Femmes, Peintures Et Politique Du Mexique Titulo Poniatowska, Elena - Autor/A; Autor(Es) Rencontre : Revue Haïtienne De Société Et De Culture (No

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Femmes, Peintures Et Politique Du Mexique Titulo Poniatowska, Elena - Autor/A; Autor(Es) Rencontre : Revue Haïtienne De Société Et De Culture (No Femmes, peintures et politique du Mexique Titulo Poniatowska, Elena - Autor/a; Autor(es) Rencontre : revue haïtienne de société et de culture (No. 28-29 mar 2013) En: Port-au-Prince Lugar CRESFED, Centre de recherche et de formation économique et sociale pour le Editorial/Editor développeme 2013 Fecha Colección Arte; Política; Mujeres; Historia; Participación de la mujer; México; Temas Artículo Tipo de documento http://bibliotecavirtual.clacso.org.ar/Haiti/cresfed/20130514040635/art27.pdf URL Reconocimiento-No Comercial-Sin Derivadas CC BY-NC-ND Licencia http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/deed.es Segui buscando en la Red de Bibliotecas Virtuales de CLACSO http://biblioteca.clacso.edu.ar Consejo Latinoamericano de Ciencias Sociales (CLACSO) Conselho Latino-americano de Ciências Sociais (CLACSO) Latin American Council of Social Sciences (CLACSO) www.clacso.edu.ar Femmes, peintures et politique du Mexique Elena PONIATOWSKA Sœur Juana de la Cruz est une femme exceptionnelle qui apparaît au Aujourd’hui on les appelle XVIIème siècle et couvre trois siècles. C’est la poétesse principale de Adelitas l’Amérique latine, selon Octavio Paz. Une autre femme, Frida Kahlo, née le 6 juillet 1907, rompt aussi le schéma. Peintre renommée et épouse de Diego Rivera, petite Fisita comme l’appelait Diego, est es femmes de la Révolution aujourd’hui une icône à l’instar de la Virgen de Guadalupe. Bien sûr, L Mexicaine étaient surnom- il y a eu des héroïnes durant l’indépendance comme la Doña Josefa mées vivandières, cuisinières, colonelles, vieilles de casernes, Ortiz de Dominguez et, durant la Révolution, Juana Gutiérrez de galettes de capitaine, soldaderas, Mendoza, compagne d’Emiliano Zapata mais, jusqu’à récemment, les entremetteuses, femmes soldats, historiens avaient oublié de mentionner les femmes soldates. Sans elles, cafards, femmes tondues, poulets, il n’y a pas de révolution mexicaine parce que les hommes auraient scandaleuses et prostituées. Au- simplement déserté. jourd’hui on les appelle Adelitas. - Je te donne l’eau / j’apporte les marmites et les casseroles pour te faire à manger / Je t’enlève tes poux / J’attache ton baluchon / Je lave ta chemise / Je rassemble le bois pour faire le feu / Je nettoie ton fusil / J’allume ta cigarette et s’il n’y a pas de tabac, je t’en fais une avec un tabac très fort, ici j’ai des feuilles de maïs / Je transporte ton Mauser et les cartouches / Je fais attention à ce que ta poudre à canon ne se mouille / Je te fais un abri sur le champ de bataille / Je suis ton matelas / Je veille sur ton fils dans les tranchées. Les femmes-soldates voyageaient sur le toit du wagon parce que les chevaux devaient être sécurisés. Le troupeau de chevaux va à l’inté- rieur, ordre de Pancho Villa. La perte d’une jument était irrépara- ble, celle d’une femme, qui sait ? Unie à son homme, la femme sol- date supportait la neige du nord, le Marie-Hélène CAUVIN, Sans titre verglas, la rosée de l’aube jusqu’à Condition Féminine 149 ce que les premiers rayons du so- une pierre plate durant des kilomè- Nellie Campobello, grande écrivai- leil et le vent assèchent ses vête- tres de campagne ?) Elles appor- ne, a lancé une bombe avec son li- ments. Le soleil, comme nous le tent à leur compagnon le récipient vre Cartucho en 1931 et dans ses savons tous, est le manteau des pour la purée de maïs ou le café pages a étalé toute la tragédie de la pauvres même lorsque l’aube tar- avec le « ne te préoccupe pas, je le Révolution mexicaine. Tout au de. Les femmes soldates servaient fais » et à la fin de la journée se long de petits chapitres, Nellie de soleil et d’abri comme un im- signaient de ces petites croix qui se nous a donné une image cruelle et mense châle à une troupe hirsute posent comme des insectes sur le désincarnée de la révolte vue à tra- qui avançait sans savoir ni com- front, la bouche et la poitrine et vers les yeux d’une petite fille née ment ni pourquoi. sont des amulettes contre la dis- avant le péché originel. Un mort grâce et la mort. ou un fusillé à chaque page. De sa Elles avançaient au train de la vie, fenêtre, voir tomber les hommes et au train du combat et au train du les cadavres sont les jouets que dé- destin. Pour elles, le train n’avait De même, Salvador Toscano, dans sire la petite fille. Elle fut surprise, pas la même allure qui proté- des milliers de mètres de film, a quand se fut le tour de son favori, geaient les femmes décentes contre fait apparaître devant nos yeux des parce qu’elle avait joué durant cinq toutes les inclémences derrière les femmes aux mains brunes détenant jours. fenêtres des maisons avec une peti- la sacoche pour les commissions te tasse de thé dans les mains et un ou s’apprêtant à livrer le Mauser et Après plusieurs années, en 1967, mouchoir aux yeux. Elles avaient les cartouches à son homme. Avec Jesusa Palancares confirme que pour unique vocation qui te sauve ses jupons de percale et ses faire la guerre pour apporter la la vie, deux pieds qui savent mar- chapeaux de paille, ses châles et paix est un grand mensonge. Jesu- cher. ‘Déjà le détachement s’en l’interrogation de ses yeux de sa a compté les corps allongés au va !’ et elles arrivaient à la station rapadou, elles ne ressemblent pas à milieu du champ de bataille, les avec un rejeton qui dormait par ces fauves mal élevées et vulgaires yeux ouverts et les tripes en l’air et moments replié sur le panier sur- que certains auteurs de la Ré- a affirmé que les corporations sont chargé. La majorité des soldats volution mexicaine ont peints. Au formées « de gens mesquins en était des adolescents de 14 et 15 contraire, elles se tiennent à l’écart abondance ». Selon elle, « les gé- ans et les femmes aussi étaient de et quand elles se mettent en avant, néraux mettaient la main sur les jeunes poussins, bien que les his- c’est parce qu’elles deviennent des premiers qu’ils rencontraient et les toriens et romanciers les aient hommes comme Petra Herrera où menaient au combat, sans quoi, ils décrites sur le modèle de Nellie ne pas avoir de femme c’est être la les tueraient parce que tandis Campobello. moitié d’un soldat, la moitié d’une qu’on leur montrait comment char- orange, la moitié d’un cavalier. ger leur fusil, on les envoyait déjà à la mort. Les petits enfants, com- Peu de femmes sont la Pintada, Juana Gallo, Maria Pistola, La me ils ne comprenaient pas, se sont Adelita, La Valentina, La Cucara- Sans les femmes soldates, les hom- avancés et ont été abattus. Empoig- nés comme des pourceaux qu’on cha. Dans le film La Generala, mes conduits au recrutement au- l’actrice Maria Félix nous a montré raient déserté. Durant la guerre ci- amène à l’abattoir. Une fois, nous une virago, un cigare à la bouche vile d’Espagne, en 1936, les mili- avons reçu une corporation qui ve- nait nous renforcer avec des balles et le sourcil relevé, distribuant des ciens ne comprenaient pas pour gifles et décidant non seulement de quelle raison ils devaient rester encore chaudes. Je crois que ce fut sa propre vie mais aussi de celle dans les casernes ou dans les tran- une guerre mal comprise parce que des autres. A-t-on vu apparaître chées et, à la nuit, s’en allaient ceux qui s’entretuèrent, pères con- tre fils, frères contre frères ; parti- quelquefois une femme soldate tranquilles dans leur lit. Au Mexi- semblable ? Ceci n’est pas prouvé. que, en 1910, sans les femmes, ils sans de Carranza, de Villa, zapatis- En échange, Agustin Casasola a auraient fait de même. Sans elles, tes, n’étaient que de simples naïfs, parce qu’ils vivaient la même mi- décrit des femmes qui, s’adonnant les soldats n’auraient ni mangé, ni à une patiente tâche de fourmi, pé- dormi, ni combattu. Le Mexicain sère et qu’ils mouraient de faim. »’ trissaient les omelettes avec la tenait à sa compagne qui était son main, transportaient l’eau, le feu manteau pour le réchauffer. Si les Au Mexique, los de abajo comme allumé, le fourneau et la pierre pla- soldats n’apportaient pas une mai- dans la nouvelle de Maximo Azue- te pour moudre le maïs (quelqu’un son avec eux, cela aurait signifié la la, sont les pauvres. Avant les bra- sait-il ce que coûte de transporter fin des armées. ceros. Ceux qui ont traversé le Rio 150 Rencontre no 28-29 / Mars 2013 Bravo à la recherche d’un meilleur condition des femmes, sur le tapis provient du village que traverse le sort étaient uniquement des hom- de la discussion. Le phénomène train La Patrona. Certains machi- mes. Actuellement, les femmes culturel le plus important de nistes klaxonnaient à l’avance pour aussi meurent au milieu de la ri- l’EZLN à Chiapas est le nouveau que les patronnes soient prêtes de vière ou de soif en traversant le dé- traitement de la femme indigène. façon que les migrants puissent at- sert entre le Mexique et les États- Pour ces femmes, tant jeunes que traper le sac tendu par une main de Unis. vieilles de 35 ans (parce qu’à 35 femme. Cet acte peint entièrement ans elles sont déjà vieilles), deve- les femmes de mon pays, origi- nir zapatistes a été la meilleure op- naires de la côte de Veracruz qui, Les femmes, à Chiapas tion de vie.
Recommended publications
  • NI 240217 Rosario Castellanos.Pdf
    Senado de la República, 24 de febrero de 2017 ROSARIO CASTELLANOS: UN ESFUERZO DIPLOMÁTICO DE ACERCAMIENTO CULTURAL ENTRE MÉXICO E ISRAEL1 El Centro de Estudios Internacionales Gilberto Bosques presenta la segunda entrega de la serie de Notas Informativas sobre destacados intelectuales del siglo XX y sus aportaciones a la diplomacia mexicana. En esta ocasión es el turno de una de las más importantes representantes de las letras en México y quien, aunque brevemente, representó a México en el exterior con una misión diplomática eficaz y hasta hoy recordada: Rosario Castellanos. 1 Fuente: Episodios de la Diplomacia Mexicana, “Rosario Castellanos: las palabras y las danzas de México en Israel “, p.247, número 103, Secretaría de Relaciones Exteriores, enero-abril de 2015. Introducción: la labor del diplomático Los representantes de México en el exterior han sido participes de primer orden en la historia del país. En general, destacan grandes actores en la creación de la identidad y del Estado nacional que han servido como representantes de los intereses de México en el exterior. Aquellos que, además de su labor diplomática, han estado cercanos al mundo de la cultura, tienen también la ventaja de conocer la tradición mexicana del mundo de las letras, del teatro o la poesía, además de la historia y la vida pública de su país. La investidura del intelectual va, sin lugar a dudas, más allá de la de los representantes reconocidos por la calidad diplomática respectiva sino también, y quizá más importante aún, por su pluma, su voz, sus ideas o pensamientos, convirtiendo así su propia personalidad y su trabajo creativo en el motor del intercambio entre las sociedades.
    [Show full text]
  • UNIVERSITY of CALIFORNIA RIVERSIDE the Neoindigenista
    UNIVERSITY OF CALIFORNIA RIVERSIDE The Neoindigenista Novel of Rosario Castellanos and the Historical Origins of Political and Cultural Conflicts La novela neoindigenista de Rosario Castellanos y las raíces históricas de conflictos políticos y culturales A Dissertation submitted in partial satisfaction of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy in Spanish by Noé Ruvalcaba December 2011 Dissertation Committee: Dr. Raymond L. Williams, Chairperson Dr. James A. Parr Dr. David Herzberger Copyright by Noé Ruvalcaba 2011 The Dissertation of Noe Ruvalcaba is approved: ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ Committee Chairperson University of California, Riverside ABSTRACT OF THE DISSERTATION The Neoindigenista Novel of Rosario Castellanos and the Historical Origins of Political and Cultural Conflicts La novela neoindigenista de Rosario Castellanos y las raíces históricas de conflictos políticos y culturales by Noé Ruvalcaba Doctor of Philosophy, Graduate Program in Spanish University of California, Riverside, December 2011 Dr. Raymond L. Williams, Chairperson This study analizes Balún Canán (1957) and Oficio de tinieblas (1962) by Rosario Castellanos as discourses that reflect the origins of political, social and cultural problems that have emerged through the imposition of western economic and religious systems on indigenous lands. Many of these systems originated from Medieval Spain. I propose that these novels
    [Show full text]
  • Vampires in Balún Canán: the Monstrous and Dzulum
    8 Vampires in Balún Canán: The Monstrous and Dzulum Ariel Zatarain Tumbaga This essay studies the significance of the Dzulum, a venerated supernatural presence of indigenous origins, as it pertains to the lives of the women in Rosario Castellanos’s Balún Canán (1957). It is an examination of the Dzulum as a kind of monster created by the feminist author in her celebrated Indigenista novel, which protests the abuses of the Tzeltal-Mayan people by nonindigenous (or Ladino) Mexicans. Balún Canán, which takes place during the agrarian reforms of President Lázaro Cárdenas (1934–1940) and the confiscation of large estates and redistribution of lands to the rural indigenous and mestizo poor, focuses on the violent tensions provoked by these socioeconomic changes. But it also tackles the question of the marginalization of women in rural Mexico in a post-Revolution period when Cardenismo also promoted women’s rights and suffrage––unfulfilled promises, contends Anna Macías, until 1953, and not fully exercised until 1958, a year after the publication of Balún Canán (Against All Odds 145–46). Citing an inventory of stereotypes and myths as evidence, in addition to the legal maze into which Mexico consigns its women citizens, Macías concludes that “in general, Mexican men view women as ‘others,’ not as equals” (158). Is the Dzulum a symbol of the indigenous insurrection placed at the center of the novel, a consequence of the 1930s agrarian reforms and indigenismo politics? Could the Dzulum represent Mexican masculinity Writing Monsters: Essays on Iberian and Latin American Cultures Hispanic Issues On Line 15 (2014) 141 ♦ VAMPIRES IN BALÚN CANÁN: THE MONSTROUS AND DZULUM and the power it holds over the nation’s women? The representative qualities of the Dzulum pivot on whether one reads Balún Canán as an Indigenista or a feminist novel (about the gendered subaltern).
    [Show full text]
  • A Place in the World
    LITERATURE A Place In The World Gerardo Piña* hen Rigoberta Menchú won the 1992 Nobel Peace Prize, a lot of people got interested in her book Me Drawings by Héctor Ponce de León. W llamo Rigoberta Menchú y así me nació la conciencia (My Name Is Rigoberta Menchú and This Is How My Cons cious - ness Was Raised) (Siglo XXI : 1985). Many readers were surprised. Rigoberta presents us with an autobiography that does not fit into conventional Manichean stories about injustice. Her narra - tive about how she managed to survive in a hostile and xenophobic society and how she helped organize her community to resist the military attacks by the Guatemalan government is much more than a testimony. It reflects a whole philosophy of what being human is about (or should be about), regardless of cultural con t ext. One tends to put the social or ethnic characteristics of an author above his or her works. First and foremost, Rigoberta’s is a human, female voice that happens to be Mayan or Guatemalan —just as Mayans are human beings who happen to be Mayans. This last statement may be rather obvious, but it does not seem that obvious when we look at the way most Mexicans behave toward our country’s indigenous peoples. We either admire them blindly or totally ignore them, but we hardly make an effort to understand them, which is particu - larly awkward because their culture is so deeply related to ours. It is as if we were ashamed of our - * Mexican writer. Translator of The Adventures of Sherlock Holmes (Siglo XXI editors) to Spanish and author of La erosion de la tinta y otros relatos ( The Erosion of the Ink and Other Stories).
    [Show full text]
  • Mónica Mayer: Translocality and the Development of Feminist Art in Contemporary Mexico
    City University of New York (CUNY) CUNY Academic Works All Dissertations, Theses, and Capstone Projects Dissertations, Theses, and Capstone Projects 2-2017 Mónica Mayer: Translocality and the Development of Feminist Art in Contemporary Mexico Alberto McKelligan Hernandez The Graduate Center, City University of New York How does access to this work benefit ou?y Let us know! More information about this work at: https://academicworks.cuny.edu/gc_etds/1775 Discover additional works at: https://academicworks.cuny.edu This work is made publicly available by the City University of New York (CUNY). Contact: [email protected] MÓNICA MAYER: TRANSLOCALITY AND THE DEVELOPMENT OF FEMINIST ART IN CONTEMPORARY MEXICO by ALBERTO MCKELLIGAN HERNÁNDEZ A dissertation submitted to the Graduate Faculty in Art History in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy, The City University of New York 2017 ©2017 ALBERTO MCKELLIGAN HERNÁNDEZ All Rights Reserved This manuscript has been read and accepted for the Graduate Faculty in Art History in satisfaction of the dissertation requirement for the degree of Doctor of Philosophy. Date Anna Indych-López Chair of Examining Committee Date Rachel Kousser Executive Officer Supervisory Committee: Katherine Manthorne Rafael de la Dehesa Karen Cordero Reiman THE CITY UNIVERSITY OF NEW YORK ABSTRACT MÓNICA MAYER: TRANSLOCALITY AND THE DEVELOPMENT OF FEMINIST ART IN CONTEMPORARY MEXICO Advisor: Professor Anna Indych-López This dissertation focuses on Mónica Mayer (b. Mexico City, 1954), analyzing her work to understand the role played by the artistic and activist exchanges between feminists from Mexico City and Los Angeles in the development of feminist art in Mexico from the 1970s to the present.
    [Show full text]
  • Power, Gender, and Canon Formation in Mexico
    Studies in 20th Century Literature Volume 20 Issue 1 Special Issue on Dynamics of Change in Latin American Literature: Contemporary Article 5 Women Writers 1-1-1996 Power, Gender, and Canon Formation in Mexico Cynthia Steele University of Washington Follow this and additional works at: https://newprairiepress.org/sttcl Part of the Latin American Literature Commons, and the Modern Literature Commons This work is licensed under a Creative Commons Attribution-Noncommercial-No Derivative Works 4.0 License. Recommended Citation Steele, Cynthia (1996) "Power, Gender, and Canon Formation in Mexico," Studies in 20th Century Literature: Vol. 20: Iss. 1, Article 5. https://doi.org/10.4148/2334-4415.1381 This Article is brought to you for free and open access by New Prairie Press. It has been accepted for inclusion in Studies in 20th Century Literature by an authorized administrator of New Prairie Press. For more information, please contact [email protected]. Power, Gender, and Canon Formation in Mexico Abstract I propose to analyze Castellanos's trajectory from marginalized ethnographer and critic of "latino" society, to presidential insider and ambassador, and the first modern Mexican woman writer ot be accepted into the literary canon. I will explore the intersection of politics, gender, and the (self-) creation of a literary persona with regard to the following issues: 1) the tension between self-exposure and self-censorship in Castellanos's literary work; 2) Castellanos's intense and problematic relationship with her illegitimate, mestizo half-brother;
    [Show full text]
  • Rosario Castellanos, Lúcida Y Escindida
    los campesinos del centro del país. Palabras como bal- dío (en el sentido del trabajo gratuito al que los terra- tenientes obligaban a los indígenas, que en el centro llamaríamos, quizá, “de balde”), atajadoras (esas muje- res pobres cuyo miserable oficio consistía en intercep- CONVIVIO tar a las indígenas que bajaban a los mercados para robarles las mercancías) o vos (“el español es privile- gio nuestro, y lo usamos hablando de usted a los supe- Rosario riores, de tú a los iguales, de vos a los indios”, se lee en Balún Canán) permanecieron en mi memoria como pro- 34 pias de la sociedad escindida que Rosario Castellanos Castellanos, retrató. Junto a las palabras permanecieron también las frases que resumían universos de dolor, como en el cuento “Modesta Gómez”: “Su comadre Águeda la aleccionó desde el principio: para el indio se guardaba LETRAS LIBRES lúcida y MARZO 2017 la carne podrida o con granos, la gran pesa de plomo que alteraba la balanza y el alarido de indignación ante escindida su más mínima protesta.” Al releer ahora esos libros encuentro dimensio- ENRIQUE KRAUZE nes que entonces no advertí. Por ejemplo, la tem- poralidad. A San Cristóbal de Las Casas, Rosario Con títulos como Balún Canán o Ciudad Castellanos la describe así: “cercada por un férreo anillo de comunidades indígenas sordamente ene- Real, Castellanos logró retratar a las migas, Ciudad Real mantuvo con ellas una relación comunidades indígenas sin idealizaciones presidida por la injusticia”. Ese pasado ¿es pasado? ni exotismos. Su logro fue evitar una La escritora pudo dar testimonio de los hechos que narra en los años treinta pero Chiapas, a sus ojos, es mirada simplista y maniquea.
    [Show full text]
  • UC Irvine UC Irvine Electronic Theses and Dissertations
    UC Irvine UC Irvine Electronic Theses and Dissertations Title Different Shades of Domesticity: Representations of Intersecting Power Relations in Latin American Literary and Visual Culture Permalink https://escholarship.org/uc/item/96q4v37w Author Roman-Morfin, Raquel Diana Publication Date 2015 Peer reviewed|Thesis/dissertation eScholarship.org Powered by the California Digital Library University of California UNIVERSITY OF CALIFORNIA, IRVINE Different Shades of Domesticity: Representations of Intersecting Power Relations in Latin American Literary and Visual Culture DISSERTATION submitted in partial satisfaction of the requirements for the degree of DOCTOR OF PHILOSOPHY in Spanish by Raquel Román-Morfín Dissertation Committee: Assistant Professor Viviane Mahieux, Chair Associate Professor Horacio Legrás Associate Professor Ana María Amar Sánchez 2015 All images © 2002 Daniela Rossell All other materials © 2015 Raquel Román-Morfín DEDICATION Para ti, mamá. Tu fuerza de voluntad y valor para seguir adelante siempre han sido mi inspiración. Te doy las gracias por ser, a la vez, mamá y amiga y por ser una persona tan admirable. Eres la persona más fuerte que he conocido. ¡Te amo! ii TABLE OF CONTENTS Page ACKNOWLEDGMENTS iv CURRICULUM VITAE vi ABSTRACT OF THE DISSERTATION ix INTRODUCTION 1 CHAPTER 1: Relationships of Ambivalence 18 . Rosario Castellanos’ Dissimulating Prose . A Matter of Ambivalence . Diplomatic Friendships CHAPTER 2: Unraveling Race Relations 55 . Race and Racism in Mexico . The Limits of Representation: A Look at the Testimonies of Peruvian Domestic Workers . Elena Poniatowska: Between Empowerment and Appropriation CHAPTER 3: Subject to Invisibility 85 . Hidden in Plain Sight . Ricas y famosas as an Artist’s Book . The Male and Imperial Gaze . Discipline and the Laboring Body .
    [Show full text]
  • Indigenism and Feminism in the Prose Fiction of Rosario Castellanos. George Alexander St
    Louisiana State University LSU Digital Commons LSU Historical Dissertations and Theses Graduate School 1981 Indigenism and Feminism in the Prose Fiction of Rosario Castellanos. George Alexander st. john Robinson Louisiana State University and Agricultural & Mechanical College Follow this and additional works at: https://digitalcommons.lsu.edu/gradschool_disstheses Recommended Citation Robinson, George Alexander st. john, "Indigenism and Feminism in the Prose Fiction of Rosario Castellanos." (1981). LSU Historical Dissertations and Theses. 3616. https://digitalcommons.lsu.edu/gradschool_disstheses/3616 This Dissertation is brought to you for free and open access by the Graduate School at LSU Digital Commons. It has been accepted for inclusion in LSU Historical Dissertations and Theses by an authorized administrator of LSU Digital Commons. For more information, please contact [email protected]. INFORMATION TO USERS This was produced from a copy of a document sent to us for microfilming. While the most advanced technological means to photograph and reproduce this document have been used, the quality is heavily dependent upon the quality of the material submitted. The following explanation of techniques is provided to help you understand markings or notations which may appear on this reproduction. 1. The sign or “target” for pages apparently lacking from the document photographed is “Missing Page(s)”. If it was possible to obtain the missing page(s) or section, they are spliced into the film along with adjacent pages. This may have necessitated cutting through an image and duplicating adjacent pages to assure you of complete continuity. 2. When an image on the film is obliterated with a round black mark it is an indication that the film inspector noticed either blurred copy because of movement during exposure, or duplicate copy.
    [Show full text]
  • María Escandón Y Rosario Castellanos: Feminismo Y Política Personal En El 'Profundo Sur' Mexicano
    Inti: Revista de literatura hispánica Number 40 The Configuration of Feminist Criticism and Theoretical Practices in Hispanic Literary Article 22 Studies 1994 María Escandón y Rosario Castellanos: Feminismo y política personal en el 'profundo sur' mexicano Cynthia Steele Follow this and additional works at: https://digitalcommons.providence.edu/inti Part of the Fiction Commons, Latin American Literature Commons, Modern Literature Commons, and the Poetry Commons Citas recomendadas Steele, Cynthia (Otoño-Primavera 1994) "María Escandón y Rosario Castellanos: Feminismo y política personal en el 'profundo sur' mexicano," Inti: Revista de literatura hispánica: No. 40, Article 22. Available at: https://digitalcommons.providence.edu/inti/vol1/iss40/22 This Estudio is brought to you for free and open access by DigitalCommons@Providence. It has been accepted for inclusion in Inti: Revista de literatura hispánica by an authorized editor of DigitalCommons@Providence. For more information, please contact [email protected]. MARIA ESCANDON Y ROSARIO CASTELLANOS: FEMINISMO Y POLITICA PERSONAL EN EL 'PROFUNDO SUR' MEXICANO Cynthia Steele University of Washington, Seattle Cuando desaparezca la última criada, el colchoncito en que ahora reposa nuestra conformidad, aparecerá la primera rebelde furibunda. Rosario Castellanos, 1970 He sostenido seis o siete largas conversaciones con María Escandón entre enero de 1991 y septiembre de 1992. Este ensayo está basado en mis entrevistas con ella y con varios amigos de Rosario Castellanos. I En 1973, al servir de embajadora de México en Israel y escribir columnas semanales para Excélsior, Rosario Castellanos publicó un artículo intitulado "Herlinda se va", en el cual analiza su relación con sus dos sirvientas, María Escandón y Herlinda Bolaños.
    [Show full text]
  • Iconic Mexican Women at the Threshold of a New Century
    Introduction Iconic Mexican Women at the Threshold of a New Century n April 17, 2015, after more than three decades of forensic Oanthropological research, Sor Juana’s attributed remains returned to Mexico City’s Convent of San Jerónimo, where the prodigy of New Spain lived and produced the vast majority of her literature over the course of twenty-six years. During the mournful ceremony marking the 320th anniversary of her death, her remains were carried in a wooden casket crowned with the nine-foot rosary found with her body to the church choir, where she will stay “until the Day of Judgment,” as several reporters announced on national television, social media, and various online sites. Many visitors, faculty, and students carrying red roses filled the Universidad del Claustro de Sor Juana (University of the Cloister of Sor Juana) to attend the solemn procession. Round tables featuring new publications on Sor Juana and readings by specialists on the nun’s literary production took place over the course of two days. The jewel in the crown was a reading of the “Oración fúnebre” (Funeral oration) that Octavio Paz, winner of the 1990 Nobel Prize in Literature, wrote for the 300th anniversary of her death in 1995. The event, followed by a recital of Baroque music, included the presentation of an official Mexican post- age stamp featuring a portrait of Sor Juana, painted a few years earlier by Carmen Beatriz López-Portillo Romano, rector of the university. The event was a total success. The ceremony was immediately covered by La Jornada, Milenio, Excelsior, El Universal, Proceso, and other important 1 © 2018 State University of New York Press, Albany 2 Introduction papers throughout the country with impressive headlines and pictures of people in mourning around the coffin as if someone had just passed away.
    [Show full text]
  • Mexico: the Artist Is a Woman
    Occasional Paper #19 MEXICO: THE ARTIST IS A WOMAN Lucretia Giese, Carmen Boullosa, Marjorie Agosín, Sandra Berler, Elena Gascón-Vera, Laura Riesco, and Margo Glantz Edited by Regina Cortina i Occasional Papers is a series published by The Thomas J. Watson Jr. Institute for International Studies Brown University, Box 1970 2 Stimson Avenue Providence, RI 02912 Telephone: (401) 863-2809 Fax: (401) 863-1270 E-mail: [email protected] Thomas J. Biersteker, Ph.D., Director Thomas G. Weiss, Ph.D., Associate Director Frederick F. Fullerton, Assistant Editor Mary B. Lhowe, Assistant Editor Amy M. Langlais, Staff Assistant Statements of fact or opinion are solely those of the authors; their publication does not imply endorsement by the Thomas J. Watson Jr. Institute for International Studies. Copyright © 1995 by the Thomas J. Watson Jr. Institute for Interna- tional Studies. All rights reserved under International and Pan American Convention. No part of this report may be reproduced or transmitted in any form or by any other means, electronic or me- chanical, including photocopy, recording, or any information stor- age and retrieval system, without prior written permission from the publisher. All inquiries should be addressed to Occasional Papers, Thomas J. Watson Jr. Institute for International Studies. ii Contents Preface ........................................................................................... v Introduction............................................................................... vii Women Photographers in Mexico ...........................................
    [Show full text]