REGION RHONE-ALPES

PROJET ROVALTAIN EN DROME

RAPPORT FINAL note aur g n° 08-018

Région Rhône Alpes – janvier 2008

SOMMAIRE

Préambule...... 4 Rappel de la mission...... 4 Les territoires d’etudes...... 5

les atouts du projet Rovaltain ...... 7 Une localisation attractive à compléter par un positionnement et une image à l’échelle du « grand projet »...... 8 La labellisation « Grand Projet Régional Rhône Alpes »...... 11 L'accueil du pôle national de recherche et d’expertise en toxicologie et éco-toxicologie expérimentales...... 11 Le projet initial d’aménagement du site Rovaltain ...... 13

Eléments de constat au regard des territoires...... 16 Une armature urbaine à conforter...... 17 Un territoire en mutation, aux espaces libres à forte valorisation...... 18 Une activité agricole présentant encore de fort potentiel économique mais…...... 23 … des questions propres à certaines filières agricoles se posent pour le territoire ...... 23 Une qualité environnementale a protégér...... 24 Un réseau d'infrastructures complet à mieux hiérarchisér...... 25 Une accessibilité rapide au secteur de Rovaltain qui pose la question de la place de la voiture...... 26 En résumé...... 31

Des perspectives de structuration de l’axe Romans - Valence ...... 32 deux scénarios possibles pour l'axe Romans / Valence en lien avec le développement du site :...... 33

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Approche métropolitaine du Grand Projet Rovaltain...... 34 Lecture du site Rovaltain et de son territoire...... 35 Approche de différents projets métropolitains pour l’établissement d’une grille de « points de convergence » ...... 36 Application de cette « Grille » sur le projet Rovaltain ...... 37 Pistes de réflexions ou de travail à initier...... 40

Mise en relation des approches avec le Grand Projet Rovaltain...... 42 Un projet métropolitain : vers une mixité plus urbaine ...... 43 Un principe d’aménagement : vers la création d’une ou plusieurs futures centralités du territoire...... 46 Les transports et les déplacements : vers des modes alternatifs mieux structurés...... 49

Ambition métropolitaine pour le Projet Rovaltain...... 51 Un nouveau schéma d'aménagement porté par le syndicat mixte de Rovaltain...... 52 Quelques principes d’évolution de ce schéma pour une inscription « métropolitaine » accentuée...... 53 Une ambition pour un projet d'aménagement plus métropolitain...... 54 Une ambition dans le mode de gouvernance pour un véritable portage du projet metropolitain ...... 56 Une ambition pour un territoire « métropolitain » equilibré, et la gestion de l’espace et du foncier qui en découle ...... 57 En résumé...... 60

Annexes ...... 61 Présentation d'opérations prises en référence pour la constitution de la « grille d’analyse métropolitaine »...... 62

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PREAMBULE

RAPPEL DE LA MISSION

Suite à la labellisation "Grand Projet Rhône-Alpes" du projet ROVALTAIN, le conseil Régional, appuyé sur la direction des politiques territoriales de la Région Rhône Alpes a sollicité le réseau des 3 Agences d'urbanisme de Rhône-Alpes pour l'accompagner dans ses réflexions pré-opérationnelles. Cette mission, discutée dès fin 2006, s'inscr it dans le pr ogramme par tenar ial des agences d'ur banisme avec la R égion R hône A lpes sur l’année 2007.

L'Agence d'Ur banisme de la R égion Gr enob loise (AURG) a ét é désignée pour por ter ce pr ojet en lien avec M me Br igitte Bar iol, dir ectrice de l'Agenc e de Saint-Etienne (EPURES).

Pour répondre à cette mission, le réseau des trois Agences d'urbanisme de la Région Rhône Alpes a proposé la mise en place d'une équipe pr ojet r egr oupant les compét enc es suivantes : éc onomie, habitat/foncier , planification, ur banisme r ég lementair e et pr ojet ur bain.

La commande et la méthode de travail proposées en février 2007 s’artic ulent autour de plusieurs volets :

J Pr ise de connaiss ance et int égr ation des études existantes s ur le sect eur menées par les différ ents par tenair es ; J Diagnostic des différ entes échelles d'impact du pr ojet – de l’échelle locale à l’échelle r égionale - en passant par la Gar e, la ZAC et la ZAD ; J Potentiel et or ientations pr ogr ammatiques du pr ojet au r egard du territoir e, mais également au r egar d d’autres pr ojets (nationaux, eur opéens, inter nationaux) de même enver gur e et ambition ; J Positionnement et image de la zone au regard des objectifs d’implantation de structures de recherche et d’implantation d’activités importantes ; J Ambitions à donner aux principes d’aménagement et de développement territorial.

Un pr emier « rendu inter médiair e », constituant le « cadr e génér al des sujets tr aités » du document final, a ét é pr ésenté Conseil Régional. Suite à cette pr ésentation, et à l’initiative de la Région Rhône A lpes qui a communiqué ce pr emier rendu inter médiair e aux par tenair es techniques locaux, des r encontr es ont eu lieu entr e techniciens locaux et terr itor iaux en char ge de réflexions et de suivi de ce pr ojet. Dans ce cadr e, nous avons été amenés à r encontr er et à éc hang er nos r éflexions av ec les r epr ésentants des s er vices du CG26, des r espons ables du Syndicat mixte d’aménagement de Rovaltain et avec la M IPRA (M ission implant ations et pr ospection R hône A lpes). L’envir onnement et le context e de l’ét ude ont pr ofondément év olué entre son lancement et aujour d’hui : les act eur s loc aux et t er r itor iaux ont engag é de nouvelles ét udes sur le sect eur en par allèle ou suite à nos premiers rendus.

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LES TERRITOIRES D’ETUDES

Les différentes échelles d'analyse

1. Le périmètre de la ZAC (Zone d’aménagement concer té) sur 150 ha

2. Le périmètre de la ZAD (Zone d’aménagement différ é) sur 330 ha

3. Les 53 communes membres du syndicat d’aménagement Rovaltain dont les communes limitr ophes (St M ar cel les V alenc e, Châteauneuf s/ Isèr e et Alix an)

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4. Un espace plus large d'aménagement du territoire à conceptualiser , autour du périmètre du SCOT de la Plaine de Valence

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3 L 53 b d

LES ATOUTS DU PROJET ROVALTAIN

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UNE LOCALISATION ATTRACTIVE A COMPLETER PAR UN POSITIONNEMENT ET UNE IMAGE A L’ECHELLE DU « GRAND PROJET »

Un processus de développement inscrit dans la durée et le partenariat Dès 1989, le pr ojet de création d'une gar e TGV sur le bassin valenti nois, associé à de nouvelles infrastructures routières (autoroute / Valence), incite les élus des collectivités locales à s'unir pour optimiser le potentiel d’une telle imp lantation. Une imp lantation de la gare TGV sur la cr oix lig ne T ER / ligne TGV est finalement r etenue avec comme objectif d’initier, d'accompagner et de maîtriser le développement d'une polarité structurante autour de la gare.

Desservi chaque jour par 52 TGV et par plus de 100 navettes inter ur baines, c’est actuellement p lus de 2 mi llions de per sonnes par an qui transitent sur le site de Rovaltain, offrant un potentiel fort de développement de programmes complémentaires. Cette situation favor able pose aujour d’hui la question des r etombées en t er mes d'accueil de population et d'attractivité du territoire.

Les acteurs du projet Le site économique du Rovaltai n est por té par un syndicat mixt e d'aménagement regroupant 53 communes qui est l'organisme en charge de la maîtrise d'ouvrage pour le développement du site autour de la gare TGV -TER. . Il s'appuie sur une ZAD de 330 ha. Outr e la Gar e, 2 tr anches de la ZAC totalisant 20 ha (sur 150 ha) ont été r éalisées, accuei llant des bâtiments et des entr epr ises de qualit é. L'ens emb le d es aménagements et des constr uctions s'inscr it dans une démar che de Haut e Qualité Envir onnementale (Rovaltai n ISO 14001). Le site accuei lle déjà des activités stratégiques, autour notamment de l’INEED (Innovation pour l'Envir onnement et l'Ec onomie D ur able).

Labellisé en juin 2006 "Grand projet Rhône-Alpes" p ar le Consei l Régional, le site Rovaltain fait l'objet d'une candidature pour accueillir le Pôle national de recherche et d’expertise en toxicologie et éco- toxicologie expérimentales dont l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) pourrait être une tête de pont.

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Rhône Alpes sud, un territoire stratégique pour un Un site à l’articulation de grandes entités rééquilibrage régional

A la jonc tion entre le Sillon Alpin et le couloir rhodanien

1. Le Sillon Alpin Espace moteur de l'ensemble des Alpes du , le Sillon Alpin désigne, entr e Genève, , Chambér y, Gr enoble et V alenc e, un r uban de villes et de terr itoir es, qui en tr ente ans a connu un essor spectaculair e. Né en novembr e 2000, le Si llon A lpin appar aît comme un ter r itoir e émergeant, né de la volonté politique des départements de la Haute- , de la Savoie, de l'Isère et de la Drôme. Il a pour objectifs de : -> mettr e la puissance de la r echer che publique et pr ivée au ser vice des entr epr ises ; -> d iffuser à tout le ter r itoir e les t echn o logies-c lé s ; -> imaginer l'avenir à 5, 10 ou 15 ans pour offr ir aux habitants un cadr e de vie pr éservé et un avenir à leur s pr ojets ; -> or ganiser des conditions plus har monieus es pour la g estion de c e territoire à enjeux. 2. Le Couloir Rhodanien Axe de communication majeur entre le Nord et le Sud de L'Europe, ce territoire s'est toujours développé à partir des flux le traversant (logistique et tr anspor t). Le Rhône a ég alement c onstit ué un élément fort de développement (navigation, production hydro-électrique et aujour d'hui les centr ales nuc léair e).

Sous l’influence de deux grands espaces métropolitains L’espace métr opolitain lyonnais et le système métr opolitai n méditerr anéen sont deux éléments str uctur ants à l’éc helle eur opéenne. Par leur poids de population respectif et leur poids économique, notamment en r echer che et développement, i ls sont des éléments moteur s de l’économi e nationale. Le site de Rovaltain, même s’i l n’est pas dir ectement inscr it dans ces espaces est sous leur air e d’influenc e et peut en s’ar ticulant bénéficier de leur s dynamiques.

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Une appartenance à plusieurs pôles de compétitivité leur s pr oduits : santé, envir onnement, mobilité, media, textile, etc… Aujour d'hui Minalogic conjugue la puissanc e d'un des centr es mondiaux

leader s à la fois s ur les micr o et nanot echnologi es (M inatec) et La Région R hône-Alpes accueille 13 pôles de compétitivité : l'intellig ence logicielle embar quée. Il associ e gr ands gr oupes et PM E, -> 2 mondiaux, MINALOGIC sur les nanotechnologies et les logiciels centr es de r echer che et de for mation, Etat et collectivités ter r itor iales, embar qués et Lyonbiopôle sur un vaccin et diagnostic ; dans une dynamique d'innovation et au sei n d'une gouver nance -> 1 à vocation mondiale, AXELERA dédié à la chimie et participative qui vise, pour les différents partenaires, à développer des l'envir onnement ; synergies, travailler et innover ensemble. -> 7 pôles à vocation nationale, TRIMATEC sur les technologies du nuc léair e, TECHTERA sur les tissus techniques, SPORALTEC sur l'industrie du Sport et des Loisirs, TENERRDIS sur les énergies r enouvelab les, ARVE industries sur les industries du décolletage, Loisir numérique sur le logiciel de jeux, PLASTURGIE sur la transformation des matièr es plastiques.

Trois pôles de compétitivité sont présents sur le site de Rovaltain : TENERRDIS, TRIMATEC et MINALOGIC.

1. TENERRDIS TENERRDIS est un pôle de compétitivité à vocation nationale dédié au développement des énergies renouvelables. Sa finalité étant d’optimiser l’utilisation de ces énergies dans les secteurs du bâtiment et des tr anspor ts. Il est str uctur é autour de cinq pr ogr ammes : l’éner gie solair e et bâtiment, l’hydraulique, la biomasse, l’hydrogène et la pile à combustible, la gestion des réseaux.

2. TRIMA TEC Le pôle de compétitivité TRIMATEC s’appuie sur la recherche nucléaire. Les objectifs attendus ambitionnent d’économiser les ressources par la valor isation, la sépar ation et l’enr ichissement des mati èr es ; de pr otéger l’envir onnement par la gestion optimisée des s ous-pr oduits de la pr oduction industr ielle (déchets et r ejets) et de pr otéger l’homme, par la réhabilitation du patrimoine industriel et la maîtrise de l’intervention en mi lieux extr êmes. L e pér imètr e du pôle Tr imatec s’étend sur tr ois r égions (Languedoc-Roussillon, Rhône-A lpes et PACA) et cinq dépar tements (Hér ault, Gar d, Vauclus e, Ar dèche et Dr ôme)

3. MINA LOGIC Ce Pôle de compétitivité mondial anime et str uctur e la mis e au point et la pr oduction de pr oduits et ser vices autour des soluti ons miniat ur isées intelligentes pour l'industrie. Il repose sur le mariage inédit des micro- nanotechnologies et de l'int elligenc e logici elle embar quée. Minalogic s'adresse à tous les secteurs d'activités, y compris traditionnels, et r épond à leur r echer che de nouvelles valeur s ajoutées enr ichissant Pr oj Rovaltain - Rappor t final – janvier 2008 10

LA LABELLISATION « GRAND PROJET REGIONAL RHONE L'ACCUEIL DU POLE NATIONAL DE RECHERCHE ET ALPES » D’EXPERTISE EN TOXICOLOGIE ET ECO-TOXICOLOGIE EXPERIMENTALES Par allèlement à sa démar che d’aménag ement solidair e du terr itoir e Source : MIPRA – CRCI (CDRA, P NR, P olitiq ue d e la V ille, etc…), la Régi on Rhô ne A lp es so utient un cer tain nombr e de gr ands pr ojets str uctur ants. Ceux-ci visent à 1. Un positionnement appuyer la mis e en sy ner gie de compét enc es loc ales et r égionales pour renforcer les potentiels de développement régional. Les industr ies chi miques, l’activité nuc léair e, les nouv elles technologies, l’industr ie agr oalimentair e génèr ent des r isques en ter mes de santé et "Contr ibuer à aménager et à équilibr er durablement le ter ritoir e, d’envir onnement. Les r isques liés aux i nondations aur ont pr ovoqué ici génér er de l’emploi et des activités s ocialement utiles, par ticiper aux comme ailleurs, une prise de conscience collective, une culture solidar ités sociales et ter ritor iales, pr éser ver et valor iser naissant e du r isque mais aussi la constr uction d’un vér itable «sav oir l’environnement, mobiliser un large partenariat, contribuer à la faire» et le développement d’outils de dédommagements, de prévention notor iété et au r ayonnement int er national de la r égion R hône-A lpes, de et finalement de pr écaution. ses atouts et de son excellence"... Telles sont les ambitions du Conseil Régional de Rhône Alpes qui entend soutenir les grands projets répondant En France, il n’existe pas de pôle de recherche ni de plateau technique à ces cr itèr es en leur décer nant le label « Gr and Pr ojet Rhône A lpes ». scientifique pluridisciplinaire qui soit spécifiquement dédié à la toxicologie, contr air ement aux pays d’Eur ope du Nor d, et notamment à Les objectifs stratégiques sont de 4 ordres : l’Allemag ne, à la Gr ande-Br etagne et aux Pays-Bas. La r égion Rhône- -> Rayonnement international ; Alpes est particulièrement concernée par cette problématique, elle -> Recher che de l’excellenc e ; pr ésente la pr emièr e densité en Eur ope d’industries nucléair es et -> Partenariat interdisciplinaire (institutions et société civile) ; chimiques, notamment sur Rhône Alpes Sud. -> Développement durable et solidaire des territoires. Plusieur s initiatives sont déjà pr ises notamment autour d’un centr e de traitement des feux d’hydrocarbures au sud de , et l’implantation Rovalt est le tout pr emier site à avoir obtenu le label “Gr and Pr ojet possible d’une section de l’IRSN (Institut de Radioprotection sur la Rhône-Alpes” en octobr e 2007 (suite à Délibér ation de la Commission Sécurité Nucléaire) à Rovaltain permettrait de valider l’intérêt d’une Permanente de la Région RA). telle démar che. Les s avoir -fair e liés à la gestion des r isques pourr aient donner à ce ter r itoir e une vision d’excellenc e dans ce domaine.

2. Une opportunité

Le colloque scientifique inter national qui s’est tenu le 22 janvier 2007 à Rovaltain a confirmé la pertinence de doter la France d’une plate-forme plur idisciplinair e dédiée à la toxicologie et l’éco-toxicologie et une pr oposition a été f or mulée aupr ès du Gouver nement en ce s ens. La Région R hône A lpes, par l’inter médiair e de son V ice Pr ésident délégué à l’animation et l’aménagement du terr itoir e Didier Jouve, a soutenu cette initiative pour une imp lantation sur le site de ROVALTAIN. Le Consei l G énér al de la Dr ôme, la Chambr e du Commer ce et d’Industr ie de la Dr ôme s outi ennent également for tement c e pr ojet.

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Pour ce faire, la Région : 4. Le suivi de la démarche – Comité sc ientifique -> s’appuie sur les partenaires européens des « Quatre Moteurs pour l’Europe » et dans ce cadre sollicite des financements européens du Un Comit é Scientifique a ét é constitué. Son r ôle est de déter miner le 7ème PCRD ; contour scientifique du pr ojet, d’identifier les unités de r echer che et de -> soutient la cr éation d’un c onsor tium tr ansnational, initié à l’occasion for mation existantes ou à cr éer pouvant s’inscr ir e dans le pr ojet et le du colloque du 22 janvier 2007, dont l’objet est de r épondr e à ces appels pr omouvoir . à projets du 7ème PCRD. Il r éunit les plus éminent es per sonnalités de la Santé et des Scienc es de Les pr omoteur s du pr ojet ont pr oposé à l’Etat : la vie de la Région Rhône-Alpes, animé par le Professeur Joseph -> de décider, à l’occasion du prochain CIACT, la création à Rovaltain du Remilli eux, Pr ofesseur Emér ite de l’Univer sité Lyon I. Pôle national de r echer che et d’exper tise en toxicologi e et éc o- toxicologie expér imentales, en s’inscr ivant dans le cadr e de l’initiative r égionale et dépar tementale, en cohér ence av ec la politique nationale ; -> de concrétiser la création de ce pôle en décidant la délocalisation à Rovalt ain de labor atoir es de l’IRSN, constituant ainsi le noyau dur de ce Pôle.

Le CIACT (Comité interministériel à l’aménagement et à la compétitivité des territoires) du 6 mars 2006 a acté l’opportunité de la création du pôle national sur le site de Rovaltain et à cet égard, décidé qu’une mission int er ministér ielle devait êtr e mise en place en v ue de statuer sur la faisabilité du projet. Le rapport définitif de la mission inter ministér ielle s er a pr ochainement pr ésent é au Gouver nement.

3. Une implantation potentielle : L’Institut de Radioprotec tion et de Sûreté Nucléaire (IRSN)

L’Institut r echer che aujour d’hui une localisation dans le Gr and Sud-Est pour implanter son nouveau pôle sci entifique et tec hnique dédié à la pr otection de l’homme et de l’envir onnement contr e les r ayonnements ionisants. Ce pr ojet concer ne 250 cheur s dans un pr emier temps et 400 à ter me.

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LE PROJET INITIAL D’AMENAGEMENT DU SITE ROVALTAIN

1. Un parti-pris qualitatif

La par ticular ité du syndicat mixte de Rovaltain est la gestion en r égie Depuis l’or igine, le sy ndicat du Rov alt ain a fondé son positionnement s ur directe du développement du projet y compris dans sa partie foncière et un conc ept de développement or iginal : favor iser la cr oissance des d’aménagement. C’est le syndicat mixte qui négocie les acquisitions r essour ces du territoir e (économie, emploi, for mation, matièr e gr ise, foncièr es et qui engage les pr océdur es d’aménagement de la ZAC en équipements str uctur ants) autour tr anche. A ce titr e, à par tir des échanges étab lis avec M me Roche, de la gare TGV/TER (transport Directrice du syndicat mixte de Rovaltain, le bilan mi-2007 est le non pr oducteur de gaz à effet de suivant : serre). -> 120 ha sont déjà maîtr isés par Rovaltain suite à des négociations à l’amiab le ; Au nom des 53 c ommunes qui le -> 10 ha s ont acquis par voie d’expr opriation (en cour s). comp ose nt, Rova ltain v a lor ise un Restent environ 5 ha constitués de maisons, de bâtiments agricoles, de terr itoir e collectif en r espectant silos, à maitriser. des principes de développement

économique bas és sur la non- La ZAD arr ive à échéance fin 2008 : i l y a nécessité d’engager une concur r ence inter ne, et sur réflexion sur l’après ZAD et sur le périmètre pertinent. l’attraction d’activités nouvelles et complémentaires permettant au Rhône-Alpes Sud de prendre sa place au sein du grand Sud- est.

La démarche qualitative de

Rovaltain (charte de politique envir onnementale, HQE®, ISO 14001) débouche auj our d’hui sur l’accueil de pr ojets de gr ande qualit é ar chitectur ale favor isant les éner gies et matériaux renouvelables

Pour développer le pr ojet, plusieur s outi ls foncier s et opér ationnels ont

été uti lisés :

-> une ZAD cr éée en 1994 sur 330 ha autour de la gar e. Dans ce périmètre, les communes ont délégué le droit de préemption à Rovaltain; L’échéance de la ZAD fin 2008 pose la question du maintien d’un pr ix faible à l’av enir (cf. 3,5 €/m² moyens r éalisés sur les 120 ha) per mettant -> une ZAC avec DUP sur 135 ha est cr éée en 1998, exc luant les maisons de proposer dans le cadre du Grand Projet Rovaltain des assiettes d’habitation (cf. 150 ha avec la totalité). foncièr es à aménager encor e attr actives en pr ix. Cette échéanc e pos e ég alement la question de l’appr oche fonci èr e à venir sur le territoire (au-delà du site Rovaltain) au regard des prix pratiqués (10 à 15 fois plus cher) dès à présent dans les projets de nouv elles zones d’activités.

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2. Réalisation de la première tranche En cr éant la ZAC et la ZAD, le ter r itoir e a voulu or ganiser un Source : Syndicat mixte de Rovaltain développement à partir de cette gare présentant deux caractéristiques essentielles : Concept initial -> celle d’être construite en périphérie de deux agglomérations (Valence et Romans sur Isèr e) ; Un parc économique et scientifique dédié à l'implantation d'activités de -> celle d’inter connect er une lig ne gr ande vitess e et une ligne TER haut e tec hnologie conçu s elon les cr itèr es de la haut e qualité (Valence – Genève). envir onnementale. Pr ès de 100 ha str uctur és pour accueillir des activités innovantes et La ZAD et la ZAC ont été r espectivement voulues comme des outi ls centr ées sur les fili èr es str uctur antes de l'économie du dépar tement « opér ationnels » pour l’engag ement du pr ojet et l’aménag ement du (agroalimentaire, bois, traçabilité, énergie...), avec deux secteurs site. La maîtrise d’ouvrage de ces deux outils (d’aménagement aménagés à ce jour : opér ationnel et d’action fonci èr e) est détenue par le syndicat mixte de Rovaltain. Le quartier de la Gare - Pôle tertiaire

Il accueille sur 10 hectares des activités de bureaux et des services y

compr is une offr e en hôt eller ie et r estaur ation, à savoir : -> l’INEED RA (Innov ation pour l’Éc onomie et l’Envir onnement Dur ables

de Rhône-Alpes), bâtiment de 4000 m² qui accuei lle le Pôle de

développement durable de la CCI de la Drôme ; -> le SDED (Syndicat Départemental d’Énergies de la Drôme), original par

sa for me cir culair e, haut de 16 m, innovant par sa façade conjuguant

par e-soleil et cellules photovoltaïques ;

-> des pr ogrammes de bureaux, Le Crysval (3200 m2 SHON), le Rovalp ar c 2 avec une br asser ie (à ter me 5500 m de S HON en R+3 et par kings souter r ains) et d'un hôtel r estaur ant, 70 chambr es (5500 m2 de SHON en

R+3).

Le Parc d’ac tivité du 45ème parallèle

Un site de 20 hectar es conçu et r éalis é selon des cr itèr es de développement durable et la démarche de Haute Qualité Envir onnement ale, destiné aux PM E/PM I, à la petite pr oduction et transformation.

9 ha ont ét é déjà aménag és lor s de cett e pr emièr e tr anche. Tr ois entr epr ises sont installées à ce jour ; d’autr es pr ojets sont à l’étude.

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. Le site doit également accuei llir à terme un ensemble de ser vices aux entr epr ises : J immeuble de bureaux ou bâtiments d'activités ; J centre d'affaires ; J lieux de séminaires, salles de conf érences ou de visioconfér ence ; J services bancaires et postaux ; J agence de voyage, location de véhicule ; J hôtellerie, restauration ; J Internet très haut débit ; J cr èche d'entr epr ises ; J système de c ovoitur age.

A ce jour, la phase de confortement de la première tranche d’aménagement du pôle tertiaire de la « gare » de Rovaltain est en cours (implantation du Galilée). De même, de nouvelles implantations sont en cours sur la partie du parc d’activités du « 45ème p ar allè le »

Les travaux de définition et de calibrage de la deuxième tranche de la ZAC sont en cours. Cette deuxième tranche d’aménagement viendra renforcer le positionnement du quartier Est « d’affaires » avec des implantations de bureaux, mais également de services.

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ELEMENTS DE CONSTAT AU REGARD DES TERRITOIRES

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UNE ARMATURE URBAINE A CONFORTER

Cette évolution touche la plai ne de l'Isèr e, y compr is le territoire Un territoire structuré sur tr o is pô les principaux ayant des identités d’accueil du projet Rovaltain. différentes :

J Valence / Bourg les V alenc e / Por tes les V alenc e / Saint M ar cel

les V alence, 95 000 habitants (plus 20 000 habitants côté

Ardèche), image centr ée sur la r echer che univer sité et l’industr ie Tain l'Hermitage

– gastronomie, pôle logistique ;

J Romans sur Isère / Bour g de Péage, 43 000 habitants, image

por tée par le V êtement, chaussur es et de l’agr oali ment air e ;

J Tain l'Hermitage / Tour non, 15 000 habitants, image du vin et de Romans/Isère la gastronomie (musée du Chocolat).

J

Ces trois pôles proposent une offre d'habitat urbain dense, mais développent déjà beaucoup de pavillonnaires et arrivent à saturation des capacités foncièr es sur leur terr itoir e communal ( l'offr e n'étant plus que dans le r enouv ellement ur bain ou l'extensif par la mobilité r ésidentielle).

Un réseau constitué de communes moyennes autour de Rovaltain (Saint

M ar cel les V alenc e, Chât eauneuf sur Isèr e, Chabeui l, etc.) r elativement impor tantes en sur face, accuei lle des zones ar tisanales et commer ciales Valence importantes, ainsi que des zones pavillonnaires périphériques significatives.

Les villages (Alixan, Beaumont, Besayes, etc.) offrent une localisation résidentielle attractive mais n’ont pas une structure urbaine suffisante pour permettre l'accueil de programmes de logements plus denses et diversifiés (types, statuts, financements, …), d’où un risque de développement de quartiers pavillonnaires isolés en périphérie dans les secteurs agricoles sans lien avec les secteurs centraux et les quartiers histor iques.

La multiplication des petits programmes en habitat individuel risque d'engendr er un mitage r écurr ent de l’espace, et donc une modification impor tante à ter me de l’usag e de l’ espace existant et envir onnant du Rovaltain. Cette modification se tr aduit déjà aujour d’hui, en accompagnement de cet habitat, du développement d’une économie résidentielle (équipement de la mais on, br icolage, …) à tr aver s différ entes nouvelles zones commerciales et artisanales, du développement des déplacements individuels pour les achats courants.

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UN TERRITOIRE EN MUTATION, AUX ESPACES LIBRES A FORTE VALORISATION

A partir d’une approche par répartition de segments d’activités sur la 1. Des espaces économiques et commmerciales à mieux pér iode 2001 - 2005, l’activité appr éciée en sur faces autor isées laisse qualifier et à organiser apparaître des états différenciés selon les secteurs : équitable entre Source : DRE Sitadel – AURG 2006 commerces et industriels sur Valence, fortement industriels sur Romans, industriels mais encore agricoles sur le secteur Rovaltain. A. Les différents segments de construc tion des ac tivités dans la plaine de Valence Répartition de s surface s autorisées en locaux Ré par tition de s surface s autorisées en loca ux selon de stination - Roma ns S/ Isère 2001 à 2005 selon destina tion - Se cteur Rova lta in 2001 à 2005 au tr es bureaux autres bureaux 16 % 15 % 21% 14% Le secteur de Rovaltain maintient s on niveau de pr oduction en locaux agricoles industr iels et connaît une hausse significative s ur les commer ces et les 4% bureaux. Toutefois, ce sect eur est en v olume global 1,5 à 3 fois en dessous des ag ric ole s c o mme r ce s 17% co mmer c es productions des deux autres pôles urbains limitrophes (cf. Valence et 15 % 16% indust riels indus triels Romans S ur Isèr e). 50% 32% Source : DR E Sit adel Evolution des surfaces des locaux autorisés (en m²) Sourc e : DR E Sit adel pour la construction neuve - Valence 4000 0 3500 0 Répartition de s surface s autorisée s en locaux

3000 0 selon de stina tion - Va le nce 2001 à 2005

2500 0 bureaux 2000 0 au tr e s 14 % Evolution des surfaces des locaux autorisés (en m²) 29% 1500 0 pour la construction neuve - Romans S/ Isère 25000 1000 0

500 0 20000 ag r ico les 0 1% commerces 19 90 1992 19 94 19 96 1998 20 00 20 02 2004 15000 28% b ure aux co mmerces indu str iels industriels agricoles au tres Sour ce : DRE Sitad el 28% 10000 Source : DR E Sit adel Evolution des surfaces des locaux autorisés (en m²) pour la construction neuve - Secteur Rovaltain 1400 0 5000

1200 0 Le pr ojet Rovaltain s’inscr it dans un ter r itoir e jusqu’à pr ésent plut ôt 0 199 0 1992 199 4 1 996 19 98 2000 20 02 2004 1000 0 car actérisé par une activité de constr uctions économiques en locaux b ure aux commer ces indus triels agricoles autr es So urc e : DRE Sit adel 800 0 industr iels et agr icoles (cf. analyse en s ur faces autor isées). 600 0 On note une progression ces dernières années des autres segments

400 0 d’activité (commer ces, bur eaux et autr es) contr air ement aux pôles

200 0 urbains limitrophes (stagnation de l’activité, voire baisse sur

0 l’industriel). 1 990 19 92 1994 1 996 19 98 200 0 2002 2 004 b ure aux co mmerc es indus triels Cette év olution vient modifier la str uctur e de pr oduction de locaux agricoles au tre s S our ce : DRE Sita del d’activités sur le territoire ; quelques effets du projet Rovaltain sont déjà perceptibles dans le traitement et la composition des nouvelles Le secteur pèse encore peu en activité immobilière de locaux (20 % des zones d’activités (orientation vers le service) sur faces totales en moy enne de la Dr ôme)

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B. Etat des lieux des zones d’activités autour de Rovaltain

Récemment, les C ommunautés de communes du Pays de Romans et du Canton de Bour g de Péage ont r egr oupé leur s ser vices économiques sous for me d’un Syndicat M ixte Romans Bour g de Péage Expansi on.

Rovaltain se trouve également à proximité : J immédiate de la zone d’activité Nord de Saint Marcel les Valence (Les Plaines/Mathias) ; J immédiate de gr andes zones c ommer ciales : la z one commer ciale des Couleures développée autour d’enseigne d’équipements de la maison et celle de l’Hage en cours de développement autour de Castor ama ; J de la grande zone d’activité Sud de Bourg de Péage.

On note donc une multip licité des implantations industrielles et commer ciales, à pr oximité et autour de Rovaltai n, sans r echer che de complémentar ité entr e elles, av ec une tendanc e à l’étalement au sein de ces zones, de faible qualité envir onnementale, au tr aitement sommair e et à l’image « br oui llonne ».

A cela s’ajoute, l’émer gence de pr ojets en limit e pr oche de Rovalt ain, notamment le projet « Les Marhles », zone d’activité de 20 ha sur la commune d’Alixan en bordure de la voie rapide (face à Rovaltain) dont les pr emier s aménagements ont commencé c our ant 2007.

Ces éléments pourront être complétés par une étude du CG26 Il est important de souligner l’exemple de qualité de traitement réalisée référen çan t l’ensemble des zon es d’activités présen tes dans le sur la tranche Couleures 3 (cf. photos ci-dessus). départemen t (disponibilités, réserves et poten tialités de développement) et interrogeant l’offre actuelle en foncier Cette qualité d’aménagement a pu être atteinte entre autre grâce à un d’activités (prospective). montag e différ ent de la zone : un investisseur unique qui a "por té" les bâtiments Le positionnement spécifique de Rovaltai n (sur l’implantation de str uctur es de recher ches et d’entr epr ises adaptées aux par cs Ces éléments poussent à plusieurs réflexions : technologiques) permet aujourd’hui aux autres zones d’activités -> les modes de montage des projets, et plus particulièrement l’intérêt d’accueillir tous les types de demandes d’implantations industrielles et d’investissements plus intégrés ; commerciales « classiques ». -> la coordination et l’articulation des zones d’activités à travers un schéma d e développement éc onomique « maitr isé ». -> une recherche de requalification et de densification des sites existants sont à envisager (cf. liaison difficile entre la zone d’activités Nord de Saint M ar cel les V alenc e et Rov altain).

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2. Un développement résidentiel en forte dynamique mettant les territoires sous tension

A. Mesure de la dynamique résidentielle dans la plaine de Evolution de la construction neuve en logement - Romans S/ Isère Valence 400

Source : DRE Sitadel - AURG 350

300 Les différents secteurs représentent les parts suivantes de l’activité 250 moyenne/an globale du mar ché dr ômois sur la pér iode 2001 à 2005 200 150 Part moyenne par année Nb moyen de Surfaces moyennes 100 Evolution de la construction neuve en logement - sur 2001 à 2005 logements autorisés en logts autorisés 50 Secteur de Rovaltain 100 Ville de Valence 9 % 7 % 0 199 0 199 2 1 994 1 996 1 998 200 0 200 2 20 04 90 Bourg Les Valences 3 % 3 % individu els pu rs individu els gr oupé s 80 co llec tifs Sou rce : DRE Sit adel 70 60 Tain l’Hermitage 1 % 1 % Evolution de la construction neuve en logement - 50 Valence 40 Romans sur Isère 8 % 7 % 500 30 Bourg de Péage 2 % 1 % 450 20 400 10 350 Secteur Rovaltain 3 % 3 % 0 300 199 0 199 2 1 994 1996 19 98 2 000 200 2 20 04 (St Marcel Les Valence, 250 ind iv id uels pu rs ind iv id uels g rou pés c ollectifs S our ce : DRE Sit adel Châteauneuf-Sur-Isère, Alixan, 200 Pont de l’Isère) 150 100 Total 26 % 22 % 50 0 199 0 19 92 1994 199 6 199 8 2000 200 2 200 4 Le secteur qui nous intéresse représente entre 1/4 et 1/5 de l’activité individuels purs in dividuels g ro upés immobilière en logements neufs de la Drôme selon la n atur e d e c ollectifs S our ce : DRE Sita del l’obser vation (en v olume ou en sur faces autor isées). Le Projet Rovaltain s’inscrit dans un secteur où l’activité immobilière

En regardant plus dans le détail, l’activité immobilière a connu est très centrée sur l’individuel résidentiel et pavillonnaire (lotissements tr ès pr ésents dans les v entes), aux opér ations en c ollectif récemment des évolutions significatives sur ces différents territoires : J le secteur de Rovaltain présente une production principalement encor e limit ées en taille et r éalis ées au coup par coup, face à des pôles animée par l’individuel, qui apr ès un «pic» en 2000 connaît une ur bains limitr ophes comme Romans S/ Isèr e et V alenc e où l’offr e en individuel a connu une for te pr ogression apr ès 2000 mais qui, pour des régression progressive par palier, face à un marché du collectif au coup par coup ; raisons de limitation de l’espace, se concentrent désormais sur la J les s ecteur s plus ur bains montr ent un développement à nouv eau pr oduction de collectif, qui s’est depuis à nouveau for tement centré sur la maison individuelle durant la dernière période développée. (entr e 2000 et 2004), r épondant aux attentes de ces agglomérations en quartiers résidentiels périphériques, accompagné par une mont ée en puissanc e de la pr oduction en collectif, qui a for tement augment é sur Romans S/Isèr e et r etrouvé son niveau de 1992 (avant cr ise) sur Valence en 2005.

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B. Accès au territoire et diversité d’offre d’habitat sur le secteur : quelle réalité ? Des prix en forte progression pour les lots à bâtir Sources : Extrait de « Le marché du lotissement de la Drôme de 1990 à 2003 – Les Cahiers de l’Adil 26 » - Janvier 2005 Selon les données de l’Adil 26, les terrains équipés en lotissements ont Source : DRE – Sitadel - Filot pr ogr essé de 1995/1996 à 2004 de + 118 %. Le secteur de Rovaltain est un des secteurs où les prix/m² moyens en Une offre significative de lotissements sur le secteur sur la dernière lots à bâtir à destination des particuliers est la plus importante de la période Dr ôme en 2004 (un des secteur s de r éférence en pr ix).

Part des ventes de lotissements Terrains à bâtir en

Sur le nombre de logements commencés en 2002 et 2003 lotissement

Prix moyen en 2 004 en €/m2

43 75 - 85 (1) 60 - 75 (4) 55 50 - 60 (5) Plus de 70 % 62 55 35 - 50 (3) De 50 à 70 % 60 De 30 à 50 % 0 - 35 (2) De 10 à 30 % 39 Moins de 10 % 65 0 %

68

56 40

53 30

52

32

58 83

Source : DGI/oeil traitement Adil

Le territoire qui nous intéresse présente une caractéristique forte de développement résidentiel centré principalement sur la maison individuelle, génér ant un mode de développement spatial uniquement dépendant de l’automobile. Face au mitage progressif des espaces agricoles et naturels de qualité et Comme espace de desserrement de Valence, le secteur Rovaltain offre des objectifs d’ouver tures à l’ur banisation des nouveaux PLU des de nombr eux gisements fonciers permettant de répondre à la demande communes envir onnant es (Châteauneuf s / Isèr e, A lixan, St mar cel les non satisfaite sur les pôles urbains ; Valence)…, quelle pourrait être la place de Rovaltain dans les programmations résidentielles à venir ?

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3. Une tension qui accentue la necessité de diversification devrait continuer à augmenter compte tenu des caractéristiques des du parc de logements neufs ménages qui s’installent sur le territoire. Là encore, si le parc se développe très progressivement dans l’ensemble du territoire, le Extraits de l’Etude de définition d’un observatoire de l’habitat et pré- contraste reste fort entre les communes centres et les communes les p lus diagnostic habitat pour le Syndicat Mixte de la Drôme des Collines – r urales, nombr e d’entr e elles n’ay ant auc un log ement social. Des Septembre 2006 blocag es peuv ent per sister dans ce domaine ég alement : mauvaise i mage du logement social faute de connaissance réelle des programmes qui «La production est encore majoritairement réalisée sous la forme de peuvent être conçus par les opérateurs, crainte vis-à-vis des besoins maisons individuelles en milieu de parcelle, dont plusieurs observateurs d’accompagnement social, mais également difficultés techniques, soulignent la piètr e qualité ar chitectur ale. En effet, la Dr ôme des financièr es ou foncièr es. » Collines accueille des ménages aux ressources relativement modestes, ne leur permettant pas toujour s, compte tenu des coûts foncier s, d’investir -> Les perspectives du projet Rovaltain fortement dans le bâti. Les logements produits participent donc peu à la valor isation patr imoniale et paysag èr e du ter r itoir e et, alor s même que A 10-15 ans, le pr ojet d'aujour d'hui pr évoit sur 300 ha un potentiel de ce parc est très récent, il prend peu en compte les problématiques 12.000 emplois à ce ter me. d’économie d’éner gie, d’économie foncièr e et de qualité Le développement de l'emploi engendrera une pression résidentielle envir onnementale». forte sur le territoire d’accueil. Cette pression sera d’autant plus difficile à maîtriser si elle est renforcée -> Un besoin global de développement du parc collectif et locatif, par l’arrivée de chercheurs et de cadres « urbains » pour lesquels les notamment dans les secteurs ruraux. références des prix du foncier et de l’immobilier dans le territoire ne Extraits seront pas dissuasifs (au regard des prix pratiqués dans leurs territoires « L’augmentation des prix fonciers et immobiliers s’est traduite par une d’origine). En contrepartie, des écarts de moyens financiers entre plus grande difficulté des ménages à accéder à la propriété, comme le p op ulatio n loc a le et pop u lati on no uve lle me nt acc uei llie, pe uvent montre la régression de la part des prêts à taux zéro dans les statistiques engendrer des migrations résidentielles avec des risques de ségrégation de l’accession. Par ailleurs, le vieillissement de la population, la mise en sociale et spatiale au sein et autour de Rovaltain. couple plus tar dive des jeunes, les s épar ations,… impliquent de nouv eaux besoins. Les logements collectifs ou intermédiaires, une offre proche des Face à la nécessité de diversité et aux nouveaux besoins des actifs de ser vices et commer ces, l’accession abor dable et le locatif… mér itent Rovaltain, les communes rurales et périphériques aux pôles urbains de donc d’être davantage développés, et pas seulement dans les communes r éférence (V alence et Romans) sont-elles encor e en capacité de centres qui assument actuellement très majoritairement cette diversité. développer et de proposer par elle-même cette offre. Pour cela, certains blocages doivent encore être levés. D’abord du coté des communes dont cer taines sont encor e r éticentes, faute de connaîtr e Au r egard des évolutions act uelles, quelle gar antie pour le terr itoir e des exemp les locaux d’opér ations bien intégr ées en mili eu r ur al, alor s d’éviter le développement de projets « parachutés », à proximité de même qu’elles r econnaiss ent par ailleur s l’enjeu de cette diver sification Rovalt ain, venant pour suivr e la tendance « patchwor k » actuelle des pour leur équilibr e démogr aphique. Ensuite du coté des opér ateur s en zones d'activités ? mesure de proposer des produits alternatifs qui ne sont pas présents sur l’e nsemb le d u t er ritoir e. » Dans un soucis de développement durable, une organisation de la structure globale du territoire pour des équilibres pérennes à terme, -> Des besoins accrus en logements sociaux économiques, résidentiels mais aussi agricoles, est à promouvoir afin de Extraits cesser les imp la ntations s ans lie n avec l’ar matur e d e Rovalt ain mais « Le délai théorique d’attente pour un logement social dans la Drôme des également des principaux centres bourgs des communes limitrophes. Colli nes est évalué à envir on deux ans et demi et le nombr e de demandeur s, qui s’élève à 2.600, év olue r éguli èr ement à la hausse et

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UNE ACTIVITE AGRICOLE PRESENTANT ENCORE DE FORT POTENTIEL ECONOMIQUE MAIS…

1. Contexte général 2. Les activités agricoles qui concernent le secteur Source : Extraits du diagnostic de la Chambre d’agriculture de la Drôme Source : Extrait du diagnostic de la Chambre d’agriculture de la Drôme

«Le département de la Drôme dispose d’une surface agricole dont sa part « La Dr ôme des C ollines, r égion de polyc ultur e - élevag e compte envir on dans la surface totale du département est d’environ 40%. Elle se 1 500 exploitations pr ofessionnelles (soit 7 % des emp lois du ter r itoir e) et concentre de plus en plus sur les plaines et certains bas plateaux du pr ésente une gr ande iété de pr oductions (ar bor icultur e et couloir Rhodani en. Avec 230 800 hectar es, cette sur face est stab le par mar aîchage, viticult ur e, élevage bovi n ou volai lles,…) mar quées par des r appor t à 1988. La surface libér ée par les exploitants ayant cessé leur signes de qualité divers (AOC, label, marque AB,…). activité contr ibue davantage à l’agr andissement des str uctur es en p lace qu’à l’installati on de nouv eaux pr oducteur s. Ainsi la taille moy enne des Face à une diminution significative des agriculteurs sur le territoire (28% exploitations a progressé, passant de 20 à 26 hectares, un chiffre d’exploitation en moins de 1988 à 2000), les élus et leur s différents inférieur à la moyenne régionale. partenaires socio-économiques ont souhaité mobiliser des outils pour Sur quelques 8.900 exp loitations r ecensées pr ès de 4 800 (soit 54%) sont favoriser la transmission des exploitations et l’installation. dites professionnelles. Chacune d’elle occupe au moins une personne à trois quarts de temps sur l’année. Des réflexions ont également porté sur le développement de l’agro- La surface agricole départementale se maintient alors qu’un quart des tour isme qui a per mis, de longue date, de four nir un comp lément de exploitations a disparu depuis 1988. La réduction concomitante de la r evenu aux agr iculteur s. En effet, dans un contexte où un c er tain nombr e main d’œuvr e familiale s’accompagne d’un r ecour s à la main d’œuvr e de productions du département connaissent des difficultés, de nombreux salariée, le p lus souvent saisonnière, pour satisfaire les besoins chefs d’exploitations agricoles envisagent de s’orienter vers d’autres notam me nt d e l’ar b or icultur e et d e la viticu ltur e. modes de commercialisation (gîtes ruraux, chambres d’hôtes, ferme Au total ce sont plus de 20.000 agents qui travaillent annuellement en auberge, ferme séjour, camping, …). » agr icultur e. «70% de la main d’œuvr e est r ecensée dans des exploitations spécialisées viticoles ou arboricoles». … DES QUESTIONS PROPRES A CERTAINES FILIERES

«Les gr andes cult ur es (cér éales, oléo-pr otéagineux), les cultur es AGRICOLES SE POSENT POUR LE TERRITOIRE industr ielles (plantes à par fum, semences gr ainièr es) et l’ar bor icultur e Source : Entretiens avec la SAFER Rhône Alpes – Avril à Juillet 2007 (abricots, pêches, noix) sont les activités dominantes du département par mi tant d’autr es (polycultur e, élevag es ovins, capr ins, bovins et En attente des résultats de quatre études en cours de finalisation par la horticulture). La viticulture tient également une place majeure avec, SAFER : notamment, les Côtes du Rhône et la Clairette de Die». 1. Réalisation d'un diagnostic terr itorial pr éalable à l’aménagement de l’espace à vocation économique des communes de Chateauneuf S/ Isèr e La Drôme représente plus de la moitié du potentiel de la production d’Alixan et de St Mar cel Les V alence – 1er semestr e 2007 ; fr uitière de la r égion Rhône-A lpes. Elle occupe une p lace de leader en 2. Réalisation d’un diagnostic foncier CDRA Drôme des Collines - 1er fr uits à noyaux à l’échelle nati onale. La filièr e ar bor icole génèr e un semestr e 2007 ; nombre important d’emplois tant au niveau des exp loitations agricoles 3. Réalisation d’un diagnostic foncier CDRA V alence Dr ôme Ar dèche que des secteurs d’amont et d’aval. Les impacts de la Sharka qui décime Centre – 1er semestr e 2007 ; aujour d'hui les ver ger s autour du site (12 communes impactées, 150 ha 4. Réalis ation d’un diag nostic fonci er PSADER Vallée de la Dr ôme. sur 600 à arr acher, 249 entr epr ises concer nées), r éduise sa vitalité mais Résultats non à disposition de r emettent pas en caus e son potentiel.

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1. L’arboriculture sur les coteaux 2. La plaine agricole

On note un développement et une str uctur ation impor tante de la filièr e Elle connaît des rendements intéressants. Dans le cadre de l’enquête arboricole (production, transformation, commercialisation), qui dégage réalisée par la SAFER RA parmi les exploitants situés autour de Rovaltain, une mar ge br ute impor tante. Elle r epr ésente une des for mes il r essor t la v olont é de pour suivr e et de vivr e «pér ennement» de d’agr icultur e de la Dr ôme la plus for te économiquement : une économie l’agr icultur e (pr ojets d’extension). de pointe tr ès str uctur ée / soci étair e, en amont c omme en aval. De nombreux emp lois dépendent de cette activité (cf. pages précédentes). Pour finir , la SAFER RA obser ve qu’envir on 700 ha ont fait l’objet d’un chang ement de destination autour de Rovaltain (sur un périmètr e Ce qui r essort de manièr e pr égnante des espaces agr icoles situés autour lar ge) compr enant les c ommunes de Chateauneuf s/Isèr e et d’Alixan. de Rovaltain est la for te pr opor tion des terr es exploitées, et la tr ès faible par t de terr es incultes ou délaiss ées. Ces éléments posent l’importance de la réflexion de planification au sein de ce territoire, au regard des nouveaux équilibres dans La crise arboricole actuelle (maladie de la Sharka) remet en caus e la l’occupation des sols et l’organisation des usages, soit entr e : base économique du système. J le maintien et fonctionnement des exp loitations agricoles ; J les possibilités de mutation et de transformation de certaines ; 2 options se des sinent : J le développement économique, commercial et résidentiel du J des exploitants qui décident de replanter et poursuivre leur territoire ; activité, avec une volonté de s e mai ntenir sur place ; J la protection de richesses naturelles du secteur : les corridors J des exploitants qui souhaiteraient passer d’une culture écologiques et l’eau ; saisonni èr e à une cultur e annuelle (ce qui pose la question de la J le débat entre les acteurs autour du foncier et des équilibres globaux pérennité), avec en appui des projets de diversification – du territoire de demain. développement du tourisme rural (gîte, location dans les exploitations agricoles, …), transformation et vente sur place, … UNE QUALITE ENVIRONNEMENTALE A PROTEGER

Il ressort clairement que de grandes exploitations (en dizaine d’ha) sont Le terr itoir e Pays Dr ôme des Colli nes compte une vingtaine de sites pr ésentes sur le ter r itoir e (existence de dépar t/vente de tai lle considérés comme ZNIEFF, Zones naturelles d’Intérêt écologique importante) et pourraient faire l’objet de mutations à très court terme ; faunistique et f lor istique (5% des s ur faces). Une vi ngtaine d’ENS, Espaces Dans un context e difficile pour la filièr e arboricole, on note aussi une natur els sensibles (envir on 6 900 ha) sont r éper toriés. Côté for êt, on recherche de diversité d’activité pour des rentrées financières dénombr e envir on 20 000 ha de sur faces boisées en Dr ôme des Collines complémentaires : agro-tourisme, vente de terrain pour l'urbanisation, … (essentiellement f eui llus), soit 23,5% des sur faces qui appar tiennent en

grande partie à des propriétaires privés. Elles génèrent cependant une Concer nant les c oteaux et la pr air ie à pr oximité de Rovaltain, les activité économique locale non nég ligeab le. agriculteurs semblent moins attachés au maintien des terrains en agr icultur e, dont la v ente (s épar ation) peut êtr e vécue comme un Le Contr at de Pays souhaite accompag ner la str uctur ation et la soulagement. valorisation de la filière par des actions de formation et des études de

faisabilité pour la diversification des débouchés. Il se caractérise par des

démarches de labellisation, des investissements liés à des projets

collectifs...

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UN RESEAU D'INFRASTRUCTURES COMPLET A MIEUX HIERARCHISER

3. Une connection autoroutière directe et rapide avec Valence 1. La gare TGV

Rovalt ain est r eli é dir ectement à l’agg lomér ation de V alence par un V éritable por te d'entr ée du terr itoir e par les lig nes f err ées à gr andes r éseau r outier perfor mant constitué de la v oie expr ess gr atuite (RD 1532) vitesse, le site de Rovaltain porte un potentiel fort de développement. juste avant son passage en aut or oute payante (A49) et du contour nement Par delà son potentiel éc onomique, objet de nombr euses r éflexi ons, il de l’agglomér ation valentinoise. présente également un fort potentiel d'attractivité résidentielle : un Les r éflexi ons pr éalables à un pr ojet de nouv eau pont sur le Rhône/Isèr e cadr e de vie et c limat agr éable, associ é à une "pr oximité tempor elle" via au nor d de Valence qui pourr ait finaliser le c ontour nement actuel est le TGV aux grands pôles urbains nationaux et européens. aujour d’hui à l’ét ude.

2. La modernisation de l’axe ferroviaire du sillon alpin

Le Sillon A lpin r elie les agg lomér ations de V alence, Gr enob le, C hambér y, Annecy et l’agg lomér ation fr anco-genevoise. I l s’agit, d’une par t, d’améliorer, sur l’ensemble du parcours, le transport de voyageurs sur des liaisons interurbaines et périurbaines pour permettre au mode ferroviaire de développer sa performance par rapport au mode routier, d’autre part de soutenir le développement du trafic fret vers l’Italie par l’axe -M odane et par l’itinér air e Valenc e-Gr enoble-M ontmélian.

Pour mettr e en œuvr e ces objectifs, l’État et la Région Rhône A lpes cofinancer ont, sur la pér iode 2007-2013 : J le doub lement de la v oie entr e M oir ans et Saint M ar cellin (hor izon 2010) ; J l’électrification de la ligne ; J et le r accor dement à la ligne à gr ande vitesse M éditerr anée.

Ces mes ur es entr aîner ont le cadencement c omplet des liais ons pour 2013.

La r éalisation du « saut de mouton » de Moir ans (2011) faciliter a l’insertion des trains sur la section Moirans – Grenoble où une troisième voie est à l’ét ude.

La place de l’automobile reste ancrée dans le modèle de développement des infrastructures du territoire. Pour l’instant, dans les premières or ientations du pr ojet Rovaltai n, cett e constance ne semb le pas ce démentir.

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UNE ACCESSIBILITE RAPIDE AU SECTEUR DE ROVALTAIN QUI POSE LA QUESTION DE LA PLACE DE LA VOITURE

1. L’accessibilité automobile

Si on regarde les temps d'accès automobile au site de Rovaltain pour évaluer la pression résidentielle potentielle sur le territoire, la zone de fort impact (correspondant à un temps d’accès relativement faible) s'étend au sud de Valence j usqu'à Livron sur Rhône, au nord de Tain l'Her mitage jusqu'à St. Bar thélémy de V als et l'est de Romans sur Isèr e jusqu'à St. Lattier. A l'ouest, l'Ar dèche n'est que faiblement impactée ; seules les communes r iver aines du Rhône entr ent dans le pér imètr e concerné. La zone d'impact est proche du périmètre du syndicat mixte d'aménagement du Rovaltain.

Lorsqu’on regarde la zone d'impact rapprochée (environ de 45 mn de temps d’accès), le périmètre s'élargit fortement, intégrant St. Marcellin à l'est, Crest et Le Pouzin au sud, et Albon au nord. L'impact sur l'Ardèche glisse en deuxième couronne. Sur ce périmètre, les impacts seront variables selon la quantité, la qualité et le niveau de prix de l'offr e résidentielle pr oposée à pr oximité du site. En tout état de caus e, on peut estimer que le développement du site de Rovaltain aura des impacts sur ce périmètre.

Enfin, lorsqu'on intègre une accessibilité moindre (zone d’impact éloigné : un temps de trajet jugé "acceptable" pour les habitants des grandes agglomérations, environ 1 heure), le périmètre part du Péage de Roussillon au nord jusqu'à Montélimar au sud et de l'Albenc à l'est à Lamastr e à l'ouest. Cett e air e cor r espond au pér imètr e maximum des impacts directs du site, les territoires avoisinants pouvant connaître des impacts indirects, notamment du fait d'une augmentation des prix et de la pression résidentielle sur les territoires à 1 heure.

Au regard des temps d’accès automobile, le périmètre proposé pour le SCOT de la Plaine de Valence, qui regroupe 96 communes, correspond à une aire de fort impact.

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Il paraît important de maîtriser le développement pour ces secteurs, afin 2. L’accessibilité TER de limiter les risques d'étalement urbain et de consommation des espaces naturels. Il est à noter que le secteur à partir de St. Marcellin est déjà Il semble important de regarder la desserte ferrée du site Rovaltain, au soumis aux pr essions de l'agg lomér ation gr enobloise et i ntègr e regard notamment de la volonté de la Région de cadencer les TER et de actuellement le Schéma Dir ecteur de la Région Ur baine Gr enoblois e. r enfor cer la liais on Gr enob le/V alenc e.

Evolution de la construction de logem ent neuf dans les Avec un temps d'accès inférieur à 10 mn en train, Valence et R omans com munes référencées Gare-TC - 1990 à 2006 sur Isère pr oposent une offre attractive d'habitat urbain associée à des 1400 lign es d e tr ansp or t en comm un p er metta nt la m u ltimod a lité (gr âce à la 1200 navette inter ur baine du Cons ei l Génér al), même si s e pose la question de 1000 l'unification tarifaire. 80 0 Cette offr e est intér essante en ter me d'aménagement du t err itoir e du 60 0 fait des équipements et des infr astr uctures pr éexistants dans c es c entr es 40 0 urbains. Par ailleurs, elle correspond à une part de la demande des futur s salar iés de la zone d'activité (cher cheur s et cadr es en r echer che 20 0 de « vie urbaine »). 0 19 90 19 92 1 99 4 1 99 6 19 98 20 00 20 02 2 00 4 2 00 6 * Au niveau des gares secondaires, en ligne directe (sans changement), en V ale nc e- Roman s- Bou rg Source : DRE Sitadel 1 Gares de l'Isère moins d'une heur e, on attei nt Tullins, St. Hi lair e du Rosi er /St. Nazair e Logements auto risés 1990-2006 en Royans, V inay et Poliénas, St. M arcellin ayant une position En c ompar aison av ec l’activité immobili èr e en log ement neuf de R omans particulière du fait de sa desserte également par les grandes lignes inter- et V alence aux autr es communes de l’Isèr e disposant d’une g ar e ver s cités. Ces c ommunes et leur s abor ds pr ésentent également une offr e Rovaltain (Vinay, St Marcellin, St Nazayre/St Hilaire du Rosier, Tullins – attractive en terme d'habitat résidentiel (lotissements, maisons de Fures, …), on observe : village, habitat intermédiaire, petit collectif). -> un processus de développement résidentiel déjà bien engagé sur les 2 Evolut ion de la construc tion de logem ent neuf dans les communes « centr e » de la Dr ôme à mi chemin de Rovaltain ( liaison communes référencée s Gare-TC - 1990 à 2006 rapide – moins de 15 mn) 700 -> un développement progressif et mesuré pour l’instant au sein des 600 communes plus éloignées de l’Isère, disposant d’une gare de desserte

500 ver s Rovaltain mais également Gr enoble. Les deux communes « centre » de la Drôme ayant déjà bien « entamé » 400 leurs disponibilités foncières, les potentialités d e développement 300 résidentiel se situent ainsi principalement au sein des communes péri-

200 urbaines et rurales, dans un rayon périphérique de 20-25 mn en voiture, un peu p lus en tr ain (jusqu’à 30 mn – soit une limit e à V inay) 100 0 Une étude détaillée aux abor ds de ces gar es (dans un r ayon de 15 mi n en 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 voiture = temps d’accès jugé acceptable lorsque l’on pratique Valence Romans-Bourg de Péage * St Nazayre/St Hilaire du Rosier St Mar ce llin l’intermodalité VP/TC) devrait permettre d'évaluer le potentiel de Vinay Polién as Source : DRE Sitadel 1 développement résidentiel de ces communes et d'identifier les enjeux Tullin s- Fure s Logements auto risés 1990-200 6 associés.

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3. Le lien entre les centres urbains et Rovaltain : comparaison TER - VP

Comparaison des temps d'accès train/Voiture

30’

24’

13’ 12’

Temps VP Temps Train

La concurrence entre le fer et la route est effective sur des distances assez courtes puisque les temps de parcours en automobile dépassent ceux pr oposés en tr ain (cf. V alenc e V ille - Rovaltain, R ovaltain – Romans).

En r evanche, le centr e ville de V alenc e est tr ès attr actif puisque par voie routière, le temps d’accès étant de + de 10 min (temps sans prendre en comp te les p r ob lèm es d e tr afic).

3000

Une r éflexion est en cour s dans le cadr e d'une étude « Un Schéma de 2001 M+D développement durable pour l’accès au secteur Gare TGV Rovaltain ». 2500 2003 M+D

Nombre de montées et 2000 On note une accessibilité du territoire par les lignes structurantes descentes par gares complétée d’un réseau de desserte de TC périurbain. 1500

1000

500

0 E E E S N E LL V IR LLE I E ETT NAS AY A I V R IN MANS V G V CE LLI OIRANS LIF R O OLIE R CE M P A OBLE LINS FURE N ST E S GA M L T E/ST NAZ LE N N S R A TU V GRE AI VALENCE T.G.V. MOIRA HIL ST Pr oj Rovaltain - Rappor t final – janvier 2008 28

4. L’accessibilité bus et cars : un accès depuis les centres urbains de proximité à organiser

Ligne 5 Valence – Romans – Le V er cor s A cette offre de « navette », il faut associer les dessertes TER du sillon d u consei l Gé nér al d e la Dr ôme, lign e Alpin (train intercité et périurbain) qui seront cadencées dès décembre anecdotique dans la desserte du 2007 sur la par tie Saint Marcelli n – Gr enoble et une desserte TER en secteur , ne foncti onne que cer tains provenant de l’Ardèche (22 ARQ) jours de semaine. Plusieurs points doivent être soulevés sur la question de l’accessibilité La ligne 6 du conseil Général bus et car : fonctionne quant à elle avec envir on 15 ARQ entr e V alence et Gr enob le par Tout d’abor d, un r enfor cement de la lisibilité et la complémentarité de contre la totalité des services ne l’offre de tr anspor t au tr avers de la tar ification, de l’affichage et la desser vent pas Gr enoble. L’itinér air e le communication, doit être apporté ; plus fr équent est celui de V alenc e – Romans av ec envir on 1 ser vice par L’offr e entr e V alence vi lle et V alenc e TGV est abondant e gr âce au heur e. La ligne d esser t la gar e TGV ainsi que la quar tier Rovaltain système de « nav ettes ». M ais la lectur e de l’ens emble de l’offr e de transport collectif est difficile

La ligne 26 du réseau CTAV Ensuit e, une affir mation de la performance des liais ons en t er me de de Valence permet de temps de parcours, doit être mis en avant (communication) ; rejoindre la gare routière de V alence à Saint M ar cel les Enfin, un tr avai l tout par ticulier est à engag er sur : Plaines en passant par la gare -> les liaisons entre les différents pôles urbains (Valence, Romans) et la de Valence TGV (arrêt gare TGV mentionné dans la fiche -> une mise à plat de l’ensemble des horaires de bus et train ainsi que horaire). leur itinéraire La desserte de la gare se fait … afin de cr éer une offr e attr active et complémentair e entr e les modes. avec une fr équence d’envir on 1 heur e ¼ en heur e de point e Une étude partenari ale s ur ce s ujet, pilotée par le Cons eil Général de la et 2 h en heur e cr euse. L e Drôme, es t en cours. fonctionnement se fait d u lundi au vendr edi.

La liais on entr e la gar e TGV et la gar e r outièr e de V alenc e est r éalisée par une navette SNCF soit en TER soit en car. Le temps de parcours très per for ment en tr ain puisqu’il oscille entr e 8 et 10 min, l’est moi ns par la navette en c ar avec un temps de par cour s d’envir on 20 min.

Selon les pér iodes de la jour née, la fr équence de la nav ette est de 6 à 8 bus/tr ain par heur e depuis la gar e jusqu’à Valenc e. Il est intér essant de noter que cette navette, à certains horaires, dessert la gare routière de Romans. Auc un cadencement n’est affiché.

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5. Une offre de stationnement qui conditionne l’usage Une réserve doit pouvoir être mise à disposition des visiteurs ainsi que l’ajout des places du parking SNCF (estimation 400 places Le stationnement sur le site supplémentaires soit 1ha supplémentaire). se décompose en deux secteurs. Hypothèse 2 (H2) : Rovaltain un parc d’activités bénéficiant d’une La gar e SCNF pr opose desserte en tran sport collectif aujour d’hui 812 p laces longue Le ratio de base est 1 place de stationnement pour 30m² de SHON dur ée et 93 places en dépos e Le projet prévoit 600 000 m² de SHON minute. La surface utilisée par le stationnement sera de 2 ha. La for te fr équentation de la (Groupe 6 avait calibré à 1 place pour 20 m² de SHON) gare TGV engendre une saturation quasi quotidienne Hypoth èse 3 (H3) : Rovaltain un parc d’activités où les tran sports de l’ensemble du parc, où collectifs accompagnent le projet et sont une alternative crédible à des reports de stationnement l’automobile se loca lis ent aux ab or d s Si l’on souhaite être plus contraignant dans l’utilisation de la voiture et immédiats du parking. s i une offre pertinente de trans port collectif es t propos ée, le ratio peut être d’une place pour 40 m² de SHON soit 1,5 ha dédiés au Eléments s upplémentair es : stationnement. tar if jour nalier : 5.7 € et Cependant la notion de proximité au transport collectif peut être prise abonnement mens uel à 57€ en compte avec l’application d’un ratio plus contraignant aux abords d’un arrêt de TC Ex : 1 place pour 60 m² de SHON soit 10 ha. Dans les gares de centre ville (ex Grenoble), le taux de A partir de ces hypothèses, il ressort les orientations suivantes : rotation est faible, environ 65%. Ce ratio doit être bien -> séparer les fonctions de stationnement plus élevé pour V alence TGV Le parking de la gare est sous dimensionné. L’arrivée d’une zone où aucun éq uipement n’est d’activités pr oposant des places de stationnement gr atuite pour les susceptible d’attirer une emplois (à moins d e 500 mètr es de distance) va accentuer les effets de clientèle à la demi-journée. report déjà observés. L’enjeu ici est de cor r ectement sépar er les fonctions entr e un Au sein de Rovaltain, 103 places de st ationnement ont été cr éées en stationnement de long ue dur ée pour les usag er s des TGV et un usage de 2005 sur voir ie et appar tenant aux entr epr ises. Du fait de la satur ation mi-jour née ou jour née effectué par les tr availleur s de la zone de du parking SNCF, des reports sont également constatés sur ces poches de Rovalt ain -> v er s une spécification des zones d e stationnement, soit la stationnement. gestion d’accès.

Quelques hypothèses de développement -> Utiliser le stationnement comme levier de la politique de déplacement Hypothèse 1 (H1) : Rovaltain un parc d’activités où l’accès à la La disponibilité d’une place de stationnement à proximité du lieu de voiture est privilégiée. tr avail favor iser a l’usage d e l’a utom ob ile, c e q ui n’est p as e nvisageab le Le site va accueillir à terme 12 000 emplois. pour le site de Rovaltain. C’est pourquoi une politique de limitation du Le site est rendu accessible qu’en voiture, d’où la nécessité d’offrir une nombre de places de stationnement doit se coupler d’une amélioration place de stationnement par employés soit 12 000 places. de la desserte du site en transport collectif. 30 ha seront alors utilisés par les véhicules (soit 25m² par place)

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EN RESUME

4 points c entraux :

1. Un ter r itoir e en pleine mutation, qui pr ésente des espaces libr es à C’est également pr endr e en compte les b esoins d’accompag nement des for te valeur économique et r ésidentielle nouv elles ar r ivées « économiques » (IRSN, autr es) et de tisser par le 2. Des facteur s d’accueil et une or ganisation du cadr e de vie à pr ojet un lien entr e la r éflexion de p lanification du pr ojet pr omouvoir d’aménagement et celle du projet scientifique. 3. Des pratiques de déplacements des personnes à modifier 4. Un espace temps qui favorise les déplacements individuels Qui pose des questions aux différentes échelles d’approche du projet :

Et plus largement Quelle or ientation du pr ojet pour la matér ialisati on des enjeux d'aménagement de développement durable du territoire affirmés et Engager une réflexion « métropolitaine », c’est tenter ainsi d’apporter poursuivis par la Région Rhône Alpes ? un cadr e pour : Quelle pr ogr ammation en accompag nement de c es ar r ivées potentielles ? -> une meilleure organisation de l’accessibilité en transport collectif … pour une inscr iption de ces pr ojets dans un souci d’animation et de et au renforcement du rôle du pôle d’échange (TER/TC). qualité de vie sur le site ?

-> un véritable travail d’organisation et de mise en cohérence du Quelles conséquenc es et quels liens étab lir avec le positionnement stationnement et des besoins actuels et futurs des usagers de actuel du site du Rovaltain ? Rovaltain, une v ar iable d’ajustement qui est pour un report modal efficace et un cadr e de vie amélior é. Une attractivité du site qui entrainera de la périurbanisation : quels moyens mettr e en œuvr e pour la fr einer ?

-> une mixité des lieux, et donc des usages, qui se réfléchit en ter mes de mobilité et de services de transport.

Cette réflexion métropolitaine passe par une mise en avant de l’« image » environnementale du site, par une organisation du territoire (dans son affectation et son usage) qui par ticipera à ralentir le phénomène de périurbanisation en vigueur.

Cette image passe également par l’affirmation de la qualité du projet et du site (une loc alisation exceptionnelle) au r egar d et en lien avec les différents espaces métr opolitai ns r égionaux et nationaux existants ou à venir en Rhône A lpes. Quelles comp lémentar ités entr e le Pôle national de toxicologie et les pôles de compétitivité pr ésents en Rhône-A lpes et sur le site ?

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DES PERSPECTIVES DE STRUCTURATION DE L’AXE ROMANS - VALENCE

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DEUX SCENARIOS POSSIBLES POUR L'AXE ROMANS / VALENCE EN LIEN AVEC LE DEVELOPPEMENT DU SITE :

Scénario 1 : Une structuration par pôle Objectifs : Pr éser ver les coupur es à l'ur banisation pour fair e émer ger un pôle indépendant porteur de sa propre dynamique. Concentrer les implantations et l’urbanisation sur le site de Rovaltain pour pr éserver les espaces natur els envir onnants. Travailler sur une indépendance programmatique du site.

Conséquences : Un impératif de forte densité, notamment pour les abords de la gare SNCF, dans un double souci de :

J rentabiliser le foncier ; J constituer un pôle for t, image de mar que d’un site d’intér êt régional. Un traitement des abords de la route pour limiter le développement en vitrine des activités et des habitations aux abords du site (problème de la continuité quasi exist ante c ôté St. M ar cel les V alence).

Scénario 2 : Une continuité urbaine Objectifs : Assumer la continuité ur baine futur e (et déjà for tement engagée) entr e les deux espac es ur bains de V alence et Romans sur Isèr e tout en tr availla nt sur la q u a lité d es ab or d s p our valor iser l’effet vitr ine.

Conséquences : Requalifier les abor ds de la r oute nationale pour en fair e un élément structurant. Anticiper le développement en positionnant le site de Rovaltain comme un élément for t d'une agg lomér ation multipolair e V alence / Romans sur Isèr e, en établissant une hiér ar chie et des vocations pour les gr ands sites.

Au regard des évolutions actuelles, le développement du territoire se dessine plus ver s une continuité « péri urbaine » qui implique des risques importants à termes (mitage, étalement, …).

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APPROCHE METROPOLITAINE DU GRAND PROJET ROVALTAIN

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LECTURE DU SITE ROVALTAIN ET DE SON TERRITOIRE

1. Grandes caractéristiques du site 2. Des pistes de réflexions pour l’aménagement du site

Un paysage ouvert marqué par les infrastructures lourdes qui définissent Une r éflexion sur l'accessibilit é et l’aménagement des entr ées pour une clairement plusieurs secteurs : le «campus», le quartier Gare, le parc du visibilité du site et un effet vitrine. 45° par allèle et son extensi on au nor d de la ligne Gr enoble / V alence, les emprises au-delà de la RD101 qui représentent des perspectives Le traitement de l’interface ferroviaire / territoire sur le site pour une d’évoluti on à long t er me. mise en relation des différents secteurs : quels franchissements ?

Un site actuellement orienté sur l’activité tertiaire développé autour de Un équipement intermodal autour du projet avec la gestion des la gar e. stationnements et des domani alités comme pr ior ités pour une

composition des abords. Une gare TGV visible de la route (symbole fort) mais peu de possibilité de lisibilité depuis la voie (peu d’effet vitrine sur le secteur Est). La desserte interne comme préfiguration d’un découpage pour des Difficultés à lir e l’int égr alité et le pér imètr e du site (mitage). implantations potentielles.

Ambiance générale d’entrée de ville (en direction de Valence) avec un développement et des signes de mutation.

Perception d’une activité agricole riche (cultures, vergers, parcelles en friche) sur un territoire fortement artificialisé (infrastructures de transport et communication et urbanisations récentes).

Des qualit és paysag èr es et envir onnementales for tes ne s’appuyant pas sur des éléments faunistiques et f lor istiques exceptionnels (quelques haies résiduelles intéressantes).

Un coteau orienté au Sud, au nord de la ligne TER, propice au développement de programmes bioclimatiques.

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APPROCHE DE DIFFERENTS PROJETS METROPOLITAINS POUR L’ETABLISSEMENT D’UNE GRILLE DE « POINTS DE CONVERGENCE »

1. Eléments de comparaison avec d’autres sites 4. Une recherche d’effet d’entraînement « métropolitains » C’est dans les levier s que por te le dév eloppement éc onomique q ue c es projets développent bien-souvent de nouvelles centralités, prônant la

prise en compte du social, culture, …. Notr e analys e s’étab lit s ur la bas e d’une compar aison entr e plusieur s sites et projets européens revendiquant les appellations suivantes : «parc 5. Une stratégie en matière de positionnement, d’affichage, d’image scientifique», «parc d’affaires», «quartier métropolitain..», «grands C’est une question qui se place au « cœur » des actions, à savoir le lien pr ojets ur bains» (Cf. références en annex es). entr e le « pr ojet », et son image (pr ogr ammes exc eptionnels, vision,

per spectives, gr ands ar chitectes, …), et les « ter r itoir es » qui De cette approche ressortent des principes communs à l’ensemble des l’accueillent (concurrence territoriale, compétences, autres projets, …) pr ojets étudiés émer gent, mett ant en avant un mode « métr opolitain » d’organisation (gouvernance, planification), de développement 6. Une organisation et une répartition des maîtrises d’ouvrage, des (marketing, commercialisation) et de mise en œuvre (maîtrise d’ouvrage, rôles des acteurs du projet financeur, pilote, portage, …). Les structures porteuses développent plusieurs niveaux décisionnels pour

l’organisation du développement des projets : De manièr e synthétique, nous r egr oupons ces éléments en 7 points de -> un niveau de partenariat « stratégique » correspondant aux besoins de conver gence que l’on r etr ouve dans chaque pr ojet ; le détail figur ant en positionnement du pr ojet (local, r égional, national, inter national) /-> annexe. cela corr espond aux enjeux de r éférencement politique, scientifique,

économique et mar keting du pr ojet 1. Une localisation stratégique -> un niveau de maîtr ise d’ouvr age pour l’aménagement d es sites du Les notions d’accessibilité, de connexion des moyens de transport, pr ojet /->, il s’agit de la mise en œuvr e opér ationnelle du pr ojet liaison entr e fonctions et gr ands équipements, … sont omnipr ésentes -> un niv eau de g estion d e la zone de pr ojet, une fois r éalis ée dans les projets

7. Une intensité et une mixité dans l’usage et la destination des sols 2. Une intervention publique forte Il s’agit des modes et concepts de compositions retenues pour la Les collectivités sont souvent à l’initiative du projet et impulsent par réalisation du projet, des orientations dans la forme et l’architecture des leur action à la mise en œuvre du projet constr uctions dans lesquelles la valor isation foncièr e pr end tout e sa

place. Ainsi, au-delà des concepts de « quartier multi-fonctionnel », de 3. Une ambition environnementale « ville c ompacte », la questi on foncièr e et sa valor isation est int égr ée Au-delà des labels et normes, se posent dans les projets dès les réflexions en amont du projet. « métropolitains » les enjeux de développement des modes alternatifs en transport en commun, des grands paysages et de la maîtrise des Ces éléments four nissent une grille de lecture et de questionnement au rejets/déchets, de la réduction des consommations d’énergies, … sans pr ojet Rovalt ain. I ls appellent plusieur s r emar ques de notr e par t (cf ci- compter la démocratie participative après).

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APPLICATION DE CETTE « GRILLE » SUR LE PROJET ROVALTAIN

1. Les acquis de Rovaltain La mise en p lace d’un comité scientifique est une gar antie pour des implantations de qualité, mais ne traite pas de la qualité urbaine ou A. Une localisation stratégique ar chitectur ale. Un potentiel remarquable : Rovaltain est la tête de pont du sillon Alpin sous influence de deux En par allèle, une évolution doit êtr e pr oposée en r appor t au gr andes air es métr opolitaines (Métr opoles lyonnaise et développement du projet par : méditerr anéenne). Pôle d’échang e TGV /TER et gr andes infr astr uctures viair es. 1. Compléter le Syndicat mixt e d’aménagement par un lieu de dialogue Pr oximité de deux agg lomér ations (V alence et Romans sur Isèr e). stratégique entre les acteurs locaux du développement économique -> Un potentiel d’air e ur baine de 200 000 habitants. comité stratégique.

2. Associer le Dépar tement et la Région dans les r éflexi ons du syndicat B. Une ambition environnementale et qualitative mixte pour gar antir une int égr ation des enj eux de la gr ande éc helle. Réflexi ons et pr atiques déjà for tement engagées par le Rovalt ain en la En complément du comité stratégique et des comités de pilotage qui matièr e : char te de politique envir onnementale et cer tification qualité associent le Dépar tement et la Région et ont en c har ge la str atégie du ISO 14001. financement, mettr e en place -> un comit é d’agr ément, Ces deux points pr ésents dans les pr ojets « métr opolitains » ét udiés font -> un comité de développement partie des acquis de la démarche Rovaltain. Sortir du système où le syndicat mixte fait « Tout, tout seul » ? 2. Les points à renforcer C. Le développement d'une image forte et attractive (architecture, A. La recherche d’effets d’entraînement urbanisme, programmes, implantations) en lien avec les grandes Un site qui s’appuie sur deux pôles de compétitivité régionaux et un implantations à venir : vers un territoire « référencé » -> communication équipement local stratégique, l’INEED Rhône-Alpes (Innovation pour / mar keting l'Environnement et l'Economie Durable), pôle de développement durable de la CCI de la Drôme. Pr éser ver les qualit és paysagèr es, envir onnementales et le cadr e de vie Développement : cr éer un discour s unique mobilisat eur à destination du territoire d’accueil, afin de préserver son attractivité -> en terme de des investisseurs, éviter le syndrome de la «cathédrale dans le désert». signalétique

B. Un positionnement clair et une organisation des maîtrises d’ouvrages Le syndicat mixte du Rovaltain, avec 53 communes, constitue un maîtr e d’ouvrage fort, inscrit sur le territoire et légitime pour porter ce projet, mais n’est peut-êtr e pas à l’éc helle de l’ enver gur e du pr ojet.

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3. Les points à initier et à partager de manière plus large

A. Stratégie métropolitaine Se positionner par rapport aux autres sites technopolitains de la région Rhône-Alpes et ne pas r entr er en concur r ence avec les zones d’activités loc ales (en ter me de fonctions)

B. Intensité et mixité urbaine dans l’utilisation des sols Les grands pôles de recherche et de développement ne se développent plus auj our d’hui à par tir de pr ogr amme mono-fonctionnel et néc essitent une ur banité per mettant l’ouver tur e sur le monde extér ieur (équipement culturel), l’échange et l’émulsion (lieux de loisirs) et l’animation (lieux de vie). Les formes d'organisations et d'images architecturales pour ces pôles se rapprochent plus du registre urbain que de celui des parcs d’activités (empr ise au sol, élév ation en haut eur , tr aitement de la densit é, dégagement d'espaces ver ts techniques et fonctionnels).

Les compléments qui doivent être envisagés aux activités industrielles et de recherches sur le site Rovaltain afin d'offrir un cadre de vie, un envir onnement "stimulant " aux f utur s occupants et uti lisat eur s de ces lie ux, sont : - les s er vices aux entr epr ises ? - les s er vices liés aux gar es TGV et TER ? - une offr e ter tiair e supér ieur e en bur eaux ? - des équipements et des services à la personne ? - des solutions d'habitat adaptées (r ésidences ser vices, hôteller ie, …) aux attentes ponctuelles des futurs usagés (voire réponse en occupation à l'année ?)

Souhait e-t-on s’or ienter ver s des pôles de r echer che f er més (de type campus ou autr es) ou ver s d’autr es alter natives plus conviviales et attir antes (de type quar tier de vie, mor ceau de ville) ?

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QUEL MODELE POUR UN POLE SCIENTIFIQUE METROPOLITAIN ?

Extrait de: La note rapide sur l'économie "La localisation des activités de haute technologie en Île de France" – IAURIF / PUCA – Février 2007

"Les cher cheur s, du public comme d u pr ivé (dont les statuts et les modes Ainsi, plusieur s temps dans le développement d’un site peuvent êtr e constatés : de fonctionnement sont pour tant tr ès différents), entendent non seulement s'épanouir dans leur vie pr ofessionnelle, mais aus si vivr e bien dans leur espace-temps de travail au quotidien, en dehors du cadre de 1. le temps de la constitution du positionnement du pôle ; travail quotidien, en dehors du cadre de travail proprement dit. Ils expriment le besoin d'une qualité de vie urbaine : restaurants, animation 2. le temps de son référencement et de son inscription dans le paysage de développement locale, régionale, nationale et internationale de r ue, commer ces, équipements mar chands or dinair es.

Ce sont des hommes et des f emmes "c omme tout le monde", qui aspir ent 3. le temps de sa participation à la dynamique territoriale en tant que support et levier à de nouveaux développements (construction, mais à des moments de détent e, notamment à l'heur e du déjeuner , où l'on également s avoir fair e, méthode, …) peut par ler à bâtons r ompus d'un sujet sans pour autant subir les contraintes techniques et sociales liées à l'activité formalisée."… "Les 4.… jusqu’au passage à un véritable « pôle de vie ». chercheurs, qui ont besoin par-dessus tout d'un sentiment de liberté pour exprimer toutes leurs capacités, se sentent bien dans la ville. Or, les Nous considér ons q u’actuellement, au r egar d de l’évolution des lie ux q ui le ur sont offer ts, q uand leur or ganisme s e d é loca lise en réflexions « territoriales » par les acteurs publics et l’arrivée de banli eue, sont adaptés sur le plan tec hnique, mais souvent pauvr es au plan des aménités et des signes urbains. nouv eaux acteur s pr ivés dans l’investissement au s ein du pr ojet, nous nous situons au point de seuil de passage d’une approche de projet

Les éléments r ecuei llis dans le cadr e de l'étude montr ent que la p lupar t « clas sique » à une vér itable str uctur ation d’une mise en œuvr e d’un « grand projet de territoire », d’un futur pôle de vie dynamique. des chercheurs sont orphelins des quartiers historiques centraux, dans lesq u e ls la vie socio-cu lt ur elle est p lus int ens e. Un ma l êtr e late nt en résulte".

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PISTES DE REFLEXIONS OU DE TRAVAIL A INITIER

1. Une intensité et une mixité urbaine dans l’utilisation des sols 2. une échelle de réflexion large : de Rovaltain … • Lar ge en matièr e de géogr aphie : Au regar d des impacts d'un tel pr ojet, la r éflexion devr ait se por ter au minimum s ur l’échelle -> les grands pôles de recherche et de développement ne se développent envisagée dans le Grand SCOT Valentinois. A défaut, le territoire plus aujourd’hui à partir de programmes mono-fonctionnels composé par les 53 communes adhér entes au Syndicat M ixte du Rovaltain peut représenter une alternative. Cependant, l’impact de -> des compléments aux activités industrielles et de recherche à ce projet dépasse le cadre de ce découpage territorial ; envisager • Lar ge en matièr e de thématique : en effet, le pr ojet Rovaltain nécessite la prise en compte de multip les thématiques ( logement, … à travers un projet métropolitain suffisamment fort pour commerces, artisanat, environnement, paysage, transport, …), qui générer une dynamique de territoire sur les 20 années à venir touchent aux différ entes c ompétences et politiques sector ielles des territoires, y compris la compétence urbanisme des communes. -> des aménagements et des for mes ar chitectur ales se r appr ochant plus du registre de l’urbain et des technopoles que des parcs d’activités Une r éflexion à l’ échelle d’un Gr and SCOT entr e V alenc e et Romans, voir e au-delà, pour accompagner la mise en œuvr e du pr ojet Rovaltain. -> un pr ojet por teur d’une image et d’un messag e plus qu’un sc héma d’aménagement Une or ganisation d’un espace « pr ojet », la mise en place d’un « groupe projet » intégrant de nouveaux partenaires dans la r éflexion de la

composition du pr ojet, la constitution d’une nouv elle g ouv er nance de 2. Cela passe par une revisite du périmètre de réflexion au sein projet (aux différentes échelles ?), permettant une articulation entre les compétences de chacun… font désormais partie des fondamentaux du du territo ire « gr and pr ojet Rovaltain ».

A défaut d'avancement de la réflexion du Grand SCOT Valentinois, 3. Une première application : l’engagement d’une démarche l’importance de l’impact du projet Rovaltain sur le territoire pousse à distinguer deux échelles : partenariale de prospective « habitat » sur un territoire large

Au-delà des questions de marchés immobiliers et de positionnement des 1. une échelle de l’action, qui aujourd’hui se porte sur la ZAC et la ZAD de Rovaltain mais qui dans le cadre des réflexions en cours, pose la terr itoir es (agglomér ations de V alence et R omans, ter r itoir e des 3 communes – A lixan, St M ar cel Les V alence, C hâteauneuf Sur Isèr e), question d'un périmètre de maitrise élargie permettant de gérer l’ét ude commandée par le Consei l Génér al de la Dr ôme à la société l'inscr iption du Rovaltain dans son site : extensions fut ur es des zones existantes, espaces tampons limitr ophes, etc. (au nor d – vis-à-vis de la Str atis Conseil a per mis à tr aver s le r endu de mar s 2007 d’affir mer plusieur s points saillants pour le ter r itoir e. zone d’activité Sud de Bourg de Péage ; au sud – vis-à-vis de la zone d’activité de St Marcel Les Valence).

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Ce territoire ne pourra pas répondre aux besoins cumulés en logement Une str uctur ation r eposant sur : issu du développement propre du territoire et du développement spécifique de Rovaltain. - l’har monisation à une échelle lar ge des r ègles et des possibilit és de développement, et donc d’identifier l’ensemble des zones potentielles Face au desserrement résidentiel de Valence (limitation des potentialités de future urbanisation ; d’extension à l’avenir), au développement des zones d’activités - la maîtrise foncière à travers la constitution de réserves foncières qui « classiques » en périphérie des 2 principales agglomérations (Valence et permettent le développement de logements « accessibles » en prix Romans – Bour g de Péage), les 3 communes ont anticipé et r éfléchi (à (logement abordables) ; travers leur document d’urbanisme et les futures mises à l’urbanisation) - la constitution d’une « filière » suffisante en acteurs qui permette la une r éponse à leurs besoins propres en logements (100 logements/an mise en œuvre d’habitat « adapté » aux attentes du territoire et du pour les 3 communes) mais pas aux besoins générés par le projet Rovaltain (collectif, locatif, …). développement du Grand Projet de Rovaltain, représentant selon Stratis Consei l l’ar r ivée de 100 ménages supplémentair es par an d'ici 2011. A ce titr e, une étude co-por tée entr e la Région RA, le CG Dr ôme et le Syndicat mixte de Rovaltai n a été engagée en septembr e 2007 : « Etude Le projet devra intégrer une offre de logements sur place, diver sifiée, prospective du marché de l’habitat et des besoins en logements dans le en r éponse à une demande génér ée par la spécificité de positionnement bassin de Rovaltain ». de Rovaltain.

Une compar aison a été établie ég alement par ce cabinet consei l entr e Rovaltain et d’autr es terr itoir es ayant fait face à la même pr oblématique (Z AC d e la Dur ann e s ur Aix en P r ovence TGV , V ille Nouv e lle d e l’Is le d’Abeau et sa gar e TGV). A par tir de ces exemp les, i l a ét é estimé que : * 25 % des personnes employés sur le secteur du pôle TGV continueraient à habiter en ville ; * 25 % seraient rurbains et habiteraient à l’extérieur du site pôle TGV ; * 50 % qui tr availler ont sur le pôle pr éfèr er ont habiter à pr oximité.

Parmi cette demande, la répartition s’effectuerait pour : 70 % en loc atair es et 30 % en pr opr iétair es.

Ce pr ojet, par son impact sur le logement, nécessite une str uctur ation et une maitr ise de l’offr e : str uctur ation à la f ois dans s on financ ement, ses statuts et sa valorisation (prix de sortie), et sa répartition géographique.

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MISE EN RELATION DES APPROCHES AVEC LE GRAND PROJET ROVALTAIN

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UN PROJET METROPOLITAIN : VERS UNE MIXITE PLUS URBAINE Comme premier regard sur le plan de composition, on note le dégagement de grands espaces verts sur le «muscle» qui concentrent les 1. Le plan de composition et la programmation initiale constructions sur de petits îlots (effet de densité sur des petits espaces). envisagés par le Syndicat mixte de Rovaltain Source : Syndicat Mixte de Rovaltain Ceci aboutit à un aménagement global plutôt extensif, et correspond à un aménagement classique d’une zone d’activités, même si des Un pr emier tr avail a été i nitié par Gr oupe 6 tr aduit dans un p lan de efforts qualitatifs importants y sont apportés. composition de jui llet 2006. I l s’appuie sur plusi eur s principes : J la gar e com me p o lar ité d u site, J un souci de mai llage du sit e par une tr ame for te et notamment des liaisons est – ouest, J un «muscle vert» qui sillonne le site support d’équipements techniques et d’aménag ements paysager s. J La question du stationnement est poi ntée comme une q uestion importante pour l’élaboration du projet. De même sont notées les difficultés de liaisons en mode doux entr e les deux gar es, et entr e les gar es et le r este de la zone (par c du 45ème par allèle par exemp le).

Ces principes viennent appuyer le concept d’un parc technologique avec la programmation suivante : secteurs d’activités technologiques, centr es de r echer che et for mation, parc d’affair es, pôle ter tiair e et bur eaux, centr e évènementiel.

Ce premier travail a permis de matérialiser un projet sur l’ensemble du site Rovaltai n et d’en dégager les limites. I l s ouligne également la nécessité de passer d’une approche de vente de lots à bâtir (pratique Répartition initiale r éalisée sur la pr emièr e tr anche de la ZAC) à une conception d’un pr ojet global proposant des capacités SHON à la vente selon plusieurs types de Surf terrain Répartition SHON Répartition destination pr édéfinie et localis ée. Evenementiel 35000 5% 35000 6% Evenementiel Parc d'affaires 25000 3% 37500 6% Parc d'affaires Il est essentiel dans cette nouvelle étape de passer de la logique de Tertiaires 150000 20% 129000 22% Tertiaires vente de terrains à bâtir, initiée pour engager la zone, à une logique de Parc technologique 232000 30% 180700 30% Parc technologique pr ojet (en lien avec un pr ogr amme plus ambitieux ou r éor ienté) où des Centre de recherches 187000 25% 124900 21% Centre de recherches capacités SHON et de densité sont appliquées non pas à une forme Parc techno/recherche 132000 17% 92400 15% Parc techno/recherche d'aménagement mais aux différ entes cibles d'activités et autr es Net 761000 599500 0,79 Commerces Hôtellerie occupations souhaitées. Qui prend en compte la dynamique de ces cibles, leurs acteurs et leurs 9 possibilités d'investissement, les potentialités patrimoniales sur le site ? COS/brut 0,4

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2. Premières remarques

Au-delà des principes d’aménagement ambitieux affichés, plusieurs Site D estin atio n Tail le COS SH ON Ada pté P ropo sitio n Sol utio n de re pl i 3 Exten sio n du parc d 'activi té Nor d Est 8 40 00 0 ,7 5 88 00 ? questions se posent : 4 Site SNCF 60000 5 L es Ch iro ns 6 10 00 1. La programmation Accès - entrée - giratoire 150000 2 Quartier gare - Pôle tertiaire 120000 0,7 84000 ? Hôtellerie 6 Eve ne men ti el 3 50 00 1 3 50 00 Oui L’équilibr e entr e les mass es dév eloppées et les destinations envisagées 7 Parc d'affaires 25000 1,5 37500 ? Hôtellerie, commerces, bureaux, habitat Mixte, pôle posent questi on : comment tenir les 620 000 m² SHON (capacité établie 8 Pô le tertia ire 3 00 00 1 ,5 4 50 00 ? H ôtel le rie, comm erce s, b urea ux, Ha bita t Mixte , pô le 9 Pa rc te chn olo gi qu e 6 10 00 1 6 10 00 Oui lor s de la cr éation de la ZAC en 1998) dans la dur ée ? 10 Centre de recherches 60000 0,6 36000 Oui Cette optique est à la fois importante «commercialement» parlant 11 Centre de recherches 52000 0,7 36400 ? mixte, pôle 12 Pa rc te chn olo gi qu e 6 00 00 0 ,7 4 20 00 Oui (travail de longue haleine pour placer ces surfaces dans le temps) et pas 13 Centre de recherches 75000 0,7 52500 Oui suffisante d’un point de vue ur bain pour tenir un pr ojet «métr opolitain» 14 Pa rc te chn olo gi qu e + rec herc hes 13 20 00 0 ,7 9 24 00 ? mixte , pô le 15 Parc technologique 111000 0,7 77700 Oui et dense sur sa totalité. Sous Tota

Peut-on fair e un espace métr opolitai n pr incipalement av ec du parc technologique ? l 76 100 0 51 55 00 Total 84 50 00 57 43 00

2. Le traitement de la densité 16 Pô le ré sid enti el 20 00 00 0 ,5 10 00 00 Oui 17 L es Ch iro ns - rési den tiel 12 00 00 Le choix d’empr ises au sol impor tantes sur un aménagement globalement lâche, sans travail sur l’élévation en hauteur des bâtiments posent question en termes de densité et d'usage des espaces verts dégagés.

Peut-on fair e un espace métr opolitain av ec des densités for tes sur les 4. L’articulation du projet avec les territoires voisins bâtiments mais un aménagement global lâche ? Se pose également la question de l’or ganisation «cohér ente et pér enne» 3. L’organisation de la densité sur le site des développements engagés ou à venir (activités, pôle équipements/ser vices et habitat…) dans un s ouci d’équi libr e et de L’or ganisation et la densité sur le site Rovaltai n soulèvent l’enjeu d’une constr uction du ter r itoir e, entr e Rovaltai n et sa spécificité économique, ou plusieur s centr alités : les com mu nes limitr op hes, et le ur initiative à la fois à tr aver s la cr éation de nouvelles zones d’activités et commerciales mais également -> Si une seule centralité est proposée r ésidentielles, entr e Rovaltain et les i nter communalités, s ur les questions Elle implique une densité for te localisée, et se tr aduit par une des politiques sectorielles et thématiques envisagées. dédensification sur le reste du site, découlant des limites de densité d’un développement uniquement centré sur les axes adoptés par Rovaltain. Peut-on fair e un espace métr opolit ain s ans comp lément ar ité avec les territoires limitrophes ? -> Si deux centralités distinctes sont envisagées Apportant des potentialités de constructions complémentaires par la mixité des fonctions, cette orientation donne la possibilité de maintenir une densité f or te sur l’ens emble du site car elle ser ait tr availlée différemment (valor isation fonci èr e et i mmobi lièr e selon deux assises – l’une éc onomique et l’autr e r ésidentielle par exemple).

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5. La desserte interne du site, des liaisons à créer et à inciter

La gare TGV est une enclave dans le territoire et les infrastructures de transport (voie ferroviaire et autoroutes) segmentent les différents sites de Rovaltain. Dans l’optique de favoriser les modes alternatifs à la voiture, les modes doux dans le projet peuvent jouer un rôle important.

L’aménag ement actuel des sit es pr opose des allées piétonnes et sécurisées ainsi que des pistes cyclables lisibles et elles aussi sécurisées. Par contre les distances entre les différents sites et la gare sont éloignées par fois de plusieur s kilomètr es, la mar che à pied n’est alor s pas adaptée et il faudra jouer sur la complémentarité des modes pour rejoindre un site depuis un autre.

Un effort tout particulier devra être apporté sur :

-> les modes doux comme des modes de déplacement adaptés aux liaisons inter-sites.

-> la per méabilités entr e les li eux où la gar e est un élément incontournable. La gare devient alors un espace de « transition », de passage.

-> l’aménag ement des fr anchiss ements et leur continuité pour atténuer les effets du « tout voiture » aux abords de la gare et des ronds points (vers l’établissement de vrais itinéraires).

-> la continuité des pistes cyc lables à une échelle p lus lar ge. Le r éseau cycle devra être connecté aux centres bourgs de proximité pour que les employés puiss ent venir tr availler en vélo.

6. Autres pistes de travail

-> Tr availler sur l’outil PDE. La ville de Romans l’affiche c lair ement à tr avers sa politique du PDU, et l’image envir onnement ale qui ser a véhiculée par Rovaltain incite à développer les outils de gestion des déplacements. -> Développer les services associés (stationnement vélo en gare…). -> Cr éer une passer elle s ur les voi es fer r ées pour éviter la tr aversée de la gare.

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UN PRINCIPE D’AMENAGEMENT : VERS LA CREATION D’UNE OU PLUSIEURS FUTURES CENTRALITES DU TERRITOIRE

1. Sc héma 1 : une centralité autour de la Gare Réserve Ultérieure Le scénar io que nous pr oposons tente de r épondr e à l’att ente d’un aménagement métr opolitain en r emaniant la r épar tition sur le site à partir d’une centralité «dense et forte». Il a le souci de revoir la pr ogr ammation en pr oposant : Activités loc ales Réserve

1. un r ééquilibr age entr e tertiair e, par c technologique et centr es de Ultérieure recherche afin de dégager des possibilités de développement de commer ce et d’hôt eller ie.

2. un r enfor cement cons équent de la centr alit é aut our de la gar e par Le centre Grandes l’appor t de cette offr e complémentair e en c ommer ce et hôt eller ie. Premièr empr ises Premièr e e 3. une ar ticulation de l’équipement évènementi el av ec l’offr e couronn couronn technologique et les centres de recherche poursuit ce pôle central vers e les extrémités de la zone par effet de diffusion. e

Au-delà de la question d e la programmation, ce schéma traite également Répartition proposée - Scénario 1 des r appor ts entr e le sit e et son envir onnement en s oulig nant : Propo sition COS SHON 1. le tr avail s ur la vitr ine le lo ng d e l’axe r outier V alence – Ro mans Evenementiel 5% 38050 1 3805 0 1 er cou Parc d'affaires 10% 76100 1 7610 0 1 er cou Tertiaires 10% 76100 1,5 11415 0 Centre 2. l’utilisation à terme de réserves foncières en limite de la ZAD, peut- Parc technologique 25% 190250 0,7 13317 5 Gdes em prise être pour des vocations complémentaires en lien direct avec le site ou Cent re de recherche s 25% 190250 0,7 13317 5 Gdes em prise avec d’autr es pr ojets sur le sect eur . Parc techno/recherche 20% 152200 0,7 10654 0 Gdes em prise Com merces 3% 22830 1 2283 0 Centre Hôte llerie 2% 15220 1 1522 0 Centre Ce premier scénario montre déjà la difficulté de tenir une densité 100 % 7 61000 6 39240 suffisante sur l’ensemb le du site à partir d’une programmation uniquement économique. Terrain B rut SH ON Cent re 114150 159810 152200 1er cou ronne 114150 159810 114150 Gdes emprises 532700 745780 372890 Net 7 61000 639240 0,84 Bru t 10 65400 Accès - giratoire 1 50000 Brut / COS 1215400 0,53

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2. Schéma 2 : un aménagement autour de 2 polarités aux assises différentes

Dans le souci d’un développement métr opolitai n, tenir une densit é suffisante suppose de passer par une mixité, une programmation de Réserve nouvelles implantations, d’occupation de type différent. Ultérieure Ainsi, en plus du scénario 1, le développement d’un habitat adapté à la zone (para-hôtellerie, résidences services, …) permet de renforcer le Activités caractère métropolitain sans rogner sur les potentialités des capacités loc ales économiques de développement du site.

Réserve L’habitat pourrait apporter des possibilités nécessaires de densité Polarité 2 supplémentair e sans touc her aux capacités économiques. Ultérieure Première

cour onne

Les deux polarités (centralités) proposées reposent sur des programmes Polarité 1 de nature différente : 1. la première se positionne en complémentarité d’équipements et de Grandes

services vis-à-vis de la gare TGV, c'est une polarité fonctionnelle à empr ises gr ande échelle ; 2. la seconde répond à un éventuel besoin de regroupement des services nécessaires à une «vie quotidienne» des différents usagers/occupants (salariés, résidents, voyageurs, …) du site, c'est une polarité de vie et de proximité.

Ce schéma intègr e également des mar ges de manœuvr e sur la mise en œuvre du projet global, la notion de réversibilité d’affectation et Répartition proposée - Scénari o 2 d’usage des espaces. Proposition COS SHO N Evenementiel 5% 38050 1 38050 1er cou Même si la cible initiale était un développement essentiellement Parc d'affaires 10% 76100 1 76100 1er cou économique, un projet tel que celui de Rovaltain doit avoir le souci de Tertiaires 10% 76100 1,5 114150 centre laisser des possibilités à des solutions alternatives, dans le cadre de Parc t echnologique 20% 152200 0,7 106540 Gdes emprise l’affectation de l’espace et en réponse aux besoins futurs du territoire, à Centre de recherches 20% 152200 0,7 106540 Gdes emprise Parc techno/recherche 20% 152200 0,7 106540 Gdes emprise une appr oche « métr opolitaine » qui demande la mis e en œuvr e de Commerces 3% 22830 1 22830 centre pr ocessus r épondant à la constitution d’une c er taine qualité de vi e sur Hôtellerie 2% 15220 1 15220 centre place qui passe par la proximité de commodités (transports) et de Habitat 10% 76100 1,5 114150 1er cou services. 100% 761000 700120

De même, dans la phase de réflexions des futures constructions et Terrain Brut SHON Cent re 114150 159810 152200 implantations sur le site, il ne faudrait pas figer l’occupation et la 1er couronne 190250 266350 228300 destination dans les futures tranches de la ZAC, mais apporter des Gdes emprises 456600 639240 319620 possibilités d’adaptation et de modification de l’usage de certains Net 761000 700120 0,92 bâtiments dans le t emps (bur eau/logement, activité/ ser vices/ Brut 1065400 commer ces, … CO S brut 0,58

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3. Schéma 3 : une approche plus large que le simple espace de Rovaltain, organisant le territoire autour de 2 polarités Malheureusement à défaut d’anticipation, à la fin de la Ce tr oisième scénar io r epr end l’idée du scénar io 2 de la cr éation d’une commercialisation de ces projets, il n’existait plus que de très faibles polarité nouvelle en complément de celle de la Gare TGV de Rovaltain nouvelles possibilités foncières « vierges » pour l’accueil et le mais dans un espace géographique plus large. développement complémentaire (espaces périphériques déjà occupés ou affectés à d’autr es usages). Cette polar ité comp lément air e s’inscr ir ait ainsi dans une appr oche plus large du développement du territoire en intégrant les besoins générés : En intégrant la notion d e « 2ème polarité large » au-delà du site initial -> par le pr ojet en mati èr e d’accompagnement et de r épons es aux de projet de Rovaltain, ce scénario 3 se veut « prospectif » et support besoins des futurs usagers et actifs du site (services, équipements, d’une r éflexi on d’un Grand Projet de territoire, à hauteur de l’ambition transports, logements) marqué par la Région Rhône Alpes et des atouts, potentiels importants -> par les communes elles-mêmes du grand territoire (cf. SCOT) de ce projet.

De ce fait, il dépasse le cadre du site de Rovaltain et vient questionner Nous ne l’avons pas matér ialisé de mani èr e physique. Les échanges avec les communes envir onnantes, et donc leur s politiques locales et les r epr ésentants locaux et la pr ise de conscience qui semb le s’étab lir territoriales, sur la formalisation des nouveaux cadres d’orientation du nous laissent à penser qu’elle doit se constr uir e de manièr e collective, y grand territoire (PLU/POS, SCOT, ZAD de Rovaltain, …). compris avec les collectivités locales.

Ces questions touchent de ce fait à la pr ise en compte et à l’intégr ation L’étude « Etude prospective du marché de l’habitat et des besoins en en amont dans les r éflexions des documents d’urbanisme, voir e d’un log ements dans le bassin de Rovaltain ». engagée communément par le SCOT, de plusieurs problématiques : CG 26, le Syndicat mixte de Rovaltain et la Région Rhône Alpes, -> le ou les modèle(s) de développement : intensif ou extensif ? apportera une base de réflexions et de possibilités d’organisation -> la néces sité d’un développement équi libr é du territoir e entr e les intéressantes (par la prise en compte des zones de future urbanisation différents usages ( log ement, éc onomie, agr icultur e, paysage, …) des 53 communes du Syndicat Mixte de Rovaltain) à cette idée de -> un cadre d’articulation d es actions entre les acteurs publics « polarité large » sur le secteur au-delà du site de projet actuel. -> la venue de nouv eaux acteur s -> …. Il nous semble impor tant de p lac er le « pr ojet Rovalt ain » comme un des éléments moteurs dans le processus de structuration du territoire y Ce scénario de « 2nde polar ité lar ge » pose également la questi on du compris dans le développement d’une diversité de logement sur le cadre d’intervention foncière, puisqu’il se place au-delà du périmètre territoire. initial d’action et de compét ence du Sy ndicat mixte d’aménagement de Rovaltain.

A l’image de Sophia Antipolis et d’autres projets équivalents, les acteurs, lors du lancement de ces projets, se sont concentrés sur l’espace dédié au projet avec pour objectif la réussite et la commercialisation économique du site. Cependant, une fois la zone r emplie, s’est posée la questi on de son ext ension et de son li en avec les espaces urbains périphériques, qui se sont rapprochés entre temps.

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LES TRANSPORTS ET LES DEPLACEMENTS : VERS DES MODES ALTERNATIFS MIEUX STRUCTURES

1. Des potentialités réelles 2. Les impacts et les leviers sur les schémas de centralité proposé pour le site Rovaltain Une attraction du pôle gare La fréquentation actuelle du site révèle des pratiques importantes de Schéma 1 : le développement de la centralité gare (tertiaire, rabattement TER sur la gare TGV (26%) commerce et hôtellerie

Il s’agit de pr omouvoir une or ganisation poussant à un une modification Une centralité autour de la gare pose notamment la question de son significative des habitudes de déplacements en affirmant une offre train accessibilité (accès unique ou diffusé) et de la concentration du lisible et per for mante stationnement (quelle « poche » de stationnement pour quel usage ?).

Une proximité aux pôles existants Aujour d’hui la sat ur ation de l’entr ée du site est c onst atée et l’accuei l de L’accessibilité de Rovaltain est intéressante mêlant desserte routière et nouv eaux v éhicules r este limité. ferr oviair e. Cependant, elle est p lus effective depuis V alence. La r echer che d’une diver sité de l’offr e en tr anspor t collectif r outier Pour une mei lleur e or ganisation des TC : lisibilité et augmentation de permettrait d’aboutir à une couverture géographique plus large. l’offr e TC routier en complémentar ité du r éseau ferr oviair e en offr ant des liaisons fortes avec les autres pôles urbains (Romans, St Marcellin et Ce nouveau système doit s’intégrer au développement urbain des Romans s ur Isèr e) : ligne dédiée à la dess er te de la zone, ligne Expr ess, territoires, qui passe par : cadencement et fr équence élevée… > une anticipation ob ligatoire des projets de TC et une articulation dans la mise en œuvre des mesures retenues avec le projet Concer nant le stationnement : meilleur e gestion des p laces de d’aménagement Rovaltain et les projets de développement des stationnement selon les usages. Accueillir les usagers du TGV sur la territoires voisins. journée, restreindre les places pour les travailleurs « locaux » qui se > la constitution d’outils de sensibilisation pour prévenir et encadrer la rabattront sur les TC. La définition d’un bon ratio est primordiale. périurbanisation. Un des impacts de cette centralité unique sera l’installation des La gestion du stationnement est un levier réel nouv eaux emp loyés dans des centr alités de pr oximité qui n’ont Le mode pr ivilégié d’accès à Rovaltai n est aujour d’hui la voitur e aujour d’hui pas de desser te en tr ansports alter natifs à la voitur e pour par ticulièr e à l’éc helle locale, le tr ain couvr ant une zone géogr aphique r ejoindr e Rovaltai n. La mis e en œuvr e d’un mai llag e de s er vices de TC plus ét endue (échelle nationale). reliant ces centralités pourrait être une alternative, mais l’efficacité Le stationnement est un réel levier pour permettre le report modal. sera difficilement atteignable (distance/temps trop important par r appor t à la voitur e, contr ainte des hor air es…). Selon les fonctions du pôle, i l s’agit de tendr e ver s un équilibr e entr e la voitur e et les TC et donc de mieux gér er l’usage de la v oitur e par : > un équi libr e entr e le b esoin de p lac e de stationnement et l’usage des transports collectifs. > la proposition de services associés qui répondent aux différents besoins de déplacements (selon les fonctions présentes sur la zone).

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Schéma 2 et 3 : 2 centralités (développement de l’habitat) L’aménagement d’une seconde polarité intégrant habitat, services et commer ces r e-questionne fondamentalement la dess er te du site. Un pôle de vie se cr ée engendr ant une or ganisation des déplac ements différ ente en mettant l’acc ent sur des tr ajets en vélo ou mar che à pied. D’une par t, l’or ganisation TC évoquée dans le Sc héma 1 est t oujour s valab le même souhait able pour favor iser un tr ansfer t modal dur able.

De plus, il doit être envisagé :

• une desserte interne connectant l’ensemb le des sites en modes doux et en tr anspor t collectif. Cela passe par un maillage int égr é de chemins piétonnier s et de pistes cyc lab les ainsi que par la desser te fréquente par navette de l’ensemble de la zone depuis la gare. • l’accès aux grands pôles urbains doit être maintenu (cf schéma 1) mais étendu sur une pér iode hor air e élar gie pour pr endr e en compte des besoins li és aux activités de fin de jour née et noctur ne. On s’oriente alors vers l’organisation d’un réseau de TC répondant à l’ensemb le des besoins. • le st ationnement concer nant l’activité pour r a êtr e diminué, par le fait qu'une partie des employés logerait sur place en liens avec le développement d'une offre de transport en commun sur le site.

La base de r éflexion du r atio stationnement pour ce schéma 2 r envoie à nos 3 hypothèses d’offr e de stationnement en lien avec l’usag e (Cf. p.30).

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AMBITION METROPOLITAINE POUR LE PROJET ROVALTAIN

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UN NOUVEAU SCHEMA D'AMENAGEMENT PORTE PAR LE SYNDICAT MIXTE DE ROVALTAIN Source : Syndicat Mixte de Rovaltain

Le nouveau plan de composition d’ensemble proposé par Groupe 6 en mar s 2007 corr espond à l’aménagement de la tr anche 3 de la ZAC de la Corr espondance (46 ha à aménager ). Il pr écise au stade d’AV P les diver s pr incipes, leur estimation et le p hasag e : J le quar tier est : un mail aux abor ds des terr ains SNCF relié au « muscle » par trois liaisons, J le « muscle » et ses abords, J un parking mutualisé, J les transversales, J l’extension du parc du 45e parallèle.

Au-delà de la précision qu’il apporte en terme d’aménagement pour la tr anche suivante de la ZAC (3ème tr anche en cour s d’engagement) et des évolutions not oir es qu’il appor te en ter mes de maillage et d’ar ticulation avec les îlots déjà existants, ce nouveau schéma fait ressortir tr o is fondamentaux :

Ce schéma démontr e une évolution qualitative dans la pr ise en compte

J la cr éation d’un « cours » (en jaune s ur le schéma) accuei llant d'un souci de pérennité, d'accueil et de cadre de vie sur le site, de mise en son long des activités de services et de commerces faisant le en r elati on des différ entes compos ant es entr e elles. lien entr e la gar e et le fut ur nouv eau pôle t er tiair e de la tr anche 2, Il se r appr oche de la conception "métr opolitaine" attendue par la Région Rhône A lpes. Elle ne pour r a selon nous êtr e tenue dans le temps que si le

J La cr éation d’un « muscle » traversant l’ensemble du site, qui se projet permet de mobiliser de nouveaux acteurs porteurs d'échelle de contr acte et s e dét end s elon les séquences et qui acc uei ller a réalisation, de niveaux d'investissements et de types d'entreprises l’ensemble des supports aux différents modes de déplacements, (r ayonnement nati onal, int er national) r épondant à cet objectif.

J la matér ialisation de gr andes « percées perpendiculaires » à la L'IRSN en fait partie mais ne sera pas suffisant. voie rapide qui permet des échappées vers les grands paysages.

Ce schéma mat ér ialise également une mise en r elation plus visible et plus marquée de la partie gare avec l’extension du parc du 45ème par allèle. I l suppose ég alement la cr éation d’une passer elle en mode doux franchissant le passage de la ligne TGV.

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QUELQUES PRINCIPES D’EVOLUTION DE CE SCHEMA POUR UNE INSCRIPTION « METROPOLITAINE » ACCENTUEE 2. Renforcement d'une ou plusieurs polarités mixtes : quelle organisation pour une mixité économique dans le site ?

1. Renforcement de la polarité Gare : la nécessité d'une J Si le pr ojet développe à ter me une mixit é d’activités/r echer che, réutilisation du parking de la gare TGV pour d’autres usages cela implique l'accueil d'équipements, de services et de loisirs On retrouve dans le projet travaillé par Groupe 6, toujours la même nécessaires à une vie sur place. difficulté de tenir une densité sur l’ensemble de la zone à partir de la J Si le projet s'oriente vers une mixité d'activités intégrant un capacité et de la programmation souhaitée initialement. campus - centre de recherche, cela implique la question de Malgré la matérialisation d’une polarité vers la gare plus forte en l'accès ou non à l'ens emb le des sites, puisque Rovaltai n peut tout densité, accueillant des activités et s er vices complémentair es, ce à fait accuei llir des activités classées. schéma aboutit à un mode d’aménag ement ext ensif et « dé-densifié » sur la partie Est du site. L'exemple de Minatec à Grenoble démontre de la difficulté de maintenir un site ouver t à tous r egr oupant plusieur s centr es de recher che face aux Ce schéma pos e également la question du parking de la gare TGV obligations de sécurité qu'ils entraînent. pr opr iété de la SNC F et gér é par sa filiale EFFIA, localis é de manièr e stratégique aux abords de la Gare. Il représente aujourd’hui un véritable 3. Renforcement d'une ou plusieurs polarités de vie : quelle «rempart» et pose des problèmes dans l’usage au quotidien (traversées piétonnes) et de réelles questions vis-à-vis des objectifs «métropolitains» organisation pour une mixité intégrant du résidentiel dans le du projet. site ?

Selon nous, le p lan de composition semble cr éer une centr alité par Si le pr ojet accueille un quar tier mixte intégr ant du r ésidentiel, cela défaut, à côté du parking EFFIA, tout en faisant des efforts importants implique la cr éation d’un pôle de vi e str uctur é (ser vices, commer ces, pour maintenir un lien nat ur el av ec la gar e TGV. équipements,…) et donc une polar ité adaptée sur la gar e ou ai lleur s. Cela signifie le développement d'une offre de services et de commerces Ce parking, propriété de la SNCF détient une localisation stratégique de proximité dans une composition de "centre de quartier" (c'est-à-dire pour le pr ojet dans une c onception "métr opolitaine" et pose question à la en pied d'immeubles). fois pour : Le développement actuel de zones nombreuses en périphérie, basé sur J le développement d’autres parkings en réponse aux occupants futurs de la zone (poursuite de dalle de parking ou regroupement une économie r ésidentielle, ne r épond pas au souci de limiter les en un lieu ?) ; déplacements quotidiens en «voiture» et l'utilisation des transports en J la sécurité des piétons/usagers et les possibilités de commun. Dans une telle configur ation, quelle différ ence fair e pour le cheminement ; développement d'un quartier dans Rovaltain ? Cette or ientation int er pelle également la capacité des c ommunes J la loc a lisation d ’imp la ntatio ns comp lém ent air es p our étoffer la centralité. envir onnantes, en dehor s de Romans-Bour g de Péage et V alenc e, de pr oposer une offr e nouvelle de log ements « densifiée » r épondant aux Le par king, pr opr iété de la S NCF r este-t-il en l’ét at ou engage-t-on des attentes « métropolitaines » face aux risques d’installation de zones et négociati ons av ec la SCNF pour redéfinir son occupation ? de fonction dans le territoire sans lien entre elles. Ne ser ait-il pas souhaitab le que l'on s'or iente ver s une vr aie or ganisation des stationnements par ticipant à la qualité de vie et d'accuei l souhaités Elle soulig ne la néc essité d'une or ganisation de la pr ogr ammation avec sur le site ? les c ommunes à une échelle p lus lar ge.

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UNE AMBITION POUR UN PROJET D'AMENAGEMENT PLUS METROPOLITAIN

Le schéma que nous proposons tente de répondre aux différentes questions et aux s uggesti ons pr ésentées dans c e document, à s avoir :

1. au-delà de l'enjeu de la programmation et de la capacité de la tenir dans le t emps, il faut bien évidemment offr ir un potentiel de densité et de mixité sur le site permettant d'intégrer des bâtiments hauts, offrant demain des marges de manœuvre pour l'implantation de bâtiments non r éférencés auj our d'hui.

Densité – Mixité – Flexibilité

2. selon une str uctur ation en gr ands ax es, i l faut valor iser le potenti el d'affichage des activités tout en proposant des possibilités de polarité secondaire. La structuration végétale, permet à la fois de structurer le grand paysage, d'inscrire la zone dans son site (liens avec St. Marcel les Valence), de valoriser les effets de vitrine depuis les grandes infrastructures, …

Organiser– Valoriser – Rendre lisible

3. … mais également de proposer des lieux de détente et de loisirs pour les us ager s. Ils per mettent également de gér er la qualité environnementale des aménagements.

Cadr e de vie – Accueil

4. La réutilisation du foncier occupé par les parkings de la gare, outre la volonté d'optimisation, permet d'accueillir un pôle dense d'activité mixte en lie n av ec les activités imp la ntée s et le p ote ntie l li é à l' u sage d es d eux gares.

Optimisé - Concentré

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1. Un centre métropolitain Le parti d'aménagement propose de réutiliser le parking de la SNCF pour développer une polarité forte autour de la gare, emblématique du Rovaltain. Espace métropolitain par excellence, cette polarité s'articule autour d'une place et doit se str uctur er en hauteur à par tir d'une mixité et d'une intensité programmatique (programmes habitat/tertiaire). En li en avec la gar e, les c entr es de r echer che et les pr ogr ammes complémentaires, elle doit développer une spécificité à l'échelle du gr and terr itoir e, sans entr ée en concur r ence avec les gr ands pôles urbains voisins structurés autour des centres historiques. Lieu d'échange et de diver sité, il doit constituer l'imag e ur baine de Rovaltain. Quelle possibilité de programmes complémentaires ?

2. Un axe struc turant et un traitement des "vitrines" L'inscr iption d'une avenue str uctur e le site et per met d'accueillir des activités spécifiques plus consommatrice d'espaces (centres de recherche…). Sur cette avenue, les façades principales s'implantent à l'alignement. Cette av enue per met également d'accueillir des polar ités complémentaires selon les besoins (campus ?) à des emplacements spécifiques (liaison ver s par c du 45° parallèle, ou cr oisement avec l'espace nat ur el). Elle doit ég alement êtr e le sit e d'accuei l d'un tr anspor t en commun str uctur ant (voie en sit e pr opr e). Le reste du maillage garantit la desserte des différents programmes, tout en évitant l'effet d'arrièr e de bâtiments (la desser te technique étant assurée à l'intérieur des îlots. La création de voies le long des infr astr uctur es existantes (r oute, voie T ER) per met également de valor iser un effet vitr ine tout en offr ant un pot entiel d'animation.

3. Un maillage vert L'infrastructure végétale à pour objectif d'inscrire le site dans le grand paysage : vues sur les vallons, mise en per spective de la gar e, lien avec les espaces agricoles avoisinants … . Parallèlement, il permet d'offrir une qualité du cadre de vie tant sur le plan visuel qu'en proposant des lieux de détente et de loisirs pouvant accuei llir des équipements spécifiques. Ces espaces per mettent également de recevoir les éléments techniques d'un traitement envir onnemental de l'aménag ement autour notamment de bassins de rétention paysagers et de noues végétales.

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UNE AMBITION DANS LE MODE DE GOUVERNANCE POUR UN VERITABLE PORTAGE DU PROJET METROPOLITAIN

L’air e d’influenc e du site de ROV ALTAIN est str uctur ée uniquement autour de communautés de communes de taille moyenne, avec une absence mar quante d’EPCI autour de V alence et du cot é ar déchois. Cette str uctur ation inter communale ne semb le pas êtr e en ad équation avec l’importance du projet de Rovaltain. Le Syndicat mixte d’aménagement de Rovaltai n, qui regr oupe aujour d’hui 53 communes, r epr ésente 191 000 habitants soit 44% de la population drômoise. Cette structure peut apparaître comme pertinente en ter me d’échelle au r egar d des pr oblématiques posées par un pr ojet de cette amp leur , mais son champ de compét ence et d’inter vention, limité à son pér imètr e opér ationnel (330 ha de la ZAD) ne s emble pas r épondr e à toutes les questions en l’état actuel et au r egar d des r isques encour us. Le périmètre du SCOT de la Plaine de Valence semble par contre être de taille au regard de l’ampleur du projet, mais il est toutefois en panne, ce qui suppose de trouver des alternatives ou des processus de déblocage. Le site de Rovaltai n doit composer avec son envir onnement pour développer des programmes complémentaires.

Le Pays de la Dr ôme des Collines : le volet Aménag ement du CDPRA vise à coordonner et soutenir les politiques locales en faveur d’un développement adapté de l’habitat, de la gestion des espaces et de la mobilité. Avec quel(s) nouv eaux outi l(s) ?

Un outil commun de gestion de l’urbanisation reste un élément clef pour la réussite du projet, afin de travailler sur les complémentarités territoriales. Quel niveau de pr escriptions en matièr e de développement et d’urbanisme ? Quel degr é d'autonomie accor der aux agglomér ations ? V ers une Char te de développement inter communal ? V ers un SCOT ou un INTERSCOT ? Quelles recommandations et avec quels outils pour l’accueil du projet Rovaltain ? Distinguer la gouvernance du projet lui-même et la gouvernance du territoire / planification, tout en imaginant une interface active entre ces 2 niveaux. Constitut uer une équipe –projet chargée de la mise en place du Pôle.

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UNE AMBITION POUR UN TERRITOIRE « METROPOLITAIN » Par ailleurs, les coteaux sont des espaces plus difficiles à traiter et à EQUILIBRE, ET LA GESTION DE L’ESPACE ET DU FONCIER aménager que les p laines. Se pose la question des « cr êtes » et l’impact QUI EN DECOULE des constructions sur ces espaces dans le grand paysage face au Vercors.

De ce fait, ces espaces nécessiteraient la mise en p lace d’un dispositif de Engager une réflexion foncière sur le secteur, c’est toucher aux « veille » lar ge per mettant de capitaliser les intentions et volont és à questions : venir des pr opr iétair es et d’offr ir une ou des r éponses adaptées aux -> des compétences ; besoins du territoire, y compris dans la mise en p lace de réserves -> des outils ; foncières. -> du périmètre de réflexion et espace d’action foncière ; -> des enjeux de poursuite de développement des économies en place Cet outil de veille serait également profitable dans la perspective de la (résidentiel, industriel, tertiaire, agricole, arboricole, …) ; mise en place d’un ou de plusieurs outil(s) d’intervention dans une -> de la prise en compte des questions environnementales, du paysage. réflexion prospective de « Grand projet de territoire ».

La question foncière fait partie des éléments centraux à poser pour traiter les enjeux d’équilibre entre le développement résidentiel, la L’enjeu foncier de la plaine, dont Rovaltain occupe une partie pérennisation des activités agricoles, le maintien de la qualité des centrale paysages, la multiplicité des implantations économiques. Cette plai ne, dans son échelle géogr aphique lar ge, laisse pr ésager des enjeux de développement multiples pouvant aboutir à une « zone de Cette question t ouc he à plusieur s facteur s qui peuvent êtr e facilitant ou conflit d’usages » à t er me entr e les différ ents acteur s en p lac e ou à bloquant s’ils ne sont pas inscrits dans un processus de réflexions venir. or ganisé et cohér ent. Effectivement, l’exploitation agricole de cet espace génère des volontés 1. Les documents d’urbanisme d’extension et de développement. En même temps, les zones d’activités A défaut de Schéma Directeur ou de projet de SCOT sur le territoire, la et commerciales se développent et se rapprochent du site de Rovaltain, question de l’organisation du territoire se réfère aux orientations voir e le jouxte. D e même, la pr ession r ésidentielle t ouche c e ter r itoir e pr ésentes dans les doc uments loc aux d’ur banisme (POS et PLU) dont la aux espaces vier ges et libr es encor e impor tants. compétence est c ommunale. Au-delà de Rovaltain et de son développement, c’est l’impact de l’ensemb le des développements actuels et des contextes propres aux 2. Les enjeux fonciers au regard des spécificités locales pôles ur bains centr aux (V alence, Romans – Bour g de Péage) qui doit êtr e (sharka, …), et des volontés d’ouverture à l’urbanisation pris en compte face à un espace « libre », en p laine, facile à « investir » et sans c ontr ainte « physique » appar ente. Pour autant, l’ équilibr e de L’enjeu foncier des coteaux : quel suivi ? cet espace est fr agile et néc essite une « pr ogr ammation » (pour ne pas Au-delà de certains risques de vente d’espace(s) important(s) lié(s) à la dire planification) de son développement. fin d’exploitation arboricole et aux difficultés de développement de filièr e, les coteaux à pr oximité de Rovalt ain offr ent cer tains atouts / avantag es pour un dév eloppement r ésidentiel : ouver tur e sur les gr ands paysages, envir onnement d’une campagne « pr éser vée », disponibilités impor tantes suite aux ar r achages,… possibilités d’étalement.

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3. L’enjeu foncier du périmètre d’action foncière de Rovaltain et de l’après ZAD Ce que la première « ZAD Rovaltain » a permis

Rappel : la ZAD est traitée dans les articles L.212-1 à L.213-3 et R.212-1 Outre le fait de matérialiser un cadre d’action foncière plus large que le à R.212-6 du Code de l’urbanisme. simple périmètre de mise en œuvre de la ZAC, cet outil ZAD a permis de maîtriser le foncier nécessaire au projet et à « bloquer » les prix de L’intérêt d’une ZAD dans le développement d’un projet comme celui valorisation de ces tènements dans la durée de la ZAD. de Rovaltain : la détention d’une capacité de préemption et de constitution de réserves foncières Le fait de pouvoir bénéficier de prix fonciers attractifs représente un élément « fondamental » pour attir er et engager les pr emièr es tr anches L’intérêt d’une ZAD est la constitution dans un périmètre motivé de opér ationnelles de Rovaltain. En effet, la pr atique de pr ix foncier réserves foncières en vue de la réalisation du projet (base de la intéressants et la souplesse des conditions d’acquisition sont d’autant motivation). d’atouts qui intéressent les investisseurs et permettent un investissement p lus fort dans le temps pour la qualité des bâtiments. « L’exigence de motivation paraît moins contraignante lorsque le droit de pr éemption est ex er cé à des fins de r éserves foncièr es dans le cadr e Aujour d’hui, les pr ix foncier s pr atiqués pour l’engag ement de nouveaux d’une ZAD » (L.210-1 du Code de l’ur banisme). Si la motivation de la projets économiques qui sont à proximité de la ZAD de Rovaltain, décision de préemption peut se référer aux motivations générales pr ésentent des valeur s nettement supér ieur es (cf. pr ix d’acquisition mentionnées dans l’acte cr éant la ZAD, il demeur e que l’acte cr éant la avant aménagement de la z one ar tisanale d’Alixan). ZAD doit quand à lui être suffisamment motivé. Devant tenir compte de la valorisation des espaces limitrophes, la Une r éponse ministér ielle appor te des pr écisions (JOAN Q, 15 mar s 1993, nouv elle ZAD ne pourr a que s’inscr ir e dans une nouvelle politique des p. 947). « L’acte créant une ZAD doit être motivé, c’est-à-dire qu’il doit pr ix d’acquisition à la hausse par r appor t à l’exer cice pr écédent. énoncer les considérations de fait et de droit sur lesquelles il se fonde. Dans le cas d’une ZAD destinée à pr épar er la constitution de r éser ves foncières dont la destination n’est pas arrêtée, les considérations de fait 4. L’arrivée dans le territoire d’un nouvel outil disposant de s’entendent notamment de la justification du besoin de réserve foncière moyens importants : l’EPORA ainsi que l’aptitude des terrains concernés, au regard par exemple des équipements existants ou à r éalis er , à fair e l’objet d’un aménagement Au-delà du pr ojet et de ses enjeux foncier s, l’extension de l’EPORA vient ultérieur. » également modifier la base de r éflexion sur le f utur cadr e d’action foncièr e possible s ur le s ecteur de Rovaltain. Cett e ext ensi on de la Ainsi, même si le pr ojet d’aménag ement est peu pr écis au moment où compétence d’action fonci èr e de l’EPORA conc er ne le nor d du l’acte de création de la ZAD est pris, il convient de justifier du potentiel Dépar tement de la Dr ôme ; le r este du D épar tement pouvant bénéficier d’aménagement des espaces concernés au regard du contexte local (CE d’une ingénierie d’accompagenement des projets. 15 mar s 1996, Cne d e Bessancour t et autr es, n°126.498 in HOCREITERE). » Extr ait de www.dr oitdel’ur banisme.com » L’arr ivée d’un outi l str uctur é en moyens tec hniques et humains tels que l’EPORA sur le s ecteur offr e de nouvelles per spectives en matièr e d’assise à l’action foncière dans le cadre d’une stratégie à définir.

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5. L’organisation de la cohérence entre acteurs dans les ac quisitions fonc ières :

Quel(s) outil(s) ? Quelle organisation entre les acteurs ? Pour quel Une nouv elle action fonci èr e dans le context e à venir , ne pourr a dans le projet demain ? pr incipe d’extension s’effectuer sans une r éflexi on :

Concer nant les outils, deux cadr es de solution s ont envisag eables : -> avec les collectivités et acteurs locaux. Un dispositif / processus de r éflexion c ommun s ur la question foncièr e devr a êtr e envisagé pour 1. Définir une ZAD sur un espace plus large et important qui nécessite mener à bien la question foncière ; une ar ticulation av ec les acteur s locaux (communes, agr iculteur s, syndicat mixte, pays, …) et qui règler ait la question du r èglementair e. -> de couplage du projet urbain avec le projet de positionnement Par contr e, une nouvelle ZAD au bénéfice de quelle maîtr ise d’ouvr age scientifique de Rovaltain. I l faut dans l’année à v enir que la r éflexion de au r egar d de la motivation lar ge qu’elle soulève ? la for me des c onstr uctions, de la c omposition et imp lant ation des bâtiments, des statuts et usag es ti ennent compte de l’or ientation du 2. Combiner des outils locaux dont les compét enc es r elèvent de positionnement soci o-économique du pr ojet dans son positionnement plusieur s échelles d’acteur s… : scientifique de « pôle d’éco-toxicologi e ». L’ar r ivée de c her cheur s (nationaux et i nter nationaux), de cadr es, … ZAC – Syndicat Mixte ZAD – Département ou Région -> d’une maîtrise d’ouvrage élargie accompagnée par une approche PPAENP – Département pr ospective de la p lanification (à tr aver s ou en li en av ec des outils Périmètre de projet ou de sursis à statuer - PLU des communes d’action foncière) Ar ticle L.111-10 du code de l’ur banisme (pr éexistait) : sursis à statuer (10 ans) L’ar ticle L.123-2a : Pér imètr e de pr ojet global (5 ans) L’ar ticle L.123-2d : Périmètr e à % de logements locatifs EPF – EPORA

… et qui nécessite un travail « complexe » de préparation et d’anticipation avec les acteur s locaux, d’un tr avail par tenar ial entr e les acteurs publics et publics-privés dans le développement du projet. Cette or ientation nécessite l’affir mation d’un pr ojet global, por té par tous.

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EN RESUME

Il conviendrait :

1. De varier le traitement de la densité sur la ZAC pour sortir de 6. De travailler les dessertes internes et les liaisons externes l’aménag ement ext ensif c lassique - Une réflexion sur les capacités de stationnement et leurs localisations - Peut-on répondre aux ambitions avec des densités fortes sur les dans les pr ogr ammes de nouv elles constr uctions (silos) - Une mutualisation de l’offre de stationnement pour les besoins des bâtiments mais un aménagement global lâche ? - Passer à une logique de capacités SHON à la vente selon plusieurs « voyageurs, visiteurs » destinations des sols et cibles d’activités - Des modes doux et les transports en commun adaptés pour des liaisons - Offrir des perspectives de grands paysages comme base de inter sites l’aménag ement 7. D'articuler le projet Rovaltain avec son territoire - Identifier et tr aiter les liens avec les gr ands axes de cir culation - une r épar tition géogr aphique des pr ogr ammes pour un équi libr e entr e 2. De renforcer le pôle gare Rovalt ain et les communes limitr ophes - Une or ganisation cohér ente et pér enne des développements attendus : - Un nouvel usage du par king SNCF : pour une optimisation de la valeur de ce foncier à la localisation stratégique, lui donner une fonction activités, services, équipements, habitat - un équi libr e entr e les usages : mainti en économi e ur baine… - Une accessibilité de la gare TGV et liens vers les différents sites. agricole/développement de l'habitat et des activités scientifiques et de - Une int égr ation d’autr es fonctions comp lément air es : ser vices, recherche - Un enjeu foncier qui dépasse le cadre du grand projet bur eaux, autr es équipements, commer ces, hôteller ie,

3. D'envisager l’opportunité d’une deuxième polarité structurante => Quelle gouvernance pour demain ? - Intégr ation de fonctions r ésidentielles comp lémentair es - Optimisation de l’espace : quelle accroche, transcription avec le 8. De définir le rôle des acteurs dans la promotion du projet territoire ? - Constituer un référencement auprès des investisseurs et des entreprises 4. D'élargir la programmation - Constituer une « imag e pr omotion » du pr ojet - "V endr e" le pr ojet à la bonne échelle Afin de répondre aux ambitions du site au delà du parc technologique, un nouv eau positionnement du pr ojet (Pôle éco-toxicologie) est nécessair e: => Mise en lien du projet « scientifique » avec le projet de r ééquilibr age de la pr ogr ammation, intr oduction d’une mixité fonctionnelle (autr es activités, hôteller ies, …) développement territorial

=> un nécessaire management de grand projet 5. Ne pas figer l’usage et la destination des bâtiments dans les futures tranches opérationnelles (des constructions évolutives)

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ANNEXES

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PRESENTATION D'OPERATIONS PRISES EN REFERENCE POUR LA CONSTITUTION DE LA « GRILLE D’ANALYSE METROPOLITAINE »

J Innovalée M ey lan Une loc alisation stratégique J Savoie Technolac Accessibilité aisée : desserte automobile, desserte ferrée, desserte J Ecopôle de Sénar t J Val d'Europe transports en commun (V) J Enviropark (Turin) Connexion r echer chée entr e les r éseaux de tr anspor ts (locaux, J Ebbsfleet V alley (Gr ande Br etagne) régionaux, internationaux…) (AR) J Or estadt (Danemar k) Syner gies avec les f onctions centr ales et les gr ands équipements d’agglomér ation (centr es villes, aér opor ts, quar tier s d’affair es, centr es J Tsubuka (Japon) J Zuidas (Pays Bas) des congr ès, gr ands équipements cult ur els…) (AR) Site à fort potentiel, avec souvent une intervention pub lique forte pour en tirer parti (désenclavement, réorganisation foncière, requalification…) (V) Quel modèle pour un pôle scientifique métropolitain à Rovaltain ? les incontournables Une ambition environnementale

Avant propos : sur la base d’une comparaison entre plusieurs sites et Mise en avant des labels et nor mes : HQE et SME (ISO 14001) (V+) projets européens revendiquant les appellations suivantes : « parcs Promotion des modes de déplacements alternatifs (AR) d’activités », « par cs scientifiques », « par cs d’affair es », « quar tiers Ar chitectur e durable et qualité envir onnementale d u bâti (V+) métropolitains.. », « grands projets urbains » (Cf. fiches des références Aménag ements paysag er s et végétalisation des espac es (V+) en annexes), des principes communs à l’ensemble des projets étudiés Maîtrise des déchets (tri sélectif et récupération), gestion des eaux usées émer gent. et pluviales (V)

Réduction des cons ommations d’éner gies et pr omotion des éner gies Retour sur les cr itèr es d’analyse (Syndicat mixte ROV ALTAIN) r enouvelab les (V) (V) : appropriés/acquis Gouver nance locale : par ticipation des associations et citoyens aux (AR) : à renforcer/améliorer projets, démocratie participative. (AR) (X) : à créer ( ?) : Inappropriés

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Une recherche d’effet d’entraînement Une intensité et une mixité urbaine dans l’utilisation des sols

Intégration et relation avec l’existant : accessibilité, intégration Formes du développement spatial : sites compacts, implantations multi- économique et s ociale, g estion des r uptur es entr e le « ter r itoir e sites, corridors de développement… (?) ordinaire » et le « grand projet » (X) V ille c ompacte et nouvelles for mes ur baines comme r éponse à Objectifs affichés en ter mes d’emp lois nouveaux et d’accompagnement l’étalement : constr uctions en haut eur , habitat bas à haute densité… social des projets (V ) (AR) Création de nouvelles centralités par rapport aux centralités constituées For te valor isation foncièr e et immobi lièr e (AR) (AR) Emergence de quartiers multifonctionnels (activités, habitat, Volonté de rééquilibrage du développement pour une réorientation du équipements, commer ces et ser vices) avec des dominantes affichées en mar ché (V) lien avec le positionnement et le mar keting ter ritor ial (AR) Une stratégie métropolitaine Possibilités d’évolution des projets dans la durée : opérations « clés en main » ou pr ojets flexibles ? (AR) Positionnement spécifique dans un c ont exte de c onc urr ence ter r itor iale accrue (V) Programmes exceptionnels tournés vers des fonctions considérées comme les moteur s de l’économie (r echer che, haute tec hnologie, tour isme, loisirs, culture…) (V) Capacités à promouvoir et crédibiliser des projets : vision / stratégie / mar keting, por tage politique, moyens t echniques et financier s, pr ojets phare (AR) Effets d’image : l’architecture comme produit d’appel, l’événement comme outi l mar keting…(AR)

Une organisation des maîtrises d’ouvrages

Différ ents niveaux d’or ganisation selon les échelles d’inter vention dans le t emp s et l’esp ac e : J un niveau str atégique pour un par tenar iat métr opolitain à long terme (AR) J une maîtr ise d’ouvr age urbaine pour l’aménagement opérationnel : structure de type SEM, partenariats public / privé (AR) J une str uctur e gestionnair e de la zone (AR) Modalités opérationnelles et mobilisation des financements : quelle répartition public / privé ? (AR)

Pr oj Rovaltain - Rappor t final – janvier 2008 63

Pr oj Rovaltain - Rappor t final – janvier 2008 64