mini-barrage. Le barrage est étudié pour assurer une prise d’eau de qualité, assurer le niveau d’eau requise et résister aux crues. Cet ouvrage comprend un décanteur et un regard de captage, installé sur un lit rocheux perpendiculaire au sens d’écoulement.

Figure 07: Captage par mini-barrage Le mini-barrage a pour dimension de hauteur de 0,6 m, avec une longueur de 1,8 m, l’épaisseur au fond du barrage est égale à 0,6 m et au sommet vaut 0,4 m. Sa partie inférieure est imperméabilisée par la mise en place d’une dalle de fond en béton armé dosé de 350 Kg.m-3.

II-2-1-2- Captage par drainage

Les études préalables du terrain (terrain humide), de pureté de l’eau (eau composée de tambiazina), de débit faible, de consommation et l’attente de la population. La deuxième source est nécessite de prévoir de drainage. Le captage par drainage est aménagé pour récupérer les sources diffuses, c’est-à-dire dans le cas fréquent ou il n’existe aucun point d’émergence ponctuelle de la source. Cette méthode consiste à nettoyer, terrasser (décapage, débroussaillage, fouille) jusqu’à la couche imperméable du sol. Ceci est fait avec l’aide de la population.

15 La figure suivante montre le captage par drainage :

Figure 08: Captage par drainage

Il existe deux drains a implanté sur la deuxième source. Chaque drain a pour dimension suivant : 1, 30 m de longueur et de 0,5 m de hauteur, avec une épaisseur de 10 cm. Ces deux drains sont fabrique à partir du béton armé dosée à 350 kg.m -3. Ces deux drain sont relies par un bac collecteur. Il est en béton armé dosé à 350 kg.m- 3.

II-2-2- Station de traitement

L’eau passe directement à la station de traitement après le captage de la source. Cette station a traité physiquement, toutes les particules solides, les débris végétaux (tige ou feuille), qui présente dans l’eau de la source.

16 La figure ci-dessous montre la station de traitement d’Ambolotarabe

Figure 09: Station de traitement d’Ambolotarabe Cette station placée à 150 m après l’ouvrage de captage par mini-barrage et à 90 m après le captage par drain. Elle est en béton armée dosée de 350 kg.m-3, de dimension suivant : 2 m de longueur, 1 m de largeur, dont la hauteur est égale à 1,50 m avec une épaisseur de 10 cm. elle possède de deux chambre de vanne à l’entrée et à la sortie de la station. Cette station comporte trois compartiments : deux compartiments pour la décantation (avec une espace de 50 cm chacun) séparé par la une chambre de filtration d’espace 80 cm. Cette dernière est composée des étages dont les sables fine au-dessous, les quarts à grosse taillent au-dessus et les quarts de taille moyenne les séparent au milieu.

II-2-3- Réseau d’amené Les réseaux vont du barrage de captage jusqu’au réservoir. Avec l’introduction d’une station de traitement. Sa longueur est de 1600 m.

Figure 10: Réseau d’amené

17 II-2-4- Réservoir

Le réservoir sert à stocker temporairement l’eau potable en attendant sa distribution. Dans un circuit de distribution d’eau, le réservoir d’eau est utilisé pour garantir, permanence la disponibilité d’eau dans tout le circuit de distribution. Mais aussi d’assurer la mise sous pression de ce circuit. Pour le cas de fokontany d’Ambolotarabe, le réservoir est placé à 1600 m après la source dont l’altitude est de 956 m avec 47°10’10,0’’ de longitude Est et de 17°53’51,3’’ de latitude Sud. Ce réservoir est de type semi-enterré avec une forme cylindrique. Il est en béton armée de dimension suivant le tableau ci-dessous. Tableau 04: Dimensionnement de réservoir en béton DIMENSION VALEUR

Hauteur intérieur réservoir (m) 1,99

Surface intérieur réservoir (m2) 12,56

Volume réservoir (m3) 25,00

Diamètre intérieur mur réservoir (m) 4,00

Diamètre extérieur mur réservoir (m) 4,25

Diamètre dalle réservoir (m) 4,55

Figure 11: Réservoir

18 Il est muni d’un trou d’homme, deux tuyaux d’aérations, un trop plein, vidange et chambre de vanne.

II-2-5- Réseau de distribution

Le réseau de distribution sert à repartir l’eau vers les points de distribution (bornes fontaines et bloc sanitaire). Il est constitué d’un ensemble de canalisations en PEHD, enterrées dans le sol, comprenant des pièces particulières destinées à faciliter l’entretien (raccords, vannes, ventouses, regard) (4). Ici, dans notre étude, il s’agit d’un réseau de forme arborescent. Un réseau constitué de branches qui se séparent pour aller vers les points d’eau.

Point d’eau

Réseau de distribution

Figure 12: Réseau de distribution d’Ambolotarabe en forme arborescent

II-2-5-1-Bornes Fontaines

Ce sont les points d’eau publics, qui desservent les habitants d’Ambolotarabe. Elles comptent en totale 11, et c’est elles qui terminent le branchement du réseau. Elles ont donc un grand débit.

Du point de vue génie civil, une borne fontaine est constituée (5) :  d’un radier en béton ordinaire avec chape ;  d’une canalisation d’évacuation en PVC fixée au niveau de ce radier ;  d’un regard à vanne disposant d’un robinet vanne d’arrêt pour la commande des eaux avant le robinet de puisage ;  d’un corps de borne fontaine en béton ordinaire, constituant la superstructure de l’ouvrage. Il encastre la canalisation d’amenée d’eau et le manchon permettant de fixer le robinet de puisage ;  d’une clôture, un portail d’entrée ;

19  d’une couverture de sol avec des graviers tout autour.

Figure 13: Exemple de borne fontaine fait avec l’Association Manorintsoa(A.M.M) La principale qualité requise pour une borne fontaine, c’est la solidité, pour résister à un usage intense et peu soigneux.

II-2-5-2-Blocs Sanitaires

Trois blocs sanitaires sont construits par les équipes de l’Association Manorintsoa. Les deux placés dans les deux établissements, EPP et CEG et le troisième dans placé à l’hôpital. Ces blocs sanitaires comporte chacun un douche, un pissoir et 3 latrines, dont une pour garçons, une pour fille et une pour les handicapes.

20

Figure 14: Exemple de bloc sanitaire fait avec l’Association Manorintsoa(A.M.M)

Remarque : Accessoires : Il entre sous la dénomination d’accessoire toute pièce montée sur le réseau des conduites : les tés, les vannes,… ceux-ci sont généralement identifiés par deux éléments : le PN et la DN (6).  Les vannes de sectionnement : appelées aussi robinet-vanne, elles servent à isoler les différents tronçons du réseau lors d’une réparation sur l’un d’entre eux, en tournant un vis qui abaisse ou élève verticalement, une sortie de lentille.

Figure 15: Exemples des vannes

21  Les coudes : ce sont des accessoires de déviation de la direction de circulation des eaux, ils existent de différents angles

Figure 16: Exemple de coude  Les tés : accessoire en forme de « T » utilisé pour les raccordements des canalisations secondaires aux canalisations principales, son symbole est : Té DN X/Y Avec X est le DN de la conduite principale, Y est le DN de la conduite secondaire.

Figure 17: Exemple de tés

22  Manchon : le manchon de plomberie est un raccord étanche qui permet de relier deux ou plusieurs tubes afin de permettre à tous de monter une installation de plomberie.

Figure 18: Exemple de manchon

 Mamelon : c’est une pièce tubulaire courte, comportant un filetage male usiné à chacune de ses extrémités. Il permet l’assemblage de section des tuyauteries, de diamètre ou de matériaux différents.

Figure 19: Exemple de mamelon

II-3-Calcul hydraulique et coût estimatif du projet

II-3-1-Calcul hydraulique

II-3-1-1-Rappel Hydraulique

L'hydraulique étudie les lois des écoulements des liquides ainsi que leurs applications. Elle est basée sur les principes de la mécanique des fluides surtout la célèbre équation de Bernoulli.

23 En effet, l’énergie d’un écoulement d’eau dans une conduite circulaire est exprimée sous la forme d’une charge. Cette charge correspondant au poids d’une colonne d’eau ayant la même énergie est donnée par l’équation de Bernoulli (ESHA 2005) :

푽ퟐ H=h+P+ (4) ퟐ품

Avec H : la charge totale (m) h : l’altitude de la section de mesure par rapport à une référence (m) P : la pression dans la section de mesure (m) V : la vitesse de l’eau (m.s-1) g : L’accélération de la pesanteur (m.s-²)

II-3-1-2-Notions principales dans un réseau d’AEP  Pression nominale : elle correspond à la pression de service admissible dans une conduite, en bar, pour le transport de l’eau à 20 °C.  Diamètre nominale : c’est le diamètre extérieur de la conduite pour les conduites en plastique, et le diamètre intérieur pour les conduites en fonte. Son unité est le mm.  Le débit : C'est la quantité d'eau qui s'écoule à travers la section interne de la conduite pendant une unité de temps. Contrairement à la pression, le débit qui entre dans un nœud est le même qui sort de celui-ci, son unité est le m3.s-1  La vitesse : c'est la longueur de tuyaux parcourue par l’eau dans un temps donné, son unité est le m.s-1. Cette vitesse peut être déterminée par l'utilisation de la formule de calcul du débit :

푸 V= Q=S x V 푺 (5)

-1 Avec V: Vitesse d’écoulement (m.s ) Q: debit (m 3.s-1) S: surface (m2)

II-3-1-3-Pertes de charges

Les pertes de charges correspondent en quelques sortes à une perte de pression dans la canalisation. Elles sont dues au frottement de l’eau sur les parois interne de la conduite.

24  Perte de charge linéaire : les pertes de charges linéaires sont dues d’une part au frottement de filet d’eau en mouvement les uns sur les autres. Et d’autre part à leur contact avec leur paroi interne tout au long de la conduite. La perte de charge linéaire est donnée par la formule :

∆HL =J x L (6)

∆HL: perte de charge linéaire (m) J: perte de charge unitaire ou spécifique (bar.m-1) L: longueur de la conduite (m)  Perte de charge singulière : toutes les accessoires montées dans les réseaux (coudes, vannes,…), toutes déviations et changement de diamètre sont à l’origine des pertes de charges singulières. Elles sont fournies par les fabriquant de vannes, tés, coudes, clapets, cône de réduction…. Leur influence n’est plus comparée aux pertes de charge linéaire, et par conséquent on les estime à 10% de celles-ci :

∆Hs =0,1 x ∆ H L (7)

∆Hs : perte de charge singulière (m)

∆HL : perte de charge linéaire (m)

 Perte de charge totale : elles sont dues au frottement de l’eau sur la paroi interne et aux différents accessoires montés le long du réseau. Elle est donnée par la formule :

∆HT =∆HL +∆H s (8)

∆HT : perte de charge totale (m)

∆HL : perte de charge linéaire (m)

∆Hs : perte de charge singulière (m)

II-3-2-Cout estimatif du projet

L’estimation du cout du projet se fait à partir du bordereau de détail estimatif BDE en tenant compte les quantités des travaux à réaliser du plus petit au plus grand, avec leur prix

25 unitaire de chaque tache. Un tableau montre la récapitulation du coût du projet d’alimentation en eau potable à Ambolotarabe.

Tableau 05 : récapitulation du coût de projet AEPG Ambolotarabe

DEPENSE DU PROJET Prix(en ARIARY) Matériaux de construction 7 006 584,00 Tuyauterie et accessoires 13 469 173,01 Matériaux locaux 3 886 000,00 Fournitures diverses 425 300,00 Outillage techniciens locaux 160 000,00 Indemnité et salaire maçon 3 845 000,00 Transport et déplacement 5 690 000,00 TOTAL 34 482 057,01

Le cout total du projet est arrêté à la somme de trente-quatre millions quatre cent quatre- vingts deux milles cinquante-sept Ariary (Ariary 34 482 057,01) hors taxe. Le système adopté est constitué de : deux ouvrages de captage (mini-barrage et drain), une station de traitement, un réservoir de stockage d’eau de volume 25m3, des conduites d’amenée et de distribution, 11 bornes fontaines et 3 blocs sanitaires.

26 PARTIE III : ANALYSES DE L’EAU, PERENNISATION DES RESEAUX AEPG ET PERSPECTIVES

III-1-Analyses de d’eau L’AEPG est opérationnel mais le traitement qu’on a effectué pour qu’on puisse dire que l’eau est potable est le traitement physique.

III-1-1-Résultats et interprétations avant traitement

Paramètres organoleptiques

Les paramètres organoleptiques de l’eau font références a la sensation, bonne ou mauvaises, que le consommateur peut ressentir en buvant de l’eau. Ils sont ceux que les consommateurs perçoivent immédiatement : la couleur, l’odeur et saveur. Le tableau ci-dessous montre les résultats d’analyse organoleptique effectué. Tableau 06: Analyses organoleptiques des deux sources

Paramètres organoleptiques Source1 Source2 Normes

ODEUR Inodore Inodore Absence

COULEUR Incolore Incolore Incolore

SAVEUR Absence Absence Absence

D’après ce tableau 06, les deux sources suivent les normes acceptables de la potabilité malgache.

Paramètres physiques

Il s’agit de la température de l’eau, du potentiel d’Hydrogène ou pH, et de la conductivité électriques. Ces paramètres sont en relation avec la structure naturelle des eaux : au contact du sol, les eaux se chargent de certains éléments minéraux qui influent sur la conductivité et le pH. La température de l’eau est également prise en compte. Le tableau suivant représente l’analyse physique des deux sources. Tableau 07: Analyses physiques des deux sources

Paramètres physiques Source1 Source2 Normes unité

Température 28,7 28,8 °C

-1 Conductivité 26 30 µS.cm pH 7,1 7 ,73 6,5-9,0 -

27 Par rapport aux normes, conductivité, et le pH sont dans leurs concentrations idéales. Les pH sont presque neutres. Ces faibles conductivité signifie que l’eau est faiblement minéralisé (conductivités . Les mesures concernant la détermination de ces paramètres ne sont pas faite sur place, le changement de la condition environnementale (espace et temps) entraine la variation de la température de l’échantillon.

Paramètres chimiques

Le tableau ci-dessous montre les résultats d’analyses chimiques des sources d’Ambolotarabe.

Tableau 08: Analyses chimiques des deux sources

Paramètres chimiques Source1 Source2 normes unité

-1 Ammonium 0,5 0,4 0,5 mg.L

-1 Nitrite 0,25 0,25 0,1 mg.L

-1 Fluore 0,2 1 1 ,5 mg.L

-1 Chlorure 0 ,6 0,6 250 mg.L

-1 Fer 1 1 0,5 mg.L

D’après ce tableau 08, on observe que les teneurs en chlore et fluor correspondent à la norme donc il ne présente aucune danger dans la santé. Par contre, les concentrations en nitrates et en fer ne respectent pas la norme c’est-à-dire les sources présentent des polluants organiques (les engrais, les débris végétaux).

Germes pathogènes et indicateurs de pollutions fécales

Le tableau qui suit expose les résultats des analyses bactériologiques effectuées. Tableau 09: Analyses bactériologiques des deux sources

Germes pathogènes Source1 Source2 Normes Coliformes totaux 77 59 0/100mL Entereroccoque 0 0 0/100mL E-Coli 5 5 0/100mL La présence de bactérie pathogène dans l’eau signifie que l’eau est mal saine. L’eau des 2 sources renferme de coliforme et d’E-Coli en quantité élevée. La présence des germes pathogènes est un grand risque pour la santé.

28 III-1-2-Traitement de l’eau des deux sources avant la distribution Comme on avait mentionné précédemment, seul le traitement physique de l’eau a été effectué, c’est-à-dire par filtration à partir de sable, quartz et par décantation, maintenant on va voir l’analyse de l’eau de robinet après ce traitement.

III-1-3-Resultats et interprétations après traitement

Paramètres organoleptiques Tableau 10: Analyses organoleptiques de l’eau de robinet

Paramètres organoleptiques Eau de consommation Normes malgache

Odeur Absence absence

Couleur Incolore incolore

Saveur Absence absence

Ce tableau montre que l’eau est acceptable aux normes de la potabilité malgache.

Paramètres physiques Tableau 11 : Analyses physiques de l’eau de robinet

Paramètres physiques Eau de consommation Normes malgache Unité

Température 24 °C

Conductivité 12,2 µS .Cm-1

pH 5,42 6,5-9 ,0

D’après le tableau ci-dessus, on observe que tous les paramètres correspondent à la norme. Sauf le pH qui est de 5,42. L’eau devient acide alors faut faire une désinfection pour la neutraliser. On propose une chloration comme solution de désinfection. L’abaissement des valeurs de ces paramètres physique est dû par l’efficacité du filtre à sable posé dans la station de traitement et bien prouvé.

Paramètres chimiques Tableau 12 : Analyses chimiques de l’eau de robinet

Paramètres chimiques Eau de consommation Normes malgache Unité

Ammonium 0,00 0,5 mg .L-1

Nitrite 0 ,00 0,10 mg .L-1

Fluore 0,2 1 ,5 mg .L-1

Chlorure 0,6 250 mg .L-1

Fer 0 ,8 0,5 mg .L-1

29 D’après ce tableau, les éléments chimiques dans l’eau relient aux normes sauf le Fer. Ces normalités signifient qu’il y a des aménagements et des protections de source contre les matières pollutions (les engrais, le débit végétaux qui favorise l’ammonium et le nitrate). Germes pathogènes

Tableau 13: Analyses bactériologiques de l’eau de robinet

Germes pathogènes Eau de consommation Normes malgache

Coliformes totaux 0 0 /100mL

Entereroccoque 0 0 /100mL

E-coli 0 0 /100mL

Le tableau 13 montre que l’eau de robinet est bien consommable, le traitement physique qu’on a fait dans la station de traitement est très efficace. Il n’y a plus de présence des germes pathogènes dans l’eau de robinet, il suit bien la norme de potabilité pour la consommation malgache.

III-2-Pérennisation

III-2-1-Gestion communautaire des systèmes AEP

Les structures suivantes collaborent activement à la mise en œuvre de la gestion communautaire

III-2-1-1-Associations d’usagers

Les usagers sont des personnes liées par un intérêt commun qui est l’accès à l’eau potable. Les membres sont les bénéficiaires de l’eau potable dans une circonscription donnée, ayant rempli les conditions exigées par le statut. Toutes décisions doivent être prises en assemblée générale (7). Dans le cadre de la formalisation de la formation de l’association d’usager de l’eau potable, les documents suivants sont nécessaires : o Statut : c’est un texte ou ensemble de texte qui régit l’organisation et le fonctionnement d’une association d’usager de l’eau potable ; o Règlement intérieur : c’est une règle de conduite à prendre en compte en application du statut de l’association d’usager de l’eau potable ; o La déclaration de constitution ; o La liste et renseignement des membres. Pour gérer l’association des usagers de l’eau, des lois doivent être appliqué. Le dina, c’est une convention communautaire qui, en des lois existantes, règlementent les obligations 30 et les sanctions correspondantes en cas de manquement. Il doit se conforme à la législation en vigueur.

III-2-1-2-Comité de Point d’Eau Pour la bonne gestion de point d’eau, le CPE est responsable de toute les activités liées au service d‘approvisionnement en eau potable de la population incluant particulièrement et nécessairement les actions de pérennisation de fonctionnement des ouvrages.

Organigramme :

D’une manière explicite, la présentation de l’organigramme du CPE est :

Président(e)

Secrétaire Commissaire au Trésorier(e) Responsable compte

Figure 20 : Organigramme du comité de point d’eau

Le CPE, est membre d’office du bureau de l’association d’usagers d’eau potable. Au minimum, il devra être composé de : - Un(e) Président(e) ; - Un(e) Secrétaire ; - Un(e) Trésorier(e) ; - Deux Responsables Techniques. Ces personnes sont élues par l’Assemblée Générale d’Usagers d’eau potable pour une durée bien déterminée. Les Fontainiers et les Techniciens, qui seront rémunérés en fonction de leurs prestations, ne font pas partie des membres du CPE.

III-2-1-3-Sensibilisation communautaire

Durant le chantier, l’Association Manorintsoa organise des réunions sur la sensibilisation du bénéficiaire (Information, Education et Communication et Communication pour Changement Comportement) (7).

31 Domaine de l’eau : - L’utilisation et la consommation d’eau potable pour garantir une meilleure condition sanitaire de la population ; - Le non gratuité du service public d’approvisionnement en eau potable ; - L’optimalisation de l’utilisation de l’eau dans le but de limiter au maximum le gaspillage. Domaine de l’assainissement et de l’hygiène : - Lavage des mains avec de l’eau propre et du savon ; - Utilisation de latrines hygiéniques ; - Usage d’outils propres et adéquats pour la collecte et le stockage d’eau ; - Propreté au niveau des points d’eau et des alentours; - Existence d’un système d’évacuation des eaux non utilisées. En outre, la population doit être sensibilisée sur le respect et la protection des installations et de l’environnement des points d’eau, d’où l’utilité des Dina.

III-2-2-Protection des ouvrages

III-2-2-1-Entretien technique des ouvrages L’entretien de l’ouvrage est important pour la protection du réseau AEP. Il existe 3 types d’entretien :

 Entretien préventif : permet d’assurer que la structure et l’installation d’eau pour qu’il ne tombe en panne. Par exemple durant la période de pluie, le TL ferme la vanne du réservoir pour éviter que la boue y entre.  Entretien correctif : intervient lorsqu’il y a un problème au niveau de la production ou du réseau. Exemple lorsqu’on repère une petite fuite d’eau avant que celle-ci ne s’aggrave, ce qui peut éviter quelle dégâts ne prennent de proportion importante. Le TL le répare dans le plus bref détail.  Entretien d’urgence : qui vise à rétablir le service de l’eau lors d’un arrêt total de la distribution. Cette situation survit surtout en cas d’absence d’entretien préventif ou lors de la rupture de canalisation. Dans ce contexte, le TL ne peut rien faire et fait appel à des techniciens expérimentés. Le TL vise à maintenir le bon fonctionnement du réseau. Il répare les fuites de conduite, lave le réservoir et peut aussi faire de nouveau fonctionner une BF en cas d’endommagement.

32 III-2-2-2-Protection des ouvrages

Barrage de captage : la protection de la source et les ouvrages de captage (mini barrage et drain) assure : la bonne qualité de l’eau de la source et la durabilité des ouvrages pour les protéger, la couverture du bassin de captage avec des quarts pour le mini barrage, et par des couche de terre et gazon pour le drain, sont nécessaire pour protéger la source contre la pollution et aussi pour intercepter les crues de ruissèlement. D’autre, le reboisement, le pare- feu et les fosses de garde sont aussi envisagés contre l’érosion et le feu de brousse.

Figure 21 : Réalisation du pare-feu et des fosses de garde(A.M.M)

Station de traitement : les décanteurs et le filtre assurent la qualité physique de l’eau (limpidité). Ils sont donc nécessaires de prévoir systématiquement un nettoyage tous les trois mois pour la saison sèche et chaque mois pour la saison de pluies. Cette technique a pour but d’enlever le dépôt des boues dans le bassin de décanteur et dans le filtre. Pour éviter le colmatage de filtre et le conduite, et aussi d’assurer la qualité physique des eaux. Réservoir : le réservoir d’eau potable joue un rôle capital dans le réseau de distribution. Il permet d’assurer le volume d’eau nécessaire des consommateurs. Il sera donc nécessaire de :  Vérifier s’il y a une fuite ou dénudement du béton et aussi des accessoires défectueux  Nettoyer à l’intérieur de sa paroi dont le but d’enlever les dépôts des boues qui sont le source de colmatage au niveau de conduite de distribution.  La mise en place d’un trop plein et d’un système d’aération permet de protéger le réservoir contre tout risque d’issue précoce (fissure).  Une clôture, des verrous sur les regards d’accès et autres précautions utiles doivent être prises pour empêcher l’entrée d’intrus, le vandalisme ou le sabotage.

33 Conduite de distributions : les principaux besoins d’entretien et de maintenance sur le réseau de conduite sont les suivant :  Vidange régulière (annuelle au moins) des conduites en ouvrant la vannes de vidanges, après avoir coupé le débit d’alimentation venant du captage, dans l’objectif d’évacuer les sédiments qui s’accumulent ;  Vérification régulière du fonctionnement des ventouses et nettoyage pour enlever les poussières pouvant obstruer la sortie d’air ;  Détection des éventuels points de fuite, colmatage ou remplacement d’éléments de tuyauteries cassée.

Bornes fontaines : avec des bonnes conditions, l’ouvrage en dur présente facilement une durée de vie équivalente à celle du système AEP, le point faible se trouve au niveau de la robinetterie dont la durée de vie est généralement limitée à quelques années. Les besoins en entretien, de maintenance et de renouvèlement sont principalement les suivants :

 Robinet : . Nettoyage quotidien ; . Vérification régulière de la facilité de manœuvre ; . Vérification et réparation des éventuelles fuites (remplacement de joint) ; . Remplacement de robinet hors d’usage (durée de vie limitée).  Elément en béton : réparation des fissures par du mortier de ciment  Clôture : . Reprise de peinture (annuelle) ; . Remplacement des éléments de bois pourris.  Alentours : . Nettoyage régulier ; . Débroussaillage.

III-3- Perspectives

III-3-1-Causes de la contamination de l’eau Même si l’eau fournit par les ouvrages AEPG est potable sur le lieu du point d’eau (borne fontaine), l’eau, au moment de sa consommation par les usagers n’est pas systématiquement de qualité satisfaisante. Le point d’eau est éloigné du domicile et génère la corvée d’eau, une notion qui fait référence à des activités distinctes :

34  La collecte consiste à remplir un contenant (seau, bidon, etc.) au niveau du point d’eau. Si les abords du point d’eau sont mal entretenus ou mal utilisés par les usagers, le développement d’eaux stagnantes constituera autant de gîtes pour les germes pathogènes. De même, des récipients souillés ou des mains sales risquent de contaminer l’eau collectée.  Le transport consiste à effectuer la distance (très variable selon les cas) du point d’eau jusqu’au domicile, tout en portant un contenant rempli d’eau (souvent de l’ordre de 20 40 litres). Si les contenants ne sont pas fermés de manière hermétique ou s’ils sont recouverts de manière inadéquate (branches, plastiques souillés), ils autorisent l’intrusion de pathogènes extérieurs.

III-3-2-Luttes contre la contamination de l’eau Pour lutter contre les méfaits de l’eau contaminée, plusieurs niveaux d’actions sont à envisager (8).  Promouvoir le lavage des mains : le lavage des mains, en particulier avec du savon, se relève être un puissant antiseptiques, fortement impactant en matière de réduction de maladie diarrhéique. La promotion du lavage des mains est donc un premier niveau d’action à mettre en œuvre qui vise à éliminer les germes pathogènes présents aux niveaux des mains. Elle s’appuie en général sur des campagnes de communications adaptés aux différents publics ciblés (enfants, mère de famille, centre de santé, ct.) et nécessite des filières d’approvisionnement en savon fiable, à des prix accessibles à tous.  Faciliter l’accès à l’assainissement : les pathogènes responsables de la diarrhée sont en grandes parties hébergés dans les matières fécales. La réalisation d’ouvrages d’assainissement (en particulier toilette et douche) est un second niveau d’action qui vise à réduire les risques de contamination de l’eau potable par des eaux usées.  Traiter l’eau sur son lieu de contamination et la conserver sans risque de contamination. Enfin un troisième niveau d’intervention pour lutter contre les maladies diarrhéiques et le traitement de l’eau qui vise à retirer les germes pathogènes présents dans l’eau de consommation, ainsi qu’une conservation adéquates de cette eau afin de réduire les risques de contamination associé au pratique de consommation.

35 III-3-3-Solutions proposées

Même si l’ouvrage à réaliser possède une station de traitement, il est nécessaire de traiter encore l’eau à domicile car la pollution de l’environnement durant le trajet entre le point d’eau jusqu’au domicile peut entrainer contamination de l’eau. A la campagne, la solution proposée pour traiter l’eau avant sa consommation est la désinfection (8). Elle permet d’éliminer les agents pathogènes dans l’eau. Dans le cas de désinfection chimique, solaire et par ultra-violet, l’efficacité du traitement sera réduite si l’eau contient une grande quantité de matière (solide ou organique) en suspension. Les différentes méthodes de désinfections adéquates dans le milieu rural sont :  Ebullition : Faire bouillir l’eau est un moyen efficace pour tuer la majorité des pathogènes (la plupart étant tué à partir d’une température de 100°C). Si faire bouillir l’eau est une méthode facilement contrôlable (seules quelques minutes d’ébullition assurent la garantie d’une eau potable), son recours peut poser des difficultés, notamment lorsque les combustibles (bois, charbon, gaz…) sont rares ou trop onéreux pour les usagers.  La désinfection solaire : on utilise l’énergie solaire pour détruire les éléments pathogènes présents dans l’eau. La méthode SODIS (Solar Water Disifection) propose d’exposer des bouteilles en plastiques remplies d’eau au soleil. La désinfection est assurée de deux manières : un traitement par radiation et un traitement thermique. Les ultra-violets présents dans le rayon solaire combiné à la hausse de température ont la capacité de détruire une grande partie des pathogènes présents dans l’eau. Afin d’optimiser le traitement, il est recommander de peindre les bouteilles en noir sur la moitié de leur surface, ou de les placer sur les surfaces réfléchissantes (par exemple toit en tôle). La durée d’exposition et de 6 heures minimum mais s’il y a la présence de pluie, l’exposition dure deux jours. L’efficacité de cette méthode dépend du rayonnement solaire. Une méthode simple et facile à manipuler pour la population du milieu rural.

36

Heure

Figure 22 : Méthode de traitement SODIS (7)

 Chloration : c’est un moyen simple et efficace pour désinfecter l’eau en vue de la rendre potable. Elle consiste à introduire des produits chlorés (eau de javel, sûr eau) dans de l’eau pour tuer les micro-organismes qu’elle contient. Après un temps donné, d’environ 30 minutes, l’eau est normalement potable.

Figure 23 : Méthode de traitement sûr ’eau (7)

37 CONCLUSION

Pour conclure, ce projet consiste à mettre en place le système d’adduction d’eau potable appropriée permettant de satisfaire les besoins en eau de la population du fokontany Ambolotarabe. L’eau est capté à partir de deux barrages de captage (mini-barrage et drain), une station de traitement, un reseau d’amené, un reservoir, et un reseau de distribution (bornes fontaines et blocs sanitaires). Cette installation d’AEP financé par Water Aïd a permis à cette localité, comptant 1159 d’habitants, d’accéder à l’eau potable, manquant depuis des années. Ceci associée à la sensibilisation de la population sur l’assainissement et l’hygiène, même en milieu rural, et sur l’entretien des infrastructures mises en place. De ce fait, l’incidence et la prévalence des maladies hydriques ont vu leurs taux diminués. On peut alors dire que ce projet a changé la vie de nombreuses personnes et a contribué au développement socio- économique d’Ambolotarabe. Ce projet apportera des changements importants dans l’amélioration de la qualité de vie de la population de ce fokontany et contribuera à la réduction des maladies liées aux problèmes d’eau potable. La présence de cette infrastructure dans les villages d’Ambolotarabe surtout la borne fontaine constitue un atout important pour la communauté. La diminution du temps consacré à la corvée d’eau permet à la population surtout à la femme de se consacrer davantage à des tâches plus valorisantes, notamment aux activités génératrices de revenus. De plus, la participation des femmes au comité de gestion, leur donne plus de responsabilités et favorise leur épanouissement. Enfin, cette forme de participation active de la femme contribue également au changement de mentalité des hommes et renforce les dynamiques communautaires locales.

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BIBLIOGRAPHIE (1) - Monsieur A. KIES et Monsieur M. COULIBALY,( 2001), « Alimentation en Eau Potable en milieu rural dans le Grand Sud, République de Madagascar; (2) - RAJEMISON Andraina Hajamanalina, promotion TAHALA (2009-2010), (2010), « Typologie de la végétation rémanente en vue d’une restauration écologique, cas d’Ankafobe-Tampoketsa dAnkazobe-Hautes terres centrales de Madagascar » Université d’Antananarivo ; (3) - PAEPAR-Projet Pilote d’AEP et Assainissement en milieu rural, crédit n° 3035MAG, (Juin 2005), « Manuel de procédures pour la mise en place des projets Eau et Assainissement », contrat n° 0504/MEM/PAEPAR/BP/AEPG ; (4) - AHBARI Abdellatif, (2009), Etude d’alimentation en eau potable d’un lotissement centre Boumalne-Dodès ; (5) - RAFENOHAVANA Christian et RANDRIAMBOLOLONA Njaka Ambinintsoa, (15 Mars 2017), Contribution à la réalisation du projet d’approvisionnement en eau potable, LISTE 3, Université d’Antananarivo ; (6) - Rano HP et ranon’ala, 9 septembre 2014, Evaluation du programme d’Adduction d’Eau Potable, d’assainissement et hygiène de l’USAID Madagascar ; (7) – La gestion communautaire des systèmes d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, projet RANOFIDIO, Manuel à destination des Comité de Points d’Eau (8) - Dénis Désile, Programme Solidarité Eau, Décembre 2012, « Conservation et traitement de l’eau à domicile », guide pratique.

WEBOGRAPHIE (a)- Google Earth, consulté en Novembre 2017; (b)- Climate-data.org Afrique Madagascar Andriamena, consulté en Novembre 2017 ; (c)- www.ccme.ca, consulté en Novembre 2017; (d)- www.hc.sc.gc.ca/eauqualité, consulté en Novembre 2017.

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ANNEXES

Annexe 01 : Station de traitement

A Annexe 02 : Barrage de captage

B Annexe 03 : Captage par drain

C Annexe 04 : Plan captage bac collecteur

D Annexe 05 : Plan Borne Fontaine

E Annexe 06 : Plan de fondation bloc sanitaire

F Annexe 07 : Réservoir cylindrique

G Annexe 08 : Calcul hydraulique Ambolotarabe

Hauteur Damètre TRONCONS Longueur Débit Piézométrique AH Perte de charge PEHD Pression Vitesse L en m Q en l/s Amont Aval m Linéaire Totale calculé Utlisé bars m/s Source II- Station de Traitement 155,00 0,35 1 042,00 1 027,00 15,00 0,088 13,636 20 50 1,500 1,10 Drain - Station de Traitement 90,00 0,30 1 035,00 1 027,00 8,00 0,081 7,273 19 40 0,800 1,05 St de Traitement-Réservoir 1 600,00 0,50 1 027,00 956,00 71,00 0,040 64,545 26 40 7,100 0,91 Réservoir- Nœud A 145,0 0,50 956,00 952,00 4,00 0,025 3,636 29 40 0,400 0,75 Réservoir - Nœud B 160,0 2,75 956,00 950,00 6,00 0,034 5,455 55 63 0,600 1,29 Nœud B - Nœud C 185,0 2,50 956,00 949,00 7,00 0,034 6,364 50 63 0,700 1,25 Nœud C - Nœud D 270,0 2,25 956,00 946,00 10,00 0,034 9,091 47,5 63 1,000 1,20 Nœud D - Nœud E 330,0 2,00 956,00 939,00 17,00 0,047 15,455 43 50 1,700 1,37 Nœud E - Nœud F 390,0 1,75 956,00 941,00 15,00 0,035 13,636 44 50 1,500 1,17 Nœud F - Nœud G 440,0 0,75 956,00 930,00 26,00 0,054 23,636 29 40 2,600 1,12 Nœud G - Nœud H 530,0 0,50 956,00 931,00 25,00 0,043 22,727 26 32 2,500 0,94 Nœud H - BF 6 535,0 0,25 956,00 931,00 25,00 0,042 22,727 20 25 2,500 0,79 Nœud H -BF 7 600,0 0,25 956,00 935,00 21,00 0,032 19,091 21 25 2,100 0,70 Nœud F - Nœud I 450,0 0,75 956,00 934,00 22,00 0,044 20,000 30 40 2,200 1,04 Nœud I - BF 8 455,0 0,25 956,00 934,00 22,00 0,044 20,000 20 25 2,200 0,80 Nœud I - BF 9 515,0 0,25 956,00 943,00 13,00 0,023 11,818 23 25 1,300 0,61 Nœud I - BF 10 510,0 0,25 956,00 927,00 29,00 0,052 26,364 19 25 2,900 0,84 Nœud A - Bloc San CEG 155,0 0,25 956,00 952,00 4,00 0,023 3,636 23 25 0,400 0,59 Nœud A - Bloc San EPP 165,0 0,25 956,00 952,00 4,00 0,022 3,636 23 25 0,400 0,59 Nœud B - CSB 200,0 0,25 956,00 950,00 6,00 0,027 5,455 22 25 0,600 0,65 Nœud C - BF 1 215,0 0,25 956,00 947,00 9,00 0,038 8,182 21 25 0,900 0,74 Nœud D - BF 2 280,0 0,25 956,00 946,00 10,00 0,032 9,091 21 25 1,000 0,69 Nœud E - BF 3 345,0 0,25 956,00 940,00 16,00 0,042 14,545 20 25 1,600 0,78 Nœud F - BF 4 400,0 0,25 956,00 941,00 15,00 0,034 13,636 21 25 1,500 0,70 Nœud G - BF 5 445,0 0,25 956,00 930,00 26,00 0,053 23,636 19 25 2,600 0,88

H Annexe 09 : Levé topographique Ambolotarabe

Distances Coordonnées N° pts Altitudes Observations Partielles Cumulés Longitude(Est) Latitude(Sud) A 1056 47° 09' 20,1" 17° 54' 03,1" Source I: Barrage 2 1027 260 47 °09' 21,6" 17° 54' 01,0" Station de traitement B 1042 47° 09' 21,4" 17° 54' 00,5" Source II: Barrage : TG = 30m 2 1027 155 47 °09' 21,6" 17° 54' 01,0" Station de traitement C 1035 Source III: DRAIN 2 1027 90 115 Station de traitement 3 1021 90 205 TG : 12 m 4 1013 90 295 5 997 90 385 6 969 90 475 TG/ 12 m 7 958 90 565 8 963 90 655 9 960 90 745 10 957 90 835 11 951 90 925 12 950 90 1015 13 953 90 1105 14 954 90 1195 15 956 90 1285 16 951 90 1375 17 950 90 1465 18 952 90 1555 19 956 45 1600 47° 10' 10,0" 17° 53' 51,3" Réservoir 19 956 47° 10' 10,0" 17° 53' 51,3" Réservoir 18 952 145 145 47° 10' 08,6" 17° 53' 51,2" Bloc San EPP et CEG 19 956 47° 10' 10,0" 17° 53' 51,3" Réservoir 20 950 90 90 21 950 70 160 Brcht vers CSB 22 949 25 185 Brcht vers BF1 23 946 85 270 Brcht vers BF2 24 939 60 330 Brcht vers BF3 25 941 60 390 Brcht vers BF4, BF 5, BF6, BF 7 26 934 60 450 47° 10' 15,2" 17° 53' 40,9" BF 8 à 5 m 27 943 60 510 47° 10' 13,8" 17° 53' 40,4" BF 9 à 5 m 25 941 30 930 50 50 47° 10' 13,2" 17° 53' 41,9" BF 5 à 5 m 31 931 90 140 47° 10' 11,8" 17° 53' 39,7" BF 6 à 5 m 32 935 70 210 47° 10' 12,8" 17° 53' 37,6" BF 7 22 949 BF 1 947 30 47° 10' 10,6" 17° 53' 46,9" BF 1 23 946 BF 2 946 10 47° 10' 12,00" 17° 53' 45,4" BF 2 24 939 BF 3 940 15 47° 10' 13,3" 17° 53' 43,8" BF 3 25 941 BF 4 941 10 47° 10' 14,2" 17° 53' 42,5" BF 4 26 934 BF 10 927 60 47° 10' 14,4" 17° 53' 39,5" BF 10

I Nom : MANOLODINA Nom : MIORANIZOTO Prénoms : Fanomezantsoa Tsilavina Prénoms : Sarindramirado Nathalie E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Adresse : 03637 D Soaniadanana Sabotsy Nameana Adresse : IAH 22 AC tana 102 Nombre de pages : 39 Nombre de figures : 23 Nombre d’annexes : 09 Nombre de tableaux : 13

Titre : « REALISATION DES INFRASTRUCTURE ET ANALYSES DE L’EAU POUR UN SYSTEME AEPG DANS LE FOKONTANY AMBOLOTARABE, COMMUNE TSARAMASOANDRO, DISTRICT ANKAZOBE, REGION ANALAMANGA » RESUME

Ce projet est réalisé avec l’Association Manorintsoa sous le financement de Water-Aïd Madagascar. Il a pour objectif d’assurer un approvisionnement durable en eau potable et une meilleure hygiène dans le Fokontany Ambolotarabe, district Ankazobe. Vu les conditions physiques et démographiques du milieu, l’option appropriée et réalisé est le système AEPG. Les ouvrages construits sont : le captage, le réseau d’amené, le réservoir, et le réseau de distribution (conduite, borne fontaine et bloc sanitaire). Mais même en se limitant à la dernière composante du système, un calcul hydraulique est très important pour bien mener à réaliser l’ouvrage, tout erreur commise peut fausser tout travail. Donc, il est prioritaire de déterminer le besoin estimatif en eau de la population, le choix de la conduite la plus convenable au projet et le choix notamment de ses caractéristiques (DN et PN), jusqu’à l’évaluation de pertes de charges (singulier, linéaire, totale), sans oublier les accessoires. Par une campagne de formation sur l’IEC, CCC, de gestion communautaire est créé pour sensibiliser la population sur le respect et la protection de l’ouvrage pour qu’il pérenne. Non seulement sur l’installation de ce dernier mais aussi sur la qualité de l’eau. Le règlement sur la qualité de l’eau potable établit des normes concernant les contaminations de l’eau qui peuvent présenter un risque pour la santé. Même si le projet possède une station de traitement, l’eau peut être encore contaminée dans autres ouvrages ou causé par l’environnement du robinet à domicile. Il faut alors prendre des mesures de protection comme l’émission d’avis d’ébullition d’eau, la pratique de SODIS, et l’utilisation de chloration. Mots clés : projet, potable, sensibilisé, pérenne, contamination, norme. ABSTRACT

This project is carried out with the Manorintsoa Association under the financing of Water-Aid Madagascar. It aims to ensure a sustainable supply of drinking water and better hygiene in Fokontany Ambolotarabe, Ankazobe district. Given the physical and demographic conditions of the environment, the appropriate and realized option is the AEPG system. The structures built are: the catchment, the supply network, the tank, and the distribution network (pipe, standpipe and sanitary block). But even if it is limited to the last component of the system, a hydraulic calculation is very important in order to carry out the work well, any error made can distort any work. Therefore, it is a priority to determine the estimated water needs of the population, the choice of the most suitable conduct for the project and the choice in particular of its characteristics (ND and NP), up to the assessment of pressure losses ( singular, linear, total), without forgetting the accessories. Through a training program on IEC, CCC, community management is created to raise awareness on the respect and protection of the structure to be sustainable. Not only on the installation of the latter but also on the quality of the water. The Drinking Water Regulation sets standards for water contamination that may pose a health risk. Even if the project has a treatment plant, the water may still be contaminated in other structures or caused by the home tap environment. Protective measures must be taken, such as issuing boil water advisories, SODIS practice, and the use of chlorination.

Key words: project, drinking, sensitized, perennial, contamination, standard. Encadrant : Monsieur RAVELONA Andry Judicaël, Assistant d’Enseignement Supérieur et de la Recherche à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo. Contact : 034 18 045 50