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Bulletin mensuel bilingue d’informations Cabinet Civil de la Présidence de la République du Cameroun Récépissé de déclaration N° 00000038 / RDDJ / J06 / BASC du 9 juillet 2012 Directeur de Publication : Martin BELINGA EBOUTOU Hors série LeLe TempsTemps desde RéalisationsRéalisations HorsHors Serie Serie N° N° 1 1 3 E D I T O R I A L Le jour le plus beau Martin BELINGA EBOUTOU Ministre, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République l y a des moments dans la vie paient dans cet enthousiasme témoigner de sa gratitude au d’un individu qui marquent collectif. La terre vibrait en com- Chef de l’Etat d’avoir choisi la Id’une manière indélébile sa munion avec les humains. L’âme date du 20 février pour la célé- conscience et sa mémoire. Ce fut de ceux qui s’étaient sacrifiés bration du cinquantenaire de la le cas pour cette journée du 20 pour l’indépendance et avaient Réunification. Exhumant un pan février 2014. Un même lyrisme œuvré pour la réunification sem- de notre histoire ignoré par la plu- habitait le cœur de tous les blait s’être invitée. Et quand son part d’entre nous, il nous a per- Camerounais présents à Buea Excellence le Président Paul mis d’avoir une meilleure et partout à l’intérieur et à l’exté- BIYA arriva, accompagné de son compréhension de notre passé rieur du territoire. Bongo Square épouse, qu’il prit la parole, que pour mieux appréhender notre s’embrasa de joie tandis que la cet exceptionnel orateur égrena futur. Il nous a démontré en extir- population affichait un bonheur les verbes comme autant de pant ce jour essentiel de l’oubli, ostentatoire, rompant avec la pierres précieuses, les respira- qu’il respecte ses propos emplis morosité ambiante sous d’autres tions se figèrent. Quelque part, de sagesse qui font du « devoir cieux. Ils étaient tous venus, un oiseau arrêta son vol. Sans de mémoire » et de « l’obligation jeunes et vieux, hommes et doute que ce volatile voulait rap- de vérité », un couple indissociable. femmes, portés et animés par un peler aux Camerounais que le même patriotisme, par une choix de la date du 20 février Les mots du Président réson- même passion. On devinait sur n’était pas un joyeux accident. nèrent beaux et forts, émouvants leurs visages le bonheur de fêter C’était bien le 20 février 1959 et saisissants. Des frissons par- à l’unisson ce 1er cinquantenaire que, pour la première fois, une coururent la foule tandis que le de la Réunification. On lisait sur session de l’Assemblée Géné- discours s’élevait jusqu’à la voûte leurs lèvres cet amour débordant rale des Nations Unies se tenait céleste, illuminait le peuple avant pour leur guide, le Président Paul pour, exclusivement, débattre de d’aller se graver dans le marbre BIYA. On voyait dans leurs l’avenir des territoires du Came- étincelant de l’Histoire. Il rendit gestes, le respect qu’ils vouaient roun sous tutelle. C’était bien la hommage à nos héros d’antan. Il à celui qui incarne la paix et la première fois aussi que les fit un bilan de l’extraordinaire tra- prospérité. Ils étaient sublimes Camerounais des deux rives du vail fourni par le peuple camerou- dans leurs oripeaux, aussi ma- Moungo se retrouvèrent ensem- nais pour relever les défis de ce jestueux que cette oriflamme ble, tous partis politiques confon- troisième millénaire. Il salua les Vert-Rouge-Jaune qui flottait dus, pour réclamer moult progrès faits dans le do- dans les airs. Fanfares et chants l’indépendance et la réunification maine de la santé, de la scolari- s’entremêlaient et se télesco- du Cameroun. On ne peut que sation ou encore des Cinquantenaires de l’Indépendance et de la Réunification Le Temps des Réalisations Hors Serie N° 1 4 infrastructures routières. Il nous jubilaires. On effaçait les fautes, qui fêteront le centième anniver- appela à veiller jalousement sur conscient qu’il convient de se saire de notre indépendance et notre unité nationale sans débarrasser des chaînes du de notre réunification dans cin- laquelle aucun développement passé pour entrer dans une ère quante ans ! On ne peut s’empê- n’eût été possible. Il salua notre nouvelle. On libérait les prison- cher de les imaginer adultes, diversité linguistique et culturelle. niers parce qu’il est nécessaire assis sur les sièges aujourd’hui Il exalta le magnifique travail de qu’un nouveau cycle débute, que occupés par leurs aînés… On en notre armée, « capable de se naisse une nouvelle aube. Cet sourit, bouleversé. On sourit en- déployer pour protéger nos fron- acte de magnanimité montre la core à voir les militants du RDPC, tières partout où cela s’avère grandeur d’âme du Président de l’UPC, du SDF, du MERCI, de nécessaire. » Paul BIYA et confirme cette pen- l’UNDP ou de l’ANDP habités du sée d’un sage : « Le pardon cou- sentiment d’appartenance à une Lorsqu’il convia les Camerou- ronne la grandeur ». même communauté de destin, nais à se joindre à lui pour chan- fêtant avec la même ferveur pa- ter ensemble l’hymne national, Sur Bongo Square, le défilé triotique notre réunification. Leur ceux-ci n’en croyaient pas leurs démarra, rythmé et enthousias- attitude démontre la vitalité de oreilles. Et lorsqu’il entonna mant, organisé et orchestré. Tout notre démocratie. Elle prouve l’hymne national, repris en chœur observateur étranger aurait été qu’au Cameroun, le pluralisme par tous les Camerounais qui sui- frappé par la forte présence fémi- politique n’est pas signe de dés- vaient en direct la cérémonie, nine tant dans l’armée que dans union, que tous les Camerou- l’émotion redoubla. Des effluves nos grandes écoles. Il compren- nais, indépendamment de leurs de l’amour fraternel ainsi que les dra que le Cameroun est attaché croyances religieuses ou poli- senteurs de la tolérance et du à la notion de l’égalité homme- tiques, se reconnaissent dans pardon se dégageaient de la femme. Il constatera que notre ces valeurs essentielles que sont foule. Le Cameroun était en har- armée est puissante, riche en la fraternité, l’unité, ces fonda- monie et en concorde, réconcilié ressources humaines et que mentaux qui constituent le socle avec son histoire, apaisé. notre jeunesse est flamboyante. d’une Nation forte. Chacun a pu admirer nos éco- Pour le pardon justement, Son liers, ces jeunes pousses qui Le 20 février 2014 restera Excellence Paul BIYA est un hu- défilaient en chantant et en dans la mémoire des Camerou- maniste, un serviteur de la justice faisant s’entrecroiser leurs éten- nais le jour le plus beau de l’unité et de la vérité, un semeur de paix dards dans un arc-en-ciel de cou- du pays, le jour le plus beau pour et un propagateur de joie. Il le leurs, dans un mouvement la démonstration de la fraternité prouva une fois encore le 18 fé- d’ensemble éblouissant. Ils entre tous. Cette unité et cette vrier 2014 en signant ce décret étaient si beaux, si dynamiques, fraternité sont la condition sine graciant des Camerounais tom- si pleins de santé et si patriotes, qua non de ce Cameroun fort et bés sous le coup de la loi. Cette qu’on s’est dit que l’avenir de prospère que le Président Paul clémence nous rappelle cette notre pays est assuré. On est BIYA nous invite à léguer à la coutume pratiquée depuis des ému lorsqu’on se rend compte postérité. millénaires lors des célébrations que ces enfants seront de ceux Cinquantenaires de l’Indépendance et de la Réunification LeLe TempsTemps desde RéalisationsRéalisations HorsHors Serie Serie N° N° 1 1 5 E D I T O R I A L The Greatest Day Martin BELINGA EBOUTOU Minister, Director of the Civil Cabinet of the Presidency of the Republic here are moments in one’s collective enthusiasm. The earth choosing 20th February to cele- life that are etched indeli- vibrated in communion with hu- brate the fiftieth anniversary of Tbly in his conscience and mans. The souls of those who reunification. By unearthing a memory. This was the case with laid down their lives for indepen- page of our history that was the twentieth day of February dence and strived for reunifica- unknown to most of us, he has 2014. The hearts of Cameroo- tion seemed to be very much helped us to have a better nians of all walks of life in Buea present. And when His Excel- understanding of our past to and everywhere in and out of the lency President Paul BIYA arri- better chart our future. By pulling country beat in unison. Bongo ved, accompanied by his wife, this landmark date from oblivion, Square glowed with joy while the and when he took to the podium, he has proven to us that he population displayed conspi- the exceptional orator spoke keeps to his words that are full cuous happiness, breaking with words that left everyone spell- with wisdom, thus making the the pervading gloom observed bound and breathless. Some "duty of memory" and "the obli- elsewhere. Everybody, young where a bird stopped in its flight. gation of truth" an inseparable and old, men and women came Certainly, that bird wanted to couple. out, driven and inhabited by the remind Cameroonians that the same patriotic spirit and the choice of 20th February was not The President’s words soun- same passion. The feeling of a mere pleasant coincidence. ded beautiful and strong, tou- happiness to celebrate in unison Rather, it was indeed on 20th ching and captivating.