Samuel Fuller Émotion, Émotion, Émotion… Marcel Jean

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Samuel Fuller Émotion, Émotion, Émotion… Marcel Jean Document généré le 25 sept. 2021 12:00 24 images Samuel Fuller Émotion, émotion, émotion… Marcel Jean Numéro 91, printemps 1998 URI : https://id.erudit.org/iderudit/23656ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) 24/30 I/S ISSN 0707-9389 (imprimé) 1923-5097 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Jean, M. (1998). Samuel Fuller : émotion, émotion, émotion…. 24 images, (91), 62–62. Tous droits réservés © 24 images, 1998 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ (contrechamp | le film cité par Godard, à la fin de SAMUEL FULLER Forty Guns, qui montre un hom­ me tirer sur la femme qu'il aime ÉMOTION, ÉMOTION, ÉMOTION pour atteindre celui qui l'a prise PAR MARCEL JEAN comme bouclier. En entretien avec Narboni et Simsolo, Fuller explique que dans son scénario le amuel Fuller imaginait que sa vigueur. Fuller était un «angry héros tuait l'héroïne, mais que les S des mitrailleurs puissent young man», même à 86 ans. pressions des directeurs de salles être installés derrière l'écran lors Dans sa préface au recueil d'entre­ l'ont amené à adoucit la fin. Ainsi de la projection d'un film de guer­ tiens avec Fuller de Jean Narboni «lorsqu'il appuie sur la gâchette, re et que les specta- et Noël Simsolo (// était une fois... il blesse seulement la femme. Dé­ teurs soient blessés. Samuel Fuller, aux Cahiers du libérément, il ne la tue pas.» Il était comme ça, cinéma), Martin Scorsese écrit: Il demeure cependant que Fuller: direct, exces­ «Je pense que pour moi la clé du même après cette démonstration sif, sans vernis. Avec cinéma de Sam Fuller, c'est quel­ d'autocensure, Samuel Fuller allait une idée précise du que chose que j'ai toujours connu encore plus loin que l'immense cinéma. «Le film est dans ma propre vie, dont j'ai fait majorité des cinéastes américains un champ de batail­ l'expérience, et à laquelle je peux de l'époque. Même rappelé à le! L'amout, la haine, m'identifier: la violence émotion­ l'ordre, même bridé, Fuller n'était l'action, la violence, nelle. La violence émotionnelle pas domestiqué. C'est donc cette la mort. En un mot, est bien plus terrifiante que la farouche indépendance, cette for­ l'émotion.» C'était violence physique.» te personnalité qui a dû séduire dans Pierrot le fou. Il faut voir Shock Corridor, tant de cinéastes parmi les cadets Godard lui avait of­ Park Row ou Underworld U.S.A. du vieux Sam. fert de jouer son pro­ pour bien saisir ce que peut être Cela dit, il y a un autre aspect pre rôle. Plus tard, il la violence émotionnelle dont par­ du cinéma de Fuller dont il faut allait apparaître dans le Scotsese. Sam Fuller ne fait pas parler, pour bien comprendre le des films de Wim dans la dentelle, il ne prêche pas, personnage. Fuller, avant d'être Wenders, de Dennis il nous lance plutôt des images à cinéaste et avant même d'être sol­ Hopper et, même, de la figure, il raconte des fables dont dat, a été journaliste. Et un bon Steven Spielberg. le sens n'est jamais exactement là journaliste! (pour en être convain­ Pourquoi cet où on l'attend. En 1957, Godard cu, lisez New York années 30, ancien militaire, qui écrivait, à propos de Forty Guns: publié chez Hazan, dans la collec­ à dix-sept ans avait «Chaque scène, chaque plan de tion Lumières.) Or, la plupart des été un reporter affec­ ce brutal et sauvage western tour­ films de Fuller sont marqués par Samuel Fuller est décédé té aux affaires crimi­ né en cinémascope noir et blanc en l'œil du journaliste, c'est-à-dire le 30 octobre dernier nelles au New York Journal, a-t-il moins de dix jours, malgré une qu'on y remarque des détails, des à l'âge de 86 ans. à ce point suscité l'admiration des intrigue incompréhensible, est observations qui d'habitude cinéastes plus jeunes que lui? Pour d'une très grande richesse d'inven­ échappent aux cinéastes. Par son indépendance, sa spontanéité, tion et foisonne d'idées de mise en exemple, dans Forty Guns, Fuller scène dont la hardiesse fait penser nous montre comment marche aux folies d'Abel Gance ou de un tueur (ce qui s'appelle en Stroheim, quand ce n'est pas pure­ anglais le buffalo stance). Dans ment et simplement à Murnau. » Park Row, ce sont des éléments Brutalité. Sauvagerie. Godard liés au milieu du journalisme am Fuller ne fait pas dans la dentelle, il ne a mis le doigt sur ce qui caracté­ (comme la concentration des prêche pas, il nous lance plutôt des images à la rise le mieux Fuller. Brutalité des journaux sur une seule rue, illus­ situations, mais surtout brutalité trée en un seul plan). Devenu figure, il raconte des fables dont le sens n'est jamais des plans qui s'entrechoquent, cinéaste, Sam Fuller était donc resté un peu journaliste, un peu exactement là où on l'attend.» sauvagerie d'un filmage qui se laisse envahir par le chaos. Qu'on militaire. Il avait un passé et la pense seulement, pour reprendre couenne dure. • 62 N°91 24 IMAGES .
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