L'atelier XX-21 Rend Hommage À Jacques Fustier
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L'atelier XX-21 rend hommage à Jacques Fustier Atelier XX-21 Fabrice Pierre, direction Bohuslav Matousek, violon Christophe Desjardins, alto Philippe Bourlois, accordéon José Echeveste (IRCAM), assistant suivi de partition Robert Pascal (1952) Transparences pour flûte et harpe Henry Fourès (1948) Il faut d’abord que je le danse…/ Dans muss Ich erstmal tanzen, pour 16 instruments avec violon principal, accordéon et piano, œuvre dédiée à Bohuslav Matousek et Jacques Fustier Jonathan Harvey (1939-2012) Chant pour alto solo Jubilus pour alto solo et ensemble Julia Blondeau (1986) Tesla ou l’effet d’étrangeté, création pour alto solo, ensemble et électronique en temps-réel Sous la direction de Fabrice Pierre, l’atelier XX-21 et ses invités Bohuslav Matousek et Christophe Desjardins rendent hommage à Jacques Fustier, grande figure lyonnaise de la lutherie, disparu en 2013. Après Transparences de Robert Pascal, qui noue un dialogue entre flûte et harpe, Il faut d'abord que je le danse…/ Dans muss Ich erstmal tanzen d’Henry Fourès, s’interroge et s’inspire de la symbolique que la danse formule, dans son énergie et sa densité. Chant et Jubilus de Jonathan Harvey, repris par son créateur Christophe Desjardins à l'alto solo, rend hommage au compositeur lui aussi disparu, en une méditation sonore extatique, tandis que Julia Blondeau, étudiante en 3e cycle, propose Tesla ou l'effet d'étrangeté, création également interprétée par Christophe Desjardins, dans laquelle le temps-réel tient une place importante, notamment grâce au suivi de partition. Elle sera pour cela accompagnée pendant le concert par José Echeveste de l'IRCAM. Atelier XX-21 1 / 8 L’atelier XX-21 est une formation pratique à la musique des XXe et XXIe siècles. Le travail en ensemble à géométrie variable permet d’approfondir aussi bien le répertoire soliste que des formations dirigées plus importantes. Des séances théoriques sur les langages et les techniques propres au développement des courants musicaux complètent le cursus. L’ensemble travaille avec des compositeurs et des interprètes spécialisés qui viennent enrichir le champ d’investigations. Dans le cadre de la saison publique du CNSMD de Lyon, l’atelier XX-21 se produit régulièrement sous forme de rencontres consacrées à un compositeur - Klaus Huber, Gérard Grisey, George Crumb, Vinko Globokar, Ivan Fedele, Peter Eötvös, Michael Jarrell, Conlon Nancarrow, Tristan Murail, Philippe Leroux, Alessandro Solbiati, Ivo Malec, Henri Pousseur, Giacinto Scelsi, Georges Aperghis, Betsy Jolas et Iannis Xenakis - mais aussi autour de thématiques. L’atelier a également participé aux festivals Agora à Paris, Why Note à Dijon, Musiques en scène à Lyon, et s’est déjà produit à la Cité de la Musique à Paris, à l’amphithéâtre de l’Opéra national de Lyon et au festival Musica à Strasbourg. Fabrice Pierre, direction Fabrice Pierre mène une double carrière de chef d’orchestre et de harpiste, consacrant une majeure partie de ses activités à la musique de chambre et à l’enseignement. Il a étudié la harpe avec Pierre Jamet, la musique de chambre avec Christian Lardé et la direction d’orchestre avec Paul Ethuin et Franco Ferrara. En 1978, il participe comme harpiste à la première tournée de l’European Union Youth Orchestra (EUYO) que dirige Claudio Abbado et sa rencontre avec celui-ci le détermine à entreprendre une carrière de chef d’orchestre. Pierre Boulez lui propose en 1980 le poste de chef assistant de l’Ensemble InterContemporain dirigé alors par Peter Eötvös. En 1984, il remporte à l’unanimité le premier prix du concours international de harpe "Marie- Antoinette Cazala" à Gargilesse (France), enseigne la harpe au CNSMD de Lyon, à l’école Britten de Périgueux et dans de nombreuses académies internationales. En tant que chef d’orchestre, il a dirigé l’Orchestre philharmonique de Radio-France, l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre philharmonique de Lorraine, l’Ensemble InterContemporain, l’Ensemble Ars Nova... Depuis 1998, il assure la direction artistique de l’atelier XX-21. Christophe Desjardins, alto Christophe Desjardins, altiste, est engagé avec constance et passion dans deux domaines complémentaires : la création, pour laquelle il est un interprète très recherché des compositeurs, et la diffusion du répertoire de son instrument auprès du plus large public. Il a créé en soliste nombre d'œuvres, de Berio, Boulez, Boesmans, Jarrell, Fedele, Nunes, Manoury, Pesson, Levinas, Harvey, Stroppa, Pintscher, Widmann, Cresta, Sebastiani et Rihm… et joue avec des orchestres comme le Concertgebouw d’Amsterdam, les NDR, WDR et SWR Sinfonie Orchestern, l’Orchestre de la Fondation Toscanini, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre Symphonique Portugais et bien d’autres. D’abord alto solo au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, il a ensuite été soliste de l’Ensemble Intercontemporain durant deux décennies. Sa discographie reflète la singularité de son parcours : "Voix d’alto", consacré à Luciano Berio et Morton Feldman, a été distingué par un Diapason d’or, 4 F de Télérama, le Choc du Monde de la Musique, le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros. Sa monographie Emmanuel Nunes et le double CD Alto/Multiples ont été unanimement salués par la critique. 2 / 8 Christophe Desjardins a créé en 2007 la monumentale Partita I de Philippe Manoury, pour alto et électronique en temps réel, qui utilise la technique de captation du geste, ouvrant une nouvelle ère dans le développement des musiques mixtes. Sa discographie inclut par ailleurs plus d’une trentaine de disques réalisés au sein de l’Ensemble Intercontemporain. Maurizio Pollini fait appel à lui pour le cycle de musique de chambre Pollini Perspectives. Par ailleurs, il joue régulièrement avec Teodoro Anzellotti, accordéoniste, Daniel Ciampolini, percussionniste, Philippe Cassard et Wilhem Latchoumia, pianistes. Pour faire découvrir et percevoir autrement la musique, il crée des spectacles avec d’autres arts, poésie, danse, vidéo : Il était une fois l’alto, Alto/Multiples, Harold et son double, Chansons d’altiste, Caldo Disio. Christophe Desjardins joue un alto de Francesco Goffriller, fait à Venise vers 1730. Il a été professeur à la Hochschule de Detmold et enseigne depuis 2011 au CNSMD de Lyon. Bohuslav Matousek, violon Bohuslav Matousek est une figure de tout premier plan de la vie musicale tchèque contemporaine. Né en 1949, il apprend le violon auprès de Zdenek Nemec, et complète ses connaissances musicales à l'Académie de musique de Prague, auprès de Jaroslav Pekelsky, puis de Vaclav Snitil. Il se distingue à de nombreuses reprises lors de concours internationaux : 1er prix d'interprétation de musique contemporaine tchèque au Concours de la Radiodiffusion, 1er prix du Concertino Praga, prix spécial du jury au Concours international de violon Tibor Varga, accompagné d'une bourse suisse qui lui permet d'étudier avec Wolfgang Schneiderhan à Lucerne, 1er prix au prestigieux Concours international de musique du Printemps de Prague. En 1977, il est premier violon au Yomiuri Nippon Symphony Orchestra de Tokyo, et travaille un vaste répertoire de concerto avec des chefs tels que Sergiu Celibidache, Kurt Masur, Zubin Mehta, Leonard Bernstein et Mstislav Rostropovitch... Entre 1980 et 1995, il est premier violon du Stamic Quartet qui enregistre plus de 60 CD et reçoit à deux reprises le Grand prix du disque Charles Cros. Concentrant son activité musicale en tant que soliste avec un répertoire allant du baroque au contemporain, il continue de s'impliquer dans la musique de chambre avec des ensembles tels que le Sextet et l'Octuor de l'Orchestre philharmonique tchèque, et joue en duo depuis 1963 avec le pianiste Petr Adamec avec qui il enregistre, entre autres, l'intégrale des œuvres de Martinu pour violon et piano, ce qui illustre son affinité exceptionnelle avec ce compositeur. Ses disques ont reçu de nombreuses distinctions, dont le Cannes Classical Award dans la catégorie musique de chambre du XXe, en 2001. Il est également un invité régulier de l'Orchestre Philharmonique tchèque et de la Fête du Printemps de Prague. Bohuslav Matousek, Médaille d'argent tant convoitée de la célèbre Fondation Martinu, est professeur de violon à l'Académie des arts musicaux de Prague et de Brno. Philippe Bourlois, accordéon Après des études musicales entre Le Thor, Aubagne et Aix-en-Provence, Philippe Bourlois se fait rapidement remarquer lors de ses participations aux concours internationaux d’accordéon. Il a été lauréat à Klingenthal (Allemagne) et à la Confédération Internationale de l’Accordéon (Suède) avant de devenir, à 25 ans, le premier français à remporter le 1er prix du concours de Arrasate (Espagne). En solo, il propose régulièrement des récitals autour de pièces originales pour l’instrument, mais aussi d’œuvres baroques, classiques et romantiques transcrites pour accordéon de 3 / 8 concert. En formation orchestrale, il se produit à l’accordéon et au bandonéon avec le Quatuor Debussy, l’Ensemble Orchestral Contemporain ainsi que les ensembles Ars Nova, GMEM, 2E2M ou encore Op. Cit. En musique de chambre, il collabore depuis 2002 avec Fabrice Bihan, violoncelliste du Quatuor Debussy. Les compositeurs Alessandro Markéas, Richard Dubugnon, Anthony Girard ou encore Jean-Philippe Collard ont dédié quelques-unes de leurs pièces à ce duo avide de créations. En 2011, ils donnent une série d’œuvres en hommage à Henry Dutilleux. Musicien polyvalent, son parcours est également lié au théâtre, à la danse et aux musiques populaires et traditionnelles. Il a donné La Servante Maîtresse de Pergolèse avec la compagnie Opéra-Théâtre d’André Fornier, adaptée pour deux chanteurs et un accordéon, La Vie Parisienne d’Offenbach, dans une version pour quatre chanteurs et un accordéon, a également travaillé avec les metteurs en scène Michel Raskine, Jean de Lacornerie, Bernard Rozet, Jacques Bonnafé,… En parallèle à son activité de concertiste, Philippe Bourlois est professeur assistant au CNSMD de Paris depuis 2003. Titulaire du Diplôme d’Etat et du grade de professeur d’enseignement artistique, il dirige également la classe d’accordéon du C.R.R.