REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana

UNIVERSITE D’

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DEPARTEMENT : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention Du diplôme de Licence ès Sciences Techniques

RREEHHAABBIIILLIIITTAATTIIIOONN DDEE LLAA RRIIIPP 4477

RREELLIIIAANNTT AAMMBBOOHHIIIDDRRAATTRRIIIMMOO AA IIIAARRIIINNAARRIIIVVOO

((DDUU PPKK 55++000000 AAUU PPKK 77++440000))

Présenté par : RAHELIMAMPIONONA Vatosoa Antoinette Encadreur : Monsieur RABENATOANDRO Martin Date de Soutenance : 24 Novembre 2008 Année Universitaire 2007-2008

SOMMAIRE PROMOTION 2008

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DEPARTEMENT : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention Du diplôme de Licences ès Sciences Techniques

REHABILITATION DE LA RIP 47 RELIANT A

(DU PK 5+000 AU PK 7+400)

DATE DE Soutenance :

Président : Monsieur RALAIARISON Moïse Rapporteur : Monsieur RABENATOANDRO Martin Examinateurs : Monsieur ANDRIANARIMANANA Richard

Monsieur RAKOTONDRANAIVO Yvon

Mémoire de fin d’étuded’étudessss,, Bâtiments et Travaux Publics i

SOMMAIRE PROMOTION 2008 DATE DE SOUTENANCE :

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

LISTE DES PHOTOS

LISTE DES ANNEXES

LISTE DES ABREVIATIONS

AVANT PROPOS

INTRODUCTION GENERALE

PARTIE 1 : GENERALITES SUR LE PROJET

CHAPITRE I : DESCRIPTION DU PROJET

CHAPITRE II : ETUDES MONOGRAPHIQUES

PARTIE 2 : ETUDES ENVIRONNEMENTALES

CHAPITRE III : MISE EN CONTEXTE DU PROJET

CHAPITRE IV : DISPONIBILITES EN RESSOURCE LOCALE

CHAPITRE V : ETUDES ENVIRONNEMENTALES DU MILIEU RECEPTEUR

CHAPITRE VI : IDENTIFICATION ET ANALYSE DES IMPATS DU PROJET

PARTIE 3 : ETUDES TECHNIQUES

CHAPITRE VII : RELEVE DE L’EXISTANT

CHAPITRE VIII : ETUDE DU TRAFIC

CHAPITRE IX : AMENAGEMENT A ENTREPRENDRE

CHAPITRE X : EVALUATION DU COUT DU PROJET

CHAPITRE XI : PROVENANCE DES MATERIAUX

PARTIE 4 : TECHNIQUES DE MISE EN OEUVRE

CHAPITRE XII : PHASE PRELIMINAIRE

Mémoire de fin d’étuded’étudessss,, Bâtiments et Travaux Publics i

CHAPITRE XIII : PHASE D’EXECUTION SOMMAIRE PROMOTION 2008

Mémoire de fin d’étuded’étudessss,, Bâtiments et Travaux Publics i

REMERCEMENTS PROMOTION 2008

REMERCIEMENTS

Si ce travail a abouti, c’est surtout grâce à la bénédiction et la bienveillance de Dieu qui m’a donné santé, force et cocourageurage durant la réalisation de cet ouvrage.

Avant d’aborder le vif du sujet, je ne peux négliger que l’accomplissement de ce travail mémoire fut aussi impossible en l’absence de toute une communauté de personnes bienveillantes.

Mes sincères remerciements vvontont à Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (E.S.P.A), qui m’a autorisé à soutenir cet exposé.

Ma reconnaissance va à l’endroit de Monsieur RABENATOANDRO Martin Chef de Département des Bâtiments et TravauxTTTravaux publics et Enseignant à l’E.S.P.A, qui n’a ppasas hésité à m’encadrer durant la préparation de mon travail en dépit de ses nombreuses obligations.

Je ne peux m’empêcher d’adresser mes vifs remerciements à Monsieur RAKOTONDRANAIVO Yvon, Directeur InterrInterrégionalégional du FID, qui m’a encadré professionnellement. De tout cœur, merci.

Aussi, je remercie vivement Messieurs les membres du jury.

Je ne saurais oublier l’ensemble des enseignants et du personnel de l’E.S.P.A qui m’ont instruit et aidé pendant ces années sur le campus.

Enfin, mes sentiments de respect et d’affection vont vers ma famille sans qui je n’existerais. Je cite mes chers Pères, mon Tendre Fiancé et en particulier ma Chère Mère qui n’a cessé de me soutenir depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui.

Un clin d’œil à mes amis et à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réussite de mon travail et de ma vie.

Du fond du cœur, MERCI !!!

Mémoire de fin d’étuded’étudessss,, Bâtiments et Travaux Publics ii

LISTE DES TABLEAUX PROMOTION 2008

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1: Apport des Bénéficiaires pendant la r éalisation des Travaux...... 10

Tableau n° 2 : Apport de l’Entreprise lors de la ph ase de réalisation...... 11

Tableau n° 3 : Localisations et caractéristiques de s gîtes exploitables...... 18

Tableau n° 4 : Récapitulation du milieu physique et de ses influences...... 22

Tableau n° 5: Récapitulation du milieu biologique e t de ses influences ...... 23

Tableau n° 6 : Zones d’influence directe ...... 25

Tableau n° 7 : Données sur l’agriculture de la Comm une d’Iarinarivo ...... 27

Tableau n° 8 : Tableau répartitif de l’élevage d’Ia rinarivo et d’Ambohidratrimo ...... 28

Tableau n° 9 : Données sur l’artisanat ...... 30

Tableau n° 10 : La répartition sexuelle de la popul ation par activité : ...... 32

Tableau n° 11 : Identification des impacts probable s du projet par secteurs d’activités suivant les différentes phases des Travaux ...... 37

Tableau n° 12 : Matrice d’interaction ...... 41

Tableau n° 13 : Mesures d’atténuation, de compensat ion et de suppression des impacts négatifs par activités...... 43

Tableau n° 14 : Inventaire des courbures de la pist e...... 48

Tableau n° 15 : Inventaire des pentes ...... 49

Tableau n° 16 : Inventaire des Profils en Travers : ...... 49

Tableau n° 17 : Inventaire des ponts existants ...... 51

Tableau n° 18 : Relevé de dégradations : ...... 52

Tableau n° 19 : Répartition des Travaux des Bénéfic iaires et de l’Entreprise...... 66

Tableau n° 20 : Tableau récapitulatif du BDQE des B énéficiaires ...... 71

Tableau n° 21 : Récapitulation du BDQE de l’Entrepr ise ...... 72

Tableau n° 22 : Récapitulation de l’évaluation du c oût du projet...... 73

Mémoire ddee fin d’étuded’étudessss,, Bâtiments et Travaux Publics iii

LISTES DES FIGURES PROMOTION 2008

LI STE DES FIGURES

Figure 1 : Phase d’exécution de travaux de déblai pour une route à élargir...... 104

Figure 2 : Illustration du test de sédimentation In-situ ...... 111

Figure 3 : Phase d’exécution du revêtement en macadam par cloutage...... 115

Mémoire de fin d’étuded’étudessss,, Bâtiments et Travaux Publics iv

LISTE DES PHOTOS PROMOTION 2008

LISTE DES PHOTOS

Photo n° 1 : Espace de briqueterie noyée ...... 30

Photo n° 2: Digue inondée ...... 31

Photo n° 3 : Nid de poule ...... 54

Photo n° 4 : Ornière longitudinale ...... 55

Photo n° 5 : Profil en w ...... 55

Photo n° 6 : Ravinement longitudinal ...... 56

Photo n° 7 : Ravinement transversal ...... 56

Photo n° 8 : Bourbier ...... 57

Photo n° 9 : Fossés envahit par la végétation et le s débris de terre ...... 58

Photo n° 10 : Fossé érodé ...... 58

Photo n° 11 : Les appuis ...... 98

Photo n° 12 : Mur en aile ...... 102

Photo n° 13 : fossé maçonné carré ...... 109

Photo n° 14 : Cunette 60 ...... 110

Mémoire de fifinn d’étuded’étudessss,, Bâtiments et Travaux Publics v

LISTE DES ANNEXES PROMOTION 2008

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1: Schéma d’itinéraire et diagramme d’aménagement ...... - 1 -

ANNEXE 2 : Devis quantitatif ...... - 5 -

ANNEXE 3 : BDE et échéancier ...... - 8 -

ANNEXE 4 : Volet pour l’entreprise ...... - 11 -

ANNEXE 5 : calculs ...... - 15 -

ANNEXE 6 : Plans et dessins ...... - 19 -

ANNEXE 6.1 : OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT

ANNEXE 6.2 : OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

ANNEXE 6.3 : CHAUSSEE

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LISTE DES ABREVIATIONS PROMOTION 2008

LISTE DES ABREVIATIONS

APD : Avant Projet Détaillé

APS : Avant Projet Sommaire

Ar : Ariary

BDE : Bordereau de Détail Estimatif

BDQE : Bordereau de Détail Quantitatif et Estimatif

CBR : Californian Burning Ratio

CD: Coté Droit

CG : Coté Gauche

CSB : Centre de Soin de Base

DAO : Dossier d’Appel d’Offre

EIE : Etude d’Impact Environnemental

ES : Equivalence de sable

ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

FID : Fonds D’Intervention pour le Développement

H.T. : Hors Taxe

HIMO : Haute Intensité de Main d’Œuvre

MAP : Action Plan

MECIE : Mise En Comptabilité des Investissements avec l’Environnement

OPM : Optimum Proctor Modifié

PHE : Plus Haute Eau

PK : Point Kilométrique

PPA : Peste Porcine Africaine

RN : Route Nationale

RIP : Route d’Intérêt Provincial

S.A.R.L . : Société Anonyme à Responsabilité Limitée

T.V.A : Taxe sur les Valeurs Ajoutées

TTC : Toute Taxe Comprise

Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics vii

AVANT PROPOS PROMOTION 2008

AVANT PROPOS

La mission primordiale de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo est de former des Ingénieurs et des Cadres immédiatement opérationnels. Ces derniers possèdent également des connaissances de base solides pour leur permettre de s’adapter aux évolutions de la Technologie et de l’Environnement. De ces faits, le programme de formation de l’ESPA a été élaboré dans le sens du professionnalisme et insiste en même temps à ce que les futurs Ingénieurs et Cadres acquièrent une connaissance étendue des phénomènes relatifs à leurs spécialités et à leur domaine de travail.

Par ailleurs, des stages dans des Entreprises complètent ce programme de formation, parmi lesquels on peut distinguer le stage de fin d’études deux (02) mois à la fin des parcours éducatifs, à l’issue duquel chaque étudiant élaborera son mémoire de fin d’études qui sera ensuite soutenu devant un Jury.

Dans mon cas, ce stage de fin d’étude a eu lieu au sein de l’Entreprise TOVO tout au long duquel, j’ai obtenu l’opportunité de suivre les Travaux de Réhabilitation de la RIP n°47 reliant la Commune Rurale d’Iarinarivo à c elle d’Ambohidratrimo.

Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics viii

INTRODUCTION GENERALE PROMOTION 2008

INTRODUCTION GENERALE

Le réseau routier est l’un des principaux facteurs contribuant de près au développement d’un pays. Son exploitation favorise au mieux les échanges culturels et commerciaux et vise pareillement un développement durable de l’économie à l’échelle nationale.

Pourtant, plusieurs routes de la grande Iles sont actuellement délabrées, voire même impraticable, en raison du vieillissement de la structure et l’absence d’entretien. Parmi celles-ci, on peut citer le cas de la RIP n°4 7 reliant la Commune d’Iarinarivo à celle d’Ambohidratrimo.

Cependant, la Commune d’Iarinarivo possède un potentiel économique considérable qui pourrait éventuellement lui permettre une relance économique favorable après une intervention sur son système routier. C’est pour cette raison qu’est fixé le choix du thème intitulé : « TRAVAUX DE REHABILITATION DE LA PISTE D’IARINARIVO ».

La réalisation du Projet est envisagée à contribuer au désenclavement des zones productives de la Commune et celles avoisinantes mais aussi à l’amélioration de la communication inter Communale et du cadre des échanges commerciaux,

Afin d’aboutir à une bonne présentation et à une certaine clarté, le présent mémoire sera donc exposé en quatre (04) parties dont :

La première partie concerne les « Généralités sur le Projet » ; La seconde s’intéresse aux « Etudes Environnementales » ; La troisième décrit les « Etudes Techniques » ; Et enfin la dernière partie insiste sur la « Mise en œuvre méthodologique » des Travaux.

Par ailleurs, les détails sur les notes de calculs, les Bordereaux de Détails Estimatifs, Quantitatifs et les divers plans seront exposés en annexe et clôtureront le sujet.

Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics 1

GENERALITES PROMOTION 2008

PARTIE 1 : GENERALITES SUR LE PROJET

Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics

GENERALITES PROMOTION 2008

INTRODUCTION PARTIELLE

La Réhabilitation de la piste Iarinarivo est un projet financé par le FID. La Commune Rurale d’Iarinarivo Ambohidratrimo a obtenu le crédit de la Banque Mondiale lui permettant de réaliser le présent projet. Par ailleurs, la réalisation des Travaux se fera suivant la méthode HIMO.

Cette première partie concerne principalement :

la présentation du projet ; et l’étude monographique.

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GENERALITES PROMOTION 2008

CHAPITRE I: DESCRIPTION DU PROJET

I.1. PRESENTATION DU PROJET

Le projet consiste en « LA REHABILITATION DE LA PISTE IARINARIVO, COMMUNE IARINARIVO, DISTRICT D’AMBOHIDRATRIMO, REGION D’

La piste reliant le croisement d’Iarinarivo, le chef lieu de la Commune Iarinarivo et le village d’Antanatanana à été construite quelques années après l’Indépendance de Madagascar vers 1969. Elle a déjà fait l’objet d’une étude préliminaire par le Bureau d’Etudes « ASA TARATRA » en 2004 et n’a été réalisé qu’au début de l’année 2008.

Reliant la Commune d’Ambohidratrimo à celle d’Iarinarivo, le tronçon à étudier s’étend sur 2.400Km. Plus précisément, du PK 5+000 au PK 7+400 en partant du croisement Iarinarivo jusqu’à la terminaison de la digue qui se localise au pied de la Commune d’Antanatanana.

Les principaux éléments du projet sont précisément :

La digue de 0.900 km reliant le chef lieu de la Commune Iarinarivo au village d’Antanatanana. Les deux (02) ponts localisés au niveau de la digue. Les ouvrages d’assainissement ; Et enfin la section de route de 1.500Km qui part du croisement d’Iarinarivo localisé à Soamahamanina, partie Ouest du chef lieu communal, jusqu’à l’entrée de la digue.

Par ailleurs, la situation actuelle de la route est la suivante:

Elle présente des allures droites et peu de courbes ; Les déclivités évoluent entre 0 à 8% ; La largeur de la chaussée existante varie entre 4.5m et 7.5m ; La majorité des ouvrages d’assainissements est érodée, bouchée et détruite.

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GENERALITES PROMOTION 2008

Aussi, la chaussée est constituée principalement de :

Latérite rouge tout au long de la piste ; Argile limoneuse au niveau de la digue; Roches naturelles décomposées en profondeur.

Par faute d’ouvrages d’assainissement et comme l’eau est la première ennemie de la route, la succession des pluies abondantes et l’inondation périodique de la digue chaque année ont entraîné sa détérioration progressive. Ainsi, elle devient difficile à emprunter voire même impraticable pendant la saison pluvieuse. Par conséquent, la chaussée et ses dépendances sont en état de dégradation avancée. En outre, la majorité des Travaux est réalisée suivant la méthode HIMO.

I.2. REALISATION ET APPROCHE HIMO

La réalisation des Travaux suivant la méthode HIMO ou Haute Intensité de Main d’Œuvre est compatible à celle du projet. Comme celui ci est d’assez faible envergure, la majeure partie de l’exécution peut être réalisée manuellement.

La particularité de la technique HIMO est l’utilisation maximale de main d’œuvre et l’emploi minimal d’engin. Cette technique permet la valorisation des ressources locales, la création d’emplois, le développement de l’industrie locale de construction et la stimulation de la population à participer au projet. On réduit ainsi l’utilisation d’équipements lourds et des matériaux importés à son minimum.

Toutefois, cette approche doit respecter les conditions de travail de l’Etat Malgache stipulées dans le code du travail. Entre autre, on cite le respect de la durée du travail, la condition de travail nocturne, le travail des femmes et des enfants, les personnes handicapées, les repos hebdomadaires, les jours fériés et les congés.

Par ailleurs, il convient de rappeler ci-après un résumé des conditions internationales du travail particulièrement applicables aux travaux HIMO. On cite : l’interdiction du travail forcé ; l’égalité des chances, de la rémunération et du traitement ; la liberté syndicale ; l’emploi des enfants ; la fixation du salaire.

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GENERALITES PROMOTION 2008

I.3. DDDEFINITIONDEFINITION DES TERMES

Les précisions suivantes sont apportées aux termes rencontrés dans le marché :

Le Maître d’Ouvrage :

Le Maître d’Ouvrage à qui revient l’ouvrage est la « Commune d’Iarinarivo District d’Ambohidratrimo ».

Le Maître d’Ouvrage Délégué :

Le Maître d’Ouvrage Délégué est l’organisation : « Fonds d’Intervention pour le Développement, DIRECTION INTER REGIONALE D’ANTANANARIVO ».

Le Maître d’Œuvre :

Le Maître d’oeuvre est représenté par le « Bureau d’Etudes ASA TARATRA S.A.R.L. ». Il peut également être représenté sur le chantier par un employé du Maître d’Œuvre. Ce représentant, au nom du Maître d’Œuvre, est chargé du contrôle technique et administratif journalier des Travaux.

L’Entrepreneur :

Le terme d’Entrepreneur désigne l’Entreprise à qui est confiée la réalisation du projet. Dans notre cas l’Entrepreneur chargé de cette exécution est « l’Entreprise TOVO ».

Le contrat ou le marché :

Le document identifié comme contrat ou marché est signé par le Maître d’Ouvrage Délégué (FID) et l’Entrepreneur (l’Entreprise TOVO) pour l’exécution des Travaux.

Le délai d’exécution et le Plan de travail :

Le délai d’exécution est l’intervalle de temps consacré à la réalisation des Travaux. Le délai est de 120 jours à commencer du 24 novembre 2007 au 24 Mars 2008. Le plan ou gamme de travail se définit par l'organigramme suivant:

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GENERALITES PROMOTION 2008

ENTREPRISE (Tout personnel et matériel) INSTALLATION DE CHANTIER

IMPLANTATION

ENTREPRISE MAITRE D’ŒUVRE (Tout personnel et matériel) Ingénieur de contrôle, AS

MAITRE D’OUVRAGE EXECUTION DES TRAVAUX Commune d’Iarinarivo

RECEPTION TECHNIQUE

RECTIFICATION EVENTUELLE

RECEPTION PROVISOIRE

MAITRE D’OUVRAGE MAITRE D’OUVRAGE (Commune d’Iarinarivo) DELEGUE : FID

ENTREPRISE RETOUCHE MAITRE D’ŒUVRE ( (Tout personnel et matériel) EVENTUELLE Ingénieur de contrôle et AS

ENTREPRISE MAITRE D’OEUVRE (Tout personnel et matériel) Ingénieur de contrôle et AS

RECEPTION DEFINITIVE

MAITRE DE L’OUVRAGE DELEGUE : FID Et MAITRE DE L’OUVRAGE : La Commune

Légende : AS : Agent de Surveillance présent tout au long du chantier.

Organigramme 1 : Plan de travail

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GENERALITES PROMOTION 2008

CHAPITRE II: ETUDES MONOGRAPHIQUES

Dans cette étude nous allons essayer de déterminer les particularités du projet en définissant :

La localisation et les buts du projet ; Et l’objet du marché.

II.1. LOCALISATION ET OBJEOBJECTIFSCTIFS DU PROJET

II.1.1. LOCALISATION DU PERIMETRE

a. LIMITE ADMINISTRATIVE .

La zone du projet se trouve dans la Commune d’Iarinarivo ; District d’Ambohidratrimo ; Région d’Analamanga. La Commune d’Iarinarivo est limitée :

Au Nord par la Commune d’Ambohimpiara ; Au sud par le fleuve d’Ikopa ; A l’Est par la plaine d’Andriantany ; Et à l’ouest par la Commune d’Ambohimanoa.

Elle comporte actuellement neuf (09) Fokontany qui sont : Ambohimanjaka, Andriantany, Iarinarivo, Amboasary, Ambatomainty, Maroloha, Antanantanana, Tanjondroa, Manonilahy.

b. SITUATION GEOGRAPHIQUE :

Le périmètre d’Iarinarivo est situé dans le Fokontany Iarinarivo Chef lieu de la Commune d’Iarinarivo elle-même. Son accès se fait par la piste qui débute à Ambohidratrimo au PK 14+750 de la RN 4 (bifurcation aux environs immédiats du bureau de la Commune Ambohidratrimo) pour se terminer au niveau du village d’Antanatanana. Cet axe principal mesure 8.820Km.

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GENERALITES PROMOTION 2008

Alors, pour parvenir au PK 0+000 du projet, il suffit de prendre la RN4 reliant Antananarivo à Ambohidratrimo jusqu’au croisement à gauche au PK 14+750Km pour emprunter ensuite la route d’intérêt provincial N°47.

Le tronçon à étudier entre Antanatanana et Iarinarivo, de longueur 2.400Km (PK 0+000 au PK 2+400) est donc une partie de la RIP N°47 reliant Ambohidratrimo à .

II.1.2. OBJECTIFS

L’objectif spécifique du projet consiste à :

Améliorer l’état de service de la chaussée et des deux ponts pour le confort, la sécurité des usagers de la route et de l’Environnement, et le développement socio- économique de la région sachant que la route joue un rôle primordial dans les échanges intercommunaux. Mettre en évidence les possibilités d’aménagement afin de rendre fonctionnel le réseau d’assainissement ; Et appuyer les Bénéficiaires du projet dans le cadre de la maintenance et de l’Entretien des infrastructures mises en place pour assurer la pérennité et la longévité fonctionnelle de ces dernières.

Ces objectifs sont surtout basés sur :

le désenclavement de la zone intéressée ; les besoins fondamentaux de la population ; la réduction de la pauvreté par la promotion d’un système de communication durable ; La participation des Bénéficiaires au développement de leurs régions au niveau financier, culturel et à l’élargissement de la mentalité vers un esprit plus ouvert vers le monde extérieur ; La création d’emplois temporaires durant la phase d’exécution du projet ; La protection de l’Environnement pendant et après l’exécution du projet de manière à minimiser les impacts négatifs ;

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II.2. OBJETS DU PROJET

II.2.1. POINTS IMPORTANTS À PROPOS DES CONDITIONS IMPOSEES PAR LE FID

Suite à la requête des Bénéficiaires, le FID a considéré la faisabilité du projet de Réhabilitation après diverses études effectuées au sein de son organisme.

Ainsi, le projet a été jugé éligible en raison des critères suivants :

L’effectif du trafic (véhicules, charrettes…) dû à la multitude de produits circulant d’une Commune à l’autre. Les plus concernées sont le secteur de l’agriculture et de l’artisanat. Le nombre important de Fokontany et de Communes avoisinantes qui abritent l’ensemble de la population empruntant journalièrement la piste pour se rendre en ville, à l’école ou tout simplement aux champs, vu que les majeures parties des paysans sont des cultivateurs. Et enfin la zone du projet est une zone agricole fructueuse dont l’agriculture et l’élevage sont en voie d’expansion.

Ainsi, afin de pouvoir exécuter la Réhabilitation de leur piste les bénéficiaires doivent remplir les deux conditions stipulées par le FID dont :

La participation des Bénéficiaires estimée à 5% du coût des Travaux. Sur ces 5%, 1% est en numéraire et doit être déposé au FID. Cette somme, destinée au premier entretien de l’infrastructure n’est remboursable qu’après la réception définitive des Travaux de Réhabilitation.

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GENERALITES PROMOTION 2008

II.2.2. CONSISTANCE DES TRAVAUX

Il est énoncé dans la partie « présentation du projet » que les Travaux concernent principalement :

Le rehaussement de la digue reliant le chef lieu de la Commune Iarinarivo au village d’Antanatanana qui se situe à 1Km. La reconstruction des 2 ponceaux qui se localisent au niveau de la digue. Et enfin l’aménagement de la section de route de 1.50Km qui part du quartier de Soamahamanina partie Ouest du chef lieu communal et se termine à l’entrée de la digue.

Ainsi les tableaux ci-dessous nous illustrent les 95% de l’apport de l’Entreprise et les 5% des Bénéficiaires dans la phase de réalisation :

Tableau n° 1: Apport des Bénéficiaires pendant la r éalisation des Travaux.

DESIGNATION DES TRAVAUX UNITE RESPONSABLE TERRASSEMENT

Désherbage et débroussaillage m3 Apports Bénéficiaires Déblai/éboulement/élargissement m3

Déroctage m3 ASSAINISSEMENT Apports Bénéficiaires Déblai pour exutoires m3 OUVRAGE S Apports Bénéficiaires Démolition des deux (02) ponts existant U CHAUSSEE

Reprofilage léger ml Apports Bénéficiaires

Reprofilage lourd ml AUTRES

Guérites U Apports Bénéficiaires

Barrières de pluie U

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Tableau n° 2 : Apport de l’Entreprise lors de la ph ase de réalisation.

DESIGNATION DES TRAVAUX UNITE RESPONSABLE

TRAVAUX PREPARATOIRES

Installation de chantier Fft Entreprise

Repli de chantier Fft

TERRASSEMENT

Remblais compactés m3 Entreprise

Engazonnement m2

ASSAINISSEMENT

Dalot de 80x80 ml

Fossé maçonné 50x50 ml Entreprise Cunette 200 ml

Cunette 60 ml

OUVRAGES

Reconstruction des 2 ponts : m3 Entreprise Au PK 6+880 m2

Au PK 7+169 Kg

CHAUSSEE

Revêtement par cloutage m3 Entreprise

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GENERALITES PROMOTION 2008

CONCLUSCONCLUSIONIONIONION PARTIELLE

Ces Travaux sont effectués par l’utilisation du système HIMO ou « Haute Intensité de Main d’Œuvre. L’aménagement de la piste est la partie des Travaux qui incombe tout particulièrement les bénéficiaires du projet dans le cadre des apports et de leurs contributions dans la réalisation du projet.

En outre, l’objectif spécifique du projet est le développement culturel, commercial et économique de la région tout en améliorant l’état de la chaussée et en préservant l’état de l’Environnement.

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ETUDES ENVIRONNEMENTALES PROMOTION 2008

PARTIE 2 : ETUDES ENVIRONNEMENTALES

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ETUDES ENVIRONNEENVIRONNEMENTALESMENTALES PROMOTION 2008

INTRODUCTION PARTIELLE

Selon la Charte de l’Environnement malgache ; loi 90-033 du 21 décembre 1990, l’environnement est défini comme l’ensemble des milieux naturels et artificiels, y compris les milieux humains, les facteurs sociaux et culturels qui intéressent le développement.

Comme c’est un projet d’investissement routier, la Loi stipule qu’il est contraint d’effectuer une étude environnementale permettant de déterminer à l’avance les caractéristiques du site, les impacts positifs et négatifs avant, pendant et après le projet, et finalement les mesures d’atténuations du déséquilibre aux points de vue social, culturelle, économique, et financière.

Dans cette étude, on mettra en occurrence le projet pour commencer. On décrira par la suite le milieu récepteur et les activités du projet afin de prévoir et d’identifier les impacts probables pour chaque secteur d’activité suivis des mesures de suppressions, d’atténuations ou de compensations des impacts négatifs de ce milieu.

Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics 14

ETUDES ENVIRONNEENVIRONNEMENTALESMENTALES PROMOTION 2008

CHAPITRE III: MISE EN CONTEXTE DUPROJET

III.1. CADRE GENERAL DU PROPROJETJET

Pour contribuer au développement durable, un projet de développement doit satisfaire en même temps les conditions suivantes :

Rentable pour l'économie ; Equitable pour les communautés sociales ; Viable pour l'Environnement.

Après diverses études on a pu constater que le projet remplit parfaitement les conditions énoncées précédemment puisque :

Primo, son principal objectif consiste en une amélioration du niveau de vie de la population Bénéficiaire dans le domaine socio-économique grâce aux échanges intercommunaux et commerciaux.

Secundo, le dit projet est équitable compte tenue du fait que c’est l’association des usagers d’Iarinarivo « Fikambananana Fampandrosoana ny Faritra Iarinarivo », créée le 29 juillet 2003 et les communes environnantes concernées qui ont déposé ensemble une demande de financement au sein du FID. Conscient du fait que la route tient un rôle important dans tous les domaines, et vu l’état de dégradation de leur infrastructure routière, cette communauté a effectué toutes les démarches nécessaires pour le projet de réhabilitation de la piste Iarinarivo.

Et tertio, le projet est viable, il ne perturbera pas l’ordre d’équilibre de l’Environnement. Au contraire, il garantie une certaine durée de vie et promet d’aboutir à des résultats meilleurs du point de vue sécuritaire, économique et financière.

Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics 15

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III.2. CADCADRERE JURIDIQUE DU PROJPROJETETETET

D’après la Charte Routière ; décret n° : 99-776 ; t itre IX : « De la protection de l’Environnement » ; l’article 29 mentionne que : « Tout projets d’investissements routiers, ayant trait à des Travaux de construction, de Réhabilitation ou nécessitant des emprunts de matériaux sont soumis à l’étude d’impact environnemental. Ils doivent ; suivant les règlementations en vigueur ; se conformer aux conditions et procédures stipulées, notamment ; au décret n°95-37 7 du 23 Avril 1995 relatif à la mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE).

Dans l’article 3 du DECRET N° 99-954 DU 15 DECEMBRE 1999 modifié par le décret n° 2004-167 du 03 février 2004. Conformément aux dispositions de l’article 10 de la Loi n° 90-033 du 21 Décembre 1990 portant s ur la Charte de l’Environnement :

« Les projets d’investissements publics ou privés, qu'ils soient soumis ou non à l’autorisation ou à l’approbation d’une autorité administrative, ou qu'ils soient susceptibles de porter atteinte à l’Environnement doivent faire l’objet d’une étude d’impact. »

Sans oublier l’annexe I du décret n° :99-954 du déc embre 1999 qui renforce la Mise en Compatibilité des Investissement avec l’Environnement (MECIE) en énonçant la loi suivante :

« Le projet de Construction et d’Aménagement/Réhabilitation de route revêtue ou non exige une Etude d’Impact Environnemental (EIE) et un Plan de Gestion Environnemental (PGE). »

Ainsi les troubles de voisinage tels que les bruits, les odeurs, les nuisances de toutes sortes ayant pour origine tous ce qui touche le projet engage la responsabilité de celui qui les a provoqué ou aggravé par sa faute. Cependant, en cas de troubles ou nuisances anormales et excédant les inconvénients ordinaires du voisinage, celui qui les a causés en est responsable même en l’absence de faute.

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CHAPITRE IV: DISPONIBILITES EN RESOURCES LOCALES

En général, on utilisera à la fois des ressources naturelles, artificielles et humaines. Il est à noter que ces études sont des facteurs dominants dans la réalisation du projet car fautes de matériaux et de mains d’œuvre on ne peut en aucun cas exécuter les travaux.

Ce chapitre est donc partagé en deux paragraphes dont le premier constitue la disponibilité en mains d’œuvres locales et le second en matériaux, naturels ou non.

IV.1. POTENTIEL EN MAIN D’D’ŒUVREŒUVRE LOCALE

Les mains d’œuvre sont le personnel employé dans la réalisation du projet. D’après les enquêtes effectuées, la commune regorge de jeunes gens dynamiques et prêt à travailler sur chantier. Par ailleurs, ils existent des ouvriers spécialisés dans la commune tels que les maçons, les ferrailleurs et les menuisiers. Ces derniers n’ont plus besoin d’être formés puisqu’ ils ont déjà pratiqué ce travail.

Ces mains d’œuvre sont disponibles de suite et peuvent se mobiliser en masse étant donné que la Réhabilitation de l’axe de la route concernée tient un rôle important dans l’amélioration de leurs conditions de vie.

IV.2. DISPONIBILITE EN MATMATERIAUXERIAUX LOCAUX

Les études effectuées sur terrain ont permis d’affirmer que tous les matériaux naturels (sable, gravillon, etc.) pouvant servir aux travaux sont rencontrés dans la Commune d’Iarinarivo, d’Ambohidratrimo, d’Ambohimahatsinjo et d’Antanatanana ; à l’exception des Matériaux Sélectionnés (quartzite) qui ne se trouvent qu’à Mahitsy ; plus exactement à 13Km de l’axe et à 8Km partant du PK 8+820 de la RN4.

Par conséquent, l’approvisionnement des matériaux est facile puisqu’on rencontre à proximité de l’axe des lieux de gisements (carrières et emprunts) et une rivière utilisée comme point d’eau et lieu d’extraction de sable.

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Le tableau suivant donne des informations sur les carrières et les gisements des matériaux meubles pouvant être exploités et servir de remblais et de couche de roulement.

Tableau n° 3 : Localisations et caractéristiques de s gîtes exploitables.

Volume Nature des exploitable Localisation Observation matériaux (m 3) 03 sites à Carrière 21 000m3 En bloc Ambohidratrimo A 3.5Km Carrière 8 000m3 En bloc d’Ambohimahatsinjo A 8Km d’Ambohidratrimo Colline, gîte pour matériaux Quartzite 12 000m3 vers la RN4 sélectionnés A 8Km d’Antanantanana Colline, gîte pour matériaux Quartzite 12 000m3 sélectionnés

Il est à noter que les volumes exploitables des matériaux sont estimés visuellement sur terrain.

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CHAPITRE V: ETUDES ENVIRONNEMENTALES DU MILIEU RECEPTEUR

Depuis les années 90, l'Etat Malgache s'est engagé dans une politique dont la protection et la conservation de l'Environnement pour le Développement Humain Durable et Harmonieux tient une place importante. A cet égard, les considérations environnementales dans les projets du secteur transport préoccupent le Ministère des Travaux Publics à partir de 1996. Par ailleurs, il existe au sein de ce Ministère chargé de la mise en œuvre de la politique routière du pays une cellule environnementale créée par la note de service n° 3 91/MTP/SG/97 dont les objectifs sont:

Contribuer et veiller à la mise en comptabilité des actions de développement du Ministère avec les concepts de préservation de l'Environnement et de gestion des ressources naturelles ; Initier et développer les réflexes environnementaux de tous les agents et opérateurs intervenants du secteur ; Etablir les textes juridiques et assurer leur cohérence avec les réglementations en vigueur ; S'assurer de la sensibilisation et de la formation de tous les intervenants intérieurs comme extérieurs du secteur pour les applications des politiques environnementales

Le chapitre présent décrit les composantes de l’Environnement dans la zone d’étude en tant que lieu d’implantation du projet et les zones d’influences. Elle comporte la description :

du milieu physique ; du milieu biologique ; du milieu socioéconomique ; et enfin du milieu socioculturel.

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V.1. DESCRIPTION DU MILIEMILIEUU PHYSIQUE

V.1.1. PEDOLOGIE

L’étude expérimentale In Situ effectuée par la vue et concrétisée par le toucher a permis de déterminer les caractéristiques physiques prédominantes du sol, rencontrées dans la région :

Limon sableux ; Argile limoneuse ; Et limon argileux sableux.

V.1.2. HYDROLOGIE

L’étude de l’écoulement des eaux de surfaces a permis de déterminer les principaux cours d’eau avoisinant la commune d’Iarinarivo :

L’Imamba qui passe directement aux environs de la commune, à 200m environ de l’intersection gauche partant du début de la digue à rehausser, traverse et approvisionne la commune en eau. Elle constitue un potentiel d’irrigation pour l’amélioration de la production agricole.

Et l’Ikopa localisée plus au Sud.

V.1.3. GEOMORPHOLOGIE

A propos du relief, le projet se situe dans les hautes terres centrales et est caractérisé par des massifs volcaniques tertiaires et quartenaires.

V.1.4. CLIMAT

La zone possède un régime climatique tropical caractérisé par une température moyenne annuelle inférieure ou égale à 20°C. Les pr écipitations moyennes annuelles sont de 1700mm/an et la température observée varie de 12 à 22 °C.

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Par ailleurs, l’année comporte trois saisons bien distinctes à savoir :

Une saison sèche s’étalant du mois de septembre à la mi-novembre. Une saison pluvieuse de mi-novembre en avril. Et une saison hivernale du mois de mai au mois d’août.

Il est à noter que le climat aussi influe sur le délai d’exécution du chantier et sur la technique de réalisation de certains travaux :

Sur le délai d’exécution du chantier : la saison pluvieuse peut provoquer l’arrêt des travaux. La pluie abondante dégrade la route et la rend des fois impraticable pour les engins comme les niveleuses, les compacteurs pneumatiques…, ou simplement elle retarde la réalisation du projet. et sur la technique de réalisation de certains travaux : La pluie influent par exemple sur le mode de compactage de la chaussée car elle peut changer complètement et à tout moment la teneur en eau du sol.

V.1.5. PAYSAGE

Les vallées et les « tanety » sont les plus rencontrés dans la région. Tandis que les habitations individuelles, les rizières, les champs de cultures, les forêts de « kininina » et les savanes, les pistes et les rivières constituent en la majorité les occupations du sol.

Afin de minimiser les dégâts environnementaux concernant le déséquilibre ou les impacts négatifs susceptibles de nuire et de modifier considérablement l’entourage pendant et après les travaux ; il est indispensable d’analyser le paysage de manière à les atténuer.

Toute fois, le paysage d’une région nous aide plus ou moins sur la détermination du type de sol. L’existence des rizières ou des espaces de briqueterie montre par exemple que le sol de cette zone est de nature argileuse.

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Tableau n° 4 : Récapitulation du milieu physique et de ses influences.

Etudes Définitions Influences Exemples Pédologie Etudes des Type d’ouvrage Réalisation d’une fondation par pieu si le caractéristiques technique de mise sol est argileux. physiques du en œuvre sol. Hydrologie Etudes Caractéristiques : En cas de sol argileux pendant la saison d’écoulement pluvieuse, gonflement de l’argile si une des eaux de physiques inondation à lieu. surface. mécaniques du sol Dimensionnement Capacité d’évacuation de crues des ponts et des ouvrages d’équilibres Géomor- Etudes des Types d’ouvrages Difficultés de réalisation de déblais. phologie reliefs technique terrestres. d’exécution

Climat Etudes des Délai d’exécution Le retard de la prise du béton pendant la conditions mode de réalisation saison pluvieuse. atmosphériques paysage Etudes du site Environnement Sans étude du paysage on pourrait Types de sols. Déverser involontairement l’eau à évacuer dans les champs de culture entraînant la destruction de la plantation.

V.2. DEDEDESCRIPTIONDE SCRIPTION DU MILIEU BIOLOGIQUE

V.2.1. FLORE

Les types de végétation les plus rencontrés sont :

Les Erana et zozoro se trouvant dans les plaines marécageuses et au bord des rivières ; Les Bozaka et vero qui couvrent la majeure partie des vallées ; Les Kininina qui occupent le plus part des forêts ; Les Voandelaka ; Les Pins.

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V.2.2. FAUNE

Au cours des nombreuses descentes effectuées dans la zone d’étude, on constate que la faune est composée :

De reptiles qui sont rencontrés dans les savanes et les rochers. Ces reptiles sont surtout composés de serpents : menarana, maroandavaka, etc et d’insectivores : lézards, caméléons, etc. Des oiseaux dont les plus observés sont les goaika (corvus alba), les papango (Milvius migrant), les hitsikitsika et les fody. Des insectes composés surtout de moustiques et des mouches.

Tableau n° 5: Récapitulation du milieu biologique e t de ses influences

Etudes Influences exemples Flore Les ouvrages Calculs et dimensionnements des buses d’assainissements. et/ou des dalots. Faune Le personnel. Manque de personnel : la plus part de l’équipage contracte le paludisme à cause des moustiques dans la région.

V.3. DONNEES SOCIOSOCIO----ECONOMIQUESECONOMIQUES

V.3.1. LES RESSOURCES HUMAINES :

Dans la Commune d’Iarinarivo sept (07) Fokontany utilisent la piste étudiée. D’après les enquêtes effectuées auprès de la Commune d’Ambohidratrimo et d’Iarinarivo, ces Fokontany comportent au total 7 325 habitants dont la répartition est présentée dans le tableau ci-après.

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Tableau n° 6 : Effectifs de la population Bénéficia ire dans la Commune d’Iarinarivo

FOKONTANY NOMBRE DE LA POPULATION Ambohimanjaka 150 Amboasary 686 Andriantany 904 Iarinarivo 780 Ambatomainty 621 Maroloha 247 Antanantanana 2 184 Manonilahy 1 017 Tanjondroa 736 TOTAL 7 325

Source : Commune d’Iarinarivo, Recensement 2007.

Du point de vue ethnique, la population de la zone est essentiellement composée de Merina.

Sur le plan psychologique, la population présente une grande perméabilité à l’innovation et à l’initiative d’amélioration, de réforme et de transformation. Elle n’est pas opposée à des modifications ou à des changements précurseurs aboutissant au développement. Cependant, la carence en équipements et en moyens, prolongement matériel de l’aptitude cognitive, constitue un handicap majeur dans la réalisation des aspirations pour la société.

Dans la Commune rurale, le taux de mortalité de 0.59 % exprime les efforts entrepris dans le cadre de l’amélioration de la santé publique par la dotation d’infrastructure sanitaire conforme aux normes (CSB II), la programmation et l’extension de la diffusion de la santé préventive vers les moindres recoins de la grande île. Le taux de natalité enregistré est de 3,5 %. Cette situation s’explique par la résistance aux idées de planification familiale et à l’attachement aux valeurs ancestrales qui priorisent la numérosité des progénitures.

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Il s’agit en effet d’une population relativement jeune ou les moins de 15 ans représentent les 43% de l’effectif total. Cette jeunesse provient de plusieurs facteurs :

Mariage précoce chez les jeunes en âge de procréer. Insuffisance de l’adoption des méthodes contraceptives dans le cadre de la politique de limitation de naissances. Maintient de la mentalité ancestrale favorable à la grande famille. La taille moyenne des ménages est de 06 individus / ménages.

Il convient de noter que quatre (04) Fokontany sont considérés comme étant des principaux utilisateurs de la piste. Ils se localisent dans la circonscription territoriale d’Iarinarivo. Il s’agit d’Antanantanana, Ambatomainty, Iarinarivo et Amboasary constitués par les hameaux respectifs fournis par ce tableau :

Tableau n° 6 : Zones d’influence directe

FOKONTANY HAMEAUX CONSTITUTIFS • Andravoravo • Ambohimiadana • Antanantanana Nord Antanantanana • Antanantanana Centre • Antanantanana Sud

• Ambatomainty Ambany • Ambatomainty Afovoany Ambatomainty • Ambatomainty Ambony

• Belanitra Iarinarivo • Ambohimahatsinjo

• Soamahamanina Amboasary • Antsaraloha

Sources : Commune Iarinarivo, Carte FTM 1/20 000

Toutes fois le tableau ci-après donne la répartition de la population par Fokontany, par âge et par sexe de la Commune Iarinarivo en 2007.

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Tableau n° 7 : Répartition par Fokontany de la popu lation d’Iarinarivo par classe d’âge et sexe

Ages Total (Ans) 0 à 1 2 à 4 5 à 9 10 à 14 15 à 19 20 à 24 25 à 64 65 et plus total général Fokontany H F H F H F H F H F H F H F H F H F Ambohimanjaka 1 2 10 4 5 17 8 16 6 6 7 7 32 26 2 1 70 80 150 Amboasary 24 25 30 39 35 48 31 32 34 31 43 63 136 84 25 6 358 328 686 Andriantany 21 26 43 47 69 71 72 53 33 42 41 47 155 169 7 8 441 463 904 Iarinarivo 30 26 33 39 63 43 46 46 37 39 396 39 135 124 20 24 400 380 780 Ambatomainty 17 15 27 35 37 28 40 43 30 36 37 29 107 99 24 17 319 302 621 Maroloha 6 7 18 13 17 22 25 15 10 10 12 14 39 39 3 7 120 127 247 Antanantanana 92 88 135 137 130 129 132 130 113 126 141 122 320 289 51 49 1114 1070 2184 Manonilahy 32 32 49 57 60 74 62 56 30 57 67 54 187 170 19 11 506 511 1017 Tanjondroa 19 25 42 36 43 65 55 42 37 32 42 47 120 104 15 12 373 363 736 TOTAL/SEXE 241 247 387 407 459 497 471 433 330 379 426 422 1221 1104 166 153 701 624 3251 TOTAL/TRANCHE 488 794 956 904 709 848 2325 301 7325 7325

Source : Commune Iarinarivo, recensement février 2007.

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V.3.2. LES RESSOURCES ECONOMIQUES

La Commune Rurale d’Iarinarivo possède un potentiel économique considérable. Elle est dotée d’espace agricole favorable à l’agriculture et à l’élevage et d’un espace favorable à la briqueterie. Aussi, on peut supposer que la majorité de la population de la Commune vit surtout de l’exploitation agricole, de l’élevage, de l’artisanat et du commerce. Les données concernant l’exploitation minière sont quasi-inexistantes.

a L’ AGRICULTURE :

L’agriculture fournit une part importante des revenus de la population qui pratique principalement la culture vivrière (riz, manioc, maïs, haricot, arachide, patate douce). En outre, les paysans exploitent aussi la culture maraîchère comme l’haricot, la pomme de terre… et d’autres comme le manioc et les courges… En effet, le tableau suivant présente les données sur certaines productions :

Tableau n° 7 : Données sur l’agriculture de la Comm une d’Iarinarivo

Production Surfaces cultivées (HA) Rendement (T/HA) Paddy 200 2.75 Maïs 2 6 Haricots 2.5 6 Maniocs 3.5 5.71 Pomme de terre 5 5 Patates douces 2.5 8 Tomates 130 8.85

Source : Commune Iarinarivo

La Commune produit plus que ce dont elle a besoin pour se satisfaire. La production rizicole et celle de fécule dominent l’échelle des produits. Les courges, les maïs et les maniocs sont destinés à la vente pour constituer une source d’appoint des agriculteurs tandis que le reste est autoconsommé.

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En réalité, une grande partie des produits ne sont pas évacués des zones productrices faute de moyens adéquats, de débouchés réguliers et de l’infrastructure néfaste de la route.

D’une manière générale, le niveau de technicité en termes d’agriculture, de la Commune est faible. Les semences utilisées sont sélectionnées et traitées selon la dure réalité de la campagne. L’usage des engrais et des pesticides conformes à la texture du sol, l’utilisation de matériels mécaniques performants ne font pas encore partie des habitudes des agriculteurs. Les outillages agricoles utilisés demeurent les matériels manuels traditionnels et rudimentaires (bêche, fourche, herse, charrue).

b L’ ELEVAGE :

L’élevage constitue une activité complémentaire à celle de l’agriculture. Pour Iarinarivo l’élevage bovin est surtout destiné à l’agriculture tandis que l’élevage de volailles est en voie d’expansion. Ceci est dû aux différents paramètres énumérés antérieurement dans les caractéristiques de l’agriculture. Par ailleurs, la problématique de l’accès, le paramètre de coût et l’inadéquation des ressources actuellement mises en œuvre pour le développement de cette activité constituent un blocage considérable quant à l’amélioration du système d’élevage existant. Les maladies courantes affectant les animaux sont : la peste porcine africaine (PPA), la peste aviaire et le charbon.

Le tableau ci –dessous procure plus d’information dans la comparaison entre Ambohidratrimo et Iarinarivo dans le domaine de l’élevage :

Tableau n° 8 : Tableau répartitif de l’élevage d’Ia rinarivo et d’Ambohidratrimo

Nombres Genres Ambohidratrimo Iarinarivo Bovin 1 334 863 Porcin 934 519 Volaille 35 500 350 Caprin 25 0

Source : Commune Iarinarivo

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Il est constaté que le développement de l’aviculture s’explique par l’existence des grandes fermes qui produisent des œufs, des poussins, des poules à Ambohidratrimo. Ces entités se rendent directement sur place pour collecter les produits. En effet, on note la présence de l’AVITECH, LA HUTTE CANADIENNE, et le CENTRE SOANAVELA dans la zone.

c LA PECHE :

La pêche qui constitue une activité secondaire familiale est effectuée de façon artisanale. Les produits sont généralement destinés à l’autoconsommation. Seule une toute petite partie contribue à l’approvisionnement du marché local pour subvenir aux besoins de la population et pour équilibrer la balance budgétaire familiale face aux nécessités de la vie quotidienne. Actuellement, la diminution des espèces de poissons (carpe, anguille et tilapia) entraîne la dénaturation du métier.

d L’A RTISANAT :

L’artisanat, prend un rôle important dans le développement économique de la commune. Les artisans sont forts réputés dans l’art de la briqueterie par la qualité et la finition excellente de leurs briques. Bon nombre de consommateur de la grande ville va jusqu’à Iarinarivo pour s’en procurer. L’espace réservée à la briqueterie est localisée de part et d’autre de la digue à réhabiliter séparant Antanatanana et Iarinarivo. A part l’agriculture, la briqueterie est l’une des principales ressources économiques des paysans.

Par ailleurs, la présence d’un centre de formation professionnel TEFISOA à Ambohidratrimo influence le développement de l’artisanat qui constitue généralement un atout non négligeable dans la zone. C’est une organisation qui regroupe surtout les artisanes féminines capables et compétentes dans l’art de vanner. Les matériaux primordiaux utilisés sont les « zozoro » et les « vero ».

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De plus, la charpenterie, notamment la construction de charrette, la fabrication de petits matériels agricoles demeurent les principales activités artisanales lucratives constantes pour la population de la commune. Une petite enquête sur terrain, auprès des artisans et au sein du centre a permis d’expliquer l’importance de l’artisanat.

Tableau n° 9 : Données sur l’artisanat

Types Nombre d’artisans Chiffre d’affaire annue l (Ar) Briqueterie 170 40 000 000 Vannerie 75 20 000 000

Source : Commune Iarinarivo, Enquête sur terrain et au centre Soanavela.

Par conséquent l’agriculture, l’artisanat et surtout la briqueterie sont l’une des principales ressources économiques des paysans. Ces activités sont quasiment atténuées pendant la saison pluvieuse du faite de l’état impraticable de la piste, mais surtout l’inondation de la digue et de toute l’espace réservée à la briqueterie qui décourage les transporteurs.

Photo n° 1 : Espace de briqueterie noyée

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Photo n° 2: Digue inondée

e LE COMMERCE :

Le commerce constitue la troisième occupation des habitants de la Commune. A part les produits agricoles et d’élevage, ceux du tissage, de la vannerie, briqueterie, de la construction de charrettes et de petits outillages agricoles constituent les principales substances de la filière commerciale.

En lui même, l’acte commercial prend une forme : la forme sociale définie comme une source de capitaux et de revenus pour assurer le bien-être familial.

L’état de la piste et des ouvrages de franchissement sous l’effet des cours d’eau influent sur l’approvisionnement et le ravitaillement de la Commune effectué par de rares collecteurs et des intermédiaires. Cet état de fait entraîne une inflation galopante du prix des produits manufacturés au détriment du prix des produits locaux.

V.3.3. LES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES :

L’agriculture occupe 55 % de la population totale, 22 % s’adonne aux activités pastorales, 5 % dans le commerce et 12 % dans l’artisanat. La répartition sexuelle des principales activités est définie dans le tableau ci-après.

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Tableau n° 10 : La répartition sexuelle de la popul ation par activité :

Taux de participation Taux de participation Activités principales masculine (%) féminine (%) Agriculture 61 40 Elevage 30 15 Commerce 5 35 Artisanat 15 10

Source : commune Iarinarivo

Le gente masculin participe activement dans le processus de production. L’observation de la vision et de la considération de la « femme-objet » ou de la philosophie de la « femme au foyer » n’est encore ni dissoute ni délaissée, encore moins écartée du mode de conception de la vie quotidienne.

En outre, la femme est présumée de « sexe faible ». Par conséquent les activités féminines sont évaluées et déterminées à partir de ce critère. En général, ces activités sont circonscrites aux limites du domaine familial, aux activités secondaires du commerce, de la vannerie, du tissage et du filage. Les capacités féminines ne sont nullement négligées et ignorées. Les femmes ont une marge de manœuvre réelle dans l’exercice de leurs activités tant ces dernières contribuent à l’accroissement du revenu familial.

En somme, la gente féminine subit le « pouvoir » du « mâle supérieur » de par la position de la femme dans le système [clanique] hiérarchique hérité des ancêtres. Elle est et sera toujours le numéro deux dans la famille. Sa fonction première et ses principales responsabilités sont limitées dans les travaux ménagers, la procréation de la descendance, la garde et l’éducation des progénitures.

V.4. ETUDES SOCIOCULTURELSOCIOCULTURELLES.LES.

L’étude concerne surtout les points suivants, les services communautaires, les us et les coutumes, les « fady » (tabous), les sites historiques, et autres.

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V.4.1. LES SERVICES COMMUNAUTAIRES :

a DE L ’ENSEIGNEMENT

La Commune Iarinarivo possède cinq (05) écoles primaires dont une (01) privée, quatre (04) publiques et un (01) collège d’enseignement général.

Les enseignants manquent et la plupart des infrastructures dégradées nécessitent une réhabilitation. Par conséquent, le taux d’enseignement est très faible d’autant plus que les élèves habitant à l’autre bout de la digue ne peuvent aller à l’école qu’en petite barque pendant la saison pluvieuse. Par conséquent, les parents préfèrent qu’ils cessent les cours pendant l’inondation de la digue pour éviter les accidents.

b DE LA SANTE

Concernant le domaine sanitaire, un centre de santé de base de niveau II (CSB II) existe dans la Commune. Le personnel du CSB est composé d’un (01) médecin, d’un (01) paramédicaux, d’une (01) aide sanitaire. Les principales causes de la morbidité dans la Commune sont la malnutrition, la manque d’éducation sanitaire de base et d’hygiène, et l’insuffisance de soins préventifs.

Par ailleurs, les conditions climatiques de type tropicales (chaud et humide) favorisent le développement et la propagation des moustiques, vecteurs du paludisme, ce qui fait de la Commune une zone paludéenne.

Dans l’ensemble, peu de Fokontany bénéficie de l’existence de ces centres à cause de l’éloignement des dits centres, de l’inexistence de voie de communication, de l’insuffisance du personnel. De ces faits, les activités des tradi-praticiens sont des plus sollicitées. On dénombre actuellement des guérisseurs et des matrones en activité dans la commune. Et généralement, la guérison par plantes médicinales est la plus pratique par la population comme les ulcères gastriques qui sont traités par le « talapetraka », les toux par l’« aferontany », et d’autres maladies par le « consoude ».

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V.4.2. US ET COUTUMES

La population respecte l’esprit des ancêtres, et donne une place importante aux « famadian-drazana » pratiqués du mois de Mai au mois de Septembre. Elle croit profondément à certaines superstitions.

a LES « FADY » OU TABOUS

Certaines familles issues des dynasties royales encore présentes dans la Commune ne mangent pas la viande porcine et refusent catégoriquement tout contact avec les porcs (élevage interdit au sein de l’habitat).

b LES SITES HISTORIQUES

Aucun site historique n’est rencontré dans la Commune. Le site le plus proche est le « Rova d’Ambohidratrimo ».

V.4.3. AUTRES

La religion : pour les autres services, la commune bénéficie de plusieurs établissements religieux dont trois (03) FJKM, deux (02) EKAR et un (01) Adventiste. Divertissement : la commune possède un (01) terrain de foot et un (01) terrain de basket Ball. Information- communication- télécommunication : le réseau Telma, Zain et Orange couvre les points hauts de la commune. Eau et Electrification : la commune est desservie du réseau de distribution d’eau et d’électricité de la JIRAMA. D’ailleurs, aucune source d’électricité n’alimente la commune d’Iarinarivo. Sécurité : les vols de volailles, les coups et blessures sont les principaux délits causant l’insécurité. Le réseau de la gendarmerie ne se situe qu’à Antanatanana et Ambohidratrimo.

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CHAPITRE VI: IDENTIFICATION ET ANALYSE DES IMPAIMPACCCCTSTS DU PROJET

Les impacts sur l’Environnement ne sont pas toujours négatifs, ils peuvent aussi être positifs. Afin de les analyser, on va attribuer à chacun d’eux une note estimée selon la sensibilité de l’Environnement et l’importance de l’impact.

Voici le plan à suivre pour analyser ces impacts :

- Identification des impacts probables pour chaque secteur d’activité - Evaluation des impacts potentiels - Proposition de mesures de suppression, d’atténuation ou de compensation des impacts négatifs.

VI.1. IDENTIFICATION DES IIMPACTSMPACTS

VI.1.1. IMPACTS IMMEDIATS :

Dans le cadre démographique et économique, la création d’emploi direct pendant la réalisation du projet est un effet primordial. Par conséquent, ce projet diminuera le chômage régional. Sur les revenus régionaux, on ressent un fort changement qui se décompose dans :

Les transports ; La production et la vente des produits locaux et artisanaux.

VI.1.2. IMPACTS A LONG TERME

C’est une image réelle du développement de Madagascar qui engendre :

La possibilité d’exploiter les diverses ressources de la région ; La motivation des opérateurs économiques à s’investir ; Le désenclavement et la grande ouverture de la région vers les autres ; La réduction du chômage local.

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VI.1.3. IDENTIFICATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Il s’agit des impacts probables des différentes activités liées au projet de réhabilitation sur l’Environnement. En effet, La description des impacts permet d’établir les réactions et les effets des activités de mise en œuvre du projet dans la zone concernée et de ses Environnements immédiats. En fait, les impacts sont les réponses du milieu physique au processus engagé pour la concrétisation du projet. De ce fait, les activités génératrices d’impact seront détaillées de façon à ce que les aspects négatifs et positifs puissent être définis au préalable dans le but de prévoir les mesures conformes à la nature des cas qui peuvent se présenter.

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Tableau n° 11 : Identification des impacts probable s du projet par secteurs d’activités suivant les différentes phases des Travaux

Etape de travail Activité prévue Composante Impact probable Type affectée d’impact Amenée des mains d’œuvre, - Population ; - Afflux de la population aux alentours ; de matériaux et de matériels - Santé - Insécurité (violence, vol…) ; publique ; - Augmentation des risques de transmission Négatifs - Commerce de maladie d’une communauté à l’autre à cause de l’augmentation des échanges. INSTALLATION - Amélioration certaine de transaction DE CHANTIER commerciale Positifs

- échange culturel Pollution organique et nuisance olfactive dues aux Construction d’une base vie Atmosphère Négatifs déchets ménagers et à l’absence des toilettes. Débroussaillage Flore Destruction ou modification de la végétation. Négatifs Déblais pour élargissement - Sol - Ravinement, éboulement et instabilité des TERRASSEMENT - Population talus ; Négatifs - Accidents causés par l’éboulement. Engazonnement Sol Eviter l’érosion du sol Positifs - Santé - Maladies pulmonaires irréversibles dues aux CHAUSSEE - Reprofilage léger. publique ; poussières lors du reprofilage. Négatifs - Reprofilage lourd - Sol ; - couche de roulement - Végétation. - Destruction ou modification de la végétation.

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Types Etapes de travail Activités prévues Composantes Impacts probables affectées d’impacts Construction des fossés Vie quotidienne Perturbation de la vie quotidienne Négatifs maçonnés Construction des dalots - Risque d’affouillement à la sortie d’ouvrages ASSAINISSEMENT d’assainissement - Compactage du sol au niveau des Négatifs Sol déviations Construction des dalots de Protection de la chaussée Positifs franchissement Enrochement Sol Protection du sol contre l'érosion Positifs Carrière - Air - Risque d’accident ; - Santé publique - Pollution d’air ; Négatifs - Maladies pulmonaires irréversibles dues à la poussière de carrière. - Sol ; - Risque d’érosion ; Matériaux sélectionnés - Végétation ; - Destruction/modification de la végétation ; Négatifs EXTRACTION DES Emprunt - Faune. - Perturbation de l’habitat faunistique.

GISEMENTS Modification de la qualité des eaux de surface Point d’eau Eau de surface Négatifs (contamination et pollution) - Air ; - Altération de la qualité de l’air par la - Sécurité poussière et les émissions des gaz nocifs ; Transport de matériaux routière - Pollution due à l’émanation de la poussière ; Négatifs - Nuisances sonores et accidents dues aux passages fréquents des camions ;

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Types Etapes de travail Activités prévues Composantes Impacts probables affectées d’impacts Repli : - Sol ; Nettoyage et remise dans leur état initial des - reste des matériaux - Flore ; REPLI DE composantes du milieu touché Positifs CHANTIER - des matériels - Faune. - Trafic routier, - Accroissement des trafics - et engins - Economie - Amélioration des échanges socio-économique

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VI.2. EVALUATION DES IMPACIMPACTSTSTSTS

L’évaluation des impacts repose sur trois (3) critères, à savoir : l’étendue, la durée et l’intensité. En effet, ce n’est qu’après analyse et combinaison de ces trois (3) critères sur le milieu considéré que nous pouvons juger et catégoriser les impacts en tant que majeurs, mineurs et moyens. Ainsi, trois (3) catégories de notation sont prises en compte pour l’évaluation des impacts du projet :

Catégorie 1 comprise dans l’intervalle [9,7] pour les impacts majeurs. Catégorie 2 comprise dans l’intervalle [6,5] pour les impacts moyens. Catégorie 3 comprise dans l’intervalle [4,3] pour les impacts mineurs.

Les matrices d’interaction ci-après présente l’importance de chaque impact. Les causes correspondant aux interactions seront marquées par la valeur du degré d’importance d’impact. L’impact positif est symbolisé par le signe (+) tandis que le négatif par le signe (-).

Le tableau suivant reflète les matrices d’interactions dominantes pour chaque activité et par milieu tel que physique, biologique, et humain.

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Tableau n° 12 : Matrice d’interaction

Phase 1 Phase 2 Phase3 Installation Terrassement Assainissement Extraction des gîtes

me

DESIGNATION main

MILIEU MILIEU

Activité Chaussée Chaussée quotidienne quotidienne atériaux e e Transports des matériaux Repli de chantier Amenée d’œuvre Construction base vie Débroussailla g Déblai pour élargissement Engazonne nt Créationdes fossés Construction des dalots Enrochement Carrière M sélectionnés Emprunt Pointd’eau Atmosphère -4 Air -6 -6 Sol -5 +5 -4 -5 +5 -5 -5 +6

Physique Eau de surface -5 Flore -4 -5 -5 -5 +6

que Faune -5 +5 Biologi Population -5 Santé publique -6 Vie quotidienne -6 +6 Sécurité routière -6

Humain Commerce +6 Trafic routier +8 Economie +8

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Chaque phase est classée par ordre chronologique d’exécution telle que :

Phase 1 : phase préparatoire Phase 2 : phase de réalisation Phase 3 : phase d’exploitation

Le tableau indique que pour chaque phase les impacts négatifs générés par les activités du projet appartient à l’intervalle suivant [-4,-6], ces impacts sont plutôt classés moyens. Par contre, les impacts positifs sont plus importants. Ils se situent entre les matrices d’interactions suivantes [+5, +9].

VI.3. MESURES DE SUPPSUPPRESSION RESSIONRESSION,, D’ATTENUATION OU DDEE COMPENSATION DES IMPIMPACTSACTS NEGATIFS.

Les impacts négatifs probables produits par le projet sont en totalité traités d’une façon ou d’une autre mais il appartient au Maître de l’Ouvrage Délégué de prendre la décision sur la considération des travaux environnementaux dans le coût du projet.

Par ailleurs, il serait plus intéressant de présenter les mesures d’atténuation, de suppression ou de compensation des impacts négatifs du projet sous forme de tableau.

Pm* : pour mémoire prix inclus dans la partie technique.

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Tableau n° 13 : Mesures d’atténuation, de compensat ion et de suppression des impacts négatifs par activités.

Acteurs Coût unitaire Impacts probables par activités Mesures d’atténuation concernés (Ar) Amenée des mains d’œuvre, de matériaux et de matériels : Le Fokontany doit exiger aux personnes - Entreprise Afflux de la population aux alentours. venant de l’extérieur de s’identifier et de

Insécurité (violence, vol…) s’enregistrer dans leurs registres. - Fokontany Augmentation des risques de transmission Sensibilisation des populations et du personnel Pm (*) de maladie d’une communauté à l’autre à de l’Entreprise pour éviter les maladies. - Bureau cause de l’augmentation des échanges. Renforcement de la sécurité en organisant des d’études tours de gardes.

Construction d’une base de vie : Avec l’agrément de la mission de contrôle ; les aires de dépôts pour déchets seront Pollution organique et nuisance olfactive due aux aménagées loin des lieux fréquentés et des déchets ménagers et à l’absence des toilettes. zones d’activités agricoles.

INSTALLATION DE CHANTIER DE CHANTIER INSTALLATION Tout types de déchets seront évacués vers les - Entreprise Pm (*) lieux d’éliminations prévus.

Débroussaillage : Définir clairement les aires de coupe afin d’y restreindre le déboisement. - Entreprise Pm (*) Destruction ou modification de la végétation. Déblais pour élargissement : Fasciner et engazonner les talus.

Ravinement, éboulement et instabilité des talus et - Entreprise Pm (*) Accident causé par les éboulements TERRASSEMENT

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Acteurs Coût unitaire Impacts probables par activités Mesures d’atténuation concernés (Ar) Reprofilage léger, reprofilage lourd et couche de Maintenir les véhicules de transport et la roulement : machinerie en bon état de fonctionnement afin d’éviter les fuites d’huile, de carburant ou de Maladies pulmonaires irréversibles dues aux tout autre polluant et de minimiser la pollution - Entreprise Pm (*) poussières et au gaz d’échappement des de l’air.

CHAUSSEE engins lors du reprofilage Eloigner les équipements de la végétation Destruction ou modification de la végétation. Construction des dalots d’assainissement et de franchissement : Enrochement.

Risque d’affouillement à la sortie d’ouvrage. Scarification du sol de déviation et exécution Compactage du sol des déviations rapide d’engazonnement et/ou de plantation - Entreprise Pm (*) d’arbre. ASSAINISSEMENT Carrière : Installer les panneaux d’interdiction d’accès à la carrière. Risque d’accident Informer, sensibiliser et avertir la population Pollution d’air locale avant les tirs à l’explosif. S Maladies pulmonaires irréversibles dues aux Exiger le port d’équipement adéquat pour le poussières de carrière. personnel : portée de casque… - Entreprise Pm (*) fixer les périodes de certains travaux dangereux (abattage à l’explosif) en dehors

GISEMENT des heures d’affluence.

EXTRACTION DESEXTRACTION Ranger les restes de blocs et gravats éparpillés aux alentours de la carrière.

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Acteurs Coût unitaire Impacts probables par activités Mesures d’atténuation concernés (Ar) Matériaux sélectionnés et/ou emprunts : Suivant les travaux effectués, remise en état des lieux après travaux : Risque d’érosion du sol. - Entreprise Pm (*) Destruction ou modification de la végétation. Terrassement, Perturbation de l’habitat faunistique. Engazonnement Et /ou plantation d’arbre

Point d’eau : Contrôler la circulation pour éviter les fuites et déversement des substances et des matières Modification de la qualité des eaux de surface : dangereuses dans l’eau telles que les - Entreprise Pm (*) pollution et contamination. hydrocarbures…

Transport des matériaux : Eviter la circulation des véhicules lourds et la réalisation des Travaux bruyants en dehors Altération de la qualité de l’air par la des heures normales de travail à proximité des - Entreprise Pm (*) poussière et les émissions des gaz nocifs zones habitées. Pollution due à l’émanation de poussière Maintenir les véhicules de transport et la Nuisances sonores dues aux passages machinerie en bon état de fonctionnement fréquents de camions pour minimiser les émissions gazeuses et les Risques d’accidents routiers bruits. Limiter la vitesse dans les endroits à influence dense comme ceux près des écoles, etc.

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CONCLUSION PARPARTIELLETIELLE

De par cette évaluation environnementale, la construction des ponts et de la piste présente des avantages indéniables pour la commune entière. Les activités inhérentes à sa réalisation permettent de « développer » l’économie régionale par :

l’apport de nouvelles liquidités au niveau de la trésorerie paysanne grâce au système de travail utilisant la méthode HIMO ; l’amélioration de la qualité de vie de la population locale par les échanges d’expérience et du savoir faire en terme de technicité ; d’élever le niveau de perception et de l’initiative critique par l’intermédiaire des communications inter humaines.

Si l’impact positif a une importance majeure à l’échelle régionale, il faut noter que l’impact négatif reste temporaire et localisé au niveau de la région du site riverain.

Le projet offre des avantages à l’ensemble de la population locale et régionale ; cela justifie et explique sa réalisation, sa concrétisation compte tenu de l’utilité de cette construction.

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PARTIE 3 : ETUDES TECHNIQUES

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CHAPITRE VII: RELEVE DE L’EXISTANT

VII.1. AUSCULTATION DE LA CCHAUSSEEHAUSSEE

L’auscultation des chaussées consiste à observer la chaussée et à appréhender l’apparition des dégradations. Elle permet aussi de définir les Travaux ultérieurs à faire. La méthode d’auscultation se fait de la façon suivante :

Recueil des informations suivi de l’analyse des données recueillies ; Etablissement d’un diagnostic ; Choix du type d’intervention et description des opérations et des moyens ; Elaboration d’un projet d’exécution.

On peut distinguer l’auscultation visuelle et defléctométrique. Mais selon la réalité du projet on ne s’intéressera de près qu’à l’examen visuel de l’itinéraire.

VII.1.1. LE TRACE

Ce sont surtout les courbures de niveau qui dictent le tracé de la piste dans cette zone. En effet, le tracé est marqué par bon nombre d’alignements droits qui concerne pratiquement les 64% du tronçon.

Tableau n° 14 : Inventaire des courbures de la pist e.

Types de tracé Nombres Longueurs (m) Importance % (Unité) Virages à dro ite 4 385 16,04 Virages à gauche 5 480 20,00 Alignement s droit s 7 1 535 63,96 TOTAL 2 400 100,00

VII.1.2. PROFIL EN LONG

Du PK 5+000 au PK 7+400, la piste est constituée principalement de montées et de descentes variant en moyenne entre 0% et 6%. En effet, le profil en long peut être interprété par le tableau ci-après.

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Tableau n° 15 : Inventaire des pentes

Pentes % Nombres (Unité) Longueurs (m) Pourcentages % [0 % à 2%] 4 890 37,00 ] 2 % à 4%] 2 578 24,00 ] 4% 0 6%] 1 932 39,00 TOTAL 2400 100,00

VII.1.3. PROFIL EN TRAVERS

Le tronçon est constitué de quatre (04) types de profil en travers ayant une largeur moyenne de 4.50m et qui se présentent comme suit :

Profil en déblai bordé de chaque coté par des talus. Profil mixte situé sur les flancs des montées. Profil en remblai caractéristique des digues. Profil quasi-plat.

Le tableau ci-après donne plus de détails sur la répartition de ces 4 types profil tout au long de la piste.

Tableau n° 16 : Inventaire des Profils en Travers :

Localisations Longueurs (m) Type Largeurs (ml) 5+000-5+115 115 Profil en déblais 6.2 5+115-5+200 85 Profil quasi-plat 7.4 5+200-5+600 400 Profil en déblais 5.6 5+600-5+700 100 Profil quasi-plat 6.8 5+700-6+000 300 Profil en déblais 4.5 6+000-6+120 120 Profil en déblais 6 6+120-6+590 470 Profil en déblais 6.2 6+590-6+615 25 Profil quasi-plat 6.5 6+615-7+000 385 Profil en remblais 5.5 7+000-7+400 400 Profil en remblais 5.5 TOTAL 2400

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VII.1.4. GEOTECHNIQUE DE LA ROUTE

Trois (3) types de sol constituent celui de la plate forme :

Limon argileux sableux (LAS) Limons sableux (LS) Argiles limoneuses (AL)

Le limon sableux est le type prédominant sur le tronçon, il occupe presque la moitié de la piste, une longueur importante sur les 2400km à réhabiliter. Puis vient l’argile limoneuse qui compose le tiers du tronçon et enfin le limon argileux sableux.

Tableau n° 19 : Inventaire des types de sol de la plate forme.

Caractéristiques des Localisations Longueurs (ml) sols 5+000-5+115 115 LAS 5+115-5+150 35 LAS 5+150-5+250 100 LS 5+250-5+600 350 AL 5+600-5+820 220 LS 5+820-6+000 180 LAS 6+000-6+120 120 LAS 6+120-6+300 180 LS 6+300-6+540 240 AL 6+540-6+615 75 LS 6+615-7+000 385 LS 7+000-7+400 400 AL TOTAL 2400

Les données ci-dessus sont les résultats de l’étude expérimentale sur terrain effectuée par la vue et concrétisée par le toucher lors des descentes sur terrain appliquées sur l’axe de la piste. Cette étude a permis également de déterminer les caractéristiques physiques prédominantes du sol, rencontrées tous les mètres linéaires. Cette technique d’analyse in-situ sera exposée dans la partie suivante concernant la technologie de mise en œuvre.

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Il est à noter que la procédure normale pour la connaissance de la géotechnique d’une route est d’effectuer des essais (granulométrie, Equivalent de sable …) au laboratoire. Mais comme le projet est une Route d’Intérêt Provinciale, le degré d’importance est un peu faible du fait que le trafic est faible et le budget restreint. Les essais en laboratoire ont un coût élevé dont le financement réservé pour le projet ne peut couvrir. Par conséquent, tous les essais de détermination des caractéristiques des matériaux sont effectués In-situ.

VII.1.5. ASSAINISSEMENTS ET OUVRAGES

A part les fossés maçonnés, deux ponts de dimensions identiques de longueurs 6,60m, distancés de 315m environ assurent actuellement l’assainissement le long de la digue. Ces ponts; localisés précisément au PK 7+135 et au PK 6+820 sont complètement inondés chaque années par les crues accentuant progressivement leurs détériorations. D’autant plus qu’ils sont en état d’usure en raison des va et vient journaliers des camions transporteurs de briques. Ils ne sont plus réhabilitables et nécessitent carrément une reconstruction.

Tableau n° 17 : Inventaire des ponts existants

Désignations Localisations Observations (Axe principale) (PK) Ponts détruits à 100% Longueur L1= L2= 6,60m Culée en maçonnerie de moellons fissurée Ponts 6+820 et 7+135 Berge instable Existence de fissure sur le pont ; Existence de rouille sur le pont ; Inondé pendant la période de

pluie.

Les deux ponts sont actuellement instables et leurs effondrement n’est plus qu’une question de temps.

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VII.1.6. ETAT DE LA CHAUSSEE ET DES OUVRAGES

a CHAUSSEE

La piste est marquée par des dégradations importantes telles que les bombements incorrects, les ravinements, les profils en w, les ornières, les nids de poule et les bourbiers. Leurs localisations sont illustrées dans le tableau après.

Tableau n° 18 : Relevé de dégradations :

Localisations Longueurs (ml) Types de dégradations 5+000-5+115 115 Bombement incorrect 5+115-5+150 35 Ravinement transversal faible 5+150-5+250 100 Bombement incorrect 5+250-5+600 350 Profil en w 5+600-5+820 220 Bombement incorrect 5+820-6+000 180 Ornière peu profonde 6+000-6+120 120 Ornière profonde 6+120-6+300 180 Bombement incorrect 6+300-6+540 240 Ravinement longitudinal faible 6+540-6+615 75 Bombement incorrect 6+615-7+000 385 Bombement incorrect 7+000-7+400 400 Ravinement longitudinal faible TOTAL 2400

Les dégradations sont surtout remarquables sur les montées et des descentes. Les bourbiers et les nids de poule sont nombreux et fréquents au long de l’axe.

b OUVRAGE D ’ASSAINISSEMENT

Les fossés latéraux en terre ont disparu. Ils ont été soit bouchés, soit érodés.

c OUVRAGE D ’ART

Les 2 ponts se localisent sur la digue du PK 6+600 au PK 7+400 soit 800m de longueur. D’après les sondages effectués auprès de la communauté, les trois quart (3/4) de la digue et la totalité des 2 ponts sont inondés pendant les saisons de pluie. Une situation grave qui a entrainé la détérioration complète du pont.

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VII.2. ANALYSE DE DEGRADATIDEGRADATIONSONS ET SOLUTIONSOLUTIONSSSS

Suivant les termes de référence, l’étude de la piste d’Iarinarivo débute du PK 5+000 au PK 7+400, soit sur une distance de 2.400Km. Ce projet se localise sur :

Une zone montagneuse dont la couche supérieure est constituée de latérites très compactes tandis qu’en profondeur la couche est composée d’argile limoneuse. Et une zone basse composée d’une couche de sable limoneux reposant sur de l’argile.

Actuellement, cette piste se dégrade progressivement à une telle vitesse à cause des trois (03) principaux facteurs dont :

La première est l’insuffisance voire même l’absence d’assainissement de la chaussée due à la dégradation sans entretien des ouvrages existants. La seconde concerne la mauvaise qualité du sol de remblais localisée surtout sur les montées et les descentes de la route. Et la dernière par le vieillissement et l’absence d’entretien après la construction de la piste.

VII.2.1. DEGRADATIONS DE LA CHAUSSEE

Les principales dégradations observées sur la chaussée sont divisées en cinq (05) grandes catégories à sa voir : les nids de poule, les ornières, le profil en w, les ravinements, les bourbiers et les bombements incorrects.

a NID DE POULE :

Définition : Cavité plus ou moins arrondie de faible dimension et de longueur qui se manifeste par un départ de matériaux.

Cause : Stagnation d’eau créée par les tassements ponctuels de la plate forme qui affaiblit la portance ponctuelle du sol.

Evolution : sans entretien la cavité conduit à la formation d’orniérage ou bourbier.

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Solution : le point à temps qui est une réfection localisée suffit comme solution en faisant des apports de matériaux sélectionnés. Sa mise en œuvre concerne

le taillage à bord franc du trou ; l’excavation des matériaux souillés jusqu’aux matériaux sains ; le reprofilage du fond ; l’apport de MS respectant la surépaisseur d’au moins 2,5 cm ; et enfin le compactage soigné après arrosage.

Photo n° 3 : Nid de poule

b ORNIERAGES LONGITUDINAUX

Définition : Traces assez profondes de la plateforme, sous forme de bandes parallèles à l’axe de la chaussée, creusées par les roues des véhicules.

Cause : Poinçonnement de la couche de roulement dû aux charges transmises des poids lourds au sol, aux passages fréquents des charrettes à bandages métalliques ou au mauvais compactage de la chaussée.

Evolution : sans entretien la chaussée prend la forme d’un profil en W.

Solution : si l’ornière est de faible profondeur, une scarification avec apport de MS suivi d’un compactage suffira. Mais si elle est assez profonde, alors là il faudra faire un reprofilage de la chaussée avec la mise en œuvre de MS.

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Photo n° 4 : Ornière longitudinale

c PROFILS EN W

Définition : Affaissement profond sous forme de bande parallèle sur les traces des pneumatiques.

Cause : Etroitesse de la chaussée ou à l’évolution sans entretien des ornières.

Solution : Reprofilage lourd ou léger selon le volume d’apport de matériaux, l’élargissement de la chaussée et l’ancienne côte de la chaussée. Par ailleurs, le reprofilage est dit léger si l’apport de matériau est inférieur à 0,300m 3/ml et il est dit lourd si l’apport des matériaux est supérieur à 0,300m 3/ml.

Photo n° 5 : Profil en w Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics 55

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d RAVINEMENTS LONGITUDINAUX ET TRANSVERSAUX

Définition : Ce sont des sillons profonds et allongés que laissent les eaux de ruissellement sur la chaussée après leurs passages. Ils se rencontrent surtout au niveau des pentes et des virages, où la vitesse des eaux devient importante entraînant par la suite l’affouillement.

Cause : Ils sont causés par un mauvais système d’assainissement.

Solution : on y remède par un reprofilage léger ou lourd suivit de la réparation du réseau d’assainissement.

Photo n° 6 : Ravinement longitudinal

Photo n° 7 : Ravinement transversal

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e BOURBIER

Définition : Dégradation de surface se manifestant surtout dans les zones où les eaux superficielles ne sont pas évacuées.

Cause : Stagnation d’eau dans les zones basses et les ornières par l’absence des fossés ; bombement insuffisant de la chaussée ou faible portance du sol support.

Solution : On fait une purge suivie d’un apport de matériaux en tout venant de concassage puis réaliser un bombement correct et des fossés latéraux.

Photo n° 8 : Bourbier

f BOMBEMENT INCORRECT

Le bombement incorrect est dû soit à la mauvaise finition soit au tassement de la chaussée. Il est causé par un mauvais compactage.

VII.2.2. DEGRADATIONS DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

A propos de l’assainissement, il convient de signaler qu’auparavant la piste était dotée d’un système fonctionnel composé de fossés latéraux en terre et d’exutoires. Ces ouvrages sont dégradés ou disparus. Les dégradations des ouvrages d’assainissement sont presque les mêmes. Pourtant nous allons citer quelques ouvrages et leurs dégradations suivis de leurs solutions appropriées. Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics 57

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a. Fossés obstrués

Cause : Croissance de la végétation, débris, alluvions ou éboulis dans les fossés.

Evolution possible : Ravinement de la chaussée et de l’accotement.

Solution : création des fossés maçonnés si la pente de la chaussée est assez élevée ou des cunettes si elle est faible.

Photo n° 9 : Fossés envahit par la végétation et le s débris de terre

b. Fossé érodé :

Cause : écoulement trop rapide de l’eau de ruissèlement , mauvais dimensionnement du fossé, manque ou espacement trop éloigné des ouvrages de décharges ;

Solution : réalisation des ouvrages de décharges, création d’un fossé maçonné et de fascines en bois tous les 5 à 8m.

Photo n° 10 : Fossé érodé

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c. Fossé affouillé :

Cause : elle est provoquée par la vitesse d’écoulement trop rapide de l’eau (vitesse critique d’affouillement) qui entraîne la dégradation de la surface du fossé en apportant avec elle les matériaux constitutifs du fossé.

Solution : curage et la confection des fossés maçonnés

d. Fossé raviné :

Cause : évolution très profonde des dégradations existantes des fossés

Solution : confection des fossés maçonnés

Remarque : La seule solution appropriée à toutes ses dégradations de fossés est la nouvelle construction en maçonnerie de moellons.

VII.2.3. DEGRADATIONS DES OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT

Les principaux types de dégradation rencontrés sur les ponts sont :

Les fissures de la culée qui sont dues à l’infiltration des eaux entre les moellons. Cette infiltration est causée par le vieillissement des ponceaux et un mauvais jointoiement de la maçonnerie. La corrosion sérieuse des poutres en IPN 200 qui est favorisée par l’exposition des profilés aux intempéries. Platelage en bois endommagé causé par l’usage abusif du pont, le vieillissement et l’insuffisance de traitement du bois. Les bois présentent aussi des pourritures humides avancées à cause de leur immersion permanente pendant la saison de pluie.

La solution à entreprendre pour les ponts est la nouvelle construction.

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VII.2.4. RECAPITULATION DES DEGRADATIONS

D’une manière générale, la totalité du système est endommagée. La chaussée est totalement dégradée, l’assainissement n’est plus fonctionnel et les ouvrages de franchissement sont entièrement détruits. Quatre (4) grands points peuvent interpréter ces faits :

Les états avancés de dégradation prouvent le manque sinon l’inexistence d’entretien après la construction de la route. L’insuffisance voire même l’absence des ouvrages d’assainissement a contribué à l’évolution rapide des dégradations naissantes. L’exploitation abusive et l’absence de réglementation de la piste durant la saison pluvieuse diminuent le comportement physique et mécanique de la chaussée. La côte de la digue du PK 6+600 au PK 7+400 est basse par rapport à la plus haute eau de cette zone due à l’Inondation d’Ikopa et d’Imamba pendant la période de pluie.

Le résumé de dégradations sur le tronçon est illustré par le tableau ci-après :

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Tableau n° 22 : Récapitulation des dégradations du tronçon.

TYPES CAUSES EVOLUTIONS SOLUTIONS

Nid de stagnation d’eau créée par les tassements ponctuels de la plate Ornière ; Point à temps poule forme qui affaiblit la portance ponctuelle du sol. Nid de poule

Ornière Poinçonnement de la couche de roulement dû: si l’ornière est aux charges transmises des poids lourds au sol ; profil en W. de faible profondeur : aux passages fréquents des charrettes à bandages métalliques ; scarification +apport de MS + ou au mauvais compactage de la chaussée pendant sa compactage réalisation. assez profonde, un reprofilage de la chaussée+ MS chaussée étroite ; Profil en w Destruction de Reprofilage léger ; évolution sans entretien des ornières . la chaussée. reprofilage lourd.

CHAUSSEE Ravinement Mauvais système d’assainissement. Destruction de reprofilage léger ou lourd + la chaussée. réparation du réseau d’assainissement. Stagnation des eaux dans les ornières ou nids de poule Bourbier Destruction de Purge+MS Insuffisance du bombement de la chaussée la chaussée

Bombement Mauvais compactage Favorise les Reprofilage +mise au gabarit dégradations incorrect Affaissement de la chaussée

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TYPES CAUSES EVOLUTIONS SOLUTIONS

Fossé croissance de la végétation, buissons, débris, alluvions, Ravinement du obstrué éboulis. fossé

écoulement trop rapide de l’eau de ruissèlement , Fossé érodé Ravinement du mauvais dimensionnement du fossé, fossé manque ou espacement trop éloigné des ouvrages de décharges ; Construction des fossés Provoquée par la vitesse d’écoulement trop rapide de l’eau (vitesse maçonnés ou des cunettes Fossé critique d’affouillement) Ravinement du affouillé fossé ASSAINISSEMENT ASSAINISSEMENT Fossé Destruction de Evolution des dégradations existantes des fossés raviné la chaussée

Fissure Infiltration d’eau dans la maçonnerie

De la culée Usage abusif du pont

Rouille des Effondrement Manque de traitement et de protection de l’acier Nouvelle construction IPN des ouvrages

OUVRAGES OUVRAGES Manque de traitement et de protection du bois Platelage en Usage abusif du pont bois usé Inondation perpétuelle de la digue

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CHAPITRE VIII: ETUDES DU TRAFICS

A part les conséquences provoquées par les phénomènes naturels comme la pluie et les phénomènes environnementaux, le trafic est aussi un des facteurs très important qui agit sur la structure d’une route que celle-ci soit revêtue ou non. Par ailleurs, les anomalies causées par le trafic sont multiples comme l’usure de la couche de surface, favorisée par la perte de matériaux et la fatigue du corps de la chaussée. L’étude de Réhabilitation d’une route nécessite de connaître ces paramètres :

• Le type et les charges des véhicules empruntant l’axe à réhabiliter ; • Le trafic journalier moyen ; • La portance du sol support .

VIII.1.1. TRAFIC ACTUEL

Le trafic actuel est le nombre de trafic relevé au moment où l’on fait l’étude du projet. Des véhicules de toute catégorie y circulent. En raison de l’insuffisance des données statistiques, des difficultés ont été rencontrées sur l’estimation de la densité et de l’intensité du trafic sur l’axe d’étude. En dernier ressort, les informations collectées auprès des riverains, les données chiffrées obtenues auprès de la Mairie ont été prises en compte et après une semaine de comptage du trafic réalisé sur place, on a pu évaluer ces caractéristiques suivant le tableau ci-après.

Tableau n° 23 : Résultat synthétique de l’enquête s ur le trafic :

Charges/types Type de Nombres Destinations Utilisations transports /jours (Tonne) Camions 40 5 à 15 Antananarivo et Transports des produits environs locaux et de briqueterie.

Cars Mercedes 01 8 Antananarivo et Transport commun. environs Voitures légères 14 0.500 Antananarivo et Transport familial. environs Charrette 16 0.500 Communes Transports des produits environnantes locaux et de briqueterie.

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Il est à noter que la fréquence des véhicules diminue pendant la période pluvieuse et particulièrement celle des camions en raison de l’état défectueux de la chaussée qui décourage les transporteurs. Même les véhicules assurant les transports communs fixent leurs terminus au niveau du chef lieu de la commune en évitant la digue inondée par les crues. Seules les charrettes continuent à utiliser la piste pendant la saison pluvieuse.

VIII.1.2. ESTIMATION DU TRAFIC FUTUR

Après la réalisation du projet, La route sera en très bon état et la digue ne sera plus sous la menace de l’inondation pendant la saison pluvieuse. Par conséquent, les transporteurs et les collecteurs de produits locaux seront motivés pendant toutes saisons et les voitures légères n’auront plus de mal à emprunter la route, ce qui favorisera le nombre de trafic et du commerce.

De par ces raisons le trafic sera donc estimé à trois (03) fois environ le trafic actuel. Cette estimation est basée en premier lieu sur l’étendue de la production de la zone concernant surtout l’agriculture et la briqueterie qui sont deux activités primordiales favorisant la collecte. Et en second lieu, on estime l’augmentation du nombre de transport commun et le passage des voitures légères en raison de l’accessibilité et du confort de la route.

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CHAPITRE IX: AMÉNAGEMENT À ENTREPRENDRE

IX.1. DESCRIPTION DE L’AMENAGEMENT

L’analyse de l’existant et les techniques suivant le système HIMO à adopter ont permis de définir les Travaux de rénovations caractérisés par les Travaux suivants :

Désherbage et débroussaillage, Déblai pour élargissement, Déroctage, Remblai compacté, Engazonnement, Déblais pour exutoire, Fossé en terre, Fossé maçonné 50cm x 50cm, Cunette 200cm Cunette 60cm Dalots 80cm x 80cm Démolition des ponts existants Reconstruction des deux (02) ponts Reprofilage léger Reprofilage lourd MS Empierrement par cloutage Entretien.

La répartition des Travaux d’aménagement des Bénéficiaires et de l’Entreprise.est donnée par le tableau précédant.

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Tableau n° 19 : Répartition des Travaux des Bénéfic iaires et de l’Entreprise.

DESIGNATIONS UNITES RESPONSABLES I- TRAVAUX PREPARATOIRES I-1 Installation de chantier Fft ENTREPRISE I-2 Repli de chantier Fft II- TERRASSEMENT II-1 Désherbage et débroussaillage m3 II-2 Déblai/ éboulement/ élargissement m3 APPORTS BENEFICIAIRES II-3 Déroctage m3 II-4 Remblai compacté m3 ENTREPRISE

II-5 Engazonnement m2 III- ASSAINISSEMENT III-1 Déblai pour exutoire m3 APPORTS BENEFICIAIRES III-2 dalots de 80 x 80 ml ENTREPRISE III-3 Fossés maçonnés 50 x 50 ml

III-4 Cunette 200 ml III-5 Cunette 60 ml IV- OUVRAGES D’ART IV-1 Démolition U APPORTS BENEFICIAIRES IV-2 Nouvelle construction U ENTREPRISE V- CHAUSSEE V-1 reprofilage léger ml APPORTS BENEFICIAIRES V-2 reprofilage lourd ml V-3 Macadam à l’eau m3 ENTREPRISE VI- ENTRETIEN APPORTS BENEFICIAIRES VII- AUTRES VII-1 Guérites U APPORTS BENEFICIAIRES VII-2 Barrières de pluie U

Suite à la recommandation du FID, les Travaux des Bénéficiaires débutent du Pk 5+00 au PK 6+400. Ceux de l’Entreprise ne débutent qu’au PK 5+500.

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IX.2. SSSCSCCCHEMAHEMA D’ITINERAIRE ET DIAGRAMME D’AMMENAGED’AMMENAGEMENTMENT

L’état actuel de la piste, la géométrie de la route, les gisements et la description des Travaux d’aménagement par kilomètre sont donnés par les tableaux récapitulatifs en annexe. Ils illustrent en même temps le schéma d’itinéraire et le diagramme d’aménagement. (cf. Annexes P : 2)

IX.3. PLANNING D’EXECUTION

Le planning d’exécution détermine l’organisation des Travaux de l’Entreprise. Il est aussi exposé dans les pages en annexe. (cf. Annexes p : 16)

IX.4. PLANNING D’APPROVISID’APPROVISIONNEMENTONNEMENT EN MATERIAUMATERIAUXX

Les matériaux utilisés sont en général partagés en deux (02) :

les matériaux naturels comme l’eau, le sable, les gravillons, les moellons, les sols d’emprunts pour déblais ou/et remblais… sont d’origine locaux dont les zones d’exploitation se trouvent en général pas loin de l’axe. les matériaux artificiels comme le ciment, les aciers, la peinture sont approvisionnés par le titulaire des travaux lui-même.

IX.5. LES RESSOURCES UTILIUTILISEESSEES

IX.5.1. LES RESSOURCES HUMAINES

La réalisation du projet nécessite un personnel suffisant et qualifié. Les principaux membres de cette équipe sont :

Le conducteur de travaux a pour rôle de gérer le chantier au point de vue administrative, financier, matériel et matériaux ainsi que tous le personnel.

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Le Chef de chantier dirige surtout la mise en œuvre technique et méthodologique dans l’exécution des Travaux. Il guide le groupe par l’intermédiaire des chefs de groupes après une analyse adéquate de l’organisation afin de mener à terme les travaux. Il transmet les consignes techniques et suit de près les Travaux. Les cinq (05) chefs d’équipes s’occupent respectivement du terrassement, des ouvrages d’assainissement, des ponts, de la chaussée et des carrières. Ils reçoivent directement les recommandations techniques venant du chef de chantier et donnent les directives aux groupes tout en servant de model. En d’autres termes, les chefs de groupes font l’objet d’imitation. Généralement ceux sont des ouvriers spécialisés expérimentés. Le magasinier a pour mission de garder et de gérer les stocks dans la maison de stockage appelé encore magasin. il est chargé du suivi de l’approvisionnement des matériaux et des matériels, du contrôle permanent des entrées et des sorties de ces derniers stockés dans le local. Par définition le magasin est un local préparé à recevoir l’approvisionnement en matériaux et les petits outillages. Cette pièce doit obligatoirement être à l’abri de l’humidité et du soleil. Les conducteurs d’engins qui bien entendu sont responsables de manœuvrer les engins. Le gardien chargé de surveillance et de la sécurité du chantier. Le chauffeur : chargé du transport du personnel, des matériaux et matériels. Les manœuvres et les ouvriers spécialisés qui regroupent les maçons, les menuisiers et les ferrailleurs exécutent les Travaux particuliers et plutôt importants.

Puisque les Travaux sont réalisés suivant la méthode HIMO, le recrutement des personnels locaux s’avère primordialement nécessaire pour étoffer l’équipe. L’importance du projet impose un maximum de main d’œuvre locale pour l’Entreprise. Le nombre total de main d’œuvre après le recrutement vari de 50 à 100. L’organigramme de l’entreprise et la liste du personnel sont établit en annexe.(cf. respectivement p14 et p15)

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IX.5.2. LES RESSOURCES EN MATERIELS

Deux types de matériels sont à considérer :

les outillages manuels les matériels mécaniques.

a Les instruments manuels :

Les instruments manuels sont définis par des lots de petits ustensiles les plus souvent employés pour les différentes tâches manuelles comme les niveaux à bulle, hache, scies, marteaux, bêches, les truelles, les barres à mine, les seaux, les brouettes, dames à main,… Ils sont utilisés par les manœuvres et les ouvriers spécialisés.

b Les instruments mécaniques :

Même si les Travaux sont exécutés suivant la méthode HIMO, la totalité de la main d’œuvre ne peut effectuer convenablement et manuellement certaines tâches liées à la Réhabilitation de la piste telle que la vibration du béton et le compactage à un taux de capacité convenable.

Dans notre cas, l’Entreprise dispose de la machinerie suivante :

- Deux (02) camions benne pour le transport des matériaux ; - Un (01) véhicule de liaison pour le transport de personnel ; - Un compacteur (01) vibrant à jante lisse ; - Une (01) bétonnière ; - Une (01) motopompe. - Une (01) citerne à eau. La liste détaillée de chaque outil mécanique et leurs capacités techniques sont établit en annexe. (cf. p13)

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CHAPITRE X: EVALUATION DU COUT DU PROJET

X.1. DEVIS QUANTITATIFQUANTITATIFSSSS

La détermination des quantités à porter dans le BDQ) est établie à partir d'un avant- métré de chaque activité entrant dans la réalisation du projet. Les devis quantitatifs et avant métré en question sont donnés en annexe . (Respectivement cf. p6 et p20)

X.2. DEVIS ESTIMATIFESTIMATIFSSSS

Après consultation et comparaison de prix auprès des fournisseurs, en tenant compte de l'éloignement et des ressources locales disponibles, nous nous sommes basés sur les prix des matériaux à Ambohidratrimo et à Antananarivo. Les prix unitaires de ces matériaux sont en fonction des prix moyens pratiqués par les petites et moyennes entreprises locales au cours du deuxième semestre de l’année 2007. Ils devront comprendre toutes les dépenses, sans exception, de l’Entreprise, en vue de réaliser la totalité des Travaux.

X.3. DEVIS QUANTITATIFQUANTITATIFSSSS ET ESTIMATIFESTIMATIFSSSS

L'application des prix estimatifs aux quantités trouvées a donné le BDQE dont les détails sont donnés en annexe. En effet, le coût du projet de Réhabilitation de l'axe Ambohidratrimo – Iarinarivo du PK 5+000 AU PK 7+400 est déterminé en fonction des apports Bénéficiaires et des Travaux confiés à l’Entreprise.

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X.3.1. APPORTS DES BENEFICIAIRES a Apports :

Les apports des Bénéficiaires doivent valoir les 5% de la totalité du coût du projet. Du PK 5+000 au PK 6+400 les Travaux consistent à exécuter :

602,00 m 2 de désherbage et de débroussaillage ; 152,50 m 3 déblai/ éboulement/ élargissement ; 1,00 m 3 de déroctage ; 6,50 m 3 de déblai pour exutoire ; 495,00 ml de reprofilage léger ; 620,00 ml de reprofilage lourd ; L’entretien de 1 900,00 ml de la piste; Construction de deux (02) barrières de pluie à l’entrée de la ville d’Iarinarivo et à la sortie de la digue ; Construction des deux (02) guérites ; 4,00 m 3 de démolition des ouvrages d’art. b Bordereau des détails estimatifs des apports bénéficiaires :

Le BDE des Bénéficiaires est exposé dans les pages d’annexe. (cf. p9)

Tableau n° 20 : Tableau récapitulatif du BDQE des B énéficiaires

DESIGNATIONS DES TRAVAUX MONTANT (Ar) TOTAL TERRASSEMENT 1 378 209,00 TOTAL ASSAINISSEMENT 5 120,00 TOTAL OUVRAGES 6 000 000,00 TOTAL CHAUSSEE 5 495 974,00 TOTAL ENTRETIEN 2 256 439,00 TOTAL AUTRES 3 400 000,00 TOTAL HORS TAXE 18 535 742,00 TVA 2 0% 3 707 148,40 TOTAL TTC 22 242 890,40

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X.3.2. TRAVAUX DE L’ENTREPRISE

Les Travaux consistent à exécuter les Travaux précédent en débutant du PK 5+500 jusqu’au PK 7+400 :

10 330,29m3 de remblais compacté ; 5 102,55m2 d’engazonnement ; 11,00 ml de dalot ; 500,00 ml de fossé maçonné ; 12,00 ml de cunette 60 ; 1 700, 00 de cunette 200 ; Deux (02) ponts de longueur 6,20 ; 665,00 m 3 d’empierrement par cloutage. c Bordereau des détails estimatifs des apports Bénéficiaires :

Le BDE des Travaux confiés à l’Entreprise est exposé en annexe. (cf. P : 10)

Tableau n° 21 : Récapitulation du BDQE de l’Entrepr ise

DESIGNATIONS DES TRAVAUX MONTANT (Ar) TOTAL TRAVAUX PREPARATOIRES 3 700 000,00 TOTAL TERRASSEMENT 48 499 407,00 TOTAL ASSAINISSEMENT 45 032 051,00 TOTAL OUVRAGES 36 009 230,00 TOTAL CHAUSSEE 2 949 940,00 TOTAL HORS TAXE 135 674 205,39 TVA 20% 27 134 841,08 TOTAL TTC 162 809 046,47

Le présent marché est arrêté à la somme de « CENT SOIXANTE DEUX MILLIONS HUIT CENT NEUF MILLE QUARANTE SIX ARIARY QUARANTE SEPT » soit Ar 162 809 046,47 , y compris la taxe sur la valeur ajoutée au taux de 20% pour un montant de VINGT SEPT MILLIONS CENT TRENTE QUATRE MILLE HUIT CENT QUARANTE ET UN ARIARY ZERO HUIT soit Ar 27 134 841,08.

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X.4. COUT DU PRPROJETOJET

L’évaluation du coût du projet est donnée par le tableau récapitulatif suivant

Tableau n° 22 : Récapitulation de l’évaluation du c oût du projet.

DESIGNATIONS (H.T.) Montant (Ar)

Apport total des bénéficiaires à déduire des travaux 18 535 742,00 confiés à l’Entreprise.

Cout des travaux pour l’Entreprise 136 190 628,00

TOTAL 154 726 370,00

X.5. ECHEANCIER DE PAIEMEPAIEMENTNT DE L’ENTREPRISE

L’échéancier doit contenir tous les dépenses de l’entreprise. Il dépend son organisation et sa compétence pendant la réalisation du projet. Il est élaboré selon le programme prévisionnel des travaux et est représenté en annexe. (cf. P : 11)

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CHAPITRE XI: PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX

XI.1. PROVENANCE DES MATERMATERIAUXIAUX

Tous les matériaux destinés à la réalisation des Travaux sont fournis par le Titulaire et ont les provenances suivantes : a Travaux de reprofilage

La préparation de la plate-forme existante, le reprofilage et le nivellement sont effectués avec les matériaux de la plate-forme ou ceux de la chaussée existante et des abords (déblais) immédiats de la route.

La mise à niveau et le remplissage des cavités et des ravinements résultant de l'écoulement des eaux pluviales se font avec les matériaux de la plate-forme existante lorsque le profil en long le permet. Dans les déblais et les profils mixtes, le Titulaire peut utiliser les matériaux provenant du talutage si leur qualité géotechnique est satisfaisante. b Remblais

Les terres nécessaires à la construction des remblais sur chaussée ou en élargissement proviennent en priorité, si leur qualité le permet, et sauf, spécifications contraires, des déblais situés aux distances d'économie optimale de transport (déblais dans le profil ou déblais voisins).

En cas d'insuffisance, les matériaux sont issus d'emprunts agréés situés aux plus faibles distances possibles des lieux d'emploi.

Il appartient au Titulaire d'organiser et d'articuler son chantier de façon à respecter ces prescriptions.

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c Matières végétales

Tous les matériaux destinés à la réalisation des travaux environnementaux sont fournis par le Titulaire et ont les provenances suivantes :

Gazons : le Titulaire doit fournir les gazons pour engazonnement nécessaires pour le projet. S'il y a un centre de pépinière dans la région, le Titulaire peut le profiter après l'approbation de l'Ingénieur chargé de contrôle. Le gazon doit être bien vert.

Eau pour arrosage : L'eau utilisée pour l'arrosage des plantes doit être propre. Les eaux de rivière ou de sources peuvent être utilisées. d Matériaux pour couches de chaussée

Les matériaux pour couches de chaussée proviennent des gîtes proposés par le Titulaire et agréés par l’ingénieur de contrôle. Les gîtes proposés doivent correspondre à l'économie optimale de transport en fonction des qualités géotechniques exigées.

Dans tous les cas, le Titulaire ne peut se prévaloir de l'accord de l'Ingénieur sur les gîtes proposés par lui ou mentionnés dans le dossier technique pour l'utilisation de matériaux non conforme aux qualités exigées.

L'exploitation des gîtes doit être conduite de façon à obtenir un mélange homogène. Dans le cas d'une hétérogénéité marquée, le Titulaire sera tenu de procéder à un gerbage ou à tout autre procédé adéquat rendant les matériaux acceptables, conformément aux spécifications requises, et cela sans aucune plus-value. e Autres matériaux

Les choix des gîtes, carrières et usines pour tous les autres matériaux tels que sables, agrégats, moellons, ciments, chaux, buses, aciers, peintures, etc. ainsi que les éventuelles conditions de mélange, sont faites par l'Ingénieur.

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XI.2. QUALITE DES MATERIAUMATERIAUXXXX

XI.2.1. MATERIAUX POUR REMBLAIS

Les remblais destinés à la reprise du profil en long, au rehaussement de la plate- forme existante ou à la construction de remblais neufs, doivent satisfaire aux spécifications suivantes :

ne contenir ni de matières organiques ni d'éléments dont la plus grande dimension soit supérieure à quinze (15) centimètres dans le corps du remblai et de dix (10) centimètres dans la couche supérieure de la chaussée ;

présenter une limite de liquidité (L L) inférieure à soixante cinq pour cent (65%) avoir une densité sèche Proctor Modifié supérieure à un virgule soixante (1,60) ; présenter un gonflement linéaire au moule CBR à la densité probable de mise en œuvre inférieur à deux pour cent (2%).

XI.2.2. MATERIAUX POUR REMBLAIS DE DALOTS

Le remblaiement des buses en béton et dalots sont réalisé jusqu'au niveau de la plate-forme à l'aide de matériaux possédant les mêmes caractéristiques que ceux utilisés pour les remblais, toutefois, ils ne doivent pas contenir d'éléments dont la plus grande dimension soit supérieure à six (6) centimètres.

XI.2.3. MATERIAUX POUR ACCOTEMENTS

Les accotements éventuels sont réalisés à l'aide des matériaux ayant les mêmes caractéristiques que ceux constituant les couches de chaussée en MS.

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XI.2.4. MATERIAUX SELECTIONNES

La couche de chaussée en MS choisis est réalisée au moyen de matériaux issus de gisements ou de gîtes agréés par l'Ingénieur et satisfaisant aux conditions suivantes :

Ils doivent être exempts de matières organiques et détruits divers ; L'indice de plasticité est compris entre 10 et 15 sauf spécifications contraires de l'Ingénieur ; Les matériaux doivent être bien gradués et conformes aux spécifications suivantes : Pourcentage des fines (mailles 0,08 mm) compris entre dix (10) et trente cinq (35) ; L’indice CBR supérieur ou égal à trente (30) après 4 jours d'imbibition complète et 95% de la densité OPM de référence.

XI.2.5. MATERIAUX POUR COUCHE DE CHAUSSEE EN MATERIAUX GRAVELEUX

La couche de chaussée en matériaux graveleux est réalisée aux moyens de matériaux issus de gisement agréé par l’Ingénieur et satisfaisants :

Ils doivent être exempts de matières organiques et détruits divers ; Indice de plasticité compris entre 5 et 15 sauf spécifications contraires de l'Ingénieur ; Aucun élément ne doit avoir de plus grande dimension supérieure à 65 mm ; L’indice CBR à la teneur en eau de l'OPM, compacté à 20 coups et 4 jours d'imbibition est supérieur à trente (30) sauf spécifications de l'Ingénieur qui pourrait ramener cette limite à vingt cinq (25).

Le Titulaire doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter la ségrégation pendant l'extraction et la mise en œuvre et si cela est nécessaire homogénéiser les matériaux par les moyens appropriés. Les résultats de ces essais sont transmis à l'Ingénieur chargé de contrôle.

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Par ailleurs les matériaux pour Cloutage sont des pierres cassées et doivent répondre aux spécifications exigées ci-après.

Les concassés doivent respecter la granulométrie suivante :

70 - 40 : 70 mm 90 - 100 % (pourcentage qui reste sur le tamis)

53 mm 25 - 75 %

45 mm 00 - 15 %

22,4 mm 0 - 05 %

Les matériaux de fermeture sont normalement constitués de limon argileux liquide.

XI.2.6. SABLE POUR MORTIERS ET BETONS

Le sable doit posséder les qualités suivantes :

Équivalent de sable supérieur à soixante quinze (75) ; Passant du tamis de 900 mailles / cm2 inférieur à 5 % en poids ; Plus grande dimension des grains inférieurs à cinq (5) millimètre ; Il doit être propre, exempt de matières organiques ou végétales, ne pas contenir d'argile ni d'éléments terreux ; De préférence de sables de rivière non micacés. Le sable marin est interdit.

L'Ingénieur de contrôle peut ordonner le criblage ou le lavage s'il le juge nécessaire. Il ne sera pas procédé à des essais systématiques. Toutefois, en cas de doute sur la qualité du sable, Il peut exiger que des essais de contrôle soient effectués. Dans ce cas, seuls les essais, qui confirmeraient les doutes de l'Ingénieur, seront à la charge du Titulaire.

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XI.2.7. GRAVILLONS POUR BETON

Leurs dimensions maximales et minimales sont respectivement de 25 et 5 mm, les passants à 5 mm, les retenus à 25 mm sont inférieurs à 10 % en poids de l'échantillon tamisé. Le coefficient de Los Angeles doit être inférieur à 35. Il ne sera procédé à des essais que sur demande de l'Ingénieur.

XI.2.8. STOCKAGE DE GRANULATS

Les granulats sont stockés par lots nettement séparés, sur des aires parfaitement nettoyées et drainées, éventuellement bitumées ou cimentées, si la nécessité en est reconnue par l'autorité chargée de contrôle.

XI.2.9. MOELLONS POUR MAÇONNERIE ET GABIONS

Ils ne doivent présenter aucune dimension inférieure à vingt (20) centimètres avec une queue minimale de vingt (20) centimètres pour les perrés. Ces dimensions, sauf en ce qui concerne la queue, peuvent être ramenées à quinze (15) centimètres pour les matériaux destinés à la confection des fossés maçonnés et dalots. La plus petite dimension des moellons pour gabions doit être le triple de la plus grande dimension de leurs mailles.

XI.2.10. CIMENT

Le ciment utilisé pour les bétons et les maçonneries est de la classe CPA 45. Il provient d'usines choisies par le Titulaire et agréés par le Projet. Il est livré en sacs d'origine, l'utilisation de ciment ré ensaché étant interdite. Le stockage doit être assuré à l'abri des intempéries.

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XI.2.11. EAU POUR BETON

L'eau utilisée dans la préparation des mélanges des bétons est non contaminée par les matériaux végétaux ou par des solides espèces, exemple : limons, fines, … ou par produits chimiques. La source d'eau est approuvée par l'Ingénieur chargé de contrôle avant l'utilisation sur le chantier.

XI.2.12. ACIERS

Ils doivent avoir les qualifications suivantes :

aciers à haute adhérence : nuance Fe E40 de limite d’élasticité E supérieur ou égale à 4 000 kilogramme-force par centimètre carré pour les barres de diamètre supérieure à 20 mm et 4.200 pour les barres de diamètre inférieure à 20 mm. Coefficient de fissuration au moins égal à 1,6 Coefficient de scellement au moins égal à racine de 2 Toute barre présentant un défaut d’homogénéité apparent sera refusée La soudure des barres est interdite Avant utilisation, les traces de rouilles doivent être enlevées à la brosse métallique Il est interdit d’utiliser des barres présentant des traces de graisse, peinture, hydrocarbure ou autres, ...

Les aciers pour armature doivent-être propre et ne doivent présentés ni de trace de graisse, de peinture ou de terre ; ni de trace de rouille. Dans le cas contraire les barres sont nettoyées et les traces de rouilles brossées à la brosse métallique avant leur utilisation. Celles présentant un défaut d’homogénéité et de rouille adhérente sont enlevées.

XI.2.13. MATERIAUX SANS EMPLOI

Les matériaux sans emploi, issus de la démolition d'ouvrages existants ou de chaussée sont stockés proprement, à proximité des lieux de démolition hors de l'assiette de la nouvelle route, sur des emplacements sensiblement horizontaux et de

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façon à ne pas provoquer la moindre gène à l'écoulement des eaux de toute nature ni gêner l'accès et la visibilité des pistes, chemins et propriétés riveraines étant entendu que le stockage desdits matériaux est à la charge du Titulaire et fait sous sa seule responsabilité.

XI.2.14. BOIS a. Essences

Les bois utilisés pour les accès des bacs, les pieux, les étais et autres parties d'ouvrages, sont des bois du pays à ESSENCES DURES ou à la rigueur des SEMI- DURES, ces dernières ne devront pas toutefois être utilisées pour les longrines et les pieux (Manary, Mangarajhana, Mato, Varongy, Merana, Motso, Vitamina Sohihy, Rotra, ..).

Les planches de pain pour coffrage doivent être bien sain, sans trace de pourriture ni de dégâts d’insectes, de bonne qualité, exempte de fente, de fissure ou de grosse cassure et qu’ils aillent des arrêtes vives et des cotés rectilignes. Les bois de coffrage et l’ensemble formé par les panneaux doivent être rigides et parfaitement étanches.

Les essences notoirement mauvaises sont rebutées telles que le baby, le lampivahotra, la saniro-ambazana, le sisy kandrongo, la tandria.

L'utilisation de l'eucalyptus est proscrite pour toute partie d'ouvrage. b. Réception des bois

Les équarrissages des bois sciés devront être précis et les bois déjà fendus ou déformés, pourris, rongés par des insectes xylophages d'assez grosse dimension à la livraison seront inemployés.

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c. Traitement des bois

Tous les bois utilisés doivent être traités, avant mise en œuvre, au goudron végétal, au carbonyle ou avec d'autres produits de qualité équivalente. Le goudron est posé sur le bois à l'aide de brosse en deux couches, la première à chaud, la seconde à froid. Les autres produits utilisés à froid sont également appliqués en deux couches successives.

XI.2.15. PEINTURE

Les peintures glycérophtaliques utilisées doivent avoir les caractères suivants :

Pourcentage de non volatil : soixante dix pour cent (70 %) Liant non volatil : trente pour cent (30 %) Temps de séchage : une (1) heure Nature du liant : résine glycérophtalique Nature de pigment : complexe de plomb

Elles sont appliquées après badigeonnage à la chaux pour la première couche. La deuxième couche de peinture de la même composition est appliquée après séchage.

XI.2.16. MATERIAUX POUR ENROCHEMENT

Les matériaux utilisés doivent-être durs, compacts, résistants, sains et exempts de corps nuisible. Ils ne doivent en aucun cas contenir des parties tendres. La dimension minimum des blocs pour enrochement est fixée à 20cm et l’épaisseur d’enrochement est de 20cm environ.

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CONCLUSION PARTIELLE

Tous les matériaux destinés à la réalisation des Travaux sont fournis par le Titulaire. Aussi, Les choix des gîtes, carrières et usines pour tous ces matériaux tels que sables, agrégats, moellons, ciments, chaux, buses, aciers, peintures, etc. ainsi que les éventuelles conditions de mélange, sont faites par l'Ingénieur.

Par ailleurs, ces matériaux doivent répondre aux qualités exigés dans le dossier d’appel d’offre et être contrôlés par l’Ingénieur chargé de cette tâche. En cas de doute, le contrôleur peut exiger que des essais de contrôle soient effectués. Dans ce cas, seuls les essais, qui confirmeraient les doutes, seront à la charge du Titulaire.

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PARTIE 4 : TECHNIQUES DE MISE EN ŒUVRE

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INTRODUCTION PARPARTIELLETIELLE

L’exécution des diverses tâches suivant la règle de l’art implique le respect d’un certain nombre de méthodes et de procédures. Aussi, ces dernières seront appliquées suivant un ordre chronologique bien défini. Nous allons donc énumérer ces méthodes et leur affecter un ordre logique de succession. Pour ce faire, la réalisation des Travaux sera divisée en deux phases dont une phase préliminaire et la phase d’exécution.

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CHAPITRE XII: PHASE PRELIMINAIRE

La phase préliminaire concerne la procédure de démarrage de tous les Travaux et met en évidence les différentes tâches ci-dessus :

La reconnaissance des lieux Installation du panneau de chantier ; Installation de chantier ; Les levés topographiques et piquetage de la chaussée L’accessibilité et le débroussaillage.

XII.1. RECONNAISSANCE DES LLIEUXIEUX

La reconnaissance des lieux est le contact direct avec le terrain. Elle s’effectue sur chantier et comporte principalement la constatation de l’état des lieux, la reconnaissance des ressources locales qui concerne respectivement la main d’œuvre locale et les matériaux locaux.

XII.2. INSTALLATION DE CHANCHANTIERTIER :::

L’installation de chantier est définie par l’implantation du campement le plus près possible de l’axe à réhabiliter. Elle concerne en général :

La construction d’une base vie provisoire incluant l’aménagement des emplacements pour baraque de chantier du personnel, le magasin de stockage des matériaux et des matériels qui est mis à l’abri des conditions climatiques, le bureau pour réunions de chantier et archivage des dossiers, les toilettes et la fosse à ordure. Ces installations provisoires sont conçues de façon à se conformer à la réglementation en vigueur en ce qui concerne l’hygiène, la technique, la sécurité, l’esthétique, et l’assainissement. L’installation ne doit aucunement nuire ni la population, ni l’Environnement.

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L’amené du personnel : chef de chantier, chef d’équipe, ouvriers spécialisés, manœuvres …

L’amené des matériaux : prévus pour les Travaux tels que le ciment, fers, planches de coffrage, bois rond, sable, gravillons, dans un emplacement servant de magasin de stockage…

L’amené des équipements : matériels et engins prévus sur le chantier dans un espace destiné à leurs installation.

XII.3. INSTALLATION DU PANNPANNEAUEAU DE CHANTIER :::

Dès le début des Travaux, le panneau de chantier doit être installé à l’endroit le plus visible de l’entrée du chantier. Il doit être parfaitement soignée et lisible car il servira à identifier le chantier et à informer les passants et les habitants des environs sur l’existence et les caractéristiques de ce dernier. Le panneau précise également les entités concernées directes ou indirectes du projet :

L’entête : « Repoblikan’ny Madagasikara » et la devise du pays inclus : « Tanindrazana, Fahafahana, Fandrosoana » ;

Le maître d’ouvrage : « la Commune d’Iarinarivo District d’Ambohidratrimo » ;

Le Maître d’Ouvrage Délégué : Le FID » ;

Le maître d’œuvre : « Bureau d’Etudes ASA TARATRA S.A.R.L. » ;

L’intitulé du projet : « Travaux de reprise de réhabilitation de la piste Iarinarivo »,

Le bailleur de fonds : « la Banque Mondiale » ;

Le titulaire : « l’Entreprise TOVO » ;

Date de démarrage des Travaux : du 24 Novembre 2007 au 24 Mars 2008

Le délai d’exécution des Travaux : qui est de 120 jourrs Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics 86

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XII.4. ACCESSIBILITE ET DEBDEBROUSSAILLAGEROUSSAILLAGE :::

L’accessibilité de l’axe de la route de façon à ce que la totalité de chaque tracé soit accessible au véhicule tout terrain et le débroussaillage des abords de tous les ouvrages existants ont déjà été réalisés par les Bénéficiaires. Ces Travaux font partie de l’apport Bénéficiaire.

XII.5. LELELEVELE VE TOPOGRAPHIQUE ET PIQUETAGE DE L’AXL’AXEEEE::::

Les levés topographiques sont assurés par le topographe à l’aide d’un appareil topographique et des piquets en bois. Les piquets sont enfoncés dans le sol en moyenne tous les 25m pour servir de repère déterminant la cote de la plate forme, l’axe du projet et l’emplacement des ouvrages.

Le piquetage sert à mesurer le long du tronçon à l’aide d’un décamètre de 50m ou de 100m et à piqueter le bord de la plate forme tous les 50m et les 100m par des jalons servant de repère de longueur. Ces jalons sont fixés, stabilisés par battage jusqu’au refus et conservés jusqu’à la fin du chantier. De plus, on peut remplacer les piquets par des repères fixes. C'est-à-dire, que les inscriptions des PK sont marqués sur un emplacement immobile qui peut-être un tronc d’arbre, un bloc de pierre ou un mur.

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CHAPITRE XIII: PHASE D’EXECUTION

L’élaboration d’un projet routier dont font partie les ponts nécessite plusieurs étapes techniques. Toutefois, la Réhabilitation est l’action de rétablir la chaussée et ses dépendances. Elle consiste à remettre la plate forme en bon état en procédant à son renforcement et à l’amélioration de ses réseaux d’assainissement et de ses ouvrages.

En ce qui concerne le projet, les Travaux à réaliser seront exécutés suivant un ordre chronologiquement bien étudié. Pour ce faire, on s’attaque en premier aux ouvrages d’art dont les deux ponts situés sur la digue. Puis, on procède aux Travaux de terrassements suivit de l’assainissement pour aboutir à ceux de la chaussée.

XIII.1. LES TRAVAUX D’OUVRAGES D’ART

On définit par ouvrage d’art toute structure ayant une forme particulière dont l’étude et la réalisation nécessitent une attention particulière et des moyens exceptionnels. Ici, les structures définies en tant qu’ouvrage d’art sont les deux ponts à reconstruire au PK 7+135 et au PK 6+820. Ils succèdent aux ponts précédemment construits en bois qui n’ont pas duré.

XIII.1.1. CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES D ’ART

Par définition, un pont est un ouvrage d’art destiné à franchir un obstacle naturel (rivière, brèche, etc.) ou artificiel (route, chemin de fer, etc.) de dimension 5 à 8m. Dans notre cas, les deux ouvrages franchiront un obstacle naturel constitué par les crues accumulées au point bas des deux montagnes formés par celui de la Commune d’Iarinarivo et celui d’Antanatanana. La longueur des travées est de 6.20m.

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Par ailleurs, les nouveaux ponts sont caractérisés par de nombreux critères dont les principaux retenus sont :

Classification suivant la nature de la voie portée : Les ouvrages sont des ponts routes car ils sont destinés à portée une route. Classification selon la forme (vue en plan) : ce sont des ponts droits c'est- à-dire que l’angle respectif formé par l’axe des ponceaux et le sens de l’écoulement de la crue est de 90°. Classification selon la coupe longitudinale (la structure) : les ouvrages sont des ponts à poutre dont la voie roulable est portée par des poutres et sont de structures hyperstatiques c'est-à-dire à une seule travée et à dalle continue. Classification selon la coupe transversale : Les deux ouvrages sont identiques. Ils sont à poutre sous chaussée en simple T et ont les même dimensions et caractéristiques tels que la largeur utile définie comme la largeur du pont est de 3.40m tandis que la largeur roulable qui est déterminée par la largeur entre les deux guides roue est de 3.00m. Caractéristique selon le procédé d’exécution : Puisqu’on a à faire à des ponceaux de faible dimension et comme le sol portant et la hauteur de construction est inférieur à 10m le mode de construction adaptée à l’exécution est la construction sur étaiement. En d’autre terme, c’est un procédé traditionnel qui implique l’utilisation d’échafaudage et d’étais destinés à soutenir les ouvrages pendant sa réalisation.

XIII.1.2. ELEMENTS CONSTITUTIFS :

Chaque pont est constitué principalement par :

Les éléments porteurs qui constituent la superstructure du ponceau et n’est que la structure se trouvant au-dessus du terrain naturel telle que le tablier. Ce dernier est constitué essentiellement d’’une dalle continue d’épaisseur 16cm, de deux guides roues en béton armé dosé à 350Kg/m³ d’épaisseur et de hauteur 20cm, et des 02 poutres maîtresses de 65cm de hauteur et de 30cm de largeur en béton armé dosé à 350Kg/m³.

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Les éléments supporteurs qui composent l’infrastructure définie comme toute structure se trouvant au-dessous du terrain naturel tels que :

Les appuis qui sont constitués par les deux (02) sommiers en béton armé dosé à 350kg/m³ ; d’épaisseur 20cm, de largeur et de hauteur de 85cm ; les deux (02) culées et 04 murs en aile en maçonnerie de moellons hourdés au mortier de ciment dosé à 300Kg/m³. Et les fondations qui sont composées par les deux (02) semelles en béton armé dosé à 350Kg/m³, d’épaisseur 30cm, le béton de propreté dosé à 250Kg/m³ d’épaisseur 5cm, l’enrochement ou blocage en pierre cassée d’épaisseur 20 cm, et enfin les pieux en bois.

Ces supports jouent le rôle d’appuis et sont en contact direct avec le remblai ou le terrain naturel de la digue.

Il est à noter que les éléments constitutifs des ouvrages de franchissement cités ci- dessus sont illustrés dans les schémas en annexe.

XIII.1.3. METHODOLOGIE DE MISE EN ŒUVRE :

La technique de mise en œuvre des ponceaux est identique. Dès lors, ils ont la même consistance de Travaux car ceux existants construits en bois et qui n’ont pas duré sont succédés par de nouvelles constructions qui ont tous deux les mêmes dimensions et caractéristiques. En outre, la technique d’exécution des ouvrages suit exactement l’ordre suivant : la démolition des ponceaux à platelage en bois et la construction des nouveaux en béton armé. a Démolition

D’après les études portées sur les deux ponceaux la démolition est estimée respectivement à 4m 3. Cependant, cette tâche fait partie de l’apport communal. En d’autre terme, il appartient à la Commune de l’exécuter. Ainsi donc, l’entreprise attend que soit terminée cette démolition avant d’entamer les Travaux de construction.

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Il est à noter qu’à l’exception des matériaux servant de récupération comme les moellons, les madriers… les produits obtenus lors de la démolition sont dégagés hors de l’emprise de la chaussée. Ils sont ensuite transportés et jetés dans un endroit approprié à leur dépôt. Suivant l’agrément du surveillant de contrôle cet endroit doit être éloigné de l’axe et ne doit nuire ni la population ni l’Environnement.

Aussi la construction d’une déviation côté aval, pour passage des piétons et véhicules est réalisée. b Nouvelles constructions

Après que la démolition soit terminée, on procède ensuite par la reconstruction des nouveaux ponceaux.

Sachant que les ponceaux sont identiques de part leurs dimensions, formes, structures et constructions le plus explicite serait de n’exposer que la réalisation de l’un d’eux. Les étapes successives et chronologiques de la réalisation du pont sont donc les suivantes :

Implantation de l’axe de la route en plaçant des piquets tous les 5-10 ml de chaque coté de l’emplacement prévu pour l’ouvrage. Réalisation des batardeaux en terre qui ont pour rôle de minimiser le risque de submersion et d’infiltration d’eau dérivée de la crue de manière à la retenir provisoirement de couler en permettant par la suite de travailler à sec. Par précaution et puisque le niveau d’eau est très faible pendant la saison sèche, on la réalise en terre argileuse dont la hauteur est fixée à 0.50m et la largeur de la partie supérieure à 1.00m. Réalisation des piges de niveaux et des sièges latéraux à l’aplomb de l’ouvrage à construire.

La pige de niveau est un repère de nivellement qui sert à délimiter la hauteur finie de la digue à rehausser et à matérialiser également la limite de la face supérieure de la dalle c'est-à-dire la hauteur finie de la digue. Elle doit rester immobile et implanter aux quatre extrémités de la plate forme dans un endroit Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics 91

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dégagé et le plus près possible de l’ouvrage. La limite de niveau à marquer sur la pige à l’aide d’un clou se situe à 0,80m du platelage en bois de l’ancien pont. Il est à noter que cette distance a été donnée par le bureau d’étude. Installation des sièges latéraux suivit de l’alignement par cordon à l’aplomb de l’ouvrage à construire. La vérification de l’alignement s’effectue en deux étape : la vérification de l’égalité des mesures formées par les diagonales des cordons et l’équerrage par « 3, 4 et 5 » employant la relation mathématique de Pythagore tel que : a 2 + b 2 = c 2 ↔ 3 2 + 4 2 = 5 2.

Fouille d’ouvrage

Cette tâche concerne l’excavation et l’évacuation des matériaux résultant de la fouille. Le périmètre de fouille est élargi de 10 cm du périmètre délimité par les cordons de l’alignement de manière à assurer l’emplacement exact du coffrage des éléments en béton armé ou non de la fondation.

Blindage :

Par définition, le blindage est un dispositif de protection contre les éboulements de terre qui risquent de s’écrouler dans la fouille et qui pourrait éventuellement provoquer de graves accidents. Il est exécuté de manière à assurer à tout moment la sécurité des travailleurs pendant et après l’excavation

Travaux préalables et particuliers :

Cette étape implique la préparation préalable des cinq éléments tels que les éléments de coffrage, les armatures de ferraillage, les pieux en bois de la fondation, l’échafaudage, et l’aire de gâchage.

Préfabrication des éléments de coffrage : ces derniers sont fabriqués à l’avance selon les normes et dimensions conformes au contrat afin d’être montés ultérieurement sur place. Le coffrage de la fondation, du tablier, et des appuis sont tous réalisé en bois. La confection est effectuée par des menuisiers dans l’atelier aménagé dans la base du chantier.

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Préfabrication des armatures du béton : Les armatures des parties en béton armé du pont sont aussi façonnées à l’avance pour être montées ultérieurement. La préfabrication se fait dans la base du campement et s’effectue en trois étapes dont la première est le façonnage, la seconde l’assemblage et la dernière l’enrobage. Cette dernière consiste à caler l’armature à l’aide des cales à bétons.

Le façonnage, l’assemblage et le calage des armatures comprennent indépendamment celui de la semelle du sommier et du tablier. Ces tâches sont assurées par des ouvriers spécialisés appelés ferrailleurs qui utilisent des griffes, scies à métaux, décamètre pour le façonnage et les fils recuits pour l’assemblage.

La nomenclature de chaque armature exposée en d’annexes.

Préfabrication des pieux en bois : Les pieux sont fabriqués préalablement à partir d’un bois dur de diamètre minimal à 15 cm et de longueur d’au moins 2m. Préparation préalable des matériaux locaux qui concerne le concassage des gravillons pour béton, l’extraction du sable de rivière et des matériaux des gisements suivit du transport de ces matériaux de construction à proximité de l’ouvrage.

L’échafaudage :

L’échafaudage est un ouvrage provisoire permettant la facilité d’accès dans la fouille et sur les éléments en hauteur élevée. C’est un assemblage de planches soutenues par des bois ronds pour former un plancher élevé sur lequel le manœuvre peut se déplacer sans difficulté pour pouvoir travailler avec sécurité. La réalisation de l’échafaudage est surtout indispensable lorsque les ouvrages commencent à avoir une hauteur assez importante.

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Création de l’aire de gâchage

L’aire de gâchage est une surface temporairement aménagée sur laquelle est dosé, mélangé et gâché le béton si on n’utilise pas une bétonnière. Elle permet la préparation convenable de ce dernier hors des matériaux impurs comme les débris organiques, les boues de terre qui rendent le béton défaillant. Elle est exécutée sur la digue, à l’endroit le plus proche de l’ouvrage, dans le but de faciliter et de réduire la distance de transport du béton. La réalisation méthodique de l’aire de gâchage implique l’exécution des tâches suivantes :

Le terrassement de la partie limitant le terrain d’accueil suivit d’un léger arrosage et d’un damage à l’aide d’une dame à main afin d’être régularisée. Ensuite on applique un hérissonage composé d’une couche de granulat de 20-40 reposant sur un lit de pose de sable de très faible épaisseur. Le tout est damé puis chapé par un mortier de ciment dosé à 350 kg par m 3 après être damé. L’épaisseur de chape est de 3 à 4 cm et sa surface est réglée par une truelle ou une taloche afin de donner forme à une sorte de petite cuvette de très faible profondeur. Cette mise en forme permet de retenir l’eau de gâchage et la dispersion du lait de ciment à l’extérieur de l’aire de gâchage pendant la préparation du béton et des mortiers.

La surface minimale du gachoire est de 12 m2. Cette surface est répartit sur une longueur de 4m et une largeur de 3m suivant le profil en long de la digue.

Evacuation des eaux d’infiltration dans la fouille (si nécessaire). Conception de la fondation :

On appelle fondation, la partie de l’ouvrage reposant sur un terrain d’assise auquel sont transmises toutes les charges de construction (poids propre de l’ouvrage d’art, surcharge d’utilisation, poussée du vent et des terres du remblai d’accès) supportées par cet ouvrage. Elle assure également la stabilité du pont par l’intermédiaire des pieux.

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La construction de la fondation est réalisée en six (06) étapes dont :

Le coffrage des éléments de fondation dont la forme est défini par celle de l’ouvrage à construire conformément au contrat. Cet assemblage rigide et étanche est destiné à maintenir le béton pendant son coulage et à donner sa forme pendant la prise. Le coffrage implique le transport et la mise en place au fond de la fouille. Il ne concerne que les joues du béton car le fond se repose sur un béton de propreté.

La mise en œuvre des pieux L’existence de matériaux argileux compressible est fréquente sous la digue. Et comme on à affaire à un ponceau qui ne supporte que de faible charge, le type de fondation adaptée est la fondation semi-profonde sur pieux battus en bois. Par ailleurs, ces pieux sont des éléments de construction longs, à section circulaire, noyés dans le sol et battus jusqu’au refus. Ils sont destinés à reporter les charges de la structure en profondeur, sur un bon sol, et de caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter la rupture du sol et limiter ses déplacements.

La pose de l’enrochement : L’enrochement ou blocage est un tapis de blocs de pierre sec servant à empêcher le courant d’éroder le sol de fondation et d’améliorer en partie sa portance. Ces blocs sont rangés manuellement pour former un tapi assez lourds afin de ne pas être emportés par la vitesse maximale des crues lors de la saison de pluie. Ils sont disposés de façon hétérogène de manière à réduire au maximum le volume des vides.

L’exécution du béton de propreté : Afin de protéger le fond de fouille des intempéries, un béton de propreté dosé à 250kg/m 3 est appliqué sur une épaisseur de 5 à 10cm dès l’achèvement de l’enrochement. Il permet de combler les vides de l’enrochement. Aussi, il contribue à consolider la semelle et à la fixer sur les blocages afin de stabiliser la fondation. Par ailleurs, les étapes chronologiques de fabrication de ce béton sont :

Le transport manuel par une brouette des matériaux à coté de l’aire de gâchage. Ces matériaux concernent le ciment, le sable, l’eau et les gravillons.

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Le dosage et la préparation du béton pour coulage.

Dosage : Le béton de propreté est dosé à 250 kg/m 3 ce qui signifie que dans 1 m 3 de béton il doit y contenir 250 Kg de ciment ( 5 sacs de ciment à 50 kg ), 700 à 850 litres de gravillons 15/25, 350 à 450 litres de sable, 80 à 100 litres d’eau.

Préparation du béton : Elle s’effectue chronologiquement par l’application d’une couche de sable sur l’aire de gâchage de manière à ce que l’épaisseur de la couche soit régulière. Sur cette première couche est répandue une couche de ciment d’épaisseur constante. Ensuite, on procède au gâchage de l’ensemble pour obtenir un ensemble homogène . Après, on opère par l’application et le mélange d’une couche régulière de gravillons 15/25 reposée sur toute la surface du mortier . L’arrosage à l’eau et le gâchage frénétique du tout pour former un ensemble cohérent et consistant constitue la dernière étape de la préparation. Il est à noter que l’eau de gâchage est versée petit à petit pour éviter le surdosage de la quantité d’eau entraînant la fluidité du béton. Puis on procède au coulage et à la vibration du béton.

La quantification des gravillons et du sable est facilitée par un gabarit de 100 litres fabriquée par des planches en bois. Ce gabarit rectangulaire a une dimension intérieure de 50x50x40 (longueur = largeur = 50cm et l’hauteur=40cm. Si on veut par exemple gâcher 1m3 de béton dosé à 350 kg/m3, il nous faut 7 sacs de ciment de 50kg, 4,5 de sable et 8,5 de gravillons obtenus à partir de notre gabarit de 100 litres.

Conception de la semelle : La semelle est la structure en béton armé dosée à 350kg/m3, d’épaisseur 30cm, qui est reposée sur le béton de propreté. Elle supporte les appuis et le tablier tout en transmettant directement la totalité de leurs charges au sol de fondation. Elle sert également à répartir les diverses charges dues aux poids propre et aux surcharges d’exploitation sur les pieux. Elle est réalisée juste après la mise en pose du béton de propreté afin qu’il y ait cohésion entre le béton de ces deux éléments de fondation. Les seules différences entre l’étape de réalisation du béton de propreté et du béton de la semelle sont le dosage du béton et la mise en pose des armatures de ferraillage pour la semelle avant la préparation du béton.

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La quantité de chaque matériaux constitutif est la même sauf celle du ciment qui nécessite 7 sacs pour 1 m 3 de béton pour le béton dosé à 350 kg/m3.

Le béton dosé à 350 kg/m 3 peut aussi être obtenu techniquement par le « béton 112 » dont les chiffres 1, 1 et 2 sont définis respectivement par les proportions suivantes : un sac de ciment, une brouette rase de sable, et deux brouettes rases de gravillons pour une brouette normalisée de 50l. Il est à préciser que la proportion en gravillon et en sable est déterminée par sac de ciment. Par ailleurs, le ferraillage implique le transport manuel de l’armature préalablement façonnée et assemblée sur le béton de propreté, Son emplacement est ensuite réglée de manière à respectée les 2,5 cm d’enrobage de chaque coté de l’armature. Enfin, on effectue le réglage de la surface supérieure de la semelle pour qu’elle soit régulière afin d’accueillir la culée.

Décoffrage de la fondation qui consiste à retirer avec précaution les bois de coffrage trois jours après le durcissement du béton. Il est à réaliser soigneusement de manière à ne pas changer la structure du béton. Les bois issus du décoffrage peuvent être réutilisés pour d’autres travaux à condition d’être en état satisfaisant, bien nettoyés et débarrassés de toute trace de laitance.

Conception des appuis

Les appuis sont les éléments du pont supportant directement le tablier. Ils ont comme fonction de transmettre les charges du tablier au sol de fondation et sont composés principalement par la culée et le sommier.

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Sommier

Culée

Photo n° 11 : Les appuis

Conception de la culée : La culée est un élément d’appui en contact direct avec le remblai d’accès de la digue. Elle se repose directement sur la semelle de fondation et est réalisée en maçonnerie de moellon hourdée par un mortier dosé à 350kg/m 3. La culée est une structure en escalier destinée pour supporter au mieux les charges dues à la poussée de terre. Elle est réalisée par arrangement de moellons de dimension 20/20/20 ou 20/20/25 ou encore 20/20/30 qui sont reliés entre eux par du mortier pour donner plus de solidité à la maçonnerie. Elle est à parement taillé.

Le mortier de liaison est dosé à 350kg/m 3. Ce qui vaut à dire à 7 sacs de ciment pour 1m 3 de sable. Techniquement il en est de même pour le « mortier de 31 » dont les chiffres 1 et 3 indiquent respectivement les proportions suivantes : un sac de ciment pour trois brouettes de sable.

Ainsi, la préparation du mortier s’effectue par épandage d’une couche régulière de ciment qui se repose sur une couche régulière de sable étalée sur l’aire de gâchage. Le tout est mélangé a l’aide d’une pelle afin d’obtenir un ensemble homogène. Puis ; on arrose petit à petit l’ensemble d’eau tout en le gâchant frénétiquement avec de l’eau pour donner une consistance assez ferme au mortier et pour éviter le surdosage de ce dernier entraînant sa fluidité. Par ailleurs, dans la dernière assise

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seront encastrés des armatures en attente 3T20 qui serviront à ancrer et accrocher le corps du sommier aux culées.

Conception du sommier : Le sommier est une structure en béton armé dosé à 350kg/m³ ; d’épaisseur 20cm, de largeur et de hauteur 85cm. Il supporte directement le tablier. La méthode de réalisation est identique à celle de la semelle à la seule exception du buttage du coffrage par des étais.

Conception du tablier

Le tablier est la partie sensiblement horizontale de la voie portée qui reçoit directement les charges de la circulation. Il est fait en béton armé dosé à 350kg/m3 et est constitué essentiellement par les poutres et la dalle à l’extrémité de laquelle sont placées les guides roues.

La poutre et la dalle ne forme qu’une seule structure. Par conséquent, Leurs réalisations se fait simultanément et de la même manière. La méthodologie de construction de cette structure correspond à celle de la semelle.

Remarque : Préparation et mise en place des étais.

Les étais sont des pièces de charpente en bois destinée à soutenir la construction et à supporter les charges du tablier pendant la réalisation. Il permet aussi l’équilibre et l’immobilité de la structure en prenant appuis sur le sol de fondation. Ils sont constitués de traverse longitudinale et transversale qui est en bois ronds posés horizontalement et fixés solidement sur des bois ronds verticaux appelés ceintures.

Chape incorporée des guides roues.

La chape est l’enduit horizontal dosé à 450 kg/m 3 de 2 à 3cm d’épaisseur et qui est étalé sur la face supérieure des guides roues. Elle protège le béton contre l’infiltration d’eau de pluie et les intempéries. Elle est réalisée tout de suite après le réglage de la surface supérieure des guides roues pour que le béton et la chape aient une meilleure cohésion. Une fois étalée, elle est ensuite talochée pour que la face

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supérieure soit bien lisse et imperméable. Cette technique est destinée à éviter l’existence de vides entre la chape et le béton qui pourrait provoquer d’éventuel fissure. La chape est réalisée en mortier dosé à 450kg/m 3 ce qui vaut à dire 9 sacs de ciment pour 1 m 3 de béton. Techniquement ce dosage est semblable au « mortier de 21 » les chiffres 1 et 2 indiquent respectivement les proportions suivantes : un (01) sac de ciment et deux (02) brouettes rases de sable. Ce dosage est en fonction du nombre de sac de ciment utilisé et les brouettes employées ont une capacité de 50 litres.

Décoffrage

Le décoffrage est le fait de retirer précautionneusement les bois de coffrage pendant ou après le durcissement du béton. Il est à réaliser soigneusement de manière à ne pas changer la forme du béton et s’effectue par étape dont la première étape est le décoffrage partiel et la seconde le décoffrage total.

Décoffrage partielle : ou décoffrage vertical concerne toutes les parties du tablier qui ne portent pas le poids du béton. Le décoffrage des joues des poutres, de la dalle et des guides roues s’effectue le plus tôt que possible pour procéder sans délais à la cure du béton, à la réparation des imperfections superficielles et enfin l’enduit des parties superficielles. Cette méthode est appliquée pour que toutes les parties du béton aient les mêmes proportions.

La cure du béton : à pour but d’éviter les retraits trop importants du béton et surtout quand le bétonnage est effectué par temps chaud ou quand certaines parties du tablier ont été exposées au soleil. En outre, elle peut être assurée par humidification pendant sept (7) jours après la prise. Les moyens employés pour ce curage sont :

Soit un arrosage léger et permanent des surfaces (l’arrosage intermittent est interdit), Soit par recouvrement du béton par des feuilles plastiques empêchant l'évaporation.

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Enduit latéral : est réalisé pour protéger les faces latérales du tablier et des guides roues des intempéries. Il est d’épaisseur minimale à 2cm et dosé à 350kg/m 3. Techniquement ce dosage est semblable au « mortier de 13 » les chiffres 1 et 3 indiquent respectivement les proportions suivantes : un (01) sac de ciment et trois (03) brouettes rases de sable

Il est à noter que ces proportions en ciment et en gravillons sont déterminées en fonction du nombre de sac de ciment employé et les brouettes utilisées ont une capacité de 50 litres.

Décoffrage total : ou horizontal consiste à décoffrer le fond de coffrage portant le poids du béton. Ils ne pourront être enlevés avant que le béton ait atteint une résistance suffisante, soit 28 jours après le coulage. Le décoffrage affecte directement la stabilité et la tenue de l’ouvrage, par conséquent le coffrage est enlevé précautionneusement de manière à ne pas endommager le béton et surtout à ne pas affecter la sécurité de l’ouvrage.

Mur en aile

Les murs en ailes de longueur 4m sont des ouvrages en maçonnerie de moellon à parement taillée hourdée à 350kg/m 3. Ils sont rattachés aux culée et ont pour but de protéger l’ouvrage contre la vitesse maximale des eaux de crues pendant la saison de pluie qui est susceptible d’arracher une partie du pont. Ils servent aussi à protéger le pied des extrémités du remblai d’accès. Les murs en aile se reposent sur un béton de propreté dosé à 350kg/m3 de 5 cm d’épaisseur. Par ailleurs La technique de mise en œuvre du mur est pareille à celle de la culée.

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Photo n° 12 : Mur en aile

Nettoyage du périmètre

La dernière étape consiste à débarrasser le périmètre et ses alentours des matériaux non utilisés issus du décoffrage, l’enlèvement des étais et des batardeaux pour permettre l’écoulement normale de l’eau. Ces matériaux sont soit réutilisés s’ils sont en état passable soit jetés et déposés dans un endroit agréé par l’agent de contrôle.

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CONCLUSION PARTIELLE

Les ponts sont des ouvrages d’art qui nécessitent une construction particulière. Chronologiquement, ces deux ouvrages sont réalisés en premier lieu en raison des facteurs suivants:

Facilité de franchissement pour les véhicules chargés de transport des matériaux locaux de construction dérivés des carrières tels que les gravillons, les moellons, … provenant; plus exactement d’Antanatanana qui se situe de l’autre coté de la digue. Cela permet de tester le comportement des deux ponts s’ils répondent aux normes exigées par le contrat. Minimiser les terrassements et les ouvrages de franchissement provisoire. Indispensable pour le rehaussement de la digue puisqu’on y fera des va et vient pendant la réhabilitation de la piste.

Ils sont réalisés le plus vite possible en raison de :

La circulation qui ne doit être interrompue que pendant une courte durée. Aussi, pour permettre le déplacement habituel de la population, il est fortement recommandé de construire des petits ouvrages de franchissement provisoire.

La montée d’eau qui est fréquente pendant la saison pluvieuse. Par conséquent, les fortes précipitations accentueront la montée de crues qui est successible d’inonder complètement la digue et détruire les ouvrages.

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XIII.2. LES TRAVAUX DE TERRATERRASSEMENTSSEMENT :::

XIII.2.1. DESHERBAGE ET DEBROUSSAILLAGE :

Cette tâche consiste à couper toutes les végétations ainsi que les arbres ou arbustes, sans les déraciner, sauf s'ils se trouvent sur la plate-forme, sur la chaussée, ou dans les fossés. Les produits résultant des opérations sont évacués hors de l’emprise au lieu convenable (dépôt agrée par l’Ingénieur chargé de contrôle)

XIII.2.2. DEROCTAGE

Il consiste à débarrasser la chaussée des roches de surface ou de profondeur apparaissant sur la surface. Elle est réalisée manuellement et les matériaux issus du déroctage peuvent être réutilisés s’ils satisfont aux normes exigées.

XIII.2.3. DEBLAI EN TERRAIN ORDINAIRE

Les déblais consistent à abaisser le niveau de terrain par enlèvement de terre et concernent l’élargissement de la chaussée et le talutage qui est réalisé par les Bénéficiaires et les déblais pour fouille d’ouvrage par le Titulaire. Les produits issus du déblai sont soit évacués, soit mis en dépôts et régalés sommairement, soit réutilisés en remblais si leurs qualités satisfont aux conditions requises.

Figure 1 : Phase d’exécution de travaux de déblai pour une route à élargir.

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XIII.2.4. REMBLAIS COMPACTE

Quelle que soit leur origine, les terres pour remblais seront régalées sur toute la largeur de la plate-forme intéressée, en couches n'excédant pas 20 cm d'épaisseur avant compactage. Ce régalage sera conduit de façon que le profil en travers soit toujours convexe à tout stade d'avancement, pour permettre l'écoulement des eaux pluviales.

Les remblais sont méthodiquement homogénéisés, nivelés, arrosés et compactés, jusqu'à 30 cm du bord de talus de remblais.

Dans d'élargissement de remblais existants, en d’autres mots du rehaussement de la digue, des redans devront être aménagés dans le remblai existant de manière à pouvoir exécuter le compactage de l'élargissement dans les conditions ci-dessus. Cela dans le but de favoriser la cohésion du nouveau remblai à l’ancien et d’éviter la formation des bourrelets latéraux et les glissements de terrain. Les remblais situés à proximité immédiate des ouvrages ou les remblais de passages sur les dalots seront obligatoirement régalés à la main et bien compactés

Les dépôts seront réalisés sur les emplacements proposés par le Titulaire, et agréés par l'Ingénieur. En aucun cas ceux-ci ne devront risquer de compromettre l'assainissement de la plate-forme en perturbant l'écoulement des eaux pluviales ou en favorisant l'obstruction des fossés.

XIII.2.5. ENGAZONNEMENT :

Les talus de remblais de la digue et Les accotements de 50cm de largeur seront engazonnés pour la protection des fossés. Par définition, l'engazonnement consiste en une juxtaposition de plaques de gazon naturel posées à plat, et maintenues à l'aide de piquets en bois fichés de vingt (20) centimètres environ appelés aussi clayons, avec une saillie n'excédant pas cinq (05) centimètres. Quelle que soit la saison, le Titulaire sera tenu d'assurer jusqu'à la reprise vivace du gazon, tous les arrosages, remplacements et entretiens utiles.

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XIII.3. LES TRAVAUX DDD’ASSAINISSEMENTD’ASSAINISSEMENT

On définit par ouvrage d’assainissement tout dispositif servant à drainer la chaussée et à collecter les eaux de surface et de ruissellement afin d’être évacuer hors de l’emprise. Dans ce projet, les structures définies en tant qu’ouvrage d’assainissement sont les exutoires en terres, les deux (02) dalots d’assainissement de 80x80, les fossés maçonnés carrés de 50x50cm et les cunettes 60 et 200.

XIII.3.1. Les exutoires

Les exutoires qui sont réalisés en terre par les bénéficiaires sont exécutés partout où la pente transversale du terrain naturel le permettra, des exutoires sont créés à une cadence de 20 et 100 m selon la pente du terrain. Ils doivent être suffisamment longs et avoir une pente suffisante pour permettre l'évacuation des eaux de ruissellement. La section et la forme de l’exutoire seront supérieures ou au moins égales à celles du fossé (en fonction de la pente) de façon à garantir une bonne évacuation des eaux (débit supporté par l’exutoire). Les terres provenant des fouilles des exutoires sont déposées en aval de l’exutoire

XIII.3.2. Dalots 80x80

Les dalots à construire sont de type ordinaire dont les piédroits sont en maçonnerie de moellon fondée sur un radier de même nature. La description méthodologique des travaux de réalisation chronologique des dalots est :

L’implantation de l’ouvrage qui consiste à placer des piquets tous les 5m de chaque coté de l’emplacement prévu pour l’ouvrage, afin d’obtenir une ligne perpendiculaire qui permettra de déterminer l’axe des dalots. Cet axe est matérialisé par un cordon et l’emplacement du dalot est aussi obtenu par alignement de part et d’autre de l’axe. Puis on procède par la vérification et le réglage de l’alignement par équerrage des diagonales et par la technique du 3, 4 et 5.

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L’exécution de fouille, le nivellement et le compactage du fond:

Une fois que le niveau de la fouille soit atteint, on nivèle le fond de manière à avoir une pente de 5%. Cela est appliqué dans le but de permettre un meilleur écoulement de l’eau du coté amont vers l’aval et d’éviter la stagnation de cette dernière sur l’un des cotés de la route. La pente est vérifiée à l’aide d’un gabarit de 5%. On applique par la suite un lit de pose de sable de faible épaisseur de l’ordre de 5cm sous l’emplacement du radier et de la parafouille. Et après on procède au compactage manuel du fond, tout en respectant l’allure de la pente, qui permet de stabiliser l’ouvrage en minimisant le tassement et le déplacement de la terre de fondation.

L’application d’une couche de béton de propreté dosé à 150kg/m 3 et de 5cm d’épaisseur sous l’emplacement du radier et de la parafouille. L’exécution des parafouilles en amont et en aval du dalot et la réalisation du radier et des piédroits tout de suite après la mise en pose du Béton de propreté. En général, les parafouilles sont des dispositifs anti-affouillement qui sont destinées à ancrer l’ouvrage et à le protéger contre la vitesse maximale des eaux de ruissèlement qui pourrait éventuellement l’éroder. Ils sont en maçonnerie de moellons et ont chacune une longueur de 1,80m, une largeur de 20 cm et une hauteur de 40 cm. Construction du radier et piédroits :

Le radier de 8,00 m de longueur, de 1,80m de largeur et de 20 cm d’épaisseur est formé par une assise de maçonnerie de moellon hourdée à 350kg/m 3 et dont les deux (2) extrémités se reposent chacune en amont et en aval sur les parafouilles. On exécute ensuite les piédroits verticaux de 50cm de hauteur et de 20 cm d’épaisseur coté route et 40 cm coté talus suivit d’une chape dosés à 400 Kg/m 3 du radier de ruissellement. Puis on procède à l’enduit des murs intérieurs des piédroits et des puisards. Cet enduit est destiné à protéger le fond et les parois du dalot contre l’affouillement et l’érosion. La chape est dosée à 450 kg/m3 et l’enduit à 350 kg/m3. Ils ont une même épaisseur minimale à 2cm.

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Exécution des murs de tête et des murs en ailes , d’épaisseur 50 cm, en aval du dalot et un puisard de dimensions intérieures 1.10m x 0.80m x 0.80m en amont du dalot. Tout les trois sont en maçonnerie de moellons jointoyés à 350 kg/m 3. La conception de la dalle encastrée et les murs de repérage sur les bords de la dalle supérieure. Tout deux sont en béton armé dosé à 350kg/m 3. Remblais dûment compacté autour et au dessus de l’ouvrage jusqu’à la cote du projet. La finition et le nettoyage du dalot et ses alentours.

XIII.3.3. Fossé maçonné carré 50x50

C’est un ouvrage de section carré en maçonnerie de moellons hourdés au mortier à 300 kg/m 3. Ces ouvrages sont de forme régulière qui permet de recueillir et d’évacuer les eaux de surface telles que les pluies et celles des pentes supérieures à 6%. Ils sont surtout exécutés dans les zones où les phénomènes d’érosion sont à craindre. Ils sont réalisés par étapes:

Implantation de l’axe de la route et des piquets latéraux à l’aplomb des fossés à construire ; Fouille d’ouvrage de longueur 1,00m de hauteur 70cm environ. Elle consiste à l’excavation et évacuation des matériaux résultant de la fouille hors de l’emprise ; Mise en pose d’un lit de sable Mise en œuvre d’un béton de propreté dosé à 150 kg/m 3 ; Exécution du radier intérieur puis des murs latéraux en maçonnerie de moellons 25x20x20. Ces moellons sont jointoyés au mortier de ciment dosé à 350kg/m 3 et disposés de manière à obtenir des barbacanes pour servir de drain au talus. Exécution de la chape par coffrage et coulage du béton dosé à 450 kg/m 3. Les bois de coffrage sont fixés et retenus par du fer Tor ou Lisse de diamètre 10 à 12 cm et doit-être parfaitement rectilignes. Par ailleurs, la chape est réalisée sur la partie supérieure du radier, des murs latéraux et doit avoir une épaisseur minimale à 2cm.

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Remarque :

Les fossés sont exécutés par tronçons rectilignes de 2 à 3m dans les virages afin de former une diagonale consécutive. Ceci est exécuté afin de faciliter la mise en œuvre. La section transversale du fossé est vérifiée au moyen d’un gabarit de 50x50 Le joint ne doit pas déborder hors des interstices formés par les moellons afin d’améliorer l’écoulement de l’eau dans le canal et épargner le mortier.

Photo n° 13 : fossé maçonné carré

XIII.3.4. Cunettes

La procédure de mise en œuvre des cunette 60 et 200 est la même et concerne :

L’implantation de l’axe de la route et des piquets latéraux pour les cunettes ; L’excavation de fouille , le transport de la terre extraite hors de la plate forme ; Mise en place d’un lit de pose de sable assez épais sur lesquels viennent s’insérer les moellons de manière à ce que les interstices soient remplis de sable ; Mise en pose de la maçonnerie de moellons jointoyée à 350 kg/m 3 à l’aide d’un gabarit. Nettoyage des cunettes et de ses environs.

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Photo n° 14 : Cunette 60

XIII.4. TRAVTRAVAUXAUX DE LA CHAUSSEE

La Réhabilitation de la chaussée concerne le tronçon débutant du PK 5+500 au PK 7+400. Le travail de remise en forme de la chaussée est divisé en un certain nombre d’opérations dont chacune est subdivisé en activités dépendant les unes des autres et qui se succèdent suivant un ordre chronologique bien défini tel que les reprofilages et l’exécution de la couche de roulement en macadam par cloutage.

Mais avant toute construction il est nécessaire de déterminer la nature des matériaux locaux. Cette étude concerne surtout la méthode pratique de détermination de la nature du sol qui joue un rôle important dans la durée de vie de la chaussée. Des tests simples pratiqués In-situ permettent alors de déterminer d’une manière générale les caractéristiques physiques du sol.

XIII.4.1. ETUDES DE SOLS :

L’étude sert à déterminer la composition et le comportement des différents sols. Comme le sol est caractérisé par les propriétés suivantes : les proportions granulométriques, la perméabilité, la cohésion, la plasticité et la compacité, des tests simples de détermination de ces propriétés sont donc réalisés et dont les composantes sont le test de vibration, de sédimentation, de cohésion, et la détermination du caractéristique général du limons et de l’argile qui comportent le test de moulage et le test de séchage.

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a Test de vibration :

Le test de vibration permet de déterminer visuellement la granulométrie du sol. C’est un moyen très simple de séparer les particules selon leurs dimensions respectives. Pour ce faire, on place un échantillon sec sur un morceau de carton ou une planche disposée suffisamment inclinés. Ensuite, on tape légèrement le dessus pour que les particules fines se séparent des grosses. Par conséquent, le matériau fin restera en place et les plus lourds rouleront vers le bas de la planche. Par ailleurs, si les particules plus grosses et les plus fines ont des dimensions très différentes, l’échantillon est dite à granulométrie continue et est jugé comme un assez bon sol. Par contre, si l’échantillon ne présente qu’une dimension unique et régulière, le sol est dit à granulométrie discontinue et jugé comme mauvais sol. Les matériaux à dimension unique se compactent mal puisqu’il n’y a pas assez de particules fines pour combler les vides entre les grosses et assurer le lien mécanique.

b Test de sédimentation :

C’est un test pratique facile qui permet de déterminer la proportion des différentes composantes du sol. Pour ce procédé, on remplit la moitié d’un bocal en verre à parois verticale par un échantillon de terre. Ensuite, on y ajoute de l’eau légèrement salé (pour faciliter la sédimentation) jusqu’à remplir le bocal aux trois quarts (3/4). Puis on agite fortement le bocal et on laisse déposer au fond les échantillons de sol. Par conséquent, les particules grosses telles que le gravier et le gros sable se déposent immédiatement au fond du bocal. Le sable fin et le limon grossier se déposeront plus lentement en une demi-minute environ. Pendant quelques heures, l’argile et le limon fin restent en suspension. Ainsi, les différentes fractions du sol finiront par s’étaler en couches superposées.

Figure 2 : Illustration du test de sédimentation In-situ

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c Test de cohésion :

Le test de cohésion permet de connaitre la consistance du sol en limon et en argile et de déterminer les proportions des particules grosses et fines. Pour ce faire, on roule une poignée de terre humide en boule. Par conséquent, si la boule garde sa forme lors du touché et tache la main l’échantillon contient alors du limon ou de l’argile. Si au cas contraire la boule garde sa forme mais s’effrite si on la touche, l’échantillon ne contient alors que du sable fin. Le sol ne contenant que du gros sable ou de gros gravier ne se laisse pas mouler.

d Le test de caractéristique général de limons et d’argiles :

Le limon sec s’effrite et se désintègre en poudre fine lorsqu’on le frotte. D’ailleurs il absorbe rapidement l’eau. Par contre, l’argile ne s’effrite pas lorsqu’une motte est brisée en morceau plus petits. Les surfaces exposées sont brillantes et l’argile sèche n’absorbe pas l’eau rapidement. Après ces procédés on peut ensuite passer au test suivant pour déterminer si un sol est argileux. Ce test concerne le test de moulage. Le test de moulage consiste à rouler sur une plateforme ou simplement entre les mains un échantillon humide en forme de bâtonnet ferme. Par conséquent si le bâtonnet s’effrite ou se casse le sol est limoneux. S’il se courbe lorsqu’on le maintient verticalement, le sol est dit argileux et si le bâtonnet ne se courbe ni s’effrite, le sol est alors considéré comme un bon sol.

XII.4.1. REPROFILAGES ET FINITION DE LA PLATE FORME :

Il existe deux types de reprofilage dont le reprofilage léger et lourd. Dans notre cas ces reprofilage sont réalisés manuellement par les Bénéficiaires.

a Reprofilage léger

Cette opération concerne la correction des déformations et des dégradations de la plate forme tels que les nids de poule, flashes, tôles ondulées et bombement incorrect ou insuffisant. En terme pratique, le reprofilage léger est envisagé quand l’accès est encore aisé pour un véhicules tout terrain.

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Cette tâche se compose des activités suivantes :

L’enlèvement de couche des matériaux fins, sur la chaussée, quelque soit sa profondeur; La mise en forme et au gabarit de la plate forme conformément aux plans types avec apport des MS inférieurs ou égal à 0,300m3/ml ou sans apports. Soit une pente de 7% avant compactage et 5% après. Arrosage manuel à raison d’environ le tiers ou le quart du cubage des matériaux à compacter. Soit en pratique 20 à 70l/m 3 selon la nature du sol. Compactage de la plate forme jusqu'à l'obtention de 95% OPM en tout point. Les couches ne doivent en aucun dépasser une hauteur de 20cm.

Tous travaux de finition de la plate forme qui, à ce stade-ci doit être prête à recevoir la couche de roulement.

b Reprofilage lourd :

Cette opération concerne la correction des déformations et des dégradations profondes de la plate forme tels que les nids de poule, flashes, ravines, et les ornières et se compose des activités suivantes. La technique de réalisation du reprofilage lourd est identique à celui du reprofilage léger. Seulement l’apport des MS est supérieur à 0,300m3/ml.

c Finition de la plate forme :

La finition de la plate-forme, en déblais ou en remblais, portera sur l'obtention 'une compacité minimum d'une forme géométrique satisfaisante, sur le réglage des fossés et exutoires, sur l'ouverture de petites saignées d'assainissement. Les tolérances géométriques admises pour la plate-forme seront les suivantes :

plus ou moins un (1 %) pour cent sur les dévers prévus absence de bosses et flaches supérieures à trois (3) centimètres sous une règle parfaitement rigide de trois mètres posée sur champ sur la surface finie quel que soit l'angle par rapport à l'axe.

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XII.4.2. COUCHE DE ROULEMENT PAR CLOUTAGE :

C’est une mince couche de concassé de 5 à7 cm environ rangés à la main encastrés dans la plate-forme soigneusement bombée et compactée. Les vides sont comblés par du limon argileux liquide. L’empierrement par cloutage est réaliser juste après la finition de la chaussée et s’effectue selon les étapes suivantes :

Déchargement et répandage des concassés Implantation des butées latérales par alignement, fouille et mise en place des butées. et arrangement manuel des concassés entre les butées de manière à minimiser au maximum les vides. Arrosage abondant jusqu’à ce que l’eau aille une difficulté à pénétrer dans la plate forme. L’arrosage contribue au calage et à la fixation des pierrailles. Compactage des concassés par un compacteur à gente lisse de 10 T et un nombre de passe variant de 8 à 10. Le nombre de passe adéquat est reconnu lorsqu’un caillou jeté devant le rouleau après compactage des concassés ne pénètre plus mais est écrasé. La quantité d’eau varie entre le tiers et le quart du volume de pierraille mise en œuvre soit 25 à 30l/m 2 Mise en place d’une couche de fermeture liquide en limon argileux suivit d’un brossage jusqu’à ce que le liquide ne pénètre plus dans l’ensemble.

Personnels et matériels :

Le personnel affecté à la carrière et au chantier est le chef de chantier, un chef d’équipe, la main d’œuvre composée d’homme pour la carrière et ajoutée de femme pour la chaussée.

Les matériels utilisés sont les engins mécanique (tracteur, remorque ou camion pour le transport, la citerne pour l’arrosage et enfin le compacteur de 10 Tonnes) et un lot de petit outillage. Pour la carrière les outillages sont les pelles, barre à mine, pic, pioche, bêche, fourche et masse. Pour le chantier : la masse (5kg), pelle, pioche, Brouette, Niveau à bulle.

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L’empierrement par cloutage est illustré par la figure suivante.

Figure 3 : Phase d’exécution du revêtement en macadam par cloutage.

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XIII.5. ENTRETIEN DE LA ROUTROUTEEEE

Le Titulaire sera tenu d'entretenir les ouvrages réhabilités jusqu'à leur réception définitive. A titre d'entretien courant et préventif durant le délai de garantie, le Titulaire par l'intermédiaire de son ou de ses sous-traitants éventuels, doit exécuter les Travaux suivants :

la reprise de tous les ravinements ou griffes d'érosion sur les talus de remblais, sur les chaussées, qu'elle soit en matériaux naturels ou bien améliorés ou stabilisés et autour des ouvrages hydrauliques ; le maintien du profil de la chaussée par point à temps ou par reprofilage léger le curage ou le maintien du profil initial des fossés quel qu'ils soient (en terre, de crête, maçonnés, etc.), le débouchage ou la réouverture de tous les exutoires ; le nettoyage, le curage des ouvrages d'assainissement ( tête, canne du dalot, puisard amont et aval) ; le chargement et l'évacuation des éboulements de talus des déblais ; l'élagage et l'enlèvement de toute végétation sur la largeur déforestée ; l'inspection des ouvrages de franchissement.

Ces Travaux doivent être menés à l'initiative du Titulaire de la façon la plus systématique et la plus régulière possible compte tenu de l'évolution constatée sur les ouvrages. Ils devront assurer en toute circonstance la viabilité et la stabilité des ouvrages. En cas d'urgence reconnue, le Titulaire sera tenu d'entreprendre les travaux qui lui seraient demandés par le Maître d'Ouvrage Délégué dans un délai de cinq (05) jours à compter de la réception de cette demande. Il mettra en place des cantonniers et ouvriers pendant la saison des pluies en des points critiques désignés par le Maître d'Ouvrage Délégué.

XIII.6. REPLI DE CHANTIER

Le repli de chantier concerne le repli du personnel, du matériel, des engins et du reste de matériaux. Il consiste également le nettoyage et autant que possible, la remise en état initial des composantes du milieu touché.

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CONCLUSION GENERALE PROMOTION 2008

CONCLUSION GENERALE

Ce mémoire de fin d’études est le fruit de la formation de Licence Es Sciences et Techniques en Bâtiment et Travaux Publics. Son élaboration constitue une initiation dans le monde professionnel. La maîtrise de connaissances acquises pendant les trois années d’études a favorisé l’élaboration de mémoire concernant la réalisation du projet de réhabilitation de la piste Iarinarivo Ambohidratrimo.

Par ailleurs, la route est un véhicule de développement à long terme et à l’échelle nationale. Certaines régions désenclavées sont en possession d’énorme richesse en matière de ressource locale et qui est sous exploitée en raison de l’infrastructure routière défaillante.

Le souci de développer ces régions par l’intermédiaire de l’infrastructure routière est le premier défi National mais par manque de budget, seul quelque régions privilégie du fond nécessaire à la reconstruction de leur réseau routier.

La commune d’Iarinarivo fait partie de ces privilégiés obtenant le fond nécessaire à la réhabilitation d’une partie de son infrastructure routier.

En réalité, les dégradations entraînant l’impraticabilité de la plupart de cette route proviennent de la négligence d’entretien et de l’insuffisance du réseau fonctionnel d’assainissement. Par conséquent, nous allons élaborer dans ce présent mémoire la réhabilitation adaptée à la réalité de la région, au financement de l’état tout en tenant compte de la sécurité et des impacts environnementaux. Et pour que le projet soit rentable l’entretien de la route est indispensable après la réalisation.

En conclusion, les études et les recherches effectuées lors de la réalisation de ce travail de mémoire nous ont fournis de solides connaissances sur les étapes à suivre dans le domaine des Travaux routier. Déjà, cela constitue un acquis et une expérience pour notre future carrière professionnelle.

Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics 117

BIBLIOGRAPHIE PROMOTION 2008

BIBLIOGRAPHIE

Hydrauliques routières Nguyen VAN TUU République français,

Ministère de la Coopération et du développement.

Manuel pratique de formation pour cadres techniques de bureau d’études,

volume IV, Tome1 et Tome 2, première édition, auteur : Franco Olivier et

Marc Van Himschoot.

La détérioration des routes dans les pays en développement. Causes et

remèdes. Washington. 1998.

Réhabilitation et Entretien des routes rurales par la méthode à haute

intensité de main-d’œuvre- Antsirabe – Madagascar. Marc Van Himschoot

et Yves d’Honte.

Cours de dimensionnement routière par Monsieur Andrianirina

RANDRIATSIMBAZAFY

Cours d’hydraulique routière par Monsieur RABENATOANDRO Martin

Cours d’entretien routière par Monsieur RALAIARISON Moïse

Charte routière

Charte environnementale

MAP, Plan d’Action Madagascar 2007-2008

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TABLE DES MATIERES PROMOTION 2008

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE ...... 1

PARTIE 1: ETUDE MONOGRAPHIQUE

CHAPITRE I: DESCRIPTION DU PROJET ...... 3

I.1. Présentation du projet ...... 3

I.2. Réalisation du projet et approche HIMO ...... 4

I.3. Définition des termes ...... 5

CHAPITRE II: ETUDES MONOGRAPHIQUES ...... 7

II.1. Localisation et objectifs du projet ...... 7

II.1.1. Localisation du périmètre ...... 7

a Limite administrative...... 7

b Situation géographique : ...... 7

II.1.2. Objectifs ...... 8

II.2. Objectifs du projet ...... 9

II.2.1. Points importants à propos des conditions imposées par le FID ...... 9

II.2.2. Consistance des Travaux ...... 10

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TABLE DES MATIERES PROMOTION 2008

PARTIE 2 : ETUDES ENVIRONNEMENTALES

CHAPITRE III: MISE EN CONTEXTE DU PROJET ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

III.1. Cadre général du projet ...... 15

III.2. Cadre juridique du projet ...... 16

CHAPITRE IV: DISPONIBILITES EN RESSOURCE LOCALE ...... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

IV.1. Potentiel en main d’œuvre locale ...... 17

IV.2. Disponibilité en matériaux locaux ...... 17

CHAPITRE V: ETUDES ENVIRONNEMENTALES DU MILIEU RECEPTEUR ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

V.1. Description du milieu physique ...... 20

V.1.1. Pédologie ...... 20

V.1.2. Hydrologie ...... 20

V.1.3. Géomorphologie ...... 20

V.1.4. Climat ...... 20

V.1.5. Paysage ...... 21

V.2. Description du milieu biologique ...... 22

V.2.1. Flore ...... 22

V.2.2. Faune ...... 23

V.3. Données socio-économiques ...... 23

Mémoire de Fin d’Ed’Etudetudetudessss,, Bâtiments et Travaux Publics

TABLE DES MATIERES PROMOTION 2008

V.3.1. Les ressources humaines : ...... 23

V.3.2. Les ressources économiques ...... 27

a L’agriculture : ...... 27

b L’élevage : ...... 28

c La pêche : ...... 29

d L’Artisanat : ...... 29

e Le commerce : ...... 31

V.3.3. Les catégories socioprofessionnelles : ...... 31

V.4. Etudes socioculturelles...... 32

V.4.1. Les services communautaires : ...... 33

a De l’enseignement ...... 33

b De la santé ...... 33

V.4.2. Us et coutumes ...... 34

a Les « fady » ou tabous ...... 34

b Les sites historiques ...... 34

V.4.3. Autres ...... 34

CHAPITRE VI: IDENTIFICATION ET ANALYSE DES IMPATS ...... 35

VI.1. identification des impacts ...... 35

VI.1.1. Impacts immediats : ...... 35

VI.1.2. Impacts a long terme ...... 35

VI.1.3. Identification des impacts environnementaux ...... 36

VI.2. Evaluation des impacts ...... 40

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TABLE DES MATIERES PROMOTION 2008

VI.3. Mesures de suppression, d’atténuation ou de compensation des impacts négatifs...... 42

PARTIE 3: ETUDES TECHNIQUES

CHAPITRE VII: RELEVE DE L’EXISTANT ...... 48

VII.1. auscultation de la chausséé ...... 48

VII.1.1. Le Tracé ...... 48

VII.1.2. Profil en long ...... 48

VII.1.3. Profil en travers ...... 49

VII.1.4. Géotechnie de la route ...... 50

VII.1.5. Assainissements et ouvrages ...... 51

VII.1.6. Etat de la chaussée et des ouvrages ...... 52

a Chaussée ...... 52

b Ouvrage d’assainissement ...... 52

c Ouvrage d’art ...... 52

VII.2. ANALYSE DE DEGRADATIONS et solutions ...... 53

VII.2.1. Dégradations de la chaussée ...... 53

a Nid de poule : ...... 53

b Orniérages longitudinaux ...... 54

c Profils en w ...... 55

d Ravinements longitudinaux et transversaux ...... 56

e Bourbier ...... 57

f Bombement incorrect ...... 57

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TABLE DES MATIERES PROMOTION 2008

VII.2.2. Dégradations des ouvrages d’assainissement ...... 57

VII.2.3. Dégradations des ouvrages de Franchissement ...... 59

VII.2.4. recapitulation des Dégradations ...... 60

CHAPITRE VIII:ETUDE DU TRAFIC ...... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

VIII.1.1. Trafic actuel ...... 63

VIII.1.2. Estimation du trafic futur ...... 64

CHAPITRE IX: AMENAGEMENT A ENTREPRENDRE...... 65

IX.1. description de l’amenagement ...... 65

IX.2. shema d’itinéraire et diagramme d’ammenagement ...... 67

IX.3. planning d’exécution ...... 67

IX.4. planning d’approvisionnement en matériaux ...... 67

IX.5. LES RESSOURCES UTILISEES ...... 67

IX.5.1. Les ressources humaines ...... 67

IX.5.2. Les ressources en matériels ...... 69

CHAPITRE X: EVALUATION DU COUT ESTIMATIF DU PROJET ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

X.1. Devis quantitatifs ...... 70

X.2. Devis estimatifs ...... 70

X.3. Devis quantitatifs et estimatifs ...... 70

X.3.1. Apports des Bénéficiaires ...... 71

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TABLE DES MATIERES PROMOTION 2008

X.3.2. Travaux de l’Entreprise ...... 72

X.4. Coût du projet ...... 73

X.5. Echéancier de paiement de l’entreprise ...... 73

CHAPITRE XI: PROVENANCE ET QUALITES DES MATERIAUX . ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

XI.1. Provenance des matériaux ...... 74

XI.2. Qualités des matériaux ...... 76

XI.2.1. Matériaux pour remblais ...... 76

XI.2.2. Matériaux pour remblais de dalots ...... 76

XI.2.3. Matériaux pour accotements ...... 76

XI.2.4. Matériaux pour couches de chaussée en Matériaux Sélectionnés Erreur ! Signet non défini.

XI.2.5. Matériaux pour couche de chaussée en matériaux graveleux ...... 77

XI.2.6. Sables pour mortiers et bétons ...... 78

XI.2.7. Gravillons pour béton ...... 79

XI.2.8. Stockage de granulats ...... 79

XI.2.9. Moellons pour maçonnerie et gabions ...... 79

XI.2.10. Ciment ...... 79

XI.2.11. Eau pour béton ...... 80

XI.2.12. Aciers ...... 80

XI.2.13. Matériaux sans emploi ...... 80

XI.2.14. Bois ...... 81

XI.2.15. Peinture ...... 82

XI.2.16. materiaux pour enrochement ...... 82

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TABLE DES MATIERES PROMOTION 2008

PARTIE 4: TECHNIQUE DE MISE EN OEUVRE

CHAPITRE XII: PHASE PRELIMINAIRE ...... 85

XII.1. reconnaissance des lieux ...... 85

XII.2. Installation de chantier : ...... 85

XII.3. Installation du panneau de chantier : ...... 86

XII.4. Accessibilité et débroussaillage : ...... 87

XII.5. Levé topographique et piquetage de l’axe: ...... 87

CHAPITRE XIII: PHASE D’EXECUTION ...... 88

XIII.1. Les travaux d’OUVRAGES D’ART ...... 88

XIII.2. Les travaux de terrassement : ...... 104

XIII.2.1. Désherbage et débroussaillage : ...... 104

XIII.2.2. Déroctage ...... 104

XIII.2.3. Déblai en terrain ordinaire ...... 104

XIII.2.4. Remblais compacté ...... 105

XIII.2.5. Engazonnement : ...... 105

XIII.3. Les travaux d’assainissement ...... 106

XIII.4. Travaux de la CHAUSSEE ...... 110

XIII.5. Entretien de la route ...... 116

XIII.6. repli de chantier ...... 116

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ANNEXES PROMOTION 2008

ANNEXES

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ANNEXES PROMOTION 2008

ANNEXE 111 : SCHÉMA D’ITINÉRAIRE ET DIAGRAMME D’AMÉNAGEMENT

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ANNEXES PROMOTION 2008

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, BâtiBâtimentsments et Travaux Publics - 2 -

ANNEXES PROMOTION 2008

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ANNEXES PROMOTION 2008

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, BâtiBâtimentsments et Travaux Publics - 4 -

ANNEXES PROMOTION 2008

ANNEXE 222 : DEVIS QUANTITATIF

--- FFFOSSÉFOSSÉ MAÇONNÉ

--- CUNETTE 60

--- CUNETTE 200

--- DALOT D80

--- PONTS

--- MACADAM PAR CLOUTAGE

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ANNEXES PROMOTION 2008

DEVIS QUANTITATIFS DE CERTAINS TRAVAUX :

FOSSE MACONNE (Piste Ambohidratrimo - Iarinarivo) PK 5+500 - PK 7+400

LOCALISATION Longueur Côté gauche Longueur Côté droite Total par (ml) (ml) Km (ml)

5+500 - 6+850 150,00 150,00 300,00 6+000 - 6+100 100,00 100,00 200,00 TOTAL 500,00

CUNETTE 60 (Piste Ambohidratrimo - Iarinarivo) PK 5+000 - PK 7+400

COTE Total par km LOCALISATION Longueur (ml) Gauche Droit (ml) 5+500 - 5+850 350,00 350,00 700,00 6+100 - 6+600 500,00 500,00 1000,00 1000,00 TOTAL 1700,00

CUNETTE 200 (Piste Ambohidratrimo - Iarinarivo) PK 5+000 - PK 7+400

Total/km LOCALISATION largeur (ml) Longueur (ml) (ml) 6+400 2,00 6,00 7+875 2,00 6,00 12,00 TOTAL 12,00

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, BâtiBâtimentsments et Travaux Publics - 6 -

ANNEXES PROMOTION 2008

DALOT (Piste Ambohidratrimo - Iarinarivo) PK 5+000 - PK 7+400

LOCALISATION D 80 (ml) 6+170 5,5 6+540 5,5 TOTAL 11

D80 : Dalot de 0,80m d’ouverture

PONT (Piste Ambohidratrimo - Iarinarivo) PK 5+000 - PK 7+400

LOCALISATION Longueur (ml) 6+880 6,6 7+196 6,6 Total 13,2

CLOUTAGE (Piste Ambohidratrimo - Iarinarivo) PK 5+000 - PK 7+400

LOCALISATION Longueur (ml) Largeur (ml) Surface (m2) 5+500 - 6+000 500 175 175 6+000 - 7+000 1 000 350 350 7+000 - 7+400 400 140 140 TOTAL 1900 665

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, BâtiBâtimentsments et Travaux Publics - 7 -

ANNEXES PROMOTION 2008

ANNEXE 333 : BBORDEREAUXORDEREAUX DE DÉTAILS ESTIMATIFS

- BORDEREAU DES DÉTAILS ESTIMATIFS DE L’ENTREPRISE - BORDEREAU DES DÉTAILS ESTIMATIFS DES BÉNÉFICIAIRES

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, BâtiBâtimentsments et Travaux Publics - 8 -

ANNEXES PROMOTION 2008

DÉSIGNATION DES N° Unité Quantité P.U MONTANT TRAVAUX I - TRAVAUX

PREPARATOIRES I-1 - Installation de chantier Fft 1,00 2 500 000,00 2 500 000,00 I-2 - Repli de chantier Fft 1,00 1 200 000,00 1 200 000,00 TOTAL TRAVAUX 3 700 000,00 PRÉPARATOIRES II - TERRASSEMENT II-4 - Remblai compacté m3 10 330,29 4 227,00 43 666 135,83 II-5 - Engazonnement m2 5 102,55 846,00 4 316 757,30 TOTAL TERRASSEMENT 47 982 893,13 III - ASSAINISSEMENT III-2 - Dalot de 80x80 ml 11,00 264 257,00 2 906 827,00 III-3 - Fossé maçonné 50x50 ml 500,00 54 968,00 27 484 000,00 III-9 - Cunette 200 ml 12,00 20 327,00 243 924,00 III-10 - Cunette 60 ml 1 700,00 8 469,00 14 397 300,00 TOTAL 45 032 051,00 ASSAINISSEMENT IV - OUVRAGES Pont au PK 6+880 et IV Pont au PK 7+169 IV-4 Fouille pour ouvrages m3 143,16 1 067,00 152 751,72 Démolition de maçonnerie de m3 IV-5 4,00 1 068,00 4 272,00 moellons IV-11 Béton de propreté Q150 m3 1,40 114 342,00 160 078,80 m3 9 483 IV-12 Maçonnerie de moellons 101,79 93 167,00 468,93 IV-13 Béton armé dosé Q350 m3 11,51 238 848,00 2 749 140,48 IV-14 Acier pour armature kg 1 032, 59 4 404,00 4 547 526,36 IV-15 Coffrage m2 52,63 8 046,00 423 460,98 IV-31 Enduit Q400 m3 52,63 6 352,00 334 305,76 IV-32 Chape Q450 m3 18,60 8 046,00 149 655,60 TOTAL PONT AU PK 18 004 660,63 6+880 TOTAL PONT AU PK 18 004 660,63 7+169 TOTAL OUVRAGES 36 009 321,26 V-CHAUSSEE V-4 Empierrement par cloutage m3 665,00 4 436,00 2 949 940,00 TOTAL CHAUSSEE 2 949 940,00 Total H.T 135 674 205,39 T.V.A 27 134 841,08 Total T.T.C 162 809 046,47

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ANNEXES PROMOTION 2008

BORDEREAU DE DETAIL ESTIMATIF DES BENEFICIAIRES

N° DÉSIGNATION DES TRAVAUX Unité Quantité P.U MONTANT(Ar) II - TERRASSEMENT II-1 - Désherbage et débroussaillage m2 602,00 262,61 158 088,00 II-2 - Déblai/éboulement/élargissement m3 1152,50 1 050,42 1 210 609,00 II-3 - Déroctage m3 1,00 9 512,14 9 512,00 TOTAL TERRASSEMENT 1 378209,00 III - ASSAINISSEMENT III-1 - Déblai pour exutoire m3 6,50 787,82 5 120,00 TOTAL ASSAINISSEMENT 5 120,00 IV - OUVRAGES Pont au PK 6+880 IV Pont au PK 7+169 IV-10 - Démolition U 2,00 3 000 000,00 6 000 000,00 TOTAL OUVRAGES 6 000 000,00 V-CHAUSSEE V-1 - Reprofilage léger ml 495,00 3 252,61 1 610 043,00 V-2 - Reprofilage lourd ml 620,00 2 267,63 3 885 991,00 TOTAL CHAUSSEE 5 495 974,00 VI- ENTRETIEN VI-1 Entretien des routes km 1,90 1 187 599,85 2 256 439,00 TOTAL ENTRETIEN 2 256 439,00 VII- AUTRES VII-1 - Guérite U 2,00 1 300 000,00 2 600 000,00 VII-2 - (02) Barrières de pluie U 2,00 400 000,00 800 000,00 TOTAL AUTRES 3 400 000,00 Total H.T 18 535 742,00 T.V.A (20%) 3 707 148,40 Total T.T.C 22 242 890,40

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, BâtiBâtimentsments et Travaux Publics - 10 -

ANNEXES PROMOTION 2008

ANNEXE 444 : VOLET POUR L’ENTREPRISE

--- LISTE DU MATÉRIEL

--- LISTE DU PERSONNEL

--- ORGANIGRAMME DU PERSONNEL

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, BâtiBâtimentsments et Travaux Publics - 11 -

ANNEXES PROMOTION 2008

LISTE DU MATERIEL ET DE L’OUTILLAGE

Engins mécaniques

Désignation Type/Description Dimensions/Capacité Age et état Propriété de l’Entreprise Camion Benne 09T 25 ans- bon Mercedes OUI N°2528 TU Camion Plateau 11 T 380 24 ans- bon Mercedes OUI N°5984 TV Camion Benne 9 T 800 26 ans- bon Mercedes OUI N°7531 TAB Camion Benne 10 T 29 ans- bon Mercedes OUI N°8939 FC Camionnette 4x4 9 places 13 ans- bon Toyota N°3918 OUI TAC Compacteur ALBARET 10 T 13 ans- bon OUI Chargeur Michigan 15 ans- bon OUI Bétonnière Rotative 350 L 07 ans- bon OUI ROCK Pervibrateur E02 07 ans- bon OUI MIKASA Motopompe WB 30 1000 l/mn 06 ans- bon OUI Honda

Outillage manuel

Désignation Nombre Brouette 15 Angady 50 Pelle 30 Lot d’outillages divers (Pic, pioche, hache, etc.) -

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, BâtiBâtimentsments et Travaux Publics - 12 -

ANNEXES PROMOTION 2008

LISTE DU PERSONNEL AFFECTE SUR LE CHANTIER

ANNEE FONCTION D’EXPERIENCE QUALIFICATIO NOM OCCUPEE TOTAL /DANS LA N/SPECIALITE FIRME RAMAROZATOVO Daniel André Directeur RAKOTONDRAVAO Marcel Conducteur des 21-07ans DUET TP Donné travaux RAMONJA Harison Robel Florest Chef de chantier 6-5ans BTS BTP RAHARINIAINA Zoly Chef d’équipe 6-4ans DTS IST terrassement ANDRIAMBOLOLONA Hervé Chef d’équipe 8-6ans BT Chaussée RATSIMBAZAFY Jean de Dieu Magasinier 3-3ans BAC D

Personnel d’exécution Nombre Maçon 4 équipes 18 Miniers 5 équipes 20 Manœuvres 40 Chauffeurs 4 Machinistes 2

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, Bâtiments et Travaux Publics - 13 -

ANNEXES PROMOTION 2008

ORGANIGRAMME DU PERSONNEL

DIRECTEUR

CHEF DE CHANTIER

CONDUCTEUR LOGISTIQUES DES TRAVAUX SECRETARIAT

CHEF D’EQUIPE CHEF D’EQUIPE CHEF CHEF CHAUFFEUR TERRASSEMENT MACONS D’EQUIPE D’EQUIPE MACHINSTE OUVRAGES MINE ET CHAUSSEE ASSAINISSEMENT CARRIERE

MANOEUVRES

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, Bâtiments et Travaux Publics - 14 -

ANNEXES PROMOTION 2008

ANNEXE 555 : CALCULS

- DIMENSIONNEMENT DES DALOTS D80 - MÉTRÉ DES DALOTS D80 - MÉTRÉ DES PONTS

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, Bâtiments et Travaux Publics - 15 -

ANNEXES PROMOTION 2008

NOTES SUR LES DIMENSIONS DES DALOTS

Connaissant les caractéristiques du bassin versant

- Pente du bassin versant > 30 % - Nature du couvert végétal classée à la catégorie "Prairies, brousse dense, savane arborée" - Surface moyenne de bassin versant relative à un dalot : S = 16 000 m2

On arrive à déterminer le coefficient de ruissellement : C = 0,85.

Connaissant l'intensité de pluie horaire, caractéristique de la zone d'Antsirabe (0,60 à 100 mm/h), on peut déterminer le débit Q que l'ouvrage d'art doit évacuer. Mais pour le dimensionnement des ouvrages, il est conseillé d'utiliser la valeur I = 0,1 m/h, ainsi on obtient le débit Q avec la formule de la méthode rationnelle :

Q = C x S x I

AN: Q = 0,378 m3/s

En prenant la formule de Gauckler - Strickler : V = k x R 2/3 x i 1/2

Où k : coefficient de Gauckler - Strickler (k = 35 pour une paroi en maçonnerie de moellons supposée pourvue de dépôt des matériaux sur le radier)

R : rayon hydraulique e(m)

I : pente du fond de l'ouvrage (i = 2%)

V : vitesse de l'eau transitant l'ouvrage (m/s)

On peut déterminer les dimensions de l'ouvrage par approximation successive et à partir de la formule : Q = V x S

En effet, avec le débit trouvé ci-dessus, on trouve des dimensions nettement inférieures aux dimensions des dalots prévues (80 x 80). Pourtant, il serait préférable de prendre ces dimensions de 80 x 80 afin de prévoir l'entretien des dalots.

Mémoire de Fin d’Ed’Etude,tude, Bâtiments et Travaux Publics - 16 -

ANNEXES PROMOTION 2008

METRE DALOTS D80

Dimensions Quantité Désignation Unité Elt Concerne Longueur Largeur Hauteur Partielle Total Id Fouille pour m3 5.5 1.9 1.2 1 12.54 12.54 Corps du dalot ouvrage 1.3 2.75 1.2 2 4.9 8.58 En aval et amont 3.3 0.2 0.2 2 0.132 0.264 Parafouille 21.384 Béton de propreté m3 5.5 1.9 0.05 1 0.523 0.523 Corps du dalot Q150 1.3 2.75 0.05 2 0.179 0.358 En aval et en amont 0.880 Maçonnerie de m3 5.5 1.8 0.2 1 1.980 1.980 Radier moellons 2.7 1.3 0.2 2 0.702 1.404 Radier en aval en amont 1.82 0.5 0.4 4 0.364 1.456 Mur en aile 3.3 0.2 0.2 2 0.132 0.264 Parafouille 5.5 0.5 0.8 2 2.2 4.4 Piédroit 9.504 Béton armé Q350 m3 5.5 1.8 0.15 1 1.485 1.485 Dalle 1.8 0.2 0.6 2 0.216 0.432 1.917 Acier pour Kg 80.421 Murette armature Coffrage m² 5.5 0.8 1 4.4 4.4 5.5 0.15 2 0.825 1.650 2 0.15 2 0.3 0.6 Dalle 1.8 0.6 4 1.080 4.320 10.970 Enrochement m3 3.3 0.6 0.3 1 0.594 0.594 Murette 0.594 Pieux en bois ml 3.3 1 3.3 3.3 En aval jointifs D=0.15m 0.6 2 0.6 1.2 4.5 Enduit Q300 m² 1.8 0.8 2 1.44 2.88 Murette 1.8 0.6 2 1.080 2.160 5.040 Chape m² 1.8 0.2 2 0.36 0.72 Murette 5.5 0.8 1 4.4 4.4 radier 5.120

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ANNEXES PROMOTION 2008

METRE PONTS

Dimensions Quantité Concerne Uni Désignation Longueu Largeu Hauteu Elt Partiell té Total r r r Id e Fouille pour fondation m3 13.98 1.00 5.12 2.00 71.58 143.16 Culées d’ouvrages d’art 143.16 Béton de propreté B1 m3 13.98 1.00 0.05 2.00 0.70 1.40 Culées Q150 1.40 Béton B3 dosé à 350 m3 1.85 3.40 0.30 2.00 1.89 3.77 Sous semelle de Culées 6.20 3.40 0.16 1.00 3.37 3.77 Dalle 6.20 0.20 0.20 2.00 0.25 0.50 Guide roue 3.40 0.20 0.85 2.00 0.58 1.16 Sommier 3.40 0.20 0.65 2.00 0.44 0.88 6.20 0.30 0.49 2.00 0.91 1.82 Poutres principale 11.51 Armature pour béton Kg 1 032.59 armé Coffrage m² 3.40 0.30 2.00 1.02 2.04 Sous semelle de culée 1.85 0.30 2.00 0.56 1.11 6.20 0.16 2.00 0.99 1.98 Dalle 3.40 0.16 2.00 0.54 1.09 6.20 2.70 1.00 16.74 16.74 6.20 0.20 4.00 1.24 4.96 Guide roue 0.20 0.20 4.00 0.04 0.16 3.40 0.75 2.00 2.55 5.10 Sommier 0.55 0.20 4.00 0.11 0.44 0.65 0.20 4.00 0.13 0.52 3.40 0.55 2.00 1.87 3.74 3.40 0.20 200 0.68 1.36 6.20 0.39 4.00 2.42 9.67 Poutres principales 6.20 0.30 2.00 1.86 3.72 52.63 Enduit m² 52.63 Maçonnerie de m3 3.40 0.85 1.30 2.00 3.76 7.51 Culées moellons 3.40 1.35 1.30 2.00 5.97 11.93 3.40 1.85 1.30 2.00 8.18 16.35 4.23 0.50 1.30 4.00 2.75 11.00 Mur en aile 4.23 1.00 1.30 4.00 5.50 22.00 4.23 1.50 1.30 4.00 8.25 32.99 101.79 Pieux en bois pour U 12.00 2.00 12.00 24.00 Sous culée assise d’ouvrages 24.00

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ANNEXES PROMOTION 2008

ANNEXE 666 : PLANS ET DESSINS

6.1. OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT

- VUE EN PLAN PONT PK. 6+820 - COUPE AA PONT PK. 6+820 - COUPE BB PONT PK. 6+820 - PLAN DE FERRAILLAGE PONT

6.2. OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

- DALOT TYPE 80X80 - PLAN DE FERRAILLAGES DES DALOTS - FOSSE MAÇONNÉ - CUNETTE 60 - CUNETTE 200

6.3. CHAUSSÉE

- VUE EN PLAN DU TRACÉ - PROFIL EN TRAVERS TYPE DE LA CHAUSSÉE - PROFIL EN TRAVERS TYPE DE LA DIGUE

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6.1. OOUVRAGESUVRAGES DE FRANCHISSEMENT AU PK 6+820 ET AU PK 7+135

- VUE EN PLAN PONT PK. 6+820 - COUPE AA----AA PONT PK. 6+820 - COUPE BB----BB PONT PK. 6+820 - PLAN DE FERRAILLAGE PONT

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6.2. OOUVRAGESUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

- DALOT TYPE 80X80 - PLAN DE FERRAILLAGES DES DALOTS - FOSSE MAÇONNÉ - CUNETTE 60 - CUNETTE 200

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6.3. CHAUSSÉE

- VUE EN PLAN DU TRACÉ - PROFIL EN TRAVERS TYPE DE LA CHAUSSÉE - PROFIL EN TRAVERS TYPE DE LA DIGUE

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M : RAHELIMAMPIONONA Vatosoa PRENOM : Vatosoa Antoinette Adresse : logt 590 des cites des 67 Ha centre ouest ANTANANARIVO (101) Tél : 033 14 372 15 E-mail : [email protected]

Nombre de pages : 116 Nombre de photos : 13 Nombres de tableaux : 22

THEME :

REPRISE DE REHABILITATION DE LA RIP n°47 RELIANT IARINARIVO A AMBOHIDRATRIMO (DU PK 5+000 AU PK 7+400)

RESUME Ce mémoire de fin d’étude concerne la Réhabilitation de la RIP n°47, du PK5+000 au PK7+400. Un réseau routier qui mérite bien l’attention des autorités, du fait de la circulation permanente des poids lourds. La Réhabilitation consiste à faire le diagnostic de la chaussée pour effectuer un dimensionnement et en déduire les solutions adéquates. Cela nous a permis de constituer les quatre parties de ce mémoire qui sont : la présentation générale, l’étude environnementale et technique et la technique de mise en œuvre des Travaux d’Aménagement.

Mots clés : Réhabilitation, Dimensionnement, Assainissement, Chaussée, Coût du projet.

Rapporteur : Monsieur RABENATOANDRO Martin