(AIPLF) 1Er Octobre 1997
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RAPPORT D'ACTIVITÉ DE LA SECTION FRANÇAISE DE L'ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE DE LA FRANCOPHONIE (AIPLF) 1er octobre 1997 - 1er octobre 1998 présenté par M. Louis MEXANDEAU Député, Président délégué de la Section française - 3 - SOMMAIRE Pages Préface de M. Louis Mexandeau, Président délégué de la Section française 7 Séminaire parlementaire : "Le statut de l'opposition parlementaire" 9 Lomé (Togo), 17-19 octobre 1997 • Communication de M. Guy Penne, au nom de la section française : les relations majorité - opposition XIème Assemblée Régionale Europe 21 Andorre, 28-30 octobre 1997 • Contribution présentée par M. Wiltzer, au nom de la section française : l'espace économique francophone Assemblée générale de la Section française de l'AIPLF 31 Paris (France), 10 décembre 1997 Bureau de la Commission politique et de l'administration générale 35 Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), 14 décembre 1997 Bureau de l'AIPLF 37 Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), 14-15 décembre 1997 Bureau de la Commission de l'Education, de la Communication et des Affaires culturelles 39 Sion (Suisse) et Aoste (Italie), 5-7 janvier 1998 Séminaire parlementaire : "Le consensus parlementaire" 41 Sofia (Bulgarie), 21-23 janvier 1998 • Communication de Mme Odette Trupin, au nom de la section française : Quel rôle pour les groupes de pression au sein du Parlement ? Commission de la Coopération et du Développement 53 Genève (Suisse), 23-25 mars 1998 - 4 - Audition de M. Boutros Boutros-Ghali, Secrétaire général de la Francophonie 55 Paris (France), 25 mars 1998 Conférence sur le bilan de la démocratisation en Afrique 67 Libreville (Gabon), 30 mars - 2 avril 1998 • Intervention de M. Jacques Legendre, Secrétaire général parlementaire Comité parlementaire décisionnel du programme Pardoc 77 Paris (France), 15 avril 1998 Commission politique et de l'administration générale 81 Ouagadougou (Burkina Faso), 16-18 avril 1998 • Rapport de la mission de l'AIPLF au Burundi Commission de l'Education, de la Communication et des Affaires culturelles 89 Québec, 21-22 avril 1998 • Rapport de M. Jean Delaneau : La situation du français dans les organisations internationales Commission des Affaires parlementaires 123 Ottawa (Canada), 4-5 mai 1998 • Contiibution présentée par M. Guy Penne, au nom de la section française ; Les commissions d'enquête parlementaires; l'expérience française Conférence des Présidents de la Région Europe 137 Bruxelles (Belgique), 13-14 mai 1998 Assemblée générale de la Section française de l'AIPLF 139 Paris (France), 3 juin 1998 Bureau de l'AIPLF 141 Abidjan (Côte d'Ivoire), 4 juillet 1998 - 5 - XXIVème session ordinaire de l'AIPLF 143 Abidjan (Côte d'Ivoire), 6-9 juillet 1998 • Rapport de M. Pierre-André Wiltzer sur des propositions visant la mise à jour du règlement de l'Assemblée de l'AIPLF. • Rapport de M. Jacques Brunhes sur les conséquences de l'Euro sur le franc CFA XIIème Assemblée régionale Europe 189 Bucarest (Roumanie), 15-16 septembre 1998 • Rapport de Mme Odette Trupin, au nom de la Section française, sur l'enseignement du français dans les pays d'Europe non francophones Annexes • Rapport d'activité présenté à la session ordinaire d'Abidjan par M. Jacques Legendre, Secrétaire général parlementaire de l'AIPLF 213 • Organigramme et notice explicative des instances de la Francophonie 247 • Statuts de la Section française de l'AIPLF 250 • Composition de la Section française de l'AIPLF à la suite de la réunion constitutive du 10 décembre 1997 254 - 7 - PRÉFACE Le rapport 1997 - 1998 sur les activités de la Section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (AIPLF) est le premier de cette nature, mais a vocation à être renouvelé annuellement. Cette initiative, qui coïncide avec une réforme interne de l'AIPLF, répond à mon souhait, en tant que Président délégué de la Section française - dont le Président est celui de l'Assemblée nationale - de mieux faire connaître l'intérêt et la diversité des travaux de cet organe. L'AIPLF a vu en novembre 1997 son rôle d'Assemblée consultative de la Francophonie consacré dans la nouvelle Charte adoptée au Sommet des chefs d'État et de Gouvernement à Hanoï. Le Sommet a décidé l'institution d'un Secrétariat général de la Francophonie et désigné de M. Boutros Boutros-Ghali pour le diriger. L'Assemblée a donc modifié son règlement en conséquence, à la session plénière d'Abidjan en juillet 1998, ainsi que sa dénomination. Comme le fait apparaître ce rapport, la Section française, composée de 90 députés et de 60 sénateurs, exerce des activités propres; mais l'essentiel de ses travaux consiste dans sa participation aux manifestations de l'AIPLF dans ses formations internationales : sessions plénières; réunions de bureau; réunions de commissions (au nombre de quatre : commission politique, commission de l'éducation et des affaires culturelles, commission des Affaires parlementaires et commission de la coopération et du développement); Assemblées régionales (en l'occurrence l'Assemblée régionale Europe) ; séminaires parlementaires. - 8 - Le présent document porte cependant, non seulement sur les contributions établies au nom de la Section française en tant que telle, mais sur tous les rapports et communications présentés aux instances de l'AIPLF par des parlementaires français. En effet, nombre d'entre eux exercent des fonctions au sein de l'Assemblée internationale (appartenance au Bureau, présidence de commission, poste de rapporteur...). L'ensemble de ces travaux portent sur des sujets extrêmement variés, conformément aux objectifs de l'AIPLF. Ainsi, pour l'année. 1997-1998, ont été traités la réforme de son règlement, les conséquences de l'Euro sur le franc CFA, la situation du français dans les organisations internationales, l'enseignement du français dans les pays d'Europe non francophones, le compte rendu d'une mission au Burundi. Des contributions sur différents aspects du fonctionnement des Parlements ont également été produites. La méthode de présentation des travaux retenue dans ce rapport, qui correspond à notre calendrier parlementaire d'octobre à octobre, est chronologique. Chaque manifestation à laquelle a participé la Section française est présentée comme elle l'est actuellement dans les documents internes (Bulletin de l'Assemblée nationale et Bulletin d'information rapide du Sénat), et est accompagnée de la contribution de ses membres. A été également inséré dans ce document le rapport de M. Jacques Legendre, Secrétaire général parlementaire, sénateur membre de la Section française, qui retrace l'ensemble des travaux de l'AIPLF. Ceux-ci sont par ailleurs relayés par la revue de l'AIPLF "Parlements et francophonie". D'autres rapports de l'Assemblée nationale ou du Sénat - budgétaires ou d'information - sur la francophonie, tels que celui de la commission des Affaires étrangères présenté en octobre 1997, comportent des éléments précieux. J'espère cependant que le présent document, dans sa spécificité, mettra en valeur l'apport de la Section française aux réflexions sur la francophonie. Louis MEXANDEAU Député - 9 - SÉMINAIRE PARLEMENTAIRE Lomé (Togo) - 17 au 19 octobre 1997 La Commission des Affaires parlementaires de l'AIPLF a organisé à Lomé (Togo), du 17 au 19 octobre 1997, un séminaire consacré au "statut de l'opposition parlementaire". Cette manifestation, qui s'inscrivait dans le cadre des actions de coopération interparlementaire menées par cette commission a réuni, outre les députés-hôtes du Togo, des parlementaires du Burkina Faso, du Cameroun, de la France, de la Guinée et du Mali. Des conférenciers issus des trois régions de l'AIPLF ont développé deux aspects du thème principal, qui ont ensuite été discutés en ateliers ; - le rôle et le financement des partis politiques - les relations entre majorité et opposition. M. Guy Penne, sénateur (S) représentant les Français établis hors de France, est intervenu sur le second thème. Une table ronde consacrée à la question "quelle opposition pour demain ?" a conclu les travaux et permis de dégager plusieurs propositions concernant la reconnaissance et la garantie des droits de l'opposition, et la prise de conscience par cette dernière de ses devoirs. Ces recommandations seront présentées à la Commission des Affaires parlementaires lors de sa prochaine réunion, ainsi qu'à l'Assemblée générale d'Abidjan, en juillet prochain. - 10 - LES RELATIONS MAJORITÉ - OPPOSITION Contribution de M. Guy Penne Le changement de majorité intervenu à l'Assemblée nationale, à la suite des élections du printemps dernier, place, à nouveau, la question des relations entre majorité et opposition au coeur de l'actualité française. En effet, si la règle du jeu démocratique impose de confier le pouvoir à la majorité désignée par le peuple, elle exige dans le même temps de protéger les droits de la minorité. Selon la Constitution française, les formations politiques se constituent librement ; en outre, elles bénéficient toutes, depuis la fin des années 1980, d'un financement public, accordé sans distinction partisane, par la loi de mars 1988. Cependant, bien que le paysage politique se soit progressivement structuré en deux pôles, il n'existe pas aujourd'hui, en France, de véritable statut de l'opposition (I). Néanmoins, le dialogue entre majorité et minorité est garanti, au Parlement, par l'existence du bicamérisme, et par le fonctionnement et l'organisation internes de chaque assemblée ; en période de cohabitation, il s'élargit à d'autres acteurs institutionnels (II). I - L'ABSENCE D'UN STATUT DE L'OPPOSITION L'émergence, dans le système politique français, d'une configuration nouvelle, bipolaire, consolidée par une séparation rigide entre majorité et opposition, n'a pas abouti à doter l'opposition d'un véritable statut. - 11 - A) La bipolarisation de la vie politique a) l'émergence d'une configuration nouvelle Au début de la Vème République, la multiplicité et l'absence de structures des partis semblaient une donnée intangible de la vie politique, à tel point que les rédacteurs de la Constitution de 1958, sans chercher à modifier le système des partis, ont fondé la stabilité du nouveau régime sur une rénovation profonde des institutions.