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ÉLÉMENTS DU COMPUT

Nombre d'or 16 Epacle 3 Cycle solaire 11 Lettre dominicale ... C COMMENCEMENT des SAISONS {Temps légal) Printemps (équinoxe) le 21 mars à 7 h. 28 m. 4 s. Eté (solstice) le 22 juin à 2 h. 47 m. 53 s. Automne (équinoxe) le 23 septembre à 17 h. '47 m. 6 s. Hiver (solstice) le 22 décembre à 12 h; 49 m. 29 s. ENTRÉE du SOLEIL dans les signes du ZODIAQUE {Temps légal) Verseau, .20 janvier, à Lion, 23 juillet, a 13 r 17 h. 37 m. 42 m. Poissons, 19 février, à Vierge, 23 août, à 20 \ 8 h. 2 m. 32 m. Bélier, 21 mars, à 7 h. Balance, 23 septembre, 28 m. 17 h. 45 m. Taureau, 20 avril, à Scorpion, 24 octobre, 19 heures. 2 h. 36 m. Gémeaux, 21 mai, à 18 h. Sagittaire, 22 novembre, 35 m. 23 h. 44 m. Ecrevisse, 22 juin, à 2 h. Capricorne, 22 décembre 48 m. à 12 h. 49 m. ÉCLIPSES de SOLEIL et de LUNE Le 30 janvier, éclipse partielle de Lune en partie visible Paris. Commencement à 14 h. 8 m., fin à 19 h. 16 m. Les 13 et 14 février, éclipse totale de Soleil, inv. à Paris Le 26 juillet, éclipse partielle de Lune, invisible à Paris Le 10 août, éclipse annulaire du Soleil, invisible à Paris. ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE JANVIER T'Ï SOLEIL LUNE .'".!•'"-.-LEVKR: le 1"à 7 h. 40 i LEVEU: le 1" à 16 h. 30 j ''"_-: le 31 à 7 h. 26 * r le 31 à 17 h. 48 ;;^~CoifcwEri: le 1"à 16 h. 2 4 ^ COOCHEK: le l»'à 8" h. 28 .l,.-;_;.'• le 3 à 16 h. 44 w le 3 à h. 45 ;V- -'' Dernierquartierle S — Nouvellelunelé 15 .;.„ Premierquartierle 22 — Pleine lunele 30 -1it- .LaCirconcisiondu Seigneur 18 J Chairede S. Pierreà Rome. K; ... S. Odilon,Ab.' 8e Prisque,V. M. t2^:M:LeS. Nomde Jésus. 19 v S.Mariuset Ce, MM.,S.Canut, I ; S.Adélard,S.Macaire,Abbés. R. ;3!-«' S0Geneviève,V.,S<=Bertilie,V. 20 s SS.Fabien,P.etSébastien,Mm. ^ J-.S. Rigobert,E. C. 21 I> 111"aprèsl'Epiphanie. 'iéiv- S.' Télesphore.P.M.,S.Siméon, 8e Agnès,V. M. Stylite, G. 22 L SS. Vincentet Anastase,MM. ffi'.s L'Epiphaniedu Seigneur. 23 M S. Raymondde Pennafort, C. ';,>"' : S. Mélaine,E. C. Se Emérentionne,V. M. il I) 7eraprèsl'Epiphanie. 24 M S. Timothée,E. M., S. Théau,C..,S»Viergue,V. S. Babylas,E. et Ce, M. 8 ï. S. Lucien,E. M.,S"Oudule,V. 25 J La Conversionde S. Paul. 9: M S. Julien,C. S. Honoré.E. C. S. Prix, E. M. 1:0:M S. Guillaume,E. C. 26 v S. Polycarpe,E.M.,S"Paula.V» 11 J S. Hygin,P. M. S»Bathilde,R. V. lL2i;v S. Arcade,M., S» Césarie,V. 27 s S. JeanChrysostome,E. C.D., 13 s S. Agréée,E. C. S. Julien,E. C. 14' D IIe aprèsVEpiphanie. 28 D Septuagèsime. 15 S. Hilaire,E. C. D. Se Agnèsseconda,V. M., ''.' . 'S.(FélixdeNoie,C. S. Charlemagne,Emp. L S. Paul, Er., S. Maur,C, 29 L S. Françoisde Sales,E. C. D. S.Bon,E. C. 30 M S1'Martine,V.M. M S. Marcel,P. M.,S.Furcy,Ab. S"Aldegonde,V. 16 S. Honorât.,E. C. 31 M S. Pierre Nolasque,C. 17 M S. Antoine,Ab.,S.Sulpiee,E.C. S8Marcelle,Ve. Le 7. — Fête de la Sainte-Famille. Le 21.— Anniversairedela mortdeLouisXVI.

NOTA.— Noussuivonslidélementdans ce calendrierle calendrierde FÉgliseuniverselle.Nousy avonsajoutélesnomsdessaintsparticulièrementfêtés enFrance. ABRÉVIATIONS.—Ab.abbéouabbesse;Ap.apôtre;C.confesseur;D. doc- teur;E.évêque;Emp.empereur;Er.ermite;Ev.Evângéliste;Imp.Imp«(atrice; M.martyr;P. pénitent;Pp. pape;R. roioureine;V.vierge;Vv.veuve. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE FÉVRIER SOLEIL LUNE LEVER: le lorà 7 h. 24 Lever : le l"'à 18 h. 57 le 28 à 6;Vh.39 le 28 à 16 h. 45 COUCHER: le 1" à 16 h. 45 COUCHERle 2 à 8-h. 2 lé 28 à 17 h. 29 le 28 à 6 h. 8 Dernier quartier le 1 —. Nouvellelune le 14 — Premier quartier le 21 1 J S.Ignace;E.M.,SSigebert,R.C. 14 M Lés Cendres. 2 v La Purification de N.-D. S. Valentin, M. S. Ildefonse, E. C. 15 J SS. Faustin et Jovite, Mm 3 s' S.Biaise;EiM.;S.Ànschaire,E.C 16 v S. Onésime,C. 4 D Sexagêsime. 17 s S. Sylvain,E. C.,S. Théodùlé,C; S. André.Corsini,E. C. 18 1> 1er de Carême. S« Jeanne de France, R. V1'. S. Siméon, E. C. 5 L S*Agathe,V. M.,S. Avit, K. C. K'' Bernadette Soubiroùs, V. 6 M S. Titc, E. C.S' Dorothée,V. M. 19 i S. Gabin, M. , S. Vast; E. C. 20 M S. Eucher, E. C. 7 M S. RomUald, Ab. 21 M S. Pépin do Landen, C. S. Amand, E. C, 22 J Chairede S. Pierre à Anliocke. 8 J S. Jean dé Matha C. S'1Margueritede Cortonè, V. S. Etienne, Ab. 23 v S. Pierre Damien, E; C I). v 9 v S. Cyrilled'Alexandrie.E, C.D. 24 s S. Mathias,Ap., S'' Apolline.V. M. S.Prétextât, E. 10 s' Sc Srholastiqiie, V. 25 v 11' dé Carême. S1'Austreberte, V. S' Walburge, V. 11 J) Quinquagèsime. S»1 Isabelle de Francei V. Apparitionde A'.-D.à Lourdes. 26 i. S»Mcchtilde,V., S. Nestor, E. S. Séverin, Ab. 27 M S. Gabrielde là Viergedolent....'• 12 L Les Sept fondateursde Serviles. S*Honorine,V.M. Ce, S* Eulalie. V. V ' S. Léandre, E. 13 M S.Fulcran,E.C.,S.Grégoiréil,P. 28 M S. Romain,Ab.,S"Béatrice,Vv Le 5. — XIe anniversairede l'électiondu Pape Pie XI. Le 12. — Anniversairedu couronnementdu Pape Pie XL : Le 13. — Mardi gras. Le 14. — Ouverture du Carême. Temps clos pour les noces jusqu'au dimanche de Pâques. Les 21, 23 et 24.:<-?Quatre-Temps.

AU JARDIN POTAGER Débartassez les derniers carrés de poireaux que .vous serrerez'en jauge; fumez-les:de ïumiëf. bien décomposéet-bëchez-lçs par temps; sain. Semezà' bonne exposition, ëh ados où-à l'abri- d'un'mûri en" recouvrant lu graine d'un: léger terreautage : les asperges pour planter l'année suivante, les calottes hâtives, de Guérnnde et demi-longues Nantaises, Céleri à couper, cerfeuil et. persil frisés, choux hâtifs, cresson ulcnois, épiiiard, oseille, laitues printanières, fèves et pois nains, oignons, poireaux d'été, radis, à forcer et d«nii-longs,siilslds. Mette/beaucoup de prudence dans ces semis et ayez-de quoi recouvrir La cas de gelée.Dans le Midi,toutes les carottes, chicoréesd'été, lai- tues et romaines, les choux, choux-llcurset chouxde Bruxelles,navets et radis, haricots à la tétragone. Repiquezà l'abri : choux et poi- reaux en planches, oignons blancs et de Niort. Plantez à l'abri : pommes de terre germées, laitues passion et romaines vertes, pois nains; en planches : ail, ciboulette et échalote, raifort, thym, rhu- barbe, asperges (terrains légers). ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE MARS SOLEIL LUNE - LEVER: le l«à 6 h. 37 LEVER: le l"à 17.h. 56 le 31 à 5 h. 34 le 31 à 19h. 20 COUCHER: le l"a 17 h. 31 COUCHER: le 1" à 6 h. 24 le 31 à 18 h. 17 le 30 à 5 h. 15 Pleine lunele 1 — Dernierquartierle 8 Nouvellelunele 15 — Premierquartierle 23 Pleinelunele 31 j J S. Aubin,E. C, S»Eudoxie,M. 16' v S"Eusébie,V.,S.Héribert,E.' :2 v S. Simplice,P. 17 s S. Patrice,E. C, S"Gertfude,, 3 s: â»Cùnégonde,Imp.V. 18 D La Passion. 4 |D ïll' deCarême S.CyrilledeJérusalem,E.G. i":V- S.Casimir,E.,S.Lucius,P.M. 19 t S. Joseph,C, S. Léonce,E. Bit S. Adrien,M.,S. Virgile,E. C. 20 M S. Vulfran,Ab., 6 M:SS. Perpétueet Félicité,Mm. S.Bénigne,Ab. ?:-V. S»Colette,V. 21 M S. Benoît,Ab. -7 M S, Thomasd'Aquin,C. D. 22 J S. PaulSerge,E. C, S«Léa,' '}8 >:,S. Jean de Dieu,C. 23 V La Compassionde Notre-Dam 9 v S*FrançoiseRomaine,Vv. S. Victorien,M. 10 s Les XL Martyrsde Sébaste. 24 s S. Gabriel,Archange. S. Droctovée,Ab. 25 T>Les Rameaux. 1S ï) .IVe de Carême. S. Hermeland,Ab. S. Firmin,Ab. 26 L SS.Castuleet Emmanuel,Mr 12 L S. Grégoirele Grand,P. C. D. 27 M S. Jean Damascène,C. D. S. Pol Aurélien,E. M. 28 H S. Jean de Capistran,C. 13 * S»Euphrasie,V. S. Gontran,R. C. S. Rodrigue,M. 29 J S. Eustase,Ab., S. Jonas,ï 14 M S"Mathildè,Imp.,Ve 30 v S. Rieul,E., S. Quirin,M. S Lubin,E. C. 31 s SeBalbine^V., S. Amédée, ;15 J S. Zacharie,P., S.Abraham,C. S. Benjamin,M. Le 8. — Mi-Carême. Les29,30et 31.— Jeudi,vendrediet samedisaints. La fête de l'Annonciationde Notre-Dameest renvoyéeau 9 avril.

AU JARDIN POTAGER Fumezplants d'asperges,découvrezartichautsau début du mois; débuttez-leset oeilletonnezdeuxièmequinzaine.Binezvieillesplanches de fraisiers; incorporezau sol 5 kilos de superphosphateà l'are, et couvrez-lede long fumier mi-décomposé.Nettoyezallées. Semezà l'abri dans la premièrequinzaine,mêmesgraines qu'en février; seméz-lesen plein carré dans la deuxièmequinzaine.Fin du mois semez: en pépinière: cardons,céleris-fieuilleet rave hâtifs, choux cabus et pommeshâtifs, choux de Bruxelles,choux-fleursd'été et d'automne,crambé, laitues batavia, romaine,poireaux; en pleine terre en place, carottesdemi-courteet demi-longue,cerfeuil.et per- sil, chicoréesauvageet améliorée,cresson,fèveset lentilles;navets hâtifs; oignons,oseille,panais,pois,salsifis,pimprenelleet sarriette. Dansle Midi,semezl'arrochçvivace,betteravesà salades,carottes, mâches,haricotset radis. Repiquez: chouxet saladesde printemps, oignonset poireaux,plantez asperges(en terrains légers); bulbes d'ail, échalotes,oignonsde Mulhouse,civette. 10 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE;. AVRIL SOLEIL LUNE LEVER: le 1erà 5 h. 32 LEVER: le 1erà 20h. 40 le 30à 4 h. 36 le 30 à 21h. 3 COUCHER: le 1erà 18h. 18 COUCHER: le l"à 5 h. 33 le 20à 19h. 1 le 30à 4 h. 24 Dernierquartierle 7 — Nouvellelunele 13 Premierquartierle 21 — Pleine lunele 29 1 1) Pâques. 18 MS.Parfait,M. S. Nizier,E. C. BeMariedel'Incarnation,V* 2 L S. Françoisde Pàule,C. 19 J S. Elphège,E. M. 3 MS. Richard,E. C. 20 v S.Astier,C, 4 MS. Isidore,E. C. D. S.fhéotine,E.C. •5 J S.VincentFerrier,C. 21 s S.Anselme,E. C. D. S«Irène,V.M. Se Opportune,V. 6 v 8°Prudence,E. C. .22 D IIIe aprèsPâques. 7 s S; Hégésippe,C. SS.Sotéret Caïùs,Pp. Mm 8 i> In albis. 23 L S. Georges,M. S. Gauthier,Ab. S.Adâlbert,E. M. Amànce,S., E. C. 24 MS. Fidèlede Sigmarigen,M. 9 L S. Hugues,E. C. 25 MS. Marc,Ëvahg. 10 MS. Macaire,E.C, S.Fulbert,E. S.Floribert,E. M. 11 MS. Léon,P. C. D. 26 J SS.-Clet.e't-Marcellin,Pp. Mm. 12 J S. Florentin,Ab. 27 v S; PierreGanisius,C.D. 13 v S. Hergéménilde,R. M., S" Zité,V. S° Ida, V«. 28 s S. Pauldélà Croix,C. 14 s S. Justin,M.,S.Benezet,C. S.Vital,M. 15 l> II" aprèsPâques. 29 D IV" aprèsPâques. S. Paterne,E. C. S.Pierrede Vérone,M. 16 i. S.BenoîtLabre,C. S. Robert,Ab. 17 MS. Anicet,P. M. 30 L SeCatherinede Sienne,V. S. Rodolphe,M. S. Eutrope;E. M. Le 2.— Réouverturedutempspermispourlesnoces. Le 9. —L'AnnonciationdeNotre-Damerenvoyéedu 25mars. Le 18.— Solennitéde Saint-Joseph. Le25.— Litaniesmajeures.

AU JARDIN POTAGER Continuezîle butterlespiedsd'aspergesqui vontbientôtdonner. Achevezl'ccilletonnagedesartichautsenne laissantquetroispousses parpied.Bêchezlesplanchesvidéesdepissenlitset salsifis; fumez-les modérémentet à peudeprofondeur.Surveillezl'apparitiondesbou- tonsà fleurssur les fraisiersremontants;enlevez-lestoutde suite, ainsi que les premierscoulants,sur toutesles variétés,principale- mentsur les fraisiersplantésen bordures.Semezle longdesmurs ou abri les haricotshâtifs pour récolteren iilets : PrinceNoir, H. hâtif de Belgique.En pleineterre,premièrequinzaine,semezles mêmeslégumesqu'enfinmars,plus : touslespoisdesecondesaison, nainset surtoutà rames,lentilles,fèvesdesmarais;deuxièmequin- zaine : aspergeset fraisiers,betteravesà salade,carottes,céleris- ravesd'hiver,chouxde Br"xel]eset vertsnonfrisés,choux-navets, rutabagas,épinardsd'ë'é h^ets hâtifs,poiréeà carde. 12 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE MAI SOLEIL LUNE , LEVER: le 1erà 4 h. 34 LEVER: le 1" à 22 h. 21 le 31 à 3 h. 55 le 31 à 22 h. 54 V COUCHER: le 1erà 19 h.- 3 COUCHER: le 1erà ,5 h. le 31 à 19 h. 42 le 31 à 5 h. 54 Dernier quartierle 6 — Nouvellelune le 13 Premier quartierle 21 — Pleine lune le 28 1 H SS.Philippeet Jacques,le Min. 17| J S. Pascal Baylon, C." : AR. . S. Tropez, M. ' 2 M S. Athanase, E. C. D. 18 v S. Venant, M., S. Eric, R. M 3 i L'Invention de la Se-Croix. 19 s S. Pierre Célestin, P. C. S. AlexandreP.,S.Jùvénal.E.C. SePudentienne,V., S.Yves;C. *"4 v '8e'Monique,Ve. 20 D La Pentecôte. ;-,4; > -s. pie y., p. c. S. Bernardinde Sienne,C. l'î'ï» V* après Pâques. 21 i S«Estelle, V., S.Jean devantia portelatine. S. Hospice,C. S«Avoye,V.M.,S"Judith, M. 22 M S. Ausohe,M., S. Emile, M. 7 É S. Stanislas,E. M. 23 M S. Didier, E. C. ; 8 si L'ApparitiondeS. Michel,Arc. 24 J SS. Donatienet Rogàtien,Mm ; 9 M S. Grégoirede Naziance,E.CD. 25 v S.GrégoireVII, P C. 10 3 L'Ascension. S.Urbain,P. Ml S. Antonin, E. C. 26 s S. Philippe de Néri, C. : SS.Gordienet Epimaque,Mm. S. Eleuthère, P. M. H v S. Mamert,E. C.S.Màveul,Ab. 27 D La Trinité. 12 s SS.NéréeetCc.,Mm. S. Bède,C.D., S. Jean, P. M. SEFlavie, M. 28 i, S. Augustin de Cahtorbéry,E 13 D Dans l'Octavede VAscension. S.Germain,E.C, S.Chéron,M. S. Robert Bellarmin,E. D. 29 M S»Madeleinede Pazzi, V. S. Gèrvais, E. C. 30 M S.Jeanne d'Arc.V., S.Félix.P.C. 14 L S. Pacôme,Ab. S. Ferdinand, R. C. 15 M S. Jean-Baptistede la Salle,C. 31 J La Fête-Dieu. 16 M S. Ulbald,E.C, S.Honoré,E.C. SS* Angèle de Mérici et S. Gens,Er. Pétronille,Vv. Lé 13. —-Fête Nationalede Jeanne d'Arc. Les 7, 8 et 9. — Les Rogations. Le 19. — Vigilede la Pentecôte : (abstinenceet jeûne). Les 23, 25 et'26. — Quatre-Temps. Le 25. — Les Saintes Mariesde la Mer. Le 28. — Aux diocèsesde Paris et de Dijon et dans les égliseset cha- pellesdes Lazaristeset des Soeursde Saint-Vincent-de-Paul, fête de la BienheureuseCatherine Labouré. AU JARDIN POTAGER Dès le ilébut du mois, bêchezles planches vides de salades, choux d'York, poireaux, puis oignons blancs; fumez de fumier mi-décoin- posé; en cas de sécheresse,roulez sans retard les labours. Suppri- mez filets des fraisiers. Terminezde butter asperges. Semezà l'air libre, mais sur côtières, chicorées frisées et scaroles, laitues et romaines, choux de Milan tardifs, choux de Bruxelles,choux-fleurs, poireaux; en pleine terre : asperges et fraisiers à régénérer; en place: arroché blonde, betteraves à salade, cardons (2e saison), carottes tardives, céleri, cerfeuil et persil frisés (à l'ombre), chico- ' rée sauvage,barbe de capucin, chou-navetet chou-rave,cresson, épi- mtrdd'été et oseille(à l'ombre),haricots et JJOÎS,navets-etradis d'hi- ver, oignons,poiréc-carde,salsifis. Semezpotirons et cornichons. 14 ALMANÀCH D'ACTION FRANÇAISE JUIN SOLEIL LUNE ''..-' LEVER: le 1" a 3 h. 54 LEVER: le 1" à 23 h. 25 le 30 à 3 h. 52 le 30 à 22 h. 12 COUCHER: le 1erà 19h. 43 COUCHER:le 1erà 7 h. 19 ; V le 30 à 19 h. 56 le 30 à 7 h. 49 >:. _ Dernierquartierle 4 — Nouvellelune le 12 ..;.*" . Premierquartierle 20 — Pleine lune le 27 i v S. Pamphile,M. 16 s S. Cyr et S° Juliette, Mm. "^21s S.Pothin.E.M., SS.Fargeauet Fergeon,Mm. S«Blandine,V.M. 17 D IVe aprèsla Pentecôte. ::i'-;-:SS. Màrcellinet Ce, Mm. S. Avit, Ab., S. David,E. C. M3 ~r> Dans l'Octavede la Fête-Dieu. 18 L S. Ephrem,C. D., SS. Marcet i: 8e Clotilde-,Reine, V'. Marcellin,Mm.,SeMarine,V. i 4 L S. François Caracciolo,C. 19 M S" Julienne de Falconieri,V. =5 M Si Bohiface,E. M. SS. Gervaiset Protais, Mm. ':' 6i:M S. Norbert,E. C, S.Claude.E.C S. Dié, E. C. ;;7;-j S. Mériadec,E. C. 20 M S. Silvère,P. M.,S. Lain,E. C. :: 8: v Le Saeré-Coeur. SeFlorence,V. ;[...:•'. S.Médard,E.C, S.Gildard,E.C. 21 J S. Louis de Gonzague,C. '.-'-.:":;.-'" S. Maximim,E. C. S. Leufroy, Ab. ! 9; s SS.Prime et Félicien,Mm. 22 v S. Paulin de Noie,E. C, .,. S«Pélagie, V. M. S, Alban M. 10 I> Dans l'Octavedu. Sacré-Coeur.23 s S«Agrippine,V. M. S"Marguerited'Ecosse,Reine.V. 24 D Veaprèsla Pentecôte. S. Landry, E. C. La NativitédeS. Jean-Baptiste. il - t S. Barnabe!Ap. 25 L S. Guillaume,Ab. 12: M S. Jean de S. Facond; G. - SS.Agoard,Aglibertet Ce, Mm. S. Basilideet Ce, Mm. 26 1» SS. Jean et Paul, Mm. :13; H S. Antoine de Padoue, C. S. Babolein,Ab. S. Rambert, M. 27 M S. Ladislas,R. C. 14; J S. Basilele Grand,C. 28 J S. Irénée, E. M. SS. Rufin et Valôre,Mm. 29 v SS. Pierre et Paul, Ap. 15 v SS.Vite, Modesteet Crescence. 30 s CommémorationdeS. Paul, Ap. Mm. S. Thibaut, C. Le 24. — Fête de Monseigneurle duc de Guise.

AU JARDIN POTAGER Semezla plupart des légumesen pépinière et repiquez-lesune ou deuxfois avant de les mettre en place; vous favoriserezleur dévelop- pement. Bien qu'il retarde momentanémentle développementdes plantes, le repiquagevous assure des sujets plus trapus en favori- sant le développementdes racines qui forment un abondant chevelu « donnant du pied » aux plants. Il vous permet, en outre, de sérier les plants d'après leur vigueur et d'échelonner les récoltes. Faci- litez d'abord l'arrachagedes plants en pépinière en arrosant copieu- sement celles-cila veille, surtout s'il fait sec. Effectuezla déplân- tation en vous servant de préférenced'une spatule de jardin. Pro- cédezensuite au triage des plants. Ne conservezpas forcémentles pins gros, mais plutôt les moyens, les plus trapus et les mieux fermés. Eliminez complètementceux qui sont étiolés, coudés, ceux dont la tige est desséchéeà la portée inférieure ou présente des crevasses.Procédezensuite à la toilette des plants conservés. Ift ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE JUILLET SOLEIL LUNE LEVER: le Ie' à 3 h. 52 LEVER: le 1erà 22 h. 30 -';; le 31 à 4 h. 22 le 31 à 21 h. 28 COITKHER: le l«à 19 h. 56 COUCHER: le Ie'à 9 h. 13 le 31 à 19 h. 31 le 31 à 10 h. 51 ;; Dernier quartier le 3 — Nouvellelune le 11 Premier quartier le 19 — Pleine lune le 26 .1 ir Le PrécieuxSang du Seigneur. 16 L Notre-Damedu Mont-Carmel. S. Thierry, Ab. S. Hélier, M. 2 L La Visitationde N.-D. 17 M S. Alexis, C, S»Marcelline,V. SS.Processuset MartinienMm. 18 M S. Camillede Lellis, C. 3 M S. Léon II, P. C. SeSymphoroseet sesfils.Min. S' Anatole, E. C 19 J S. Vincent de Paul, C. 4 M S. Pierre de Luxembourg. C. S. Arsène, C. X. : S« Berthe, V. 20 v S. Jérôme Émilien, C. 5 J S. Antoine-M.Zaccaria. G. S° Marguerite, V. M. 5 .-. .' . S» Zoé, V. M. 21 s S«Praxède, V., S. Victor, MÏ :- 6 v S»Lucie, M. 22 D IX" après la Pentecôte. : 7 s SS. Cyrilleet Méthode,Ee. Ce S"Marie-Madeleine,Pénitente 8 1) VIIe après la Pentecôte. S. Vandrille,Ab. S»' Elisabeth de Portugal, 23 L S. Apollinaire,E. M. : Reine, Ve. S. Liboire, E. C. 9 L S. Bertrand, E. C. 24 M SfChristine,V.M.,SVIIIe après la Pentecôte. S. Germaini'Auxerrois,E. C. S. Henri Emp., C. 31 M S. Ignace de Loyola, C. Le 15. — Fête de Monseignenrle prince Henri de France, Comtede Paris, et de Son Fils:

AU JARDIN POTAGER Bêchez planches libres d'oignons blancs, choux d'York, salades, carottes, pois et haricots de première saison, etc. Semezen place ; carottes hâtives, haricots et pois nains; chicoréesauvageet améliorée, mâche, pourpier, petits radis d'été, premiers radis d'hiver (deuxième quinzaine); à l'ombre, le cerfeuil, persil, cresson alénois, navets et epinards d'été; en pépinière, assez clair : chirorée d'été, scarole blonde, laitues palatine et sanguine; choux de Milan d'hiver, choux- fleurs. Fin du mois, semez, repiquez ensuite en place, une première portion d'oignons blancs hâtifs de Paris. Eclalrcissezces semis huit jours après levée complète, puis dix jours plus tard repiquez en pépinière. Plantez en quantité, pour prévision de fin de saison et début de l'hiver, la chicorée irisée de Bouen et scaroles blondes et rondes vertes maraîchères,les choux durs d'hiver, choux-fleurs,choux de Bruxelles, choux rouges petits et hâtifs gros, derniers céleris- feuilles et raves. Sarclez et binez; paillez les plantations. " 18 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE AOUT SOLEIL LUNE LEVER: le •Brà 4 h. 24 LEVEH: le 1erà 21 h. 48 le 31 à 5 h. 5 le 31 à 21 h. 22 COUCHER: le l"à 19 h. 30 COUCHER: le l"à 12 h. 9 le 31 à 18 h. 36 le 30 à 13 h. 32 Dernierquartierle 2 — Aouvelielune le 10 Premierquartierle 18 — Pleine lune le 24- Dernierquartierlé 31 1 M S.Pierre es liens. 16 J S. Joachim,C, S. Roch, C. SS. Macchabées,Mm. 17 v S.;Hyacinthe,Ç,- 2 J S. Alphonsede LigUori.E.C.D. S.Mammès,M.. V"-'. S. Etienne, P. M. 18 s S. Agàpit,.M.,S".Hélène,Ve:';:; 3 v S. Etienne,M., S. Geoffroy,C. 19 D XIIIe après lit Pentecôte. 4 s S. Dominique,C, SvJean Eudes, C. ,: S. Euphrone,E. C. 8. Louisd'Anjou,E. C. ';,:';' 5 r> -Y/'1aprèsla Pentecôte.- 20 L S. Bernard,Ab.CD. N.-D.des Neiges. S. Philibert,Ab, : ; S; Yon, M.,S. Abel,E. t. 21 M S"Jeanne de Chantai.V*..""•:: 6 L La Transfigurationdu Seigneur. Si:Privât, E:-'MV. ? S. Sixte, P. et Ce, Mm. 22 MSSiTiniothéeet Svinphorien.M 7 M S. Gaélande Thienne,C. 23 J S. PhilippeBéniti,C; S. Donat, E. M. . S. Sidoine.Ei C 8 M SS.Cyriaqueet Ce, Mm. 24 V S.Barthélémy,Ap.,S.Ouen,K.C S. Sévère, M. 25, s S. Louis,R. C. S. Genios,M.. :: 9 j S. Jean-MarieVianney,C. 26 D Xl Veaprèslu Pentecôte. S. Romain,M. S.Zéphirin,P.M.,. 10. v S. Laurent,M.,S'Philomène,V S. Guérin,M. M s SS.Tiburceet Susanne,Mm. 27 L S. Joseph Calasanz,C. S. Géry, E. C: S. Césaire,Ë..C. 12 D XI1*aprèsla Pentecôte. 28 M Si Augustin,E, C. D. S«Claire,V. S. Hermès,M. SS. Porcaireet Ce, Mm. 29 M Dêcoll.de S. Jean-Baptiste.' '-. 13 i. SS. Hippolyteet Cassien,Mm. S» Sabine,.M. .-.' Sf Radegonde,R. Ve. 30 J S" Rosede Lima,V. 14 M S. Kusèbe,C, S. Justin, M. SS. Félix et Adaùcte, Mm.; 15 M L'Assomptionde N.-D. 31 v S. RaymondNonhat, C. ; . S. Tarcisîus,M. ScFlorentine,V.M.,S.AristideC Le 14. — Vigilede l'Assomption(abstinenceet jeûne).. ; Le 15. — Processionen mémoiredu Vo.'ude LouisXIII. ' Le 18 (dansle diocèsede Paris).—Fêtede N.-D.,en mémoireduVoeu de LooisXIII.

AU JARDIN POTAGER Oignonsblancs^—-Arrachez-leslorsqu'ils sont,arrivés aux deux tiers environde leur grosseur,alors que le bulbe est encoreallongé au colletet que les tiges commencentseulementà se coucherd'elles- mêmes.Pour prolongerle:temps de la récolte,ne couchezpas vous- même et ne liez pas les fanes des oignons;cette opération n'est utile que pour les variétésd'été, à l'arrière-saison,pour en activer la récolteet la rentréeou pour les oignonsblancsde grandeculture.-, ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE SEPTEMBRE SOLEIL LUNE : LEVER: le 1" à 5 h. 7 LEVER: le 1erà 22 h. 9 le 30 à 5 h. 48 le 30 à 21 h. 57 COUCHER: le 1erà 18 h. 34 COUCHER: le 1erà 14 h. 34 le 30 * 17 h. 33 le 30 à 14 h. 2 Nouvellelune le 9 — Premier quartier le 16 Pleine lune le 23 — Dernier Quartierle 30 1 s. S. Leu, E., S. Gilles, Ab. 16 D XVIIe après la Pentecôte. 2 ï) XVe après la Pentecôte. SS. Corneille,P. et Cyprien, S. Etienne, R. E: Mm. S. Antonin,M. C, SS. Euphémie et Ce, Mm, : S. Agricol, E. C. -17 ï. Les Stigmates de S. François. 3 t S. Mérry, Ab. t S. Lambert E. M. S. Aigulphe Ab. M. i 18 M S. Joseph de Cupertin, C. 4' M SS. Marcel et Valérien, Mm. i S. Dizier, E. C Se Rosalie, V. 19 M SS. Janvier et Ce, Mm. 5 M S. Laurent Justinien, E. C. S. Arnou, E. C. S. Bertin, Ab. 20 J SS. Eustache et Ce, Mm. 6 j S. Eleuthère, Ab., 21 v S. Mathieu,Ev., SeIphigénieV. Se Eve V M. ; 22 s S. Thomas de Villeneuve,E. C 7 v S. Cloud, C, S. Euverte, E. C. SS. Maurice et Ce. Mm. 8 s La Nativité de N.-D. 23 D XVIIIe après la Pentecôte. S. Adrien, M. S. Lin, P.M., SeThècle,V. Mi 9 D XVIe après la Pentecôte. 24 h N.-D. de la Merci. S. Gorgon,M., S. Orner,E. C. SS. Andoche et Ce, Mm. 10 L -S. Nicolas de Tolentin, C. S. Andéol, M. Se Pulchérie, Imp. 25 M S. Firrr-in,E.M.,S.Principe,E.C. 11 M SS. Prote et Hyacinthe, Mm.! 26 H SS. Cyprien et Justine, Mm. S. Patient, E. C. ! Se Delphine, V. 12 M Le Saint Nom de Marie. 27 i SS. Cosmeet Damien,Mm. S. Sacerdos, E. C. S. Céran, E. C, S. Elzéar, C 13 i S. Maurille, E. C, S. Amé, C. 28 v S. Venceslas, Duc, M. 14 V L'Exaltation de la Sainte Croix. Se Eustochie, V. i S. Materne, E. C. 29 s S. Michel, Archange. j 15 s La Compassionde N.-D. 30 D XIXe après la Pentecôte. S.Nicomède,M.,S.Lubin,E.C. S.Jérôme,C. D., S«Sophie,V« Le 2. — Dans plusieurs diocèses,les Bienheureux Martyrs de Septembre. Les 19, 21 et 22. — Quatre-Temps.

AU JARDIN POTAGER L'êpinard est un des meilleurs légumes à cultiver. Des semis suc- cessifs vous permettent d'en récolter pendant une grande partie de l'année. Préparation du terrain. — L'êpinard se plante en sol frais et plutôt léger, bien terreauté, mi-ombragéau printemps et en été, enscleillé.à l'automne. Ne le faites revenir sur le même terrain que tous les trois ou quatre ans. Au moment du labour, incorporez au sol les engrais organiques : fumier, tourteaux, scories, etc. Variétés à cultiver. — Epinard d'Angleterre, lent à monter,-préfé- rable pour les semis de printemps; E. de Hollande, rustique, à feuilles amples et cloquées; E. monstrueux de Virollay. 22 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE OCTOBRE SOLEIL LUNE LEVER: le 1"à 5 h. 49 LEVER: le 1<*à 23 h. 2 le 31 à 6 h. 36 le 30 à 23 h. 4 COUCHER: lé 1erà 17 h. 31 COUCHER: le 1erà 14 h. 36 • le 31 à 16 h. 33 le 31 à 13 h. 46 Nouvellelune le 8 — Premier quartier le 15 Pleine lune le 22 — Dernier quartier le 30 1 L S. Rémi, E. C, S. Bàvon, C, 161 M Se HédwigeVv. 2 M I^esSaints Anges Gardiens. I S.Ambrojs,E:C.,S.Gaudry.Ç, S. Léger, E. C. 17 M S" Marguerite.Marie, V. 3 M SeThérèsedei'Enfànt Jésus, V. 18 J S. Luc, Ey. S. Gérard, Ab. 19 v S. Pierre d'AlCantarà, C. 4 i S. François d'Assise, C. S. Vrain, E.-C. , 5 v SS.Placideet Ce, Mm., 20 s S. Jean Cantius,C.,S,Caprais,M, SgAure, V 21 D XXIIe après là Pentecôte. 6 s S. Bruno, C, S* Foi, V. M,, ; S. Hilaribn, Ab;, r "V; 7 u XXe après la Pentecôte. SS. Ursule et Ce:, Miri. ;' N. D. du Saint Rosaire. j S* Céline; V. S.Marc,P.C 22! L Si Mellon,E. C;, S. Valier, M, SS.Sergeet Ce, Mm. 23 M S. Gratlenf M., Se Ode, V«. 8 L S»Brigitte. V«. 24 M S. Raphaël, Archange. V< S<"Réparate, Ve M. S. Magloire, E. C. : 9 M SS. Denis et Ce, Mm. 25 i SS. Chrysante et Darie, Mrn. 10 M S.Françoii Borgia,G. SS. Crépin ël Crépihien,B|m S. Audry,E. C. 26 v S. Evariste, P. M.,S. Rustique. 11 J La Maternité de Notre-Dame. ,'• E. c. .,'.: SS. Nicaise et Ce, Mm. 27 s S: Frumence, E. C. 12 v S. Wilfrid, E. C. 28 » XXIIIe après la Pentecôte. 13 s S. Edouard, R.C., S. Géràud, C. SSi Simon et Jude, App. ';-'. 14 v XXIe après la Pentecôte. "8.-FatonV E. C S.Caliste,P. M. 29 L S. Narcisse, E. C. S. Donatien,E. C. 30 M Si Lucain, M., Si Gilbert, Ab; 15 L S» Thérèse, V., SvAurélie, V, 31 M S. Quentin*M., S«Lucile,V. Mî Le 28. — Fête dû Christ.Roi. La solennité des S.S. Simon et Jude est! transférée au lendemain. Le 31. — Vigile:de la Toussaint (abstinence et jeûne). ,/'

^V:;';J'.---;:Q'-'ft;- AW JARDIN POTAGER^ :y. Hivernez ûù mieux vos artichauts. — L'artichaut craint plus l'humidité et la pourriture que le froid pendant l'hiver. Prenez donc;quelques précautions utiles. Hivernage des oeilletons. — Constituez-vous chaque année une réserve d'oeilletons en pots, en assurant à céux-cl un bon drainage. Rempotezles oeilletonssous châssis à exposition ensoleillée.Placez le "coffresur le sol, disposez les pots en les enterrant dans la terre ameur btie du coffré, l'extrémité supérieure du pot seule dépassant; arrosez à.la pomme:d'arrosoir (8 à 10 litres d'eau) et recouvrez d'un châssis. MaintenezPaération jour et nuit et assurez la fraîcheur.par quelques bassinages (1 à 2 litres d'eau). Quand les racines atteignent la paroi Interne du pot, supprimez les bassinages:et n'arrosez que lorsque la terre se dessèche. 24 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE NOVEMBRE SOLEIL LUNE LEVER: le l"à 6 h. 37 LEVER: le 1" à 0 h. 11 le 30 à 7 h. 22 le 30 à 1 h. 17 COUCHE*: le Ie'à 16 h. 31 COUCHER: le l"à 14 h. 2 le 30 à 15 h. 57 le 30 à 12 h. ?2 Nouvellelune le 7 — Premier quartier le 14 Pleine lune le 21 — Dernier quartier le 29 1 J La Toussaint. 16 v S« Gertrude, V. S. Bénigne, D. É. S. Eucher, È. C. 2 v Les Trépassés. 17 s S.GrégoireleThàumaturge,E.G. S. Victoria, E. M. S, Agnan, E. C. 3 s S. Hubert, E. C, S" Aspais, V. 18 D XXVIe après la Pentecôte. 4 D XXIVe après la Pentecôte. La Dédicacede S. Pierre et iS. i~~ S. CharlesBorromée,E. C. Paul. S« Aude, V. S. Clair, M. 19 L S« Elisabeth de Hongrie, Ve; 5 L S«Bertille, V., S. Lié, C. S. Odon, Ab. 6 M S. Léonard, Er., S. Mélàine,E.C 20 M S. Félix de Valois, C. 7 M S. Florent, E.C, S. Ernest, Ab. Se Maxence, V. 8: J Le» Quatre Saints couronnés. 21 M La Présentation de N.-D. S. Godefroy, E. C. S. Colomban,Ab. 9 v La Dédicace de S. Jean de 22 j SeM:écile,V. M. Latran. 23 v S. Clément,P.M., S.Théodore,M.,S.Mathurin,C S.Félicien,M; 10 s S. André Avellin, C. 24 s S, Jean de là Croii, C. D. SS. Tryphon et Ce, Mm. S. Chrysogone,M. 11 D XXVe après la Pentecôte. 25 D XXVIIe après la Pentecôte. S.Martin, E.C, S. Menne,E. S« Catherine, V. M. 12 L S. Martin, P. M., S. Nil Ab. 26 L S. Silvestre, Ab. / 13 M S. Didace,C, S. Gendulfe,E.C. S. Pierre d'Alexandrie,E. M. S. Brice, E. C. 27 M S. Maxime, E. C. 14 M S. Josaphat, E.M., S. Ruf, E.C. 28 M S. Séverin,C, S. Sosthène,M. 15 J S. Albert le Grand, E. D., 29 j S. Saturnin, M. - S. Eugène, M. 30| v S. André, Ap., S. Tugal, E. C Le 19. — Fête de Madamela Duchessede Guiseet de S.A. R. Madamela Comtessede Paris. Le 27.— Fête de Notre-Dame de la Médaillemiraculeuse.

AU JARDIN POTAGER Pour avoir tout l'hiver du beau céleri bien blanc. — Dans la partie ta moins humide de votre jardin, creusez une tranchée profonde de 40 cm. et large d'un mètre environ à la partie supérieure, de 60 à 70 cm. seulement dans le fond. Arrachezles pieds de céleri, nettoyez- les, puis « habillez » le feuillage et les racines. Contreune des parois obliques de la fosse, constituez un premier rang de pieds de céleri en distançant ceux-ci et en les fixant avec un peu de terre. Garnissez toute la fosse. Ne couvrez pas s'il fait beau. Dès que la température descend à —5°, placez des châssis au-dessus de la fosse pour que l'air ne puisse pénétrer. Enlevezles châssis aussi souvent que la tempéra- ture le permet, mais prenez garde à la pluie. A défaut de châssis, opérez de la façon suivante : disposezles pieds en les serrant un peu moins, et, avec une pelle glissezde la terre entre leurs lignes. 26 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE DECEMBRE SOLEIL LUNE LEVER: le 1" à 7 h. 23 LEVER: le 1erà 1 h. 17 le 31 à 7 h. 46 le 31 à 2 h. 32 COUCHER: le l«à 15 h. 56 COUCHER: le l"à 12 h. 52 le 31 à 16 h. 1 le 31 à 11 h. 52 Nouvellelune le 6 — Premier quartier le 13 Pleine lune le 20 — Dernier quartier le 29 1 s S: Eloi, E.C . I 17 h \SeBeggue, Ab., V. 2 fa /*' de l'Avent. S. Lazare, E.M. : S"Bibiane,V. M.,SePauline,M. SeOlympe, V"-. 3 L S. François-Xavier, C. j 18 H S. Gàtien, E. C. 4 M S. Pierre Chrysologue.E. C. D. ': 19 M S.Urbain, V.P.C. S« Barbe, V. M. S. Timoléon,M .5: M S. Pabas, Ab. j 20 i S, Dominique de Silos, Ab. 6 -J Si Nicolas, E. C. I 21 v S. Thomas, Ap. 7 v S. Ambroise,E.C.D.S" Fare, V. | 22 s S. Flavien, M. : 8 s La ConceptionImmac.de N.-D. ! 23 D IVe de l'Avent. S. Romaric, Ab. Se Victoire, V. M. 9 T>II' de l'Avent. j 24 1 Se Irmine, V. S«Léocadieet Se Valérie,Vv.Mm| 25 M La Nativitédu Seigneur. 10 L S. Melchiade,P.M. S" Anastasie,V. M. Sf Eulalie.V. M. 26j M S. Etienne, Protom. 11 M S. Damase,P.C. S. Fuscien,M. 27! J S. Jean Ap. et Evang. 12 M S. Core'ntin,E. C. S. Valéri, Ab. j 28! v Les Saints Innocents, Mm. 13 J S

AU JARDIN POTAGER Engrais azotés.— Ces engrais conviennent surtout pour les légumes feuillus : choux, épinards, salades, etc. Sulfate d'ammoniaque. — Epandez-le en hiver, à raison de deux à trois kilogrammes à l'are. Cet engrais à décomposition lente fait sentir ses effets pendant toute la végétation.Nitrate de soude. — Cet engrais étant très assimilable, no l'employezqu'au moment où la plante est capable,d'en profiter. Epan- dez en couverture deux à trois kilogrammes à l'are, en deux fois de préférence, à vingt jours d'intervalle'; mais évitez son emploi quinze jours avant ou après le semis. Superphosphate. — Enfouissez trois à cinq kilogrammes à l'are iors du labour d'hiver. Scories de dêphosphoralion, — Epnndcz cet engrais particulièrement bon en terrains acides riches en azote organique, à raison de dix kilogrammes à l'are, tous les quatre à cinq ans. 28 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

Monseigneur le Duc de Guise. LE

MANIFESTE DE MONSEIGNEUR

LE DUC DE GUISE

Le 30 janvier 1933, Monseigneur le Duc de Guise, sachant mieux que quiconque les causes du mal dont souffrent les Français, lance un manifeste où tout est dit sans détour, avec une netteté et une force bien dignes de l'héritier de ceux qui firent la France. Les efforts désespérés d'une presse asservie et d'un gou- vernement affolé ne peuvent empêcher la diffusion ni le succès des paroles royales auprès des Français de toutes conditions.

FRANÇAIS,

Un pénible débat, qui passionne et divise la France, risquerait de dresser les uns contre les autres tous les éléments du pays. Cependant, l'instinct national ne s'y est pas trompé, il a vu d'où venait le mal : la faute est à l'Etat qui ne fait rien de ce qu'il vous doit et qui vous prend tout ce que vous avez. En 1933, les Français travaillent un jour sur trois au profit du fisc, mais l'ETAT, qui avait 10 ministres en 1880, en a 29 aujourd'hui. Les besoins d'argent que l'Etat s'est créés le portent à mettre les mains sur toutes les forces encore libres de l'activité nationale, à fonder des offices nouveaux, à préparer d'autres monopoles, à confisquer les héri- tages. Ses concessions périlleuses à l'ETATISME INTERNATIONAL de Genève l'amènent à sacrifier 30 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE nos agriculteurs, nos industriels, nos commerçants et à subir de honteux rabais sur la défense du pays. Ainsi arrive-t-on au SOCIALISME dont la tyrannie apporte la ruine et la main-mise de l'Etranger. PAREILLE CHUTE ETAIT-ELLE INEVITABLE? :NON.- :' - LE PAYS EST BON, LABORIEUX, ECONOME. Sans cette politique funeste, il résisterait mieux que tout autre à la crise économique" dont souffre l'uni- vers^ IL.FAUT QUE VOUS SACHIEZ CE QUE L'ON VOUS DISSIMULE AVEC SOIN : ï Anciens Combattants, Pensionnés, Fonctionnaires- satisfaction pourrait être donnée à vos justes reven- dications, et vous Contribuables, vos feuilles d'impôts pourraient être réduites dans des proportions énormes; cela, sans recourir à des emprunts socialistes qui feraient l'inflation et la vie chère. Il suffirait que l'Etat restituât à l'initiative privée, réorganisée sous sa surveillance, avec un scrupuleux RESPECT de tous les DROITS ACQUIS, des services tels que : une bonne part de l'Enseignement, les Assu- rances sociales, les Chemins de fer, les Téléphones, sans parler des Allumettes, des Tabacs et de tant d'affaires qu'il gère mal et qui ne le regardent en rien. Ces services, libérés, fonctionneraient mieux, don- neraient un rendement - supérieur. La tâche de l'Etat ne consisterait plus qu'à veil- ler, à moins de frais, sur les points nécessaires, notamment au maintien d'une saine concurrence, condition de progrès, et à la nationalité des capitaux engagés. Rassurés par la présence d'un ETAT HONNETE HOMME, d'un ETAT NATIONAL, les disponibilités de l'EPARGNE qui existent, mais se cachent, repa- MONSEIGNEUR LE DUC DE GUISE 31 raîtraient pour financer entre autres ces entreprises que l'Etat, ses gaspillages, ses routines font péricliter.

FRANÇAIS,

QU'EST-CE QUI S'OPPOSE A CE RETOUR D'ACTIVITE PROSPERE? UNIQUEMENT le règne des partis, le régime élec- tif sur lequel est fondé l'Etat républicain et, derrière ses factions, la Finance internationale qui les sub- ventionne et les manoeuvre à son profit. EN 62 ANS, malgré l'effort d'esprits souvent dis- tingués et dont les intentions furent droites j ee REGIME A COMPLETEMENT MONTRE SON IMPUISSANCE. A cette heure critique^ pour une opération chirur- gicale telle que la séparation de l'Etatisme et de l'Etal, une DICTATURE s'impose, mais CELLE DE LA MONARCHIE, non celle des Partis, non celle d'un élu des Partis, où se retrouverait toute la cor- ruption du Parlementarisme avec le despotisme, en plus, et qui donnerait vite un nouveau tour de vis à la vieille machine de la centralisation qui vous asser- vit et vous dépouille. : LA MONARCHIE N'EST PAS UN PARTI. Elle ne naît pas des querelles électorales. Tempérée par le sens traditionnel de l'intérêt public et le souci dynastique de l'avenir, son autorité peut s'appuyer sur des assemblées représentant les grands intérêts agricoles, industriels et commerciaux, délivrer le suffrage universel de ses corrupteurs, simplifier les rouages et les formalités des administrations, appor- ter, en un mot, les nouveautés et les changements nécessaires. Elle seule peut en finir avec le système de con- 32 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE fusion où tout le monde s'étant mêlé à tort et à tra- vers des affaires de l'Etat, l'Etat s'est pareillement mêlé des affaires de tout le monde. Je représente les principes qui rendront à l'Etat la plénitude de 1TMPARTIALITE. de l'INDEPEN- : DANCE et de la STABILITE. .

FRANÇAIS,

OU L'AUTORITE ET LES LIBERTES DE LA MONARCHIE, OU L'OPPRESSION DE L'ANARCHIE SOCIA- LISTE. Ces grandes vérités politiques ne dépendent ni dé vous ni de moi. Lorsque j'en ai reçu la garde, avec la vie, pour les transmettre intactes à mon fils, j'ai hérité aussi du DEVOIR de les rappeler à la NATION FRAN- ÇAISE, et, s'il plaît à Dieu, quand il le faudra, je les appliquerai au gouvernement du Pays, en utilisant le .concours des Français de toute origine et de toute condition, librement organisés et représentés. D'un sang qui sert la France depuis plus de mille ans, le petit-fils de saint Louis et d'Henri IV est prêt à reprendre avec vous la grande oeuvre de conserva- tion et de progrès que désirent du fond de l'âme tous les patriotes et les gens de bien. En EXIL, le 30 janvier 1933. JEAN, Duc de Guise. MONSEIGNEUR LE DUC DE GUISE 33

Madamela Comtessede Paris et les petits Princes. 34 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(Photo Ilolls.) Lettre

de Monseigneur le Duc de Guise

à M. Le Provost de Launay

A la suite d'une visite faite au Manoir d'Anjou par M. Le Provost de Launay, ancien député, conseiller municipal de Paris, Monseigneur le -duc de Guise lui a adressé la lettre Suivante que publia la REVUEHEBDOMADAIRE:

Cher Monsieur Le Provost de Launay,

Je tiens à vous écrire quel bon souvenir j'ai gardé de votre visite et de nos conversations. Votre expérience de la vie politique en France s'accorde à quelques-unes des réflexions de mon exil... Il m'a été particulièrement agréable de vérifier celles-ci au contact d'un de ces Fran- çais loyaux, qui sans être de mes fidèles, sont assurés d'être toujours les bienvenus quand ils me confient en toute liberté leurs soucis et leurs espérances. Personne ne peut plus méconnaître cette évolution des esprits qui vous préoccupe très justement. Depuis long- temps, il s'était fait comme une « mue » dans l'élite intel- lectuelle. Mais ce sont aujourd'hui des hommes publics, rompu aux affaires, anciens chefs de l'Etat ou du Gouver- nement, présidents de hautes assemblées, qui laissent voir des sentiments dont leurs prédécesseurs auraient été sur- pris. Ils réhabilitent l'Autorité, lui souhaitent la durée et la cohérence, mettent en cause le régime électif, blâment ce que l'un d'eux a nommé « la servitude des pouvoirs publics », dénoncent le désordre financier des Chambres et vont même jusqu'à déplorer cette agitation électorale ou parlementaire qui usurpe fâcheusement le nom de la Poli- tique. Souvent certes, ces critiques, ces idées de réforme posent un problème sans le résoudre ou lui donnent des solutions aussi discutables que variées, mais tout cela traduit une ten- dance commune, et l'on a bien le sentiment que de sim- 36 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE pies amendements à la Constitution répondraient mal à des questions qui portent sur la nature et l'origine du pouvoir. C'est ce qui fait la vogue du mot de dictature, par lequel on exprime le désir du contraire de ce qui est. Mais on veut y mettre beaucoup trop de choses. J'approuve les idéalistes qui voudraient soustraire la Puissance publique aux influencés de l'argent, mais tous les pouvoirs dictatoriaux ont été équipés par des ploutocrates, pouvons-nous l'oublier? . Je comprends que l'on rêve d'un dictateur, comme d'un factionnaire de l'ordre social, mais les dictateurs terroristes de 1793 et, de nos jours, ceux de Moscou, ont appliqué une autre formule! D'ailleurs, vous le disiez avec raison, cher Monsieur Le Provost de Launay, aucun dictateur n'est en vue; par suite, aucune dictature. Mais la nécessité de l'Autorité subsiste, et elle doit con- duire à cette Monarchie qui n'a pas cessé d'être à la dispo- sition de la France. J'ai vu avec, émotion que les idées émises dans mon Mani- feste du 30 janvier ont obtenu une attention vive et sincère de tout le pays. C'est que, en fait, les voeux de paix, d'ordre, d'union, de liberté, si naturels, sont plus profonds que jamais. Comment la France est-elle donc ainsi déchirée? On est obligé de voir que cela est dû à des facteurs arti- ficiels. J'en fais souvent l'expérience. Quand il m'arrive de consi- dérer le programme et le' personnel des partis mêmes qu'on appelle de gauche, ce qui s'y trouve de patriote, de juste, d'humain, et ce qui là encore, pourrait et devrait unir les Français, m'y semble beaucoup plus important que ce qui les divise. Après tout, c'est un radical, tenu longtemps pour extrémiste, qui a le mieux réclamé à la tribune de la Cham- bre les mesures indispensables à la défense du pays! En ce qui touche aux questions religieuses des difficultés réelles, même des discordes peuvent exister, mais ne sont pas insolubles. Le profond respect du for intérieur, les justes hommages rendus à la hiérarchie ecclésiastique s'accor- dent fort bien dans ma conscience avec la volonté de ne pas tolérer d'injustes immixtions du spirituel dans l'ordre tem- porel. MONSEIGNEUR LE DUC DE GUISE 37 Si je continue l'examen des idées dites avancées, je ren- contre l'organisation du travail, la défense du travailleur, qui, toutes deux, appartiennent au programme de la Monar- chie et, plus encore, à sa coutume, à sa tradition. Dans la réalité, tous les droits peuvent être mis d'accord tant que leur conflit n'est pas envenimé par la lutte constitu- tionnelle des partis ou par cet antagonisme des classes qui est une amère folie. Collaboration des classes, harmonie des intérêts et des droits, voilà ce qui importe. Le mal ne vient pas des hommes ni de la diversité des idées, mais de leurs guerres sans merci pour la conquête du pouvoir. Il existe donc une ponime de discorde : le régime qui cultive savamment la compétition. Quelle faiblesse pour un pays! Quelle force à s'en délivre! qui - Les dissensions coûtent plus cher, encore aux heures dif- ficiles, et nous continuons à subir une dure épreuve! A l'ai- sance au moins apparente a succédé la gêne ;• aux facilités, les crises ; à la fausse sécurité, l'inquiétude publique et pri- vée. L'impuissance gouvernementale est multipliée par un étatisme insensé, avec ses folles dépenses, avec les lourds impôts qui doivent les alimenter. L'Europe et le monde sont pleins de trouble; la paix, la victoire même, les honneurs apparents qu'on rendait à la France sont menacés ou et le ne ' emportés, pays inquiet paraît pas avoir encore une idée suffisante des conséquences d'une vie politique sans direction. Les soucis privés absor- bent les attentions, accaparent les activités, et les partis sont égoïstes : ils songent surtout à eux-mêmes. criante entre les nou- Aussi' s'établit-il une disproportion veaux appareils politiques dans lesquels l'Etranger concentre ses puissances et la lente machine aux ressorts blessés ou faussés que notre démocratie désespère de réfor- mer ou d'améliorer. Vaincue, révolutionnée, l'Allemagne s'est conservée par la secrète survivance de son ancienne administration impériale et royale, qui lui a permis de se dégager de tous les liens de la défaite, et ce déséquilibre croissant entre ses forces et les nôtres doit obliger les patriotes clairvoyants à se. retourner vers l'antique .moyen d'action, redevenu jeune et nouveau, qui permettra une reconstitution rapide. La Monarchie française a toujours 38 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE été tempérée, mais n'a jamais fléchi sur les conditions du salut public. Sa nature est donc de concilier les libertés qui sont l'agrément de la vie avec'l'autorité sans laquelle il n'y: a plus de société ni de nation. La solution pouvait sembler inopportune aussi long- temps que nos spécialistes de la technique politique parais- saient vouloir ignorer ce qui manque au pays. Mais, puis- que, là-dessus, l'accord est en train de se faire; puisque l'on peut saisir les symptômes nombreux d'un progrès dans les réflexions; puisque, enfin, le pays, par des manifestations répétées, marque une volonté énergique de sauver sa for-: tune et d'échapper aux convulsions qui feraient de nou- veaux dégâts, le temps paraît aussi venu de redire aux bons Français qu'ils sont pour la plupart des royalistes qui. s'ignorent; il leur suffit d'analyser leurs mécontentements et leurs aspirations. Que souhaitent-ils, en effet? Un pouvoir qui soit aû-dès- sus des partis. Un pouvoir qui soit intéressé au respect et à la défense de tous les droits. Un pouvoir qui incarne le droit supérieur de la vie française, la durée historique de la Nation, qui ne fasse qu'un avec elle, qui soit un bien public vivant. Un pouvoir,dont l'intérêt personnel soit un intérêt général. Le chef-héréditaire et traditionnel corres- pond seul à ces conditions et à ces voeux. Aucun autre n'y peut suffire, l'expérience ne le démontre que trop! Vous êtes bien placé, cher Monsieur Le Provost de Launay, pour voir et pour faire voir tout ce qui fonde ces vérités si claires. Puissent-elles être rapidement comprises et pratiquées! Mon patriotisme me fait désirer de grouper au plus vite tous les ouvriers de la renaissance française sur un terrain solide où les résultats de l'effort ne soient pas sujets à dé perpétuelles crises d'éboulement. Veuillez croire à niés sentiments bien affectionnés.

JEAN, DUC m GUISE. En exil, le 25 avril1933. MONSEIGNEURLE DUC DE GUISE 39

.>tollolls.; 40 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE LA MAITRISE DE L'AIR

Sous ce titre, la Revue Universelle a eu le grand honneur de publier, le 15 juin 1933, une étude remarquable de S. A. R. Monseigneur le Comte de Paris sur l'aéronautique. Avec une haute compétence et une netteté de vue incompa- rable, le « premier pilote de France » scrute profondément le sujet, et nous montre, chiffres en mains, le danger qui nous menace, ainsi que les conditions de notre salut. Mal- heureusement, ici. nous n'en pouvons citer que quelques extraits. ...Si l'organisation et le matériel militaire des aviations anglaise et italienne révèlent une doctrine d'emploi pré- cise, en est-il de même en France? La position historique de notre pays, point de mire de_ nations plus ou moins envieuses de nos richesses, nous commande impérieusement d'avoir une. aviation puissante. D'autre part, la longueur de nos côtes, la configuration générale de notre territoire borné au sud et au sud-est par de hautes montagnes, la nécessité d'assurer une liaison intime avec nos possessions africaines soulèvent un ensemble de 'problèmes techniques particulièrement difficiles à résoudre. Notre aviation doit être tout à la fois offensive et défen- sive, assurer la défense de nos liaisons africaines à travers la Méditerranée aussi bien que rendre coup pour coup à un adversaire susceptible de rechercher une décision par le bombardement intensif de nos villes. Or, s'il apparaît, en se reportant aux chiffres donnés par les représentants de la France à la conférence du désarmement, que nous dispo- sions d'un matériel nombreux — plus de 2.000 appareils — il ne ressort pas du tout que celui-ci réponde à une politique ordonnée et méthodique, La multiplication de l'aviation de coopération ne correspond pas à une vue générale du danger aérien ni à une conception logique de la guerre future. Ce n'est pas la toute petite série de Lioré quadrimoteurs qui serait susceptible de rendre à l'ennemi les coups que celui-ci pourrait porter au coeur même de notre territoire. Le matériel nombreux dont nous disposons n'a pas été 42 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE construit comme le matériel anglais ou italien en fonction d'une doctrine, mais uniquement d'après les possibilités offertes par la technique. L'histoire des erreurs commises dans l'établissement de notre matériel militaire depuis des années s'explique tout entière par cette interversion dea facteurs. Rien n'illustre mieux ce désordre dans la pensée, cette absence dangereuse de doctrine que la lecture du cahier des charges imposé en 1928 aux constructeurs de miïlti- places de combat. On demandait d'établir des appareils sus- ceptibles tout à la fois d'effectuer des bombardements de jour et des bombardements de nuit, de faire de la chasse, de l'observation et du réglage. Il est remarquable que tous les prototypes issus d'un programme aussi confus ne soient pas des « veaux à cinq pattes ». L'Amiot, le S. P. C. A., le Bréguet, par exemple, qui ont vu le jour sous le signe d'une telle confusion dans les idées, ont chacun des qua- lités propres, mais on se demande aujourd'hui comment utiliser ces machinés-protées, bonnes à tout sans être spé- cialement aptes à quelque chose. C'est pourquoi notre aviation est avant tout une avia- tion d'échantillons. C'est pourquoi nous avons gaspillé tant d'argent. Parce qu'aucun, plan d'ensemble, aucune doc- trine d'emploi claire ne préside à l'établissement de nos programmes aéronautiques, on essaye tout sans se résoudre à rien, on épouse toutes les idées particulières, toutes les thèses sans se rallier nettement à aucune. D'où'provient cet état de choses? Il est bien difficile de le dire sans relever l'absence d'une grande politique natio- nale, sinon la présence, hélas! d'une politique de recul, d'abandon, de désordre, pratiquée depuis la splendide vic- toire remportée par nos troupes en 1918. Seules les institutions établies sont responsables de cette situation si pénible. Le Parlement, le jeu des partis, les aspirations personnelles, sont des forces qui brisent la volonté des gouvernants les plus fermes, les mieux inten- tionnés, les attirent fatalement sur la pente des concessions de principe et parfois sur celle des compromissions, au béné- fice des intérêts particuliers et au préjudice de l'intérêt général. Dans le domaine de l'aéronautique, c'est l'éparpillement LA MAITRISE DE L'AIR 43 de l'autorité, c'est l'instabilité des pouvoirs, tristes privilèges des démocraties, qui ont créé la situation actuelle dont souffre gravement notre aviation. Les services de notre administration, et en particulier les services techniques, sont devenus, par le fait de la carence du pouvoir central et de l'absence de direction, les déposi- taires du pouvoir, puisque, dans la pratique, eux seuls demeurent stables. Ainsi, de subordonnés, ils sont devenus chefs. Les responsabilités qui leur incombent sont souvent. pour ne pas dire toujours, écrasantes. C'est pourquoi sans doute, ces services peuvent se renfermer dans une prudence quelquefois exagérée, mais dont on ne saurait les blâmer Ce sont encore les institutions qui le veulent. Dirigés et appuyés par une autorité ayant pour elle la durée, les services techniques apporteraient à notre aéro nautique militaire, coloniale et commerciale, des capacité; et des compétences remarquables. Ce ne sont certes pas les ressources qui manquent en France, ni les volontés, n: les intelligences, ajoutons : ni le génie. Combien d'inven tions en mécanique et en aérodynamique ont jailli àe notn beau sol! Comme jadis, une autorité forte, guidée par un grant dessein d'avenir, put rassembler tous les territoires fran çais, ce qu'il faudrait aujourd'hui, c'est rassembler toute; ces belles intelligences, toutes ces volontés ardentes à ser vir. Qui peut le faire, sinon un pouvoir central, ferme stable, continu, mû seulement par la grandeur de sa missiot et non par l'envie de satisfaire des appétits particuliers e; immédiats où par la crainte de perdre une situation essen tiellernent précaire. Notre aviation militaire n'est pas la seule à souffrir d< cette carence du pouvoir. Notre aviation commerciale er est également la victime.

L'admiration que j'éprouve pour l'héroïsme, l'esprit dt sacrifice de mes camarades aviateurs' français ne saurait m'empêcher d'exprimer mon angoisse devant le danget aérien qui menace la France et mon inquiétude devant la lenteur des mesures propres à l'écarter. HENRI, Comte de Paris.

LA NAISSANCE ET LE BAPTÊME

DU PETIT DAUPHIN

Lé 15 juin dernier, la plupart des journaux publièrent cette note "communiquée par la Maison de France : Le 14 juin 1933 est né, ait Manoir d'Anjou, près de Bruxelles, le Prince Henri de France, fils du Cjgmte et de la Comtesse de Paris et le petit-fils du Duc de Guisè, chef de ./«:Maison de France. Descendant de saint Louis et d'Henri IV, arrière-petit- fils du Roi Louis-Philippe, le jeune Prince qui vient de naître héritera à son tour des droits de son père à la cou* rqnne de France. Une dépêche portant la même date avait été adressée à Charles Màurràs de la main de Monseigneur le Duc de Guise. Aussitôt, dans toute la presse monarchique, à totis les foyers royalistes, s'éleva une grande rumeur de joie. De tout ce qui est terre française, mêniê des antipodes, où le télégraphe propagea la bonne nouvelle, les dépêches de félicitations et de voeux à destination du Manoir d'Anjou affluèrent. Comme au temps où, sous le plus beau des -ceptres, tous les arts concouraient pour orner les événe- ments nationaux, les poètes célébraient le « petit Dauphin » dans des stances émues que les journaux publiaient. A beaucoup de signes l'on vit que l'enthousiasme des royalistes se répandait en dehors de nos milieux, réveillant dans le coeur de myriades de Français, dont le manifeste de Monseigneur le Duc de Guise avait fortement touché les esprits, les racines mal arrachées de la fidélité ancestrale à la Maison de France. La presse des pays voisins enregis- trait et commentait ces signes, en particulier le Rappel, de Charleroi, par un bel article de M. de Villermont. L'on pense, si, après cela, nos sections d'A. F. tinrent par- tout des réunions exceptionnellement chaleureuses. Le baptême du petit Dauphin devait avoir lieu le 5 juillet, pour les relevailles de la jeune mère. Par le zèle ingénieux de nos Camelots et Ligueurs, il fut magnifiquement annoncé ou salué dans presque toutes les villes de France, à com- 46 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE mencer par la capitale. Dès le dimanche soir 19 juin, l'Agence Radio envoyait aux journaux cette dépêche : Le Gros Bourdon de Notre-Dame a sonné ce matin, de 10 heures à 10 h. 20, à l'occasion de la naissance du petit Prince Henri, fils du Comte et de la Comtesse de Paris, et petit-fils du Duc et de la Duchesse de Guise. Le Gros Bourdon n'avait pas sonné depuis les funérailles du maréchal Foch. Nos amis s'étaient en effet introduits dans la tour où dort la vénérable cloche et, une fois de plus, suppléant aux défaillances officielles, ils avaient fait retentir une son- nerie de toute grande fête. Ils avaient choisi le moment où l'on prenait devant la cathédrale un film sonore, auquel ils firent incorporer une joyeuse proclamation qui se terminait ces mots : par ' Le bourdon de Notre-Dame, au cours des siècles de notre histoire, a sonné pour la naissance de tous les Dauphins de France. Il vient de naître en exil un jeune Prince qui est le fils du Comte et de la Comtesse de Paris, petit-fils du Duc de Guise et descendant d'Henri IV, de saint Louis et de Hugues Capel. Aujourd'hui, fidèle à la tradition, le bourdon de Notre- Dame sonne, en l'honneur du petit Dauphin Henri, les, espoirs de la France. Cependant, sur le parvis, les Camelots faisaient une large distribution de dragées aux allants et venants, avec commen- taires de la bonne nouvelle. Dans d'autres villes, le même jour, ce furent de joyeuses volées de cloches, particulièrement à Poitiers, où trois des glorieux clochers répandirent l'allégresse avec leurs puis- santes voix. Le 20, le Limousin donna une somptueuse aubade : cloches de la cathédrale de St-Junien, de Brignol, de Les- terps, de St-Christophe... S'il y eut des protestations de sacristains, de curés ou d'évêques, et quelques poursuites entamées à leur demande, on aime mieux l'oublier. Le 5 juillet, au Manoir d'Anjou, fut célébrée, dans la stricte intimité mais avec une secrète majesté tout à fait inoubliable pour les assitants, la cérémonie baptismale. Etaient présents, dans le grand salon où était dressé un autel, les membres de la Famille royale : Monseigneur le' LE BAPTEME DU PETIT DAUPHIN 47 Duc de Guise et Madame, LL.AA. RR. le Comte et la Com- tesse de Paris, LL. AA. II. et RR. le Prince et la Princesse Pierre d'Orléans et Bragance, les Princes Pierres-Gaston et Jean, leurs fils; les Princesses Françoise et Thérèse d'Or- léans et Bragance; S. A. R. la Princesse Isabelle de France, Comtesse Bruno d'Harcourt, et ses enfants; S. A. S, lé Prince Adam Czartorysky ; M. Charles Benoist, de l'Institut, ancien ministre de France à La Haye; M. l'abbé de Dàrtein, ancien précepteur de Monseigneur le Comte de Paris; M. le curé de Vôluwé-Saint-Pierre, paroisse du Manoir d'Anjou; les'' membres des services d'honneur. N'oublions pas la petite Princesse Isabelle de France, âgée de quinze mois, soeur aînée de l'enfant royal, qui fait l'admiration de tous par son gentil sérieux et par les beaux yeux de sa mère. Les parrain et marraine allaient être S. A. I. et R. le Prince Pierre d'Orléans et Bragance et Madame la Duchesse de Guise, grand-père et grànd'mère du petit prince. Cette assistance était accrue invisiblerhent mais immensément par ces centaines de milliers de Français, tous parmi les meil- leurs, dont la pensée et le coeur sont à chaque instant tour- nés vers cette demeure de la Famille chef des familles fran- çaises. Aux murailles, les images splendides de plusieurs des plus illustres rois Bourbons évoquaient l'incomparable ascendance de cette jeune tête sans prix sur qui repose, pour une si grande part, l'avenir de la plus glorieuse des patries en même temps qu'y luit comme un nimbe un pro- digieux passé. Et à ce prestige dynastique sans égal il faut bien dire que le prestige personnel de nos Princes, cette Famille royale si prospère et si éclatante, ajoutait encore. Mgr Harscouët, évêque de Chartres, assisté de son vicaire général, Mgr Holtz, procéda aux rites baptismaux, en chappe splendide et en mitre. Puis il prononça quelques mots. Citant une parole de saint Bernard, sur les lys de France flos habens odorem spei. « Avec ce grand serviteur du Pape et du Roi, donc de la France et de l'Eglise, nous respirons, dit-il, ce parfum d'une espérance que pour la patrie nous souhaitons de: voir réalisée. 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48 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE LE BAPTÊME DU PETIT DAUPHIN 49 Et c'est une minute bien émouvante. Au milieu de l'autel, sur un coffret ciselé qui sert de thabor, se dresse une admi- rable statue d'ivoire. Elle reproduit, transcrite dans la matière précieuse avec un art et un sentiment parfaits, la Vierge du pilier de N.-D. de Paris, l'un des chefs-d'oeuvre de nos imagiers du XIVesiècle. Les Darnes royalistes ont fait faire ce joyau, digne des plus magnifiques trésors de cathé- drale, pour l'offrir à nos Princes. Madame la Comtesse de Paris s'avance vers le degré de l'autel, son fils dans ses bras, puis s'agenouille et, d'une voix qui tressaille, mais ferme, prononce devant cette sainte image un acte de consé- cration, sans doute rédigé par elle, qu'elle lit sur un feuillet que lui tient devant les yeux son mari. Les formules, d'une fervente piété, mettent des larmes au bord des paupières de plus d'un des assistants. La Princesse conclut par des invocations à saint Michel, patron de la France, sainte Jeanne d'Arc, saint Louis, auxquelles s'unit l'assemblée. ' Puis, quand le Prélat est revenu de déposer les ornements pontificaux, Monseigneur le Duc de Guise s'assied sous le portrait d'Henri IV, par Pourbus le Jeune, entre le tableau de la duchesse mère du Régent, par Rigaud, et celui de Marie-Adélaïde de Penthièvre, par Vigée-Lebrun. Au petit enfant déposé sur ses genoux il frotte la lèvre d'une gousse d'ail puis, avec une cuiller de vermeil, lui fait boire quelques gouttes de jurançon de 1833, envoyé du château de Bernarphaur par M"°" de Courrèges d'Agnos. Le petit Prince ne sourcille pas; d'où Monseigneur le Due de Guise conclut, à mi-voix avec un sourire, qu'il ne haïra pas le vin. Le portrait du glorieux Béarnais semblait sourire, lui aussi, au geste héréditaire. Ceux du duc. d'Aumale, du très noble Comte de Paris que l'histoire appellera Philippe VII, de l'autre arrière-grand-père, le Duc de Chartres, Robert le Fort, souriaient également avec gravité au passage de la famille royale se retirant avec ses hôtes, qu'elle gardait à déjeuner; et, dans le second salon, c'était le grave Louis XIII, peint par Philippe de Champaigne, entouré dés drapeaux d'anciens régiments de la Restauration et de la Monarchie de Juillet. En ce mémorable et très heureux jour, dans ceux qui précédèrent ou suivront les cloches de France du beffroi 50 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE d'un grand nombre de nos villes, bourgs et villages, par les soins astucieux de nos amis, égrenèrent les joyeuses volées. Il y eut des illuminations le soir. Ainsi à Paris s'auréolèrent de feux de Bengale la basilique du Saeré- Coeur et la statue d'Henri IV sur le Pont-Neuf; à Nancy, la magnifique place Stanislas, non sans apposition d'affiches précisant la portée de l'événement célébré. A Bordeaux, une équipe d'artificiers volontaires, juste au moment du bap-" tême, tirait une salve de 21 grosses bombes, auxquelles les cloches de l'église Sainte-Eustache s'unissaient; le soir, au signal donné par une bombe, les Camelots et les Etudiants d'A.F. embrasaient le glorieux ensemble formé par les allées de Tourny, la placé de la Comédie et le Grand Théâtre, tandis que dans les rues adjacentes on distribuait dragées et tracts au chant de la Royale. Signalons la joie peu archi-épiscopale du bourdon dé la cathédrale de Rennes, celle des cloches de Saint-Satur- nin à Tours, celle de plusieurs églises à Troyes, d'un grand nombre d'églises bretonnes. A Rouen, le dimanche, tandis que les Camelots prodiguaient les tracts explicatifs, de gra- cieuses jeunes filles, à la sortie des messes, distribuaient des sachets de dragées. Il y a vraiment eu grande joie au royaume de France à l'occasion du bonheur de la famille royale. Cette heureuse naissance et ce baptême ont mis fin à bien des hésitations, ému bien des curiosités respectueuses et sympathiques sur la Maison de France, en même temps qu'ils redoublaient l'espoir et l'ardeur à l'ouvrage de propagande chez tous les royalistes. RENÉ BRECY.

ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(Photo Ligey.i Charle.- Maurras et son secrétaire. HENRI DE FRANCE

A l'occasion de la naissance du petit Dauphin, (ils de LL. AA. RR. le Comte et la Comtesse de Paris. Charles Mourras publia dans /'ACTION FRANÇAISEles lignés que voici : Dans la série des heureuses fortunes qui portent le sceau clair et net de. la pensée et de la volonté de Monsei- gneur le Duc de Guise, voici que vient de s'insérer un bel événement qui ne dépendait d'aucune volonté humaine, et qui est un bonheur public. Le Dauphin Henri de France, père pour la seconde fois, vient d'avoir un fils! C'est un petit Dauphin qui va porter son nom, perpétuer sa race, couronner les espérances de ses fidèles, de son peuple, et ainsi redoubler toutes les pro- messes de l'avenir. Le mouvement de renaissance royaliste qui se développpe dans le pays, et que tout accélère, revêt ou conserve partout un caractère juvénile qui émerveille nos vétérans. Cependant, à la réflexion, il est bien naturel que la jeunesse de France soit intéressée, émue, soulevée depuis sept ans, par ce défilé des jeunes Princes et des jeunes Princesses, ces noces, ces berceaux et tout ce que ces fêtes de la Famille-Chef évoquent du mystère attirant et angois- sant de nos lendemains. Quand les hideux hasards de l'élection mettent tout en suspens et réduisent tout en problème, le hasard supérieur et normal de la naissance institue et assure le seul privi- lège, absolument le seul, que les pauvres humains puissent acquérir sur la suite de leurs instants. L'homme meurt mais la race dure. Le sang coule, mais se transmet; sa flamme continue à travers les flambeaux personnels qui la renouvellent. Cette continuité d'une grande race est certai- nement la plus haute image sensible qui ait été donnée, d'un dessin immortel, et nos bons pères, les théologiens, légistes, théoriciens de la Monarchie française, le savaient bien quand ils écrivaient, dans leur audacieuse simplicité, que le Roi de France ne mourait pas. Nous reprenons ces vieux usages. L'ancien langage refleu- rit tout naturellement sur les bouches. Cela s'est bien vu 54 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE à Palerme! Les hommes de ma génération, nés à la fin' du Second Empire et qui se souviennent des propos de leurs parents, inclinaient à employer pour les deux augustes époux le langage de leur enfance : ils disaient facilement les jeunes Princes ou même les petits Princes... Mais il était dès lors impossible d'empêcher nos Camelots et nos Etudiants de dire dauphin et dauphine. C'est de la même manière que leurs groupes sillonnant tous les coins de Paris, leurs feuilles volantes distribuées à profusion, ont fait connaître la naissance du petit Dauphin! Le peuplé reprend, de lui-même, son propos d'il y à 150 à 200 ans, interrompu tout de travers par les plus inutiles des révo- lutions! Le propre de la vie, quand elle est forte et-saine est de retendre et de retisser sans cesse sa toile. Qui pourrait parler d'archaïsme? Au moment même ou les vieux mots rallument leur visage ami, voici le numéro de la Revue Universelle de ce matin, et qu'y vois-je? l'ar- ticle de S. A. R. Monseigneur le Comte de Paris, Intitulé « La maîtrise de l'Air ». Le jeune père d'Henri de France prenait l'été dernier son brevet de pilote : il montre aujour- d'hui au pays quelles réflexions, quelles précisions lui ins- pire le secret menaçant de la guerre aérienne. Ainsi le plus antique des sangs français se montre le plus jeune, l'esprit politique et social qui a construit la Nation fran- çaise se montre le plus attentif et surtout le plus vigilant sur les moyens de la sauver. Maintenir la France et, le cas échéant, la sauver, c'est la fonction, c'est le métier de la France qui, commencée Un siècle environ avant Hugues Capet, dont l'avènement est de 987, se développe jusqu'au second des Henri de France vivants, celui qui vient de naître au beau 14 juin 1933, -— et, dans ce laps de dix siècles, on peut dire que les Prin- ces des fleurs de lys, s'ils trouvèrent foison de gloire et d'honneur dans leur berceau, y recueillirent aussi pour chacun d'eux plus de besognes et plus de devoirs encore! La constance dans le labeur est peut-être le signe distinctif de leur succession à travers ce que M. Louis Madelin vient d'appeler Les grandes étapes de rhistoiré de France... « LE GENIE D'UNE RACE ». Cet historien fort distingué n'est pas royaliste. On le soupçonne sinon de bonapartisme, au moins d'impéria- HENRI DE FRANCE 55 lisme. Les vignettes de la couverture de son livre sont « sommées » de figures un peu voyantes en ce qui regarde Charlemagne et Napoléon. Il n'en écrit pas moins une page qui, aussi remarquable en son fond que discutable dans un détail, mérite certainement d'être notée à cette place en ce beau matin : Avec Hugues montait sur ce trône si humilié, ce trône sans richesse, ce trôné sans puissance, ce trône fantôme, une race qui allait s'y maintenir huit siècles et, pendant ces huit siècles, en faire le plus éminent de la Chrétienté, parce quEN AUCUN.PAYS ET EN AUCUNTEMPS,UNE FAMILLE N'AVAITOU NE DEVAITFAIREPREUVED'UNEINTELLIGENCESI OUVERTEAUXNÉCESSITÉSNATIONALES,UN ESPRITSI APTE A TELLESUITEDANSUN GRANDDESSEIN. Ni Hugues ni aucun de ses successeurs ne présenteront un génie aussi transcendant qu'un Charlemagne ou, plus tard, un Napoléon, mais, chose tout à fait heureuse, LE GÉNIERÉSIDA...à peu d'exceptions près — DANSLA RACE ENTIÈRE,fait surtout d'une « longue patience », et ce fut, pour notre pays, le plus grand dès bienfaits. Oui, le génie de la race. De la race entière. C'est ce génie qui a fait la France. M. Louis Madelin est-il bien sûr que ni Philippe- Auguste, ni Saint Louis, ni Philippe-le-Bel, ni Louis XI, ni François Ier, ni Henri IV, ni Louis XIV, ni tel autre de leurs grands émules, n'aient présenté un génie même « transcen- dant » comparable à celui des deux empereurs? On en dis- cuterait : du point de vue du bienfait, M. Madelin le dit bien, la supériorité des Rois n'est pas discutable, ni surtout celle de la race, cette race dont une fleur vient de jaillir si heureusement, si bien heureusement, aujourd'hui! Tous, qui que nous soyons, bleus, blancs, rouges, nous avons tous été, dans le passé, les bénéficiaires d'un bonheur qui fonda, étendit, élargit et consolida toutes les assises de la Patrie : tous, dès lors, ne feraient que payer une dette de gratitude en s'associant au sursaut de nos espérances pour offrir à Monseigneur le Comte de Paris, à Madame la Com- tesse de Paris et à leurs augustes parents, Monseigneur le Duc de Guise et Madame la Duchesse de Guise, le fidèle et respectueux hommage d'une immense joie. CHARLESMAURRAS. 56 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE LA TENEBREUSE AFFAIRE

CAUSERET -^ par LÉON DAUDET

Parmi les affaires criminelles de l'année qui s'achève, l'affaire Causeret tient une place de premier plan. On se souvient des circonstances du drame. Le 7 mars dernier, une fille de police tuait chez elle le préfet des Bou- çhes-du-Rhône. Ce préfet, Causeret, homme sans scrupules, avait dû une grande partie de son avancement au fait qu'il appartenait à ce qu'on appelle «la bande de Tours», réu- nion de forbans, d'escrocs et maîtres-chanteurs recrutés par et pour le service de Chautemps, ministre de l'Intérieur de Daladier. Dès: les. premières heures;Ue ministère de l'Intérieur et la Sûreté générale grimèrent ni drame passionnel — comme ils ont grimé en suicide l'assassinat de mon petit Philippe — ce crime dont les mobiles vrais diffèrent sensiblement de la version officielle. Cette ténébreuse affaire peut se résumer ainsi : une fille publique, devenue fille, galante, Germaine Huot, dite « d'Anglemont », a assassiné, avec préméditation (le pré- texte de la filature « par jalousie » était destiné à masquer la préméditation!, un haut fonctionnaire, le préfet Cau- seret, venu de Marseille, à Paris. La tâche du juge d'ins- truction aura été : 1" d'établir le crime, d'après le men- songe de la femme et le trajet de la balle; 2" de rechercher ie mobile du crime. C'est ici que la véritable difficulté a commencé, comme chaque fois qu'il s'agit d'un drame de police. On sait en effet que Germaine Huot est une poli- cière plus huppée que Germaine Berton et que Le Flaouter. mais de même office. En outre, quelques heures avant sa mort. Causeret était allé faire un rapport à Thomé et à Honleberry (de la S. G.), rapport au cours duquel il avait paru « très déprimé ». Vous savons qui est Germaine Huot. à laquelle Détec- tive a consacré une biographie édifiante. Elle s'exerçpït au pistolet, comme beaucoup de ses pareilles de la « brigade 58 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE mondaine », avec le prétexte classique de « pourvoir à sa sécurité ». L'âge avait fait d'elle une procureuse, ce qui n'est pas moins classique. Ne vivait-elle pas aussi des res- sources du chantage, et un de ses- rabatteurs n'aurait-il pas été précisément Causeret? 11 existe, à l'Intérieur, des chè- ques, signés de la Huot, à l'ordre de Causeret. On m'assure, avec des précisions que je ne saurais pro- duire que Causeret aurait été mêlé, du fait de ses relations « commerciales. » avec la femme Huot, à un drame mon- dain, ou suicide, dont il fut beaucoup question, il y a quel- que temps, et qui concernait une personnalité sportive. Le fond du drame, du 7 mars, c'est une grosse affaire d'argent. Sur celle-ci, Détective nous donne les précisions qu'on va lire. Il s'agit de la concession, à Cassis, d'une énorme usine en ciment, nuisible aux intérêts de la région et pour l'obtention de laquelle la mère Huot et Causeret s'étaient entremis chacun de son côté. Mais, au moment du partage, — récompense des efforts du couple en vue de la concession — Causeret oublia de rétribuer sa commère et complice. Voici le passage le plus important du récit documentaire de Détective. Nul ne résistait à sa beauté éclatante [la beauté de Ger- maine Huot). Durant les années de guerre qu'elle passa dans l'Amérique du Sud, elle entra au moins Un soir dans l'alcôve de tous les chefs d'Etat, du Mexique à la Pata- gonie. Espionne, elle avait séduit des officiers ennemis qui expièrent leur égarement devant le poteau d'exécution. Favorite des plages et des villes d'eau, elle avait été mêlée à de mystérieuses affaires, notamment au décès suspect du prince Rad'ziwill. Elle avait manié des fortunes considéra- bles, elle avait promené sa morgue de la place Beauvau au Quai d'Orsay, du Sénat au 2'' Bureau. A la Chambre, la carte de presse d'un journal de Neuf château lui donna le champ libre : des députés inoffensifs, des ministres même l'avaient comblée de faveurs. Le propriétaire d'un bazar fameux de la capitale lui avait adressé des chèques men- suels de 20.000 francs. Et, depuis an an, cette luxurieuse splendeur s'était écroulée pierre par pierre, irrémédiablement. Elle avait réduit au minimum son train de maison; néanmoins, la LA TÉNÉBREUSE AFFAIRE CAUSERET 59 ' crise l'avait atteinte. Elle avait autrefois refusé 2.500.000 francs. Il ne lui resta bientôt que peu de chose. Ses protec- teurs oublièrent leurs largesses, et Germaine Huot, bien que toujours jolie, ne pouvait plus, à quarante-cinq ans, remonter le courant qui l'entraînait, ni même amorcer de sevrée elle nouvelles aventures.' Sevrée d'argent, d'amour, se rattacha toute entière à l'homme qui avait été une partie de sa vie : Jean Causeret. Elle apprit qu'une importante société plâtrière de Paris luttait contre une partie de la Provence pour être autorisée à édifier, sur les bords de la baie de Cassis, une formidable fabrique de ciment. Elle s'entremit d'elle-même entre la société et son ami Causeret. le seul homme capable de faire aboutir le projet. La société promit une petite fortune à Germaine d'Anglemont, qui intrigua, se dévoua si bien que, finalement', en dépit de la résistance des Cassidiens, la société obtint satisfaction. Mais l'aventurière ne toucha pas un décimé. Cepen- dant, elle eut la conviction qu'une ristourne fabuleuse avait été versée à des tiers. Elle réclama f-a part. Son amant ne voulut pas intervenir. Alors, elle, intercéda près de lui avec une tendre insistance; bientôt, elle le menaça de révéler sur lui tout ce qu'elle avait pu apprendre au cours de treize ans de relations ininterrompues. Puis son chantage évolua. A deux reprises : une première fois dans un palace de la Carinebière; une seconde fois à la préfecture même de Mar- seille, elle simula une tentative de suicide. Enfin, elle fit semblant de se calmer. . " Les habitants de Cassis ne seront pas fâchés d'apprendre que la victoire, au bénéfice de l'usine empoisonneuse, .Tut;' remportée par lès efforts conjoints de l'effroyable crapule ((n'était le préfet Causeret et de la patronne de celui-ci, la fille Huot, dite « d'Anglemont ». La concussion, le vol. le çh?ntaa:e et le crime sont les quatre moyens du régime qui, •Selon le mot immortel du commissaire Bouchède, a, comme .«armature », la police politique. Les affaires sont les

LÈS CRAYONS CONTÉ SONT LES MEILLEURS

LA TÉNÉBREUSEAFFAIRE CAUSERET 61 affaires. Qu'une des plus jolies régions de France soit infectée par une usine aux émanations dangereuses ou putrides, qu'une ancienne petite bourgade de pêcheurs; célébrée dans le poème sublime de Calendal, doive être abandonnée et devenir désertique, ainsi l'exige l'intérêt sor- dide d'un préfet de. sac et de corde, lui-même appuyé à un « élu » du Loir-et-Cher, devenu ministre du cartel. Quelqu'un de la région, qui a suivi d\près Causeret, m'a fait de lui le portrait que voici : Jean Causeret représentait le type accompli du plus sale et du plus vil politicien, Corrompu, taré, sans foi ni loi. ambitieux démesuré, arriviste forcené, capable .de tout pour arriver, intrigant comme pas un, peu d'hommes don- naient, autant que lui, l'impression de posséder toutes les lares morales. Cet homme-là donnait, à un point extraordi- naire, l'impression de la fourberie, du mensonge, de la pla- titude et de la lâcheté. Il y avait en lui quelque chose de répugnant, de louche, d'inquiétant. Bien entendu, toutes ces jolies dispositions l'avaient appelé dans la franc-maçon- nerie, dont il était devenu l'un des pontes locaux soumis aux directives du FA Rosier, Vénérables des « Démo- philes ». Tel est l'individu que Chautemps avait placé à la tête du département des Bouches-du-Rhône et dont il voulait même faire le successeur de M. Chiàppe. Nous avons su pourquoi la fille indicatrice Huot a froi- dement assassiné son secrétaire Causeret! Il ne nous reste plus qu'à attendre l'acquittement triomphal de la meur- trière par un jury habilement et méthodiquement trié. Au sortir de la prison, elle retrouvera sa clientèle, masculine et féminine, et une confortable pension sur les 85 millions de fonds secrets votés, à leur insu, par les contribuables, en l'honneur de la loyale institution de la rtie des Saussaies. Français, mes amis, si cette histoire vous amuse — j'en- tends si vous n'êtes pas dégoûtés du régime au point de le vomir — la République vous la recommencera. Le person- nel du régime comprend à de nombreux exemplaires les Chautemps, les Causeret, les Huot et autres individus de même farine. LÉON DAUDET. 62 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(Photo I.igey.) Jacques Bainville à sa table de travail. LA PEUR par JACQUESBAINVILLE

Les hésitations du gouvernement français à la conférence de Genève sont visibles. Il est fluctueux, ce que l'autre par- tie ne sent que trop. Comment ne s'apercevrait-on pas que M. Paul-Boncour, avant-hier soir, a relevé la voix lorsqu'il a connu l'émotion qu'avait produite à Paris la révélation de Pertinax? Du reste, à la même heure, un communiqué dont là gêne était gênante répondait à cet observateur dont les informations ne sont pas de fantaisie. Le mot d'ordre est donc (pour combien d'heures?) qu'il né s'agit pas de « vaine et ridicule églogue » lorsque des « pensées brutales » régnent sur des masses humaines. Voilà pour Hitler. Devant la fureur hitlérienne, on se rappelle parfois qu'il serait insensé de s'affaiblir et que le désarme- ment de la France est plus qu'intempestif. A ces minutes-là, on craint l'Allemagne d'une crainte salutaire et l'on songe à ces farouches Germains qui ont horreur de la mort dans un lit. On redoute aussi, chez les Français, une alarme capable de changer le sentiment public en un matin. L'électeur a cru q«e si l'on voulait la paix il ne fallait pas préparer la guerre. Il peut aussi bien s'indigner s'il s'aperçoit que les moyens de défense n'existent plus. Alors on est inquiet de cette inquiétude pour le climat, le paysage ou le décor de la politique du dedans. Il y a aussi, au dehors, les alliés qui se plaignent. « De mes amis. Dieu me garde! » Pologne, Petite Entente demandent si la France, en désarmant, veut signifier qu'elle les livre à Hitler. Il faut leur répondre. C'est bien ennuyeux. Oui, mais si la France ne désarme pas, elle mécontente Henderson et Ramsav MacDonald, Norman Davis et Roose- velt. Elle froisse même un peu Mussolini avec lequel la République a été réconciliée par Henry de Jouvenel, et Hitler qui, après tout, s'il était ménagé, deviendrait peut- être assez bon diable. Léon Blum, qui lui pardonne infini- ment plus que Jaurès ne pardonnait à Guillaume II, soutient qu'on excite le. Fiihrer, qu'on lui rend la .tâche trop facile 61 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE si on ne lui cède rien. N'incarnert-il pas ce simple plaisir de jouer aux soldats, cher aux Allemands, dont Stresémann parlait un jour à Briànd tout réjoui de la lumineuse trou-; vaille ? Ne rien faire pour le désarmement, .n'est-ce pas ^'âlié- ner le parti socialiste, aile gauche de la majorité?.,. Flottant entre ces peurs diverses,.— peur qu'on ait peur de faire peur, ou d'avoir peur — et selon que l'une où 1autre prévaut, le gouvernement français varie d'un jour à l'autre, penche soit pour l'impérieux devoir "de la sécurité 'nationale, soit du côté où souffle l'esprit de concession. C'est ainsi qu'il marche en ligne brisée. S'il n'v -avait que cette ligne diplomatique qui le fût et si la défense du: pays né risquait ira"; de JVt-ré, 1arrivée au point final avant lieu pa;' lin jour de dépression! — /. 8.

Madame,

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M'hut,,|.,J;(.V. MauriceHuio Le 25e Anniversaire

des Camelots du Roi

Le 16 octobre 1933 marquait le 25e anniversaire des Canielots du Roi. C'est en effet le 16 octobre 1908 qu'ils ont tait leur première manifestation, et c'est ce jour-là, nous ne dirons pas qu'ils ont été « fondés », mais qu'ils , sont «nés », car ils sont une création spontanée issue de la manifestation elle-même et du patriotisme agis- sant qui l'inspirait. Le Comité de la Fédération nationale des Camelots du-Roi a célébré cet anniversaire en donnant à la réu- nion annuelle de rentrée une forme et un éclat parti- culiers. C'est avec fierté que nos amis ont pu évoquer les étapes d'une histoire glorieuse et tout ce que ces vingt-cinq années représentent de luttes héroïques, de dévouement sans réserve, de sacrifices accomplis avec i un enthousiasme que redoublaient les coups, les bles- — i sures, la prison, la mort même, hélas! puisque, avec Plateau, Philippe Daudet, Berger, Jean Guiraud, les I Camelots eurent leurs martyrs — niais aussi ce que ces j vingt-cinq années représentent dte progrès accomplis j pour la cause de la restauration nationale, de victoires I remportées sur la République, obligée souvent à renon- i cer à ses tentatives contre l'honneur français, réduite ] à une certaine pudeur dont elle se passait autrefois, ! mise chaque jour dans l'impossibilité d'esquiver la res- ponsabilité de ses faiblesses et de ses crimes, — vic- toires que le régime lui-même a dû- consacrer, par exemple, lorsqu'il instituait la Fête nationale de Jeanne . d'Arc, ou qu'il renonçait au paiement des prétendues ; dettes à l'Amérique. Comment naquirent les Camelots du Roi, que furent leurs premiers combats, Maurice Pujo nous le dit dans le premier volume de ses Camelots du Roi, qui est enfin terminé et qui va paraître cet hiver. ALAIN MELLÉT

// y eut bien des hommes dans Alain Mellet, peu de natures ont été plus douées ni peuplées d'un plus grand nombre de fées. Trop de fées peut-être! Vivacité de l'intelli- gence, enthousiasme, solidité des sentiments profonds, mobi- lité du caractère extérieur, ce qui ajoutait aux séductions de l'esprit, attachement secret à toutes les formes de l'essentiel, goût et don de la poésie, amour du beau et du juste, on n'en, finirait point avec Vênumèration de qualités qui auraient dû produire, moyennant un minimum d'efforts, uji poète de haute race et qui, à moins de frais encore, avec un peu de stabilité dans les habitudes courantes, eussent donné un journaliste de la grande espèce, de celle qui agit en même qu'elle retient, grave et peint. - -temps Que l'on se donne seulement la peine d'évoquer l'inou- bliable farce des Poldèves, si subtile et si gaie, si philo- sophique et si politique, avec toutes les conséquences de réflexion quelle représente! Et'que l'on me dise si cela n'est point de l'imagination construclive et satirique de premier rang! Ce livret, microscopique a tellement de chances de longue vie, qu'il en enterrera certainement un grand nombre d'autres, plus lourds de format ou de tirages. Il y a là sans doute une de ces réussites parfaites, qui sont tares par définition. Mais en combien d'autres branches de notre beau métier eût pu exceller Alain Mellet! J'ai rencontré dans la vie jusqu'à trois ou quatre gar- çons de valeur singulière et unique pour qui j'aurais voulu être né prince, avoir une cassette sérieusement garnie, pour être en mesure de dire: — Voilà, mon bon ami, vivez, distrayez-vous, flânez tout à votre aise, vous n'aurez point d'attache ni de bât quotidien, vous ne trimerez qu'à vos jours et à votre goût. Encore un coup, voici de quoi vivre, voyager et fumer. Quand vous aurez une idée, apportez-la. S'il m'en vient une qui ne convienne qu'à vous, je vous ferai signe... Il est malheureux que l'organisation de la presse contemporaine prête si mal à des combinaisons de ce genre, hélas! la seule qui se fût exactement adaptée à l'humeur d'un Alain Mellet: pour lui et plus encore pour ALAIN MELLET 6y nous, j'ai regretté avec amertume que £'Action française rie pût être organisée sur un tel pied! Nos archives, et je pourrais dire nos fastes, conservent le souvenir de certains coups de maître qu'Alain Mellet était seul capable de frapper. Pendant la conférence de Washing- ton, c'est lui qui distingua le jeu Briand entre Londres et Washington contre Paris et la France. Une des années précédentes, c'était Mellet, dont la conversation avec quelques chefs de l'armée dont il est inutile (Fécrire le nom, nous éclaira sur le degré de l'illusion auquel Feupho- rie de la victoire emportait les meilleurs esprits. Ces deux exploits que nous n'avons pas le droit d'oublier montrent qu'Alain Mellet avait l'art de faire parler. Il avait fait la guerre aux Métèques et aux Juifs dans les rues du Quartier latin à l'époque de Thalamas et du prési- dent Ausset qui l'envoya pour dix mois à la Santé. Il avait fait ,aux Allemands, les quatre années de guerre, engagé' volontaire du 12e cuirassiers, puis interprète attaché à l'ar- mée anglaise. Là, il connut S. A. L le Prince Antoine d'Orléans-Bragance, oncle de la gracieuse dauphine de France, Madame la Comtesse de Paris, et, en même temps que cet honneur d'approcher ses Princes bien-aimés, et, plus tard, l'idée de beaux livres sur le Mariage de Païenne et les Scènes dé la vie en exil, sait-on ce qu'il nous rapporta, en outre, aux premiers jours de la paix? Tout bonnement l'ac- cent anglais! Il s'était mis à parler le français comme un insulaire. Est-il besoin de dire comment on le reçut? Ce fut une source d'inextinguibles plaisanteries, et, de sa part, de protestations douloureuses. On rirait presque à ces souve- nirs qu'alourdit le deuil! Nous ne nous consolerons pas du départ de ce cher compagnon. Pour donner à notre affliction tout son sens, il faudra recueillir les principaux vestiges de son action fidèle et. forte, de sa vision originale, de sa poésie à laquelle il n'a rien manqué qu'un peu de loisir et de chance, car, pour les dons, tout y était. (CHARLESMAURRAS, A. F. du 15 Novembre 1932.) FRANÇOIS DE MARMIER

François de Marinier, engagé à 18 ans dans l'aviation, a été l'un de nos plus célèbres pilotes. En 1914, il a exécuté, pour le Grand Quartier Gé'néral. des missions de liaison périlleuses et fructueuses. Le 11' avril 1-915. il a accompli l'un dès plus beaux exploits de la guerre. Chargé de bombarder les chantiers de sous- marins allemands, à Zeehruge. il a atteint ses objectifs et. inalgré un violent bombardement, ne s'est retiré que sa tâche achevée. In obus de'1-05 avait crevé le capot de son avion, aidait brisé l'essieu et les roues avant, lui avait sectionné le pied gauche et l'avait blessé à l'épaule droite. Il arracha le pied, qui pendait, le donna à son contpagiion en disant: «Prends ça! Ça me gêne! » Croyant sa dernière heure venue, il voulait que Son dernier atterrissage fût-le plus beau de sa vie. Dans là voilure-ambulance, il chantait à tue-tête le médio- cre « Cantique de l'aile » de Rostand. Celui-ci lui consacra dans le « Vol de la Marseillaise » un quatrain. Foch alla voir le blessé et lui demanda quelle récompense il voulait: — Ln avion de chasse pour me venger, Foch lui donna la croix de la Légion d'honneur. Son père (« mort en preux ». disait la citation I et son frère aîné étaient déjà tombés au champ d'honneur et son jeune frère Lionel faisait merveille dans l'aviation. Les « mécanos » de l'escadrille citèrent eux-mêmes François de Marmier. qu'ils appelaient « la marmaille » et firent graver sur une montre en or ces paroles: « A la marmaille, pour l'énergie farouche et l'héroïsme dont il a toujours donné la preuve. » La guerre finie, François voulut posséder de la terre lor- raine reprise aux Allemands et acquit un domaine à Saint- Avold. Il étudia l'agriculture et, dans cette lâche nouvelle pour lui, devint en moins de deux ans hors de pair, réali- sant des élevages de porcs et de chevaux qu'admiraient tous les connaisseurs. Il ne cessa de se dépenser pour /'Action française, donnant son argent, son temps, suscitant des enthousiasmes et des amitiés durables. Marmier. qui rappelle par plus d'un trait le marquis de FHANC01? DE MARMIER 71 Mores, dont il avait le courage, l'éloquence, créait comme lui des entreprises d'intérêt privé qui devaient servir l'intérêt national. Exemple: les coopératives laitières de la Moselle et de la Sarre. Sur ces dernières flottait le drapeau tricolore. Il voulait'faire passer dans les faits lés idées de La Tour :du Pin. Il avait l'intention dé développer en Lorraine les organisations agricoles, de créer ensuite les mêmes organi- sations en Limousin et en Normandie, et de persuader aux -propriétaires terriens dès autres régions d'imiter son exemple,:. '"' Le 12 décembre 1932, il est mort d'une crise d'urémie cher Son ami Marc de Bruchard: près de Saint-Léonard [Haute- ^ViénneX, Lne délégation de paysans rnoselians a traversé "là France pour faire à ce soldat-laboureur, défenseur dès paysans devant les ministres qu'il allait engueuler dans leur propre bureau, de dignes obsèques. Ils portèrent son cercueil sur leurs épaules. Les dernières paroles prononcées par-, François avant- d'expirer ont été: « Jacques Dèhisane..; L'Action française », GEORGESGAÙDY, 72 CHARLES VERGNAUD Charles Vsrgnaud, fondateur du Courrier de Lorraine, animateur de nos sections et fédérations de l'Est, apportait, dans le mouvement d'une intelligence très forte, la plus .rare combinaison de vertus généreuses et de lucidité bril- lante que j'aie jamais admirée dans un esprit contemporain. On sentait ruisseler de toute sa personne Vêlaquènce et la poésie* de la vérité : rencontre unique, ardente, du Spirituel et -du moral, l'un et l'autre au degré le plus élevé, mm:? distincts. Aussi lisait-on avec joie les articles qu'il publiait dan,s soti noble Courrier, mais, avec toute leur puissance, leur vivacité, leur entrain de diablerie céleste, avec cet accent personnel qu'il savait donner aux débats les plus abstraits, ces belles pages paraissaient molles en 'çompa* raison de celles qu'il écrivait de sa main et adressait à ses amis, nous adressait parfois: leur graphisme matériel trans- mettait quelque chose des fluides de l'émotion dont il ne cessait de vibrer, presque de trembler. Tel il était, tel il apparaissait: calme, simple, d'aspect réfléchi et grave, mais, au ton du regard et par on ne sait quel frémissement pas- sionné du maintien, il semblait imposer l'attention qu'il sollicitait non pour lui mais pour ses idées. Que de projets nous avions accumulés et formés sur la tête de ce jeune homme eur et (Fhéritier lui ouvrait quelquefois notre rêve muet! Sa santé nous désolait. Elle Firritait. Il espérait se délivrer du harcelant souci par des soins méthodiques, d'ailleurs trop souvent interrompus par l'action, et quelquefois par des interventions fort rudes: opérations sur opérations! disait le bulletin qui venait de Nancy. Quand, le 9 janvier dernier, nous allâmes, avec- Daudet, Robain et quelques bons amis, prendre part à la très belle fête des Rois de nos sections de Lorraine, Charles Vergnaud avait dû se faire représenter par sa jeune femme. Moins de cinq mois suffirent pour l'attirer définitivement de cet autre côté de la sphère, où nous n'avons pu le suivre encore que de notre immense regret. Du moins son coeur et son visage vivront-ils parmi nous. Et sans doute aussi-sa pensée!... (A. F.. 2.novembre 1933. CHARI.ESMAURRAS.) 73

L'ANNEE ECONOMIQUE par FIRMINBACCONNIER

La France est un pays mi-agricole mi-industriel. Son activité économique étant représentée par 100, les produits agricoles et alimentaires entrent dans cette activité pour 45 %; les textiles pour 23

Mai 1932 Mai 1933 Indice général -94 - 108 Industries mécaniques . 93 110 Métallurgie 72 W Industries textiles .." 56 7<> Industries extractives 98 98 Bâtiment. 101 92 Cuir .. 93 114 Papier .....; 108 131 Caoutchouc . 631 934 Automobile 400 495

On voit que, pendant ces douze mois, le niveau d'activité des Industries extractives n'a pas bougé et que celui du Bâtiment est en recul. Les autres industries sont~en progrès. Quelques-unes même ont dépassé leur niveau d'avant guerre. Mais faisons attention que, malgré leurs progrès, nos indus- tries Textiles et la Métallurgie, qui occupent dans l'écono- mie nationale une si grande place, sont encore très au-des- sous de leur niveau d'activité de 1913. Et disons en passant que le chiffre élevé de l'indice du Caoutchouc et de YAuto- mobile s'explique par ce fait que ces deux industries étaient fort peu développées à la veille de la guerre. Les résultats financiers de l'exploitation des grands réseaux traduisent le mauvais état du marché agricole et celui de nos industries principales : métallurgie, textiles, mines, bâtiment. Le déficit dépasse d'un milliard celui de 1931 : il atteint 3.580 millions. La situation ne s'est pas :améliorée en 1933, puisque les recettes du premier- semestre sont en diminution de 6 et demi pour cent sur celles du premier semestre de l'année antérieure. Les recettes du tourisme, elles aussi, sont en très nette diminution. D'après l'Office national du tourisme, il n'est venu en France que 944.350 visiteurs en 1932 contre 1.542.285 en 1931 et 1.911.107 en 1929.

76 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(Photo Ligey.) L'Action Française. L'ANNEE ECONOMIQUE 77 Commerce avec les pays étrangers {en millions de francs)

Importations Exportations Balance 1930 45.980 33.983 — 11.997 1931 36.029 23.267 — 12.762 1932 23.605 13.490 —10.115 1933 (5 pr. mois) 9.858 5.025 — 4.833 Commerce avec la France d'outre-mer

1930 6.530 8.851 + 2.321 1931 6.169 7.154 + 985 1932 6.220 6.202 — 18 1933 (5 pr. mois) 2.243 2.522 — 321 Notons que notre commerce avec les territoires français d'outre-mer qui jusqu'en 1931 était demeuré bénéficiaire, accuse un déficit, léger à la vérité, en 1932 et que ce déficit s'annonce un peu plus élevé en 1933. En 1931, le meilleur client de la France a été la Grande- Bretagne, qui nous avait acheté pour 5.038 millions de marchandises; puis venait l'Algérie avec 3.970 millions; au troisième rang l'Union douanière belgo-Iuxembourgeoise, avec 3.581 millions. En 1932, c'est l'Algérie qui se classe en tête des meilleurs clients de la France métropolitaine. Voici, par ordre d'im- portance, quels ont été, en 1932, les dix meilleurs clients de la France :

Achats à la France (en millions de francs) Algérie 3.270 millions de francs. Union belgo-Luxembourg . . . 2.241 — — —

Grande-Bretagne 1.961, — — — Allemagne 1.689 -— — — Suisse 1.510 — — — Etats-Unis 957 — — — , Tunisie 752^, — — — Maroc 720 — — — Pays-Bas 609 — — — Italie 594 — — —

L'ANNEEECONOMIQUE 79 Cet ordre est demeuré le même pendant les cinq premiers mois de l'année 1933. Notons qu'en dehors de la Suisse, presque tous les pays étrangers vendent beaucoup plus de marchandises à la France qu'ils ne lui en achètent. Quelques exemples le font paraître. Pendant les cinq premiers mois de 1933, l'Allemagne a Vendu à la France pour 1.320 millions de marchandises et lui en a acheté pour 649 millions; l'Espagne pour 381 mil- lions contre 157 millions; les Etats-Unis, 1.265 millions contre 313; la Grande-Bretagne 992 millions contre 679; l'Italie 261 millions contre 211; lés Pays-Bas, 372 millions contre 241; l'U. R. S. S.,. 237 millions contre 15; l'Union belgo-luxembourgeoise,901 millions contre 883. . Observons que le déficit de la balance visible des échéances n'est pas nécessairement un signe de ruine, car il faut tenir compte des recettes invisibles. En Angleterre, jus- qu'à ces dernières années, le déficit de la balance commer- ciale a souvent atteint près de 50 milliards; mais comme les "recettes provenant des exportations invisibles (revenus des titres étrangers, crédits extérieurs, bénéfices de la Marine marchandeI étaient plus élevés que le déficit commercial, l'avoir du pays sur l'étranger dépassait le montant de son débit. En France, la balancé commerciale était, avant la guerre, presque toujours déficitaire. En 1913, l'excédent de nos importations de marchandises s'élevait à plus d'un milliard et demi de francs-or, soit à plus de huit milliards de nos francs actuels. Mais ce déficit était compensé largement par les gains de fret, les assurances, le transit, les dépenses des touristes étrangers en France et les intérêts de nos créances extérieures. M. Tournari, rapporteur du budget du com- merce, a avancé au Sénat qu'en 1913, notre pays a pu plaier au dehors quelque six milliards de nouveaux capi- taux. La balance commerciale était déficitaire, mais la balance des comptes était créditrice. La guerre nous a. naturellement, obligés, pour le ravi- taillement des armées et de la population civile, à des importations massives, qui oui détruit l'équilibre de notre balance des comptes. Cet équilibre a été rétabli peu d'an- nées après la signature du traité de paix et il s'est maintenu 80 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE jusqu'en 1930, bien que notre balance commerciale se soit soldée par un déficit : de 3.674 millions en 1928; 10.643 millions en 1929; 11.997 millions en 1930. Mais ces déficits ont été couverts et au delà par les exportations dites invi- sibles, principalement par les dépenses des touristes étran- gers en France et par les placements extérieurs, Après 1930, les revenus dé nos placements extérieurs et lès recettes du tourisme étranger ont diminué dans une telle mesuré, que notre balance dés comptes a cessé, elle aussi, d'être créditrice. Ecoutez le rapporteur au Sénat du budget ^du commerce : En 1931, notre balance des comptés accusait un solde débiteur que Ton évalue à quelque trois milliards, solde qui n'a pu que s'accroître en 1932. M. Tournan ajoute : « Ce déficit a été masqué jusqu'à ces derniers temps par le rapatriement de nos avoirs au dehors et par le placement de capitaux étrangers en France; mais depuis un an il apparaît dans le bilan de notre Institut d'émission et il cause un émoi justifié. Sans s'en alarmer, outre mesure, il faut convenir que plus que jamais cette situation commande un énergique effort de redressement ». Ainsi, en 1931, notre balance des comptes présente un solde débiteur de 3 milliards. Les données relatives à la balance des comptes de l'année» 1932 ne sont pas publiées encore, maïs nous avons tout lieu de penser que le déficit sera plus élevé qu'en 1931 ; et l'année 1933 s'annonce 'plus mauvaise que la précédente, En bref, chez nous la balance des comptes tend à se confondre avec la balance commer- ciale. C'est-à-dire qu'avant peu le déficit de la balance com- merciale devra être couvert sinon entièrement, du moins dans la proportion des quatre cinquièmes, par des sorties d'or de la Banque de France.

Le chômage

A la date du 8 juillet 1933, le nombre des chômeurs en chômage complet officiellement inscrits est de 249.198 dont 191.693 hommes et 57.505 femmes. A la même date de 1932 on avait compté 261.922 chômeurs inscrits. En un an la diminution est de 12.724 unités. Ce chiffre de 249.198 chômeurs secourus n'est pas très élevé si on le compare avec celui des chômeurs anglais L'ANNEE ECONOMIQUE .81 (2.636.319), allemands (5.582.620) ou américains (12 mil- lions environ). Mak nous en avons d'autres. Dé l'enquête mensuelle effectuée par les inspecteurs du travail et les ingénieurs des mines dans les établissements (au nombre de 8.548) qui occupent au moins cent per- sonnes, il résulte qu'au début de juin 1933 les effectifs au travail comprenaient 2.372.393 personnes, contre 2.422.988 au début de juin 1932 et 2.900.000 environ quand la crise, a éclaté, c'est-à-dire pendant le dernier trimestre de 1930. Nous ne possédons pas de statistique précise touchant les établissements qui occupent moins dé cent personnes. Mais, nous ne sommes certainement pas très éloignés de là vérité en estimant à 1.000.000 unités la diminution de nos effectifs ouvriers depuis 1930. •Il y a, en outre, nos chômeurs partiels. La diminution du chômage partiel est due à la reprise du Caoutchouc, de VAutomobile, mais principalement des Textiles, qui, nous l'avons vu, représentent 23 % de l'acti- vité' économique nationale. En un an, les Textiles ont vu leur activité s'accroître sensiblement, puisque l'indice de leur production, sur la base de 100 en 1913, s'établissait à 56 en mai 1932 et qu'il s'inscrit à 70 en mai 1933. L'avance de l'indice correspond à un fléchissement des stocks. Au cours dé l'année 1932, les stocks ont diminué de 15 % dans les filatures et de près de 40 % dans les tissages. Pareillement les ordres à livrer ont augmenté de 47. ('/< dans les filatures et de 85 % dans les tissages. L'amélioration est donc réelle dans les Textiles et aussi dans quelques autres industries. Néanmoins ne perdons pas de vue que dans les grands établissements 37,83 % de nos effectifs ouvriers ne font pas la semaine normale et que si la proportion est la. même dans les petits établissements, le nombre de nos chômeurs partiels ne doit pas être loin d'atteindre deux millions d'unités. FIRMIN BACCONNIER.

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(Photo Ligey."! L'entrée de l'Action Française. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

Le hall. L'ANNEE MILITAIRE

Les manoeuvres sont chaque année, le couronnement de l'activité militaire. C'est par elles que nous commencerons la revue des événements qui en 1932-1933 ont le plus mar- qué la vie de notre armée. Les grandes manoeuvres se sont déroulées du 20 au 30 septembre 1932 dans la région du camp de Chalons et du camp de Mailly. Elles ont porté principalement sur l'étude de l'utilisation des engins à moteurs par des unités chargées d'une mission d'enveloppement à l'aile d'une armée en opération. On en a profité en outre pour jeter les basés de la tactique nouvelle des détachements mécaniques de combat et des groupes de reconnaissance. Des types nouveaux de petites voitures auto- mobiles ont également été mis à l'épreuve. Les unités qui prirent part aux grandes manoeuvres furent : la 15e division d'infanterie, la 2" division d'infan- terie Nord-Africaine, la lre division de cavalerie, de nom- breuses unités de cavalerie; d'artillerie lourde à tracteurs et d'artillerie portée, du génie, des chars, des escadrilles d'aviation et des unités de défense contre aéronefs. Le tout représentait un effectif d'environ 40.000 hommes. Les manoeuvresont été dirigées par le général Gamelin, membre du Conseil supérieur de la guerre, chef d'état-major général, en présence des généraux Weygand et Maurin. Les services d'arbitrage étaient placés sous la direction du général Hering, De l'avis des militaires et des la divi- experts ' autorités, sion hippo-automobile s'est révélée un magnifique ins- trument de manoeuvre. La coopération des éléments moto- risés, auxquels on doit la vitesse stratégique, et des éléments à cheval, dont on attend la mobilité tactique est considérée comme devant donner les meilleurs résultats. Leur dissociation, nécessitée par la différence de leurs vitesses de marche, n'est cependant à envisager que si l'on doit accomplir des étapes supérieures à 150 kilomètres. Par ailleurs, on a constaté que la capacité le surprise 86 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE donnée par les éléments motorisés, entraîne la nécessité de mesures de protection et d'un armement anti-chars pour tous les détachements quels qu'ils soient. Enfin la présence de chars lourds et d'engins automobiles pesants a fait ressortir toute l'importance du problème du franchissement des cours d'eau. Des économies inconsidérées sur ce chapitre, comme il y a trop lieu d'en craindre, étant donné l'état d'esprit de nos dirigeants, risquent d'anihilér tout l'effort fait pour la motorisation de notre armée. La vitesse serait parfaitement inutile, si la traversée des cours d'eau est rendue impossible, par l'emploi de moyens de franchissement surannés. **"*

L'organisation des unités spécialement destinées à la défense de nos frontières, gérée par la loi du 17 mars 1932, et l'occupation de la ceinture dé forteresses qui doit, en partie eCthéoriquement,' nous préserver d'une surprise, vers l'est, s'est poursuivie au cours de l'année militaire qui vient de s'écouler. Le travail a porté sur la création dé 8 régiments d'infan- terie d'un type spécial. Deux de ces régiments sont à six bataillons, 2 à 5 bataillons, 4 à 4 bataillons. L'artillerie hippomobile des régions fortifiées formera un régiment à 8 batteries légères et 4 lourdes et un groupement autonome disposant de 4 batteries légères et 2 batteries lourdes. En outre, il a été créé 5 régiments d'artillerie à pied, ayant de 7 à 12 batteries de positions. Le nombre de régi- ments de défense contre aéronefs est porté de 4 à 6 avec un nombre de batteries allant de 6 à 12. Enfin, au point de vue de l'organisation du commande- ment, la ceinture des forteresses est divisée en régions for- tifiées, placées sous les ordres d'un général de division, assisté d'un état-major. Tout en applaudissant à ces innovations, faisons la réserve que toute cette organisation ne nous donne pas un soldat dé plus, et qu'elle est réalisée au détriment de l'ar- mée de manoeuvre, seule capable de porter la guerre chez l'ennemi et de donner la décision. D'autre part les organismes très délicats qui la composent doivent être placés entre les mains de spécialistes, coûteux GRANDS VINS DE B O R 0 E A U X

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(Photo Ligey.) Le Colonel Larpent et M. "Jacques Delebecque. L'ANNEE MILITAIRE 89 à recruter et à instruire, ce qui est incompatible avec la folie de réduction des crédits et de lésinerie dont sont atteints nos parlementaires, dès qu'il s'agit de la défense nationale. Le Gouvernement et le Parlement, talonnés par les diffi- cultés financières que l'on sait, ont à leur façon, manifesté au cours de l'année 1933, une activité militaire dont nous nous serions fort bien passés. Cette activité s'est traduite par une série de mesures, les unes dolosives, les autres néfastes, toutes iniques et intempestives, dont notre armée et nos cadres, déjà si éprouvés sous le régime républicain, ont fait tous les frais. Notre Page Militaire a donné et continue de donner l'étude critique de ces mesures et de leur répercussion sur le moral de notre armée et sur la défense nationale. Conten- tons-nous d'en présenter dans cette rapide revue, un court . résumé. _. La loi de Finances du 28 février 1933 (douzième provi- soire de mars) nous a valu : / La diminution des soldes. La diminution des pensions, par une modification du décompte des services. La suppression de la présomption d'origine, (imputabilité au service) pour les infirmités contractées par les'militaires de carrière, les engagés et les appelés. La suppression de 5.000 officiers de l'armée active, qui doit être réalisée avant le 1er janvier 1938. (Les chevaux n'ont pas été épargnés : le nombre est réduit de 10.000.) Ces chiffres sont d'ailleurs parfaitement arbitraires, et ne correspondent à aucune réalité tactique ou administra- tive. Cette mesure est aggravée par la réintégration dans les cadres des officiers inaptes à 70 pour cent et plus, qui étaient auparavant placés hors cadres, ce qui réduit d'au- tant le nombre des officiers valides et aptes à faire cam- pagne. Enfin les officiers mutilés et invalides de guerre, qui avaient reçu en 1929. sous forme d'un statut légal, la pro- messe formelle de pouvoir quitter l'armée avec le grade supérieur et la pension afférente à ce grade, ce qui était une juste compensation de leurs souffrances et de leur sacrifice. ,-itV AIMVNÀCU DAC'litVN FRANÇAISE se soni vus retirer brutalement et sans compensation ces avantages pourtant légitimes et légalement concédés. La loi de Finances du 31 mai 1933 est venue soit codifier à iiiuvcaii (<- spoliation'-. -oit en ( teei de nouvelles. I„i [>lu- i .u ai i|i|milt .tu -Lilut de- oflu ici-, tiéé depuis plus c'i.n -nili | i li- lui- de l«'!!2 et liiW. u'u\ie du maré- i haï "-mut. il |i,n i ()i doiin.nii e ({ovale de 1838. a soulevé dan- I ii niée nui tille «motion, et un tel conieit de pro- le-talion-, que le iiiini-tu de la Gucire a été oblige quelques MindiiN- plu- la icl (12 |uillel 19Ht d'en atténuei le- eflets ii.ui- la me-iiie du po—îlile. pat un décret qui rétablit par- liellemint le ^lulu qtto ante.

Détournons nos regards de ces turpitudes pour ; les reposer sur le 'spectacle- réconfortant que nous a donné en 1933. comme de tout temps, notre magnifique armée d'Afrique. -La pacification du Maroc, grâce, au courage indomptable, a l'admirable abnégation de nos troupes et de leurs chefs 11Me rien ne décourage ni ne rebute, s'est continuée dans les nie-iIleùre's conditions, par la réduction de la tache de dis- sideore du Djehe Sagho: IHiver 1932-1933;); V Sont tombés, au cours de ces opérations, et de celles qui lès suivirent jusqu'au moment ou nous écrivons ces lignes, les officiers dont voici les -noms : de Rournazel, Melmouti. Saulieii. Alessandri. Faucheux. Hrinklev. Bitiet. Bureau. Laridon. Usselmann. Le Chevalier. Timpagnon, Sieurac. Ajoutons à cette liste les noms du lieutenant Mahgin. fils du général, tombé en juillet 1933. ainsi que du vélériiiaire- lieuteiiant Besson. Hors du Maroc, en Mauretanie, rappelons la mort glo- rieuse du lieutenant Patrice de Mac-Mahon tombé au au champ d'honneur le 18 août 1932. Une telle moisson de héros, si cruelle qu'en soit la perte. est le plus sûi et le plus réconfortant témoignage de la valeur et de la solidité de nos magnifiques races de France. Que leur souvenir soit éternellement gravé dans nos coeurs. L'ANNEE MILITAIRE 91

(Photo Llgey.V Le salon d'attente. 92 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(Photo Lliçev La salle de conseil des ComitésDirecteurs. LA POLITIQUE RELIGIEUSE EN 1932-33

Le 4 février 1922, l'Action Française publiait une lettre de Rome datée de la veille de l'ouverture du Conclave pour l'élection du successeur de Benoit XV. Notre correspondant s'exprimait ainsi sur l'un des papabilii. Ce candidat appar- tient au clan libéral. Il est très soutenu par les Italiens... Ce n'est, du reste, un mystère pour personne que ce candi- dat a un projet de conciliation déjà tout préparé avec le Quirinal. Eminent politique, malgré son pûSsé de savant, il est, en outre, partisan d'une collaboration entre l'Italie, l'Allemagne et la Russie bolcheviste... Lorsque l'Action Française du 4 février parvint à Rome, le cardinal Ratti était Pape sous le nom de Pie XI et, paraît-il, un journaliste catholique libéral français profita de quelques secondes d'entretien pour remettre, avec une intention méchante, au nouveau Souverain Pontife l'Action Française où le programme de Son règne était si bien tracé. Onze années se sont écoulées : ce programme a été appli- r que; quels sont les résultats?

EN ESPAGNE

11 n'est pas niable qu'Internationale blanche et Interna- tionale rouge ont agi de concert pour l'établissement de la République en Espagne. L'extravagant P. Léon Mercklen pouvait écrire dans la Croix du 13 mai 1931 : La populace a incendié dix couvents à Madrid, gardons-nous cependant de jugements hâtifs. Mais aujourd'hui? Une loi sur les cultes vient d'être promulguée qui n'a pas été construite hâtivement. Les Cortès ont profité des expé- riences antérieures. Comme l'écrit le R. P. Paul Dudon, S. J. dans les Eludes du 20 juin 1933 «l'échec des trois lois Briand les a engagées dans une autre voie que celle des cultuelles ou du contrat de louage ». La loi espagnole est pleine d'ironie : elle prête, provisoirement, à l'Eglise les édifices et le mobilier du culte en attendant qu'une loi spé- 21, RUE D'AUTEUIL PARIS XVI* Téléph. : JASMIN 08-79 LA l'OLiTiyt'E RELIGIEUSE EN 1032-33 «5 ciale décide de leur sort. Et elle institue les autorités ecclé- siastiques gardiennes responsables des trésors d'art, qui leur; seront enlevés, et ces autorités sont «stimulées» à former' des musées spéciaux pour ces objets d'art laïcisés en prin- cipe. Quant aux congrégations religieuses? l'interdiction de tout commerce, de toute industrie, même de la simple exploitation agricole, s'accompagne d'immatriculation sur les registres spéciaux des personnes, des biens collectifs, des7 biens personnels, prescriptions qui étranglent 1oute activité spirituelle ou matérielle et préparent la confiscation pure et simple. Et cette loi a été signée par le catholique don Niceto Alcala Zamora, président de la République Espagnole, ancien avocat de l'ambassade allemande à Madrid. Le Pape, par l'encyclique Dileclissima nobis (3 juin 1933 I, les évêques, par une déclaration collective, ont pro- testé. Pie XI a rappelé les Principes : les Principes chré- tiens, mais aussi les autres ,les principes Républicains : la liberté pour tous, les droits égaux des citoyens; pourquoi ces belles formules, inscrites dans la Constitution ne sont- elles plus observées quand il s'agit de l'Eglise catholique?... N'empêche que l'encyclique promulguée et ces plaintes vaines formulées, le revers a été endossé. Le. radical-socia- liste espagnol Lerroux a pu dire : « Nulle part l'Eglise (nous dirons le Pontificat 1 ne s'est résignée autant qu'en Espagne.» Il disait cela avant les derniers événements d'Allemagne. EN ALLEMAGNE

Rappelons que l'hitlérisme a pu être condamné par les évêques allemands; il n'y a jamais eu de condamnation par aucun organe de la Cité du Vatican et VOsservatore romano (25 février 1931) parlant des interdits de l'épiscopat, notait que cette condamnation ne signifie « aucune défensi de la part de l'Eglise de collaborer en politique avec les partis frappés d'une telle condamnation. » Devenu chancelier du Reich, Hitler réclame les pleins pouvoirs le 21 mars 1933. Le Reichstag les lui accorde aussitôt pour des raisons que résument ces paroles du pré- lat Dr Kass. président du Centre catholique : « ...la loi. Le Charivari a fêté en décembre 1932 son centenaire et la presse n a pas manqué d'y faire écho. Nous publions ci- dessous quelques extraits de Presse. : « ...Centenaire, le Charivari est toujours aussi jeune; ses attaques contre les ridicules et les abus sont toujours aussi utiles PARIS-MIDI. « Nous souhaitons au Charivari de marcher d'un pas alerte vers son deuxième centenaire. » L'ORDRE. « Bel âge pour un aussi impénitent frondeur. 'Les années n'ont guère assagi notre ami : il est resté aussi malicieux et mordant que lorsqu'il avait ses dents de vingt ans. » LÉON TREICH (Nouvelles Littéraires}. « Aujourd'hui, encore que centenaire, le Charivari demeure aussi jeune. Son alerte franchise, marquée au coin de la rosserie et du bon sens, continue à s'exercer en atta- quant les ridicules et les abus et en soutenant les justes causes. » COMOEDIA. « Charivari n'est pas près de mourir. » NATIONBELGE. « Le Charivari... qui dit tout... » CHARLESMAURRAS. « Le Charivari... demeure la seule gazette qui dit ce que 'es autres ne disent pas. » LÉON DAUDET. « Le vaillant Charivari. MAURICEPujo, Abonnement annuel : 50 fr.

41, RUE SAINT-PLACIDE — PARIS-ff Tél.: Littré 24-05 — C. C. P. 935-85 LA l'OLÎ'fjQl'E RELIGIEUSEEN 1932-33 97 l'unique loi qui domine cette heure présente est celle de l'acte rapide, acte de conservation, de construction, de salut. Cet acte ne peut se produire que dans le ralliement... » Voilà bien du « politique d'abord ». Les évêques allemands se réunissent. à Fulda, près lé tombeau de Saint-Boniface, au début d'avril. Ils cons- tatent que ce n'est plus le cas d'appliquer les dispositions religieuses prises par eux antérieurement « parce qu'un changement de direction et d'attitude était survenu du côté du national-socialisme avec les déclarations du chancelier Hitler dans son discours programme du Reichstag. » Comme il faut sauver la face, VOsservatore Romano tentera d'expli- quer que l'arrêt sans condition des sanctions n'est pas leur révocation, -mais est «exactement le contraire.» Les événements marchent rapidement. Le Reichstag ajourné jusqu'au Y" avril 1937, un gouverneur prussien est donné à la Bavière qui désormais fera partie intégrale de l'Empire, un certain nombre de Juifs sont expulsés d'Alle- magne, les autres subissent une terreur économique sur laquelle on a peu de renseignements précis; les partis poli- tiques sont abolis et Hitler termine cette révolution par l'anéantissement du Centre catholique. 11 disparaîtra et ceux de ses membres « qui se sont compromis en collabo- rant autrefois avec les marxistes » ne pourront être accep- tés comme « hospitants », par le parti national-socialiste seul subsistant. Aucune prOtestatidh du Saint-Siège qui n'a qu'un but : obtenir un Concordat avec le nouveau Reich. Ce Concordat a été signé le 20 juillet. Comme l'italien, il interdit au clergé toute action politique et le cantonne dans l'action catholique, grande pensée du règne. Mais — et l'on fait grand état de cette clause — le Pape nomme les évêques en toute indépendance. Il doit bien informer de son choix le gouvernement allemand pour connaître si des raisons d'ordre politique (alors!) ne s'opposent à l'Elu, mais ce droit de regard n'est pas un « veto » : le Pape reste libre de maintenir son choix. Soit ! Mais quels « volontaires du Pape » se chargeront d'installer, malgré Hitler, ses nazis et - ses schupo, l'Elu indésirable dans son palais épiscopal ? M. Mercklen qui piaffe sur cette clause du Cpnç^oî3at-,ne nous le dit pas. /^;y '.'VA

LA POLITIQUE RELIGIEUSE EN 1932-33 99 Notons ceci : le Concordat signé, M. de Papen a déclaré à un représentant de la presse allemande à Rome que le chemin conduisant à l'entente avec l'Eglise catholique a été uniquement frayé par le nouveau régime. «Le fait» a-t-il dit, « que le Concordât a été conclu à la même époque que le Pacte à quatre, constitue une preuve de la parenté spiri- tuelle entre l'Allemagne et l'Italie », Ce qui veut dire qu'il y a alliance entre le Vatican, Hitler et Mussolini. Mais il y a aussi soumission absolue de l'épiseopàt gër- rnânique. Le 24 juillet, le cardinal Bertram, archevêque de. Breslâu, a adressé au chancelier Hitler une lettre le remer- ciant, au nom de la commission épiscopalé dé Fulda, de la conclusion du Concordat et lui affirmant que* dans l'appli- cation, l'épiseopàt allemand est désireux de collaborer avec le Gouvernement afin « de permettre à l'Eglise dé mettre au service de l'Etat et de là Patrie, sans un esprit dé foi, de mer aie et de fidèle obéissance envers les autorités toutes les forces de la Sainte Religion. » Comment le cardinal Bertram et les évêques allemands vont-ils accorder leur «esprit dé foi, de morale et dé fidèle obéissance aux autorités » avec l'application de la loi sur la stérilisation promulguée seulement le 26 juillet quoique adoptée le 14 juillet par les ministres du Reieh? Est-ce que, pour épurer la race germaine, pour la ramener au type des « grands dolichocéphales blonds », l'encyclique Casti Connubii (31 décembre 1931) va être arrachée du Bulla-ire pontifical comme l'encyclique Non abiamo biso- gno? EN ITALIE

Là, c'est, en apparence, le calme dans l'observance étroite des accords de 1931 : l'action catholique italienne, sous- traite à l'omnipotence du Vatican, et soumise aux évêques avec des directeurs pèis obligatoirement en dehors des anciens opposants au fascisme, n'a plus d'activité politique. La jeunesse catholique est embrigadée dans les formations fascistes. Jeunes ou anciens, tous servent l'Etat mussolinien. Mais le Pape est libre! Il est souverain! Il lui est loisible de se rendre à Saint-Jean-de-Latran ou à Saint-Paul-hors- les-murs en automobile discrète et par un trajet arrêté d'avance avec les autorités italiennes. E. LE MOULT Exposition Coloniale 1931. Membre du Jury, Hors concours. ENTOMOLOGISTE 4, rue Duméril (l3<) 34, bld des Italiens Tél. : GOB.83-40 (3 lignes) Tél. : PROVENCE88-21 Gare de l'Est, Salles d'accueil. Boutique,n" 4. PARIS

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Notre chronique de l'an dernier se terminait, pour la politique religieuse du Saint-Siège en France, avec l'an- nonce du procès en refus d'insertion intenté par M. Charles Maurras à la Croix et à la Vie catholique, procès qui était en réalité le procès des agissements du Nonce apostolique, Mgr Maglione, durant sa nonciature à Berne, pendant la guerre, où il fut un agent de l'Allemagne, Après deux audiences, l'arrêt rendu déboute M. Maurras parce que, entre autres attendus, si les journaux visés avaient inséré la réponse de M. Maurras, ils se seraient rendus complioe d'une diffamation à, l'égard du représentant d'une puissance étrangère régulièrement accrédité en France. — Mais, alors, s'il y à diffamation, et envers un tel per- sonnage, pourquoi ce personnage, ou bien le gouverne- ment français (comme l'ordonne le Code), ne poursuivent- ils pas le diffamateur? C'est que c'est devant la Cour d'as- sises que se déroulerait le procès et que les personnes au courant des agissements dé Mgr Maglione (et elles sont en nombre! viendraient témoigner. Un tel procès apprendrait aux catholiques soumis aveu- glément aux « directives » de la Cité ''du Vatican, aux « moindres désirs » du Saint-Père, en quel mépris ils sont tenus par la Cour romaine et c'est que le Vatican et le Gouvernement républicain ont même intérêt à éviter. Mais, en réalité, le catholicisme français sert de champ d'expérience à toutes les initiatives internationalistes du Saint-Siège. Le 28 novembre 1932, lé général de Castelnau dénonce soudainement dans l'Echo de Paris, le pacifisme de l'Association catholique de la Jeunesse française (A. C. J. F.). La Croix, la Vie catholique jettent les hauts cris, se voilent la face et laissent entendre que le générai radote. La Croix publie même, les 27-28 novembre, une lettre du cardinal Pacelli félicitant l'A. C. J. F. « qui suit sans ater- moiement les enseignements et les directives du Saint- Siège. » Seulement cette lettre est du 19 novembre, c'est-à- dire antérieure de quatre jours à l'article du général de Voulez-vous connaître une manière agréable de gagner de l'argent pendant vos loisirs en restant chez vous?... La Société des Ateliers d'Art chez Soi vous rendra vite capable de gagner de l'argent en utilisant vos moments de liberté à réaliser de brillants objets d'arts appliqués. Gratuitementnousvousoffronslesoutilset lesfournituresnécessairespour exécuterde nombreuxtravauxd'artsappliqués.Cestravauxlaissentunelarge margede bénéficeet cetteintéressanteoccupationest «i agréablequ'il n'est pan possiblede la considérercommeun vrai travail. La Sociétéaide ses adhérent»de toutesmanièreset leur apprendà vendreles travauxfait» par eux•mêmesà la clientèleparticulière,auxcommerçant»spécialisés,et à gaarner ainsi beaucoupd'argent. 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Enfin le 21 avril, l'A. C. J. F. à tenu son congrès annuel à Lyon, au Palais de la Foire. Il s'agissait de l'Organisation chrétienne de la Paix. Déjà le questionnaire envoyé; aux congressistes était très tendancieux. On y lisait, par exemple, ceci : « Comment faut'il juger les opinions cou- rantes (?) sur la « vertu moralisatrice de la guerre », la-, t. guerre sacrée », la « guerre école d'héroïsme? » In rapport présenté par le secrétaire général de la Jeunesse Etudiante chrétienne (J. E.C. ) sur les Patries et là- Paix donna lieu à une vive discussion. Un prêtre, M. l'abbé Charàvay, du diocèse de Lyon, prononça enfin quelques paroles de bon sens : Prêcher le désarmement moral, c'est très bien. Mais il ne faudrait pas le prêcher d'une façon outfancjère, parce qu'on nous reprocherait d'amollir les .courages dont on peut avoir besoin un jour ou l'autre. Les chefs de l'année et tous ceux qui ont la responsabilité de la sécurité nationale pourraient venir nous dire à nous qui élevons les jeunes gens : Vous les élevez de telle façon que le jour où nous aurons besoin d'eux, il ne répondront pas à notre appel avec la bonne volonté et le ressort nécessaire. Il est juste de dire que ces paroles furent applaudies vigoureusement par le tiers de l'assistance. Mais les deux autres tiers? Cet état d'esprit en est arrivé à un tel degré que le gou- vernement républicain a fini par s'émouvoir. UEcho de Paris a publié le 1" mai une circulaire confidentielle du Ministre de l'Intérieur aux préfets sur les dangers des cam- pagnes pacifistes et particulièrement celle des « objecteurs de conscience ». A côté des libertaires et des ligues « répu- blicaines » contre la guerre, étaient visés l'Institut Pie XI,

LA POLITIQUERELIGIEUSE1932-33 107 et l'Aube, le journal de MM. Francisque Gay et Gaston Téssier. Ces derniers protestèrent auprès de M. Daladier en invoquant leur position d'hommes de gauche et M. Daladier finit par leur donner un blanc seing: c'est que la défense républicaine l'a emporté sur la vérité qu'il est facile d'en- trevoir en lisant entré les lignes des éïucubrations de ces deux personnages importants parmi lés agents de la Non? ciaturé et du Pontificat « le plus allemand de l'histoire. % Mais il y à encore quelque chose à ruiner dans les esprits et les oeuvres des catholiques français. On vient de s'y atte- ler, A l'oçcasioh de la Semaine sociale de Reims Je cardinal secrétaired'Etat du Saint-Siège a adressé à M. Dùthoit, président dés Semaines sociales, une lettre où se lit cette phrase étonnante : « Tout ce que la famille est impulsa santé à assurer à tes membres pour le développement de leur vie, c'est à l'Etat qu'il appartient d'y pourvoir. » Le Pontificat qui a accusé, faussement, l'Action Française, (VAction Française partisanté de la décen- tralisation professionnelle et régionale! l'Action Française dont la doctrine sociale est celle du colonel de La Tour du Pin, la doctrine du catholicisme social!) de vouloir «réta- blir resclàvaçe » et dé placer au-dessus de tout la Raison d'Etat, en est-il arrivé à vouloir importer chez les catholiques français les doctrines super-étatistes du Fascisme et de l'Hitlérisme!; Sans doute, les folliculaires de la Croix ont expliqué qu'en style « vaticanésque », l'Etat voulait dire la société tout entière et tous les organes. Ces confusions brouillent là cervelle des pauvres catholiques français au profit de qui? N'est-ce pas le moment de relire cette phrase du correspondant de la protestante Gazette de Cologne, écrite le 28 mai 1927 : Depuis la chuté d'Adrien VI, Pie XI, par ses actes et son caractère, est certainement le plus alle- mand des Papes qui aient trôné sur le siège de Saint- Pierre. J Louis LAFERTE.

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L'année 1933 aura été de toute première importance au point de vue aéronautique. Si de nombreux records de second ordre ont été battus et si de magnifiques exploits individuels ont été accomplis, comme la double traversée de l'Atlantique Sud par le tri- moteur Arc-en-Ciel, les raids de Maryse Hilz, de Mattern, de Darius et Girénas, du ménage Mollison, etc., trois faits se détachent nettement et resteront gravés au palmarès de

(PhotoRolls.) Le « Joseph-LeBrix » l'aviation, ce sont : la merveilleuse randonnée dé l'escadre Balbo, le raid de Rossi et Codos, volant de New-York en 110 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Syrie et enfin, chose passée presque inaperçue du grand public, le record du monde de vitesse battu par l'italien Àgello, avec 710 kilomètres à l'heure.

La croisière du général Balbo

Chacun a présent à l'esprit la merveilleuse randonnée des vingt-quatre hydravions Savoïa, de l'escadre Balbo. Partis le 1" juillet d'Ortebello, les appareils améris- saient le 12 à Cartwright au Labrador, après avoir franchi les Alpes .et traversé l'Atlantique, via Amsterdam, London- derry et l'Islande. Le 9 août, ils arrivaient à Lisbonne ayant effectué, par les Açores, la traversée de l'Atlantique Nord. Le 11, ils repar- taient pour Rome. Les équipages étaient reçus par le roi d'Italie au milieu d'un enthousiasme formidable. Le grand voyage se terminait par l'étape Rome-Ostie-Ortebello. Le résultat de cette entreprise grandiose et si complè- tement réussie a dénoté trois choses : un matériel sûr endu- rant, robuste, porté à un degré élevé de perfectionnement par ceux qui le conçurent; ensuite un personnel de valeur où non seulement le cran et l'enthousiasme'sont en honneur, mais aUssi l'acquisition de connaissances professionnelles d'un niveau élevé, en même temps que l'atteinte d'un degré d'entraînement parfait. L'Italie fasciste a voulu faire triompher son courage et son ordre. Elle y a réussi. Le monde entier a dû s'incliner devant ce vol épique. * **

L'exploit de Rossi et Codas

Au début de l'année 1933, la France détenait soixante- sept records, mais on sait que cette poussière de records est presque illimitée : record avec charge de 500 à 2.000 kilos, records pour avion léger, pour avion lourd, pour hydravion, pour monoplace, records féminins, etc., etc. En fait, trois records comptent : altitude, vitesse, record de distance en ligne droite. Bossoutrot et Rossi avaient bien battu le record du monde de distance en circuit fermé le 27 mars 1932, couvrant 10.600 kilomètres en soixante-seize L'ANNEE AERONAUTIQUE 111 heures, mais aucun des trois grands records n'était plus détenu par la France. A Bristol, le 16 septembre 1932, le capitaine anglais Kyrile Uwins enlevait à l'Américain Soucek, qui le détenait depuis 1930, le record d'altitude, en montant à 13.404 mètres sur un appareil Vickers de 600 CV. Le 29 septembre 1933, le pilote français Lemoine atteignait l'altitude de 13.661 m. Cette belle performance était établie à bord d'un avion Potéz

Codos (Photo Rolls.) équipé d'un moteur Gnome-Rhône de 800 CV. à compresseur et à réducteur. Le record de vitesse appartenait à l'Anglais Stainforth, avec 655 kilomètres à l'heure, et celui de distance en ligne droite aux Anglais également, les capitaines Gayford et Nicholett avec*8.544 kilomètres. 112 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE C'est ce dernier record que Rossi et Codos devaient rainer ner en France les 5, 6 et 7 août 1933. Après une minutieuse préparation, les deux vaillants aviateurs, formant équipage à bord de l'avion Blériot-110 à moteur Hispano-Suiza de 500.CV., ont vu leurs efforts récom- pensés par un éclatant succès. Ils ont volé sans escale de New-York à Rayak, en Syrj$, couvrant plus de 9.000 kilomètres, après avoir effectué une magnifique traversée-de l'Atlantique. Malgré un temps épou- vantable, ils ont. suivi impeccablement leur route et, sui- vant l'expression de Rossi, abordé « au poil >>la terre de France au-dessus de Cherbourg. Parti de Floyet-Bennt, à 10 h. 45, l'appareil survolait le Bourget à 7 heures du soir; à ce moment, il tenait l'air depuis trente-deux heures. Vers minuit, son passage était signalé au-dessus de Munich, puis à Vienne à 4 heures. II survolait ensuite Castelzorro à l'est d'Athènes, atteignait l'île de Rhodes, parvenait aux côtes d'Asie-Mineure et se posait à Rayack. le 7 août à 18 h. 10. Le record était battu. Depuis le 9 février 1933, il était détenu par les Anglais Gayford et Nicholett avec 8.544 kilomètres. " * - - *#

Pour terminer, disons que l'année 1933, plus encore que l'année 1927, restera l'année de l'Atlantique. Soixante tentatives furent exécutées par 262 aviateurs (234 Italiens, 15 Français, 3 Anglais, 3 Polonais, 2 Espa- gnols, 2 Lithuaniens, 1 Allemand). L'Allemand Werpehaft disparut, le lieutenant italien Squaglia se tua en ameris- sant aux Açores, les Lithuaniens Darius et Girenas se tuè- rent en Silésie après une magnifique traversée.

BERNARDDENISANE.

LES CRA YONS CONTÉ SONT LES MEILLEURS L'ANNÉE AERONAUTIQUE -m

(Photo I.iHcy.i Lu librairie d'A. F. (rue du Boccailor). 114 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(Photo Ligcv.) La salle de la Rédaction. RÉVOLTE DES FRANÇAIS

Il faut suivre avec attention les événements qui se déroulent depuis le début de l'année. Par leur nouveauté et leur gravité ils ont dès l'origine frappé l'opinion publique et les autorités. Le 25 janvier 20.000 paysans sont venus jurer dans la salle Wagram qu'ils défendraient contre le gouvernement les intérêts de l'agriculture. Le 28 janvier une assemblée grondante groupait à Magic- City les milliers d'adhérents parisiens de la Fédération nationale des contribuables, exaspérés par l'expression et les persécutions du fisc. Le 30 janvier, la salle Wagram s'emplissait d'une foule non moins irritée que celle des cultivateurs; les industriels et les commerçants affiliés au Comité de salut économique y proclamaient leur volonté d'obtenir des économies tou- jours promises et jamais réalisées. Des réunions analogues ont attiré des foules enthousiastes et furieuses dans la capitale et dans les provinces où l'on

(Photo Rolls.) Une manifestation de contribuables 116 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE a vu se produire des manifestations qui tournaient parfois à l'émeute. On se rappelle l'envahissement de la préfecture de Chartres et l'effroi du préfet qui dut sous la menace de ses a: resseurs téléphoner au ministère de l'Intérieur leurs revendications. Dans cette même ville quelques semaines plus tard le peuple paysan triomphait de la garde mobile au cours d'un combat de rues. Le 18 juin, le fermier Valentin Salvaudon, de Bronfay (Somme), insurgé, d'accord avec ses ouvriers contre la loi des assurances sociales s'opposait par la force à la vente de ses biens. Malgré le temps affreux de cette inoubliable matinée des milliers de paysans picards accoururent au secours de leur compatriote. Chargés sabre au clair par la garde mobile du comman- dant Labit ils firent plier et reculer cette cavalerie. La nouveauté de ces événements réside dans le fait que les français emprisonnés naguère dans les cadres des partis se rassemblent en dehors de ces partis dans des formations créés pour la défense de leurs intérêts en péril. Les laboureurs n'ont pas fait le 18 janvier le voyage de Paris pour se concerter sur des programmes électoraux. Ils n'ont pas acclamé des politiciens. Sur les pancartes qu'ils LA REVOLTE DES FRANÇAIS 117 brandissaient en descendant l'avenue de Wagram on lisait des inscriptions remarquables par leur émouvante simpli- cité. « La ruine de l'agriculture, c'est la mort de la nation! » « Vive la classe paysanne, la première de la nation! » « Vivent la terre et la patrie française! » Une délégation venue d'un territoire qui est le sanctuaire le plus sacré de cette patrie se groupait derrière une bande- role ornée de Cesmots : « Vive le paysan dé la Marné immortelle! » Les membres de la fédération des contribuables et ceux du comité de salut économique ne se sont pas rencontrés pour s'accorder ou pour s'affronter sur les programmes du radicalisme ou du socialisme. Ils ont élevé une protestation unanime et vigoureuse contre les impôts qui les ruinent. Ils ont éprouvé leurs forcés pour rompre l'étreinte du fisc. Les uns et les autres se sont spontanément entendus pour dénoncer et pour menacer l'ennemi commun, le parlement. De Bullier, à Magic-City, de Wagram à Bronfay, a retenti la même clameur de faim, de dégoût et de mépris : « A bas la chambre! à bas les députés! à bas le parlement! à bas ce régime pourri! » A Paris en janvier et février les chambres ne tenaient leurs séances que sous la protection de la police: A Bronfay le député socialiste Lebel ayant osé se mêler à la foule des amis de Salvaudon fut immédiatement assailli. Pour échapper à leur colère il dut se réfugier dans le four- gon destiné par les gardes mobiles au transport des pri- sonniers. Le 4 mars, le Bulletin meusien publiait les lignes sui- vantes : Si le Palais-Bourbon brûlait, on ne trouverait pas dix Meusiens pour faire la chaîne. L'Action Française reproduisant ce texte en manchette demandait le 12 mars : « Les trouverait-on dans toute la France ?» Assurément non! La gravité du mouvement réside dans sa puissance et dans sa continuité. C'est une lame de fond qu'on entend gronder, qu'on voit monter, qui va s'enfler en avançant. Les manifestations que l'on a remarqué sur des théâtres INTÉRIEURS D'AUJOURD'HUI

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LA REVOLTE DES FRANÇAIS 121 Les citoyens que le malheur stimule font de très rapides progrès. Ils ne cherchent plus le salut dans les clubs de la démocratie qui lés endorment et les égarent. Ils abandonnent ces clubs méprisés et se retrouvent natu- rellement unis sur les plan de leurs intérêts communs qu'il leur faut à tout prix défendre. Ils ne sont plus dès lors dans l'idéologie mais dans la réalité quotidienne. Ils se fédèrent et leurs associations nées d'hier mais déjà puissantes font retentir la voix de l'in- térêt professionnel, de l'intérêt civique, de l'intérêt national qui domine les tumultes insensés des clubs. L'instinct de la conservation les commande. Leur action déclenchée par des nécessités violentes,est dans bien des cas purement physique comme celle de l'homme qui nage s'il tombe à l'eau ou de celui qui se met en garde s'il est surpris par un agresseur. Mais la position qu'ils doivent prendre et où les voilà installés, mais la direction que prend nécessairement leur effort menace le régime. Ils constituent des forces qui concourent à ébranler et à renverser une construction politique désormais condamnée. Il est amusant d'entendre certains d'entre eux crier : Vive la république! Il était singulier d'écouter les paysans de Bronfay se réclamer de leurs ancêtres de 1789. Ils démo- liront qu'ils s'en doutent ou non, le régime qui les opprime en l'acclamant par un illogisme qui ne peut nous sur- prendre, comme les autres ont sapé la monarchie en criant : Vive le roi! mais ceux-ci ont déchaîné sur la patrie les maux qui nous oppressent et dont ceux-là travaillent à la délivrer. Les premiers mois de l'année 1933 auront vu les prodromes d'une révolution. Georges GAUDY.

LES CRA YONS CONTÉ SONT LES MEILLEURS 122 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(BibliothèqueNationale.) Vauban. VAUBAN

Sébastien Le Prestre avait dix-sept ans lorsqu'il entra au service dans le régiment de Condé, en qualité de cadet. Son arrière grand'père Emery Le Prestre, petit notaire morvan- diau, s'était annobli. En 1555, il avait acquis le fief de Champignoles et la maison de Vauban, dans la paroisse de Bazoches, et pris le titre d'écuyer. Des revers de fortune obligèrent son fils Jacques à faire hommage de son fief au comte de Nevers. Jacques eut huit enfants dont le troisième, Urbain, sera le père de notre ingénieur, « petit gentilhomme de Bourgogne, tout au plus », écrira plus tard Saint-Simon, méprisant pour la nouvelle noblesse. Soit, répond M. Daniel Halévy, « la noblesse de Vauban peut être courte et neuve; du moins a-t-elle la saveur de son terroir. » Et de fait, Vauban fleurera toujours sa terre nourricière. Il est malhabile à la Cour où il ne recherche pas à briller et ses souliers clou- tés font piètre effet dans la galerie des glaces. De plus, il a son franc-parler. Aussi la calomnie ne l'épargnera pas. Mais il a pour lui l'autorité du ministre et l'amitié du Roi. Jusqu'à dix-sept ans, Vauban a vécu parmi les paysans et son seul maître a été le curé de son village. On com- prend quel ascendant devait exercer sur cette jeune intelli- gence le vainqueur de Rocroi revenant sur ses terres après treize mois de captivité. C'est sous les ordres du jeune Condé que s'affirmera sa vocation de constructeur. Il va travailler aux fortifications de Clermont-en-Argonne et contribue à faire tomber Sainte-Menehould. Mais Condé, c'est le parti espagnol et Mazarin, qui a vent des succès remportés par le jeune homme, n'aura pas de peine à le convertir au service du Roi. De nouveau, il fera tomber la place de Sainte-Menehould, mais cette fois, il combattra pour la cause royale. 1661 : Mazarin meurt. Le Roi gouverne. Vauban a trente ans. Louis XIV a réparti le gouvernement entre deux hommes de premier plan : Colbert et Louvois. Ce dernier sera le maître de Vauban. IU ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE En 1669, Louis XIV assiège les Flandres : Vauban est son ingénieur. Tournai tombe, Lille est prise. Sous Douai, la décharge d'un mousquet lui laboura le visage. Lé Roi est attentif à tout ce que fait son auxiliaire. Clerville est écarté et, pour la première fois, on demande à Vauban un projet de défense pour Lille, lequel projet est immédiate- ment accepté. Mais le premier plan d'ensemble conçu par Vauban sera l'armement de Dunkerque et l'utilisation des Flandres. - « Dunkerque : lieu misérable, village de marchands, logé dans un pli des dunes... ce n'est que du sable et de l'eau >, rapporte M. Daniel Halévy. Vauban Utilise l'un et l'autre,.-, étudie le sol et les marées, capte les eaux, construit des écluses, aplanit les dunes, protège la rade par des ouvrages avancés sur la mer. Déjà, il se montre le maître artisan, qu'il ne cessera d'être jusqu'à la fin de sa rude et vaste car- rière. Jusqu'alors le titre d'ingénieur signifie un très modeste emploi. Et pourtant la lignée est célèbre de ces manieurs habiles, de ces « inventeurs d'outils ». depuis Archimède et.Léonard de Vinci, jusqu'aux Desnoyer et aux Pagan. Vauban sera le Continuateur de tels maîtres. C'est à leur école qu'il doit les connaissances qu'il utilisera pour l'organisation de nos frontières, de Dunkerque à Perpi- gnan. Mais Vauban, c'est plus encore : c'est la vraie paix à VAUBAN 125 l'intérieur des frontières. Nous sommes loin encore des conquêtes révolutionnaires, des ambitions d'hégémonie césa- rienne. A quoi bon « voler le papillon » ? selon sa propre expression. En 1663, Vauban a épousé demoiselle Jeanne d'Osnay. Mariage de soldat. Il ne fera chez lui que de courtes appa- ritions. Son maître ne lui accorde ni ni trêve. S'il ' repos, demande un congé, on lui fait réponse que le roi a besoin de ses services. Cette même année 1669 le voit dans les Flandres et dans le Roussillon, puis au pays d'Artois. Sa santé est entamée, mais la toux qui fera l'objet de tant de lettres, n'entrava pas sa marche. Non seulement il dresse des plans, commande, mais encore suit attentivement l'exé- cution des travaux. Gare à ceux qui flânent ou qui parlent de quitter le service. Il ferait bon voire! Inlassablement, il poursuit l'exaction et la filouterie. Mais « son regard ett son zèle vont plus loin que la limite des chantiers. » Partout où il passe, il s'intéresse, s?informe et il n'y à pas d'infortunes auxquelles il ne compatisse. « Souvent », écrit Fontenelle, « M. de Vauban a secouru de sommes assez considérables des officiers qui n'étaient pas en état de soutenir le service •et, quand on venait à le savoir, il disait qu'il prétendait leur restituer ce qu'il recevait de trop des bienfaits du Roi ». C'est qu'il est aussi paternel et ménager du sang de- ses sol- dats que passionnément attaché au Roi. « Vous perdez tel homme qui vaut mieux que le fort! » ira-t-il jusqu'à dire un jour à Louis XIV, pressé d'attaquer. Jamais le Roi ne lui reprochera cette franchise qui s'égare parfois jusqu'à la brutalité. Derrière le bourru, il distingue le « sujet plein de fidélité ardente et zélée, et nullement courtisan ». Il l'a jugé une fois pour toutes et ainsi que l'écrira plus tard M""' de Maintenon, Louis XIV estime « qu'un bon office de cet homme-là est plus utile que tous les courtisans ». Désormais, le Roi, Louvois et lui travaillent de concert. C'est dire que Vauban ne chôme point. Il lui fait mainte- nant rédiger des mémoires, dessiner des projets. Ce n'est pas qu'il se sente porté à tenir la plume, mais Louvois exige, le Roi ordonne. « Je deviendrai assurément fou », affirme Vauban. On ne l'écoute point, mais on prend soin de lui. Durant la campagne des Flandres, notre homme s'est 126 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE exposé avec la témérité d'un chevau-léger. « Je suis obligé de vous dire que le Roi vous défend », lui écrit Louvois, « sous peine, de son indignation, de vous exposer à de pareils risques », mais Vauban en courra bien d'autres. En attendant, ses lettres se multiplient, ses avertissements se font plus pressants et il tempête quand on ne lui donne pas immédiatement satisfaction. En 1675, il ordonne — le mot n'est pas trop fort — de-prendre Côndé. « J'ai reçu avec soumission vos réprimandes », répond Louvois quelque peu ironique. Mais Condé sera pris. Vauban sera fait Maréchal de camp. Notre petit ingénieur n'a pas trop mal marché, mais il lui reste encore du chemin à parcourir avant d'accéder au grade de Maréchal de France^On le lui donnera en 1703. Quel est donc, dans l'intimité,, cet homme qui en impose à son ministre, voire même au Roi? « C'était, écrit Saint- Simon, un homme de taille médiocre, assez trapu, qui avait fort l'air de guerre, mais en même temps Un exté- rieur rustre et grossier, pour ne pas ,dire brutal et féroce. Il n'était rien moins jamais homme ne fut plus doux, plus compatissant, plus obligeant, plus respectueux... Il est inconcevable qu'avec tant de droiture et de franchise, inca- pable de se prêter à rien dé faux et de mauvais, il ait pu gagner au point qu'il fit l'amitié et la confiance de Louvois et du Roi... » Ce mauvais esprit de Saint-Simon, en dépit de ses préventions contre le « petit gentilhomme de Bour- gogne », se trouve ici. en parfait accord avec Voltaire : « Il a prouvé par sa conduite », note le futur historien du Siècle de Louis XIV, « qu'il pouvait y avoir des citoyens dans un gouvernement absolu ».

LES CRA YONS CONTÉ SONT LES MEILLEURS L'ANNÉE POLITIQUE

L'année 1933 sera une des dates qu'auront sans doute à retenir les écoliers. Et le professeur pourra tirer de l'his- toire politique de celte année bien des enseignements. Il ne pourra s'empêcher, s'il a quelque conscience et un peu de jugement, de tirer de nouvelles leçons sur les rapports des deux peuples voisins et toujours en lutte à travers les siècles, sur la fureur irraisonnée du Germain, sur les fruits d'une politique française lamentable. Peut-être aura-t-il aussi à montrer en cette année 1933 les préliminaires d'une terrible guerre ou- peut-être aussi les premiers symptômes d'une révolution libératrice pour la France. Car, des soulè- .vements anti-démocratiques ont surgi un peu partout dans le pays. Quand je dis partout je veux dire partout sur le territoire et partout dans la société, partout où l'intérêt du citoyen n'est pas lié à celui de la République^ c'est-à-dire partout, et si ce n'est dans l'entourage de 600. Et encore! Mais, loin des anticipations, nous ne devons que relater. Pierre Tue —- qui n'a pu cette année tenir cette chroni- que .— (et nous le regrettons vivement comme tous les lecteurs de l'Almanach), nous avait laissés l'an dernier, sur le vote par la Chambre d'une augmentation de l'impôt sur le revenu. En juillet, le Gouvernement Herriot a repris le pro- gramme des économies ruineuses. Plus encore par déma- gogie pacifiste que parce que le budget de 1931-32 s'étant soldé un déficit de 4 milliards 748 les caisses ' par millions, étaient vides,. Nous savons en effet que M. Herriot possède une recette souveraine et magique pour trouver des billets de banque où il n'y a que vide comme en sa cervelle. M. Palmade a donc déposé, le 1er juillet, un projet devant la commission des finances prévoyant une réduction d'un milliard et demi sur le budget de la défense nationale. D'autre part, évidemment, quelques taxes nouvelles étaient prévues : il était question de soumettre à l'impôt sur le chiffre d'af- faires les transports sur route, dé frapper de 16 % l'intérêt dés dépôts faits à la caisse d'épargne ; de frapper d'une taxe les contrats d'électricité. 128 ALMANACU IVACTION FRANÇAISE En même temps qu'ils apprenaient cette bonne nouvelle, les Français étaient également informés que leur repré- sentant venait de remporter de nouveaux succès de négo- ciateur, dans une conférence internationale (Lausanne). En effet, pour nous accorder la grande faveur de déposer à la Banque des règlements internationaux des bons repré- sentant un capital théorique, le Reich exigea des compen- sations politiques et en particulier l'égalité stricte des droits en matière d'armements. Le Reich tenait à bien marquer ainsi que les réparations étaient mortes et bien mortes. Et M. Herriot, sur :les instances de son cher MacDonaid, acceptait de discuter les incroyables prétentions de l'Alle- magne. .«* Le 22 juillet, à la conférence du désarmement^ M. Nado- .:„liny, lance un ultimatum de l'Allemagne au sujet de l'éga- lité des droits. Le 26, le général Schleicher prononce sur la sécurité alle- mande son discours agressif. L'ANNEE POLITIQUE 129 Et pour clore le mois, le 31 juillet, les élections alle- mandes amenaient au Reichstag 227 hitlériens au lieu de 107. Le 2 août, meurt Mgr Seipel. Le 7 août, des communistes — que l'on ne retrouveïa point -— font sauter à Rennes le monument commémorant.la réunion de la Bretagne à la Fiance et que le gros Edouard devait inaugurer ce joiir4à. Le 10 août, éclate à Madrid et à Séville un complot monarchiste dirigé par le général Sanjurj.o. Le 14 août, à Pirmàsens, dans le Palatinat, tout près de la frontière française, à l'occasion d'une fêle militaire, au cours de laquelle 50.000 anciens combattants défilèrent

...L» monsieur qui travaille de la pellicule (D'après le (Charivari.) en uniforme, le général von Klaùss réclama daiis un discours enflammé, la reprise par tous les moyens des territoires perdus, et, en premier lieu, de l'Alsace et de la Lorraine. Le 21 août, l'accord entre la Grande-Bretagne et le Canada était paraphé à Ottawa. Le 25, l'on apprenait que, quelques jours auparavant, en Mauritanie, dans les environs du poste de Nouatchot, un rezzou conduit par le chef maure Ahmed Hammadi avait « accroché » l'un de nos groupes mobiles. Le lieutenant Patrice de MacMahon. un adjudant et trois 130 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE sergents européens, ainsi qu'une cinquantaine de tirailleurs, y avaient trouvé la mort. Le 26, le général Sanjurjo est envoyé au bagne à perpé^ tuile par un gouvernement sans respect pour un des plus glorieux héros de l'Espagne. Le 30 août, aux cris de : « vive Hitler! » le capitaine Goehring, chef dont le rôle est de premier plan à la tête du parti national-socialiste, est élu président du Reichstag. En même temps Hindenburg donnait pleins pouvoirs à M. de Papen et au cabinet du Reich pour dissoudre le. Reichstag. Le même jour paraissait dans une grande revue alle- mande (HeimadienstA, un article du ministre dé la Reichs- wehr déclarant « la sincérité de l'Allemagne menacée de manière insupportable » et qu'elle devait réarmer. Le lendemain, l'Allemagne exigeait par les voies offi- cielles l'égalité des armements. M. André François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin, faisait tenir au ministère des Affaires étrangères, une note qui lui avait été remise par le ministre allemand des Affaires étrangères et qui r-oùs infor- mait que, faisant litière des clauses militaires du traité de Versailles, le Reich entendait se réarmer, décidé d'ailleurs à se passer de notre permission si nous ne la lui accor- dions pas. Le lendemain, M. de Neurath publiait une note où il expliquait que cette « franchise » prouvait la bonne foi de L'ANNÉE POLITIQUE xox l'Allemagne, qu'une décision devait être prise. La note finissait par des menaces. Aussitôt la Pologne protesta. C'est à la même date, que le docteur Specklin fit à Lyon au cours d'une réunion d'Action Française où parla Charles Maurras les révélations sur le rôle d'espion joué pendant la guerre à Berne par le nonce Maglione. Le 3 septembre, 150.000 casques d'acier défilaient à Berlin en présence du Kronprinz, et de M. de Papen, prati- quaient le « Wehrsport » ou exercice de préparation mili- taire. Le 6, s'ouvrait la conférence économique sous la prési- dence de Georges Bonnet, celui dont le nom, comme dit Martini, fait songer à tort qu'il a peut-être une tête... sous le bonnet. 1 Tandis que se tenait en Thuringe le congrès pangerma- niste, paraissait dans le Berliner Boersen Courier un article de M. Mussolini en faveur des revendications allemandes. Ainsi, apparaissait un nouveau résultat de notre déplo- rable politique, dont la sottise, le sectarisme, l'idéologie, la faiblesse, l'incohérence rejetaient vers l'Allemagne notre alliée la plus naturelle. Il était temps d'avoir une politique. Il était temps de faire entendre la voix de la France. C'est ce que M. Eccard, sénateur du Bas-Rhin, membre de la commission des affai- res étrangères du Sénat écrivit à M. Herriot le 7 septembre.: « Ne croyez-vous pas* Monsieur le président du Conseil, disait-il notamment, qu'il serait temps de faire entendre la voix de la France pour élever une protestation publique et solennelle à l'égard des manifestations continues de l'Allemagne contre les traités et la paix du monde ? « Ne croyez-vous pas qu'il serait temps de dénoncer les infractions graves du Reich aux clauses du traité de ^Ver- sailles concernant le désarmement qui lui ont- été légitime- ment imposées? « Vous avez dans vos dossiers des preuves accablantes de ces infractions que le général Bourgeois et moi avons maintes fois signalées dans les assemblées et les commis- sions du Sénat. « L'examen du budget militaire allemand et les considé- rants de l'arrêt de la Cour de Leipzig dans l'affaire Kreiser, qui reconnaissent expressément l'existence d'une -aviation 132 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE militaire allemande, suffiraient pour «.confondre l'Alle- magne. « Sous le fallacieux prétexte de servir la cause de la paix, le gouvernement allemand vient de réclamer officiellement pour l'Allemagne l'égalité de droits, et il menace de' se retirer de la Conférence du désarmement s'il n'obtient pas satisfaction. « De sensationnelles déclarations du général von Schlei- ehernous révèlent le fond de la pensée du Reich, qui tente d'obtenir la faculté de réarmer pour rétablir son ancienne puissance. « Dans une récente brochure consacrée aux Alsaciens dans l'armée allemande, le colonel allemand en retraite Benary rappelle les paroles adressées par le maréchal von Hinden- burg à la jeunesse allemande : « Ce qui a été allemand doit redevenir allemand. » « Le seul moyen d'arrêter l'Allemagne sur la pente fatale, où elle s'apprête à faire glisser l'Europe et le monde, est de mettre fin à ses incessantes réclamations en leur opposant Un refus ferme et catégorique. »

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Le 17, les combats reprenaient dans la province de Chaii- toung, entre les troupes du général Han Fou Chou et celles du général Liou Chen Nien, sur la ligne de la rivière Hsin- Ho, au nord-est de Nei-Hsien. Cependant., s'ouvrait à Genève la conférence du désar- mement. M. Henderson, qui la présidait, prononçait un discours pathétique pour adjurer M. de Neurath de revenir parmi ces augures. Mais à l'intérieur les choses n'allaient pas mieux. Le gouvernement était en train de consommer l'escroquerie de la conversion. Le 27, dans une interview accordée au rédacteur en chef de l'agence Wolf, M. de Papen déclarait : « L'Allemagne 134 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE en vente à la LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE 12, rue de PIsly et 1, rue du Boccador PARIS (8) ' OUVRAGES DIVERS (nombre limité) C. C. Postal 926.78. Cent millions d'or. Un vol. 15 » FRÉDEHIX.— Goya. Un vol. ." 20 » FPNK-BRENTANO.—Le Drame dès poisons.Un vol. relié .. 45 » GOURMONT Morale de Nietzsche. 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Un val. 30 » PECUES(R. P. Thomas). — Commentaire français de la Somme théologique de Saint Thomas d'Aquin. Liste de 19 volumes franco eur demande (ces volumesse vendent, séparément30 à 40 francs l'un). PttZHTTA(J.). — Le feu' et l'eau. Relié, soldé 5 > L'ANNEE POLITIQUE • 135 ne doit aucun merci à la France ni pour l'évacuation anti- cipée de Mayence, ni pour les réparations. » Le 29 septembre, Herriot parlait à Genève à l'assemblée des Nations. Une réponse à l'impudent discours radioffusé de M. de Papen ? Que non pas. Une nuée de bêtises et communs sur la « fécondation de la conférence de de lieux ' Lausanne », « l'esprit de réaction ennemi de la paix », et tout à l'avenant. Herriot répondit à M. de Neurath le 29 septembre. M. de Neurath n'était pas resté à Genève pour l'entendre. Il était parti l'avant-veille. Aussi n'entendit-il point les très longues divagations sur la S. D. N. et Briand qui l'eussent sans doute fait sourire. Le 4 octobre, le chargé d'affaires britannique à Berlin invitait le gouvernement allemand à participer à une confé- rence qui allait se réunir pour discuter les exigences alle- mandes concernant l'égalité des droits. L'Allemagne con- tinuait à se faire, prier. L'agence Conti publiait une note disant que l'Allemagne était heureuse de ses « efforts de conciliation » mais exigeait des « garanties » pour se rendre à cette invitation... Herriot accepta d'ailleurs de se rendre à Londres. Comme en 1924 où furent consentis les premiers abandons. M. Massigli se décida enfin à sortir une partie infime dû dossier sur les armements secrets de l'Allemagne. M. de Rosenberg, délégué allemand répondit par des insolences qui ne furent pas relevées... Le 16 ont eu lieu eri France les élections pour le renou-- vellement de la série B du Sénat. Le glissement à gauche s'accentuait. 186 AI.MANAC.il D'ACTION FRANÇAISE C'est ainsi que, dans la Haute-Garonne, le succès de la liste radicale-socialiste, formée par M. Lucien Saint, résident général au Maroc, a eu pour conséquence la défaite des trois sénateurs sortants : MM. Blaignan, Paul Feuga et Duchein, inscrits tous trois au groupe sénatorial de- l'Union démocratique et radicale, intermédiaire entre la gauche démocratique, que préside M. Bienvenu-Marin,, et l'Union républicaine, présidée par M. Maurice Ordi- naire. Dans le Loir-et-Cher, le siège de M. Pierre Berger, récem- ment décédé, qui faisait partie de l'Union républicaine, était enlevé par un radical socialiste. Dans l'Indre, le siège de M. Antoriy Ratier, qui ne se représentait pas, était pris également par un radical socialiste. De même, MM. Buhan (Gironde), Courtier (Haute- Marne), Roger Grand (Morbihan I, Langlosi (Oisel, Enjolras (Haute-Loire), tous inscrits à l'Union républicaine, étaient éliminés au profil de candidats do la gauche démocratique. En IlIe-et-Vilaine, M. Jénouvrier, doyen du Sénat, inscrit au: groupe de la gauche républicaine i!9 membres I, était L'ANNÉE POLITIQUE 137 éliminé par un radical socialiste, élu au second tour, grâce à l'appoint de ceux des délégués, au nombre d'une quaran- taine, dont les voix s'étaient portées au premier tour sur les candidats S. F. I. 0. Dans la Lozère, les électeurs faisaient mordre la pous- sière à M. de Las Cases, fils du sénateur sortant, qui ne se représentait pas. M. de Las Cases fils se parait du titre de; démocrate populaire. O'ri remarquait que, dans la Meuse, M. Poincaré avait obtenu cent voix de moins qu'aux élections précédentes. Depuis l'échec du projet de désarmement présenté à Genève, en février, par M. Tardieu, M. Paul Boncour, con- seillé par le colonel Lucien, par son neveu, M. Jean Paul; Boncour, et par tous les prébendiers plus ou moins inté- ressés au maintien de l'institution genevoise, avaient tout mis en oeuvre pour mettre debout mi projet dit de désar- mement et de sécurité. M. Paul-Boncour avait pris un petit morceau des propositions Bénès* un peu des idées de M. Politis, un peu des exigences Hoover, et il avait bap- tisé le tout « projet constructif français de désarmement et de sécurité ». .•'''''? 'C'est ce texte qui devait rencontrer l'opposition de l'état- : major... Mais on passa mitre. M. Herriot obtint le vote. de con- fiance qu'il désirait pour envoyer Paul-Boncour à Genève' développer ce fameux plan « constructif » de désarme- ment, dont l'idée essentielle était la suppression des armées de métier ou de service à long terme, et leur remplacement par le système des milices, cher au citoyen Jaurès. Le 6 eurent lieu les élections allemandes qui portèrent au Reichstag un- peu plus de nationaux papenistes que dans le Reichstag précédent et un peu moins d'hitlériens. C'était assez normal, puisque les élections avaient été faites pat M. de Papen.

LA LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE ï2, rue de l'Isly, et 1, rue du Boccador, PARIS (8) C.C. Postal 926.78. est à votre disposition pour tous vos achats, de livres, même épuisés. 138 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Aux Etats-Unis, M. Roosevelt l'emportait sur M. Hoover, par 472 voix contre 59. À Genève, à quelques pas de la S. D. N. (ironie du sort!) la troupe devait faire usage de ses mitrailleuses contre des manifestants communistes, à l'occasion d'une réunion orga- nisée pour réclamer la mise en accusation publique de MM. Léon Nicole et Dicker, chefs du parti socialiste gène- vpis. Dix morts et quarante et un blessés. En Espagne, M. Herriot faisait-un voyage romantique. En Allemagne, M. de Papen donnait sa démission. M. Hin- denburg avait recours à Hitler. Hitler refusait de formel- le cabinet, s'il n'avait pas les mêmes pouvoirs que M. de Papen. A la Chambre, au cours d'un débat sur l'Aéropostale, MM. Flaiidin et Philippe Henriot établissaient — et Blum en a failli se trouver mal — que le leader socialiste, le « damné de la terre » ne répugnait pas à s'entremettre auprès du gouvernement en faveur de gros capitalistes. « C'est la fin du régime qui vient, lança M. Franklin- Bouillon, tirant la moralité de ce débat. Le 29, Philippe Berthelot faisait signer son mirifique, plan de non-agression avec les Soviets, qui ne pouvait que faci- liter, par ses clauses économiques, le dumping russe. Le 11 et le 12 décembre, les; manifestations d'anciens, combattants organisées devant la Chambre par l'Action Fran- çaise provoquèrent la chute du ministère Herriot qui se fit l'avocat de l'Amérique contre la France, et forcèrent les députés à refuser de payer l'échéance du 15 décembre. En janvier, les premiers ennuis du cabinet Boncour — qui a- succédé à Herriot — naissent d'un conflit avec les fonctionnaires. Ceux-ci ne voulant point que leurs appoin- tements soient diminués. Le 12 janvier, le cartel confédéré des services publics

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•En Aiùi.,,Lja;:: h général von Schleicher, chancelier du Reich, n'ayant pu réaliser l'union des partis, remet au pré- sident Hindenburg, la démission du cabinet. Le surlen-i demain, Adolf Hitler, chef des nationaux-socialistes alle-j mands, est nommé chancelier du Reich. Le 31, le ministère Daladier est constitué. L'heure est grave. De tout le pays, ainsi que le relate plus loin Georges 140 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Gaudy, l'indignation s'élève. L'Etat démocratique, spoliateur et incapable, apparaît maintenant dans toute sa malf aisance à des Français toujours plus nombreux. C'est alors que YAc- tion Française (1er février) publie le manifeste de Monsei- gneur le Duc de Guise. Et l'on sait tout le bienfait qu'a causé une. si haute, si émouvante et si sage leçon de poli- tique. Cependant, le « pays légal » continue les fautes. Le 8. à Genève, M. Paul Boncour défend le plan de désarmement appelé français, mais qui ne correspond en rien aux vrais intérêts français. Le 13, après trente-sept heures de séance, la Chambre achève sa mauvaise besogne contre les contribuables et contre la défense nationale : par 359 voix contre 235* les projets financiers sont adoptés. Oh augmente l'impôt sur le revenu et certaines taxes et l'on ampute les crédits militaires de plus de 500 millions.

La guerre continue entre la Colombie et le Pérou, et entre la Chine et le Japon, qui se retire de la S. D. N., en fait chassé de l'assemblée par la mauvaise volonté des membres de celle-ci à son égard. Le 20, les fonctionnaires manifestent en interrompant pen- dant quelques minutes les services publics, dans les P. T. T., les transports en commun, etc. Le 26, en Allemagne, Hitler et ses ministres lancent à L'ANNEE POLITIQUE 141 travers le Reich des appels à la revanche. A Erfurt, dix mille-hommes des troupes d'assaut racistes défilent devant le 'ministre Goering.: Cependant, en France, le Sénat, revenant sur son vote du 22 février, adopte les réductions sur les crédits mili- taires, approuvées par la Chambre. Le 28, le projet de douzième provisoire passe de la la.Chambre au Sénal et du Sénat à la Chambre, et est défini- tivement adopté le 1" mars au petit jour. On apprend la retraite de Philippe Berthelot, secrétaire' général du ministère des Affaires étrangères, « l'un des individus qui ont fait le plus de mal à la France depuis vingt ans ». Le 1" mars, M. Paul-Boncour est entendu par la com- mission des Affaires étrangères, à. laquelle il ne peut cacher ses inquiétudes en ce qui concerne l'attitude de l'Allemagne et de l'Italie. Il est vraiment temps! M: Léon Blum et Vincent-Auriol donnent leur démission de président et de secrétaire général du groupe socialiste de la. Chambre, à la suite de la scission qui s'est produite entre S. F. I. .0. au sujet des fonctionnaires. A.là Chambre des Communes, M. Georges Lansbùry, chef de l'opposition, fait part de ses inquiétudes au sujet de la situation en Allemagne. Le 7, la Chambre, par 360 voix contré 185, donné au ministre des Finances l'autorisation d'émettre pour dix milliards d'obligations du Trésor à long ou moyen termp. A Paris, M. Jean Causeret, préfet des Bpuches-du-Rhône, est tué d'un coup de revolver par sa maîtresse, M"" Germaine Huot, dite d'Anglémont : crime mêlé de police, de poli- tique el de trahison. Malgré l'échec lamentable de sa politique, les amis d'Aris- tide Briand célèbrent à Cocherel et à Paris l'anniversaire de la mort de leur « grand homme ». A Genève, la Conférence du désarmement adopte le prin- cipe du pacte d'assistance mutuelle. Le 8, M. Mussolini adresse à Hitler ses félicitations pour le succès électoral qu'il vient de remporter. Le 1:0, la Chambre donne l'exemple des économies en votant un crédit supplémentaire de plus de trois millions 142 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE pour solder ses dépenses « administratives » au cours de l'exercice 1932. Le 11, en Prusse, les élections municipales donnent la victoire aux hitlériens. — Le président Hindenburg signe un décret qui remplace le drapeau républicain noir, rouge et or par l'ancien drapeau impérial noir, blanc et rouge et le drapeau hitlérien à la croix gammée. A Berlin, l'ambassadeur de France proteste, au nom du gouvernement français, contre l'occupation de la caserne de Kehl par les nazis; le ministre allemand répond qui! s'agit de simples mesures de police. Le 20 mars, aux Assises de la Seine, commencement du procès de 1Aéropostale. Donnons quelques précisions sur cette ténébreuse affaire : Le 31 mars 1931, la compagnie de navigation aérienne l'Aéropostale, atteinte par la crise mondiale, dépose son bilan. A partir de 1927, elle se trouvait grevée d'un passif énorme à court terme. La nature de ce passif était déterminé L'ANNEE POLITIQUE 143 par le fait que la convention avec l'Etat expirait en 1934 et que les obligations émises étaient à échéance de cette année-là. La gestion du groupe Bouilloux-Lafont, dans le contrôle - de qui était la Société depuis 1927, tablait évidemment sur le renouvellement de la convention-. En 1929, une nouvelle convention de vingt ans étaient bien approuvée par le ministre de l'Air, mais elle ne fut jamais présentée à la ratification des Chambres. La société, dont les lignes reliaient la France à l'Argen- tine et au Brésil, fut reprise, en fait, par l'Etat, ainsi qu'il advint, à peu près vers la même époque, pour la Compagnie Transatlantique. Un conseil de direction, présidé par M. Dautry, directeur du réseau de l'Etat, fut adjoint au liquidateur judiciaire, ce qui enlevait aux anciens dirigeants la plénitude de leurs pouvoirs. A qui allait échoir ce magnifique héritage momentanément abandonné? Les candidats à la succession ne manquaient pas et. au sein même du conseil, une lutte ardente, quoique cachée, opposa bientôt M. André Bouilloux-Lafont, fils de M. Maurice Bouilloux-Lafont, et M. Emmanuel Chaumié, directeur de l'Aéronautique, fils de l'ancien ministre, qui avaient été désignés l'un et l'autre pour en faire partie. Au début de 1932, il courut toutes sortes de rumeurs sur le compte de M. Chaumié. Il vint aux oreilles de M. André Bouilloux-Lafont que le groupe dont il redoutait, lui et son père, ces tentatives d'évincement, entretenait des tractations avec des firmes étrangères pour financer la réor- ganisation de l'Aéropostale. Des documents lui furent apportés. De mars à juillet 1932, M. André Bouilloux- Lafont montra à diverses personnalités des photos de ces documents ayant pour but d'établir que la majorité des actions de la société des moteurs Gnome et Rhône avait été achetée par une société de navigation allemande, la Deutsche Lufthansa; que la société Gnome et Rhône avait fondé, en collaboration avec la Lufthansa et un groupement espagnol, une société destinée à concurrencer l'Aéropostale en Amérique du Sud, et que M. Paul-Louis Weiller aurait versé 225.000 francs à M. Chaumié pour favoriser cette nouvelle société au détriment de l'Aéropostale. De mars à septembre 1932, M. André Bouilloux-Lafont 144 ALMANACII D'ACTION FRANÇAISE, |.)'résenta sa collection de photographies, réunie en une sorte d'album, à M. Tardi«»M, à M. Guernier, ministre des Tra- vaux- publics, à M. Piétri, ministre de la Défense nationale, puis à M. Herriot, à M. Fournier, sous-gouverneur de la Banque de France, à M. Dautry, directeur du réseau de l'Etat, à M. Deschizeaux, député. Le 21 juin 1932, il montrait son dossier à M. P.-P. Pain- levé, devenu ministre de l'Air. Dix des pièces en question avaient été authentifiées par MM. de Rougemont et Dupont- Ferrier, experts près le tribunal de la Seine. P.-P. Painlevé demanda à M. Bouilloux-Lafont de communiquer ce dossier au général Weygand, ce qui fut fait. Le 3 avril, P.-R. Painlevé, exaspéré, rendu foii furieux .parce qu'on dénonçait la gabegie de ses services, déposait une plainte en faux contre X..., à laquelle M. Bouilloux- Làfont répondit, le 10 septembre, par une plainte en cor- ruption contre M. Weiller, qu'il retira, d'ailleurs, peu après, le 22 octobre. L'ANNEE POLITIQLF. 145 « Il est prouvé, dit l'accusation, que toutes les pièces du dossier de M. Bouilloux-Lafont sont des faux. » M. de. Lu- bersac, un des informateurs de M. Bouilloux-Lafont, a reconnu avoir fourni à celui-ci des renseignements concer- nant les paiements de deux chèques Weiller à l'ordre Dumes- nil. 11fut inculpé. Inculpé également un autre informateur, le sieur Collin dît Lucco, qui reconnut avoir fabriqué tous les documents, mais qui -déclara l'avoir fait à l'instigation de M. Bouilloux-Lafont, contre une somme de 6:000 francs. 11 nia toutefois avoir fabriqué certaines des pièces du dos- I.A TERRE PROMISE

du renfort :... 'D'api-r^ le C/iurivari.i

sier, divers rapports de la Sûreté générale, la lettre de M. Painlevé à l'attaché militaire en Roumanie pour recom- mander les moteurs Gnome ei Rhône, la lettre de M, Chau- mié à M. Weiller en date du 5 juin 1931. la note eu italien désignant comme un espion M. Massimi, directeur chez Latéeoère, ainsi que l'ordre de paiement de 15.000 francs du 21' bureau signé « Rose ». M. Bouilloux-Lafont fut arrêté le 23 novembre 1932, à la veille d'une interpellation à la Chambre déposée à l'insti- gation des socialistes, désireux de déconsidérer M. Flandin. 146 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE jadis avocat-conseil de VAéropostale. Ces débats, au cours desquels le garde des Sceaux René Renoult laissa échapper de suggestifs aveux sur « la forte impression » que peuvent avoir sur la justice les séances parlementaires devaient d'ailleurs atteindre M. Léon Blum encore plus que M. Flan- din. Rien ne justifiait l'inculpation de M. Bouilloux-Lafont contre lequel on n'a pu relever, au Parquet, qu'une « impression générale ». Rien, hormis les accusations dé Lucco, repris de justice, indicateur de police, et protégé de M. Weiller par-dessus le marché, ce qui est bien sin- gulier. Le Parquet a « marché » sur l'injonction de M. Pain- levé et de M. Léon Blum. M. Bouilloux-Lafont a protesté énergiquement contre les accusations relevées à sa charge. Il avait cru, dit-il, que Lucco était un agent du 2Çbureau, et cela lui avait donné confiance dans l'authenticité des documents que celui-ci lui avait donnés contre remise, de 50.000 francs. Picherie, le quatrième inculpé, a reconnu avoir remis à Collin du papier à entête de la Sûreté générale, sur lequel devaient être établis les faux rapports signés « Lahure » et « Dufourcq ». En septembre 1932, en outre, Picherie, pour laisser croire à M. Portais, ami de M. Bouilloux-Lafont, que de nouveaux renseignements pourraient être apportés, consentit à jouer le rôle de collaborateur du commissaire Faux-Pas-Bidet, au cours d'une entrevue qui eut lieu aux Champs-Elysées. L'accusation, s'appesantit fort peu sur cet épisode singulier et sur Je rôle de Faux-Pas-Bidet, qui versait des mensualités à Lucco en tant qu'indicateur et qui continua par la suite à lui faire ces versements, même après avoir

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Le 10, les Français apprennent une mauvaise nouvelle : M. Edouard Herriot est officiellement désigné pour repré- senter la France aux entretiens de Washington et malheu- reusement il accepte une mission qu'il est manifestement incapable de mener à bien. *Le 13, à la Chambre des Communes, grand débat sur la politique extérieure : sir Austen Chamberlain, applaudi par une grosse majorité de l'assemblée, combat la révision des traités et met l'opinion publique anglaise en garde contre le prussianisme hitlérien.

Le 14, après avoir voté la loi de finances, sans avoir pu établir l'équilibre budgétaire (plus de quatre milliards de déficit), la Chambre se met en vacances jusqu'au 16 mai. Le 19, les évêques catholiques allemands, qui avaient levé toutes les interdictions prononcées contre le national-socia- lisme, demandent aux fidèles d'adhérer au parti hitlérien. 148 ALMANACIl D'ACTION FRANÇAISE Le 21, M. von Papen, commissaire d'empire de Prusse, cède ses pouvoirs à M. Goering, devenu président du Con- seil de Prusse. Le lendemain, un Français est attaqué à Trêves et empri- sonné sans motif. Le 27, les « Casques d'Acier » fusionnent avec les natio- nal-socialistes. Le 23 ont lieu les élections espagnoles qui donnent une ferme majorité,à l'opposition. Cependant, le gouvernement se maintient par miracle. '

Le l"' mai a lieu à Berlin une formidable manifestation : Hitler est acclamé par plus d'un million et demi de per- sonnes. Dans le même temps, à Moscou, une fête du Travail est l'occasion d'une grande démonstration militaire. Cependant, à Genève, la Conférence du désarmement con- tinue ses palabres. L'ANNÉE POLITIQUE 149 Le 26, M. Herriot, retour d'Amérique, déclare à la Chambre que le paiement des dettes américaines est la con- dition essentielle de tout accord ultérieur. Le 29^ nouvelle honte pour .l'a justice républicaine : Oustric et Andr^ Benoist, accusés de corruption de fonc- tionnaires, sont acquittés par le jury de la Seine.

Le 31 mai, Maurice Pujo commençait dans l'Action-- Française une campagne qui devait émouvoir tout ce qui ^— dans le pays-— n'est pas à la solde de l'étranger. Les articles de Maurice Pujo établissaient que le groupement intitulé VU-'nionDouanière Européenne, fondé en 1927 sous le patro- nage d'Aristide, était à Ja «olde d'un marchand de canons allemand, Otto Wolf. Maurice Pujn révélait que cette asso- ciation était installée dans les bureaux même d'Otto Wolf, que le secrétaire général de TU. D. E., M. Lucien Coquet, était le beau-frère d'Otto Wall, et son représentant en France : M. Fernand Lapesse, trésorier de l'L'. D. E., était en même temps fondé de pouvoirs de l'agence générale Otto Wolf. Quant au secrétaire général du comité allemand; de TU. D. E., c'est le Dr Stern-Rubarth, ancien rédacteur en chef de l'agence d'informations Wolf, de Berlin, qui couvre le monde de ses dépêches de propagande alle- mande et diffamation de la France. Pujo révéla aussi que TU. D. E. patronnait chaleureusement un journal d'avant- garde, Terre d'Europe, dont l'administrateur, M. Petit, est en même temps membre du conseil d'administration de l'agence des Etablissements Otto Wolf. Parmi les groupes adhérents à l'U. D. E., on trouve la « Ligue du Libre Echange », dont le secrétaire, M. Eugène Lagomassini, est, sous le nom d'Eugène Lagot, le secré- taire général et l'animateur de la « Ligue populaire de résistance à la guerre », qui conseille aux mobilisables de renvoyer à l'autorité militaire leur fascicule de mobi- lisation. El qu'a fait le gouvernement? Le ministre de l'Intérieur, alerté par l'information publiée dans VA. F. du 31 mai, avertissait l'U. D. E. de détruire ou de mettre en lieu sûr les papiers compromettants qui pourraient se trouver* dans les locaux du 16, rue Ghauveau-Lagarde. 150 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(le Charivari.)

Pour aider l'U. D. E. dans cette tâche prudente, la Sûreté Générale délégua l'un de ses contrôleurs, M. Ducloux, qui se rendit, le 1" juin, rue Chauveau-Lagarde, et emporta dans sa vaste Citroën les papiers jugés trop gênants pour Wnion Douanière. On ne peut concevoir qu'un Etat trahisse ainsi ses devoirs à une heure où la situation est tellement critique, où la menace allemande ne peut plus être niée. Mais le 10 juin, les Camelots du Roi montrèrent, par une vigoureuse intervention à une réunion tenue par l'Union Douanière au Musée Social, que les Français n'étaient point dupes dé leurs trahisons. Le 8 juillet, nos amis comparaissaient en correctionnelle. L'ANNEE POLITIQUE 151 Le samedi 15 juillet, la X° chambre correctionnelle con- damnait Langlois à quatre mois d'emprisonnement et 50' francs d'amende; Verrier et Lutz à trois mois d'empri- sonnement et 50 francs d'amende; Laffolay à quinze jours d'emprisonnement avec sursis et 25 francs d'amende. Jugement rendu par ordre, évidemment. Le scandale n'en est que plus grand. Et la campagne de VA. F. n'en a pas moins porté. Lagomassini est en prison pour avoir renvoyé son livret de mobilisation, Lucien Coquet a été dénoncé comme entraînant l'U. D. E. vers une pente dan- gereuse. Quant à Otto Wolf, son agence générale était dissoute. Il faut croire, comme l'a dit Maurras, l'air de ce pays ne lui convient pas.

Le 1" juin, après une longue séance de nuit, le Sénat et la Chambre votent le budget de 1933 avec un déficit de 3.624.658.733 francs.

Le 3, le Conseil de l'ordre des avocats du barreau de Poitiers prononce la peine dé la radiation contre M. Hulin, député, sous-secrétàire d'Etat à la Guerre. — Le même jour, pour protester contre le projet du gouvernement sur le statut de la viticulture, centre trente-quatre municipalités des -arrondissements de Montpellier et de Lodève démis- sionnent. Le 9, le Pacte à quatre à peine paraphé, les Allemands décident de suspendre le paiement de leurs dettes, y com- pris les emprunts Young et Dawes.- — A la chambre, M. Daladier fait approuver le Pacte à quatre et obtient, par 406 voix contre 185, le pouvoir de faire ce que bon lui semblera.

Le 17, à Londres, le délégué allemand Hugenberg dépose un mémorandum de son gouvernement réclamant les colo- nies allemandes. 152 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Et. pour terminer, le 24, vers une heure du matin, la: Chambre vote le projet gouvernemental fixant le prix dû blé à 115 francs le quintal. Mesure d'inspiration socialiste, qui ne peut causer que les plus funestes effets pour l'agri- culture et pour le pays tout entier. L. de GÉRIN-RlCARD.

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LES CRA YONS CONTÉ SONT LES MEILLEURS A LA S. D.N. REPORTAGE-REVUE DE JABON

La, scène se passe à Genève, à la Société des Nations. LE COMPÈRE: Un huissier de la S. D. N. LA COMMÈRE: N'importe qui. Vous, madame, qui lisez fAlmanach de l'A. F. pour vous instruire, voulez-vous être., la commère? Alors, suivez le guide, suivez le compère qui t>ous con- duira tout d'abord à

LA COMMISSION DES CONFLITS

LE COMPÈRE.—- Vous le voyez, madame, les délégués des commissions et les sous-délégués des sous-commissions sont réunis en ce moment. II ne s'agit pas pour eux d'arrêter la guerre qui se pour- suit entre le'Japon et la Chine, pas plus que d'enrayer la guerre qui vient' d'éclater entre le Chili et le Pérou, non madame, ces messieurs de la commission des conflits veulent avant tout définir et donner Un nom à ce qui se passe en Chine, au Pérou, en Bolivie, au Mexique, et autres, lieux... Le président de la' Commission des conflits se lève chante. Air : VOCATIONSPOUR RIRE. Vous savez que la Chine S'tape avec le Japon C'est un' drol' de machine Faut lui donner un nom.

UN DÉLÉGUÉ.— Je propose : Agacerie. LE PRÉSIDENT.— Soit. L'agacerie Sino-Japonaise. ./ (// chante). En âmériqu' Faffaire Chili contre Pérou Devient grave, que faire Quand ils se flanqu'nt des coups? UN DÉLÉGUÉ.— Appelons cela une entourloupette. 154 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE LE PRÉSIDENT.— Bon! L'eutourloupette Péruvio-Chi- lienne. Y'a aussi le Mexique El le Guatemala Qui s'batt'nt... Voilà le hic, Comment appeler ça? UN DÉLÉGUÉ.— Eh! bien, un litige, Le litige Guaté^ malo-Mexicain. LE PRÉSIDENT.— Très bien. A'e disons plus la guerre Ça peine les AU'mands, CelF de quatorz'... la der, Disons le différend. Tous LES DÉLÉGUÉS.-— Parfait, très bien. Mais comme elle a duré cinq ans et que toutes les riations y ont été mêlées disons : «le grand différend! » (Adopté). La séance est. levée. A.LA COMMISSION DES MANDATS La séance de la Commission des mandats où se réunissent les petites nations avait commencé dans l'agitation. Un boucan terrible avait obligé le président à suspendre la séance. LA COMMÈRE.— Que s'est-il passé? LE COMPÈRE.— Les petites nations avaient mal compris, elles croyaient avoir été convoquées pour toucher des mandats. (Il chante). Air : AMOURNOIRET BLANC. Ah! disait VMonténêgro C'est pas rigolo, Messieurs tant que vous êtes, Donnez-moi donc un bout de la galette, En même temps la Syrie, La TransJordanie, L'Irak, le Libéria, Le Nicaragua Voulaient des mandats En tas. REPORTAGE-REVUEDE JABON 155 LE COMPÈRE.— Maintenant ils sont calmés et la séance continue. Entre une négresse. Beaucoup plus Ranavalo que José- phine Baker, mais guère plus habillée que Joséphine. LÀ COMMÈRE.—Qui est cette dame noire? LE COMPÈRE.— Une petite nation, qui a adhéré à là S.D. N. LA COMMÈRE.—«Mais qui? LE COMPÈRE: (chantant)

C'est la reine Pornaré Ré, ré té. Qui perdant tout' ret'nUe (bis) Vient-ell' mêm' demander Dé, dé, dé, dé, dédé. \ Des tas d'chos's incongrues, (bis)

Et les petites nations se succèdent: la république de San- Màrin, la principauté de Panazole et celle de Pétna-Oufner\ la république

Ce monsieur qui voudrait entrer A son tour dans la Société

(Choeur) La Société!

Il a un peu l'air d'un sultan Et mêm' d'un mahométan.

(Choeur) Et mêm' d'un mahométan.

Mais non, voyons, c'est Fbey d'Beyrouth Trala, la là. l.-;l, AI.MANACII D'ACTION K ANCAISI'. Venez, accourez, bey a"Beyrouth, Ah! quel plaisir D'avoir le bey d'Beyrouth (e) Ah! quel plaisir De pouvoir l'accueillir Avec, avec Sa min' fraîche et rose... JABON

LES SIEGES DE LA CHAMBRE

Sous la grande verrière De nos politiciens, Tout homme a deux derrières : Renaudel et le sien.

PARIS, 44, rue Je Babylone (7 ) et CONDOM (Gers) LA DECOUVERTE DES RESTES DE RONSARD

Superpositiondu buste de Rongard et du crâne retrouvé. DECOUVERTEDESRESTESDE RONSARD 159 gralementreconstitués,les autresos longspurentêtremesurésavec précision.L'humérusavait360millimètresdelongueur,lecubitus287, le fémur500,le tibia 412.D'aprèsles tableauxde Manouvrier indiquantla correspondancemoyennedes longueursosseusesentre elleset avecla taille,ces longueursconstatéesindiquentpour le squeletteexhuméunetaillede ! m. 78.Celle-ciest doncconforme à sa stature« fortbelle,augusteet martiale» dontontparléClaude Binetet GuillaumeColletet.(HistoiredeRonsard).

Une expériencea été faite qui a été concluante: Cependant,écritM.Ranjard,il étaitopportunde vérifierencorele diagnosticpar uneépreuvedécisive,le contrôléde l'accordentréles contoursdu crâneexhuméet ceuxdubustedeRonsard,bustedontla ressemblanceavecdeuxautresportraitsdu poèteprouvecelleavec lestraitsde leurmodèlecommun.Desphotographiesducrâneet du moulageont doncété prises,à la mêmedistanceet sousle même angle,de faceet de profil.En superposantles photographiesdu crâneà cellesdubuste,et entenantcompted'unepartdel'épaisseur destéguments,d'autrepartde l'erreurmanifestede dessincommise par le sculpteurdu busteen modelantl'oreille,erreurqui a été signaléeplushaut,onconstateaisémentl'identitédescontours. D'autre part, autour du squelettedécouvertle 10 mai se trouvaientneuf pots. L'auteur de la brochure tire de leur présencecette conclusion. La présencede ces * pots à encens> est l'indicationde la sépultured'un personnageimportant.On a mêmeremarqué,sans qu'onpuisseeninférerl'existenced'unerègleabsolue,quele nombre decesvasesétaitproportionnéà lanotoriétédudéfunt.Cetteprésence dansla tombeexaminéeprendtoutesa significationpar sa coexis- tenceavecun signede la plusgrandevaleurpour l'identification du gisant: l'embaumementcertifiépar la sectiond'une calotte crânienne. La seulepossessiond'unbénéficeecclésiastiquen'eûtcertainement pas suffià l'appliquerà la dépouilled'unclercqui n'eûtpasjoui parailleursd'uneexceptionnellenotoriété.Or,parmilesbénéficiaires de Saint-Cosme,décédésau prieuré,il n'enestqu'unquiait possédé en sonvivantles conditionsde réputationet de célébritérequises pourlégitimerl'embaumementdesoncorps,et cefut Ronsard.

Aucundoute n'est possible.Ce sont bien les restesdu chef de la Pléiade.

La Sauvegardede l'Art Françaisque présidentavecautant de zèle que d'intelligence, le duc de Trévise et M"" la marquisede Mailléveut restaurercettesépultureou Ronsard continuera,commeil le disait à Hélène, à « prendre son

BILAN LITTÉRAIRE

Maigre, bien maigre la pitance littéraire, de 1933. Qu'on nous taxe ou non de parti-pris, — cela nous est parfaite- ment égal, —r nous sommes bien obligés de dire que s'il n'y- avait pas la pléiade des écrivains de VAction Française, le public français n'aurait pas eu grand chose à lire cette année du moins signé par ses compatriotes. Charles Maurras a écrit pour l'album de Johànny Drevet r Paysages et Cités de Provence, une préface qui vaut à elle seule un livre magnifique. L'amour d'un beau et noble pavs, la passion du sol où les ancêtres ont vécu et ont laissé ce qui est impérissable afin d'en nourrir une âme grande et forte, tout cela est exprimé par Matirras avec un frémisse- ment qui semble faire vivre les. mots, au point que chacun d'eux résonne comme une inoubliable musique dans la mémoire reconnaissante. La réédition du Signe de Flore, la publication des tomes III et IV du Dictionnaire Politique et critique enfin une pré- face au Banquet de Platon, voilà il nous semblé les signes très divers et très complets d'une activité littéraire qui ne s'est jamais ralentie et dont les fruits ne cessent d'être parmi les plus beaux, les plus savoureux et les plus nour- rissants dont l'activité des lecteurs d'élite puisse se rassa- sier. De même Léon Daudet n'a point chômé! Quelle moisson de souvenirs, de réflexions, d'hypothèses ingénieuses et mer- veilleuses! Quelle rencontre d'idées vivantes et de poésie! Au temps de Judas, Député de Paris, ces mémoires seront la marque de notre époque comme ceux de Saint-Simon -furent celles de son temps. Il n'est personne ami ou ennemi, ennemi surtout, qui ne crie d'admiration et de douleur tant le trait est sûr, perçant, définitif, tant le dessin est ineffaçable. Dans la Recherche du Beau, Ijéon Daudet a réuni quelques- unes des plus belles pages de son oeuvre, celles sur la nnture et celles sur quelques poètes et peintres chers entre ; tous. On ne dépassera jamais, et on ne pourra atteindre les

BILAN LITTERAIRE 163 portraits que cet écrivain maître d'une langue inouïe trace pour l'éternité. - Dans le dessin où il fixe Shakespeare, Baudelaire et Goya, il y a une tendresse poignante et divinatrice. Daudet entre véritablement dans l'âme et dans le coeur. Il en démontre pieusement tous les secrets, il en pénètre avec précaution mais décision tous les mystères. Et c'est le même écrivain, tout amour pour les hommes Sublimes, qui fait de quel fouet danser lès grotesques, les imbéciles et les crapules dont l'ignominie gouverne la France. C'est un beau et revi- guarit spectacle. Jacques Bainville a heureusement réédité deux de ses livrés épuisés et tous les deux d'une actualité invraisem- blable. On pourrait dire, si l'on voulait grosso modo carac- tériser l'auteur de Napoléon, que l'actualité est sa marque -'essentielle. Il a écrit Bismarck et la France quand il était 'un très jeune homme, il le republie en 19.33 après toute •i'avanl-guerre, la guerre et l'après-guerre et ce livre semble ;aujourd'hui, pour notre instruction et édification contem- poraines! Histoire des Deux-Peuples parue pour la première fois en 1915, et rééditée il y a quelques mois, on jurerait que les actuelles relations franco-allemandes l'ont inspirée! Dans ce style qui est la limpidité même, dont chaque mot est celui qui est indispensable pour que l'esprit appré- hende instantatnément le sujet, Jacques Bainville expose, explique et prévoit. Et avec une certitude si parfaite, que sous sa plume les événements les plus contemporains entrent dans l'éternité, avec leur cortège de causes, d'effets et de conséquences. Maître Marie de RoUx s'était déjà mis au rang des grands historiens du XXe siècle avec sa Restauration. Il a donné cette année une oeuvre qui, si c'était nécessaire, assurerait sa gloire définitivement: Origines et, Fondation de IIP République. On a coutume de dire d'un ouvrage construit de façon inébranlable et dont il semble que rien ne puisse faire trembler l'assise : « C'est un monument ». L'expres- sion est. celle — peu importe sa banalité, elle est excellente T—qu'il faut employer pour qualifier un pareil livre. C'est une architecture historique, disons scientifique, que rien ne peut faire bouger, pas même un cataclysme. Les tremble- ments de terre ou les raz de marée sont impuissants contre G. LENOTRE d& FAcadémie Française

Les Pèlerinages de Paris révolutionnaire LA MAISON DES CARMES Dan- i;t" nouveau livre, M. LENOTRE nous -raconte un des é.s'iodes,les \t lis tragiques el le- plu.-sanjrlan.-

O. SCHEID

LES MEMOIRES DE HILTER ET LE PROGRAMME NATIONALSOCIALISTE Le national:ociaiisme est bien plus qu'une des faces éphémères

Norbert CASTERET

DIX ANS SOUS TERRE Campagnes d'un explorateur solitaire Voici.::n livre appef. à faire sensation. Un livre d'aventures et île science. L'aulecr nous raconte, sons une forme simple et nelle, :es élonnantes -découverles-.Ce savant, qui enrichit la prihisloire e! la ircographie. est au-si hardi, aussi téméraire qu'un Alain Gerbault. Son livré est un bel exemple JVnerpie mise au service de la cui-ioHlé-vientifiqueet. en même temps, un r.'cit passionnant. Ln vlumc in-l<5,iili-ttc 15 fr.

LIBRAIRIE ACADÉMIQUE PERRIN, Éditeur BILAN LITTÉRAIRE 165 l'esprit et la mémoire des hommes. Exposition du fait, genèse et répercussion de ce fait. Portrait de l'auteur, psy- chologie objective, impartiale, clairvoyante de juge. Enchaînement des faits; aux hommes, aux peuples, aux siècles. Témoignage enfin dune expérience qui a tiré de ses constatations renouvelées et enregistrées la loi et la leçon. I/édificë est parfait, Origines de la IIP République, hélas! elles sont l'abais- sement de l'esprit chez ceux qui devaient à tout prix res- taurer le Roi. Fondation? La place était laissée libre par la démission imbécile et honteuse de gens qui se croyaient honnêtes! Comme si l'honnêteté consistait Seulement dans la probité quant à l'argent, dans la vertu quant aux moeurs! Il en a une honnêteté supérieure qui est celle de l'intelli- gence et du coeur, qui est le désintéressement de soi, de sa personne terrestre et passagère. C'est l'absence de cette honnêteté là qui a fondé la République; Et voilà bien pour- quoi tout dans la République est négatif. La métaphvsique^ '.quoiqu'on eu pense, cela sert pour comprendre le monde... Celte année 19o.'? a vu naître deux minces petits livres mais plus chargés que des in-folios de six cents pages. Deux petits livres de souvenirs. La guerre et l'Homme de Maurice Pujo est dû à l'achar- nement et à la ténacité de son compagnon Charles Maurras. Ces pages d'un ton si rare et d'un style si parfait étaient enfouies dans le tiroir de leur auteur, sans que celui-ci se décidât à les exhumer. Enfin ce qui paraissait impossible devient possible, et un des plus brûlants problèmes de la psychologie humaine fut exposé en quelques chapitres sans prix : l'animal humain face au cyclone guerrier. Ah! que de livres sur la guerre il faudrait brûler en autodafé solen- nel! Que de mensonges, que d'imaginations, que de roman, que de duplicité! Tandis que là, dans le récit sans bavures et la plus classique simplicité d'un « intellectuel », soudain transporté au sein des éléments et de l'enfer, livré à la terre et à l'air, soumis à toutes les tortures physiques d'un pauvre corps-.inadapté, à toutes les incertitudes spirituelles d'une âme désorientée, il en a la sainte vérité criante, éternelle. Maurice Pujo, s'il n'avait pas publié ce cahier unique dans la littérature sur la guerre, aurait fait à la vérité un tort irréparable.

BILAN LITTERAIRE 167 Le deuxième livre de souvenirs, c'est celui de l'Amiral Sçhwerer : Souvenirs de ma vie maritime. Volontairement, celui qui commanda en chef pendant les années terribles, a refusé de parler de ces anrîées-là, et ses souvenirs sont ceux de l'avant-guerre. De toutes parts on supplie l'Amiral Sçhwerer de faire comme Maurice Pujo et, si dure, si laide,, si misérable soit-elle, de nous révéler la vérité qu'il a con- nue. La vérité est toujours salubre. Rien ne peut tenir contre elle, et les blessures qu'elle fait sont des blessures néces- saires, La méconnaître ou l'ignorer c'est bien autre chose qu'une blessure! c'est la mort. D'ailleurs, le petit livre du marin qui relate des faits de toutes sortes, depuis les farces des aspirants frais émoulus de Navale jusqu'à la sublime agonie de l'Amiral Courbet et aux cours faits à l'Ecole de Guerre concurremment à ceux de l'officier terrien qui devint le Maréchal Foch, apporte à la vérité politique une eau excellente pour faire tourner le bon moulin. Les relations de l'Amiral Sçhwerer au cours de sa carrière, et Sous ses divers commandements, avec ces messieurs qui s'intitulaient ministres de la Marine, c'est une partie du deuxième ouvrage qu'on attend de Maître de Roux sur les Actes de la IIIe République ! Les souvenirs de l'Amiral Sçhwerer rentrent, littéraire- ment dans cette admirable lignée de Mémoires écrits par des marins, depuis Jacques Cartier jusqu'à Lapérouse et Bougainville. Le plus beau livre d'Histoire de l'année, avec ceux dont nous venons de parler est dû à Pierre Gaxotte : Le Siècle de Louis XV. Nous disions tout à l'heure que la vérité était toujours salubre. Un pareil ouvrage en est l'évidente démonstration. Pierre Gaxotte expose ce qui fut, simple- ment. Et de cette claire, vive, nette, précise et puissante presque, où tout est juste, comme c'est- le propre de l'art quarid il atteint la perfection du naturel, se dégage irrésis- tible : la vérité. Et cette vérité est bien la plus encoura- geante et la plus réconfortante qui soit. Le passé -enfin comme enfin dépouilé des mensonges entassés sur lui par les soins politiques des inventions de la République démo- cratique, c'est la garantie de l'avenir. le Siècle de Louis XV a un immense succès. Il est parmi les livres qu'il faut faire lire partout et même imposer

. BILAN LITTERAIRE 169 quand c'est faisable. La joie qu'éprouvent tous ceux qui le lisent donne la mesure du malaise qu'il fallait dissiper. M. René Benjamin a écrit pour les fidèles, les disciples, les admirateurs de Maurras un de ces livres éblouissants comme il est seul à savoir le faire. Charles Maurras ce fils de la mer. conduit le lecteur dans l'intimité du maître, dans sa petite maison de Martigues, dans cette Provence bien aimée « ce qu'il a de meilleur au monde ». On y voit l'au- teur d'Anlhinéa, .infatigable, allègre, d'une jeunesse magique, qui vit sur le rythme de la mer et du ciel avec une joie que chaque belle heure renouvelle. Et tout ce beau mouvement si parfaitement inscrit par le livre ému et poé- tique de M. Benjamin, on le retrouve, comme dans lés grands peintres ou chez les grands statuaires, intact et entraînant, dans l'article ou Maurras commente chaque jour l'histoire de notre temps... * **

De rares livres de critique, mais d'excellents. L'édition de Tartuffe par M"" Dussane est un chef-d'oeuvre. Il est impossible de pousser plus loin la connaissance et la saga- cité. Le roman, si l'on peut dire, de cette oeuvre tel que le raconte M"" Dussane est une belle leçon d'histoire, — et d'histoire contemporaine. Les remarquables éditions classiques de la Pléiade qui comprennent des commentaires et des notes si précieuses sur Molière, Montaigne, La Fontaine, Voltaire, Laclos, Busset ou Baudelaire sont véritablement des oeuvres cri- tiques, par des critiques de bon aloi tels que René Grpss, Edmond Pilon, J. Schiffrin, Maurice Rat, Albert Thibaudet, Y. G. Le Dautec, etc.. Nous avons eu de M. Claudius Juillet un très remarquable ouvrage sur Un grand vigneron Lamartine où l'on voit le poète se perdre dans une très amère et ruineuse aventure commerciale. Le grand talent de conteur de M. Claudius Juillet," à qui nous devons déjà un étonnant Victor Hugo spirile, prête à son livre une vie et un mouvement qui le classent parmi nos rares et bons écrivains actuels. Une des meilleures monographie parue sur Montaigne cette année, est de M- Pierre Villey. Personne ne connait mieux que cet érudit si fin et si psychologue tout ce qui

BILAN LITTERAIRE 171 touche à Montaigne. Son tharmant petit livre parfaitement illustré est indispensable à quiconque est aussi, de l'auteur des Essais. Le grand mouvement critique de l'année, c'est le Gustave Flaubert de M. René Dumesnil. C'est un livre qui est l'hon^ " ' neur d'une époque et d'une profession, , . * *" * La pénurie littéraire dont nous parlions au début se faift surtout sentir dans le roman. Il y a le livre annuel d'un certain nombre (qui diminue d'ailleurs), d'auteurs consa- crés. Ce livre annuel qu il soit Fort de France de Pierre _ Benoit ou le Mystère Frontenac de François Mauriac n'ap- porte aucun renouvellement. On retrouve très exactement les personnages, les sentiments, les intrigues déjà connues. M. André Maurois s'est borné à recueillir des essais et journaux de voyage, d'ailleurs fort intéressants sous le titre Mes songes que voici, et M. Paul Morand a donné un pen- dant à son excellent New-York, un Londres tout aussi excel- lent et même un peu plus. Les frères Tharaud ont écrit une autre histoire sur les Juifs : La Jument errante. Dans VOmbre cependant, il semble que Francis Carco veuille se renouveler. Son roman, assez différent de ses pré- cédentes oeuvres, est une réussite. Le prix Goncourt décerné à M. Guy Mazeline pour Les Loups a récompensé un ouvrage plein de mérite, qui fait espérer beaucoup d'un jeune homme tenté par le beau : paysage balzacien. M. Georges Duhamel dans Tel qu'en lui-même... fait enfin mourir Salavies. Ce n'est pas trop tôt. Requiescat! Mais quelle idée de promener avant son agonie, le pauvre bougre dans la belle Tunis! M. Duhamel débarassé de Sala- vien a publié un de ses romans les meilleurs : Le notaire du Havre rempli de portraits provinciaux tout à fait vivants et vrais. Si l'on pouvait encore employer des mots passés de mode et dont le sens a été adultéré, on dirait que la Réponse du Seigneur de M. Alphonse de Chateaubriand est un roman •piritualiste. C'est une très curieuse tentative. Nous ne pou- vons dire qu'elle soit réussie, mais la faveur qui accueille ces pages toutes baignées de vie extérieure et contemplative, indique un retour d'opinions dans le public. C'est d'un très heureux .augure. 172 ALMANACI1 D'ACTION KRANÇAISE Nous avons gardé pour la bonne bouche Tropique de M. André Demaison. Les lecteurs de l'Action Française savent de quel magnifique article Léon Daudet salua ce livre viril. Voilà enfin la peinture d'un homme, par un homme. Il ne s'agit ni d'amour, ni d'adultère, ni de petites combines sentimentales ou familiales, ni d'aucun fatios artificiel. Il s'agit d'un garçon courageux qui placé dans des conditions physiques et psychologiques périlleuses, veut se garder intact, pur de tout crime, alors que le crime semble presque une légitime défense. C'est un livre d'énergie que nous .n'hésitons pas — et nous, toute la grandeur et l'importante du parallèle — à mettre près de ceux du grand Kipling, Kipling, dont les Souvenirs de France, viennent de paraître si beaux et si émouvants! PIERRECHARDON.

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Notre histoire compte peu de vies semblables à la sienrie, dans laquelle personne n'a jamais songé à relever un acte vil et où seuls abondent les trai's d'un courage constant e!: d'une noblesse toute simple. Son extrême jeunesse, en lui permettant toutes les ardeurs que lui dictait sa foi, a pré- servé cette foi même, et il est mort sans qu'une seule amer- tume, un seul regret l'aient déchiré, sans qu'un seul intérê':; particulier l'ait sali. Il est mort pour là plus noble cause, ayant eu tout juste le temps de se donner à elle tout entier, dans la joie et la simplicité de son coeur d'enfant. Le 10 août 1792, il est aux Tuileries, au milieu des Suisses, prêt à défendre son Roi. Il n'a pas vingt ans, mais il brûle de se battre. La populace approche. Teus son- prêts à se défendre jusqu'au dernier, lorsque l'ordre arrive de cesser le feu. Il ne reste qu'à fuir ; tout sacrifice serait vair.. Ls Seine traversée, il se retourne vers le palais en flammes. 11 ne le voit qu'à travers ses larmes, mais il a la force de lancer, vers le flot barbare déchaîné, un défi qu'il tiendra. Le 12 avril 179'), il est devant le portail de La Durbelière, son château familial. Pendant des mois, auprès de son cou- sin Leseure, tous les deux étroitement surveillés, il a réfléchi sur son devoir, tandis que lui parvenaient du dehors de rares et imprécises nouvelles de la Révolution. Il a connu cependant la mort du Roi. Aujourd'hui, son parti est pris. Les « gars » des paroisses voisines sont rassemblés là. Arriiée de paysans qui ne savent pas ce qu'est une balai lie, à peine ce cju'est une arme. Ils en ont fabriqué avec tout ( e qui leur tombait sons la main, avec les objets familiers du bûcher, de la grange ou de la cuisine. Mais sur elle passe un frisson de victoire, car le jeune capitaine qui les domine, debout sur une marche, les a tous regardés sans mot dire, eux qu'il connaît bien. 11 les a reconnus, les cbers vieux qui, autrefois, le saluaient pendant ses courses et ses promenades, alors qu'eux-mêmes revenaient du labour ou des semailles, il les a reconnus lés jeunes garçons avec qui il a joué, enfant. Mais c'est la guerre. Un fossé s'est creusé et le temps de douce joie ri'est plus. Il se redresse 174 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE et, tourné vers les champs et les maisons qu'ils s'ap- prêtent à défendre, tourné vers le Bocage où déjà Cathe- lineau, d'Elbée, Bonchamp et tant d'autres se battent depuis un mois, il leur dit ces paroles que l'Histoire a recueilli et rangé parmi les plus belles :

— « Mes amis, si mon père était ici, vous auriez con- fiance en lui. Pour moi, je ne suis qu'un enfant; j'espère que je vous prouverai, au moins par. ma conduite, que je suis digne d'être à votre tête. Si j'avance, suivez-moi; si je recule, tuez-moi; si je meurs, vengez-moi. »

A cet instant, l'ange de là guerre l'avait touché de son aile et le génie brillait sur son jeune front. Relevant la tête, ses hommes qui venaient d'assister au miracle, virent dans ses yeux briller la flamme qu'il aura désormais à l'approche de chaque combat et au plus dur des mêlées. Un même souffle héroïque les étreignit tous. Entre eux et lui, le pacte de la lutte sans merci et du sacrifice était conclu. Le même jour, avec cette armée en sabots, qu'il venait de soulever de sa foi et de sa bravoure, c'était le premier coup, le coup de maître. La victoire des Aubiers dégageait la Grande Armée catholique, en: difficultés à Tiffauges. L'offensive victorieuse reprenait de concert avec les nou- velles troupes de « Monsieur Henri ». La Vendée allait faire trembler la Convention, dans une suite ininterrompue de victoires. A chaque nouveau combat, son prestige personnel comme sa hardiesse ne cessait d'augmenter. Ses paysans retrouvaient en lui leur propre type, épuré et grandi par la finesse de la race. Même dévouement, mêmes désirs, même simplicité de moeurs et de langage. Lui n'avait que l'ambition de s'élever chaque jour davantage au-dessus de lui-même, de

FABRIQUE DE DORURES Ornementsd'église BANNIERES— FANIONS— DRAPEAUX C. PROTON 5, Place Croix-Paquet,LYON (Tél. : B. 61-98.) HENRI DE LA ROCHEJAQUELEIN 175 rester un chrétien incomparable et un soldat sans reproche, de tout braver, de tout risquer pour avoir le droit de tout demander et comme pour se faire pardonner une réserve que, dans les conseils, un scrupule excessif imposait à son âge. Sou nom devenait synonyme d'audace et de victoire. A Thouars, hissé sur les épaules d'un de ses soldats, on le vit arracher de ses mains les pierres des murailles, creu- ser la première brèche et la franchir d'un bond, seul, Sachant que son exemple entraînerait jusqu'aux plus hési- tants. A Saumur, avec un compagnon, La Ville-Baugé, il traverse la ville à cheval, d'un bout à l'autre, sans être soutenu par les siens et poursuivant un bataillon républi- cain. Telle était sa témérité, son oubli de soi-même, son héroïsme j amais lassé. Détestant la brigue, l'intrigue, les faveurs, il ne voulait être qu'une épée, mais, de quelle trempe brillante et ferme. Vint un jour, hélas! où la Vendée, encerclée de toutes parts, ne put résister au nombre. La défaite de Cholet l'accula à la Loire. Cathelineau n'était plus, Bonchamps expirait, d'Elbée et Lescure étaient blessés à mort. Les femmes, les enfants, les vieillards — un peuple entier fuyait l'incendie et le massacre. Des remous de panique effrayants se creusaient, dans lesquels sombraient jusqu'aux hommes valides et aux combattants.' Tou» n'avaient plus qu'Une idée : la rive droite de la Loire, l'incertitude, certes, mais peut-être l'espoir, la vie, le repos. La R'ochejaquelein usa jusqu'à ses dernières forces pour empêcher l'exode. Il restait encore des possibilités de victoire sur la terre maternelle. Le flot l'emporta. La Vendée courut vers d'illu- soires et trompeuses promesses, vers Granville, vers la mort. Henri de La Roehejaquelein, nommé généralissime sur la terre bretonne, devait en retarder l'échéance et, avant d'être engloutie dans l'effroyable hécatombe de Savenay, mener encore son armée à de nouvelles victoires. La tâche démesurée 'qu'il acceptât, à l'âge où tant d'autres ne sont pas encore dégagés des liens de leur enfance, doit susciter l'admiration la plus haute. Des milliers d'êtres sans foyers n'attendaient plus leur salut que de lui. Lui seul devait pourvoir à tout sur des chemins inconnus, dans des 17C ALMANACII D'ACTION . FRANÇAISE villes étrangères. Il devait être tout à la fois, le guide, le chef, l'administrateur, l'apôtre, l'ami. Marcher, toujours marcher. Et se battre toujours. D'étapes en étapes, les rangs s'éelaircissaient. La faim, la maladie, le froid faisaient parmi eux plus de ravages que les balles des républicains. Et malgré tout, malgré les plus atroces misères^ malgré Kléber et Westermann, la Vendée connais- sait des succès aussi éclatants que ceux des premiers jours. « Monsieur Henri » était là. La montée au calvaire s'illumi- nait alors et, pour quelques jours, l'espoir renaissait. Le moyen de ne pas être ému par un tel martyre, de ne pas souffrir avec de tels hommes et de ne pas les ranger au premier rang de ceux qui sont l'honneur d'un pays. Décimés, à bout de forces, ayant marché encore de Gran- ville à Angers, d'Angers au Mans, du Mans à Ancenis, ils vinrent s'écrouler à Savenay. La Convention pouvait s'enor- gueillir. Sa tyrannie à masque légal venait d'avoir raison du dernier souffle de la liberté — d'une liberté vraie, d'une liberté chérie, d'une liberté pour laquelle on savait mourir. En honnête homme, en paysan français, pas en assassin. Malgré lui, La Rochejaquelein n'était pas ce jour-là à son poste de combat. Surpris par une patrouille républicaine sur la rive gauche de la Loire, il lie put retourner au milieu de ses frères. La mort lui fit grâce quelques semaines encore. 11 devait la rencontrer le 28 janvier 1794, âgé de vingt e'. un ans et cinq niois. Son entrée en guerre ne .datait pas d'un an. En dix mois, il venait de remporter seize victoires. Que peut-on comparer à cette vie brève et fulgurante? Au moment où seul et sans armes il s'approchait d'un soldat républicain et s'apprêtait à lui faire grâce, celui-ci s'embusqua derrière un arbre, l'ajusta et à dix pas l'abattit d'une balle dans la tête. Ainsi le jeune héros généreux que tant de combats avaient épargné devait mourir par traîtrise, tages mêlées. HENRI LUZUY.

LES CRA YONS CONTÉ SONT LES MEILLEURS HENRI DE LA ROCHEJAQliELEIN 177

Le Christ et la Mort (oeuvrede Ma:.imeReal del Sarte). 178 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

(Photo Ligey.) Le bureau de Marius Plateau. L'ACTIVITÉ DE

L'ACTION FRANÇAISE EN 1933

Deux faits principaux ont marqué la fin de 1932 et les premiers mois de 1933. L'un, extérieur, a été l'arrivée au pouvoir de Hitler, en Allemagne. L'autre, d'ordre intérieur, a été l'aveu forcé de la détresse des finances publiques en' France. La victoire électorale des groupes de gauche, en mai 1932, avait fait naître chez les socialistes l'idée d'imposer aux Parisiens chaque fois que l'occasion s'en présenterait, une manifestation de leur force. Le 11 novembre, qui rappelle d'abord aux Français d'aujourd'hui le sacrifice sanglant fait à la Patrie par un million sept cent mille d'entre eux, paraissait aux amis de Léon Blum particulièrement bien choisi. Ils avaient décidé d'aller au Panthéon, crier leur pacifisme, drapeau rouge en tête, au chant de VInternatio- nale. Leur erreur était de compter sans les Camelots du Roi. Ceux-ci, mobilisés discrètement, vinrent troubler la fête. Vers 3 heures 30 de l'après-midi, à côté de la rue de l'Ecole de Médecine, des jeunes gens qui s'étaient groupés autour d'un drapeau rouge et qui cherchaient à monter le boulevard Saint-Michel en furent empêchés par un groupe de Camelots du Roi, qui avait à sa tête Maxime Real del Sarte et Lucien Lacour. En moins d'une minute la troupe socialiste fut dispersée et le beau drapeau rouge prit le chemin de nos locaux. Cette bagarre fut le commencement d'une série de luttes qui eurent surtout pour théâtre la place du Panthéon. Un certain nombre de nos amis devaient trouver, de ce fait, le chemin du poste. Le même jour, les Camelots du Roi de Strasbourg illu- minaient la mairie qui, actuellement, est aux mains de socialistes bolchevisants. On sait que la Cité du Vatican, dont la politique pro- allemande n'est que trop connue, a délégué pour la repré- senter à Paris, un ecclésiastique qui, à Berne, pendant la 180 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE guerre, faisait de l'espionnage. Le fait, devenu public, ren- dait intolérable la présence à Paris de ce-singulier « diplo- mate ». Le vendredi 25 novembre, rue Guynemer, au <&ercle Catholique des Etudiants, Mgr Maglione ayant eu l'étrange idée de présider une réunion d'Etudiants français, fut apos- trophé comme il convenait par des Etudiants d'Action Fran- çaise. Les cris de « A Berlin », « Passeports » et « Espion » accueillirent un essai de harangue et la police étant inter- venue, douze de nos amis furent conduits au poste pour avoir fait entendre la voix du patriotisme outragé. Chaque Chaque année le Congrès d'Action Française fournit aux cadres de nos groupements l'occasion de mettre en commun le fruit de leurs efforts et de leur expérience. Pendant près d'une semaine nos amis des différentes régions et provinces de France viennent recevoir à Paris les. directives qui permettront aux diverses formations de l'Action Française de perfectionner et développer leur recrutement et leur propagande. Commencé le 1er décembre, le 19e Congrès d'Action Française devait se terminer le samedi 3 décembre par une Une kermesse et réalisée de triomphale journée. 1' conçue façon pratique par M"' Léon Daudet fit courir une foule énorme qui eut peine à circuler dans l'immense salle de Magic-City. Toutes les provinces françaises avaient envoyé leurs produits les plus délicieux. Tout le monde ne put en avoir sa part. A midi, dans le centre de la salle, un banquet, dont le menu conçu par Pampille avait été exécuté par ses collaboratrices, fut le régal des assistants. L'Action Fran.. çaisê du lendemain estimait à trente mille le nombre des Parisiens qui avaient tenu à assister à cette fête magnifique- ment réglée. Avant de se. séparer, nos amis des provinces unis à ceux de Paris, tinrent, comme chaque année, à se rendre dans ce cimetière de Vaugirard, où dorment deux martyrs de la cause nationale et royale Marius Plateau et Ernest Berger, afin de marquer leur indéfectible fidélité à la mémoire de ces héros. Une semaine à peine s'était écoulée que la jeunesse fran- çaise bientôt rejointe par les éléments actifs des diverses ?. organisations d'Action Française, entreprenaient dans la rue une. campagne, qui devait être victorieuse, contre le L'ACTION FRANÇAISE EN 1933 181 paiement des dettes à l'Amérique. Le 10 décembre, ce sont les Etudiants d'Action Française qui, au Quartier. Latin et jusque sous les fenêtres du Sénat, font entendre la protes- tation de la jeunesse. La police intervient, maltraite Lucien Lacour, nos amis Ducluzeau et Imbert et procède à Un cer- tain nombre d'arrestations. Le lundi 12 décembre, sur un appel de VAdtion Fran- çaise aux Parisiens, des ligueurs, à la tête desquels se trouve l'amiral Sçhwerer, des anciens combattants s'unissent aux Etudiants et aux Camelots du Roi pour clamer autour de la Chambre l'énergique volonté des Français de ne pas être dupes. Maurice Pujo est arrêté. Maxime Real del Sarte, Lucien Lacour, ; Georges Calzant, Robert Bourin, Alain de la Rocheforidère le- rejoingnent au poste de police. On compte finalement ce soir-là, plus d'une centaine d'arres- tations. Le lendemain, les mêmes scènes recommencent, du Quar- tier Latin aux Invalides. Des bagarres violentes se pro- duisent sur divers points De trois heures de l'après-midi jusque vers minuit, refoulés, dispersés, brutalisés, les mani- festants se regroupent sans cesse au cri de « Pas un sou » et « A bas les dettes ». On compte ce jour-là plusieurs cen- taines d'arrestations et nombreux sont les blessés. Ces manifestations agitaient vivement l'opinion publique et même le inonde parlementaire. Sentant monter l'impo- pularité, les députés en dépit des appels émus et même lar- moyants d'Edouard Herriot, alors Président du Conseil, refusèrent de consentir au paiement de l'échéance du 15 décembre. L'Action Française voyait sa campagne aboutir et le pays assistait sans émotion à la chute du ministère du gros Edouard. Le lendemain, c'est-à-dire le 16 décembre, dans la grande Salle Bullier, la jeunesse des Ecoles, ardente et enthou- siaste, exprimait son attachement à Charles Maurras et aux , autres chefs de l'Action Française et son espoir dans le retour prochain du Roi. Le dimanche suivant, à Vincennes, dans une- salle immense, remplie d'un public attentif. Charles Maurras, Léon Daudet, l'amiral Sçhwerer, développaient les idées de l'Action Française et offraient la solution monarchique à la réflexion des patriotes présents. 182 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Interrompue pendant quelques jours par les fêtes de Noël et du Nouvel An la propagande et l'action devaient reprendre rapidement leur cours. Le 9 janvier, à Nancy, le 10 janvier à Strasbourg, Charles Maurras, Léon Daudet et Paul Robain, expliquèrent aux populations de l'Est, rendues anxieuses par les événements extérieurs, que la République n'est pas la France et que le redressement national est encore possible, avant les catas- trophes, si l'on sait renouer la tradition et rendre au pays son chef héréditaire. Les orateurs trouvèrent dans les deux villes, l'accueil le plus chaleureux. L'Action Française, comme on le pense, prit une part toute spéciale à la diffusion du Manifeste royal. A Paris, en banlieue, en province, sections, groupes, étu- diants, ligueurs, Camelots du Roi rivalisèrent de zèle et plusieurs millions de tracts firent pénétrer la parole de salut dans les foyers français. Des affiches, lues par un public intéressé, sans cesse renouvelé, permirent à tous de comprendre et de méditei les grandes vérités si clairement et posément dites par le Prince. Comme on le pense, ce mouvement des esprits ne fut pas du goût de tout le monde. Les amis de Léon Blum, socia- listes vendeurs du Populaire, essayèrent de créer des inci- dents. A Paris, dans le 15* arrondissement, les Camelots du Roi, attaqués pendant la vente, infligèrent à leurs agresseurs quelques corrections cherchées et méritées. A la même époque une magnifique réunion avait lieu à Chartres, en présence de quatre mille cultivateurs. Les dis- cours de l'amiral Schewerer, de Firmin Bacconnier et de Joseph Baranger recueillirent les applaudissements una- nimes du public. Entre temps le ministère Daladier s'était constitué. Le Président du Conseil avait pris le ministère de la Guerre.

LA LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE 12, rue de l'Isly, et 1, rue du Boecadbr, PARIS (8*) C. C. Postal 926.78. est à votre disposition pour tous vos achats de livres, même épuisés. L'ACTION FRANÇAISE EN 1933 183 On pouvait penser qu'un simple regard jeté sur les nations voisines inciterait le chef du gouvernement à prendre vigou- reusement à partie les traîtres ou les fous qui travaillent à ruiner en France un patriotisme défensif indispensable au pays. Au contraire, un des premiers gestes d'Edouard Daladier fut, à son arrivée au pouvoir, un geste de man- suétude à l'égard d'un déserteur anarchiste, du nom de Gérard Leretour. Fort de cette clémence le dit Leretour s'était mis à pro- pager la lâcheté, décorée du nom « d'objection de cons- cience », en faisant des conférences à Paris et en province. Le 18 février il devait faiTe entendre sa voix à Charenton,

Paul R.iliain. sous les auspices de la Ligue internationale des Combattants de la Paix. Mais quelqu'un, ou plutôt plusieurs troublèrent la fête. Les Camelots du Roi, grâce à quelques pots de fumée, obligèrent les assistants à finir ailleurs leur soirée. Huit d'entre eux cueillis par la force armée que les paci- fistes avaient alertée durent faire un séjour de quelques heures au poste de police voisin. Quatre d'entre eux devaient même passer la journée du lendemain au Dépôt jusqu'à ce que les fonctionnaires de la Justice, qui tiennent les divers emplois au Palais, se fussent rendu compte de l'intérêt qu'il y avait pour le Gouvernement à arrêter au plus tôt ces brimades envers nos amis. Une instruction n'en fut pas moins ouverte. 184. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Le 26 février, les Camelots du Roi de Perpignan durent à leur tour accrocher vigoureusement les pacifistes de tous poils qui émettaient la prétention de les empêcher de vendre l'Action Française. En dépit des forces de police et de gendarmerie mobilisées, nos amis, infligèrent une juste correction à leurs adversaires. Le vendredi 3 mars, Salle Bullier, le Gérard Leretour, à qui l'inertie des pouvoirs publics donnait de l'audace, orga- nisa une nouvelle réunion. Lés Croix de Feu mobilisés ne purent agir dans la salle. A la sortie, dans le quartier Montparnasse, les Camelots du Roi réglèrent leur compte à quelques voyous trop hardis. Défendant le patriotisme insulté sur tous les terrains, les

Lucien Lacour.

Çnmelots du Roi de Brest interrompirent le 5 mars un film jiilijKitriotique dont l'auteur est un ridicule embusqué. Le lendemain nos amis de Paris reprenaient leur action contre les «objecteurs de conscience» et le frère.'. Lere- tour. Ce déserteur qui, on le voit, ne manque pas d'aplomb, ni de ressources, avait loué la salle Wagram pour expliquer aux foules les raisons de sa lâcheté. 11 en fut empêché par un petit événement. Les Camelots du Roi, arrivés de bonne heure dans la salle, en dépit des protestations et gestes des organisateurs, avaient rapidement et abondamment répandu un liquide lacrymogène qui rendit pour près d'un jour la L'ACTION FRANÇAISE EN 1933 185 vaste salle inaccessible à tous. Vous pouvez imaginer la rage de l'objecteur Leretour et de ses petits copains. A la fin de février, une réunion de propagande donnée à Cagnes-sur-Mer, près de Nice, avait été marquée par des incidents violents. Pendant vingt et un jours nos amis André Gaudin, Georges Guérard, Hallumié et Parzy res- tèrent en prison. Le tribunal de Grasse, qui prit la peine de les juger le 1-1-mars suivant, lés condamna avec sursis. Oïl peut juger, d'après leur cas, avec quelle désinvolture certains magistrats jouent de la liberté des gens, surtout quand il s'agit de faire la cour au régime républicain, en brimant des adversaires politiques. Le. film antipatriotique contre la présentation duquel les Camelots du Roi avaient protesté le 5 mars, devait être pré- senté à Saint-Pol-de-Léon, le 2 avril, dans un patronage catholique. Nos amis de Saint-Pol-de-Lécn ne le permirent pas. Ils manifestèrent. L'évêque, bien tardivement on l'avouera, devait implicitement leur donner raison en inter- disant le film quelques jours plus tard. Au cours des semaines qui suivirent on compte diverses rencontres des Camelots du Roi avec les communistes. A Oullins, à Paris, dans le quartier de Ménilmoiitànt, dans le 13e arrondissement, et à Colombes, des bagarres assez ' sérieuses eurent lieu où nos amis eurent le dessus. Nous devons noter aussi la part prise par les Etudiants d'Action Française à la protestation des jeunes français contre un certain enseignement « civique » donné par des religieux à l'Institut Pie XI. L'attention des pouvoirs publics avait été attirée par une série de conférences d'un R.P. Ducatillon, dont l'enseignement était antinational et dont l'esprit rejoignait celui des objecteurs de conscience. Le 4 mai les Volontaires du Pape avaient prié le R.P. Gil- let de les éclairer. Comme ce religieux s'était au bout de peu de temps lancé dans la défense du P. Ducatillon, il souleva des protestations qui se muèrent finalement en bagarre. On vit un Dominicain saisir un protestataire aux cheveux. Police:secours, réclamée par les Volontaires du Pape, fit évacuer la salle. Le 9 mai, à Nice, dans l'immense salle du Palais des Fêtes, eut lieu sous la présidence du commandant Dromard une réunion où Paul Robain et Léon Daudet prirent la 186 ALiMANÀCHD'ACTION FRANÇAISE parole devant t,:ie foule comme jamais groupement poli- tique n'en avait rassemblée dans cette ville. Le 14 mai, jour, de la Fête Nationale de Jeanne d'Arc, l'Action Française, continuant la tradition qu'elle a imposée fit acclamer par une immense foule le Cortège traditionnel plus nombreux, plus brillant, plus ardent que jamais. Le 17 mai eut lieu une manifestation qui devait être le point de départ d'une campagne menée dans l'Action Fran- çaise par Maurice- Pujo et qui fut aussi l'occasion de bagarres et de procès. Le Comité Français d'Union Douanière Européenne avait organisé sans les salons du Ministère des Affaires Etrangères, une cérémonie en mémoire de feu Aristide Briand. Trois cents personnes environ prenaient part à cette fête. Parmi les orateurs chargés d'y apporter quelque charme on notait Le Trocquer, Emile Borel, Théodore Tis- sier, Lucien Le Foyer et Jean Hennessy. Comme ce dernier achevait son discours une voix grave et claire se fit entendre du fond de la salle, qui se mit à dire: — Monsieur l'ambassadeur, la réalité n'est pas con- forme à vos paroles. Briand à été le saboteur de la vic- toire, l'assassin de la paix. Les adorateurs d'Aristide Briand crurent préférable de faire comme s'ils n'avaient pas entendu. On donna la parole à César Chabrun qui commença à son tour à célébrer « le voyou de passage ». Plus nette et plus claire la voix du fond de la salle se fit de nouveau entendre : — Briand est l'assassin de la paix. La politique néfaste que vous célébrez a désorganisé l'Europe. Briand a tué la paix, disait-elle. Alors tout le public se dressa en criant : A la porte. Sortez-le et en trépignant. Cela ne fit aucun effet à l'interrupteur, notre vaillant et L'ACTION FRANÇAISEEN 1933 187 sympathique ami Georges Gaudy, qui, appréhendé par des inspecteurs de police, criait encore : — Briand a saboté la victoire. Sans raison spéciale, autre que celle de lui être désa- gréable, Georges Gaudy fut retenu plusieurs heures au poste. Le 28 mai, les Camelots du Roi d'Alger jouaient à un conférencier objecteur de conscience, un fort joli tour. Là veille de la conférence, ils se saisirent de lui, lé firent mon-

Pierre BécaL ter dans une automobile et le conduisirent au col de Lako- tnody, qui est situé à 30 kilomètres d'Alger. Ils le lais- sèrent sous la garde d'un ami, allèrent lui acheter à déjeu- ner et le laissèrent. M. Gérinv c'est le nom de l'antipatriote, ne devait rentrer à Alger que dans l'après-midi du lendemain. Ses auditeurs ne l'avaient pas attendu. Le même dimanche avait lieu, à Nîmes, une journée d'Action Française. Ce fut une série de manifestations brillantes présidées par Charles Maurras. Les orateurs : l'amiral Sçhwerer, Paul Robain, Lucien Lacour et Georges Calzant furent tous chaleureusement applaudis. Huit jours plus tard, c'est à Toulon que Charles Maurras allait expliquer à nos amis la situation politique et les devoirs qu'elle comporte. Pendant ce temps, Maurice' Pujo 188 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE poursuivait sa campagne sur Le Trocquer, Coquet, Krupp, Otto Wolff, et Cie, montrant qu'à l'abri du pacifisme et du briandisme, des hommes politiques français donnaient la main aux industriels allemands pour de louches mais fruc- tueuses affaires. Le 10 juin, à l'occasion d'une conférence que donnait FUnioii douanière européenne sous la présidence d'Yves Le Trocquer un. petit nombre de nos amis se trouvaient dans la salle. Dès que le président eut prononcé quelques mots un homme jeune se leva, c'était notre ami Langlois. Il dit à Le Trocquer : lr — Monsieur Le Trocquer, vous êtes l'agent d'Otto Wolff. Vous êtes à la solde des marchands de canons allemands. Vous ne parlerez pas ici. -- Au même instant une quarantaine de nos amis s'élan- çaient vers la tribune, celle-ci prise, firent évacuer la salle par le public et l'enfumèrent. Mais la police veillait "sur la peau de personnages aussi discrédités que Le Trocquer, vingt-huit Camelots du Roi furent arrêtés et menés au Dépôt. Un juge qui répond au nom dé D. Le Roy fut chargé de l'instruction, ou plus exactement de brimer nos amis. Il attendit de longs jours avant de les interroger, ne libéra que par petits paquets ceux contre lesquels on ne pouvait relever de charges, et refusa la liberté provisoire à ceux qu'il incul pait. Bref, il fut aussi odieux que magistrat serf peut l'être. C'est seulement le 30 juin qu'on se décida à juger nos amis Marcel Langlois, Marcel Verrier, Pierre Laffoley et Georges Lutz. Mais, Le Trocquer n'ayant pas jugé utile de L'ACTION FRANÇAISEEN 1933 189 paraître, force fut bien de libérer nos amis. Le 7 juillet eurent lieu les débats. Ils ne furent pas brillants pour les amis d'Otto Wolff. Enfin le 15 juillet, le tribunal infligeait quatre mois de prison à Marcel Langlois, trois mois à Marcel Verrier et Georges Lutz et quinze jours à Pierre Laffoley. La Justice tenait à apporter son aide à ceux qui trahissent les intérêts de la France. Le 3 septembre, à Saint-Goazec, près de Château neuf-du-- Faou, eut lieu le premier rassemblement. Dix mille Français se trouvèrent au rendez-vous fixé par les organisateurs. Pourtant tout avait été mis en oeuvre pour arrêter sur le chemin de la réunion les Bretons que tentait le plaisir d'entendre quelques-uns des meilleurs orateurs de l'Action Française. Des évèques s'étaient mis de la partie en faisant annoncer, plusieurs semaines durant, qu'il était interdit aux catholiques d'assister à la réunion. Les instituteurs rouges, le syndicat unitaire des pêcheurs avaient annoncé que les républicains cent pour cent ne permettraient pas que des voix royalistes se fassent entendre dans un pays dont ils se proclamaient maîtres absolus. On devait assister à des luttes épiques et terrifiantes ; « un sang impur », celui des royalistes, allait abreuver les sillons de ces terres répuibM- caines. . Toutes ces fariboles n'impressionnèrent personne. Dès le matin une foule nombreuse s'installa sur le terrain. Le déjeuner y fut joyeux, coupé de refrains royalistes. La réu- nion valut aux orateurs les acclamations de toute là foule. Après le colonel du Guiny, l'amiral Sçhwerer, Broustal — qui parla aux Bretons dans leur langue — Léon Daudet et Paul Robain, firent magistralement le procès du régime et exposèrent la vérité politique. Un seul incident, peu impor- tant d'ailleurs, marqua cette manifestation. Un autonomiste breton ayant crié : « A bas la France ! » fut rapidement et vigoureusement expulsé.

LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE 12, rue de l'Isly, et 1, rue du Boccador, PARIS (8*) C. C. Postal 926.78. 190 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Pendant ce temps, quatre cents pauvres bougres de répu- blicains, péniblement rassemblés, étaient invités par un obscur Masson, député du lieu, à porter à sept kilomètres de là leurs cris et leur molle fureur révolutionnaire. Le service d'ordre, dirigé par Georges Calzant qui, un mois durant, avait travaillé à l'organisation parfaite de cette magnifique assemblée, n'eut pas à intervenir. Au cours de la journée, nos amis étaient devenus proprié- taires d'un des drapeaux rouges arborés par les républicains — bon teint on le voit — qui s'étaient mobilisés pour rien.

Joseph Delest.

Le 10 septembre, à Roquemartines, près d'Eyguières, au milieu des ombrages du parc mis gracieusement à la dispo- sition de l'Action Française par M. de Bonnecorse, eut lieu une belle réunion des royalistes de Provence. Là aussi, nos amis arrivèrent dès le matin et prirent leur repas sous les grands arbres, au milieu d'un des plus beaux paysages des Alpilles. Les fararidoleurs de Barbentane évoluèrent. Puis, le moment étant venu de parler sérieusement des choses sérieuses, un public attentif et ardent, rassemblé autour de la tribune, écouta M. Clavel, président de la section de Mollèges ; André Vincent, délégué de Monseigneur le Duc L'ACTION FRANÇAISE EN 1933 191 de Guise ; Lavalade, Maxime Real del Sarte, Charles Maurras, Joseph Delest, et, enfin, Marie de Roux. La nuit était proche de tomber quand la réunion prit fin, au cri répété de : « Vienne le Roi ! ». . Le troisième rassemblement eut lieu le 17 septembre à Tonnerre. Dans ce département de l'Yonne, qui fut long- temps un des fiefs les moins contestés des. « rouges », l'Action Française réunit ce jour-là plusieurs milliers de

patriotes. En dépit de notes parues dans la presse de gauche affirmant qu'on allait voir ce qu'on allait voir, cette réunion méthodiquement préparée par Lucien Lacour et nos amis de l'Yonne obtint un franc succès. Les critiques contre le régime et la solution monarchique exposées avec éloquence par les orateurs : l'amiral Sçhwerer, Pierre Bécat, Joseph Delest, Lucien Lacour et Paul Robain trouvèrent un accueil chaleureux auprès de ce public bourguignon, tout comme en Bretagne et en Provence. Ces manifestations apportaient, à la fin d'une belle année de propagande et d'action, la preuve de la magnifique vita- lité de l'Action Française.

PIERRE LECOEUR. Les

de Conscience Objecteurs

Alors qu'il ne semblait plus permis de douter à la guerre proche, que Hitler, devenu chef du gouvernement allemand, affirmait officiellement sa volonté de revanche, on a pu observer en France une propagande très activé en faveur d'un pacifisme appliqué jusqu'au refus du service militaire. Devant la menace, il n'était plus permis aucune illusion à l'endroit du pacifisme' international, ce mythe qui pouvait séduire autrefois certains esprits mal faits. Et c'est justement alors que la propagande pacifiste a redoublé. Ce qui doit faire considérer cette oeuvre comme inspirée, menée, soudoyée par l'ennemi préparant ainsi le terrain pour une invasion plus facile. Le mouvement des objecteurs de conscience date de 1914. Il nous vient d'Angleterre où une femme Lilla Brock- way avait fondé le No conscription fellowship. Mais, en France, il avait été jusqu'à maintenant à peu près nul, si l'on excepte (il y a trois ans), la grotesque protestation d'une poignée de normaliens presses de faire parler d'eux. Mais voici que cette année les agents de l'Allemagne ont redoublé d'activité. Romain Rolland multiplia ses pro- testations contre la guerre; un professeur du lycée Condor- cet, Félicien Challaye, mena la propagande avec une telle L'ESOBJECTE! KS DE CONSCIENCE 193 activité, que l'on dut le traduire devant un conseil de dis- cipline qui ne prit d'ailleurs aucune sanction. Car ceux-là même qui ont pour mission de défendre l'indépendance de la nation ont plus dune fois agi de telle sorte qu'ils ont semblé faire partie de cette conspiration contre la France. C'est ainsi que les tribunaux condamnèrent certains objec- teurs de conscience à des peines trop légères, tel cet insti- tuteur de Lille, Camille Rambaud, qui ne se vit infligé que quatre mois de prison. .C'est pourquoi ceux-ci poursuivirent en toute quiétude. Félicien Cballaye déclara à un rédacteur de Voilà, peu api-?s sa Comparution devant le conseil de .discipline : « L'indép'endance d'une nation est aujourd'hui payée trop cher si elle est gagnée par une guerre. » Et comme le compère lui demandait. — Vos élèves connaissent vos idées? Qu'en pensent-ils? Celui-ci de répondre : — Ce sont de grands garçons. Beaucoup sont à l'opposé de telles idées. Quelques boursiers de banlieue sont sym- pathisants. Tous, je les ai habitués à la libre discussion et à respecter les idées d'autrui. Nous discutons. Nous affron- tons des points de vue. Les nouvelles couches, même bour- geoises, sont très sérieuses, très mûries, respectueuses des valeurs morales. Des gens très bien. Vous verrez d'ici peu. » .On voit quel est le danger. D'ailleurs s'il fallait des' preuves de l'action de l'Allemagne en cette matière, il suf- firait de rappeler ce qu'a établi Maurice Pujo concernant les subventions versées à la ligue de résistance à la guerre par le marchand de canons Otto Wolff. L'Université allait ouvrir la porte toute grande aux enne- mis de la France en confiant au juif allemand Einstein, un des apôtres du pacifisme et de l'objection de conscience, une chaire en Sorbonne. Mais c'est dans l'enseignement primaire que les plus grands scandales se déroulèrent. L'instituteur Freinet put. durant plusieurs semaines avant d'être mis eu congé, ensei- .ner aux élèves du lycée de Saint-Paul de Vence, que c'était un devoir impérieux que de refuser de prendre les armes en cas de guerre. Et il fallut des manifestations sanglantes organisées par des élèves et des parents d'élèves révoltés pour décider le ministre à intervenir. 19-4 ALMANACII D'ACTION FRANÇAISE Les menées des objecteurs de conscience ne furent d'ail- leurs pas sans provoquer de vives réactions partout. A Paris, l'affaire Leretour fût un scandale retentissant. Le F... Gérard Leretour. déserteur condamné par les tri- bunaux militaires,_et réfugié depuis deux ans en Belgique, lit publier, à la fin de décembre, la déclaration sui- vante : Je soussigné, déserteur français, me déclarant objecteur de conscience el de raison, décide: —

Lès choses se passèrent exactement comme l'avait annoncé fantipatriote impudent. Sa grève de la faim, moyen de chantage exercé sur le gouvernement, réussit. Le gouvernement obéissant à la pression des Loges, céda. l-e-« patriote » Daladier gracia le F.'. Leretour et le dis- pensa du service militaitv. et le F.'. Leretour se mit aussitôt à faire la besogne pour laquelle il était revenu : enseigner aux jeunes Français, dans des réunions publiques, la façon simple et commode de « couper » au service de la patrie. Mais les camelots du Roi veillaient.

D'ailleurs ici encore en ne trouve pas seulement des isiiarchistcs. des communistes mais les démocrates chrétiens, «es « fourriers du socialisme » ainsi que les a justement nommés Albert Marty, que l'un ne peut plus jamais s'éton- ner de rencontrer au premier rang des troupes de l'anti- France. On v retrouvera aussi, hélas! des personnalités reli- LES OBJKCTElK> 1)1-CONSCIENCE. 195 gieuscs telles que le K. P. Duiallillon qui. à l'institut l'ir XL prônait Briand et son pacifisme. De même, la propagande de -l'Aube et des militants d'A. C. C. J. F. ne chômait point. Tellement que le général de Castelnau dénonça le scandale et dit dans VEcho de Paris, ce qu'était cette A. C. J. F. « autrefois patriote ». Soutenue par la Nonciature, l'Aube ne craignit pas d'enta- mer la lutte. M, Auguste Cavalier a établi dans l'Intérêt Français, là collusion de l'Aube et de socialistes. Notre confrère a notamment signalé que. : « Chaque fois qu'un objecteur de conscience passe en justice, les rouges-chrétiens, notamment l'ineffable M. Marc Sangnier, se précipitent à son secours. M. Marc Sangnier s'est même vanté, par une lettre à La Liberté, d'avoir eu l'objecteur Rolland, condamné à Orléans, pour disciple. Cet individu passé depuis au communisme, comme le camarade Florimond Bonté, directeur de VHumanité, a néanmoins conservé toute la bienveillante sollicitude du collaborateur de M. Francisque Gay. » Le danger était si pressant que le 25 janvier M. Chau- temps, sur ordre de M. Daladier, adressait à ses préfets une circulaire contre la propagande défaitiste. L'Aube figurait à côté de la Patrie Humaine, de la Volonté, du Semeur et de Voilà.. La Croix — en tête des journaux catholiques —r tenta une diversion en désignant l'intervention officielle comme une menée anti-cléricale. Mais les faits étaient trop éclatants. Nul ne s'y trompa. Et la collusion de toutes les forces anti-nationales contre les seuls éléments qui défendent la patrie apparut mani- feste. L. DE GERIN-RICARD. L'ANNÉE HIPPIQUE

Le succès des courses au trot s'accentue d'année en.année. La réunion d'hiver avec ses quatre journées par semaine est des plus suivies et le jour du prix d'Amérique c'est la grande foule; plus exubérante que celle d'Auteuil et de Longchamp, elle applaudit frénétiquement à la victoire de la populaire Amazone B, qui, dans la grande épreuve inter- nationale, eut raison des concurrents étrangers, Guy Flet- cher et Net Worth. Au printemps, les deux courses les plus importantes, le prix Conquérant, au trot monté, et le prix du Président, au trot attelé, revinrent l'un et l'autre à l'écurie Orly-Roederer, avec Hernani III et Hellenvilliers; ce dernier remportait sa huitième victoire consécutive et n'a jamais connu la défaite. En obstacles, Premier Janvier, au vicomte de Rivaud enleva, à Nice, le Grand Prix de la Ville; à Auteuil, les steeple-chases de 100.000 francs du début de l'année furent également l'apanage de chevaux de quatre ans, Houetteville, Le Firmament et My Lord, ainsi d'ailleurs que la course de haies la plus importante. gagnée par Pourquoi Pas IL Les aînés prirent leur revanche dans le prix du Président qui fut l'occasion d'une facile victoire pour Agitato

^P '.-.." ---r COLLECTION DE CARTES POSTALES ROYALISTES .Cette'rolWtion i(irn|irfn(l,par une pièce (le chàijiié;.un choix uV nos cafte- pustule?royalistes|i\- plus cniirarile---, Prix : 17 francs franco.- LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE 12, rué dé l'Isly, et 1, rue du Boccador, PARIS (8*) C. C. P..sial 92678. LES SPORTS EN 1933

Les sports athlétiques français ont eu des fortunés diverses en 1933. - En ballon rond, la vogue de là Coupe de -"France va croissant. Pour la première fois on vit en finale deux clubs dune ville de province. Les-deux grandes équipés de Rml- bàix : le Ràoihg (arnàtêùrsï et l'Excelsior (professionnelsV se sont disputés le glorieux trophée. La victoire revint .aû.-y.- joueùrs d'Excelsior,. plus scientifiques' et mieux entraînés.S; Lé Nord fut d'ailleurs à l'honneur sur toute la ligné en. 1933. Le premier championnat de France des professionnels revint à l'Olympique Lillois dont la saison fut très bril-ï lanle. Cette première période du professionnalisme était la plus critique. L'es clubs qui avaient opté pour cette càtéï gorie « tiendraient-ils le coup? » Ils ont tenu.. A tel point: que de nombreux clubs ont opté, à leur tour, pour le prO: fessionhalisme, si bien que la fédéràtioii a été obligée dé; constituer une deuxième série comprenant un groupe nord- et un groupe sud. L'équipe de France qui, pour une fois, resta la même pendant toute la saison, s'est couverte de gloire. Elle fit match nul avec l'Allemagne, réussit à battre l'Espagne et obtint deux résultats honorables, bien que battue, devant les fameux Autrichiens et les Tchécoslovaques. Il est fort possible qu'elle fasse encore mieux cette année. Le ballon ovale, après la scission qui l'avait affaibli- à' repris l'année dernière la place qu'il occupait dans le sport- français. Lé' championnat de France s'est terminé par la victoire dti Lyon,Olympique Universitaire sur le R.C. \ar- honnais qui était resté invaincu toute la saison. Ce sont deux grandes équipes. Le seul match international de la saison: France-Alle- magne revint aux Français non sans une bonne résistance de leurs adversaires qui, même, menaient au repos. Le jeu est redevenu plus correct grâce aux sanctions prises contre les joueurs brutaux. D'autre part, les ama- teurs marrons ont beaucoup diminué grâce aux efforts d'une Commission de Discipline'intransigeante .Car la Fédération française de Rugby est restée fidèle à l'amateurisme. La ' 200 ALMANACH D'ACTION FKANÇALSE F.F.R. reste ferme sur ses positions.. Si les amateurs bri- tanniques ne veulent plus jouer avec ses joueurs, tant pis, elle se passera d'eux mais elle restera amateur. La F.F.R. au moins est dirigée, par des hommes fermes et persévérants. En cyclisme, les coureurs français ont fait mieux que se Prix du Printemps, Mithouard battit ses rudes adversaires étrangers dans Bordeaux-Paris. La grande épreuve par excellence, le ToUr de-France, fut gagné par -le français C'est ainsi que sur route, André Leducq enleva le grand Speicher devant l'italien Guérrà, Beaucoup prétendaient, et Eh cyclisme, André Leducq enleva le Grand Prix du Printemps, Mithouard battit ses rudes adversaires le directeur de la course le premier, que Speicher avait eu beaucoup de chance. Mais Speicher montra à tous qu'il n'avait pas gagné le Tour de France par hasard en enle- vant le championnat du monde à Montlhéry. Sur piste, Michard a repris à Gérardin Son titre dé chàrn* pion de France et l'on put espérer, un moment, qu'il décro- cherait aussi le titre de champion, du monde. Il a fallu, en effet, trois manches au belge ScheTens pour vaincre notre

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LA «CLEF» DU BRIDGE

Pour savoir bien annoncer, il ,est essentiel de bien comprendre le- sens nouveau, donné à l'ouverture, par tous les grands joueurs. — C'est la clef du Bridge — car c'est sur elle que s'échafaudera ensuite" toute la suite des raisonnements des partenaires. ' Hier, et encore aujourd'hui, beaucoup de joueurs avaient trop tendance à chercher à -imposer leur couleur dès l'ouverture. En ouvrant, ils veulent dire « j'ai une couleur» belle et bien faite —- « avez-vous des cartes fortes?» — Certes, théoriquement, ils devaient toujours avoir quelques « à côtés», mais pratiquement ils ne résistaient guère à la tentation d'une belle longue. — C'est un point de départ faux — conventionnel— d'où ne peut découler que (le; suites de raisonnements conventionnels. Maintenant, il faut bien comprendre que le joueur, qui ouvre," prend une responsabilité: il dcc-lancheun combat, qui le plus sou^ vent ne se déroulera pas à sa couleur d'ouverture, donc avant tout, l'ouverture doit transmettre' un renseignement de FORCES, suscep- tibles de servir quel que soit l'atuut final, ami ou ennemi. Les cartes longues ne peuvent évidemment jamais remplir cette condition essentielle. Seuls, les As et les combinaisonsde cartes de tête donnent la quasi certitude d'une ou fraction de levée, dont la probabilité reste indépendante de l'atout final. Sauf dans les cas où les mains comportent des distributions très irrégulières, il y a 8 à 9 levées qui seront faites par des figures. Il y a donc de 8 à 9 FORGES reparties autour de la table; ce sont les « Honor Frieks ». les lesies d'Honneur, les 8 As pourrait-on dire. A. R 2 ) A R X AD R X " D. V. X 1/2 A. V. 10 '',•,.„ R. V. X 1 D. X : en 2 R. D. V. \ I R. X ) en 2 V. X couleurs R. D. 10 j D. X >' couleurs I ne X veut dire une ou plusieurs cartes d'accompagnement. R. X ' veut dire par exemple. Roi de coeuret Dame de carreau D. X ' valent une force. II devient évident que l'on ne doit ouvrir que si l'on a plus de FORCES-que la moyenne (2 1/4), c'est-à-dire PRES de 3 FORCES. Ce n'esl qu'à cette condition que l'on pourra éviter que l'emprise ne

LA LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE 12, rue de l'Isly, et 1, rue du Boccador, PARIS (8e) C. C. Postal 926.78. est à votre disposition pour tous vos. acbats de livres, même épuisés. LA « CLEF » Dl BrilDCE 203 reste aux adversaires, si toutefois le partenaire n'est pas trop nul. Ce n'est aussi que si l'ouverture doit contenir «Près de 3 FORCES» qu'elle deviendra l'invitation logique de demander au partenaire de tlu-nher la meilleure (ombinaisoilde- 26 cartes. — Ainsi, si l'adver- saire intermédiaire « passe ». il devra faire effort pour maintenir '.-«l'annonce ouverte ». En principe, -'il ne peut soutenir 2 levées à la couleur, il devra dire la -lenne et «'il n'a ni couleur ni soutien il devra autant que pu—ible« maintenir ouvert » s'il-a' environ 1 1 2 FORCE, répartie en 2 louhui-. et dire 1 8; A sur un coeuravec R. I). X — XX-JX V. XX — XX XX- Pour compter s^k le-iês dé soutien à la couleur du partenaire, il (omptera «M1-FORCE*",ajoutera 12 pour toutes les caries longues (a paitir de la 4"") et -urtout ces espérances de coupes, comptées comme siiit .

-UN TOUR A LA CUISINE

LESCEPESBORDELAIS L'appellation en est classique,et la réputation bien établie. Mais qui, en dehors de la région, peut se tenir assuré de la réussite? Les minutieuses pesées auxquelles a procédé Ali-Bab nous mettent en possessionde l'exacte formule; reste à souhaiter de posséderaussi le tour de main. Ayezun kilo de cèpes très frais, moyens,et, si possible,égaux en dimensions. Après les avoir nettoyés et essuyés, vous coupez les tiges tout contre les tètes (ou chajJeaux).Vous pelez ces tiges (ou pieds) et vous lés hachez et réservez. Vous avez mis à chauffer dans une poêle, 125 grammes d'huile d'olive; quand elle est chaude, vous y placez les chapeaux, le côté creux touchant le fond de la poêle. Laissez cuire cinq minutes; salez, poivrez. Retoumez alors les chapeaux un à un; comme tout à l'heure, cinq minutes de cuisson, sel, poivre; après quoi, vous distribuez dans la casserolele hachis de cèpes que vous aviez réservé. Donnez encore à l'ensemblecinq minutes de cuisson. Ajoutez 20 grammes d'échalotes, préalablement hachées et, après deux minutes de "cuisson,ajoutez ensemble,10 grammes de- persil haché et 4 grammesd'ail râpé. Comptezencore une minute de cuis- - son finissezde saler et poivrer. (La quantité de sel blanc employée en trois fois est de 14 grammes; celle de poivre est de 4 grammes.) Vous rangez les cèpes sur plat chaud et versez dessus le contenu de la casserole: huile de cuisson et hachis. Arrosez de jus de citron et servez. Lès proportions sont pour six personnes. VOLAlt VEUTDE MORILLES Ce plat lyonnaisest délicieux: la croûte du vol au vent se com- mande chez le pâtissier, on la garnit soi-même. Pour quatre personnes, il faut une livre de morilles. On les coupe en deux dans le sens de la longueur après les avoir net- toyées,lavées, essuyées. On les met dans une casserole avec 70 grammes de beurre, sel, poivre, le jus d'un citron et 100 grammes de bouillon. Faire cuire jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que très peu de liquide dans la cas- serole, ce qui demande environ une demi-heure. Ajouter alors un quart de crème (250.grammes) et 10 grammes de beurre que l'on a manié avec même poids de farine; achever la cuissonà feu doux pendant dix minutes. On monte la sauce avec 20 grammes de beurre, et l'on verse le tout dans la croûte, de vol au vent que l'on a eu soin dfe réchauffer en la mettant cinq minutes à l'entrée du four. Servir bien chaud.. RAVIGOTE.

206' ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

BROCHURES & PUBLICATIONS DIVERSES

Almanach A. F. 1934 . l'un : 5 francs La collection des années disponibles franco 50 francs. ANDRIAMENA La France a toujours besoin d'un Roi. 1.25 DESAINTMARTIN.... L'Action Française 0.75 DUBECH(Lucien) .. Pourquoije suis royaliste 4.50 DUBLAIX(Gomm.). République et Royauté 0:75 -— — La Condamnationdu « Sillon » 1.25 DIRNERIN(M*).... La Vérité sur l'assassinat de Philippe Daudet 3. » DUTRAIT-CROZON(H) La Justice républicaine 5. » GONNET(Louis) ...,;. L'Affichageet lecolportagedevantla loi. 1.75 HAVARDDELAMON- TAGNE Etude sur le Ralliement 5. » LARPENT(Colonel) . L'Affaire Philippe Daudet' 2.50 — — Pour connaître Charles Maurras 2.50 — — Les Leçonsde l'Affaire Dreyfus 2.50 LEPANDELIGNY.. Régimeset natalité 0.40 — — Qu*e».-l-cedonc que l'Action Française? 2.50 MARTY(Albert) ... Démocrates populaires ••• 2.50 MAI."RAS(Charles) . Libéralisme et libertés 0.75 — — L'Idée de la Décentralisation . . 0.60 — — La Violenceet la mesure 2. » r—- — Pour en sortir 1.50 MAURRAS.PIMO(M) L'Affaire Demulier 3.» MEMINI L'Effet des lois laïques 5. » HERROT(Ernest) ... La vraie cause de la ruine du monde antique : l'étatisrne 1. » RICK(Jean) .".. Mon Préfet sur la Côte d'Argent .... 5. »- — — Comment,par qui fut faite la France. 2. » -ROCET(Jean) L'Affaire Dreyfus 2. • VAUCEOIS(Henri) .. Veuillot, Maurras et les éternels libé- raux 5; » TALVART(Henri) ... On Français chez le Duc d'Orléans.... 0.40 Il est fourni (quand elles sont du même prix): 12 brochures pour 10; 25 pour 20, etc. Les brochures et ouvrages ci-dessus sont envoyés franco contre le prix exceptionnelde (100francs. Une prime gratuite de Librairie sera jointe aux commandesqui noua parviendrontaccompagnéesde leur montant avant le 31 Mai 1934.

LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE 12, rue de l'Isly, ei 1, rue du Boc.ddor, PARIS (8*) C. C. Postal 926.78. AUTOMOTRICES

Là persistance de la crise économique et aussi ia con- currence de l'automobile ont contraint les chemins de fer à rechercher les moyens propres à retenir la clientèle. Au nombre des moyens, il convient de citer le remplacement de trains, sur les lignes à faible trafic, par des automo- trices. Les Compagnies de chemins de fer ont pensé, avec rai- son d'ailleurs, qu'on pouvait, la densité de ce trafic connue, substituer aux trains représentant un capital considérable (une locomotive seule coûte 800.000 à 1 million de francs i, des engins capables d'offrir à la fois confort, rapidité, sécu- rité, tout en coûtant beaucoup moins. Les constructeurs d'automobiles étaient tout désignés pour 5tre appelés à étudier les types qui devraient répondre le mieux aux nécessités: ils se sont attelés à la besogne et ont offert aux divers grands réseaux français les différents t\ pes que nous allons décrire sommairement : — La « Renault 1930 » à 34 places, est à deux essieux à roues à bandages métalliques. Elle pèse 11 tonnes à vide. Dotée de 4 vitesses, elle peut atteindre 90 kilomètres à l'heure. Le moteur qui était à essence à l'origine a été rem- placé par un Diesel de 80 C\. Ce type est utilisé sur l'Etal depuis 1931 sur les trans- versales importantes de ce réseau. — La « Micheline » 24 places iMichelin, fabricant! est caractérisée par ses roues munies de .pneumatiques. Elle est constituée par un truck moteur à trois essieux rappelant les tracteurs automobiles. Moteur Panhard de 95 CV. 4 cvlindres sans soupape. T_ne caisse, reposant à l'avant sur le truck el à l'arrière sur un bogie à deux essieux, comporte : soute à bagages et deux comparti- ments llr'' classe : 8 places; 2'' classe : 16 placesl. Pesant moins de 5 tonnes, elle soutient normalement 90 kilomètres en palier. Ses pnpus lui confèrent une grande douceur de roulement et un confort remarquable. En service sur l'Etat, le Nord et l'Est. — La « Pauline V" 1 ». qui tire son nom de celui du 208 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Directeur du Midi, M. Paul; construite par les « Entre- prises Charentaises », elle est à deux essieux, à bandages métalliques, un seul étant moteur. Moteur Diesel Peugeot- Junkers), 3 cylindres, de 80 CV. Le poids de la Pauline est de 6 tonnes 500; elle soutient 90 kilomètres à l'heure en palier. En service sur le réseau du Midi. — La « Pauline N° 2 », appelée aussi « Charentaise », est dérivée du prototype précédent. Entièrement métallique elle est cependant très légère (10 tonnes 500 à vide), grâce à l'emploi de l'aluminium et de ses alliages. Elle repose sur quatre essieux, chaque essieu -extrême jouant le rôle dé guidage, les autres étant moteurs. Même moteur que la N" 1. Elle offre. 55 places et compartiment à bagages; de plus, elle peut être dirigée dans une quelconque direction sans avoir à être tournée : elle est dite : réversible. Elle réalise 90 kilomètres à l'heure. En service sur le Midi, l'Etat et le P.-L.-M. -— La « S. O. M. U. A. » construite par les ateliers de ce nom, est surtout pour les régions montagneuses du P.-L.-M., ce qui n'empêche pas qu'elle peut réaliser 90 kilo- mètres à l'heure. Type à deux essieux (un seul étant moteur), commandée par Diesel 85 CV. 40 places sur banquettes, soute à bagages. Est en service sur la ligne Pontarlier-Gilley. — La « Renault 34 places 1932 » à deux essieux, est dérivée de celle de 1930. Moteur Diesel 75 CV. Poids 7 tonnes 500 à vide; peut atteindre 100 kilomètres en palier. Cette automotrice est en service sur l'Etat. — La « Renault 56 places 1933 » a deux bogies, pèse 21 tonnes à vide. Le moteur 12 cylindres en V. Diesel- Renault de 250 CV. permet d'atteindre 120 kilomètres en 5 minutes et après un parcours de 5 kilomètres. Un seul bogie est moteur. La caisse mesure 19 mètres de long. Elle offre un W.-C.-toilette. En service sur l'Etat et le P.-L.-M. — La « Micheline 1933 » de 36 places est, comme sa devancière sur pneumatiques, mais sa forme a évolué pour se rapprocher de celle des voitures de chemins de fer. " AUTOMOTRICES 209 Deux bogies à trois essieux. Le local du moteur avec tourelle surélevée permet de circuler dans les deux sens. Cette automotrice circule sur le réseau de l'Etat. — L'auto-rail de la Compagnie Générale de Construction est à deux essieux avec poste de commande central suré- levé; il a l'apparence d'un tank dans ses lignes. Moteur Diesel M. A. N. 6 cylindres, 140 CV. Il offre 22 places. Vitesse : 90 kilomètres. Eh service sur l'Etat et le P.-L.-M. — L'auto-rail des « Aciéries du Nord » est également une automotrice rapide à grande capacité; deux bogies à deux essieux; un seul bogie moteur. Moteur Diesel M. A. N. de 170 CV. Offre 65 places, En service sur le P.-L.-M. (ligne Marseille-Toulon). Dépasse le 100 à l'heure, — La « Bugatti » est détentrice 7du record sur rail à la' vitesse de 173 kilomètres à l'heure. Elle mesure 27 mètres de long, pèse 20 tonnes et offre 52 places. Une série d'innovations des plus ingénieuses que nous allons résumer en font un engin remarquable : Bogies à quatre essieux chacun, conçus de telle façon qu'un déplacement vertical ou latéral de l'un des essieux correspond à un déplacement quatre fois moindre du pivot du bogie. Pas de boîte de vitesses; quatre moteurs de 200 CV. atta- quent chacun un des deux essieux de chaque bogie. Emploi généralisé du caoutchouc. Remarquablement stable et silencieux. A réussi le trajet Paris-Deauville à la vitesse commer- ciale de 110 kilomètres à l'heure. Lancée à 155 kilomètres à l'heure, la Bugatti est capable de s'arrêter en 700 mètres. Sur Paris-Cherbourg, elle a réalisé une moyenne de 120 kilomètres. Ajoutons «nfin que le parc français des automotrices va s'enrichir encore chaque jour : les constructeurs que nous venons de citer, ainsi que Citroën, Hispano, Decau- ville, Baudet-Donon, Roussel, Delaunay-Belleville, la C«im- gnie Française du Matériel de Chemins de fer, ont à l'étude ou en cours de construction d'autres modèles. 210 VT.MANACHD'ACTION rliANCAISK On peut affirmer que. dans le domaine particulier qui fait l'objet de ce rapide exposé les constructeurs français se sont IIMIIIIK'Sà la hauteur de leur tâche. Notre pays est et restera à la tête de l'industrie automobile mondiale.

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L'\LLEMAND SANS PEINE est un ouvrage d'un genre (mit notncati. Pas de phrases baroques ni de grammaire aride: des dialogues suhant îles récit>. des scène* de la vie allemande, des renseignements-pratiques si soigneuse- ment gradué* 'que .le débutant comprend les premiers sans peine et. en apprenant quelques mots par jour, arrive peu à peu à la connaissance courante de l'allemand. , Le texte allemand est accompagné ligne par ligne dr son équivalent français et de la prononciation. (Quelques minutes de répétition facile par jour à \os inohients de loisirs et vous saurez l'allemand dan» eix mois sans travail ardu et pana dérangement. Prix di l'nnrasre rumplel xilidemenl rrlii'.. fin-mal de porlir.

L'Institut d'Action française, inauguré le 14 février 1906, a pour objet la Contre-Révolution dans les esprits et .dans les faits par l'étude de l'histoire vraie et des grande pro 1 blêmes politiques et sociaux, considérés par rapport à l'inté- rêt national des Français. Depuis la guerre, sous la direc- tion de M. Lucien Dubeeh. l'Institut d'Action française a donné, dans la grande salle de la Maison des Centraux, des cours — suivis, par un auditoire toujours nombreux — de MM. Funck-Bruntâno. André Bellessort, M. de Roux, Pierr;' Gaxotte, le colonel Larpent, Lucien Dubeeh, etei.., des confé- rences de MM. le professeur Perrot. le professeur Mauriac. Tristan Derème. René Benjamin, Maurice Constantin-Weyer. Jean Croué. José Le Boucher, etc.. L'année scolaire 1932-1933 a été marquée par un cours de Mme Geneviève Ruxton sur Les Femmes de Shakespeare, par les Souvenirs de la vie maritime de l'amiral Sçhwerer et pat des conférences de M"'" Pierre Chardon, de MM. le co- lonel Larpent, Jean Croué, Ph. Besnard, A. Bellessort, J. Le Boucher, Alb. Willm. Lucien Dubeeh et Dominique Sordet. Le programme de l'année 1933-1934 sera tout entrer consa- cré au Siècle de Louis XIV. MM. Funck-.Brentano. André Bellessort, Pierre Gaxotte. comte de Saint-Aulaire. MnrreDus- sane, etc., examineront le rôle de ce Grand Roi dans les mani- festations politiques! littéraires ou sociales de son époque/. Le prix d'entrée pour chaque conférence est fixé à 10 frs (étudiants: 1 fr. ). Les billets, ainsi que les cartes d'abonne- ments, soit pour un seul cours, soit pour l'ensemble des cours et conférences, sont en vente à la Librairie d'Action Fran- çaise. On trouve aussi des billets à la Maison des Centraux. De plus, comme chaque année, des conférences organi- sées par les étudiants seront faites dans la grande salle d" l'Hôtel des Sociétés savantes. 8. rue Danton. a\ec le concours des'maîtres les plus aimés du Quartier Latin. Les étudiants y seront admis gratuitement sur présentation de leur carte de scolarité, ainsi que les abonnés à la série annuelle des cours -M conférences de l'Institut. Toute là correspondance concernant l'Institut d'Action française doit être adressée impersonnellement à l'Adminis- tration de la S.L.E.P.A.F,. I. rue du Rnccador. Paris (8"l. 212 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

L'Amiral Sçhwerer. LIGUE

D'ACTION FRANÇAISE 1, rue du Boccador, Paris VIIIe. Téléphone : Balzac 53-82. Ch. postal t Paul Robain 1426-09 Paris.

Là Ligue d'Action Fânçaise comprend deux sortes d'adhérents : les Ligueurs et les Alliés. Pour être Ligueur d'Action Française, il faut : 1° Etre Français de naissance. 2° Avoir signé la déclaration connue, être prêt à en remplir les engagements et avoir répondu au questionnaire de la main-d'oeuvre civique. . 3° Avoir acquitté le montant de la cotisation annuelle (10 francs au minimum, membre adhérent; 50 francs au minimum, membre donateur). Le versement annuel est indispensable. Les adhérents qui n'ont pas acquitté le montant de leur cotisation pendant deux années consécutives peuvent être déclarés démissionnaires. 4°-Avoir été agréé par la Section locale et par le Siège central de Paris. Les Alliés d'Action Française ne signent aucune déclaration^ ne prennent aucun engagement. Favorables en fait soit aux principes, soit aux effets de la propa- gande de l'Action Française et tenant à l'encourager, ils paient les cotisations diverses attachées aux qualités d'adhérent ou de donateur. ' La carte de Membre Allié permet l'entrée à toutes les manifes- tations ordinaires d'Action Française. Les Alliés, sincèrement patriotes, doivent être prêts à donner à l'Action Française leur appui pour le rétablissement de l'ordre troublé ou tout autre point concret où les efforts de tous les bons Français seraient utiles. Pour se faire inscrire à l'Alliance d'Action Française, il suffit de donner son nom et son adresse et de remplir le bulletin de la main- d'oeuvre civique. Partout où des sections d'Action Française sont organisées, les Ligueurs et les Alliés sont mis en relations avec elles. Dans le cas contraire, fort rare aujourd'hui, ils sont rattachés directement et à titre provisoire au Siège Central. Pour recevoir tous renseignements complémentaires, il suffit d'écrire au Secrétariat de la Ligue d'Action Française. Président d'honneur CHARLESMAURRAS. Vice-Président d'honneur LUCIEN LACOUR. Président Amiral SÇHWERER. Secrétaire Général M. PAUL ROBAIN. Adjoint au Président M. DE CAZENOVEDE PRAOINES. Secrétaire M. YVES REAL DEL SARTE. Trésorier M. PIERRE CHASTRES. FÉDÉRATION DE PARIS & DE LA BANLIEUE Président M. DECAZENOVEDEPRADINES. Vice-Président' M. WlRlATH. Membresdu Comité pour Paris .. M. H. BACUENIER-DESORMEAUX. Docteur BREL. Commandant LE CAMUS. Membres du Comité pour la Ban- M. Guy de BERNARDPrésident lieue Parisienne de la Fédération de la Ban- lieue Est. M. Maurice BISSON. '-.' Comte D'ESPLECHIISPrésident de la Fédération de la Banlieue Ouest. PARIS 1" et T Arrondissements. Président : M. Albert LÈMPEREUR, 17. rue Pergolèse (16). 3e et 4" Arrondissements. Ptésident : le CommandantLE CAMUS,10. rue Etienne-Marcelpro- longée (3°). . Quartiers : ARCHIVES-ENFANTS-ROUCES.— Président: M. J.'. DECO'ME.62, rue de Saintongé (.S*-!. ARTS-ET-MKMERS-SAINT-AVOYE.— Président : M. P. HINDERMEYER. 68, rue Turbigo, (3"). ARSENAL-NOTRE-DAME.— Président: M. René SIAU. 7. boulevard Beaumarchais<4'). SAINT-GERVAIS.— Président : M. André ALLARD. 56. rue du Temple (4'). SAINI-MERRI.— Président : M. PIERSON 76. quai de l'Hôtel-de- Ville (4-1. 5' Arrondissement. Président d'honneur: M. Roger DISCHAMPS,10. rue Quatrefàges(S'y. Président: M. Raoul MESURE. 130 bis, boulevard le Clichy (18"). Permanence: 3, rue Rollin (tous les vendredis de 18 à 20 neuresl. 6* Arrondissement. Président : M. Louis GONNET, 72, rue du Cherche-Midi. Secrétaire Général: M. Marcel GlilTTON. 15. rue Jules Chaplain. Lit-'i de réunions : 33. rue Saint-André-des-Arts. T Arrondissement. Président : Comte de- TRISTAN, 33. avenue de Breteuil. Lieu de réunions : Salle des Jardiniers de France 84. rue de Grenelle (1" étage. Porte F). Quartiers : ECOLE-MILITAIRE.— Président : Colonel de LA ROCHERE. 17. rue Duroc. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 215 GROS-CÀILLOI;.— Président : M. Pierre de MONCHEAUX,29. ave- nue de La Bourdonnais. SAINT-THOMAS-D'AQUIN.— Président : M. Emile RUMÈAU, 2. rue Gribeauvàl. 8* Arrondissement. Président N... Quartiers : CHAMPS-ELYSÉES.— Président : M. Michel DE BERTIER DE SAU- VIGNY. 33, rue d'Artois. EUROPE.— Président : M. DE LAVIGERIE,10, rue de Copenhague. MADELEINE: Président : M. FOUQUET LAPAR. 52, rue de Cour- celles. SAINT-PHILIPP.K-DU-ROI-LE.— Président : M. Jean SANS, 15, rue Daru. 9" Arrondissement. Président : M. Fernand MICHELIN, 7, rue Duperré. 10"Arrondissement. Président : M. Raymond REGNAULT, 56, rue de Paradis. Quartiers : HOPITAL-SAINT-LOUIS.— Président : M. F. PERRET-GENTIL,52, rue de Sambre-et-Meuse. POKTF.-SAJNT-MARTIN-SAINT-DKNIS.— Président : M. A. VERGUET, 37, quai de Valmy. SAINT-VINCENT-DE-PAIX.— Président : M. Jean CHARDONNET, 82. quai Jemmapes. 1/'' Arrondissement. Président: M. André CHEYLUS. 38. rue Saint-Sabin. Permanence: 16. rue Pétion (tous les vendredis à 20 h. 45). IT Arrondissement. Président d'honneur : M. Paul TRAHIN, 15, rue Fabre-d'Eglantine. Président : M. Maurice AUBRUN, 12, rue des Immeubles-Indus- triels dl"). Permanence: 2, rue de Tahiti (tous les vendredis à 20 h. 451. Quartiers : BEL-AIR.— Président : Baron de GALEMBERT,48, boulevard Souk. PICPUS.— Président : Docteur BRINGER, 21, rue de Picpus. QIUNZE-VINCTSet BERCY.— Président : Docteur BITTERLIN,25, ave- nue Ledru-Rollin. IT Arrondissement. ' Président: M. Eugène LE MOULT, 4. rue Duméril (13*). Permanence: 19. rue Lebrun (2e étage). 14"Arrondissement. Président : M. Maurice BRIAN, 50, avenue d'Orléans. Permanence: 2. rue Asseline(tous les jeudis, à 20 h. 45; le 3ejeudi : conférence.) 15eArrondissement. Président : M. Alfred ROLLAND, 19, boulevard Lefebvre. Permanence: 97, rue Blomel, les 1" et 3e lundis de chaque mois. . Quartiers : . GRENELLE.— Président : M. Georges DELOCHE,8, rue Alêxandre- Cabanel. 216 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE JAVEL.— Président : Georges MOREL, 135, rue Saint-Charles. NECKER.— Président : M. Albert MOREL, 32, boulevard Montpar- nasse. SAINT-LAMBERT.— Président : M. Georges LONG, 196, rue de la Convention. 16' Arrondissement. Président: M. Henri BAGUENIERDESORMEAUX,59, rue Boissière. Permanence: 3, rue Scheffer, mercredi à 21 heures. Samedi à 18 heures. Bibliothèque. Quartiers : .'-' AuTEUiL.— Président : M. Régis GARNIER, 67, avenue Mozart. CHAILLOT-DAUPHINE.— Président: M. COUREAU-DUMËSNlL, 98 rue de Longchamp. LA MUETTE.— Président : le Commandant DE SOLMINIHAC, 6, square Alboni, IT Arrondissement. Président : M. Yves SAUVAT, 2, rué Eugène-Manuel, Permanence : 21, rue Lamandé. Quartiers :''..'. BATIGNOLLES.—Président : M. Yves SAUVAT, 2, rue Eugène- Manuel. EPI-NETTES.— Président: M. Henri HUEBER, 9, rue Baron (17*). LESTERNES.— Président: M. Roger COTTEREAU, 49, rue Guer- sant. PLAINE-MONCEAU.-^ Président: M. Eugène COSQUER, 131, bou- * levard Pèreire. ' 18"Arrondissement. Président: Général DURAND, 148; rue de Vaugirard (15'). Permanence : 71, rue du Mont-Cenis (Ier et 3e vendredis de chaque mois, à 21 heures). Vice-Président: "M. BURGY, 82, boulevard Barbes (18*). Quartiers : CLICNANCOURT.'—Président : M. Jules ROLET, 18, rue Châmpionnet. GRANDES-CARRIÈRES.— Secrétaire :. M. Roger RQUGIER, 110,avenue de Saint-Ouen. LA CHAPELLE-GOUTTE-D'OR.— M. Paul KLINGER, 115, rue de la Chapelle. 19° Arrondissement. Président d'honneur : M. Lucien DUBECH. Président: M. Emile MARECHAL, 5, rue Guillaumot (12*). Téléphone : Diderot 66-45. Quartiers : AMÉRIQUE-COMBAT.^- Président : M. Paul PRALLET, 10, rue Rampai. VlLLETTE.— M. Paul RAULET, 17, avenue Pasteur (15e). 20"Arrondissement. Président: le Docteur BREL, 58 avenue de la République (11e). Quartiers : • BÉLLEVILLE-MÉMLMONTANT.— Président : M. Michel BLANCARD, 37, rue Julien-Lacroix. ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 217 CHARONNE.— Président : M. Jean BLANCHARD,106, boulevard de Charonne. PÈHE-LACHAISE-SAINT-FARCEAU.— Président : M. BALESTE,4, rue Henri-Poincaré. . BANLIEUE Fédération de la banlieue Nord AULNAY-SOUS-BÔIS(Seine-et-Oise).—-Correspondant: M. CAN1VET, 41, rue Anatole-France,à Aulnay-sous-Bois. ENGHIEN,DEUIL (SEINE-ET-OISE).— Président: M. Raymond GATEAU.20. rue Gambetta, à Enghien. Secrétaire : M. COGNARDDE LAN GALLERY,19, rue de Puissaye, â Enghien. — Trésorier: M. Charles FLEÛRY, 99, route de Saint-Denis, à Deuil. ÈPINAY-SUR-SEINE(Seine). — Président: M. MOREAU, 3, rué du Boussois. ERMONT,EAUBONNEet ENVIRONS(Seine-et-Oise). — Président : M, LEICK, 1, rue Alphonse-Daudet,à Eaubonne. FRANCONVILLÉ,PLËSSIS-BOUCHARD(Seine-etOise). — Correspondant.: M. DALESME, 14 rue de l'Orne, à Franconville. LUZARCHES(Seine-et-Oise).— Correspondant: M. PLACTEVOETfils, 32, rue Saint-Oanvteri,à Luzarch«s\ MARCENCY,ANDILLY(Seine-et-Oise).— Correspondant: M. RICHARD; rue de Montmorency,à Margency, par Monlignon. MONUCNON(Seine-et-Oise). — Correspondant: M. LEPRINCE, 12, rue des Ecoles, à Monlignon. MONTMORENCY(Seine-et-Oise).— Secrétaire: M. ROULLEAU,29, rue Margency,à Montmorency. PONTOISEet canton (Sèine-et-Oise).— Président : M. Paul PÉL- LISSIËR, 2, rué de Rouen, à Pontoise. Permanence: 2_bis, rue de Rouen, à Pontoise. SAINT-DENIS,PLAINE-SAINT^DENIS,PIERREFITTE,ViLLENÈuvE-LA-GA- RENNE(Seine). — Président d'honneur: M. MORACCHINI, 4, rue du Fbrt-de-1'Est,à Saint-Denis.•—Président : M. Georges BACDRY,15; rue Fraizier, à La Plaine-Saint-Denis. Lieu de réunions: tous les mercredis, 10 impasse Thiers, à Saint-Denis. SAINT-LÈU-TAVERNY,BESSANCOURT(Seine-et-Oise). — Président : M. Georges LACHETEAU,14 bis, avenue des Tilleuls, à Saint- Leu-la-Forêt. SAINT-OUEN(Seine). — Président: M. Serge PARISOT, 2.1 bis, rue Pasteur, à Saint-Ouen. SARCELLES,VILLIEHS-LE-BEL,ECOUEN,GONESSE(Seine-et-Oise). — Correspondant: M. BECU,61, avenue"de la Gare, à ViUiers-le-Bel. , Fédération delà banlieue Ouest Président: le Comte d'ESPLECHIN. — Toute la correspondance concernant le Président de cette fédération doit être adressée, 1, rue du Boccador,Paris (8"). ' 218 ALMANACII D'ACTION FRANÇAISE ARGENTEIIL. SANNOI.SiSeine-et-Oise). — Président : M. Marcel l'ÈROUX. 10. route de Sannoi&à Argenteuil, Permanence, 34. Grande-Rue, Argenteuil, ASMÈRKSet région. GENNEVILLIEHS(Seine). — Président : N... Adresserla correspondanceau Secrétaire : M. Roger BOMBEZIN. 3, rue Buffon, à Asnières. B-ÉCON-LES-BRCYÈHES(Seine). ^-Président : le Comte d'ESPLECHfNvF adresser la correspondanceau Secrétaire : M. André BEUZEBOG,« 11, rue dil 22 Septembre,à Bécon-les-Bruyèrès. 'Permanence : 1. place Sàrrail, tous les jeudis, de 21 h. à 23 h. '.B(-rts;Coi.0MBÉ.s(Seine), — Président: M. CHEVRIEUX, 7. rue Phi- tippe-de-Métz,à Bois-Colombes. '-' - Permanence; 1. place dé la République. B(HLoe.NK-Bïr.LÀNemRT(Seine). — Président : M. Alexis DESCOUR-Ç; NI T 57. rue du GéhérâUGalliëni;h Boulogne, CifATOi-; CROISSY.MONTÈSSON(Séine-et-Oise). — Correspondant: \f. Roger LORNIEAU.4 bis, rué du Sentier, à Chaton, CLICHY(Seine)..— Président : "M. Auguste BRULE. 104. boulevard . Jeanjaurès. à Clichy. .COLOMBES-(Seine). -^ Président: M. Georges RAISON. 5, avenue Eugénie.,à Colombes. C()M'l.ANs-.SvtNTE-HONOR!NE

Fédération de la banlieue Est

Président : M. Guy DE BERNARD: fi* avenue de Rigny, à Bry- sur-Marne (Seine). — Toute la correspondance concernant le Président de cette fédéralhm doit être adressée. 1. rue .SAINT-MAIRICK.ALFURTVII.I.E.MAISONS-AI.FIIHT(Seine). — Président : le Docteur FANTOND'ANTON.1. rue des Ecoles. à Charenton.— Secrétaire : M. Charles BRICARD.12. rue Nou- velle, à Charenlun. CHÉI.LÉS.VII.I.F.PARISIS(Seine-et-Marne). Correspondant : M. Paul Gogry, 50. avenue du Mârêchal-Foeh.à (.helles. CLAYK-'SOMLI.Y(Seine-et-Marne). — Correspondant: M. Gorpe» LETEI.L1ER,à Claye-Souilly. ESRLY(Seine-et-Marne).:— Correspondant: M, POULAIN. 19. rue de la Mairie, à Esbly. FONTKNAY-SOIS-BOIS(Seine). — Président: M. MERCIER-BELLE- \t'E. 21 bis. rue Castel. à F

Fédération de la banlieue Sud

LRCUEIL-CACHAN,GENTILLY(Seine). — Président : M. MUFFAT, 16, rue des Ecoles, à Arcueil. BOURG-LA-REINE,SCEAUX-ROBINSON,ANTONY,HAY-LES-ROSES,FRESNES, RONGIS,Wissofe. CHATENAY,CHEVILLY(Seine). — Président : M. Alred HACKSPILL. 58. rue de Chalais. à VHaylesRoses. ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 221 CHATILI.ON,FONTENAY-AUX-ROSES(Seine). — Président : M. SALLES, 69, rue de la Côte, à Plessis-Robinson. CLAMART(Seine). — Président : N... CIIOISY,TmAis,VILLENEUVE-LE-ROI(Seine). — Vice-Présidentet cor- respondance: M. GOSSELIN,55, avenue de Paris, à Thiais. ETAMPESet arrondissement(Seine-et-Oise).— Correspondant: M. Paul HOUDY,rue au Comte,à Morigny-Champigny,près Etampes. ISSY-LES-MOULINEAUX(Seine). — Président : M. PIRLOT. 60. rue Jeah-Jacques-Rousseau,à Issy-les-Moulineaux. IVRY,VITRY,KREMLIN-BICÊTRE,VILLËJUIF(Seine). — Président : N. — Adresser là correspondanceà M. Jean AMËLINE, 52 bis, rue de Paris, àf Ivry. JUVISYet région (Seine-et-Oise),SAINT-MICHEL-SUR-ORCE.—Corres- pondant : N... MALAKOFF(Seine), — Président : DocteurPierre DURAUD,27 bis, rue Leplanquais,à Malakoff. MONTGERON,BRTTNO'Y(Seine-et-Oise). — Secrétaire : M. Xavier BURY, 23, rue de Mainville,à Montger.on. MONTROUGE-BACNEUX(Seine). — Président: M. Jean LËGRAND, 6. rue Rabelais, à Montrouge. Permanence: 42, place Jules-Ferry, à Montrouge. (Ouverte le vendredi à partir de 20 h. 30). PALAISEAU,IGNY,BIÈVRÈS(Seihe-et-Qise).— Président: M. FRAN- CESCHINI. 20, rue Sainte-Geneviève,à Palaiseau. VANVES(Seine). — Président : M. André LEQUESNE,père. 19. rue de Paris, à Vanves. Permanence tous lés mercredis chez le Président. VILLENEUVÈ-SAINT-GÉORGES,BOISSY-SAINT-LÉGER,DRAVEIL(Seine-et- Oise). —rPrésident : le Docteur ROBIUET, 1, avenue Maurice- Bertéàux. à Villeneuve-Saint-Georges.

Fédération de la banlieue Sud-Est ou P.-L.-M.

CORBEIL,ESSONNES(Seine-et-Oise). — Président: M. Georges v XEMARD,3, avenue Darblay. à Corbeil. FONTAINEBLEAU(Seine-et-Marne).— Président ; M. TAVERNIER, 38, rue Royale, à Fontainebleau. — Secrétaire ; M. Emmanuel GUERIN, 36, rue Lagorsse. à Fontainebleau. Correspondants rattachés à la Section de Fontainebleau: AÏORF?-- M. SUREAU, rué dés Fossés, à Moret. ÇitAMPAGNE.— M. MIALANE,5, rue du Pas-Rond, à Champagne. , SAMOREAU.— M. J. DELAFON,Les Charmettes, par Samoreau. MELUN,CHAILLY-EN-BIÈRE,BRIE-COMTE-ROBERT(Seine-et-Marne).— Président : M. BEAUMERT.8, rue Fontaine-Ia-Reine,à Melun. NEMOURS(Seine-et-Marne). — Président: M. Paul MAZIOU, 28, place de la République, à Nemours. RIS-ORANCIS(Seine-et-Oise).— Correspondant: M. Gaston BEDU, 11. rue Nationale, à Ris-Orangis. 222 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE

SECRÉTAIRES RÉGIONAUX ET AGENTS DE LIAISON GÉNÉRAUX .Ces organismes ont été créés pour décharger les services centraux de la Ligue, apporter une aide à nos amis des provinces et créer une liaison plus étroite entre eux. Les secrétaires régionaux remplissent également les fonctions d'ins- pecteurs et d'organisateurs de la vente du journal quotidien et de la' « Prcduction Française Industrielle et Agricole >. Les présidents dé nos organisations,ainsi que les ligueurs, alliés, lecteurs et amis n'appartenant pas à un groupe constitué, sont ins- tamment priés de se mettre en rapport avec eux et de se servir de leur entremise pour toutes les questions concernant la Ligue, la diffusion et l'inspection du journal quotidien et de l'hebdomadaire, la main-d'oeuvrecivique et, en généraLpour tout ce qui concerné la propagande et le mouvementd'Action Française. T ZONE (RÉGIONNORD) Nord, Pas-de-Calais, Somme, Oise, Aisne, Ardennes, Marne. Secrétaire Régional: M. Maurice DUPONT,7, rue Laurendeau, à AMIENS(Somme). (C. P. Maurice Dupont. Paris 7-808.) .11" ZONE 'RÉGIONNORD-OUEST) Mayenne; Calvados, Seine-Inférieure, Sarthe, Manche, Orne, Eure. Sans Secrétaire Régional. III" ZONE (RÉGIONOUEST) 1"' PARTIE : Côtes-du-Nord, Finistère, Morbihan. 2' PARTIE: Loire-Inférieure, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire. Secrétaire Régional. M. André FEILDEL, 2, rue Frédéric-CaillaiY à NANTES(Loire-Inf.). (C. P. Nantes, 94-97.) IVe ZONE (ALSACE) Bas-Rhin, Haut-Rhin. Sans Agent de Liaison Général actuellement. (LORRAINE) Moselle. Sans agent de Liaison Général actuellement. Pour les départements des Vosges, Meurthe-et-Moselle, Meusr, Auhe, Haute-Marne et le Territoire de Belforî. Pas d'agent de liaison général. ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 223 Ve ZONE (RÉGIONDE LALOIRE) Cher, Loiret, Indre, Eure-et-Loir, Yonne, Nièvre. Secrétaire Régional : Le CommandantAltIES.- 66, quai du Châtelet. à ORLÉANS(Loiret). (C. P. 100-19Orléans.) VI ZONE (RÉGIONDL SUD-OI-KST) PARTIE NORD : Charente, Charente-Inférieure, Indre-et-Loire, Vienne, Deux-rSèvres, Vendée, Loir-èt-Cher. Secrétaire Régional: M.Jean JAMA1N.5. rue du D'-Gaillard, à'PA-RTHENAY(Deux-Sèvres). (G. P. Bordeaux9-952.) iPARTIE SUD : Gironde, Dordogne, Landes, Lot-et-Garonne. *.' Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées. Secrétaire Régional: M. Paul CÔURCOl'RAL. 7. rue Ra-vez.à BORDEAUX(Gironde). (C. P. Bordeaux9-496.) vu* ZONE (RÉGIONi)i MASSIFCEM'HMI -Allier. Corr.ôsé-,'CreUse, Cantal, Haute-Vienne, Puy-de-Dôme. Secrétaire"Régional: XLElie JACQUET. 114.rue Grange-Carat,à LIMOGESIHaute-Vienne). ï-C,P. Limoges2.541.) VIIIe ZONE (RÉGIONDELYON) Rhône, Ain, Savoie, Haute-Savoie, Saône-et-Loire, Loire, Haute-Loire, . Ardèche, Isère, Drôme, Jura; Secrétaire Régional: XI. Louis JASSERON. 5. place Vendôme,à LYON. Téléphone: Parmentier 26-50. el. à la permanence: 26. place Bellecour. LYON. Téléphone: Franklin 06-07. vin' ZONE (MIDI) Pour la Lozère, la Haute-Saône, le Donlis, lu Côle-d'Or. Pas' de Secrétaire Régional. IX* ZONE (RÉGIONDEToi I.OÙSKI Haute-Garonne, Aveyron, Ariège, Gers, Aude, Tarn-et-Garonne, Pyrénces-Orienlales, Lot, Tarn. Secrétaire Régional: Xi.Alban CASTELBERT.14. rue Saint-Sauveur,à TOULOUSEdlte-G.). IC. P. 53-17 Toulouse.) 224. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE X* ZONE (RÉGIONDUMIDI— CÔTÉOUEST) Pour le département du Gard. Pas de Secrétaire Régional. Pour le département de l'Hérault. Pas de Secrétaire Régional. (RÉGIONDUMIDI— CÔTÉEST) Alpes-Maritimes, Hautes et Basses-Alpes, Bmu-hcs-du-Rhône, Var, Vaucluse, Corse. Pas de Secrétaire Régional. XI" ZONE. - ALGÉRIE Alger, Oran, Constantine, Secrétaire Régional: M. Paul SICARD, 30, rue Dumânoir, à ORAN.

FÉDÉRATIONS RÉGIÔNAL.ES FÉDÉRATIONDESSECTIONSD'A.F.DEFRANCHE-COMTÉETDÉBELFORT. Président :- Le Cdt DROMARD,A. F., 60, rue Grignan, à MARSEILLE(B.-du:R). Vice-Président: M. Albert GALLIZIA,A. F., 60, rue Grignan, à MARSEILLE(B.-du-R.). Secrétaire : M. Henri LAVALADE,A. F.. 60, rue Grignan.à MARSEILLE(B.-du-R.). Secrétaire Général : M. Pierre REYNAUD,A. F., 60. rue Grignan, à MARSEILLE(B.-durR.). Permanence : 60. rue Grignan, à Marseille (ouverte tous les jours, sauf le dimanche, de 10 h. 30 à 12 heures, et de 14 h. 30 à 20 h.). La Fédération Provençale comprend cinq Fédérations départemen- tales : AlpesrMaritimes, Basses-Alpes. Bouches-du-Rhône,Var, Vaucluse. FÉDÉRATIONLORRAINE Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges. Président : M. Charles BERLET, 8. rue d'Alliance, à 'Voncy(M.-etrM.) Délégué Général à la Propagande : M. Charles BARTH,2, avenue de la Gare, à Jarville (M.-et-M.). Secrétaire Général : M. Paul MENESTREY,8, rue de la Monnaie, à AWcy (M.-et-M.). FÉDÉRATIONDESSECTIONSD'A.F. DEFRANCHE-COMTÉETDEBELFORT Haute-Saône, Doubs et Territoire de . Secrétaire : M. Jules DETREVILLE'RS,2, rue Carnot, à Vesoul (Haute-Saône). FÉDÉRATIONDEHAUTE-NORMANDIE Seine-Inférieure et Eure. Président : Marquis DECHAMBRAY,à Chambray, par Damville(Eure). ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 225 Vice-Présidents: M. Jules LESUEUR, 106,boulevard des Belges,à Rouen (Seine-Inf.). M. Alfred PESLE,- 16, rue Louis-Leprévost.à Sanric

HAUTES-ALPES BRIANÇON.— Président du Centre de. Propagande : M. André DUJARDIN, villa Saint-François,à Briançon.

ARDÈCHE Secrétaire général du Comité départemental: M. Marc VINCENT, Les Rochers, par Davezieux(Ardèche). ' FÉDÉRATIONDUHAUT-VIVAHAIS « • ANNONAY.— Président : M. Charles BERTRAND. 23, boulevard de la République, à Annonay. LAMASTRE.— Président : M. le Comte DE FRAIX DE FIGON, à Vrbillac, par Lamastre. TOURNON.— Correspondant: M. Jean BOZZINI, place Carnot à Tournon. FÉDÉRATIONDUCENTRE BOURG-SAINT-ANDÉOL.— Président: M. Arthur FAVIER,'à Bourg- Saint-Andêol. LE TÉIL.— Président.: M. Gabriel CHARRE, Le Teil. PRIVAS-CHOMÉRAC.— LA VOULTE-LE'POUZIN.— Président intercan- tonal : Docteur FAUCHE, au Pouzin. SAINT-MARCEL-D'ARDÈCHE.— Président : M. Louis TEYSSÏER, à Saint-Marcel-ctArdèche. SAINT-MAURIÇE-D'IBIE.— Président : M. ARSAC, à Saint-Maurice- d'Ibie. VILLENEUVE-DE-BERG.— Correspondant: M. Xavier DUMAS, à Villeneuve-de-Berg. FÉDÉRATIONDUBAS-VIVARAIS Président : M. Albert MALET, château de la Tour, par Les Vans. AUBENAS.— Président : M. Georges VERNY. à Pont (TAubenas. GKAVIÈRES.— Président : M. Léon DAYRE, à Gravières. LACORCE.— Président.: M. Georges SERMÉAS, à Lagorce. LARCENTIÈRE.— Correspondant : M. Louis DEROCLES, agent d'assurances, à Largentière, LESVANS.— Président : M. Ernest PORTAL, Les Vans. PRUNET.— Président : M. B. FARGIER. à Prunet, par Rocher. 228 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE ARDENNES Président départemental: M. Ernest DRUY. 15 ter. huul. Fabert, à Sedan. Secrétairedépartemental: M. RaymondX'ONNER,-11. rue d'Auhilly, à Charleville. GIVET(et canton). — M. R. PAR1SOT.9, avenue Pasteur, à Givet. MÉZIÈRES-CHARLEVILLE— Président: M. Jean DEMONCEAU,26, rue Colette, à Mézières.Secrétaire: XI. Léon DERVIN.13. rue de la République,à Charleville. ' RETHEL.— Président : M. HEITZ.pharmacien,rue Thiers. à Rethel. SEDAN.— Président : M. ErnestDRUY. 15.ter. boul.Fabert. à Sedan. VOIZIERS,— Correspondant: M. Maurice PETIT, à Olizy. ARIÈGE PAMIERS.— Président: M. Bernard m: SEYNES-LARLENQUE,à Saverdun.— Correspondance: M. Bernard SILX'ESTRE,14, rue d'Enrouge.à Pamiers. AUCAZEIN.-^ Correspondance: Baron Paul DESOLAN-BETMALE. au Château,à,Aucazein. LA BASTIDE-DE-SÉHOU.— Correspondance: M. Roger D'AMBOIXDE LARBONT.Le Val Larbanl, par La Bastide-de-Sérou. MAZÈRES.—•Correspondance: M. Henri MOUCHARD,à Mazères. MONTARDIT: Correspondant: Sylvain CHARRIA- à Cantrazit, par Montardit. SAINT-GIRONS.— Président : M. Henry DÉ LINGUA DE SAINT- BLANQUAT,château de Marveille,par Bordes-sur-Arize.Corres- pondance,à -M. Louis MARSAN.18. rue Villefranche,à Saint- Girons.Permanence: MaisonARIEU, rue Pujol. AUBE Président départemental: M. Pierre MILLERET. 36. rue des Terrasses,à 7Voves. TROYES.— Président : M. Pierre MILLERET,36, rue des Terrasses. •' à Troyes. Secrétaire: Docteur DESTOUCHES,1 bis, rue Charles-Delaunay.à Troyes.Permanence: chez le Docteur DES TOUCHES. BAR-SUR-AUBE.— Correspondant: M. Georges AUBRY,place Carnot, à Bar-sur-Aube. LUSIGNY.. — Prés'dent : Docteur E. LOUVET,à Lusigny. LANDREVILLE.— Correspondant: M. Armand DUFOUR,viticulteur, à Landreville. NOCENT-SUR-SEINE.— Président.: Docteur MAUVILLE,à Nogent- sur-Seine.

AUDE Président de la Fédération départementale: Comte Christian DE LORGEX'IL.au Château Pennautier, à Pennautier (Aude).. CARCASSONNK.— Président : Docteur CAZALS.Correspondanceà ALXlANACHD'ACTION FRANÇAISE 229 M. Roger DETOURS, 29, route de Montréal, à Carcassonne. AIGUES-VIVES.—-Correspondant: M. lrénée XIAYNAD1E,à Aiguës- Vives,par Peyriac-Minervois. AZILLE.— Président : M. Jean LATOUR. Correspondance à M. LUBIN. Estève, sur la Promenade, à Azille. Permanence : route de Pépieux. BARBAIRA.— Correspondant': M. Jacques FABRE, à Barbaira, par Capendu. BOUTENAC.— Correspondant: M. Henri FABRE. à Gasparrets, par Boutenac. BRAM.— Correspondant: M. Théophile PIQUET, Château de Valgros à Brani. CANETD'AUDE.— Correspondant: M. François MIQUEL. à Canet d'Aude. CASTELNAUDARY.— (en réorganisation). CÀSTELNAUD'AUDE.— Correspondant: M. Fernand BOUTET. pro- priétaire, à Castelnau d'Aude. 'COURSAI*.—- Président: M. Léon ESCANDE-JALABERT, 4. rue. Hoche, à Coursan. CONQUES-SUR-OKBIEL.— Président : M. Adolphe FRAISSE, viticul- teur, à Conques-sur-Orbiel. CUXAC-II'AUDE.—- Correspondant: M. Jules DELAUDE, «Les. Glycines », à Cuxac-dAude. ESPÉRÉZA.— Correspondant: M. Marcel SENTY, comptable, rue de la République, à Ezpéraza. . FENDEILLE.— Correspondant: M. Jacques DEMANTE, château de Cànast, par Fendeille. FERRALS-DES-CORBIÈRES.— Correspondant: M. Charles LIGNIERES. à Ferrals-des-Corbières. GINESTAS.— Correspondant : M. Augustin BEZIAT. à Ginestas. LACASSAIGNÉ.— Correspondant.-M. Osmïn GUILHEM. à Lasassaigne. LAPALMK.— Président : M. Jean-Louis PELISSIER. Correspondance à M. André GLEIZES. à Lapalme. LAURABUC.— Correspondant: M. Antoine BOUSQUET, industriel, à Laurabuc, par Pexiora. . LAURE.— Président : M. Alphonse CASTAGNE, à Laure. Corres- pondance à M. Auguste AZALBERT,à Laure. LÈZIGNAN.— Président : M! Gabriel JOULIA, 52. cours de la Répu- blique, à Lèzignan. LIMOUX.— Président : M. Antonin AZAIS, place au Rois, à Limoux. Correspondanceà M. AUZOUY,7. rue de la Toulzane. à Limoux. MONTRÉAL-D'AUDE.— Président : M. Henri DECALMES,à Montréal- d'Aude. NARBONNE.— Secrétaire et correspondance: M. Fernand MAITRET. 46, rue Rossini prolongée, à Narbonne. Permanence : 8, rue Louis Blanc. NÉVIAN.— Correspondant : M. Paul SURBEZY.à Névian. PENNAUTIER,— Correspondant: M. Laurent BERTROU, à Pen- nautier. PÉXIORA.— Correspondant: M. Raymond TERRIER, négociant, à Péxiora. 230 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE RlEux-MiNEHvOis.— Correspondant: M. Charles DELON,à Rieùx- Minervois. SAINT-ANDRÉ-DE-ROOUELONGUE.— Correspondant: M. Henri MARTY, à Saint-André-dé-RDqUelongue. SAINT-HILAIRE.— Correspondant: M. MârrusiJEAN,à Saint-HiîaiHe, SAINT-NAZAIRÉ.-—.Correspondant: M; -Louis"FOURNIER,à Saint- . Nazaire. -''.' :'-, SAÏNT-PAPOUL.— Correspondant: M; Jean-BaptisteGUÏPAÛD,.isan* dalier, à Saint-Papoul,.''-.-'-.'-."'. .''.-..--.- .:"..". ; SALLÈLES-D'AUDE,/—, Président: M, Germain'LAVAL, à SaQilés-ï cFAùde: . "-'--''Y- .''.." ' TRÈBES.-- Correspondant..-Comteftëné m GABîSfIÉRDESj&ARETS; château de Saint-jùlieri>par Trebès..'"'' VAL-DEtDAGNE.-—Correspondant:-.M. Joseph PEÇH, à Vat-de-Dagne.' VlLLEDAlGNE.— Correspondant: M. Pauî JOULIA,à Villedàighe. AVËYRÔN .;. Président de la Fédérationdii Rotiergue: M-Pierre MARTIN,avocat, 29, boulevardde la République^à Millau. MILLAU.— Adresser là correspondanceà MVMarcel ALVIERGNÉ,: 9 bis, rue du Barry,à Millau. \ DECAZEVILLE.—:Correspondant: M. AugustinLATAPIE, comptable, avenuedu MaréchaJ-Joffre,à Decttzeville.(Prière de ne pas man- quer d'indiquer la professionde M»Làtàpie.) FoNDAMENTE,— Correspondant: Mi Joseph HERMILIS,à Mezerens, par Fondamente. RECOULES-PRÉVINOUIÈRES.—. Correspondant' :" M.' Henry BEDEL, château de Buzareingues,par Recoules. RODEZ.— Président: M. Roger MANIERE,15, avenue Victor-Hugo. Adresserla correspondanceà M. Irénée LACAZE;café du Bourg, place du Bourgià Rodez. SAINT-AFFRIQUE.-^Président': M. Joseph BERNARD,1, rue del-In- dustrie,à SainirAffrique. SAINT-GENIEZ-D'OLT,— Correspondant: M. Laurent PETIT, k Saint- Geniez-d'Olt. SAINT-VICTOR.— Correspondant: M. CamilleGASTAL,au Palleyras, Costes-Gozou,par Saint-Victor. TERRITOIRE DE BELFORT BELFORT.— Territoire de Belfort, l'arrondissementde Montbéliard (Doubs) et le canton d'Héricourt (Haute-Saône). Président : M. Bernard DEJONQUIERES,39, Faubourg de Paris, à Belfort. Secrétaire-Trésorier: M. Marcel STRIBLEN,76, Grande-Rue,à Bavillers,par Belfort. BEAUCOURT-AUDINGOURT.— Président: M. Louis F1SCHESSER,16, rue de Saint-Dizier,à Beaucourt.Secrétaire":M. René STRÛB, 23, Cité Chatelot,à Beaucourt. BOUGHES-DU-RHONE Président de la Fédération Départementale. : Commandant DROMARD.60, rue Grignan,Marseille. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 231 Vice-Président de la Fédération Départementale : M. Henri LAXALADE, 60, rue Grignan, à Marseille. Secrétaire départemental : M. M. DUNEAU. 60, rue Grignan, à Marseille. MARSEILLE.— Président : Commandant DROMARD. Permanence : 60, rue Grignan, ouverte de 10 h. à 12 h. et de 2 h. 30 à 20 h.) Aix. — Président : - M. Allard THEIJS. Permanence": 10. rUé Mazariné. ARLES,— Président: M. Charles DECREMIERS, château du Luc. par Nîmes. CHARLEVAL.-^ Correspondant : M. Jules JACQUËMUS. à Chàrleval.. . LAMANON,— Correspondant .-.M. René SAVOYE, à Lamanon. LAMBESC Correspondant : M. Louis WARTEL, à Làmbesc. MÀLLEMORT.^—Correspondant : M. Henri REBOUL, à Mal.lemort: MARTIGUES:-^.-Président : M. SÀLOMON, négociant, route dé Port- ; de-Bouc, à Mattigues. MAISSANE.— Correspondant : M. Adrien MOUCADËL,propriétaire. à Maussane. MOURIF.S.-T- Gorresiyohdo.nl: M. Joseph REYNAUD, coiffeur à Mouri.es. PonT-SAiN;r-Loi:is-Dii-RHQNK.— Correspondant'': M. Jacques GIRARD, avenue des. Pins, à Port-Saini-Louis-du-Rhône. RoQi'-KVAlnt-:.- Président : M.. Marin X'ERAN,campagne Arène, par Roquevaire. SAINT-CANKAT.— Correspondant : M"'- CARENNE. à Saint-Cannat, SAINT-ZACHARÎE(Var). — Correspondant : M. Louis JURAM'Y. à Saint-Zacharie (localité rattachée à la Fédération des Bouches- dii-Rliône). SALON.— Président : M. MILHAIJ. villa des Tilleuls, vieille route de Pélissane, à Salon. SECTION CANTONALE DE MOLLEGES (comprend les loca- lités suivantes:): MOLLÈGES,EYGALIÈRES,CABANNES,,SAINT-ANDÉOL,OHGON,PLAN- H'OUGON.SENAS. - Président. : M. CI.AVEU, régisseur à R'oquemnrtine, par Eyguières. Permanence : chez XL CLAVEL. à Meilèges. Vendée provençale Les localités suivantes groupées sous la présidence de M REGIS o'OLEON. à Rognonas, forment la Fédération de la Vendée Provençale : BARBENTANE.— Président : M. J. B. RAOULX. à Barbéntane. Perma- nence : Café du Midi. BOULBON.— Président : M. Gustave BURAX'AN,à Boulbon. CABANNES.— Correspondant : M. Marius BENOIT, à Cabannes. CHATEAURENARD.— Président : M. Jacques DE BRION, à- Château- renard. EYKAGUES.— Correspondant: M. MOUNOND, notaire à Eyragues. GRAVESON.— Président: M. André MILLET, Mas^Julliari,.route de Maillane. 232 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE X1AII.LA-NIC.«— Président : M. Jean-Marie FASSY, sur le Cours, à Maillane._ . MOLLÈCEB.-—Président: M. CLAVEL.régisseur, à Roquemartine, par Eyguières. NOVK.S.— Correspondant: M. Louis ALLÀZARD,à Noves. ORGON.— Président : M. Louis REYNE, conseiller municipal, à Orgon. RoGNONASi— Président : M. Régis D'OLEON..château d'Oléon, par Rognonas, SAINT-REMY.— Président : Le Màrquit DELAGOY.châteaude Lagoy. par Saint-Remy. CALVADOS Président de la Fédération Départementale pour la partie EST (le Lieumnet la Valléed'Auge) : Le comte H. D'AIGNEAUX,.à Saipl-Pierre-des-lfs,par Lisieux (Tél. 2 à Saint-Pierre-des-Jfs). Président de la Fédération Départementalepour la partie OUEST \La Plaine de Caen, le Bessin et le Bocage): M. DECORNIERE. 20; plaie Saihl-Sauveur;â Caen (Tél. 40-27). Secrétaire-Trésorier: M. R. JAMES, 38, "rue Hamelîn.-.-,,- à Pont-l'Evêque(Tél. 30). Déléguéà la Propagande: Lé Lt-ColohelRoger DEVILLERS. 68. rue des Fossésdu Château,à Caen. CAEN.— Président: M, DECORNIERE,20, place Saint-Sauveur,à Caen. (Tél. 40-27). Trésorier: M. MONCUIT,7. rue Guilbert. Secrétaire : M. PORTIER, 32. rue Saint-Màrtih.Permanence : 14, rue Hamon,à Caen (ouverte tous lés jeudis soirs de 21 à 22 heures, et le vendredi'tout l'après-midi. BAYEUX.— Correspondant: M. FARCIS. Chemin-Vert,à Baveux. CAMBREMER.— Correspondant: M. CHOLLET,à Montreuil-en-Aitge. par Cambremer. FALAISE.— Correspondant: M. R. JULIEN, épiciér-grainetier.à Falaise. HOXFLKIn. — Président: M. Le ChevalierDEPREXTLLE.10. rue Cachin. à Honflenr. LISIEUX.•—Correspondant: M. LE COZANNET.21. rue des Terres- Noires,à Lisieux. LIVAKOT-YIMOUTIEUS-ORBEC.— Président : Le docteurJ. BOULLARD. à Vimoutiers(Orne). (Tél. 0.52). Secrétaire: M. R. LEVEQUE. au Val Raquet. aux Mouthiers-Hubert,par N.-D. de CoursoU. Correspondantpour Livarot: XI. MAH1EU.place Banaston. à Livarot. PONT-L'EVÊQIi:. — Président": M. JAMES.38.' rue Hamelin.à Pont- FEvêque, (Tél.301. 1 SAiNT-PiERiiE-stH-DIVKS.— Correspondant: M. Ch. PAUL, chez M. Bigeon.â Ecots, par Sai:\t-Pierre-sur-I)ires. VIKE.— Correspondant: M. MELIN.Champ-Fleuri.La Graverie.par BenvBocage. CANTAL Pr^-'dent départemental: Le Comte DK'VARAX.château ' de Sedaipes.par Marmanhac. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 233 AuHiLLAC.— Président i Le Comte DEXARÂX.château de Sedaiges, par Marmanhac. . CHARENTE ANCOÙLÊMË.— Président : M. Raoul DEBERCEGOL 19, rue d'Aus- _ terlitz, à Angoulême. Permanence: 20, rue de BeàulièU; à Angoulême, CocNACi— Président: M. Ferdinand DE ROFFIGNAC, Chatéau- Chesnel, à Cherves-de-Cognac.Permanence : 8, rue Magdelèiné. k Cognac. "MANSLÈ.—-Président :Docteur BARRAU'DDÉLAGERIÉ, à Aunac...-'. RouiLLAC-HiERSAC.—- Président: M, André MIGNOT. Tarsac, par Saint-Satttrnin.- .JÎUFFÉC.— Président : M. Gabriel CORNUT. â Villèfagnah. GHARENTE^NFËRIEÙRE LAROCHELLE.—/Président : Docteur Paul CHABANEIX, 6, rué des Fonderies. La Rochelle, BALLANS.— Correspondant: M, Maurice DANIAUDià Ballans. L'EGUILLE. Président: M. A. HERMANT, a L'Eguille. MONTLIF.U.-— Correspondant: M. Joseph DUMAS, pharmacien à Montlieu. ROÇHEFOHT-SUH-MER.— Président: Docteur DEMARQUE.30, rue dé la République, à Rochefort-sùi-Mer. ROYAN.--- Président : Capitaine BRUNÈAU. Villa des Tilleuls, bou- levard de Perpignan, à Royan. — Permanence : 31. rue Saint- . Pierre, â Rpyan, SAINTES.— Président : M. Jacques DE SILX'ESTRE, Domaine des Granges, à Saint-Georges-des-Côteaux,Permanence : 3, quai de l'Yser. à Saintes. CHER Président départemental : .Vicomte ni: LIPPE, à Bel-Air, par Levet, BOURGES.— Président : X'ieoniicII.-DÉII l'PE. Permanence : 4. rué des Armuriers, à Bourges. ARRONDISSEMENTDE SAINT-AMAND.— Président : XL Albert LUYLIEIl. à Culan. G.Riiil'i-.s in: L'EST.— Président: XL Eugène RAYNAI.'D. rue des Ponts, à Sanroins. GROUPESDUNOHD.— Président : Xi. X1.0N.TIGNY.à la Saulzay, par Saint-Amand. GROUPES-m: Sun. — Président: Vicomte A. ni: LOl'BENS DE X'EHDALLE.à La Conrrrlle. par Pr-rrcranges. GRIMPEDI SANCEHIIOIS..— Président: XL ('.. PRELAT, rue dé la Paix, à Sancerre. GKOIPI: DE\ IERZON.— Président : Comte DEI.ESSEPS. à la Ches- naie. par Vatan (Indre). ^ CORRÈZE TULLEet' ÛZERCIIK.— Président .- M. IÀGRANDANNE. Château Pontliier. à Vzerche. 234 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE BKIVE.— Président: Le X'icomteDET1SSEUIL,Château de Lissac, par Larche. USSEL.—Président : M. Henri MANDRAL,avoué,à (issel. CORSE Président : Le DocteurJ. DEPASSANO,1, rue Etienne Conti, à Ajaccio. BASTIA(CALVI-ILE-ROUSSE).— Président : M. René BERNADAS,à Poticcioln-de-Cagnano. Adresser toute la correspondance au Secrétaire: M. Louis CALEAZZ1NI.9, boulevardAugusteGaudin,à Bastia. COTE-D'OR DIJON.— Président: M. Charles ARBASSIER,6. place Grangier, à Diion. (Tél. 17-70).Vice-Président: M. DEJESSE. Secrétaire-: M. A. BICHOT.2 bis, rue de Montchapet,(C. Ch. Post. Dijon 219-03).Permanence: 26, rue Chabot-Charny.à Dijon, tous les jours de 18 h, à 19 h., les vendredisréunionsà 20 h. 30. BÈA-'IIN.Ë.— Président: M. A. CHOPPIN,à La Creusotte,par Beàune. NUITS-SAINT-GEORCES.— Président: M. Paul GARDEY,à La Serrée, par Nuits-Saint-Georges. COTES-DU-NORD Président de la Fédération des Sectionsdu Nord de la Bretagne: M. le Comte DENANTOIS,Château de Nantois. par Pleneuf, (Côtes-du-Nord).(Tél. 10, à Pleneuf). C.P. 14.406.Rennes. SAINT-BRIEUC.— Président : ComteDECOUESSIN.Château de la Coste, par Saint-Julien. Permanence: 12, rue Samt-Pierre, à Saint-Bfieuc. DINAN.— Président: Capitaine DEBLIGNIERES,La Cocquenaye, par Pleudihen. GIÎINGAMP.— Correspondant: M. DESAINT-MAUR,à La Chesnaie, par Guihgamp. LANNION.— Correspondant: Docteur DE SAGAZAN,rue Jeanne "d'Arc,à Lannion. CREUSÉ Président départemental: DocteurAlexisDUFOUR, 21 bis, faubourg de Toulouse,à Guéret. AIBUSSON.— Président: M. J. POUDELET.villa Saint-Jean, à Aubusson. CANTONDEBELLEGARDE.— Correspondant: M. François BELLAT, régisseurà Mainsat. CANTONDECHOCQ,— Correspondant":Lé ComteG. DEFOURNOUX, à Saint-Maurice,près Crocq. CANTONDEFELLETIN.— Correspondant: le docteurDEGUILLAUME, à Felletin. .,.....-''. CANTONDEGENTIOUX.—Correspondant: M. Victor BARBIER,à Banizette,par La Nouaille; ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 235 ARRONDISSEMENTDE BOURGASEUF.— Correspondant.: M. DE LAGRANGE,Le Bost-Pérussé, par Bourganeuf. BÉNÉVENT-L'ABBAYE.— Correspondant: M. Adrien GAZONNAUD, cultivateur,.rué de l'Hôpital, à Bénévent. ARRONDISSEMENTDE BOUSSAC.—' Délégué : M. Pierre SIMOULIN, assurances à Boussac. CANTONDE CHATÉLUSJVIAVALEIX.— Correspondant: M. René DE BEAUCHESNE,Le Petit Freneix, par Clugnat. DORDOGNE Président de la Fédération du Périgord : Le Comte DECHOISEUL- PRASLIN, château de Septfonds, par Pêrigueux (Dordbgne) PÉRIGÙEUX.— Président : Le Comte DE CHOISËUL-PRASLTN. Permanence. : 26, rue Victor-Hùgo, BELVÈS.— Président: Le Marquis G. DECOMMARQUE,château dé la Bourlie, à Urval, par Le Buisson. MUSSÎDAN.— Président : M. Henri DE GARDONNE,château de la Bourlie, par Villamblard. Secrétaire : M. A. DUSSOL, à Saint- Médard-de-Mussidan. RIBÉRAC.— Président : M. GUINARD, La Meyfrenie, par Verteillac, SAHLAT.— Président : M. DE LATOUR DUROCH, au Roch, par Sarlat. Secrétaire : M. G. MARTIN, pharmacien, à Sarlat. THIVIERS.— Président: M. SAINT-LO, pharmacien, rue Lamy, à Thiviers. DOUBS Président: M. Georges BERNARD, 28, rue du Tunel. à Besançon-Saint-Claude.Permanence : 117, Grande-Rue, à Besançon. (Ouvertetous les mercredis de 18 h. à 19 h. 30). MONTBÉUARDet arrondissement rattachés à la section de Belfort. DROME Président de la Fédération Départementale et du canton de Valréas : Commandant DELATAILLE, 29, avenue des Salives, à Valence. VALENCE.— Président : Commandant DELATAILLE. BUIS-LF.S-BARONNIES.— Président ': M. René S1LLAN, à Buis-les- Baronnies. CREST.— Président : M. Francis MOURIQUAND,Beaufort-sur-Cer- vanne. MONTÉLIMAR.— Vice-président: M. BALME, 2, rue des Jésuites, à Montélimar. NTONS.— Correspondant: M. Urbain RIVAYROL,à La Maladrerie, à Nyons. ROMANS.— Président : M. Pierre JASSOUD, 44, avenue de la Gare, à Romans. Permanence : 2, rue des Remparts-Jacquemart, d" étage). SAINT-PAUL-DES-TROIS-CHATEAUX.— Président : M. Lénard ROUSTON, Saint-Paul-des-Trois-Châteaux. ' SAINT-RAMBERT-LE-GRAND-SERRE.— Président : M. SERRE, Château- Gay, Chemin des Sablons, Saint-Rambert d'Albon. 236 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE TAIN,SAINT-VALLIER,SAINT-UZE.— Président : M. Régis SAUVA- GEON, à Cervans,par Erome. VALRÉAS.— Président : M. DEMERLES, Château de Montplaisir. Valréas. — Secrétaire-Trésorier: M. Jean' CHARETON, Miro- Ventour.route de Toulignan, Valréas. EURE Président de la Fédération de Haute-Normandie(Seine-Inf.et Eure) : Le Marquis DECHAMBRAY,à Chambray,par Dàmville(Eure). EVREUX.— Président : Le Marquis DECHAMBRAY.Permanence: 2, rue du Président Huet, à Evreux, BEAUMONT-LE-ROGEH.— Correspondant: M. DUHAMEL, Bouclon- Goupillière,par Beaumont-le-Roger. BERNAY.— Président : Lé Baron DEVIGAN,château de Cèrnières. par Montreuil-VArgile.Permanence: Hôtel du Cheval Blanc, 10. rue d'Alençon,à Bernay, BRIONNE:^Correspondant : Lt-ColohelDEVAUGIRAUD,à Saint- Victor,par Brionneet M. I. GAY.à Brionne. ETHEPAGNY.— Correspondant: M. B. HARMANT,à Puchày, par les Andelys. GISORSI— Correspondant :. M. Charles HALNA DUFRÈTAY, à ChaUmont-en-Vexin(Oise). CENTREDE PROPAGANDELE NEUBOURC.— Président : M. Roland PREVOST.:Rouge-Perriers,par Le Neubourg. LESANDÉLYS.—-(Eh réorganisation). — LOUVIERS. Président : Le" Baron Roger n'ÈSNEVAL. château d'Acquigny.à Aupùfirf. PONT-AUDEMER.— Capitaine DEDIEU,à Rose Bernard-Commin,par Bourgtheroulde. Permanence: Hôtel du Palais, rue Stanislas Delaquai/e. SAINT-ANDRÉ-DÉ-L'EURE.-- Correspondant: M. LECADIEU,36, rue Grande,à Saint-André-de-l'Eure. THIBERVILLE.— Correspondant: M. QUERUEL,à Giverville. CENTREDEPROPACANDEDEVERNEUIL-SUR-AVRE.— Président : Comte A. DELUART,Le Tertre, par Bourth. VERNON.— DocteurGILLET,à Vernon.Permanence: chez le Prési- dent, rue de la Station. EURE-ET-LOIR CHARTRES.— (En réorganisation). Correspondants: BEAUMONT-LES-AUTELS.— M. Paul GROUX,agriculteur, Beaumont- les-Autels. CHATEAUDUN.— Marquis DE PRTJNELE,château de Moléans, à Chaleaudun. SAINT-LUPERCE.— M. Charles DURAND,agriculteur, à La Loulape. DREUX.— Président : M. GERBEAUX,9, nie de Rilly, à Dreux. Permanence: 9, rue de Billy,(17 à 19 h. et de 20 à 22 h. les 1" et 3*lundis.) Correspondants: ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 237 MONTIGNY-SUR-AVRE.— M. Emile DETREZ, meunier, à Montigny- sur-Avre. JANVILLE.— Président : Comte DEPRUNELE, à Fresnay-TEvêque. Correspondants: JANVILLE.— M. Henri MONTOUCHE.marchand de vins, à Janville. VIABON.- - M. Raymond ROUSSEAU, à Grandvilliers.

FINISTÈRE (PARTIE NORD) BREST..^- Commissionde direction,' à l'adresse du Commandant DE GERMINY, 15. rue Traverse. à Brest. Permanence: 10. rue C.lhert. à Brest, MORLAIX.— Président : M. A. PINCHON. Penzès-Taulê. Perma- nence: 11. quai de Tréguier. à Morlaix. SAINT-POL-DE-LÉO,N.— Correspondant: Vicomte F. DUHALGOUET," rue des X'ieilles Ursulines. à Saint-Pol-de-Léon. (PARTIE SUD) Qi iMPEH.— Président : XL Yvi*-DE (HAMBOURG,château de Pen- frat. par Bcnodet. P:: mancnce; fi. me Verdelet. Al IHERNIO.— Cornspar-iant : J.-Xl. MENAFF. fabricant de conserves. BIIASPARTS.— XI. BliOlSTAL. Kernlas, Le Relcr par Kerhjion. CMIIIAIX.— Corretpundant : Doetcuv ANDWIEt. . à Çtirlpiiv. CII.\TKAUNI;M---!)I-FV--I. — (.orri'spnndimt: Le Baron DE'FOUCAULT.' Ktrm(tii;if;ir-eti-Sain!-Cti'Kf'c.par Chatcaunciti-rlu-'-'acn. CENTREDECONCMIMM.— Président : XLA. Cl' ILLEXIOT.8, place de la Xlairie,à Connirncatt. DOI.'*RNI-\I:Ï..—-Correspondant: M. P. LE PINSEC. rue Voltaire, à -I)oufrrn"i>r'z. PONT-AVEN.— Correspondant: Vicomte DE LA VILLEXIAISQl'E. Kermaria. à Pont-Aven. GARD Composition de la Fédération (,'r.ssections d'Action Française du Gard : Président : M. Louis SEMI PElîY. 32. rue Nationale à Nîmes. Vice-Président: XI. Edouard MARTIN. Serrêtaire-Trêsoric, ; XI. Charles XIALXII'.NAYDK. (Adresser la correspondance au Secrétaire : 72. rue de la Biche. à Nîmes). NIMKS.— Président : XI. Alfred MASSE. 64. rue Notre-Dame, à Nîmes. Divisionen secteurs : SECTEUR'DEGÉNÉRAI:.— Délégué: XL Hervé TRONC, négociant, à Générac. Sections ou centres s'y rattachant : . SECTEURD'ALÈS. — Délégué : M. Jean LAUNE. 20, rue Jules-Cazot. à Aies. Sous-délégué : M. Marcel FAGET. ancien notaire, à Saint-Ambroix. ALÈS. — Vice-Président : M. Marcel MALBOS, nie d'Avejan. à Aies. Secrétaire : M. Jean RAYMOND, rue Brésis, à Aies. ' 240 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE BESSÈGES.— Président: M. Louis PAGES, à Foussignargues, par Bessèges. Secrétaire-adjoint : M. FRANÇOIS fils (gare Bessèges). CAKDET.— Président : M. Jacques DE CHAPEL, à Cardet. LA CHANII'COMBE.— Président : M. Firmin X'IALA. allée de Ribes, à La Grand'Combe. LA VERNARÈDE.— Président : M. Jules ARGENSON, à La Vernarède. Secrétaire-Trésorier : M. Aimé FRANCEZON. à La Vernarède. LE MARTINET.— Président: M. Albert VENOBRE, La Bayte, par - Le Martinet, MOUÈRKS-SUR-CÈZK.— Président : M. Augustin X1ALBOS, à Mey- rannes, par Molières. LÉZA.N-LÉDIGNAN.— Président : Le Docteur CLERGUE, à Lédignan, CANTONDE SAINT-AMBROIXET BARJAC.— Délégué à la propagande : M. Marcel FAGET. 15, Grande-Rue, à Saint-Ambroix. SAINT-AMBROIX.— Président : M. Maurice FAURE. négociant, boule- vard du Portalet, à Saint-Ambroix. Secrétaire: M. Marcel FAGET. 15, Grande-Rue, à Saint-Ambroix. Permanence : 9, rué de Fàbiargues. â Saint-Ambroix. SAUNT-HILAIRE-IIE-BRETHMAS.— Correspondant : M. Léon MOULIN, à Saint-Hilaire-de-Brethmas. SAINT-JEAN-DU-GAHD.— Correspondant : M. Eugène ESCOT. à Saint- Jean-du-Gard. ' •SAINT-JÉAN-DE-MARUEJOLS.— Président : M. Alexandre. CHAMPE- TIER. à Saint-Jean-de-Maruejols. SAINT-JULIEN-DK-CASSACNAS.— Correspondant : M. Clovis SAIIVA- CNAR(ïUES, à Saint-Julien-de-Cassagnas. SAiNT-JusT-ET-X'AcgtIÈRES. — Correspondant : M. Louis HUBAC, à Saint-Just-et-Vacquières. . X'EZENOBRES.— Correspondant : M. Pierre ROD1ER, à Vezenobres. RÉGION DU VIGAN LE X'IGAN.— Correspondant : M. André BASTIDE. 2. avenue Jeanne d'Arc, au Vigan. SUMÈNE.— Président : Docteur L. ROUJON. à Sumène. HAUTE-GARONNE Président de la Fédération Départementale : Docteur Jean AVER- SENQ, 51. rue d'Alsace, à Toulouse. -TOULOUSE. — Président : Docteur Jean AVERSENQ. — Perma- nence : 20, rue Saint-Antoine du T. (ouverte toute la journée, sauf le dimanche). Pour les étudiants et lycéens, adresser la correspondance à M. le Président des Etudiants d'A. F., 20, rue Saint-Antoine du T. BACNÈKES-DE-LUCHO.N. Président : M. Joachim GIROIX, Hôtel Richelieu et des Thermes, à Luchon. (Tél. 44.). — Secrétaire- trésorier et correspondance : XL PHILLIPS. Ferme de Beau- séjour, à Moustajon, par Antignac. CADOU'US.— Correspondant : M. Dominique BOSC, à La Réole, par Cadours. Cox. — Correspondant : M. André BEGUE, biscuiterie. MONTREJEAI;.— Président : M. Dominique SALLES. 18. rué du Barry, ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 241 MONTESOUIEU-X'OLVKSTRE.— Correspondant : Le Baron DÉ BALORRE, château de Palays, par Montesquieu-Volvestre. VlLLEMUÎl. — Correspondant : M. Pierre ALLEGRE, Le Born, par Villemur. X'ILLENOUVELLE.— Correspondant : M. Guillaume DE RIGAUD, à Villenouvelle. VILLEFRANCHE-DE-LAURACUAIS.- Président : M. Jules BOUTEILLE. (adresser, la correspondance à M. Jacques LASSERRE, assu- rances, à Villefranche-de-Lauraguais. GERS Fédération départementete du Gers (en réorganisation) AUCH. — Secrétaire et correspondance : Capitaine SOUCA1L, 14, rue de Florence, à Auch, AUBIET. — Correspondant : M. Camille LESP1NASSE, à Aubiet. GIMONT.— Président : M. Victor RISCLE. Correspondance à M. Charles MOULINIER, pâtisserie, Grande-Rue, à Gimont. GONDRIN. — Correspondant : Docteur CANDELON, à La Hitte, par Gondrin, LAUJUZAN. — Correspondant : M. Henri DUBOSC, propriétaire à Laujuzan. LlPiAC. — Correspondant : M. André DE BREZILLAC, château dé. Gignan. par Lupiac. XTASSEUBE.— Correspondant : M. Louis LABADENS, à Masseube. MONTESQUIOU-SUR-LOSSE.— Correspondant : M. Henri DEFFES, agriculteur, à Montesquiou-sur-Losse. NOGARO.— Correspondant : M. Emile LABORDE, à Luppé-Vialles, par Nogaro. SAINT-PIEKRE-D'AUBELIF.S.— Correspondant : M. Charles VILLAS, agriculteur, à Saint-Pierre-d'Aubelies, par Aignan. 'TOUCET. — Correspondant : M. René Ol'LE. à Tauget. GIRONDE Président de la Fédération Départementale : M. I^el ARIES, 4. rue de la Chapelle-Saint-Jean, à Bordeaux. BORDEAIx. — Président : M. Louis LAVILLE DE LACOMBE. Perma- nence de (Tél. de 15 à 19 : 11, allées Tourny 85-1561. ~" h., sauf le dimanche. , AHCACIION.— Président : Commandant André 'LUREAU. villa Les Anémones, à Arcachon. — Secrétaire : M. G. DALHQVIST, 29. cours de Thury. à Arcachon. AMBAHÈS.— Président : M. Daniel BERGEY. La Garp, par Ambarès. BARSAC.— Président : M. Louis BERT. à Barsac. BAZAS-LANCON.— Président : M. Gérard DE SIGALAS, Le Mirait, par Auros. BRANNE. — Président : Le Marquis DU VAL, Grézillac, par Branne. LA RÉOI.E. — Président : M. Robert FOURNIER. chemin de Peyre- fite. à La Réole. Permanence : Salle Saint-Henri, place du Turon, à La Réole. ,,~ LlBOUHNE.— Président : Le Baron Gabriel DU FOUSSAT, château de 242 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE Sourteillac, par Ruch. — Permenance: 117, rue Thiefs, à Libourne. SAINTE-FOY-LA-GRANDE.— Président : M. DECARRIEREDEMONT- VERT, à Montcarrel (Dordogne).Vice-Président: M. DUHAR, à Gensac(Gironde). Trésorier: M. MOUTON,chez M. Guiraud. rue-de la Répulbique,à Sainte-Foy.Permanence:' 25, boulevard Gratiolet,à Sainte-Foy-la-Grande. HÉRAULT Président départemental: Lieutenant-colonelDEPORTALON, 8, rue Paul Riquet à Béziers. FÉDÉRATIONMONTPELLIER-LODÈVE Président: M. R. DECAMPEAU,Mas René, route de Laverune. à Montpellier. MONTPELLIER.— Président: M. R. DE CAMPEAU.Permanence: 5, rué des Augustins. ASPIRAN.— Président : M. Louis BARRAL.à Aspiran. ;BEAULIEU.— Président: M. MauriceTEULON,à Beaulieu. BOISSERON.— Président : M. Louis MARCHAT,à Bdisseron. BOUZIGUES.— Président : M. Louis COSTE,rue Sainte, à Bouzigues. BAILLARGUES.— Correspondant: M'Léon MERCIER,à Baillargues. GASTRIÈS.— Correspondant: M. Pierre FABRE,à Castries. CLÈRMONT-L'HÉRAULT.— Correspondant: M. Maurice TAURAN,3* rué de la Mairie à Clèrmont-l'Hérault, COURNONSEC.— Président.: M. Gaston ALDEBERT,à Cournonsec. COURNONTERRAL.— M. Jean CELLIER, à Cournonterral. FÉLINES-HAUTPOUL.— Correspondant: M. Jean CROUZET, à Hautpoul. FABRIGUÈS.— Président : M. Jean-Marie MICHEL, à Fabrègues. GANCES.— Président : M. Alfred POURTALES,à Ganges. GICEAN.^—Correspondant: M. Alphonse VILLEMEJEANNE,à Gigean. GIGNAC.— Président : M. VictorSAMUEL,à Gignac. LUNEL.— Vice-Président: M. Laurent TRINTIGNAN,boulevardde la République,à Lunel MAUGUIO.— Président : M. Marcel BERTRAND,à Mauguio. MÈZE.— Correspondant: M. André LACOMBE,3, rue de la Loge,à Afèze. __ MONTAUD.— Président : M. Jean CRES,à Montaud, MONTPÉTROUX.— Président : M. MauriceÇREISSAC,à Montpeyroux MUDAISON.— Président : M. Henri BOURELLY,à Mudaison. PAULHAN.— Correspondant: M. Léon BERTRAND,à Paulhan. PICNAN'— Président : M. Pierre GROLLIER,secrétaire de mairie,à Pignan. POUSSAN.— Président : M. Paul HERAN.à Poussan. SAINT-ANDRÉ-DE-SAINCONIS.— Président : M. Henri SERIN, à Saint- André-de-Sangonis. SAINT-JEAN-DÉ-VÉDAS— Correspondant:' M. Alfred TEISSIER, à Saint-Jean-de-Vêdas. SAINT-CHRISTOL.— Président : M. Emile SENGLAT,à Saint-Christol, SATUBARGUES.— Président : M. Eugène ARNAUD,à Saturargues. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 243 SAINT-DREZERY.— Président : M. Bernard RIBEYROLLES. à Saint- Drézery. SAUSSINES.— Président: M. GabriefTHOUZELLIER, à Saussines. SAINT-PARGOIRE.— Président : M. Ludovic DELPON DEVAUX, châ- teau de Rieuport, par Compagnon. SÈTE.— Président : M. Jules GAUTHIER, 18, quai Aspirant Herbert. TEYRAN.—Président. — M. Henri GASC,à Teyran. VILLEVEYRAC.— Président : M. Louis PRUNAC, à Villeveyrac. VACQUIÈRES.— Correspondant : M. Jean Marie CAVALLIER, à Vac- quièrès. VENDARCUES.— Président : M. Paul SABATIER, à Vendargues. VENDSMIAN.— Président : M. Aimé BARRAL, à Vendemian. VILLENEUVE-LÈS-MAGUELONNE— Correspondant : M. Gustave *VAS- . SAS, à Villeneuve-les-Maguelônne. FÉDÉRATIONDU BlTEKROIS Président : Lieutenant-Colonel DE PORTALON, ?.. 8, rué Paul Riquet, à Béziers. BÉZIERS.— Président; Lieutenant-Colonel DE PORTALON. Perma- nence : 3, rué des Petits-Champs. ï ALIGNAN-DU-VENT.— Correspondant : M. Léon PASTRE, à Alignan- du-Vent BÉDARIEUX.—- Correspondant : M. Aimé ECHE, 16, rue Ferdinand Fàbre, à Bédarieux. CAPESTANC.— Correspondant : M. Marius GRANIER, à Capestang. CAZOULS-LÈS-BÉZIERS.— Président : M. Joseph LIGNON-DECOR, à Cazouls-lès-Béziers. COLOMBIERS.— Correspondant M. Oswald FALET, à Colombiers. FLORENSAC— Président : M. Pierre DELMAS, 24, rue Général Simonnéau, à Florensac. MARAUSSAN.— Correspondant : M. Paul ROBERT, à Maraussan. MARSEILLAN.-—Correspondant : M. Louis CHAUVE!', domaine de la Rouquette, à Marseillan. MAUREILHAN.— Président : M. Marius GAÎJCH, à Maureilhan. MÔNTAGNAC.—Président : M. Louis GELLY, à Montagnac. MURVIEL-LES-BÉZIEKS.— Président : M. Joseph GUY, à Muriel-lès-. Béziers. NEFFIÈS.— Correspondant : M. René CASSOU, à Nefp.es. PÉZENAS.— Président: M. Emilien BOT, 2, rue des Orfèvj-es, à Pézenas. PiNET.— Correspondant : M. Arthur BLACHAS, à Pinet. POMEROLS.— Président : M. Alban COMBES, à Pomerols. PORTIRACNES.— Président : M. Pierre PAU, à Portiragnes. PUIMISSON.—-Correspondant : M. Joseph COSTE, à Puimisson. QUARANTE.— Correspondant : M. Joseph CATHALA-GOUDET, à Quarante. ROUJAN.— Correspondant : M. Louis BONNEL, à Roujan. SAINT-THIBERY.— Président : M. Henri COULONDRES, à Saint- Thibery. SERVIAN.— Président : M. Emile BLANC, à Servian. VENDRES.—-Correspondant. M. Maxime ESCARGCEE, à Vendres. VIAS.— Correspondant : M. Philibert FICHES, à Vias. 244 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE ILLE^ET-VILAINE Président de la Fédération Départementale : Docteur LE PANNE- TIER DE ROISSAY,27. rue de Châteaudun.à Renne*(I.-et-V.). (Tél.: 30-67.)(C. P. 386-09 Paris.) RENNES.— Président: Docteur LE PANNETIER DE ROISSAY. Permanence: 15, rue Hoche,tous les jeudis soir, de 20 h. 30 à 22 heures. FOUGÈRES,-T- Président : M. François BARBIER, château de la Rouerie,à Saint-Ouen-la-Rou'érie. MONTFORT.— Correspondant: M René DELÀNGLE.château de la Monnaie,par Iffendic. REDON.— Président : VicomteJean du DRESNAY,château du Dre- neuc, Fégréac(Loire-Inf.).Trésorier: M. L. FRINAULT,13,-rue du Port, à Redon. SAINT-MALO.— Président : Comte DEBERMINGHAM,villa Mari- nette, rue des Dunes,à Saint-Malo.Permanence : 3, rue de Tou- louse,à Saint-Malo. VITRÉ.— Correspondants: ComtéDETERNAY,château dès Rochers, ef M. COCARD,rue de la Mériais,à Vitré. INDRE Président départemental : M. Jacques DEMONTIGNY,château de Beauvais(Communede Clion). (Téléph.: 36, Chatillon-sur-Ihdre.l C. C. P. 538-66Paris. — Vice-Président: M. Emile PALL1ENNE, à ta Berlhenoux,par La Châtre. — Secrétaire: M. Henri MI- GNOTON,56, rue de Strasbourg,à Chateauroux(Téléph. 561.). CHATEAUROUX(Sectionde l'arrondissement).— Président : M. Henri MIGNOTON,56, rue de Strasbourg, â Chateauroux (Téléph.: 561). — Secrétaire: M. Robert WYART,51, avenue de la Gare, à Chateauroux.— Trésorier.: M. Charles BETERM1N,impasse Saint-Louis,à Chateauroux.— Permanence : 26, rue Racine. (Réunion du bureau de la section: tous les lundis, de 20 à 22 heures; cercle d'études : le premier mardi de chaque mois, à 20 h. 30). CORRESPONDANTS: ARDENTES: M. THOMAS,mécanicien,Ardentes. ARCÉNTON.•M. René CHARASSON,rue d'Orjon, Argenton. ISSOUDUN(Arrondissement).— Président : M. J. GRIPPON-LA- MOTTE, place Rouget-de-lTsle,à Issoudun. — Correspondant adjoint au président: M. BURGAL,avenuede Chinault (Tél.191). LACHATF.E(Arrondissement):— Président : M. Emile PALLIENNE. à La Berthenoux(Téléph.: 2). LE BLANC(Arrondissement).— Président: M. Jean CLEMENT, Le BoisPictaveau, communede Belabre (Tél. : 13). INDRE-ET-LOIRE TOURS.— Président : Baron Henry AUVRAY.Permanence : 37. rue Colbert,Tours. BOURCUEIL.— Correspondant: M. LASNIER.à Restigné. CHINON.— Président : M. GRIGNON,La Chancellerie,par Huisme. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 245 LOCHES.— Correspondant . M. Louis BÀRRITAULT. rue Procope, Loches.

ISÈRE FÉDÉRATIONDE L'ISÈRE . Président : Le commandant LE MASSON, 22, rue du Lycée, à Grenoble- Secrétaire : M. Roger PETER, 39. cité Teysseire Saint-Martin-d'Hetes, par Grenoble. GRENOBLE.— Président : Commandant LE MASSON. Secrétaire : M. Marcel GUTTON, 3, me Saint-Laurent, à Grenoble. Perma- nence : tous les jeudis soir, à partir de 20 h. 30, et tous les dimanches matin : 2, rué du Vieux-Temple. CANTONDE GONCELIN.— Correspondant : M. Louis GAUTHIER. quincaillier, à Pontchàrra-sur-Breda. SECTION'DELAGRANDE-CHARTREUSE.— Président : M. René SIBILLE, Secrétaire _: M Jules BOUVIER, industriel à Entre-deux-Guiers. ' ^employé à la Papeterie, Entre-deux-Guiers. CANTONDUBOURG-D'OISANS.— Correspondant : M. Noël MARTIN, à Venosc-en-Oisans. CENTREDUPONT-DE-BEAUVOISINETDELATOUR-DU-PIN.— Président : M. Elie VIGNÀRD; industriel aux Abrets (Isère). Secrétaire : M. Louis GUINET, cultivateur, La Batie-Montgascon. CANTONDE SAINT-JULIEN-DE-RATZ.'— Correspondant : M Joseph E. COTTAVOZ,à Saint-Julien-de-Ratz. VIENNE(Section rattachée à la Fédération Lyonnaise.) CANTONDE VINAY.— Correspondant : M. MARTIN, avenue de la Gare, à Vinay. VOIRON.— Président: M. Michel LATOUD. à La Baisse.

JURA Président départemental (sauf l'arrondissement de Saint-Claude) : M. Lucien GROCHE, 4, rue de l'Hôtel-de-Villë, à Arbois. DOLE.— Correspondant : M. Georges DARBON, 3. rue des Arènes, à Dâle. LONS-LE-SAUI.NIER.— Correspondant : M. Georges DURAND. 13, ave- nue de la Gare, à Lons-le-Saulnier. SAINT-CLAUDE(arrondissement). — Président : M. Gaston TOÙR- NIER, 9, avenue de Belfort. Secrétaire : M. André BURLET. 12, rue A.-Lancon.

LANDES DAX.— Président : M. Louis D'ANTIN, à Chantilly,' par Mugron; et kDax, boulevard de Strasbourg, villa Sourya. Permanence : 29, rue Cazade. SABRES.— Correspondant : M. Georges DAUBAS, à Sabres. SAINT-SEVER.— Correspondant-: M. Jean DELABORDË-LASSALLE. à Lafeourère. par Saint-Sever. !46 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE LOIRE FÉDÉRATIONFORÉZIENNE Secrétaire : M. Jean TENANT,2, place de l'Hôtel-de-Ville, à Saint-Etienne. SAINT-ETIENNE.— Permanence : local de l'U C. F., 18, rue du Géné- ral-Foy,T et 4Svendredis,à 20 h. 30. ?IRMINY.— Président : M. Léopold GRANGER, ingénieur, Les Brunèaux, à Froisse. ..EGHAMBON-FEUCEROLLES.— Ptésident : M. André BRUNON,12,rue Gambetta. — Permanence : Hôtel Colombèt,place de l'Eglise, 1**et 3e vendredisde 20 heures à 22 heures. MONTBRISON,-—Président : M. Jean COUTURIER,à Estiallet, par Montbrison. SAINT-CHAMONDETRIVE-DE-GIER.—Président : M. Paul SOICHEY. Permanence : 40, rue de la République, à Saini-Chamond,le mercredià 20 h. 30. FÉDÉRATIONROANNAISE ARRONDISSEMENTDE ROANNE.— Président: M. le comte Helen DESVERNAY,à Rëgny. ROANNE—-Président : M. Jean TIXIER. Permanence : 10, rue du : BeLAir,jeudi et samedi,de 14 à 18 lieures,et dé 20 à 22 heures. CHARLIEUI.-r- Président : M. Francisque PEGON, 10, rue Saint- ..Nicolas,à Charlieu. ^UINZIER.-—Correspondant: M. Félicien DEAL,industrie]à Cuin- zier. - .< RENAISON.— Correspondant : M. C1.-M.GERIN, pharmacien,à Renaison. SAINT-GERMAIN-LAVAL.^ Correspondant: M. Albert PÉUVERGNË, industriel, à Saint-Germain-Laval. SAINT-JUST-EN-CHEVALET.— Correspondant: M. Jean ÇHALAMEL, négociant,à Saint-Just-en-Chevalet, SAINT-JUST-LA-PENDUE.— Correspondant: M. Louis BfEUF, tisseur aux Cités, Saint-]ust-la-Pendue. — SAINT-MARTIN-D'ESTRÉAUX.' Correspondant : M. Jacques MAR- , ..QUET.boucher,à Saint-Martin-d'Estreaux. HAUTE-LOIRE LÉPUYETLEDÉPARTEMENT(sauf l'arrondissementd'Yssingeaux).-^ Président : Docteur A. ARSAC,25, boulevardCarnot. Le Puy. Permanence : 23, boulevard Saint-Louis(cité Titand). YSSINGEAUX(arrondissement).— Président: M. ArmandMALARTRE,' à Dunières. LOIRE-INFÉRIEURE NANTES.— Président : M. Louis FEILDEL, 5, place Dumoustier, à Nantes. Permanence : 16, rue Crébillon, à Nantes. Ouverte tous les jours, de 9 heures à midi et de 15 à 19 heures, sauf le dimanche. ANCENIS.— Correspondant: M. CHASSERIAU,boulevard Robert, à Ancenis. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 24? CHATEAUBRIANT.— Président : M. Armand DE FREMOND DE LA MERVEILLERE, château déjà Galolière, par Lusanger. PAIMBOEÙF— Correspondant : M. Louis PETIT, 5, quai Eole, à Paimboeuf. SAINT-NAZAIRE.— Président : M. Louis CHABOT, avenue de la Vera-Cruz, à Saint-Nazaire. Secrétaire-trésorier: M. Jean SIMON, 25, avenue Villebois-Mareuil, Saint-Nazaire.

LOIRET Président de la Fédération départementale : Vicomte Patrice O'MAHONY, 22, rue de Serenne, Orléans. .ORLÉANS.— Président : Vicomte Patrice O'MAHONY. Permanence ~: 32. boulevard Alexandre-Martin (de 18 à 19 heures, tous lès jours; sauf les dimanches et fêtes). CORRESPONDANTS: MALESHERBES: M. Paul METIER, horloger, Maleskerbes. MEUNG: M. A. CORNEAU, vétérinaire, 5, rue du Trianon, Meung. NEUVILLË-AUX-BÔIS: M. Joseph BARANGER, Neuville-aux-Bois. OLIVETr~M. R. AUGER, 31, rue Nationale, Olivet. GIEN.— Président : M. Louis MARTIN, rue Porte-Berry, à Sully- sur-Loire. CORRESPONDANTS: BRIAHE.— M. CHARRIOT, quai Baraban, à Briare. SAINT-BENOIT-SÛR-LOIRE.— M. Gaston GIRARD, à l'Aubépin. (Samedi, de 14 à 16 heures.) MONTARGIS.— Président : M. J. ' CAILLARD, 19, rue du Pont-dè- l'Ouche, à Montargis. Permanence : 19i rue du Pont-de-1'Oùché. \Correspondants : CHATILLON^COLICNY.— M. Paul FILLEUL, château de Chatillon, Chatillon-Coligny. VARENNES.— Docteur DENANCE. à Varennes.

LOIR-ET-CHER Président départemental : Le Marquis DEFERRIERE LE VAYER, La Menaudière, par Montrichard. BLOIS.—Président : M. le Comte DÉ SALABERRY, château de Fossé, à Fossé. Trésorier : M. Robert MAUVY, 144, rue du — Bourg-Neuf, à Blois. Permanence ;* 5, rue Anatole-France, à 20 h. 30, les 2" et 4" jeudis. , MER.— Président : M. Gustave RABIER, à Mênars. Permanence : place de l'Eglise, à Mer. MONTEAUX.— Correspondant : Lieutenant-Colonel LAMBERT, La Besnerie, par Monteaux. MONTRICHARD.— Président : Le Marquis DEFERRIERE LE VAYER, La.Menaudière, par Montrichard. SAINT-AMAND-DE-VENDOME.— Président : Le Docteur Edgar JALLET. à Saint-Amand-de-Vendôme. 248 ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE LOT CAHORS.— Président : CapitaineBOUSSAC,à Arcambal.C. C. P. 273-64,Toulouse. ARCAMPAL.— Correspondant: Capitaine E. BOUSSAC. CREYSSE.— Correspondant: M. Bernard CALMON. FICEAC.— Secrétaireet correspondance: M. François DÉPUYSE- GUR, avocat, rue de Colomb.Permanence : rue Roquefort,à YEstang. FONTANES.<—Correspondant: M. Robert LEFRANC.à Castellas, par Fontanes. LOT-ET-GARONNE Président de la Fédération départementale Le Comte Adrien IIE MONTBRON,château de Marcellus,à Marcellus. ACEN.— Président: Le Marquis DE SAINT-EXUPERY,château d'Agasse,par Agen.Secrétaire:-M. MOURGIJES.villa Le Lys, rue Bajon, à Agen. Permanence : Hôtel-Restaurantdu Pin, place du 14-JuiIlet. MARMANUE.— M. BernardDEBLAYDE GAIX,à Mathias,par Vira- zeil, et M. GDERIN-GANIVET,villa Renée, route de Bordeaux. à Marmande. NÉRAC.— M. EYBERT,château de Peyrecave.à Montagne-sur-Auvi- gnon. TONNEINS.— M. GeorgesAUDEBEZ.boulevardde la Gardolle à Tonneins. VILLENEUVE-SUR-LOT.— Président : Le DocteurPERIBERE,rue des Jardins. Secrétaire : M. LOUBIERE.13. rue de Bordeaux,à Villeneuve-sur-Lot. VERTEUIL-D'ACENAUS.— Président : Maurice HARLE. châteaucde Roquepiquet.à Ve.rteuil-a"Agenais. LOZÈRE Président honoraire fondateur : M. Ulysse MASMEJEAN.avocat, à Mende. ARRONDISSEMENTDEMENUE(à l'exceptiondes cantonsde Lancogne, Grandvieu et Châteauneuf-de-Randon)ET ARRONDISSEMENTDE MARVEJOLS.— Président: M. Auguste PRIVAT. 5, rue Basse. à Mende. ARRONDISSEMENTDEFLORAC.— Président : M. GeorgesDEVALMA- LETTE,avouéà Florac. CANTONSDELANCOCNE,GRANDVIEUet CHATEAUNEUF-DE-RANDON.— Président : M. MariusBRUNEL,ancien négociant,à Langogne. MAINE-ET-LOIRE Présidentde la Fédérationdépartementale: M. RobertDELAROUS- SELIERE, 36, rue L»onnaire, à Angers. (Tél.: 10-26.) ANGERS.— Président : DocteurHébert DELAROUSSELIERE.Per- manence: 60, rue du Mail,à Angers.C. P. 143-98,Nantes. CHOLET.— Président: Docteur DAVID.Permanence: 63. rue de Paradis. Tél.: 207.C. P. Nantes 74-21. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 249 DuRTAL.— Correspondant : M. PANONCEAU, entrepreneur, à Durtal. MONTREUIL-BELFHOY.— Correspondant : M. Stéphane BRIAIJ, à Montreuil-Beljroy, par Avrillé. MURS.— Correspondant : M. E. ABELLARD, à Murs, par Les Ponts- de-Cé. RABLAY— Correspondant : M. LEROUX, notaire, à Rablay. SAUMUR,— Président : M. DE LA VALETTE, place du Roi-René. à Saumur. „ CENTREDE SEGHÉ.— Président : M. Henri BRARD. château de Bouillé-Menard. par Cambrée. MANCHE Président de la Fédération départementale : Vicomte DE TOCQUEVILLE, château de Carneville. par Saint-Pierre-Eglise. AVRANCHESET MORTAIN.— Vice-Président : Le colonel DÎEULE- VEULT, rue du Jardin-des-PIantes. Avranches. Adresser toute la correspondance au Vice-Président. CHERBOURG.— Président : Vicomte DETOCQUEVILLE.Permanence : 69. rue Gambetta, à Cherbourg. (Ouverte régulièrement le samedi. de-17 à 19 heures.) . „ GRANVILLÈ.— Correspondant : M. DE PONTAUMONT. château de Saint-Pair-sur-Mer. à Saint-Pair-sur-Mer. SAINT-LOET COUTANCES.— Président : M. Charles THOMAS, Gour- faleuri par Saint-Lô. Permanence : rue de la Barque, à Saint-Lô. VALOGNES.— Correspondant : M. P. BIENVENU. 20. rue des Capu- cines, à Valognes. MARNE Président de la Fédération départementale : M. Charles ROLAND-BILLECARD,à Mareil-sur-Ay (Marne). CHALONS-SUR-MARNE.— Président : M. Yves COLLIN, 117, rue Léon Bourgeois, à Châlons-sur-Marne. Secrétaire-Trésorier : M. COL- LIJMEAU, 2, rue Cosne-Clause, à Châlons-sur-Marne. EPERNAY.— Président : M. Roland BILLECART, à Mareil-en-Ay. Secrétaire : M. Louis PICARD. 10. rue de la Tour Biron, à Epernay. MONTMIRAIL.— Président : M. Léon DUDOY. 38, place Frérot, à Montmirail. Secrétaire : M. Henri NUVILLE fils, place Rémy. Petit-Montmirail. REIMS.— Président : M. André GRAU. 58, rue des Moissons, à Reims. Permanence : 15, place Drouet-d'Erlon, à Reins. SAIINTF.-MENEHOULD.—- Correspondant : Docteur Maurice GODART, 44, rue Florian, à Sainte-Mehehould. SEZANNK.— Président : Le Comte nu FOU, Grandes Tuileries, à Sézanne. VITRY-LE-FRANÇOIS.— Président : Le Comte DELAPORTE, château Bignicourt-sur-Saulx. Permanence : 5. rue du Petit Denier, à Vitry-le-François. 250 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE HAUTE-MARNE Président départemental: le docteur Armand CAREL, 8. rue Dutailly,à Chaumont. CHAUMONT.— Président : le Docteur Armand CAREL. Secrétaire: M. Gaston COURTOIS,11, boulevardDiderot,à Chaumont. SAINT-DIZIEK.— Président: M. Ch. FEVRIER,91, rue de Bar, à Sainl-Dizier.Secrétaire: M. MauricePINCHARD,40 bis, avenue Alsace-Lorraine,à Saint-Dizier. LANGRES.— Correspondant: M. XavierDETOYTOT,à Coublanc. MAYENNE Président de la Fédérationdépartementale: M. DECROZE, Là Villaudarv (Mayenne), par Le Pertre (Ille-et-Vilaine).. LAVAL(sectionde Lavalet Mayenne).— Président: M. GAULTIER DE VAUCENAY.Permanence: 69, rue de Joinville, à Laval (ouvertetous les jours et toute la journée). ERNÉE.— Correspondant: M. BARRET,19, rue Gambetta,à Ernée. EVRON.— Président du Centre: M. R. LAIR DE LA MOTTE,châ- teau du Clos-Huet,par Evron. MEURTHE-ET-MOSELLE Président de la FédérationLorraine: M. Charles BERLÉT, 8, rue d'Alliance,à Nancy. NANCY.— Permanence: 3, rue LéopoldLallenu-iit,à Nancy. CONFLANS'-JARNY.— Président: M. Jean PINAT. ingénieur, à Auboué.Vice-Président: M. M. COPHIGNON,rue de la Répu- blique, à Jarny. Permanence: le 2* jeudi de chaque mois, à 20 h. 30, à la BrasserieConcordia.à Jarny. LONCWY.— Président: DocteurJUBECOURT,25,rue Abbé-Henrion, à Longwy-Bas.Vice-Président: M. Marcel MAGROD,1, rue du 11 Novembre,à Longuyon.Permanence: chez le secrétaire: M. Ernest HIPSCH.30, rue de Metz,à Longwy-Haut. LUNÉVILLE.— Président: ColonelD'HAUSEN.Vice-Président: M. GOBERT.Secrétaire et correspondanceà : M. Georges DOMI- NIQUE, 12, faubourg de Nancy, à Lunéville.Permanence: 56, Grande-Rue,à Lunéville. TOUL.— Secrétaire: André DILIGENT,2, rue Briffoux,à Tout. Permanence; le 1" samedi de chaque mois, avenue Georges- Clemenceau,de 17 h. 30 à 19 h. 30. MEUSE Secrétairedépartemental• M .MarcelSAINT-DIZIER, Pavillon Militaire, route de Chonville,à Léroiwille BAR-LE-DUC.— Correspondant: M. Marcel QUITTAT,1. place Reg- gio,à Bar-le-Duc. COMMERCY.— M. MarcelSAINT-DIZIER,PavillonMilitaire,route de Chonvilleà Lérouville. SAJNT-MIHIEL.— Correspondant: M. Marcel ALBERT,7, rue Ray- mondPoincaré,à Saint-Mïhiel. VERDUN.— Correspondant:.M. Airy BAUDOT.4, rue de la Rivière, à Verdun. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 251 MORBIHAN VANNES*— Président : Colonel DELACOMBE. 34, rue du Port. Per- manence ; 16, rue du Port, tous les samedis, de 17 à 19 heures. GOUHIN.— Correspondant : M. Pierre DELABROSSE, à Gourin. JOSSELIN.— Correspondant : M BÔUTTEMY,rue Glatinie, à Josselin. LORIËNT.— Président : M. A. MANGIN. Permanence : 10 bis, cours des Quais, à MALESTROIT.— Correspondant': M. MONFORT. à Malestroit. PbNTlVY'.—'Correspondant : M. GONOT, 16, rue Leperdit, à Pontivy. MOSELLE Président de la Fédération départementale : le Colonel GAUGEAT, à Gorze. METZ.— Président : Commandant AWENG. Permanence : 15 bis, rue des Clercs, à Metz, ouverte tous les mardi et vendredi, de . 17 a 19 heures. Secrétaire : M. L. MAILLARY, 10, route de Borny; h Metz. CHATEAUTSALINS.— Président : M. Antoine BARTHELEMY, château d'Alteville, par Gelucourl. FORBACHJSARREBRUCK,SAINT-AVOLD,SARREGUEMINES.— Président : M. Paul HUILLIER, 14, rue de la Forêt, à Forbach. HAGONDANCE.— Président : M. lé Docteur GIRY. rue de la Garï. à Hàgondange. SARREBOUUÇ.'— Président : M. HERTZ, château de Sarreck, par Bertelming. THÏONVILLE.— Président : M. Emile TOBIAS, 20, place du Marché, à Tkionville. NIÈVRE Président de la Fédération départementale.: M. Léon RIBOUD, à La Charitérsur-Loire. (Tél. 16). NEVEHS.— Président : M. J. AUBERT. 44. rue Gresset, à Nevers. Permanence : 3, rue Hoche. (Premier jeudi de chaque mois, à 20 h. 30). Correspondants : NOLAY.— Vicomte DELESCURE, château de Pruneveaux, par Nolay. SAINT-SAULGE.— M. LAR1VE, clerc dé notaire, à Saint-Saulge. CHATEAU-CRINON.— Président : M. Pierre SIMONNET, à Moulins- Engilbert, par Château-Chinon. COSNE.— (En réorganisation). Correspondants : CLAMECY.— M. H. GAILLON, rue du Pont Saint-Roch, à Clamecy. DONZY.— M. R. MONMIGNOT, à Crézan, par Dbnzr. PLACNY.— M. H. BERTHET, La Joncière, par Plagriy. DECJZE.- Président : M. A. TRAVARD, place Saint-Just, à Decize. LACHARITÉ.—-'Président : M. Léon RIBOUD, à La Charitê-sur-Loire. NORD FÉDÉRATIONINTERPROVINCIALEFLANDRES,ARTOIS,NORD ETPAS-DE-CALAIS. Président : M. TITELOUZE DE GOURNAY. château de Clarques. par Thérouanne (Pas-de-Calais). 252 ALMANACMD'ACTION FRANÇAISE LILLE.— Président : M. Edouard BERNARD.Secrétaire: M. BUI- S1NE. Permanence: 4, rue des Débris-Saint-Etienne,à Lille. (Tous les jours sauf les jours fériés, de 18 h. à 20 h.). Tél.. 31-46. ABSCON-FENAIN.— Président: M. le DocteurCOLIBERT.à Abscon. ANICIIE.— Correspondant: M. AugustinBEAICAMP, cultivateur,à Aniche. CAMBRAI.— Président: M. Maurice PAGNIEZ, à Cauroir, par Cambrai. CAIDRY.— Président : M. Jules BRACQ.Permanence: 77. rue de Saint-Quentin,à Caudry. DENAIN.— Correspondants: M.-AlfredDl PRIEZ. 17. rue de Charles Isbergues.à Wuvrechain-sous-Denain,et M. Célestin DUPRIEZ. à Hornaing par Fenain. DOUAI.— Président: M. Albert MARTIN DE MEREUIL. Ferma- . nence : 25. rue Saint-Jean,à Douai. DUNRÈRQUE.'—Président : \L Louis BOl'LY DE LESDAIN,18, rue Sainte-Barbe.Permanence: Chez M. LACROIX.32. rue Carnot. F-LEHS-WASQUK'HEL.'— Président: Baron Pierre DEMOUVEAUX.4. rue David,« Fiers. HALLUIN.— Président: M. Auguste VANDEWYNCKELE,3. rue dé la Gare, à Tourcoing*Permanence: Café de la Mairie, à Halluin. HAuiiorimiN.— Correspondant: M, René DEWYNTER.23. place Carnot.à Haubourdin. HAZEBROUCK.— Président: M. Ch. WAMBERGUE,à .Lynde, par Hazebrouch. HIRSON-FOI'RMIES.— Président: M. Fernand GOUTTIERE.Perma- nence: 28. rue des Rousseaux,à Fourmies. LAMADELEINE.— Président*: M. François MASUREL.Permanence: 158.rue de Lille, à La Madeleine' LE CATEAU.— Correspondant: M. Lucien LESAGE,38. Tue de la Gare, à Le Coteau. LOMME-LAMBERSART.— Correspondant: M. André HUGLO, 83, ave- nue Becquart.à Lambersart.Permanence: 433, avenue de Dun- kerqueià Lomme. MAUBEUCE.— Correspondant: M. Léon LAUDE, 16, rue du Grand Fort, à Rousies. ORCHIES.— Président : M. J. MAISONNEUVE.18. rue de la Poterne, à Orchies. ROUBACK.— Vice-Président: M. Emile DELERUE, 11, rue de Cassel,à Lille. Secrétaire: M. E. n'HALLUIN,23, rue d'I&Iy,à Roubaix. Permanence: 53, rue de la Gare (1er étage); ouverte les mardi, mercredi,jeudi et vendredi, de 18 à 20 h. 30. SAINT-SAULVE.— Président: M. VISSE,120. route de Mons.à Saint- Saulve. TOURCOINC.— Vice-président: Docteur R. LABOURE,14, rue du Calvaire,à Tourcoing.Permanence: 15, rue LeVerrier,tous les jours de 17 à 20 heures, sauf le dimanche. VALENCIENNES.— Président : M. Henri GYSEL, 135, avenue Fai- dherbe, à Valenciennes.Secrétaire: Docteur DELARRAfils, 1, ALMANAÇH D'ACTION FRANÇAISE 253 iue des Anges, à Valenciennes.Permanence : 16, rue Askièvre, est ouverte le jeudi de 20 h. 30 à 22 heures et dimanche de 16 à 1-8heures (prière de sonner). OISE Président de la Fédération départementale : Commandant CHIVOT, à Montpeyroux((Dordogne) ou à Ansauvillers (Oise). (Ch. postaux — Paris : 88.084) Vice-Président : M. Charles COLLEMANT, Maire à La Neuville-en- Hez (Oise). Tél. : 9. Ch. Postaux. Paris 951-69. Secrétaire : M. C. PONTON. 16, rue Tantôt, à La Neuville-en- Hez. Trésorier : Comte DE THANNEBERG, 10. boulevard Victor-Hugo, à Compiègne. Tél. : 6.72. — Ch. Postaux Paris 1.503-26. BEAIYAIS.— Vite-Président : M. DELANASCOL. à Villatran. Tré- soriei • M. GERARD, à Senantes. (Tél. 1.). Secrétaire-Adjoint : M. Marcel CRIQUEBEC, 13. rue de la Taillerie, à Beauvais. (Tél. : 479.) Correspondant : CHAUMONT-EN-VEXIN.— Capitaine HALNA DU FRETAY, château de Reilly (Oise), par Gisors (Eure). Tél. 1. à Delincourt (Oise). CLERMONT.— Président : M. Charles COLLEMANT, à La Neuville- en-Hez. Tél. : 9. Trésorier : M. E. THERON, à Saint-Just-en- Chaussée. Tél. : 47. Ch. postaux : Paris 651-14. Correspondant : M. E. POURCELLE, à Esquennoy. COMPIÈGNE.— Président: Comte DE THANNBERG, 10, boulevard Victor-Hugo, à Compiègne. Tél. : 6.72. Ch. postaux : Paris 1.503-26.Secrétaire-Trésorier : M. DAUSSY. 22, place du Change. à Compiègne. NOYON.— Président: Baron KIRGENER DE PLANTA, château d'Etay. par Appilly. Tél. : '2. Trésorier : Comte Jacques n'ESCAYRAC, à Passe/, par Noyon. Tél. : 2-10 à Noyon. Secré- taire : M. EGRET. à Bussy, par Grisolles. Correspondant : RESSONS-SUR-MATZ.— M. Léon ORENS. à Ressons-sur-Matz.Tél. : % SENUS.— Président : M. BIED-ÇHARETON. à Fleurines, par Pont- Sainte-Maxence. Tél. : 7. Correspondants : CREIL.— M. FAVARD, 38, rue Henri-Pauquet, à Creil. PONT-SAINTE-MAXENCE.— M. L. COMOY, Le Montcel, par Pont- Sainte-Maxence. Tél. :24. CREPY-EN-VAI.OIS.— Correspondant : M. Jean POGNON, 13, rue du Four, à Crepy-en-Valoii. " ORNE Président de la Fédération départementale : le Vieomte Guy DAl/GER, château du Jardin, par Putanges (Orne). ALENÇON.— Président : Docteur COUDER. Permanence ; 18, rue des Vieilles Poteries, à Alençon. ARGENTAN.- Le Vicomte Guy DAUGER, château du Jardin, par Putanges. 254 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE DOMFRONT.— Président: CommandantDESORMEAUX,château de Dompierre.1par Champsecret. MORTACNE.— Président: M. Jacques DESN'OES,Le Val Dieu, par Villiers-sous-Mortagne. PAS-DE-CALAIS Président de la Fédération interprovincialeFlandres-Artois(Nord et Pas-de-Calais): M. TITELOÛZEDE GOURNAY. Château de Clarques,par Thérouanne.Tél. : 1. à Clarques. ARRAS.— Président: M. Jean DELAPORTE.Ingénieur._(Adresser toute la correspondanceait secrétaire-trésorierM. André HENRY, à la permanence,110,rue de Saint-Quentin.. BERCK-PLAGE.— Secrétairedélégué: M. A. PETITOT.Permanence:- Villa Régina, rue Pierre-Rivet(quartier de la Gare), le samedi de 18 à 20 heures. BERCK-PLAGE.— Permanence: Villa Régina.rue Pierre Rivet; (quar- tier de la Gare), le samedi de 18 à 20 h. BÉTHUNE.— Président: M. EmmanuelCLEMENT.Permanence: 93. boulevardVictor-Hugo,à Béthune. BOULOGNE-SUR-MER.— Correspondantet Secrétaire: M.TRYSTRAM, 63, Grande-Rue,à Boulogne-sur-Mer. CALAIS.— Président: Le Baron FORSTALL,15, rue de la Victoire, à Calais. CARVIN.— Président: M. Julien LUCHART.constructeur, 134,rué Clemenceau,à Carvin. COURRIÈRES.— Président: M. Emile GAUDEFROY.15, rue Emile- Breton.Permanence: chez le Président. HENIN-LIÉTARD.— Président : M. Octave HUGOT, 41, rue de l'Abbaye,à Henin-Liétard. LENS.— Correspondant: M. LouisDOUCHETfils.12,place Baudin, à Avion. MONTREUIL-SUR-MER.— Président: M. Robert DEFRANCE,château des Préaux, par Vron(Somme). NOEUX-LES-MINES.— Président: M. Jacques LEJEUNEfils, 400, rue Nationale,à Noeux-les-Mines.Secrétaire: M. Julien LEMAIRE. Toutes les communicationsdoivent être adresséesau Président. SAINT-OMER.— Président: M. J. TITELOUZEDE GOURNAY.Per- manence: National d'Artois. 13. rue de Valbelle.à Saint-Omer. PUY-DE-DOME CLERMONT-FERRAND.— Président: M. Jules DUMAS. 1, rue du Terrail,à Clermont-Ferrand. AMBERT.— Président: M. Henri BERAUDY.route de Lyon, à Ambert. RIOM.— Groupementrattaché à Clermont-Ferrand. BASSES-PYRÉNÉES PAU.— Président: M. Etienne BOUDON,avocat,15, rue d'Orléans, à Pau. Secrétaire: M. Alcide ELIS. Permanence: 5, rue du MaréchalFoch, ouvertede 11 heures à 12 heureset de 17 h. 30 à 19 heures. ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 255 BAYONNE.BIARRITZ..SAINT-JEAN-DE-LUZ.— Président : M. Elie DE SEZE, avocat, à Saint-]ean-de-Luz. Permanence : 8, rue Simon Etcheverry, à Biarritz. MAULEON.— Président : M. J. GORRE. Villa Jeanne d'Arc, à Mauléoh. HAUTES-PYRÉNÉES Fédération de la Bigorre : Président M. Jean LAPEZE. avocat, 45, rue Larrey, à Tarbes. TARBES.— Président : M. J. LAPEZE. Permanence : 6. rue Péré à Tarbes. BACNÈRES-DE-BIGORRE.— Président: Docteur PORTES, place Ramond. Permanence : 3. allées Tournefort, à Bagnères-de- Bigorre. LOURDES.— M. E. BAUD, 43. rue de Bagnères, à Lourdes. PYRÉNÉES-ORIENTALES Président de la Fédération des Sections Catalanes : M. Marcel CARBONNELL, 9, boulevard Wilson, à Perpignan. Secrétaire: M. Th. RLPOULL.Permanence : 9, rue Fo'y (ouverte toute la journée). PERPIGNAN.— Président : M. René MITJAVILLE. Permanence : 9, nie Foy. AMÉLIE-LES-BAINSET PALALDA.— Président : M. Philippe BAXES, villa des Pyrénées, à Amélie-les-Bains. ARLES-SUR-TECHet HAUT-VALLESPIR.— Président : M. Laurent GALANGAL1.à Arles-sur-Tech. BAIXAS.— Président : M. Emile PASCOT. Permanence : Café Roufia. BAHOET RÉGIONDERIBÉRAL.— Président : M. Henri DOUREL, à Baho. CÉRET.— Président : M. Pierre ERRE père, agent d'assurances, à Céret. CERBÈRE,PORT-VÉNDRES,BANYLLS-SUR-MEH.— Président : M. Pierre LAVECH DE CHANCY, à Cerbère. Vice-Président: M. Joseph CANAL,'route de la Gare, à Port-Vendres. Adresser la correspon- pondance concernant toute cette région à : M. Eugène CAR- BONNE, comptable aux Chemins de fer du Midi, gare de Cerbère. CLAIRA.— Correspondance à : M. Auguste ROQUAN fils. Perma- nence : Café du Midi. CAUDIÈS-DE-FENOUILLÈDES.— Correspondance à : M. Pierre RIEU- VERNET-LAPOUGE. ELNE.— Président-: M. Raphaël PAGES, à Elne. FONT-ROMEU.— Correspondant: M. Barthélémy ROUS, hôtel de l'Ermitage, à Font-Romeu. (Tél. 2.) ILLE-SUR-TÊT.- Président : M. Léopold REIG, à Itle-sur-Têt. MAURY.— Correspondant: M. Jean BENASSIS, à Maury. OPOUL.— Président : M. Pierre ESPINET fils. Permanence : Café Ferran. Pu. — Président : M. Jean BATAILLE, maire de Piit. Correspon- 256 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE dance à : M.; Joseph SEpES;FlLLQLS, à Pia. Permanence: Café de la Concordé. PRADES.— Président : Docteur Xavier DEMASSIA.3, route Natio- -""'nate; à Prades. (Tél. : 4.) Permanence.-chez le Président. PRATS-DE-MOLLO.-^ Correspondant: M. Jean WITTWER DE FROU- TIGUEN Hameau de Smnt-Sauveur,par Prats-de-Mollo. PALAU-DEL-VIDRE.— Président: M. François JONQUERES D'ORIO- LA, à Palatt-del'Yidre. RIVESALTES.— Président: M. Louis GANTIER, à Salces. SAiNT-LAUR£NT-riE-LA-SALÀNQUE.— Président : M. Hyacinthe BALA- LUD DE SAINT-JEAN,à Saint-Laurent-de-îa-Salanque.Adresser la correspondanceau secrétaire : M. Zéphirin PATXOT.à Saint- Laurent-de-îa-Salanque.Permanence : Café Lalanne. SAINT-HIPPOLYTE;— Président : M. Joseph HENRIC,maire .dé'Saint-' Hippolyte. Permanence : Café de France. SAINTE-MARIE-DE-LA:MER.— Président : M. René HOSPITAL, à Sainte-Marie^dè-la-Mer. SAINT-FÉLIU-D'AVAIX:— Président : M. Germain CAMO, à Saint- Féliu-d'Avall, SORÈDE.— Président : M. Louis BEDOS,à Sorède. —; SAINT-ANDRÉ. Président '.:' Comte DE LAMMERVILLE.château de Taxo, à Saint-André. ; TOREILLES.— Président': M: Fcruand BONZOMS.Correspondance à :: M. Jacques BATAILLE,à Toreilles.Permanence : maison LLOBÈT, THUIR.— Président : M. Jean CAVERIBERE.employé de com- merce, à Thuir. Permanence : chez le Président. THÉZA.- Président : M. Gabriel JONQUERES D'ORIOLA.maire de Tréza VILLELONCUE-DK-LA-SALANOI:E.— Président : M. Etienne DUCASSY. à Villelongue-de-la-Salanque.Permanence : Café Rosat. ;VINGRAU.— Président : 'M. Lucien BAIXAS. â Vingrau. Perma- nence : chez le Président.

BAS-RHIN t STRASBOURG.— Président : Docteur René F0NC1N. 44, avenue Forêt-Noire, Strasbourg. Vice-Président-: M. Joseph DE MOU- GINS. 27, rue ErckmannrChatrian.à Strasbourg. Permanence :- 15, rue dé l'Arc-en-Ciel.à Strasbourg. SCHLITICHEIM.— En réorganisation. HAUT-RHIN Président de la Fédération du Haut-Rhin : M. Charles MUNÇK. . 5, rue de l'Espérance, à Mulhouse. MULHOUSE(arrondissementsde Mulhouse et d'Altkirch). — Prési- dent : M. DOLL.29. rue de Bourgogne,Mulhouse.Permanence : •• tous les vendredis, à 20 h. 30. Café Roth (-1" étage), place de l'Hôtel-de-Ville,à Mulhouse. COLMAR(arrondissement de Colmar et cantons de Ribeauvillé et Kaysersberg).— Correspondant: M. KUHLMANN.18. rue WiU ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 257 son, à Colmar.Permanence : Café Vaubàn Foch leDEMAZENOD,château de Châtenoy,par Saint-Marcel.Permanence: 9, rue Virey, ouverte tous les same- dis de 16 heuresà 18heures et de 20 h. 30 à 21 h. 30. CHAROLLES.— Président : Vicomte Guy DEMONTESSUS,château dé.Ballore, par Saint-Bonnet-de-Joux. LA CLAYETTE.— Correspondant: M. CLEMENT,château de Drée, à La Clayette. LECREUSOTETMONTCEAU-LES-MINES.— Président : M. Léon CHAR- MEAUX, 21 bis, rue de Melun, Le Creusot. Vice-Président: M. Jean-MariéDEGUEURCE.rue de Charolles,à Montceau-les- Mines. Secrétaire: M. J.-M. DELEY, 17, rue de Strasbourg, Le Creusot. LOUHÀNS.— Correspondant: M. Guy DEVARAX,château de Sainte- Croix. PARAY-LE-MONIALETDICOIN.— Président : le vicomte J. DELES- CURE, avenuede Charolles,à Paray-le-Monial. TOURNUS.— Correspondant: M. François BELTJENS,L'Ormeteau, par Tournus. ! SARTHE LE MANS.—•Président : ComteRaoul DEMATH-AN.12, rue Gou- geard. Le Mans.Permanence : 3 ter, rue de Paris. CENTRESDEPROPAGANDE: MALICORNE.— M. Louis ONFROY, mécanicien,route du Mans, à Malicorne. SILLÉ-LE-GUILLAUME.—=M. Edmond RIPAULT. 1. rue de la Besli- nièré, Sillé-le-Guiltaume. SAVOIE CHAMBÉRY.'— Président : CommandantPICOLET D'HERMILLON. à Bissy,par Chambéry.Permanence: 81, place Saint-Léger(l'r et 3«vendredis,de 21 h. à 22 h. 30). AIX-LES-BAINS.— Correspondant: M. Georges MAZUEL, < A. la Ville de Bruxelles», 3, place des Bains, à Aix. SECTIONDELAMAURIENNE.— Président : M. Charles COTTE, ingé- nieur, à Epierre. LATARENTAISE.— Correspondant: M. Joseph BADARELLI,bijou- tier, Grande-Rue,à Moutiers. HAUTE-SAVOIE ANNECY.— Correspondant: M. Claude CROZIER,Hôtel de France, i Annecy. CENTREDEPROPAGANDEDUCHABLAIS.— Président : le Comte Hum- hert DEVIRY,à Amphion,par Publier. ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 259 SOÙS-SECTIONDECLUSES.— Président : M. Jacques CARTIER, indus- triel, Usine Blétton, à Cluses. CHAMONIX.—' Correspondant : M. E. BERNARDET, à Chamonix. SECTIONnu FAÙCIGNY.— Président : M. Paul RIONDEL, négociant, -'- à Sallanches. SECTIONDUGENEVOIS.— Président : M. Henri TROTTET, 2, avenue , Pictet de Rochemont, à Genève(Suisse). SOUS-SÈCTIONDUGIFFRE.-—Correspondant : M. Jean MOGENÊT,à Samoens. r RUMILLY.— Président : M. Maurice JACQUIER, château de Couty, par Rumilly. Secrétaire": M. Gilbert JACQUIER, à Rumilly. SEINE-ET-MARNE PROVINS.-— M. AUGUSTE, à Chalantre-la-Petite (Seine-ét-Mârne)* Secrétaire : M. Fernand CLERGEOT,24, rue Micheline,à Provins.. (Pour le reste du département, voir Fédération Parisienne,) SEINE-INFÉRIEURE M. Jules LESUEUR, 106, boulevard des Belges, à Rouen. Secrétaire général de Haute-Normandie (Seine-Inférieure et Eure) : ROUEN.— Président d'honneur : le Comte Raoul DE MATHAN. Président : M. Jules LESUEUR, 106, boulevard des Belges, à Rouen. (Tél.: 346-34.) Permanence : 139 et 141, rue de la Grosse-Horloge*tous les jours, de 16 à 20 h., sauf le dimanche. BARENTIN.— Correspondant : M. Philippe LEPORT, routé dé Duclair, à Barentin. DÀJKNETAJL.— Correspondant: M. Pierre LEHEURTEUX, 58. rue de Longpaon, Darnetal. SOTTEVILLE-LES-ROUÉN.-^ Correspondant : M. LANELLE,' 22, rue de Gronstadt, à SottevUle-les-Roûén. BOLBEC— Correspondant : M. G. HERBIN, pharmacien, 36; rue de là République, à Bolbec. CANY.'—Correspondant : M. À. FIQUET,'* Caniel"»; Càny. DIEPPE.— Président : M. Claude DELVINCdURf, Le Prieuré-d'Hac- quenouville,. route d'Arqués, par Roux-MesnU, près Dieppe. Secrétaire .--M.DAKIN, 17, rue de la Cité-de-Limes,à Neuville- tes-Dieppe. Permanence : 35, quai Henri-IV (2" étage, à gauche). ;/Tél.: 13-89; Les premier et dernier mardis du mois, à •21 heures. .'..'..: DÔUDEVILLE.— Correspondants : MM. Emile et Henri ANGOT, .route de Rose-Mare, à Dôudeville. FÉCAlip.— Correspondant : M. Robert BRICHARD,9, rue Théagène- Bouffaift,à Fécamp. ECRAINVILLE.—. Correspondant : M. Fortuné DECULTOT; agricfil- V.. leur, à Ecrainville, par Goderville. : ËLBEUF-SUR-SÈINE(Centre de Propagande). — Président-secrétaire: ; M. André BUQUET, 35, rue de la République, à Saint-Aubin-les- Elbeuf. '"''ËTRETÀT.—-Correspondant : le vicomte DEPARDIETJ,Villa Eljane, à Etretat. 260 ALMANACHD'ACTIONFRANÇAISE EU-LÈ-TRÉPORT.— Correspondant: M. LORPHELIN,Grande-Rue, à Eu. GAILLEFONTAINE.— Correspondant: Le Marquis DESROYS,château de Gaillefontaine.' LE HAVRE.— Président : M. Alfred PESLE, 16, rue Louis-le-Pré- vost, à Sanvic. Secrétaire : M. Jean ROUZET. Trésorier : M. R. LAUPRETRE.Permanence: 19, rue Jules-Siegfried,au Havre. NEUFCHATEL-EN-BRAY-.— Correspondant: M. Louis BRIET, à Neuf- châtel-en-Bray.(Tél.: 5.) YVETOT.— Correspondant: M. TOUZE, pharmacien, rue du Cal- vaire, Yvetot. DEUX-SÈVRES Président départemental:M. MauriceBRILLAUD,L'Abbaye;L'Absie. NIORT.— Président : Marquis DECOULLARDD'ARSAIS,château de la Barre, Fouillé, près Niort. BRESSUIRE..— Correspondant: M".Gabriel CHARRIE,villa « Les Roses». route de Saint-Porchaire.à Bressuire. MARIGNY.— Correspondant: M. Henri GUERIN,à Marigny. PARTHENAY.— Président: M. RaymondDELAROCHEBROCHARD. Permanence : 55, faubourg Westermann,Parthenay. SÂUZÉ-VAUSSAIS.— Président: M. Michel THEBAULT,à Sauzé- Vaussais. SAINT-MARTIN-DE-SANZAY.— Correspondant : M. Ferdinand BER- NARDIN,à Sanzay,par Saint-Martin-de-Sanzay. TKOUARS.— Président : M. Jean THIERRY, place Saint-Médard,à Thôuars. SOMME Président de la FédérationDépartementale: le Baron DEFRANCE, château des Préaux, par Vron(Somme). ABBÈVILLE.— Président : le ComteE. DEPAS. 114,rue Saint-Gilles, à Abbèville.Permanence : 2, rue Alfred-François,à Abbèville. AMIENS.— Président : le Docteur FARCY, 393, route de Rouen, à Amiens.Permanence : 14, rue Frédéric-Petit, à Amiens. DOULLENS,— Président : le comte DEBRANDTDE GALAMETZ, Havernas,par Canaples. HAM.— Président : le Docteur DUCHAMP,Ham. PÉRONNE.— Président: M. Joseph PORET, 6 et 8, rue Saint-Fiirsy, à Péronne. ROYE-MONTDIDIER.— Déléguéà la propagande: M. Henri DUPRIEZ, allée de l'Espérance, Voiiel,par Tergnier. TARN Président de la Fédération Départementale : Docteur DURAND, oculiste, Le Boutge, à Albi. ALBI.— Président : Docteur DURAND.Correspondance: M. Roger, BLACHE,29, rue de Toulouse-Lautrec.Permanence': 4. rue Roquelaure. ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 261 BHASSAC.— Président : Docteur ESTEVE, à Brassac. CASTRES.— Président : Docteur ARIBAT. Correspondance: M. Léon. MAFFRE, 3, rue Alquier-Bouffard. Permanence : 11, rue du Temple. GAILLAC.— Correspondant: M. Emile DURAND-DELGA,château de la Magdeleine, à Gaillac. GRAULHET.—- Correspondant : M. Bertrand ABRIAL, à La Bres- solle, près Graulhet. LAVAUR.— Président : Comte DE TOULOUSE-LAUTREC,château dé Saint-Sauveur,par Lavaur..Correspondance: à -M.Jean RAY- NAUD, banquier, à Lavaur. MAZAMET.— Président : M. Guy DELATOUR-DEJEAN,rue Prat, à Mazamet, et Boîte Postale N" 7. Permanence : Café de la Paix. RABASTENS.— Président : M. Etienne EBRARD, notaire honoraire, à Rabastens. SAINT-SULPICE-LA-POINTE.— Correspondant : M. Jean ESCRlBE, aux Rious, par Saint-Sulpice-la-Pointe. SAINT-AMANS-SOULT.— Président : M. Félix ROUQIER, négociant, à Saint-Sulpice-la-Pointe. TARN-ET-GARONNE Président de la Fédération départementale : le Commandant SANTOLINI, 6, Grande-Rue Villenouvelle, à Montauban. MONTAUBAN.— Secrétaire : M. Jacques BAYARD,35, rue Foucault, à Montauban. (Adresser toute la correspondance au Secrétaire). AUVILLAR.— Correspondant: Comte O'KELLY. à Merles, par Saint- Nicolas-de-La-Grave. BEAUMONT-DE-LOMAGNE.— Président : Baron DERUBLE, Le Ruble, par Beaumont-de-Lomagne. CAMPSAS.— Correspondant: M. L. DECOSTES, à Campsas. CASTÉLSARRASIN.— Correspondant: Le Docteur ANDRIEU, à Castet- sarrasin. CÀYLUS.— Correspondant: M. Emile NEGRE, « Au Gaspillage », à Caylus. DIEUPENTALE.—Correspondant: M. R. DESOULAGES,à Dieupen- taie. SÂINT-AICNAN.— Correspondant: Baron Edouard DE FINIELS, à Saint-Aignan. SEPTFONDSET CAUSSADE.— Président : M. Ludovic MIQUEL, indus. trie! à Septfonds. VAR Président de la Fédération départementale du Var : M. DEDAVID-BEAUREGARD,Vieux Chemin de Toulon à Hyères. Secrétaire : M. le Commandant OLLIVIER, 11. rue de Chabannes, à Toulon. TOULON.— Président : M. le CommandantOLLIVIER.Permanence : 3, place de la Liberté (ouverte en semaine tous les jours, de 17 h. à 19 h. et le dimanche de 10 h. à 19 h.) 262 ALMANACHD'ACTIONFRANÇAISE BRICNOI.ES.— Président: LeColonelDESPORTESDELAFOSSE,Le Prieuré,parfieSse. Lasectionà\eBrignolcscomprend: LASOUS-SECTIONDESAINT-MAXIMIN.— Président: M. ROSTAN,La Rouvière,par Saint-Maximin. LEGROUPEDEBESSE.— Président: ColonelDESPORTESDELA FOSSE. LE GROUPEDEBRIGNOLES.— Président: M. EmileFLAYOLS,à Brignoles. LECROUPEDEBARJOLS.— Président: M.AntoineBARBIER,notaire, à Barjols. DRACUIGNAN.— Président: M .le BaronDELAVAL,châteaude Sainte-Roseline.par LesArcs. FRÉJUSET SAINT-RAPHAEL.— Centre de Propaganderattaché à Draguïgnan. HYÈRES.— Président: M. le CommandantDEDAVID-BEAURE- GARD.VieuxCheminde Toulon,à Hyères. LAGARDE-LEPRADET-LAGARONNE.— Correspondant: M. André TYRAN,La Bayettepar Le Pradet. LASEYNE-SUR-MER-SIXFOURS.— Correspondant: M. GROHANDO, 58,boulevarddu 4 Septembre,à La Seyne-sur-Mer. LE LAVANDOU-LERAYOL-CAVALAIRE-LACHOIX-CASSIN.— Correspon- dant: M.FRANCOU,pharmacien,à Là Croix. LESSALLES.— Correspondant: M. RodolpheROUX,Les Salles, (localitérattachéeà la Fédérationde HauteProvenceen raison desfacilitésde communication). NANS-^ES-PINS.— Correspondant:M. EdouardRAGOU,négociant en bois,Nans-les-Pins. OLLIOULES-SANARY.— Correspondant: M.HONNORAT.horticulteur, à Ollioules. SAINT-ZACHARIE.— Correspondant: M, Louis.JURAMY.à Saint- Zacharie. CANTONDESOLLIES-PONT.— Correspondant: M. SOURD,proprié- taireà Belgentier,par Sollies-Pont.'"..'-. VAUCLUSE Présidentde la Fédérationdépartementale: M. JosephAMIC, avocat,28. rue des Teinturiers,à Avignon.(Tél. 1.10.) Secrétaire départemental: M. Yves Boulanger.2. rue Saluées, à Avignon.. AVIGNON.— Président: M.JosephAMIÇ,Permanence: 5, rue Col- lègedu Roure,(touslesjeudissoir). SECTEURD'APT.— Délégué: M.MauriceRAMBAUD.industriel,rue du Jardin-de-1'Evêché,à Apt. (Tél.: 7.) APT.— Président:M. MauriceRAMBAUD. SECTEURDECARPENTRAS.— Délégué: M. LouisCARTOUX,villa des Tilleuls,à Carpentras. AUBIGNAN.— Président: M. Félix COLOMBET,à Aubignan. CAROMB.— Correspondant: M. Léon COLOMB,!La Baisse,& Caromb. BEDOIN.— Correspondant: M.ClovisJACOTET.à Bedoin. ALMANACHD'ACTIONFRANÇAISE 263 CARPENTRAS.— Président: M. Louk CARTOUX.villa.desTilleuls,à Carpentras. FLASSANS.— Correspondant: M. E. COUTELEN,à Flassans. MAZAN.— Correspondant: M. Jean BARRUOL,à Mazan. SECTEURDECAVAILON.— Délégué: M. Jean MAURIN,44, cours Bournisfac,à Cavaillon.(Tél. : 1-24.) CAVAILLON.— Présidentd'honneur: CommandantFRAISSE,à Cavail- lon. Président: M. Jean MAURIN, 44. cours Bournissae, à Cavaillon L'ISLE-SUR-SOKGUE.— Correspondant: M. Philippe DE LAVA- LETTE. La Petite Bastide,par L'Isle-sur-Sorgue.(Tél. 29.) - SECTEURDEMONTEUX.— Délégué: M. Louis ARNAUD,ébéniste, cours de Verdun, à Monteux. MONTEUX.— Président: M. Louis ARNAUD. SECTEURD'ORANGE.— Délégué: M. Joseph COSTE,avocat, 11 ter, avenue de la Gare, à Orange. (Tél. : 2-47.) ORANGE.— Président: M. Joseph COSTE. JONQUIÈRES.— Correspondant: CommandantDE LA FORET DI- VONNE,Château de Malijaï. .VAILRÉA.S.— (Régionrattachée à la Fédérationde la Drôme.à cause des facilités de communication.) SECTEURDESORGES-SIIR-L'OUVÈZE.— Délégué: M. Léopold RANC, Vins, avenuede Cessac,à Sorgues-sur-Ouvèze(Tél.:*64 et 107.) SP.INT-SATURNIN-LÈS-AVIGNON..— Correspondant: M. PASCAL;, comptable. Papeteries de Gromel, à Saint-Saturnin-lès-Àvignon.

VENDÉE Président de la Fédération Vendéenne: M. Pierre DE LABASSE- TIERE. à Bois-Renard,par Les Moutivrs-les-Mauxfaits. Secrétaire de la Fédération Vendéenne: M. Ernest OUVRARD. à Saint-Andréd'Ornay (Vendée)par La Roche-sur-Yon. SECTIONINTERCANTONALÉDE LA ROCHE-SUR-YON,SAINT-FULCENT, MONTAIGU,LE POIRÉ.— Président,d'honneur: M. Joseph BAU- DRY; Président: Le Colonel ROUSSELOT.à Chavagnes-en- Paliers. Permanence: 15, rue des Sables,à La Roche:sur-Yon, ouverte tous les jours, sauf le mardi, de 9 heures à 12 heures, de 16 à 19 heures et de 20 h. 30 à 22 heures, CHATEAU-D'OLONNE..—Président : M. Paul COLINS Le Fenestreau, à Chateau-d'Olonne. FONTENAY-LE-COMTE.— Président d'honneur: M. René VALETTE Président: M Louis RAMP1LLONDELALARGERE.La Lar- gère, par Thouarsais-Bouildroux. LES SABLESD'OLONNE.— Président: M. Henri AUVYNET.Pierre- Levée, par Olonne. Secrétaire-Trésorier: M. Geoffroy DE LA ROCHE-SAINT-ANDRE.2. rue Nationale.Les Sables-d'Olonne. LESESSARTS.— Correspondant:VicomteDEROUGE,Les Essarts. LUÇON.— Correspondant: M. Loïc DELAFLEURIAYE.place Belle- Croix. MORTAGNE-SAINT-LAURENT-SUR-SÈYIIE..— Correspondant: M Charles GUIGNARD.maréchal-expert,à Saint.-Laurent-sur-Sèvre 264, , ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE SAINT-GILLES-SUR-VIE. — Correspondant : M. Georges BARBEAU, imprimeur-à Saint-Gilles VIENNE POITIERS. — Président : M. Guy DE LA GRANGE, avocat, 12, rue Arsène Orillard. Permanence : 9, rue Scheurer-Kestner, à Poitiers. Ouverte le cfimanche et le lundi, de 14 à 17 heures. CHATELLERAULT.— M. BOISLEVE, 28, rue Bourbon, à Chatel- leràult. CiVRAY..-- Le Commandant B1BAULT. à Romagne.

HAUTE-VIENNE Président de la Fédération départementale: Le Marquis DE MONSTIER MERINVILLE, château du Fraysse, par Nouic et 7, rue du Colonel Combes, à Paris. LIMOGES.— Président : M. Marcel AUVERT, 16, rue d'Arsonval, à Limoges. Permanence : 4, place de l'Ancienne Comédie. BELLAC.— Président : M. FOUQUINON, rue de la Liberté, à Bellac. CHALUS. — Correspondant : le Docteur Pierre CHABROL, à Chalus. RocHECHOU^RT. — Président: M. Charles SOURY-LAVERGNE, exportateur, à Rochechouart. SAINT-JUNIEN. •— M. François GAUDY, 14, rue Dubais, à Saint- Junien. SAINT-YRIEX. — Président : M. Henri CROUZILLART, industriel, à Saint-Yrieix.

VOSGES Président de la Fédération départementale : M. PERNOT DU BREUIL, rue de Germiny, à Mirecourt. EPINAL. — Secrétaire : M. Jules LECUYER, 20, rue Jeanne d'Arc, à Epinal. GÉRABDMÉR. — Président : M. CHRETIEN, boulevard Kelesch, à Gêrardmer. MIRECOURT. — Président : M. PERNOT DU BREUIL, rue de Ger- miny. à Mirecourt. Permanence. : chez le secrétaire : M. Joseph MIDON, 55, rue de l'Hôtel de Ville, à Mirecourt. MONTHUREUX-SUR-SAONE.— Président du groupe : M. André DIDIER. à Monthureux-sur-Saône. NEUFCHATEAU.— Correspondant : M. Louis BRENEL. 20. place Jeanne d'Arc, à Neufchateau. l. RAON-L'ETAPE.— Président : M. GILLY, à Raon-VEtapc. Permanence : chez* M. Marcel BODARD, industriel, à Laneuville-les-Raon. REUHREMONT.—: Président : M. A. DUFOUR, avocat, 44, rue du Canton, à Remiremont. Permanence : chez le Président.- SAINT-DIÉ. — Vice-Président: M. Aug. ROUSSEAU, 29, rue du Kemberg, à Saint-Dié. Permanence : place Saint-Martin, à Saint- Dié (1er étage), le 1er et 3e samedi de chaque mois, de 18 à 19 heures. ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 265 YONNE AUXERRE. — Président : M. SERREAU, 4, rue Bourneil, à Auxerre. Correspondants : CRAVANT.— M. GAILLEDRAT, industriel, à Cravant. ÈTAIS-LA-SAUVIN.— M. DE VILLENAUT, château de Colombier, i Etais-le-Sauvin. AVALLON.— Secrétaire : M. Paul AUDIN, 2, rue Porte-Auxerroise, à Avallon. JÔIGNY. — Président : M. SAFFROY, notaire honoraire; à Brienon- sur-Armançon. LA PUISAYE. — Président : M. Octave PORCHE, clerc de notaire, à Villefranche-Saint-Phal. SENS. — Président: M. le Docteur POTIRON, 8, boulevard du 14 Juillet, à Sens. ... TONNERRE.— Président : M. A. CHARLOT, domaine de Cheney; par Dannemoine.

ALGERIE

DÉPARTEMENT D'ALGER Secrétaire départemental : M" Maurice ROURE, avocat, place Lavigerie, à Blida. ALGER.— Président : M. Louis DE SAINT-QUENTIN, 138 ter, chemin de Telemly, à Alger. Pour tous renseignements s'adresser à: M. ALBERTINI, 27, rue Mogador, à Alger. BUDA. — Président : Docteur A. PLANTIER. avenue A. Le Goff, à Blida.

DÉPARTEMENT D'ORAN Président des Sections aVOranie : le Commandant Paul SICARD, 30, rue Dumanoir, villa Sicard-Bastos, à Oran. Secrétaire général-Trésorier : M. Jean-Louis BERNARD, 5, rue Baudin, à Oran. ORAN. — Président : Commandant Paul SICARD. Permanence : 4, rue Lahitte, à Oran (les mardi et vendredi, à 18 h. 30). BENI-SAF. — Correspondant : M. MAZELLAN fils; boulevard Jean- Jaurès, à Beni-Saf. HAMMAM-BOU-HADJAR.^ Correspondant : M. Charles VERGOBBI. viticulteur, à Hammam-Bou-Hadjar. LA SENIA. —M. P. ROSAS, propriétaire à La Senia. LE TÉLACH— M Henri QUIEUREUX DE GU1EURAIN, au Têlagh. MASCARA.— Président : M. JAMMES. carrossier, route de Mosta- ganem, à Mascara. MOSTAGANÉM.— Président : M" QUERAT, avocat, rue de l'Alnia, à Mostaganem. 266 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE NAZEREG-FLINOIS.— Correspondant : M. ASSELIN à Nazareg-FImois. OuDjAi;— Correspondant: M" Christian GAYET. avocat, à Oudja. SAIDA.— Président : M. Louis QU1NTO, place du Marché, à Saïda. SIDI-BEL-ABBÈS.— Président : M. Lucien MORIN, Jardin Nouzille, à Sidi-Bel-Abbès. Vice-Président : M GRISOT, rue Paul-Barre, à Sidi-Bel-Abbès. TEMOUCHENT.— Correspondant : M. Julien FELIX, propriétaire, domaine Mariaville, à Temouchent. TLEMCEN.— Président- : M. Henri MAUREAU, à Lavayssière, par Tlemcen, Vice-Président : M. Emmanuel BALALUD DE SAINT- JEAN, rue des Ormeaux, à Tlemcen. (Adresser la correspondance à M. BALALUD DE SAINT-JEAN.

DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE Président des Sections d'A. F. du département : Baron Maurice i>ELACHAPELLE.. 5, rue Tracy-le-Val, Constantine. Secrétaire : M. Louis FIGUIERE, 17, rue du Fort Génois, à Bône. CONSTANTINE.— Président: Baron Maurice DE LA CHAPELLE, 5, rue Tfacy-Ie-Val,à Constantine. AIN-BEÏDA.— Correspondant : M. GABARRE, à Ain-Beïda. BATNA.— S'adresser à Constantine. BONE.— Président: M. FIGUIERE, 17, route du Fort Génois, à ' Bône. PHILIPPEVILLE— Docteur René GUILLAUME, rue Valée. à Philip- peville. Secrétaire : M. AULZEY, 2, rue Gambetta, à Philippe- ville. KHENCHELA.— Correspondant : M. A TOULON fils, à Khenchèla, (Départ de Constantine). HÉLIOPOLIS,GUELMA.— S'adresser à M. FIGUIERE, 17, route du Fort Génois, à Bône. DJIDIELU— S'adresyer à Philippeville. SOIK-AHRAS.•—Correspondant: M. H, PETIT, à Souk-Ahras. *'

TUNISIE Correspondant : M. Paul ARMANDO. 1. rue de la Valette, à Tunis. Tél. : 36-65;"C. P.: Tunis 4055.

MAROC Région Nord : Président : M. D. BUGUET, à-Sôuissi, Rabot-Ban- lieue (tél. : 39-13). Région du Sud : Président: M" BUSQUET, avocat, 54. rue de Bous- koura, Casablanca. Secrétaire : M" DE LAMAZE, avocat, rue Nolly, Immeuble du Pacha à Casablanca. CASABLANCA*— Président : M' REGNIER, avocat, 37, rue Bouskoura, à Casablanca. Région de Fez. — Président : M. DEPRADINES, colon, à El Haricha. ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE 267 — Région1 Oudja et la Frontière Algero-Marocaine. Président : M' GAYET, avocat, bâtonnier de l'Ordre, 1, rue Victor-Hugo,à Oudja. Tél. : 1-85.C. P. Rabat 974.

COTE D'AFRIQUE, GUINÉE FRANÇAISE Correspondant: M. R. PINAULT, S.C.A.C.I.,Plantation de Manéah, par Qoypt.(Guinée Française).

INDOCHINE S'adresser à M. TOMACHOT,9, rue Cornulier-Lucinière,à Saigon. .

ÉTRANGER

ANGLETERRE

LONDRES.— Correspondant: Madame THOMPSON. 2, Petersham Terrace. Gloucester Road S.W.7, Londres.

BELGIQUE BRUXELLES.— Président du Groupement des amis de VA.F. et délé- gué de la Ligue d'A. F. en Belgique : Comte P. DELA ROCQUE DE SEVERAC,43, rue des Patriotes, à Bruxelles.(Tél. : 34-06-97). Secrétaire de la Ligue d'A. F. en Belgique : M. Albert MARTIN. 53, rue Edith-Cavell, à Bruxelles. (Tél. : 44-23-57).Secrétaire du groupement des Amis d'A. F. en Belgique: M. Jean FOURQUET, 110, avenue de Tervuerfen.à Bruxelles. (Tél.: 33-42-69,)Perma- nence :..Chez M. Paul MEURISSE, trésorier du Groupement et de la Ligue d'A. F. en Belgique, 16, passage du Nord, à Bruxelles. (Tél. : 17-59-71.) LIÈGE.— Vice-Président : M. le Docteur DROSSART, 15, rue de Sélis à Liège. (Tél.: 140-21).Permanence: Chez M. E. PAQUOT. secrétaire. 19. rue Duvivier,à Liège. (Tél. : 141-58).

ESPAGNE BARCELONE.— Correspondant: M. Joseph BACHES, 7, Ramblà Del Centro, à Barcelone.

EGYPTE Les Ligueurs d'A.F. qui se rendraient en Egypte ont intérêt à en informer le Siège de la Ligue qui pourra Ipur fournir des rensei- 268 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE gnements utiles et leur indiquer des amis près desquels ils sont assurés de trouver le meilleur accueil.

RÉPUBLIQUE-ARGENTINE BUE-NOS-AYRES.— Correspondant : M. Jacques TARDIËU fils, 260. Belgrano, à Buenos-Ayres.

SUISSE GENÈVE. — Correspondant : M. Henri TROTTET, employé de Banque 2, avenue Pictet-de-Rochemont, à Genève,

L'AFFAIRE DREYFUS est toujours l'une des clefs de l'Histoire contemporaine. Pour connaître l'AFFAIRE DRÉWUS, lisez le PRECIS dé Dutrait-Çrozon. , Un fort volume: 25 fr.; franco.: 28 fr. Conditions avantageuses à partir de 12 exemplaires. LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE, 12, rue de l'isly, Paris (8e). C. C. P. 926-78, et à son annexe des Champs-Elysées : 1, rue du Boccador.

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PoNTls (de). — Mémoire. Un vol. relié .,- 30 > RÉTTFDE LA BRETONNE.— Sara. Un vol relié ...... 30 i> RosisAiJ D'OR. — Titrés, différents. Prit dé 10 à 30 fr. l'im. A. S, -*- Là vérité sur le conflit actuel polono-âllemand Un vol. •••••...... 15 > SACRÉ DES Rors DE FRANCE(Cérémonial). — 30 francs et au* "'' dessus SÇHWERÉR(amiral). — Congrès 1931 .-..'.'.. 5 » SouvEstRÉ.:-*- Lé Foyer breton. Un vol...... -. 7 » THOMASD'AOMN (Saint). — Somme thénlogique. Texte latin et traduction 'française. Traité dé iDieu. Traduction, notes et appendices par le R. P. Sertillanges, O. P., Ch. vol. 'broché : 12 {r.,; relié 16 ». Traité d* la Prudence: Traduction, notés et appendices par le R. P. Noble, O, P. Un vol., relié ...... ,... 15 » Lé Verbe incarné. Traduction, notés et appendices, par lé R. P. 'Héris, O. P. Uii vol., brocîié : H-.fr.; relié 15 » Vie dé Jésus. Traduction, notes et aippéndicés par le R. P. Synave, O. P., 2 vol., Ibrochés; le vol 11 » Là Grâce. Traduction, notes et appendices 'par le R. P. Muland 1. Un vol. broché Il » La Tempérance. Traduction, notés et appendices par le R. P. Folghera, O. P. 2 vol., brochés : 22 fr. ; Telles. 32 » L'Aimé ihumainéi Traduction, notes et appendices .par le R. P. ^Wehert, O. P. Un vol., broché: 11 fr.; relié,. 16 » L'Espérance. Traduction, notes et appendices par hrR. P. Le Tilly, O. P.. Un vol., broché : 11 fr.; relié ...... 16 » VALÉRY LES DAMES ROYALISTES

Les Dames Royalistes et d'Action Française sous la direc- tion d'une Présidente Gériérafe ont leurs Groupes organisés dans chaque département, à Paris dans chaque quartier et dans les principaux centrés de la Banlieue. ; Lès Darnes reçoivent leurs directives et conseils de propa'- gâride de leur Bureau central, où la Présidente Générales la WieerPrésidente et les dix secrétaires collaborent chaque semaine pour lé. bien de la cause et transmettent à leurs groupes îles indications nécessaires. , ; Le travail et le dévouement des Darnes Royalistes et d'Aç- Btion Française se déploient dans la propagande dés idéeè royalistes qu'elles s'efforcent de faire rayonner, inspirent cette jfpi vive dans là cause monarchique sans laquelle auéuïr ; zèle ne peut exister. Elles diffusent abondamment l'Ai F. quo- tidienne et agricole, les documents nationaux et les organes Corporatifs. Par l'argent récolté, les Dames aident les Sections dans le paiement des permanences, la fondation des bibliothèques, l'organisation des conférences et 'les abonnements gratuits Au à demi-tarif. Cette année, elles ont pu répandre à milliers d'exemplaires le tableau de la Maison de France qu'il faut faire péné- trer dans chaque foyer français pour, donner à tous l'espé* rance invincible en cette Famille Royale, âme de l'Histoire de Franceet qui doit reprendre ses destinées glorieuses pour ..le salut du Pays. - •••' • " .. _ ...... > Vient de paraître AMIRAL SCHWERER SOUVENIRS DE MA VIE MARITIME (1878-1914) PREFACE DE CHARLES |MAUR|RAS « DE LA FREGATE AU CUIRASSE » Un volume in-12: 12 francs (franco: 13 fr. 50). LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE, 12, rue dé l'isly, Paris (8'). C. C. p. 926-78, et â son annexe des Champs-Elysée? : 1, rue du Boccador. L'ASSOCIATION DES JEUNES FILLES ROYALISTES L'Association des Jeunes Filles royalistes est destinée à grouper, touités lés jeunes filles françaises qui désirent coopérer à l'teuyçç.-- . entreprise par l'A. 'F, iElle esl' alliée à l'A. F., lui apportant tous ses. efforts et gardant son-autonomie de'direction et d'organisation. La pré- sidente générale, M 1" Y. de Kerret, est seule chargée de la nomination des, présidentes régionales et des présidentes départementales, respon-.-,; sabjê de leur activité, et aucun groupe ne peut être régulièrement constitué en dehors'd'e son approbation. ..Dieux secrétaires générales, M""" dé Cabrières et Y- dé Lu-ynes,: assurent là direction des .gru-ispes -de Paris et centralisent les divers services de propagande de l'Association avec :1a collaboration des chefs dé services et dès -secrétaires .d'arrondissements. Pour faire partie de l'Association, il faut: 1" Etre Française; 2" Adhérer au programme dé l'A. F.; ^ 3" S'engager à collaborer à l'oeuvre de propagande par la diffusion di.i journal ou au moins, par l'envoi annuel dé quelques objets 'destinés à la Vente; 4'' Pouvoir se recommander de deux personnes déjà inscrites à l'A. F. En 1925, un groupe dépendant de l'Association s'est formé sousi Je nom de Groupement professionnel féminin, dans le but de réunir lès Jeûnes filles occupées, eh v« dé la diffusion des idées et dé la' doctrine d'A. F., dans les milieux employés et ouvriers. .„ Depuis sa fondation, l'Association n'a cessé de se développer et à' énergiquement réagi devant l'épreuve depuis laquelle lés adhésions nouvelles ont afflué. L"oeuvre ipmffre de d'Association est celle des abonnements dé propagande, services de •deuxième lecture et service» des bouillons. La, propagande, momentanément suspendue dans le clergé, s'est développée sur un autre terrain. Le service des bouillnns facilite l'envoi du journal à. l'étranger. ,--! Lés ressources de plus en plus importantes nécessaires au fonc- tionnement de ces services sont obtenues par des ventes et fêtés annuelles organisées à Paris el dans les principales villes de France et pour lesquelles l'Association sollicite la générosité dés amis de l'A. F. •;...

« Jamais VAUGEOIS ne fut plus ardemment attaché à la cause royale que pendant l'année et les mois qui sui- virent sa conversion. » — LA FIN DE L'ERREUR FRAN- ÇAISE (préface du Marquis de Roux). Un volume de 310 pages, un hors-texte : 15 fr.; franco : 16 fr. 5(h LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE, 12, rue de l'isly, Paris (8'). C. C. P. 926-78, et à «on annexe des Champs-Eljsées : 1, rue du Boccador. te

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> 2 O > CAMELOTS DU ROI

ET COMMISSAIRES

D'ACTION FRANÇAISE

Les Camelots du Roi ont été fondés à la fin de 1908 sur l'initiative de Maxime Real del Sarte. Le développement des groupes dans les provinces de France a amené rapidement la création d'une Fédération Nationale, qui réunit tous les groupes de Camelots du Roi et toutes les équipes de Com- missaires d'Action Française existant en France et répartis en généralités, brigades et fédérations. Le Comité de la Fédération Nationale des Camelots du Roi est ainsi composé : Président . MAXIME RÉAI. DEL SARTE. Vice-Président LUCIEN LACOUIÏ. Secrétaire général GEORGES CALZANT. Secrétaire adjoint ALAIN DE LA ROCHEFOR- DIÈRE. Commissaire aux comptes .... GASTON BAÈTZ. Trésorier JULES KELLER. Membres ROBERT BOURIN. GEORGES GAUDY. PHILIPPE ROULLAND. MARCEL WIRIATH. Délégué des Comités directeurs de l'Action française MAURICE PUJO. i Les Commissaires d'Action Française

Les Commissaires d'Action Française constituent une sélection de Français d'A. F., faite spécialement en vue de l'action. Les membres de ce corps d'élite s'engagent à participer périodiquement aux services réguliers de garde (garde des locaux et des personnes), aux services d'ordre des réunions, à prendre part aux manifestations organisées par l'Action Française et, de façon générale, à exécuter toutes les tâches nécessitées par l'action. Ils n'ont pas à 274 ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE payer de cotisation spéciale. Ils doivent aussi être prêts à soutenir l'action des Camelots du Roi en participant à la vente quand ils y sont convoqués. A titre exceptionnel, et en raison de situations particu- lières qu'ils auront fait connaître à l'avance et qu'appré- ciëravleur chef de groupe, certains pourront être inscrits aux Commissaires, tout en étant dispensés de telle ou telle des obligations indiquées ci-dessus ou en ne les acceptant que de façon limitée. Ils auront alors le titre de « Commis- saires auxiliaires ». Les Commissaires, tant auxiliaires que réguliers, sont 'tenus de répondre aux convocaajrtfns qui leur sont adressées. En- cas d'empêchement justifié, ils doivent s'excuser à l'avance.

Les Camelots du Roi , i Les Camelots du Roi s'engagent à vendre "régulièrement ::VAction Française quotidienne et les orgarïes'> régionaux de l'Action Française, à effectuer les distributions de tracts ou de journaux qui leur sont demandées; en un mot, à exécuter les tâches matérielles réclamées par la propa- gande de l'Action Française.

Conditions d'admission

Pour être inscrit aux Camelots du Roi et atïx Commis- saires d'Action Française, il faut : 1" Etre Français; :-' 2° Etre âgé d'au moins 18 ans et suffisamment doué ati point de vue physique; !>" Avoir des moyens d'existence réguliers: • 4" Avoir fait un stage. Pendant les six premiers mois au moins, tout nouvel i"?crit est considéré comme stagiaire. Le stage terminé, il est admis définitivement si ses aptitudes et les garanties qu'il a données sont jugées suffisantes. ETUDIANTS, COLLÉGIENS ET LYCÉENS

D'ACTION FRANÇAISE

Les--étudiants, les collégiens,et les lycéens d'Action .Français* ont pour tâche spéciale d'étudier la doctrine- dés maîtres de l'Action ; Française et de la propager parmi leurs camarades. Ils savent mettre à profit l'enseignement qui leur est donné, adoptant ici, critiquant- la, rétablissant la vérité .politique. Ils savent aussi, lorsque cela est nécessaire, « mettre la violence au service de la raison », ils sont lés maîtres incontestés du Quartier Latin. . Demain;,les étudiants et les lycéens d'aujourd'hui seront officiers, professeurs, juges, médecins, avocats prêtres, agriculteurs, ingénieurs, membres du liant commerce,et de la grande industrie; c'est un grand signe de la force de l'Action Française et une magnifique promesse pour la Monarchie «ruel'adhésion de la jeunesse des Ecoles. Par elle, l'esprit, politique, de la nation française se reforme. -"Les étudiants, les collégiens et les lycéens d'Action Française sont rassemblés par villes universitaires, les différents gr.oupestsont ratta- ches à une Fédération régionale sise au siège de chacune des Univer- sités, La Fédération Nationale réunit les Fédérations régionales. Le.Président de la Fédération Nationale est Maurice Pujo, membre dés Comités directeurs de. l'Action Française. pVmrtous renseigner inents et inscription s'adresser à GeorgesCalzant, vice-président de la Fédération, ;Î:Î rue Saint-Andre-^des-Arts,à Paris (fr*). Là. Fédération,possède un organe bi-inensuel, VEtudiant Français, Jtui paraît le 10 et le 25 de chaque mois. Pour la rédaction, écrire à Georges Càlzant, Itt. rue Salnt-André-dcs-Arts; pour l'administration a la S. 1- K. P. A. F., 1, rue du Hoccador(8*1.Nous ne saurions trop conseiller à nos amis, curieux du mouvement de nos idées dans la des Écoles de s'abonner (8 francs par an» 12 francs pour l'étranger!,jeunesse à l'Etudiant Français, aujourd'hui le seul journal poli- tique «^étudiants et qui comptera bientôt quatorze ans d'âge. Chaque groupé d'étudiants possède une bibliothèque, organise des conférences de propagande et des réunions d'étude, îles manifesta- tions, des distributions de brochures et de tracts. - L'activité du groupe de Paris est particulièrement brillante. A plu-- sieurs reprises elle a déclanché des manifestations qui ont alarmé le gouvernement. La réunion de rentrée, depuis plusieurs années déjà, à lieu à rimmense'salle Huilier, elle fut ces dernières années présidée par MM.Louis Bertrand, de l'Académie Française, Gh. Fiessinger, de l'Académiede Médecine,Charles Hcnoist, Funck Hrentano, de l'Institut, l^éon Daudet,et -Charles Maurois. Oeux fois par mois, de décembre à mai, Charles Maurras \ient présider tes réunions des cercles d'études, 33, rue Saïnt-André-des-Arts. Au cours du second trimestre plusieurs conférences sont, organisées à la Salle des Sociétés Savantes. Ainsi est poursuivie lii grande tache--'del'éducation politique de la jeunesse française.' La permanence du groupe de Paris, située 33, rue Saint-André- rles-Arts, en plein Quartier Latin, renferme une des salles de lecture et de conférences. bibliothèque Le secrétaire général répond à toutes les demandes de renseigne- ments et d'inscription, au groupe. Le nombre des adhérents, qui augmente chaque année, témoigne de la force de l'Action Française, qui n'a cessé d'être suivie par la jeunesse intellectuelle promise aux hécatombes et à la barbarie si la République dure. L'ASSOCIATION MARIUS PLATEAU

Anciens Combattants d'Action Française L'Association Marius Plateau a été constituée légalement le 22 janvier 1930 à l'occasion du septième anniversaire de l'assassinat du secrétaire général des Camelots du Roi par Germaine Berton. Le revolver de la fille de police et d'anarchie avait"sup-." primé un Français d'élite dont le courage civique pendant là paix n'avait d'égal que sa bravoure pendant la guerre. Mobilisé le 2 août 1914, Marius Plateau entrait aussitôt en '.Campagne avec le 355e d'infanterie. Le 20 septembre, il rece- vait une terrible blessure, qui nécessitait l'ablation du rocher, et il méritait cette glorieuse citation à l'ordre de l'armée : Vaillant sous-officier. Le 20 septembre 1914, à l'attaque de la position de Port-Fontenoy, tous les officiers de la compagnie étant tombés, a fait irruption sur un glacis battu par des feux de•mitrailleuses d'une extrême violence pour faire diversion et attirer sur lui l'attention- de l'ennemi. A enlevé ses hommes par son commandement énergique et entraînant, les enthousiasmant par son ardeur. A été griève- ment blessé après avoir .donné à tous le plus bel exemple d'héroïsme et d'abnégation. Ce fait d'armes sublime est inscrit au livre d'or du 355e R. 1. et lu chaque année aux recrues lors de la présentation dû drapeau. Aussi, est-ce sous l'égide de Marius Plateau, le « Décitis français », que les anciens combattants d'Action française ont voulu se grouper. L'Association Marius Plateau a pour but de : 1° Renouer et entretenir entre les anciens combattants français les liens étroits de camaraderie qui les unissaient pendant la guerre 1914-1918; 2" Maintenir et revivifier l'esprit de la victoire; 3" Honorer la mémoire des frères d'armes tombés ou dis- parus au champ d'honneur; 4° Venir en aide aux camarades dignes d'intérêt en leur facilitant les moyens de trouver un emploi. ASSOCIATION MARIIJS PLATEAU 277

Elle se compose de : 1° Membres actifs, appartenant à l'une des organisations dé l'Action française et pouvant faire la preuve, soit par leurs citations, soit par leurs bulletins d'hôpitaux ou encore par leur carte de combattant délivrée dans les conditions pré- vues par la loi, qu'ils ont fait partie d'une unité combattante; 2° Membres honoraires, comprenant les veuves, âscen- , dan'.s et enfants des combattants morts ou disparus au champ d'honneur. Là cotisation annuelle minima, tant peur les membres actifs que pour les membres honoraires, est fixée à 5 francs. Elle peut être rachetée par un versement unique de 300 fr. L'Association a une section par département, à la tête de laquelle est placé un bureau nommé par le Comité direc- teur et comprenant : un président, un trésorier, un secrétaire et deux conseillers. Le Comité directeur est ainsi composé : Président Georges GAUDY. Amiral SCHWERER. rr-'-'oVice-rresiaents-J * , . Mauricek Pujo.T, Secrétaire général Maxime REAL DET. SARTE. Secrétaire adjoint Pierre HÉRICOURT. Membres Marcel GuiTTON. BINET-VALMER. ROBERT BOURIN. Georges CAT-ZANT. DE CASENOVEDE PRADINES. Jacques DELEBECQUE. Joseph DELEST. Bernard DENISANE. Lucien LACOÛR. Colonel GEORGESLARPKNT. Dr Raymond TOURNAY. Le Comité directeur a confié les"'fonctions, de trésorier à M. Adolphe Hergèsv Toutes les communications doivent être adressées à Marcel Guidon, secrétaire adjoint, 1, rue du Boccador, Paris (8°). Tous les envois d'argent doivent être faits IMPERSONNELLE- MENTau compte de chèques-postaux 239.00 — qui est celui de l'Administration de l'Action Française — avec la men- tion : Pour FAssociation Marius Plateau. \ï:; L'UNION DES - CORPORATIONS FRANÇAISES

En plein accord avec le Président de la Ligue et des Comi- tés directeurs- de l'Action Française qui lui ont confié et déterminé sa mission, PU.CF. «st chargée de répandre les doctrines corporatives, économiques et sociales de l'Action Française. Elle doit poursuivre l'étude et la mise en oeuvre de ses applications pratiques, préparer celles qui ne sont pas encore possibles, contribuer dans son domaine propre à la Restauration Monarchique, aider à son maintien une fois -celle-ci réalisée. Comme il importe, dans l'intérêt de sa mission, que l'U.C.F. fasse; accepter sou programme par le plus grand nombre possible d'adhérents, elle doit s'interdire dans sa propagande tout but politique trop visible, de façon à ne pas éloigner, -ceux qui ne veulent pas encore accepter la solution politique de l'A. F.. Elle doit rechercher ses adhérents parmi ceux qui né peu- vent pas être atteints directement par l'argument politique et qui sont toujours sensibles aux questions professionnelles, économiques; ou sociales. Leur faire accepter le programme, corporatif de l'A. F. sous le couvert de l'U.C.F. sans leur faire une obligation d'accepter là conclusion monarchique de l'A. F., c'est leur faire faire là.moitié du chemin vers cette conclusion. C'est, de toutes façons, supprimer une opposition qui peut être redoutable au.maintien du seul Régime qui pourra leur per- mettre de réaliser leurs aspirations corporatives. Une fois membres de l'U.C.F.. il* seront ainsi tout natu- rellement, sans brusquerie, préparés à accepter la solution politique deil'A. F.; ils constitueront, à côté de chaque orga- nisation d'A.: F., une pépinière de ligueurs qui viendront en grossir lés rangs au fur et à mesure de leur conversion. Cette conversion sera recherchée dans des réunions d'A. F. et non pas dans des réunions (TU. C. F. SES MOYENS D'ACTION Le Centre de Propagande dit Centre U. CF. Etabli partout où les conditions locales le permettent. CORPORATIONS FRANÇAISES : 279 Le ^Président, assisté d'un Comité directeur; assure la liaison avec l'organisme central de l'U.C.F. et en fait exé- cuterles directives. Il a sous sa dépendance directe: le Cercle La Tour du Pin et les délégués des groupements pro- fessionnels. Il anime la propagande, dirige et coordonne les efforts, groupe et assure l'instruction des adhérents. Veille à l'application et au maintien des principes de doctrine. Organise les oeuvres de prévoyance, d'entr'aidè et; d'une façon générale, assure l'exécution du' programme d'action et des buts poursuivis par• l'U.C'F, ; Le Cercle La Tour du Pin se compose d'un président et' des conférenciers et propagandistes actifs du Centre U. CF. Ses membres prennent la parole dans les réunions orga- nisées par lé Centre, font la contradiction dans les réunions advers*es, assurent la distribution des tracts, apposent des affiches, agissent par action directe et personnelle auprès de leurs amis et camarades. • La réorganisation corporative et rétablissemeint des Etats professionnels, qui 'est le but final, l'aboutissement des efforts de l'U.C.F,, ne peut être intégralement réalisée qu'après Une. modification profonde des conceptions sociales actuelles et des lois existantes. Il n'est pas possible de constituer dès maintenant de véritables corporations susceptibles de rendre à leurs membres tous les services qu'ils sont en. droit d'en attendre saris s'exposer à une opposition systématique des' Pouvoirs publics. Un organisme transitoire est nécessaire. L'Union des Corporations françaises répond, à cette néces- sité; elle groupe tous ceux qui, quelle que soit leur profes- sion.; acceptent son programme économique et social et sont formélleirieiit; décidés'à lé-'faire aboutir. Ils deviennent, moyennant une cotisation minime — 10 francs par an •— membres de l'U. C. F.; mais, en dehors du but.commun, ils ont, en ce qui concerne leur métier ou profession propres, des objectifs,: des buts corporatifs très différents qui commandent une organisation et des solutions également différentes. Les Groupements professionnels assurent cette diversité. Tous les adhérents de l'U. C. F. appartiennent en principe au groupement professionnel correspondant au métier ou profession qu'ils exercent. Il' leur est remis une carte spé- cifiant le groupement auquel ils appartiennent. En raison du nombre considérable des métiers ou professions et du fait 280 ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE que l'action de l'U. C. F. n'en est qu'à ses débuts, il n'existe à l'heure actuelle qu'un petit nombre de groupements consti- tués. Les autres le seront progressivement. Lorsque cette organisation aura atteint le degré de déve- loppement qui lui permettra de s'imposer et de devenir légale, chaque groupement pourra entrer en possession de; son autonomie, et se rattacher aux organismes corporatifs qui grouperont patrons et ouvriers, employés et employeurs, et d'où sortiront les Chambrés corporatives régionales et les Etats professionnels. - COTISATIONS Membres de PU. C. F. (Groupe intercorporatif). Il est nécessaire de verser une cotisation de ljQ frs par : an pour être membre actif ; De 50 frs par an pour être membre honoraire; De 1.000 francs et au-dessus pour être membre bienfai- teur (somme versée une fois pour toutes). Groupements professionnels, ;Pour être -rattaché à un groupement professionnel, il faut être membre de 'l'U. C. F. et avoir versé sa cotisation.

Chaque groupement peut demander à ses membres une cotisation supplémentaire destinée à couvrir ses frais et fixée après accord et autorisation du Président de l'U.C.F.. L'abonnement à la Production française (hebdomadaire) — 20 frs par ari — ou au Bulletin (mensuel) — 10 frs par an — sans être une obligation absolue doit, en raison de la modicité'de-son prix, être recommandée de la façon la plus pressante.

COMMISSION DE PROPAGANDE ET CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES La Commission de Propagande a été créée au cours de l'année 1920. Elle a pour but" de fournir des subsides à celles de nos formations qui ne peuvent tabler sur aucune recette particulière ou qui ne disposent que de ressources insuffisantes pour leur action propre. » Mais pour arriver à assurer son budget annuel, la Com- mission de Propagande, placée sous la présidence de M. Charles Maurras, a organisé un service de Contributions CORPORATIONS FRANÇAISES 281 volontaires divisé en plusieurs branches et indépendant dés sommes reçues pour la propagande à la suite' d'appels de M. Maurras. Il y a: 1" les personnes qui veulent bien s'engager à verser une somme qu'elles se sont fixée elles-mêmes; 2" lés « six sous par jour » qui correspondent à Une souscription annuelle de 100 francs par an; 3" la Commission dé Propa- gande a pensé que beaucoup de personnes pourraient s'en- gager à verser arinueilleineht au minimum 3.000 francs. Elles"',.'' rentrent, de ce fait, dans la catégorie des Bienfaiteurs de l'Action Française. La liste des engagements paraît dans l'Action Française^ à l'exception des Bienfaiteurs qui, par contre, reçoivent à la fin de l'année un exemplaire, imprimé à leur nom, d'un ouvrage dont le tirage, dans une édition de grand luxé;' est strictement limité *u nombre des Bienfaiteurs et n'est pas mis dans le coriimerce. Peur subvenir à tous ses besoins, l'Action Française ne peut compter que sur la générosité de ses amis. Elle demande donc à tous ceux qui s'intéressent à son mouvement de< bien vouloir souscrire la somme, si minime soit-elle, qui conviendra le mieux à leurs possibi litês, afin que l'Action Française puisse répandre le plus largement possible ses doctrines de salut national. D'avance, nous 'les remercions de ce qu'elles pourront faire dans ce sens. M. Jacques Delebecque est trésorier de la Commission de Propagande et M. Louis Gonnet en est le secrétaire géné- ral. M. le baron Caruel de Saint-Martin est le président du Comité de Patronage des Bienfaiteurs d'Action Française, et M. Paul Robain est le délégué des Comités directeurs; S'adresser 1, rue du Boccador, pour tous renseignements complémentaires sur ce service.

CONFÉRENCES _ Les conférences sont un excellent moyen de propagande, - soit pour créer des centres d'influence d'Action Française, soit pour développer le rayonnement de l'Action Française là où elle a déjà des organisations. Le service des Conférences d'Action Française est dirigé par M. Paul Robain, secrétaire général de la Ligue; il a son bureau, 1, rue du Boccador (3e étage). GRAND CONCOURS DES ACADEMICIENS Chaque année,- depuis ï922, VAlmanach de VAction Française ouvre un concours qui rencontre un succès plus ou moins vif,.; Celui de l'Habit Vert, propose en 1924, après la scandaleuse récep- tion de Célestin Jonnart à l'Académie française fut particulièrement goûté. - La composition de l'illustre assemblée s'étant bien transformée' durant ces dix dernières années, nous croyons opportun de reprendre aujourd'hui ce concours avec l'espoir qu'il rencontrera un succès encore plus grand puisque le nombre de nos lecteurs s'est àécrû considérablement. Il suffit de nous envoyer deux liftes de six noms. I. —- Désigner six académiciens qui, pour le bon renom de la France, ne devraient pas faire partie de l'Académie française. Voici la composition actuelle de l'Académie : Louis Barthou, Alfred Baudrillart, Joseph Bédier, Pierre Benoît, Henri Bergson, Louis Bertrand, Albert Besnard, Abel Bonriard; Henry Bordeaux, Paul Boiirget, Abel' Hermant, Jules Camboîi; André Chaumeix. André Chevrillon, Maurice Donnay, René Doutmxv Edouard Estaunié, Georges Goyau, Gabriel Hanotaux, Henri-Robert, Camille jullian, Duc de La Force, P. de la Gorce, Henri Làvedan, Georges Lecomte,Georges Lenôtre. Maréchal Lyautey,Louis Madelin, Emile Mâle, François Mauriac, Pierre de Nolhac. Maurice Paléo- logue. Maréchal Pétain, Emile Picard, Raymond Poincaré, Marcel Prévost. Henri de Régnier, Paul Valéry, Général Weygànd. Un siège est vatant. Pour classer les concurrents qui nous enverront les six noms dési- gnés par la majorité des suffrages, nous posons cette seconde ques- tion : 1t. -f- Quelles sont les six éminentes personnalités françaises que; vous croyez les plus dignes de remplacer les six académiciens éljc minés? . 11ne sera tenu aucun compte de l'ordre des noms dans les deux listés. Pour la deuxième liste, les concurrents devront considérer comme inéligibles et. écarter de leur choix les membres de l'Académie Concourt. Voici leurs noms : Jean Ajalbert, Gaston Chérau. Léon Daudet. Lucien pescayesv. Roland Dorgelès,Léon Hennique, Pol Neveux. Raoul Ponchon. J.-H. Rosriyaînë, J.-H. Ros.nyjeune.. Nous croyons intéressant de rappeler que, sur les six noms dési- gnés par le suffrage de 1924 pour remplacer les indésirables, trois sont effectivement devenus académiciens: Louis Bertrand. Charles Le Gofficet Pierre Benoît. Les trois autres ne se sont pas présentés depuis 1924. Les concurrents de cette année seront-ils aussi clairvoyants? Nous n'avons aucune raison d'en douter. CONCOURS DES ACADEMICIENS 283 Les deux listes accompagnées du Bon à découper que l'on trou- vera à la fin de cet almànach devront être adressées le 31 janvier au plus lard à M. Gaston Legrain, 1, rue dii Boccador, Paris (8"). Plusieurs envois peuvent être adressés par Un même concurrent, mais chacun d'eux devra être accompagné du Bon à concourir et ce concurrent ne pourra gagner plus d'un prix. Le résultat du concours e! la liste dés gagnants seront publiés dans l'Action Française quotidienne à partir du 15 février (lé lundi). USTF DES PRIX Ier prix. — Ricylette FIIIKJTTouriste*. 2" — — Ouvrage de luxe en ;">Volumes : BOILEAÙ. ':tr — — Ouvrage de luxe : LE VOYAGE15'ATHÈNES. .-'*" — — Appareil de T. S. F. STANDARBI.OC*. .V — — l.ahipe BERGER, l>*au 1iVprix. —:Ouvrages de librairie**. TU"«il 20" — — Colis île savonnettes « L'Abeille », 21'"et 22" — — Colliers de perles. 23" et 24" — — Porte^çigàrettes. .*i.V«ii 44" — — Ouvrages de librairie**. 45" et t<>"— — Montres à remontoir (ïommesl. '47*au ô.V' — —Ouvrages dé librairie**. 5(i'.-au tHI" — — Hottes-de savons 1NNOXA. (il*au <>ii"— —:Fume-eigàrèttes. tifi"aii W5*—: Photographiés et portraits royalistes. ÎUi*au 12.V — —^-Cartes postales royalistes. * Fort en sus. **.Vojr liste des Ouvratjes divers, pages lia, 134 et 2

BON DE CONCOURS A DETACHER et à joindre aux réponses envoyées à M. Gaston LEGRAIN

m CONCOURS DES SIX MANCHETTES Les concurrents du premier concours des six manchettes ont reconnu que ce genre de compétition constitue une 'excellente pro- pagande pour le journal. Ils nous àppTouve|J>ntdonc de le reprendre cette année avec l'espoir que les participants seront encore plus nombreux. Rappelons en quoi il consiste : Nous envoyer une liste de six manchettes choisies parmi les soixante qui paraîtront du 18 décembre 1933 inclus dans YAction Française quotidienne. Ces six manchettes seront celles qu'ils auront estimées les meil- leures. Des abonnements du 18 décembre 1933au 15 février 1934sont accep- tés au prix de 16 fr. Ces abonnés recevront ainsi, à domicile .les soixante manchettes du Concours. 284. .*ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE

RÈGLEMENT

Ce concours est ouvert à tous les lecteurs de l'Almanach. Découper les six manchettes choisies, les classer par ordre dé pré-- férence en les numérotant de 1 â 6 et les mettre dans une enve- loppe sur laquelle on inscrira son nom et son adresse. Pour chaque manchette reçue, il sera accordée un: nombre de; points de 6 à 1, selon le rang qu'elle occupera dans l'enveloppe. Le classement se fera d'après là liste ainsi obtenue. Chaque enveloppe devra contenir le Bon de Concours qu'on trou- vera ci-après. Un même concurrent peut envoyer plusieurs enveloppes à condition que chacune d'elles renferme un bon â concourir. Il iie peut obtenir plus d'un prix. Lès manchettes copiées ne seront pas admises au concours. Elles doivent être découpées dans le journal. Lès enveloppes devront parvenir à M. Gaston Lëgràih,. 1. nié du Boccador, Paris, avant le 1" mars 1934. Les envois reçus après cette date seront annulés. . PRIX DU II' CONCOURS DES SIX MANCHETTES DÉLIVRANCE DES PRIX Pour là délivrance des prix, s'adresser àù service de là publicité d'A. F., sauf pour lés livres qui seront délivrés par là Librairie d'A. F,, 12, rue de l'isly, Paris. - Les prix ne peuvent être ni échangés, ni remboursés. Aucune ; réclamation ne sera admise au sujet du concours. Aucun prix ne pourra être réclamé après le 2" juin 1934. Les noms dès lauréats seront publiés, commeles années précédentes, dans YAction Française quotidienne, & partir du 15 mars 1934 (le lundi). LISTE DES PRIX 1" prix. Ouvrage de librairie (luxe), CORNEILLE,en 5 vol. ' 2* — Appareil photographique Demaria-Lapierre'. 3» "— de librairie (luxe, CHARLESMAURRASET OuvrageSOIS'TEMPS. 4e"au 9"prix. — Flacons de parfum Arys. 10eau 18" — — Ouvrages tle lîtrairie**. 19»et 20" — — Porte-plumes HAYARD,plume or 18 carats. 21"au 35" — — Abonnements au Charivari-. 36"et 37* — — Ceintures en cuir pour hommes (fleur de lys). "38"au 40" — — Colis de savonnettes « L'Abeille ». 41"au 45" — — Porte-monnaieen cuir (fleur de lys). 4fi"au 65" — — Ouvrages de librairie**. 66eau 09" — — Porte-cigarettes (fleur iTelys). 70"au 89" — — Ouvragesde librairie**. 90"au 109" — — Photographies royalistes. 110"au 125" — — Cartes postales royalistes. * Port en sus. ** Voir liste des Ouvragesdivers, pages 05, 134 et 269. Choisir plu- sieurs titres par ordre dé préférence. LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE 12, rue de l'isly, e* 1, rue du Boccador, PARIS (8') G C. Postal 926.78.

CHARLES MAURRAS

M] SIGNE DE FLORE

LA FONDATION DE « L'ACTION FRANÇAISE »

{Souvenirs politiques inédits) Un volume in-16 (orné de 16 hors-texte), 15 fr., franco 16 fr. 40

Les Français qui sont attachés à la Monarchie par des liens; dp fidélité et ceux qtfy a conduits un énergique apostolat de trente ans savent-ils comment est né cet apostolat? Ont-ils idée des origines de leur Action Française? Il n'existe pas de livres pour le dire. Les archives de ce mouvement sont éparses, ou plutôt, elles l'étaient hier encore. Elles viennent d'être réunies sous le titre AU SIGNE DE FLORE en mémoire du petit restaurant de la rive gauche où VActian Française apparût et grandit. Charles Maurras, qui y eut une part prépondérante, vient de publier des souvenirs politiques capables de satisfaire des curiosités légitimes. Ses lecteurs, qui sont ses amis dévoués, y verront dans quelles conditions de liberté d'esprit exemplaire et par quelle pure logique, de patriotisme, il est, tout le premier, devenu royaliste avant de s'appliquer à entraîner les républicains patriotes du côté du Roi. Au même titre et sous une autre forme que YEnquête sur la Monarchie, ce mémorial, cet itinéraire d'une intelligence pourra, devra servir à confirmer nos adhérents, à faire réfléchir les hésitants, enfin à rallier bien des adeptes nouveaux. Un tel livre constitue donc un instrument de propagande de tout premier ordre. L'ouvrage est dédié à Monseigneur le Dauphin de France, cornu de Paris. 286 ALMANACHD'ACTION FRANÇAISE PHOTOGRAPHIES DES PRINCES Comté, de Paris, Que l'image de nos Princes orne les Comtesse de Paris, permanences d'Action Française et ,lea Comte, Comtesse et Princesse demeures de nos amisi 13/18 l'une 4 francs ; franco 5 francs. les 6 20 francs ; — 22 francs. les 13 40 francs ; —• 43 francs. 18/24. l'une 10 francs ; — 11 fr. 50. *"' les 6 50 francs ; — 52 francs.

BON DE REMBOURSEMIENT

Almanach de l'Action Française pour 193-'t En échangede ce bon la LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE 12, rue de l'isly, PARIS (S*), remettra gratuitement jusqu'au 31 mars 1934 \ME. PRIME DE LIBRAIRIE D'UNE VALEUR DE 5 fr. Pour les envois, joindre "les frais d'expédition : 1 fr. 40 (France) — 2 fr. 50 (Etranger)

Chaque prime est choisie par la LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE Quatre séries différentes sont établies, portant respectivement lès n"' 1, 2, 3, 4. Les ééries sont attribuées dans l'ordre du numérotage et selon :1e nombre de bons adressés à la LIBRAIRIE D'ACTION FRAN- ÇAISE. ...

ALMANACH D'ACTION FRANÇAISE 1934 2e CONCOURS DES SIX MANCHETTES

BON DE CONCOURS A DÉTACHER et à joindre aux réponses envoyées à M. Gaston LEGRAIN % Table des Matières £

Pages Calendrier pour 1934, illustré par RALPHSOUPAULT 3 Le Manifeste de Monseigneur le Duc de Guise 29 Lettre de Monseigneur le Duc de Guise à M. Le Provost de Làunay :...... - 35 La Maîtrise de l'Air, par le COMTEDEPARIS L 41 La Naissance et le Baptême du petit Dauphin, par RENÉBRÉCY 45 Henri de France, par CHARLESMAURRAS 53 La Ténébreuse Affaire Causeret, par LÉONDAUDET 57 La Peur, par JACQUESBAINVILLE ..;... 63 Le 25"Anniversaire des Camelots du Roi ...;-.' 67 Alain Mellet ..... :..'.. 68 François de Marmier, par GEORGESGAÙDY 70 Charles Vergnaud . 72 L'Année économique par FIRMINBACCONNIER . 73 L'Année militaire • • 85 La Politique religieuse en 1932-1933,par Louis LAFERTÉ...... 93 L'Année aéronautique, par BERNARDDENISANE 109 Révolte des Français, par GEORGESGAUDY 115 Vauban • • ... v,.. ,123 L'Année politique, par L. DEGÉRIN-RICARD, 127 A la S. D. N., reportage-revue de Jabon, par JABON •• 153 La Découverte des restes de Ronsard, par L.-F. AUPHAN...... 157 Bilan littéraire, par PIERRECHARDON 161 Henri de La Rochejaquelein, par HENRILUZUY...... •-..,... 173 L'Activité de l'Action française en 1933, par PIEHRELECOEUR.-.. J79 Lés de DEGÉRIN-RICARD Objecteurs conscience, par L, ...;.... - 1.92 L'Année hippique par ANDRÉSAUCY. 196 Les Sports en 1933 199 La *Clef » du Bridge 202 Un tour à la cuisine, par RAVICOTE 204 Automotrices 207 Institut d'Action française •• 211 Ligue d'Action française ; 213 Fédération de Paris et de la Banlieue 214 Les Dames royalistes •• 270 L'Association des Jeunes Filles royalistes 271 Camelots du Roi et Commissaires d'Action française 273 Etudiants, collégiens et lycéens d'Action française _.,,,:»-».., 275 L'Association Marius Plateau vi"*i:t>,,.(1,>-,;">,.•.• 276" Corporations françaises ^S^"..... J-/f-.K.- 278 Les Concours de FAlmanach /•.§'•"•--•-,- -•?.-. 282

IMFMHEMErHANÇAISEDEL'£D1T10K.12. RUEDEL'AHÉ.DE:'I/EPEE.^—/VAI,..>•

PETIT BOTTIN

DE L'ACHETEUR

AMEUBLEMENT . AGRICULTUREi ' Marc de Colle L'ATELIER. 75 1W BERTRAND 106 LA GRANDE MAISON, DE RUSTIQUES ..... 108 AVICULTURE CHASSE 133 ' COMBINÉS BARRAL .. PÉTAVY (armurier).... i AUMENTATION COMPTABILITÉ LA VIEILLE,GASCOGNE, 135 PAUL TRAHIN 13» TRUFFES DES ALPES. 183 CRAYONS Boissons CRAYONS CONTÉ 59 EXTRAIT PICARD 142 81, 107, 112, 121, 126, 152, 17« ,Eaux-de-Tie ÉDITION- ARMAGNAC CASTA- A L'ÉTOILE 166 GNON .203 CALMANN-LÉVY ../... 162 ARMAGNAC PIC POUL CHARIVARI 96 COEUR '. 156 FAYARD 168 COGNAC PICQ 186 /FIRMIN-DIDOT 48' Liquenrs { GRASSET ! 51, 16» CHERRY ROCHER (Cou- HENRI CYRAL 71 verture) 4 LIBRAIRIE DE FRANCE 60 « LE PINAUD » 124 LIBRAIRIEACAD. PER- Vins 'RIN 164 PLON DE V1AL 87 44, 170, 205 HANAPPIER, PEYRE- ENTOMOLOGISTE LONGUE et C» .... 192 LE MOULT 109 AMBULANCES FANIONS-DRAPEAUX VIVIER 196 PROTON 174, FOURRURES TRAVAUXD'ART BRAUN 2 ATELIERSD'ARTCHEZ CROS 82, SOI 104 l ' HABITATION PHARMACIE AUSSEUR(menuiserie).. 201 CACHETS DELLOVA.. 200 - DOREAU LARROQUE GRAINS DE'VALS .... 98 (ferronnerie) 132 LABORAT.VINCENT 146 nôtels LOBÉPHYL,PHILIPPE. 120 « CENTRAL- HOTEL», RHINOSP1R 128 A .. r. 133 NANTES, SELSVICIIYÉTAT..... 75 HYGIÈNE ET TOILETTE SAVON « L'ABEILLE» 102 TAILLEURS MESSIEURS INSTITUT DYNAM.... 78, MORETEAU 152 LABORAT.GRANDCLÉ-' KEMPENERS 148 MENT 195 RAMLOT(Couvertuie)... 2 CRÉSYL 136 JEYES SÉNAULT 198 MODES BÉRAET MY1HA....-.. 64 , VINIFICATION RELIURE OENOLOGIE BARAST 140 FAGE 144

HISTOIRE DU CATHOLICISME LIBERAL ET DU CATHOLICISME SOCIAL EN FRANCE Du Concile du Vatican à l'avènement de S. S. Benoît XV (1870-19] 4) par EMILE I3ARBIEU. Un important ouvrage en cinq volumes: Franco en Fiance. 95 fr.; à l'étranger, 150 fr. En vente ^à la

LIBRAIRIE D'ACTION FRANÇAISE, 12, rue de l'isly, Paris (8e). C. C. P. 926-78, el à son annexe des Champs-Elysées: 1, rue du Boccador. HENRI VAUCEOIS

LA FIN DE L'EKItEl'It FIIAXCAIS

On ne peitt bien connaître tes origines de l'ACTION FRANC si l'on n'a tu les principaux écrits de Vaugeois, son fondateur particulier ceux qui ont été recueillis et publiés par les soins Librairie d'Action Française.

HENRI VAUGEOIS

LA FIN DE L'ERREUR FRANÇAISE vecunePréfacedu .Marquisde Roux

« Commeres ohin-tionss*>nttombéesune à une devantlu vérité ineontesinlilcde la doc- trine politiquemonarchique,telle nue l'a res- tauréeen FranceCharlesMaurras,je lui ni ap- portél'ActionFrançaise;nousen feronsce que Dieu voudra.» (Testamentpolitiqued*HenriVaugeois,dis- coursprononcéà l'AssociationdesJeu- nes Fillesroyalistes,.le26février1916.) VAKl S . LlBK'iïP.lt D'ACTIONFRANÇAISE (2. l'.UI.DLttO.ME .1928:

Demandez à la Librairie d'Action Française. 12, rue de Vis et 1, rue du fiocrudor, Paris (8'"K Vouvrage dont la couverture ci-dessus reproduite en réduction. — 1 vol. iu-16 XV1-312 pages Prix : 15 francs; franco, 16 fr. 40. — C. P. 926.78 iMrotfHSKfEB-RAWÇJtlKKDEE/ÉlMïlflW,ïS,«UBItrï/Afmé-lig-c/ÉPÉS.—F*nts-V*