André Larquié président Brigitte Marger directeur général Cette cinquième résidence, proposée cette année aux ensembles de jazz, s’ins- crit dans le programme des actions pédagogiques organisées en direction des jeunes et des amateurs par le centre de ressources de la cité de la musique. Pendant cinq jours, une trentaine de musiciens, âgés de quinze à vingt cinq ans issus des écoles de Chambéry, Marseille, Perpignan et Toulouse, ont travaillé avec des artistes, dans des conditions professionnelles de préparation au concert. Didier Levallet, directeur artistique de cette résidence, a souhaité modeler ce séjour au gré des demandes formulées par chaque ensemble. Il ne s’agissait pas seulement de travailler un répertoire fixé à l’avance avec le directeur musical, les musiciens de l’ONJ et des artistes invités, mais plutôt d’utiliser le répertoire de chaque ensemble comme point de départ d’une recherche commune. Quelques pièces de Monk ou Jarrett ont constitué une trame de réflexion ; les composi- tions originales de chaque groupe ont également servi de matière sonore au tra- vail d’interprétation et de construction d’un discours musical collectif. Cette résidence, conçue pour répondre au plus près aux attentes des « apprentis- musiciens », illustre le souci permanent de la cité de la musique qui entend favo- riser la rencontre entre les professionnels et les jeunes. Ce concert de clôture est un instantané qui fixe la richesse de ces échanges.

Hélène Kœmpgen

répétitions publiques de ce programme les jeudi 17 et vendredi 18 février à 18h30 samedi 19 février - 16h30 Thelonious Monk salle des concerts Think of One Dave Holland The Oracle Keith Jarrett The Windup

CNR de Perpignan : David Martinez, trompette Fabien Cauquil, guitare Xavier Lopez, piano Stéphan Villières, basse électrique Cédric Brunet, batterie

préparation artistique : Dominique Pifarély, violon (musicien invité) Sophia Domancich, piano (ONJ) François Laizeau, batterie (ONJ)

Cyril Laurent Song to Arne Olivier Lageyre A singer’s prayer (paroles Gérald Lagreze) création collective de l’atelier musical Spécification

Music’Halle - Toulouse : Sandrine Gougy, Gérald Lagreze, chant Cyril Laurent, saxophone Nans Botuzzo, guitare Olivier Lageyre, piano Gérard Denis, basse Xavier Guionie, batterie

préparation artistique : Christoph Baumann, piano (musicien invité) Nicolas Folmer, trompette, bugle (ONJ) Joël Trolonge Une petite chose bleue Pierre Baldy Ben voyons ! John Coltrane Giant Steps Guillaume de Chassy Louie Louie

APEJS - Chambéry : Jean-François Baud, trompette Pierre Baldy, trombone José Cabello, Laurent Richard, saxophones Sébastien Jouly, guitare Estelle Walter, contrebasse Cyrille Chambard, batterie préparation artistique : Dominique Pifarély, violon (musicien invité) Yves Robert, trombone (ONJ) Ramon Lopez, batterie, percussions (ONJ)

Thibault Frisoni Abkar Au pays des ourses Ezéchiel Pailhès Montpellier

CNR de Marseille : Rémi Dumoulin, Jérôme Dufour, saxophones Thibault Frisoni, guitare Ezéchiel Pailhès, piano Michel Peres, contrebasse Frédéric Jean, batterie préparation artistique : Frédéric Couderc, saxophone, clarinette (ONJ) Sophia Domancich, piano (ONJ) Didier Levallet, contrebasse (ONJ) Ramon Lopez, batterie, percussions (ONJ) résidence d’ensemble de jazz département jazz Daniel Tosi, directeur du CNR de Perpignan, a ouvert du CNR de Perpignan une classe de jazz en septembre 1998, et m’en a confié la responsabilité, pour des cours de guitare, d’ensemble et d’improvisation. Depuis cette date, cette classe s’est transformée en département, avec tout d’abord des cours de batterie avec André Mallau, et, depuis presque deux ans, une classe de piano (Philippe Léogé) et de saxophone (Alex Augé). Le jazz, avec ses codes d’improvisation et d’interprétation, est avant tout une attitude musicale : les grand créa- teurs du (des) jazz(s) se sont appropriés différents répertoires (compositions originales, musiques popu- laires ou savantes, occidentales ou extra-européennes) afin d’en donner une relecture personnelle et de déve- lopper leurs improvisations. C’est cet éclectisme que nous voulons communiquer à nos élèves par la pra- tique et l’écoute de ces différents styles.

Serge Lazarevitch

Jazz-Ensemble Créée en 1964 à l’initiative de Pierre Barbizet, alors classe du CNR directeur du CNR de Marseille, la classe de jazz est de Marseille ensuite confiée à Guy Longnon. C’est la toute pre- mière classe de jazz en France intégrée à une telle institution. Les schémas d’évolution d’apprentissage se calqueront bientôt sur les cursus des musiques classiques. Guy Longnon a mené cette classe de main de maître, seul en sa démarche jusqu’en 1991, année où il sera secondé par Jean-Luc Lafuente. De cette classe sortiront bien des musiciens du jazz actuel : Balthazaar Thomas, Jean-Marc Padovani, André Jeaume, Jean-Pierre Arnaud. La classe est reprise en septembre 1992 par Philippe Renault. Titulaire des CA de jazz et de trombone classique, Philippe Renault propose alors de tisser des liens entre musiques classiques, jazz et musiques impro- visées. Il suggère un travail de groupe fondé sur la création, la recherche, l’écoute... et le travail. La déno- mination « Jazz-Ensemble » (classe de jazz et musiques improvisées) a été retenue par Philippe Bride, actuel directeur du CNR de Marseille. La classe

notes de programme | 5 résidence d’ensemble de jazz

de jazz fonctionne avec deux professeurs. Les étu- diants viennent, chaque année, plus nombreux et de plus en plus loin : Narbonne, Montpellier, Toulon, Avignon... Ceci est dû en partie à l’identité de Marseille : un port où diversité, échange culturel et « débrouille » en font tout le caractère et la richesse. Par ailleurs, la proximité de l’école IMFP (Institut musi- cal de formation professionnelle) à Salon-de-Provence est un facteur indéniable d’enrichissement. Les étu- diants de l’IMFP qui se présentent à la classe de jazz du CNR, arrivent avec des idées neuves, forts d’un bagage musical conséquent et, bien souvent, en groupe constitué.

Philippe Renault

APEJS - Chambéry L’Association pour la Promotion et l’Enseignement du jazz et des Musiques Actuelles en Savoie (APEJS), est née en 1982. Elle s’est fixée pour mission de cou- vrir l’ensemble des musiques actuelles : jazz, chant, rock, variété, électroacoustique..., tant au niveau de la formation que de la diffusion, la production et la création. L’APEJS accueille aujourd’hui près de 230 élèves et de 300 stagiaires, qui viennent dans le cadre d’une formation professionnelle ou continue, mais aussi pour le plaisir d’une pratique amateur. L’APEJS propose un enseignement allant de la formation initiale à la formation professionnelle. Sa spécificité réside notamment dans le partenariat avec l’Ecole nationale de Musique de Chambéry, pour le suivi et le déve- loppement du Département jazz : mise en place de projets communs, échanges de services et de com- pétences... et des liens privilégiés qu’elle a pu tisser avec les écoles de musique du département. D’autre part, l’association met régulièrement en place des stages en direction des musiciens amateurs et pro- fessionnels, avec des intervenants reconnus tel que Phil Abraham, Dominique Di Piazza, Bruno Tommaso, Gian Luigi Trovesi, Jean-Claude Rapin, Jean Bisello, Patrice Guers et Christophe Godin, ainsi que des stages d’informatique musicale et des stages admi- nistratifs.... L’APEJS organise de nombreux concerts

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en Région Rhône-Alpes, en relation avec ses diffé- rents partenaires, permettant des rencontres entre étudiants, musiciens enseignants, musiciens de la région, invités... Elle est porteuse de projets forts liant formation, création, diffusion, notamment dans le cadre de résidence d’artistes : Andy Emler (94/95), Riccardo Del Fra (96/97), Enrico Rava (97/98), Jean- Claude Rapin (98/99), Gian Luigi Trovesi / Bruno Tommaso (99/2000). Elle mène également des projets d’échange avec des écoles européennes (Centro jazz Torino à Turin, Musica Oggi à Milan, Rock & jazz Schule à Friburg...).

Bernard Descotes

Music’Halle - Toulouse Issues du jazz, du rock, du blues ou de la chanson, ça rythm’n’blues, ça groove et ça rap de hip et de hop, de funk ou de fusion, jazz manouche, afro, latino, salsa ou métissé : ce sont les musiques vivantes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Elles font sonner Music’Halle et sont au cœur de notre pédagogie... Des cycles courts aux cycles intensifs et jusqu’à la formation professionnelle, pour les amateurs de niveau débutant, moyen ou avancé, musiciens expérimentés, professionnels ou en voie de professionnalisation, selon la disponibilité, le parcours musical, les moti- vations et les goûts musicaux : Music’Halle, l’Ecole des Musiques Vivantes de Toulouse, est l’espace associatif rayonnant de vie musicale, qui brasse péda- gogie, création, rencontre et diffusion. Construit d’an- née en année depuis 1987, le projet Music’Halle privilégie le jeu collectif, l’improvisation, le travail sen- soriel et rythmique. Sans oublier pour autant que les musiques vivantes sont apprises et à prendre entre écriture et oralité, science et émotion, savoir théo- rique et pratique régulière, histoire et actualité. Ecartant d’emblée l’appellation « école de musique », nous avons baptisé notre lieu Music’Halle, l’Ecole des Musiques Vivantes : musiques à prendre entre l’écrit et l’improvisé, l’oralité et le savoir codifié.

Philippe Metz

notes de programme | 7 la cité de la musique c’est aussi... un musée de la musique collection permanente visites tout public avec conférencier visites pour le public handicapé visites pour le jeune public exposition temporaire mercredi 15 mars > dimanche 7 mai sculptures sonores de Bernard Baschet Des instruments insolites inventés depuis les années 50 que le public pourra tester lui-même accès libre des ateliers de pratique instrumentale éveil au geste instrumental découverte des timbres (pour les plus jeunes) musiques traditionnelles Maghreb, Proche-Orient, Afrique de l’ouest... construction d’instruments calebasses, castagnettes, tambours, xylophones, congas atelier de gamelan initiation aux percussions javanaises des centres d’information centre d’information musique et danse formation aux métiers de la musique, cédéroms, stages de musique médiathèque pédagogique partitions, méthodes, ouvrages sur la pédagogie centre de documentation du musée dessins techniques sur les instruments, concerts enregistrés à la cité, revues, photographies accès libre des publications collection Musiques du monde (seize titres parus) guides (des stages, des concours, du musicien et du danseur amateur) collections pédagogiques (Points de vue, 10 ans avec, Répertoires, Repères) collection du musée (guide du musée, catalogue des expositions) collection Carnets de danse renseignements 01 44 84 44 84 la cité de la musique est fermée le lundi résidence d’ensemble de jazz biographies Didier Levallet d’écriture : un premier Contrebassiste, composi- quintette (1978/84), un teur, arrangeur et chef « big band » (1979/84), d’orchestre, Didier Levallet puis un second quintette est né le 19 juillet 1944 à incluant des musiciens Arcy-sur-Cure dans anglais, français et sud- l’Yonne, près d’Auxerre. Il africains (1985/88). débute par le saxophone, Accompagnateur de puis étudie la contrebasse grands musiciens, on a au Conservatoire de Lille également pu l’entendre et parallèlement suit les aux côtés de Bernard cours de l’Ecole supé- Lubat, Archie Shepp, rieure de journalisme Frank Lowe, Chris (1963/66). Sa carrière de McGregor, Gunter musicien professionnel Sommer, Mike commence à Paris en Westbrook, Charles Tyler, 1969 et l’amène à se pro- Anthony Ortega. Didier duire avec des musiciens Levallet s’est particulière- aussi divers que Georges ment attaché à l’utilisation Arvanitas, , des instruments à cordes. Siegfried Kessler, Hank Deux formations illustrent Mobley, , cette démarche : un trio , Slide (1981/91) avec le violo- Hampton, ... niste Dominique Pifarély et Il monte des groupes qui le guitariste Gérard marqueront l’évolution du Marais, et l’octuor Swing jazz français des années Strings System, à la fois 70 : Perception (1970/77), continuateur et novateur avec notamment Yochk’o dans la tradition des Seffer, Siegfried Kessler, cordes françaises inaugu- Mino Cinélu, puis rée par Django Reinhardt Confluence, avec des ins- et Stéphane Grapelli. Un trumentistes tels que retour aux « vents » avec Christian Escoudé et son tentet Générations, Jean-Charles Capon. créé en 1991, marque Intéressé par la composi- l’aboutissement actuel de tion et l’arrangement, son travail de composi- Didier Levallet met sur teur-arrangeur. Il se pied diverses formations produit aussi en trio avec dévolues à son travail deux solistes

notes de programme | 9 résidence d’ensemble de jazz britanniques : le trompet- cal ayant carte blanche d’Avignon avec la forma- tiste Harry Beckett et le pour le choix de ses musi- tion de Geoffroy Tamissier. batteur Tony Marsh, et au ciens. Après 500 concerts sein du groupe Outlaws in et cinq directeurs, l’ONJ a Sophia Domancich Jazz avec Daunik Lazro, sillonné la France et Après des études au Yves Robert et Denis l’Europe, invité de presti- Conservatoire (premier Charles. Il est également gieux solistes le temps prix de musique de membre du collectif d’une tournée ou d’une chambre et de piano), elle Zhivaro depuis décembre création. Depuis 1997, rencontre le jazz et l’im- 1987. Il cite comme réfé- Didier Levallet a pris la provisation en 1979 à rence à son travail tête d’un ensemble qui fait travers , Ellington, Mingus, Gil vivre et aller de l’avant le et Jean- Evans, George Russell et répertoire de grand Louis Chautemps. En André Hodeir. Son goût orchestre. 1982, elle joue en duo pour la pédagogie l’a avec Laurent Cugny et conduit à animer divers Frédéric Couderc commence à pratiquer les stages et à accepter la Né en 1970, il débute sa musiques africaines et responsabilité de la classe formation musicale à l’âge antillaises. Membre du big de jazz des conservatoires de sept ans. Après huit band Lumière de Laurent d’Angoulême (1981/92) années d’étude au CNR Cugny et de Quoi de neuf puis de Montreuil de Bordeaux, il enseigne docteur ? de Serge Adam, (1992/97). Il est aussi le dans différentes écoles elle côtoie aussi des musi- créateur et le directeur dont le CIAM. En 1996, il ciens anglais comme artistique (depuis 1977) rejoint la classe de jazz de , du festival de Cluny François Jeanneau au et , avec qui elle (concerts et stages). Conservatoire de Paris. forme l’Equip’Out que Frédéric Couderc a joué rejoint . Orchestre sous la direction de Puis elle fait partie du trio national de jazz François Jeanneau, Davenport, du quartet La création en 1986 de Patrice Caratini et Andy Horserie (Philippe Sellam, l’Orchestre national de Emler dans le POM, dans Michel Saulnier, Bruno jazz – unique en son le big band de Michel Tocanne) et accompagne genre – a eu le mérite Legrand ainsi qu’avec le bassiste-chanteur John d’inaugurer une formule Dee Dee Bridgewater, Greeves. 1990 : elle forme stable bien que sous-ten- Mark Turner, Dan Fauzk, un trio avec Paul Rogers, due par le changement Sam Newsone et Ray Bruno Tocanne puis Tiny régulier des chefs et des Charles. En 1998, il a Levin. Sur un fond de musiciens. Le contrat a remporté le deuxième prix « sagesse » pianistique, toujours été simple : un d’orchestre aux Concours l’acuité de son sens mélo- projet, un directeur musi- de Jazz de la Défense et dique et ses

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«débordements » provo- et Andy Emler, le big band années 90 avec Eddy quent – en le contrôlant Lumière de Laurent Louiss, DJOA, l’ONJ de parfaitement – un exquis Cugny, le big band Quoi Denis Badault, Louis sentiment d’instabilité. de neuf docteur ? de Sclavis, Claus Stötter, Comme un doux vertige. Serge Adam ainsi que Michel Portal et Elle participe aussi au celui de Dee Dee Dominique Pifarély, Jean- nouveau quartet d’Eric Bridgewater. Pierre Fouquey (musiques Barret avec Simon Actuellement, il participe de films et de théâtre), Trio Goubert et Ricardo Del aussi au big band de François Mechall avec Fra et donne de nom- d’Antoine Hervé et enre- Larry Schneider... breux concerts en solo. gistre régulièrement aux côtés de Paco Séry, Ramon Lopez Nicolas Folmer Philippe Sellam.. Depuis Batteur autodidacte, Originaire de Savoie, janvier 1999, il dirige avec Ramon Lopez joue aussi Nicolas Folmer débute la André Ceccarelli et Tony des tablas. Il se produit trompette à l’âge de huit Russo le Paris All Stars avec Jean-Marc ans. Il poursuit sa forma- Big Band. Padovani, Jean-Marie tion à l’ENM de Chambéry Machado, Denis Colin où sa rencontre avec François Laizeau Trio, Claude Tchamitchian, Pierre Drevet est décisive étudie dans les années 70 , Philippe pour sa carrière. A 16 ans, avec Dante Agostini, puis Deschepper, Enrico Rava, il entre au Conservatoire donne de nombreux Daunik Lazro, Paolo de Paris, en sort après concerts avec Yochk’o Fresu, Paul Rogers, deux années de cours Seffer. Il intègre ensuite Sophia Domancich. De avec un premier prix et Magma avec Christian nombreux festivals l’ont obtient, en 1998, son prix Vander, où il restera pen- accueilli : Amiens, de perfectionnement en dant six ans. Dans les Angoulême, Le Mans, composition et arrange- années 80, François Bath, Berlin, Bogotà, ment. Ses expériences Laizeau se produit avec Buenos Aires, Kiev... scéniques et discogra- Tania Maria, Alan Stivell, le Après avoir été le disciple phiques l’ont amené à Groupe de Krishna Govinda K.C. côtoyer de très grands Celea/Couturier/Pifarély/ et de Subhankar musiciens, notamment Laizeau et Charlebois. Banerjee, Ramon Lopez Wynton Marsalis, Daniel Présent également dans est professeur-assistant Humair et Andy Emler. Il a le jazz français, il joue au Conservatoire de Paris de plus joué sous la direc- avec François Jeanneau, où il enseigne l’improvisa- tion de Carla Bley et de Antoine Hervé, Claude tion modale et la musique George Russell, dans le Barthélémy, Martial Solal, indienne avec Patrick POM de François Andy Emler... François Moutal. Jeanneau, Patrice Caratini Laizeau tourne dans les

notes de programme | 11 résidence d’ensemble de jazz

Yves Robert Labarrière et Cyril Atef), trois opéras Après le conservatoire de Les Improvisateurs Réunis (Attinghausen, Os Graïs et Vichy où il étudie la flûte et (fanfare contemporaine de Hinter des sieben le trombone pendant neuf douze musiciens) et une Bergen), il écrit également ans, il développe son acti- formation de hard-core des musiques de films. Il vité dans plusieurs français intitulée « Yves dirige la formation latino- directions en tant que Robert et Prohibition ». expérimentale Mentalities. tromboniste, compositeur, Yves Robert joue actuelle- Il était le co-leader du interprète et improvisateur. ment avec le Louis Sclavis Baumann-Hammerli- Membre de l’ARFI à Lyon Sextet, le Gérard Marais Sextett, ainsi que de la depuis 1981, il entre au Sextet ; il a créé récem- grande formation Cadavre GRIM de Marseille en ment un nouveau trio Exquis et 1983 et organise des ren- avec et Rezessionsorchester avec contres musicales, des Cyril Atef. Urs Blöchlinger. On le concerts, des festivals et retrouve aux côtés de Joe des ateliers pédago- Christoph Baumann Malinga, Benny Wallace, giques. Tromboniste Né en 1954, il est musi- Dave Taylor, Urs réputé, c’est un partenaire cien de jazz, pianiste et Blöchlinger, Martin recherché sur la scène du compositeur. Il enseigne Schlumpf, Didier Levallet, jazz européen. Il s’est pro- l’improvisation et le piano Doro Schürch, Tinl Hägler, duit avec la Compagnie à la Hochschule für Musik Runo Eriksson, Petras Lubat, Chris McGregor, La de Lucerne. Avec diffé- Vyshniauskas, Ramon Marmite Infernale, l’ONJ rents groupes en tant que Lopez, Laurent Dehors, de François Jeanneau, leader ou sideman, il parti- Omnibus, Nuevo Sabor, Daniel Humair, Michel cipe aux festivals de Picason, Swiss-fusion, Portal Unit, Marc Ducret Montreux, Wilisau, Zürich, Bermuda Viereck, Group, Joëlle Léandre San Sebastian, Nîmes, Schweizer Paris Quintet. De 1988 à Cluny, Lausanne, Genève, Schlagzeugensemble, 1990, on le retrouve à la Tannarive, Havanna, Orchestre national de jazz, tête d’un trio avec Aaron Kaunas, Tallin, Bangalore. Kleinzeit, Afro Garage, Scott et Bruno Chevillon. Il compose pour différents Nuit Balte, Kande La Puis il forme un quartet groupes, par exemple Banda, etc. composé de Claude pour une rencontre entre Tchamitchian, Alfred Spirli orchestre symphonique et Dominique Pifarély et Philippe Deschepper. percussions latines, ou est né en 1957 à La Depuis 1996, il propose pour des projets Réunion. Montreuil 1960 : différents projets : Yves théâtraux : Jerry Dental premières leçons de Robert et les Quatre Actifs Kollekdoof, Danuser, Kolin musique. Noël 1963 : on (Laurent Dehors, Jean- & Co., Conellis lui offre son premier vio- Louis Matinier, Hélène Circustraum... Auteur de lon. Il commence à

12 | cité de la musique résidence d’ensemble de jazz découvrir le jazz au début François Jeanneau (1985), des années 70, grâce à en 1987 dans La Bande à son professeur, Marcel Badault de Denis Badault, Charpentier, admirateur dans le Céléa-Couturier de Stéphane Grappelli. En Group... Louis Sclavis l’in- même temps, il s’inté- vite à jouer avec son resse au rock, aux quartet, c’est le début musiques traditionnelles, d’une longue collabora- et joue, en amateur, dans tion, en sideman l’un de divers groupes. 1975 : il l’autre, puis en coleaders. fait partie du groupe Il a souvent joué aussi Phallandert, avec notam- avec Eddy Louiss. En ment Yves Torchinsky ; 1991, à la tête d’un nou- puis avec les guitaristes veau quartet (Couturier, Didier Roussin, Dominique Ricardo Del Fra et, à la Cravic et Yves Torchinsky, batterie, Joël Allouche), il il forme The New Blue participe au festival Jazz à Four (en hommage à Joe la Martinique. 1993 : Venuti). 1977 : premier Oblique en quartet, aug- prix de violon du conser- menté de Sclavis et Yves vatoire. L’année suivante, Robert, et Acoustic Didier Levallet fait appel à Quartet avec Sclavis, lui pour remplacer Didier Marc Ducret et Bruno Lockwood au sein du Chevillon. Swing Strings System. Il joue ensuite avec le contrebassiste en duo, jusqu’à ce que Gérard Marais se joigne à eux. Parallèlement, il participe technique à une nouvelle édition du régie générale Swing Strings System. Olivier Fioravanti Premier enregistrement en régie plateau 1981-82 : Instants Jean-Marc Letang Chavirés par le trio Eric Briault Levallet-Marais-Pifarély. régie lumières On le retrouve à partir de Jöel Boscher 1984 (On Duke’s Birthday) régie son avec Mike Westbrook, Didier Panier dans le Pandemonium de Bruno Morain

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