Bureaux Rue De Lor , 14 Mardi 12 Février 1884

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Bureaux Rue De Lor , 14 Mardi 12 Février 1884 VINGT-SEPTIÈME ANNÉE - 4° 1333 bureaux rue de Lor , 14 Mardi 12 Février 1884 JOURNAL DE MONACO Administration et Rédaction, POLITIQUE, LITTER AIRE ET ARTISTIQUE Tous tes ouvrages français et étrangers Rue de Lorraine, 14, dont il est envoyé I exemplaire sont PARAISSANT LE MARDI à Monaco ( Principauté. ) annoncés dans le journal. xey-c .-4111111■-• On s'abonne, pour la France, à Paris; à l'Agence Bavas, rue .1.-J. Rousseau, 3, et chez M. St-Hilaire, ,éditeur de musique du Conserv. Imp. et directeur du Comptoir général des oompositeurs,rue du t. Poissonnière, 70 INSRBTIONS : AHONNZIMUNTS : ÉDOUARD ROUVETRE, Libraire et Commissionnaire, rue des Saints-Pères, 1. Annonces. 25 Cent. la ligne A Nice, LIBRAIRIE VISCONTI, rue du Cours et LIBRAIRIE-AGENCE JOUGLA, rue Gioffredo, 1. près la pl. Masséna Un An 12 Francs Réclames . ..... 60. à l'AGENCE-DALGOUTTE, place du Jardin Public, 3 Six Mois 8 id. Trois Mois . • • • 8 Id. Les abonnements comptent du ler et du 16 de chaque mois et se paient d'avance. +in traite de gre a gre pour les autres insertions Les lettres et envois non affranchis seront refusés. — Les manuscrits non insérés seront rendus. Pour l'iTRANG1611 les frais de poste en sus Monaco, le 2» Février iSS1 bles vitraux peints de M. Lorin attirent l'attention La bénédiction épiscopale a terminé cette belle du visiteur. Ils représentent le Jugement de Sainte solennité, qui a dignement inauguré la réouverture Dévote. C'est une oeuvre d'art dans toute l'accep- de la splendide chapelle palatine. NOUVELLES LOCALES tion du mot. A droite, au-dessus de la sacristie, dans une tri- S. Exc. M. de Mittnacht, Président du Conseil des La restauration de la chapelle du Palais, com- bune, est placé l'orgue à. tuyaux, construit par M. Ministres et Ministre des Affaires Etrangères de mencée en 1877 sous l'habile direction de M. Le- Merklin, le facteur renommé dont nous avons eu Wurtemberg, et S. Exc. le Baron de Spitzenberg, normand , architecte, vient d'être heureusement maintes fois l'occasion d'entretenir nos lecteurs. Ce Aide de Camp Général de S. M. le Roi Charles r, terminée. bel instrument est muni de jeux et de claviers pour venant de San Remo, sont arrivés mardi dernier au Nous avons, à différentes reprises, parlé des l'exécution des morceaux d'improvisation les plus Palais de Son Altesse Sérénissime, où ils ont dîné et importants travaux exécutés dans cette chapelle, variés et pour l'accompagnement des chants reli- couché. nous ajouterons aujourd'hui quelques détails sur gieux. Le Gouvernement, désireux d'assurer dans les les embellissements récents dont elle a été l'objet et Le dallage de la chapelle, avec ses riches dessins, meilleures conditions possibles la salubrité du qui, en la complétant, ajoutent de nouvelles ma- les remarquables boiseries en chêne sculpté du pays, a consulté le Comité d'hygiène publique sur gnificences à celles que possédait déjà la résidence choeur et de la nef, sorties des ateliers de MM. Aus- les travaux qui pourraient être exécutés pour ob- souveraine. seur et Hipp, complètent cette restauration qui, par tenir ce résultat. L'autel, d'un style sévère et élégant rappelant la le soin et la beauté du travail, le'thoix des maté- Le Comité a considéré comme de première né- grandiose architecture du siècle de Louis XIV, est • riaux employés et leur savante ordonnance, témoi- cessité le complément et la réfection du réseau composé de marbres précieux, fournis par la mai- gne des goûts ai tistiques du Prince Charles III et d'égouts de la ‘ille de Monaco, de telle sorte qtie son Drouet et Langlois, de Paris. Le rouge antique, fait honneur au talent de l'architecte qui l'a conçue tout le plateau fût desservi par ce réseau, qui doit l'onyx d'Algérie, le sarancolin, la brèche violette, et dirigée. être conçu selon les exigences reconnues de dimen- avec leurs couleurs variées et entremêlées d'orne- Hier lundi, à neuf heures du matin, a eu lieu la sions, de pente et de revêtement intérieur. ments en bronze doré, produisent, par leur réu- consécration de l'autel de cette chapelle. Un certain C'est là une oeuvre considérable et délicate, à nion, un ensemble des plus harmonieux. nombre d'invités de distinction assistaient à cette raison surtout de la nature rocheuse du sol et de imposante cérémonie. S. A. R. Madame la Duchesse Dans une niche de marbre blanc veiné, avec des l'existence des habitations pressées les unes contre arcatures en perspective, qui domine l'autel, est d•Urach-Wurtemberg, accompagnée des personnes les autres. de sa suite, occupait la tribune princière. placée une statue de la Vierge, en marbre de Car- Cependant, quelles que soient les difficultés et rare, mesurant environ 2 mètres de hauteur, due Mgr l'Evéque, revêtu de ses habits pontificaux, les dépenses occasionnées par une pareille oeuvre, au ciseau d'un célèbre sculpteur français, M. Mar- entouré de ses deux vicaires généraux, de M. l'ar- elle se recommandait à la sollicitude paternelle du quet de Vasselot. C'est une oeuvre d'une grâce sé- chiprêtre et d'un nombreux clergé, a procédé à la Souverain. consécration de l'autel, une des plus imposantes vère, où la pureté des formes s'unit à la finesse des Aussi, le Comité des travaux publics a-t-il été cérémonies du culte catholique. détails. Le . visage reproduit avec une religieuse saisi déjà d'un projet élaboré sur les données dont C'est d'abord la grande bénédiction de l'eau Gré- fidélité l'expression de douce et divine maternité que nous venons de parler et dont tout le réseau abou- les maîtres ont, dans tous les temps, donnée aux gorienne, avec laquelle l'autel est sept fois aspergé ; tira à la mer, en dehors du port. Cette assemblée a traits de la mère du Christ. La niche est encadrée puis la procession des reliques qui doivent être pla- reconnu la nécessité de prolonger re grand collec- d'une élégante bordure de marbre sarancolin, dont cées dans le sépulcre de la table de l'autel, le scelle- teur du nord jusqu'à la pointe du fort Antoine, afin le rouge pâle fait encore ressortir l'éclatante blan- ment de la pierre qui les recouvre, les onctions de gagner la pleine mer. cheur de la statue. Le tabernacle, les pilastres et les sacrées sur les diverses parties de l'autel, les en- Nous croyons savoir que les travaux vont être colonnes monolythes, soutenant l'entablement, sont censements multipliés, toute une liturgie pleine de entrepris immédiatement, et que la première partie en magnifique marbre cipolin, couleur vert d'eau. symbolisme, se développant au milieu des chants exécutée sera celle qui a pour objet d'assurer d'ur- les plus graves. Les fresques qui décorent la voûte -sont de M. gence un débouché permanent à l'égout de la rue Sprega, un artiste de talent déjà connu par d'im- Ces cérémonies accomplies, l'autel et le sanctuaire, du Milieu. jusque là dépouillés, ont été parés de leur riche or- portants travaux exécutés au Palais. La principale La population monégasque appréciera comme il nementation en bronze ciselé et doré, de la maison représente l'Assomption de la Sainte-Vierge, œu- convient ce nouveau témoignage de la constante Poussielgue-Rusand, de Paris. Ensuite, Sa Gran- vre remarquable par le dessin et l'harmonie des préoccupation du Prince pour tous les besoins et couleurs. deur a célébré la messe, pendant laquelle M. tous les intérêts légitimes. L'autel, les colonnes, l'archivolte contiennent des Bouault, organiste de la Cathédrale, et un artiste de incrustations de bronze doré du meilleur effet. Ces talent, M. H. Lahure, ont brillamment exécuté, sur BÉNÉDICTION DES CLOCHES DE L'ÉGLISE SAINT-CHARLES ornements proviennent des ateliers Millet, de Paris. le nouvel orgue, plusieurs morceaux qui en ont fait valoir la puissance harmonique, les timbres variés Mercredi 20 février, Monseigneur l'Evéque fera La table est faite d'un seul morceau d'onyx, de la la bénédiction solennelle des cloches dans l'église plus belle nuance. et l'heureuse disposition au point de vue de la sono- Saint-Charles. Au-dessus de la tribune du Prince, les admira- rité. La cérémonie commencera à midi et demi. JOURNAL DE MONACO Le Tribunal Supérieur, dans son audience du y sont négligés et presque tous à [unisson. On peut de Fra Diavolo et deux de la Favorita, succession 7 de ce mois, a condamné le nommé Ramel de louer pourtant le morceau du comte : Il balen del d'opéras qui a merveilleusement réussi à mettre en suo sorriso, plein de force et de grâce à la fois, évidence le talent varié de Mm° Salla. Autant elle Saint-Prix né à Oleggio province de Novare (Italie), s'était ,montrée dramatique et passionnée dans le à, trois mois cré prison pour vagabondage et mendi- coupé par un petit ensemble d'un rhythme original, rôle d'Amélie, autant nous l'avons retrouvée sémil- cité, et à deux mois de la même peine pour outrages le pezzo concertato ou final du second acte. Les lante, fine et coquette dans celui de Zerline. Aussi par paroles aux magistrats et à l'audience du phrases entrecoupées de Leonora sont, d'un bel effet. quel succès ! Il a fallu quatre musiciens de l'orches- tre, pour hisser sur la scène le monstrueux bouquet Tribunal ; et le nommé Louis Cavalotti, né à Turin Verdi s'était déjà servi avec succès, dans Rigoletto, de ces appogiatures entrecoupées de silence et qui envoyé par lady Egerton. Trop de fleurs! etit dit (Italie), à trois mois de prison, par défaut, pour Calchas; mais dans cet olympe rien n'étonne.
Recommended publications
  • La Soirée Parisienne
    1/390 2/390 PRÉFACE La Soirée Parisienne ! Comme ce mot évoque l’idée de bonnes heures passées dans le brouhaha des plaisirs de la grande ville, sous les feux éclatants du gaz ou les radiations de la lumière électrique, au mo- ment où il n’y a plus ni travailleurs, ni camions, ni charrettes, et où chacun, même parmi les plus occu- pés, n’a plus qu’une idée au monde – s’amuser – en disant avec une douce philosophie : «À demain les affaires sérieuses !» Ces queues de spectateurs qui ondulent devant la porte de nos théâtres ne sont-ils pas des fleuves d’oubli. Là, en effet, sur la scène, dans le monde idéal créé par nos littérateurs, nos musiciens et nos poètes, le ciel est toujours bleu, le soleil toujours étincelant, l’amoureux est toujours beau, et si l’ingénue est momentanément persécutée, il y a bien des chances pour qu’à minuit, son mariage s’accomplisse avec le prince charmant dans des lueurs d’apothéose. Nous avons donc pensé qu’il y aurait pour le lecteur un plaisir à retrouver la trace de ces bonnes soirées-là. Entendons-nous. Nous ne sommes pas des encyclopédistes, et il nous est fort indifférent que les chercheurs de l’avenir trouvent dans nos pages des notes historiques sur telle ou telle œuvre; nous ne 3/390 PRÉFACE 4/390 tenons pas à vous raconter à nouveau le sujet de telle comédie, tel opéra, tel ballet que vous connaissez déjà ou que vous avez peut-être oublié. Non, nous voulons simplement faire revivre dans votre cœur l’émotion que vous avez éprouvée, un certain soir, émotion que nous avons notée au passage en club- man impartial, sans préjugé et sans esprit de cote- rie.
    [Show full text]
  • Boston Symphony Orchestra Concert Programs, Season
    INFANTRY HALL PROVIDENCE >©§to! Thirty-fifth Season, 1915-1916 Dr. KARL MUCK, Conductor WITH HISTORICAL AND DESCRIPTIVE NOTES BY PHILIP HALE TUESDAY EVENING, DECEMBER 28 AT 8.15 COPYRIGHT, 1915, BY C. A. ELLIS PUBLISHED BY C. A. ELLIS. MANAGER ii^^i^"""" u Yes, Ifs a Steinway" ISN'T there supreme satisfaction in being able to say that of the piano in your home? Would you have the same feeling about any other piano? " It's a Steinway." Nothing more need be said. Everybody knows you have chosen wisely; you have given to your home the very best that money can buy. You will never even think of changing this piano for any other. As the years go by the words "It's a Steinway" will mean more and more to you, and thousands of times, as you continue to enjoy through life the com- panionship of that noble instrument, absolutely without a peer, you will say to yourself: "How glad I am I paid the few extr? dollars and got a Steinway." STEINWAY HALL 107-109 East 14th Street, New York Subway Express Station at the Door Represented by the Foremost Dealers Everywhere 2>ympif Thirty-fifth Season,Se 1915-1916 Dr. KARL MUC per; \l iCs\l\-A Violins. Witek, A. Roth, 0. Hoffmann, J. Rissland, K. Concert-master. Koessler, M. Schmidt, E. Theodorowicz, J. Noack, S. Mahn, F. Bak, A. Traupe, W. Goldstein, H. Tak, E. Ribarsch, A. Baraniecki, A. Sauvlet, H. Habenicht, W. Fiedler, B. Berger, H. Goldstein, S. Fiumara, P. Spoor, S. Stilzen, H. Fiedler, A.
    [Show full text]
  • LA VIE PARISIENNE M Avril 1882
    Numéro 16 SAMEDI AVRIL 1882 20 Année c UN NUMÉRO TOUS LES SAMEDIS paris et departements Un an, 30 fr. — Six mois, 16 fr. — Trois mois, 8 fr. 50 Pour l'étranger, le port en «us LES ABONNEMENTS PARTENT DU 1" DE CHAQUB MOIS Paris, Départements et Gares de chemins de ier : GO centimes Les numéros des années 1863 à 1881, VS centimes. Vente au numéro, chez Lacazk, 8, rue du Croissant LOIVDRES, agent spécial: A.. MAURICjB 13, Taristock Row, Covent-Garden. ÂMAZOHËB, COSTUMES aeYQYAGEp^DAMES 1 CHOIX CONSIDÉRABLES Cessation de Commerce d'Étoffes Ang.laises pour Hommes, Dames et Enfants VÊTEMENTS TRÈS BIEN FAITS Maison du PALAIS DE CRISTAL liquidation 25, rue vivienne (place de la. bouksk) HABILLEMENTS DE CEREMONIE."' des Grands en drap noir tin Magasins de la 28 Qualité supérieure m 32r 45f 65f 84' m» t-—r ~"ti sans mercure ni arsenic, ville de paris est le CRSSSCNIWIAITEE gué: it Dartres, Boutons, Eczéma, Ùlcires, Virus, purifie et fortifie 170, Rue Montmartre, 170 le Sang. — Le Flacon : 3 fr 50. 105 rue de Rennes, PARIS 611. (prune cure), franco : 20 fr. D'énormes Quantités de Marchandises (12 millions) GOUÏH El RhLMÏISMES « carnents internes par le soullre du l)r "Werlhoff. Dépôt: Pharmacie georges weber, 8, rue n"-des- Capucines, Paris. Envoi f°. 5 fr. la boîte. Brochure. a Moitié et ô-OuarLs d. Perle TOUS LES JOURS, OUVERTURE DE LA VENTE A HEURES excepté le Dimanche, 9 ANTISEPTIQUE, HYGIÉNIQUE (Rapport favorable de l'Académie de Médecine) Préserve des Maladies contagieuses et épidémiques. Purifie l'air chargé de miasmes.
    [Show full text]
  • El Polifacético Don Carlos Por Luis Gutiérrez Ruvalcaba
    ENSAYO El polifacético Don Carlos por Luis Gutiérrez Ruvalcaba Giuseppe Verdi (1813-1901) Foto: Gaspard-Félix Tournachon uy pocas óperas tienen tantas mencionados, existen grabaciones de todas las versiones y, con excepción de las óperas versiones como Don Carlos de que cambiaron de nombre, normalmente se presentan las versiones finales, aunque no M Giuseppe Verdi; es más, esta obra se han olvidado las originales y, como en el caso de Don Giovanni, Macbeth se presenta es la que más versiones tiene en la historia normalmente con una versión mixta. de la forma artística. Algunos antecedentes Esta ópera no fue la primera que tuvo varias El director de la Opéra de Paris trató de convencer a Verdi para que presentara una ópera versiones; por ejemplo, Christoph Willibald en este teatro. Para ello, hizo que Royer y Vaez, libretistas de Jérusalem, sugirieran al Oso Gluck realizó dos de Orfeo. La primera, de Busseto que compusiera una ópera basada en un drama de Schiller, habiendo ya usado estrenada en Viena, fue Orfeo ed Euridice, Die Räuber en I masnadieri y Kabale und Liebe en Luisa Miller. Los libretistas ofrecieron en tanto que unos años después la estrenó en escribir un bosquejo de Fiesco o Don Carlos, obra por la que se decantaban dado su París como Orphée et Eurydice, ópera cuyo componente romántico. Verdi rechazó la propuesta y Don Carlos reposaría unos quince libreto no sólo se tradujo al francés, sino que años hasta convertirse en la ópera más ambiciosa y vasta de Verdi. incluyó cambios motivados por la asignación del principal de castrato alto a haute-contre En 1863, Verdi fue a Madrid al estreno español de La forza del destino.
    [Show full text]
  • Symphony Hall. Boston Huntington and Massachusetts Avenues
    SYMPHONY HALL. BOSTON HUNTINGTON AND MASSACHUSETTS AVENUES Telephones Ticket Office ) j g^^j^ ^ j^gj Branch Exchange I Administration Offices ) THIRTY-THIRD SEASON. 1913 AND 1914 Dr. KARL MUCK, Conductor ilk ^BlFSSyii WITH HISTORICAL AND DESCRIPTIVE NOTES BY PHILIP HALE FRIDAY AFTERNOON. MARCH 13 AT 2.30 O'CLOCK SATURDAY EVENING, MARCH 14 AT 8.00 O'CLOCK COPYRIGHT, 1914, BY C. A. ELLIS PUBLISHED BY C. A. ELLIS. MANAGER 11.57 ^ii^lafta a prolonging of musical pleasure by home-firelight awaits " the owner of a "Baldwin. The strongest impressions of the concert season are linked with Baldwintone, exquisitely exploited by pianists eminent in their art. Schnitzer, Pugno, Scharwenka, Bachaus — De Pachmann! More than chance attracts the finely-gifted amateur to this keyboard. Among people who love good music, w^ho have a culti- vated know^ledge of it, and who seek the best medium for producing it, the Baldwin is chief. In such an atmosphere it is as happily "at home" as are the Preludes of Chopin, the Liszt Rhapsodies upon a virtuoso's programme. THE BOOK OF THE BALDWIN free upon request. 366 FIFTH AVENUE, NEW YORK CITY 1158 4 Boston Symplioey Orcliestr^ Thirty-third Season. 191 3-191 Dr. KARL MUCK. Conductor aL^ Violins. Witek, A. Roth, 0. Concert-master. Kuntz, D. Noack, S. : ' ' ' ' M ." 'i ! . .v. .'.!ui.:rr-?r':'.rJ^^^^^^^^Sft YSAYE THE WORLD FAMOUS VIOLINIST AND THE CHICKERING PIANO New York City, February 5, 1913. Messrs. Chickering & Sons, Boston, Mass. Gentlemen It is a pleasure to speak of the lovely tone of the Chickering & Sons' Piano, which with its round, rich, pliable quality blends with that of my violins i'; to perfection.
    [Show full text]
  • The Mezzo-Soprano Onstage and Offstage: a Cultural History of the Voice-Type, Singers and Roles in the French Third Republic (1870–1918)
    The mezzo-soprano onstage and offstage: a cultural history of the voice-type, singers and roles in the French Third Republic (1870–1918) Emma Higgins Dissertation submitted to Maynooth University in fulfilment for the Degree of Doctor of Philosophy Maynooth University Music Department October 2015 Head of Department: Professor Christopher Morris Supervisor: Dr Laura Watson 1 TABLE OF CONTENTS Page number SUMMARY 3 ACKNOWLEDGEMENTS 4 LIST OF FIGURES 5 LIST OF TABLES 5 INTRODUCTION 6 CHAPTER ONE: THE MEZZO-SOPRANO AS A THIRD- 19 REPUBLIC PROFESSIONAL MUSICIAN 1.1: Techniques and training 19 1.2: Professional life in the Opéra and the Opéra-Comique 59 CHAPTER TWO: THE MEZZO-SOPRANO ROLE AND ITS 99 RELATIONSHIP WITH THIRD-REPUBLIC SOCIETY 2.1: Bizet’s Carmen and Third-Republic mores 102 2.2: Saint-Saëns’ Samson et Dalila, exoticism, Catholicism and patriotism 132 2.3: Massenet’s Werther, infidelity and maternity 160 CHAPTER THREE: THE MEZZO-SOPRANO AS MUSE 188 3.1: Introduction: the muse/musician concept 188 3.2: Célestine Galli-Marié and Georges Bizet 194 3.3: Marie Delna and Benjamin Godard 221 3.3.1: La Vivandière’s conception and premieres: 1893–95 221 3.3.2: La Vivandière in peace and war: 1895–2013 240 3.4: Lucy Arbell and Jules Massenet 252 3.4.1: Arbell the self-constructed Muse 252 3.4.2: Le procès de Mlle Lucy Arbell – the fight for Cléopâtre and Amadis 268 CONCLUSION 280 BIBLIOGRAPHY 287 APPENDICES 305 2 SUMMARY This dissertation discusses the mezzo-soprano singer and her repertoire in the Parisian Opéra and Opéra-Comique companies between 1870 and 1918.
    [Show full text]
  • Famous Composers and Their Music
    iiii! J^ / Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from Brigham Young University http://www.archive.org/details/famouscomposerst05thom HAROLD BLEBLffiR^^ PROVO. UTAH DANIEL FRANCOIS ESPRIT AUBER From an engraving by C. Deblois, 7867. 41 .'^4/ rii'iiMia-"- '^'', Itamous COMPOSERS AND THEIR MUSIC EXTRA ILLUSTPATED EDITION o/' 1901 Edited by Theodore Thomas John Knowlej Paine (^ Karl Klauser ^^ n .em^fssfi BOSTON M'^ J B MILLET COMPANY m V'f l'o w i-s -< & Copyright, 1891 — 1894— 1901, By J. B. Millet Company. DANIEL FRANCOIS ESPRIT AUBER LIFE aiore peaceful, happy and making for himself a reputation in the fashionable regular, nay, even monotonous, or world. He was looked upon as an agreeable pianist one more devoid of incident than and a graceful composer, with sparkling and original Auber's, has never fallen to the ideas. He pleased the ladies by his irreproachable lot of any musician. Uniformly gallantry and the sterner sex by his wit and vivacity. harmonious, with but an occasional musical dis- During this early period of his life Auber produced sonance, the symphony of his life led up to its a number of lietier, serenade duets, and pieces of dramatic climax when the dying composer lay sur- drawing-room music, including a trio for the piano, rounded by the turmoil and carnage of the Paris violin and violoncello, which was considered charm- Commune. Such is the picture we draw of the ing by the indulgent and easy-going audience who existence of this French composer, in whose garden heard it. Encouraged by this success, he wrote a of life there grew only roses without thorns ; whose more imp^i/rtant work, a concerto for violins with long and glorious career as a composer ended only orchestra, which was executed by the celebrated with his life ; who felt that he had not lived long Mazas at one of the Conservatoire concerts.
    [Show full text]
  • Opera És Operett Az 1867-Es Év Párizsában
    UDVARHELYI BOGLÁRKA OPERA ÉS OPERETT AZ 1867-ES ÉV PÁRIZSÁBAN DLA DOKTORI ÉRTEKEZÉS 2012 Liszt Ferenc Zenem űvészeti Egyetem 28. számú m űvészet- és m űvel ődés- történeti tudományok besorolású doktori iskola OPERA ÉS OPERETT AZ 1867-ES ÉV PÁRIZSÁBAN (VERDI: DON CARLOS, GOUNOD: ROMEO ÉS JÚLIA, OFFENBACH: A GEROLSTEINI NAGYHERCEGN Ő) UDVARHELYI BOGLÁRKA TÉMAVEZET Ő: BOZÓ PÉTER DLA DOKTORI ÉRTEKEZÉS 2012 TARTALOM BEVEZETÉS……………………………………………………………………… I I. OPERA…………………………………………………………………………. 1 1. A francia történelmi nagyopera m űfaji sajátosságai…………………..… 1 II. OPERETT …………………………………………………………………….. 6 1. Az operett m űfaji el őzményei: vaudeville , operaparódia, opéra-comique , mítosztravesztia…………………………………...….….... 6 III. VERDI: DON CARLOS……………………………………………………… 10 1. A m ű keletkezés- és el őadástörténete…………………………………….. 10 2. Különbségek a szövegkönyv és Schiller: Don Carlos cím ű drámája között. 13 3. A francia nagyoperai hagyományok követése az olasz zeneszerz ő esetében…………………………………………………………………….. 20 4. Az átdolgozás okai, az 1867-ben bemutatott ötfelvonásos m űalak……….. 22 IV. GOUNOD: ROMEO ÉS JÚLIA………………………………………………. 33 1. Egy téma, több feldolgozás……………………………………………….. 33 2. Különbségek a szövegkönyv és Shakespeare m űve között………………. 35 3. Az opera zenei jellemz ői………………………………………………….. 37 V. OFFENBACH: A GEROLSTEINI NAGYHERCEGN Ő……………………… 46 1. A gerolsteini nagyhercegn ő helye a francia színházi intézmények és m űfajok rendszerében……………………………………………………. 46 2. A korai egyfelvonásosok………………………………………………….. 49 3. A gerolsteini nagyhercegn ő, mint az opéra-bouffe példája………………. 51 VI. AZ ELEMZÉSEK ÖSSZEGZÉSE……………………………………………. 65 BIBLIOGRÁFIA………………………………………………………………….. 69 I BEVEZETÉS Személyes el őadóm űvészi élményeim vezettek arra az elhatározásra, hogy az operett és opera m űfajához tartozó m űvek vizsgálatával, e két m űfaj közötti kapcsolattal mélyrehatóbban foglalkozzam. Tény, hogy a köztudatban az operett szó hallatán els ősorban a Csárdáskirályn ő, a Marica grófn ő, A víg özvegy , vagy a Bob herceg él.
    [Show full text]
  • Boston Symphony Orchestra Concert Programs, Season 33,1913
    ELMWOOD MUSIC HALL BUFFALO Thirty-third Season, 1913-1914 Dr. KARL MUCK, Conductor WITH HISTORICAL AND DESCRIPTIVE NOTES BY PHILIP HALE TUESDAY EVENING, JANUARY 27 AT 8.15 COPYRIGHT, 1913, BY C. A. ELLIS PUBLISHED BY C. A. ELLIS, MANAGER No Piano of American make has been so favored by the musical pub- lic as this famous old Boston make. The world's greatest musicians have demanded it and discriminating people have purchased it. THE CHICKERING PIANO enjoys the distinction of being the recipient of 129 First Medals and Awards for Superiority Its wonderful tone and action call it to the studio to stimulate and encourage the pupil, and it is sought by teachers and musical people when the best is desired. BUFFALO, NEW YORK ^r ELMWOOD MUSIC HALL BUFFALO Thirty-third Season, 1913-1914 Dr. KARL MUCK, Conductor TUESDAY EVENING, JANUARY 27 AT 8.15 PROGRAMME Beethoven . Symphony in A major, No. 7, Op. 92 I. Poco Sostenuto; Vivace. II. Allegretto. III. Presto: Presto meno assai. IV. Allegro con brio. Saint-Saens . "My Heart at thy Dear Voice," from "Samson and Delilah" Bizet . Suite No. 1, from the Music for Alphonse Daudet's Play, "L'Arlesienne" I. Prelude. II. Minuetto. III. Adagietto. IV. Carillon. Schubert "Der Erlkonig" (Orchestrated by Franz Liszt) Smetaha .' . Overture to "The Sold Bride" SOLOIST RUTH LEWIS ASHLEY There will be an intermission of ten minutes after the symphony 3 — nTTiii a prolonging of musical pleasure by home-firelight awaits the owner of a "Baldwin." The strongest impressions of the concert season are linked with Baldwintone, exquisitely exploited by pianists eminent in their art.
    [Show full text]
  • Defining the Contralto Voice Through the Repertoire of Ralph Vaughan
    DEFINING THE CONTRALTO VOICE THROUGH THE REPERTOIRE OF RALPH VAUGHAN WILLIAMS Sarah M. Daniels, B.M., M.M. Dissertation Prepared for the Degree of DOCTOR OF MUSICAL ARTS UNIVERSITY OF NORTH TEXAS May 2014 APPROVED: Jeffrey Snider, Major Professor Stephen F. Austin, Committee Member Paula Homer, Committee Member Stephen F. Austin, Chair of the Division of Vocal Studies Benjamin Brand, Director of Graduate Studies in the College of Music James C. Scott, Dean of the College of Music Mark Wardell, Dean of the Toulouse Graduate School Daniels, Sarah M. Defining the Contralto Voice through the Repertoire of Ralph Vaughan Williams. Doctor of Musical Arts (Performance), May 2014, 41 pp., 32 musical examples, bibliography, 62 titles. At the beginning of the twentieth century, the recognition of the contralto voice type had reached its apex in England. Throughout the remainder of the century, the number and popularity of recorded contraltos has decreased alongside the rise of the mezzo-soprano voice type. Due to the contralto’s decline and the lack of repertoire composed specifically for the voice, the definition of “contralto” remains somewhat ambiguous. The large contralto repertoire of English composer Ralph Vaughan Williams displays a unique sensitivity to the contralto, particularly with regards to vocal range, flexibility, tessitura, and sustainability. These works thus suggest a new perspective for the voice type. The scope of Vaughan Williams’s oeuvre examined includes each of his operatic roles for contralto and choral works featuring the contralto. Also examined will be the compositional techniques implemented within these pieces which demonstrate the strengths and weaknesses of the contralto voice.
    [Show full text]
  • Boston Symphony Orchestra Concert Programs, Season 38,1918-1919, Trip
    SANDERS THEATRE . CAMBRIDGE HARVARD UNIVERSITY Thursday Evening, November 14, at 8.00 1W 3 /? BOSTON ^\H ^ SYMPHONY 9*%N ORCHESTRA INCORPORATED THIRTY-EIGHTH SEASON W8-1919 PRSGRKttftE # *& 5r 9 2?« (' v)! , • ) ^ , Mii i. ,0 STEINWAY PJEWETT STEINERT lanos WOODBURY DUO ART PIANOS PIANOLA PIANOS 6 AEOLIAN PIPE ORGANS 1 VICTOR. VICTROLAS VICTOR RECORDS | 162 Boyltton Sti SANDERS THEATRE . CAMBRIDGE HARVARP UNIVERSITY INCORPORATED Thirty-eighth Season, 1918-1919 HENRI RABAUD, Conductor WITH HISTORICAL AND DESCRIPTIVE NOTES BY PHILIP HALE THURSDAY EVENING, NOVEMBER 14 AT 8.00- . , COPYRIGHT, 1918, BY BOSTON SYMPHONY ORCHESTRA, INCORPORATED W. H. BRENNAN, Manager G. E. JUDD, Assistant Manager "The world needs music more when it's in trouble than at any other time. And soldiers, and the mothers and wives and sweethearts and children cf soldiers get more of the breath of life from music than the man on the street has any notion of."—JOHN McCORMACK MUSIC is an essential of every well-regulated home. It is a factor of vital importance in the education of the children, an unending source of inspiration and recreation for the growing gener- ation, a refining, cultivating influence touching every member of the family. It is the common speech that is understood by all, that appeals to everybody, that enlists the sympathies of man, woman and child, of high and low, of young and old, in every walk of life. The PIANO is the universal musical instrument of the home, the instrument that should be in every household. And the greatest among pianos is the STEINWAY, prized and cherished throughout the wide world by all lovers of good music.
    [Show full text]
  • Fourteenth Rehearsal and Concert
    SYMPHONY HALL, BOSTON HUNTINGTON (S- MASSACHUSETTS AVENUES _ , . Ticket Office, 1492 Telephones I I ^"*^^d ^i ^^^o { Administration Offices, 3200 } TWENTY-SEVENTH SEASON, 1907-1908 DR. KARL MUCK, Conductor Fourteenth Rehearsal and Concert WITH HISTORICAL AND DESCRIP- TIVE NOTES BY PHILIP HALE FRIDAY AFTERNOON, FEBRUARY 7 f^i AT 2.30 O'CLOCK SATURDAY EVENING, FEBRUARY 8 AT 8.00 O'CLOCK PUBLISHED BY C. A. ELLIS, MANAGER 1045 : piAi^a Used and Indorsed by Reisenauer, Neitzel, Burmeister, Gabrilowitsch, Nordica, Campanari, Bispham, and many other noted artists, will be used by TERESA CARRENO during her tour of the United States this season. The Everett piano has been played recently under the baton of the following famous conductors Theodore Thomas Franz Kneisel Dr. Karl Muck Fritz Scheel "Walter Damrosch Frank Damrosch Frederick Stock F. Van Der Stucken Wassily Safonoff Emil Oberhoffer Wilhelm Gericke Emil Paur Felix Weingartner REPRESENTED BY a L SCHIRMER & COMPANY, 38 Huntington Avenue, Boston, Mass. 1046 Boston Symphony Orchestra PERSONNEL orijtcik^rtng iStatu Bears a name which has become known to purchasers as representing the highest possible value produced in the piano industry. It has been associated with all that is highest and best in piano making since 1823. Its name is the hall mark of piano worth and is a guarantee to the purchaser that in the instrument bearing it, is incorporated the highest artistic value possible. CHICKERING & SONS PIANOFORTE MAKERS Established 1823 791 TREMONT STREET Cor. NORTHAMPTON ST. Near Mass. Ave. BOSTON TWENTY-SEVENTH SEASON, NINETEEN HUNDRED SEVEN anrf EIGHT e Fourteenth Rehearsal and Concert* FRIDAY AFTERNOON, FEBRUARY 7, at 2.30.
    [Show full text]