Iwo Jima… … Les Opérations « Jamboree » Et « Detachment »
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Merci d’adresser vos courriers à la rédaction : Frédéric STAHL, Marijolet, 12 560 ST LAURENT D’OLT et vos mails à [email protected] Un problème technique sur le texte de la deuxième partie de l’article sur le canon indochinois, nous a obligés à modifi er le contenu du présent numéro. La suite sera donc publiée dans le N°85 de juillet. Au sujet de sous-marins Cette erreur est reprise par plusieurs sites dont « le champ de manœuvre des Fusiliers allemands (I) Wikipédia. Marins ». En fait, les installations sur La rédaction cette rive du Scorff sont du pont Gueydon Bonjour. Dans le H.S. numéro 20 de Navires & vers le large : parc des huiles, centre de Histoire (les sous-marins de la Kriegsmarine), ballons captifs (carte de 1940), centre vous indiquez page 19 : Au sujet de sous-marins d’aviation maritime et ensuite des - U.548 coulé le 19 avril 1945 par USS allemands (II) poudrières. Effectivement l’ancienne BUCKLEY et USS REUBEN JAMES... Je lis avec grand intérêt le Tome III des école était un peu plus à l’intérieur des Page 20 : sous-marins de la Kriegsmarine. Encore terres, la nouvelle aussi. - USS REUBEN JAMES coulé le 31 octobre bravo et merci. Si vous le permettez, J’ai un souci concernant les silhouettes 1941 par U.552. j’aimerais vous faire partager quelques de certains sous-marins. A moins que je Je pense qu’une erreur s’est glissée dans le remarques sans importance… ne me trompe, je trouve…. Voir le tableau texte. J’ai fait quelques recherches ; d’après Page 6, il me semble que le terme employé ci-après … le petit livre « German Submarines » de pour les systèmes de détection aéroporté H.T.LENTON, il est indiqué : U.548 coulé (MAD) est « détecteur d’anomalies par USN BOSTWICK, COFFMAN, THOMAS magnétiques ». C’est le mot utilisé dans Page N° Type Forme et NATCHEZ le 30 avril 1945 à l’est du cap la Marine. Mais on s’en fout. Juste qu’à 95 848 IX D-2 Pont large l’occasion d’un prochain article…. Hatteras. 100 858 IX C/40 Pont effi lé Je n’ignore pas que d’un livre à l’autre, les Page 25, une question sur l’U.566 : la fi n 106 873 IX D-2 Pont effi lé faits et les dates ne correspondent pas toujours de ce U-boot m’intrigue un peu. Sabordé et que les certitudes sont très diffi ciles. Mais et 49 tués. Un suicide collectif ? J’ai du 108 875 IX D-2 Pont effi lé rendons à César... mal à m’imaginer le scénario. Je serais 109 883 IX D/42 Pont effi lé Cordialement et sans critiques... heureux que vous puissiez me donner 110 889 IX C/40 Pont large M. Jean Pichon quelques explications. Il semble y avoir une petite erreur de mise Je remarque que sur les trois type IX D-2, Merci pour votre sympathique message. Non, en page pour les photos page 61 et 47. la forme du pont avant n’est pas la même. il n’y a pas d’erreur, l’U.548 a bien été coulé Pas grave. Que deux U-boote de type IX C/40, l’un le 19 avril 1945 par les USS Buckley et USS Page 78 U.754 , même si ce sous-marin le pont effi lé, un autre le pont large. Tout Reuben James. En effet l’USS Reuben James est bien affecté à la 1.Flottille de Brest, cela sous réserve d’une erreur de ma coulé le 31 octobre 1941 est le destroyer DD- la photo est prise à Lorient. On reconnait part. Je ne maîtrise pas tout. Pourriez- 245 de classe « Clemson » alors que celui qui la rive gauche du Scorff en aval du pont vous me donner une petite explication… a coulé l’U.548 est le DE-153 de la classe Gueydon, en face de la caserne du SVP. Voilà. Bravo pour ce travail. On « Buckley ». Ce n’est pas l’U.548 qui a été Péristyle qui, avant guerre, était le « 3e attend la suite. coulé par les USS Bostwick, USS Coffman, dépôt des équipages ». Il est commun M. François Pelissier USS Thomas et USS Natchez mais l’U.879. de défi nir la zone visible comme étant Le destroyer d’escadre DD-245 USS Reuben James qui sera coulé le 31 octobre 1941.(USNA) 4 Navires et Histoire à travers les brèves Frédéric Stahl Les brèves du 6 mars au 7 mai 2014 « Voïna i Mir » « Damas détient la clef de la maison Russie » (Catherine II) Notre analyse n’était donc pas si mauvaise. Avant, il y avait le temps de guerre et le temps de paix, mais c’était avant. Il y a déjà pas mal de temps que la guerre n’est plus le temps séparant un premier acte initial d’agression d’un armistice et que la paix n’est plus le temps borné entre un traité et une intention à la guerre. Avec la GWOT, tous les repères ont sauté et aujourd’hui il n’y a plus qu’un temps, celui que nous pouvons nommer la « guerre-et-paix » (Voïna i Mir en russe) dans laquelle les activités « pacifi ques » sont totalement entremêlées avec les actes de guerre. En 2011, sans réellement le vouloir, les pays occidentaux engagés en Libye ont bien joué la première pièce d’une immense partie d’échecs multidimensionnelle. Si les conseillers et autres experts avaient pris la peine d’ouvrir un livre d’histoire, de déplier une carte et de tenir compte des dernières évolutions sur la scène mondiale, jamais ils n’auraient entraîner les politiques dans un tel « merdier » mais il est trop tard, la première pièce a été jouée et lâchée. La complexité de la partie ainsi entamée est telle que dès lors, les pièces vont bouger d’une façon automatique en Syrie, en Irak, en Egypte, au Mali, en Centrafrique, au Sud-Soudan, en Corée, aux Senkaku/Diaoyu, dans les îles Spratleys et Paracels…. mais également dans les offi cines boursières et fi nancières… Les prises de position désordonnées des pays occidentaux sur le dossier syrien, les événements de Kiev et l’arrivée en Méditerranée de l’USS Donald Cook (voir N&H n°83), navire symbole d’une sécurité européenne assurée « from behind » par les Etats-Unis via la couverture de l’OTAN en pleine crise ukrainienne, vont amener Vladimir Poutine qui se veut le président d’une « puissance intégrale » de tenter un coup en manuel en sortant des automatismes et de rééquilibrer la partie en jouant la pièce de Crimée…. A ce stade, il n’est plus temps de gloser et la seule tâche morale décisive doit consister à éduquer l’imagination morale et penser, tant qu’il en est encore temps une éthique de la non-puissance… Vladimir Poutine n’est pas un Staline-bis, ni un Koutouzov-bis mais bien plutôt le fi ls caché de la grande Catherine II. (DR) 7 jour où nous avons rendu notre 1 - Le jeudi 6 mars, précédente copie et où la frégate ukrainienne U 130 Hetman Sahaidachny rejoignait le port d’Odessa (1), la situation en Crimée était pour le moins chaotique. Ce même jour, les Russes avaient ainsi sabordé le bâtiment-base de plongeurs de 240 t (type « Yelva ») VM-416 (BM-416) désarmé en 2009 à côté de l’Ochakov coulé la veille (voir N&H n°83)… Les unités de la marine ukrainienne présentes dans les bases de la péninsule se retrouvaient donc toutes bloquées dans les baies de Sébastopol ou dans le lac Donuzlav. Ce 6 mars, 38 bases ou infrastructures des forces armées ukrainiennes, en particulier les bases aériennes et les batteries de missiles antiaériens, sont déjà aux mains de soldats russes alors que la Chine, embarrassée car elle tient au principe d’inviolabilité des frontières, demande à la Russie de faire vite et d’éviter les affrontements… 1 – Le 28 février, cette frégate, avec à son bord le contre-amiral Andrey Tarasov, ne s’est donc par rebellée contre les nouvelles autorités de Kiev mais contre l’annonce de la nomination de l’amiral Denis Berezovsky. Le contre-amiral Denis Berezovsky, proche des Russes, ne va rester que 36 heures à la tête de la marine ukrainienne. (DR) Le 2 mars, le contre- amiral Serhiy Haiduck, proche de l’OTAN, va remplacer Berezowsky à la tête de ce qu’il reste de la marine ukrainienne. (DR) 8 2 - A ce stade, Poutineet les autorités russes peuvent se satisfaire de l’annexion de la Crimée mais la « crise ukrainienne » entre dans une nouvelle phase où toutes les institutions publiques, semi-publiques et privées entrent en ligne et que de nombreux paramètres entrent en jeu : démographie, agences de notations, city de Londres, énergie et en particulier gaz de schiste, pressions économiques, projet de Trans-Atlantic Free Trade Agreement (TAFTA), politiques monétaires, gesticulations militaires, mouvements de navires, guerre des images avec de nombreux documents photographiques et cinématographiques postdatés ou pris dans d’autres régions du monde, publication de cartes pseudo-didactiques fausses sans oublier le recours à la bonne vieille propagande (les responsables ukrainiens, russes et autres n’hésitant pas à mentir comme des arracheurs de dents). Dans un tel contexte, la Russie demande l’application des accords signés à Kiev le 21 février par trois ministres des affaires étrangères de l’UE et ne reconnaît pas les nouvelles autorités mises en place le 22 et issues, pour elle, d’un coup d’état.