Article « Près de trois siècles de revendications territoriales » Éric Chalifoux Recherches amérindiennes au Québec, vol. 39, n°1-2, 2009, p. 109-113. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/045001ar DOI: 10.7202/045001ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit :
[email protected] Document téléchargé le 13 février 2017 09:17 raq39no1-2vx2 20/07/10 12:00 Page 109 Dossier « Kanesatake/Oka : vingt ans après » Près de trois siècles de revendications territoriales Éric Chalifoux L ÉTAIT DIFFICILE de passer sous des revendications territoriales des silence le vingtième anniversaire Mohawks étant, comme nous l’avons I de ce que la grande majorité de mentionné plus haut, loin d’être la population du Québec connaît arrivée à son terme. comme étant la « crise d’Oka » de Ensuite, Pierre Trudel fait un 1990. Encore aujourd’hui, beaucoup retour sur ce qui est survenu le s’interrogent sur l’origine des revendi- 11 juillet 1990, jour où le caporal cations des Mohawks de Kanesatake Marcel Lemay a perdu tragiquement (toponyme officiellement adopté la vie dans l’affrontement entre les depuis 1986).