Balancetonpresident
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le blog de Zazaz #Balance ton président #BalanceTonPresident le blog de Zazaz date Pour commander l’édition papier, à paraître en janvier 2021 : Achetez via HelloAsso Pas de bénéfices, juste de quoi imprimer et envoyer l’ouvrage. S’il reste quelques pièces jaunes, elles financeront une autre publication. Merci de votre participation ! Ce livre numérique est mis à disposition selon les termes de la licence Creative commons attribution. Pas d’utilisation commerciale. Partage dans les mêmes conditions 4.0 international. titre courant Sommaire Prélude 7 Nous voulons tout... nous aussi! 28 janvier 2019 11 Y’en a vraiment qui déconnent 12 février 15 Crevures de hipsters 16 février 17 Trocs en stock 21 février 19 Moi et mon frère de droite 25 février 23 Ce président que tu ne connais pas 5 mars 25 Résiste, prouve que tu existes! 10 mars 27 Touchez pas au grisbi! 13 mars 31 Descente à Commercy 20 mars 35 Je crois que vous ne m’avez pas bien comprise 8 avril 39 Je ne suis pas un algorithme 16 avril 41 Le feu aux poudres 21 avril 43 Ça branle dans le manche 28 avril 47 Ah, ah, ah, la convergence! 3 mai 49 Allô? C’est pour une réclamation! 9 mai 53 On ne vous dit pas tout… 22 mai 55 Et si on causait des femmes 29 mai 61 Ne pas ouvrir avant juin 4243 5 date 1er juillet 61 Vous paierez! 11 juillet 65 Bonnes vacances à tous! 17 juillet 69 Paris, debout, soulève-toi! 6 août 73 En être ou pas, la question ne se pose plus 16 août 77 Et si on faisait un Grenelle? 23 août 81 Mais où est passé mon cerveau? 26 août 83 La rentrée des femmes 13 septembre 87 Aux marches du Palais 18 septembre 91 Vous le voyez comment le septembre ? 25 septembre 93 Quand on n’a que la force 1er octobre 95 Les vents tournent 6 octobre 97 Nous sommes le bloc! 8 octobre 101 Ça surchauffe à la base 14 octobre 105 On n’est pas fatigués! 28 octobre 109 Qu’est-ce qui nous retient? 1er novembre 114 Premier novembre: mort du travail 9 novembre 117 Un étudiant s’immole devant le Crous 13 novembre 119 Bon anniversaire, mes vœux les plus sincères! 19 novembre 121 Moi et mon frère de droite # 21 novembre 123 Contre toutes les violences faites aux femmes 27 novembre 125 #BalanceTonPresident 2 décembre 129 Je me souviens… 7 décembre 131 Merci les gens! 12 décembre 133 Noël est annulé! 25 décembre 135 Trêve de plaisanteries 31 décembre 137 Musique! 5 janvier 2020 139 Quand faut y aller… 14 janvier 141 Le casseur, c’est toi ! 22 janvier 143 Le führer 31 janvier 145 Comme un parfum d’arnaque 10 février 147 Des mots pour le dire 18 février 153 Debout, debout, vieux révolutionnaires! 24 février 155 Essayez GendNotes et vous verrez! Sommaire 9 mars 159 Nous nous vîmes 000 sur les quais de la Vilaine 15 mars 161 Respect! 18 mars 163 (Re)Confinement 13 avril 181 Libérons les vieux, fermons les Ehpad! 21 avril 185 T’as pas 00 balles? 2 mai 189 Y’aurait pas une ou un volontaire? 4 mai 191 En mai, fais ce qu’il te plaît! 6 mai 195 Cher Vincent Lindon 12 mai 197 À l’école, tu ne retourneras pas 15 mai 199 La saison des appels 1er juin 201 On aurait dit que ça serait possible 9 juin 203 L’étranglement change de camp 12 juin 207 Tout ce que le président a toujours voulu vous dire… 18 juin 211 Farida, mon amie, ma sœur 28 juin 213 En attendant la Nouvelle Vague 9 juillet 215 Soutien aux femmes victimes de violences policières 14 juillet 217 Salut Paname! Alors, comment ça va? 23 juillet 219 La lutte coûte, mais elle paie. Toujours. 17 août 223 Comment j’ai voulu arrêter de faire la Révolution 28 août 227 Et toi, comment t’as peur? 4 septembre 231 Pour 00 milliards, t’as plus rien! 5 septembre 235 Touchez pas à nos gosses! 12 septembre 239 Il est interdit… 17 septembre 241 Attestation sur l’honneur 22 septembre 243 Du garde-à-vous à la garde à vue 19 octobre 245 La peur, les camps, la guerre 25 octobre 249 Je suis inquiète 31 octobre 251 Le plus dur dans le confinement, c’est la première année! date Nous voulons tout... nous aussi! es textes de cet ouvrage ont été publiés lors des deux dernières années dans mon blog sur Mediapart. J’avais commencé par L une adresse au président en janvier 09, alors que les Gilets jaunes faisaient trembler l’exécutif et que la répression était En Marche! J’étais déjà très en colère, mais la révolte a pris le dessus et ne m’a pas lâchée depuis. Nous n’étions pas encore au premier printemps que les lacrymos ne cessaient de nous brûler la peau, de déclencher des détresses respira- toires et de nous faire chialer. Les LBD crevaient des yeux, arrachaient des mains et brisaient des vies. La mort de Zineb, les blessures de Geneviève, l’œil de Jérôme frappaient les esprits et toutes les autres victimes commençaient à se faire entendre. Et la Résistance de fleurir un peu partout dans le pays. Les femmes en ont largement pris leur part pour dénoncer toutes les injustices qu’elles subissent. Premières de corvées, dernières servies, elles ont pris la tête des cortèges face aux armes déployées et imposent chaque jour un peu plus leur volonté de ne plus être piétinées. Le pou- voir a senti le danger venir et c’est en nombre qu’elles ont été tabassées, insultées, arrêtées, humiliées, condamnées, mais en gardant toujours la tête haute et le poing levé. Nous ne sommes peut-être que des riens, mais nous pouvons tout, pourvu que nous soyons le nombre. Je ne cesse de le répéter, mais face aux intérêts supérieurs des classes qui nous gouvernent, face aux men- songes des médias alimentés par ceux de l’État, face aux dénis, aux Prélude peurs et à la soumission générale, la tâche est rude. Nous n’avons plus le choix, car ce n’est qu’en nous battant que nous retrouverons un peu de tout ce que le président nous a déjà fait perdre. Au pays des Droits de l’homme, nous avons perdu nos droits et nos libertés fondamentales. Au pays de Macron, les industries et entre- prises florissantes ont été vendues, les emplois ont disparu. Pour ceux qui existent encore, les salaires ont fondu et les conditions de travail se sont dégradées. Les chômeurs sont sommés de se débrouiller avec le toujours moins qu’on leur octroie chaque mois, associé à toujours plus de contraintes. Quant aux précaires, aux pauvres, aux SDF et aux réfugiés, ils n’ont plus qu’à crever. Des petites phrases du président aux décrets qui nous pourrissent la vie, notre quotidien est désormais rythmé par des injonctions, des obligations et des interdictions décidées en haut lieu, et parfois votées par une Assemblée en pleine déshérence, après deux ans de manifesta- tions et un virus mortel. Je raconte comment nous luttons contre tout cela, et surtout contre un président qui n’en fait qu’à sa tête, à moins qu’il ne soit, lui aussi, soumis aux ordres venus d’encore plus haut. La conspiration n’est pas ma tasse de thé, car il est trop facile de croire que tout est joué d’avance, que nous ne maîtrisons plus rien et que tous les «bigs» du Nouveau Monde n’en veulent qu’à notre argent ou à nos données. Quand bien même ce serait le cas, il ne tient qu’à nous de ne pas nous laisser absorber par ces univers dévastateurs de nos libertés individuelles et collectives. Tant de gens sont sidérés par l’impunité que s’octroient les dirigeants du monde, et de notre pays en particulier. Tant de gens sont inquiets de notre avenir et de celui de la planète. Mais tant d’autres (ou les mêmes) continuent de consommer à outrance, de commander via ces géants de l’exploitation humaine, destructeurs d’acquis sociaux, sous couvert d’avancées technologiques. Je vous écris depuis le deuxième confinement où tout le monde travaille, où les enfants vont à l’école, mais où les librairies, les restos et les marchands de vêtements sont fermés. On a réussi à garder le PQ à la vente, et personne ne sait plus quoi penser des chiffres et des médecins. Les groupes armés se déchaînent sous les ordres des préfets, avec la bénédiction du ministre de l’Intérieur en train de faire voter une loi dont l’article interdit la diffusion des images de leurs exactions. Nous en sommes donc là du quinquennat, à la merci d’une nouvelle loi, et j’en suis encore à me demander, après tant et tant d’années, à quoi ça sert tout ça, à quoi ça sert en bref de se battre. Nous voulons tout... nous aussi! Mais je ne peux m’en empêcher, alors comme tant d’autres, j’écris et parfois je crie, dans la rue ou sur le papier, tant de causes ont besoin de nos implications pour retrouver des jours heureux, s’il en est. Ne comptons pas sur le président et ses promesses qui n’engagent que ceux qui y croient encore. Levons-nous, crions, hurlons et reprenons le pouvoir de dire non. Non au président. Non à la guerre. Non à la peur. Non aux lois scélérates et liberticides.