BIMESTRIEL N°123 JANVIER-FEVRIER 2011 ne paraît pas en mars BUREAU DE DÉPÔT : BXL X 1070 BRUXELLES

BELGIQUE - BELGIË P. P / P. B 1/1392 1070 BRUXELLES Offscreen P402037 09 > 27.02

cinéma bioscoop #12 3 1 0. 03 > 1 0. 04 Astro Black Mythology Episode 2 20 11

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phil mulloy

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Sommaire /Inhoud 2 Phil Mulloy – mondo mulloy 3 – intolerance I-III – the christies – goodbye, mr christie 4 Konstantin Lopushansky Phil Mulloy – Letters from a Dead Man

– Visitor of a Museum La sortie du nouveau film de Phil Mulloy, “Goodbye, Mister – The Ugly Swans Christie”, montré en avant-première durant le festival Offscreen, était l’occasion idéale de revenir sur la filmo- – New generations, new names: graphie de ce réalisateur britannique. Après s’être essayé short Russian films au film en prise de vue réelle, Mulloy s’est spécialisé, depuis les années 1990, dans les courts métrages d’ani- 5 taqwacore mation à la forme assez rudimentaire, au propos caus- tique, satirique et à l’humour percutant. L’animation lui 6 Prima Nova permet de travailler vite et en toute liberté, et ça se sent – Aria Tammorra dans ses films ! Il porte son regard cynique et incisif sur – Trilogie tropicale la nature humaine, nos bas instincts, nos vices, notre sou- mission à des valeurs sociales, politiques ou religieuses, – Ateliers urbains #1 : Flagey tournant l’individu comme la collectivité au ridicule et 7 varia dépeignant le tout d’une manière grotesque et très crue, toujours inattendue, avec un humour noir provocateur. 19.03 > 22:00 + 01.04 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] – Expo Nous présentons ici l’essentiel de son travail d’animation.

– quelques minutes de soleil De release van de nieuwe film van Phil Mulloy, “Goodbye, Mondo Mulloy après minuit Mister Christie”, die getoond werd in avant-première tij- Phil Mulloy, 1991-2001, GB, 35mm, vo st fr / ov fr oND, 97’ dens het Offscreen-festival, is de ideale gelegenheid om – Open Screen stil te blijven staan bij het œuvre van deze Britse regisseur. “ ondo Mulloy”, compilation de onze courts métrages à la – Burstscratch Na geëxperimenteerd te hebben met “echte” films, specia- M fois violents et très drôles où Phil Mulloy passe à la mou- liseerde Mulloy zich tijdens de jaren 1990 in animatiekort- linette les mœurs sociales, politiques et culturelles, est une 8 astro Black Mythology films in een vrij primitieve vorm met scherpe, satirische excellente introduction à son univers torturé, sombre et acide. 9 – The Milky Black Way TV Show en inslaande humoristische opzet. Met animatie kan hij Mulloy observe finement le monde qui l’entoure et le repré- snel en in alle vrijheid werken en dat voel je in zijn films! sente, de manière pas si caricaturale que ça, sous une forme – ASTRO MIX TECHNOLOGIC Hij werpt een cynische en vlijmscherpe blik op het mense- primitive et minimaliste, mais très expressive. L’animation lui – The Mothership Connection lijke wezen, onze oerinstincten, onze ondeugden, en onze permet d’inventer des situations parfois absurdes pour mieux naleving van sociale, politieke en religieuze waarden. Dit dévoiler leur nature réelle, d’inventer des extraterrestres pour – The Last Angel of History door het individu en het collectieve op groteske wijze in het révéler des choses sur les humains, de dénoncer le purita- 10 – Scratch belachelijke te trekken met zijn provocerende gitzwarte nisme actuel en imaginant son origine préhistorique. Miroir, humor. Wij presenteren hier zijn voornaamste werken. miroir... Il s’attaque à ses thèmes de prédilections que sont – Black Secret Technology la sexualité et le puritanisme, la société phallocrate et vio- lente, la religion et la soumission, ou la stupidité humaine en – The Cycles of the Mental www.philmulloy.com général, très souvent avec un humour féroce, un humour qu’il machine met parfois de côté pour s’assumer plus sérieux. Ces courts – Unlimited DESTRUCTION représentent mine de rien une certaine évolution dans son 11 travail, qui changera encore d’apparence avec les “Christies”. – A Place Called Jamaïca – Rockers n “Mondo Mulloy”, een compilatie van 11 kortfilms – die ener- I zijds gewelddadig maar ook zeer grappig zijn – draait Phil Mulloy sociale, politieke en culturele gebruiken door de molen. Het is een uitstekende inleiding op zijn gekwelde, sombere universum. Mulloy observeert op een zeer expressieve manier de wereld rondom hem, zonder te karikaturaal te zijn, in een primitieve en minimalistische vorm. Via animatiefilm kan hij soms totaal absurde situaties uitvinden om de echte aard van de dingen beter te ontsluieren. Marsmannetjes onthullen de aard des mensen, prehistorische personages verraden het actuele puriteinse klimaat. Spiegeltje, spiegeltje... Hij valt zijn favorieten thema’s aan zoals de seksualiteit en het puriteinse, de fallocra- tie en de gewelddadige maatschappij, de religie en de onder- werping, of de menselijke stompzinnigheid in het algemeen, zeer vaak met een meedogenloze humor. Deze kortfilms tonen zijn werk dat steeds evolueert, en dat met de lange film “The Christies” weer een nieuwe wending heeft genomen. Phil Mulloy 3

Phil Mulloy

20.03 > 18:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] 12.03 > 22:00 + 18.03 > 22:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] 11.03 > 20:00 + 13.03 > 22:00 + 20.03 > 19:00 + 26.03 > 22:00 Intolerance I-III The Christies + 09.04 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] Phil Mulloy, 2000-2004, GB, 35mm, vo st fr / ov fr oND, Phil Mulloy, 2006, GB, vidEo, vo st fr / ov fr oND, 80’ 11’+15’+24’ Goodbye Mr Christie ette série de douze épisodes met en scène une famille com- Phil Mulloy, 2010, GB, vidEo, vo st fr / ov fr oND, 78’ ne bobine de film est retrouvée dans l’espace. La découverte C posée de Monsieur et Madame Christie, leur fils Terry, sa U est extraordinaire : le film expose, sous toutes les coutures, petite copine Tracy et leur chien Buster. Les épisodes sont pré- e retour (et l’adieu ?) de la famille Christie, dont les tribu- la vie et les mœurs d’une race d’extraterrestres, les Zogs, sem- sentés ici comme un tout, dressant le portrait de cette famille L lations absurdes et hilarantes étaient dépeintes dans la blables aux humains à un détail près... ils ont les organes géni- anglaise “typique”, dont les déviances sont poussées à l’extrême. série “The Christies”. Leur quotidien, déjà assez mouvementé, taux et la tête inversés. La vision de ce document très explicite Et oui, on est dans le monde cruel et absurde de Phil Mulloy ! est perturbé par l’arrivée dans le village de Wellington Green horrifie l’humanité puritaine, au point qu’il est décidé d’envoyer Tout le monde est vulgaire et violent : le père est ultra grossier de Ramon, un marin français au charme irrésistible. Avec l’aide un bataillon spatial exterminer les Zogs afin de mettre un terme et a une imagination sexuelle détraquée ; la mère complote avec d’une petite mélodie romantique, il envoûte tous les membres à ces sacrilèges. Seulement, ce qu’on ne sait pas sur Terre, c’est le Diable contre son mari ; le fils idolâtre un chanteur stupide ; de la famille et les pousse à coucher avec lui. Lors de la ren- qu’au même moment, il se passe exactement la même chose la famille côtoie Hitler, un chanteur de blues japonais pédophile, contre intime entre Ramon et M. Christie, on découvre qu’on est sur la planète Zog et que leur flotte est en route pour détruire la un canard maléfique, des assistants sociaux inquisiteurs... Il y en réalité en train de regarder un documentaire sur la famille Terre ! Mais tout cela est-il bien réel ? Les Zogs seraient-ils déjà est très souvent question de sexe, de religion, de perversion, de et que M. Christie vient de baisser son pantalon en direct à la arrivés sur Terre ? Après 2.000 ans de voyage à la recherche de meurtre et de stupidité. Avec “The Christies”, Mulloy change de télévision nationale, ce qui ne manquera pas de faire grimper la planète Zog, les descendants des missionnaires sont parta- style, tout en restant dans le minimalisme. Les personnages l’audience et de le rendre célèbre. L’histoire deviendra de plus gés entre ces croyances anciennes et l’espoir d’un jour meilleur, ne sont que des profils noirs dessinés et animés de manière en plus tordue, se moquant joyeusement du culte de la célébrité sur la planète Zog ou ailleurs. Avec cette histoire délirante en très schématique, qui se détachent des décors-papiers peints (et du culte en général) et ne pourra se conclure que par un final trois parties, Phil Mulloy s’en donne à cœur joie. La trilogie aux couleurs criardes. Les dialogues absurdes et hilarants sont radical. Et pour les fans, sachez qu’on y retrouve Buster le chien “Intolerance” est une satire sociale qui vise particulièrement débités par des voix robotiques de logiciel de synthèse vocale. qui parle, M. Yakamoto, M. Hitler et même Dieu. Mulloy explore les tabous liés à la sexualité, les manipulations et barbaries Mulloy s’amuse avec la forme qui lui permet toutes les libertés un peu plus loin la technique employée pour les “Christies”, dans commises au nom de la religion et, bien sûr, l’intolérance. C’est et utilise même ses limites et son ridicule dans le récit en s’en un style plus abouti. Il réussi à nouveau à nous immerger dans grossier, provocateur, plein de dérision et surtout très drôle. moquant, faisant par exemple chanter la famille “à la manière cet univers à l’apparence très basique, tout en s’en moquant lui- de Steve Reich”. Un grand moment de poésie, donc ! même avec inventivité. en filmspoel wordt teruggevonden in de ruimte. De ont- E dekking is buitengewoon: de filmt toont in alle geuren en eze serie van twaalf episodes brengt een familie bestaande e terugkomst (en het afscheid?) van de Christie-familie, kleuren het leven en de gebruiken van een buitenaards ras, de D uit Mijnheer en Mevrouw Christie, hun zoon Terry, zijn liefje D waarvan de absurde en hilarische beproevingen reeds afge- Zogs, vergelijkbaar met de mens, op één detail na... ze heb- Tracy en hun hond Buster in beeld. De episodes vormen een schilderd werden in de reeks “The Christies”. Hun alledaagse ben de genitale organen en de hoofden omgewisseld. De zeer geheel dat een portret schetst van deze “typische” Engelse fami- leven in het dorpje Wellington Green, zo al genoeg bewogen, expliciete visie van dit document jaagt de puriteinse mensheid lie waarbij het afwijkend gedrag tot het extreme wordt door- wordt verstoort door de komst van Ramon, een Franse zeeman zodanig angst aan dat hij vastbesloten is om een ruimtebataljon getrokken. En ja, we zijn in de gruwelijke en absurde wereld met onweerstaanbare charme. Met behulp van een romantisch te sturen om de Zogs uit te roeien om de oneerbiedige daden van Phil Mulloy! Iedereen is vulgair en gewelddadig, de vader is deuntje betovert hij alle familieleden en dwingt hij ze met hem stop te zetten. Het enige wat men niet weet op de Aarde is dat ultra-obsceen en heeft een kleinerende seksuele verbeelding, te slapen. Tijdens de intieme ontmoeting tussen Ramon en Mijn- op hetzelfde moment, exact hetzelfde aan de gang is op de pla- de moeder complotteert met de Duivel tegen haar man, de zoon heer Christie ontdekken we dat we in werkelijkheid naar een neet Zog en hun vloot onderweg is om de Aarde te verwoesten! verafgoodt een domme zanger, de familie komt in aanraking documentaire over de familie aan het kijken zijn, en dat Christie Maar is dit alles reëel? Zouden de Zogs al op Aarde aangeko- met Hitler, een pedofiele Japanse blues-zanger, een noodlot- zijn broek rechtstreeks op de nationale televisie laat zakken! men zijn? Phil Mulloy heeft zich volledig gegeven met dit extra- tige eend, onderzoekende sociale assistenten, er is vaak sprake Wat het kijkcijfer uiteraard doet stijgen, evenals zijn bekendheid. vagante verhaal in drie delen. Het drieluik “Intolerance” is een van geslacht, religie, perversie, moord en stompzinnigheid. Het verhaal wordt steeds maar absurder, en neemt vrolijk een sociale satire die voornamelijk mikt op taboes rond seksualiteit, Mulloy verandert van stijl met “The Christies”, maar behoudt loopje met de verering van beroemdheden. Dit kan niet anders manipulaties, in naam van de religie gepleegde barbaarsheden zijn kenmerkende minimalisme. De personages zijn niet meer eindigen dan radicaal. Goed om weten voor de fans, Buster de en, uiteraard, onverdraagzaamheid. Het is obsceen, uitdagend, dan zwarte profielen, op een heel schematische manier gete- pratende hond, M. Yakamoto, M. Hitler en zelfs God ontbreken vol spot en vooral extreem grappig. kend en geanimeerd, die zich losmaken van het behangpapier niet op het appel. Mulloy werkt zijn minimalistische stijl verder met schreeuwende kleuren. Robotachtige stemmen van vocale uit dan gebruikelijk. Hij slaagt er alweer in om vindingrijk met synthesizer-software declameren de absurde en lachwekkende alles en iedereen, zichzelf incluis, de spot te drijven. dialogen. Mulloy amuseert zich met een vorm die hem alle vrij- heid biedt en trekt dat door tot in het extreme. Of wat dacht je van een familie die “zingt zoals Steve Reich”? Kortom, een groot moment van poëzie! 4 KONSTANTIN LOPUSHANSKY Konstantin Lopushansky (°1947) est un disciple d’Andrei Tarkovski. Jeune étudiant Konstantin Lopushansky (°1947) is een discipel van Andrei Tarkovski. Hij assi- en cinéma, il a été l’assistant du maître sur le tournage de “Stalker” en 1979. Il pro- steerde de meester als jonge filmstudent bij de opnames van “Stalker” in 1979 en longe dans son œuvre la vision et l’esthétique cinématographique de celui-ci. Les continueert in zijn eigen werk diens oog voor filmesthetiek. De uiterst pessimisti- propos particulièrement pessimistes et son style narratif exigeant font que ses films sche thematiek en veeleisende vertelstijl maken dat zijn films niet echt gemakkelijk sont peu accessibles à un large public occidental. Sa critique de la société moderne, toegankelijk zijn voor een breed of Westers publiek. Zijn kritische aanklacht van de qui atteint déjà un sommet artistique dans son film sur l’holocauste nucléaire “The moderne maatschappij, die al een artistiek hoogtepunt bereikt in zijn nucleaire holo- Letters of a Dead Man” de 1986, ouvre la voie au plus sombre et alarmant film post- caustfilm “The Letters of a Dead Man” uit 1986, bereidt de weg voor de meer obscure apocalyptique “Visitor of a Museum” (1989). Dans son dernier film “The Ugly Swans” en verontrustende post-apocalyptische film “Visitor of a Museum” (1989) en krijgt in (2006), il donne un sens plus universel à ce regard. C’est ce dernier film que Lopus- zijn voorlopig laatste film, “The Ugly Swans” (2006), een meer universele betekenis. hansky viendra présenter en personne le samedi 2 avril. Lopushansky zal deze laatste film persoonlijk inleiden op zaterdag 2 april.

11.03 > 22:00 12.03 > 19:00 25.03 > 20:00 02.04 > 19:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] + 19.03 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] + 20.03 > 21:00 [ 5€ / 3,5€ ] + 02.04 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] Letters from Visitor of The Ugly Swans New generations, a Dead Man a Museum (Gadkie lebedi) new names: Konstantin Lopushansky, 2006, France/ short Russian (Pisma myortvogo (Posetitel muzeya) , 35mm, vo st fr / ov fr oND, 105’ Konstantin Lopushansky, 1989, USSR, films cheloveka) 35mm, vo st fr / ov fr oND, 136’ nspiré d’un récit des frères Strougatski, Konstantin Lopushansky, 1986, USSR, I le film se déroule dans une ville fantôme opushansky donne des cours au départe- 35mm, vo st fr / ov fr oND, 87’ ans un monde post-apocalyptique tou- où un internat pour enfants surdoués a pour L ment des Arts audiovisuels de l’Université D ché par une catastrophe naturelle d’une professeurs des êtres “aquatiques”, ressem- du Cinéma et de la Télévision de Saint-Péter- ans un monde ravagé par une apocalypse gigantesque ampleur, une grande part de la blant à des mutants. Dans cette ville, le climat sbourg. Il a sélectionné une série de courts D nucléaire, un scientifique survit en s’obsti- population est formée de déments et mutants change en permanence. Différentes com- métrages de fin d’études variés, de fiction, nant à croire son fils vivant. Les lettres qu’il lui déformés. Un homme tente de visiter les ruines missions viennent y étudier ce phénomène. documentaires ou encore d'animation, qu’il écrit, qui ne seront jamais lues, lui servent à d’un musée englouti sous les vagues et auquel Parmi les enfants de l’internat se trouve la fille viendra nous présenter. Cette sélection reflète coucher sur papier ses réflexions sur l’huma- il ne peut accéder qu’à marée basse. Lopus- de l’écrivain Victor Banev qui entreprend ses le travail prometteur de jeunes cinéastes rus- nité et son sentiment de culpabilité dans cette hansky tend avec son second long métrage à recherches visant à éclaircir le destin de ces ses actuels. folie technologique qui conduisit à la tragédie. saisir la nature métaphysique du mal au tra- enfants... et le sort de l’humanité qui en dépend Car c’est bien la seule chose restant aux survi- vers d’une parabole religieuse sur la quête de directement. On reconnaîtra aisément dans ce opushansky geeft les aan Audiovisuele vants : méditer sur l’extinction de leur espèce. vérité et de sens. L’effroyable noirceur du ton pamphlet – où toute différence est considérée L Kunsten afdeling van de Staatsuniversiteit L’instinct de survie fait voir à certains une lueur déploie une expérience visuelle éprouvante comme un danger – les reliquats de l’époque van Film en Televisie van Sint-Petersburg. Een d’espoir, dans la rumeur d’un monde souter- mais inoubliable. “Visitor of a Museum” est soviétique à laquelle il a été écrit. Mais Lopus- aantal bekroonde eindejaarswerken van zijn rain où l’on pourrait se réfugier en attendant un hymne à la destruction et au déclin. Il nous hansky a remanié le script de manière à lui studenten heeft hij verzameld in een gevari- de pouvoir retourner à l’air libre. Mais d’autres entraîne impitoyablement au cœur des ténè- donner une résonance plus universelle et plus eerd programma met fictie, documentaire en sont résignés, ne voyant d’ailleurs plus ce bres, où la folie semble être la seule issue pour contemporaine. Visuellement, le film est abso- animatie werk. Deze selectie hedendaagse qu’il y avait de bon à sauver dans la société l’humanité. Pour appuyer avec force sa vision lument splendide, réussissant à rendre toutes korte films van jonge, beloftevolle Russische “d’avant”... L’esthétique du film est sombre, du monde apocalyptique et sans compromis, les textures de l’eau, mais aussi la décrépitude cineasten wordt vertoond op video en in origi- l’image jaunie, comme irradiée. L’ambiance Lopushansky a travaillé avec des centaines des matières. nele versie met franse ondertitels. fascinante rappelle “Stalker” de Tarkovsky. de vrais patients atteints de troubles mentaux Pour l’anecdote, le tournage fut terminé cinq pour les scènes de foule. Qu’il y soit parvenu e nabije toekomst. Schrijver Victor Banex semaines avant Tchernobyl... d’une façon si convaincante ne nous rend pas D reist naar een afgelegen spookstad in The Script Nikolay Borts, RU, 2007, plus joyeux... Siberië om zijn dochter terug te vinden, een video, vo st fr / ov fr ond, 21’ en computerfout is de oorzaak van een leerlinge in een internaat voor hoogbegaafde E nucleaire holocaust die de wereld eens- n een post-apocalyptische wereld, getroffen kinderen. De professoren zijn vreemde, in Elevated Feelings Leonid Pasternak, klaps in een post-apocalyptische hel verandert. I door een natuurramp van enorme omvang, donkere mantels gehulde wezens. Niemand RU, 2007, video, vo st fr / ov fr ond, 26’ Teruggetrokken, samen met een aantal andere bestaat een groot deel van de bevolking uit weet wie of wat ze zijn: mutanten, buitenaardse overlevenden, in de kelders van een voormalig krankzinnigen en gedeformeerde mutanten. wezens of iets geheel anders. Een fijne onop- Argentina Michail Mareskin, RU, 2007, museum, schrijft een bejaarde Nobelprijswin- Een man tracht de ruïnes van een onder de houdelijke regen en diffuus rood licht dompelt video, vo st fr / ov fr ond, 35’ naar denkbeeldige brieven aan zijn vermiste golven begraven museum te bezoeken dat de lege stad onder in een onheilspellende zoon. De ondergrondse gemeenschap houdt enkel kan bereikt worden bij laag tij. Lopus- sfeer. Talloze onderzoekscommissies houden Life After krampachtig vast aan het laatste greintje hansky tracht met zijn tweede langspeelfilm zich bezig met de zaak, maar Victor is vastbe- Sergey Koumish, RU, 2009, video, menselijke waardigheid, terwijl het overle- de natuur van het metafysische kwaad te vat- sloten om zelf uit te zoeken wat er aan de hand vo st fr / ov fr ond, 16’ vingsinstinct van de ene botst met de versla- ten in een religieuze parabel over de zoek- is. De op een verhaal van de broers Strugasky gen berusting van de andere. Lopushansky’s tocht naar waarheid en zin. De sombere en gebaseerde film is oogstrelende en metafysi- Sarafan Alexandra Strelyanaya, RU, speelfilmdebuut is een meditatie over de fatale grimmige toon maken van de film een harde sche science fiction met een ecologische bood- 2006, video, vo st fr / ov fr ond, 21’ uitroeiing van de menselijke soort en een nauw- maar onvergetelijke kijkervaring. “Visitor of schap en een pasioneel pleidooi tegen xenofo- gezette exploratie van ’la condition humaine’ a Museum” is een hymne aan de vernietiging bie en de haat voor alles wat verschillend is. De tarif soirée / avond (courts métrages / onder extreme omstandigheden. De film baadt en het verval en voert ons onverbiddelijk mee bezwerende soundtrack, gecomponeerd vóór kortfilms + The Ugly Swans) in een duistere sfeer en een vergeelde kleur, als naar het hart van de duisternis, waar waan- de opnames om de makers te inspireren op de > 6€ / 5€ was hij aan radioactieve straling blootgesteld. zin de laatste uitweg voor de mensheid blijkt set, is van de hand van Andrei Sigle, de vaste We krijgen niet alleen een unieke blik op de te zijn. Lopushansky werkte met honderden componist van Alexander Sokurov. angst voor de nucleaire dreiging aan de andere echte geesteszieke patiënten als figuranten kant van het ijzeren gordijn, de opnames wer- voor de massascènes om zijn compromisloze den ook ingeblikt op een bijzonder moment in en apocalyptische wereldvisie kracht bij te zet- de geschiedenis van de Sovjet-Unie: vijf dagen ten. Dat hij daarin ook overtuigend geslaagd is, voor de ramp in Tjsernobyl. maakt ons er niet vrolijker op. 5 Taqwacore, the Birth of Punk Islam Omar Majeed, 2009, CA, vidEo, vo st fr / OV FR OND, 87’ 13.03 > 20:00 + 18.03 > 20:00 + 26.03 > 20:00 + 09.04 > 22:00 [ 3,5€ / 2,5€ ]

Jeune blanc converti à l’Islam à 15 ans, Michael Muhammad Knight écrit “The Taqwacores” en 2003, un roman sur des groupes punk islamiques. Il y raconte la De twee meest prominente bands in de film zijn de Pakistaanse Kominas uit Boston en vie d’une colocation de punks à Buffalo, aux États-Unis. Tous sont musulmans pra- Secret Trial Five, een geheel vrouwelijke punkband uit Vancouver. Zoals het echte tiquants, mais le week-end ils rangent leur tapis de prière et organisent des soirées punkbands betaamt, is de muziek meestal niet om aan te horen, maar het effect groots: punk-rock. La parution du livre permettra à de jeunes punks musulmans améri- mensen opnaaien, daar gaat het allemaal om, en dat lukt soms uitstekend, bijvoorbeeld cains de s’y reconnaître et de mieux définir leur identité. “Taqwacore” donne alors wanneer Secret Trial Five tijdens de jaarlijkse manifestatie van de Islamic Society naissance à un mouvement musical. of North-America in Chicago het open podium beklimt. Op dat podium zijn zingende vrouwen sowieso niet toegestaan, om over kortgeknipte, krijsende en tierende mos- Quelques années plus tard, pour partager ensemble leur musique et leurs croyances, Michael limlesbo’s nog maar te zwijgen. Moet gezegd: veel gehoofddoekte meisjes in de zaal kij- Muhammad et ses amis punks organisent une tournée dans l’ouest américain. On assiste alors a ken verwonderd toe en zeggen desgevraagd het allemaal “heel verfrissend” te hebben des concerts punks où des jeunes filles voilées reprennent les refrains en cœur, et où tout le monde gevonden. (...)“Taqwacore” is een hilarische, enthousiasmerende en (op een rafelige, “pogotte”. En brisant certains interdits, par la pratique même de leur musique (femme qui chante, rauwe manier) ook heel charmante kennismaking met een punkgenre dat we nog niet instrument à cordes électrique), les jeunes punks réalisent un affront direct aux idées même du kenden. Uiteraard roepen de punkbands in de film allerlei vragen op die culte musulman. “I want to fuck you during ramadan”! Une audace qui surprend, justifiée par un ze nergens beantwoorden (zo blijft onduidelijk hoe affranchissement du culte : donner leur propre interprétation de ce qu’est l’Islam. Parfois encen- ze zélf nou precies over sés, parfois censurés, ces jeunes tentent d’éveiller leurs pairs de tous âges et de toutes provenan- hun godsdienst denken), ces à la possibilité d’une autre dévotion. Représenter une minorité, d’une minorité, d’une minorité : maar punkbands die een être jeune, punk et musulman. Ils se montrent prêts à tout pour s’imposer en public, ce qui genuanceerd, sluitend donne lieu à des moments jubilatoires tel que le concert impromptu des Kominas, lors d’un verhaal hebben, zijn geen rassemblement annuel de musulmans américains à Chicago, ou encore un concert final sur punkbands meer, dus dat le toit d’un hôtel à Lahore au Pakistan. moeten ze vooral in het midden laten. – Menno Pot (weblogs.hollanddoc.nl) Honnête, leur témoignage constitue bel et bien le document d’une naissance, avec ce que cela “(Ces jeunes) aiment leur religion mais n’en font pas l’apologie. implique de recherche et d’éventuelles révélations. Cela suffit en soi pour distinguer “Taqwacore” de la mêlée des Ils ne sont pas comme les groupes de rock chrétien, dont le propos est documentaires à sujet rock’n’roll, si souvent consacrés à la mythification d’un passé pas très lointain. Et pour légitimer essentiellement religieux. Je dirais plutôt que ce sont des musulmans sa réflexion provocante sur les questions de pratique religieuse, qu’il imbrique tout naturellement dans un ensemble qui font du punk, avec des chansons qui parlent d’eux, de leur confusion, bien vivant. Si le personnage même de Michael Muhammad Knight est parfois dérangeant – dans sa culpabilité de du racisme dont ils sont victimes et de leur frustration à être tiraillés jeune blanc né d’un père raciste, touché par Malcom X et converti à l’Islam –, sa volonté de créer un entre leur éducation religieuse et la culture américaine qui les mouvement frais et honnête permet entoure. Ils prônent une troi- de cimenter cette envie de liberté de sième voie, libérée de tout culte et de recherche du bonheur, tout discours dogmatique. Ce en étant punk ! qu’ils disent en gros c’est : vous pouvez être musul- Een blanke jongeman, Michael mans sans faire partie de Muhammed Knight, bekeert zich la secte. Vous n’êtes pas op 15-jarige leeftijd tot de Islam. obligés d’écouter les mollahs, si ce qu’ils In 2003 schrijft hij “The Taqwacores”, een roman over islamitische punkgroepen.Hij vertelt disent ne parle pas à votre cœur. Pratiquez votre religion comme vous le hierin het leven van punkers die samenwonen in Buffalo, New York. Allen zijn het praktise- sentez. Vivez-la pleinement, avec vos contradictions. (...) Cette nouvelle rende moslims, maar in het weekend rollen ze hun gebedsmatje op om punkconcerten te organiseren. génération essaie d’ouvrir les valves.” – Omar Majeed, réalisateur Dankzij dit boek konden jonge Amerikaanse punk-moslims zich herkennen en identificeren. “À l’instar de l’idéal du mouvement punk, le documentaire Taqwacore constitue “The Taqwacores” ligt aan het ontstaan van een hele muzikale beweging. un pied de nez aux idées préconçues, aux traditions et à l’ordre établi des cho- ses. Cependant, Michael Muhammad Knight souligne dans le film que toute forme Enkele jaren later organiseren Michael Muhammad en zijn vrienden een tournee van moslimpunkbands d’expression artistique aurait pu faire l’affaire, du moment qu’il y a une remise aan de Amerikaanse West Coast om hun muziek en geloof te verkondigen. Jonge gesluierde meisjes zin- en question et la reconnaissance de la complexité des êtres humains. (...) Il est gen enthousiast de refreintjes mee tijdens punkconcerten waar het publiek wild “pogoot”. Met hun muziek donc primordial d’engendrer une prise de conscience de la pluralité des iden- doorbreken ze voorschriften (vrouwen die zingen, elektrische gitaren) en zo realiseren de jonge punkers een tités humaines. Le film “Taqwacore” se penche sur ces questions d’une manière directe confrontatie met de ideeën van de moslimcultus, geheel in de geest van de punkbeweging zelf. “I want allègrement novatrice. Ces jeunes ne sont pas seulement musulmans, mais éga- to fuck you during ramadan”! Verrassend gedurfd geven ze hun eigen lezing van de Islam. Soms bewierookt, lement musiciens, membres de la scène taqwacore, nord-américains, etc.” soms gecensureerd proberen deze jongeren hun leeftijdsgenoten van welke leeftijd of afkomst dan ook, te – Lepanoptique.com, Marie-Hélène Brousseau doen nadenken over een andere toewijding. Ze vertegenwoordigen een minderheid van een minderheid van een minderheid: jong, moslim en punk. Ze ontzien niets of niemand om zich te tonen aan het publiek. Dit leidt “Everyone who’s involved in taqwacore is aware that tot onwaarschijnlijke momenten zoals het concert van The Komimas tijdens de jaarlijkse bijeenkomst van Amerikaanse they’re building something. To some extent, the reason I moslims in Chicago, of het slotconcert op het dak van een hotel in Lahore, Pakistan. called the film The Birth of Punk Islam is because I saw this whole process as a kind of birthing. It wasn’t just Taqwacore documenteert op eerlijke wijze het ontstaan van een jongerencultuur en de zoektocht van rebelse jongeren that this was happening and I was filming it, but rather naar hun plaats in deze werreld. Dit volstaat om de film te onderscheiden van de typische “rockumentary” die zich vaak ver- that by my being there and filming it, we managed to liest in de mystificatie van een niet eens zo ver verleden. Zelfs al ligt het personage van Michael Muhamed Knight er soms give birth to this thing. I think that kind of shows in iets te dik op, als jonge, blanke zoon van een racist, die sympathie kreeg voor Malcolm X en zich tot de islam bekeerde, the filmmaking, the way it’s put together. I’m not always is zijn motivatie om een beweging te creëren fris en eerlijk. Het geeft hem de kans om zijn zin voor vrijheid van cultus te rushing to get the other side of things, I’m not looking poneren, en om al punk-zijnde zijn zoektocht naar geluk te voeden. to be journalistic or fair and balanced. I’m really trying to tell their story in a way that I find relatable." www.taqwacore.com – Omar Majeed, director 6 Pr1ma Nova Depuis un an, les séances Prima Nova constituent une sorte de chaînon man- Sinds een jaar vult Prima Nova een leemte op in de programmatie van Nova. quant dans la programmation du Nova. L’ambition de cette nouvelle formule est de Met deze formule vertonen we nieuwe films die niet passen in de thematische pro- permettre la diffusion de nouveaux films n’entrant ni dans les programmations thé- gramma’s van Nova, en die door hun lengte ook niet passen in de Open Screen- matiques du Nova, ni dans les critères de l’Open Screen (maximum 15 minutes par formule. Recent ge(auto-)produceerde films van alle genres maken een kans film). Longs et moyens métrages de tous genres sont pris en compte, tant qu’ils ont in Prima Nova als ze door de regisseur(s) zelf voorgesteld worden. Het moeten été récemment (auto)produits et qu’ils nous sont soumis par leur(s) réalisateur(s). Il niet noodzakelijk avant-premières zijn. In tegenstelling tot Open Screen vindt ne s’agit pas nécessairement d’avant-premières. A l’inverse de l’Open Screen, cha- er wel een selectie plaats door het programmatie-team van Nova. De gelukkige que film reçu ne sera pas forcément projeté : le Nova en sélectionnera certains qui verkozenen krijgen een voorstelling gevolgd door een ontmoeting tussen regisseur feront l’objet d’une séance gratuite, suivie d’une rencontre avec leur réalisateur. en publiek.

> Pour nous envoyer vos films : Cinéma Nova (Prima Nova), 14 rue d’Arenberg, 1000 Bruxelles. > Films sturen kan naar: Cinema Nova (Prima Nova), Arenbergstraat 14, 1000 Brussel

07.04 > 20:00 [ Gratis ] Ateliers urbains #1 : Flagey Nadine Abril, Soufiane Bouabaya, Gwenaël Breës, Axel Claes, Caroline Jadot, Elisabeth Legrand, 24.03 > 20:00 [ Gratis ] Rachel Maufroy, Cécile Michel, Charles Puttevils, Jan Soenen, Patrice Vareltis, Karle Vaeyens, 2010, BE, video, Trilogie tropicale vo fr & nl st fr / fr & nl ov fr oND, 64’

urant trois ans (2005-2008), l’asbl Tropiques a invité le “ a Place Flagey, c’est une affaire d’argent, et pas une affaire D cinéaste Gérard Preszow à animer un atelier vidéo au sein L de poésie et de gratuité, de convivialité ou de rencontre. C’est 17.03 > 20:00 [ Gratis ] de son centre de jour pour handicapés mentaux. Une expérience un espace business”, nous dit un habitant d’Ixelles. Il n’est pas rare permettant à tous les partenaires de tisser des liens forts seul à faire ce constat. Dans ce documentaire qui donne la voix et à la confiance de s’installer, laissant la liberté au cinéaste de à des habitants d’âges et d’origines diverses, tous dénoncent la Aria Tammorra travailler sur la durée, et aux participants d’évoluer quant à leur même chose : depuis sa rénovation, la plus grande place publi- Andrea Gagliardi, 2010, BE, video, rapport à la caméra. Un long et dix courts métrages sont issus que de Bruxelles est sournoisement transformée en espace vo it st fr / it ov fr ond, 48’ de ce travail dont nous vous présentons la majeure partie. public privatisé. Des sociétés privées, des agences de pub et de marketing y mènent des campagnes promotionnelles avec une our sa première réalisation, Andrea Gagliardi, fils d’immigrés edurende drie jaar (2005-2008), nodigde de vzw Tropiques de insolente désinvolture. Ainsi, un festival de musique, une plaine italiens issu du monde ouvrier et paysan, part à la recherche P cineast Gérard Preszow uit om een videoworkshop te anime- de jeux pour enfants, ou tout autre événement culturel, devien- de ses racines culturelles et nous invite à rencontrer des chan- G ren in haar dagcentrum voor mentaal gehandicapte personen. nent autant de prétextes à brandir des étendards publicitaires teurs virtuoses des communautés paysannes des alentours du Het werd een zeldzame ervaring die sterke banden en onderling ou des écrans digitaux aux couleurs tonitruantes. Réalisé dans Vésuve. “Les sociologues et les historiens des migrations le vertrouwen creëerde tussen de deelnemers en de filmmaker. Zo le cadre d’un atelier créé par le Centre vidéo de Bruxelles (CVB) savent bien : tôt ou tard, nombre de descendants de migrants kreeg hij de vrijheid om te werken over een langere tijdspanne et Plus Tôt Te Laat (PTTL), ce film collectif brosse avec humour et de personnes déplacées ressentent le besoin de comprendre en konden de deelnemers geleidelijk evolueren in hun relatie et poésie un portrait de cette place et ses nombreux dysfonc- la raison de leur présence ici et maintenant, en retournant à la met de camera. Uit deze demarche kwam een lange film en tien tionnements. Un film ludique, bourré de petites trouvailles et de source, à l’origine du grand voyage que firent leurs ancêtres. (...) korte films voort waarvan wij u er enkele voorstellen. minutieux détails. Ça fait sourire, rire et grincer des dents car Le film d’Andrea Gagliardi met en scène avec sensibilité cette malheureusement c’est vrai : le business est vraiment partout. quête identitaire d’un “vieux” de la seconde génération italienne Voyage aux Tropiques (extraits / fragmenten) en Wallonie” (Marco Martiniello, FRS-FNRS, ULg). Il en résulte Collecti(e)f, 2006, BE, vidEo, vo fr / fr ov, 11'+5'+6' p 5 juli 2008 werd eindelijk het “nieuwe” Flageyplein offici- un film généreux consacré à une tradition musicale d’une vita- > Pour son premier atelier aux Tropiques, Gérard Preszow a eel heropend nadat het grootste plein van Brussel er bijna lité inouïe, la Tammurriata. Un hommage à ces personnages qui O adopté une méthode individuelle, donnant naissance à une série zes jaar lang als een enorme bouwwerf bijlag. Het plein en revendiquent leur droit à vivre en harmonie avec leur terre, dans de 9 courts métrages où chaque participant s’exprime à travers de buurt rond het voormalige radiohuis, vroeger gekend voor une des régions les plus dégradées d’Italie, et qui réussissent à son hobby. Nous vous en proposons trois extraits : “Mes lundis zijn multiculturele en volkse karakter, schijnt hierbij een grote transmettre un bien précieux : la puissance de la fête. aux Tropiques”, “Les retrouvailles” et “Triple impact”. verandering te ondergaan. Een groot digitaal reclamebord, het > Tijdens zijn eerste workshop bij Tropiques ging Gérard verdwijnen van kleinhandel en authentieke volkscafés... Beetje “ ria Tammorra” is de eerste film van Andrea Gagliardi, zoon Preszow volgens een individuele methode te werk die de aanzet bij beetje lijkt het Flageyplein te transformeren in een hippe van Italiaanse immigranten uit het arbeiders- en land- A vormde tot 9 kortfilms waarin elke deelnemer zich uitdrukt via uitgangsbuurt en een nieuw commercieel centrum. Een groep bouwersmilieu. In de film gaat hij op zoek naar zijn culturele zijn hobby. Wij stellen hiervan 3 fragmenten voor: “Mes lundis inwoners neemt de camera ter hand en laat het woord aan hun roots en leert ons daarbij de virtuoze zangers kennen die in aux Tropiques”, “Les retrouvailles” en “Triple impact”. buren die terugblikken op de vroegere periode en de huidige boerengemeenschappen leven rond de Vesuvius. “Sociologen veranderingen, deelnemen aan de nieuwe pleinactiviteiten en en geschiedkundigen die gespecialiseerd zijn in de migratie- Ça déménage... sous les Tropiques een promotor ontmoeten. Deze meerstemmige film met tal van problematiek weten het maar al te goed: de meeste nakome- Collecti(e)f, 2007, BE, video, vo fr / fr ov, 60’ archiefbeelden toont een wijk in volle mutatie. Het is de eerste lingen van migranten ondervinden vroeg of laat de drang om de > En 2006, l’atelier vidéo devient collectif. Il en résulte un film fase van “Ateliers urbains”, in 2009 en 2010 georganiseerd door redenen van hun aanwezigheid in het hier en nu te begrijpen. Ze de 60 minutes, drôle et sensible, tourné à Bruxelles autour de la het Centre Vidéo de Bruxelles (CVB) en Plus Tôt Te Laat (PTTL) keren terug naar de bron en de oorsprong van de grote reis die problématique de l’habitat et de la mémoire. in verschillende wijken in de stad. hun voorouders maakten. (...) Andrea Gagliardi filmt met grote > In 2006 wordt de video-workshop omgevormd tot een collectief. gevoeligheid de identiteitsqueeste van een zoon van de tweede Er kwam een grappige en gevoelige film uit voort van 60 minuten http://pttl.cvb-videp.be generatie Italiaanse migranten in Wallonië” (Marco Martiniello, die gedraaid werd in Brussel en over wonen en geheugen gaat. socioloog). Het resultaat is een genereuze film over de Tam- murriata, een muzikale traditie die van een ongehoorde vitaliteit La Belgique vue des Tropiques getuigt. De documentaire is een hommage aan de personages Collecti(e)f, 2008, BE, video, vo fr / fr ov, 18’ die het recht opeisen om te kunnen leven in harmonie met hun > Pour la dernière édition de l’atelier, l’envie de travail collectif grond in één van de meest vervallen regio’s van Italië en die erin demeure et la thématique se trouve dans un contexte politique slagen om een heel waardevol goed over te leveren, namelijk de belge assez troublé : un pays sans gouvernement... une histoire kracht van het feesten. de fous ? Ainsi naît ce court métrage/road-movie où l’avenir de notre pays est au cœur du débat. > Ook tijdens de laatste sessie van de workshop heeft het col- lectief nog genoeg zin om samen te werken. De inspiratie wordt geleverd door wat zich afspeelt in de troebele Belgische politieke context: namelijk in een land zonder regering... Is dat niet gek? Het gaf inspiratie voor een kortfilm/road movie over de toekomst van ons land. varia 77

varia screen o p e n {

10.03 > 20:00 [ 6€ / 5€ ] 31.03 > 20:00 [ Gratis ] Performance Open Screen { Quelques minutes ans explication aucune, l’Open Screen du aarom blijft een mysterie, maar de Open Smois de mars est souvent l’un des plus W Screen van maart is meestal één van de de soleil après denses. Des rumeurs dans le monde entier, meest drukbezochte. Het gerucht verspreidt depuis février, s’élèvent et grondent au rythme zich sinds februari wereldwijd, vermenigvul- minuit des giboulées. Voyons si cela sera le cas cette digt en versterkt zich. Laten we zien of dat dit

Xavier Quérel, David Chiesa & année encore ! Envoyez vos films de moins de jaar ook het geval zal zijn. Stuur je film van Jean-Philippe Gross 15 minutes, une semaine à l’avance, dans n’im- maximum 15 minuten, één week op voorhand, porte quel format raisonnable, au bureau du in eender welk redelijk formaat naar het Nova- { éjà le titre nous promet mystères et poésie... Nova du 14 de la rue d’Arenberg à 1000 Bruxel- kantoor in de Arenbergstraat 14 in 1000 Brus- DInfatigable aventurier de la pellicule, Xavier les. Tous types de films sont acceptés, n’hésitez sel. Alle soorten films zijn welkom dus aarzel Quérel – membre co-fondateur de la Cellule d’in- donc pas à proposer des choses inouïes... niet om je buitenissigheden te confronteren tervention Metamkine, que les afficionados du met het publiek. Nova connaissent bien – nous revient avec une nouvelle performance, cette fois concoctée avec David Chiesa (contrebasse) et Jean-Philippe Gross (électronique). Manipulations et tripotages sonores, jongleries visuelles, jeux de prestidi- gitation avec la mécanique cinéma, voilà quel- ques-uns des ingrédients composant cette per- Du / van 10.03 au / tot 10.04 formance qui s’apparente plus à un concert qu’à Vernissage: 10.03 >19:00 un film-concert “classique”. “Quelques minutes de soleil après minuit” nous fera faire la traver- [ gratis ] sée d’un paysage sonore-visuel variant de l’in- time au chaos, de la tranquillité au sauvage... En Cut-Paste-Expo contre-point ou en fusion avec la contrebasse et Wim Hoornaert, Lila Licciardi & les appareils électroniques, le projecteur 16mm Laurent Tenzer nous délivrera un jeu visuel par moments ludique et poétique, par d’autres nerveux et déjanté. On ette “triple” exposition portera sur l’art ne revient jamais indemne des prouesses visuel- Cdu collage où la dextérité graphique les de Xavier Quérel, on vous le dit ! s’allie aux associations d’idées débridées, humoristiques, poétiques, voire politiques. e titel alleen al belooft ons mysterie en poëzie. 08.04 > 20:00 [ 6€ / 5€ ] Technique de récupération et de détourne- D Onvermoeibare avonturier van de filmpelli- ment par assemblage d’images issues de cule, Xavier Quérel – mede-oprichter van Inter- Films & notre société spectaculaire de masse, le col- ventiecel Metamkine die al meer dan eens te gast { lage ou photomontage prend sa source dans waren in Nova – komt hier met een nieuwe per- Performance les mouvements artistiques du début du XXè formance, samen met David Chiesa (contrabas) Siècle, en particulier le Dadaïsme qui aura en Jean-Philippe Gross (elektronica). Manipulatie Burstscratch développé sa dimension subversive et dont en sonoor gescharrel, visueel jongleren, gegoo- Le Point Aveugle (Laurent Berger, les travaux de Wim, Lila et Laurent se font en chel met mechanische cinema... Ziehier enkele Silvi Simon, Laurence Barbier, quelque sorte l’écho. Bien que signées par van de ingrediënten van deze performance die Nicolas Boutines) { “Le Taciturne”, les oeuvres de Wim dégagent tegelijkertijd een concert is. Met “Quelques minu- une clarté expressive humoristique et criti- tes de soleil après minuit” steken we een sonoor- que dont les réminiscences vont de Dada visueel landschap over dat balanceert tussen het réé en 1994 à Strasbourg, Burstscratch est un collectif d’individualités à géométrie varia- au Pop Art. Lila nous propose quant à elle intieme en chaos, tussen rust en onrust. Soms C ble ayant en commun un travail autour du support film, Super8 ou 16mm, sous forme de des compositions poétiques extravagantes als contrapunt en soms in fusie met de contrabas création ou de diffusion. Ce travail se développera ce soir sous la forme du “Point Aveugle”, une aux emprunts surréalistes oscillant entre en de elektronische apparatuur, levert de snor- séance de cinéma en direct, performance visuelle et sonore utilisant principalement des pro- fragilité des émotions et humour corrosif. rende 16mm projector een visueel spektakel dat jecteurs 16 mm, quelques câbles électriques, des platines-disques et une table de mixage. Les "Enfin, chez Laurent, c’est avant tout l’ab- bij momenten speels is, soms poëtisch, dan weer images et les sons sont manipulés et modifiés par différents moyens : variations de focales et surde qui domine ses montages fabriqués nerveus en ontspoord. Helemaal onbeschadigd de volumes, superpositions, répétitions de séquences, masquages partiels, utilisation d’objets à partir de toutes boîtes et autres dépliants kom je nooit uit de visuele exploten van Xavier transparents pour l’image et de filtres analogiques pour le son... Conçu comme un “work in publicitaires…" Trois approches talentueu- Quérel, dat verzekeren we je! progress”, le projet est né d’étapes d’improvisations avec le désir d’inventer en direct un objet ses du collage dont le Nova raffole et qui ne filmique et sonore en mouvement permanent, sans structure figée. Nourris des différentes manqueront pas de toucher à la fois votre http://metamkine.free.fr sensibilités de chacune des personnes ayant traversé cette aventure, Le Point Aveugle évolue imagination et vos zygomatiques ! http://david.chiesa.free.fr de manière permanente depuis 2002. Tel un dialogue entre plusieurs cinéastes et musiciens, http://jxpx.free.fr cette performance considère l’image et le son comme de la matière manipulable à volonté, en trio-expo met de kunst van het betere comme un flux visuel et sonore jaillissant de l’obscurité et du silence, déconstruit et recons- knip- en plakwerk als leidraad. Collages truit en permanence. En abandonnant la narration pour se recentrer sur la nature même du E zijn een uitdaging voor de grafische behen- médium cinématographique, la recherche vise à créer quelque chose de l’ordre d’un voyage digheid en de associatie van ideeën. Via de contemplatif, laissant à chaque spectateur le soin de mener sa propre exploration... recuperatie van banale beelden rijmen ze kunst met humor, poëzie en zelfs politiek. urstscratch is een los-vast collectief uit Straatsburg dat de liefde voor super8 en 16mm Onze spektakelmaatschappij die beelden B pellicule deelt. In Nova tonen ze “Point Aveugle”, een live filmvoorstelling die voornamelijk aan de lopende band produceert, ligt aan de 16mm projectoren gebruikt, enkele elektrische kabels, platendraaiers en een mengtafel. De oorsprong van de kunst van beeldenmonta- beelden en geluiden zijn gemanipuleerd met verschillende middelen: variaties in lenzen en ges die wortelt in het subversieve dadaïsme volumes, superpositie, sequentieherhalingen, gedeeltelijke maskering, gebruik van transpa- van begin 20ste eeuw. De werken in de Cut- rante objecten voor het beeld en van analoge filters voor het geluid. Opgevat als een work in Paste-Expo weerspiegelen dat. Het werk progress ontstond “Point Aveugle” uit improvisaties, geïnspireerd door de verschillende per- van Wim Taciturne toont een expressieve, sonen die met Burstscratch in aanraking kwamen sinds 2002. Net zoals een dialoog tussen humoristische en kritische klaarheid die verschillende filmmakers en muzikanten, beschouwt deze performance het beeld en geluid als teruggrijpt naar popart en dada. Lila staat een materie die je naar believen kan manipuleren. Het is een visuele en sonore flux die opbor- voor extravagante poëtische composities relt uit de duisternis en de stilte, voortdurend opgebouwd, afgebroken en weer heropgebouwd. tussen breekbare emotie en bijtende humor. Door het narratieve radicaal de rug toe te keren, wordt vrije loop gegeven aan de aard van het Laurent heeft het meer voor het absurde met filmmedium zelf. Het is zoiets als een contemplatieve reis die aan de toeschouwer de zorg beelden uit publiciteit en onwaarschijnlijke overlaat om zijn eigen ontdekkingen te doen. publicaties allerlei. Drie aanpakken die niet alleen beroep doen op de verbeelding maar http://burstscratch.org ook op de lachspieren. 8 Astro Black

Mythology www.astrophonique.net That is what the music is, the universal language The bridge-communication sound. There is no other way to speak to everyone in language each can Feel and understand except through music. How can you speak to other worlds except through the music? The music let them know, where you are at and what you are. (...) It’s all what the music says of you. The music is the living mirror of the universe. (Sun Ra) Seconde partie de Tweede deel van de la programmation dédiée programmatie gewijd à la ‘Black Music’ aan Black Music 3 exposés-écoutes + 5 films + 3 lezingen-luistersessies 1 compile de clips + 1 soirée ! + 5 films + 1 compilatie van Le Nova accueille la suite d’Astro Black Mythology, un clips + 1 feestje! cycle d’exposés issu de la série Astrophonie proposée par Pierre Deruisseau. Liant analyse esthétique, héritage Nova onthaalt Astro Black Mythology – het eerste seizoen historique, luttes politiques ainsi que significations spiri- van een reeks lezingen die Pierre Deruisseau houdt in tuelles, la série d’exposés est accompagnée d’écoutes, scholen en bij mensen thuis onder de naam Astrophonie. de photos et d’extraits vidéos. Esthetische analyse, historisch erfgoed, politieke strijd maar ook spirituele zingeving komen allen aan bod in Traversant des musiques, danses et chansons parfois bien connues deze reeks conferenties geïllustreerd met muziek- en de la communauté afro-américaine, les exposés font ressortir les videofragmenten en foto’s. mythes et récits sous-jacents, proposant un tout nouveau regard sur celles-ci. Doorheen muziek, dans en soms ook bekende nummers van de Afro-Amerikaanse gemeenschap, vestigen de lezingen de aan- Lien aux astres et à l’univers, moyens de transports futuristes, dacht op de onderliggende mythen en verhalen die er een geheel puissances guérisseuses des musiques, identités pas tout à fait nieuwe kijk op bieden. De band met de sterren en het heelal, futu- humaines (cyborg, alien, angel race)... Voilà quelques thématiques ristische transportmiddelen, de helende krachten van muziek, récurrentes de l’expérience afro-américaine, se jouant dans des niet-(of bijna)-menselijke identiteiten (cyborgs, aliens, engelras- esthétiques de science-fiction, des mythologies stellaires et des sen)... Allen zijn het vaak voorkomende thema’s van de Afro- archétypes fantaisistes. Au-delà d’un simple décor, se trouvent là de Amerikaanse ervaring, die zich afspeelt in de esthetische science- nombreuses couches de sens, des allusions et des stratégies pro- fiction, stellaire mythologieën en fantastische archetypen. Meer fondes, dans une quête identitaire et culturelle au Nouveau Monde. dan een simpel visueel decor, zijn het verhulde elementen van betekenis, toespelingen, diepzinnige strategieën, in een zoektocht Après les trois premiers épisodes de janvier, deux nouveaux naar identiteit en cultuur in de Nieuwe Wereld. approfondissements complètent l’exploration des Black Music états-uniennes ; le dernier épisode du cycle étant un nouveau par- Na de eerste 3 episoden van januari, twee compleet nieuwe, gron- cours général – à travers les musiques jamaïcaines – en regard dige verkenningen van de Amerikaanse black music. De laatste epi- des thématiques vues précédemment. sode van de cyclus is een nieuwe algemene lezing – via de Jamai- caanse muziek – in het licht van de eerder besproken thema’s. Ce cycle est conçu par Pierre Deruisseau (initiateur des concerts à la ferme du Biéreau en 2000 et de la Compilothèque en 2005) et De bedenker van de cyclus Astrophonie is Pierre Deruisseau, con- proposé depuis peu en écoles et en appartements, dans le cadre certorganisator van Ferme de Biéreau in 2000 en de Compilothèque d’un projet plus large appelé “Astrophonie” et explorant l’histoire in 2005. Sinds enige tijd geeft hij deze conferenties in scholen en de la musique en lien avec l’Univers. Comment l’homme utilise bij mensen thuis over de geschiedenis van muziek in relatie tot de l’agencement de sons pour entrer en résonance avec les énergies Kosmos. Hoe gebruikt de mens geluid om in contact te komen de l’Univers, ouvrant son être à ce monde élargi, y puisant force et met de energie van de kosmos, hoe stelt hij zijn wezen open inspiration – tel est le fil du cycle. Explorant les mythes et pratiques voor deze onmetelijke wereld, en hoe haalt hij er kracht musicales sous-tendant cette articulation, le cycle visitera diverses en inspiratie uit? Dat is de rode draad van Astrop- époques, communautés et civilisations. honie. Met de verkenning van mythes en muziek die inherent zijn aan deze rode draad, raakt deze cyclus diverse tijdstippen, gemeenschap- pen en culturen.

Oh nobody knows who I am, until the judgment comes (‘spiritual’) Astro Black Mythology 9 Astro Black

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combi 6€ / 5€

The shadows took shape 25.03 > 22:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] 27.03 > 18:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] 27.03 > 21:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] Shape and dance Alive and vibrant Compilation / Conférence / lezing Film The shadows took shape Compilatie The Mothership The Last Angel And the dance took wings The Milky Black Connection of History And flew like birds to love John Akomfrah, 1995, GB, 16mm, Way TV Show edémarrant là où l’exploration de Sun vo en / EN OV, 45’ R Ra nous avait laissé en janvier dernier, Far beyond the cities of Clips et extraits le quatrième épisode approfondira de nou- ssai cinématographique autour des thé- yesterday de concerts / clips en velles thématiques, entre-aperçues en début E matiques “afro-futuristes” – et unique Far beyond the horizon de cycle. Traversant le “spiritual jazz” aux documentaire sur le sujet ! – “Last Angel of concertfragmenten accents étoilés – Albert Ayler, Art Ensemble History” explore les relations entre culture of Chicago, Alice & John Coltrane... – puis pan-africaine, science-fiction et prolifération The shadows took shape our traverser en images la voie lactée de s’arrêtant un moment sur le rider électrique grandissante des technologies informati- Took shape and danced cette Great Black Music, un programme P “who kiss the Sky” que fut Jimi Hendrix, nous ques. Rencontre du troisième type, ingé- de clips vidéos, shows télé, extraits de films Alive and vibrant fouillerons surtout dans le funk des années nierie génétique, identité cyborg et voyage et de concerts valent bien mieux qu’un long 70, ses danses, émanations corporelles, inter-galactique... ces thématiques sont vues discours ! Spiritual jazz, funk from outer The shadow took shape son excentricité cosmique, et ses mytholo- comme des métaphores de l’expérience pan- space, angel soul, electro robots, techno stel- gies p-funk, mettant en scène l’affrontement africaine de déplacement, de réinvention And danced laire, alien hip hop et R’n’B from beyond... De d’anges/Starchild et le sir Nose D’Voidoffunk culturelle et d’Alien Nation. Entrecoupés de Far beyond Sun Ra à Flying Lotus, en passant par Afrika qui, lui, ne veut pas danser. collages d’images nous faisant voyager dans Bambaataa, H. Hancock, Outkast, Parliament, Beyond the valley of the Mais en fait, de quelle nature est ce funk fina- le temps et l’espace, Akomfrah présente les U.R., Jeff Mills, Kool Keith & many others – de shadows lement ? Et son vaisseau-mère ? Qu’est-ce interviews des musiciens George Clinton, la poésie étoilée, infinite fantasy, mythologies que cette “angel race” ? Ceux là-même, armés Derick May, Juan Atkins, Goldie, A Guy Called futuristes, cosmic groove... People get ready ! de bop gun et faisceaux lumineux, qui ainsi Gerald, Dj Spooky... et revient sur l’œuvre de The shadows took shape Le passage du Mothership est annoncé. And all at once nous bénissent : “May the funk be with you”. Sun Ra et Lee Perry. De plus, il fait réson- ner toutes ces approches musicales avec The shadows found that they ideoclips, televisieshows, film- en con- e starten daar waar de exploratie van les écrits d’auteurs de science-fiction noirs certfragmenten – 1 uur en 20 minuten were not shadows at all V Sun Ra’s universum ons heen leidde in américains, tels R. Delaney et Octavia Butler, zeggen meer dan een lang discours! Beelden W But living beings with living januari. De 4de episode verdiept nieuwe the- interviewés eux aussi, de même que le pre- van het melkwegstelsel van die Great Black minds of their own. ma’s waar we in de vorige reeks reeds een mier astronaute noir-américain a être allé Music. Spiritual jazz, funk from outer space, glimp van opvingen. Via de “spirituele jazz” dans l’espace !... Un must pour tous ceux qui angel soul, electro robots, techno stellaire, – Albert Ayler, Art Ensemble of Chicago, Alice s’intéressent à cette thématique. alien hip hop en R’n’B from beyond... Van Sun & John Coltrane... – houden we een moment Ra tot Flying Lotus, via Afrika Bambaataa, H. stil bij Jimi Hendrix, wat ons leidt naar de n dit sciencefiction drama – én unieke Hancock, Outkast, Parliament, U.R., Jeff Mills, seventies funk en de choreografie, de licha- documentaire over het onderwerp! – over Kool Keith & many others – sterrenpoëzie, I melijke emanatie van kosmische excentrici- Afro-futurisme gaat een computerhacker een infinite fantasy, futuristische mythology, cos- teit, de p-funk mythologieën. Faustiaans verbond aan waarbij hij zijn ziel mic groove... People get ready! Mothership is Maar eigenlijk, wat is de aard van funk? verruilt voor geheimen over zijn toekomst. in aantocht. En van het moederschip? Wat is dat “angel “Last Angel of History” verkent de relatie tus- race”? Zijzelf, gewapend met bop gun en sen de pan-Afrikaanse cultuur, sciencefiction, lichtbundels, zegenen ons: “May the funk be intergalactische reizen en snelle versprei- 25.03 > 24:00 [ gratis ] with you”. ding van computertechnologieën. Genetische > de lezing is In het frans manipulatie en cyborgidentiteit worden als Astro Mix Technologic metafoor aangewend voor de pan-Afrikaanse Light years in time, ahead diaspora, de culturele heruitvinding en alien our cette seconde programmation – du funk au dub, en passant par l’électro, la house, la of our time Free your mind, nation. De film is doorspekt van beeldcollages P techno, le dance hall et le hip hop... pas question de juste entendre parler de black music die ons doorheen de tijd en ruimte katapulte- sans venir l’éprouver sur le dancefloor ! Deux DJ’s bruxellois et un invité allemand (t.b.c.) Cette come fly, with me. ren. Akomfrah’s analyse vertrekt van het werk fois, Pierre ouvrira avec quelques grooves jazz, sci-fi hip hop, grime & tribal R’n’B. DJ Athome, ( George Clinton / Funkadelic ) van funkmaster George Clinton, maar ook l’homme derrière l’émission Bis-Art Shaker (Radio Panik), nous livrera une sélection d’early Derick May, Juan Atkins, Goldie, A Guy Called house et autres black alien electronic music. And (t.b.c.), Errorsmith, producteur berlinois de Gerald, Dj Spooky komen aan bod... Akomfrah club music, travaillant à partir de machines “home made” et fin connaisseur de dance music komt op het œuvre van Lee Perry en Sun Ra’s afro-américaine, nous mixera les perles de sa collection... gebruik van buitenaardse iconografie terug, en koppelt hier expliciet de zwart-Amerikaanse stro Black Magic gaat van funk over dub tot dance hall en hiphop en zelfs electro, house, sci-fi geschriften van Samuel R. Delaney et A techno... Onmogelijk om alleen over black music te horen zonder ervaring te komen opdoen Octavia Butler aan, die woord en uitleg ver- de dansvloer met twee Brusselse DJ's en een Duitse nodigde. Dit keer opent Pierre met een lenen bij hun keuze van het genre om hun streepje jazz grooves, sci-fi hiphop, grime & tribal R'n'B. DJ Athome, de man achter de uitzending ideeën omtrent het pan-Afrikaanse leven te Bis Art Shaker (Radio Panik) zal een selectie van vroege house en andere zwarte buitenaardse ventileren. Er is zelfs een interview met de elektronische muziek afleveren. En (tbc) Errorsmith, Berlijnse producer van clubmuziek, die eerste zwart-Amerikaanse astronaut die in de werkt van op homemade machines, tevens groot kenner van Afro-Amerikaanse dance music, ruimte ging!... Een must voor iedereen die zich mixt voor ons pareltjes uit zijn collectie. voor deze thematiek interesseert. 10 Astro Black Mythology

Any sufficiently advanced technology becomes indistinguishable from magic. (Arthur C. Clarke)

combi 6€ / 5€

01.04 > 20.00 [ 5€ / 3,5€ ] 03.04 > 18:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] 03.04 > 21:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] Film Conférence / lezing Film Scratch Black Secret The Cycles of the Doug Pray, 2001, US, vidEo, vo st fr / OV FR OND, 90’ Technology Mental Machine Jacqueline Caux, 2006, FR, vidEo, ilmé à San Francisco, New York, Los The nigger, they had no vo st fr / OV FR OND, 52’ F Angeles et San Bernardino, d’octobre choice but to invent. 1999 à août 2000, “Scratch” nous propose une (James Baldwin) evenant sur la fin des années 70 et la superbe introduction à la culture Hip-Hop. En chute de Detroit, passée de Motor City allant à la rencontre de nombreux DJs pion- R i ‘60, les robots appliqués à l’industrie triomphante à “Ruins City”, galeuse et aban- niers et figures emblématiques du “turnta- font leur entrée dans les grandes villes donnée, “The Cycles of The Mental Machine” blism”, ce film rend de manière communica- M du nord, Chicago, Detroit, capitale de l’auto- explore le contexte d’apparition de la musi- tive l’enthousiasme et les “positive vibes” de mobile. Dans ces Metropolis qui électrifièrent que techno. Au sein de cette capitale de la l’avènement du hip-hop, autour de la réinven- le blues, vit le plus haut taux d’afro-améri- blackmusic, cité du rythme et de la techno- tion des platines comme instrument de musi- cains, eux qui avaient fuit leur statut “d’outil logie, la production de transports motorisés que à part entière. S’y retrouvent DJ Premier, animé”, quittant un siècle plus tôt les états de plus en plus rapides et accessibles ouvrira Afrika Bambaataa, Grand Wizard Theodore, du sud ségrégationnistes. Mi ‘70, début la porte à de nouveaux univers, sonores et Q-Bert, Babu, Mix Master Mike, the X-ecutio- ‘80, partout, les machines entrent en scène imaginaires. De l’urbanisation du blues, des ners, Jazzy Jay, Steinski... Le lien avec notre dans la Black Music. Instruments, danses, prêches et gospels, en passant par l’usine à cycle ? Tambour du nouveau Monde, Wheels of voix filtrées, lyrics... Ouvrant de nouveaux tubes que devint la Motown, une voix nous Steel pour voyage dans l’espace-temps, com- espaces sonores et imaginaires, l’alliance guide dans ce voyage musical : The Elec- munication extraterrestre, interactions robo- avec la machine décuple les pouvoirs de la trifying Mojo, DJ légendaire, “poète de la tiques... Ce savoureux documentaire nous “black magic soul power” : rites de désen- machine mentale”, qui propulsa le funk et la distille – parfois dans les coins de l’image – voûtement, quête du beat, transport vers de techno dans l’espace au sein de son émis- quantités de liens et d’éléments avec notre nouveaux territoires et transes avec l’esprit sion radio Midnight Funk Association. Dans thématique. Un film à voir et revoir. de la machine. Revenant d’abord sur quel- le présent, “Mad” Mike Banks, pilier du col- ques pionniers de l’électricité, ce parcours-ci lectif Underground Resistance et Carl Craig, “ cratch”, van oktober 1999 tot augustus explorera la naissance de l’électro, la techno artistes de cette contre-culture techno mili- 2000 in San Franciso, New York, Los S et la culture Hip hop, suivant les développe- tante, interviennent de manière incisive. Angeles en San Bernardino opgenomen, is ments technologiques de leurs grands sor- een uitstekende inleiding tot de wereld van de ciers, voyageant dans l’espace-temps sur ertrekkend van de late jaren 70 gaat hiphop, en dit vanaf het ontstaan ervan toen les “Wheels of Steele” et TR “eight-0-eight”. deze film over de muzikale erfenis van talrijke pionier-DJ’s experimenteerden met V Grandmaster Flash, Electrifying Mojo, Jon- Detroit, enerzijds als het kloppend hart van de meest waanzinnige platen en samples, tot zun Crew, electric boogie, Model 500, Under- de black music, waar de grote tradities van aan het hedendaagse “scratchen” en “turnta- ground Resistance, E-Dancer, Jeff Mills, blues, preken en gospel, jazz en Motown blism”. Een film over emblematische figuren Krs-One, Dr. Octagon, Antipop Consortium... R&B nooit echt gestorven zijn, en anderzijds die op een radicale en enthousiaste wijze de Avant-garde esthétique, black scientists, als stad van ritme en technologie, die de “positive vibes” van de komst van hiphop over- cosmos et résistance politique. deur zal openzetten naar een geheel nieuw brengen, en ons dankzij de heruitvinding van geluids- en beeldenuniversum. Zo verkent de plaat als muziekinstrument an sich op een edio jaren ‘60, de industrierobot doet zijn “The Cycles of The Mental Machine” ook het andere manier naar muziek hebben doen luis- intrede in de grote noordelijke steden, opkomen van de technomuziek als mili- teren, spelen en componeren. De film bestaat M Chicago, Detroit – de auto-hoofdstad. Metro- tante contra-cultuur. De stem die ons door- uit dynamische optredens en interviews met polis die de blues van elektriciteit voorziet, heen deze muzikale reis gidst is die van The onder meer dj Premier, Afrika Bambaataa, en die het hoogste aantal Afro-Amerikanen Electrifying Mojo, legendarisch dj en “poëet Grand Wizard Theodore, Q-Bert, Babu, Mix telt, op de vlucht voor hun status van “levend van de mentale machine”, die tijdens zijn Master Mike, the X-ecutioners, Jazzy Jay, gereedschap” in het segregationistische zui- radio-uitzending Midnight Funk Association Steinski... De link met onze cyclus? Black sci- den van de voorgaande eeuw. Medio jaren ‘70, funk en techno de ether instuurt. Verder ver- entists, trommelaars van de Nieuwe Wereld, begin ‘80, zijn er overal machines op de podia schijnen ook “Mad” Mike Banks (pilaar van Wheels of Steel voor een reis doorheen de van de black music. Instrumenten, dans, het Underground Resistance-collectief), Carl tijdruimte, buitenaardse communicatie, robo- gefilterde stem, lyrics... Met nieuwe ruimtes Craig en Terry Guyton. tische interacties... deze smakelijke docu van geluid en verbeelding, vermenigvuldigt de heeft heel wat elementen over onze thematiek alliantie met de machine de kracht van “black in petto. Een film om (opnieuw) te zien. magic soul power”: anti-voodoorituelen, zoek- tocht naar beat, transport naar nieuwe territo- ria en trance met de geest van de machine. + Kool_Koor_ Terugkomend op de eerste pioniers van de elektriciteit, zal deze lezing de geboorte van _TimelessOne electro, techno en hiphopcultuur verkennen, Kool Koor & Defi-J, 2010, BE, video, naar aanleiding van de technologische ont- vo ang / eng ov, 14' wikkelingen van hun grote tovenaars, reizend In the half-between world, in de ruimte-tijd op “Wheels of Steel” en TR > Hip-hoppeur américain vivant actuelle- “eight-0-eight”. Grandmaster Flash, Electrify- Dwell they: The tone-scientists...... ment à Bruxelles, Koor livre dans cette vidéo ing Mojo, Jonzun Crew, electric boogie, Model In notes and tone les significations ésotériques de son travail 500, Underground Resistance, E-Dancer, Jeff They speak of many things ...... de graffeur. Mills, Krs-One, Dr. Octagon, Antipop Consor- > Koor, een Amerikaanse hiphopper die The tone-scientists : tium... Avant-garde esthetica, black scientists, momenteel in Brussel leeft, releveert in deze Architects of planes of discipline. kosmos en politieke weerstand. video de esoterische betekenis van zijn werk Mathematically precise are they : > de lezing is In het frans als graffiti-artiest. The tone-scientists (Sun Ra) Astro Black Mythology 11

This Journey will end one day Then the white master will get his pay For the chain on I is not to stay The Lion of Judah will brake when pray. (Mortimo Planno) combi 6€ / 5€

10.04 > 18:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] Conférence / lezing A Place Called Jamaïca

08.04 > 22:00 [ 3,5€ / 2,5€ ] es pulsations de tambours Nyahbinghi 10.04 > 21:00 [ 5€ / 3,5€ ] D aux échos Dub du “Black Ark” studio de Film Lee Perry, nous assistons à la montée plané- Film taire de la basse, ses profondes fréquences Unlimited éclosant à la surface. Suivant les inventivités Rockers techniques “low-budget” ayant renouvelé la Theodoros Bafaloukos, 1978, JA, 35mm, Destruction production mondiale et détaillant les mytho- vo st en & fr / OV EN & FR OND, 100’ JETSTAR, 2002, UK, vidEo, vo EN / EN OV, 90’ logies solaires des “lion man” rastafari, nous vous emmenons pour un parcours dans les ilmé en 1978 en Jamaïque, Rockers devait ee “Scratch” Perry, the ultimate alien, musiques de cette île 700 fois plus petite que être à l’origine un documentaire sur la filmé chez lui à Zurich. Entouré de sa les États-Unis, mais ayant pourtant accueilli F L scène reggae du moment. En cours de route, femme et ses enfants, arrangeant dans son 3 fois plus d’esclaves. S’inspirant d’abord l’option de narrer une fiction rebelle apparut, jardin des autels futuristes reflétant le soleil de Black Music made in US, les jamaïcains nous laissant dès lors avec une œuvre très et présentant les icônes et objets de pouvoirs développeront leur propre histoire, celle particulière, sorte de “blaxploitation musicale” de son studio son, le maître du dub nous d’une île noire à 17° de l’équateur. Résonan- – mais à la sauce jamaïcaine – où la plupart livre, sous influence cannabique, des mes- ces et singularités, les thématiques vues au des protagonistes sont des stars reggae de sages mystiques par moments difficiles à long du cycle donneront un nouveau regard l’époque ! (Big Youth, Gregory Isaac, Dillinger, saisir, souvent fulgurants de répartie. Le film sur ces musiques. Traversant Mento, Ska, Jacob Miller, Burning Spear, Bunny Wailer, présente des documents rares de proximité Rocksteady, Reggae, Dub et Dancehall, le film Robbie Shakespeare...). Bref, un film culte. Le avec cette figure incontournable des musi- révèle leur contextes d’apparition – social, batteur et personnage central, Leroy “Horse- ques jamaïcaines, qui mène en 1990 une géographique, politique et spirituel – dans mouth” Wallace (étant même filmé chez lui, vie lointaine de son passé de producteur une exploration d’une musique “roots” ten- sa femme et ses enfants jouant leur propres à Kingston. dant les battements de la Terre vers le Ciel, rôles), trouve comme moyen de s’extraire de et faisant décoller le train à sa propre ryth- sa vie de “sufferer” le travail de distribution ee “Scratch” Perry, de ultieme alien, mique, dilatée sous le soleil… des 45t aux magasins et sound systems de gefilmd bij hem thuis in Zürich. Omringd L toute l’île. Lui manque juste la monture digne door zijn vrouw en zijn kinderen, terwijl hij in an de hartslag van de Nyahbinghi-trom- de ce nom pour son entreprise : la célèbre zijn tuin zonreflecterende futuristische altaars mels tot de dub echo’s van de Black V Honda S90, qu’il fera recouvrir d’un “Lion tooit, en zijn iconen en machtsobjecten uit de Ark Studio van Lee Perry, de bastonen met of Juda”. Suivant ces mésaventures avec la geluidsstudio van uitgebreid commentaar zijn diepe frequenties veroveren de wereld. mafia locale qui plume jusqu’aux plus pau- voorziet. De meester van de dub geeft ons, De technische low-budget inventiviteit her- vres, le film/docu nous fait entrer dans la weliswaar onder invloed van cannabis, mys- nieuwde wereldwijd de muziekproductie en véritable ambiance de la culture jamaïcaine tieke boodschappen mee die bij momenten de mythologie rond de rastafari “lion man”. et rastafari, en explorant ses mythes et uni- moeilijk te vatten zijn, doch heel af en toe We nemen je mee op een reis door de muziek vers sonores. Les airs joués et la beauté des in luciditeit oplichten. Zeldzaam document van dit eiland dat 700 keer kleiner is dan de dialogues, tenus dans le patois jamaïcain, rondom deze onvermijdelijke figuur van de VS, maar toch 3 keer meer slaven heeft ont- valent à eux seuls le détour ! Jamaicaanse muziek, die in 1990 een leven vangen. De invloed van de black music made leidde dat veraf stond van zijn verleden als in US is onontkoombaar, maar al gauw zullen producer in Kingston. de Jamaicanen hun eigen verhaal ontwikke- “ ockers”, een Jamaicaanse film uit 1978, len, dat van een zwart eiland op 17° van de R was oorspronkelijk bedoeld als docu- > Le documentaire étant produit sans evenaar. Resonanties van de thema’s in de mentaire over de reggae-scene van het sous-titres et l’anglais de Perry difficile à andere lezingen geven een nieuwe kijk op moment. Gaandeweg ontstond het idee om saisir, un travail de retranscription sera deze muziek. Via mento, ska, rocksteady, een rebelse fictie te vertellen, wat ons van- réalisé pour l’occasion, afin de faciliter la reggae, dub en dancehall, en via het belichten daag een heel eigenzinnig œuvre oplevert, compréhension. van de ontstaanscontext – sociaal, geogra- een soort “muzikale blaxploitation” -maar fisch, politiek en spiritueel – verkennen we met een Jamaicaans sausje erover, waarin > De documentaire is niet voorzien van “roots” muziek van de aarde naar de hemel, de meeste protagonisten de reggaesterren ondertiteling en het Engels van Perry is bij met de trein die op zijn eigen ritme vertrekt van weleer zijn (Big Youth, Gregory Isaac, momenten moeilijk te verstaan; daarom zal onder de brandende zon... Dillinger, Jacob Miller, Burning Spear, Bunny een dialogenlijst beschikbaar zijn > de lezing is In het frans Wailer, Robbie Shakespeare...). Kortom, een cultfilm! Leroy “Horsemouth” Wallace (bij hem thuis gefilmd, waarbij vrouw en kinde- ren hun eigenste zelf acteren), als drummer Spirituality is not theology or ideology. It is van dienst alsook het centraal personage van de film, schakelt zijn leven als “sufferer” om simply a way of life, pure and original as given en gaat aan de slag als verdeler van 45toe- by the Most High. Spirituality is a network linking renplaatjes in winkels en sound systems us to the Most High, the universe, and each other. over het ganse eiland. Al wat hem nog ont- (Haile Selassie I) breekt is de beroemde Honda S90, waarop hij een “Lion of Juda” zal laten zetten. Deze muziekfilm toont hoe reggae-muzikanten zich volledig voor de muziek geven, ondanks de maffia in hun omgeving die zelfs de arm- sten niet spaart, en dompelt ons onder in de ware sfeer van de Jamaicaanse cultuur en rastafari, zijn mythes en geluidsuniversum. De gespeelde deuntjes en de kinky dialogen zijn op zich de omweg al waard! 12 nova #123 offscreen: 09 > 27.02 2011 > voir supplément / zie BIJLAGE

10.03 > 10.04 2011 10.03 > DONderdag / JEUdi 11.03 > VENdredi / VRIJdag 12.03 > ZATerdag / SAMedi 13.03 > DIManche / ZONdag 19:00 Vernissage: Cut-Paste-Expo p7 19:00 Lopushansky: 20:00 Performance: Quelques minutes 20:00 mulloy: Visitor of a Museum p4 20:00 taqwacore p5 de soleil après minuit p7 goodbye, Mr Christie p3 22:00 Lopushansky: 22:00 mulloy: 22:00 mulloy: letters From A Dead Man p4 the Christies p3 goodbye, Mr Christie p3

17.03 > JEUdi / DONderdag 18.03 > VRIJdag / VENdredi 19.03 > SAMedi / ZATerdag 20.03 > ZONdag / DIManche 18:00 mulloy: Intolerance I-III p3 19:00 mulloy: 20:00 Prima Nova: 20:00 taqwacore p5 20:00 Lopushansky: goodbye, Mr Christie p3 aria Tammorra p6 Letters From A Dead Man p4 21:00 Lopushansky: 22:00 mulloy: 22:00 mulloy: visitor of a Museum p4 the Christies p3 mondo mulloy p3

24.03 > DONderdag / JEUdi 25.03 > VENdredi / VRIJdag 26.03 > ZATerdag / SAMedi 27.03 > DIManche / ZONdag 18:00 Astro Black Mythology: 20:00 Prima Nova: 20:00 Lopushansky: 20:00 taqwacore p5 The Mothership Connection p9 combi trILOGIE TROPICALE p6 the Ugly Swans p4 21:00 Astro Black Mythology: 22:00 Astro Black Mythology: 22:00 Mulloy: The Last Angel of History p9 the Milky Black Way TV Show p9 Goodbye, Mr Christie p3 24:00 Astro mix technologic p9

31.03 > JEUdi / DONderdag 01.04 > VRIJdag / VENdredi 02.04 > SAMedi / ZATerdag 03.04 > ZONdag / DIManche 18:00 Astro Black Mythology: 19:00 Lopushansky: black Secret Technology p10 20:00 Open Screen p7 20:00 Astro Black Mythology: RUSSIAN Shortfilms p4 combi combi Scratch p10 21:00 Astro Black Mythology: 22:00 Mulloy: 22:00 Lopushansky: the Cycles of the Mental Machine p10 Mondo Mulloy p2 the Ugly Swans p4

07.04 > DONderdag / JEUdi 08.04 > VENdredi / VRIJdag 09.04 > ZATerdag / SAMedi 10.04 > DIManche / ZONdag 18:00 Astro Black Mythology: combi 20:00 Prima Nova: 20:00 performance: 20:00 Mulloy: a Place Called Jamaïca p11 Ateliers urbains #1 : Flagey p6 BurStscratch p7 Goodbye, Mr Christie p3 21:00 Astro Black Mythology: 22:00 Astro Black Mythology: 22:00 Taqwacore p5 rockers p11 Unlimited Destruction p11

10.03 > 19:00 + 08.04 > 20:00 cinéma bioscoop cinema: 3 rue d’Arenbergstraat - 1000 Bxl www.nova-cinema.org m office: 14 rue d’Arenbergstraat - 1000 Bxl ues inu T&F 0032(0)2/511.24.77 lq te [email protected] e s Permanences au bureau / kantoorpermanenties: u d Q e mercredi / woensdag 10:00 > 14:00 so + vendredi / vrijdag 14:00 > 18:00 le il a Tables d’hôtes / pr ès thanks to: Arkeion Films, Belga Films, CDP, Pierre gastentafels m Deruisseau, ED Distribution, Libération Films, Centre Culturel 27.03 > 20:00 + 02.04 > 20:00 in et Scientifique de la Russie à Bruxelles, St. Petersburg State ui University of Cinema and Television , Sergej Lopushansky... 03.04 > 20:00 + 10.04 > 20:00 t

Nova team: Adrien, Alain, Alexandre, Alexis, Alice, Amandine, Anthony, Aude, Aurélie, Auré T., Axel, Bavo, Benoit, Benwa, Bruno, Bruno C., Camille, Carlo, Carolina, Catherine, Chloé, Christoph, Ciprian, Clara, Claire, Clara, Damien, Daniele, Denis, Dirk, Dominik, Eberick, Elise, Ellen, Elsa L., Elsa R., Eric, Fabien, Fabien D., Fabrizio, Fanny, Federica, Flore, François, Fred, Georges, Gérald, Guérin, Guillaume, Guy Cap., Guy Car., Gwen, Hélène, Hervé, Hilde, Jacques, James, Jamie, Jean-Louis, Jeroen, Julie B., Juliette K., Juliette P., Junko, Katia, Kevin, Kris, L, Laura, Laurent A., Laurent T., Lila, Louise, Lucie, Luna, Manuel, Marie, Marie F., Marie-Eve, Mariette, Martin, Martine, Mathias, Maud, Maxime, Maya, Mehdi, Melanie, Michaël, Miguel, Miku, Mohamed, Nic, Nicolas, Niels, Olenka, Pancho, Paul D., Philippe Brrr, Raph, Remy C., Romain, Roxy, Saïd, Sandrine, Sandrine B., Sarah, Serge, Sophie A., Sophie G., Stéphane, Stéphanie, Strike, Tatiana, Toon, Windy, Yacine, Yoann...

E.R. / V.U.: Gary Challenger, rue d’Arenbergstraat 14, 1000 Bxxl.