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Il s’agit du compte-rendu du séminaire sur les ravageurs et maladies du cacaoyer intitulé : Lutte contre les maladies et «Cocoa Pests and diseases seminar», organisé par le CRIG* et le Cocoa Board, qui s’est tenu à Accra, , du 6 au 10 novembre 1995. ravageurs du cacaoyer

This is a rundown of the Cocoa Pests and Diseases seminar organized by CRIG* and the Cocoa Board, held in Accra, Ghana from 6th to 10th November 1995. Nguyen-Ban J.

Se trata del informe del seminario sobre las CIRAD-CP, BP 5035, 34032 Montpellier Cedex 1, France plagas y enfermedades del cacao titulado: «Cocoa Pests and diseases seminar», organizado por el CRIG* y el Cocoa Board, que tuvo lugar en e séminaire sur les ravageurs et mala- méthodes de lutte comme l’emploi des auxi- Accra, Ghana, del 6 al 10 de noviembre de 1995. dies du cacaoyer «Cocoa Pests and liaires utiles (parasites naturels) ou l’intro- Ldiseases seminar» a réuni plus de duction des substances semiochimiques, 100 personnes, représentant neuf pays pro- voire de la mise en place des variétés résis- ducteurs et consommateurs de cacao. Au tantes aux ravageurs, pour sauvegarder à la cours des dix sessions scientifiques, les fois les cultures et l’environnement principales maladies du cacaoyer, d’origine (B. Padi). entomologique, fongique ou virale, ont été Le (O.L. Idowu) tente la mise au examinées. point des traitements à très bas volume (Ultra Low Volume ULV) et la formation des planteurs à la reconnaissance des Lutte chimique contre dégâts de mirides. En cas de besoin, ces les mirides du cacaoyer planteurs pourront alors assumer seuls les La première journée a été entièrement traitements phytosanitaires. consacrée aux différents aspects de lutte Le signale que les dégâts du foreur contre les mirides qui figurent parmi les de tronc myrmeleon (Feld) principaux ennemis de la cacaoculture s’aggravent dans les cacaoyères du Wawa, mondiale. Kloto et d’Agou. Il est responsable de 24 % à Face au développement de la résistance 50 % des dégâts des ravageurs observés. des punaises aux insecticides, J. Nguyen- Ban a décrit une méthode de prévision de l’efficacité des traitements en champ, à Maladies à Phytophthora partir des résultats de biotests, mise au La pourriture brune des cabosses provoque point au Cameroun. des pertes, estimées à 10 % en Côte Au Ghana, l’emploi de l’azodrin (mono- d’Ivoire, elles peuvent atteindre 80 % au crotophos) en badigeon sur jeunes plants et Cameroun. Les taux de dégâts sur cabosses les traitements insecticides dans les au Nigeria, au Togo et au Ghana se situent «poches à capsides» en vergers adultes, entre ces deux extrêmes (K.E. Djiejpor). sont actuellement les deux seules mesures En Afrique, P. megakarya et P. palmi- de protection chimique des cacaoyers, pré- vora sont les deux espèces dominantes, conisées par le CRIG(1) pour limiter les mais la première est la plus virulente. Une effets néfastes des molécules de synthèse enquête de I.Y. Opuku, effectuée dans six sur l’environnement (Owusu Manu). régions productrices du Ghana, a confirmé Une nouvelle technique de traitement la coexistence des deux espèces dans huit contre les mirides du cacaoyer a été pré- districts déjà connus comme infectés et a sentée par N. Coulibaly. Il s’agit du généra- révélé huit autres districts nouvellement teur fumigène (Fumivap) utilisé dans les touchés par P. megakarya, dont un pre- plantations contre les mirides, avec une mier isolement à Essam dans la Western efficacité comparable à celle de l’atomisa- Region. tion. Les traitements chimiques mensuels, Malgré les remarquables résultats obte- effectués dans 15 plantations, avec du nus avec les pesticides, il est actuellement Kocide 101 et du Ridomil 72+, ont permis * CRIG : Cocoa Research Institute of Ghana, nécessaire de faire appel à d’autres d’obtenir un gain notable en cabosses avec, Private Mail Bay, International Airport, Accra, toutefois, des variations suivant les planta- Ghana (1) Cocoa Research Institute of Ghana. tions et les localités (A.Y. Akrofi).

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Au Ghana, en ce qui concerne la lutte sévère dans l’Eastern Region ou «Area of tômes de la maladie. Des travaux de génétique, trois F1 (T60, T79, T85) et mass infection» (AMI). Faible dans recherche sont en cours pour améliorer le quatre F2 (T12, T61, T63, T82) en féconda- quelques blocs, la réinfection a été quasi niveau de résistance des hybrides à la mala- tion libre ont été utilisés à Bechem. Six F2 totale dans les petites plantations. die (Y. Adu Ampomah et al.). en fécondation libre (T12, T60, T63, T73, Les études morphologiques des coche- Au Togo, des croisements à deux et à T76 et T79) ont été observés à Akumadan. nilles vectrices du swollen shoot ont révélé trois voies entre Hauts Amazoniens ont aug- Aucun arbre totalement résistant n’a été que Planococcoides njalensis (Laing) et menté très sensiblement la résistance des trouvé, bien que quatre T85 et six T60 aient Planococcus citri (Risso) présentent de hybrides au swollen shoot. En serre, les été repérés à Bchem comme exceptionnels, grandes variations morphologiques intras- tests précoces de résistance révèlent que par le nombre de cabosses utilisables et pécifiques. Il existe aussi deux variants les taux de plants malades passent de 90 % leur faible niveau de perte attribuée à la morphologiques chez P. citri. L’étude com- pour le témoin sensible à 14 % chez le pourriture. Dans cette étude (Y. Abdul parative a été également effectuée, d’une témoin résistant, voire même entre 1 % et Karimu et J.D Amponsah), les efforts de part sur les populations de P. njalensis et 10 % pour les plus performants. Une straté- sélection pour la résistance sont souvent P. citri récoltées à Tafo et, d’autre part, sur gie de replantation, incluant l’emploi des gênés par des procédés de dépistage encore Planococcus kenyae (Le Pelley) récoltée plantes barrières, doit accompagner la mise insuffisamment efficaces. sur Coffea arabica à Nairobi (). Une en place des nouveaux hybrides sélection- nouvelle diagnose a été élaborée pour la nés pour freiner sensiblement l’évolution de séparation des trois espèces (B. Padi). la maladie dans les zones virosées. Le balai de sorcière en Des études comparatives sur la parthé- Une nouvelle maladie, d’origine virale, Amérique latine nogenèse des cochenilles du cacaoyer présentant des lésions chlorotiques ou de Connu dès 1895 au Surinam, le balai de sor- Planococcoides njalensis (Laing), petits trous le long de la nervure centrale, a cière se propagea dans tout le bassin ama- Planococcus citri (Risso), Ferrisia virgata été signalée dans l’extrême nord-ouest du zonien pour arriver dans l’Etat de Bahia où (Cockerell), entreprises en 1992, 1994 et Ghana et au Nigeria. Les symptômes il provoque, actuellement, une perte 1995 à Tafo, ont révélé que chez ces trois foliaires rappellent la carence en zinc. Le annuelle estimée à un milliard de dollars. espèces, la reproduction est à la fois sexuée virus est facilement transmissible par voie La maladie s’est répandue en deux étapes. et parthénogénétique. Il est, néanmoins, mécanique ou par greffage. Les caractères La première, qui fut rapide, en Amazonie, impératif qu’à certains stades de dévelop- physiques, écologiques et sérologiques sug- était due aux agents naturels comme le pement qui restent à déterminer, les gèrent la présence d’un népovirus vent. Après un ralentissement, qui a duré femelles parthénogénétiques doivent être (G.K. Owusu). près d’un siècle, la nouvelle avancée accouplées pour assurer des descendances actuelle doit être attribuée aux agents de abondantes (B. Padi). dissémination non classiques, dont Des observations en laboratoire ont été Résolutions et l’homme. effectuées sur les deux coccinelles conclusions A Bahia, des mesures ont été prises Scymnus sp. et Hyperaspis egregia A l’issue de ces journées de travail, les par- telles que la surveillance des foyers et des (Mader) prédatrices de la cochenille P. nja- ticipants de la réunion ont formulé des zones environnantes, l’enlèvement des lensis (Laing). Les coccinelles adultes recommandations. balais suivi d’applications de fongicides par s’attaquent aux larves de cochenilles, En ce qui concerne les maladies virales voie terrestre ou aérienne, l’abattage et la s’accouplent mais les femelles ne pondent du cacaoyer, il a été noté que la réinfection suppression des cacaoyers porteurs. De pas en captivité (J.B. Ackonor). est lente dans les replantations en grands nouveaux apports techniques et financiers L’abondance de tanins et de mucilages blocs (block planting) avec des variétés seront cependant nécessaires pour sauver foliaires, la faible concentration de virus résistantes et l’emploi de plantes barrières la production cacaoyère et, partant, l’indus- dans le tissu végétal font actuellement obs- pour contrecarrer le mouvement des vec- trie chocolatière de la région (J.L. Pereira). tacle à la purification et à la caractérisation teurs. Au Panama, la progression de la maladie des virus du swollen shoot. Ceci explique L’aspect endémique de la maladie et a été arrêtée par les effets conjugués de la aussi la rareté des antisérums obtenus pour l’excellent sol à cacao de l’Eastern Region mise en place d’une zone tampon de 40 km l’identification des isolats du Cocoa (Ghana), impliquent qu’une solution parti- de large, d’un nombre croissant de postes Swollen Shoot Virus (CSSV). L’utilisation culière soit trouvée pour cette zone. de quarantaine à travers l’isthme et d’une de la PCR (Polymerase Chain Reaction) et Pour le contrôle des maladies fongiques, campagne d’information du public de sondes moléculaires ouvre de nouvelles l’accent est mis sur la sélection des variétés (J.L.Pereira). perspectives de classification des souches tolérantes/résistantes ; le développement de CSSV (S.T.Sackey et al.). d’une méthode de criblage de la résistance ; Le programme ghanéen de sélection la formation d’un personnel qualifié pour la Maladies virales et d’hybrides résistants au swollen shoot, com- reconnaissance de la maladie fongique. A vecteurs mencé en 1970, a permis l’obtention de moyen terme, l’effort sera orienté vers la Au Ghana, la replantation est une nécessité variétés plus résistantes que les diminution de la fréquence des traitements stratégique de la lutte contre la maladie du Amelonados standards. Ces descendants de fongicides à travers l’adoption des tech- swollen shoot. La replantation a été réali- Hauts Amazoniens, qui retardaient le déve- niques culturales incluant l’élimination des sée de deux façons : en grands blocs (block loppement de la maladie, n’offraient qu’une coques de cabosses infectées. planting) ou sous forme de plantations résistance partielle, puisque 12 ou 13 ans Contre les ravageurs du cacaoyer, la individuelles avec l’aide du gouvernement. après la plantation, certaines parcelles lutte chimique doit être poursuivie. A long Selon G.K. Owusu et al., la réinfection a été plantées présentaient de nouveaux symp- terme, des efforts seront portés sur la

Plantations, recherche, développement Mai - Juin 1996 Retour au menu 193 P LANT PATHOLOGY recherche des pesticides moins agressifs Les chercheurs souhaitent voir s’instal- des ravageurs et autres maladies du vis-à-vis de l’environnement, l’amélioration ler une collaboration régionale dans les cacaoyer. Pour atteindre ces objectifs, des techniques d’application, le développe- activités de recherche et la formation d’un l’assemblée recommande la levée d’une ment d’une méthode de comparaison avec groupe de travail international. Ce dernier taxe de recherche, sur les gains du cacao, la lutte biologique, la sélection des variétés coordonnerait les travaux visant à résoudre pour financer les programmes de recherche résistantes aux insectes. de façon économique les graves problèmes dans différents pays.

Cocoa disease and pest control

Nguyen-Ban J. CIRAD-CP, BP 5035, 34032 Montpellier Cedex 1, France

he Cocoa Pests and Diseases seminar was growers will be able to carry out their Witches’ broom in Latin attended by over 100 people from nine phytosanitary treatments themselves. America T cocoa producing and consuming There are reports from Togo that damage by Known since 1895 in Surinam, witches’ broom countries. The main cocoa diseases of the trunk borer Eulophonotus myrmeleon spread throughout the Amazon Basin before entomological, fungal or viral origin were (Feld) is increasing on cocoa trees in Wawa, reaching the State of Bahia, where it currently examined during the ten scientific sessions. Kloto and Agou. This pest is responsible for 24% causes estimated losses of a thousand million to 50% of all the pest damage observed. dollars per year. The disease spread in two Chemical control of stages. The first in Amazonia, which was swift, cocoa mirids Phytophthora diseases was due to natural agents such as the wind. After The first day was entirely devoted to the Black pod results in losses estimated at 10% in a slowdown which lasted almost a century, the different aspects of controlling mirids, which are Côte d’Ivoire, and up to 80% in . Pod current new outbreak has to be attributed to among the main cocoa pests worldwide. damage in Nigeria, Togo and Ghana is non-conventional dissemination agents, Given the growing resistance of bugs to somewhere between these two extremes (K.E. including man. insecticides, J. Nguyen-Ban described a method Djiejpor). Measures have been taken in Bahia, such as of forecasting the effectiveness of treatments in In Africa, P. megakarya and P. palmivora are surveillance of foci and the surrounding zones, the field, based on the results of bioassays the dominant two species, but the former is the broom removal followed by land-based or aerial developed in Cameroon. more virulent. A survey by I.Y. Opuku in six fungicide applications, felling of carrier trees. In Ghana, stems painted with seedlings with production regions of Ghana confirmed the However, further technical and financial azodrin (monocrotophos) and insecticide coexistence of the two species in eight districts resources will be necessary if cocoa production, treatments in “capsid pockets” in adult plantings already known to be infected and revealed eight and consequently the chocolate industry in the are currently the only two chemical protection other districts newly affected by P. megakarya, region, are to be saved (J.L. Pereira). measures on cocoa recommended by CRIG(1) to with the first isolation at Essam in the Western In Panama, the spread of the disease has been limit the harmful effects of synthetic molecules Region. checked by the combined effects of setting up a on the environment (Owusu Manu). Monthly chemical treatments at 15 40 km wide buffer zone, an increasing number of A new treatment technique against cocoa plantations with Kocide 101 and Ridomil 72+ quarantine posts across the isthmus and a public mirids was described by N. Coulibaly. It involves resulted in a sizeable increase in pods, albeit information campaign (J.L. Pereira). a smoke generator (Fumivap) used in with variations from one plantation or locality to plantations against mirids with similar efficacy another (A.Y. Akrofi). Viral diseases and to that of spraying. In Ghana, three open pollinated F1 (T60, T79, vectors Despite the remarkable results obtained with T85) and four open-pollinated F2 (T12, T61, T63, In Ghana, replanting is a strategic necessity in pesticides, new control methods are now needed, T82) have been used at Bechem in genetic controlling swollen shoot disease. Replanting has such as the use of useful auxiliaries (natural control studies. Six open pollinated F2 (T12, been carried out in two ways: block planting or parasites) or the introduction of semiochemical T60, T63, T73, T76 and T79) have been observed in individual smallholdings with government aid. substances, or even the planting of pest resistant at Akumadan. No tree has proved to be totally According to G.K. Owusu et al., reinfection has varieties to protect both the crops and the resistant, although four T85 and six T60 were been severe in the Eastern Region or “Area of environment (B. Padi). Nigeria (O.L. Idowu) is found to be exceptional at Bechem in terms of mass infection” (AMI). Although only slight in attempting to develop Ultra Low Volume (ULV) the number of usable pods and their low rate of some blocks, reinfection has been virtually total treatments and grower training in recognizing losses attributable to Phytophthora. In this in smallholdings. mirid damage. Thereafter, if necessary, these study (Y. Abdul Karimu and J.D. Amponsah), Morphological studies of scale that are selection for resistance was often hindered by vectors of swollen shoot have shown that detection procedures that are still not Planococcoides njalensis (Laing) and (1) Cocoa Research Institute of Ghana efficacious enough. Planococcus citri (Risso) have major

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intraspecific morphological variations. There are 1970, has resulted in varieties that are more As regards cocoa viral diseases, it was noted also two morphological variants in P. citri. A resistant than standard Amelonados. These that reinfection is slow in block plantings if comparative study has also been carried out, on Upper Amazon progenies, which delayed disease resistant varieties are used and barrier plants P. njalensis and P. citri populations collected at development, only offered partial resistance, are used to thwart vector movements. Tafo, and on Planococcus kenyae (Le Pelley) since some of the plots planted showed signs of The endemic aspect of the disease and the collected from Coffea arabica in Nairobi new disease symptoms 12 or 13 years after excellent cocoa soil in the Eastern Region (Kenya). A new diagnosis has been established planting. Research is under way to improve the (Ghana) require a specific solution to be found to separate the three species (B. Padi). level of disease resistance in the hybrids (Y. Adu Comparative studies of the parthenogenesis of Ampomah et al.). for this zone. cocoa scale insects (Planococcoides njalensis In Togo, two and three-way crosses between For fungal disease control, emphasis is placed (Laing), Planococcus citri (Risso), Ferrisia Upper Amazons have substantially increased the on the selection of tolerant/resistant varieties; virgata (Cockerell), undertaken in 1992, 1994 resistance of the hybrids to swollen shoot. Early development of a resistance screening method; and 1995 at Tafo, revealed that reproduction is resistance tests in the greenhouse have shown training of qualified staff in recognizing fungal both sexual and parthenogenetic in these three that the rate of diseased plants falls from 90% for disease. In the medium term, efforts will be species. Nevertheless, at certain stages of the susceptible control to 14% in the resistant development yet to be determined, it is essential concentrated on reducing the frequency of control, or even between 1% and 10% for the for parthenogenetic females to mate to ensure fungicide treatments by adopting cultural best. A replanting strategy, including the use of abundant progenies (B. Padi). techniques that include the removal of infected barrier plants, should be combined with the Laboratory observations were carried out on shells and pods. planting of new selected hybrids to substantially two ladybirds Scymnus sp. and Hyperaspis slow down disease development in zones affected Chemical control of cocoa pests should be egregia (Mader), predators of the P. njalensis by the virus. continued. In the long term, efforts will be made (Laing) scale . Adult ladybirds attack scale to find more environment friendly pesticides, insect larvae; they mate but the females do not A new disease of viral origin, resulting in improve application techniques, develop a lay eggs in captivity (J.B. Ackonor). chlorotic lesions or small holes along the midrib, The abundance of tannins and leaf mucilage has been reported in the extreme Northwest of method of comparison with biological control, and the low virus concentration in the plant Ghana and in Nigeria. The leaf symptoms and select varieties with resistance to insects. tissue are currently hindering purification and resemble a zinc deficiency. The virus is easily Researchers would like to see regional characterization of the swollen shoot virus. This transmitted physically or by budding. The collaboration established in research operations physical, ecological and serological characters also explains the scarcity of antisera obtained for and the creation of an international working suggest the existence of a nepovirus (G.K. Cocoa Swollen Shoot Virus (CSSV) isolate group. The latter would coordinate work identification. PCR (Polymerase Chain Owusu). intended to economically solve serious cocoa Reaction) and molecular probes open up new pest and disease problems. To achieve this prospects for the classification of CSSV strains Resolutions and (S.T.Sackey et al.). conclusions objective, the Assembly recommended levying a The Ghanaian programme to select swollen At the end of these working sessions, the research tax on cocoa earnings, to fund research shoot resistant hybrids, which was launched in participants issued recommendations. programmes in different countries.

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