Etude De La Filiere Lait Dans Le Departement D'imadiala
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT ELEVAGE *************** MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR AGRONOME OPTION ELEVAGE EETTUUDDEE DDEE LL AA FFIILLIIEERREE LLAAIITT DDAANNSS LLEE DDEEPPAARRTT EEMMEENNTT DD’’IIMMAADDIIAALLAA DDIISSTTRRIICCTT AAMMBBOOSSIITTRRAA – – RREEGGIIOONN AAMMOORROONN’’IIMMAANNIIAA Soutenu par : VAHISOA Fanjanirina Fenohasina Promotion Vona (2006 – 2011) le 28 juillet 2011 devant les membres du jury composés par : - Président : Monsieur RABEARIMISA RivoNirina - Examinateur : Monsieur RANAIVOSON Andrianasolo - Examinatrice : Madame RAMBOAZANAKA Murielle - Tuteur : Monsieur RANARISON Jean REMERCIEMENTS Nous remercions d’abord Dieu tout puissant car sans sa grâce, nous n’avons pas pu arriver au terme de nos études. C’est avec un cœur plein de gratitude que nous tenons à exprimer nos vifs remerciements à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin et d’une manière ou d’une autre à la réalisation effective du présent mémoire en particulier : - Monsieur RABEARIMISA RivoNirina, Ph.D, Enseignant chercheur à l’ESSA, Chef du département Elevage à l’ESSA qui nous a fait le grand honneur de présider le jury de notre soutenance, qu’il veuille agréer nos respects les plus sincères. - Monsieur RANARISON Jean, Docteur Ingénieur, Maitre de conférences, Enseignant chercheur à l’ESSA, notre tuteur, qui nous a proposé ce thème et consacré son cher temps pendant les phases de l’élaboration de ce mémoire. Veuilleztrouverici, le témoignage de notre vive reconnaissance. - Monsieur RANAIVOSON Andrianasolo, Docteur Vétérinaire, Docteur ès-science Biologique, Enseignant chercheur au département élevage, d’avoir accepté de faire honneur de siéger parmi les membres de jury. Qu’ilveuilleagréernotre profonde gratitude. - Madame RAMBOAZANAKA Murielle, DESS en Biotechnologie et en Marketing, Enseignant chercheur à l’ESSA, d’avoir accepté d’être parmi les membres de jury. Qu’elle veuillebienagréer l’expression de nos vifs remerciements. - Toute l’équipe pédagogique de l’ESSA notamment le corps professionnel du département élevage pour notre formation et pour leurs conseils durant ces cinq années passées à leur côté. Nous exprimons également notre profonde reconnaissance aux personnes suivantes : - Monsieur AVERSA Steve, Coordinateur de Land O’Lakes, qui nous a accepté de nous accueillir au sein de Land O’Lakes comme stagiaire. - Monsieur RAHARISON Joséa, ingénieur agronome, Responsable de la production animale de Land O’Lakes, pour son suivi et collaboration durant ce stage. - Monsieur RAKOTONDRAMANANA Joseph, Responsable de zones de la région Amoron’i Mania, pour son aide et collaboration pendant ce stage. - Monsieur RADANIEL Joseph, Chef de Service Régional des Ressources Animales Ambositra, pour ses suggestions et son aide lors de la descente sur terrain. - Monsieur RAZAFIMAHARAVO Rampanjato, Membre du conseil d’administration de la MDB, Président de la coopérative Fanantenana, pour son aide précieux et collaboration lors de ce stage. - Tous les éleveurs et les villageois d’Imadiala sans exception que nous avons enquêtés pour leur hospitalité, sans souciant de leur précieux temps - Toute ma famille, pour leur affection, leur soutien moral et financier - Tous mes proches et tous les étudiants de la promotion Vona, pour leur sympathie et leur collaboration. Soyez en énormément remerciés, que Dieu vous bénisse ! Fanja RESUME Le département d’Imadiala, situé dans la région Amoron’i Mania fait partie de la zone sud du triangle laitier. La situation actuelle de l’élevage laitier dans les 5 communes d’Imadiala a fait l’objet de cette étude à travers l’analyse de la production, de l’organisation et la décomposition des coûts et marges. L’étude a été entreprise entre Janvier et Mars 2011 auprès des acteurs de la filière lait : 60 chefs d’exploitations, 4 collecteurs, 4 gargotiers, 5 épiciers, 4 techniciens d’élevage, 2 vendeurs d’ intrants agricoles, 25 consommateurs. Les entretiens et les observations nous ont permis de connaitre les forces et les faiblesses, les opportunités et les risques ou menaces pesant sur la filière lait dans cette région. Deux grands types de production se distinguent dans notre zone d’étude : les élevages de type traditionnel (68%) pratiquant le système de pâturage et les élevages de type amélioré (32%) adoptant le système de stabulation permanente. Plus de la moitié (53%) des chefs d’exploitation ont un niveau d’instruction primaire. La taille du cheptel dans chaque exploitation reste réduite (< 12 têtes par exploitation). 80% des éleveurs cultivent actuellement des plantes fourragères (Brachiaria sp, Chloris gayana, Desmodium sp, Tripsacum laxum, Pennissetum purpuréum var. Kisozi…) grâce à la vulgarisation faite par ROMA et Land O’Lakes. La surface fourragère moyenne attribuée pour une vache laitière est de 10 à 15 ares contre 0,5 ha à Antsirabe (FIFAMANOR). 38% des éleveurs disposent une surface fourragère inférieure à 20 ares. Toutefois, la conservation des fourrages est l’apanage d’une minorité des éleveurs. La production journalière est fortement influencée par le type d’élevage et surtout par les variations saisonnières. L’exploitation traditionnelle enregistre une production journalière moyenne de 2 à 6 litres contre 6 à 18 litres pour l’exploitation améliorée. Cette production est en majorité destinée à la commercialisation quelque soit le type d’élevage. Le yaourt à maison est le seul produit de transformation mis sur le marché. L’offre journalière est évaluée à 380 litres de lait et 350 pots d’yaourt. Cependant la demande potentielle est estimée à 1 700 litres et 3 960 pots par jour. L’offre est insuffisante à n’importe quelle saison de l’année. Le marché est donc loin d’être couvert. La consommation moyenne annuelle est évaluée à 15 litres de lait par habitant. L’analyse comptable de la filière ressort que la marge brute la plus élevée est détenue par les exploitants dans l’élevage de type amélioré, estimée à 12 383 150 ariary (2 476 630 ariary par vache) contre 1 664 200 ariary (832 100 ariary par vache) pour l’élevage de type traditionnel. Le coût de revient du lait est évalué à 367 ariary le litre dans l’élevage de type amélioré et 477 ariary dans le type traditionnel. Avec un effectif de 83 acteurs et une capacité d’autofinancement de 3 808 581 ariary par acteur, la filière lait dans le département d’Imadiala peut disposer d’un fond d’investissement de 181 079 625 ariary. Dans le processus de développement, la pérennité de la filière dépendra des stratégies mises en place par tous les acteurs. Le développement repose avant tout sur les acteurs directs de la filière lait, ensuite sur les interprofessionnels et projets et enfin sur l’Etat. Mots clés : Imadiala - Lait - Production- Conduite d’élevage - Organisation - rentabilité - développement. ABSTRACT The department of Imadiala, situated in the region Amoron' i Mania fact part of the south zone of the dairy triangle. The current situation of the dairy breeding in this region was the object of this study through the analysis of the production, of the organization and the decomposition of the costs and the margins. The study was undertaken between January and Mars 2011 with the actors of the sector milk: 60 leaders of exploitations, 4 collectors, 4 gargotiers, 5 grocers, 4 technicians of breeding, 2 salesmen of the agricultural intrants, 25 consumers. The conversationsand the observations allowed us to know the strengths and the weaknesses, the opportunities and the risks or the threats pressing on the sector milk in this region. Two big types of production distinguish themselves in our zone of study: the breedings of traditional type (68 %) practicing the system of pasture and the breedings of modern type (32 %) adopting the system of permanent stalling. More half (the 53 %) leaders of exploitation have a primary academic level. The composition of the livestock in every exploitation remains reduced (< 12 heads by exploitation). The 80% of the farmers cultivate at present forage plants (brachiaria, kisozi, tripsacum laxum) thanks to the popularization made by ROMA and Land O' Lakes. The fodder average surface awarded for a dairy cow is from 10 to 15 ares against 0,5 ha to Antsirabe (FIFAMANOR). 38 % of the breeders arrange a fodder surface lower than 20 ares. However, the preservation of feeds is the privilege of a minority of the breeders. However, the preservation of feeds is the privilege of a minority of the breeders. The daily production is strongly influenced by the type of breeding and especially by seasonal variations. The traditional exploitation records an average daily production from 2 to 6 liters against 6 in 18 liters for the modern exploitation. This production is intended for the greater part for the marketing about is the type of breeding. The yoghurt is the only launched on the market product of transformation on the market. The daily offer is estimated at 380 liters of milk and 350 jars of yoghurt. However the potential request is estimated at 1 700 liters and 3 960 jars a day. The offer is insufficient in any season of the year. The market is far from being covered. The annual average consumption is estimated at 15 liters of milk per capita. The accounting analysis of the sector rereleases that the highest gross margin is detained by the modern breeders, estimated at 12 383 150 ariary (2 476 630 ariary by cow) against 1 664 200 ariary (832 100 ariary by cow) for the breeding of traditional type. The cost price is estimated at 367 ariary the liter in the breeding of modern type and 477 ariary in the traditional type. In the process of development, the perpetuity of the sector will depends on strategies organized by all the actors. The development rests above all on the actors, the interprofessionals and finally on the states. Keywords: Imadiala - Milk - Led by breeding – Production - Organization - profitability - development. TABLE DES MATIERES INTRODUCTION……………………………………………………………………….…...1 PREMIERE PARTIE : CONTEXTE GENERAL DE LA FILIERE LAIT…….…….….1 1.