ORCHESTRE DE PARIS
DERNIER CONCERT DE PAAVO JÄRVI EN TANT QUE DIRECTEUR MUSICAL DE L’ORCHESTRE DE PARIS
SYMPHONIE N° 3 EN RÉ MINEUR Gustav MAHLER 1860-1911
Fin du concert aux environs de 22H40
Paavo JÄRVI direction
Michelle DeYOUNG alto
Chœur de l’Orchestre de Paris Grande Salle – Philharmonie 1 Chœur d’enfants de l’Orchestre de Paris Edwin BAUDO, Marie DEREMBLE-WAUQUIEZ, Marie JOUBINAUX, Béatrice WARCOLLIER chefs de chœur associés 20h30 Lionel SOW chef de chœur Orchestre de Paris Philippe AÏCHE violon solo Samedi 18 juin 2016 SYMPHONIE No 3 EN RÉ MINEUR Gustav MAHLER Gustav Mahler : cet homme avait
Composée en 1895 et 1896 et créée à besoin de résistances, il les aimait, Krefeld le 9 juin 1902, sous la direction du compositeur les désirait, elles étaient le sel amer Six mouvements :1. Kräftig, Entschieden. de son quotidien, qui ne faisait (Puissant et décidé) 2. Tempo di Menuetto. Sehr mässig. Nicht eilen. qu’accroître sa soif de sources (Tempo de menuet. Très modéré. Sans presser) – 3. Comodo. Scherzando. Ohne éternelles. Hast. (Sans hâte) – 4. Sehr Langsam. Misterioso. Durchaus ppp. (Très lent. Stefan Zweig, Le Retour de Gustav Mahler Mystérieux. Toujours ppp) – 5. Sehr Langsam. Misterioso. Durchaus ppp. (Très lent. Mystérieux. Toujours ppp) – 6. Sehr ette œuvre aux dimensions hors normes – la Langsam. Misterioso. Durchaus ppp. (Très plus longue du compositeur – est conçue lent. Mystérieux. Toujours ppp) comme une ode panthéiste à la nature. Ses Durée approximative : 1 h 40 C six mouvements (il y en avait originellement un septième), dont deux font intervenir la voix, sont autant de méditations contrastées sur la place de EN SAVOIR PLUS l’homme dans le cosmos. Les accents dramatiques – Henry-Louis de la Grange, Gustav et « l’intranquillité » propres à Mahler y ont bien Mahler, Paris, Éd. Fayard (3 vol.), 1979 sûr leur place, mais elle adopte dans l’ensemble un – Marc Vignal, Mahler, Paris, Éd. Le Seuil, ton moins tragique ou funèbre que les œuvres de coll. « Solfèges », 1982 la même période, au profit d’un climat plus lyrique – Stefan Zweig, Le Retour de Gustav et « philosophique ». Initialement intitulé « L’Éveil Mahler, Arles, Éd. Actes Sud, 2012 de Pan », l’immense premier mouvement constitue un monde à lui tout seul : univers originel, minéral et tellurique, rendu par l’usage des cuivres et des L’ŒUVRE ET L’ORCHESTRE registres graves, des salves de percussions. Malgré La Symphonie n° 3, est au répertoire la présence d’épisodes plus mélodiques, Mahler de l’Orchestre de Paris depuis 1970 où elle fut dirigée par Leonard s’efforce d’évoquer ici le monde au temps de sa Bernstein. Lui ont succédé depuis création, un ample motif de marche, repris à la Zubin Mehta en 1979 et 1990 avec, fin, symbolisant l’essor de la vie. Faisant office de dès 1979, le Chœur de l’Orchestre premier Scherzo, le deuxième mouvement est dédié de Paris, Rafael Kubelik en 1983, Semyon Bychkov en 1993, Christoph à la végétation : c’est une page d’esprit champêtre, Eschenbach en 2004 et 2009, Susan subtile et aérienne, comme on en trouve rarement Platts et Mihoko Fujimura tenant chez Mahler, évoquant la fragilité et la grâce respectivement la partie d’alto. naïves d’un monde pastoral. Tel l’autre panneau d’un diptyque, le troisième mouvement évoque pour sa part le règne animal : tout un bestiaire implicite défile dans ce deuxième Scherzo animé, parfois humoristique, qui semble composé de GUSTAV MAHLER ET LA petits tableaux successifs, vols d’oiseaux ou SYMPHONIE À PROGRAMME scènes de chasse. Seule la conclusion, annoncée Dans sa production symphonique, écrite par un coup de gong, adopte le ton d’une dans la grande ombre beethovénienne soudaine magnificence cosmique. Le quatrième mais ouvrant par moments sur la mouvement, sans doute le plus célèbre, ouvre un plus radicale modernité, Mahler pan nouveau de l’œuvre en introduisant la voix. a toujours mobilisé un imaginaire C’est une contralto soliste qui évoque à présent narratif. Auteur d’admirables cycles l’apparition de la vie humaine, sur un texte tiré de de Lieder avec orchestre (Lieder la fin du Zarathoustra de Nietzsche, « O Mensch! eines fahrenden Gesellen, Rückert- Gibt Acht! » (« Ô homme, prends garde ! »). La Lieder, Kindertotenlieder), il avait couleur sombre de l’orchestre et les ponctuations acquis une science confondante des dramatiques des cuivres installent un climat « effets de sens » induits par certaines onirique et immatériel, sur lequel la voix assemble harmonies ou détails d’orchestration. progressivement les éléments d’un Lied, comme L’usage récurrent de la voix, dans ses s’il s’agissait, par le chant, de sonder la condition symphonies, témoigne conjointement humaine et les profondeurs de l’inconscient. de ce désir de récit, transformant de Éminemment mahlérien et proche, par exemple, des grandes pages d’orchestre en fables Rückert-Lieder, ce moment suspendu s’interrompt évocatoires. Pourtant, malgré le pour laisser place au cinquième mouvement, qui surnom donné à certaines partitions convoque pour sa part – en faisant intervenir deux (« Titan », pour la Symphonie n° 1, chœurs – un poème du Wunderhorn, dans un climat « Résurrection » pour la Symphonie de naïveté légendaire. L’ultime mouvement de n° 2, « Chant de la nuit » pour la cette symphonie en tous points monumentale est Symphonie n°7), les « programmes » un ample Adagio purement instrumental, dont le suivis par le compositeur, une fois début aux cordes seules, citant de loin un quatuor l’œuvre achevée, demeurent sous- de Beethoven, est là encore typique du génie jacents. Le récit apparaît en quelque mahlérien. Une mélodie d’une douceur ineffable, sorte « retiré », comme si son rôle bientôt complexifiée et ponctuée de passages poétique, une fois rempli, était de plus vigoureux, évoque les tréfonds du sentiment : s’effacer pour libérer l’imaginaire c’est sur les grisantes mais cruelles « leçons de propre à chaque auditeur. C’est « le l’amour », selon l’expression du compositeur lui- dramatique », plutôt qu’un drame précis, même, que s’achève cette extraordinaire partition. le « tragique », plutôt qu’une tragédie, le « sentiment du deuil », plutôt qu’un Frédéric Sounac décès, que nous livre, de manière à la fois abstraite et sensible, l’art de Mahler. SYMPHONIE N° 3 EN RÉ MINEUR
IV. Sehr langsam. Misterioso. IV. Très lent. Mystérieux. Worte von Nietzsche Poème de Nietzsche
ALTO SOLO ALTO SOLO O Mensch! Gib acht! Ô Homme ! Prête attention ! Was spricht die tiefe Mitternacht? Que dit le profond Minuit ? „Ich schlief, ich schlief – “Je dormais, je dormais, – Aus tiefem Traum bin ich erwacht: Et me suis éveillé d’un rêve profond : Die Welt ist tief, Le monde est profond, Und tiefer als der Tag gedacht. Plus profond que le jour ne l’a cru. Tief ist ihr Weh –, Profonde est sa douleur, – Lust – tiefer noch als Herzeleid! La joie – plus profonde encore que l’affliction ! Weh sprich: Vergeh! La Douleur dit : Disparais ! Doch alle Lust will Ewigkeit –, Mais toute joie aspire à l’éternité, – – will tiefe, tiefe Ewigkeit!“ – à la profonde, profonde éternité !”
V. Lustig. Im Tempo und keck im Ausdruck V. Joyeux. Au tempo, avec une expression résolue (aus „Des Knaben Wunderhorn“) (Extrait du recueil Du Cor enchanté de l’enfant) CHŒUR D’ENFANTS CHŒUR D’ENFANTS Bimm, bamm, bimm, bamm. Ding, dong, ding, dong.
CHŒUR DE FEMMES CHŒUR DE FEMMES Es sungen drei Engel einen süßen Gesang; Trois anges chantaient une douce chanson Mit Freuden es selig in dem Himmel klang, Qui résonnait joyeusement dans les cieux. Sie jauchzten fröhlich auch dabei, Ils se réjouissaient avec gaieté Daß Petrus sei von Sünden frei! De ce que Pierre fût délivré de ses péchés. Und als der Herr Jesus zu Tische saß, Et quant Notre Seigneur Jésus s’assit à table Mit seinen zwölf Jüngern das Abendmahl aß, Pour prendre son dernier repas avec ses douze Da sprach der Herr Jesus: (disciples, „Was stehst du denn hier! Notre Seigneur Jésus dit alors : Wenn ich dich anseh’, so weinest du mir!“ “Que fais-tu donc là ? Tu pleures lorsque je te regarde !”
ALTO SOLO ALTO SOLO „Und sollt’ ich nicht weinen, du gütiger Gott? “Ne devrais-je pas pleurer, Dieu de bonté ? Ich hab’ übertreten die zehn Gebot.“ J’ai violé les Dix Commandements.” CHŒUR DE FEMMES CHŒUR DE FEMMES „Du sollst ja nicht weinen!“ “Tu ne dois pas pleurer ainsi !” Bimm, bamm, bimm, bamm. Ding, dong, ding, dong.
ALTO SOLO ALTO SOLO „Ich gehe und weine ja bitterlich.“ “Je m’en vais et pleure amèrement“.
CHŒUR DE FEMMES ET CHŒUR CHŒUR DE FEMMES ET CHŒUR D’ENFANTS D’ENFANTS „Du sollst ja nicht weinen!“ “Tu ne dois pas pleurer ainsi !” Bimm, bamm, bimm, bamm. Ding, dong, ding, dong.
ALTO SOLO ALTO SOLO „Ach komm und erbarme dich über mich!“ “Ah ! Viens et prends pitié de moi !”
CHŒUR DE FEMMES ET CHŒUR CHŒUR DE FEMMES ET CHŒUR D’ENFANTS D’ENFANTS Bimm, bamm, bimm, bamm. Ding, dong, ding, dong.
CHŒUR DE FEMMES CHŒUR DE FEMMES „Hast du denn übertreten di zehn Gebot, “Si tu as violé les Dix Commandements, So fall auf die Knie und bette zu Gott!“ Alors tombe à genoux et prie Dieu !”
CHŒUR DE FEMMES ET CHŒUR CHŒUR DE FEMMES ET CHŒUR D’ENFANTS D’ENFANTS „Liebe nur Gott in alle Zeit! “Aime Dieu seulement, et en tous temps, So wirst du erlangen die himmlische Freud’. Et tu gagneras la joie céleste. Die himmlische Freud’, die kein Ende mehr hat, La joie céleste, qui n’a pas de fin, Die himmlische Freud’, die selige Stadt.“ La joie céleste, cette Cité bienheureuse.” Die himmlische Freude war Petro bereit’t, La joie céleste fut donnée à Pierre en Jésus, Durch Jesum und Allen zur Seligkeit! Et à nous tous, pour notre félicité. Bimm, bamm, bimm, bamm. Ding, dong, ding, dong.
Traduction : Alain Galliari PAAVO JÄRVI Direction
aavo Järvi est né à Tallinn (Estonie). Il commence par étudier la percussion, puis la Pdirection d’ orchestre. Une prise de position en faveur de la liberté artistique vaut à la famille de nombreux tracas politiques qui la conduisent à émigrer aux États-Unis en 1980. Paavo Järvi a alors 17 ans. Il poursuit ses études au Curtis Institute of Music de Philadelphie, au Los Angeles Philharmonic Institute avec Leonard Bernstein. Il accède ensuite à ses premières responsabilités : directeur musical du Malmö SymfoniOrkester (1994-1997), premier chef invité du Royal Stockholm Philharmonic Orchestra (1995-1998) PAAVO JÄRVI ET L’ORCHESTRE DE PARIS ainsi que du City of Birmingham Symphony Orchestra (1996-1999). La décennie 2000 voit sa Aujourd’hui au terme de son carrière s’accélérer. Invité à diriger le Cincinnati mandat comme directeur musical Symphony Orchestra en 2001, il lui est proposé de l’Orchestre de Paris depuis d’ en prendre immédiatement la direction musicale 2010, Paavo Järvi retrouvera la Philharmonie de Paris la saison qu’il quitte en 2011 avec le titre de chef émérite. Il prochaine à la tête de l’Orchestre est directeur musical du Frankfurt Radio Symphony symphonique de la NHK, avant d’y Orchestra de 2000 à 2013. En 2004, il devient directeur retrouver l’Orchestre de Paris la artistique de la Deutsche Kammerphilharmonie de saison suivante en tant que chef Brême et dirige pour la première fois l’Orchestre invité. de Paris. Il est réinvité à plusieurs reprises avant de paavojarvi.com devenir en septembre 2010 le septième Directeur musical de l’Orchestre de Paris. En 2012, il est nommé Chef principal de l’Orchestre symphonique de la © Mirco Magliocca / ODP NHK, fonction qu’il assume depuis cette saison. Le magazine Gramophone l’a nommé « Artiste de l’année 2015 » et le magazine Diapason lui a attribué en 2015 un Diapason d’Or de l’Année. En 2012, la Ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, lui a remis les insignes de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en reconnaissance du travail accompli à la tête de l’Orchestre de Paris.
RADIO CLASSIQUE ACCOMPAGNE L’ORCHESTRE DE PARIS POUR SA SAISON 2015-2016
DIRIGÉ PAR PAAVO JÄRVI
PARIS 101.1 FM
La radio qui change des radios classiques
© Anne Deniau / ODP
2010 / 2016 rétrospective PAAVO JÄRVI 2010 / 2011
21 concerts symphoniques, LES RÉPERTOIRES Salle Pleyel 4 concerts « Jeune public » La musique nordique avec Jean Sibelius (Kullervo, Tapiola, les symphonies no 2 et 5), Concert de la Fête de la Edvard Grieg (Concerto pour piano en la musique sous la pyramide mineur interprété par Elisabeth Leonskaya), du Louvre Arvo Pärt (création mondiale de Silhouette, 8 concerts en tournée hommage à Gustave Eiffel, dédié à Paavo Järvi. (Espagne, Autriche) La musique française avec Paul Dukas (L’Apprenti sorcier, La Péri), Claude Debussy SES INVITÉS (Prélude à l’Après-midi d’un faune), Georges Bizet (Jeux d’enfants), Hector Berlioz (Harold en Les pianistes Elisabeth Italie), Maurice Duruflé (Trois danses), Thierry Leonskaja, Rafał Blechacz, Escaich (La Barque solaire), Gabriel Fauré Lars Vogt, Denis Matsuev, (Requiem, Élégie pour violoncelle, La Pavane, le Leif Ove Andsnes, Till Felner ; Psaume « Super flumina Babylonis »), Maurice les violonistes Vadim Repin, Ravel (Daphnis et Chloé), Camille Saint-Saëns Janine Jansen, Gidon Kremer ; (Concerto pour violon no 3 interprété par Vadim l’altiste Antoine Tamestit ; les Repin et Symphonie no 3, « avec orgue », César violoncellistes Steven Isserlis, Franck (Symphonie en ré mineur) Gautier Capuçon et l’organiste Thierry Escaich, les voix de La musique russe avec Serge Rachmaninoff (Symphonie no 2), Serge Prokofiev Symphonie( Soile Isokoski, Juha Uusitalo no 6), Dimitri Chostakovitch (Concerto pour et Matthias Goerne, ont été violoncelle no 1 interprété par Steven Isserlis), les solistes invités par Paavo Piotr Ilyitch Tchaïkovski (Concerto pour piano Järvi au cours de cette saison. no 2 interprété par Denis Matsuev). Éric Picard, violoncelle solo et les cornistes André Cazalet, Le grand répertoire avec Joseph Haydn Benoît de Barsony, Jean-Michel (Symphonie no 88), Ludwig van Beethoven (La Vinit et Bernard Schirrer, Consécration de la maison, ouverture, la Symphonie musiciens de l’Orchestre de no 4, les Concertos pour piano no 4 et no 5), Johannes Paris, ont joué en solistes sous Brahms (les concertos pour piano no 1 et no 2), Robert sa direction. Schumann (Hermann et Dorothée, ouverture, la Symphonie no 3, « Rhénane », Konzertstück pour LES TOURNÉES quatre cors et orchestre), Antonín Dvořák (Concerto Paavo Järvi a dirigé un pour violoncelle interprété par Gautier Capuçon) et programme réunissant Dukas, Symphonie n° 7), Alban Berg (Concerto pour violon Saint-Saëns et Rachmaninoff « À la mémoire d’un ange »). à Madrid (Espagne), avec en La musique anglaise du XXe siècle a été soliste, Vadim Repin avant de illustrée par Benjamin Britten (Concerto pour retrouver Madrid mais aussi violon interprété par Janine Jansen). Valence, Barcelone, Saragosse et Castellón avec Janine LES CRÉATIONS Jansen et Denis Matsuev dans Création mondiale de Silhouette, hommage à des programmes réunissant Gustave Eiffel, œuvre composée par Arvo Pärt Berlioz, Britten et Tchaïkovski. pour l’arrivée de Paavo Järvi à la direction Avec lui, l’Orchestre de Paris a musicale de l’Orchestre de Paris. retrouvé la salle mythique du Musikverein pour y jouer des LES PARUTIONS œuvres de Brahms, Dvořák, Saint-Saëns, Berlioz, Grieg et CD Georges Bizet : Symphonie en ut, Symphonie Sibelius. «Roma» et Jeux d’enfants. (Erato)
Un mot de l’orchestre : sa sonorité a changé. Si Eschenbach lui a apporté des réflexes musicaux affinés, son nouveau directeur musical, Paavo Järvi a installé sa propre poétique : les timbres sont plus verts, le creusement des vents impressionne, les cordes s’individualisent, la petite harmonie est moins fondue. Toutes ces qualités, nécessaires à la musique française, vont également comme un gant au répertoire nordique. Jean-Charles Hoffelé – Concert Classic – Avril 2010 P 2011 / 2012
20 concerts symphoniques, LES RÉPERTOIRES Salle Pleyel 12 concerts en tournée La musique nordique avec Eduard Tubin (Symphonie no 11), Edvard Grieg (Peer Gynt, (Autriche, Estonie et ouverture de Maskarade). tournée en Asie) 2 concerts au Grand La musique française avec Hector Berlioz (Le Théâtre d’Aix-en-Provence Corsaire, Symphonie fantastique) Olivier Messiaen (Les Offrandes oubliées), Camille Saint-Saëns (Concerto pour violon no 3), Charles Gounod (Symphonie no 1 en ré majeur). SES INVITÉS La musique russe avec Serge Rachmaninoff (Le Rocher, Concerto pour violon no 2, Danses Les pianistes Jan Lisiecki, symphoniques), Serge Prokofiev Roméo( et Khatia Buniatishvili, Jorge Luis Juliette), Dimitri Chostakovitch (Concerto pour Prats, Dang Thai Son, Katia piano no 2, Concerto pour violon no 3), Piotr et Marielle Labèque, Radu Ilyitch Tchaïkovski (Concerto pour violon), Lupu, Alexander Toradze ; les Dimitri Chostakovitch (Concerto pour piano no 2, violonistes Leonidas Kavakos, Symphonie no 1), Igor Stravinski (Petrouchka). Vadim Repin, Akiko Suwanaï, Le avec Frédéric Chopin Viktoria Mullova ; les voix grand répertoire (Concertos pour piano no 1 et 2), Ludwig van de Mari Eriksmoen, Ann Beethoven (Symphonie n° 5), Joseph Haydn Hallenberg et Matthias Goerne, (Symphonies no 83, « La Poule » et no 85, « La Reine »), ont été les solistes invités par Johannes Brahms (Concerto pour violon, Concerto Paavo Järvi au cours de cette pour piano no 1, Symphonies no 2 et 4), Robert saison. Philippe Berrod et Schumann (Concerto pour piano, Symphonie no 1, Pascal Moraguès, tous deux « Le Printemps », ouverture de Manfred), Carl premières clarinettistes solo Maria von Weber (Ouverture du Freichütz) Franz de l’Orchestre de Paris, ont Schubert et Richard Strauss (Lieder orchestrés), joué en solistes sous sa Felix Mendelssohn (Concerto pour violon no 2). direction. La musique américaine du XXe siècle a été illustrée par Leonard Bernstein (la suite de West Side Story). LES CRÉATIONS ET ENTRÉES AU LES TOURNÉES RÉPERTOIRE Paavo Järvi a emmené Création estonienne de Silhouette, hommage à l’orchestre à Grafenegg en Gustave Eiffel, œuvre composée par Arvo Pärt ; août 2011, puis dans son création européenne de Battlefield, concerto Estonie natale pour un concert pour deux pianos et double orchestre de Richard à Tallinn. En novembre, il a Dubugnon. Il a fait entrer au répertoire de l’orchestre effectué une tournée de 11 la Symphonie no 11 de son compatriote Eduard Tubin, concerts en Chine, Corée et au ainsi que la Symphonie en mi majeur de Hans Rott. Japon, avec en solistes David Fray, Kun Woo Paik, Dang Thai LES PARUTIONS Son, Akiko Suwanaï ainsi que CD Gabriel Fauré : Requiem avec Philippe les musiciens de l’Orchestre de Jaroussky et Matthias Goerne ; Élégie pour Paris, Philippe Berrod, Pascal violoncelle avec Éric Picard, premier violoncelle Moraguès. Les trois concerts solo de l’Orchestre de Paris et Cantique Jean à Tokyo ont valu à l’Orchestre Racine, Pavane, Super flumina Babylonis. (Erato) de Paris d’être classé premier au palmarès des formations musicales en visite au Japon au cours de l’année 2011 (magazine musical Ongaku-no-tomo).
Quel cocktail multivitaminé le maestro a-t-il donc donné à ses musiciens ? On n’avait pas depuis longtemps entendu des cordes d’une présence aussi intense, des violons aussi lumineux, un orchestre aussi impliqué, fourmillant de détails. (…) L’ovation du public est à la mesure du formidable désir collectif avec lequel Järvi et ses troupes ont servi Sibelius. Alain Cochard – Concert Classic – Novembre 2011 P 2012 / 2013
21 concerts symphoniques, LES RÉPERTOIRES Salle Pleyel 12 concerts en tournée La musique nordique est toujours à l’honneur, Paavo lançant un cycle consacré européenne (Allemagne, à Jean Sibelius (Symphonie no 1, Le Cygne de Suisse, République Tuonela, Concerto pour violon). Tchèque, Hongrie et Serbie) La musique française avec Francis Poulenc (Litanies à la Vierge noire, Stabat Mater), Henri Dutilleux dont Paavo entame un nouveau cycle (Sur le même accord, Symphonie n° 1), Maurice Ravel (Le Tombeau de Couperin, Valses SES INVITÉS nobles et sentimentales). Les pianistes Lang Lang, La musique russe avec Igor Stravinski (Le Rudolph Buchbinder, Sacre du printemps, L’Oiseau de feu), Serge Menahem Pressler, Andreas Rachmaninoff (Caprice bohémien, Concerto Haefliger, Krystian Zimerman, pour piano no 3, Symphonie n° 3), Serge Piotr Anderszewski, Jorge Prokofiev (Concerto pour piano n° 3 interprété Luis Prats ; les violonistes par Lang Lang), Dimitri Chostakovitch Christian Tetzlaff, Leonidas (Concerto pour violon n° 1). Kavakos, Gil Shaham et Frank Le avec Ludwig van Beethoven Peter Zimmermann ; la voix de grand répertoire (Symphonies no 1 et no 6, « Pastorale »), Joseph Sophie Marin-Degor, ont été Haydn (Symphonies parisiennes no 84, « La Poule » les solistes invités par Paavo et no 86), Wolfgang Amadeus Mozart (Concerto Järvi au cours de cette saison. pour piano n° 27 interprété par Menahem Pressler, et Concerto pour violon n° 3 interprété par Christian Tetzlaff), Johannes Brahms Symphonie( no 3, Sérénade no 1), trois compositeurs qui représentent les fondamentaux du travail de Paavo Järvi avec l’orchestre, sans oublier Gustav Mahler dont il dirige lors de la Fête de la musique la Symphonie n° 1, « Titan », Antonín Dvořák, dont il dirige la Symphonie no 8 et Béla Bartók (Concerto LES TOURNÉES pour violon n° 2, interprété par Gil Shaham). Au cours de cette saison, les En 2013, année du centenaire de la naissance tournées sous la direction de Witold Lutosławski, Paavo a tenu à de Paavo Järvi se sont rendre hommage à la Pologne en dirigeant des concentrées sur l’Europe : en œuvres de Lutosławski (Concerto pour piano, septembre, Paavo emmène interprété par Krystian Zimerman) et de Karol l’orchestre à Prague pour Szymanowski (Symphonie n° 4 pour piano et interpréter la Huitième orchestre, jouée par Piotr Anderszewski). Symphonie de Dvořák. En novembre, l’Orchestre effectue LES CRÉATIONS une tournée de 8 concerts Sous la direction de Paavo Järvi, l’Orchestre en Allemagne et en Suisse en a créé La vie antérieure pour piano et orchestre compagnie d’Andreas Haefliger de Karol Beffa. et Christian Tetzlaff. En avril, c’est avec Leonidas Kavakos LES PARUTIONS qu’il se rend en Hongrie et Serbie pour donner le Concerto DVD : L’Oiseau de feu de Stravinski, Prélude à pour violon de Sibelius et la L’Après-midi d’un faune de Debussy (Electric Symphonie n° 3 de Brahms. Pictures)
L’Orchestre de Paris aura confirmé une fois encore son haut niveau d’excellence qu’il conforte à chacune de ses prestations Salle Pleyel. Sous la direction de son directeur musical, il a brillé dans un programme qui lui permettait de démontrer les diverses facettes de ses spécificités. Blog de Bruno Serrou – Avril 2012 P 2013 / 2014
22 concerts symphoniques, LES RÉPERTOIRES Salle Pleyel Concert de la Fête de la La musique nordique n’est présente qu’avec Jean Sibelius (Suite Karelia, Symphonies no 6 et 7). musique sous la pyramide du Louvre La musique française tient une place de 22 concerts en tournées choix avec Claude Debussy (Prélude à L’Après- (BBC Proms de Londres, midi d’un faune), Hector Berlioz (Le Corsaire), Maurice Ravel (Concerto pour la main gauche, Bucarest, Luxembourg, interprété par Jean-Frédéric Neuburger ; Valses Résidence au Musikverein nobles et sentimentales et le Boléro), Olivier de Vienne et tournée en Messiaen (Le Tombeau resplendissant), Camille Asie) Saint-Saëns (Symphonie n° 3, « avec orgue). La musique russe avec Igor Stravinski (Symphonie en trois mouvements), Piotr Ilyitch Tchaïkovski (Concerto pour piano n° 1, Symphonie SES INVITÉS n° 4), Modest Moussorgski (Une nuit sur le Les pianistes Jean-Frédéric Mont Chauve, Tableaux d’une exposition), Serge Neuburger, Piotr Anderszewski, Prokofiev Concerto( pour violon n° 2 interprété Nicholas Angelich, Boris par Janine Jansen ; Symphonie n° 5), Dimitri Berezovsky, Yefim Bronfman, Chostakovitch (Concerto pour violoncelle n° 1), Radu Lupu, Olli Mustonen, Mikhail Ivanovitch Glinka (Russian et Ludmilla, Menahem Pressler ; la ouverture). violoniste Janine Jansen ; Le grand répertoire avec Ludwig van la violoncelliste Tatiana Beethoven (Concerto pour piano n° 1 joué par Vassiljeva ; l’organiste Thierry Radu Lupu ; Concerto pour piano en ré majeur, Escaich ; les voix de Matthias transcription du Concerto pour violon, joué Goerne, Mari Eriksmoen, Max par Olli Mustonen ; Symphonie n° 7), Joseph Emanuel Cencic, Ludovic Haydn (Symphonie no 82, « L’Ours »), Johannes Tézier, Katija Dragojevic, ont Brahms (Un requiem allemand, Concertos été les solistes invités par pour piano n° 1 et 2, interprétés par Nicholas Paavo Järvi au cours de cette Angelich, Symphonie n° 1), Wolfgang Amadeus saison. Mozart (Concerto pour piano n° 23 interprété par Menahem Pressler), Gustav Mahler (Symphonie LES TOURNÉES n° 4), Franz Liszt (Concerto pour piano n° 2 joué Le 1er septembre 2013, par Jean-Frédéric Neuburger). Il a également l’Orchestre de Paris se produit dirigé le Concerto pour piano n° 3 de Béla Bartók au Royal Albert Hall dans le interprété par Piotr Anderszewski. cadre des BBC Proms. sous La musique allemande du XXe siècle a été la direction de son directeur représentée par Carl Orff (Carmina burana) et musical avec Janine Jansen et Paul Hindemith (Métamorphoses symphoniques Thierry Escaich. Quelques jours sur des thèmes de Carl Maria von Weber) plus tard, il est à Bucarest pour le Festival Enesco avec Vilde LES CRÉATIONS Frang et Thierry Escaich en Sous la direction de Paavo Järvi, l’Orchestre solistes. En octobre, il donne crée l’ouverture de concert de Bechara El- deux concerts en Allemagne et Khoury, Orages. au Luxembourg avant de partir pour une nouvelle tournée d’une LES PARUTIONS dizaine de concerts en Asie (Japon et Vietnam) en octobre/ CD Francis Poulenc : Litanies à la Vierge noire, novembre, en compagnie de Stabat Mater, Gloria avec Patricia Petibon et Jean-Frédéric Neuburger et le Chœur de l’Orchestre de Paris (Deutsche Thierry Escaich. En mai, Paavo Grammophon) retrouve le Musikverein pour une résidence de trois concerts avec Tatjana Vassiljeva, Matthias Goerne et Marita Solberg.
La virtuosité collective des musiciens de l’Orchestre de Paris est aujourd’hui impressionnante, qui valide le travail de fond effectué par son directeur musical Paavo Järvi. Rémy Louis – Diapason – Décembre 2013 P 2014 / 2015
6 concerts symphoniques, LES RÉPERTOIRES Salle Pleyel 14 concerts à la La musique nordique avec Edvard Grieg (Concerto pour piano, interprété par Khatia Philharmonie de Paris Buniatishvili), Jean Sibelius (Symphonie no 2) 6 concerts en tournée en Allemagne. La musique française tient une place de choix avec Albert Roussel (Symphonie n° 3), Henri Dutilleux (Métaboles, Sur le même accord) Gabriel Fauré (Requiem), Édouard Lalo (Concerto pour violoncelle), Claude Debussy (La Mer), Hector Berlioz (Symphonie Fantastique), Maurice Ravel SES INVITÉS (La Valse, Concerto pour piano en sol, interprété Les pianistes Lang Lang, par Hélène Grimaud ; la deuxième suite de Nicholas Angelich, Khatia Daphnis et Chloé). Buniatishvili ; les violonistes La musique russe avec Alexander Borodine Renaud Capuçon, Maxim (Danses Polovtsiennes), Igor Stravinski (Le Vengerov, Janine Jansen ; le Sacre du printemps), Piotr Ilyitch Tchaïkovski violoncelliste Xavier Phillips ; (Symphonie n° 5, Concerto pour piano n° 1, les voix de Matthias Goerne, interprété par Lang Lang ; Concerto pour Sabine Devieilhe, Luba violon), Modest Moussorgski (Tableaux d’une Orgonášová, Petra Lang, exposition), Dimitri Chostakovitch (Symphonie Michael Schade, ont été les n° 5, Concerto pour violon n° 2, interprété solistes invités par Paavo par Philippe Aïche, premier violon solo de Järvi au cours de cette saison. l’Orchestre de Paris). Philippe Aïche, premier violon Le grand répertoire avec Richard Strauss solo de l’Orchestre de Paris (Ainsi parlait Zarathoustra, Burlesque, la suite a joué en soliste sous sa du Chevalier à la rose), Robert Schumann direction. (Genoveva, ouverture), Ludwig van Beethoven (Symphonie n° 9, « Hymne à la Joie »), Johannes Brahms (Concerto pour violon, interprété par Maxim Vengerov ; Symphonie n° 1), Gustav Mahler (Lieder, Symphonie n° 5). La musique allemande du XXe siècle a été LES TOURNÉES représentée par Max Bruch (Concerto pour En mars 2015, Paavo violon n° 1, interprété par Renaud Capuçon). emmène l’orchestre pour LES CRÉATIONS une tournée en Allemagne de 6 concerts (Essen, Pour le concert d’inauguration de la Dortmund, Francfort, Philharmonie de Paris, l’Orchestre crée le Dusseldorf, Stuttgart, Concerto pour orchestre de Thierry Escaich. Mannheim), dirigeant des œuvres de Schumann, Grieg, LES PARUTIONS Tchaïkovski et Sibelius, CD Henri Dutilleux : Métaboles, Sur le même avec Khatia Buniatishvili en accord, nocturne pour violon & orchestre soliste. interprété par Christian Tetzlaff et Symphonie n° 1. (Erato)
Comme un fait attendu, le chef porte au triomphe une Symphonie n° 5 de Tchaïkovski fervente et altière (…). Les jeux de réponse du quatuor, la profondeur des violoncelles et contrebasses, l’impeccable architecture d’ensemble obéissent à un élan passionné et contagieux, jusqu’à une conclusion naturellement flamboyante. (…) Vivons ces expériences musicales marquantes dont l’Orchestre de Paris et Paavo Järvi sont aujourd’hui coutumiers ! Rémy Louis – Diapason – 22 September 2014 P 2015 / 2016
16 concerts symphoniques LES RÉPERTOIRES à la Philharmonie de Paris 11 concerts en tournée La musique nordique avec Jean Sibelius (Symphonies no 5, 4 et 3) et son compatriote en Italie, Allemagne, Arvo Pärt, auquel il dédie tout un week-end Autriche, Hongrie, (Summa, Passacaglia, Da pacem Domine, Credo, Belgique et Suisse . La Sindone, Silhouette, Symphonie n° 3, Cantus in Memory of Benjamin Britten, Fratres, L’Abbé Agathon, Swansong, Tabula Rasa), Carl Nielsen (Suite d’Aladin, Concerto pour flûte, interprété par Vincent Lucas, première flûte solo de SES INVITÉS l’Orchestre de Paris, Concerto pour clarinette, interprété par Philippe Berrod, première flûte Les pianistes Romain solo de l’Orchestre de Paris). Descharmes, Lars Vogt, Radu Lupu ; les violonistes La musique française avec Camille Saint- Viktoria Mullova, Mari Poll, Saëns (Symphonie n° 3, « avec orgue », Concerto Lisa Batiashvili, Joshua pour violoncelle interprété par Sol Gabetta), Bell, Leonidas Kavakos ; la Olivier Messiaen (Turangalîla-Symphonie). violoncelliste Sol Gabetta ; La musique russe avec Alexander Borodine l’altiste Antoine Tamestit ; (Danses Polovtsiennes), Igor Stravinski (Le l’organiste Thierry Escaich ; Sacre du printemps), Piotr Ilyitch Tchaïkovski la voix de Michelle DeYoung, (Concerto pour violon interprété par Joshua ont été les solistes invités Bell), Modest Moussorgski (Tableaux d’une par Paavo Järvi au cours de exposition), Dimitri Chostakovitch (Symphonies cette saison. Vincent Lucas, n° 5 et 6, Concerto pour violon n° 1, interprété première flûte solo et Philippe par Lisa Batiashvili). Berrod, première clarinette Le grand répertoire avec Franz Schubert solo de l’Orchestre de Paris (Symphonie n° 9, « La Grande »), Wolfgang ont joué en solistes sous sa Amadeus Mozart (Concerto pour piano n° 24, direction. interprété par Lars Vogt ; Anton Bruckner (Symphonie n° 5), Ludwig van Beethoven (Concerto pour piano n° 3 interprété par Radu Lupu), Johannes Brahms (Concerto pour piano LES TOURNÉES n° 2 interprété par Lars Vogt) et Gustav Mahler Paavo Järvi a débuté la saison (Symphonie n° 3). à la Scala de Milan avec La musique américaine du XXe siècle a été Lars Vogt. En novembre, il a illustrée par Charles Ives (The Unanswered emmené l’orchestre pour une Question) et la musique hongroise par Béla tournée européenne de sept Bartók (Concerto pour violon n° 2, interprété concerts à Budapest, Vienne, par Leonidas Kavakos). Essen, Berlin pour jouer dans la prestigieuse Philharmonie, LES CRÉATIONS Munich, Francfort et Bruxelles. L’Orchestre crée sous sa direction le Concerto Il était accompagné des pour alto de Jörg Widmann et Caprice II pour solistes Sol Gabetta et orchestre de Richard Dubugnon. Gautier Capuçon. Fin mai, il a conduit sa dernière tournée LES PARUTIONS en tant que directeur musical CD Serge Rachmaninoff : Symphonie n° 3, Caprice de l’Orchestre de Paris en bohémien, Le Rocher, Danses symphoniques, Suisse pour 4 concerts avec la Vocalise. (Erato) pianiste Khatia Buniatishvili.
Aidé par la qualité des bois et des cuivres colorés de sa formation, Järvi construit une interprétation tendue et débarrassée de toute surcharge : après un Scherzo roboratif, le final (…) culmine dans une coda qui investit le vaisseau de la Philharmonie. Si la méditation reste au bord du chemin, la maîtrise de la direction, son élan de pur sang emportent l’adhésion. Michel Le Naour – Concert Classic – Janvier 2016 © Sasha Gusov / ODP
Merci Paavo !
MICHELLE DeYOUNG Alto
ichelle DeYoung collabore souvent avec les phalanges les plus réputées de la scène Minternationale et a chanté sous la baguette de chefs tels Daniel Barenboim, Pierre Boulez, James Conlon, sir Colin Davis, Stéphane Denève, Christoph von Dohnányi, Gustavo Dudamel, Christoph Eschenbach, Daniele Gatti, Alan Gilbert, Bernard Haitink, Manfred Honeck, James Levine, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Kent Nagano, Seiji Ozawa, Antonio Pappano, Andre Previn, David Robertson, Donald Runnicles, Esa-Pekka Salonen, Mariss Jansons, Michael Tilson Thomas, Franz Welser-Möst ou encore Jaap van Zweden. Son répertoire compte les rôles-titres de Samson et Dalila et The Rape of Lucretia, les rôles de Fricka, Sieglinde et Waltraute (La Tétralogie de Wagner); Kundry (Parsifal), Venus (Tannhäuser), Brangäne (Tristan und Isolde), Herodias (Salome), Eboli MICHELLE DeYOUNG ET L’ORCHESTRE DE PARIS (Don Carlos), Amneris (Aida), Santuzza (Cavelleria Rusticana), Marguerite (La Damnation de Faust), Judith (Le Château de Michelle DeYoung fait ses débuts à Barbe Bleue), Didon (Les Troyens), etc. Son enregistrement l’Orchestre de Paris à l’occasion de des Kindertotenlieder et de la Symphonie no 3 de Mahler (dir. ce concert exceptionnel. Michael Tilson Thomas, San Francisco Symphony Orchestra) michelledeyoung.com a reçu en 2003 le Grammy Award du Meilleur disque classique. En 2001, elle avait déjà reçu les Grammy Awards du Meilleur disque classique et du Meilleur opéra pour Les Troyens (dir. sir Colin Davis, London Symphony Orchestra). Plus récemment, © Kristin Hoebermann elle a enregistré la Symphonie no 3 de Mahler (dir. Bernard Haitink, Chicago Symphony Orchestra – CSO Resound et dir. Manfred Honeck, Pittsburgh Symphony – PID) ; la Symphonie no 1, « Jeremiah » de Bernstein (dir. Leonard Slatkin, le BBC Symphony Orchestra – Chandos), Das klagende Lied (dir. Michael Tilson Thomas, San Francisco Symphony – BMG), et Das Lied von der Erde (Minnesota Orchestra – Reference Recordings). Son premier récital est paru chez Erato. Au cours de cette saison, elle retrouvera le Metropolitan Opera pour Tannhäuser, et se produira avec le Philharmonique d’Israël (à Carnegie Hall), le Philharmonique de Hong Kong, et le Symphonique de Dallas. Elle donnera des récitals à Jérusalem, Washington, Northridge, Portland, et Cedar Rapids. AP col N&B - 108 x 170 - avril-2015.pdf 1 22/04/2015 09:46
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