Série F14. Travaux Publics

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Série F14. Travaux Publics « État sommaire des versements faits aux Archives nationales par les ministères… » (version de 1962) F14. TRAVAUX PUBLICS. Cette sous-série, qui contient les papiers versés par le Ministère des Travaux publics, est une des plus complètes de la série F. Elle est composée non seulement de documents de la période moderne depuis la Révolution et jusqu'aux dernières années du XIXe siècle, mais aussi de nombreux dossiers de l'ancienne administration des Ponts et Chaussées, de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècle. Les bureaux, dont les archives ont constitué la sous-série F14, ont subi, sous les différents régimes, des transformations qu'il est utile d'exposer : De 1626, date de la suppression du Grand Voyer de France, jusqu'à Colbert, les bureaux des finances ou des trésoriers de France de chaque généralité s'occupèrent de l'exécution des travaux concernant les routes, ponts, canaux, rivières. Colbert leur retira ces attributions pour les confier, sous sa propre direction, aux intendants des provinces, secondés par les trésoriers de France. Au XVIIIe siècle (sauf sous la Régence et jusqu'en 1736, période pendant laquelle il y eut une Direction spéciale), le service des Ponts et Chaussées et des Mines incomba au Contrôleur général des finances et le “détail” de ce service à un intendant des finances : Daniel Trudaine (1), de 1743 à 1769, son fils, Trudaine de Montigny, jusqu'à 1777, de Cotte, puis Chaumont de La Millière, de 1781 à 1791. Les papiers de la sous-série F14, antérieurs à la Révolution, viennent presque tous des bureaux du Contrôleur général des linances et de l'Intendant “chargé du détail des Ponts et Chaussées”. Les bureaux du secrétaire d'Etat Bertin ont fourni, d'autre part, un certain nombre de dossiers. Créé en 1764, le département de M. Bertin avait à traiter, parmi beaucoup d'autres questions, celles qui concernaient les rivières, les canaux et les mines. A partir de 1774, la distribution des affaires de ce département, en ce qui concernait les Travaux publics, fut remaniée : Bertin garda exclusivement l'administration des mines qu'il avait exercée jusque-là avec l'intendant chargé du “détail” des Ponts et Chaussées, et ce dernier reprit seul la direction de la navigation. A la suppression du Ministère Bertin (1780), les Mines furent réparties entre les quatre intendants du Commerce. En 1783, on créa un intendant spécial pour les Mines : ce fut Douët de la Boulaye, maître des réquêtes. Puis, en 1788, on confia les deux services à un seul fonctionnaire et Chaumont de La Millière devint intendant à la fois des Ponts et Chaussées, de la Navigation et des Mines. Le Contrôleur général des finances, Ministre d'État, en était le Directeur général. (1) Ce fut Trudaine qui créa, en 1744, à Paris, un bureau de dessinateurs, chargé d'exécuter les plans des routes de France, d'après les minutes qu'en avaient faites les ingénieurs des généralités, en application de la circulaire du Contrôleur général Orry. Co bureau, dirigé par l'ingénieur Mariaval, en 1746, et par Perronet, à partir de 1747, se transforma peu après en École des Ponts et Chaussées et fut le début de l'École actuelle. Les plans des routes ainsi exécutés ont été versés aux Archives nationales, où ils sont conservés sous les cotes F14 8443 à 8507. On trouvera des variantes de ces plans sous les cotes F14 10148 à 10159. Ce régime dura jusqu'à 1791. Le Ministère de l'Intérieur ayant été créé, le 7 août 1790, et organisé dans le courant de l'année suivante, on lui rattacha (loi du 18 août 1791) l'Administration centrale des Ponts et Chaussées qui avait été établie par la loi du 19 janvier 1791 (article 1er) (1), Le décret du 27 avril 1791, fixant les attributions du Ministre de l'Intérieur, spécifiait qu' “il sera chargé du maintien et de l'exécution des lois touchant les mines, minières et carrières, les Ponts et Chaussées et la conservation de la navigation et du flottage sur les rivières”. Chaumont de La Millière devint alors vice-président de l'Administration centrale des Ponts et Chaussées et fut chargé du détail des mines (5e division du Département de l'Intérieur) (2). En 1792, Le Camus succéda à La Millière; ce service devint alors la 4e division de l'Intérieur (3). (1) La loi du 19 janvier spécifiait que l'administration des Ponts et Chaussées comprendrait une “Assemblée des Ponts et Chaussées”. Cette assemblée, qui devait être présidée par le Ministre de l'Intérieur (loi du 18 août 1791) et que l'Almanach national de l'an IX désigne sous le nom de “Conseil et Assemblée des Ponts et Chaussées”, n'a pas cessé de fonctionner depuis sa création. C'est actuellement le Conseil général des Ponts et Chaussées. La sous-série F14 n'en contient pas les procès-verbaux qui se trouvaient au Ministère -- pour la période de l'an II à l'an X -- avant l'inondation de 1910. (2) Organisation du département de l'Intérieur (Arch. nat., F1a I et Almanach national). (3) Les Ponts et Chaussées et Mines (5e Division) étaient logés rue Saint-Lazare, en 1792. De 1793 au 12 germinal an II, la 4e Division était au Pelit Hôtel de l'Intérieur, rue Neuve-des-Petits-Champs. L'administration des Ponts et Chaussées et des Mines dépendit du Ministère de l'Intérieur jusqu'au 12 germinal an II (1er avril 1794). Le décret de cette date ayant substitué aux Ministères les Grandes Commissions exécutives, la 5e, la “Commission des Travaux publics”, reçut les attributions que possédait le Ministère de l'Intérieur pour les Ponts et Chaussées. L'administration des Mines fut confiée à la 11e Commission, intitulée “Commission des 1 « État sommaire des versements faits aux Archives nationales par les ministères… » (version de 1962) armes, poudres et exploitation des mines” (4). A la suppression de celle-ci, le 18 fructidor an III, l'“Agence des Mines” ou “Bureau de l'exploitation des mines de la République”, qui dépendait d'elle et qui avait été créée par arrêté du Comité de salut public (18 messidor an II), fut réunie à la Commission des Travaux publics, à dater du 1er vendémiaire an IV (5). (4) La Commission des Travaux publics était installée “Maison ci-devant Bourbon” ; la Commission des armes, poudres et exploitation des Mines était “quai Malaquais, n° 1915, maison ci-devant Juigné”. (5) Arch. nat., F14 1301B. -- L'Agence des Mines reçut le titre de Conseil des Mines, en exécution de la loi du 30 vendémiaire an IV (titre VI). Ce conseil qui était “chargé de donner au Ministre des avis motivés sur tout ce qui a trait aux mines, de correspondre avec les concessionnaires, de surveiller les recherches”, avait ses bureaux “Maison ci-devant Périgord”, rue de l'Université. L'arrêté du Comité de salut public du 24 messidor an n avait également mis à sa disposition “la maison Mouchy, attenante à la première, même rue, n° 292, pour ses salles de conférence”. (Compte rendu par le Conseil des Mines au Ministre de l'Intérieur, 7 thermidor an IV. Arch. nat., F14 1301A.) Le Conseil des Mines n'a pas cessé de tenir ses séances depuis l'an II; de nombreuses pièces émanées de ce conseil, pendant la période révolutionnaire, sont conservées dans la sous-série F14. Ses procès-verbaux. depuis le 9 janvier 1811, sont conservés au Conseil général des Mines. Au Ministère de l'Intérieur fut de nouveau confiée l'administration des Ponts et Chaussées et des Mines, de l'an IV à 1830. Le décret du 10 vendémiaire an IV, qui rétablit les ministères, attribue à celui de l'Intérieur “la confection et l'entretien des routes, ponts, canaux et autres travaux publics; les mines, minières et carrières; la navigation intérieure, le flottage..., les dessèchements, les fabriques, les manufactures, les aciéries”. D'abord simple Division (3e Division, du 10 vendémiaire an IV à l'an VIII (1); 6e Division en l'an X), le service des Ponts et Chaussées constitua ensuite, au Ministère de l'Intérieur, un département spécial qui devint Direction en 1806 et dont les principaux titulaires furent Crétet en 1806, Montalivet (3 mai 1806) (2), Molé (2 octobre 1809 (3)-20 novembre 1813)(4), le baron Pasquier (16 mai 1814), de nouveau le comte Molé (21 mars 1815), Becquey (1817- 1830). (1) De l'an IV à l'an VIII, les bureaux des Ponts et Chaussées et des Mines furent logés d'abord “Maison Bourbon, rue de Lille”, puis “Maison Conti, rue de Grenelle” (n° 101 actuel), où étaient les autres services de l'Intérieur. (2) Arch, nat, AF IV, plaq. 1318, n° 1, (3) Arch. nat., AF IV, plaq. 3020, n° 1. (4) Id., AF IV, plaq. 6644, n° 8. Quant au service des Mines, d'abord lié, jusqu'à l'an VIII, à celui des Ponts et Chaussées, il fut affecté ensuite, jusqu'en 1806, au Bureau des Arts et Manufactures. De 1806 à 1810, les Mines furent administrées par le Conseil des Mines sous l'autorité du Ministre de l'intérieur, puis, par décret impérial du 7 août 1810, fut créée une Direction générale des Mines, minières, usines et carrières, dont le comte Laumond fut tilulaire(5). Cette Direction ne dura pas longtemps : elle fut supprimée et rattachée aux Ponts et Chaussées par une ordonnance du 17 juillet 1815. De 1815 à 1830, il n'y eut donc qu'une Direction générale des Ponts et Chaussées el des Mines(6). (5) Id., AF IV. plaq. 3564, n° 13. (6) La Direction des Ponts et Chaussées occupa d'abord l'hôtel du Châtelet (n° 127 actuel, rue de Grenelle), puis le Palais Bourbon, de 1806 à 1814 (Arch.
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