Acta Romanica Quinqueecclesiensis V. La Publication Du Département D
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Acta Romanica Quinqueecclesiensis V. La publication du Département d’Études Françaises et Francophones Université de Pécs Faculté des Lettres Acta Romanica Quinqueecclesiensis Károly Sándor Pallai Microlectures polynésiennes Îles, consciences et identités dans la littérature contemporaine de la Polynésie française sous la direction de Adrián Bene Pécs 2017 Acta Romanica Quinqueecclesiensis Rédacteur de la collection : Adrián Bene © Rédacteur © Auteur Éditeur : Département d’Études Françaises et Francophones Faculté des Lettres Université de Pécs A kiadvány megjelentetése a Nemzeti Tehetség Program keretén belül, az Emberi Erőforrások Minisztériuma és az Emberi Erőforrás Támogatáskezelő NTP-NFTÖ-16-0320 számú ösztöndíjának támogatásával valósult meg. La publication de l’ouvrage a été réalisée grâce au soutien financier de la bourse NTP-NFTÖ-16-0320 du Programme National du Développement de Talents, du ministère des Ressources humaines et du Bureau de la gestion des subventions des ressources humaines. ISBN : 978-963-429-145-9 ISSN : 2498-7301 Table des matières AVANT-PROPOS ........................................................................................... 7 Contexte historique : Un aperçu océanien ..............................................13 Histoires et engagements dans l’écriture de Chantal Spitz ....................31 Parau, hīmene et fenua dans Matamimi de Stéphanie Ari’irau Richard......47 Langue(s), identité(s), folie(s) dans Les gens 2 la folie de Philippe Neuffer ..........................................................................85 Discontinu et fragmentaire dans l’écriture contemporaine de la Polynésie française .................................................................115 Topoï de contre-exotisme dans l’écriture polynésienne contemporaine ................................................................................127 Writing Oceania: Paradigms of Identity and Insularity in Contemporary Poetry ................................................................ 175 BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................197 TABLE DES ILLUSTRATIONS ....................................................................230 Avant-propos Cet ouvrage est basé sur l’annexe de ma thèse de doctorat intitulée Micrologie de l’identité archipélique : Étude psycho-philosophique de l’identité dans les littératures francophones contemporaines de la Caraïbe, de l’océan Indien et de l’Océanie, soutenue à l’Université Eötvös Loránd en 2015. L’entreprise de la publication de cette monographie n’aurait pas abouti sans la contribution inestimable, le soutien généreux et infaillible de Krisztián Bene et d’Adrián Bene qui ont non seulement offert leur aide au concours du Ministère des ressources humaines, leur savoir-faire éditorial et leur système de relations, mais ils ont également eu la gentillesse d’assurer un appui institutionnel en la publiant dans le cadre de la prestigieuse collection du Département d’Études Françaises et Francophones de l’Institut d’Études Romanes de l’Université de Pécs. C’est grâce à leur assistance généreuse et amicale que l’ouvrage a pu prendre sa forme définitive. Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements à Madame Réka Tóth qui était pour moi une directrice de thèse très attentive, toujours disponible. Du point de vue humain, j’ai trouvé une relation cordiale, une écoute et un soutien constants. Je la remercie d’avoir cru en mes capacités et ma perspicacité, pour l’énergie et le temps qu’elle m’a accordés au long des années de recherche et de rédaction, pour l’attention constante et pour les conseils avisés, pertinents. Que Madame Flora Devatine trouve ici également l’expression de ma gratitude. Elle m’a prodigué de précieux conseils, de nombreux éclaircissements sur la langue, la culture et l’histoire tahitiennes. Sa prise en charge personnelle des dépenses des déplacements et la contribution inestimable de son mari, René-Jean, ont permis des rencontres, des conférences à notre université, des échanges inoubliables. Je salue son enthousiasme exceptionnel. C’est grâce à son investissement personnel, son appui désintéressé et à ses dons que j’ai pu enrichir ma thèse de livres et d’idées que je n’aurais jamais trouvés sans elle et que j’ai pu commencé à réaliser mon rêve, la création d’un centre de documentation sur l’Océanie au sein de la bibliothèque du Département d’Études Françaises de l’Université Eötvös Loránd de Budapest. Cette collection s’appelle désormais Fonds Devatine. Je me félicite d’avoir eu la possibilité de rencontrer 7 et connaître cette femme extraordinaire, cette chercheuse et poétesse exceptionnelle, cette ambassadrice mondiale de la culture et de la littérature polynésiennes qui travaille pour partager, discuter, analyser et transmettre. Expériences partagées, mots écrits et déposés, jours inoubliables. Māuruuru roa. Je tiens à renouveler l’expression de ma gratitude aux poètes et écrivains polynésiennes qui ont eu la gentillesse de m’envoyer leurs manuscrits, da faciliter mes prises de contact, de me fournir des éclaircissements linguistiques (tahitien), des manuels grammaticaux et des dictionnaires. Je les remercie chaleureusement des lectures attentives, des remarques concernant mes traductions, des échanges. Ils sont les détenteurs de savoirs millénaires, de mots intemporels, de langues oubliées, les héroïnes et les héros de notre époque et je me sens honoré de pouvoir leur rendre hommage par cette monographie. Je leur dédie également le fruit de ces années de recherches doctorales : Flora Devatine, René-Jean Devatine, Chantal T. Spitz, Stéphanie Ari’irau Richard, Rai Chaze. J’adresse mes remerciements les plus sincères aux chercheurs qui m’ont accordé leur aide par les relectures, les conseils, les remarques juidicieuses, les orientations ainsi qu’aux éditeurs de revues, d’actes de colloque et de volumes théoriques qui ont accepté de publier mes articles qui constituent le noyau de cette monographie : Alexandre Leupin (Louisiana State University, États-Unis), Gladys M. Francis (Georgia State University, États-Unis), Ronald Lowe (Université Laval, Canada), Penda Choppy (Institut créole, Seychelles), Grażyna Vetulani (Université Adam Mickiewicz de Poznań, Pologne), Sylvie Chalaye (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, France), Petr Dytrt (Université Masaryk, République tchèque), Judit Maár, Judit Karafiáth, Géza Kállay, István Cseppentő et Vilmos Bárdosi (ELTE, Hongrie), Krisztián Bene et Éva Oszetzky (Université de Pécs, Hongrie), Hermann Mückler (Université de Vienne), Deborah Van Heekeren (Macquarie University, Australie), Sathya Rao (University of Alberta, Canada), Catherine Kaci-Chaouche (Université de Nantes, France), Guilioh Vokeng Ngnintedem et David Mbouopda (Université de Dschang, Cameroun), Anna Maziarczyk (Université Marie Curie-Skłodowska, Pologne), Bernadette Rey Mimoso-Ruiz (Institut Catholique de Toulouse), Anikó Ádám (PPKE, Hongrie), Sándor Darányi (Université de Borås, Suède), Magie Faure-Vidot (Seychelles). 8 Je remercie chaleureusement ma famille, ma mère et mon épouse à qui ma thèse et mes travaux de recherche doivent beaucoup. Leur soutien infaillible et ininterrompu, leur confiance inconditionnelle et indéfectible m’ont permis de travailler dans les meilleures conditions possibles. Je leur sais gré d’avoir toujours été les piliers des mes projets. Que ces quelques lignes puissent servir de témoignage de ma reconnaissance pour les encouragements répétés, pour l’inspiration inépuisable, pour ces années de compréhension, d’amour, de patience, de présence et d’accompagement. Je dédie cet ouvrage à la mémoire de mes professeurs qui ont su si bien m’indiquer le chemin : Zsuzsanna Bölkény (1966-2012), Péter Tóth (1968-2015), Imre Szabics (1942-2017). La publication de cet ouvrage a été rendue possible grâce à une bourse octroyée par le Programme National de Développement de Talents (NTP-NFTÖ-16-0320). Károly Sándor Pallai 9 « O òe i ànapa uira aè, hoàhoà au taù vārua i te pura no òe e Tahiti Nui, i faatoro ai te manaò e : „Tei ia òe ra te parau no te ora” »1 Henri Hiro, « Moemoea » « Toutes ces vies Terminées avant de commencer Éclatées sous le feu de l’homme Cendres sous la colère nucléaire. […] Toutes ces terres brûlées Toutes ces mers violées Tous ces hommes méprisés Toutes ces femmes écrasées Tous ces enfants éclatés » Chantal Spitz, L’île des rêves écrasés « Loin de réagir contre cette grossière manipulation, nous participons à ce suicide culturel, hypnotisés par nos rancœurs, notre orgueil et nos fantasmes. Nous vendons notre âme en faisant de l’argent avec notre culture. Elle qui nous a pourtant été donnée. Une donation avec charge de veiller à sa conservation et son épanouissement. » Philippe Neuffer, Aamu iti māamāa – Les gens de la folie « […] à l’instar de la naissance et de la vie du peuple mā’ohi, encracinées, annihilées, enfouies, éclatées, irradiées, aliénées, bouillonnantes, métissées, pacifiques, prolifiques, hédoniques et pleines d’espoir […] La littÉrature polynÉsienne vivra le destin de ses Îles. Elle sera désirée, telle une terra incognita, par des âmes rêveuses et étrangères. Elle sera imaginée […] un ailleurs, loin des thèmes ressassés sur la scène littéraire hexagonale […] Elle sera l’Autre sans être exotique. […] Elle naîtra en parcelles d’atolls, tâches de rousseur de l’océan Pacifique. On l’appellera : « littérature mosaïque » […] Volcanique et brûlante, sous le grain verbeux, désireux […] On l’appellera « littérature de l’Indépendance », ou plutôt littérature