Dossier De Presse
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LE TRIOMPHE DE L'AMOUR MARIVAUX DENIS PODALYDÈS de la comédie française MAR 13 NOV À 20H30 MER 14 NOV À 20H30 JEU 15 NOV À 19H30 GRAND THÉÂTRE 2H E E S D S PLEIN TARIF : 29€ R TARIF RÉDUIT : 21€ E CARTE : 19€ E CARTE + : 15€ R I P S S O Réservations www.lequartz.com D 02 98 33 70 70 Le Triomphe de l’amour De Marivaux Mise en scène Denis Podalydès – sociétaire de la Comédie Française Direction musicale Christophe Coin Scénographie Eric Ruf Costumes Christian Lacroix Lumières Stéphanie Daniel Son Bernard Vallery Maquillages et coiffures Véronique Soulier-Nguyen Assistant à la mise en scène Laurent Podalydès Assistante scénographie Caroline Frachet Assistant costumes Jean-Philippe Pons Peintre décorateur Alessandro Lanzillotti Avec Hermidas Edwige Baily Arlequin Jean-Noël Brouté Musicien Christophe Coin ou Atsushi Sakai (en alternance) Hermocrate Philippe Duclos Léontine Stéphane Excoffier Phocion Leslie Menu Dimas Dominique Parent Agis Thibault Vinçon Durée : 2h20 Création le 22 mai 2018 à la Maison de la Culture d’Amiens En tournée en 2018/2019 Production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord Coproducteurs associés Maison de la culture d’Amiens – Pôle européen de création et de production ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Théâtre de Liège Opéra Royal / Château de Versailles Spectacles ; Châteauvallon – scène nationale ; Printemps des Comédiens / Montpellier ; ThéâtredelaCité - CDN Toulouse Occitanie Coproduction Théâtre du Gymnase / Marseille ; La Criée – Théâtre National de Marseille ; Théâtre de Nîmes, scène conventionnée d’intérêt national pour la danse contemporaine ; Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne ; Théâtre de Caen ; Théâtre Le Forum / Fréjus ; DC&J Création, avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et de Inver Tax Shelter Construction des décors Les Théâtres de la Ville de Luxembourg Confection des costumes Théâtre de Liège Remerciements à Luca Montebugnoli - pianiste © Pascal Gely © Pascal Gely NOTE D’INTENTION Marivaux voit jouer les acteurs italiens, mais il a Racine en tête. Il s'essaye à la tragédie. Ça ne marche pas. Les acteurs français empèsent le verbe et tout est mort. Il fourbit de petites comédies fantaisistes, avec des Arlequins et des Colombines. Ça plait. Il continue mais il a toujours Racine en tête, les passions, leur jeu impitoyable, il veut voir ça, mettre ça dans la bouche des acteurs et que ça communique à tout le corps, comme une maladie, une contagion. Il regarde de tout près comment agit le désir amoureux. D'où ça part, ça monte, comment ça vient aux lèvres, comprimé, réprimé, comment ça se trahit d'une manière ou d'une autre, comment ça éclate. C'est l'aveu impossible et qui jaillit pourtant. Un tout petit mot, un petit rien, et ce petit rien fait vaciller le monde. Il regarde ce rien opérer dans la langue elle-même. C'est là où il va peu à peu rejoindre Racine, moins le vers. Dans un certain éclat d'esprit, apparemment enjoué, s'entend une effroyable violence du cœur. L'homme ou la femme qui aime est un redoutable prédateur, avide du sang aimé. Les règles sociales, la bienséance parviennent à contenir la bête, mais alors celle-ci se cabre, lutte, se débat. Le Triomphe de l'Amour est un saccage, une hécatombe. Le langage est le champ de bataille, le langage la fait enrager en voulant lui donner forme et vie raisonnables, le langage la nourrit et décuple ses forces. L'homme ou la femme qui aime se transforme en monstre, séduit et fait peur, bouleverse, affole, laisse les amants exsangues. Quand à la fin ils se marient, on ne donne pas cher du couple. Marivaux ajoute à Racine une ombre souriante. Il n'y a pas d'amour heureux : l'amour-propre, l'orgueil humain, l'inconscient, conduisent le cœur et se jouent de la raison. Ils veulent bien jouer la comédie, rire et faire rire, mais que ceci soit payé de la chair de l'autre. On comprend que certains grands personnages de Marivaux, soucieux de paix, de bienveillance, de lettres aussi, renoncent délibérément à l'amour, s'en écartent, fondent une petite société à part de ses dangers et de ses charmes. J'aime la figure du philosophe à l'écart. Hermocrate a constitué une petite société organisée philosophiquement selon ses principes. On y jardine, on y fait de la musique, on y lit, on y boit et mange, mais on n'y aime point. L'Utopie d'Hermocrate tient à ce renoncement. L'harmonie règne au prix d'une mutilation. La princesse Léonide, travesti en homme sous le nom de Phocion, arrive innocemment, ignorant délibérément la règle du maître des lieux. Mais elle ne connaît pas non plus l'amour. À des fins politiques (réconcilier son royaume), elle vient aimer le Prince Agis sans savoir ce qu'il en est du désir. Prise au jeu, inconsciente de la maladie qu'elle propage dans le jardin philosophique, elle mène simultanément trois conquêtes amoureuses avec autant de virtuosité que d'innocence. Hermocrate, sa sœur Léontine et le Prince Agis succombent, non parce qu'ils ont affaire à une femme diabolique, mais à l'Ange, à l'Amour en personne, qu'ils avaient cru chasser du jardin une fois pour toutes. Denis Podalydès EXTRAITS DE PRESSE « La distribution de Podalydès se révèle des plus fines. Leslie Menu […] mène le jeu avec une incroyable dextérité. » « La présence du violoncelliste Christophe Coin, dont les interventions ponctuent ou amplifient les échanges, se fondent à merveille dans l’ensemble. » L'Humanité « [Mise en scène] géniale, car tout y est : la moindre nuance, inflexion de voix, regard, et surtout l’humour désopilant de la pièce. Celui-ci joue avec la cruauté du jeu amoureux, qui peut être aussi manipulation, mensonge, illusion. Mention spéciale à la scénographie d’Eric Ruf et à Leslie Menu, qui porte haut le rôle de Léonide. » Les 5 pièces « Le sous-titre de la pièce dit « comédie », et s’il est vrai que l’on rit beaucoup dans la mise en scène de Denis Podalydès, la fluidité du jeu de tous donnant l’allant requis par les débuts pétaradants, le « triomphe » dont il est question s’apparente plus à un braquage, ce que Podalydès souligne aussi. » Libération « C’est une version féroce du « Triomphe de l’Amour » que nous offre Denis Podalydès (…). » « Le sociétaire de la Comédie-Française souligne avec finesse toute la cruauté du texte. » « Denis Podalydès a réuni des comédiens énergiques, qui marivaudent sans compter. » Les Echos « Quelle énergie elle déploie, cette Léonide ! Leslie Menu lui donne son allant, sa grâce de danseuse, son nez mutin et une autorité naturelle qui fait merveille. » Le Canard Enchaîné « Cruel, noir, captivant et par endroits drolatique avec Dominique Parent et Jean-Noël Brouté en paysans désopilants, son Triomphe traite d’amour à la façon d’une affaire politique dont le champ de bataille serait le langage, et l’arme fatale serait le mensonge » Le Journal du dimanche « Le Sociétaire de la Comédie Française nous enchante également avec une distribution haut de gamme. C’est un bonheur de voir évoluer ces huit comédiens en état de grâce, très visiblement beaucoup investis. » De la cour au jardin « Ce triomphe de l’amour embarque le public et touche par son interrogation du désir amoureux au- delà des conventions. » « L’analyse des sentiments est fine, le langage est à la fois arme et armure, centre du jeu. » Etoffes des songes « Un texte peu connu de Marivaux, qui traite, comme souvent, de la naissance de l’amour et des artifices qui y participent. (…) On suit avec intérêt les trois fronts menés en parallèle avec un aplomb à faire froid dans le dos. » « On apprécie le jeu tout en souplesse de Leslie Menu, qui incarne un personnage double et manipulateur, en évitant tout excès. En contrepoint, les domestiques offrent des caractères déjantés et haut en couleurs. » Culture Tops TOURNÉE Saison 2018 / 2019 6 octobre 2018 : l’Avant Seine / Théâtre de Colombes 9 et 10 octobre 2018 : Le Théâtre, scène nationale de Saint Nazaire 13 octobre 2018 : Théâtre des Sablons / Neuilly-sur-scène 23 au 27 octobre 2018 : Théâtre de Liège / Belgique 30 et 31 octobre 2018 : Théâtre Forum Meyrin / Genève / Suisse 6 et 7 novembre 2018 : Théâtre Saint-Louis / Pau 10 novembre 2018 : Scènes et cinés / Théâtre de l’Olivier / Istres 13 au 15 novembre 2018 : Le Quartz – Scène nationale de Brest 20 et 21 novembre 2018 : Le Gallia Théâtre / Saintes 24 et 25 novembre 2018 : Equilibre / Fribourg 28 et 29 novembre 2018 : La filature – Scène nationale de Mulhouse 2 décembre 2018 : Les Bords de scènes, Théâtres et cinémas / Juvisy-sur-Orge 5 au 8 décembre 2018 : Théâtre de Nîmes 11 au 15 décembre 2018 : Les théâtres / Théâtre du Gymnase / Marseille 18 décembre 2018 : Grand Angle / Voiron 21 au 23 décembre 2018 : Opéra Royal - Château de Versailles Spectacles 10 et 11 janvier 2019 : Théâtre Edwige Feuillère / Vesoul 17 et 18 janvier 2019 : Théâtre de Bastia 22 au 26 janvier 2019 : Théâtre de Caen 29 janvier 2019 : Le Moulin du Roc - Scène Nationale / Niort 1er au 15 février 2019 : ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie 18 et 19 février 2019 : le parvis – scène nationale tarbes pyrénées 22 février 2019 : Théâtre + cinéma - Scène nationale Grand Narbonne 26 février 2019 : Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne 5 et 6 mars 2019 : Le Grand R / La Roche-sur-Yon 8 mars 2019 : Théâtre Olympia / Arcachon 12 et 13 mars 2019 : Théâtre Le Forum / Fréjus 16 mars 2019 : Le POC / Alfortville 20 au 22 mars 2019 : Les Théâtres de la Ville de Luxembourg Saison 2017 / 2018 22 au 25 mai 2018 : Maison de la Culture d’Amiens 7 au 9 juin 2018 : Printemps des Comédiens / Montpellier 15 juin au 13 juillet 2018 : Théâtre des bouffes du nord 20 et 21 juillet 2018 : Châteauvallon Scène nationale © Pascal Gely © Pascal Gely © Pascal Gely BIOGRAPHIES Denis Podalydès mise en scène Christophe Coin musicien A la fois acteur de cinéma et de théâtre, Denis Né à Caen où il commence le violoncelle avec Podalydès impose son image malicieuse dans Jacques Ripoche, Christophe Coin entre au des rôles souvent fantaisistes.