Orchestre De Paris

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Orchestre De Paris ORCHESTRE DE PARIS SYMPHONIE No 3 EN MI BÉMOL MAJEUR, « SINFONIA EROICA », OP. 55 Ludwig van BEETHOVEN 1770-1827 Entracte MORT ET TRANSFIGURATION (TOD UND VERKLÄRUNG), POÈME SYMPHONIQUE, OP. 24 Richard STRAUSS 1864-1949 « LES MURMURES DE LA FORÊT » (WALDWEBEN), Grande Salle Pierre Boulez – Philharmonie EXTRAIT DE L’ACTE II DE SIEGFRIED (ARR. HERMANN ZUMPE) OUVERTURE DE TANNHAÜSER, WWV 70 (VERSION DE DRESDE 1845) Richard WAGNER 1813-1883 20h30 Fin du concert aux environs de 22H50 2016 Herbert BLOMSTEDT direction décembre Orchestre de Paris 8 Philippe AÏCHE violon solo jeudi et 7 Mercredi SYMPHONIE No 3 EN MI BÉMOL MAJEUR, « SINFONIA EROICA », OP. 55 Ludwig van BEETHOVEN Composée à Vienne de 1802 à 1804 et La musique de Beethoven fait créée à Vienne au Palais Lobkowitz en août 1804. Première audition publique jouer les ressorts de la peur, le 7 avril 1805 au Théâtre An der Wien – ces deux exécutions sous la direction de de l’effroi, de la terreur, de la Beethoven Quatre mouvements : 1. Allegro con souffrance, et éveille précisément brio – 2. Adagio assai (Marcia funebre) 3. Scherzo : Allegro Vivace – 4. Finale : cette aspiration infinie qui Allegro molto Dédié au Prince Lobkowitz est l’essence du romantisme. Durée approximative : 50 minutes Beethoven est un compositeur purement romantique, et donc EN SAVOIR PLUS authentiquement musical. – Brigitte et Jean Massin, Ludwig van E.T.A Hoffmann Beethoven, Paris, Éd. Fayard, 1967. – Ludwig van Beethoven, Carnets intimes, omposée entre 1803 et 1804, cette Troisième Paris, Éd. Buchet Chastel, 2005. CSymphonie est bien sûr célèbre pour sa – Tia DeNora, Beethoven et la construction dédicace originelle au « libérateur de l’Europe », du génie, Paris, Éd. Fayard, 1998 le Premier Consul Bonaparte, en qui Beethoven – André Tubeuf, Ludwig van Beethoven, voyait alors l’héritier des idéaux de la Révolution Arles, Éd. Actes Sud « Classica », 2009 française. Par la suite, la décision par Napoléon de se faire couronner empereur suscita la colère du compositeur, qui, interprétant cette démarche L’ŒUVRE ET L’ORCHESTRE comme une trahison, biffa le nom du dédicataire et substitua une « marche funèbre » à la « marche La Symphonie n° 3, « Eroica »de Beethoven est au répertoire de l’Orchestre de Paris depuis triomphale » originellement prévue. Devenue 1969 où elle fut donnée sous la direction d’Otto « Eroica », la Troisième Symphonie est donc tout Klemperer. Lui ont succédé Jean Martinon à la fois une œuvre de protestation contre le et Eliahu Inbal en 1970, Daniel Barenboim et despotisme et une sorte de requiem pour l’idéal Joseph Krips en 1973, Erich Bergel en 1974, Zubin Mehta en 1976, Daniel Barenboim à démocratique bafoué, contribuant ainsi largement, nouveau qui l’a dirigée en 1977, 1978, 1981, avec bien sûr la Neuvième, au mythe « politique » 1982 et 1986, Eugen Jochum en 1980, Günther de Beethoven. L’importance de la partition, Herbig en 1986, sir Georg Solti en 1988, Semyon Bychkov en 1989, 1990, 1991 et 1993, indépendamment de ces circonstances, tient bien Wolfgang Sawallisch en 1995, Christoph von sûr tout autant à ses caractéristiques musicales, Dohnányi en 1999, 2010 et 2012, Christoph puisque qu’on considère souvent que Beethoven y Eschenbach en 2003 et 2010, Marek Janowski fait éclater les cadres de la symphonie classique : en 2004, Christoph von Dohnányi en 2010 et Herbert Blomstedt en 2013. Leonard Bernstein considérait les deux premiers mouvements comme les pages les plus décisives de toute la musique symphonique. Inauguré par LES SYMPHONIES deux puissants accords, le premier mouvement, DE BEETHOVEN Allegro con brio, présente aux violoncelles un thème Héritier de ses maîtres mélodieux, bientôt transformé par les cuivres en classiques, dont il conserve proclamation héroïque. Un deuxième thème, plus souvent la nomenclature rythmique, permet d’engager la longue et complexe orchestrale, Beethoven « inventa » dialectique du développement, d’une richesse alors littéralement la symphonie inédite. Ce ne sont là que “tempêtes” et “assauts”. romantique, en conférant au Tout concourt à une furieuse empoignade bouclée genre des dimensions et une par un rythme pilonnant qui n’est pas sans annoncer intensité inédites : tous les Le Sacre du Printemps… Le deuxième mouvement, grands symphonistes, Mahler, Bruckner, Chostakovitch, pour Adagio assai , est sans doute le plus célèbre, avec ne citer qu’eux, en procèdent son thème de marche funèbre, commenté par la directement. Ainsi, s’il ménage déploration des bois, auquel Richard Strauss fera évidemment des progressions plus tard allusion dans ses Métamorphoses. Érigé et n’est en rien monolithique, en musique de deuil quasi officielle, il fut utilisé le massif des neuf symphonies en de multiples circonstances, dont les funérailles beethovéniennes demeure-t-il de Felix Mendelssohn, Franklin D. Roosevelt ou un ensemble culturel à l’autorité John F. Kennedy. Vient ensuite un Allegro vivace inégalée, dont l’interprétation en forme de scherzo, concentré et rapide, qui constitue pour un orchestre – et pour un chef – un défi sans s’épanouit en folle ruée, tourbillon irrésistible, cesse renouvelé. La Troisième puissance torrentielle au sein de laquelle les (« Eroica »), la Cinquième, avec leçons olympiennes d’une fanfare de cuivres ne ses fameux coups « du destin », font qu’impatienter la rafale… Après cette page la Sixième (« Pastorale »), la fulgurante et comme expérimentale, le Finale, Septième, avec son hypnotique Allegro molto, présente une série de variations sur un « Allegretto », la Neuvième, à elle thème déjà utilisé par Beethoven dans Les Créatures seule un mythe, jouissent sans de Prométhée, et dans les subtiles Variations doute d’une aura particulière, « Eroica » pour piano. Le compositeur déploie alors mais il n’est en vérité pas toute sa technique d’écriture, mais l’on notera, déjà une note de l’ensemble qui ne démontre la cohérence, la la prédilection pour le style fugué qui caractérisera fabuleuse et fertile économie toute l’œuvre tardive. Ainsi la Troisième Symphonie, de moyens, la pensée musicale, pierre angulaire de l’esthétique musicale qui voit instantanément reconnaissable, l’émancipation du style beethovénien, s’avère-t-elle du maître de Bonn. également prophétique. MORT ET TRANSFIGURATION, POÈME SYMPHONIQUE, OP. 24 Composé en 1887-1888 et créé le 21 juin Richard STRAUSS 1890, sous la direction du compositeur, à Eisenach avant d’être repris le 12 janvier suivant à l’Opéra de Weimar J’ai déjà écrit cela voilà soixante Quatre mouvements d’un seul tenant : 1. Largo (l’Homme malade, proche de ans... C’est étrange, Alice, que la la mort) – 2. Allegro molto agitato (La bataille entre la vie et la mort ne laisse mort soit exactement comme je l’ai aucun répit à l’homme) – 3. Meno mosso (La vie passée de l’homme s’écoule écrite dans Mort et transfiguration. devant ses yeux) – 4. Moderato (La transfiguration) Étrange que ce soit… Durée approximative : 23 minutes Deux heures avant de mourir, Richard Strauss s’étonne auprès de sa belle-fille Alice d’avoir EN SAVOIR PLUS pressenti la mort soixante ans plus tôt en la mettant en musique. – Michael Kennedy, Richard Strauss, Paris, Éd. Fayard, 2001 omposé à partir d’un poème d’Alexander – André Tubeuf, Richard Strauss, le Ritter, qui figure en épigraphe de la voyageur et son ombre, Arles, Éd. Actes partition, Mort et Transfiguration (Tod Sud / Classica, 2004 C und Verklärung) vit le jour entre 1887 et 1888, – Chistian Goubault, Richard Strauss, Paris, alors que Richard Strauss, âgé de vingt-quatre Éd. Ophrys, coll. « Horizons », 2008 ans, était encore sous l’influence directe du – Dominique Jameux, Richard Strauss, Tristan de Wagner. Cette grande ombre explique Paris, Éd. Le Seuil, coll. « Solfèges », 1971 sans doute le caractère « nécro-romantique » du poème symphonique, qui évoque les affres d’un artiste à l’agonie, étendu à la lueur d’une L’ŒUVRE ET L’ORCHESTRE chandelle dans une chambre misérable. Avant Mort et Transfiguration de Richard Strauss que la « transfiguration » spirituelle ne le libère, est au répertoire de l’Orchestre de Paris les épisodes et les luttes de son existence se depuis 1969 où l’œuvre fut dirigée par succèdent devant ses yeux. Parfois qualifiée de Carlos Païta. Lui ont succédé depuis Guido Ajmone-Marsan en 1973, Klaus « monodrame musical », l’œuvre, bien que d’un seul Tennstedt en 1978, Christoph von tenant, s’apparente du point de vue formel à une Dohnányi en 1990, Antonio Pappano en sonate en quatre mouvements. Le premier, Largo, 1993, Emmanuel Villaume en 2000, Marek Janowski en 2010 et 2014. évoque l’état de faiblesse extrême du malade à l’aide d’une texture musicale assourdie et de pulsations exténuées, que traversent toutefois des mélodies passagères, incarnant souvenirs ou visions fugitives. Puis vient un Allegro molto agitato, symbolisant la révolte du corps contre l’imminence du trépas. Un thème plein d’ardeur RICHARD STRAUSS rythmique, dit « de l’aspiration à la vie » traduit ET LE POÈME SYMPHONIQUE la lutte effrénée contre la Mort. La puissance Bien que ce soit essentiellement orchestrale mobilisée culmine lorsque les cuivres grâce à des œuvres lyriques comme entonnent le large et majestueux thème « de Salomé, Elektra ou Le Chevalier l’idéal » (ou « de la transfiguration »), exprimant à la rose que Richard Strauss s’est la foi du mourant dans la délivrance prochaine. imposé à la postérité, sa science L’épisode suivant, Meno mosso, repose sur la presque inégalée de l’orchestre s’est dialectique entre la Vie qui perdure, convoquant toujours épanouie dans le genre des souvenirs souvent passionnels du passé, et narratif du poème symphonique. la Mort qui étend son emprise. Les coups sourds Son sens naturel du timbre et de la et « cardiaques » aux timbales rappellent le somptuosité harmonique (lui-même, caractère inégal du combat, jusqu’à la reddition conscient de son style rutilant, finale du corps qui s’abandonne. Vient alors le déplora parfois « la maudite beauté dernier mouvement, Moderato, composé d’abord sonore » s’échappant malgré lui d’un lent crescendo orchestral, dont l’ascension de sa plume !), sa maîtrise de la culmine avec le retour attendu du thème « de forme et sa volonté de magnifier la transfiguration ».
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    The Bruckner Monument in Vienna (selected dates) Thursday, 16 June 1898 : During their meeting, the Vienna Academic Choral Society plans to begin the preparatory work for the erection of a Bruckner Monument in the city. Tuesday, 21 June 1898 : The « Österreichische Volks-Zeitung » Numbers 168-169 features on page 3 an article entitled « New Viennese Monuments » written by the renown painter Ferry Bératon (Ferdinand Peratoner) . The artist suggests the erection of a Bruckner Monument in the Municipal Park (« Stadtpark ») . Thursday, 23 June 1898 : The « Wiener Fremden-Blatt » Number 171 (Evening Edition) reports on page 2 that the Vienna Academic Choral Society has begun the preparatory work for the erection of a Bruckner Monument in Vienna. Friday, 24 June 1898 : The « Neue Wiener Journal » Number 1767 (on page 3) and the Vienna « Reichs-Post » Number 142 (on page 4) report that the Vienna Academic Choral Society decided during their June 16, 1898 meeting to begin preliminary work for the erection of a Bruckner Monument in Vienna. Saturday, 25 June 1898 : The « Linzer Zeitung » reports that on June 16, 1898, the Vienna Academic Choral Society has decided to begin the preparatory work for the erection of a Bruckner Monument in Vienna. Friday, 1 July 1898 : « Die Lyra » magazine reports that the Vienna Academic Choral Society has begun planning the erection of a Bruckner Monument in Vienna (refer to June 16, 1898) . Thursday, 6 October 1898 : During a City Council meeting, Councilor Doctor Roderich Krenn authorizes the erection of a Bruckner Monument in Vienna's Municipal Park (« Stadtpark ») and grants a sum of 4,000 Florins for its realization.
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