Les Metteurs en scène français UN FRANC ^^^^^^^ UN FRANC

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Théâtre Montmartre, cinéma music- dramatique. e Otnnia-Pathé, 5, boulevard Mont- — Fromont jeune et Risler aîné, 2 époque, Le voile du mensonge, comédie dramatique. étude de mœurs. — Gaumont-actualitès. hall, place Dancourt et rue d'Orsel, 43, BANLIEUE martre. — Pathé-Journal.— Le voile du fin. — Zigoto et les apaches, comique. — Maurice Robert, directeur. — Le courage Clichy. — Pathé-Journal.— Alcindor est ue ARRONDISSEMENT 16= ARRONDISSEMENT mensonge, comédie dramatique. — Alcin- Saint-Marcel, boulevard Saint-Marcel. de Madge, drame d'aventures. — Dancing. jaloux, comique. — L'Affaire du train 24, Mozart-Palace,49, 5 i.rue d'Auteuil, i6«. dor est jaloux, comique. — En supplément — Les jeunes chiens, documentaire. — La Voltaire-Aubert-Palace, 95, rue de la scène comique. — Les actualités de la 5e épisode. — Les deux sous de Fritçigli, — Programme du vendredi 23 au lundi facultatif ne passant pas en soirée ni le course à l'héritage, étude de mœurs.— Gau- Roquette. —- Les lions déchaînés, comique. semaine. — Oh ! la paix! comédie. — Le comique. — Le voile du mensonge, comédie e 26 septembre. — Le 7 de trèfle, 2" épisode. dimanche en matinée : Le sept de trèfle, mont-actualitès. — Attraction : Dufleuvé, — Nick IVinter et ses aventures, 6 épisode. collier de l'impératrice, 3= épisode. — dramatique. — Le crampon, comédie. e — La villa du Crabe vert, comique. — 2 épisode. - * chanteur comique. — Fromont jeune et — Le voile du mensonge, comédie dramati- Attraction : Mlle Myrelda, dans son réper- Olympia Cinéma de Clichy. — Fabrica- e La vérité sans voile, comédie dramatique. Electric-Palace, 5, boulevard des Ita- Risler aîné, 2 et dernière époque. que Aubert-Joumal. — La Faim, comédie toire. tion du fromage de Gruyère, documentaire. liens. — Aubert-Joumal. — Nick IVinter dramatique. — Zigoto et les apaches, comique. — Eclair- 6e ARRONDISSEMENT Journal. — Programme du mardi 27 au Palais-Rochechouart, 56, boulevard Ro- — Les deux securs, comédie dramatique.— et ses aventures, 6= épisode. — L'homme i2<= ARRONDISSEMENT Palace-Cinéma-Danton. — 99, boule- jeudi 29 septembre. — Chef les anthropo- chechouart. — Aubert-Joumal. — Nick Le chapeau de Mitou, comédie. — Attrac- merveilleux, comédie dramatique et senti- e Lyon-Palace, rue de Lyon. — Gaumont- e IVinter et ses aventures, 6 épisode. — tion : Ridel's.— L'homme merveilleux,devez mentale. — Séraphin ou les jambes nues. vard Saint-Germain. — Fleurus 27-59. — phages, 6 étape. — Paternité, drame. — Pathé-Revue. — A travers les rapides, Actualités. — Le chapeau de Mitou, comé- La faim, comédie dramatique. — l'alhé- Le voile du mensonge, drame. — L'homme Carpentier. — Pathé-Journal. comique. drame. — Fromont jeune et Risler aîné, die. — Le voile du mensonge, comédie dra- Journal. merveilleux, comédie dramatique. —Séra- Vanves. — Pathé-Journal. — Patbé-Revue 3= ARRONDISSEMENT 2e époque. — Gaumont-Actualités: matique. — Attraction : Dancrc et Mus/y, Le Régent, 22, rue de Passy. — phin ou les jambes nues, comique. n" 38. — Lui... et la casquette compro- modeleurs comiques.— Le méchant homme, Marcadet-Cinéma-Palace, 110, rue mettante, comique. — L'Affaire du train 24, Pathé-Temple. — Pathé-Journal. — e Direction : Flach.— Tél.: Auteuil 15-40.— 7 ARRONDISSEMENT e Les deux sous de Fritçigli, comique. — comédie dramatique.—Alcindor est jaloux, Excursion en Laponie, documentaire. — Marcadet. Angle rue du Mont-Cenis. Mar- 4 épisode. — Fromont jeune et Risler aîné, L'aventure de David Strong, comédie dra- Cinéma Récamier, 3, rue Récamier. — comique. cadet 22-81.— Le voile du mensonge, comé- 2e époque, fin. — Narcisse Sbèriff, comique. Actualités, — L'Affaire du train 24, 4e épi- Apres l'abandon, comédie dramatique. — matique. — Alciudor est jaloux, comique. i3e ARRONDISSEMENT die dramatique. - Profanation, drame. — Bagnolet. — Pathé-Journal. — Alciudoi sode, — Fromont jeune et Risler aîné, Le trésor d'Ame. — L'Affaire du train-24, 5e épisode. — Le Alcindor est jaloux, comique. — Attrac- est jaloux, comique. — Matbias Sandorf, e Qobelins, 66, bis Avenue des Gobelins. Théâtre des Etats-Unis, 56 bis, avenue voile du mensonge, comédie dramatique. 2 époque, fin. — L'homme merveilleux, tion : Arayama, équilibriste japonais. 8e épisode. — Les deux sous de Fril^igli, Palhé-journal. — Pathé-Revue n° }8, docu- Malakoff.— La Main invisible, y épisode. drame. comique. — L'Affaire du train 24, 4e épi- Palais des Fêtes.— 8, rue aux Ours.— mentaire. — Lui,., et la casquette compro- — Les deux sœurs, drame. — Zigoto cheç Barbès-Palace, 34, boulevard Barbès- Cinéma Bosquet,83, avenue Bosquet.— sode. — Le voile du mensonge, comédie Salle du rez-de-chaussée. — Pathé-Revue. mettante, comique. — L'affaire du train 24. les douaniers, comique. — Le sens de la Direction : L. Garnier. — Nord 35-68. — — La course en sacs, comique. — Marie la Direction G. Moyse. — Chef les Anthro- L'homme merveilleux, comédie dramatique. dramatique. pophages, 5e étape.—Part à deux, comique. 4« épisode.— Fromont jeune et Risler dîné, mort, d'après l'œuvre de Paul Bourget. Gaîté, comédie gaie. — A travers les e — Les quatre diables, drame. — Séraphin Levallois.—Pathé-Journal.—Beaucitron — Attraction : le ténor Roucb, dans son 2 - époque, fin. Maillot-Palace-Cinéma, 74, avenue de rapides, drame. — Pathé-Journal. ou les jambes unes, comique. bon juge, comique. — Douglas nouveau répertoire (opéra, opéra-coiniquei. — Le la Grande-Armée. — Programme du ven- Le, Select, 8, avenue de Clichy. — d'Artagnan, aventures. — Attraction : sept de trèfle, premier épisode. — Un drame dredi 23 au lundi 26 Septembre. 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Direction Malleville. — trèfle, 2 épisode. — La villa du Crabe vert, comique. — La vérité sans voile, comédie — Pathé-Journal. — Le chapeau de Mitou, et Risler aîné, comédie dramatique. — Elysées 29-46. — Fatty fiancé, comique.— : leur abonnement à j COLISÉE | dramatique.— Zigoto et les apaches, com. comédie. — Le voile du mensonge, comédie Le méchant homme, drame. — Attraction : Qiiand l'amour veuf, comédie.— Gaumont- dramatique. — Attraction : Les Saschoff's, Torvel's and Torvel's. j Cinéa, Voudront bien 170 ARRONDISSEMENT actualités. — Les quatre diables, film danois CINÉMA danseurs et chanteurs russes. — Lés quatre Montrouge. —• D'Albertville à Kabalo, j s'acquitter aVant le sensationnel. Ternes-Cinéma, avenue des Ternes, 5. 38, Av. des Champs Élysées, 38 j diables, drame. plein air. — Montrouge-actualitès. — Le e Tolède. — Pathé-Journal. — A l'assaut du \ premier octobre et nous 9 ARRONDISSEMENT Qaumont-Palace, 1, rue Caulainèourt. sept de trèfle, 2' épisode. — Un ménage de ; Direction : Téléphone : ■ bonheur, drame mondain. — Ame sauvage, Delta-Palace-Cinéma, 17, boulevard — L'homme merveilleux, avec Carpentier. chiens, comique. — Un reportage sensation- \ les en remercions. JSM : P. MALLEVILLE ELYSÉE 29-46 \ drame. — Beaucitron et le chapeau gris, Rochechouart.Ti"udaine67-8c).—Direction : — A travers les rapides, drame. nel, drame. M. A. Jallon.— Coutumes marocaines, docu- comique. 4 cinéa cinéa 5

| MM FILMS D'AUJOURD'HUI MM aa L'IRRÉEL aa

Lorsque Narayana fut projeté à La Poésie, chanson de l'Irréel a Yvonne. Nuit que l'on préférerait infiniment livre; mais on devait supposer tout Nice, le critique cinématographique travers les âges, a été de tout temps Passons sur l'invraisemblance du au pauvre canevas qui lui est ici de même, puisqu'on l'a choisi pour d'un journal imprimé sur du papier agréable aux oreilles humaines. Elle sujet, sur la danseuse dont la tante fourni. sa célébrité, qu'il y a des gens qui rose et dont le titre m'échappe écri- a changé de forme, mais on la re- vit à peu prés cette phrase : trouve toujours et partout. Musique, appartient au plus pur faubourg, sur l'ont lu; et il est vexant, pour les ci- • « Lorsque M. Léon Poirier se déci- danse,peinture,littérature ne seraient le directeur de théâtre qui engage un Les hommes marqués. néastes d'entendre répéter : « Toutes » dera à supprimer de ses films la sans la poésie que des lanternes étein- Autant le cinéma américain est sujet sans en avoir même vu, appa- les fois qu'une œuvre passe à l'écran » nébuleuse dans laquelle ses per- tes; chaque art, dès sa naissance, gauche, emprunté, sommaire, dans remment, le portrait dans les jour- elle est diminuée, appauvrie, rac- » 8onnages sont plongés, il fera sans s'esttoujours nourri du lait de l'Irréel. naux, au point qu'il e6t fort embar- la peinture des mœurs mondaines, courcie... » » doute de bons films ». Or, la cinégraphie est un art qui rassé lorsqu'il se présente pour autant i! réussit à montrer dans leurs Si vous n'avez pas lu le livre, ou- Hélas I je ne ferai donc jamais de vient de naître, plus qu'un autre, il a l'emploi deux titulaires qui se res- luttes entre eux ou avec la nature, bliez tout ce que je viens de dire, et bons films, car l'irréel dans le scéna- besoin d'irréel et c'est précisément semblent à peu près autant que Mme des êtres qui parlent peu, dont la allez voir le film, qui en lui-même est rio me paraît aussi indispensable en raison de son jeune âge qu'il faut lui donner en abondance cet aliment Segond-Weber et Mlle Parisys...Ceci psychologie ne se traduit générale- bon, avec de jolies notations. Vous y que la lumière dans l'appareil de pro- jection. nécessaire à sa formation. Si vous vou- dit, aimez-vous la crème à la vanille? ment que par des gestes. retrouverez l'acteur qui jouait l'en- Mais, d'abord, entendons-nous sur lez qu'il grandisse, qu'il embellisse, Mlle MYRGA Cl. Gaumont C'est une chose agréable, un peu fade L'évasion des bandits, la fuite dans traîneur dans Mascotte, et qui avait le mot irréel. Ce n'est pas chose fa- Rôle de Muriel dans L'Ombre déchirée peut-être et écœurante à la longue ; le désert, la rencontre de la jeune tellement le physique de l'emploi que cile, étant donné que l'irréel ne se mère, sa mort, celle de deux des éva- mais j 'avoue que si j'avais à faire sur je n'avais pu admettre que ce fût un définit pas — ou, du moins, ne peut Que MM. les commerçants se rassu- Mary Miles un haiki à la manière de dés, forment autant de tableaux ra- acteur. Je soutiens d'ailleurs que, se définir que par une négation : rent : ils n'ont pas de meilleurs alliés Louise Fazenda, c'est le premier massés, sobres, éniouvants, que ne comme directeur de journal, il res- L'Irréel, c'est tout ce qui n'est pas que les poètes... terme de comparaison que je choisi- gâte pas trop l'optimisme conven- semble à un entraîneur qui, sur ses réel — on n'en peut dire davantage. Ici, comme en toutes choses, il faut, bien entendu, faire intervenir le con- rais. Il faut d'ailleurs beaucoup de ta- tionnel de la fin. vieux jours serait entré dans le jour- L'intangible, l'impondérable, l'invi- trôle de la raison. Mais, cette réserve lent pour faire supporter trois quarts Harry Carey est excellent dans un sible sont dans le même cas, ce qui nalisme. faite, je soutiens que le film poétique d'heure d'un charme aussi suave- rôle à effet, et l'ensemble de l'inter- ne les empêche pas de faire partie • de chaque minute de la vie, c'est-à- — je n'ai pas écrit esthétique — est ment délicieux. Autour de l'étoile, prétation révèle cette perfection tech- Hans la Brute. dire d'exister, au sens le plus précis celui qui « se vendra le mieux ». La une de cesbonnes troupes homogènes nique qui permet aux Cinéastes d'Ou- Pour la plus grande joie des cinéas- du mot. foule lève toujours la tête avec plai- qui rendent acceptables beaucoup de tre-Atlantique déconsidérer les nôtres tes américains, il subsiste aux Etats- Sous le prétexte que le ciel est sir : qu'un avion traverse le ciel, les pauvretés : je citerai spécialement un peu comme des improvisateurs. badauds avec ensemble le regardent Unis, dans les montagnes du Ten- incommensurable, les esprits « posi- 9 passer; qu'une émotion tendre s'ins- l'acteur qui joue le rôle du jeune Bar- nessée, une sorte de Corse où la ven- tifs » peuvent-ils le séparer de la Un reportage sensationnel. crive sur l'écran, qu'une image vrai- tlett, et sait si bien doser, si natu- detta sévit comme sur les rives du terre où tout est mesure ? Suppri- rellement, le charme, le comique et Nous disions une? Disons deux. mera-t-on de la Nature le Beau, sous ment belle l'illumine, tous les cœurs Liamone, sans que ces Yankees puis- battront, même si tous les cerveaux la tendresse. Avez-vous lu Trent's last case {La prétexte que jamais personne n'en a sent invoquer, ainsi que les compa- n'ont pas compris et vous sentirez dernière affaire de Trent) un des pu l'extraire sous forme d'élixir? • triotes de Colomba, l'excuse d'une tous les spectateurs, communiant La Course à l'héritage. bons romans policiers parus ces der- L'Art procédant de la vie naturelle, tradition séculaire, puisque les blancs dans le profond silence de la salle Lorsqu'un acteur joue un de ces nières années en Angleterre. Il plaît même lorsque la férule du « réalisme » n'y sont pas installés depuis si long- il est condamné à la copier servile- obscure, ne plus former qu'un seul rôles doubles, tels que celui où Pau- d'abord par le titre, qui laisse espé- Cl. Gaumont temps. ment, nourquoi vouloir en bannir public. lin Menier s'illustra jadis dans le rer qu'il n'y aura pas de suite, que SUZANNE DESPRÉS Messieurs les commerçants et les L'inconvénient de ces drames — on l'irréel? Courrier de Lyon, et que le Cinéma Trent ne nous excédera pas comme Rôle de la Mère dans L'Ombre déchirée directeurs de salle qui entendez vous en fabrique en série depuis quelque a multipliés, peut être outre mesure, Sherlock Holmes ou Raffles. Une ROGER KARL cantonner dans le « sens pratique», temps, et George \Valsh était le pro- sa principale préoccupation et de se fois sur le théâtre du meurtre, on Rôle d'Arnaut dans L'ombre déchirée. qu'il plaise, élevez-le donc dans la cette minute de silence, c'est le succès tagoniste d'une action tout à fait camoufler de telle manière que per- épuise comme d'habitude les hypo- poésie — faute de quoi il risquera — recherchez-vous autre chose?... analogue — c'est qu'ils se ressemblent Enfin, nul art mieux que la ciné- sonne ne soupçonne, au premier thèses banales pour en former une fort de rester mesquin comme un terriblement. C'esttoujours le rejeton graphie ne peut par sa technique abord, l'identité d'interprète ; ainsi plus subtile et plus originale : d'ordi- procédé sans que jamais lui pousse mâle d'une des familles en lutte qui — non pas exprimer l'irréel, ce qui les personnages se ressemblent moins naire le romancier estime en avoir des ailes. s'éprend du rejeton femelle de l'autre, Et qu'on n'aille pas dire la cinégra- est impossible — mais en faire pres- que s'ils étaient joués par deux ac- assez fait, point du tout; dans ce sentir l'existence. La « surimpres- — sauf lorsque c'est le contraire — phie est l'art des foules, il faut donc teurs différents cherchant à se res- livre, lorsqu'on est bien pris, bien sion », le « fondu », le diaphragme, et la paix se scelle, non sur leurs la maintenir dans le domaine du vul- sembler. Dans ce film, dénommé un persuadé de cette seconde hypothèse, les jeux de la lumière et de l'objectif cadavres, comme dans Roméo * et gaire où la poésie n'a pas cours. Cette peu prétentieusement Etudes de une troisièmè se révèle tout à fait parole que j'ai entendue souvent, sont d'incomparables moyens pour Juliette — le public de Milledgeville mœurs sociales et qui est un assez inattendue et qui est la bonne. hélas! est un non-sens. supprimer le temps, la distance, la tient à ce que cela finisse bien — mais banal mélodrame, il s'agit, non point Cela a paru au-dessus de l'intelli- Oui, le cinéma est le spectacle de limite, Informe,tousceslourds voiles par leur mariage. LIONEL LANDRY. de réalité que les mots soulèvent d'une confusion, mais d'une ressem- gence des spectateurs de cinéma; le la masse; oui, il faut qu'il touche le • plus grand nombre : c'est là sa raison avec peine... blance entre un frère et une sœur que metteur en scène en adaptant ce ro- .,. Non, Monsieur le critique du d'être, c'est à cause de cela qu'il est leurs vêtements distinguent ; aussi man, s'en est donc tenu à la seconde Dans notre numéro du 9 septembre, journal rose, je. ne renoncerai pas à un grand moyen d'échange de pen- Violet Mercereau n'a pas besoin d'ou- hypothèse; puis on a supprimé Trent, sous la photo de Genica Missirio l'Irréel parce que — comme je viens sées, un facteur puissant de progrés trer son grimage. Elle est d'ailleurs d'essayer de m'en expliquer en quel- ce qui est un peu fort, c'est Sherlock s'est glissée une erreur typographi- moral, par-dessus les frontières socia- 1 jolie, agréable à regarder, et évoque, Holmes réduit au D' Watson, Les que. Il fallait lire Missirio au lieu les, économiques, intellectuelles, ques lignes je le crois indispensable, par son charme et son nom, quelque Trois Mousquetaires sans d'Arta- de Messirio et La lumière sur la ethnographiques — et pour cela jus- mais encore, aussi et surtout — ce Viola Shakespearienne dans une co- gnan. Evidemment, je ne me serais neige en place de La lumière sous tement, il ne peut s'éclairer que d'une qui ne s'explique pas — parce qu'il est Beau. L POIRIER. médie d'erreurs ou une douzième aperçu de rien si je n'avais pas lu le les pas. seule Lumière : la Poésie!. . EON cinéa 6 cinéa 7

■ ■ ! Blanco y Negro j ■ ■ : J&3& (INSTANTANÉS) J&J& \ m m m

A Madame Eve Francis qui fit El Dorado. PRADO Aux environs du Prado. La nuit. Une nuit froide de Madrid (Madrid: trois mois d'hiver, neuf mois d'enfer). Aux environs du Pradooù dorment les ehefs-d'œuvres encadrés de doru- res, des gens frileux stationnent en de longues files encadrés de munici- paux. Vont-ils au Prado, en viennent-ils? Non. Leurs rangées noires se pro- longent bien au delà du musée. Elles traversent la place, plongent dans une ruelle obscure et s'engouffrent, au bout, par fractions, (uno sola- mente,hombre!) à travers une petite porte morisque ruisselante de lu- mière. C'est une chapelle miraculeuse, lieu de pèlerinage où il faut avoir fait ses dévotions dans le temps de carême si l'on veut la rémission to- tale. Avant d'arriver, hélas, l'attente est longue., on doit s'efforcer pour en- trer par cette porte étroite. Mais la piété espagnole n'est pas un chef-d'œuvre selon Saint-Luc : c'est un chef-d'œuvre selon Goya. Elle est figurée en contrastes et en traits sévères. 11 l'ait froid.Tu admires l'obstination pieuse de ces pèlerins... Mais appro- che-toi. Tu verras qu'ils sont pour la plupart entre femmes et hommes si étroitement enlacés que l'intempérie ne saurait se glisser entre eux. Et tu en verras d'autres qui mangent si vite, d'autre qui boivent si fort, d'au-

Cliché Gaumont tr'és qui. . Cette sorte de piété aux environs des chefs-d'œuvres, c'est encore eux qui se prolongent C'est euxqui vont, MARCEL L'HERBIER Photo GaUTT.or.t brutaux et extasiés, des murs du )AQ.UE CATELAIN Le metteur en scène de Rose-France. Le Car- Prado vers la chapelle de Mirage, Le jeune homme de Rose-France a pris de naval des Vérités, L'Homme du Large, Villa vers la Porte étroite de la foi, mou- l'éclat et presque de la puissance. Après Le Destin. El Dorado. entreprend de' filmer la lin à vent du Chevalier, Eldorado Carnaval des Vériles, après L'Homme du légendaire histoire de Don Juan de Manara. de celui qui voyage, de celle qui Large, voici Hedwick dans El Dorado et bientôt un autre grand rôle digne de ce danse. jeune talent qui va de l'humour à la pas- SEMANA SANTA sion sans abandonner le tact. Pendant la Semaine Sainte, il n'y a pas de typique à Séville que les cinéa cinéa 9 8 une vermine mendiante de femmes encagoulés vident des coupes de rrian- « Novedades » où Strawinsky pro- infirmes, d'hommes infects, derrière zanilla. mène un regard d'écaillé et de ver- un pilier une sorte de matador courbe Piété fanatique, sacrilège, discor- res, fumeux comme la salle : — il y une femme sous un long baiser, — dante. Envoyant cela, Eve Francis, HUIT JOURS a aussi les processions religieuses. qui joue son rôle dans cette foule, ne qui recrucifie Dieu Longue course à travers la ville de Miserere mei... Ainsi de tout. peut retenir un sourire indigné. madones fabuleusement parées, qui, Espagne — « Jets alternés » — per- Eve Francis, elle, faisait maigre même cette année, n'ont point versé pétuel antagonisme du noir et du depuis deux jours. dans le siècle au point d'égarer leurs blanc. Paradis pressé contre tous les colliers. Enfers. .. DE FIÈVRE JETS ALTERNÉS YVONNE AUREL (ROLE DE LA FEMME A Pourtant c'est trois millions de bi- SOLANGE RUGIËNS (RÔLE DE PATIENCE) LA PIPE). joux que la Vierge « Macarena » pro- — Dix heures d'un soir de Semana mène avec elle sur ses épaules et ses Au retour, Jacinta qui fait chanter doigts de cire pendant la « Grande Santa. la nuit avec son regard simple, Ja- Léon-Poirier déploie une verve d'autorité — La cathédrale de Séville, aux Nous avons passé huit jours dans un Il n'a fallu que quatre jours pour plan- cinta parle de la mort. Et Jacinta digne de Mlle de Montpensier et la svelte Procession ». cabaret à matelots. Les personnes qui ont ter le décor sommaire du Bar-bar. C'est voûtes hautes comme la foi, illumi- Myrga, taciturne et fugace — semble ne Partie de son collège vers 10 heures parle de ce qui vient après la mort. vu le film né de cet étrange semaine ont « un rien ». Maurice, chef de la machi- nées comme le Métropolitain. jamais rien remarquer — voit ce qu'elle de la nuit, cette procession, après Et naïvement, profondément, elle compris que le cabaret se situait dans un nerie, travaille comme les maréchaux de Dans les larges allées latérales, veut, fait ce qu'elle veut. 12 heures de course aux étoiles, d'er- dit : port et ce port dans le midi. Barcelone? l'Empire ou comme Antoine à l'Odéon. 11 bordées des 19 chapelles saintes aux rance, de dévergondage, doit rentrer « Après la mort, n'est-ce pas, il n'y Cadix? Gènes? Marseille? Va pour Mar- laisse faire, puis quand il est bien sûr grottes d'or, la foule, toute la foule à la paroisse le lendemain, à 10 heu- aura pas de ciel... pas d'enfer... Il y seille. Par conséquent, vous vous doutez que « tous ces gars-là ne foutent rien », il La vie du Bar-bar commence. (y compris les touristes)... les chiens, aura, comme l'Espagne... comme la que ce drame dit « d'atmosphère » l'ut redresse les erreurs en cinq minutes et Eve Francis silhouette sa robe photo- res juste. tous les chiens (y compris leurs... in- voilà, votre décor est bâti, servez chaud. Si elle ne parvient pas à l'heure cathédrale de Séville... Il y aura les tourné à Paris, dans le studio de M. Léon génique sur la toile de Bécan où dorment convénients). Gaumont. avec un nombre sérieux de Quand je dis : chaud... exacte, une pénalité sévère est impo- bons mêlés avec les mauvais ; mais les bateaux du Vieux-Port. Elle attend L'heure descend... la foule entre degré au-dessous de zéro. quoi? Que les bateaux aient des pattes, sée par Tévêque président à la con- ce sera comme c'est déjà : Les mau- • dans la nef... Dieu entre dans la Février aux Buttes-Chaumont. Et c'est Le studio Gaumont contient facilement que la rose d'argent érigée sur le comp- frérie pécheresse qui la compose. vais, on ne les fréquentera pas... » mort : Vendredi Saint... et c'est la de quoi évoquer Marseille au printemps. quatre metteurs en scène au travail. J'en toir Heure l'héliotrope ou que Modot res- Monjoie ! Le cortège, cette année, vois six ou sept. grande veillée funèbre qui com- semble àJoubé?On verra bien. est rentré à l'église Saint-Denis quel- ALHAMBRA Dans une cage immense, Berthe Dag- Ce Modot est épatant. Et voilà son seul mence... mar lait bondir des lions qui gueulent ques secondes avant l'heure fixée. ■ Vu de dehors le studio Gaumont est -défaut. Dès qu'il entre dans un rôle, tout Devant un fabuleux reposoir où Alhambra, la rouge, où traînent superbement. En mari égoïste, Jean Du- Et ce fut alors, sous le porche, une une usine. Lintérieur a tout de là cathé- y est, et l'on s'apprête à ne rien lui dire explosent mille et une lueurs élec- rand n'entre pas dans la cage et regarde. sortede danse fougueuse, irrésistible, encore les taches du sang versé pâl- drale. Il ne manque que les bénitiers. tant il est peu acteur, mais homme. Ses triques chargées de figurer des cier- qui agitant les épaules des porteurs ies rois maures. Mais l'eau bénite ne manque pas. Les C'est du sadisme. godillots de faux luxe, sa chemise à car- ges, les officiants, lourds de chasu- A côté, un corridor de maison de santé. de la Macarena, imprime à la madone Alhambra, fantaisie légère, cons- diacres, sous-diacres, frères lais, sont reaux, sa coiffure savante, sa gueule pré- Et une chambre de malade. René Chau- bles fiamboj'antes, se chargent de truite dans de la fraîcheur et de la toute douceur. Il y a un sacristain notam- cise et bien musclée, quelle allure! Et elle-même un vaeillement peu rituel. mette. avec des yeux genre Eve Laval- figurer la Foi par des courbettes de ment qui est bien gentil. Petit, confor- quelque chose en plus, à l'intérieur : le Et tout en s'en fonçant dans le pé- volupté. lière, agonise dans un petit lit, sous les courtisans devant de galantes ma- table, souriant, doué d'un œil aigu et sens du cinéma. nombre de l'autel, la Vierge Marie Alhambra, dont toute humanité est yeux de Protazonoff. Ce maigre, long, dones, aux bustes de dentelle, aux d'un ventre benoit, il veille à tout et Il considère une manille attentive et exclue, poésie du Nombre et de l'abs- bizarre, nerveux metteur en scène, brandit dansait encore le tango. trouve encore le moyen d'écrire de calme qui réunit A. F. Brunelle, petit gorges de perles, aux doigts de dia- traction. .. Alhambra,géométrie sen- perpétuellement une canne de roulier. On pieuses pages dans le bulletin de la con- fonctionnaire à la Dickens, le fils Barrai, mants. timentale, si bien faite pour la ma- a l'impression qu'il va achever le mou- SAETA grégation. Et il voit tout. Ou presque. Ht barbu comme Ruy Blas. un tiers dont j'ai Soudain un timbre vibre par 3 fois... thêmathique visuelle de l'écran... rant. Heureusement. Mme Yanowa en oublié le nom mais qui se tenait bien, et Au tournant de la fameuse Calle (3 appels à la Trinité, ou 3 coups de on le voit partout. femme-du-monde-infirmière circule au- Il n'y a que l'archevêque dont on ne Footitt. Sierpes. Devant la tribune officielle. théâtre ?) tour du patient et du curé. Cette Rubins- ESCALIER voit jamais le nez. • Arrêt d'une des processions. La cérémonie se déroule. tein du cinéma a des pieds distingués et DE VRAI MARBRE FAUX Footitt ne boit pas le vin blanc cassis Les portefaix qui ont la charge de Et elle se déroulera sans que le un bon chausseur. Tout çà, c'est le Sens dont il a rempli son verre. Footitt est promener l'énorme statue divinne, fleuve humain s'arrête de circuler, L'escalier de magnifique marbre Le thermomètre descend avec la viva- de la Mort. Le sens de la vie s'agite partout. Plus malade. L'ancien roi du cirque était de- les « Costalleros » (les « costauds ») sans que les parfums songent à se blanc, de marbre de la Sierra-Ne- cité d'un avion en pleine chute. venu roi du cocktail dans le bar de la C'est dur pour la cathédrale. loin, Léon Poirier croit devoir rafraîchir déposent doucement leur fardeau sa- taire, sans que les gens pieux son- vada, l'escalier d'un riche palais où rue Montaigne. Va-t-il devenir roi de Et dans mon enfance, on m'apprenait encore la température bérésinesque avec gent à s'offusquer des bavards... sans Eve Francis doit jouer, au cœur de l'écran. Hélas, voilà la soixantaine. Trente cré. que les églises servent principalement — des ventilateurs et des hélices d'avions, Et puis un grand silence se fait. qu'on chasse les petits chiens qui se ans de sauts périlleux, de nerfs et de Gor- Grenade, une scène de douleur, de comme les musées — à réchauffer les destinées à secouer 1 s ajoncs d'une lande don gin Unissent par effleurer un homme. Parce que de la foule une voix poursuivent... sans que, démoniaque désespoir. pauvres bougres!!! Ne sommes-nous romanesque où Suzanne Després promène Et depuis huit jours les orgies de Footitt monte, — voix éraillée, voix impure et sacrée, la cathédrale, au vaste ac- Massée derrière les grilles, conte- donc pas les pauvres bougres? la traarédie de son front têtu. Jeanne qui chante la « Saeta »,— la «Saeta» cueil, cesse de contenir toute la vie nue par la police, la foule suit, scep- qui est le cantique de la piété popu- vivante T... tique d'abord, la mimique précise de laire. Mais voici qu'un chant monte. Le l'interprète. Mais bientôt le rythme Chacun écoute et la voix entonne : chant déchirant et sombre. C'est intense de la Grande Tragédienne San Juan y la Madalena l'agonie, la supplication, ténèbres. surprend et convainc les spectateurs. jugabanà l'escondé, etc... La palette cadavérique de Gréco... Un vaste silence tombe sur eux, une Les Goya tourmentés d'horreur... émotion instinctive les attache au ce qui signifie à peu près : Oui, tout cela est dans ce « Miserere » lignes brisée du drame, au visage Saint-Jean et la Madeleine que commencent à chanter deux délirant de l'héroïne. jouaieut à cache-cache, cents novices aux timbres rayon- Or, une chose étonnante se produit Saiut-Jeânlùi rnarehesurson soulier nants d'une cohésion d'amour, et ici : à la photographie, la douleur de parée qu'il jouait mal. dont on apprend sans surprise qu'ils l'artiste reste véritable, — mais le MODOT (RÔLE DE TOPlNELLl) VAN DAELE (RÔLE DE MILITIS) EVE FRANCIS (RÔLE DE SARAFl) Cependant, en face de l'estrade où forment la « Confrérie de la Passion». marbre blanc à l'air faux l'évêque président somnole, les por- ...Cependant que dans l'angle som- MARCEL L'HERBIER. tefaix de la madone et les pénitents bre d'une chapelle où traîne toute cinéa cinea

qu'un grand premier rôle? me disait un tout troupeau! Et vite apprivoisé.., Noémi qui le jour promène dans des atours a la Dans un coin, l'ivrogne. C'est L. V. tic petit acteur. C'est le type qui peut jouer Seize à qui le maquillage, en attendant Poiret un masque slave, plein de fai- Malte. Il y a beaucoup de bouteilles sur Scdrpia et Cavaradossi. » Ce petit acteur l'écran, donne un masque d'une saveur blesse, de hardiesse, de curiosité... sa table, beaucoup de liquide dans son avait trop d'esprit pour réussir. gobelet géant et, je crois, beaucoup de étonnante ne s'engourdit pas, et — ron- colère dans son cœur. Ah! comme il doit deur, esprit, tenue, mouvement — vit son petit personnage avec un grand élan. Lili Samuel, sortie d'Hoffmann ou maudire l'amitié qui lui a fait accepter un A boire! Modot, barman ingénieux, Si celle-là ne s'installe pas brillamment d'Ewers en falbalas de cirque, jette un rôle ou il n'y a rien autre à faire que se fait flamber .l'électricité, met le piano en dans le cinéma, qu'on me pende! œil dans le bar. C'est trop calme! Bon- saouler. Rongé de détresse, vêtu de noir, mouvement, giffle sa chienne de femme, Elle adopte un marin russe. Jacqueline soir. Et elle remporte dans les ruelles son les cheveux longs, la bouche amère. in- jongle avec l'arc-en-ciel papillotant des Chaumont, que l'on croyait vouée à Beu- type et son style de portrait comme vous différent aux événements, il est rivé à la bouteilles d'ap'éfo. en vites dans la collection Mirbeau. table des alcools quotidiens. Un Wilde e lemans et à la rythmique Dalcroze, vit aussi, et à pleine aisance. Son costume est ■ ■ LILl SAMUEL (ROLE DE LA NAINE) Nous la nommons ici La Naine, et elle exaspéré. Ah! si le public savait qu'il est Et pendant ce temps,, le studio grouille. ■ ELENA SAGRARY, FOOTIT ET VAN DAELE j représente quelque chose comme L Ennui. poète! Ah s'il avait seulement un beau parfait. Elle s'en prend à Roxo avec moins CENSURÉ C'est une cathédrale à Pâques. Dans la de violence qu'à son travail. C'est pourquoi MM. les censeurs diront crime à commettre! Mais l'auteur, mécham- cage aux lions, Berthe Dagmar fouaille Marcelle Delville en grand apparat, plus tard : « Oui. oui. elle raccroche... » ment, n'a même pas voulu qu'il soit en babil Sultan. Roger Karl rêve et souffre dans la et il l'oblige à répéter d'innombrables style Jane Hading, figure la poule qui a de Voilà en somme un tour de force. Elle Bretagne des légendes. André Nox crève l'expérience. Et le mot vif par-dessus le se résument à du lait coupé d'eau de hoquets, que Léonid Valter ne pardon- paraîtra sans douté un jour, avec plus sur un canapé. S. M. Aufan rallie les figu- marché ! jeanne Cadix semble une jeune Vichy qu'il boit avec une paille. Albert, accessoiriste. nera jamais à L. V. de Malte, mais dont rantes. Charles Gaumont trottine comme d'éclat et plus de facilité dans des person- Accessoiriste? Tzigane presque. Vir- fille, mais elle rit bien et pour défendre Cela ne l'empêche pas de réaliser le nous le féliciterons. une souris dans le labyrinthe des décors nages dramatiques, actifs, réactifs. N'est- tuose. 11 a l'inspiration de la dernière mi- Moussinac des familiarités de Jane Hading type du « Monsieur » pour bars du © voisins et contradictoires. Fils de la direc- il pas joli qu'elle commence par ce qu'il y nute. Il trouve toujours. Parfois, on croit elle se dépense vertement. Vintiane aux dixième ordre. Petite moustache, bague Autre épave. La femme à la pipe. tion, il représente la direction. Il est sé- a de plus ardu : regarder agir les autres? qu'il se moque de tout le monde, comme cheveux courts, aux jambes de garçonnet, au doigt, complet sportif, feutre gris de Encore un rôle qui ne fait rien. Du vère mais blond. s'il était l'auteur. quitte à regret Siska, sensuelle, impé- • perle, cet homme n'a pas de métier, c'est tabac, une pipe, du gin. un tailleur dé- Marcel L'Herbier regarde toutes choses tueuse, gaillarde. Le peuple du studio se retrouve chaque le gentleman des demoiselles ou le pala- • modé, une rose fanée, un sourire vaincu et quand il a bien vu, prend son monocle. Hommes et femmes se mélangent, se jour à midi dans un restaurant des Buttes- din de l'aventure en eau trouble. Encore La tenancière va tirer du vin à la cave. sous le chapeau ridiculement panaehard. Raymond Payclle. un peu incliné, fait la cajolent, se comprennent. Le vin coule. Chaumont. On ne se démaquille pas. On un Lautrec ! Le sournois petit fonctionnaire se faufile Yvonne Aurel fait vibrer à plein son cariatide. Que porte-t-il donc? Jaque Cate- Le singe a peur. Van Daële a le cafard. jette vivement un manteau sur ses Quand je reverrai l'homme au chapeau à sa suite. Brunelle étire ses bas blancs humain .cette détresse-type. Pas une indi- lain est l'homme le plus aimable du épaules et, vite, aux hors-d'eeuvres de gris sur l'écran, je crierai : Vive Footitt. cation n'est mal comprise? Et elle se monde, et sincère en général, car tout lé Weber. Il y a la table des dompteurs, la même s il est mort. place exactement dans une composition bien qu'il vous dit il le pense, au moins table du Sens de la Mort, la table de un jour sur deux. Je l'aime bien. tellement sentie que l'interprète vient, L'Ombre déchirée. Yvonne Aurel, épave pendant quelques heures, de vivre une Madame K. essaie devant l'objectif ses Le coin de studio, où nous travaillons du gin, est enveloppée de fourrures yeux clairs. Que d'yeux clairs! Arkady est. gracieusement surnommé la Sibérie. autre vie, sans le savoir. chères. Roxo vend du porto au restaura- Roumanoff ne savait pas que l'on peut (en Cela me dispense de bien des artifices teur. De Malte et Karl font semblant de • France) parler gentiment à des inter- de style. Un paquebot est arrivé à la Joliettc. parler littérature. André Nox garde de- prètes et Sp. (encore un blond, encore Pour avoir chaud, nous laissons allu- Voici un stock de matelots, retour d'Orient. vant l'entrecôte un profil aussi bouleversé des yeux clairs) semble un homme de més plus qu'il ne convient les espaliers Allons, les enfants, un verre avant de se que s'il faisait Hara-Kiri. Chaumette a mer et d'aventures débarqué par le même de lampes à arc, les plafonniers rutilants séparer. Ils se casent tant bien que mal l'air en sucre. Footitt lit \e Daily Mail et paquebot. 11. 11. semble regretter le et les projecteurs avides; Le chef électri- avec leurs bibelots d'outre-Asie et leur boit de l'eau d'Evian.. Francis travaille, knout pour la figuration. Bérard, régis- cien grogne un peu dans sa moustache saint-frusquin serré dans de grands sacs. pense à la prise de vues, au scénario, aux seur lyrique, entend tout. ■ A.-F. BRUNELLE (RÔLE DU PETIT FONC- ■ de colonel. J'aime mieux les électriciens ELÉNA SAGRARY (RÔLE DE LORIENTALE) Waroquct, en chandail bleu, porte un lumières, au montage, au maquillage, etc. que les colonels. Mais je parie que la pro- amour de singe sur l'épaule. Bole. brun et : TIONNAIRE). : Pierre Seize adore, le cinéma, mais -il chaine guerre mobilisera les studios et rond, râblé, roule des yeux francs. Léon Damia vient de la salle de projection où adore le théâtre. Van Daële est doux les remplira de colonels... Pour le mo- Moussinac', chargé d'une vaste épine d'es- Gaby Sorère lui a montré Le Lys de la Vie. comme un grand sauvage. Modot a un ment, ce n'est qu'une parenthèse. dans de tristes godasses et l'œil pleure — padon, tangue encore sur ses pieds. Bayle En passant, elle regarde le Bar-bar. 11 n'y Roxo parle comme un moulin- Siska répertoire incroyable d'histoires qui font j'ajoute ceci : j'ai cru remarquer que ou pas trop — sous le binocle miteux. est 'triste et comme il est pâle ! De Bouch- a pas de cocktails, mais les matelots l'imite sans perdre sa personnalité. Footitt rire. Elena Sagrary fume dès l'omelette. les électriciens de cinéma n'aiment pas C'est un bon entraînement pour jouer gard pense à autre chose. Gastao Roxo, guinchent avec les filles et le piano méca- et Brunelle n'ont pas lâché le manillon. Guy du Fresnay semble étonné de décou- voir l'électricité allumée. Buckin-ham des Trois Mousquetaires. qui est, à d'autres heures, négociant por- nique glapit un Hindous/an passionné. Les matelots étalent naïvement les reliques vrir que les milieux du cinéma sont un tugais épaule Van Daële, l'homme aux Damia est prête à danser. de bazars qu'ils ramènent de Yokohama peu désaxés ou'pas axés du tout. Siska yeux clairs. est toujours gaie. Brunelle est toujours Il y a un autre électricien. Blond comme ou de Hong-Kong. Et Vintiane montre ses Les opérateurs alternent. Van Daële entre et il semble qu'une • froid. On se salue, on se présente, on se Eliacin, l'œil bleu, le sourire cuit à point, seins. La censure se chargera de les- Lucas qui sort, si je puis dire, des bras force soit là. Dépouillez-le des petits afi- Au bar, les hommes timides hésitent à commente. Ces voyous, ces rombières, ■ il est agréable à voir évoluer comme un mettre à l'ombre. Ce sont des seins d'en- de Marcel L'Herbier (L'Homme du quets de bourgeois engoncé dans de mé- vivre sans tangage. ces bandits, ces magistrats, ces gens du danseur russe. Il deviendra bon opéra- fant, les censeurs pensent que le cinéma Large et El Deradc) excelle dans les en- lancoliques complets et vous aurez une L'arrivée du gibier féminin les rappelle monde, ces masques sont d'assez bonne teur sûrement. J'allais dire : Quel dom- est fait pour les enfants, oui, mais pas sembles. Juché sur un praticable il enve- stature de grand premier rôle. « Qji est-ce aux réalités de la terre ferme. Le gentil compagnie. Rien de tel pour se déchirer mage! Car l'opérateur reste toujours en pour les seins d'enfants. loppe la composition d'un œil d'archi- l'un l'autre. Un habitué critiquait un faction auprès de son appareil et ne peut • tecte. Si on lui parle, il a un petit rire en jeune premier dandy : « // J tort, me dit- évoquer Fokine, Bolm etNijinsky. trois notes qui vous désarme. Il ne Van Daële présente Elena Sagrary. il. Pourquoi s'habillc-t-il si bien pour venir • s'énerve pas. Trois notes de rire. Comme Noémi Seize, comme Siska, ici? On en sort toujours en loques. » comme Cadix, comme Chaumont, comme Le drame trotte. Le metteur en scène Giborv, échappé (pour huit jours) à la Vintiane, comme Footitt, comme Bole, m n'a plus froid. Chic métier pour l'hiver! passion accaparante de- J. de Baroncelli comme Moussinac, Elena Sagrary n'a Trois jours dans le Bar-bar, et il n'y a Pas une minute de repos. (voir Le Rêve) a l'air d'un poète qui serait encore jamais fait de cinéma. Et comme plus d'acteurs. Professionnels ou ama- Au comptoir, Francis (tenancière si- dans l'administration. Attention : ce n'est teurs tous sont entraînés dans un mouve- gnée van Dongen). torche les verres à pas quand il rit ou sourit qu'il est iro- les autres, elle commence par un rôle dif- ment qui les anime et les humanise. Est- Mazagran. Nous voilà loin de Claudel et nique, et ce n'est pas quand il se plaint ficile mais simple d'apparence ce la brutalité de leurs personnages? Est- de Rimbaud! Mais Villon serait ravi. qu'il est fâché! Et si on lui dit : « Ce que Le masque, la ligne, le geste sont bien. ce l'atmosphère amusante du drame? Est- Dans un dialogue voué aux « premiers vous ave% fait est admirable ! » 11 répond : Hier c'était encore une nonchalante russe, ce la rapidité, est-ce l'intensité que nous plans », elle 'conseille et désabuse une « Est-ce que ça vous donne satisfaction ? » un peu effacée, distraite et artiste. Et la A GAUCHE, V1NTIANE (ROLE DE JAVOTTE) ■ LILI SAMUEL, ELENA SAGRARY, JEANNE ■ volonté, l'ambition, l'intelligence l'ont apportons tous à la réalisation de ce pauvre folle, Solange Rugiens qui, le Note : l'opérateur est la seule personne : CADIX, NOÉMI SCIZE ET SISKA. drame de huit jours qui demandait nor- soir, nonne possédée, cueille au confes- du studio qui n'ote jamais s"n chapeau CENSURÉ aidée il comprendre tout de suite. Voilà une miniature orientale précise et docile. malement trois ou quatre semaines? Je ne sionnal le baiser de L'Homme à la rose, pour travailler. 12 cinéa cinéa 13

le sais pas encore. Je ne le saurai jamais. Pour une fois qu'un film se tournait Baroncelli. — A l'air d'une nostalgie, Véhémentement s'active, se fouette, Fume sans relâche. Surpris sur le Mille et une Nuits, fumant dans La fièvre court. Le bal se démène. dans l'ordre il fallait tout de même sacri- des yeux navrés, une voix blessée, et cinglée, commande. Est d'une studio glisse sa cigarette allumée une cigarette les narghilés du scep- L'alcool enveloppe les dix ou quinze fier aux traditions : le dernier jour on une lèvre supérieure mal rasée, urbanité parfaite... et fume, fume. dans sa poche et l'y oublie, ticisme, paraissant ne pas travail- petites tragédies qui composent cet essai passe au prologue. non, sa moustache. Ses mains soyeu- Wagner, Van Dongen, Vacaresco, • ler,mais faisant travailler. Ne s'ha- d'ensemble tragique. Après seulement, Dans un Orient à'peine ébauché, Van ses caressent ses ondulations fau- Marcel L'Herbier.— Se retranche der- nous comprendrons que c'était folie d'en- Daële épouse Sagrary. Un bonze opère. Canudo. billant bien qu'en blanc, plus sé- treprendre ce film. 11 est raisonnablement C'est Brunelle, en veine de camouflage, ves. Vous accueille en déplorant • rière un monocle. Accueille, voit, duisant qu'un calife. Doux comme impossible d'indiquer le détail de chaque qui a composé un bonze somptueux. qu'il n'ait pas plus à faire. Est Hervil. — La guerre l'a marqué dure- juge, voudrait intimider. Moins un tapis turc. minute à trente individus qui doivent Nous, nous avons eu tort de lui laisser d'une civilité rare, un peu onctueuse ment à la tempe. jeune que son âge. Avec des airs rester au même plan, c'est-à-dire demeu- une chevelure absalonienne... Une idole un peu prélat. S'habille avec re- Travaille comme un fauve échappé. de Lord romanesque, visualise, Léon Poirier. — Vous regarde appro- rer aussi importants les uns que les de Narayama s'aventure dans la pé- cherche, et se montre juste ass^z N'a que des intentions charmantes. œuvre, fait le champ, soi-même. cher avec dans sa barbe un sourire autres aux yeux du spectateur. Mais il nombre. Les robes d'Hélène Berthelot pour n'être point oublié. Très simple. Le voir au Napolitain. Pince, ganté, le cache minuscule, blanc de dents découvertes. Faune est arrivé que trente jeunes gens ont com- étalent leurs taches multicolores. Le ciel • en matière inconnue : geste d'or- ou chérubin? Au travail on dit qu'il pris ou ont senti la qualité de collabora- est tout noir. Le thermomètre est au-des- Abel Qance. — Un visage de lycéen fèvre. Dit : « madame » à la figu- s'emporte, invective les machinis- tion qu'on leur demandait. Intelligents, sous de tout. Delluc. — Ses paroles nonchalantes (rhétorique) qui fait des vers et tâ- tes, flagelle, de son scénario plié, prudents, mais passionnés, désintéressés, rante. Ne se fâche jamais. Souffre • semblent des chats qui s'étirent. che qu'ils soient « libres ». les petits rôles indociles. Mais cela artistes, spontanés, électrisés par leur souvent. S'habille... mieux. Se vêt. Etait-ce un film? Un rêve? Un conte? se consomme dans le mystère d'un propre sincérité, ils composent avec soin Secret, doux, jamais étonné, il contre- Le philosophe du blanc et noir. La fièvre vient et puis s'en va. On ne et avec simplicité une espèce d'enthou- dit rarement ses interlocuteurs, 11 n'a pas changé depuis quinze ans, décoré royaume fermé. peut en faire un métier. siasme symphonique dont leur Kappélmeis- mais sourit et pense peut-être à et pourtant on croit qu'il rajeunit Monarque qui serait homme, s'ap- Amen. ter d'un jour garde une impression de autre chose. d'un an tous les six mois. paise pour discuter le microsco- Louis DELLUC. joie inoubliable. Son indifférence déguise la modestie Un révolutionnaire qui seragénéral pique détail avec Mme Léon Poirier. • et la timidité. tout d'un coup. Je ne dis pas : Bo- Sitôt qu'on lui parle d'un de ses La volupté, l'ivresse, l'amour, le sang, Exécute avec lassitude un labeur naparte. films, s'empresse, écoute, inter- précipiteut les péripéties de cette heure rapide. roge : « Oui... vous aimez ça?... ardente. Le bar est trouble et désordre. Feuiilade. — Ses foulées lourdes N'attache pas plus d'importance à Et sourit... La discipline de l'action dramatique se s'augmentent d'une canne. L'allure ses ennemis qu'à ses amis. 0 développe par l'improvisation de chacun. d'un dompteur de fauves,a dit quel- Pierre Decourcelle. — Etait la veille En résumé : sa caricature par Bécan Van Daële a l'air de saisir les sentiments qu'un et le dehors d'un professeur au Club des Cent, on le voit le len- avec ses poings. Son front fonce sur la Corridas. Trente et quarante. Wisky- de lycée avec ses binocles. demain aux corridas de San Sebas- triple tourmente qu'il amène dans ce bar soda. tien ou à Biarritz. Ecrit quelque- où le passé l'accueille et l'enlace. • En riant très haut, dit des blagues très grosses, tutoie sa vedette et fois.! lest charmant. Physiquement : L'ivresse de Footitt s'isole au milieu de Diamant-Berger. — C'était naguère un l'univers et ses partenaires s'estompent son sous-électricien. Au travail, se séduisant, cheveux blancs, mono- jeune homme gentil. Puis on le vit dans quel mirage? Sagrary se traine sur sied, commande une table, la mar- cle, gilet clair, guêtres, vestons du précipitamment grossir, s'aggra- le sol souillé, son visage s'illumine du tèle de ses poings, plaquant les ac- bon faiseur. ver sous des pelisses considéra- désir de la fleur inconnue. Brunelle éclate cords en basse de sa voix majeure. Il fait aussi de la mise en scène. bles. Et adopter les gros cigares. de haine, de haine aiguë et nuancée, il a Lorsqu'il est aimable, on croirait • beau chercher dans son verre, il ne Et encore bâtir des films consé- qu'il se? force. On se trompe. Henry Roussel. — Est impeccable- trouve que la haine et l'horreur. Barrai quents et expliquer : « Moi, mon • ment « l'Homme du Monde », son est prêt à pleurer sur soi. vieux, vous comprenez je suis un Du Fresnay. — Toujours appuyé sur emploi au théâtre. Parle avec des Les couples sont dépouillés comme des businessman î » un jonc, indolent promeneur, le gants. Souvent dans les nuées, au- fantômes. Waroquet trouve à chaque pas Dessin de Bécan tomatique répond: « Oui... oui... de son chemin incertain des notations souris d'un qui va faire une farce. inattendues de joie, de désir, de tristesse, Mauvais caractère, assure-t-on. A J. DE BARONCELLI oui... Parfaitement. » Il n'a rien Desfontaines. — Vous offre toujours de dégoût, Je vois la trépidation de Samuel, pourtant l'air fort amène Ne vous entendu. Cultive : le monocle, la Photo Castéra avec sa main un sourire de dan- l'excitation de Castao Roxo, la nervosité y fiez pas. Délicat, raffiné, les on- Luitz Morat. —Ne fume pas ou guère. froideur, le baise-main, la mous- LILI SAMUEL de Siska, l'effarement hallucinant de Noémi seuse. Fume. Adore ses films. Parle gles faits. Parle discrètement à pe- Toujours exactement rasé. S'ha- tache, la publicité, le cinéma. la pensive et pittoresque interprète beaucoup de l'Odéon, d'Antoine. Seize, et le duo lassé de Moussinac et de tits mots, à petits gestes. bille bien. Se gante de clair. Sur- • de Villa Destin, L'Homme du Large, Sait beaucoup. Fume. Energique. Delville, et voilà Jacqueline Chaumont veille quelquefois, en marchant, la Le Somptier. — En éveil, combatif, qui cherche, qui cherche... Le Tonncre, etc. • Laborieux. Au travail pose la veste Henry Krauss. — Un taureau. Semble pointe luisante de ses souliers. Gai polémiste.l'homme de la barricade; De Malte laisse faire, il vide les flacons. et même le col; parfois s'agace, déterminé à foncer sur quelque et mélancolique. Fort bien élevé. quartier général : le Namur. Pro- Yvonne Aurel ne veut rien entendre mais gesticule, éclate... fume. La scène chose. (Sur les premiers plans des quels remous l'agitent. Elle bouge à Parle posément dans une gamme jette des meetings, fait des mots terminée, se redresse, constate, autres, sans doute). Sévère, parle peine. Elle ne boit plus, ne fume plus, elle grave. L'air très sérieux. Une en- cruels que d'autres exploitent. Pas évalue, consent : « Mon p'tit, vous souffre on ne sait de quoi. Son accable- sec, aimable pourtant Ses mains trée en scène. diplomate. Tient ce qu'il promet. j QUELQUES TICS... j verrez ça... vous verrez ce que je ment muet est déchirant comme la sirène ne désertent ses poches que pour • Méprise sa toilette et le tabac blond. du bateau en partance. vous dis... C'est bien... Oui... oui... » s'installer sur son ventre. Cambré, De Marsan. — Sa moustache imper- • On a tué le matelot. Eve Francis Fume. campé, léonin fume la pipe. Fré- ceptible, dut-être ciselée par un Violet. — Gentleman-farmer égaré. s'écroule sur le cadavre et l'appelle au- Antoine. — A le tort de croire qu'en • dérick Lemaître ? myope. Tapote ses doigts de ses lu- Chérit sa maison de campagne plus delà de tout. Trois minutes, quelques devenant subitement poli, il paraî- Germaine Dulac. — A des doigts com- nettes d'écaillé repliées.Sa rondeur, que le meilleur film. images, et l'interprète douloureuse a fixé • trait cabotin. Aux temps que sa posés de bagues, des poignets sculp- René Leprince. — Un de mes amis le avenante, reçoit gentiment. Les Préfère aux animaux de Mack des premiers plans de désespoir complets mise en scène se bornait au théâtre, comme une vie. tés de breloques, une cheville cein- compare à Pierre Benoît. C'est qu'il yeux mi-clos, semble se lever d'une Sennet ses chiens incomparables et il s'écria violemment — on répétait Modot, le geste romain, l'œil japonais, turée d'or. Une canne. Fume, fume. a des élans de grande imagination sieste... Pour lui un genre, pour sa basse-cour, s'habille bien, fume calme et terrible, parachevé les malheurs La Passion — « Nom de Dieu ! fou- Sa dextre torturant une cigarette, sa mais s'y applique avec les soins ses films une excuse.Confie des cho- mieux. de cet enfer. tez-moi donc un rayon sur la gueule sinistre ancrée dans la poche de menus du romancier qui a beau- ses très sensées, à voix profonde. La main droite à sa moustache. Et c'est fini. 11 n'y a plus qu'à tout cas- de la vierge î... » Dans ses films, son tailleur sont très convaincues coup de notes. Parle mieux qu'il ne travaille. Invariablement s'écrie après toute ser. Brisons les lampes. Voici la police. s'occupe moins des rayons. Il y a de ce qu'elle fait. Porte avec distinction une calvitie Offre des cigarettes grande scène : Ah mon vieux!. . on Le drame est mort. pourtant des gueules au cinéma. Au studio omet gens, heures, repas. bon enfant. Ignore ou presque le • vient d'en foutre un bon coup !... Les opérateurs sont fatigués. N'y aurait-il pas de vierges ? Fume. Fume. smoking. . — Jailli d'un conte des ANDRÉ DAVEN. 14 cinéa cinéa 15

ABEL GANCE V Jlmi Fritz, scénario tiré de l'œuvre d'Erk- Les Frères KaramazoT» (F. Copeau, d'après Dos- mann-Chatiian adapté par Suzanne Devoyod;avec towesky), le vieux Karamazow. Naquit à Paris en 1890, fit ses études au collège Léon Mathot, de Max . L'Infidèle de Porto-Riche, Page Blanche de Chaptal, ressentit très jeune un amour passionné METTEURS EN SCÈNE FRANÇAIS j Gaston Dévore, Les joyeuses Commères, de Catulle pour la littérature dramatique, fut pendant deux Mendès et Courteline, La peur des coups, de Cour- années un interprète remarqué, écrivit la Dame du teline, et quantités de drames : Lac, mystère médiéval, et La Victoire de Samo- HENRY KRAUSS L'Autre France, Pour la Cocarde, Les Révoltés, thrace. André ANTOINE Naquit à Paris, le 26 avril 1866. La Chanson du pays, etc.. avec Pierre Magnier, Baron fils, Guyon fils et Mlle Germaine DULAC Ses films : Reprend à la Porte-Saint-Martin et à l'Ambigu, Netmo. Sa carrière théâtrale, (Théâtre-Libre, Théâtre Théâtre : Débute au Cinéma en 1916. Le premier film La Fleur des Ruines, Strass et Cie, L'Héroïsme la plupart des grands premiers rôles de drame : Antoine, Odéon) est considérable. Lisez ses Mé- La Rafale, scénario tiré de l'œuvre d'Henri Elève de Talbot, sociétaire de la Comédie-Fran- mis en scène fut Les sœurs ennemies, d'après un de Paddy, Les Gaz Mortels, . Kean, Paillasse, le Bossu, La Tour de Nesle, Bernstein avec Fanny Ward, Jean Dax, Janvier moires qui vous en donneront une idée. Le droit à la Vie, avec Mathot, Vermoyal, çaise, qui l'emmène en tournée à travers la France, scénario de Mme Hillel-Erlanger. Opérateur : Louis XI, La Closerie des Genêts, les deux Orphe- Joffre. Venu au cinéma en 1913-1914, il a produit une Paulais, Andrée Brabant ; opérateur : L. H. Burel. la Belgique, la Hollande et l'Algérie, lui faisant Forster, interprètes : Suzanne Després, Grétillat. lines. Le Secret du Lone Star, scénario d'Henri Kiste- série de grands films (S. C. A. G. L. Edition Pa- La Zone de la mort, avec Mathot, Vermoyal, interpréter tous les amoureux et jeunes comiques du maeckers, avec Gabriel Signoret, Fanny Ward, Jan- Vinrent ensuite : Ses films : thé) dont voici les principaux : Clément, Mlles Brabant et Lyonel, opérateur : répertoire classique. vier. Un duel sous Richelieu (Film d'Art), réalisation Les Frères Corses, d'après A. Dumas, père. In- Géo le mystérieux, d'après un argument de Mme L. H. Burel. Entre au Conservatoire (classe Maubant) après La Rose, Conte visuel de Jacques de Baroncelli Hillel-Erlanger. Opérateur : Forster, interprèles : de Calmettes. terprètes : Henry Krauss, H. Roussel, Grétillat, etc. Mi ter Dolorosa, avec Emmy Lynn et Gémier ; avoir, sur audition, failli devenir pensionnaire de la avec Gabriel Signoret,Jean Signoret, Andrée Brabant. Marken, Grétillat. Le Lépreux de la cité d'Aoste (Film d'Art), scé- Les Travailleurs de la Mer, d'après V. Hugo. opéra aur : L. H. Burel. Comédie-Française (administrateur J. Claretie).Quitte Flipotts, scénario de Henri Kistemaeckers, avec Venus Victrix, d'après l'argument de Mme Hillel- nario de Xavier de Maistre, réalisé par Calmettes. Int arprètes : Romuald Joubé, Andrée Brabant, Clé- Lt dixième symphonie, avec Emmy Lynn, Sé- le Conservatoire (fruit sec) pour débuter à l'Odéon G. Signoret, Andrée Brabant, J. Cheirel. L'Epi (Film d'Art), scénario de Henri Lavedan, ment, Marc Gérard. Erlanger. Opérateur : Forster, interprète : Napier- verin Vlars et Toulout ; Opérateur : L. H. Burel. (direction Porel), et y rejouer les amoureux du réper- Champi-Tortu, scénario tiré du roman de Gas- kowska. réalisé par Calmettes, avec Suzanne Delvé. Le Coupable, d'après François Coppée. Interprè- /' lecuse, avec Séverin-Mars, R. Joubé, Desjar- toire. ton Chérau, avec Paul Duc, Maria Kousnezoff, Ames de fous, roman à épisodes, scénario de Bal Noir (S. C. A. G. L.), scénario et réalisation tes : Romuald Joubé, René Rocher, Jeanne Delvair. dins, Vlarise Dauvray ; opérateurs : L. H. Burel, Fait une incursion dans la pantomime : Scara- Janvier, Alexandre. de Michel Carré. Mademoiselle de la Seîgliere, d'après Jules San- Mme Germaine Dulac. Opérateur : Forster, inter- Buy;* d et Forster. mouche, l'Hôte, Cœurs de Majors, Pierrot rouge, etc. Le Rêve, scénario tiré de l'œuvre de Emile Zola prètes: Eve Francis, Sylvio de Pedrelli. La Tour de Nesles (S. C. A. G. L.), réalisation deau. Interprètes : Huguette Duflos, Huguenet, L a .Roue, avec Séverin-Mars, Pierre Magnier, Crée (Porte-Saint-Martin, Théâtre Sarah Bernhardt, avec Gabriel Signoret, Andrée Brabant, Eric Bar- de Albert Capellani. R. Joubé, Escande, Ch. Lamy. Pour le bonheur des autres, interprètes: Mme Eve G. c; Gravone, Ivy Close ; opérateurs : L. H. Bu- Odéon, Ambigu, Bouffes, Athénée, Théâtre des clay, Janvier. Francis et Ginette Darnys. Notre-Dame de Paris (S. C. A. G. L,), réali- La Terre, d'après Emile Zola. Interprètes : rel, dujard et Duverger. Arts, etc.) : Alexandre, Hervé, Armand Bour. Le Père Goriot, scénario tiré de l'œuvre de Bal- La Cigarette,, argument de M. de Baroncdli. La Vierge d'Avila (Catulle Mendès), rôle de sation de Albert Capellani, avec Napierkowska.

zac avec Gabriel Signoret, Gritillat, S. de Pedrelli, Opérateur : M. Chaix, interprètes : Signoret, An- Philippe H. Les Misérables \S. G. A. G. L.), réalisation Claude France, Monique Chrysès. drée Brabant. Les Bouffons (Zamacoïs), rôle de Vulcano. d'Albert Capellani, avec Mistinguett et Ventura. René HERV1L JACQUES DE BARONCELLI La Fête espagnole, scénario de Louis Dell ic. Arlequin-Roi (R. de Machiels), rôle d'Arlequin. Patrie (S. C. A. G. L.), réalisation d'Albert • Opérateur : Paul Parguel, interprètes : Eve Francis, A aud, avec Miss Campton. Rabelais (comte du Bois), rôle d'Angelo Pignon. Capellani, avec Paul Capellani. Jacques de Baroncelli dejavon est né à Avignon, Jean Toulout, Modot. ! endetta, en collaboration avec Mercanton. Falstaff (J. Richepin), rôle du prince Harry. Germinal (S. C. A. G. L.), réalisation d'Albert journaliste (l'Opinion, Ls Monde Illustré, l'Eclair) RAYMOND BERNARD Malencontre, d'après le roman de Guy de Chan- .1 lanuela, en collaboration avec Mercanton, avec Kosaks (Armand Silvestre et E. Morand), rôle Capellani. et conteur il fut vite attiré et conquis par la photo tepleure. Opérateur : Asselin, interprètes : Brindeau, Quatre-Vingl-Treize (S. C. G. A. L.). réalisation Ses films; ReVna Badet. de Tarrass Boulba. animée comme moyen d'exprimer et de réaliser sa Djemil Anik, J. Roussel. La Remplaçante en collaboration avec Mercan- pensée. Le Secret de Rosette Lambert, d'après Tristan La belle dame sans merci, d'après l'argument de ton, avec Gaby Deslys. Bernard,avec Dullin, Debain, Dalleu, LoïsMeredith, Ses Films : Mme Hillel-Erlanger. Opérateur : Oliver, interprè- Mères Françaises, en collaboration avec Mercan- etc., etc. tes : Tania Daleyme, Denise Lorys, Jean Toulout. ton, avec Sarah Bernhardt et Signoret. La maison de l'Es ion, scénario de Jacques de Le 'Petit Café, d'après Tristan Bernard (direc- La Mort du Soleil, d'après le scénario de André Jane Doré, en collaboration avec Mercanton, Baroncelli. tion Diamant-Berger), avec Max Linder. Legrand. Opérateurs: Parguel et Belval, interprètes: ave: Sarah Bernhardt. Un signal dans la nuit, scénario de Baroncelli. La ^Maison vide, avec Henri Debain, Andrée André Nox, Denise Lorys et la petite Régine Du- Jn l^oman d'Amour et d'Aventures, en colla- Lequel ?... Scénario de Baroncelli. Brabant et Jacques Roussel. mien. boi stion avec Mercanton, avec Yvonne Printemps Trois filles en Portefeuilles, scénario de Baron- celli. En préparation : et. iacha Guitry. • Suzanne, en collaboration avec Mercanton, avec La faute de Pierre Vaisy. scénario de Baron- Le Sortilège, adapté par Mme Germaine Dulac, Su anne Grandais, J. Signoret, Tréville et Marie- celli. d'après le roman de Hélène Vacaresco. Interprètes : Henri DIAMANT-BERGER Louise Derval. Soupçon tragique, scénario de Baroncelli. Denise Lorys et des artistes roumains. Le Tournant, en collaboration, avec Mercanton, Le Jugement de Salomon, scénario de Baroncelli. Il vint au ciné en 1913, moitié en spectateur L'Incitation au voyage, scénario de Mme Ger- avîc G. Signoret, Suzanne Grandais. La Main qui éteint, scénario de Baroncelli. amusé de la prise de vue, moitié en professionnel. maine Dulac. Interprètes : Denise Lorys et David Midinettes, en collaboration avec Mercanton, Une Mascotte, scénario de Baroncelli. Tout de suite après sa réforme, il fait un peu de Evremond. . avec Suzanne Grandais, Jane Danjou, Sarah Ra- Le suicide de Sir Letson, scénario de Baroncelli. mise en scène, puis sans cesser de s'occuper d'édi- Rêve et -.éalité, d'après la pièce danoise de Mol- fale, Peyrière. Le Scandale, scénario tiré de l'œuvre d'Henri tion de films il reprit (( Le Film » pour 1916-1917- bech. Interprètes : Denise Lorys, David Evremond Oh ! Tbat Kiss (oh ce baiser), scénario et réa- Bataille, avec Denise Lorys, Escoffier et Raulin. 1918. et des artistes anglais. lisation de René Hervil, avec René Hervil, Man- La Nouvelle Jîntigone, scénario de Baroncelli. Donne sa revue Paris pendant la Guerre, au suelleet Suzanne Grandais. L'Hallali^ scénario de Baroncelli. Vaudeville, collabore à divers films commerciaux. La P'tite du Sixième, en collaboration avec L'Inconnue, scénario de Baroncelli. En 1919, a son retour d'Amérique, produit en Mercanton, avec Henry Roussel, Mary Marque! Une Veng'ance, scénario de Baroncelli. collaboration avec Tristan et Raymond Bernard Le DU FRESNAY et Suzanne Grandais. Le Procureur Lesnin, scénario de Baroncelli. Petit Caf1, puis avec les mêmes en 1920 Le Secret Le Tablier Blanc, en collaboration avec Mercan- Pile ou Face ? scénario de Baroncelli. de Rosette Lambert, Enfin cette ann/e, s'attaque, Apiès avoir composé des scenarii pour le Film ton, avec J. Signoret, Tréville, Sarah Rafale et Su- Le Roi de la Mer, scénario de Baroncelli avec seul auteur et metteur en scène, aux Trois Mous- d'Art vint de la littérature à l'Ecran. Exécuta pour zanne Grandais. Gabriel Signoret. quetaires.. Gaumont La Cathédrale merveilleuse. Ensuite écrivit Son Aventure, scénario et réalisation de René Ramunfcho, scénario tiré de l'œuvre de Pierre Pour mémoire, publie Le Cinéma en juillet 1919. le scénario de La Coupe aux lèvres, qu'il réalisa avec Hervil avec Henry Roussel, J. de Féraudy et Su- Loti avec René Lorsay et Yvonne Annie. A été entre temps loueur et exploitant. pour interprètes Capellani, Madys et Tallier. 11 monta zanne Grandais. Le Délai, scénario de Baroncelli, avec Gabriel A eu le plaisir de faire débuter au ciné : Su- après L'Jlmi des JUContagncs, qu'il tourna avec Le Torrent, scénario de Marcel L'Herbier, réa- Signoret, H. Bosc, D. Lorys, A. Cocéa. zanne Després, Lugné Poë, Marguerite Moieno, André Nox, Devalde et Madys. Ayant quitté la lisé en collaboration avec Mercanton, avec Gabriel Les 3 K. K., scénario de Baroncelli. Charles Fallot, Henri Debain, Pierre de Guingand Maison Gaumont pour la firme Jupiter vient de ter- Signoret, H. Roussel, L. Lagrange. Le Siège des Trois, avec Suzanne Grandais et et Saint Granier. miner la réalisation d'un scénario de lui intitulé Les Bouclette, scénario de Marcel L'Herbier en col- Henri Bosc. A dirigé en outre r Léon Mathol, Max Linder, Jliles qui s'ouvrent, avec Madys, Marie-Louise laboration avec Mercanton, avec Gabriel Signoret, L'Héritage, scénario de Baroncelli avec Louise de Max, Charles Lamy, Jane Marnac, Desjardins, Iribe, André Roanne, Mauloy et Genica Missirio. Gaby Deslys. Lagrange, H. Bosc et Duquesne. Jean Daragon, Joffre, Dorville, Galipaux, Charles Prépare en ce moment : c*%Cargol, d'après la nou- Simplette, scénario et réalisation de René Hervil, Le Retour aux champs, scénario de Baroncelli, Dullin. velle de Musset. avec Suzanne Grandais, G. Dalleu, Tania Daleyme. 16 cinéa cinéa 17 d'André Antoine et Albert Capellani, avec Paul L'aubade à Sylvie, avec Mme Ramey, M. Mel- Hervil, interprété par Gaby Deslys, Signoret, Harry Capellani P. Garnier, Mme Barbier Krauss. chior et la petite Juliette Malherbe. Pilcer, Maxudian. Le Chevalier de Gaby : metteur en scène : Bur- d'Orient, Le "Penseur, Narayana, d'un retentisse- E. E. VIOLET Les Frères Corses (S. C. A. G. L.), réalisation Les épaves de l'amour, avec Mlle France Dhélia. Films (Scénario et mise en scène) : guet ; Opérateur : Raulet ; interprètes : Gaby Mor- ment considérable. Après deux années à la Comédie-Française, sept d'André Antoine, avec Henry Roussel, R. Joubé, Opérateur : M. Scheffer. liose-France, interprété par Jaque Catelain et lay, G. Modot. années à l'Odéon, cinq ans de direction au Théâtre Grétillat et Mme Rose Dione. Ginette, avec Mlle France Dhélia. Opérateur : Mlle Aïssé (Itys-Film, Edition Gaumont). Ses Films. La Eéte espagnole de Louis Delluc ; metteur en des Célestins de Lyon, Violet revenu à Paris joue Le Coupable, avec R. Joubé. M. Scheffer. Le Carnaval des vérités, interprété par Suzanne 1913-1914 scène : Germaine Dulac ; Opérateur : P. Parguel ; La Belle Aventure, remplace Sacha Guitry dans André Cornélis, d'après Paul Bourget, réalisé par 1919 Després, Paul Capellani, Jaque Catelain, Marcelle Ces demoiselles Perrolin, Cadette, Monsieur interprètes: Eve Francis, Jean Toulout, Gaston Mo- la Pèlerine écossaise et crée l'Ecole des Cocottes Jean Kemm, avec R. Joubé, Mme Marydorska. (Films Louis Nalpas) Pradot (Gaumont). dot, Robert Delsol. Charlemagne, de Léon Poirier, avec Gabrielle Le Destin est Maître, scénario d'après Paul au Théâtre Michel. La Sultane de l'Amour, avec Mlle France Dhélia, L'Homme du Large, interprété par Rog< r Karl, La Croisade : metteur en scène : R. Le Somp- Fleury, Alice Tissot, Gaston Michel, opérateur : Hervieu réalisé par Jean Kemm, avec Emmy Lynn, Ses films MM. de Pedrelli, Modot, Vermoyal. Opérateurs : Jaque Catelain, Marcelle Pradot, Claire Préli; (Gau- tier ; Opérateur : Aslain ; interprètes : Mlle France Victor Morin. A. Dubosc. Fantaisie de milliardaire (interprété par E. E. MM. Raulet et Duverger. mont). Dhélia, Lise Laurent, MM. S. de Pedrelli, Van 1919 En 1915, il devient metteur en scène. Violet). Aline. Les six petits ceeurs des six petites La Croisade, avec Mlle France Dhélia, MM. Bo- Villa Destin, interprété par Saint-Granie,, Haï- Daële, Bogaert. Ames d'Orient, de et par Léon Poirier, avec Ma- Un pauvre homme de Génie, d'après « Michel filles, Rila, La grande Vedette, Le Songe d'un gaert, Van Daële et Billard. Opérateur : M. Asselin. lys Feeld, Lili Samuel, Paulais et Bob Scalo i. 7 ristan et Yseull : metteur en scène : M. Ma- deleine Sévé, André Nox, Tallier, opérateur : Pauper », d'Henry Becque, réalisation et interpré- mois d'été, La Nouvelle Jlurore. 1920 El Dorado, interprété par Eve Francis, Jaque Ca- riaud ; Opérateurs : Raulet et Wientzel ; interprètes : Specht. tation d'Henry Krauss. Papillons, scénario de H. Clerc. Interprètes : (Cinégraphie d'art") telain, Marcelle Pradot. Mlles A. Lionel, Tania Daleyme, MM. S. de Pe- Le Penseur, d'Edmond Fleg avec Mlle Madys, Papa Hulin, réalisation et interprétation d'Henry Mathot et Mag Murray. drelli, Bras, Dutertre. Nox, Tallier, opérateur : Specht. Krauss. La Montée Vers l'Acropole, avec Mlle France • La Main, scénario d'après l'œuvre de Maupas- Dhélia, MM. Auche, Nox et Van Daële. Opéra- Malhias Sandorf : metteur en scène : H. Fes- 1920 Marion Delorme, réalisation et interprétation Louis MERCANTON sant. Interprète : C. Wariley. teur : M. A. Morrin. court : Opérateurs : Parguel, Lafont, Wientzel ; d'Henry Krauss, avec Nelly Cormon. Narayana, de et par Léon Poirier, avec Mlle Ma- Li-Hang U Cruel, scénario d'André de Lorde La Reine Elisabeth, avec Sarah Bernhard;. interprètes : Mlle Yvette Andréyor, Djemil Anik, Le Chemin.a-t, tiré de l'œuvre de Jean Riche- dys, Myrga, Van Daële, opérateur : Le Curieux. et Henri Bauche. Interprètes : Mag Murray, Mary Adrienne Lecouvreur, avec Sarah Bernhardt. Romuald Joubé, Vermoyal, Modot, Tallier. pin, réalisation et interprétation d'Henry Krauss. Vendetta, en collaboration avec Hervil. 1921 Harald, Tsin-Hou. Honneur d'Artiste, réalisation et interprétation L'Ombre déehirée, de Jeanne-Léon Poirier, avec L'Accusateur, scénario d'après l'œuvre de Cla- Marcel L'HERBIER Sadouna, avec Régina Badet. o d'Henry Krauss. Le Lotus d'Or, avec Régina Badet. Mlle Suzanne Després, Myrga, Madys, M. Roger retie. Le Fils de M. Ledoux, d'après Pierre Wolf, Né à Paris. Léon POIRIER Manuela, en collaboration avec Hervil. avec Karl, opérateur : Letort. Les mains flétries, scénario tiré d'une nouvelle réalisation et interprétation d'Henry Krauss, avec Poèmes : Au jardin des jeux secrets. Régina Badet et Signoret. Né en 1 884, dans une famille où les arts furent Le Coffret de Jade, de Pierre Victor, avec Mlles de Claude Farrère. Interprète : Mary Harald. Van Daële. Théâtre : L'Enfantenenl du mort, (Th. Edouard La Remplaçante, en collaboration avec Hervil, toujours en honneur et qu'illustra Berthe Morisot, Myrga, MM. Roger Karl, Mendaille, opérateur : L'Epingle rouge, tiré de l'œuvre de P. Bienaimé. Fromont Jeune et Risler Aîné, adapté d'Alphonse VII, Comédie des Champs Elysées, Pitoëff) inter- avec Gaby Deslys. une des gloires de l'école impressionniste, Léon Poi- Letort. Interprètes : Simone Vaudry et Tsin-Hou. Daudet, réalisé par H. Krauss, avec H. Krauss, prété par Jean Hervé, Mmes Eve Francis et Lara. Mères Françaises, en collaboration avec Hervil, rier, fut après de brillantes études, jeté subitement • La Ruse, de Cl. Roland. P. Garnier, Escande, Angelo, et Mlle Parysis. Etudes cinégraphiques : Hermès et le Silence, La avec Sarah Bernhardt et Signoret. au milieu de la lutte pour la vie ; il devint successi- Tous ces films ont été pris par M. Louis Dubois, Les Trois Masques, adapté de Charles Méré, HENRY ROUSSEL France et l'art muet, Les souvenirs de l'idée de Jane Doré, en collaboration avec Hervil, avec vement marchant d'objets d'art, directeur d'une re- opérateur et Marcel Audion, photographe. réalisé par H. Krauss, avec H. Krauss, G. Wague, force. Sarah Bernhardt. vue : La Moisson, souffleur, administrateur, habil- Un Homme passa, avec Emmy Lynn, Eve H. Rollan, Mme Barbier-Krauss. Scénario : Le Tonent, filmé par Mercanton et Un Roman d'Amour et d'Aventures, en colla- leur au Théâtre de la Tour Eiffel, secrétaire au Francis et Mauloy. L'Empereur des Pauvres, adapté de F. Champ- Hervil, et interprété par Signoret, Henri Roussel, Théâtre Grévin, caissier au Théâtre Moderne, boration avec Hervil, avec Sacha Guitry, Yvonne L'Ame du Bronze, scénario tiré de l'œuvre de Louis DELLUC saur et réalisé par Leprince, avec H. Krauss, Mathot Jaque Catelain, Louise Lagrange (Eclipse) ; Bou- puis enfin, en 1904, secrétaire général au Théâtre Printemps. Georges Le Faure par Henry Roussel, avec Harry et Gina Relly. clette L'Ange de minu t, filmé par Mercanton et du Gymnase dirigé à ce moment par M. Alphonse Né en Gascogne, 1890. Suzanne, en collaboration avec Hervil, avec Baur et Lillian Greuze. • Franck qui fut le premier à reconnaître cette jeune Théâtre: Francesca, (Pré Catelan, 1911). La Suzanne Grandais, Jean Signoret, Tréville, M.-L. La Faute d'Odette Maréchal, scénario de Henry Derval. ardeur. princesse qui ne sourit plus (Opéra ]9\8) Edith René LE SOMPTIER Roussel, avec Emmy Lynn, Toulout, Decœur, Cavell (Florence. Lyda Borelli 1916). Ma femme Le Tournant, en collaboration avec Hervil, avec C'est lui qui supprima la morte saison des scènes Né à Ç-.-n en 1884. Rédacteur à l'Action et au Dubosc. danseuse (Genève-Pitoëff 1920). Lazare le ïiessus- Suzanne Grandais, Gabriel Signoret. parisiennes en instaurant les fameuses saisons d'été Siècle de' 1908 à 1912. Auteur dramatique. Poète. Visages voilés... Ames c'oses, scénario de Henry ci'.ê (Comédie Montaigne. Escholiers, 1920). Midinettes, en collaboration avec Hervil, avec lui qui, confiant dans la force naissante du cinéma- Cinégraphiste (auteur et metteur en scène de tous Roussel, avec Emmy Lynn, Marcel Vibert, Bras Romans : Monsieur de Berlin, La Guerre est Suzanne Grandais, Jane Danjou, Sarah Rafale. tographe, fit louer le Théâtre du Gymnase à M.Léon ses films). et Marthe Sarbel. morte, Chez de Max, Le train sans yeux. La danse La P'tite du 6e, en collaboration avec Hervil, Gaumont pour y réaliser une exploitation dont le Ses films : du scalp, La jungle du cinéma. avec Suzanne Grandais, Henry Roussel , Mary résultat ouvrit bien des horizons ; lui qui, en 1910, Etablissements Gaumont Marquet. connut l'un des plus grands succès de direction théâ- Cinégraphie : Cinéma et Cie, Photogénie et La Gloire posthume, avec Mme Marie Laurent. Chai lot. Le Tablier blanc, en collaboration avec Hervil, trale en faisant jouer sur trois théâtres à Paris (la Le temps des cerises, avec Mme Marie-Louise Presse : Comœiia illustré (Rédaction en chef, avec Suzanne Grandais, Sarah Rafale, J. Signoret. Renaissance, le Théâtre Réjane, les Bouffes-Pari- Iribe. Tréville. siens) le célèbre Mariage de Mlle Bculemans. En 1911 à 1914) Le Film (Rédaction en chef, 1917 L'Intègre, avec M. Duval. à 1919) Ciné-Club (1919) Cinéa (1921). Le Torrent, scénario de Marcel L'Herbier, réalisé 191 1, il organise au Vaudeville une étonnante sai- La Poudre X, avec Mlle Suzanne Privât. Cinéma : La Fêle Espagnol-, Fumée Noire, Le en collaboration avec Hervil, avec Gabriel Signoret son d'opérette. En 1913, il inaugurait le Théâtre Le Raid aérien, avec Mme Ramey, M. Duval. Silence, Fièvre, Le tonnerre. H. Ro ussel, L. Lagrange. Léon-Poirier (Comédie des Champs-Elysées) situé Un drame de l'air, avec Mme Marie Laurent, Bouclette, scénario de Marcel L'Herbier, réalisé dans le même immeuble que le Théâtre des Champs- Mlle Suzanne Privât, MM. Melchior, Dutertre. en collaboration avec Hervil, avec Gabriel Signoret, Elysées de Gabriel Astruc, et à la construction du- Célibataire, avec M. Maurice Vinot. Gaby Deslys, Harry Pilcer. quel il avait collaboré de tout son effort pendant Prix de Rome, avec MM. M. Vinot, Duval. ," . :. v" ' • :--Î$-" L'Appel du sang, scénario tiré de l'œuvre de des années. La Fille du caissier, avec Mlle Fillacier, M. Mau- Robert Hichens.avec Desdemona Mazza, I. Novello, L'échec de celte vaste entreprise, puis la guerre, Mme Eugénie Nau, qui est une de son. — pendant laquelle Léon Poirier, engagé volon- Les Masques, avec Mlle Fillacier, MM. Billard G. de Gravone, Le Bargy, Phylis Nelson-Terry et nos comédiennes les plus originales taire, gagna devant l'ennemi ses galons et sa croix et Mauson. Salvatoreho Turco. est aussi une des premières fll- — mirent un'point d'orgue dans cette carrière fer- Le Pressen iment, avec Mlle Alice Tissot. Miarka, la Fille à l'Ourse, scénario tiré de meuses. tile et agitée. Le monde renversé, avec M Melchior. l'œuvre de Jean Richepin, avec Réjane, I. Novello, En 1911, elle tourna Gervaise, de En 1919, Léon Poirier revient à la vie civile Grand Maman, avec Mme Jalabert. D. Mazza, Ch. Vanel et J. Richepin. avec la même activité, mais d'autres intentions. Le mm >AI l'Assommoir avec Albert Capellani Le bon tuyau, avec M. Kessler. Phroso, scénario tiré de l'œuvre d'Anthony Hope, cinématographe, est devenu un art, mais un art (pour la G. C. A. G. L.) Chef d'école, avec M. Melchior. avec Paul Capellani, Jeanne Desclos, Paoli. jeune, encore inculte où il faut défricher, tâtir, in- . Mme de Lavalette, Les Mystères Au fond du cœur, avec Mlle Fabrège. MM. Du- • tertre et Dhartigny. nover. Le théâtre, au contraire, s'est assoupi dans de Paris, et beaucoup de films ou- Louis NALPAS des reprises perpétuelles de l'ancien répertoire. Léon L'opérateur de tous ces films est M. Daumain. bliés. La Sultane de l'amour ; metteurs en scène : R.Le Poirier, résolument7*se tourne vers la cinématogra- 1915-1916-1917 (pendant des convalescences) Elle vient de remporter un grand Somptier et Burguet ; Opérateurs : Raulet et Du- phie et présente ses projets à M. Léon Gaumont, EUGÉNIE NAU (Etablissements Gaumont) Dessin de Pière Colomtiier succès à la présentation de La Dou- verger ; interprètes : Mlle France Dhélia, Dourga, dont l'esprit ouvert à toutes les idées neuves l'ac- l'émouvante comédienne du Théâ- Le pont des Enfers, avec Mlle Marie-Louise loureuse Comédie, de Théo Bergerat, MM. Pedrelli, Vermoyal, Modot, Marcel Levesque. cueille. tre libre et du Théâtre Antoine Iribe et la petite Juliette Malherbe. Opérateur : LÉON POIRIER Donnant l'exemple, M. Léon Poirier réalise lui- parait à l'écran dans La Doulou- rôle de Mme Poutry mère, et après M. Lucien Lesaint. Un Ours ; metteur en scène : Burguet ; Opéra- teur : Raulet; interprètes : Gaby Morlay, G. Modol. même avec un sens artistique étonnant et une tech- reuse Comédie et L'Eternel Féminin. cela l'Eternel Féminin, où elle est la nique qui ett une révélation, des films comme Ames marâtre de Gine Païenne. DUCHESNE Geor&s PEROL S uc: Ϋfc7, Bciifcvord des Ftfles du Gi&aire, York

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