Lalla Khadija GHEDDA Responsable du Service Etude de Pollution des Ressources en Eaux ONEP / MAROC

Tunis le 22 mars 2010 INTRODUCTION

Le Maroc est un pays méditerranéen qui dispose d'un environnement naturel riche et diversifié Son climat est semi-aride avec des ressources en eaux limitées et irrégulières dans l’espace et dans le temps Les ressources en eau du Maroc sont d’environ 22 milliards de m3 par an

Le potentiel mobilisable est évalué à 20 milliards de m3 (16 milliards: eaux de surface et 4 milliards: eaux souterraines ) dont 67% est utilisée par les divers secteurs économiques du Maroc. Les usages de l’eau se répartissent en 83% pour l’agriculture et 17% pour l’industrie et l’eau potable Le Maroc dispose de 128 grands barrages Les RE sont totalement générées à partir des précipitations endogènes ( avantage: aucun partage de ressource hydrique avec d’autres pays).

2 POTENTIEL DES RESSOURCES EN EAU AU MAROC

Oum Er Rbia  2000 Bouregreg  2020 1960: 1250m3/hab/an Sebou Tensift-Ksob Actuellement: 720m3/hab/an Bassins du Nord Moulouya 2020: 520 m3/hab/an Souss-Massa Sahara

0 400 800 1200 1600 2000

Baisse alarmante dans la plupart des nappes: 40m dans le Sous, 30m dans le Haouz, 60m dans le Sais et 40 m dans Ain Béni Mathar Quasi- épuisement de certaines nappes Utilisation peu efficiente: • Rendement du réseau d’irrigation de l’ordre de 80% • Perte d’eau à la parcelle :40% Tarification • Ne prend pas en compte le coût de la mobilisation PRINCIPALES SOURCES DE POLLUTION

Pollution Domestique

Pollution Pollution Industrielle Agricole

RESSOURCES EN EAU

Déversements Pollution Accidentels Minière Déchets Solides Pollution alarmante des ressources en eau :

EVOLUTION DES VOLUMES D'EAUX USEES REJETEES (Mm3/an) +600 Mm3 d’eaux usées domestiques rejetées 1200 sans épuration(48 Mm3 en 1960) 1000 Prévision: 900 Mm3 en 2020 800

600 Volumes En 2009, +100 stations d’épuration (STEP) 400 principalement dans des petites et moyennes 200

0 villes. Seulement 13% des eaux usées 1960 1975 1990 2005 2020 Années collectées sont traitées avant d’être rejetées dans le milieu naturel. 3.3 Millions d’Équivalent Habitant rejetés sans épuration par les industries Pollution des nappes par les pesticides et les nitrates IMPACTS

Dégradation de la qualité des eaux Impacts économiques : 4.5 milliards de Dh/an de coût de dégradation Impacts sanitaires : développement des maladies hydriques (choléra, fièvre typhoïde, l’hépatite virale épidémique); Impacts environnementaux :déséquilibre des systèmes aquatiques,…. Augmentation du coût de la production de l’eau potable Arrêts prolongés des stations de traitement de l’eau 12% 8%

REPARTITION DES ARRETS Mortalité de poisson DE LA STATION de KBM Chlorures MES M. Organiques 80% Envasement

23 M ha touchés par l’érosion Perte de capacité de » stockage par envasement de 70 Mm3/an Perte totale cumulée de capacité de 1200Mm3 sur 16000 Mm3 EVOLUTION DES VOLUMES PERDUS PAR ENVASEMENT

1400

1200

1000

800

600 Millionsde m3

400

200

0 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 1961-1970

Sécheresses fréquentes: Depuis 1950, +40 périodes de sécheresse 1991-2000 enregistrées 10 périodes très sèches généralisées à l’ensemble du pays

inondations fréquentes: Inondations graves en milieu urbain et rural avec des dégats matériel et humains Instance Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat Consultative élabore la stratégie nationale pour le secteur de l'eau

Agences Secrétariat E. de Eau & Env Bassins

ministre de l'Énergie, Ministère Instances de Agriculture des mines, de l'eau et ONE planification -ORMVA’S- de l'environnement sectorielle Ministère Intérieur ONEP Ministère Santé

Secteur AEP-Assainissement Autres

Opérateurs ou Producteur s: Distributeurs • Irrigation (Agriculture) - ONEP - ONEP - Privé - Privé utilisateurs - Régies - Régies •Industries de l’eau - Communes - Communes Les acteurs du secteur de l’eau au Maroc

Acteurs clefs de la politique de l’eau au Maroc :

Secrétariat d'Etat de l'Eau et de l'Environnement (SEEE) du Ministère le l’Energie, des Mines, de l’Environnement et de l’Eau ( DGH, DRPE, ABHs, ONEP,.) Ministère de l’Intérieur en tant que tutelle des communes. Au niveau opérationnel, les responsabilités sont réparties en 3 opérateurs privés, 12 régies municipales l’ONEP. RELANCE DE LA POLITIQUE DE L’EAU PAR LA LOI 10-95

loi 10-95 sur l’eau: base juridique pour mener une gestion intégrée des ressources en eau, vise à mettre en place une politique nationale de l’eau basée sur une vision prospective. Elle a été précurseur des mesures visant à améliorer l’efficacité des usages de l’eau, de meilleurs allocations de la ressource et la protection de la qualité de l’eau à travers l’application du principe "Pollueur – Payeur".

La loi sur l’eau a créé les structures qui assurent la gestion intégrée dont l’entité nouvelle est « l’Agence de Bassin », qui est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière 8 ABH sont créées et sont en charge de la gestion de la ressource en eau EVOLUTION DU NOMBRE DE CENTRES D'INTERVENTION Présentation sommaire de l’ONEP 1972 - 2008

er 600 532 L’ONEP 1 producteur national d’eau potable 500

400 263 - 80% de la production nationale 300 200 83 128 62 - 794 Millions m3 produits par an 100 0 1972 1980 1990 2000 2008 EVOLUTION DU NOMBRE DE CENTRES PRIS EN CHARGE - Taux de branchement de plus de 92% EN ASSAINISSEMENT 70 - 54 stations de traitement 60 61 50 49 41 40 L’ONEP 1er distributeur national d’eau potable 29 30 22 20 10 10 5 - plus de 1 200 000 abonnés 2 0 - + 500 communes desservies 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 REPARTITION DE LA PRODUCTION ONEP SELON L’ORIGINE DE LA RESSOURCE EN EAU Acteur actif dans l’assainissement Eau souterraine 290 Mm3 - 49 centres d’intervention / 2 millions d’habitants 35%

- 31 STEP en cours d’exploitation Eau de surface 532 Mm3 Généralisation de l’eau potable en milieu rural 64% Déssalement d'eau de mer - taux de branchement : 90% 6,3 Mm3 1% MISSIONS DE l’ ONEP

PLANIFICATION ETUDE ET REALISATION GESTION DE LA DISTRIBUTION

OFFICE NATIONAL DE L’EAU POTABLE ONEP – MAROC

REGLEMENTATION CONTRÔLE DE LA QE ASSISTANCE Contrôle de pollution & Préoccupation environnementale depuis la création de l’ONEP

Contrôle de la pollution des eaux destinées à l’AEP depuis 1972; Mise en place d’une politique environnementale avec un plan d’action; Études d’impact réalisées depuis 1992 sans obligation réglementaire; Mise en place du processus pour la surveillance et le suivi environnementaux. PRINCIPAUX OBJECTIFS Etablir régulièrement l’état de la

TAN GER V&Sebta #F V#& V&YYn#idq M'Diq TET Sm Ibn B atoOut UVA i r a &#N Asilah Y Mar til 09. A vri l $Y#V& O D$ Na uad a Vk L &#h pollution des ressources en eau la a Vr& C o V& haoYuV#Y&i# u Wahd$a Tnin V LARAC V& e Sidi El Y & HE $Ali Tahma ail a ni Khm Ch t $V& is Sahel efchaouen El Jabh A #V& a l-Hoceima Mellilia Mo Y#Ksar El Kbi $ Ba ulay r V& b Taz Imz bousselhamArba#o Brikcha a V& TamaVs&s ouren Bni An YY#uV#&a V in#t NadV&or sar &# A Y # #b Y de B # Ylk e Y r im n Y Y E V l Kh Ta Y T & a ar t abi ye La V& # OuVe&zza Zoum guist V&Y#V#& b V&Ras El Ma Madagh lla MimVo&uYnV& #nV&e Vi& Y# MidaV&r Drio V&V& a Mak V uc h & h az Y # ine # Bni H V& V& Said Y V#& V& V&IYss#YV#a&guen a$fida AlV &AaroV& V&V& ia destinées à l’AEP Souk Had YK # Y V& ui Ahfir N E V& ou Y # S l Arba rt A Gh Y Ajdir Tizi OV&uasli Zaio idi Allal Ta $ in Dorij afsai Y# V& Bn ##zi # Gu V&V&# i Dra Y B A # V r V o e & & u k V h z &# Y o li Y u A n m da s a Y V # M & fa a VY lo y c & u h # a ra Y # Y Sah ƒ H V la a &# #V K V m #YB & h & m o a # n d #u Y Y# ichet # V& iY#YYhdila Y M Y Y o # h # J V a o & m e # M V&r d Y V ehdia VY & f El Melha Aknou V Y Y# V&OUJ #& V& VT&aV& l El DA # Y Zir aV& Y# YV#& $V& inaste Aioun SidY#i Neima K ra $ M en $ e Y Vi $ # &t ll V&V&Y#Y##Y#Y#ra Y# # Oulad $ o V& RAB Sale Y#Y V& Y Y#V& Tissa Zbair T # To AT Y#Y## Y# V&Y#Sidi K aourirt VY&# V& uissit Temar V&#Y Ain VY&## acem Taz # a Je Id V V a S Y Ym r & & Y id V is i M & s Ved B aa pr emi &e #e G V n Abd r ue & e r # J lah Y cif V#&Y eada V& Skhir ate V& Tif elt FES Matmata # Y El G O V h & V V # r u & & a B V& Ou Y s ed ouznika V& V& V& V& V&Y#Y#ad Amlil YV& V El Heimer B &# ab # $ T Lout a Y C # a Y A V A h S $ # & la # la T l # A o Y E # B V V u l F & & a la Y Ys L Yi ANCA Y#V& YM#aaziz l V&Y###Y##V& Y#V& # Soua V& V& #V& MEKNV&EV&SV&V&Ou#isYl#aYn#Y#Y BhalilYY# ZYrard Debdou $ lem V& Y Y##e a V A & V g A & Y g i Préciser les tendances de Lbir J Y##El YV&Y#ay V& n Bni Mat d V& A $ h i g H a Aze d V& YV&#Ben RommanVi&#V&Tidd ourVa&YiY ajeb Y#V&$ r mmo #Slima Y# as # Y#&Se V& Rib V& Sidi ur V& Medion Y# ne Y Y #YY# froYu#V at El Khei Y# Bouzid V& V&V&# aY V&# YV&$Immouz Y& r # YV#& V& Y #V&# Y# O V&Y# Y# er Ka Y Sidi Abed V&V& V& E YY# Y# ulmès Y Ifra ndar Sid # l # n E i # e S # OaŒ # G V& ulad M V&Y ar a Y ƒ Y d ac Y G Aho D u V& bbu ouB V&# eYrV#o&ua Azrou igou V&V& O eYr#Yr#ecYhid Y# #Y#V& Y# V& ulad Frej Y BeY#n Ahm MoulayY Bo Tighza # Y#YV&# Boule U $YV#&# Y#Settat ed uazza YY#V&#Y#Y# V& mane Si Da Y d ou Y Y i S rat Y ma e Lo Loualidia ilV& Y# YV# ulad V& V&V& Timah # Outat El OV#u YY&# B V& M' Rir t V& YV#&dite Y Haj Q V& Y# Y#V&#Y&#lad Said oujniba Had Bou V&#V& # Te V& Zemamra Laa$ YY# V& hssYouY#ssenY# V& ndrara I ounateImf out GuisseV#r YV& # Y#Y&# Y#V&Oued Zem Khenifra Miss l’évolution de la qualité de l’eau; Y# V Khour our V& HraraY &VV&Ka V& V& ibVg&a Bejaad Y# # It Y# T Jmaa & ria $ V& Y#V&# V& Y#V& Y zer t Sha HatVt Y KahY#f# N V& Safi im Skhour R &aneBY#ra V& Y'sour Zaida Y## h Al d Y amMa ia # V& V& # nsasir a El Borou Y V&Kasb Y # B Y#V& V j # Kas a ou & S b id at T t T Y m N # i AhYm#ed Y# YY# adla adla Y#V& ia Mid V& Y VY&# V&# AVi&t Ishaq V& V& elt V& V& Ben Guer $ YD#ar OVu&ld YOula#V& YV#& V& V& ir Zi V&# #Yd Y El K El A Echemm doYuShid#i YJab$aicV&h siba V& Kbab #V& S aia e # ebV&t Gzoula V& Y# r Y YV#& Tou Tals L Ta V& V& Y## Y#A V& nfit int lmest Ras El Y# Kelaa Sr BzYo# Y# YVY&#Y#Beni Mella ghbala Y# V&Y# AiY#n# Y#aghna u V&VY&Afo l G V& Bo V# Bin ur ou ua I Y & a r g Y E r f h Y l r r a ou Ouida am T V& d Sidi Boub # Y Y#V& ne V Errich a ker V&Y# FouV&m Je Ouaou & Bni Tadjit T Y Y# ma#a AzilaV&# izaght V& Sidi M V& # amela#lt Y# Y lY V#& V& A Essaouira okhtar Sidi Z Sidi BVY&ou OV& Y Y# # $Y# Y# V& ouine thmane V& YY# Y H # a V V s Mesurer les impacts sur les V & & s & a B n Ad o C Y D u # hicha MARR #V& Dem akhil anane V&Y#YV#&Tleta HVY&e#n oua AKECHSiY Y# # nate # # c di Ait A YY## Y Yha#ne V&# #Rahhaldel Y Y Errachid SmYiY#mou Y#V& Y##Y#### #Y# Y#V&Y## # ia B V& Figuig N Y#Y#YYVY#&# YYY# Y# Y Y#$ oudenib La # # A # l Vi # a &t Tam Taker Y Y# Ou Y k r VY o & e u V ir s & V& sloV&hteTatehanY# $ Goul ouYte mima V& T# Imi n'Tan # Tingh V& A Ya#manar oute Am Y# ir i$zmiz Y#V& Y# TineV&# # YMoul Yjdad V&Y V&Sebt Ait YVD&# YV#& ay Brahim YV&# E # aoud V&Y# Boumalne Y # Kela V& Arfo Y# Y a M'Gouna V& ud C Immo YV#Y&# ressources en eau des principales uzzer Marm Skoura V# Y#V& ouc Y&# Y # Abdhelma Tabo Y oum en unte Ao El V u M & rir ansour # V Cha Ed Da & A k h M o o Yb u u Vi o lo k & V u O Oula uz ane & lay Ali Che A d Berhil Y#V& rif V& GAD$IR Ait Ia Ou#YVa&r Y# Ya#za # YY#$zazate A # VY& $$ gdz # Y Talio Y InezgYV#& #Y#Y# Y# uine aYVYn&#VYe&# Y#YY V&Y#V#&Tarouda Y##YV#&V&YV#& El nnt V#& V&Y# Y#LVg&Yl#i V& Guer dane Y Y# Y# Ya#V&a Y# V& Massa # Igher m sources de pollution; Y#Y #YV#& Zagora V Yo & u s Y sef B en Tachf ine V&# Y ##V& Y#Y V&$ Tafraoute V& YT#ata V& Sidi Ifni Y# Y# Y# LakY#hsa Y# Y#YV#& V& s V& Akka BoYu# Izakarn V& GYu#elmim V& # # F Orienter les programmes d’action ##Y# TaY#ghjijt am El Hisn YY#YV#& V& V& El Ouatia Y# Assa V&Tan-Tan Y#Y# Y# V& Tarfaya V& # Y# YV&#Y# Y# pour la protection des ressources Zag V& Y# Y# El MarsaLaayoune en eau; V& V&Y# EVs&semar a Détecter d’éventuels nouveaux BVo&ujdour types de dégradation des milieux

récepteurs; VD&akhla EVl& Argoub Délimiter et cartographier les zones à risques et élaborer des solutions

adéquates pour ces zones; V&Lagouira Alerter les pouvoirs publics sur les risques éventuels de la pollution et son impact sur l ’AEP RESEAUX DE CONTROLE

+ 930 captages +160 essais souterrains de pompage

+ 350 eaux de surface et de mer + 30 produits de traitement

10000 Points

+ 50 stations + 1070 entrées de traitements et sorties/ réservoirs

+100 Points + 4600 points de rejets et STEP de réseau Moyens pour réaliser le contrôle de la qualité des eaux

LC Réseau laboratoires

1 LABO CENTRAL

57 LABO REGIONAUX

03 LABO MOBILES

12 MICROENTREPRISES Moyens pour réaliser le contrôle de la qualité des eaux

Personnel qualifié et Équipements modernes de pointe et adéquats

Chromatographie phase gazeuse couplée au spectromètre de masse, GC/ECD, GC/µECD, GC/NPD, GC/FID Analyseurs en Chromatographie en phase gazeuse (CPG) Flux continu Analyseur des organo-halogénés (AOX) Chromatographie en phase liquide (HPLC) Spectrométrie à Infra-rouge (IR) Analyseur du Carbone organique total (COT) Spectrométrie d’émission atomique à plasma d’argon (ICP) ICP Spectrométrie d’absorption atomique (SAA) Chromatographie ionique Spectrométries UV- visible Granulométrie laser,…

Chromatographie Outil performant pour le traitement de l’information : logiciel GDAL

Planification des prélèvements

Gestion des missions

Tarification et facturation Réception des échantillons

Édition des bulletins d’analyses Composition des séries d’analyses

Suivi et gestion des résultats d’analyses Reconnaissances nationales et internationales

La Direction Contrôle Qualité des Eaux ( DCE) de l’ONEP est reconnue depuis 1994

Centre Collaborateur de l’OMS en matière de Contrôle de la Qualité de l’Eau et de Recherche Appliquée

Deux accréditations pour le Laboratoire Central de l’ONEP

L’activité analytique de la DCE est accréditée selon la Norme ISO/CEI 17025

Par le Ministère du Développement Durable, de Par le Ministère de l’Industrie, du l’Environnement et des Parcs du Québec, Commerce (Maroc). Depuis Septembre 2002 Depuis Septembre 2003

Les activités de prélèvement et Le laboratoire mobile de La Direction Contrôle Qualité des Eaux sont accrédités selon la Norme ISO/CEI 17025 depuis 2008 PARTICIPATION A L’EXECUTION DES PROGRAMMES INTERNATIONAUX PROGRAMME MED POL

Programme à long terme de surveillance continue et de recherche sur la pollution tellurique véhiculée vers la méditerranée.

Historique participation ONEP

1983 à 1992 : suivi de la pollution d’origine tellurique amenée dans la mer méditerranée sur la côte nord du Maroc par deux bassins versants de la Moulouya et du Martil (MED POL phase II), 1993 à 1996 : contrôle de la pollution amenée par dix rejets liquides de 4 villes limitrophes de la méditerranée (Tanger, Tétouan, Al Hoceima et Nador), 1996 à 2003 : contrôle de la pollution amenée par 4 rejets de la ville de Tanger et 1 rejet d’Al Hoceima (sortie STEP), 2004 à 2008 : contrôle de 2 rejets de la ville de Tanger et de 2 rejets de la ville de Tétouan (suite à la révision du programme national de surveillance de mer méditerranée. 2009 à 2013 : contrôle des rejets des villes de Nador et El Houcima PARTICIPATION A L’EXECUTION DES PROGRAMMES INTERNATIONAUX

PROGRAMME GEMS/ EAU

Projet de surveillance mondiale de la qualité de l’eau

Participation ONEP

Depuis 1985: suivi régulier de la qualité de l’eau au niveau de:

 Deux cours d’eau (Oum Er Rbi et Sebou) avec une fréquence mensuelle,

 Trois retenues de barrages (Sidi Mohamed Ben Abdellah, El Massira et Lalla Aicha) à raison d’un prélèvement tous les deux mois

Deux nappes d’eau souterraines (Maâmora et Dakhla). PARTICIPATION A L’EXECUTION DES PROGRAMMES NATIONAUX

Programme National de Surveillance de la qualité des eaux de baignade

Participation ONEP

Depuis 2002: suivi de la qualité des eaux de baignade au niveau des plages de Rabat et Bouznika

%DVI 80.0 R1 70.0 R2 60.0 Classe A 50.0 R1 R3 R4 R3 Classe B R4 40.0 R2 Classe C 30.0 Classe D R4 R1R2 R4 R4 R1R2 R2 20.0 R1 R4 R4 R3 R2 R2 R4 10.0 R3 R3 R3 R2 R3 R3 0.0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Evolution de la qualité bactériologique des stations de la plage de Rabat (2002-2009) Exemple de Contrôle Pollution des Eaux superficielles

40.000 Km² (6 % du territoire national) 6.2 millions hab (20% du Maroc) 10 grands barrage 44 petits et moyens barrages Capacité stockage: 5872 Mm3

•• 209.000 tonnes de papier • 80.000 tonnes d’huile d’olive (65% de la production nationale) • 12.000 tonnes de cuir (60% de la production nationale) • 1845 tonnes de sucre (50% de la production nationale)

Pollution:

• 80 Mm3 (EU dom)

• 3,5 millions Eq-hab (EU indus.) • 70%(sucreries -huileries-papetries)

• Pression agricole : Pb nitrates • Exemple de Contrôle POLLUTION Eaux superficielles ETAT DE LA QUALITE DES EAUX DE L’OUED SEBOU 2008

Cr Cr P14 56 P12 DCO 87 DCO 54 DBO5 24 Phénols Phénols O2 O2 DBO5 12 11 6 5 9 14

DCO Cr P10 Cr DCO Prise de 64 P9 196 DBO5 53 170 Ni KBM DBO5 O2 29 90 Prise de O2 52 M’Kansa 4.4 1.4 KBM P8bis DCO Cr 280 268 DBO5 P1 101 4 P1 O2 0.99 P1 0 2 P Classement de la qualité des eaux : 9 Cr P8 P8bi DCO 334 Excellente 223 s DBO5 Bonne O2 82 Moyenne 1.1 Mauvaise P 8 Très mauvaise RF Cr Prise de Fès 154 Légende : P6 P Ni P 6bis : Amont Prise de Fès Fès 85 6 DCO P 6 : Prise de Fès O2 DBO5 46 RF : Rejets de Fès 6.8 8 P6bi P 8 : Sebou à 2 Km après confluence oued s Fès P6bis DCO DBO5 O2 9 P 8bis : Aval P8 (douar Zroula) 8 7.1 P 9 : Sebou (douar Hamria) à 22 Km du RF P 10 : Aval confluence oued Inaouène-oued Leben P 12 : Prise Kariat Ba Med (KBM) à 76 Km du RF P 14 : Prise M’Kansa à 110 Km du RF

O2, DBO5 et DCO en mgO2/l Cr, Ni et phénols en µg/l. Exemple de Contrôle Pollution des Eaux superficielles

Suivi de l’eutrophisation des retenues de barrages

PROCESSUS THERMIQUE, THERMODYNAMIQUE ET TROPHIQUE D’UN LAC ONEP

AFFLUENTS Surface

Nitrates Algae Dissolved Oxygen

Zooplanctons Phosphor

EPILIMNION Fish Detritus

THERMOCLINE Dissolved Oxygen Nitrates Sulfates Formation Detritus Of hydrogen

sulphide HYPOLIMNION

Vase

Suivi régulier de 33 retenues de barrages

Transfert du savoir faire ONEP dans le domaine vers la Tunisie et l’Algérie Exemple de Contrôle Pollution des Eaux souterraines

Pollution par les nitrates Exemple de Contrôle Pollution des Eaux souterraines

Pollution par les métaux

Sep-07 100 Oct-06 Jan-07 80

60

g/l) m ( 40

20

Concentration Sélénium Concentration 0 P1 P1 Bis P2 P3 F1907- P4 P14 P11 P10 F3898 P13 Points8 échantillonnés Exemple de Contrôle Pollution des Eaux souterraines

Pollution par les pesticides

Normes Concentration Normes OMS Substance Point de suivi Maroc / mesurée (ug/l) (μg/l) Europe (μg/l)

Analyses de contrôle du laboratoire Wesling Atrazine 24 0.13 0.1 2

Déséthyl-atrazine 24 0.40 0.1 -

Carbétamide 2610/3 0.13 0.1 - Bromacil 1994/3 0.06 0.1 - Echantillons 2002 à la SODEA et à la source Saïda (El Bakouri, 2006) Endosulfan α SODEA nord 0.009 0.1 - Endosulfan β SODEA sud 0.022 0.1 - Endosulfan éther SODEA nord 0.098 0.1 -

Endosulfan SODEA sud 0.052 0.1 - lactone

Endosulfan sulfate SODEA sud 0.081 0.1 -

Suivi ONEP 2006-2008 C-HCB P10 0.03 0.01 - Aldrine P11 0.02 0.03 / 0.1 0.03 Endosulfan I P10 0.05 0.01 - Endosulfan II P10 0.09 0.01 -

Endosulfan sulfate P10 0.16 0.01 -

Méthoxychlore P419 0.02 0.01 20 Parathion P11 0.04 0.01 - Méthyl-parathion PZ1439 0.01 0.01 - INTERVENTION EN CAS DE POLLUTION ACCIDENTELLE

147 cas de pollution accidentelle de diverses natures enregistrés par l’ONEP depuis 1981

Pollutions accidentelles de 1981 à 2009

Divers 16 11%

Accidents routiers Eaux usées 31 domestiques 21% 72 49%

Eaux usées industrielles 28 19%

Eaux usées domestiques Eaux usées industrielles Accidents routiers Divers

ONEP

PROTECTION DES PRISES ACTIONS DE LUTTE CONTRE LA POLLUTION ET PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU PERIMETRES DE PROTECTION

Définition des périmètres des périmètres de protection des champs captant d’eaux souterraines et retenues de barrages

e u iq t n la t a

n a é c O

þ Zone de protection rapprochée

þ Zone de protection immédiate þ þ

Périmètre de protection du champ captant de Sidi Taibi SENSIBILISATION SUR LES MENACES DE POLLUTION, ASSISTANCE TECHNIQUE Et FORMATION Renforcement des installations d’AEP et recours au Traitement spécifique

Intervention en cas de pollution accidentelle (étude de mise en œuvre de stations de veille

Lutte contre l’eutrophisation

Participation à la dépollution industrielle (huilerie, tannerie, sucrerie, textile etc…)

Assainissement liquide en collaboration avec DGCL (aide, assistance technique, réalisation des études et travaux ainsi que la gestion des installations Ces travaux consistent en : La réalisation des conduites de déviation des eaux usées qui passent à côté et/ou au-dessus des conduites de l’eau potable ; La réalisation des travaux de renforcement pour la protection des conduites d’eau potable aux points de croisement avec les conduites d’assainissement ; La collecte des eaux usées déversées à proximité des captages ONEP pour les dévier vers une zone où les eaux d’AEP ne sont pas menacées ; Le curage des conduites d’assainissement pour éviter la stagnation des eaux usées à proximité des conduites d’eau potable ;

38 Atteindre un niveau de raccordement global au réseau de 80 % à l’horizon 2020 et 90% à l’horizon 2030 ;

Rabattre la pollution domestique de 80 % en 2020 et 90% en 2030

100% des eaux usées collectées seront traitées et réutilisées/valorisées en 2030.

Coût global : 43 milliards de DH Synthèse du programme de l’ONEP Assainissement liquide

Coût Consistance physique Situation des Travaux Nombre de centres Population Longueur projets (millions Débit des réseau DH) STEP (m3/j) (km)

34 1 265 300 1 521 761 87 690

Mesures - 200 - Projets d’accompagnement achevés Projets en cours - 351 - -

34 centres 1 265 200 2 071 761 87 690

Projets en 28 centres 1 131 500 1 851(*) 800 131 300 cours Contrat programme (*) dont un montant de 351 MDH déjà liquidé avant 2008 2007-2010

41 Centres 4 681 MDH (à engager et à liquider 1 371 100 2 830 1200 110 000 avant 2010) Programme 2008-2010 42 Centres (à engager avant 2010 et 787 600 2 190 750 670 000 à liquider au-delà) EVOLUTION DU NOMBRE DE STATION D’EPURATION ET DE LA CAPACITE DE TRAITEMENT DES EAUX USEES

NOMBRE DE STATION D'EPURATION CAPACITE D'EPURATION EN m3/jour

110000 88000 100 000 40 31 90 000 26 80 000 62449 30 70 000 20 60 000 50 000 20 12 25300 10 40 000 15682 30 000 6600 10 2 20 000 10 000 0 0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2003 2004 2005 2006 2007 2008

41 Répondre aux demandes de la DGCL et aux Wallis des régions pour assister certaines communes où : oLes décharges sauvages contaminent ou risquent de contaminer les ressources en eau exploitées par l’ONEP ; oLa mauvaise gestion des déchets occasionne des dysfonctionnements du réseau d’assainissement, ce qui peut causer des inondations lors de fortes pluies ; oLa mauvaise gestion des déchets peut nuire au bon fonctionnement des stations d’épuration. 42 Equipement et exploitation des décharges

Utilisation des surfaces disponibles, étanchéité des fonds de forme, drainage des lixiviats et exploitation à améliorer Atteindre un taux de collecte de 90% (actuellement ce taux est de l’ordre de 70%).

Mettre en place des décharges contrôlées au profit des villes et centres urbains (100 %), soit environ 300 décharges contrôlées

Réhabiliter toutes les décharges sauvages existantes après fermeture (100 %).

Organiser et développer la filière de « tri-recyclage-valorisation » pour atteindre un taux acceptable de récupération et de recyclage des déchets générés, avec des actions pilotes de tri à la source.

Le Coût Global du PNDM : 37 Milliards Dirhams pour la période 2008-2023 BEAUCOUP D’EFFORTS À DÉPLOYER POUR RELEVER LE DÉFI DE LA LUTTE CONTRE LA POLLUTION ET LA PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU

21/03/2010 45