La Fille Du Tambour-Major

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La Fille Du Tambour-Major La Fille du tambour-major M OP®V DE/J-BOREBORDEAUX • Opéra de Bordeaux La Fille du tambour-major Offenbach Théâtre Fémina Bordeaux 24, 25 avril 1999 La Fille du tambour-major Opéra-comique en trois actes Livret de Alfred Duru et Henri Chivot Musique de Jacques Offenbach Direction musicale : Philippe Molinié Mise en scène : Jack Gervais Chorégraphie : Andrée Renard Décors : Michel Fersing Costumes : Maison Grout Stella : Kathia Bias Monthabor : Jean-Marie Joye Le lieutenant Robert : David Grousset Claudine : Florence Leenart Griolet : Roger Pujol La duchesse Delia Volta : Monique Bost Le duc Delia Volta : Jacky Piervil Le marquis Bambini : Claude Deschamps Clampas : Bernard Auzimour Le sergent Morin : Michel Magimel La supérieure : Anyl Floriane Orchestre National Bordeaux Aquitaine Ballet du Théâtre Fémina Chœur de l'Opéra de Bordeaux Créé au Théâtre des Folies Dramatiques, le 13 décembre 1879 Éditions Salabert, Paris Première le 24 avril 1999 Théâtre Fémina Bordeaux â 2mains:5! Frontispice du quadrille d'Olivier Métra sur les motifs de La Fille du tambour-major. Argument Nous sommes en 1800. Afin de rejoindre en Italie l'armée de Bonaparte, une compagnie de soldats français, la 20cmc demi-brigade, dirigée par le lieutenant Robert, franchit les Alpes piémontaises. Pour s'héberger, ce petit détachement — avec son tambour-major Monthabor, sa cantinière Claudine et son âne Martin, son tambour, et ex-tailleur, Griolet —, investit un couvent de jeunes filles à Biella. Prévenues de l'arrivée imminente des Français et terrifiées par ce que l'on en dit, religieuses et pensionnaires se sont sauvées en hâte, oubliant l'une d'entre elles, la jeune Stella. Enfermée dans la lingerie, elle purge une punition sévère pour avoir entonné une chanson à la gloire des Français. Foucade tout à fait interdite dans ce fief où tout se veut pro-autrichien, notamment le duc et la duchesse Delia Volta, parents de la jeune fille. La surprise est grande lorsque les uniformes tricolores découvrent dans le couvent déserté la pensionnaire abandonnée. Stella, d'abord apeurée, puis rassurée, fait à ses hôtes forcés « les honneurs du monastère ». On dévalise cellier et poulailler dans la perspective d'un joyeux repas... Griolet en pro­ fite pour se déclarer à Claudine en lui promettant la confection d'un nouvel unifor­ me. Hélas, la cantinière n'a d'yeux que pour le lieutenant Robert, lui-même fort sensible au charme espiègle de Stella. Ces ébauches amoureuses remuent les souve­ nirs de Monthabor. Désabusé, il évoque son passé de teinturier... son mariage tour­ menté. .. sa femme et sa fille dont il est sans nouvelles... À peine le bonheur de la table a-t-il chassé la morosité, que surviennent le duc Delia Volta et le marquis de Bambini, une ganache à qui il a promis la main de sa fille pour s'acquitter d'une vieille dette. Stupéfaits par la présence dans le couvent d'occupants si peu catho­ liques, les deux hommes ne sont rassurés qu'au retour précipité de la supérieure et de ses ouailles. Dans l'ignorance totale du projet matrimonial qui la guette, Stella, obéissant aux ordres parentaux, doit quitter sa pension. Elle prend congé de ses amies et des soldats en gardant l'espoir de les retrouver un jour. Dans leur château de Novare, les Delia Volta s'activent aux préparatifs de la noce. Un billet de logement impose au duc de recevoir chez lui le détachement fran­ çais stationné dans la région. Bien peu enthousiaste, il loge abominablement les mili­ taires. Le tambour-major, indigné d'un tel accueil, aborde la duchesse. Stupéfaction ! Monthabor reconnaît sa femme. A l'écart des échos de la fête, il la questionne et s'en- quiert immédiatement du sort de leur fille. C'est peut-être Stella ? Nullement, elle est la fille du duc. C'est du moins ce qu'affirme Madame Delia Volta à son ex-époux afin de l'apaiser et d'éviter tout esclandre. Elle exige, en outre, sur leur passé, le plus grand silence. Un délicieux chantage permet aussitôt à Monthabor d'obtenir pour la brigade un casernement confortable et une invitation pour le bal qui s'apprête. 5 Stella, les yeux pleins de larmes, croise Robert et lui apprend qu'on veut la marier, contre son gré... Le lieutenant n'y tient plus, il capitule et lui avoue son amour, un amour hélas impossible. Mieux vaut partir... Monthabor voit la jeune fille toute émue. Il lui parle et, poussé par un doute, hasarde quelques questions sur son enfance. Les souvenirs confus de Stella évoquent un père bien différent de ce qu'il est aujourd'hui... Les cadeaux qu'elle recevait de lui étaient offerts par «des mains tantôt jaunes, tantôt bleues »... L'ex-teinturier dévoile sur le champ sa paternité dans une scène fort émouvante. Pourtant ce bonheur doit encore être tenu secret et rien ne paraît lorsqu'arrive Griolet, heureux de présenter à Claudine son nouvel uni­ forme achevé... convoité secrètement par Stella. Mais on s'agite dans les salons : le contrat de mariage va se signer. La duchesse appelle sa fille qui surgit soudain, revê­ tue du costume de vivandière. Toisant l'assistance pétrifiée, elle révèle sa véritable identité et crie haut et fort sa nationalité française avant de s'enfuir du château avec la brigade, mais au prix de quelles difficultés ! En effet, le reste de la troupe a continué d'avancer, laissant isolé le petit déta­ chement que la fuite éperdue vers Milan a disloqué. Claudine et Robert trouvent à se cacher dans l'auberge de Clampas, un patriote sûr, trop heureux d'aider sa nièce cantinière française et un lieutenant du même régiment. Il se trouve que les Delia Volta et Bambini, convaincus que les fuyards sont à Milan, se sont installés dans cette hôtellerie qui attend encore le neveu du gouverneur... Mais qui descend du carrosse seigneurial ? Griolet, sous les vêtements de la noble personne attendue, la bure du capucin qui l'accompagne dissimule Monthabor et le petit cocher anglais de l'attelage n'est autre que Stella. Commence alors une chasse au sauf-conduit, indispensable pour quitter la ville. Le « moine » Monthabor obtient celui de son ex-épouse... et sa confession... On se cache, on se sauve. Le duc parvient à épingler Robert. Bambini apparaît au bras de sa promise, Delia Volta est ravi. Soudain, au carillon des cloches se mêlent les échos du Chant du Départ : vainqueurs, les bataillons français entrent dans Milan et nos trois couleurs pavoisent aussitôt la ville. Robert, libéré, aperçoit le cortège de noce, il s'élance au devant de la mariée et découvre sous le voile nuptial le visage de Claudine qui voulait se substituer à Stella « jusqu'au moment de dire oui ». Tout s'arrange enfin. Robert peut ainsi épouser la fille du tambour-major et Griolet coudre son destin à celui de Claudine. D. G. 6 Dominique Ghesquière La Fille du tambour-major ou le Chant du départ de Jacques Offenbach Juliette Simon-Girard, créatrice du role de Stella dans La Fille du tambour-major. Décembre 1879 : un froid polaire paralyse la capitale. Les Parisiens se calfeu­ trent chez eux et luttent contre les douze degrés sous zéro devenus quotidiens. Les théâtres sont donc désertés par le public... Transformant en avantage cet incon­ vénient, Offenbach accroît et prolonge, avec son opiniâtreté coutumière, les répé­ titions de La Fille du tambour-major, sa cent-vingtième partition. Ce sera l'ultime ouvrage dont il verra la première. Depuis six mois, la santé du musicien s'est encore affaiblie. Les crises de gout­ te multiplient leurs douloureux assauts. Emmitouflé sous de chaudes couvertures, on transporte le compositeur dans un fauteuil, de sa voiture à la salle, afin qu'il puisse mettre en place troupe et orchestre, jusqu'à la perfection souhaitée. Sa vigi­ lance dissipe ses douleurs. Dès que commence la répétition, il se lève soudain, fait activer le piano, reprend une chanteuse, secoue un choriste, rythme son finale, et entraîne enfin à sa cadence tout le plateau. Les années n'ont pas émoussé l'exi­ gence d'Offenbach ! 7 Finale du premier acte de La Fille du tambour-major. Si la maladie et sa faillite au Théâtre de la Gaîté en 1875 le vieillissent préma­ turément, les souffrances morales l'éprouvent bien davantage. Né à Cologne le 20 juin 1819, il est, durant le conflit franco-prussien, la cible d'odieuses calomnies rela­ tives à ses origines juives et germaniques. Ces attaques meurtrissent profondément Offenbach. Lui, le compositeur de La Vie parisienne (1866), cet hymne à notre capi­ tale. .. Lui, qui dès 1855, dans Ba-Ta-Clan, fais chanter à ses protagonistes « Je suis français... » et qui récidive deux ans plus tard en terminant sa Dragonnette avec le joyeux refrain « Chantons Vive la France... ». En I860, il obtient officiellement la nationalité française et en 1861 la Légion d'honneur vient rougir sa boutonnière... Ses triomphes, ne fut-ce que celui d'Orphée aux Enfers (1858), méritent bien cette distinction ! Mais c'est le Second Empire, la « Fête impériale ». L'industrialisation fait naître les fortunes. Les usines tournent, le chemin de fer se développe et incite aux voyages. Paris brille par sa beauté et son esprit. Le pays rayonne, insouciant. On rit, on chante, on danse et Offenbach, tou­ jours très lucide, mène le bal et les théâtres. Il peut, à loisir, tout caricaturer avec audace: les larmoyantes histoires d'enfants abandonnés... Mesdames de la Halle (1858) ; les bourgeois parvenus... Monsieur Choufleuri restera chez lui... (1861) ; les dieux de l'Antiquité... La Belle Hélène (1864) ; l'Empereur... La Périchole (1868) ; l'armée... La Grande-Duchesse de Gérolstein (1867) ; les scandales politiques... Les Brigands (1869).
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