No 116, juin 2013

Menu XXL, séance TGV 9 Mission accomplie aux Cerisiers 12 Découverte de nos légendes 14 Si le spectacle nous est conté 16 Dimanche des collectionneurs 23

L’essentiel Un modèle d’espace famille 27 Des machines maousse costaud 4 Sébastien, jeune athlète 19

Editorial

Le meurtre de Marie qui s’est produit à Payerne il y a quelques semaines est un acte effroyable. Mais le débat public qui s’est ensuivi provoque en moi un malaise. Il est aisé de jeter la pierre aux magistrats, qui doivent établir un pronostic sur chaque dé- linquant. Comme tout un chacun, ils sont faillibles et commettent parfois des erreurs. La plupart du temps pourtant, des appréciations diffé- rentes peuvent être portées sur une même situation sans que l’une soit Trois parmi les intervenants : le ministre Michel Thentz, le maire Jean-Pierre Gindrat et totalement erronée. Tout est affaire le président du Parlement Alain Lachat. Photo jlm de nuances, de pesée des intérêts en présence. Les juges statuent sur • Château de la base du dossier à leur disposition et doivent parfois prendre des ris- Inauguration du ques, en pariant que la nature hu- maine n’est pas que noirceur et en drapeau de partant du principe que la prison permet la réinsertion. Des solutions C’était jour de fête le samedi 25 mai dernier dans la cour schématiques et identiques pour du château de Pleujouse. On inaugurait le nouvel écus- tous - la prison à vie - ne mèneront son de la Baroche, en présence des autorités cantonales qu’à une surcharge des péniten- et communales et d’une délégation de Wallisellen. ciers, et pas du tout à davantage Et toute la population était invitée à la cérémonie. de sécurité dans la rue. Il y aura toujours d’autres criminels pour Introduction prendre leur place... Dans ce dos- Il revenait à Jean-Pierre Gindrat, maire de la commune et maître de cérémo- sier, une enquête est en cours et les nie, d’ouvrir les festivités. Au cours de son allocution, il fit observer que trop sanctions qui s’imposeront seront souvent nous courons vainement après l’éphémère, après le Temps qui passe, prises. Mais le véritable coupable, sans jamais pouvoir le rattraper. Tout le contraire du symbole donné par le celui qui a tué Marie, c’est Claude D. mot étendard, dont l’origine est composée des éléments stand, désignant > /gw/ o  La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

bénir: dire du bien… et enchaîna en litanie avec une prière de rassemble- ment. Le pasteur lut et commenta une lettre de l’Evangile implorant persévérance et patience, deux ver- tus cardinales pour tout projet com- munautaire qui s’inscrit dans la du- rée. L’abbé décrypta l’aspect spirituel des symboles chrétiens de l’étendard de la Baroche et releva «le sens chré- tien des couleurs, qui aident à vivre ensemble».

Anecdote ou parabole? «Un homme se promenant sur une plage rencontre un enfant qui agite Accompagnée au piano par Hubert Mahon, la chorale Ste-Cécile de la Baroche. Photo un drapeau en direction d’un navire jlm au loin. - Pourquoi fais-tu cela, lui demande l’homme? - Pour que le capitaine me réponde et sonne la corne de brume, dit l’en- fant. - Mais tu es petit, objecte l’homme, et le bateau est très loin. Comment peux-tu avoir la certitude qu’il te ré- pondra? Et l’enfant a cette réplique impara- ble: - J’en suis sûr, parce que le capitaine, c’est mon papa! Il en va de même des hommes dans leur relation à Dieu, qui verra leurs signaux… et répondra, conclut le pasteur.» Enfin, l’abbé Jean-Pierre Babey pro- Quelques officiels, de g. à dr.: Maurice Froidevaux, Vincent Surmont, Marc Meier, céda à la bénédiction proprement Nicolas Vernot, Jean-Pierre Babey et Serge Médebielle. Photo jlm dite.

l’action se tenir debout, et de hard, moiries des cinq communes d’avant Chant signifiant dur, ferme. Autrement la fusion. Accompagnée au piano par Hubert dit un symbole de pérennité. La du- Mahon, la chorale Ste-Cécile de la rée, c’est tout ce que l’on peut souhai- Bénédiction Baroche donnait un temps de res- ter à notre jeune commune symboli- La bénédiction du blason donna lieu piration entre chaque parole. Par sée par la bannière de la Baroche. Le à l’intervention alternée de l’abbé parenthèse, vu le temps frisquet et maire se dit fier d’être suisse, et heu- Jean-Pierre Babey et du pasteur Ser- la bruine persistante, la directrice reux de cette inauguration qui réunit ge Médebielle, les deux officiant tour avait pris la précaution d’assouplir la population autour de ce drapeau, à tour, une façon originale de réunir les muscles et de chauffer les voix autour de ce symbole identitaire. Sur les croyants de nos deux principales des chantres dans un local tempéré ce, il déploya solennellement l’éten- communautés religieuses. L’abbé Ba- durant trois quarts d’heure avant dard, qui avait été placé à côté des ar- bey rappela le sens premier du verbe la cérémonie. N’est-ce pas un souci o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013  d’orfèvre? Les choix du répertoire ne tant équitablement les cinq villages devaient rien au hasard, et Jacinthe fusionnés. Gindrat faisait de chaque pièce une Le Franc-comtois fit remarquer par brève présentation. Il y eut d’abord ailleurs que l’écusson de la Baroche des airs anciens, de la Renaissance, reprenait les couleurs de l’ et une manière de saluer le château de celles de la République et canton Pleujouse, l’ancienneté et la beauté du Jura. Il conclut par cette ré- du lieu. Au fil des discours, la cho- flexion philosophique: «Les hommes rale entonna quelques chansons passent, les emblèmes demeurent.» joyeuses et dynamiques, comme pour invoquer le courage et la Salut final confiance en l’avenir. Les dernières Tour à tour, le président du Parle- compositions étaient de gens de chez ment et le ministre responsable des nous, une dédicace à la Terre juras- communes apportèrent le salut des vie à la Baroche et à ses habitants!» sienne, à sa grande rivière, le Doubs, autorités cantonales. Le premier, Déléguée de Wallisellen, la commu- sans oublier l’hymne de la Baroche. Alain Lachat, adressa ses félicita- ne amie, Mme Linda Camenisch, tions au Conseil communal pour la vice-maire et conseillère respon- La démarche magnifique réalisation de l’écusson sable du département des affaires expliquée sociales, était por- Invité à s’exprimer, Nicolas Vernot, L’héraldique est aussi teuse «d’un petit membre de la Société suisse de l’hé- un art vivant présent» et des raldique (SSH) et auteur du nouvel salutations chaleu- écusson, dit que pour réaliser des Nicolas Vernot reuses du Conseil armoiries, c’est toujours un travail communal de la de longue haleine. Il faut se montrer ville zurichoise. humble. L’aboutissement, l’emblème et rappela les liens forts qui l’unis- Elle souhaita enfin bonne fête à tou- commun, il faut y réfléchir ensem- sent au pays de la damassine. Le se- te l’assistance. ble, et l’enraciner dans le passé. cond, le ministre Michel Thentz, lui L’apéritif fut servi à une centaine de L’héraldiste, Franc-comtois d’ori- aussi fin connaisseur de notre fruit participants dans la petite tente du gine, admire la tradition héraldique emblématique, se déclara très atta- GSA dressée pour l’occasion et, la suisse, qu’il qualifie de «très sobre ché à la région de par ses fonctions bruine étant décidément tenace, cet et vigoureuse». Il déclara avoir œu- antérieures. «Que l’année en cours abri ne fut pas de trop. vré dans le respect de cette tradition porte ses fruits, conclut-il, et longue /jlm/ vieille de 800 ans. A la fois ancienne et moderne. Car l’héraldique est aussi un art vivant, dans le sens où le blason doit symboliser un projet unitaire, une volonté d’un destin commun. Evoquant l’écusson de la Baroche, il rappela que le filet en croix pattée fait allusion à l’origine très ancienne du nom Baroche, signifiant paroisse. En général, la création d’un blason exige à la fois le respect de l’identité du commanditaire et celui des règles héraldiques. Ici, le choix s’imposa de lui-même, c’est le pays des damassi- niers, et c’est ainsi que naquit l’idée des fleurs de notre prune locale, Au centre, Linda Camenisch, vice-maire de Wallisellen, et à droite un peu caché, un membre de la Société suisse d’héraldique. Photo jlm chacun des cinq pétales représen- o  La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

Michel Güttly SA Génie civil et terrassement Un transporteur parti de presque rien monte une entreprise équipée d’un parc impressionnant de machines à tout faire sur les chantiers, ou presque, à part le bâtiment. Zoom sur 40 ans de chemin.

Asuel que se trouve la raison sociale de l’entreprise. La famille y a pour domicile une ferme rénovée, où vit aussi David, le fils cadet, chauffeur de tracteur et mécano. Chez Güttly SA, chaque contremaî- tre a la responsabilité de son chan- tier. C’est le cas de John, l’aîné de la famille, qui est également responsa- ble des pelles rétro, dont il existe dix pièces s’échelonnant entre 3 et 36 tonnes! Il habite à . Parmi les chefs d’équipe, on recense aussi un ancien, Jacques Rebetez, qui est également machiniste, et La famille de l’aîné des Güttly. De gauche à droite: Leur fille Maude, Tania et John, leurs Martial Rich, contremaître mais pas fils Bastien et Sven. chauffeur. A noter au passage que Le dépôt de l’entreprise Güttly se bien la Baroche, et en son temps, il a machiniste est une profession à part trouve dans la zone industrielle dirigé sa propre entreprise. entière, qui exige régulièrement des de Cornol. Un hangar tout en lon- Chez Güttly SA, il s’occupe «du mar- cours de perfectionnement. gueur. Une vaste cour autorisant keting, du relationnel». C’est lui qui Les autres chauffeurs de «dumpers», les manœuvres des convois les plus établit les offres publiques ou privées, ces drôles de machines surdimen- imposants. A l’extrémité de cette qui prépare le chantier. Sa fonction sionnées qu’on appelle ici des «trac- dernière, à côté d’une baraque de englobe la commande de matériel, la teurs», sont Gilles Gachet, Yan- chantier, David Güttly, le fils cadet, mise au courant des contremaîtres, nick Hêche, Jean-Paul Struchen et lave à grands jets le «petit tracteur», l’installation du chantier, le suivi Vincent Roth, ce dernier étant aussi un engin pourtant respectable en jusqu’au décompte final et à la fac- chauffeur trax. D’ailleurs, plusieurs comparaison duquel les machines turation. chauffeurs, dont John, sont polyva- agricoles de taille XXL paraissent Pratiquement le seul à savoir en lents, chaque genre de machine exi- des jouets. temps réel où tous les hommes se geant son pilotage particulier. Un premier rendez-vous a été pris trouvent - les chantiers peuvent être Il est à noter que pour la première avec Claude Schaffner. très différents et assez distants les fois en 2013, Michel Güttly SA forme uns des autres, Claude Schaffner un apprenti constructeur de route. Claude Schaffner fonctionne en somme comme le chef L’entreprise emploie une secrétaire C’est lui le technicien, depuis 8 mois d’orchestre de l’entreprise. à mi-temps, Agnès Rondez, de environ. Il me reçoit dans le bureau Cornol. de l’entreprise, une construction en Organigramme préfabriqué, au-dessus de garages. Michel Güttly est le patron. Lui, il ne Un parc compétitif Claude Schaffner, «entrepreneur de se voit pas ailleurs que sur les chan- Comme dit plus haut, il y a dans formation depuis 81 dans la bran- tiers. Son épouse Josette s’occupe l’entreprise un «gros» inventaire de che», vient de Rebeuvelier. Il connaît des paiements, des salaires. C’est à véhicules. C’est ce qui lui confère o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013  sa singularité et sa compétitivité. Au cours des années, en ce qui tou- che à la stabilisation du sol ou au transport de matériaux, les engins spéciaux se sont additionnés, ce qui a pour résultat un quasi-monopole dans le Jura pour certains types de travaux. C’est une question de prise de force: pour broyer et concasser le matériau, les rotors de fraisage exi- gent énormément de puissance. En outre, selon l’importance du chan- tier ou la nature du terrain, la même machine se décline en modèles allant du plus léger – relatif, tout de même - au plus lourd. Pour donner une Josette Güttly pose à côté d’une tête de cheval sculptée dans le bois. Photo jlm idée de l’échelle, un tracteur agricole «normal» affiche au maximum 150 de naissance de la mariée. Michel a tent à Asuel «une vieille cambuse, chevaux. Les tracteurs de type Fendt acheté un camion et fait des trans- une ruine» - les termes sont de Jo- 926 en ont le double. Quant au plus ports de matériaux surtout pour le sette – dont ils retapent grosso modo lourd (16 T), le type Claas 5000, il compte de Louis Lachat père, et c’est l’écurie. Le jeune chef d’entreprise vous délivre 530 chevaux! Un mons- d’ailleurs dans un des appartements installe dans la grange son premier tre qui se maîtrise en douceur. de ce dernier construits à la Malcôte dépôt et son atelier de réparation. A que le couple s’installe en 1979. Le temps perdu, il s’attaque à la réno- L’âme de l’entreprise fondateur de la carrière a confiance vation de la maison familiale. Une Rendons-nous à Asuel, où Josette, en ce jeune transporteur «qui a de année plus tard, en 1984, le foyer l’épouse de Michel Güttly, m’ac- l’idée» et lui accorde une caution s’y installe. La grange est démolie cueille et m’offre un café. Ce petit bancaire lui permettant de se procu- pour laisser la place à un paddock bout de femme volontaire et éner- rer sa première petite pelle rétro. Mi- qui jouxte le petit Musée de la Ba- gique m’impressionne et je com- chel l’utilise surtout pour creuser des lance, et une écurie est construite à prends très vite le rôle central qu’elle tombes dans les cimetières, un peu l’arrière du bâtiment, le long du ruis- joue dans l’entreprise. C’est elle qui partout, jusqu’en Haute Ajoie. seau d’Asuel. Il faut dire que mari et tient les cordons de la bourse, et bien A la même époque, les Güttly achè- femme ont la passion des chevaux. > plus… Dès que l’on évoque devant elle le trésor de guerre que repré- sente l’énorme parc de machines, elle tempère: «Si on achète tout d’un coup, on se casse le nez… Il faut faire petit à petit. J’ai été ouvrière dans ma jeunesse, je connais la valeur des choses… J’ai toujours géré… J’ai tou- jours freiné…, résume-t-elle.» Mais voyons avec elle comment tout a commencé… il y a quarante ans.

Au tout début 1973, date de double importance: l’année du début de l’entreprise, et l’année du mariage de Michel Güttly avec Josette, née Choulat. Le jeune couple s’installe à Cornol, village Claude Schaffner, technicien, dans le bureau du dépôt de Cornol. Photo jlm o  La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

En dates Redéploiement nouvelle orientation intéressante de et en demi-teintes La A16 (Transjurane) est un client l’entreprise. Il a toujours eu de bons Déjà constitué en SA en 1983, Michel régulier et sûr – bien que payeur contacts avec les agriculteurs, qui lui Güttly engage ses premiers ouvriers tardif. Mais elle est en voie d’achève- demandaient à tout moment: «Tu ne en 1986. Dix ans plus tard, l’aîné de ment. Il est urgent de se diversifier. connais pas une machine qui pour- Michel, John, débute son appren- Un peu par hasard, David, le cadet rait concasser les pierres dans les tissage. En 2002, David, le cadet, de la famille, va être à l’origine d’une champs?» Pour sûr qu’il connaît ce genre d’engin: en Allemagne, cela fait vingt ans que le système existe! On utilise un procédé de broyage et de récupération des matériaux exis- tants par adjonction de ciment et de chaux, ce qui a pour avantages d’éco- nomiser des fournitures. On gagne un temps précieux et, qui mieux est, l’offre devient plus attractive… Certes, les paysans, ce n’est pas une grande clientèle. Mais le concept se développe, et s’applique sans autres à la réalisation de chemins ruraux et forestiers, de pistes de chantiers, etc. La réalisation la plus spectaculaire, la première, a été celle du chemin d’ac- cès aux éoliennes de Saint-Brais en David Güttly, devant la remorque mélangeuse de chaux et de ciment.Photo jlm 2007. «Personne n’y croyait, s’éton- commence comme chauffeur. Entre temps, en 1997, l’entreprise a fait l’ac- Des épines et des roses quisition du dépôt de Cornol, situé Il existe par chance des dérivatifs au souci constant de maintenir à flot en zone industrielle. une entreprise. On a évoqué plus haut la passion des Güttly pour les che- Le nombre maximal des hommes en- vaux. gagés enfle jusqu’à 35. Mais cet effec- Le virus a atteint surtout David, compétiteur titulaire de la licence natio- tif record, c’était juste pour l’énorme nale de 1996 à 2011. La licence et les concours de saut, il a tout fait avec chantier de la plate-forme douanière «Bebeto», un sel français, un breton demi-sang. David ne formait qu’un de Boncourt en 2005. Ce mandat-là avec sa monture, disparue il y a deux ans d’une sorte d’AVC, «mort le 6 laisse un goût amer. «On a vu trop janvier, le jour des Rois». Il ne s’en est jamais remis. Il a bien essayé de grand, explique Josette, on aurait dû monter «Capucine», une jument puissante, mais qui a des problèmes de sous-traiter certains travaux. Cela a dos. La famille l’a laissée au pâturage à Cornol, en compagnie de la petite été un gouffre. On y a perdu. Beau- jument «Candy». Le jeune cavalier a tout arrêté depuis lors. Sans toute- coup.» De fait, l’aventure met l’en- fois perdre tout espoir de remonter un jour… treprise au tapis, la pousse presque Quant à John, l’aîné, c’était un hockeyeur. Il a fait ses gammes au HCA au dépôt de bilan. Mais «presque, (Hockey Club Ajoie). Il a même suivi pendant deux mois une école de ce n’est pas!» dit-on chez nous. Les hockey au Canada, payée par ses parents. Il a été remplaçant de la pre- hommes sont toujours là, avec leur mière, à l’époque où le club évoluait en Ligue nationale A. Le fils aîné de savoir-faire et leur volonté de s’en ce dernier, Bastien, 8 ans, prend la relève dans les «Minimes». Maude, sortir. «On est repartis presque à 5 ans, a opté pour la gym. Le choix d’une discipline, c’est encore un peu zéro, avec de petits clients.» (Josette) tôt pour les 3 ans de Sven… Josette Güttly conclut: «On a passé de bons moments aux concours de Actuellement, la taille de l’entre- chevaux et au hockey. A marquer d’une pierre blanche.» Il y en aura prise s’est stabilisée autour d’une d’autres. Espérons. /cs/jg/dg/jlm/ quinzaine de collaborateurs. o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013  nent en chœur Josette et David!» moins employé actuellement est chantier. Comme par définition le Ce chantier a été suivi par un public stocké à la carrière de la Malcôte. Les terrain à traiter est meuble, aussi important et a concouru à mieux fai- grands «tracteurs» mettent en action bien le tracteur que la remorque sont re connaître l’entreprise Güttly SA. diverses fraises adaptées à tous les pourvus de pneus boudins énormes, types de matériaux, donc de techni- pour éviter le patinage et assurer la Gloire au… ques disctinctes: fraisage de la roche traction. L’opération terminée, on …ciment «Glorit»! C’est la marque dure, du béton et du macadam, ré- passe au gros tracteur équipé du d’un liant-miracle liquide dont on ar- duction de grandes souches à l’état rotor de fraisage, qui malaxe et in- rose le coffre préa- corpore sur une certaine épaisseur lablement broyé des Un ciment écologique le mélange chaux ciment, et cela chemins à (re)faire. qui protège du gel sur une largeur de 2,5 m. Les deux Une méthode ré- opérations successives sont répétées cente appliquée par autant de fois que nécessaire. Cette l’entreprise Güttly. technique comporte l’énorme avan- La stabilisation des tage de réutiliser un maximum de sols au ciment consiste à mélanger de copeaux mélangés ensuite avec la matériau existant sur place, évitant le sol avec du ciment et de l’eau, le terre, quand ce n’est pas malaxage à ainsi de longs transports coûteux. matériau obtenu étant ensuite com- granulométrie réglable, etc. pacté. Les sols ainsi traités ont non L’hiver 2012-2013 seulement une excellente portance, Une exclusivité Il y a dans le domaine des Travaux pu- mais aussi une grande résistance à Güttly SA est seul dans le Jura à pra- blics des secteurs d’activité condam- l’eau et au gel. Résultat: les chemins tiquer la stabilisation de terrain à nés au chômage intempéries. Michel ne se déforment pas et restent bien l’aide d’un mélange de chaux et de Güttly SA n’échappe pas à cette en- planes pendant plusieurs années. De ciment. Le dosage faible (7 à 9 kg par trave. L’entreprise se concentre alors plus, c’est écologique. Evidemment, m2) est fixé soit par le maître d’ou- sur la remise en état des véhicules. l’ouvrage inclut plusieurs opérations vrage, soit par l’entreprise elle-même, Toutefois, de février à mars 2013, successives – décompactage, concas- et dans certains cas très pointus par trois ouvriers ont pu évacuer pour la sage, réglage du profil, épandage, un laboratoire privé. En l’espèce, on Transjurane 65 000 tonnes de maté- malaxage (j’en passe). … et compac- travaille par couches superposées riaux triés, une partie à la décharge tage final. Tout cela s’accompagnant d’une dizaine de centimètres envi- de Mavalau, une autre au nouvel aé- d’autant de passages d’outils spéci- ron. Cela commence par l’épandage rodrome de Bressaucourt. Là aussi, fiques! du mélange sur toute la surface du l’équipement fait merveille. On >

Des ouvrages de toutes sortes L’entreprise possède une large pa- lette de prestations. A part les ter- rassements, routes et chemins de tous genres, elle aménage des étangs de sécurité, notamment ceux de la Transjurane, construit des digues anti-bruit (A 16, près de Basse- court). Elle procède aussi aux opéra- tions de correction de rivières (2010 – 2012, : revitalisation de l’Allaine en Roche de Mars). Elle est équipée d’un trieur et dé- ferrailleur, le Finlay, qui a été em- ployé dans l’assainissement de la décharge de Mavalau, en direction de Bressaucourt. Cet engin un peu La fraise à roche dure, elle, a des dents régulières. Photo Güttly SA o  La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

dispose de deux «dumpers» de Deux tonnes-pompes avaient été Ce qui la préoccupe surtout, «c’est la 18-20 m3 et de deux tracteurs mobilisés pour venir à bout de l’in- concurrence des grandes entrepri- avec remorque de 18 à 20 m3 de cendie… ses à prix cassés, qui est défavorable contenance. Cela dit, on croit à tort que les atouts aux PME locales. De plus, on a des humains de savoir-faire et d’expé- charges qui augmentent et qu’on L’avenir radieux? rience doublés d’équipements per- n’arrive pas à répercuter, déplore-t- L’entretien du parc à machines re- formants garantiront l’avenir de elle.» La politique actuelle d’adjudi- vient fort cher, et ce même quand il l’entreprise. Josette Güttly quant à cation aux coûts les plus bas étrangle n’y a pas de pépin. A ce propos, Da- elle reste prudente: «Les machines les entreprises locales. Que fera-t-on vid se souvient d’avoir dû sauter de vieillissent vite, il faut en racheter ré- quand il n’y en aura plus? On va jeter son grand tracteur en flammes en gulièrement de nouvelles. Les grands des gens au chômage, des soutiens de 2011, sur la route – St- services coûtent des fortunes. Il y a famille? C’est un non-sens. Elle ne Ursanne. La cause: un simple court- sans cesse des accessoires à renou- comprend pas. Moi non plus. Per- circuit dans une torche électrique. veler, des pièces d’usure à changer.» sonne ne comprend. /cs/jg/dg/jlm

un garde et, au vu de la morosité ac- avec les autorités communales et de Le mot tuelle du marché du bois, lui trouver sa volonté d’aller de l’avant dans les des travaux annexes dans les services projets, dont le dossier de la Crèche. du maire communaux. La mise en postulation va se faire ces prochains jours. PAL. Nous saluons aussi l’esprit Conseil communal. La nouvelle lé- Pendant la vacance du poste, le d’ouverture des bourgeois de Char- gislature est partie sur une bonne triage a bénéficié de la mise à dis- moille dans le dossier d’échanges de voie, le début laisse une excellente position du garde de Terridoubs, terrains permettant d’agrandir le lo- impression. On en est presque à la Jean-Pierre Lovis, un citoyen de la tissement du Chênois. fin du premier semestre et je vou- Baroche. drais dire par là tout le plaisir que j’ai Travaux. A Miécourt, les travaux de d’être à la tête d’une équipe en partie Gym. Le sol de la salle d’éducation la place de l’école, commencés au dé- rajeunie, dynamique et volontaire. physique et la place de jeux de l’école but du mois d’avril, vont bon train. de Miécourt ont besoin d’être réno- Leur déroulement s’effectue selon le Comptes 2012. Je suis très satisfait vés, c’est urgent. Le conseil commu- calendrier. La correction du lit de la de la première assemblée commu- nal vient d’envoyer des demandes de rivière en direction du Cornat inter- nale, qui a approuvé les comptes et devis aux entreprises. dit le trafic motorisé, mais laisse un je la remercie. J’adresse un merci passage piétonnier. particulier à la caissière municipale Sursis. Dans un courrier adressé le Christiane Blaser, qui est toujours à 22 mars dernier aux autorités de la Echange. Au début 2014, la commu- l’écoute de nos concitoyens, et je la Baroche, le Département de l’Edu- ne de Wallisellen offrira à la Baroche félicite de la qualité du service. cation est revenu sur sa décision de un véhicule d’intervention pour por- Les comptes sont nettement plus fa- fermeture d’une classe enfantine. Il teurs d’appareils. L’ancien «Cobra» vorables que prévu. Mais il ne faut «déclare la situation inchangée pour lui sera restitué à l’intention d’un pas nous relâcher, continuer d’amé- 2013–2014 sur la base de 8 classes. La collectionneur, un ancien officier -su liorer les rentrées et être encore plus question d’une fermeture possible périeur des pompiers de la ville. Avec attentifs aux économies possibles. d’une classe à partir de 2014-2015 ce don et le véhicule pour l’extinc- sera reprise au début 2014». tion (VPI) dont l’acquisition a été Triage forestier. Le conseil a analysé Ce n’est qu’un répit, un sursis: le votée lors de la dernière assemblée, l’option d’une fusion du triage fores- Cercle scolaire reste dans le collima- le SIS Baroche sera très bien équipé tier de la Baroche avec celui de Clos teur… pour les interventions rapides. Merci du Doubs (Terridoubs). On s’est ren- à la commune de Wallisellen pour le du compte que cette solution ne gé- CE. Le conseil se réjouit du désir don du camion. nérait aucune économie. On va donc de la nouvelle commission d’école /jpg/jlm/ en rester au statu quo et réengager d’établir une bonne collaboration o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 

Assemblée communale du 27 mai 2013

Une quarantaine de citoyens pour passer les comptes 2012, accepter la vente d’une parcelle, un crédit d’étude, le règlement du Cercle scolaire, l’acquisition d’un véhicule pour l’extinction des feux et l’abrogation d’anciens règlements. De quoi donner le tournis…

Ou une indigestion? Et pourtant! amorti, donc baissé la dette. Si bien pela le responsable du dicastère de Tous les tractanda de la première que, sur un total de cinq millions de l’environnement Vincent Surmont. séance de l’année furent acceptés compte de fonctionnement, au lieu L’instance cantonale ayant prié de sans opposition et la séance bouclée des 76 000 francs de déficit prévus, poursuivre le dossier, l’étude glo- en un tour et demi d’horloge! la commune boucle avec un béné- bale requise démontrait que dans la Le président Alain Gerster prit le fice de 6 841,04 francs! «On a fait du situation actuelle, de nombreux bâ- temps de demander à l’assistance beau boulot, conclut la trésorière, timents sont exposés aux chutes de réunie à Charmoille de se recueillir qui ajouta: je crois qu’on commence pierres, à Asuel et à Pleujouse, sous en mémoire du conseiller commu- à s’en sortir!» le château dans les deux cas - tout nal réélu Fritz Winkler, décédé en Que voulez-vous de mieux? L’assem- le monde ayant compris que ce n’est février dernier. blée accepta les comptes sans se faire pas le même château… Certaines zo- prier… nes sont répertoriées comme «zones Les comptes sourient de glissement», au degré de danger Premier objet, d’importance: les Et d’une parcelle! classé ici de moyen à faible. comptes 2012. Il y avait dans les Le nouveau conseiller Julien Clerc L’étude proposée se déroule en trois explications de la trésorière Chris- présenta le point suivant: la vente phases, décrites par le conseiller. Elle tiane Blaser une sorte d’allégresse d’une parcelle (N° 232) de Pleujouse se monte en gros à 27 000 francs. A qui contrastait avec la gravité de ton de 768 m2 à 40 francs le mètre à Cé- dossier clairement présenté, accep- des exercices précédents. Comme si line et Fabien Gindrat. L’objet passa tation unanime. Le Conseil reçut elle voulait dire: «Vous verrez, cela comme une lettre à la poste, avec les compétence pour le financement du va mieux, ou moins crédit. mal» - selon que On a fait du beau l’on soit optimiste boulot, on commence Règlement du Cercle ou pessimiste. Et scolaire de fait, au fil des ru- à s’en sortir Il appartint à Gérard Meier d’éplu- briques du compte cher le nouveau règlement d’orga- administratif, l’im- nisation du Cercle scolaire. A part pression se confirma. Oui, ici, les remerciements de l’acquéreur pré- quelques avenants, ce dernier n’avait charges étaient plus élevées que prévu sent à la séance (mais absent du vote) pas été modifié jusqu’à présent. Le au budget, mais les produits encore et les félicitations du Conseil à un projet avait été déposé 20 jours avant plus. Là, il y avait légère diminution jeune Barotchais qui choisit de s’éta- la date de l’assemblée et le règlement du chômage. La vente d’une par- blir dans la Baroche. accepté le sera 20 jours après au Se- celle, un fonds reçu de Wallisellen: crétariat communal, ainsi que sur c’est du tout bon. Moins d’élimina- Un crédit le site internet communal www.ba- tions d’impôts, cela ne se traduit pas pour la prévention… roche.ch. Aucune opposition n’avait par plus gagné, mais moins perdu. …des dangers naturels. Dès novem- été adressée durant le dépôt public. C’est déjà ça! Le compte forestier ne bre 2011, l’Office de l’Environne- Le conseiller mit l’accent sur quel- tourne pas… de peu: de 14 000 francs ment (ENV) cantonal avait envoyé ques changements. Un seul exemple: seulement. On s’attendait à pire. On au Conseil de la Baroche les résul- si la commission d’école est réduite à a limité les dégâts. tats de la nouvelle cartographie des 7 membres, le conseil communal qui Partout où c’était possible, on a dangers d’instabilités, cette dernière les nomme s’efforcera que chaque consolidé les dettes, alimenté des permettant de répondre aux exi- village soit représenté. réserves. Et surtout, surtout, on a gences cantonales et fédérales, rap- La lecture article par article du > o 10 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

règlement soumis au vote ne sus- que concentrés en un ou deux en- hangar d’Asuel, où il sera maintenu cita aucun débat et le souverain droits. En cas d’intervention, l’effi- en charge électrique. l’accepta sans opposition. cacité en est accrue. Et l’uniformité quant à elle favorise la mise à niveau Abrogations en série Acquisition des pompiers. Sans compter le fait Le conseiller Marc Meier rassura d’un véhicule qu’un engin neuf renforce leur mo- l’assemblée: il n’allait pas donner lec- …de première intervention. Le tivation à l’exercice… ture de 14 règlements communaux corps des soldats du feu, le SIS On épargnera aux lecteurs les carac- «hérités» des anciennes communes! Baroche, veille à remplacer les vé- téristiques techniques d’un véhicule Il se borna à distinguer les deux mo- hicules, vieillissants. En tant que autonome, performant et puissant. tifs d’abrogation. Certains d’entre responsable de tutelle, le conseiller Retenons que son financement est eux sont caducs, c’est-à-dire repris Maurice Froidevaux n’eut aucune assuré, grâce à diverses subventions, par d’autres législations, cantonale peine à convaincre l’assemblée du dont celle, importante, de l’ECA. Sur et fédérale, comme la protection bien-fondé de l’achat d’un véhicule les 205 000 francs du coût total, il ne des données. D’autres sont obsolè- pour l’extinction (VPI). L’Etablisse- reste que 26 500 francs à la charge de tes: il n’y a plus d’école ménagère, ni ment cantonal d’assurance (ECA) la commune, ce reliquat devant être de parcours de la volaille. La chose propose des offres de véhicules iden- prélevé sur le fonds Monnerat. n’est plus en usage, ou n’existe plus. tiques sur l’ensemble du canton, où L’assemblée accorda son feu vert à L’assemblée abrogea les 14 règle- il est préférable qu’ils soient répartis l’unanimité. Le véhicule pour ex- ments à la majorité sans opposition. équitablement sur le territoire plutôt tinction (VPI) sera entreposé dans le /jlm/

• Brèves fants du Cercle scolaire de la Baro- muniquées aux anciens membres. Tracteur che le samedi 31 août. La soirée sera Les intéressés peuvent déjà réserver Pulling consacrée à un tournoi football/bas- la date et s’inscrire par courriel à Pour sa 4e édition à Develier les 4 et ket-ball pour les adultes. Des infor- [email protected] 5 mai dernier, la compétition a vu le mations plus détaillées seront com- ou par téléphone ou sms au double sacre en catégorie 8 tonnes de muniquées par tous ménages. /chw/ 079 336 01 39 (Christophe Witschi, Philippe Pape, Fregiécourt: 1er dans président). /chw/ le championnat jurassien vendredi Souper des Anciens soir (79,6 m.) et, toujours dans la Le Groupe jeunesse organise un FC recherche joueurs même catégorie, 1er en manche de souper des anciens le samedi Le FC Miécourt recherche de nou- championnat suisse dimanche matin 19 octobre 2013, à partir de 19h, veaux joueurs. Défis sportifs, (Full Pull, 58,04 m). /fw/jlm/ à la halle de gym de Miécourt. meilleure condition physique, mais Tous les anciens membres sont aussi rencontres, apéros et autres Groupe jeunesse les bienvenus, ainsi que leur soirées seront au rendez-vous. de Miécourt conjoint. L’apéro est offert. Le souper, Pour tout renseignement, contac- Nouvelle édition des joutes sporti- dont le menu est encore à définir, tez Guillaume Lesniak, président: ves. Le Groupe jeunesse organisera coûte CHF 39.- plus les boissons. [email protected] un après-midi jeu pour tous les en- D’autres informations seront com- /gw/gl/

Publicité

UNE PRISE POUR TOUT...

• Radio Téléréseau CABLOTEL • Télévision • Internet Tél. 079 444 78 25 • Téléphone [email protected] o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 11

• Miécourt: Place de l’école Les travaux ont débuté

Place de l’école: on creuse d’abord une tranchée pour remplacer Trois permanents du chantier: Jesus Blanco, Martin Ramseyer et les anciennes canalisations – à droite sur la route. Photo jlm Thomas Gerber. Photo jlm

La rivière est canalisée dans un tuyau afin de permettre les travaux de maçonnerie. Photo jlm

Manuel Sambade, au centre, à califourchon sur le coffrage pour En haut, le mur est décoffré. On prépare déjà l’armature d’un le caler. Photo jlm autre mur (en bas). Le lit de la rivière est abaissé. Photo jlm o 12 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

Résidence Les Cerisiers Jean-Marc Frésard prend sa retraite «A mon arrivée, résume le directeur sortant, je m’étais fixé pour l’institution trois objectifs: l’organiser, lui assurer la stabilité et augmenter la qualité des prestations.» Mission accomplie. Le survol de la tâche menée est éloquent.

Directeur de l’établissement depuis 11 ans, Jean-Marc Frésard s’apprête à transmettre à la fin du mois de juin le témoin à son successeur. Le «Home de Bon Secours» a chan- gé d’identité. En quelques années il est devenu «la Résidence Les Ceri- siers». Sa gestion basée sur les soins infirmiers s’est muée en gestion ad- ministrative. Il tombe sous le sens que cette mutation postulait toute une réflexion, un travail de fond, et d’abord, selon le propos du directeur, «un profond changement d’image, de look,» afin de rendre visible «l’am- biance, la couleur particulière de la Jean-Marc Frésard est fêté par son équipe au milieu des résidants. Photo jlm Résidence». porte ouverte invitait le public dans rapie, d’ergothérapie, d’art-thérapie, Un coup de jeune la nouvelle cafétéria, lumineuse, avec de musico-thérapie. En outre, sur Le changement selon Jean-Marc Fré- sa véranda. On avait créé là entre les indication des soins et en fonction sard, c’est du concret, cela doit se voir. deux principaux bâtiments un carre- des besoins, ces derniers bénéficient Au printemps 2006, l’ancien corps four social, une sorte de trait d’union dans la salle Snoezelen d’un lieu de de bâtiment, rénové de la cave au entre les résidants, les familles et le relaxation par la stimulation des grenier, était inauguré. Une journée personnel. sens. Tout cela sans compter la liste des services à la personne… Des lieux vivants Merci Il fallait «amener de la vie» dans ce Une bouffée d’air frais La Rédaction félicite et remercie lieu de rendez-vous, qui dès lors a Au gré des animations, les résidants le directeur Jean-Marc Frésard. accueilli, au rythme de trois ou qua- se déplacent à l’extérieur, la Résiden- Son bilan très flatteur à la direc- tre fois par année, des expositions de ce en reçoit d’autres: c’est un mouve- tion des Cerisiers est celui d’un peinture principalement, mais aussi ment de va-et-vient. L’originalité des grand bosseur. C’est un patron des thés dansants et des lotos men- Cerisiers tient à sa volonté d’ouver- proche du personnel et des ré- suels, des fêtes de famille avec les ré- ture sur les autres institutions, non sidants, un homme respecté et sidants, des anniversaires, etc. seulement sur celles de la région, aimé de tous. Passager du temps Dans la foulée, un festival de musi- mais bien au-delà. Une rencontre libre désormais, qu’il en profite que traditionnelle annuel, puis bien- fortuite lors d’un séjour de vacances au maximum pour s’adonner à nal, venait coloniser la cour. Et dans en 2004 dans le canton de Fribourg ses loisirs préférés: la lecture, les les locaux de l’ancien prieuré se tient a abouti à des échanges et partages balades en forêt, le basket, la dé- de temps en temps une brocante. d’expériences avec la Résidence le couverte des régions proches! Ces rendez-vous saisonniers font Manoir, à Givisiez (FR). Se sont en- // écho aux prestations offertes aux suivis des activités communes, des résidants: des séances de physiothé- séjours de résidants, des rencon- o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 13 tres d’amitié entre les deux institu- des aînés n’étant plus en mesure de une équipe. Mais sous la direction de tions, qui officialisent leur jumelage rester à domicile. L’espérance de vie J.-M. Frésard, l’établissement en 2011. ayant progressé, cette population en- s’est affirmé à la fois comme un tre en institution toujours plus âgée, foyer rayonnant de culture et sans La charte: et de plus en plus dépendante. Ques- conteste comme le plus grand acteur l’acte identitaire tion récurrente: comment mieux économique de la Baroche. Le cadre rénové était propice au faire, comment s’adapter aux besoins /jmf/jlm/ confort de ses hôtes. Les activités de cette nouvelle catégorie de rési- proposées et les animations con- dants? On réfléchit sans cesse à des courent à leur mieux-être. Certes. pistes, en tenant compte des moyens Bienvenue à… Mais à l’interne, il fallait aller plus disponibles. Des solutions s’ap- Nicolas Gury, le nouveau direc- loin, œuvrer à la refonte complète de pliquent. Un exemple entre autres: teur des Cerisiers, qui entre en l’institution. Une révolution! Com- désormais les activités d’animation fonction dès le 1er juillet. Il aura ment promouvoir des valeurs, des se décentralisent. Elles se donnent du grain à moudre, car dans un prestations de haute qualité, recréer dans les services, par étage. Ainsi avenir proche, le statut actuel une atmosphère sympa, chaleureuse, «elles touchent plus de personnes, de l’institution doit évoluer vers en un mot: familiale? Dès le début même celles qui ne sont pas directe- celui d’une fondation de droit du mandat de M. Frésard, les cadres ment visées par l’atelier en question. privé. /LaBaroche/ de tous les services poursuivent la Et sur place le personnel soignant se réflexion de fond dans l’esprit de la sent plus impliqué.» charte de l’institution déjà signée en 1998. Tous les collaborateurs des ser- Un statut, une stature vices de l’institution s’engageaient à En 1994, la Maison du Bon Secours titre personnel à prendre en soin avait été reprise par le canton du chaque résidant, dans le respect de Jura, devenant de droit un établis- sa personnalité et de ses habitudes. sement cantonal – du reste le seul. Une prise en soin globale, qui tienne Sous l’impulsion de Jean-Marc Fré- compte de ses besoins, de ses attentes sard, il a changé de raison sociale. et de ses rythmes, mais aussi de son Devenir La Résidence Les Cerisiers entourage familial et social. Comme impliquait toute une réflexion, un un cercle de qualité… travail sur l’image, la création d’un logo et d’un site internet (l’un des Sans cesse adapté premiers) et l’édition d’une pla- Chaque membre du personnel s’ali- quette en 2005. Que de chemin par- gne ainsi par rapport à l’institution couru en onze ans de pilotage! Certes, qui se développe. Avec une efficacité la transformation de l’établissement indispensable. Car le problème se n’est pas l’œuvre d’un seul homme, pose à tous les EMS, qui accueillent elle nécessitait le concours de toute

Publicité

NAGEL ENERGIES AGENCE HOVAL FABRICATION • Pompe à chaleur • Solaire • DE FILTRES • Granulé de bois (pellets) • Bois • • Copeaux de bois • Mazout • Gaz • à AIR FOURNISSEUR SPÉCIALISÉ EN ENERGIE RENOUVELABLE Systèmes de filtration-Développement-Conseil EXPOSITION Hammerstrasse 27 CH-4410 Liestal 032 462 1 462 • 079 653 47 17 [email protected] Tel +41 61 927 42 20 Website: www.ltbag.ch La Gasse 79 Le Locle 26 Fax +41 61 927 42 29 E-mail: [email protected] 2947 Charmoille 2300 La Chaux-de-Fonds o 14 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 Le saviez-vous? La réponse à la dernière énigme (voir LaBaroche N°115), ce sont les CONTES FANTAS- TIQUES, LEGENDES ET RECITS de nos villages.

«Ecrire ces Légendes, c’est évoquer Brise-fer tue le monstre à sept têtes dans le souvenir de cette vie qui meurt, tout d’abord les longues soirées d’hi- la forêt entre Miécourt et Cornol pour bien qu’il ne soit pas aisé d’établir ver au cours desquelles la famille as- sauver la fille du baron d’Asuel, future une ligne de démarcation exacte en- semblée écoutait attentivement l’an- victime de cette hideuse créature, com- tre les contes, les légendes et les récits cêtre redire des contes d’autrefois. me Berthe de Pleujouse l’a été… facétieux qu’il recueille. Il transcrit Voyez-vous ce beau vieillard blotti ces récits tels qu’ils tombèrent de au coin de l’âtre, entouré de ses pe- - La Chapelle expiatoire de Char- la bouche de vieux patoisants, dont tits-enfants? L’un fixant sur lui un moille le dialecte de leur contrée était la regard doux et curieux, ne perd pas Henri, d’accord avec son oncle, le comte langue habituelle. Il donne ainsi une une de ses paroles; un autre à cali- Pierre de Morimont, fonde en l’église de traduction littérale du patois, tradui- fourchon sur le dos du fauteuil de Charmoille la chapelle de sainte Mag- sant fidèlement aussi les expressions l’aïeul se rapproche davantage pour deleine, pour le repos de l’âme de son crues qui faisaient partie du langage mieux l’entendre. Un benjamin, assis frère Conon, l’indigne neveu… journalier. Par contre, il ne révèle sur ses genoux, caressant d’une main aucun des contes grivois qu’il a pu frêle sa vénérable et abondante barbe - L’Esprit de la Montoie recueillir. Chaque conteur modifie blanche, est transporté au pays des En 1637, après avoir brûlé Charmoille naturellement à son gré le récit; il fait fées. Les femmes captivées ont ar- et Miserez, le curé Henri Rossignolat entrer dans son conte les coutumes rêté leurs rouets et les hommes à leur de Miécourt se réfugie dans la Montoie du pays et bien souvent le lieu de l’ac- tour ont relevé la tête et cessé leur avec les vases sacrés. Un petit détache- tion a été placé chez lui. Des termes ouvrage… Ces contes jugés par cer- ment de soldats des troupes de Suède et des noms de lieux-dits y ont rem- tain absurdes ou puérils demeurent s’est caserné dans la ferme du Fâtre en placé les mots étrangers et des passa- parce que les hommes les ont faits.» devisant sur les bruits qui se répandent: ges entiers retraçant des scènes et des Cette citation est extraite de l’ou- il y aurait des esprits dans la forêt de la mœurs locales y ont été ajoutés. Le vrage: Les plus belles Légendes Montoie… lecteur qui ne pourra en lire la trans- du Jura. Textes et illustrations de cription patoise comprendra diffici- Joseph Beuret-Frantz, Editions Spes, Animaux et contes fantastiques du lement ce que les «fôles» renferment Lausanne, p. 7) Jura, Jules Surdez, illustré par des vraiment. Le talent du conteur, son artistes contemporains, Jurassica, entrain, sa malice, contribuent gran- Je me suis plongée dans l’ima- Editions du Pré-Carré, 1984, textes dement au succès du conte fantas- ginaire de nos ancêtres en rassemblés et présentés par Gilbert tique. Il fait mieux ressortir le co- consultant quatre ouvrages et Lovis: loris de l’expression, le pittoresque un site internet. Je n’ai retenu de l’image, la hardiesse de la méta- des nombreux récits explorés Jules Surdez (1878-1964), instituteur, phore, avec une verve tour à tour que ceux qui concernent les grand amateur et défenseur du pa- grave ou railleuse qui lui donne avec villages de la Baroche, et j’en tois de langue d’oïl, a contribué en une saveur un charme exquis. Le ai fait une brève amorce. /lm/ grande partie au recensement des patois se soucie plus de l’à-propos contes fantastiques et des légendes que de la convenance de ses expres- Légendes jurassiennes, par l’Abbé dénichées chez les vieilles gens. Il a sions… (Explications inspirées libre- A. Daucourt, curé de Miécourt (1849- recueilli plus de mille contes popu- ment du recueil) 1926), prêtre et historien jurassien: laires en patois du Jura. Le parler paysan du étant sa - Fôle des deux Pigeons (interprété - Le Monstre de Fregiécourt (inter- langue maternelle, il acquiert égale- par les élèves du cercle scolaire à l’oc- prété par les élèves du cercle scolaire ment les autres patois jurassiens par casion de son 20e anniversaire) à l’occasion de son 20e anniversaire) ses aïeux et grâce aux lieux où il a sé- L’œuf noir du bot, les yeux du Basilic, En 1145, un jeune homme avec son chien journé. Il essaie de fixer quelque peu la chandelle du Noir-Bouc, la crinière o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 15 du Blanc-Cheval, la bride du Cheval- contingences habituelles et des réfé- Gauvin, le Grappin et les deux pigeons, rences normales. L’essentiel consis- tout un monde fantastique autour d’un tait dans l’art de savoir captiver ceux jeune homme qui veut sauver Bisette de avec qui, quelques heures aupara- l’emprise du vieux sorcier qui rêve d’un vant, il travaillait, mangeait, bref: château comme celui du sire d’Asuel… vivait comme chacun au sein du groupe. Nul n’était promu au rang Contes & Récits du Jura, Carinne d’artiste! Tout au plus, on recon- Goncerut, Philippe Grand, Gilbert naissait à telle ou telle personne des Lovis, Monographie SA, Sierre, Col- talents de «bon» conteur, comme on lection Mémoire vivante. disait de quelqu’un qu’il savait «bien» chanter ou faire rire autrui. «La besatte» (sorcière) La meilleure transcription de notre D’abord, le temps des veillées com- littérature orale ne saurait permettre mençait avec l’apparition des crocus diversité des occasions de raconter au lecteur de découvrir pleinement d’automne, les colchiques, qui étaient pour un conteur passionné. D’abord le charme des «fôles» ou autres récits alors appelés «lôvrattes» par rapport il servait à son auditoire quelques merveilleux s’il ne fait pas un effort à la «lôvrèe», mot patois désignant historiettes facétieuses, puis des pour replacer ces documents dans justement les réunions hivernales légendes plus sérieuses, enfin des leur contexte. Les «vieilles histoires» des campagnards et ce temps prenait «fôles» ou des récits étiologiques étaient conçues pour une présenta- théoriquement fin entre la Chan- (maladies). tion au sein d’un groupe limité de deleur et Pâques. Selon la veillée, La littérature orale se composait personnes se connaissaient bien. Le qu’elle soit laborieuse, amoureuse, de «louênes» - des histoires sim- conteur devenait médium et amenait familiale ou ludique, ces soirées plement divertissantes, de «triô- lentement ses compagnons hors des laissent aisément imaginer la les» - sornettes, fadaises et fariboles parfois proches de la gaudriole et de la gauloiserie, de «recontes» - Fontaines décoratives cherchent local… légendes, récits étiologiques, apo- logues, etc. et de «fôles» - contes fantastiques. (Explications inspirées du recueil) /lm/ (à suivre)

Publicité

Spécialiste L I T E R I E

Jean-François et Fabienne Häfeli, de Miécourt, créent des fontaines déco- pour le Jura ratives. Jean-François les creuse et les sculpte, Fabienne les pyrograve et les peint. Elle réalise aussi des dédicaces et des armoiries. Selon leur taille, les objets se vendent entre 55 francs et 220 francs. Jean-François est à la re- L I T E R I E D ' E X C E P T I O N cherche d’un local non chauffé équipé de courant électrique, si possible dans la Baroche. Prière de téléphoner au 079 330 76 30 ou au 079 330 75 80. w w w . m e u b l e s - r a i s . c h o 16 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

• 20 ans du Cercle scolaire Créer un spectacle de A à Z Quelques-unes des photos exposées au Château de Miécourt du 15 juin au 31 juillet.

Asuel, le 22 mars: la «chorégraphie» prend forme. Photo lm

Charmoille, le 21 mars: trois têtes du dragon, qui en compte sept! Photo lm

Fregiécourt, le 15 mai: évolution avec des marionnettes imaginaires, pour protéger les Miécourt, le 17 mai: les intempéries n’autorisent pas d’aller dans le terrain, vraies de la pluie! Photo lm mais la conviction y est quand même. Photo lm o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 17

Asuel, le 22 mars: la «chorégraphie» prend forme. Photo lm

Miécourt, le 19 avril: l’envers du théâtre d’ombres. Photo lm

Miécourt, le 17 mai: les intempéries n’autorisent pas d’aller dans le terrain, Fregiécourt, le 15 mai: des monstres manipulés à couvert, car supportant mal les averses de pluie. mais la conviction y est quand même. Photo lm Photo lm o 18 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

Articles en métal Route de Charmoille 92d CH-2946 Miécourt T 032 462 24 26 F 032 462 29 49 E [email protected]

preuve de qualité

Chaignat Sciage Sàrl Prés de la Scie 84 T 032 462 11 24 Scierie et commerce de bois 2954 Asuel P 079 318 01 05 Gilles Chaignat Jr www.chaignatsciage.ch [email protected] o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 19 Sébastien Witschi Un jeune athlète qui court La région de la Baroche est propice aux sports de plein air. La succession de terrains plutôt plats puis vallonnés permet un entraînement physique optimal. Les sportifs y sont nombreux à développer leur condition physique. Rencontre avec un jeune athlète, Sébastien Witschi, de Miécourt.

Un talent de famille Sébastien est né en février 1995 et n’a débuté l’athlétisme qu’il y a quelques années, en 2006. Il a pourtant déjà plusieurs titres de champion à son actif. L’explication résiderait-elle du côté de sa famille? «On ne pratique pas beaucoup de sport en famille. Mais du côté de ma maman, elle et ses frères faisaient partie d’un club d’athlétisme et ma maman a gagné plusieurs titres ado.» Ah... ce serait donc un peu de famille, ce goût pour l’athlétisme? «J’ai toujours beaucoup apprécié le football aussi. J’hésitais à me lancer dans ce sport plutôt. Fina- Sébastien Witschi, le 9 juin 2012. Photo FSG Alle lement, j’ai fait un essai au sein de la FSG Alle. Ça m’a beaucoup plu, j’ai a décroché une cinquième place au devant la télévision... «Les entraîne- croché et j’ai continué.» marteau et treizième au 800 mètres ments sont durs physiquement. Il y a au niveau suisse, ainsi qu’une huitiè- la technique, mais aussi le physique. Polyvalence me meilleure performance suisse de Je vais régulièrement au fitness. A «L’athlétisme me permet de cumu- l’année au pentathlon. «Je suis plutôt chaque entraînement, il faut se dé- ler sports individuel et d’équipe, spécialiste du 800 mètres; mais je passer. En hiver, je cours quatre fois avec les courses de relais. Quand je touche encore à toutes les disciplines durant la semaine, seul ou avec le perds en indivi- club.» Courir alors que le thermo- duel, que je réalise Pour moi, mètre est au-dessous de 0? «C’est sûr un mauvais temps, c’est important que parfois c’est dur, c’est long, c’est je ne peux m’en moins motivant. On a quelquefois prendre qu’à moi- de rester polyvalent moins envie. Mais je trouve toujours même.» On vous le une source de motivation, par exem- disait, Sébastien a ple la prochaine course où je dois plusieurs titres: en améliorer mon temps. De plus, avec équipe, il a obtenu le titre de cham- et pour moi, c’est important de res- des amis, on essaie d’aller à Macolin pion romand elle et lui en 2011. En ter polyvalent. Je me suis récemment le vendredi soir de temps en temps individuel, il détient les records ju- mis au marteau.» pour profiter des installations. On rassiens sur 2000 mètres des moins peut pratiquer comme à l’extérieur. de 16 ans et au 800 mètres des moins Un sport exigeant C’est vraiment la classe.». de 18 ans en salle. Au niveau ro- De tels résultats laissent augurer mand, il a obtenu un quatrième rang du meilleur pour les années à ve- Hygiène de vie au 2000 mètres en 2010, un sixième nir. Mais cela nécessite des entraî- Etre un athlète, c’est au quoti- sur 800 mètres en 2012 tandis qu’il nements et pas beaucoup de temps dien, heure après heure: «C’est > o 20 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

vamment orchestrés et encadrés Temps ou rang pour entourer le jeune athlète dès Justement, une course, ça se prépare ses débuts. «Lorsque j’ai commencé, comment? «Je vais au lit tôt la veille. j’étais entraîné par Mehdi Racordon, Le jour en question, je bois beaucoup il s’occupe des plus jeunes, de 8 à 13 d’eau. Le plus souvent, je mange ans. A partir de 2009, j’ai été suivi des pâtes avant de partir. Il faut en par Sébastien Gerber, qui prend le principe être là deux heures avant relais pour les ados. Je suis désormais pour être tranquille. Il y a toujours entraîné par Jean Cattin, mon coach quelques formalités administratives à principal, Lorain Frainier, Alexan- remplir. Je dois présenter ma licence dre Gurba et Yan Orlandi, qui s’oc- notamment. Je commence l’échauf- cupe spécifiquement de l’endurance. fement une heure avant la course. C’est un ancien professionnel de la Un peu avant, je mange une barre de course à pied. Avec lui, j’apprends céréales et je bois, de l’eau, de l’eau, beaucoup.» de l’eau. C’est ce qui est conseillé. Je ne suis pas fan d’Isostar et autres La FSG Alle boissons énergisantes. Pendant la La FSG Alle, dont Sébastien est mem- course, c’est vraiment très dur. Je bre, est l’un des principaux clubs donne le maximum. La gestion de d’athlétisme de la région, avec plus l’effort dépend toutefois de savoir si de cent vingt membres, de tous âges. je vise le temps ou la place. Si c’est la «Il y a une bonne ambiance au sein place, je fixe celui qui est devant moi de la FSG en général et de mon grou- pour essayer de le dépasser environ pe en particulier. On est entre vingt 200 mètres avant la fin de la course, et vingt-cinq. Le groupement se fait mais une course se passe rarement par âge. On est une En tête du peloton dans le virage, bonne équipe de L’athlétisme est le 16 juin 2012. Photo FSG Alle jeunes, motivés. On un sport qui ne coûte peut aussi compter important d’avoir une alimen- sur le soutien des pas très cher tation équilibrée. Je ne me prive plus âgés, qui nous pas mais je fais attention à ce que je encouragent, nous mange. Je ne prends pas de mayon- donnent des conseils, nous félicitent comme on le souhaite. Si l’objectif naise ou autres aliments trop gras. et s’engagent beaucoup pour le club. c’est le temps, pour se qualifier pour En principe, je ne sors pas la veille On a un stade avec un anneau, tout des championnats par exemple, je d’un meeting ou alors je rentre tôt. ce qu’il faut pour les sauts, des aires me fiche des autres. Une personne au C’est un choix; ça ne me dérange de lancer pour le poids, une cage bord de la piste m’indique mon temps pas. En hiver je n’ai guère de courses pour le disque et le marteau. Depuis à chaque passage, tous les deux cents et je peux sortir un peu plus, mais 2010, nous disposons d’un nouveau mètres. A l’arrivée, je ne m’effondre l’alcool, c’est vraiment avec modé- bâtiment avec des vestiaires. L’ath- pas, mais la fatigue est énorme et j’ai ration.» Tous ces entraînements létisme, c’est un sport qui ne coûte très mal aux jambes.» laissent peu de temps à d’autres acti- pas très cher, comparé à d’autres. vités de loisirs. «Je fais un peu de foot J’ai plusieurs paires de baskets, des Soutien familial quand la saison me le permet, un peu pointes. Le club nous fournit tout De tels efforts physiques ne sont pas de vélo et d’autres sports aussi. Mais l’équipement de compétition, t-shirt, sans conséquence; c’est parfois dur l’athlétisme reste prioritaire.» jogging, k-way. Les déplacements pour le moral quand les résultats ne aux meetings sont organisés par la sont pas à la hauteur des espérances: Encadrement FSG Alle, ce qui facilite les choses. «Ma maman était très sportive dans Pour coacher ses jeunes talents, la Mes parents n’ont pas besoin de sa jeunesse. Elle comprend tout à FSG Alle dispose d’entraîneurs de me conduire aux quatre coins de la fait les efforts que je dois faire. Elle qualité. Les entraînements sont sa- Suisse tous les week-ends.» m’encourage et me soutient; mon o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 21 papa aussi, même s’il est moins séjour de deux semaines en Angle- sportif. Ils viennent parfois me voir. terre, à Brighton, où il a profité pour... Ma maman a par ailleurs suivi des aller courir dans un parc pas loin du cours de massage pour pouvoir me domicile de sa famille d’accueil. «Je masser après les entraînements. Le ne bénéficie pas de l’encadrement club nous met une masseuse à dis- sport-études. Mais ça ne m’appor- position. Dans l’intervalle, c’est très terait pas plus, avec les entraîneurs appréciable de pouvoir profiter de que j’ai.» A partir du mois d’août, massages réguliers à domicile. Ça il sera une année en stage, pour détend énormément, d’autant que obtenir la maturité professionnelle pendant la croissance, j’avais mal au commerciale, avant d’essayer d’en- dos.» treprendre la HES à Macolin, pour devenir enseignant en sport. «Un Objectifs temps, j’ai envisagé être sportif pro- La saison a recommencé il y a fessionnel mais je me suis vite rendu quelques semaines et les meetings compte que ce n’est guère possible. reprennent. Quels sont les objec- C’est très difficile de vivre de l’athlé- tifs 2013? «Il faut que je descende tisme en Suisse. Il faut tout sacrifier au-dessous des deux minutes sur Sébastien Witschi, premier de la catégo- pour vivre chichement et avoir quoi rie «Découverte» au triathlon Granitman, 800 m, pour arriver à moyen terme août 2012. Photo GSA au bout? Le niveau des coureurs dans le top 5 au niveau suisse. En suisses n’est pas celui des meilleurs parallèle, je vais tout mettre en œu- nesse et de ma vitesse pour faire du mondiaux, mis à part quelques ex- vre pour garder mon niveau dans les demi-fond. Si je me mettais au fond, ceptions…» Pour l’instant, Sébas- autres disciplines, le 100 m, le saut je devrais arrêter les autres discipli- tien se consacre donc à ses examens, en longueur et le lancer du marteau. nes; il y a trop de différences.» à son permis de conduire et, bien C’est important pour moi de rester sûr, à la préparation de la fête fédé- assez polyvalent. Comme on est plus L’avenir rale de gymnastique, qui aura lieu rapide à l’extérieur, j’ai une marge Sébastien décrochera tout bientôt sa à Macolin en juin, où il participera de progression. Pour l’instant, les maturité commerciale, après trois par équipe. La Baroche aura-t-elle courses de fond, à partir de 1 500 m, ans à l’école de commerce. Dans ce un champion suisse? C’est tout ce c’est trop long. Je profite de ma jeu- cadre, il a récemment effectué un que l’on espère. /sw/gw/

Publicité o 22 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

• Charmoille Journée solidaire

Le 28 avril dernier, la commune de La Baroche a accueilli des per- sonnes de Novartis pour leur ha- bituelle «Journée d’entraide com- munautaire». Cette journée en forêt pour effectuer des plantations se déroulait habituellement dans la fo- rêt de la Mossenière à Miécourt, et Michel Rondez, le responsable du triage de la Baroche, planifiait cette activité bénévole. Mais cette année, avec son départ, c’est Jean-Pierre Lovis, de Miécourt, le garde ad intérim, qui a préparé cette plantation. Paul Clerc s’est oc- cupé de la partie cuisine et l’organi- sation générale a été prise en charge par le jeune retraité de Novartis Beat Stebler et par le nouveau conseiller L’équipe sur les hauteurs du Mont Perrou, à Charmoille. Les tuteurs sont en place pour accueillir les premiers plans de mélèzes et d’épicéas. Photo th communal responsable des forêts Thomas Huber. 620 mélèzes et épi- céas ont été plantés sur les hauteurs l’équipe de bénévoles composée paysage ajoulot, ainsi que les du Mont Perrou à Charmoille, où de 17 personnes. Le repas de midi Vosges et le Chasseral, sous un soleil la logistique fut plus compliquée à s’est déroulé sur place avec de déli- radieux. mettre en place que les années précé- cieuses grillades. Les volontaires Cette journée ensoleillée était placée dentes. Deux forestiers de l’entre- de la grande entreprise bâloise ont sous le signe du travail et de la bonne prise Chaignat ont aussi encadré aussi pu contempler le magnifique humeur. /th/

Publicité

GCB SA Génie civil Génie Civil Baroche Terrassement Entreprise forestière Chaignat Sylv. Canalisation Gilles Chaignat Jr Michel Clerc Les Gasses 27 2946 Miécourt 2947 Charmoille Tél. 032 462 31 31 Fontaine-dessous 3 a Fax 032 462 31 65 Tél. 032 462 33 25 Natel 079 414 00 42 [email protected] Fax 032 462 33 26 [email protected] www.chaignatsylv.ch Mobile 079 318 01 05 o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 23 Miécourt: Le Château pour cadre Le grand événement de la fin juin, c’est la fête du 20e anniversaire du Cercle scolaire de la Baroche. Le choix du site, arrêté par le Comité d’organisation, honore les Amis du château. De plus, le début de l’été sera divers et flamboyant…

qui a ravi nos amis alsaciens. Dans la foulée, la Fondation les a conviés à la brocante. C’est ainsi qu’en re- tour une délégation de la FACMI a été invitée à la fête du printemps à Spechbach-le-Bas, le 26 mai, et y a été reçue somptueusement. Quant l’amitié prend le quart…

De bons débuts Les deux premières animations de l’année n’étaient qu’annoncées dans notre dernière parution, elles n’avaient pas encore eu lieu. La bro- cante (13 et 14 avril) a très bien mar- ché. Il faisait encore un peu frisquet le samedi, mais le dimanche, dou- ceur et grand soleil se sont offerts en Souvenir de la rencontre avec la délégation de Spechbach-le-Bas, de g. à droite: cadeaux inespérés de ce printemps Béatrice Angly, Claude Herrgott, Christian Spechbach, Jean-Michel Monteillet et son épouse Liliane. Photo jlm caractérisé par une pluviométrie hors normes. Soleil au rendez-vous Flamboyant… nous parlons naturel- En revanche, profitant d’une par- = public au rendez-vous. On n’a pas lement de la saison 2013 au château, tie de l’infrastructure de la fête, la compté les visiteurs, mais aux dires pas de l’ensoleillement, tant il est ha- FACMI est l’organisatrice du «Di- des habitués, il ne s’était jamais vu sardeux par les temps qui courent de manche des collectionneurs» le autant de monde. se livrer à quelque pronostic météo- 30 juin. Nous y reviendrons. Pour Le mercredi suivant, pendant le rologique que ce soit! Le site en effet l’heure, marquons d’une pierre blan- démontage de la cantine, les deux accueille dans la dernière semaine de che quelques événements saillants fils de Sibylle Leisi accrochaient juin une partie du spectacle mis en du début de l’année. déjà les tableaux de leur père pour scène par Cour de miracles – l’autre une ouverture fixée le vendredi se donnant à Fregiécourt. Hôtes d’honneur 19 avril, une petite semaine après > La journée officielle du samedi 29 Le 9 mars dernier, la FACMI avait juin a lieu dans une grande tente la joie d’accueillir le maire de Publicité dressée dans la cour du château. Spechbach-le-Bas, M. Jean-Michel Dès la mi-juin, il y a au premier étage Monteillet, son épouse Liliane et du château une exposition de photos deux de leurs amis, Béatrice Angly qui se prolongera durant le mois de et Claude Herrgott. Cette délégation juillet, ouverture sur demande. Ex- était venue faire connaissance, s’en- plications dans cet article et illustra- quérir de renseignements sur le châ- tions dans ce numéro (pp. 16-17). teau, son histoire, et surtout sur la La Fondation n’est pas partenaire famille Spechbach, dont les aïeux ont dans les festivités citées ci-dessus, été pendant plus de trois siècles les elle ne fait que mettre à disposition propriétaires du site. Rencontre à la les possibilités du site. bonne franquette, «à la barotchaise», o 24 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

taine de personnes. A l’heure où nous bouclons, l’exposition s’achève et l’on se félicite d’avoir entremêlé les œuvres picturales de Kurt Leisi et les céramiques originales d’Ursula Glaser.

Un pied dans le «making-of» Il existe un groupe «Exposition» de la fête de la Baroche, composé actuellement de Claire Surmont et Lucienne Maître (FUB), Jean-Fran- çois Comte et Jean-Louis Merçay (FACMI). Ce quatuor s’est enthou- siasmé pour un projet d’exposition, destiné en primeur à la 3e fête de la Baroche à Miécourt. Cette synergie se réalisera bel et bien mais sous une autre forme. Quant à ladite expo- sition, elle sera montée pour la mi- Sibylle Leisi à gauche, un enfant dans les bras, au concert-apéritif du vernissage. juin, et visible jusqu’à la fin juillet au Photo jlm château de Miécourt, dans les deux la brocante. Là aussi, le vernissage Ursula et son mari Edward étaient salles de l’étage. jouait sur du velours. Après une très en voix dans une illustration L’idée de départ revient à Lucienne présentation de l’ami Louis-Philippe, musicale qui ravissait une soixan- Maître, qui a photographié pas à pas

Le 4 avril, les amis ont nettoyé le site du Château. Ici, la brigade à l’heure du repas. Photo jlm o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 25

Brocante: Jeunesse Music’Alle sous la baguette de la directrice Océane Garbiec, à l’heure de l’apéritif dimanche matin. Photo jlm les préparatifs du spectacle mis en manche 30 juin pendant la journée. Durant tout le dimanche, la FACMI scène par Cour de Miracles et donné En juillet, ouverture les week-ends sert à boire et à manger. Au menu: par tous les élèves du Cercle. Docu- sur demande. côtelette de porc, saucisse d’Ajoie ou menter les choses en train de se faire, saucisse de veau, accompagnée de suivre les étapes de la naissance d’un Pas de fête salade de pommes de terre, de mou- spectacle, cela mérite aussi d’être des vaches, mais… tarde et de pain. Et desserts maison, montré. Voilà qui intéressera non le dimanche des collectionneurs. Vu voyons! seulement les enfants qui en sont la cautèle et les restrictions imposées les acteurs, ou les enseignants et les par le service vétérinaire cantonal du Jeunes talents autorités qui en sont le comman- Jura, la Fondation a décidé de renon- Cet automne, Guznag (Julien ditaire, mais aussi leurs parents, la cer à la Fête des vaches. Dommage! Schmidt) et son amie Marie Monne- population de la Baroche et au-delà, L’idée avait séduit quelques éleveurs, rat exposeront au château leurs en- sans oublier les anciens. Ce repor- et plusieurs personnes du public s’en cres de Chine et aquarelles. Artiste tage, cette sorte de «making-of» suit réjouissaient d’avance… confirmé, Guznag dessine plus vite les élèves dès la création des acces- En lieu et place, la FACMI organise que son ombre. Un petit person- soires de jeu et de costumes jusqu’aux le 30 juin 2013, de 9 h à 18 h, le di- nage sera le fil rouge de ses tableaux dernières répétitions, où les acteurs manche des collectionneurs. Sur exposés au château de Miécourt. en herbe se font tour à tour marion- inscription, les amateurs d’objets On ne vous en dit pas plus. Quant nettistes, bruiteurs, conteurs… Le particuliers désirant les montrer au à Marie Monnerat, talent promet- spectacle, rappelons-le, est composé public, les vendre ou compléter leur teur, c’est une passionnée d’oiseaux, de deux volets présentés en plein collection disposent d’un emplace- de grands espaces et de paysages de air à Fregiécourt (Le monstre de ment gratuit sur le site du Château brume. L’exposition se vernit le 30 Fregiécourt) et Miécourt (Fôle des de Miécourt - sous une tente en cas août et dure jusqu’au 27 octobre, les 2 pigeons). de mauvais temps. Une redevance de samedis et dimanches de 14h00 à Le «Making-of du spectacle» est 15% est perçue, uniquement sur le 18h00, en présence des artistes. Un à voir du samedi 15 juin au di- produit des ventes. été flamboyant, qu’on disait!... /jlm/ o 26 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

Mots croisés n° 

1         10 11 1 Verticalement

1 1. Grassouillet. 2. Éberluées. Il a connu des pluies  diluviennes.

3. Entoures. Masque.  4. Parées. J’ai gagné ! 5. A vu le jour. Prenait du bon  temps. Participe.  6. Feux d’artifice en forme de cône. Orifice.  7. Préposition pour un diplôme.

Blé ou légumes. Rutilantes décora-  tions. 8. Utile pour se débarrasser de la  balle. État vert.  9. On y siège en réunion. Protesta- tion collective. 10 10. Service de contre-espionnage,

en abrégé. Général romain qui mit 11 un holà à Attila. Conjonction. 11. Se lançât. Un des rivaux de 1 l’OM. Bien disposée ou carrément alliée. 12. Liste exhaustive.

Horizontalement Solution du n° 1 1. Changement de cap. 2. Couvertes d’ardoises. Marque à la pompe. D E F L A G R A T I O N 3. Elles ont mal crû. Se meut. En attendant midi. I L L I C O S E R R A 4.. Colline d’erg. Sel d’acide radioactif. S A V E F O R M A T 5. Respect strict de la règle. C O U R V E R L I 6. C’est l’Arturo de Brecht. Va. Dangereux rocher. 7. De droite à gauche, il a érigé une pyramide de verre. U R B A N I S T E S O Le plus grand des cinq. Affluent du Rhin. T E E A N S S O I N 8. Onze lausannois. Permet de doubler. Avec in en latin, A R C C E L T E A dans son milieu naturel. I N T E R I E U R F L 9. Mit en couches et en caque. Pommade préparée avec des L A P U S E M O I . fleurs. 10. Petit gris. Chant de circonstance. Grecque. L I S S E S V S N S 11. Se voit sur la peau. Rivière de France, associée au Cher. E N A R O U I I D E 12. Remise au goût du jour. R E S T A U R A T E U R

o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 27 Wallisellen L’espace famille: une oasis pour les jeunes parents La Commune de Wallisellen s’engage pour le bien-être des jeunes parents et de leurs enfants. Un espace famille fait office à la fois de lieu de rencontre et d’échange et offre aux parents conseils, formation et solution de garde.

privés. Si le bureau cantonal pour l’intégration a fourni une subven- tion pour le lancement du projet, son financement est actuellement pris en charge par la Commune, par le biais des taxes de cours et des locations. L’engagement des bénévoles reste bien sûr essentiel.

Favoriser l’intégration L’espace famille est un lien de ren- contre pour toutes les familles, les- quelles sont issues de cultures dif- férentes. Pour faciliter l’intégration, différentes prestations sont mises sur pied, à l’instar du programme «pe- L’espace famille de Wallisellen. Photo Anzeiger von Wallisellen tits:pas», développé au niveau suisse, qui propose un programme de jeu, Si ce lieu reprend en partie le concept privé-public pour offrir des presta- d’éveil et de socialisation destiné à du Centre d’animation et de forma- tions relevant à la fois des pouvoirs des enfants en âge préscolaire et à tion pour femmes migrantes (CAFF) publics et des personnes privées. Cet leurs familles se trouvant en situa- qu’on trouve chez nous en met- espace se veut un lieu de formation, tion de désavantage social. L’espace tant tout en oeuvre pour favoriser d’échange d’expériences, qui permet offre également des groupes de jeux l’intégration, il va plus loin, puis- à des familles aux préoccupations favorisant l’intégration, les com- qu’il s’adresse tant aux pères qu’aux semblables de se côtoyer et d’aug- pétences linguistiques ou encore la mères, aux Suisses qu’aux per- menter leur potentiel. Pour la délé- coordination motrice. Les parents sonnes issues de la migration. Jris guée à la famille, Marianne Huwyler, bénéficient également de conseils; Bischof, responsable du département il est important que les deux parents des groupes parents-enfants, et des Société au sein de la Commune de agissent de manière plus autonome manifestations socio-culturelles sont Wallisellen, nous en dit plus sur cet et participative. Le projet doit égale- régulièrement mis sur pied. Ainsi, espace qui fonctionne à la fois grâce ment promouvoir la constitution de pour construire des ponts entre les aux pouvoirs publics, à l’engagement réseaux familiaux, qui contribuent cultures, une rencontre intercultu- de bénévoles et à la participation de au bien-être psychique et social et fa- relle destinée aux femmes en parti- sociétés privées. vorisent l’intégration. culier a lieu tous les mois à l’espace famille. Migrantes et Suissesses s’y Créer des réseaux Soutien public et privé retrouvent pour échanger et discu- L’espace famille de Wallisellen L’espace famille est mis sur pied par ter des thèmes du quotidien. Un bé- s’adresse en premier lieu aux parents le département société de la commu- névole assure la modération. A ces dont les enfants ont moins de six ans. ne de Wallisellen. Il est également occasions, les participantes appren- L’objectif est ici de dépasser la dualité à disposition des institutions et des nent à connnaître les institutions > o 28 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

et les prestations dont elles à toutes les femmes, qu’elles soient gement vers l’autonomisation sont peuvent bénéficier, comme par issues ou pas de la migration, de se des principes essentiels qui guident exemple le service de puériculture ou sentir chez elles à Wallisellen et de toute la réflexion autour de l’espace la bibliothèque municipale. Elles ob- nouer des liens. famille. Les parents peuvent ensuite tiennent en outre différentes infor- transmettre à d’autres leurs expé- mations, notamment sur le système Acquérir riences et les compétences qu’ils ont scolaire ou les activités asssociatives. des compétences acquises en organisant eux-mêmes Ces rencontres visent également à Concrètement, l’espace famille offre activités et projets et/ou en devenant favoriser la compréhension mutuelle manifestations, cours et conférences acteurs à part entière de l’espace par une connaissance réciproque sur différentes thématiques en lien famille. /Jris Bischof/ de la culture des unes et des autres. avec l’éducation et la famille, sans /traduction et adaptation: gw/ Chacune présente ainsi à tour de rôle oublier des conseils individualisés. histoire, géographie, coutumes, ha- Pendant que les parents suivent l’un Pour en savoir plus sur le pro- bitudes culinaires et tout ce qui fait des cours offerts, par exemple un gramme «petits:pas», sur l’encoura- la richesse de son pays. La rencontre cours de langue, leurs enfants sont gement précoce des enfants: interculturelle pour les femmes doit pris en charge par l’espace famille. http://reiso.org/spip.php?article3192; favoriser l’intégration et permettre L’engagement bénévole et l’encoura- http://www.a-primo.ch Assemblée annuelle du journal L’Assemblée générale ordinaire du journal LaBaroche, Le rendez-vous des villages, s’est tenue lundi 29 avril dernier à 20 h dans le complexe de l’école primaire de Miécourt. Une dizaine de personnes étaient présentes pour ces assises annuelles dirigées par le président, Jean-Louis Merçay.

Election d’un nouveau avec le statut informel de «collabora- bénéfice de 7’571.60. Les abonne- membre du comité teurs extérieurs indépendants», sans ments sont cependant légèrement en Les premiers points étaient consacrés rejoindre le comité. baisse, passant de 403 en 2011 à aux formalités d’usage (ouverture de 396 en 2012. l’assemblée, approbation du dernier Comptes 2012 procès-verbal) et ont été rapidement Autre objet à l’ordre du jour qui sus- Rapport du président réglés. Le troisième objet s’est révélé cite en principe les questions et le Le président a brièvement retracé plus intéressant puisqu’il a permis débat: les comptes. La situation fi- les quatre derniers numéros parus, l’élection d’un nouveau membre au nancière du journal étant toutefois en s’attardant sur les collaborations sein du comité, Pascal Erard. Celui- extrêmement saine, aucune ques- extérieures. Outre Nicolas Comment ci a récemment quitté Lausanne l’ur- tion n’a été posée et les comptes ont et Raoul Jallon, le journal peut ainsi baine pour la verte et riante Ajoie et été acceptés à l’unanimité, avec re- compter sur Guillaume Lesniak, a choisi Pleujouse. Sa profession de merciements à la trésorière, Edith président du FC Miécourt, qui ré- graphiste indépendant constituera Winkler. L’on peut cependant signa- dige des portraits de ses joueurs. Des un atout pour notre journal et on ne ler le don de CHF 500.- effectué par contacts réguliers ont également lieu peut que se féliciter de cette arrivée. la Commune de Wallisellen ainsi avec l’administration communale Cela étant, la relève se fait atten- que la contribution annuelle de la de Wallisellen, qui mandate à cha- dre et le village de Fregiécourt n’est Commune de La Baroche, à hau- que fois l’un de ses collaborateurs toujours pas représenté au sein du teur de CHF 3’000.-. Que ces deux ou se charge de trouver la personne comité de rédaction… Raoul Jallon collectivités soient vivement remer- idoine en fonction du sujet qui lui est (Fregiécourt) et Nicolas Comment ciées pour leur participation, forme communiqué par la Rédaction. Les (Cornol, auparavant Charmoille) de reconnaissance de la qualité du articles sont fournis en allemand et continueront en principe à fournir travail accompli tout au long de l’an- traduits et adaptés par Gladys Win- ponctuellement des sujets au journal née. L’année 2012 se termine avec un kler Docourt. Ces contributions o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 29 permettent de rapprocher, un peu, trésors de compétences et de créati- Les rédacteurs peuvent toujours Wallisellen, commune de l’agglo- vité. Il contribue également à tisser faire mieux. On peut se féliciter que mération zurichoise, et La Baroche. et entretenir des liens entre les gens, notre journal ait atteint sa vitesse Si de prime abord tout éloigne cette y compris avec la «diaspora barot- de croisière. A cet égard, le projet ville de nos villages, au fil des ar- chaise». d’un numéro spécial à thème, hors– ticles, on s’aperçoit que certes, les Les jeunes aussi doivent trouver leur série, en couleurs, est reporté à des différences sont grandes, mais que place dans notre journal. Sur ce plan, jours meilleurs, lorsque les différents pourtant, bien des problématiques nos colonnes sont toujours ouvertes à membres du comité de Rédaction sont similaires; les solutions mises un-e jeune étudiant- e ou apprenti-e, disposeront de davantage de temps. en place sont souvent proches. Et qui publierait son travail de diplôme. partout, l’engagement sociétal se Une manière de présenter à la fois Divers fait rare… l’étudiant-e et le sujet, de rendre plus Différents sujets ont été abordés tous Séverine Nussbaum, animatrice à concrète et vivante une matière qui azimuts au dernier point de l’ordre la résidence Les Cerisiers, à Char- semble fréquemment obscure à bien du jour. Avant de clore la séance, le moille, nous a fait partager les souve- des proches, à l’exemple de la socio- président a encore remercié tous les nirs des aînés, récoltés dans le cadre logie ou de la biologie moléculaire… membres du comité, à savoir Edith de l’atelier d’animation «Discussions Un appel est lancé. Bonvallat, Lucienne Maître et Co- entre nous». Cet atelier a disparu Le journal tente également d’expli- sette Aeschimann, chroniqueuses, mais des contacts sont en cours pour quer l’action politique des élus lo- Edith Winkler trésorière, Gladys élaborer une nouvelle formule. L’ami caux, de lui donner un éclairage. A Winkler Docourt, vice-présidente, Lestin continue quant à lui à nous cet égard, il convient de rappeler que éditorialiste et auteure de nombreux livrer ses mots croisés originaux qui nous ne sommes pas là pour lan- articles, Christine Cassi, qui réa- font le bonheur de nombre de nos cer des polémiques stériles. Parfois lise la mise en page, ainsi que Jean- lecteurs cruciverbistes. D’autres en- le débat est suscité, des questions François Comte, chroniqueur et core ont écrit quelques lignes, voire sont posées, mais jamais il ne s’agit illustrateur. Il a également remercié quelques pages. Que toutes ces per- de régler des comptes. La marge de Pascal Erard, déjà à pied d’œuvre. Le sonnes soient vivement remerciées manœuvre des collectivités locales soutien des annonceurs et de tous les de leur précieuse collaboration! L’ob- est extrêmement réduite; les bud- abonnés est également essentiel à la jectif consiste à fidéliser ces plumes gets la plupart du temps déficitaires. pérennité de notre journal, ce que n’a et permettre à terme de peut-être les Ce sont ainsi souvent les personnes pas manqué de rappeler le président. introniser officiellement dans le co- et leur engagement qui offrent des La séance a été levée à 20h50, mité de rédaction. La distribution possibilités pour nos villages. En- suivie du verre de l’amitié et de en tous-ménages se poursuit. Elle courageons-les, même si parfois des quelques douceurs préparées par contribue à sa manière à former un erreurs sont commises. Edith Winkler. /gw/ esprit «barochois» et nous épargne également quelques frais de port.

Activités 2013 Anniversaires dans la Baroche Le président a évoqué les perspectives Une longue vie est comparable à l’ascension d’une montagne: plus on 2013 en rappelant la ligne éditoriale monte, plus on est fatigué, mais plus notre vision des choses s’élargit! du journal. Ainsi, la réalité locale ne trouve que peu d’échos dans la Ils ont fêté… presse écrite régionale et romande. …leurs 90 ans - le 26 mai: Germaine Périat, de Miécourt; Notre journal pallie cette absence de - le 15 juin: Joseph Jobin, de Pleujouse; traitement. Mais sa mission va au- …leurs 80 ans - le 20 avril: Marguerite Monnerat, de Pleujouse; delà. En brossant le portrait d’une - le 3 mai: Raymond Comment, d’Asuel; personne, d’un quartier, nous met- - le 5 mai: Marcelle Chaignat, de Charmoille. tons l’accent sur ce qui se fait et se vit ici, une manière de démontrer La Rédaction adresse à tous ces aînés ses vives félicitations et ses vœux de que même un petit coin de pays situé bonheur et de santé. /eb/ à l’écart comme le nôtre recèle des o 30 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

Carnet de deuil nature, il était membre actif du Club partager ces moments avec ses amis Alpin suisse, et n’avait renoncé que et ses proches. A l’âge de 100 ans il Asuel La Malcôte depuis peu d’années aux semaines avait toujours bon pied, bon œil! Marcel-Frédéric Antenen de randonnées. En 2005, son épouse Marie décéda. Marcel Antenen est né le 1er septem- En 1993, Marcel et Cécile eurent Il continua d’habiter La Caquerelle. bre 1920 à Orpond (BE). Il grandit l’occasion d’acquérir une maison. Il y a 4 ans, il vint habiter à avec son frère cadet dans une famille Ils y passèrent une heureuse retraite St-Ursanne avec son amie Monique, d’horloger. Ses parents déména- pendant 20 ans. En 2009, il souffrit qui s’occupa de lui jusqu’à ses der- gèrent à Berne, où il termina sa sco- de la mort subite de son frère, dont niers moments. larité. Devenu mécanicien, il conti- il était très proche. Ces dernières an- Il est décédé paisiblement à son do- nua ses études à l’ETS de Bienne. nées hélas, il subit de graves ennuis micile le 28 avril dans sa 102e année. Mobilisé le jour de ses 19 ans, son de santé et plusieurs hospitalisations. /eb/ unité était chargée de défendre le La maladie de Parkinson ayant pro- Miécourt tunnel de Frutigen, il le racontait avec gressé, il entra à la Résidence Les Catherine Kuenzi fierté. Libéré du service, il fut engagé Cerisiers, où il séjourna 6 mois, et où Catherine est née le 13 décembre dans une usine d’aviation parisienne il s’est endormi paisiblement à l’aube 1968 à Sausheim en Alsace. Elle qui cherchait de jeunes ingénieurs du 1er mars 2013. /eb/ avait une sœur et deux frères. Elle suisses. Il vécut quelques années ins- effectua toutes ses années scolaires à tructives à Paris et s’y perfectionna Asuel La Caquerelle Mulhouse. dans le domaine de la technique. Henri Schaffner En 1986, à l’âge de 18 ans, elle vint De retour en Suisse, il entra dans Henri Schaffner a vu le jour le habiter en Suisse, où elle se forma une entreprise pétrolière américaine, 6 juillet 1911 dans la famille de comme infirmière de soins à domi- où il fit une belle carrière. Ses nom- Joseph et Adeline Schaffner à la cile. Elle exerça particulièrement en breux voyages aux Etats-Unis lui ferme de La Combe. Deuxième Haute Ajoie. permirent de se perfectionner dans enfant d’une fratrie de huit, il suivit Au cours des ans, trois enfants, la langue anglaise et devenir un ex- sa scolarité à l’école des Malettes. Ophélie, Céline et Romuald pert en lubrification de machines et Après une année passée en Suisse naquirent de sa première union. de turbines très sophistiquées. alémanique, il suivit les cours d’agri- En 2007, elle vint habiter à Miécourt Deux enfants, un garçon et une culture de l’école de Courtemelon. en compagnie de son compagnon fille, sont issus de son mariage, en Il fit son école de recrue, puis prit Hermann Kuenzi. 1960. Il les affectionnait, de même part à la mobilisation. Ils s’épousèrent en 2008 et construi- que ses deux petites-filles, Joëlle et Le 23 avril 1945, il épousa Marie sirent leur maison au Vouéson. Dominique. En 1980, Marcel et sa Monnerat, des Grangettes. Les époux De caractère réservé, elle profita compagne Cécile Wilde achetèrent reprirent la ferme de la Combe Cha- chaque jour de sa nouvelle demeure, un petit chalet à la Malcôte. Ils tom- vatte, où ils élevèrent 6 enfants. Ils hélas pas pour longtemps. Le ven- bèrent amoureux de notre belle exploitèrent le domaine jusqu’à leur dredi 26 avril, son mari la trouva Baroche et y passèrent régulièrement retraite, le remirent à leur fils et inconsciente, victime d’un AVC. Elle leurs week-ends. Ils y appréciaient vinrent habiter à La Caquerelle devait fêter l’anniversaire de son fils l’ambiance sympathique de leur en- dans le logement de la Chapelle. Au le lendemain! tourage. On pouvait aborder avec cours des ans, 14 petits-enfants et 20 Malgré les soins rapides qui lui Marcel n’importe quel sujet. Cet arrière petits-enfants agrandirent furent prodigués et la prise en charge homme intelligent était la politesse la famille et assurent désormais la par des personnes compétentes, elle en toutes circonstances, la gentil- descendance du patriarche. décéda le 30 avril dans sa 44e année lesse, la serviabilité même. De solide constitution, Henri à l’hôpital de Bâle, où elle avait été Il s’adonnait au tir, un sport que s’activa beaucoup dans la forêt en transportée. pratiquait déjà son père. Il devint allant façonner du bois de chauffage. Selon sa volonté, une décision qu’elle membre de la société des «Armes Il seconda aussi son fils à la ferme avait prise depuis longtemps, son Réunies de la Baroche». La camara- jusqu’à un âge avancé. corps a été légué à la science. Elle derie de ses collègues tireurs le ren- Mais ses loisirs étaient le jeu de laisse dans la peine ses jeunes en- dit très heureux. Il était également cartes - le yass n’avait aucun secret pour fants, son mari et tous ses proches. bon skieur et bon nageur. Aimant la lui. Son plus grand plaisir était de /eb/ o La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013 31

Naissances Perdue dans les méandres des états civils, l’annonce de sa naissance est parvenue avec retard dans la commune de la Baroche. Il n’est pas trop tard pour souhaiter la bienvenue à la petite Valentina, née à Genève le 27 novembre 2012. Elle comble de bonheur sa grande sœur Elina et ses parents Daina et Raphaël Zimmermann.

Trois petits lutins, Luc, Félicie et Manon grandissent heureux à la ferme de leurs parents Caroline et Yvan Schori. Aux premiers jours du printemps, le 23 mars dernier, le petit Louis a fait son entrée dans la famille pour le bonheur de tous. LaBaroche partage la joie du foyer et félicite les heureux parents. /eb/ Ont collaboré à ce numéro

Jris Bischof Edith Bonvallat Législature 2013–2017 Gérard Bonvallat Christine Cassi Les commissions municipales Jean-François Comte Pascal Erard Commission d’école (2013 – 2016) Jean-Marc Frésard Romain Schaer, président, Miécourt; Samuel Gogniat, vice- Christian Gerber président, Pleujouse; Karine Gindrat, secrétaire, Pleujouse; Gérard Meier Jean-Pierre Gindrat (conseiller communal en charge du dicastère), Fregiécourt; Séverine Josette, John et David Güttly Périat, Asuel; Sara Urrutia, Miécourt; Cédric Sprunger, Miécourt. Thomas Huber Guillaume Lesniak Commission des eaux Lestin Maurice Froidevaux, président, Charmoille; Paul Clerc, Miécourt; Lucienne Maître Fabien Gindrat, Pleujouse; Fabrice Widmer, Miécourt; Christophe Jean-Louis Merçay Witschi, Miécourt. Claude Schaffner Fabrice Widmer Commission des finances Edith Winkler Jean-Pierre Gindrat, président, Pleujouse; Joseph Adatte, Asuel; René Gladys Winkler Docourt Huber, Charmoille; Marc-André Kohler, Fregiécourt; Jean-Paul Varrin, Christophe Witschi Charmoille. Sébastien Witschi

Commission des chemins Julien Clerc, président, Miécourt; Robert Boéchat, Miécourt; Constant Meyer, Asuel; Jacky Monnot, Pleujouse; Frédéric Nagel, Charmoille; Philippe Pape, Fregiécourt; Yvan Schori, Miécourt. Impressum

Commission non permanente des AFS Editeur Journal de la Baroche (Améliorations foncières simplifiées) Coordination rédaction Jean-Louis Merçay Julien Clerc, président, Miécourt; Robert Boéchat, Miécourt; Constant Gladys Winkler Docourt Design maquette Meyer, Asuel; Philippe Pape, Fregiécourt; Yvan Schori, Miécourt. Jeudi Douze – communication design solutions, Bâle www.jeudidouze.ch Impression Commission bourgeoise Centre d’impression Le Pays, Porrentruy Contact rédaction Fabrice Nagel, président, Charmoille; Adrien Chaignat, Charmoille; [email protected] Contact annonces Julien Clerc, Miécourt; Frédéric Nagel, Charmoille; Romain Poupon, 032 462 27 83 ou [email protected] Abonnement annuel Charmoille. 25.- francs

Imprimé sur papier certifié FSC, issu de forêts exploitées de façon durable. ISSN 1663-9448 o 32 La Baroche Le rendez-vous des villages – N 116 – juin 2013

!GENCEõG£N£RALEõDEõ$EL£MONT 3ERGEõ#AILLET õ#ONSEILLERõENõPR£VOYANCEõ -OBILEõõõõ õSERGECAILLET SWISSLIFECH

TRANSPORTS FROIDEVAUX SA Lavage de La Baroche BUS À LOUER Charmoille pour excursions (17 places) Tél. 032 462 23 48 et bus pour déménagements

Cet espace publicitaire vous intéresse? Contactez-nous: [email protected]