Le Joual Et Les Mutations Du Québec. La Question De La Langue Dans La

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Le Joual Et Les Mutations Du Québec. La Question De La Langue Dans La ALEXANDRE LAFRENIÈRE LE JOUAL ET LES MUTATIONS DU QUÉBEC La question de la langue dans la définition de l'identité québécoise Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval dans le cadre du programme de maîtrise en sociologie pour l'obtention du grade de Maître ès Arts CM.A.) Département de sociologie FACULTE DES SCIENCES SOCIALES UNIVERSITE LAV AL QUEBEC 2008 . © Alexandre Lafrenière, 2008 RESUME Le joual, qu'il soit critiqué ou louangé, fait partie intégrante de l'identité québécoise. Contrairement à ce que l'on a prétendu pendant longtemps, les démêlés autour de la langue parlée n'ont pas commencé avec les Insolences du Frère Untel, en 1960. Déjà, en 1902, naissait la Société du parler français, qui tentait de sensibiliser les Canadiens français à l'usage du bon parler. C'est vraisemblablement à partir de là que s'est enclenché le débat sur la langue parlée au Québec. Le contexte dans lequet la « querelle du joual» s'est mise en branle est important puisqu'il a contribué à forger une toute nouvelle identité chez les Canadiens français, identité qualifiée de québécoise, annonçant ainsi une volonté nette de rompre avec l'identité canadienne-française traditionnelle. Si le parler joual existe encore aujourd'hui, sous différentes formes peut-être, c'est qu'il a possiblement permis à beaucoup de Québécois de ne plus avoir honte de ce qu'ils sont et de s'exprimer à leur façon plutôt que de se taire ou d'accepter de parler une langue qui ne représente pas leur réalité. Le débat reste sensiblement le même d'hier à aujourd'hui, et les ~ommentaires et opinions sur le joual sont encore d'actualité, près d'un demi -siècle après la première sortie du , Frère Untel. TI semble que maintenant plus que jamais, s'attaquer au joual, c'est s'attaquer à l'élément le plus fondamental de l'identité québécoise. III REMERCIEMENTS Merci à M .. Simon Langlois, mon directeur, d'avoir eu quelques temps libres malgré sa surcharge de travail pour diriger mes travaux et lectures sur la langue au Québec . Un merci sincère à M. Claude Poirier, le « négociateur» de la langue au Québec, qui a su me stimuler dans ma démarche et dans ma recherche. À tous ceux et celles avec qui j'ai discuté de la langue parlée au Québec, à mes comparses de la maîtrise, Jo, Bryan, Jean-François, Fanny, Marie-Pierre, Benjamin, Edith, François, Ghislain, Cédric, Marie-Claude, Nathalie, Daniel. À ceux qui m'ont permis de m'exprimer sur le joual et de continuer ma recherche sur la langue parlée au Québec tout au long de ma maîtrise à l'Université Laval, Messieurs Guy Fréchet, Alfred Dumais, Richard Marcoux et Pierre Saint-Arnaud. Un merci particulier à Mathieu Simard, pour les suggestions et corrections. Merci d'avoir été là au bon moment dans ma vie. Je tiens à remercier tout spécialement ma compagne et complice Josée, qui a. dû composer avec mes angoisses et découragements tout au long de l'écriture de ce mémoire. IV T ABLE DES MATIERES RÉsuMÉ ••••••••••••••••••• ~ ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 11 REMERCIEMENTS •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• III TABLE DES MA TIÈRES ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• IV INTRODUCTION ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 5 CHAPITRE 1 : DEFINITION DU JOUAL •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 7 1. LES NOMBREUSES INTERPRÉTATIONS DU JOUAL DEPUIS 1960 ................................. 7 1.1. PREMIÈRE INTERPRÉTATION: LE JOUAL COMME PHÉNOMÈNE LINGUISTIQUE .......................... 9 1.2. DEUXIÈME INTERPRÉTATION: LE JOUAL COMME PHÉNOMÈNE LITTÉRAIRE ET POLITIQUE ...... 13 1.3. TROISIÈME INTERPRÉTATION: LE JOUAL COMME PHÉNOMÈNE SOCIOLOGIQUE ...................... 16 2. DÉFINITION DU TERME « JOUAL » ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 19 2.1. LISTE DES DÉFINITIONS DU TERME « JOUAL » ........................................................................ 20 2.2. LE JOUAL COMME CRÉOLE ..................................................................................................... 32 2.3. LA DÉFINITION DU TRÉSOR DE LA lANGUE FRANÇAISE AU QUÉBEC (TLFQ) ........................... 34 CHAPITRE 2 : L'ÉMERGENCE DU JOUAL ••••••••••• ~ ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 37 1. COMMENT LE JOUAL EST-IL APPARU ? •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 38 1.1. L'INFLUENCE DE L'ANGLAIS SUR LE FRANÇAIS DU QUÉBEC ................................................... 38 1.2. LES JURONS, BLASPHÈMES ET SACRES .............................................................................. ...... 46 1.3. ÉVOLUTION lANGUE/IDENTITÉ..................... .......................................................................... 56 2. LES ENJEUX DE SOCIÉTÉ RELIÉS À LA QUALITÉ DE LA LANGUE AU QUÉBEC ••••••••• 60 2.1. LE « MAL FONDÉ» DU COMBAT SUR LA lANGUE .................................................................... 61 2.2. LES ATTITUDES ...................................................................................................................... 64 2.3. « L'AUTODÉTERMINATION CULTURELLE DU CANADA FRANÇAIS» .......................................... 67 CHAPITRE 3 : LE DÉBAT CONTEMPORAIN SUR LA QUALITÉ DE LA LANGUE AU QUÉBEC •• 75 1. LES ORIGINES DE LA LEXICOGRAPHIE DU FRANÇAIS CANADIEN ............................ 76 1.1. LA CONSTRUCTION DU MOUVEMENT PURISTE AU QUÉBEC (1860-1930) ................................ 77 1.2. LA SOCIÉTÉ DU PARLER FRANÇAIS AU CANADA (1902-1962) .................................................. 84 1.3. L'ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR: LES INSOLENCES DU fRÈRE UNTEL ........................................... 86 2. L'AFFIRMATION DU JOUAL DANS LES ANNÉES 1960-1970 : LES IMPACTS •••••••••••••• 89 2.1. LE JOUAL ET LA LITTÉRATURE ................................................................................................ 91 2.2. LE JOUAL ET L'IDENTITÉ QUÉBÉCOISE ................................................................................... 98 2.3. LES PRISES DE POSITION ACTUELLES: AMÉNAGISTES VS PURISTES ........................................ 111 CONCLUSION •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 120 BIBLIOGRAPHIE •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 124 5 INTRODUCTION La langue est depuis des décennies un véritable cheval de bataille au Québec. Plus particulièrement la langue parlée, qui ne cesse d'être fustigée d'un côté et d'être reconnue comme étroitement liée à l'évolution linguistique des Québécois, de l'autre. « Intéressons les Québécois à leur langue, à leur histoire », propose Claude Poirier, linguiste et professeur au département de linguistique à l'Université Laval. «Si l'on expliquait l'évolution de la langue au lieu de reprocher aux gens de mal s'exprimer, on découvrirait qu'il s'est passé aussi de belles choses, qu'on y a gagné de beaux mots et pas uniquement des anglicismes» (Poirier, cité par Tremblay, 1998). À cela, Claude Poirier ajoute qu' «à la Conquête, une grande partie des élites françaises a pris le bateau pour l'Europe et c'est la langue populaire qui s'est imposée. Un tas de mots nous viennent des provinces françaises [et ont] fini par gagner tout le Québec. Les termes techniques nous viennent souvent de l'anglais parce que les patrons parlaient chez nous cette langue-là. Les anglicismes ont suivi» (Poirier, cité par Tremblay, 1998). Ce n'est qu'à partir du XXe siècle qu'on commence à découvrir la terminologie française de beaucoup de mots du vocabulaire du français québécois. Dans ce mémoire, nous voulons retracer la formation et l'évolution de la langue parlée au Québec, plus particulièrement .de la langue dite «jouale », qui aidera à mieux comprendre pourquoi. les Québécois ont parlé et parlent encore cette langue. Ce mémoire est construit en trois parties distinctes. La première rend compte de la définition du ·mot «joual» lui-même. Pour ce faire, nous en aborderons d'abord les principales caractéristiques par le biais des interprétations qu'en ont faites les différents acteurs au fil des années, autant dans les domaines de la linguistique et de la sociologie que de la littérature et de la politique. Cette première section se terminera ensuite par la définition du vocable même, dans tout ce qu'il suppose, à travers une liste importante, sans toutefois être exhaustive, des usages du mot joual dans différents discours, revues, articles et essais depuis sa toute première apparition sur la place publique en 1870. Nous aborderons ensuite la notion de «joual comme créole », comparaison que certains 6 intellectuels avaient avancée à plusieurs reprises, pour finalement terminer le premier chapitre en nous arrêtant sur la définition proposée par l'équipe du ~résor de la langue française. Le deuxième segment de ce travail traite de la dimension sociologique du phénomène du joual. TI y sera question d'abord de l'émergence du joual dans la société québécoise. Dans cette première section, nous ferons état de l'influence de l' anglai.s sur le français du Québec, de la distinction entre juron, blasphème et sacre, composants essentiels dans la définition du joual pour, finalement, aborder
Recommended publications
  • A Comparative Study of French-Canadian and Mexican-American Contemporary Poetry
    A COMPARATIVE STUDY OF FRENCH-CANADIAN AND MEXICAN-AMERICAN CONTEMPORARY POETRY by RODERICK JAMES MACINTOSH, B.A., M.A. A DISSERTATION IN SPANISH Submitted to the Graduate Faculty of Texas Tech University in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree of DOCTOR OP PHILOSOPHY Approved Accepted May, 1981 /V<9/J^ ACKNOWLEDGMENTS I am T«ry grateful to Dr. Edmundo Garcia-Giron for his direction of this dissertation and to the other mem­ bers of my committee, Dr. Norwood Andrews, Dr. Alfred Cismaru, Dr. Aldo Finco and Dr. Faye L. Bianpass, for their helpful criticism and advice. 11 ' V^-^'s;-^' CONTENTS ACKNOWI£DGMENTS n I. k BRIEF HISTORY OF QUE3EC 1 II• A BRIEF HISTORY OF MEXICAN-AMERICANS ^9 III. A LITERARY HISTORY OF QUEBEC 109 IV. A BRIEF OUTLINE OF ^MEXICAN LITERATURE 164 7» A LITERARY HISTORY OF HffiXICAN-AT/lERICANS 190 ' VI. A COMPARATIVE LOOK AT CANADZkll FRENCH AND MEXICAN-AMERICAN SPANISH 228 VII- CONTEMPORARY PRSNCK-CANADIAN POETRY 2^7 VIII. CONTEMPORARY TffiCICAN-AMERICAN POETRY 26? NOTES 330 BIBLIOGRAPHY 356 111 A BRIEF HISTORY OF QUEBEC In 153^ Jacques Cartier landed on the Gaspe Penin­ sula and established French sovereignty in North America. Nevertheless, the French did not take effective control of their foothold on this continent until 7^ years later when Samuel de Champlain founded the settlement of Quebec in 1608, at the foot of Cape Diamond on the St. Laurence River. At first, the settlement was conceived of as a trading post for the lucrative fur trade, but two difficul­ ties soon becam,e apparent—problems that have plagued French Canada to the present day—the difficulty of comirunication across trackless forests and m.ountainous terrain and the rigors of the Great Canadian Winter.
    [Show full text]
  • Orientations to French Language Varieties Among Western Canadian French-As-A-Second- Language Teachers
    Meike Wernicke The University of British Columbia ORIENTATIONS TO FRENCH LANGUAGE VARIETIES AMONG WESTERN CANADIAN FRENCH-AS-A-SECOND- LANGUAGE TEACHERS Abstract: In Canada, official French-English bilingualism and the long-standing presence of Indigenous and immigrant languages has shaped how these languages and their varieties are learned, taught, and used in educational contexts. To date, there has been little inquiry into French-as-a-second-language (FSL) teachers’ orientations to the varieties of French they teach, in particular Canadian French language varieties (Arnott, Masson, and Lapkin 2019), despite studies showing that ideologies associated with different language varieties can impact teachers’ instructional choices. This article presents an analysis of the narrated experiences of FSL teachers from Western Canada, drawn from journal and interview accounts, about their encounters with different language varieties while on professional development in France. Thematic and discourse analytic perspectives bring to light complex negotiations of ideological meaning and representation related to language variation in French, as well as the discursive strategies employed by the participants in orientating to these meanings. These discursive actions make evident deeply embedded language ideologies that have significant implications for both French as a first and as a second language education, not only in terms of a prevailing linguistic insecurity among francophones but equally significant for FSL teachers’ professional identity construction, especially those who are themselves second language speakers of French. The analysis and discussion highlight the importance of integrating pluralistic perspectives into teacher education programs and ongoing teacher professional development initiatives. Keywords: French language education w Canadian French w linguistic insecurity w standardized language w language ideology Wernicke, Meike.
    [Show full text]
  • Language Attitudes Towards Canadian French and English, 1691-1902: the Emergence of the Canadian Voices
    Language Attitudes towards Canadian French and English, 1691-1902: The Emergence of the Canadian Voices by Beau Brock A thesis submitted in conformity with the requirements for the degree of Doctor of Philosophy in French Linguistics Department of French Studies University of Toronto © Copyright by Beau Brock 2014 Language Attitudes towards Canadian French and English, 1691- 1902: The Emergence of the Canadian Voices Beau Brock Doctor of Philosophy in French Linguistics Department of French Studies University of Toronto 2014 Abstract This dissertation examines the origins and development of attitudes (in the guise of beliefs and stereotypes) towards Canadian French and Canadian English during the 18th and 19th centuries, as expressed primarily by foreign travellers to North America. By conducting a comparative study of these two languages, I aim to build a bridge between French Canadian studies on Canadian French, and Anglophone Canadian studies on Canadian English, two fields which have historically been distinct and separate. The time period studies (1691-1902) is marked by major political and social change, including the English Conquest, the creation of Upper and Lower Canada (and later the United Province of Canada), and the Dominion, all of which had major, lasting effects on the development and status of both languages. In order to study the evolution of language attitudes during this period, I employed content analysis on the metalinguistic and cultural commentary in a wide variety of texts, including travel journals, scholarly and newspaper articles, monographs, and prescriptive texts, written in French and English. My analysis has shown that British commentators were the most critical of both languages (and peoples), and relied almost entirely on beliefs and stereotypes rather than empirical evidence to ii support their claims.
    [Show full text]
  • We Are French. Et Anglais Nous Restons
    University of Massachusetts Amherst ScholarWorks@UMass Amherst Masters Theses Dissertations and Theses August 2014 We Are French. Et Anglais Nous Restons. Alison Jane Bowie University of Massachusetts Amherst Follow this and additional works at: https://scholarworks.umass.edu/masters_theses_2 Part of the Cultural History Commons, Dramatic Literature, Criticism and Theory Commons, Fine Arts Commons, French and Francophone Literature Commons, Other Languages, Societies, and Cultures Commons, Other Theatre and Performance Studies Commons, Performance Studies Commons, Playwriting Commons, Race, Ethnicity and Post-Colonial Studies Commons, and the Theatre History Commons Recommended Citation Bowie, Alison Jane, "We Are French. Et Anglais Nous Restons." (2014). Masters Theses. 4. https://doi.org/10.7275/5415302 https://scholarworks.umass.edu/masters_theses_2/4 This Open Access Thesis is brought to you for free and open access by the Dissertations and Theses at ScholarWorks@UMass Amherst. It has been accepted for inclusion in Masters Theses by an authorized administrator of ScholarWorks@UMass Amherst. For more information, please contact [email protected]. ! ! We Are French. Et Anglais Nous Restons. Rethinking translation and adaptation for the stage as a tool for affecting bicultural and bilingual identity through an analysis and the practice of translating and adapting Armand Leclaire's 1916 ! play Le petit maître d'école ! ! ! ! A Thesis Presented By ALISON JANE BOWIE ! ! ! Submitted to the Graduate School of the University of
    [Show full text]
  • Universitat Pompeu Fabra Departament De Traducció I
    Universitat Pompeu Fabra Departament de Traducció i Ciències del Llenguatge Programa Oficial de Doctorat Pluricentric dubbing in French and Spanish The translation of linguistic variation and prefabricated orality in films Presentat per Pascale Trencia Supervisió del projecte per Dra. Victòria Alsina, Dra. Jenny Brumme i Dra. Kristin Reinke Barcelona, setembre de 2019 Dedicatòria i Agraïments A mis padres, Guy y Lise, a mi hermana Marion, a Guillermo, a mis directoras, Vicky, Jenny y Kristin, y a todos los que han cruzado mi camino durante estos cincos años de estudios doctorales. Esta tesis lleva un poco de cada uno de vosotros. Resum El present estudi examina com es tradueix el discurs fílmic, especialment els elements marcadors de la variació lingüística, al francès i al castellà, dues llengües pluricèntriques, és a dir, llengües que tenen més d’un centre normatiu. El fet que diverses nacions adoptin mesures per promoure la indústria nacional del doblatge, en general per motius econòmics i culturals, en ocasions porta a duplicar les varietats de doblatge. Per tant, una qüestió clau és saber com es comparen aquestes versions doblades i com aconsegueixen transmetre la variació lingüística i la oralitat prefabricada a través de les seves respectives traduccions. L’objectiu d’aquesta investigació consisteix a examinar quines són les principals diferències i similituds entre el discurs fílmic doblat de Quebec i de França (per al francés) i d’Espanya i Amèrica Llatina (per a l’espanyol), sobre la base d’un estudi de la pel·lícula Death Proof (2007) de Quentin Tarantino. Aquesta pel·lícula va ser seleccionada pel seu alt nivell de variació lingüística i la importància que Tarantino dóna a la llengua (no estàndard) de les seves pel·lícules.
    [Show full text]
  • Languages of New York State Is Designed As a Resource for All Education Professionals, but with Particular Consideration to Those Who Work with Bilingual1 Students
    TTHE LLANGUAGES OF NNEW YYORK SSTATE:: A CUNY-NYSIEB GUIDE FOR EDUCATORS LUISANGELYN MOLINA, GRADE 9 ALEXANDER FFUNK This guide was developed by CUNY-NYSIEB, a collaborative project of the Research Institute for the Study of Language in Urban Society (RISLUS) and the Ph.D. Program in Urban Education at the Graduate Center, The City University of New York, and funded by the New York State Education Department. The guide was written under the direction of CUNY-NYSIEB's Project Director, Nelson Flores, and the Principal Investigators of the project: Ricardo Otheguy, Ofelia García and Kate Menken. For more information about CUNY-NYSIEB, visit www.cuny-nysieb.org. Published in 2012 by CUNY-NYSIEB, The Graduate Center, The City University of New York, 365 Fifth Avenue, NY, NY 10016. [email protected]. ABOUT THE AUTHOR Alexander Funk has a Bachelor of Arts in music and English from Yale University, and is a doctoral student in linguistics at the CUNY Graduate Center, where his theoretical research focuses on the semantics and syntax of a phenomenon known as ‘non-intersective modification.’ He has taught for several years in the Department of English at Hunter College and the Department of Linguistics and Communications Disorders at Queens College, and has served on the research staff for the Long-Term English Language Learner Project headed by Kate Menken, as well as on the development team for CUNY’s nascent Institute for Language Education in Transcultural Context. Prior to his graduate studies, Mr. Funk worked for nearly a decade in education: as an ESL instructor and teacher trainer in New York City, and as a gym, math and English teacher in Barcelona.
    [Show full text]
  • Les Parlers Français Oubliés D'amérique : Le Franco-Minnesotain Et Le Franco-Dakotain Robert A
    Document généré le 2 oct. 2021 14:58 Revue de l’Université de Moncton Les parlers français oubliés d'Amérique : le franco-minnesotain et le franco-dakotain Robert A. Papen Les variétés de français en Amérique du Nord. Évolution, innovation Résumé de l'article et description Depuis Valdman (1979) on connaît assez bien les divers parlers français des Volume 37, numéro 2, 2006 États-Unis, mais il reste deux variétés qui n'ont jamais été décrites : le français de plusieurs communautés « canadiennes » des comtés de Polk et de Red Lake URI : https://id.erudit.org/iderudit/015844ar dans le nord-ouest du Minnesota et le français mitchif du village de Belcourt et DOI : https://doi.org/10.7202/015844ar de ses environs au Dakota du Nord. L'objectif de cet article est premièrement de tracer rapidement l'histoire des premiers habitants de ces deux ensembles de communautés et deuxièmement de décrire les caractéristiques Aller au sommaire du numéro fondamentales des variétés de français parlées dans ces villages, les comparant soit aux verna-culaires cousins des provinces de l'Ouest canadien, soit au parler des Mitchif s du Canada. Éditeur(s) Revue de l'Université de Moncton ISSN 0316-6368 (imprimé) 1712-2139 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Papen, R. A. (2006). Les parlers français oubliés d'Amérique : le franco-minnesotain et le franco-dakotain. Revue de l’Université de Moncton, 37(2), 149–171. https://doi.org/10.7202/015844ar Tous droits réservés © Revue de l'Université de Moncton, 2006 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur.
    [Show full text]
  • Proquest Dissertations
    University of Alberta L'Acadie communautaire: The Inclusion and Exclusion of New Brunswick Francophones by Christina Lynn Keppie © A thesis submitted to the Faculty of Graduate Studies and Research in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy Modern Languages and Cultural Studies Edmonton, Alberta Fall 2008 Library and Bibliotheque et 1*1 Archives Canada Archives Canada Published Heritage Direction du Branch Patrimoine de I'edition 395 Wellington Street 395, rue Wellington Ottawa ON K1A0N4 Ottawa ON K1A0N4 Canada Canada Your file Votre reference ISBN: 978-0-494-46343-7 Our file Notre reference ISBN: 978-0-494-46343-7 NOTICE: AVIS: The author has granted a non­ L'auteur a accorde une licence non exclusive exclusive license allowing Library permettant a la Bibliotheque et Archives and Archives Canada to reproduce, Canada de reproduire, publier, archiver, publish, archive, preserve, conserve, sauvegarder, conserver, transmettre au public communicate to the public by par telecommunication ou par Plntemet, prefer, telecommunication or on the Internet, distribuer et vendre des theses partout dans loan, distribute and sell theses le monde, a des fins commerciales ou autres, worldwide, for commercial or non­ sur support microforme, papier, electronique commercial purposes, in microform, et/ou autres formats. paper, electronic and/or any other formats. The author retains copyright L'auteur conserve la propriete du droit d'auteur ownership and moral rights in et des droits moraux qui protege cette these. this thesis. Neither the thesis Ni la these ni des extraits substantiels de nor substantial extracts from it celle-ci ne doivent etre imprimes ou autrement may be printed or otherwise reproduits sans son autorisation.
    [Show full text]
  • Discourse Markers “Well” and “Ben” in Chiac Emilie Leblanc and Selena Phillips-Boyle This Paper Investigates the Use Of
    Discourse Markers “well” and “ben” in Chiac Emilie LeBlanc and Selena Phillips-Boyle This paper investigates the use of the discourse markers “well” and “ben” in speakers of Chiac, a dialect of Acadian French in southeast New Brunswick. Chiac is characterised by extensive borrowings and code-switching with English (Chevalier 2007; Perrot 1995; King 2008). Previous work analyses the discourse marker “well” (Schiffrin 1987a), “ben” (Bruxelles and Traverso 2001; D’Amboise and Léard 1996; Hansen 1995), and the alternations between “well” and “ben” in Acadian French (Chevalier 2000, 2002). The present study fills a gap in the literature by using quantitative and qualitative methodologies to address the following questions: 1) What linguistic and social factors condition the use of “well” and “ben” in this variety? and 2) What discursive function(s) are accomplished by the use of "well" or "ben", and how can we explain why speakers chose to employ one variant over the other? The corpus used for the present study was collected in 2012 and includes ten participants, students at the two French-medium high schools in Moncton: Mathieu-Martin and L’Odyssée. The participants are between the ages of 15 and 17 and are native French speakers. There are four male and six female participants. The data were collected through sociolinguistic interviews conducted by a native speaker of Chiac. The participants were each interviewed for approximately 30 minutes. The data have been transcribed and coded in Elan (Wittenburg et al. 2006). We exclude some tokens from the present study, namely fixed expressions (for example, “well then”, “ben là”, “ben c’est ça) along with the use of “ben” as a conjunction.
    [Show full text]
  • French from Canada Versus French from France?
    CJAL * RCLA Wernicke 1 Hierarchies of Authenticity in Study Abroad: French From Canada Versus French From France? Meike Wernicke University of British Columbia Abstract For many decades, Francophone regions in Canada have provided language study exchanges for French as a second language (FSL) learners within their own country. At the same time, FSL students and teachers in Canada continue to orient to a native speaker standard associated with European French. This Eurocentric orientation manifested itself in a recent study examining conceptions of authentic language among Canadian FSL teachers on professional study abroad in France. Taking an interactional perspective (De Fina & Georgakopoulou, 2012), this article examines how the teachers negotiated discourses of language subordination (Lippi-Green, 1997) that construct Canadian French as less authentic than French from France. Findings show some teachers drawing on this hierarchization of French to “authenticate” (Coupland, 2010) an identity as French language expert, either by contrasting European and Canadian varieties of French or by projecting France as the locus of French language and culture as exclusively representative of authentic “Frenchness.” Résumé Depuis des décennies, les régions francophones au Canada ont offert aux apprenants de français langue seconde (FLS) des programmes d’échange linguistique dans leur propre pays. Toutefois, les étudiants et les enseignants de FLS au Canada ont tendance à toujours se référer à la norme standard du locuteur natif parlant le français européen. Cette orientation eurocentrique a été relevée récemment dans une enquête examinant la notion d’authenticité linguistique auprès d’un groupe d’enseignants de FLS à la suite d’un stage de formation en France.
    [Show full text]
  • Canadian French for Better Travel Contents
    CANADIAN FRENCH CANADIAN FOR BETTER TRAVEL Travel Travel Phrasebook FRENCH FOR BETTER TRAVEL Hundreds of colourful expressions, with their meanings in standard French and English / History and basics of French in Québec and Canada / Phonetic transcriptions to help you speak and understand Canadian French / Full index in Canadian French and English / Sidebars CH on Québécois culture and linguistic particularities / A great little travel companion to help you discover and appreciate Canadian French! CANADIAN FREN www.ulyssesguides.com ISBN 978-2-89665-018-7 (digital version) PC_Canadian-French-FBT(9657).indd 1 2011-03-30 15:40:39 KEY WORDS AND PHRASES 1 Introduction Bonjour Bonjour/Au revoir Hello/Goodbye 2 Vive la Différence! Bonswêr Bonsoir Good evening 3 Basic Québécois Words and Expressions Bienvenue Je vous en prie/De rien You’re welcome 4 Daily Life Pardon? Vous dites? Excuse me? (to ask someone 5 Outdoors to repeat themselves) 6 Creature Comforts S’cusez/S’cusez-mwé Excusez-moi Excuse me (to pass or 7 Human Relations interrupt someone) 8 Index t’suite/tsu suite tout de suite right now/right away asteure maintenant/ now/ de nos jours these days à matin ce matin this morning à swèr ce soir tonight/this evening chu/ch’ je suis I am mwé moi me twé toi you nous autres/nouzô’te nous us/we vous autres/vouzô’te vous you (plural) eux autres/euzô’te ils, elles them Ch’sé pâs./Ch’é pâs. Je ne sais pas. I don’t know. t’sé/t’sé, lâ tu sais you know LE QUÉBÉCOIS, CÉ L’fONNE à’ mORT! (see p.
    [Show full text]
  • Francophone Dynamics in a Translated Canada: from the Margins to the Centre and Back Denise Merkle
    Francophone Dynamics in a Translated Canada: From the Margins to the Centre and Back Denise Merkle Abstract This paper examines French Acadian literature’s at times conflicted relationship with the target language, English, the other official language of New Brunswick. A broad survey of Acadian literature since 1960 is punctuated with brief discussions of selected works in their socio- political context of production. Translations of these works can be placed variously on a continuum that ranges from extremes of vertical to horizontal translation. At one extreme, vertical translation homogenises a fractured identity into the dominant language through annexation. Alternatively, at the foreignising extreme, a translator may opt for a horizontal, minoritising, translation strategy in an effort to decentre the traditional power relationship between the two cultures. This paper gives an overview introduction to these strategies used to translate Acadian literature. Introduction Along with its reputation as a bilingual country, Canada is known throughout the world as a country of immigration and immigrants, and with (im)migration comes cultural and linguistic diversity. While today’s multilingualism in such cities as Toronto, Montréal and Vancouver is impressively diverse, it must not be forgotten that Canada has a long history of multilingualism. The first French explorers exchanged with First Nations communities who spoke Iroquois, Huron and Cree, among other languages. The extent to which Canada’s First Nations communities have been marginalised is generating mounting national and international concern. This paper will concentrate on another group that has been marginalised in Canada, although to a lesser extent than Canada’s First Nations peoples: Canada’s Acadian population.
    [Show full text]